le 7 novembre 2018
Il s’agit de la traduction presque complète et aussi fidèle que possible d’un article du Docteur Norman J. Page, géologue, paru en 2017 ( doi : 10.1177/0958305X16686488 ) qu’il m’a aimablement communiqué. En caractère italiques et entre parenthèses quelques brefs commentaires de mon cru. Il s’agit d’un article de synthèse qui reprend et agrège divers travaux publiés par des spécialistes de géophysique dans des revues internationales à comités de lecture. La plupart des articles cités n’ont jamais été pris en considération par l’IPCC. Je conseille à mes lecteurs fidèles de relire le billet de ce blog dont voici le lien et qui mentionne les travaux de Svensmark, un autre spécialiste de géophysique banni par l’IPCC: https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/03/crise-climatique-le-role-preponderant-mais-indirect-de-lactivite-magnetique-solaire-sur-le-climat-terrestre-est-incontestable/ . Mes lecteurs peuvent aussi relire le billet relatif aux prédictions déduites du passé du Professeur Valentina Zharkova : https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/31/alerte-nous-entrons-dans-un-age-glaciaire/ . Bonne lecture.
Résumé
Cet article conteste les méthodes adoptées par la communauté de la science climatique qui ne sont pas adaptées à dessein et il apparait nécessaire de mettre en place un nouveau paradigme prévisionnel. Le climat de la Terre est le résultat de phénomènes en résonance qui oscillent entre divers processus quasi-cycliques de périodicités variables. Il n’est pas possible de prédire la future évolution du climat sans une solide connaissance de la position de la Terre dans les phases de ces différents phénomènes oscillatoires qui interagissent avec une quasi-périodicité. Des évidences sont présentées dans le but de préciser le timing et l’amplitude de la périodicité naturelle d’environ 60 ans et, plus important encore, celle d’environ 1000 ans, deux processus évidents intervenant dans l’évolution des températures terrestres observées. Les données relatives à la contribution du Soleil sur le climat sont discutées et la faiblesse du flux de neutrons solaires du cycle solaire 22 (haute activité solaire) en 1991 est identifiée comme étant le pic d’inversion du cycle millénaire de l’anomalie des températures de surface des océans qui a eu lieu vers 2003. Les tendances cycliques sont projetées pour les années futures et prédisent un refroidissement général dans les décennies et les siècles à venir. Une estimation de ce refroidissement est présentée. Si l’évolution du climat suit cette tendance basée sur une solide hypothèse, alors les prédictions de l’IPCC deviendront tellement divergentes dès 2021 qu’aucune confiance ne pourra plus leur être accordée.
1. Les problèmes avec les prévisions du modèle de circulation générale du climat (GCM) de l’IPCC
Les prévisions climatiques de l’IPCC sont faites en utilisant des modèles numériques analytiques appelés GCMs (General Circulation Models) qui tentent de décrire la dynamique du climat en utilisant une série d’équations différentielles. Cette approche n’a qu’une valeur limitée pour prédire les températures futures en raison de la difficulté des échantillonnages des mesures avec certitude et de la définition correcte des conditions initiales d’une grille spatio-temporelle suffisamment fine d’un grand nombre de variables réelles avec une précision satisfaisante. De plus il a été prouvé qu’un tel modèle prenant en compte un nombre élevé de variables du GCM ne pouvait tout simplement pas être mis en oeuvre mathématiquement. La figure 5 du dernier rapport AR5 WG1 SPM de l’IPCC indique comment les modèles sont structurés en regard des dernières estimations du forçage radiatif des émissions de divers gaz par l’IPCC :
Fig. 1 (légende IPCC) : « les gaz à effet de serre ont contribué à un réchauffement global de la surface de la Terre se situant dans la fourchette 0,5 – 1,3 °C sur la période 1951-2010 y compris avec la contribution des aérosols dont l’effet est de refroidir entre -0,6 et 0,1 °C. Le forcing naturel est d’environ -0,1 à +0,1 °C avec une variabilité interne dans la fourchette -0,1 à 0,1 °C » (comprenne qui pourra).
Les implications de l’interprétation de ce modèle multiple de circulation générale couplée atmosphère-océan (AOGCMs) utilisé dans le rapport AR4 de l’IPCC a fait l’objet de nombreuses discussions. En raison de la multitude de paramètres impliqués dans ce modèle il paraît nécessaire de paramétrer ou de simplifier ces modèles. L’absence de contraintes observationnelles a eu pour effet de voir émerger une multitude de modélisations pour chacun des composants du forçage. De plus aucun ajustement des températures de la stratosphère n’a été pris en considération dans l’hypothèse d’un transfert de chaleur fixe. Les calculs ne sont basés que sur une situation de ciel clair quand les teneurs en gaz à effet de serre sont perturbées alors que l’introduction de nuages dans les modèles compliquent tellement la situation qu’ils ont été tout simplement ignorés pour le calcul du bilan inter-comparatif du modèle de transfert radiatif. En d’autres termes ces modèles n’ont aucune validité.
Dans ces conditions il apparaît que la formation de nuages dans des systèmes de circulation atmosphérique élargis reste une source considérable d’incertitudes qui se propagent dans toutes les modélisations. Si des tentatives d’amélioration de ces modélisations ont été abordées il n’en reste pas moins que les incertitudes sont tellement importantes qu’il est impossible de faire confiance aux prédictions de l’évolution des températures présentées par l’IPCC car la moyenne de tous ces modèles n’a aucune signification physique avec ce qui se passe dans le monde réel. Dans les faits l’IPCC reconnaît l’incertitude de ces modèles (rapport AR4 SPM, section 8.6) au sujet des « feed-backs » sur la sensibilité du climat aux forcings radiatifs. La section 8.6.4 conclut au paragraphe 4 : « De plus il n’est toujours pas clair de savoir quels test sont critiques pour contraindre les projections futures, et dans ces conditions un ensemble de modèles métriques susceptibles de rendre plus plausibles les changements de « feed-back » sur la sensitivité climatique doivent encore être élaborés ». (On ne peut pas mieux s’exprimer).
Comment peut-on être plus clair ? Dès 2007 l’IPCC a déclaré qu’il ne connaissait aucune méthode pour améliorer la précision de ses modèles. En conséquence cet organisme ne sait même pas comment calculer l’effet du gaz carbonique sur le climat. Ceci appelle une autre observation : quelles ont été les hypothèses erronées introduites – comme par exemple que le gaz carbonique est le principal perturbateur du climat – sont devenues au cours des années « plausibles » ? Et l’IPCC de conclure dans son rapport AR5 SPM (note 16 en bas de page 16) : « Aucune estimation correcte de la sensibilité du climat à l’équilibre ne peut être avancée en raison du manque d’accord sur les valeurs et les lignes d’évidence des études citées ». Pourtant dans l’agenda 21 de l’UNFCCC il est toujours affirmé que les températures peuvent toujours être contrôlées en contrôlant les émissions de gaz carbonique. Il y a un désaccord tellement extrême dans toutes ces affirmations qu’elles en sont devenues irrationnelles. En fait il n’existe aucune évidence empirique pouvant montrer que le gaz carbonique émis par l’activité humaine puisse avoir un effet significatif sur le climat.
Le dogme de ces prédictions catastrophiques du réchauffement global anthropogénique est construit en ignorant totalement les cycles naturels d’environ 60 ans et surtout la périodicité climatique millénaire, deux cycles pourtant évidents quand on étudie l’évolution sur le long terme des températures. L’approche des modélisateurs est tout simplement un désastre scientifique et manque de sens commun élémentaire. C’est comme si on mesurait l’évolution de la température disons du mois de février au mois de juillet et qu’on effectuait à partir de ces données une projection sur 20 ans. Tous les modèles ont été construits à partir de données passées ne remontant pas à plus de 150 ans en arrière alors qu’il aurait été plus correct de remonter à au moins 1000 ans en arrière. Les forcings radiatifs présentés dans la figure 1 sont basés sur des prévisions dépassées. Les projections de températures futures de l’IPCC dépendent également des voies de concentrations représentatives (RCPs, Representative Concentration Pathways) choisies initialement pour les analyses. Ces RCPs dépendent de scénarios hautement spéculatifs, comme par exemple l’évolution de la population, des sources d’énergie et du prix de celles-ci, qui tiennent plus du rêve que de la réalité. L’analyse coût/bénéfice des actions prises pour limiter les émissions de gaz carbonique dépendra aussi des futurs effets bénéfiques du gaz carbonique sur la production agricole qui doivent être corrélés à la production d’énergie par les combustibles fossiles. Les incertitudes structurelles de ces projections de l’évolution des températures sont tellement immenses qu’ajoutées à celles exposées ci-dessus elles ne peuvent en aucun cas constituer une base crédible d’actions ni même un sujet de discussions rationnelles pour les décideurs politiques. Les estimations de l’IPCC sont le reflet de modélisateurs : un cas classique d’ « armes de destruction mathématique » (« Weapons on Math Destruction« , math en anglais se prononce comme masse). ( … ) Un nouveau paradigme prévisionnel est donc plus que nécessaire.
2. Le passé est la clé pour comprendre le présent et le futur. Trouver une prédiction de l’évolution du climat en relation avec les variations quasi-périodiques – Approche géologique.
2.1 Principes généraux.
La compétence centrale des sciences géologiques est la capacité de reconnaître et de corréler les types de changements des évènements dans le temps et dans l’espace. Cet exercice nécessite des compétences différentes de l’approche réductionniste et statistique ou mathématiques des phénomènes naturels, pour étudier les climats passés et en déduire des projections pour le futur. Il est donc important de construire une compréhension des motifs de changements et des tendances générales pour aboutir à une vision intégrée des séries temporelles locales et régionales de variables particulières. Le climat de la Terre est soumis à l’influence de processus quasi-cycliques de différentes longueurs d’onde qui oscillent en résonance. Il est impossible de faire une quelconque prévision empirique si on ignore où se trouve la Terre dans l’échelle de temps de ces diverses périodicités naturelles interagissant les unes avec les autres qui comprennent les composantes principales de ces diverses oscillations. Quand les géologues étudient de tels résultats ils se réfèrent à des unités de stratigraphie parfaitement standardisées appelées « types de section ». En climatologie il est utile quand on émet une hypothèse de se référer à un « type de reconstruction ». La « crosse de Hockey » de Mann en est un exemple caricatural. Il faut en outre être conscient du fait que l’émergence d’une série chronologique pourra refléter des points de retournement ou des effets de seuil sous-jacents dans ces processus physiques. Ces points de retournement sont des marqueurs des points d’inflexion dans les séries temporelles des températures et des activités solaires et servent, comme le disent les géologues, de « pics en or » (golden spikes) pour l’analyse et la prévision des tendances de l’évolution de ces températures et de ces activités solaires.
2.2 Le présent réchauffement en relation avec les cycles millénaires et de Milankovitch
La figure 2, anomalies des températures de l’atmosphère déduites du forage GISP2 au Groenland et teneur en gaz carbonique déduite du forage EPICA du dôme C, montre que la Terre se trouve dans une position passée du présent cycle interglacial de Milankovitch et que le climat s’est en général refroidi depuis 3500 ans :
Les cycles millénaires sont évidents à 10000, 9000, 8000, 7000, 2000 et 1000 ans avant aujourd’hui (donc en 2017) mais 990 ans avant aujourd’hui dans la figure 3 suivante. Il faut noter que ceux qui croient que le gaz carbonique est le principal paramètres influant sur le climat devraient plutôt admettre que ce gaz carbonique semble, comme l’indique la figure 2 que depuis les 8000 années passées jusqu’au « petit âge glaciaire », être plutôt un facteur de refroidissement !
