- ENTREE de SECOURS -



samedi 10 novembre 2018

L’écologie chinoise écrasera l’occident

La production bon marché d’énergie est le nerf de toute guerre économique. La Chine entreprend désormais d’acheter l’Europe de l’énergie alors que les subventions européennes massives aux énergies intermittentes ruinent son système électrique.


Par Michel Gay et Jean-Pierre Riou.
10 NOVEMBRE 2018


Les sommes gigantesques consacrées à « l’écologie » dans le monde intéressent la Chine au plus haut point. Quels sont les ressorts cachés mis en œuvre par ce pays et leurs conséquences géopolitiques ?

L’EMBUSCADE CHINOISE

Le mécanisme de développement propre (MDP) ou Clean Development mechanism (CDM) permet aux pays industrialisés de polluer chez eux à moindre coût grâce à des investissements supposés diminuer les émissions de gaz carbonique dans les pays dits « en développement ».

Chaque tonne de gaz carbonique ainsi réputée évitée donne droit à un certificat qui autorise l’émission équivalente dans le pays industrialisé concerné. C’est malin et pernicieux.

Dès l’instauration de ce mécanisme, la Chine a proposé des conditions avantageuses qui ont attiré presque 60 % des investissements jusqu’en 2013, ce qui en a fait un des principaux fabricants d’éoliennes, et le numéro un des panneaux solaires.

En 15 ans, 300 milliards de dollars ont ainsi été investis par les industriels dans les pays considérés « en développement » au plus grand bénéfice de la Chine. Environ 84 000 mégawatts (MW) éoliens ont été financés en Chine par les pays « industrialisés » motivés par la rentabilité des allocations de droits d’émissions supplémentaires.

Dès 2012, un rapport du China Institute voyait dans ces échanges l’occasion pour la Chine d’affirmer son leadership international et constatait avec cynisme :

Les entreprises chinoises voient par ailleurs, dans ce mécanisme, un moyen rapide d’obtenir des équipements de pointe, alors qu’elles ne disposent souvent pas des connaissances techniques nécessaires à leur maintenance sur le moyen et long terme.

Quant aux entreprises occidentales, elles sont naturellement attirées par les économies que représentent les crédits carbones en leur permettant de polluer à moindre coût, plutôt que par le bénéfice socio-environnemental des projets MDP. 

Ces projets sont localisés dans les régions offrant les conditions financières les plus intéressantes pour les investisseurs étrangers, et non celles qui en avaient le plus besoin.

La Mongolie intérieure a notamment concentré la plus grande partie des projets éoliens. Elle est ainsi devenue la province qui a le plus d’excès de capacité de Chine avec 75 000 MW de puissance installée pour une demande de pointe de 20 000 MW. Cette disparité entraîne de grandes pertes d’électricité éolienne, le réseau électrique chinois n’étant pas prévu pour ces excès.

Ces droits à polluer ont largement participé à la chute du cours du carbone jusqu’à dissuader l’Europe d’investir dans sa propre modernisation qui aurait pourtant réellement fait baisser ses émissions.

LE RETOUR DE BÂTON CHINOIS

Après avoir été confrontée à cette surproduction et au gaspillage éolien, la Chine a mis un coup d’arrêt à son développement photovoltaïque.

La Chine investit désormais massivement dans l’éolien européen et domine le marché des énergies vertes. Les industries européennes sont incapables de rivaliser avec le matériel chinois. De nouvelles dispositions lui permettent de casser le marché européen du panneau photovoltaïque.

D’autre part, l’arrêt de leur développement en Chine entraine d’importants stocks à écouler à l’étranger.

Le quasi-monopole chinois des terres rares, dont les énergies vertes sont gourmandes, achève de condamner l’avenir de nos industries.

Ainsi disparaîtront les emplois verts pourtant subventionnés en Europe, après en avoir eux-mêmes  supprimé des milliers dans d’autres secteurs.

