par Salim Mansur 26 novembre 2018 à 5h00 https://www.gatestoneinstitute.org/13349/canada-government-media
Le premier ministre canadien Justin Trudeau, semble-t-il, adhère au principe du globalisme selon lequel le monde est sans frontières et l'idée des États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète. Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est l'Organisation des Nations Unies et ses agences, non élues, non transparentes, irresponsables et profondément corrompues, qui ont le pouvoir de légiférer en matière de droit international qui est ensuite appliqué par les États membres.
Le Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière est un document détaillant les exigences que les États membres de l'ONU doivent adopter en tant que politique qui s'apparente à une migration mondiale sans entrave. Trudeau a adhéré à ce programme des Nations Unies et a décidé de l'imposer aux Canadiens sans leur consentement préalable.
Le Pacte mondial exige des organes de presse des États membres qu'ils adhèrent aux objectifs et s'abstiennent de toute discussion critique de ceux-ci qui serait considérée comme non "éthique" et contraire aux normes ou standards de l'ONU conformes à l'idéologie du mondialisme.
Cela aide à expliquer la généreuse contribution du gouvernement Trudeau aux médias canadiens. Dans cette optique, les 600 millions de dollars peuvent être considérés comme une forme de contrôle discret et de censure discrète, garantissant que la presse canadienne respecte les exigences du Pacte mondial.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau semble adhérer au principe de la mondialisation, selon lequel l’idée d’États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète.
Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est l'Organisation des Nations Unies et ses agences, non élues, non transparentes, irresponsables et profondément corrompues, qui ont le pouvoir de légiférer en matière de droit international qui est ensuite appliqué par les États membres.
L'annonce récente du gouvernement canadien selon laquelle il fournira plus de 600 millions de dollars canadiens (455 millions de dollars américains) au cours des cinq prochaines années pour venir en aide aux médias en difficulté financière du pays - dans le cadre de la mise à jour financière d'automne du budget fédéral précédant la 2019 élections fédérales - n'est pas aussi innocent que cela puisse paraître.
En réponse à cette annonce, les dirigeants des organisations de médias canadiennes ont immédiatement ouvert le proverbial champagne et levé leurs verres au premier ministre Justin Trudeau. Unifor, un syndicat national représentant les journalistes canadiens, était encore plus jubilant. Il a estimé que son slogan de "Résistance" - qu'il qualifie de "pire cauchemar" du chef de l'opposition du Parti conservateur Andrew Scheer - avait si rapidement abouti à ouvrir le portefeuille du gouvernement et à distribuer l'argent des contribuables à une industrie qui devrait se battre pour rester fermement indépendant de toute forme de soutien gouvernemental.
C’est ce qu’est une "presse libre" sans doute après tout; pas comme dans les pays dotés de régimes totalitaires, tels que la Russie autrefois tsariste, devenue communiste, l'Union soviétique, la Chine maoïste, le Royaume d'Arabie saoudite, la République islamique d'Iran, Cuba ou encore beaucoup de pays tiers. Etats du monde dans lesquels la presse est simplement un outil de propagande du gouvernement, soumis aux diktats et aux caprices de son chef.
Les récipiendaires du "cadeau" de Trudeau feront valoir que leur indépendance éditoriale ne pourrait être entravée - le paradis devant nous ! - dans une démocratie aussi libérale que le Canada. Leur dos irréprochable montera à la simple suggestion que leur intégrité journalistique pourrait être compromise en concluant un accord financier avec le pouvoir en place.
Quelle que soit la quantité d’encre qu’ils répandent ou les octets qu’ils gaspillent pour défendre leur vertu, ils ne seront pas en mesure de duper l’opinion publique sur la nature de ce marché de Faust, qui revient à être acheté par le Parti libéral de Trudeau en échange d’une presse favorable de la prochaine élection fédérale.
Les Canadiens devraient passer de cette "pente glissante" à une version de la société contrôlée par l'État créée par cet accord. Quelle ironie que l'annonce du sauvetage des médias intervienne moins d'une semaine après le 100e anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale et du jour du Souvenir, durant lesquels les Canadiens honorèrent la mémoire des compatriotes tués et mutilés au cours de guerres menées pour la liberté contre l'avancée de la tyrannie.
Cependant, cet accord n'aurait sans doute pas dû surprendre, compte tenu de la position affirmée de Trudeau selon laquelle le Canada est un État post-national sans identité fondamentale. En d'autres termes, dans le Canada de Trudeau, il n'y a pas de tradition à vénérer, pas de valeurs sacrées à défendre et pas d'identité à préserver.
Trudeau, semble-t-il, adhère au principe du globalisme selon lequel le monde est sans frontières et l'idée d'États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète. Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est une ONU et ses agences corrompues, non élues, non transparentes, responsables de leurs actes, qui ont l'autorité de légiférer en matière de droit international et qui sont ensuite appliquées par les États membres.
Trudeau semble déterminé à faire du Canada un laboratoire de l'agenda mondialiste. C’est probablement la raison pour laquelle il s’empresse d’adhérer au pacte mondial proposé par les Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui doit être adopté lors de la conférence intergouvernementale de Marrakech, au Maroc, du 10 au 11 décembre 2018. La plupart des Canadiens n’en connaissent pas le contenu. du Pacte mondial, que leur gouvernement s’est engagé à signer. Pourtant, c’est dans le contexte de cet accord que diverses décisions prises par le gouvernement Trudeau peuvent être expliquées - décisions sur des questions telles que l’immigration, les changements climatiques, l’islamophobie et le sauvetage des médias par une somme de 600 millions de dollars.
Le Pacte mondial est un document détaillant les exigences que les États membres doivent adopter en tant que politique qui équivaut à une migration mondiale sans entrave. Trudeau a adhéré à ce programme des Nations Unies et a décidé de l'imposer aux Canadiens sans leur consentement préalable.
"Nous nous engageons à éliminer toutes les formes de discrimination, à condamner et à combattre les expressions, actes et manifestations de racisme, de discrimination raciale, de violence, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée, conformément au droit international des droits de l'homme. Nous nous engageons en outre à promouvoir la transparence et la preuve discours public sur les migrations et les migrants en partenariat avec toutes les composantes de la société, qui génère une perception plus réaliste, plus humaine et plus constructive à cet égard, et nous nous engageons également à protéger la liberté d’expression conformément au droit international, en reconnaissant le débat contribue à une compréhension globale de tous les aspects de la migration. "
Conformément à ce qui précède, les États membres sont donc tenus de:
"Promouvoir des reportages indépendants, objectifs et de qualité sur les médias, y compris sur Internet, notamment en sensibilisant et en informant les professionnels des médias sur les questions relatives à la migration et à la terminologie, en investissant dans des normes de reportage éthique et dans la publicité, et en arrêtant l'affectation de fonds publics ou d'un soutien matériel aux médias qui promeuvent systématiquement l'intolérance, la xénophobie, le racisme et d'autres formes de discrimination à l'égard des migrants, dans le plein respect de la liberté des médias. "
Traduit du langage ONU, cela signifie que les organes de presse des États membres doivent adhérer aux objectifs adoptés dans le Pacte mondial et s'abstenir de toute discussion critique sur ces objectifs qui serait considérée comme non "éthique" et contraire aux normes de l'ONU ou des normes compatibles avec l'idéologie du mondialisme. Cela aide à expliquer la généreuse contribution du gouvernement Trudeau aux médias canadiens. Dans cette optique, les 600 millions de dollars peuvent être considérés comme une forme de contrôle discret et de censure discrète, garantissant que la presse canadienne respecte les exigences du Pacte mondial.
En acceptant cet argent, l'ensemble des médias canadiens ne diffère pas de celui du radiodiffuseur public national CBC, dont les nouvelles et les opinions sont toutes orientées vers le centre-gauche, épousant les positions politique, économique et culturelle du Parti libéral - avec quelques marques occasionnelles. et une vue conservatrice hautement contrôlée dans le mélange dans le but de maintenir la façade de la liberté d'expression.