Toute discussion ou prédiction sur le refroidissement futur doit être basée sur une large connaissance des plus importantes reconstructions des température. Après tout la courbe en crosse de hockey (cf. fig. 3 ci-dessous) était un instrument pour vendre le concept de réchauffement global du climat d’origine anthropique aux institutions qui délivrent des crédits de recherche aux laboratoires, aux politiciens, aux organisations non-gouvernementales et en général au public. Cette illustration (fig. 3) de Christiansen et Ljungqvist est ici montrée comme étant le plus utile « type de reconstruction » pour une base de discussion sur le changement climatique. Dans la réalité cette figure montre clairement que les estimations de l’impact local du climat sont extrêmement variables et que l’enveloppe d’incertitude des données est plus significative que les moyennes. La courbe moyenne ne présente pas de variations périodiques évidentes.
Ce que l’on peut encore dire de cette illustration est que la tendance vers un refroidissement dure environ 650 ans alors que la tendance opposée ne s’étale que sur 364 ans. Les projections réalisées par ajustement mathématique de courbes n’ont pas de connexion avec la réalité en particulier si les points de renversement de tendance déduits de données empiriques sont ignorés. La figure 4 représente les anomalies des températures de surface des océans d’où il peut être mis en évidence le « pic d’or » de fin de cycle millénaire aux alentours de l’année 2003. Après le point la tendance au réchauffement cesse (mis à part les phénomènes El Nino des années 1998, 2010 et 2015-2016).
La figure 5 suivante concerne les données Hardcrut 4gl et confirme le pic millénaire à la date de 2005. La tendance à la stabilisation des températures moyennes a été sur ces deux figures arrêtée à mars de l’année 2015 car il n’y a pas de sens d’englober des phénomènes El Nino (ENSO, El Nino Southern Oscillation) de caractère éphémère. La tendance au refroidissement devrait être pleinement rétablie à la fin de l’année 2019.
Des figures 3 et 4 on peut donc déduire que le dernier cycle millénaire a duré de l’an 990 à l’an 2003 soit 1013 années. Cette durée est remarquablement en accord avec la périodicité de l’activité solaire de 1024 ans qui procure une relation des périodicités parfaitement établie des cycles planétaires servant de base solide pour analyser la connexion entre l’activité solaire et le climat terrestre. Il faut remarquer que la périodicité de la conjonction des orbites des planètes Uranus, Saturne et Jupiter est de 953 ans. Certains auteurs soulignent la semi-harmonicité entre l’activité solaire et les oscillations planétaires. Ce modèle fait apparaître six harmoniques planétaires avec des périodes respectivement de 9,1, 10,4, 20, 60, 115 et 983 ans. Et justement le modèle global de circulation du système océans-atmosphère (GCM) peut être rapproché empiriquement à un modèle climatique principalement lié avec les oscillations astronomiques. Entre l’année 2000 et 2013 la température de surface globale a atteint un plateau alors que le modèle GCM prévoyait un réchauffement de 2 °C par siècle. Au contraire, le fait que le climat est régulé par des oscillations naturelles spécifiques est en meilleur accord sur des échelles temporelles multiples comme indiqué dans la figure suivante (fig.6) qui mentionne les « harmoniques » des diverses oscillations :
Un auteur a présenté des évidences fermes de l’influence des cycles solaires pendant l’Holocène et la fin du Miocène sur les systèmes lacustres. Il faut noter ici que la périodicité millénaire persiste et est identifiable durant toute la période de l’Holocène (fig. 2 et 6) et au cours du Miocène il y a 10 millions d’années (fig. 6) bien que cette harmonique de 900 à 1050 ans ne soit pas nommée dans la figure 6.
(Suivent trois paragraphes très techniques relatifs à l’amplitude du cycle millénaire qui est sensiblement de 1,5 degrés Celsius entre le maximum de la période médiévale chaude et le petit âge glaciaire, le cycle climatique de 60 ans clairement mis en évidence avec un refroidissement relatif entre 1880 et 1910-1915, un réchauffement entre 1910 et 1944, un refroidissement entre 1944 et 1974 et enfin un réchauffement entre 1974 et 2004 suivi d’une stabilisation depuis cette date (cf. figure 12 ci-après) que j’ai omis dans cette traduction ainsi que les paramètres relatifs au rôle du Soleil dans la modification du climat terrestre que j’ai omis également de traduire ici mais qui ne changent en rien la teneur de cet article. La publication originale est disponible sur le web, cf. le doi et note en fin de billet).
3. Tendances de l’évolution future des températures.
Pour résumer, les prévisions qui suivent sont basées sur 4 hypothèses de travail. 1. le cycle d’activité solaire millénaire a atteint son pic en 1991 comme l’ont confirmé les comptages de neutrons solaires de l’observatoire de Oulu (il existe un proxy pour calculer les flux de neutrons solaires dans le passé, il s’agit de la teneur en isotope 10 du béryllium). 2. Le cycle des températures de surface millénaire a atteint son maximum en 2003 (fig. 4). 3. Le cycle de variation des températures de 60 ans a culminé à la même date et 4. la plus simple hypothèse de travail est qu’en se basant sur l’ensemble des données disponibles la tendance du cycle millénaire qui culmina en 990 et a à nouveau culminé en 2003 (fig. 3 et 4) se répétera entre 2003 et 3004.
Sur le long terme le prochain « petit âge glaciaire » aura lieu aux alentours des années 2640. En réalité aucun schéma cyclique ne se répète de manière strictement semblable. Il suffit de remarquer dans la figure 3 la variabilité apparaissant sur une moyenne glissante sur 50 ans. Les prédictions dans un futur proche devront aussi prendre en compte d’autres périodicités de l’activité solaire outre ces cycles de 60 et 1000 ans. De même que les évènements volcaniques imprévisibles devront être pris en compte. Malgré tout, ces deux cycles évidents de 60 et 1000 ans doivent être pris en considération pour tout décision d’ordre politique. Toute autre projection faite par ajustement mathématique ne tenant pas compte des points d’inflexion de ces cycles ne peut pas être liée à la réalité.
À moyen terme les prévisions jusqu’en 2100 se résument ainsi (dans la fig. 12 de cet article) :
Cette figure compare les prévisions de l’IPCC avec celles de S. Akasofu, harmonique figurant en rouge avec la prévision simple et raisonnable issue de l’hypothèse de travail de la présente publication en vert qui stipule que le pic en or des températures de 2003 signe la fin du dernier cycle millénaire. Akasofu prévoit un accroissement des températures jusqu’en 2100 de 0,5 +/- 0,2°C plutôt que 4,0 +/- 2,0°C pour l’IPCC (l’IPCC a récemment revu à la baisse ses prévisions) mais l’interprétation d’Akasofu fait abstraction du point d’inflexion millénaire de 2003-2004. Cette même figure montre également la coïncidence (encart) du cycle de variation des températures d’une durée de 60 ans qui culmine aussi vers 2003. Si on se penche sur ce cycle plus court de 60 années qui se surimpose au cycle millénaire on peut en déduire que la tendance au refroidissement sera un miroir de la tendance passée au réchauffement. C’est ce qui est souligné par la courbe en trait épais de couleur verte sur cette figure : un refroidissement prononcé jusqu’en 2038 puis un léger réchauffement jusqu’en 2073 et enfin un autre refroidissement jusqu’à la fin du XXIe siècle. À ce moment là tout le réchauffement du XXe siècle (optimum climatique moderne) aura été effacé. (…).
La tendance actuelle.
Le refroidissement amorcé après le pic millénaire de 2003 est illustré en bleu dans la figure 4. Depuis lors ce refroidissement a été obscurci par les phénomènes El Nino. Celui de 2016 a culminé par son intensité. D’ici 2019 (l’article a été écrit en 2016 et publié en 2017) il faut s’attendre à un refroidissement aussi intense que celui observé après le phénomène El Nino de 1998 (fig. 4) soit environ 0,9 °C de baisse des températures globales. De plus la décroissance du comptage des neutrons depuis 2007 doit être pris en compte car il indique un affaiblissement du régime de l’activité solaire qui se répercutera aux alentours des années 2019-2021 significativement en dessous des lignes en bleu des figures 4 et 5 (il est intéressant de rapprocher ici les deux billets de ce blog cités en préambule).
Conclusions.
En conclusion le résultat des modélisations (figurant dans les rapports de l’IPCC) incluait deux sérieuses erreurs d’appréciation scientifique dans la méthode d’approche adoptée et donc par conséquent des erreurs quant aux conseils communiqués aux décideurs politiques. D’abord, comme cela a été discuté, les analyses ont été basées sur des modèles biaisés construits sur des hypothèses impossibles à tester, impossibles à mettre en équations et qui incluaient des suppositions n’ayant pas lieu d’être. Deuxièmement l’effet naturel du Soleil sur les cycles millénaire et multi-décadal pourtant parfaitement visibles à partir des résultats acquis a été totalement ignoré. Alors que l’on sait où se trouve l’état du climat de la Terre en regard des cycles de 60 et 1000 ans, ignorer ce fait rend alors toute prévision impossible. Cette revue bibliographique présente au contraire une hypothèse de travail qui tombe sous le sens avec une précision satisfaisante et des chances raisonnables d’être vérifiée dans les années à venir alors que l’UNEP (United-Nations Environmental Protection), l’IPCC et l’UNFCCC se réfugient plutôt sous le couvert du « principe de précaution » pour motiver leurs agendas et leurs plans d’action. L’hypothèse de travail présentée ici procure une vue plus large des tendances climatiques à venir et pourrait servir de base solide pour appliquer ce principe de précaution car en réalité il existe des différences régionales substantielles dans la variabilité du climat selon les régions géographiques du globe terrestre. Il serait tout à fait souhaitable d’établir pour ces diverses régions l’apparition de ce fameux « pic d’or » de l’inversion du cycle millénaire afin d’affiner les changements dans ces « plaques » climatiques – Atlantique Nord, Europe, Chine, Asie du Sud-Est, Amérique du Sud, etc – car les prévisions atteintes dans l’hypothèse présentée ici seront tellement différentes de celles de l’IPCC dès 2021 que les politiques énergétiques adoptées en accord avec ces prévisions de l’IPCC deviendront totalement destructrices et contreproductives. Les prévisions de l’IPCC apparaîtront alors scientifiquement insupportables et les décisions des pouvoirs politiques tout aussi insupportables pour les peuples.
Cet article est accompagné de 33 références pour la plupart directement accessibles. Que mes aimables lecteurs veuillent bien, s’ils le désirent, aller sur ce site pour accéder à l’article original : http://climatesense-norpag.blogspot.com/2017/02/the-coming-cooling-usefully-accurate_17.html
Désolé mais, le mouvement perpétuel n'existe pas ! Toute marmite remplie d'eau posée sur le feu émettra de la vapeur en temps réguliers de soulevage du couvercle. Cà c'est ok, mais, lorsqu'il n'y a plus d'eau ou de gaz... la planète (ex étoile du Bolchoï ?) s'éteint tout doucettement.
RépondreSupprimerQui peut en prédire sa vitesse d'extinction ? Personne !
L'univers est ainsi fait que (suite au big-bang-boum) les 'particules' ferriques éjectées dans l'espace glacial ont tourné en s'éloignant du lieu de l'explosion et, parfois pour certaines, ont rencontré d'autres éjectées de glaces dont leur collision ont amené la vie.
Chaque étoile s'est tôt ou tard refroidie (comme la lune) et ne pourra espérer un jour voir la vie sur sa surface.
Donc, quand certains parlent de 'cycles', là, cette anormalité est à prendre avec de très longues pincettes !