PÉKIN MOSCOU, LA DANGEREUSE ROUTE DE LA SOIE

Le nouvel axe Pékin-Moscou enfante une nouvelle route de la soie destinée à bouleverser le commerce mondial à son avantage. Elle referme sur de nombreux pays le piège de la dette vis-à-vis de la Chine qui permet à celle ci de racheter des pans entiers de leurs infrastructures.

La production massive et bon marché d’énergie est le nerf de toute guerre économique. La Chine entreprend désormais d’acheter l’Europe de l’énergie alors que les subventions européennes massives aux énergies intermittentes ruinent son système électrique.

LE SYNDROME DE LA FUITE EN AVANT

Nos responsables politiques n’ont-ils pas encore perçu le danger ? Sont-ils paralysés par l’entrave d’une opinion publique aveuglée par la nouvelle religion verte ?

La carotte du jardin d’Eden et le bâton de la fin du monde trouvent jusqu’à présent un écho médiatique plus puissant que n’importe quel avis argumenté.

De nombreux rapports rigoureux et ignorés dénoncent l’inefficacité des choix retenus et l’impasse vers laquelle ces orientations nous mènent.

La fuite en avant semble sacralisée par la volonté folle de rendre ces choix irréversibles.

Angela Merkel, alors patronne du CDU, aurait déclaré le 29 octobre 2004 :

À la longue, il y aura tellement de profiteurs de l’énergie éolienne qu’il deviendra impossible de trouver une majorité pour en limiter le développement.

LE NÉCESSAIRE RETOUR À LA RAISON

Le credo écologique répond à un besoin, mais ce n’est qu’en renouant avec la science et le progrès technologique que son expression politique peut encore espérer éviter le pire à la France et à l’Europe.

Il est du devoir de nos élites de ne pas céder davantage à la pression mystique de leur électorat qui conduira la Nation au chaos, et de lui faire prendre conscience que le monde, tel qu’il le rêve, n’est pas celui qui s’annonce, notamment face à la Chine « écologique »…

Article repris d’après la publication dans « European Scientist »

18 commentaires:

  1. La Chine préfère construire des centrales nucléaire plutôt que de se servir des éoliennes et panneaux solaire qu'elle fabriquent pour les cons qui en achètent ! HAHAHAHA !

    C'est d'ailleurs pourquoi elle a toujours refusé de payer des taxes aéroportuaires pour les émissions de gaz carbonique ! HAHAHAHA !

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  2. Le Bilan Carbone : erreurs méthodologiques fondamentales et incertitudes

    Le Bilan Carbone constitue un gigantesque puits de fraudes en tous genres, probablement le plus gigantesque gisement de tout le 21ème siècle.

    Par Bernard Beauzamy
    10 NOVEMBRE 2018


    Assurément, la Ville de Paris rejette des eaux usées dans la Seine, puis dans la mer. Il ne viendrait pourtant à l’idée de personne de comptabiliser ces eaux sur trois cents ans, et de dire : voilà qui participe d’autant à l’élévation du niveau de la mer. Ce serait une double faute de logique, tout d’abord parce que Paris capte l’eau avant de la rejeter, et aussi parce l’eau est recyclée par la Nature : évaporation, pluies, etc. Nous ne sommes donc pas en présence d’un lac, couvert, statique et tranquille, qui serait alimenté par les rejets de Paris et grossirait à chaque litre rejeté.

    C’est cette double faute de logique qui est commise pour le Bilan Carbone : les activités humaines participent à tous les éléments du cycle du carbone ; ajouter les rejets au fil des années constitue une faute de logique majeure. Le Bilan Carbone, tel qu’il est actuellement réalisé, est entièrement dépourvu de valeur scientifique.

    BILAN CARBONE : QUELLE PERTINENCE ?

    Seul un bilan instantané (le rejet instantané d’une usine, d’une automobile…) a un sens logique, tout comme le débit d’un robinet. Sur le plan de la logique, il est parfaitement légitime de mesurer la quantité d’eau rejetée par Paris à chaque seconde. Mais ce n’est qu’un indicateur parmi des milliers d’autres, et quel intérêt, quelle pertinence, lui accorder ?