L'élimination progressive de la liberté d'expression est une caractéristique du gouvernement Trudeau, qui a adopté l'année dernière la motion parlementaire M-103, condamnant toute discussion critique sur l'islam et les musulmans en tant qu '"islamophobie". Selon l'ONU, l'islamophobie est sectaire, raciste et pourrait faire l'objet de censure ou de poursuites pénales aux termes du "discours de haine" des commissions des droits de la personne au Canada. Cela est conforme à la récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme, selon laquelle critiquer le prophète de l'islam équivaut à inciter à la haine et, partant, à ne pas protéger la liberté d'expression. Cela va également dans le sens des efforts déployés par l'Organisation de la coopération islamique - le plus grand bloc de 57 États membres de l'ONU - pour déclarer toute critique ou insulte au fondateur de l'islam et à la religion elle-même comme un blasphème conforme à la charia islamique. loi.
Trudeau et son parti libéral tentent de créer un pays sans frontières où le droit international conçu par l'ONU l'emportera sur la législation adoptée par les représentants élus du peuple canadien qui s'y opposerait.
Si ce processus n'est pas inversé, les Canadiens - inondés par une migration de masse - deviendront des citoyens du monde; et le Canada deviendra un protectorat multiculturel nord-américain d'un monde émergent du XXIe siècle, sans frontières et administré par l'ONU. Dans un tel monde, il n'y a pas de place pour la liberté d'expression ou une presse libre. Les médias canadiens devraient réfléchir longuement avant de vendre son âme à Trudeau.
Salim Mansur est un membre distingué du Gatestone Institute. Il enseigne au département de science politique de l'Université Western Ontario et est l'auteur de "Le problème du Coran et l'islamisme"; "La situation de l'islam: perspectives d'un musulman dissident"; et "Mensonge délicieux: une répudiation libérale du multiculturalisme".
Ce qui pourrait paraître comme étant une imbécilité, erreur grossière d'attardés mentaux ou d'incompétence pour être gentil est en réalité la pire des dictatures visant à provoquer la guerre civile finale où tous les dictateurs regroupés sur une île lointaine pourront pour une fois suivre les effets de leur politique-de-merde par satellites !
'Sans frontière' !! Mais que se cache t-il donc derrière cela ? Depuis les années 60 l'Afrique est enfin indépendante ! Whôôah ! Mais, quand des chefs d'entreprises ont voulu tenté d'implanter la-leur là-bas... ils ont TOUS tout perdu ! TOUS !
Pourtant les salaires sont bas et tout portait à... à quoi au fait ? A faire travailler des africains ??! Non mais... c'est quoi ce travail d'arabes ?? 'Dernièrement' ce fut aux chinois de s'y frotter ! Tellement dur de faire travailler quelqu'un qu'ils ont du importer des travailleurs chinois en Afrique pour faire marcher leurs entreprises !!!
C'est tout dire du comportement à attendre des africains débarqués en Europe !
Donc, ces réfugiés climatique sans culture (et qui seraient sensés nous en apporter une !!!) ne feront que grossir la longue liste des chômeurs-à-vie et celle des assassinats pour incompatibilité de vivre avec des singes savants !
Faut pas se leurrer ! Ouvririez-vous votre porte à n'importe qui ? Certes non, mais alors pourquoi parlent-ils de pays d'accueil ?
Réouverture de la frontière américaine entre San Diego et Tijuana
Le Journal horaire
Les autorités américaines ont rouvert le poste-frontière de San Ysidro, principal point de passage entre les villes de San Diego aux Etats-Unis et Tijuana au Mexique, ont annoncé les services des douanes et de la protection des frontières.
Les franchissements dans les deux sens ont été suspendus pendant plusieurs heures après que des migrants ont tenté de s'approcher de la frontière américaine. Les services américains ont annoncé plus tard que les franchissements piétons et pour les véhicules qui se dirigeaient vers le sud avaient repris.
Les autorités mexicaines ont annoncé dimanche avoir repris le contrôle du poste-frontière. Des migrants du groupe qui ont tenté "violemment" de traverser "illégalement" la frontière vers les Etats-Unis allaient être déportés.
Manifestation interdite
Des centaines de migrants venus d'Amérique centrale, fuyant la violence dans leur pays d'origine avec l'intention de demander l'asile aux Etats-Unis, dont des femmes et des enfants, manifestaient pacifiquement dimanche à Tijuana. Ils ont été interrompus par les autorités mexicaines qui leur ont demandé d'attendre une autorisation pour manifester.
Au fil de la matinée, comprenant qu'ils n'obtiendraient pas d'autorisation, certains migrants ont commencé à se diriger vers une partie d'un canal qui mène vers la clôture délimitant la frontière.
Des agents du service des douanes américains ont tiré du gaz lacrymogène pour les empêcher d'y parvenir. Plus tard, des migrants ont tenté de s'approcher de la frontière mais les autorités américaines ont effectué de nouveaux tirs de gaz lacrymogène.
Accord en négociations
Donald Trump a fait appel à l'armée pour protéger la frontière avec le Mexique et il a menacé samedi de fermer si nécessaire la frontière sud des Etats-Unis face à l'afflux de migrants venus d'Amérique centrale.
Des membres de la police anti-émeutes américaine s'entraînent à la frontière entre l'Amérique et le Mexique, ce 22 novembre 2018.MARIA DE LA LUZ ASCENCIO - EPA EFE
La Matinale - Publié vendredi à 05:30 Des représentants américains et mexicains se sont rencontrés dimanche pour discuter d'un accord visant à obliger les demandeurs d'asile à attendre au Mexique pendant que leurs demandes sont examinées par la justice américaine.
Nos cartes comparent les votes sur les initiatives de l'UDC.
Nos cartes réalisées après le rejet de l'initiative sur l'autodétermination montrent que les coups de butoir de l'UDC séduisent moins qu'avant, surtout dans les campagnes. Mais le parti n'est pas pour autant en perte de vitesse, selon le politologue Marc Bühlmann.
Les propositions de l'UDC ne séduisent plus les Suisses ? Après sa défaite dimanche, c'était en tout cas le message de ses adversaires politiques, ravis du score: 66,3 % des citoyens ont rejeté l'initiative sur l'autodétermination.
En comparant les résultats de dimanche avec ceux des initiatives UDC contre l'immigration de masse (50,3 % de oui en 2014) et de mise en oeuvre du renvoi des criminels étrangers (41,1 % de oui en 2016), on constate que les soutiens aux initiatives UDC s'effritent dans toutes les régions du pays.
Les plus grandes différences se situent dans les campagnes fribourgeoise, jurassienne, bernoise, lucernoise ou encore tessinoise (voir nos cartes ci-dessous). Dans une trentaine de petites communes, comme La Brévine (NE) ou Villorsonnens (FR), le oui à l'initiative sur l'autodétermination a chuté de plus de 30 points par rapport au oui au texte sur l'immigration de masse.
>> Différence entre les votations sur l'immigration de masse (2014) et l'autodétermination (2018):
- voir cartes sur site -
>> Différence entre les votations sur le renvoi effectif des criminels étrangers (2016) et l'autodétermination (2018):
- voir cartes sur site -
Utiliser la défaite pour les élections ?
Malgré ces échecs en votations, le politologue et directeur de l'Année politique suisse Marc Bühlmann n'y voit pas un mauvais signe pour l'UDC, à moins d'un an des élections fédérales. Il explique la défaite de dimanche principalement par sa thématique, très juridique.
D'une part, il est "très difficile de changer quelque chose au niveau institutionnel, les Suisses sont assez conservateurs sur leur système", analyse Marc Bühlmann. D'autre part, "ce thème n'a pas permis de mobiliser les campagnes", où le parti récolte ses meilleurs scores.
Le politologue de l'Université de Berne juge par ailleurs que le résultat de l'UDC est "assez bon", même s'il n'a pas su séduire au-delà de ses rangs. "33%, c'est la base de l'UDC", rappelle-t-il, ne voyant donc pas d'érosion chez ses sympathisants.
Marc Bühlmann s'attend même à ce que le parti profite de cette défaite lors des prochaines élections, en octobre 2019: "Ils pourront dire qu'ils sont toujours seuls contre l'élite politique et cela peut avoir un effet mobilisant". Ce discours résonnait déjà lundi dans la bouche de l'UDC Roger Köppel, invité par La Matinale de la RTS.