Rappel que 'l'IPCC' (Intergovernmental Panel on Climate Change) appelé aussi le 'GIEC' (Groupe Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) n'a AUCUNE base scientifique (et fait donc partie de l'ONU) ni de professorat à l'enseignement de qui que se soit dans le monde.
Enfin, que l'humain est parfaitement irresponsable du 'refroidissement' ou du 'réchauffement' à venir car, il ne peut RIEN influencer dans le climat dicté par le magma planétaire ou l'attraction d'autres sphères aimantées.
Le climat peut être modifié LOCALEMENT par la construction de haies, de murs, de bassins de rétention d'eau ou d'émissions de fumées mais SANS AUCUNE CONSÉQUENCE sur le climat terrestre. TOUT se recycle depuis toujours et pour toujours. Il n'y a pas une goutte d'eau de plus ou de moins depuis des milliards d'années et l'eau NE MANQUERA DONC JAMAIS.
Pourquoi les prix du pétrole vont baisser en 2019 et au-delà
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 11/07/2018 - 05:00
Auteur: Nick Cunningham via Oilprice.com,
La décision des États-Unis d’accorder des dérogations à huit pays, leur permettant de continuer à importer du pétrole iranien, a permis d’atténuer les tensions sur le marché du pétrole. Les négociants en pétrole ne parlent plus de pétrole à 100 dollars.
Les exportations de pétrole iranien se sont établies à 1,7 million de barils par jour en octobre et ne tomberont bientôt pas à zéro. Mais ce n'est peut-être pas la fin de l'histoire. "Bien que cela corresponde à nos attentes, l'octroi de dérogations ne signifie pas que les exportations iraniennes se stabiliseront aux niveaux actuels", a déclaré Goldman Sachs dans une note de recherche publiée le 1 er novembre. À mesure que l'offre iranienne cessera d'être disponible, le marché continuera de se resserrer. L’Iran pourrait perdre près de 600 000 barils d’exportations d’ici la fin de l’année, par rapport aux niveaux d’octobre, selon la banque.
"En conséquence, nous prévoyons toujours que le marché mondial du pétrole sera en déficit au 4T18, ce qui conduira à un renforcement des performances du Brent", a déclaré Goldman.
En fait, alors que tout le monde se concentre sur les mouvements à court terme des prix du pétrole, Goldman dit qu’il est important d’examiner la courbe des contrats à terme.
«À notre avis, le retrait le plus intéressant de la vente du prix du pétrole d’aujourd’hui est le décalage parallèle de la courbe à terme du brut. Ceci est cohérent avec un abaissement de la courbe du coût du pétrole, car les dernières informations sur l'offre (moins de pertes en Iran, plus de production américaine et saoudienne) indiquent une réduction du nombre de barils marginaux à coût élevé nécessaires en 2019 », a déclaré la banque.
C’est un peu du jargon financier, mais l’essentiel est que les commerçants craignent moins que des producteurs à coût élevé soient nécessaires pour approvisionner le baril marginal. Plus tôt cette année, lorsque les sanctions contre l'Iran ont été annoncées et que les craintes relatives aux goulets d'étranglement du Permian ont pénétré sur le marché, les prix à terme du pétrole ont fortement augmenté, les prix du Brent sur cinq ans passant de 57 $ le baril en mai à 68 $ le baril. On peut en déduire que les investisseurs sont convaincus que le marché du pétrole nécessitera une production à coût élevé dans les années à venir pour approvisionner le baril marginal, car les producteurs à faible coût atteignent leur maximum.
Toutefois, au cours des dernières semaines, le prix du Brent sur cinq ans a reculé.
"Le recul de ce dernier mouvement plus élevé reflète la prise de conscience du fait que des barils marginaux d'un coût aussi élevé peuvent ne plus être nécessaires", ont écrit les analystes de Goldman Sachs.
Cela était dû à plusieurs raisons. L’EIA a révélé que la production de schiste américain avait augmenté en août, avec une hausse stupéfiante de 400 000 b / j par rapport au mois précédent. C’est évidemment important pour le présent immédiat, car cela signifie que beaucoup plus d’approvisionnements ont été mis en ligne que prévu, tout comme les exportations iraniennes se déconnectent.
Mais cela suggère également que le schiste américain peut croître davantage à un prix donné que ne le pensaient de nombreux analystes. Il montre que «le schiste américain est capable de produire davantage à un prix incitatif inférieur au 1S18 et que les contraintes permiennes ne sont pas aussi contraignantes qu’on le craignait au départ.» Le WTI s’élevait en moyenne à 65 dollars le baril au premier semestre, avec Les producteurs du Permien obtiendraient probablement moins que cela en raison des réductions liées aux goulets d'étranglement des pipelines. La logique de Goldman est que si le schiste américain peut croître aussi rapidement que cette année, avec un WTI dans les 60 dollars le baril, cela signifie qu'il peut continuer à croître rapidement, ce qui signifie que les prix du pétrole seront moins élevés qu'auparavant. pensée.
RépondreSupprimerUne autre raison pour laquelle les prix à terme plus longs ont reculé, c’est que l’Arabie saoudite et la Libye ont ajouté de nouveaux approvisionnements. La production à faible coût de ces deux pays pourrait faire baisser le prix du baril marginal dans les années à venir. Il en va de même pour l'Iran - les pertes iraniennes vont être plus graduelles qu'on ne le pensait auparavant.
Le résultat est une régression plus abrupte de la courbe des contrats à terme, affirme Goldman. Un long pari sur le pétrole est plus rentable, ce qui pourrait inciter les investisseurs à intervenir. Cela pourrait également contribuer à la hausse des prix au comptant et des contrats à terme à court terme. Goldman voit le Brent rebondir à 80 dollars le baril d’ici la fin de l’année.
Cependant, le prix à long terme est toujours inférieur. La banque d'investissement voit le Brent retomber à environ 65 dollars le baril d'ici la fin de 2019. Les goulets d'étranglement à mi-parcours dans le Permian disparaîtront. Cela pourrait permettre à l'OPEP de reprendre la production et de reconstituer ses capacités inutilisées. Goldman appelle cela un «ré-ancrage des prix du pétrole à long terme».
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-06/why-oil-prices-will-fall-2019-and-beyond
Le monde marchera TOUJOURS avec le pétrole (abiotique). C'est pourquoi, dès lors que les habitants ont l'information que cet or noir est infini/éternel et qu'il se recyclera toujours (comme tous les êtres humains et minéraux employés), il ne peut être supprimé à quiconque en a besoin.
SupprimerQuant à la 'production de shiste'... là, seuls les gogos marchent encore sur cette merde !
Immigration européenne Imbroglio: Mo 'Money, Mo' Invasion
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 11/07/2018 - 03:30
Écrit par Tom Luongo,
L'immigration est un sujet délicat pour beaucoup de libertaires. S'il y a un problème qui a causé plus de combats dans les cercles libertaires, c'est la question de restreindre le droit d'une personne de bouger.
Mais dans un monde de propriété privée, où finit ce droit ? Nous savons où il se trouve dans un monde de propriété publique. Ce n’est pas le cas. Je suis très fier de mon point de vue sur la propriété privée et la production privée de défense. Donc, je n’ai aucun problème à me mettre face aux libertaires de gauche qui refusent de se séparer de la réalité et de leurs chevaux de bataille fondés sur des principes et qui poussent à l’ouverture des frontières.
C’est stupide, contre-productif et, franchement, l’une des principales raisons pour lesquelles les libertaires sont complètement corrompus en tant que force politique aux États-Unis, après avoir été neutralisés par les frères Koch qui se disputent des manquements.
Les questions d'immigration sont sur le bulletin de vote aujourd'hui.
La caravane d'invasion financée par Soros est une cascade politique à peine voilée qui est utilisée pour attiser l'avidité inextinguible des mondialistes utilisant des arguments d'envie marxistes pour susciter la sympathie de ceux qui défilent ce qui a été prétendument volé par des impérialistes blancs pervers.
La triste vérité est que cette partie de la narration est vraie. C’est aussi pourquoi les frontières ouvertes sont incompatibles avec le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Parce que l’Etat de guerre et l’Etat providence créent une offre artificiellement élevée de migrants et une demande artificielle de subvention pour ces migrants, en particulier, comme ici aux États-Unis où ces migrants votent massivement pour le parti qui les subventionnera davantage.
Cela va bien au-delà du principe selon lequel les personnes pacifiques devraient être libres de franchir des frontières politiques arbitraires.
Ces frontières politiques artificielles sont créées par l'application de la propriété privée des citoyens, sujets du gouvernement. Si quelqu'un a une réclamation sur la propriété expropriée par ce gouvernement, ce sont les contribuables eux-mêmes et non ceux qui marchent à travers le Mexique à la recherche d'un document.
Parce qu’on le veuille ou non, c’est ce qui est sur la table aujourd’hui. C’est la réalité. Quand mes grands-parents sont venus d’Italie, ils n’ont pas demandé d’aide. Ils n’en ont pas reçu non plus.
Tout ce qu'ils voulaient, c'était l'opportunité, qu'ils ont saisie et en sont reconnaissants.
Je suis donc heureux de voir aujourd'hui le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, cinglé, souligner à quel point le problème de l'immigration est malade et insensé en annonçant qu'il réduit de moitié les indemnités journalières des migrants de 35 € par jour (par jour !). ) à 19 €.
Cela fait presque 1 200 dollars par mois.
Comme Ron Paul l’a dit de manière succincte au cours de la campagne électorale, lorsque vous subventionnez quelque chose, vous en obtenez plus.
Ainsi, sous la direction d'un Premier ministre nommé par l'Union européenne et d'un gouvernement, allouait près d'un milliard d'euros par an à des migrants vivant dans un pays soumis à un programme d'austérité brutal et aux prises avec une dette écrasante due à une mauvaise gestion budgétaire.
RépondreSupprimerIl n’est pas nécessaire qu’un économiste vous dise que les gens réagissent aux incitations. Pas étonnant que tout le monde veuille entrer. Et c’est là que je rompt avec mes frères libertaires de gauche.
Les frontières ouvertes sont incompatibles avec la propriété publique en matière de défense. Parce que l’état via les routes publiques exporte le comportement que la communauté ne veut pas chez vous et vous n’avez aucun moyen direct de lutter contre cela.
Cela est particulièrement incompatible avec la propriété publique dans laquelle des systèmes marxistes de transfert de richesses sont en place.
En fait, le système politique est tellement dysfonctionnel qu'il encourage ce comportement à l'ordre du jour des riches aux dépens de la classe moyenne. Il en a été de même en Europe et aux États-Unis.
Et la démonstration maladive de l'utilisation de migrants économiques comme ballons de football politiques est à leurs pieds. Et ceux qui s'opposent à cette abrogation des droits de propriété fondamentaux des autochtones sont qualifiés de racistes, d'élitistes, de populistes et de nazis.
Ainsi, Salvini a fait un geste politique brillant en soulignant cette pratique insensée de payer les gens pour qu’ils soient subventionnés par des Italiens autochtones qui, franchement, n’avaient que très peu voix au chapitre.
Jusqu’à aujourd’hui, je ne savais pas que l’Italie payait ces personnes 35 € par jour. Et je suis sûr que beaucoup d’Italiens ne l’ont pas fait non plus. Donc, en coupant l’allocation, Salvini souligne la pratique mais ne la met pas fin tout de suite, laissant cette décision aux électeurs de continuer à être scandalisé.
Cela met également ses deux partenaires de la coalition du Five Star Movement, ainsi que le reste de l'élite politique et des médias italiens, en position de défendre une pratique qui met en colère 60 % des Italiens, l'immigration clandestine.