    Une autre chose nous choque aussi : il ne s’agit pas d’un bilan carbone, mais d’un bilan gaz carbonique, et ce n’est pas du tout la même chose. Le bilan carbone d’un être vivant quel qu’il soit (homme, animal, plante, etc.) est vite fait ; entre la naissance et la putréfaction, c’est zéro. Ici, on s’intéresse aux molécules de gaz carbonique et non aux atomes de carbone.

    Que faudrait-il faire pour que le Bilan Carbone (continuons à l’appeler ainsi pour le moment) soit cohérent du point de vue de la logique ? La réponse est simple : il faut le débarrasser de tout ce qui concerne le passé (les constructions anciennes, les immobilisations), de tout ce qui concerne le futur (par exemple les démantèlements) et se restreindre au présent ; on comptabilise des émissions instantanées (on peut le faire par an, et les ramener ensuite à la journée, par exemple).

    PAS D’OBLIGATION JURIDIQUE AU NIVEAU MONDIAL

    Le Bilan Carbone ne correspond à aucune obligation juridique au niveau mondial, mais la Communauté Européenne a commencé à émettre des recommandations. La France a immédiatement édicté des lois et règlements contraignants. Mais alors que, en France, toute loi ou règlement est l’objet de débats sans fin (la loi Carrez, les radars de surveillance de la vitesse), le Bilan Carbone n’a été l’objet d’aucune critique méthodologique.

    Certains Bilans Carbone tiennent en quelques pages, d’autres en réclament plus d’une centaine. Certains sont factuels et honnêtes, d’autres sont moins honnêtes. Tous, bien sûr, sont entachés d’erreurs méthodologiques majeures. Peu importe en vérité : tous sont inutiles. Au mieux, le Bilan Carbone est un empilement d’évidences, comme on ferait le « bilan nourriture » d’une agglomération ; au pire, il est malsain et dangereux, par l’usage immédiat et sans nuance qui en est fait. Comme expliqué plus haut, même si on lui donne un contenu scientifique convenable, ce n’est qu’un indicateur parmi d’autres

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  3. Enfin, supposant le Bilan Carbone réduit à sa plus simple expression, c’est-à-dire les activités du présent, et seulement celles qui relèvent de l’entreprise proprement dite (et non celles qui sont sous-traitées), en restreignant ainsi le périmètre, peut-on obtenir un résultat satisfaisant et fiable, pouvant éventuellement servir de base à une taxation ?

    IMPOSSIBLE DE TENIR LA COMPTABILITÉ DU GAZ CARBONIQUE

    La réponse est entièrement négative. La variabilité des processus industriels fait qu’une évaluation précise est possible en théorie, mais complètement impossible en pratique ; selon les circonstances, il peut y avoir des variations de 20 % à 100 %, entre les rejets de processus semblables. En ce qui concerne les salariés, et leurs moyens de transport, on se heurte au respect de la vie privée : l’employeur n’a pas à connaître ces informations. Il est donc impossible en pratique de tenir, pour une entreprise donnée, une comptabilité du gaz carbonique qui soit aussi précise que la déclaration de TVA, pour prendre cet exemple.

    Comment procéder, dès lors ? Évidemment, on sera tenté de dire « adoptons des valeurs moyennes, des valeurs grossières : tel processus produit approximativement telle quantité de gaz carbonique; pour 1000 salariés, on comptera approximativement tant d’automobiles, qui produiront approximativement tant de gaz carbonique. »

    Mais alors :

    Le Bilan Carbone n’a plus aucune valeur incitative : l’industriel n’a plus aucun intérêt à remplacer une machine peu performante par une autre plus performante, puisque ceci n’est pas pris en compte dans son bilan, qui ne repose que sur des valeurs moyennes ;
    Le Bilan Carbone ne peut servir de base à une taxation : on ne peut taxer, selon les lois en vigueur, qu’en fonction de quantités effectivement produites, et non en fonction de quantités estimées, par quelque méthode que ce soit.