>> Lire: Roger Köppel dénonce un "réflexe automatique à voter contre l'UDC"
Le volcans sont présentés comme étant la source de l’atmosphère et des océans et participent ainsi à la formation de la biosphère, cette petite couche d’à peine 6 kilomètres d’épaisseur dans laquelle nous sommes nés et nous pouvons vivre. La vie est probablement apparue au fond des océans à l’abri des rayonnements ultraviolets avant que l’atmosphère terrestre ne se forme: là où l’on peut l’observer actuellement par 3000 mètres de fond, en absence de lumière dans la chaleur des " fumeurs noirs " ces sources hydrothermales chargées d’acide et de métaux lourds, produits que nous considérons comme éminemment toxiques lorsqu’ils sortent de nos usines et qui ont fourni l’énergie nécessaire à la vie, par la dégradation du soufre.
Carbone et photosynthèse
Aujourd’hui la présence de la vie sur terre n’est plus liée au soufre mais au carbone qui fournit la texture de la substance même de la vie: la matière organique dont tous les être vivants sont constitués: Ce carbone vient des volcans et par la photosynthèse il stocke l’énergie solaire dans les végétaux. Ce stockage en dégradant le gaz carbonique libère l’oxygène qui constitue 20 % de l’atmosphère terrestre, déchet de la photosynthèse il est le "comburant" indispensable à toute l’énergie qu’utilise les êtres vivants. Energie indispensable à nos cellules mais également énergie du bois que brûlait l’homme des cavernes ou aujourd’hui carburants fossiles qui alimentent nos foyers domestiques ou les moteurs de nos véhicules. La vie s'adapte. Apparue dans la chaleur et les eaux acides des fumeurs noirs sous marins la vie se niche encore dans des endroits que l'on pourrait au premier abord considérer comme hostile.
Des algues dans les glaces Antarctique
A trois reprises j'ai eu la chance de visiter les pentes du volcan Erebus. Ce qui m' a le plus frappé, c'est que dès que l'on quitte la côte, la vie disparaît totalement. Dans toutes les montagnes que j'avais jusqu'alors fréquentées j'avais été frappé par l'omniprésence de la vie. Dans les plus forts blizzards des Alpes, qui n' a pas eu la surprise de contempler les pirouettes de choucas malicieux, les anfractuosités de la neige sont riches d'insectes morts ou tout simplement tombés en léthargie comme les milliers de coccinelles de l'Etna ? En Antarctique, à partir de quelques centaines de mètres d'altitude, rien de tout cela, le monde minéral est sans concession et pourtant... Il existe sur le flanc de l'Erebus une zone interdite: interdite par les savants biologistes car les semelles du promeneur pourraient déranger un sol fragile qui abrite la vie. Lors de mon expédition de 1990, invité par les Néo-zélandais j'ai eu l'occasion d'effectuer des prélèvements pour Paul Broady biologiste chercheur à l'Université de Canterbury à Christchurch en Nouvelle Zélande. Cette vie se présente sous forme d'une sorte de fine écume verdâtre très semblable aux algues chevelues qui se développent l'été dans les abreuvoirs de mon Jura natal.
Erebus Antarctique (F. Le Guern 1980) : Sous la glace, des algues microscopiques ont colonisé les fumerolles qui leur fournissent chaleur et humidité. Il s'agt bien d'algues mais celles-ci supportent des températures de -2°C à +62°C et se trouvent au meilleur de leur forme entre 35 et 50°C. Elles se développent dans une mince couche à la surface du sol où les fumerolles entretiennent une température constante malgré des hiver où la température peut descendre à -60°C et les vents atteindre prés de 200 km heure le tout dans une obscurité totale de plusieurs mois.
Seuls deux endroits en Antarctique sont connus pour abriter cette forme de vie. Tous deux se situent à une altitude comprise entre 2400m et 3700m. Ces deux montagnes sont des volcans et leurs fumerolles abritent dans le sol chaud et humide des algues, des lichens et des mousses. Les algues sont très communes dans toutes les sources chaudes de notre planète mais l'espèce décrite sur le Mt Erebus semble bel et bien originale et unique. Ces algues présentent une exceptionnelle adaptation à des conditions de climat extrêmes: elles supportent la dessiccation, la congélation et une obscurité de plusieurs mois en hiver Leur existence est essentiellement attachée à la chaleur du sol qui les protège et leur fourni l'humidité.
Les résultats de cette présence de vie en milieu extrême nous montre comment la vie peut sommeiller, prête à s'adapter pour coloniser un espace rendu plus accueillant sur Terre, sur Mas ou ailleurs... Les pins de l’Etna Nous avons eu l'occasion d'étudier plusieurs cas mais le plus intéressant est probablement celui de l'Etna que nous avons étudié avec J.P. Garrec et R.X. Faivre-Pierret. Ce volcan émet un énorme panache qui débite au minimum d'activité journellement 37 millions de tonnes d'eau, 4000 tonnes d'acide sulfurique 200 tonnes d'acide chlorhydrique et 200 tonnes d'acide fluhorhydrique sous forme de fines gouttelettes et particules par ailleurs chargées en sodium, potassium et métaux lourds.
Cette énorme panache n'a rien à envier aux plus polluantes de nos usines. En hiver ces retombées transforment la neige en une pâte semblable aux bouillies formées lorsque l’on sale nos autoroutes. A plus basse altitude elle attaque la surface des coulées de lave ou les accumulations de cendres en transformant la roche en argiles qui neutralisent l'acidité et retiennent l'eau transformant les sols arides en vergers aux fruits succulents. Afin de déterminer l'influence de ces brouillards acides sur la végétation nous avons récolté des végétaux le long du versant soumis aux retombées du panache sur le versant Est du volcan soumis aux retombées du panache du volcan prés de 300 jours par an.
Les végétaux présentaient une très forte anomalie en fluor: desséchés ils contenaient de 100 à 500 microgammes de fluor par gramme alors que la concentration normale est de 10 à 20 microgrammes par grammes, soit 10 à 30 fois moins. La teneur en soufre était beaucoup moindre car le soufre est utilisé (métabolisée comme " digérée ") par la plante et il ne s'accumule pas comme le fluor. Malgré cette forte concentration la végétation se porte merveilleusement bien : elle s'est adaptée. Ce qui est encore plus remarquable est la rapidité de cette adaptation, en effet les pentes Nord et Est de l'Etna sont couverte de pin noir d'Autriche importés au début du siècle. Lors de leur implantation seulement 20 pour cent ont atteint leur maturité mais aujourd'hui cette souche est parfaitement adaptée et ne semble aucunement souffrir de conditions atmosphériques 4 fois plus concentré que dans nos vallées de la Maurienne où la même espèce meurt auprès des usines raffinant l'aluminium..
Cette accumulation de substances chimiques par les plantes est même maintenant utilisée pour cartographier la pollution ainsi sur l'Etna les lichens, moins soumis à l'influence du sol car ils n'ont pas de racines ont ils été utilisés pour cartographier les retombées acides sous le vent du panache.
Culture sur les volcans de la Soufrière de la Guadeloupe au Sakurajima
La cohabitation ne va pas toujours sans problèmes car si le volcan s’agite, si le débit de gaz ou la température augmentent si des gaz acides atteignent la surface, la végétation va être très rapidement affectée. Ce sont généralement les zones situées sous le vent du panache qui vont étre les plus affectées. On va observer des plantes dont les feuilles flétrissent pour finalement mourir "brûlées " chimiquement par les émissions acides des gaz volcaniques comme à La Soufrière de La Guadeloupe en 1998. Ce peut être de grands arbres qui meurent sans que l'atmosphère ne paraisse contaminé comme à Long Valley en Californie en 1997 où l'explication la plus vraisemblable est que le gaz carbonique envahissant le sol, prends la place de l'oxygène et asphyxie les racines.
Lorsqu'il s'agit de plantes cultivées cette situation peut avoir des conséquences sociales graves. La crise de La Soufrière de La Guadeloupe en 1976 fut ma première occasion d’être confronté à ce type de problèmes. Les poussières ou cendres volcaniques lorsqu'elles tombent en abondance se mêlant à l'eau des pluies forment d'énorme coulées de boue. Elles enfouissent les végétaux et seuls ceux dont une bonne partie n'a pas été recouverte ont des chances de survie. Ces cendres sont chargées d'acides résultant de la dissolution des acides sulfuriques, chlorhydriques et fluorhydriques dans l'eau condensée. En plus de leur toxicité propre elle peuvent former en surface une croûte dure et imperméable qui, en favorisant le ruissellement empêche la pluie de laver le sol en profondeur elles libèrent des ions aluminium phénomènes qui peuvent à la longue entraîner la stérilité des sols. Des altérations mineurs peuvent avoir des conséquences économiques importantes: en 1976 la Soufrière saupoudrait les plantations de bananes d'une fine couche de poussière qui n'affectait nullement les fruits mais provoquait des petites taches noires sur la peau, les fruits bien que parfaitement comestibles devenaient impropre à la vente de par leur seul aspect.