Il peut le faire parce que les sondages sont en sa faveur. Tout désaccord avec son partenaire dans la coalition les met sur la voie d’organiser des élections anticipées et de renverser les termes de la coalition depuis que la Ligue a dépassé les prévisions du sondage M5S. Salvini le sait et c’est la raison pour laquelle il peut continuer à faire pression, car c’est 1) populaire et 2) la bonne chose à faire.
La solution au problème de l'immigration est au cœur de notre attitude à l'égard du gouvernement. Plus le gouvernement a le pouvoir de coopter la propriété privée et la production privée de défense, plus les frontières doivent être contrôlées en raison des incitations pervers créées par l'État.
Comme pour la plupart de nos problèmes politiques, la solution consiste à laisser la richesse d'une communauté entre les mains de cette communauté afin qu'elle soit libre d'essayer différentes solutions de son plein gré. Ce n’est pas plus de pouvoir pour l’État.
Et pour les libertaires de gauche qui pensent que détruire le pays en le submergeant de migrants économiques est le moyen le plus efficace d’atteindre cet objectif, dis-je, essayez-le dans votre cour arrière, bub.
Parce que ça ne se passe pas chez moi.
* * *
Rejoignez mon Patreon si vous souhaitez discuter de solutions réelles aux problèmes de frontières.
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-06/europes-immigration-imbroglio-mo-money-mo-invasion
Le problème n'est PAS dans la circulation de tous mais dans l'arrivée de la mort ! Cette dictature est pire que celle en place actuellement en Europe et promet la mort à toutes les personnes qui refusent l'excision et l'esclavage à moins que des animaux. Mais c'est là une réalité qu'aucun politique (de droite, de gauche comme des extrêmes ou du centre) refuse d'aborder publiquement !!
SupprimerA savoir que le monde entier se dirige inexorablement vers la Démocratie au travers de l'Internet qui gagne du terrain chaque jour. D'où le soucis que se font les dictateurs sanguinaires face à plus de 4% de surdoués (plus de 280 millions de personnes) qui demeurent aujourd'hui la véritable résistance et intelligence attendue.
Pétain célébré aux Invalides: Macron justifie un choix «légitime» et fait polémique
RépondreSupprimer14:39 07.11.2018
Emmanuel Macron a jugé le 7 novembre que l'hommage qui sera rendu au maréchal Pétain pour les commémorations du 11 novembre aux Invalides était «justifié». D'après lui, le dirigeant vichyste s'est montré être «un grand soldat» pendant la Première guerre mondiale, même s'il a «conduit des choix funestes» pendant la Seconde. La polémique enfle.
«Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l'armée à la victoire, comme chaque année. Mon chef d'état-major sera présent à cette cérémonie.»
Alors qu'il répondait à des journalistes à son arrivée à la Préfecture des Ardennes pour un conseil des ministres délocalisé ce 7 novembre, Emmanuel Macron a assumé. Car dans les «maréchaux qui ont conduit l'armée à la victoire» figure le nom d'une des figures les plus controversées de l'histoire de France: Philippe Pétain.
Celui qui s'était montré un maréchal héroïque, conduisant la France à la victoire durant la Première guerre mondiale, tout en restant soucieux d'économiser la vie de ses hommes, avait ensuite assumé le rôle de chef du gouvernement collaborationniste de Vichy de 1940 à 1944. Période durant laquelle de très nombreuses exactions ont été commises, notamment contre les juifs.
«Il a été un grand soldat, c'est une réalité. La vie politique comme l'humaine nature sont parfois plus complexes que ce qu'on voudrait croire», a déclaré le chef de l'État. Avant d'ajouter: «J'ai toujours regardé l'histoire de notre pays en face.»
Anticipant les critiques, le locataire de l'Élysée a assuré qu'il n'occultait «aucune page de l'histoire». Mais la polémique est bien là. Sur les réseaux sociaux, journalistes, élus et internautes ont critiqué le choix d'Emmanuel Macron.
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est saisi de son clavier pour s'en prendre avec virulence au Président de la République. «Macron, cette fois-ci, c'est trop! L'histoire de France n'est pas votre jouet», a-t-il notamment écrit.
Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement et membre du Parti communiste français a qualifié la décision d'Emmanuel Macron d'«impensable». Elsa Faucillon, sa camarade députée des Hauts-de-Seine, a quant à elle affirmé que le maréchal Pétain «restera avant tout le "grand soldat" de l'extermination nazie en France».
Catherine Gasté, journaliste du Parisien, a partagé un article de La voix du Nord illustré par une photographie montrant Philippe Pétain serrant la main d'Adolf Hitler. Un cliché qui, selon elle, «résume assez bien la situation».
Antoine Léaumant, spécialiste en communication proche de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon a qualifié Emmanuel Macron de Président qui «fait honte à la République».
Le leader des Patriotes, Florian Philippot, a parlé «d'impossibilité morale et historique» et de «faute majeure».
De nombreux internautes ont fustigé cette décision en usant d'indignation, d'autres préférant la dérision:
Le Président de la République a tout de même pu récolter quelques soutiens. Le journaliste sportif Frédéric Hermel a notamment pris sa défense. S'il a rappelé qu'il n'était «pas fan» de Macron, il a également écrit sur Twitter: «L'histoire est ce qu'elle est.»
Philippe Pétain sera célébré aux Invalides le 11 novembre en compagnie des sept autres maréchaux de la Grande guerre. La cérémonie verra la participation de plusieurs hauts gradés français, comme le chef d'état-major particulier du Président, l'amiral Bernard Rogel.
https://fr.sputniknews.com/france/201811071038803646-petain-celebre-Invalides-macron-fait-polemique/
Le Maréchal Philippe Pétain demeurera pour toujours le modèle de la France honnête.
Supprimer(...) le maréchal Pétain «restera avant tout le "grand soldat" de l'extermination nazie en France». (...)
le maréchal Pétain «restera avant tout le "grand soldat" de l'extermination nazional socialiste en France».
SANTÉ - LES BACTÉRIES RÉSISTANTES COÛTENT CHER
RépondreSupprimerL'OCDE s'inquiète des coûts en vies et financiers de l'augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques.
07.11.2018, 14h12
Les bactéries résistantes aux antibiotiques ne mettent pas seulement des vies en danger, mais pèsent également sur les systèmes de santé: elles pourraient entraîner jusqu'à 3,5 milliards de dollars de dépenses annuelles d'ici 2050 dans chaque pays de l'OCDE, selon un rapport publié mercredi.
«Ces bactéries coûtent plus cher que la grippe, que le sida, que la tuberculose. Et elles coûteront encore davantage si les Etats n'agissent pas pour régler ce problème», a expliqué à l'AFP Michele Cechini, spécialiste de santé publique à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Selon lui, les pays consacrent déjà en moyenne 10% de leur budget de santé au traitement des bactéries résistantes aux antibiotiques. Selon les projections du rapport, qui concerne 33 des 36 pays de l'OCDE, les bactéries résistantes pourraient tuer 2,4 millions de personnes en Europe, en Amérique du Nord et en Australie d'ici 2050.
Une étude distincte, parue lundi dans la revue The Lancet Infectious Diseases, chiffrait à 33'000 le nombre de morts imputables à ces bactéries en 2015 dans l'Union européenne.
«Mesures simples» préconisées
Pourtant, on pourrait les combattre avec des «mesures simples» au coût modéré, selon l'OCDE: «encourager une meilleure hygiène» (en incitant par exemple à se laver les mains), «mettre fin à la surprescription d'antibiotiques» ou encore généraliser les tests de diagnostic rapide pour déterminer si une infection est virale (auquel cas les antibiotiques sont inutiles) ou bactérienne.
Selon l'OCDE, ces mesures ne coûteraient que deux dollars par personne et par an et permettraient d'éviter trois quarts des décès. «Les investissements consentis dans un vaste programme de santé publique incorporant certaines de ces mesures pourraient être amortis en une année seulement et déboucheraient sur une économie de 4,8 milliards de dollars par an», juge l'OCDE.
Mises en garde régulières
Les autorités de santé, à commencer par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), alertent régulièrement sur le danger de la surconsommation d'antibiotiques, qui rend résistantes de redoutables bactéries. Les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement menacés.
«Au Brésil, en Indonésie et en Russie, entre 40 et 60% des infections sont déjà résistantes, contre 17% en moyenne dans les pays de l'OCDE», souligne cette dernière.
Plus préoccupant encore, «la résistance aux antibiotiques prescrits en deuxième ou troisième intention devrait être supérieure de 70% en 2030 aux niveaux relevés en 2005». Ces antibiotiques sont pourtant ceux qui sont censés être utilisés en dernier recours, lorsqu'il n'y a plus aucune autre solution. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/sante-environnement/sante/bacteries-resistantes-coutent-cher/story/25185194
DICTATURE EN BREF:
RépondreSupprimerBudget - 34,2 milliards d’euros pour l’Écologie
Les députés ont adopté le budget du ministère de la Transition écologique, en hausse de 3,1 %, dans la nuit du 5 au 6 novembre 2018.
L’une des priorités de ce budget est la lutte contre le changement climatique. 1 milliard d’euros supplémentaires devrait lui être accordé.
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Cantine scolaire - La justice valide les menus sans porc
Pour la cour administrative d’appel de Lyon, la commune de Chalon-sur-Saône doit continuer à proposer un menu alternatif, quand il y a du porc au menu. Le principe de laïcité ne s’y oppose pas, affirme-t-elle dans un arrêt du 23 octobre 2018.
La cour administrative d’appel de Lyon juge que l’existence de menus de substitution aux plats contenant du porc dans les cantines scolaires ne porte pas atteinte aux principes de laïcité et de neutralité du service public. Elle confirme ainsi le jugement du 28 août 2017 du tribunal administratif de Dijon.
Trump, Gorbatchev et la chute de l'empire américain
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 11/07/2018 - 23:25
Écrit par Raja Murthy via le Asia Times,
"La seule richesse que vous gardez est celle que vous avez donnée", a déclaré Marc Aurèle (121-180 après JC), dernier des grands empereurs romains. Le président américain Donald Trump pourrait connaître un autre Italien, Don Vito Corleone de Mario Puzo, et son mémorable Mumble: "Je vais lui faire une offre qu'il ne peut pas refuser."
Oublier de tels codes Aurélien et Parrain, c'est propulser le déclin et la chute de l'empire américain.
Trump fait des offres que le monde peut refuser - en remodelant les accords commerciaux, en se dispensant des obligations américaines et en obligeant de puissantes entreprises à rentrer chez eux, les États-Unis regagnent de la richesse économique mais abandonnent le pouvoir mondial.
Dernier dirigeant de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), la perestroïka (restructuration) de Mikhaïl Gorbatchev a conduit à l'éclatement de son vaste territoire (22 millions de kilomètres carrés). La politique infructueuse de Gorbatchev a entraîné la dissolution de l’URSS en Russie et dans des pays indépendants, ainsi que la fin de la superpuissance.
Ironiquement, le succès des politiques de Trump accélérera la disparition de l’empire américain: les États-Unis recouvreront la santé économique mais perdront leur emprise insidieuse sur le monde.
Cette influence décroissante a été mise en évidence lorsque l’Inde et sept autres pays se sont mobilisés pour défier la nouvelle imposition par Washington de ses sanctions unilatérales et illégales contre l’Iran, à compter de lundi.
Le week-end dernier, le Département d'Etat américain avait accordé une "autorisation" d'acheter du pétrole iranien à huit pays, ce qui revient à brandir le drapeau vert sur un train qui a déjà quitté la gare.