    Le Bilan Carbone, enfin, constitue un gigantesque puits de fraudes en tous genres, probablement le plus gigantesque gisement de tout le XXIe siècle. Comme on ne peut pas tout vérifier, l’industriel déclarera ce qui l’arrange. Les salariés, si cela leur convient, déclareront qu’ils viennent en vélo « la plupart du temps ». Il faudra envoyer des inspecteurs dans les parkings pour relever les plaques d’immatriculation des véhicules et les croiser avec les fichiers de police pour confondre les tricheurs !

    https://www.contrepoints.org/2018/11/10/329894-le-bilan-carbone-erreurs-methodologiques-fondamentales-et-incertitudes

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    1. (...) la Ville de Paris rejette des eaux usées dans la Seine, puis dans la mer. (...)

      (...) l’eau est recyclée par la Nature : évaporation, pluies, etc.(...)

      Là, on se fait vite une idée du niveau intellectuel de 'l'invité' ! Hahahaha ! (j'aime bien l''etc' !).

      La Seine se jette dans UN OCÉAN (Atlantique) et je plains celles et ceux qui seraient sous ces gros putains de nuages de millions de kilomètres d'épaisseur en attente de tomber ! (même si les probabilités sont qu'il n'y a qu'une chance sur quatre pour que l'eau se déverse sur terre !).
      Oui mais, si toute cette eau (des millions de m3 d'eau venus des fleuves, des rivières et des pluies) se déverse dans les océans chaque minute, puis s'évapore et retombe... l'addition pourrait être lourde !! HAHAHAHA !

      (...) les activités humaines participent à tous les éléments du cycle du carbone ; ajouter les rejets au fil des années constitue une faute de logique majeure. (...)

      Houlala ! Houlala ! Imaginez vous un monde où les volcans qui évacuent des millions de fois plus de gaz carbonique que la totalité des humains sur Terre et son industrie depuis sa création, si le gaz carbonique ne se recyclait pas immédiatement... L'HOMME NE SERAIT MÊME PAS APPARU SUR TERRE !!! (sans parler de tous ceux qui pètent !).

      Or, depuis que 'le monde est monde', TOUS les gaz se recyclent comme le font également TOUTES les eaux qui sont sur Terre et TOUS ce qui peut être enfouis et sorti de terre !

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  4. Malgré qu'on ait eu des milliards d'ancêtres, peu ont été des savants !

    LÉONARD DE VINCI (1452/1519) Peintre, ingénieur, astronome, philosophe, anatomiste, mathématicien, sculpteur, polymathe, architecte, ingénieur civil, diplomate, inventeur, compositeur, poète, musicien, physicien, physiologiste

    Physique:

    ANAXIMANDRE
    APOLLONIOS DE PERGE
    ARCHIMEDE
    ARISTOTE
    DEMOCRITE
    KTESIBIOS
    PHILON DE BYZANCE
    PYTHAGORE

    Sciences naturelles:

    ARISTOTE
    POSIDONIOS D´APAMEE
    THEOPHRASTE

    Et, malgré leurs rangs et que ces têtes bien pleines avaient de quoi nous étonner, il a bien fallu attendre la fin du 19 ème siècle pour découvrir le chauffage central !!!

    Figurez vous qu'il y a eu 3100 ans (vendredi dernier) qu'a été découvert le fer. Il y avait déjà de l'eau et du feu mais... personne n'a eu l'idée de l'association de ces 3 éléments autres que pour en faire des marteaux, des écuelles, des boucliers, des fourreaux pour l'épée, des armures, d'en faire des tuyaux !!

    Des tuyaux ??! Pourquoi faire ??! Là est la question !

    Pensez donc que s'ils avaient eu cette intelligence d'en fabriquer... ils auraient pu foutre le chauffage central dans toutes les grottes préhistoriques !!