Pendant cette crise de la Soufrière les maraîchers de Matouba et Papaye ont, avec l'aide de l'INRA, vite compris comment réagir: afin de rendre leurs sols moins acides il les amendaient avec du calcaire pris dans les récifs coralliens émergés de la Grande Terre voisine. Dans certains cas les agriculteurs réadaptent leurs cultures comme ces paysans japonais au pied du Sakurajima qui sont passés de la culture des agrumes à la culture de gros radis quand les chutes de cendre répétées venaient leur poser les mêmes problèmes qu'aux maraîchers de la Soufrière. La culture et le tourisme sont les deux activités que devraient connaître les volcans en activité: en sommeil ou en éruption. Malheureusement beaucoup de volcans dominent de grandes villes ou des zones d'intérêt économique et là nous héritons d'une situation qui deviendrait ingérable en cas de crise.
En 1995 Haroun Tazieff sollicité par l’Ambassadeur de France au Cap Vert m’envoyait étudier l’éruption aussi soudaine qu’imprévue qui venait d’éclater dans l’Ile de Fogo. Une grande fontaine de lave et une coulées snt restées contenues dans la Caldera. Cette caldera est un effondrement de 8 kilomètres de diamètre bordé à l’Ouest par une paroi rocheuse de prés de 700 mètres de haut. L’altitude entre et le relief accidenté (1800 et 2830 mètres ) font de cette zone la partie la plus arrosée de l’Ile. La population répartie dans les villages de Portela et Bangaira cultive sur des sols d’alluvions ou de scories volcaniques et les bonnes années réussit 2 récoltes, pendant et après la saison des pluies. Ils cultivent la vigne, les arbres fruitiers, le manioc, le ricin, les haricots ainsi que du fourrage. Ces sols volcaniques sont devenus cultivables par l’altération au contact des agents atmosphériques épisodiquement mélangés à des gaz volcaniques. Cette agriculture a un intérêt local mais si elle n’est pas économiquement très rentable, elle permet à une population de prés de 1300 personnes de vivre de façon traditionnelle dans un environnement qu’elle a sû maitriser.
L'écart entre le niveau actuel des émissions de gaz à effet de serre et le niveau nécessaire est plus grand que jamais, s'inquiète l'ONU.
L'an dernier, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la hausse, après trois ans de relative stabilité.
27.11.2018
Le monde s'éloigne de son objectif de maîtrise du réchauffement climatique, alerte mardi l'ONU dans un rapport annuel sévère. Le fossé ne cesse de croître entre les émissions de gaz à effet de serre et l'ambition de l'Accord de Paris.
Pour garder la hausse du mercure en-deçà de 2°C, les Etats devront tripler d'ici 2030 le niveau global de leur engagement par rapport aux promesses faites en 2015 à la conférence climat de Paris, souligne le Programme environnement de l'ONU (PNUE).
Et le multiplier par cinq pour ne pas dépasser 1,5°C, stade déjà annonciateur de dérèglements, ajoute ce 9e rapport sur l'action climatique, publié à cinq jours de l'ouverture de la 24e conférence mondiale sur le climat (COP24) à Katowice (Pologne).
«C'est la nouvelle la plus alarmante: l'écart (entre le niveau actuel des émissions et le niveau nécessaire, ndlr) est plus grand que jamais», dit à l'AFP Philip Drost, qui a coordonné le rapport du PNUE.
Record historique
L'an dernier, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la hausse, après trois ans de relative stabilité. Et 2018 devrait connaître la même tendance, avec une augmentation attendue des émissions du secteur de l'énergie (qui pèsent les trois quarts du total), a déjà prévenu l'Agence internationale de l'énergie.
Le scénario du PNUE est plus sombre que l'an dernier aussi parce que les dernières recherches montrent qu'il ne faudra pas compter sur un déploiement vaste et rapide de technologies d'absorption du gaz carbonique.
Les émissions en 2017 ont atteint un niveau historique, à 53,5 gigatonnes (Gt) équivalent gaz carbonique, soit 0,7 Gt de plus qu'en 2016, souligne le PNUE. Et «rien ne dit qu'elles aient atteint un pic - ce point où elles basculent, de la hausse à la baisse». Pour rester à 2°C, il faudrait émettre au maximum 40 Gt gaz carbonique en 2030, et 24 Gt pour 1,5°. Or si les pays s'en tiennent à leurs actions présentes, sans les renforcer, ils produiront encore 59 Gt à cette échéance, souligne le rapport, synthèse des connaissances scientifiques.
Selon les auteurs, 49 pays ont passé leur «pic» d'émissions, mais ils ne représentent que 36 % des GES mondiaux. Et au total seuls 57 Etats (60 % des émissions) seraient en bonne voie d'y parvenir d'ici 2030 - si leurs promesses de 2015 sont tenues.
Il y a des progrès: boom des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique, actions des collectivités locales dans les transports... Le PNUE souligne le dynamisme du secteur privé et le potentiel inexploité de l'innovation et du financement vert.
Mais lutter contre le dérèglement climatique aujourd'hui «c'est comme courir après un bus», explique Andrew Steer, président du think tank WRI. «Nous allons de plus en plus vite, nous battons des records, mais le bus accélère, et la distance se creuse».
Selon le rapport spécial publié en octobre par les experts climat de l'ONU (GIEC), le monde doit aussi viser l'objectif 1,5° et pas seulement 2°C s'il veut se garder d'impacts majeurs, vagues de chaleur, super-ouragans ou calottes glaciaires déstabilisées. Or à ce stade, il court vers 4°C par rapport au niveau pré-industriel, à la fin du siècle.
Mauvais élèves
Le PNUE insiste sur l'amélioration de l'impulsion au niveau national et le rôle à jouer par les gouvernements, par exemple via «une politique fiscale soigneusement conçue (...) pour subventionner des solutions à faibles émissions et taxer les combustibles fossiles».
Nombre de pays du G20 en particulier ne devraient pas remplir leurs engagements pris à Paris (UE, Etats-Unis, Australie, Canada...), à en croire leurs trajectoires actuelles. La Chine et la Russie devraient y arriver, mais leurs ambitions étaient relativement limitées.
A la COP de Katowice, qui ouvre dimanche, les Etats sont invités à répondre au rapport du GIEC et à se pencher sur l'ampleur de leur engagement global. L'accord de Paris prévoit une révision des contributions nationales pour 2020.
«Les gouvernements doivent vraiment reprendre leurs contributions, et relever leurs ambitions», souligne M. Drost, du PNUE. «Il y a tant de chemin à parcourir, et nous devons agir rapidement. Pas dans des décennies, maintenant». (ats/nxp)
(...) LE MONDE S'ÉLOIGNE DE SON OBJECTIF CLIMATIQUE (...) !!! HAHAHAHAHA !
NUL ne connait 'l'objectif climatique' de la planète Terre. Personne ! Notre globe a le cœur en fusion. Cette chaleur magmatique (évoquée au post précédant) s'évacue continuellement par les profondeurs marines et océaniques et donne aux courants marins cette douceurs dont bénéficient certaines côtes même l'hiver.
Heureusement, ce ne sont pas des dictatures comme l'ONU, GIEC ou COP qui vont en faire changer les éruptions volcaniques ni ses 7 milliards d'habitants qui font un bras d'honneur aux anti-scientifiques au pouvoir !
La "traite faustienne" perfide du Canada
RépondreSupprimerpar Salim Mansur
26 novembre 2018 à 5h00
https://www.gatestoneinstitute.org/13349/canada-government-media
Le premier ministre canadien Justin Trudeau, semble-t-il, adhère au principe du globalisme selon lequel le monde est sans frontières et l'idée des États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète. Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est l'Organisation des Nations Unies et ses agences, non élues, non transparentes, irresponsables et profondément corrompues, qui ont le pouvoir de légiférer en matière de droit international qui est ensuite appliqué par les États membres.
Le Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière est un document détaillant les exigences que les États membres de l'ONU doivent adopter en tant que politique qui s'apparente à une migration mondiale sans entrave. Trudeau a adhéré à ce programme des Nations Unies et a décidé de l'imposer aux Canadiens sans leur consentement préalable.