Le fait que le Département d'Etat américain ait "autorisé" le week-end aux huit pays d'acheter du pétrole iranien revient à brandir le drapeau vert sur un train qui a déjà quitté la gare.
La loi de cause à effet est inévitable. L'empire romain est tombé après des guerres de cupidité et des orgies de consommation. Un génie similaire, le génie de Gorbatchev, parcourt Pennsylvania Avenue. Trump écrit sans le savoir le dernier chapitre de la Seconde Guerre mondiale: l’épilogue des deux superpuissances rivales issues du plus terrible conflit de l’humanité.
Le 45e président franc-américain des Etats-Unis peut réussir à être un messie économique pour son pays, qui a accumulé une dette de 21,6 milliards de dollars, mais la conséquence en est la mort de l'hégémonie américaine. Ce sont les jours en déclin du dernier empire debout.
Les empereurs et les parrains de la mafia savaient que pour exercer une grande influence, il fallait gagner sa vie. Trump, cependant, élimine les obstacles, le ciment qui maintient l’empire américain et propose des offres qu’il considère «équitables», mais aliène plutôt la communauté internationale - en exhortant l’OTAN et les autres pays à payer davantage pour accueillir les Légions américaines (800 bases militaires dans 80 pays) à réduire l'aide américaine.
L'aide des États-Unis aux pays est passée de 50 milliards de dollars en 2016 à 37 milliards en 2017, contre 37 milliards en 2017 à 2017. Un monde moins lié à la générosité américaine et à des barrières commerciales généreuses peut plus facilement rejeter "vous êtes avec nous ou contre nous" doctrine de l'intimidation des présidents américains. Dans l’approche de la carotte et du bâton qui passe en grande partie comme la politique étrangère américaine, le bâton perd son pouvoir lorsque la carotte disparaît.
RépondreSupprimerDe plus en plus de dirigeants qui se respectent auront moins de tolérance envers l'hypocrisie américaine, par exemple en sanctionnant d'autres pays pour leurs armes nucléaires tout en disposant du plus grand arsenal nucléaire de la planète.
Ils se moqueront plus ouvertement de l’hystérie entourant une ingérence présumée dans les élections présidentielles américaines de 2016, soulignant le bilan violent de l’ingérence mondiale de Washington. Ils citeront des exemples d'hypocrisie américaine tels que le parrainage de coups d'État contre des élus en Amérique latine, le projet Camelot de l'armée américaine en 1964 visant 22 pays (dont l'Iran, la Turquie, la Thaïlande et la Malaisie), son soutien aux dictateurs sanguinaires, et sa déstabilisation du Moyen-Orient avec la destruction de l'Irak et de la Libye.
La chair à canon des immigrants
L’attention de Trump sur l’économie réduit ses chances de déclencher des guerres. En mettant fin au flot d'immigrants clandestins dans le but de sauver des emplois pour les citoyens américains, il réduit également par inadvertance la main-d'œuvre nécessaire aux guerres illégales. Les immigrés non-citoyens représentent environ 5% de l'armée américaine. Pour les guerres d'Irak et d'Afghanistan, les recruteurs de l'armée américaine ont offert la citoyenneté pour attirer des immigrants clandestins, principalement des Latinos.
Le caporal Jose Antonio Gutierrez, orphelin originaire de la ville de Guatemala, a été l'un des premiers soldats américains à mourir dans la guerre en Irak. Il a traversé la frontière mexicaine aux États-Unis pendant six ans avant de s’inscrire en échange de la citoyenneté américaine.
Le 21 mars 2003, Gutierrez a été tué par un tir ami près de Umm Qasr, dans le sud de l'Irak. Le cercueil de cet immigré clandestin était drapé sous le drapeau américain et il avait reçu la citoyenneté américaine - à titre posthume.
Les politiques de Trump visant l'immigration illégale réduisent simultanément la disponibilité de la chair à canon pour les guerres illégales nécessaires au maintien de l'hégémonie américaine.
Tout se termine, ainsi que le dernier empire de notre époque.
L'aigle américain impérial s'envolant vers le soleil couchant verra l'aube d'un État américain en meilleure santé qui s'occupe de ses affaires et accroît ses espoirs d'un monde plus égal et plus heureux, grâce à la présence non intentionnelle de Gorbatchev-2 à la Maison Blanche.
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-07/trump-gorbachev-and-fall-american-empire
SupprimerC'est la montée du nationalisme, du protectionnisme, de la liberté, bref, de la Démocratie au bout du chemin.
Indice des tendances du tourisme: une "tempête parfaite" menace les voyages intérieurs et intérieurs aux États-Unis
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 11/07/2018 - 23:05
La US Travel Association a averti dans un nouveau rapport que les voyages intérieurs aux États-Unis étaient sur le point de se "stabiliser" après 105 mois consécutifs d'expansion globale.
Le rapport indique qu'une "tempête parfaite" de facteurs est en train de se préparer et qu'elle supprime actuellement la demande internationale de voyages aux États-Unis.
L’organisation a constaté que la force du dollar avait été l’un des principaux facteurs ayant dissuadé les étrangers de se rendre. Un autre problème présenté dans le rapport est le ralentissement mondial et les incertitudes politiques en Asie, en Europe et en Amérique latine, provoqués par la guerre commerciale.
"Nous assistons à une tempête parfaite de facteurs susceptibles de supprimer la demande internationale de voyages aux États-Unis", a déclaré David Huether, premier vice-président de la recherche chez US Travel.
"Le dollar américain est sur une autre tendance très forte de renforcement depuis avril de cette année, alors que l'économie mondiale s'est considérablement ralentie. Cela, ajouté à l'incertitude politique en Europe et à la montée des tensions commerciales, est une mauvaise recette pour les transferts entrants Voyage."
En outre, l’indice international de tourisme de premier plan (LTI) prévoit que le marché ne se développera plus du tout au cours des six prochains mois, ce qui coïncide avec nos réflexions sur un ralentissement économique important qui sévit actuellement en Asie et en Europe et qui pourrait bientôt se redresser. tête laide dans les données macro-économiques américaines au cours des prochains trimestres.
L'indice mensuel des tendances du tourisme (TTI) est préparé pour le compte des voyages aux États-Unis par la société de recherche Oxford Economics. Le TTI est basé sur les données sources des secteurs public et privé, qui peuvent être révisées par l’organisme source.
TTI s'appuie sur les données de recherche avancée et de réservations d'ADARA et de nSight; données sur les réservations de compagnies aériennes de la Airlines Reporting Corporation (ARC); IATA, OAG et autres totalisations sur les voyages internationaux entrants aux États-Unis; et les données de demande de chambre d'hôtel de STR.
TTI montre que le nombre total de voyages vers les États-Unis et à l’intérieur des États-Unis a augmenté de 1,6% en septembre, mais met en garde contre la baisse des taux pour les voyages intérieurs, les voyages d’affaires semblant avoir plafonné et les voyages d’agrément représentant la faible croissance. Les voyages internationaux ont progressé de 4,4% en septembre sur un an, mais US Travel a déclaré qu'étant donné que les entrées dans le pays avaient chuté de 2,2% en septembre 2017, l'amélioration sur un an était "susceptible de paraître trop gonflée".
US Travel Association Chartpack-
Indice de voyage actuel global
- voir graphique sur site -
Indice international des voyages en cours
- voir graphique sur site -
Indice de voyage courant national
- voir graphique sur site -
Indice national des voyages d'affaires au Canada
- voir graphique sur site -
Index des voyages actuels en loisir
- voir graphique sur site -
L'indice Dow Jones Travel & Leisure, qui couvre 95 % de la capitalisation boursière des actions liées aux voyages et aux loisirs, montre que le secteur a connu une période difficile en 2018. L'indice est en baisse de 0,14 % depuis le début de l'année.
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerPourtant, ces données supplémentaires nous informant que, effectivement, un ralentissement économique est dirigé vers la "plus grande économie de tous les temps" en 2019.
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-07/travel-trends-index-perfect-storm-threatens-us-domestic-and-inbound-travel
Une erreur mathématique majeure met sur une glace une étude largement citée sur le réchauffement climatique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 11/07/2018 - 17:05
Une étude largement diffusée qui a conclu que le réchauffement climatique est bien pire que ce que l'on pensait auparavant a été remise en question par une erreur mathématique, rapporte Michael Bastasch du Daily Caller.
La scientifique de Princeton Laure Resplandy et les chercheurs de la Scripps Institution of Oceanography ont conclu en octobre que les océans de la Terre avaient retenu 60 % de chaleur en plus qu’on ne le pensait au cours des 25 dernières années, ce qui donne à penser que le réchauffement de la planète était bien pire.
Le rapport a été couvert ou référencé par les points de vente MSM du monde entier, notamment le Washington Post, le New York Times, la BBC, Reuters et d’autres.
Le Washington Post, par exemple, a déclaré: "La quantité de chaleur plus élevée que prévu dans les océans signifie que de plus en plus de chaleur est retenue dans le système climatique de la Terre chaque année, plutôt que de s'échapper dans l'espace. En fait, plus de chaleur dans les océans que le réchauffement climatique est plus avancé que ne le pensaient les scientifiques ".
Le New York Times a au moins couvert ses reportages, affirmant que les estimations, "si elles s'avèrent exactes, pourraient indiquer que le réchauffement planétaire de ces dernières décennies a dépassé les estimations prudentes et a été plus en phase avec le pire scénario des scientifiques. scénarios. "
Malheureusement pour l'équipe de Princeton-Scripps, il semble que leur rapport se soit avéré inexact.
Un scientifique indépendant, Nic Lewis, a découvert que l’étude comportait «des erreurs apparemment sérieuses (mais sûrement par inadvertance) dans les calculs sous-jacents». Les conclusions de Lewis ont été rapidement corroborées par un autre chercheur. -Appel quotidien
"Quelques heures d'analyses et de calculs, basés uniquement sur des informations publiées, ont été suffisants pour mettre au jour des erreurs apparemment sérieuses (mais sûrement par inadvertance) dans les calculs sous-jacents", a écrit Lewis dans un article publié sur le site Internet de la climatologue Judith Curry, Climate Etc.
Après avoir corrigé l'erreur de calcul, Lewis a constaté que le taux de réchauffement océanique du document "est proche de la moyenne par rapport aux autres estimations qu'ils ont présentées et inférieur à la moyenne de 1993-2016".
La conclusion de Lewis a été reprise et soutenue par le professeur Roger Pike, de l'Université du Colorado, qui a tweeté son travail.
Les auteurs de l’étude, dirigés par Laure Resplandy, chercheuse à l’Université de Princeton, ont commis une erreur en calculant la tendance linéaire du réchauffement estimé des océans entre 1991 et 2016. Il a également critiqué les prédictions des modèles climatiques, qui surestomment généralement le réchauffement.
Resplandy et ses collègues ont estimé la chaleur de l'océan en mesurant le volume de dioxyde de carbone et d'oxygène dans l'atmosphère. Les résultats: les océans ont absorbé 60% de chaleur en plus par rapport aux prévisions précédentes. L’étude n’a sonné que des signaux d’alarme, en particulier à la suite de la dernière évaluation du climat menée par l’ONU. -Appel quotidien
Resplandy n’a pas encore répondu à Lewis concernant les erreurs qu’elle a trouvées dans son calcul en écrivant mardi: «À ce jour, je n’ai pas eu de réponse concrète de sa part, même si j’ai envoyé par la suite un autre courriel contenant les sections d’analyse essentielles du brouillon de cet article."
De même, niether Resplandy, ni le co-auteur, Ralph Keeling, n'ont répondu à la demande de commentaire du Daily Caller.