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  5. "Comment les banquiers centraux ont truqué le monde": un entretien avec Nomi Prins


    par Tyler Durden
    Ven., 11/09/2018 - 23:25


    L'ancien directeur général de Goldman, Nomi Prins, rejoint Chris Blasi dans The Great Reset Opportunity Report pour discuter de sa nouvelle version de Collusion, ainsi que des problèmes géopolitiques et macroéconomiques actuels.

    Dans cette interview, Nomi affirme que les banquiers centraux ont truqué les marchés dans l’intérêt des banquiers aux dépens des citoyens ordinaires et qu’ils continueront à le faire. Nomi partage en outre sa conclusion: si les machinations en cours des banquiers centraux nous entraînent dans une autre crise financière mondiale, ils n’ont pas de plan B.

    Les détails à l’appui de la thèse et des conclusions de Nomi peuvent être entendus ici avec sa stratégie de placement personnelle.

    - voir sur site :

    https://www.zerohedge.com/news/2018-11-08/how-central-bankers-rigged-world-interview-nomi-prins

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  6. Superbugs posent une menace très réelle à l'humanité

    par Tyler Durden
    Ven., 11/09/2018 - 22:25
    Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,


    Les superbugs, ces bactéries embêtantes qui ont évolué pour devenir résistantes aux antibiotiques, sont en augmentation et constituent une menace très réelle pour l’humanité. La résistance aux antimicrobiens est un problème de plus en plus grave qui risque d’entraîner d’énormes conséquences sanitaires et économiques pour les États-Unis et le reste du monde.

    Selon CNBC, le média qui a rendu compte d'un nouveau rapport de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), publié mercredi, selon lequel les infections à la superbactérie pourraient coûter la vie à environ 2,4 millions de personnes en Amérique du Nord, en Europe et en Australie au cours des 30 prochaines années à moins que des mesures supplémentaires soient prises pour endiguer la résistance aux antibiotiques, qui est déjà élevée dans le monde entier.

    La résistance devrait également croître encore plus rapidement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Au Brésil, en Indonésie et en Russie, par exemple, entre 40% et 60% des infections sont déjà résistantes, contre 17% en moyenne dans les pays de l'OCDE. Dans ces pays, la croissance des taux de résistance aux antimicrobiens devrait être de 4 à 7 fois supérieure à celle des pays de l'OCDE d'ici 2050.

    Environ 29 500 personnes meurent chaque année en moyenne aux États-Unis d’infections liées à huit bactéries résistantes aux médicaments. D'ici 2050, ce nombre devrait fortement augmenter. On estime que la résistance aux antimicrobiens va tuer environ 1 million de personnes aux États-Unis, en un peu plus de 30 ans.

    Le bilan économique de cette crise des super-bactéries est énorme: rien qu'aux États-Unis, les coûts des soins de santé liés à la résistance aux antimicrobiens pourraient atteindre 65 milliards de dollars d'ici 2050, selon le rapport de l'OCDE. C'est plus que la grippe, le VIH et la tuberculose. Si les projections sont correctes, la résistance aux antibiotiques de secours sera 70% plus élevée en 2030 par rapport à 2005 dans les pays de l'OCDE. Au cours de la même période, la résistance aux traitements de troisième intention doublera dans les pays de l’UE. –CNBC

    Plus tôt cette année, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont averti qu'ils avaient détecté 221 souches appartenant à une race rare de «bactéries cauchemardesques». Cette bactérie est pratiquement impossible à traiter par les antibiotiques et possède des gènes spéciaux qui leur permettent de diffuser leur résistance à la bactérie. autres germes. La bactérie Nightmare est particulièrement meurtrière chez les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques. La probabilité de contracter une infection résistante est également beaucoup plus élevée chez les enfants de moins de 12 mois et les hommes sont également plus susceptibles que les femmes de contracter des infections résistantes. Près de la moitié des infections résultantes sont fatales.