Le Pacte mondial exige des organes de presse des États membres qu'ils adhèrent aux objectifs et s'abstiennent de toute discussion critique de ceux-ci qui serait considérée comme non "éthique" et contraire aux normes ou standards de l'ONU conformes à l'idéologie du mondialisme.
Cela aide à expliquer la généreuse contribution du gouvernement Trudeau aux médias canadiens. Dans cette optique, les 600 millions de dollars peuvent être considérés comme une forme de contrôle discret et de censure discrète, garantissant que la presse canadienne respecte les exigences du Pacte mondial.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau semble adhérer au principe de la mondialisation, selon lequel l’idée d’États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète.
Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est l'Organisation des Nations Unies et ses agences, non élues, non transparentes, irresponsables et profondément corrompues, qui ont le pouvoir de légiférer en matière de droit international qui est ensuite appliqué par les États membres.
L'annonce récente du gouvernement canadien selon laquelle il fournira plus de 600 millions de dollars canadiens (455 millions de dollars américains) au cours des cinq prochaines années pour venir en aide aux médias en difficulté financière du pays - dans le cadre de la mise à jour financière d'automne du budget fédéral précédant la 2019 élections fédérales - n'est pas aussi innocent que cela puisse paraître.
En réponse à cette annonce, les dirigeants des organisations de médias canadiennes ont immédiatement ouvert le proverbial champagne et levé leurs verres au premier ministre Justin Trudeau. Unifor, un syndicat national représentant les journalistes canadiens, était encore plus jubilant. Il a estimé que son slogan de "Résistance" - qu'il qualifie de "pire cauchemar" du chef de l'opposition du Parti conservateur Andrew Scheer - avait si rapidement abouti à ouvrir le portefeuille du gouvernement et à distribuer l'argent des contribuables à une industrie qui devrait se battre pour rester fermement indépendant de toute forme de soutien gouvernemental.
C’est ce qu’est une "presse libre" sans doute après tout; pas comme dans les pays dotés de régimes totalitaires, tels que la Russie autrefois tsariste, devenue communiste, l'Union soviétique, la Chine maoïste, le Royaume d'Arabie saoudite, la République islamique d'Iran, Cuba ou encore beaucoup de pays tiers. Etats du monde dans lesquels la presse est simplement un outil de propagande du gouvernement, soumis aux diktats et aux caprices de son chef.
RépondreSupprimerLes récipiendaires du "cadeau" de Trudeau feront valoir que leur indépendance éditoriale ne pourrait être entravée - le paradis devant nous ! - dans une démocratie aussi libérale que le Canada. Leur dos irréprochable montera à la simple suggestion que leur intégrité journalistique pourrait être compromise en concluant un accord financier avec le pouvoir en place.
Quelle que soit la quantité d’encre qu’ils répandent ou les octets qu’ils gaspillent pour défendre leur vertu, ils ne seront pas en mesure de duper l’opinion publique sur la nature de ce marché de Faust, qui revient à être acheté par le Parti libéral de Trudeau en échange d’une presse favorable de la prochaine élection fédérale.
Les Canadiens devraient passer de cette "pente glissante" à une version de la société contrôlée par l'État créée par cet accord. Quelle ironie que l'annonce du sauvetage des médias intervienne moins d'une semaine après le 100e anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale et du jour du Souvenir, durant lesquels les Canadiens honorèrent la mémoire des compatriotes tués et mutilés au cours de guerres menées pour la liberté contre l'avancée de la tyrannie.
Cependant, cet accord n'aurait sans doute pas dû surprendre, compte tenu de la position affirmée de Trudeau selon laquelle le Canada est un État post-national sans identité fondamentale. En d'autres termes, dans le Canada de Trudeau, il n'y a pas de tradition à vénérer, pas de valeurs sacrées à défendre et pas d'identité à préserver.
Trudeau, semble-t-il, adhère au principe du globalisme selon lequel le monde est sans frontières et l'idée d'États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète. Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est une ONU et ses agences corrompues, non élues, non transparentes, responsables de leurs actes, qui ont l'autorité de légiférer en matière de droit international et qui sont ensuite appliquées par les États membres.
Trudeau semble déterminé à faire du Canada un laboratoire de l'agenda mondialiste. C’est probablement la raison pour laquelle il s’empresse d’adhérer au pacte mondial proposé par les Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui doit être adopté lors de la conférence intergouvernementale de Marrakech, au Maroc, du 10 au 11 décembre 2018. La plupart des Canadiens n’en connaissent pas le contenu. du Pacte mondial, que leur gouvernement s’est engagé à signer. Pourtant, c’est dans le contexte de cet accord que diverses décisions prises par le gouvernement Trudeau peuvent être expliquées - décisions sur des questions telles que l’immigration, les changements climatiques, l’islamophobie et le sauvetage des médias par une somme de 600 millions de dollars.
Le Pacte mondial est un document détaillant les exigences que les États membres doivent adopter en tant que politique qui équivaut à une migration mondiale sans entrave. Trudeau a adhéré à ce programme des Nations Unies et a décidé de l'imposer aux Canadiens sans leur consentement préalable.
L’objectif 17 du Pacte mondial stipule:
RépondreSupprimer"Nous nous engageons à éliminer toutes les formes de discrimination, à condamner et à combattre les expressions, actes et manifestations de racisme, de discrimination raciale, de violence, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée, conformément au droit international des droits de l'homme. Nous nous engageons en outre à promouvoir la transparence et la preuve discours public sur les migrations et les migrants en partenariat avec toutes les composantes de la société, qui génère une perception plus réaliste, plus humaine et plus constructive à cet égard, et nous nous engageons également à protéger la liberté d’expression conformément au droit international, en reconnaissant le débat contribue à une compréhension globale de tous les aspects de la migration. "
Conformément à ce qui précède, les États membres sont donc tenus de:
"Promouvoir des reportages indépendants, objectifs et de qualité sur les médias, y compris sur Internet, notamment en sensibilisant et en informant les professionnels des médias sur les questions relatives à la migration et à la terminologie, en investissant dans des normes de reportage éthique et dans la publicité, et en arrêtant l'affectation de fonds publics ou d'un soutien matériel aux médias qui promeuvent systématiquement l'intolérance, la xénophobie, le racisme et d'autres formes de discrimination à l'égard des migrants, dans le plein respect de la liberté des médias. "
Traduit du langage ONU, cela signifie que les organes de presse des États membres doivent adhérer aux objectifs adoptés dans le Pacte mondial et s'abstenir de toute discussion critique sur ces objectifs qui serait considérée comme non "éthique" et contraire aux normes de l'ONU ou des normes compatibles avec l'idéologie du mondialisme. Cela aide à expliquer la généreuse contribution du gouvernement Trudeau aux médias canadiens. Dans cette optique, les 600 millions de dollars peuvent être considérés comme une forme de contrôle discret et de censure discrète, garantissant que la presse canadienne respecte les exigences du Pacte mondial.
En acceptant cet argent, l'ensemble des médias canadiens ne diffère pas de celui du radiodiffuseur public national CBC, dont les nouvelles et les opinions sont toutes orientées vers le centre-gauche, épousant les positions politique, économique et culturelle du Parti libéral - avec quelques marques occasionnelles. et une vue conservatrice hautement contrôlée dans le mélange dans le but de maintenir la façade de la liberté d'expression.
L'élimination progressive de la liberté d'expression est une caractéristique du gouvernement Trudeau, qui a adopté l'année dernière la motion parlementaire M-103, condamnant toute discussion critique sur l'islam et les musulmans en tant qu '"islamophobie". Selon l'ONU, l'islamophobie est sectaire, raciste et pourrait faire l'objet de censure ou de poursuites pénales aux termes du "discours de haine" des commissions des droits de la personne au Canada. Cela est conforme à la récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme, selon laquelle critiquer le prophète de l'islam équivaut à inciter à la haine et, partant, à ne pas protéger la liberté d'expression. Cela va également dans le sens des efforts déployés par l'Organisation de la coopération islamique - le plus grand bloc de 57 États membres de l'ONU - pour déclarer toute critique ou insulte au fondateur de l'islam et à la religion elle-même comme un blasphème conforme à la charia islamique. loi.