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-07/major-math-error-puts-widely-cited-global-warming-study-ice
SupprimerLes 'réchauffements océaniques' ne le sont par le soleil ou la présence de gaz carbonique absorbé immédiatement par le phytoplancton, mais SEULEMENT par les émanations de chaleurs sous-océaniques. Il y a des millions (milliards ?) de sources volcaniques au fond des bassins maritimes et océaniques qui font que les courants deviennent chauds. Mais, comme toute chaleur qui s'élève, les degrés se perdent en altitude.
Autre échec de l'examen par les pairs, en raison de données de température corrompues provenant d'une seule station
RépondreSupprimerAnthony Watts
7 novembre 2018
Ceci est apparu dans Eurekalert il y a quelques semaines. Le titre, à première vue, semble être une bonne nouvelle, non? Le «réchauffement climatique» tue les glossines, qu’est-ce qui ne l’aime pas ? Continuez à lire, car une photo vaut vraiment mille mots.
La vallée du Zambèze pourrait bientôt devenir trop chaude pour les mouches tsé-tsé
- voir photo sur site -
Les glossines sont des insectes qui se nourrissent de sang et qui transmettent des agents pathogènes des trypanosomes qui causent la maladie du sommeil chez l'homme en Afrique subsaharienne. sans traitement, la maladie est fatale. Photo: Judy Gallagher CC BY 2.0
De l’université STELLENBOSCH via Eurekalert
Une nouvelle étude, basée sur 27 années de données du parc national de Mana Pools au Zimbabwe, suggère que les augmentations de température au cours des trois dernières décennies ont déjà provoqué un déclin important des populations locales de glossines.
Cette analyse, publiée cette semaine dans la revue PLOS Medicine, constitue une première étape dans l’établissement d’un lien entre la température et le risque de maladie du sommeil en Afrique.
Les glossines sont des insectes qui se nourrissent de sang et qui transmettent des agents pathogènes des trypanosomes qui causent la maladie du sommeil chez l'homme en Afrique subsaharienne. Sans traitement, la maladie est fatale. Les parasites de ce genre provoquent également le nagana, la trypanosomose africaine animale (TAA), chez le bétail. Les estimations mondiales les plus récentes indiquent qu'AAT tue environ un million de bovins par an.
L'étude est basée sur des mesures de laboratoire et de terrain prolongées des densités de mouches des années 1990 et des enregistrements presque continus de données climatiques depuis 1975, enregistrés par des chercheurs basés à la station de recherche Rekomitjie dans le parc. Depuis les années 1990, les captures de mouches tsé-tsé dans le parc dans le parc sont passées de plus de 50 mouches par animal par session de capture en 1990 à moins d'une mouche par 10 captures en 2017. Depuis 1975, les températures moyennes quotidiennes ont augmenté de près de 1 ° C et d’environ 2 ° C au mois de novembre le plus chaud.
Des chercheurs de l’École de médecine tropicale de Liverpool (LSTM), du Centre d’excellence sud-africain pour la modélisation et l’analyse épidémiologiques (SACEMA) de l’Université de Stellenbosch et du Natural Resources Institute de l’Université de Greenwich ont mis au point un modèle mathématique les augmentations de température pourraient expliquer la diminution simultanée des glossines. Les résultats ont montré que des sites tels que la vallée du Zambèze au Zimbabwe pourraient bientôt devenir trop chauds pour supporter les populations de glossines.
«Si l'effet à Mana Pools s'étend à l'ensemble de la vallée du Zambèze, la transmission des trypanosomes aura probablement été considérablement réduite dans cette région chaude et basse», a déclaré Jennifer Lord, auteure principale et boursière postdoctorale au LSTM.
Bien que ce soit une bonne nouvelle pour la maladie dans la vallée du Zambèze, la hausse des températures a peut-être rendu certaines zones plus hautes et plus fraîches du Zimbabwe, plus propices aux mouches.
RépondreSupprimerLe professeur John Hargrove, chercheur principal au SACEMA, explique que l'effet des changements climatiques récents et futurs sur la distribution des glossines et d'autres vecteurs, en particulier les moustiques, est mal compris: «Nous ne savons pas, par exemple, si la résurgence de le paludisme dans les hautes terres de l’Afrique de l’Est dans les années 90 était dû à la hausse des températures ou à l’augmentation de la résistance aux médicaments et à la diminution des efforts de contrôle.
«En général, la manière dont le changement climatique affectera la propagation des maladies infectieuses en Afrique subsaharienne est mal comprise en raison de la rareté des preuves empiriques», ajoute-t-il.
Cependant, les travaux sur les glossines et la trypanosomose effectués à Rekomitjie au cours des 59 dernières années ont permis de créer des bases de données à long terme sur l’abondance des vecteurs et le changement climatique. La station de recherche est située à l'intérieur d'une zone protégée et est exempte d'activités agricoles depuis 1958. En 1984, la zone a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Étant donné que peu de choses ont changé en dehors du climat, les données du site ont été l’occasion idéale de développer un modèle basé sur la température pour la dynamique des populations de glossines.
Contrairement aux mammifères et aux oiseaux, les insectes tels que les mouches tsé-tsé ne peuvent pas réguler leurs températures corporelles. Leur développement et leurs taux de mortalité sont donc fortement influencés par les températures environnementales. Les nymphes ne peuvent pas survivre à des températures soutenues inférieures à 16 ° C ou supérieures à 32 ° C. De plus, les populations de glossines ne peuvent s'établir dans une zone que s'il existe un nombre suffisant d'animaux hôtes et d'une végétation appropriée pour supporter les glossines, explique le professeur Hargrove.
Il avertit toutefois que le parc national de Hwange au Zimbabwe et le parc national de Kruger en Afrique du Sud sont des exemples de zones où les hôtes appropriés et l'habitat de la mouche tsé-tsé sont abondants. «Les glossines étaient déjà présentes dans ces régions au 19ème siècle, mais elles étaient toujours marginales car les hivers y étaient plutôt trop froids. Avec la flambée massive de peste bovine du milieu des années 1890, lorsque la grande majorité des ongulés sont morts, les glossines ont disparu de ces régions et ne se sont plus jamais établies. Mais si les températures continuent d'augmenter, elles risquent de réémerger ».
Bien que les maladies transmises par les glossines ne représentent aucun danger pour les animaux sauvages, car ils se sont adaptés les uns aux autres au cours des millénaires, des mesures de contrôle pourraient être adoptées au cas où les glossines réoccuperaient ces parcs et menaceraient le bétail et les humains à proximité. Selon le professeur Hargrove, les médicaments prophylactiques peuvent protéger le bétail des glossines, mais aucun médicament de ce type n'est disponible pour l'homme. Le seul moyen sûr de protéger le bétail et les humains consiste à attaquer la mouche.
Le papier:
Populations vectrices du changement climatique et de la trypanosomose africaine dans la vallée du Zambèze au Zimbabwe: étude de modélisation mathématique
Jennifer S. Lord, John W. Hargrove, Stephen J. Torr et Glyn A. Vale
RépondreSupprimerhttps://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1002675
Abstrait
Contexte
La quantification des effets du changement climatique sur les composantes entomologiques et épidémiologiques des maladies à transmission vectorielle est un élément essentiel de la recherche sur le changement climatique, mais les preuves de ces effets restent rares et les prévisions reposent largement sur l'extrapolation des corrélations statistiques. Nous avions pour objectif de développer un modèle mécaniste pour vérifier si les récentes augmentations de température dans le parc national de Mana Pools, dans la vallée du Zambèze au Zimbabwe, pouvaient expliquer le déclin simultané des glossines, vecteurs de la trypanosomiase humaine et animale.
Méthodes et résultats
Le modèle que nous avons développé intègre les effets de la température sur les taux de mortalité, de larviposition et d'émergence et est adapté à une série chronologique de 27 années de glossines capturées par le bétail. Ces captures ont diminué d'une moyenne de c. 50 mouches par animal et par après-midi de 1990 à c. 0,1 en 2017. Depuis 1975, les températures moyennes quotidiennes ont augmenté de c. 0.9 ° C et les températures dans le mois le plus chaud de novembre par c. 2 ° C. Bien que notre modèle fournisse un bon ajustement aux données, il ne peut prédire si une extinction surviendra ou non.
Conclusions
Le modèle suggère que l'augmentation de la température pourrait expliquer l'effondrement observé de l'abondance des glossines et constitue une première étape pour lier la température au risque de trypanosomose. Si l’effet à Mana Pools s’étend sur l’ensemble de la vallée du Zambèze, la transmission des trypanosomes aura probablement été considérablement réduite dans cette région chaude et de basse altitude. Inversement, la hausse des températures peut avoir rendu certaines parties du Zimbabwe plus élevées et plus fraîches plus propices aux glossines et conduit à l’émergence de nouveaux foyers de maladie.
Mon analyse
Un modèle de mortalité de la population de mouches est aussi bon que les données de température utilisées pour exécuter le modèle. Il semble qu'ils n'aient utilisé qu'une seule source de données de température, la seule disponible pour eux, la station de recherche Rekomitjie.
Fait intéressant, cette photo utile a également été incluse dans le communiqué de presse d’Eurekalert. C'est la station météorologique utilisée pour surveiller le climat à la station de recherche de Rekomitjie, au Zimbabwe. Je le fournis ci-dessous, cliquez pour agrandir.
- voir photo sur site -
Les travaux sur les glossines et la trypanosomose effectués à la station de recherche de Rekomitjie au Zimbabwe au cours des 59 dernières années ont permis de générer des ensembles de données à long terme sur l’abondance des vecteurs et les changements climatiques. La station de recherche est située à l'intérieur d'une zone protégée et est exempte d'activités agricoles depuis 1958. En 1984, la zone a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. CRÉDIT Jennifer Lord
À l'échelle affichée ci-dessus, vous ne remarquerez peut-être pas certains détails importants sur la station météorologique elle-même, mais c'est ce que j'ai fait. La voici magnifiée:
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Station météorologique de surveillance du climat à la station de recherche de Rekomitjie, au Zimbabwe. Magnifié 2,5x
Remarquez-vous quelque chose d'étrange ? Bien sûr que je l'ai fait. Comme beaucoup d’entre vous le savent, j’ai passé des années à rechercher des stations météorologiques dans le monde entier, en repérant les problèmes qui contribuent au biais dû à la température. Celui-ci a au moins quatre biais visibles qui le feront probablement lire plus chaud qu'il ne le devrait, en particulier pendant la température Tmin pendant la nuit.
Voici les problèmes:
Le toit en métal n'est pas standard. On dirait qu'ils ont utilisé le même toit en tôle que les bâtiments à l'arrière-plan. Les écrans Stevenson sont définis comme ayant un toit en bois peint en blanc. Je m'attendrais à ce que ce toit en métal incline le Tmax vers le haut pendant les journées ensoleillées.
Plus proche de la surface que la normale. Bien que je ne puisse pas absolument confirmer cela avec une mesure, il semble que la base de l’écran Stevenson soit à environ 1 mètre de la surface, d’après mon expérience en matière d’inspection de stations météorologiques. La norme est supposée être d'au moins 1,5 mètre. Cela faussera à la fois le Tmax et le Tmin si mon observation est correcte.
Garde de bétail entourant la station. Cette structure métallique agira comme un dissipateur thermique, augmentant la température Tmin à mesure qu'elle évacue la chaleur absorbée par le soleil pendant la journée.
Nous ne savons pas quand ces changements ont eu lieu dans le compte rendu, mais il est clair pour moi que ces trois problèmes observés à la station de recherche Rekomitjie contribueront probablement à un effet de biais à la hausse sur les températures mesurées par cette station.