    La meilleure chose à faire actuellement consiste à éduquer sur les superbactéries résistantes aux antibiotiques et à les prévenir. Comme pour l’épidémie de VIH, savoir prévenir l’infection revient à maîtriser ces superbactéries. C’est aussi quelque chose que vous pouvez faire vous-même sans l’aide de quelqu'un d’autre. Promouvoir de meilleures conditions d’hygiène et d’assainissement parmi le personnel de santé, mettre fin à la prescription excessive d’antibiotiques, tester les patients plus rapidement pour déterminer s’ils ont une infection virale ou bactérienne, retarder la prescription d’antibiotiques de trois jours et créer plus de campagnes de sensibilisation les plus grandes menaces pour l'humanité.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-11-09/superbugs-pose-very-real-threat-humanity

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  7. La moitié des dépenses de santé aux États-Unis sont désormais des dépenses gouvernementales


    par Tyler Durden
    Ven., 11/09/2018 - 20:25
    Écrit par Ryan McMaken via le Mises Institute,


    Les États américains continuent d'étendre Medicaid, et cela se produit même dans les soi-disant "États rouges". CNBC, par exemple, rapporte que les électeurs "en rouge" de l'Utah, du Nebraska et de l'Idaho ont approuvé le vote en vue d'élargir Medicaid en vertu des nouvelles dispositions Obamacare. Entre-temps, les électeurs de ces États ont également confié le contrôle du gouvernement de l'État aux gouverneurs et aux législateurs républicains.

    - voir graphique sur site -

    Au moins au niveau des États, l’expansion des soins de santé publics est devenue une évidence dans presque tous les États hors du Sud.

    Cela reste un gros problème lors des élections au niveau des États, comme au Colorado, où le candidat républicain - qui a perdu les élections - a passé une grande partie de sa campagne à condamner l'expansion des soins de santé "gérés par le gouvernement".

    Mais regardons les choses en face. Un grand nombre d'électeurs, qu'ils soient républicains ou démocrates, veulent entendre les mots magiques "filet de sécurité" en matière de soins de santé. C’est pourquoi même les électeurs de l’Idaho ont voté en faveur de l’extension du filet de sécurité des soins de santé.

    Les récentes extensions de Medicaid ne représentent toutefois que la dernière étape d'un appareil de santé financé par le gouvernement en pleine expansion qui se développe depuis des décennies. De plus, le secteur gouvernemental de la santé est maintenant si important qu'il absorbe la moitié des dépenses de santé aux États-Unis.

    En utilisant les données du rapport 2015 de l'OCDE sur les statistiques de santé, nous avons constaté que les dépenses publiques aux États-Unis représentaient 48% de l'ensemble des dépenses de santé, par rapport à une moyenne de 73% pour les pays de l'OCDE:

    - voir graphique sur site -

    La source. "Statistiques de santé de l'OCDE 2015 - Notes par pays"

    Et c'était en 2013. Il y a fort à parier que, avec les coûts croissants de Medicare et de Medicaid, les dépenses de santé du gouvernement sont devenues au moins égales aux dépenses du secteur privé.

    Il est également intéressant de noter que les dépenses du secteur gouvernemental (principalement Medicaid, Medicare, VA, etc.) sont à elles seules similaires ou supérieures à la même mesure dans la plupart des pays de l’OCDE, et sont équivalentes à celles de l’Allemagne, de la Suisse, de la Belgique, de la Nouvelle-Zélande et des Pays-Bas. Zélande et autres.

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, les dépenses publiques de santé par habitant sont le quatrième plus élevé au monde:

    - voir graphique sur site -

    La source.

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  8. Inutile de dire que l'idée que les États-Unis ont un "marché libre" dans le secteur de la santé relève de la pure fantaisie. Le soi-disant filet de sécurité est énorme, coûteux et domine le secteur. Avec autant de baby-boomers sous Medicare dans un avenir proche et avec l'expansion continue de Medicaid, il ne faudra plus que de nombreuses années avant que les gouvernements consacrent une plus grande partie de leurs dépenses en soins de santé.