Trudeau et son parti libéral tentent de créer un pays sans frontières où le droit international conçu par l'ONU l'emportera sur la législation adoptée par les représentants élus du peuple canadien qui s'y opposerait.
RépondreSupprimerSi ce processus n'est pas inversé, les Canadiens - inondés par une migration de masse - deviendront des citoyens du monde; et le Canada deviendra un protectorat multiculturel nord-américain d'un monde émergent du XXIe siècle, sans frontières et administré par l'ONU. Dans un tel monde, il n'y a pas de place pour la liberté d'expression ou une presse libre. Les médias canadiens devraient réfléchir longuement avant de vendre son âme à Trudeau.
Salim Mansur est un membre distingué du Gatestone Institute. Il enseigne au département de science politique de l'Université Western Ontario et est l'auteur de "Le problème du Coran et l'islamisme"; "La situation de l'islam: perspectives d'un musulman dissident"; et "Mensonge délicieux: une répudiation libérale du multiculturalisme".
https://www.gatestoneinstitute.org/13349/canada-government-media?fbclid=IwAR3A1Hx-1R1893aJ4fQSn-t3ZeasHgyHs8iYLeIMnaF7j2nxn3muryv_9jQ
Ce qui pourrait paraître comme étant une imbécilité, erreur grossière d'attardés mentaux ou d'incompétence pour être gentil est en réalité la pire des dictatures visant à provoquer la guerre civile finale où tous les dictateurs regroupés sur une île lointaine pourront pour une fois suivre les effets de leur politique-de-merde par satellites !
Supprimer'Sans frontière' !! Mais que se cache t-il donc derrière cela ?
Depuis les années 60 l'Afrique est enfin indépendante ! Whôôah ! Mais, quand des chefs d'entreprises ont voulu tenté d'implanter la-leur là-bas... ils ont TOUS tout perdu ! TOUS !
Pourtant les salaires sont bas et tout portait à... à quoi au fait ? A faire travailler des africains ??! Non mais... c'est quoi ce travail d'arabes ??
'Dernièrement' ce fut aux chinois de s'y frotter ! Tellement dur de faire travailler quelqu'un qu'ils ont du importer des travailleurs chinois en Afrique pour faire marcher leurs entreprises !!!
C'est tout dire du comportement à attendre des africains débarqués en Europe !
Donc, ces réfugiés climatique sans culture (et qui seraient sensés nous en apporter une !!!) ne feront que grossir la longue liste des chômeurs-à-vie et celle des assassinats pour incompatibilité de vivre avec des singes savants !
Faut pas se leurrer ! Ouvririez-vous votre porte à n'importe qui ? Certes non, mais alors pourquoi parlent-ils de pays d'accueil ?
Réouverture de la frontière américaine entre San Diego et Tijuana
RépondreSupprimerLe Journal horaire
Les autorités américaines ont rouvert le poste-frontière de San Ysidro, principal point de passage entre les villes de San Diego aux Etats-Unis et Tijuana au Mexique, ont annoncé les services des douanes et de la protection des frontières.
Les franchissements dans les deux sens ont été suspendus pendant plusieurs heures après que des migrants ont tenté de s'approcher de la frontière américaine. Les services américains ont annoncé plus tard que les franchissements piétons et pour les véhicules qui se dirigeaient vers le sud avaient repris.
Les autorités mexicaines ont annoncé dimanche avoir repris le contrôle du poste-frontière. Des migrants du groupe qui ont tenté "violemment" de traverser "illégalement" la frontière vers les Etats-Unis allaient être déportés.
Manifestation interdite
Des centaines de migrants venus d'Amérique centrale, fuyant la violence dans leur pays d'origine avec l'intention de demander l'asile aux Etats-Unis, dont des femmes et des enfants, manifestaient pacifiquement dimanche à Tijuana. Ils ont été interrompus par les autorités mexicaines qui leur ont demandé d'attendre une autorisation pour manifester.
Au fil de la matinée, comprenant qu'ils n'obtiendraient pas d'autorisation, certains migrants ont commencé à se diriger vers une partie d'un canal qui mène vers la clôture délimitant la frontière.
Des agents du service des douanes américains ont tiré du gaz lacrymogène pour les empêcher d'y parvenir. Plus tard, des migrants ont tenté de s'approcher de la frontière mais les autorités américaines ont effectué de nouveaux tirs de gaz lacrymogène.
Accord en négociations
Donald Trump a fait appel à l'armée pour protéger la frontière avec le Mexique et il a menacé samedi de fermer si nécessaire la frontière sud des Etats-Unis face à l'afflux de migrants venus d'Amérique centrale.
Des membres de la police anti-émeutes américaine s'entraînent à la frontière entre l'Amérique et le Mexique, ce 22 novembre 2018.MARIA DE LA LUZ ASCENCIO - EPA EFE
La Matinale - Publié vendredi à 05:30
Des représentants américains et mexicains se sont rencontrés dimanche pour discuter d'un accord visant à obliger les demandeurs d'asile à attendre au Mexique pendant que leurs demandes sont examinées par la justice américaine.
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2018/11/les-gardes-frontieres-americains-ont.html
https://www.rts.ch/info/monde/10022006-la-frontiere-entre-tijuana-et-san-diego-fermee-jusqu-a-nouvel-ordre-.html
LA SUISSE SOUS TUTELLE ETRANGERE !
RépondreSupprimerUDC, une défaite partout mais peut-être utile
Nos cartes comparent les votes sur les initiatives de l'UDC.
Nos cartes réalisées après le rejet de l'initiative sur l'autodétermination montrent que les coups de butoir de l'UDC séduisent moins qu'avant, surtout dans les campagnes. Mais le parti n'est pas pour autant en perte de vitesse, selon le politologue Marc Bühlmann.
Les propositions de l'UDC ne séduisent plus les Suisses ? Après sa défaite dimanche, c'était en tout cas le message de ses adversaires politiques, ravis du score: 66,3 % des citoyens ont rejeté l'initiative sur l'autodétermination.
En comparant les résultats de dimanche avec ceux des initiatives UDC contre l'immigration de masse (50,3 % de oui en 2014) et de mise en oeuvre du renvoi des criminels étrangers (41,1 % de oui en 2016), on constate que les soutiens aux initiatives UDC s'effritent dans toutes les régions du pays.
Les plus grandes différences se situent dans les campagnes fribourgeoise, jurassienne, bernoise, lucernoise ou encore tessinoise (voir nos cartes ci-dessous). Dans une trentaine de petites communes, comme La Brévine (NE) ou Villorsonnens (FR), le oui à l'initiative sur l'autodétermination a chuté de plus de 30 points par rapport au oui au texte sur l'immigration de masse.
>> Différence entre les votations sur l'immigration de masse (2014) et l'autodétermination (2018):
- voir cartes sur site -
>> Différence entre les votations sur le renvoi effectif des criminels étrangers (2016) et l'autodétermination (2018):
- voir cartes sur site -
Utiliser la défaite pour les élections ?
Malgré ces échecs en votations, le politologue et directeur de l'Année politique suisse Marc Bühlmann n'y voit pas un mauvais signe pour l'UDC, à moins d'un an des élections fédérales. Il explique la défaite de dimanche principalement par sa thématique, très juridique.
D'une part, il est "très difficile de changer quelque chose au niveau institutionnel, les Suisses sont assez conservateurs sur leur système", analyse Marc Bühlmann. D'autre part, "ce thème n'a pas permis de mobiliser les campagnes", où le parti récolte ses meilleurs scores.
Le politologue de l'Université de Berne juge par ailleurs que le résultat de l'UDC est "assez bon", même s'il n'a pas su séduire au-delà de ses rangs. "33%, c'est la base de l'UDC", rappelle-t-il, ne voyant donc pas d'érosion chez ses sympathisants.
Marc Bühlmann s'attend même à ce que le parti profite de cette défaite lors des prochaines élections, en octobre 2019: "Ils pourront dire qu'ils sont toujours seuls contre l'élite politique et cela peut avoir un effet mobilisant". Ce discours résonnait déjà lundi dans la bouche de l'UDC Roger Köppel, invité par La Matinale de la RTS.
>> Lire: Roger Köppel dénonce un "réflexe automatique à voter contre l'UDC"
Valentin Tombez
https://www.rts.ch/info/suisse/10024280-udc-une-defaite-partout-mais-peut-etre-utile.html
Volcans source de vie !