4. Mais attendez, il y a plus.
La vue de la station depuis Google Earth raconte également une histoire. environ biais de température vers le haut. Il est de notoriété publique que lorsqu'une station météorologique n'est pas entièrement obstruée par un flux d'air, les températures Tmin sont biaisées vers le haut pendant la nuit. Il est également connu que les arbres situés autour de la station météorologique empêchent que certaines ondes infrarouges longues de la Terre, réchauffées au cours de la journée par le soleil, soient renvoyées dans la haute atmosphère et renvoyées au sol par les feuilles des arbres. Cela garde l'air près du sol plus chaud.
Comme nous le voyons dans la photo Google Earth ci-dessous, la station météorologique est entourée d'arbres et de structures, en plus du garde du bétail. Ci-dessous, une vue aérienne avec des anneaux de 100 mètres, 30 mètres et 10 mètres de distance tracés, pour être compatible avec les conclusions concernant les biais de température dans Leroy 2010 1, qui est une norme de localisation acceptée par l'Organisation météorologique mondiale (OMM):
Comme vous pouvez le constater, il y a pas mal d'obstacles dans le cercle de 100 mètres (le plus grand en rouge) et plusieurs dans le cercle de 30 mètres dans le plus petit. La garde du bétail se trouve dans le cercle des dix mètres et, sur la photo, semble se trouver à moins de 3 mètres (environ 10 pieds) du tamis Stevenson. Selon les spécifications de Leroy 2010, cette station serait une classe 5, avec une incertitude jusqu’à 5 ° C dans les températures enregistrées:
Voici à quoi ressemble la courbe de température de la station de recherche de Rekomitjie, d'après le document figure1:
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Fig 1. Température à Rekomitjie.
a) Températures moyennes mensuelles. La ligne horizontale à 30 ° C met en évidence l’augmentation du nombre d’années consécutives pendant les saisons chaudes et sèches pendant lesquelles les températures mensuelles moyennes ont dépassé ce niveau. b) Anomalies de la température mensuelle moyenne sur cinq ans (° C) par rapport à la période de référence 1960–1990.
Comme vous pouvez le voir sur la Figure 1 de Lord et al. paper2, l'anomalie de la plage de température de 1965 à aujourd'hui est d'environ 1,5 ° C, ce qui reste inférieur à l'incertitude d'une station de classe 4 à 2 ° C, ou si l'on considère le gardien de bétail, ce qui en fait une station de classe 5, une incertitude de 5 ° C.
En raison des problèmes d’emplacement, l’incertitude submerge le signal, quelle que soit sa façon de voir les choses, rendant les déclarations faites à partir des données dénuées de sens.
Je ne reproche pas particulièrement aux auteurs ni aux relecteurs de ne pas avoir remarqué ce problème, car ce ne sont ni des climatologues ni des météorologues, mais des médecins et des entomologistes, qui ne sauraient même pas rechercher ce genre de problèmes.
Cependant, je peux leur en vouloir, d'après leur propre communiqué de presse:
L'étude est basée sur des mesures de laboratoire et de terrain prolongées des densités de mouches des années 1990 et des enregistrements presque continus de données climatiques depuis 1975, enregistrés par des chercheurs basés à la station de recherche Rekomitjie dans le parc. Depuis les années 1990, les captures de mouches tsé-tsé dans le parc dans le parc sont passées de plus de 50 mouches par animal par session de capture en 1990 à moins d'une mouche par 10 captures en 2017. Depuis 1975, les températures moyennes quotidiennes ont augmenté de près de 1 ° C et d’environ 2 ° C au mois de novembre le plus chaud.
- voir graphique sur site -
Bref historique des méthodes de lutte antiglossinaire au Zimbabwe et effets possibles du changement climatique sur leur répartition.
Mine audacieuse
Cibles traitées aux appâts olfactifs et aux insecticides
Il a été démontré que les faibles taux de reproduction des glossines signifient que le taux de mortalité doit être relativement faible pour avoir un effet de contrôle majeur (Hargrove, Torr et Kindness, 2003 4).
…
L'application d'insecticides directement sur le bétail a été rétablie dans les années 1980 et 1990. Bien que la technique soit utilisée depuis les années 1940, des améliorations apportées aux produits chimiques et aux techniques d'application, ainsi qu'une meilleure compréhension du comportement des mouches, ont permis à cette approche d'obtenir des résultats impressionnants (Hargrove et al., 2012; Torr et al., 2011; Torr et al., 2007; Hargrove et al., 2003).
L'insecticide peut être appliqué en pulvérisation par immersion ou en formulation à verser. L'approche par-dessus, appliquée mensuellement, est moins sujette aux erreurs, et s'est révélée plus flexible et adaptable dans les régions les plus éloignées, tout en permettant aux éleveurs d'adapter l'approche si nécessaire (Swallow et al., 1995). Cependant, cette méthode est relativement coûteuse. Le coût inférieur du spray d'immersion et la possibilité de le combiner avec un contrôle des tiques en font une mesure très rentable pour lutter contre la TAA (Chadenga, 1992).
RépondreSupprimerMalgré ces diverses mesures de contrôle, ni les glossines ni la trypanosomiase n'ont été éradiquées dans le nord du Zimbabwe. Récemment, il y a eu une série de nouveaux cas de THA dans le nord du Zimbabwe et un certain nombre de nouveaux programmes et initiatives sont en cours pour remédier à ce problème (Scoones, 2016). Avec les changements radicaux dans les modes de vie ruraux et les modes de peuplement qui se sont produits au Zimbabwe depuis le début du programme accéléré de réforme agraire en 2000, «on ne sait toujours pas comment les structures reconfigurées d'utilisation et d'occupation du sol ont modifié les expositions à la trypanosomiase» (Dzingirai et al., 2013). En outre, les effets potentiels du changement climatique sur le long terme ne sont pas encore clairs. Les changements climatiques pourraient avoir un impact considérable sur les ceintures de mouche, en les agrandissant ou en les réduisant, en fonction des changements survenus et de leur incidence sur les taux de croissance de la population de glossines et leurs habitations.
Avec des taux de destruction aussi bas pour les insecticides ayant un «effet de contrôle majeur» et les coûts de la lutte contre les insecticides diminuant régulièrement avec des «résultats impressionnants» * (Hargrove et al., 2012 5; Torr et al., 2011; Torr et al., 2007 ; Hargrove et al., 2003 4), on peut se demander si la réduction du nombre de mouches tsé-tsé n’a aucun lien avec le «changement climatique».
Si c’était moi, je retirerais ce document comme étant insoutenable uniquement par les données de température incertaines. Je pense qu’ils ont voulu montrer que le «changement climatique» était un facteur, mais n’ont pas pris la peine d’examiner vraiment l’incertitude des données, ni le véritable impact des mesures de contrôle.
References:
1 - Leroy, M., 2010: Siting Classification for Surface Observing Stations on Land, Climate, and Upper-air Observations JMA/WMO Workshop on Quality Management in Surface, Tokyo, Japan 27-30 July 2010 http://www.jma.go.jp/jma/en/Activities/qmws_2010/CountryReport/CS202_Leroy.pdf
2 - Jennifer S. Lord et al., Climate change and African trypanosomiasis vector populations in Zimbabwe’s Zambezi Valley: A mathematical modelling study https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1002675
3 - Rory Pilossof A Brief History of Tsetse Control Methods in Zimbabwe and Possible Effects of Climate Change on Their Distribution International Journal of African Development v.4 n.1 Fall 2016 https://scholarworks.wmich.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1089&context=ijad
4 - Hargrove, Torr, & Kindness, 2003 Insecticide-treated cattle against tsetse
(Diptera: Glossinidae): What governs success? Bulletin of Entomological Research,
93(3), 203-217.
5 - Hargrove, J. W., Ouifki, R., Kajunguri, D., Vale, G. A. & Torr, S. J. (2012). Modeling the
control of trypanosomiasis using trypanocides or insecticide-treated livestock. PLoS
Neglected Tropical Diseases, 6(5).
https://wattsupwiththat.com/2018/11/07/another-failure-of-peer-review-due-to-corrupt-temperature-data-from-a-single-station/
Lorsqu'une 'station météorologique' est mal placée c'est dans le but VOLONTAIRE d'apporter de fausses informations. Les pseudo-scientifiques qui en font les relevés ne sont que des charlatans au service de la dictature mafieuse qui les entretient.
SupprimerVoir sur site photo d'une 'station météo' au milieu d'une grande place en plein soleil, au centre d'un rond-point protégé par des barres de fer qui retiennent bien la chaleur et la transmettent bien !
Glaciers en mouvement: deux minutes de changement climatique extrême sur les Alpes suisses et les plages italiennes
RépondreSupprimerNovember 8th, 2018
La prochaine glace venant en Europe pourrait ressembler à la dernière ère glaciaire présentée dans cette simulation. Une époque où Venise sera au sommet d'un long paddock qui s'étend jusqu'à l'Albanie.
À l'école, on enseigne aux enfants à hyperventiler à propos des 30 derniers mètres de recul des glaciers qui ne sont jamais restés en place.
Au lieu de cela, ils pourraient étudier cela… (cliquez pour commencer)
- voir clip sur site -
À la fin des 24 000 années av. J.-C., les glaciers ont balayé Zurich, Berne et Genève.
Image l'effet que cela aurait sur les gens si c'était montré à chaque fois qu'une histoire de catastrophe des Alpes suisses était racontée ?
OK, alors c'est un modèle
Progression et retrait des glaciers alpins lors du dernier cycle glaciaire de Julien Seguinot à Vimeo.
Il y a environ 25 000 ans, les glaciers alpins remplissaient la plupart des vallées et s'étendaient même sur les plaines. Utilisant un modèle informatique contenant des connaissances sur la physique des glaciers basées sur les observations modernes du Groenland et de l'Antarctique et des expériences de laboratoire sur la glace, avec l'aide des traces laissées par les glaciers dans le paysage et l'un des ordinateurs les plus rapides au monde, cette animation tente de reconstituer l'évolution des glaciers alpins au fil du temps de 120000 à aujourd'hui.
Le WWF craint que le changement climatique n’efface à jamais la flore alpine, qui aime le froid:
La récession glaciaire a entraîné une migration vers le haut de plantes alpines à un rythme de 0,5 à 4 m par décennie. À long terme, les plantes des basses terres vont déplacer les espèces alpines à des altitudes de plus en plus élevées jusqu'à ce qu'elles n'aient plus nulle part où aller, les forçant effectivement à l'extinction.
Et d'autres personnes mettent des couvertures sur les glaciers en été pour les empêcher de fondre.
Mais un jour, parfois, ils reviendront. Alors quoi ?
- voir photo sur site -
Glacier du Rhône, vers 1777
Glacier du Rhône, hôtel du Glacier et route de la Furka, Valais, Suisse. Vers 1890-1900
RÉFÉRENCE
J. Seguinot, S. Ivy-Ochs, G. Jouvet, M. Huss, M. Funk et F. Preusser. Modélisation de la dynamique de la glace du dernier cycle glaciaire dans les Alpes, * The Cryosphere *, 12, 3265-3285, https://doi.org/10.5194/tc-12-3265-2018, 2018.
http://joannenova.com.au/2018/11/two-minutes-of-extreme-climate-change-on-swiss-alps-italian-beaches/
Triomphe de Salvini au Sénat: l'Italie se ferme un peu plus aux migrants
RépondreSupprimer18:10 07.11.2018
Le Sénat italien a accordé le 7 novembre la confiance au gouvernement de coalition souverainiste sur un décret-loi concernant l'immigration et de la sécurité. Défendu ardemment par Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur et patron de La Ligue, le texte opère un tour de vis sur le droit d'asile et facilitera l'expulsion des demandeurs «dangereux».