    Cela ne signifie toutefois pas un changement fondamental du système de santé américain, mais la continuation d'une tendance établie.

    Je ne dis pas cela pour plaider en faveur d'une augmentation des dépenses publiques dans les soins de santé, mais simplement pour signaler que les États-Unis ne se sont pas engagés dans une nouvelle route qu'ils n'ont pas empruntée depuis des années.

    Vous n'avez pas besoin d'un système à un seul payeur pour atteindre les niveaux de dépenses de santé d'un contribuable
    En l'état actuel des choses, les États-Unis s'orientent vers des niveaux de dépenses publiques équivalant à ceux de certains pays qui ne sont pas connus pour leur dévouement envers les soins de santé «sur le marché libre».

    À l'heure actuelle, les dépenses du secteur gouvernemental aux États-Unis sont similaires à celles du Chili (qui a d'ailleurs une espérance de vie légèrement supérieure.)

    Étant donné que la croissance des dépenses d’assurance-maladie a presque doublé au cours de la dernière décennie, il n’est pas impossible d’imaginer que les dépenses publiques globales atteignent des niveaux comparables à ceux observés actuellement dans certains pays dotés de médicaments dits "socialisés".

    - voir graphique sur site -

    La source. "Statistiques de santé de l'OCDE 2015 - Notes par pays"

    Après tout, contrairement à l’idée fausse largement répandue selon laquelle tous les soins de santé (y compris les médicaments sur ordonnance) au Canada sont «gratuits», près de 30% des dépenses de santé sont effectuées dans le secteur privé - principalement pour couvrir les médicaments sur ordonnance, les soins dentaires et autres. types de soins non couverts par l'État.

    De plus, les soins de santé offerts aux États-Unis par des entreprises du secteur prétendument privé aux États-Unis sont essentiellement assurés par des régimes d'assurance très réglementés et très bureaucratiques.

    Ce type d'assurance est tellement répandu que moins d'Américains achètent des services de santé de leur poche que dans la plupart des autres pays de l'OCDE. Alors que les dépenses à la charge des Suisses, des Italiens et des Australiens représentent au moins un cinquième des dépenses de santé, le total n’est que de 12% aux États-Unis. Les États-Unis se situent bien en dessous de la moyenne de 19,5 % de l'OCDE. L'idée que des millions d'Américains remettent d'énormes sommes d'argent pour se permettre des procédures médicales de base est une fiction.

    - voir graphique sur site -

    La source. "Statistiques de santé de l'OCDE 2015 - Notes par pays"

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  9. À ce stade, le débat ne porte pas sur un choix entre un système de santé du marché ou un système de santé public. Nous ne parlons plus que de la croissance que devrait atteindre le secteur gouvernemental en tant que composante de toutes les dépenses de santé.

    Maintenant que le gouvernement fédéral est de loin le plus gros payeur unique pour les achats de soins de santé aux États-Unis, nous devons admettre ouvertement qu’il n’existe plus de système de tarification du marché des soins de santé fonctionnel. Le secteur est à présent dominé par les contrats, les dépenses et les réglementations gouvernementales en matière de services de santé.

    Bien sûr, les prix continuent de monter en flèche aux États-Unis. Mais ce n'est pas parce qu'il y a trop de "concurrence sur le marché", mais parce que les soins de santé sont fortement subventionnés par diverses interventions gouvernementales. Comme toujours, les biens et services subventionnés connaissent une demande croissante à mesure que les coûts, perçus par les consommateurs, diminuent. Cela se produit partout où les soins de santé sont subventionnés, mais jusqu'à présent, les décideurs américains n'ont pas eu le courage de contrôler leurs coûts en refusant les soins aux personnes ou en les faisant attendre dans de longues files d'attente - comme dans d'autres systèmes de santé contrôlés par le gouvernement.