RépondreSupprimerNaissance dans le soufre
Le volcans sont présentés comme étant la source de l’atmosphère et des océans et participent ainsi à la formation de la biosphère, cette petite couche d’à peine 6 kilomètres d’épaisseur dans laquelle nous sommes nés et nous pouvons vivre. La vie est probablement apparue au fond des océans à l’abri des rayonnements ultraviolets avant que l’atmosphère terrestre ne se forme: là où l’on peut l’observer actuellement par 3000 mètres de fond, en absence de lumière dans la chaleur des " fumeurs noirs " ces sources hydrothermales chargées d’acide et de métaux lourds, produits que nous considérons comme éminemment toxiques lorsqu’ils sortent de nos usines et qui ont fourni l’énergie nécessaire à la vie, par la dégradation du soufre.
Carbone et photosynthèse
Aujourd’hui la présence de la vie sur terre n’est plus liée au soufre mais au carbone qui fournit la texture de la substance même de la vie: la matière organique dont tous les être vivants sont constitués: Ce carbone vient des volcans et par la photosynthèse il stocke l’énergie solaire dans les végétaux. Ce stockage en dégradant le gaz carbonique libère l’oxygène qui constitue 20 % de l’atmosphère terrestre, déchet de la photosynthèse il est le "comburant" indispensable à toute l’énergie qu’utilise les êtres vivants. Energie indispensable à nos cellules mais également énergie du bois que brûlait l’homme des cavernes ou aujourd’hui carburants fossiles qui alimentent nos foyers domestiques ou les moteurs de nos véhicules. La vie s'adapte. Apparue dans la chaleur et les eaux acides des fumeurs noirs sous marins la vie se niche encore dans des endroits que l'on pourrait au premier abord considérer comme hostile.
Des algues dans les glaces Antarctique
A trois reprises j'ai eu la chance de visiter les pentes du volcan Erebus. Ce qui m' a le plus frappé, c'est que dès que l'on quitte la côte, la vie disparaît totalement. Dans toutes les montagnes que j'avais jusqu'alors fréquentées j'avais été frappé par l'omniprésence de la vie. Dans les plus forts blizzards des Alpes, qui n' a pas eu la surprise de contempler les pirouettes de choucas malicieux, les anfractuosités de la neige sont riches d'insectes morts ou tout simplement tombés en léthargie comme les milliers de coccinelles de l'Etna ? En Antarctique, à partir de quelques centaines de mètres d'altitude, rien de tout cela, le monde minéral est sans concession et pourtant... Il existe sur le flanc de l'Erebus une zone interdite: interdite par les savants biologistes car les semelles du promeneur pourraient déranger un sol fragile qui abrite la vie. Lors de mon expédition de 1990, invité par les Néo-zélandais j'ai eu l'occasion d'effectuer des prélèvements pour Paul Broady biologiste chercheur à l'Université de Canterbury à Christchurch en Nouvelle Zélande. Cette vie se présente sous forme d'une sorte de fine écume verdâtre très semblable aux algues chevelues qui se développent l'été dans les abreuvoirs de mon Jura natal.
Erebus Antarctique (F. Le Guern 1980) : Sous la glace, des algues microscopiques ont colonisé les fumerolles qui leur fournissent chaleur et humidité. Il s'agt bien d'algues mais celles-ci supportent des températures de -2°C à +62°C et se trouvent au meilleur de leur forme entre 35 et 50°C. Elles se développent dans une mince couche à la surface du sol où les fumerolles entretiennent une température constante malgré des hiver où la température peut descendre à -60°C et les vents atteindre prés de 200 km heure le tout dans une obscurité totale de plusieurs mois.
Seuls deux endroits en Antarctique sont connus pour abriter cette forme de vie. Tous deux se situent à une altitude comprise entre 2400m et 3700m. Ces deux montagnes sont des volcans et leurs fumerolles abritent dans le sol chaud et humide des algues, des lichens et des mousses. Les algues sont très communes dans toutes les sources chaudes de notre planète mais l'espèce décrite sur le Mt Erebus semble bel et bien originale et unique. Ces algues présentent une exceptionnelle adaptation à des conditions de climat extrêmes: elles supportent la dessiccation, la congélation et une obscurité de plusieurs mois en hiver Leur existence est essentiellement attachée à la chaleur du sol qui les protège et leur fourni l'humidité.
RépondreSupprimerLes résultats de cette présence de vie en milieu extrême nous montre comment la vie peut sommeiller, prête à s'adapter pour coloniser un espace rendu plus accueillant sur Terre, sur Mas ou ailleurs... Les pins de l’Etna Nous avons eu l'occasion d'étudier plusieurs cas mais le plus intéressant est probablement celui de l'Etna que nous avons étudié avec J.P. Garrec et R.X. Faivre-Pierret. Ce volcan émet un énorme panache qui débite au minimum d'activité journellement 37 millions de tonnes d'eau, 4000 tonnes d'acide sulfurique 200 tonnes d'acide chlorhydrique et 200 tonnes d'acide fluhorhydrique sous forme de fines gouttelettes et particules par ailleurs chargées en sodium, potassium et métaux lourds.
Cette énorme panache n'a rien à envier aux plus polluantes de nos usines. En hiver ces retombées transforment la neige en une pâte semblable aux bouillies formées lorsque l’on sale nos autoroutes. A plus basse altitude elle attaque la surface des coulées de lave ou les accumulations de cendres en transformant la roche en argiles qui neutralisent l'acidité et retiennent l'eau transformant les sols arides en vergers aux fruits succulents. Afin de déterminer l'influence de ces brouillards acides sur la végétation nous avons récolté des végétaux le long du versant soumis aux retombées du panache sur le versant Est du volcan soumis aux retombées du panache du volcan prés de 300 jours par an.
Les végétaux présentaient une très forte anomalie en fluor: desséchés ils contenaient de 100 à 500 microgammes de fluor par gramme alors que la concentration normale est de 10 à 20 microgrammes par grammes, soit 10 à 30 fois moins. La teneur en soufre était beaucoup moindre car le soufre est utilisé (métabolisée comme " digérée ") par la plante et il ne s'accumule pas comme le fluor. Malgré cette forte concentration la végétation se porte merveilleusement bien : elle s'est adaptée. Ce qui est encore plus remarquable est la rapidité de cette adaptation, en effet les pentes Nord et Est de l'Etna sont couverte de pin noir d'Autriche importés au début du siècle. Lors de leur implantation seulement 20 pour cent ont atteint leur maturité mais aujourd'hui cette souche est parfaitement adaptée et ne semble aucunement souffrir de conditions atmosphériques 4 fois plus concentré que dans nos vallées de la Maurienne où la même espèce meurt auprès des usines raffinant l'aluminium..
Cette accumulation de substances chimiques par les plantes est même maintenant utilisée pour cartographier la pollution ainsi sur l'Etna les lichens, moins soumis à l'influence du sol car ils n'ont pas de racines ont ils été utilisés pour cartographier les retombées acides sous le vent du panache.
Culture sur les volcans de la Soufrière de la Guadeloupe au Sakurajima
La cohabitation ne va pas toujours sans problèmes car si le volcan s’agite, si le débit de gaz ou la température augmentent si des gaz acides atteignent la surface, la végétation va être très rapidement affectée. Ce sont généralement les zones situées sous le vent du panache qui vont étre les plus affectées. On va observer des plantes dont les feuilles flétrissent pour finalement mourir "brûlées " chimiquement par les émissions acides des gaz volcaniques comme à La Soufrière de La Guadeloupe en 1998. Ce peut être de grands arbres qui meurent sans que l'atmosphère ne paraisse contaminé comme à Long Valley en Californie en 1997 où l'explication la plus vraisemblable est que le gaz carbonique envahissant le sol, prends la place de l'oxygène et asphyxie les racines.
RépondreSupprimerLorsqu'il s'agit de plantes cultivées cette situation peut avoir des conséquences sociales graves. La crise de La Soufrière de La Guadeloupe en 1976 fut ma première occasion d’être confronté à ce type de problèmes. Les poussières ou cendres volcaniques lorsqu'elles tombent en abondance se mêlant à l'eau des pluies forment d'énorme coulées de boue. Elles enfouissent les végétaux et seuls ceux dont une bonne partie n'a pas été recouverte ont des chances de survie. Ces cendres sont chargées d'acides résultant de la dissolution des acides sulfuriques, chlorhydriques et fluorhydriques dans l'eau condensée. En plus de leur toxicité propre elle peuvent former en surface une croûte dure et imperméable qui, en favorisant le ruissellement empêche la pluie de laver le sol en profondeur elles libèrent des ions aluminium phénomènes qui peuvent à la longue entraîner la stérilité des sols. Des altérations mineurs peuvent avoir des conséquences économiques importantes: en 1976 la Soufrière saupoudrait les plantations de bananes d'une fine couche de poussière qui n'affectait nullement les fruits mais provoquait des petites taches noires sur la peau, les fruits bien que parfaitement comestibles devenaient impropre à la vente de par leur seul aspect.