«Décret sécurité et immigration, 12h19, le Sénat approuve. Décret Salvini, une journée historique.»
Le très populaire Matteo Salvini a remporté une grande victoire ce 7 novembre, dont il s'est félicité sur Twitter. Le Sénat italien a voté la confiance au gouvernement de la coalition souverainiste Mouvement 5 étoiles (M5S)-La Ligue concernant un décret-loi, visant notamment à mettre un tour de vis sur l'immigration dans la péninsule. Voté avec 163 oui, 59 non et 19 abstentions, dont celles de cinq sénateurs du M5S, qui sont opposés à ce texte, cette confiance est une étape supplémentaire vers l'application de ces mesures voulues par le patron de La Ligue et ministre de l'Intérieur.
Malgré les réticences de plusieurs élus du M5S, qui avaient par ailleurs déposé des dizaines d'amendements, le texte n'a plus qu'à être adopté par la Chambre des députés avant fin novembre afin qu'il entre définitivement en vigueur. Un vote qui a tout de la formalité, vu la majorité dont dispose le gouvernement à la chambre basse du Parlement.
Dans la batterie de mesure qu'il contient, on trouve pêle-mêle le remplacement des permis de séjour humanitaires, actuellement octroyés à 25 % des demandeurs d'asile et d'une durée de deux ans, par divers autres permis, comme «protection spéciale», d'une durée d'un an, ou «catastrophe naturelle dans le pays d'origine», d'une durée de six mois.
«Nous devons accueillir ceux qui fuient les guerres, mais pour les migrants économiques, il n'y a pas de place. Celui qui s'enfuit de la guerre est mon frère, mais celui qui vient ici pour vendre de la drogue et créer le désordre doit rentrer dans son pays», a notamment lancé Matteo Salvini.
L'Italie est actuellement secouée par la tragique histoire de Désirée Mariottini, lycéenne âgée de 16 ans retrouvée morte dans la nuit du 18 au 19 octobre dans un squat de Rome occupé par des vendeurs de drogue. Un témoin a assuré que des dealers avaient fortement drogué la jeune fille avec de l'héroïne avant d'abuser d'elle durant plusieurs heures. Plusieurs suspects ont été arrêtés, dont deux Sénégalais et un Nigérian, tous immigrés et privés de permis de séjour. Matteo Salvini s'est vite emparée de l'affaire afin de justifier la nécessité de durcir la politique migratoire et a essuyé les critiques de l'opposition, qui l'a accusé de récupération à des fins électorales.
Matteo Salvini se félicite de la chute drastique des arrivées de migrants en Italie en 2018
Un des points du décret-loi défendu par le ministre de l'Intérieur prévoit une procédure d'urgence visant à expulser tout demandeur se montrant «dangereux». Il réorganise également le système d'accueil des demandeurs d'asile. Ces derniers étaient au nombre de 146.000 fin octobre. Le texte prévoit de les regrouper dans de grands centres, par mesure d'économie. Il comporte également un volet sécurité, qui prévoit notamment de généraliser l'utilisation de pistolets électriques par les forces de l'ordre et la réorganisation de la gestion des biens saisis à la mafia.
Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) s'est fendu d'un communiqué, daté du 5 novembre, afin d'exprimer ses inquiétudes concernant un texte dont les mesures «ne fournissent pas les garanties adéquates, surtout pour les personnes vulnérables ou avec des exigences particulières, comme les victimes d'abus et de tortures». L'organisation onusienne en appelle à un sursaut législatif:
RépondreSupprimer«Les législateurs ont encore le temps de faire la chose juste, non seulement pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, mais aussi pour la longue et fière tradition de l'Italie en matière de respect des droits de l'homme.»
Quant au Conseil italien pour les réfugiés (CIR), il s'est dit «sérieusement préoccupé» par l'adoption de cette loi au Sénat. Il juge que
«l'abolition de la protection humanitaire va créer des milliers de personnes en situation irrégulière et dont un nombre très limité seulement pourra être rapatrié.»
https://fr.sputniknews.com/international/201811071038806751-triomphe-salvini-senat-italie-ferme-migrants/
Surveillance : le risque totalitaire
RépondreSupprimerDerrière l’idée de surveillance, un débat plus profond pour une éthique technologique s’impose.
Par Farid Gueham.
8 NOVEMBRE 2018
Un article de Trop Libre.
Téléphones sur écoute, viol des correspondances, données intimes quotidiennement collectées et stockées… Le tout pratiqué dans la plus grande impunité. Le scandale planétaire de la surveillance de masse interpelle. […] Surveillance, technologie et pouvoir se révèlent alors intimement mêlés. Franck Leroy restitue ce modèle politique et social dans une perspective historique en apportant des éclairages inédits.
L’auteur de Réseaux sociaux et compagnie et du Commerce des données personnelles, tire le signal d’alarme. Trop confiants, nous ne voyons pas les menaces qui planent sur nos libertés. Au nom de la sécurité de la nation et de l’État de droit, sommes-nous prêts à sacrifier ce que nous avons de plus précieux, les productions de notre esprit, ce « droit de propriété sur les lettres » que le député Mirabeau qualifiait de « production du cœur et trésor de la confiance (…) dernier asile de la liberté » dans son discours du 28 juillet 1789 devant l’Assemblée constituante ?
SNOWDEN : LES RACINES D’UN SCANDALE, LA SURVEILLANCE D’INTERNET AU GRAND JOUR
Ils peuvent pratiquement vous observer formuler vos idées au fur et à mesure que vous les tapez sur votre clavier. Ce 6 juin 2013, celui qui prononce ces mots, rapportés simultanément par le Guardian et le Washington Post, est un parfait inconnu.
Cet homme, c’est Edward Snowden, lanceur d’alerte, s’adressant à la population mondiale. Il entend dévoiler l’envers du décor de la révolution numérique, le « backoffice », la mécanique qui s’active derrière nos écrans « collecte illégale de données, espionnage, collusion entre agences et grandes firmes de l’Internet, etc ». En 2013, l’enthousiasme qui accompagnait l’expansion sans précédent des GAFA laissait place à une incertitude, une prise de conscience nouvelle, un éveil douloureux. Les réactions de la classe politique ne se font pas attendre, aussi spontanées que décevantes. « Cela ne se fait pas entre amis », demi-aveux maladroits de dirigeants tantôt préoccupés par leurs propres services de surveillances, que dépassés, perdus dans l’incompréhension technologique des enjeux en cours. Pour Franck Leroy, le constat est accablant : « ainsi fut révélée la situation, pour le moins humiliante, de dirigeants atlantistes, traités par leur suzerain pour ce qu’ils sont. Dans le domaine des technologies de l’information, les langages structurant les savoirs, comme effet de domination et de pouvoir, acquièrent une position stratégique ».
UNE INDUSTRIE DE LA SURVEILLANCE MONDIALE
Sans verser dans les théories du complot, Franck Leroy appelle à la prudence et au pragmatisme, face à l’étude d’un objet dont la raison d’être repose essentiellement sur le secret et la dissimulation au sein de la NSA. « Comment analyser cette structure de la surveillance électronique ? Il y a plusieurs niveaux qui s’entrecroisent. Cultivant, de par son positionnement, le secret sur son fonctionnement, peu d’informations circulent sur son organisation interne réelle ».
Ainsi, les « programmes » de la NSA ne sont pas des applications informatiques, mais des opérations. L’agence dispose par ailleurs de technologies inédites et exclusives afin de surveiller les médias et les individus, autant de données qui seront par la suite stockées, croisées, jusqu’à élaborer des profils anthropométriques d’individus partout dans le monde. Dans la collecte de ces informations, les entreprises de réseaux, de téléphonie, d’Internet, sont autant d’alliées contraintes ou non, officielles ou pas. Dans le foisonnement des programmes et des services, la division ANT « advanced tehnology network » de la NSA dispose notamment d’une clé lui permettant de contourner chaque type de pare-feu, une information publiée par le Spiegel le 29 décembre 2013.
RépondreSupprimerAutre outil, l’application « XKeyscore », qui analyse l’ensemble des fichiers qui transitent via Internet, du mail au formulaire en ligne en passant par les réseaux sociaux. Depuis les révélations d’Edward Snowden, on ne compte plus les outils de renseignement dévoilés « US-984XN – Prism », ou encore la base de données « Marina », regroupant un panel de métadonnées lié à l’usage d’Internet, de nos historiques de connexion à nos mots de passe.
LA SURVEILLANCE ET L’OBSESSION SÉCURITAIRE : UNE NOUVELLE FORME DE GUERRE
L’affaire Snowden a permis de mieux comprendre l’écosystème d’agences, d’entreprises et de centres de recherches, mais aussi les outils et les moyens développés au nom de la sûreté et de l’information. « Ces dispositifs révèlent une maîtrise et une avance technologique intégrées au complexe militaro-industriel américain. Toute cela serait en effet inenvisageable sans la domination technologique des États-Unis dans des secteurs clés comme l’informatique et les télécoms », précise Franck Leroy.
L’obsession sécuritaire est indéniablement un héritage guerrier. Et l’idéal de la contre-culture américaine qui accompagnait l’essor d’Internet se verra cannibalisé par les sphères de la recherche militaire et la spécificité d’un cadre américain du renseignement qui ne trouvait pas son équivalent dans un autre pays. « La particularité américaine repose sur cette intégration des institutions, de ces multiples agences, (normalisation, renseignement, projets spéciaux), de son appareil de défense et de sécurité, (intérieur et extérieur), de sociétés privées sous-traitantes, d’industries dédiées, d’institutions de recherche (privées et publiques) et d’universités », précise l’auteur.
Dans l’esprit du discours de l’actuel président des États-Unis, la culture du risque, d’une menace dont les contours restent flous, est le meilleur moyen de conforter et de renforcer les politiques sécuritaires, « les criminels et les terroristes justifient les politiques ultra sécuritaires comme les sorcières justifient l’Inquisition », conclut Franck Leroy.
ÉTHIQUE TECHNOLOGIQUE ET POUVOIR
Ainsi, l’argument de l’obsession sécuritaire des États comme instrument de pouvoir est aussi révélateur de leur incapacité à faire face à une menace sans cesse renouvelée et toujours plus perfectionnée. Une impuissance des États que les gouvernements répercutent sur des citoyens dont les droits et les libertés se voient amputés chaque jour un peu plus. Ces mécanismes verticaux et unidirectionnels affectent la démocratie et nos institutions.
Le résultat est un système de représentation des citoyens dans les institutions vidées de sens, par les scrutins de plus en plus synonymes de simples sondages d’opinion.
Derrière l’idée de surveillance, un débat plus profond pour une éthique technologique s’impose, en gardant à l’esprit que l’usage des technologies est aujourd’hui indissociable de questions de gouvernance et d’exercice du pouvoir.
RépondreSupprimerPour aller plus loin :
– « Secret d’État : un livre sur la guerre du renseignement », lemonde.fr
– « De prism à Tor, les dix noms du scandale de la NSA », lefigaro.fr
– « Pour un contrôle démocratique de nos services de renseignement », lefigaro.fr
– « La France est-elle armée contre le terrorisme ? », lemonde.fr
https://www.contrepoints.org/2018/11/08/329787-surveillance-le-risque-totalitaire
SupprimerDevant l'impossibilité d'adapter ''l'Intelligence Artificielle'' au but réel recherché, les espions se contentent donc d'écouter, de regarder et d'archiver des milliards de milliards d'informations. L'excuse toute faite est de dire qu'ils rechercheraient des terroristes !! Hahaha !