Pendant cette crise de la Soufrière les maraîchers de Matouba et Papaye ont, avec l'aide de l'INRA, vite compris comment réagir: afin de rendre leurs sols moins acides il les amendaient avec du calcaire pris dans les récifs coralliens émergés de la Grande Terre voisine. Dans certains cas les agriculteurs réadaptent leurs cultures comme ces paysans japonais au pied du Sakurajima qui sont passés de la culture des agrumes à la culture de gros radis quand les chutes de cendre répétées venaient leur poser les mêmes problèmes qu'aux maraîchers de la Soufrière. La culture et le tourisme sont les deux activités que devraient connaître les volcans en activité: en sommeil ou en éruption. Malheureusement beaucoup de volcans dominent de grandes villes ou des zones d'intérêt économique et là nous héritons d'une situation qui deviendrait ingérable en cas de crise.
Fogo (Cap Vert) 1995
RépondreSupprimerEn 1995 Haroun Tazieff sollicité par l’Ambassadeur de France au Cap Vert m’envoyait étudier l’éruption aussi soudaine qu’imprévue qui venait d’éclater dans l’Ile de Fogo. Une grande fontaine de lave et une coulées snt restées contenues dans la Caldera. Cette caldera est un effondrement de 8 kilomètres de diamètre bordé à l’Ouest par une paroi rocheuse de prés de 700 mètres de haut. L’altitude entre et le relief accidenté (1800 et 2830 mètres ) font de cette zone la partie la plus arrosée de l’Ile. La population répartie dans les villages de Portela et Bangaira cultive sur des sols d’alluvions ou de scories volcaniques et les bonnes années réussit 2 récoltes, pendant et après la saison des pluies. Ils cultivent la vigne, les arbres fruitiers, le manioc, le ricin, les haricots ainsi que du fourrage. Ces sols volcaniques sont devenus cultivables par l’altération au contact des agents atmosphériques épisodiquement mélangés à des gaz volcaniques. Cette agriculture a un intérêt local mais si elle n’est pas économiquement très rentable, elle permet à une population de prés de 1300 personnes de vivre de façon traditionnelle dans un environnement qu’elle a sû maitriser.
http://cafhautdoubs.pagesperso-orange.fr/conf_volcans_2.html?
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/04/pollution-et-source-de-vie.html
LE MONDE S'ÉLOIGNE DE SON OBJECTIF CLIMATIQUE
RépondreSupprimerL'écart entre le niveau actuel des émissions de gaz à effet de serre et le niveau nécessaire est plus grand que jamais, s'inquiète l'ONU.
L'an dernier, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la hausse, après trois ans de relative stabilité.
27.11.2018
Le monde s'éloigne de son objectif de maîtrise du réchauffement climatique, alerte mardi l'ONU dans un rapport annuel sévère. Le fossé ne cesse de croître entre les émissions de gaz à effet de serre et l'ambition de l'Accord de Paris.
Pour garder la hausse du mercure en-deçà de 2°C, les Etats devront tripler d'ici 2030 le niveau global de leur engagement par rapport aux promesses faites en 2015 à la conférence climat de Paris, souligne le Programme environnement de l'ONU (PNUE).
Et le multiplier par cinq pour ne pas dépasser 1,5°C, stade déjà annonciateur de dérèglements, ajoute ce 9e rapport sur l'action climatique, publié à cinq jours de l'ouverture de la 24e conférence mondiale sur le climat (COP24) à Katowice (Pologne).
«C'est la nouvelle la plus alarmante: l'écart (entre le niveau actuel des émissions et le niveau nécessaire, ndlr) est plus grand que jamais», dit à l'AFP Philip Drost, qui a coordonné le rapport du PNUE.
Record historique
L'an dernier, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la hausse, après trois ans de relative stabilité. Et 2018 devrait connaître la même tendance, avec une augmentation attendue des émissions du secteur de l'énergie (qui pèsent les trois quarts du total), a déjà prévenu l'Agence internationale de l'énergie.
Le scénario du PNUE est plus sombre que l'an dernier aussi parce que les dernières recherches montrent qu'il ne faudra pas compter sur un déploiement vaste et rapide de technologies d'absorption du gaz carbonique.
Les émissions en 2017 ont atteint un niveau historique, à 53,5 gigatonnes (Gt) équivalent gaz carbonique, soit 0,7 Gt de plus qu'en 2016, souligne le PNUE. Et «rien ne dit qu'elles aient atteint un pic - ce point où elles basculent, de la hausse à la baisse». Pour rester à 2°C, il faudrait émettre au maximum 40 Gt gaz carbonique en 2030, et 24 Gt pour 1,5°. Or si les pays s'en tiennent à leurs actions présentes, sans les renforcer, ils produiront encore 59 Gt à cette échéance, souligne le rapport, synthèse des connaissances scientifiques.
Selon les auteurs, 49 pays ont passé leur «pic» d'émissions, mais ils ne représentent que 36 % des GES mondiaux. Et au total seuls 57 Etats (60 % des émissions) seraient en bonne voie d'y parvenir d'ici 2030 - si leurs promesses de 2015 sont tenues.
«Comme courir après un bus»
RépondreSupprimerIl y a des progrès: boom des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique, actions des collectivités locales dans les transports... Le PNUE souligne le dynamisme du secteur privé et le potentiel inexploité de l'innovation et du financement vert.
Mais lutter contre le dérèglement climatique aujourd'hui «c'est comme courir après un bus», explique Andrew Steer, président du think tank WRI. «Nous allons de plus en plus vite, nous battons des records, mais le bus accélère, et la distance se creuse».
Selon le rapport spécial publié en octobre par les experts climat de l'ONU (GIEC), le monde doit aussi viser l'objectif 1,5° et pas seulement 2°C s'il veut se garder d'impacts majeurs, vagues de chaleur, super-ouragans ou calottes glaciaires déstabilisées. Or à ce stade, il court vers 4°C par rapport au niveau pré-industriel, à la fin du siècle.
Mauvais élèves
Le PNUE insiste sur l'amélioration de l'impulsion au niveau national et le rôle à jouer par les gouvernements, par exemple via «une politique fiscale soigneusement conçue (...) pour subventionner des solutions à faibles émissions et taxer les combustibles fossiles».
Nombre de pays du G20 en particulier ne devraient pas remplir leurs engagements pris à Paris (UE, Etats-Unis, Australie, Canada...), à en croire leurs trajectoires actuelles. La Chine et la Russie devraient y arriver, mais leurs ambitions étaient relativement limitées.
A la COP de Katowice, qui ouvre dimanche, les Etats sont invités à répondre au rapport du GIEC et à se pencher sur l'ampleur de leur engagement global. L'accord de Paris prévoit une révision des contributions nationales pour 2020.
«Les gouvernements doivent vraiment reprendre leurs contributions, et relever leurs ambitions», souligne M. Drost, du PNUE. «Il y a tant de chemin à parcourir, et nous devons agir rapidement. Pas dans des décennies, maintenant». (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/sante/environnement/monde-s-eloigne-objectif-climatique/story/17140388
(...) LE MONDE S'ÉLOIGNE DE SON OBJECTIF CLIMATIQUE (...) !!! HAHAHAHAHA !
SupprimerNUL ne connait 'l'objectif climatique' de la planète Terre. Personne ! Notre globe a le cœur en fusion. Cette chaleur magmatique (évoquée au post précédant) s'évacue continuellement par les profondeurs marines et océaniques et donne aux courants marins cette douceurs dont bénéficient certaines côtes même l'hiver.
Heureusement, ce ne sont pas des dictatures comme l'ONU, GIEC ou COP qui vont en faire changer les éruptions volcaniques ni ses 7 milliards d'habitants qui font un bras d'honneur aux anti-scientifiques au pouvoir !