    Il semblerait que l'objectif du réformateur du marché libre dans le climat actuel doit être de cesser de parler de prévention de la "médecine socialisée", mais plutôt de se concentrer sur la définition d'un rôle pour le marché dans ce qui est clairement dominé par le gouvernement secteur. Nous discutons maintenant de "déréglementation", de "flexibilité" ou de "marge de manœuvre" pour développer une économie réellement gratuite de services payants. L'Amérique a maintenant un énorme système de santé "public". Le but est maintenant de trouver un moyen d’évasion.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-11-09/half-health-spending-us-now-government-spending

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  10. Découvrez le présentateur de nouvelles chinois troublant l'IA


    par Tyler Durden
    Ven, 11/09/2018 - 19:25


    Alors que la Chine met au point des sous-marins nucléaires activant l'IA, un appareil de surveillance dystopique, et entraîne ses "enfants les plus brillants" à développer des "tueurs" d'IA, ils sont également sur le point de mettre un poste de journaliste aux médias.

    Découvrez le nouveau présentateur de l'agence de presse chinoise Xinhua: une intelligence artificielle qui ne dort jamais - et qui utilise des techniques d'apprentissage approfondies pour paraître plus humain.

    "Les ancres d'Amnesty International sont officiellement devenues membres de l'équipe de reportages de l'Agence de presse Xinhua", a déclaré l'agence, ajoutant qu'elles "travailleraient avec d'autres ancres pour vous fournir des informations fiables, opportunes et exactes, en chinois et en anglais".

    Les nouvelles ancres d'IA, lancées par Xinhua et l'opérateur de moteur de recherche basé à Pékin, Sogou lors de la Conférence mondiale de l'Internet à Wuzhen, peuvent diffuser la nouvelle avec «le même effet» que les ancres humaines, car le programme d'apprentissage automatique est capable de synthétiser un discours réaliste. , mouvements des lèvres et expressions faciales, selon un article de Xinhua publié mercredi. -SCMP

    Comme le note SCMP, les ancres IA peuvent économiser des millions de dollars sur les réseaux de télévision si les ancres AI se généralisent.

    Les ancres de célébrités sont considérées comme des atouts importants dans les principaux réseaux d’information aux États-Unis. Le présentateur de nouvelles le mieux payé, Anderson Cooper, de CNN, toucherait 100 millions USD par an, tandis que Diane Sawyer chez ABC et Sean Hannity chez Fox News gagneraient 80 millions USD chacun. Les présentateurs de célébrités en Chine sont généralement moins bien payés car ils travaillent pour des chaînes de télévision gérées par l’État, mais ils gagnent souvent plus d’argent grâce à la promotion de produits et à la vente de livres. -SCMP

    Et bien que vous ne receviez pas ces plaisanteries improvisées de la part de Rachel Maddow-bot, ou une dispute juteuse avec le président des États-Unis de Jim Acosta-bot, les ancres numériques peuvent fournir un flux constant des informations non-stop pour ces drogués aux yeux de pinwheel là-bas.

    Selon Xinhua, l'IA-ancre est une "percée dans le domaine de la synthèse globale de l'IA", en ce sens qu'elle fusionne l'audio et la vidéo en temps réel avec des manières apprises par l'IA. Le moteur de recherche Sogou - qui recherche et développe l'IA, fournit la technologie de base du programme.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-11-08/meet-chinas-disturbingly-real-ai-news-anchor

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    1. Pourquoi de telles découvertes ont pu être démontrées ? Parce qu'elles sont le résultat d'additions et de mémorisation. Additions et mémorisation qui auraient également pu servir pour la météo et ses prévisions ! Mais là, l'on touche au système du MENSONGES et de l'ESCROQUERIE mis en place depuis des décennies où, la personne qui présente chaque jour la météo 'prévoit' des températures laaaargement au-dessus des normes mais - plutôt bizarre, non ? - ne s'en excuse nullement le lendemain en présentant SES prévisions aux côtés de LA réalité !!

      Regardez simplement la Californie en feu... au bord de l'océan !!! Quelle idée folle que d'en pomper de l'eau pour éteindre le feu !!
      Quelle idée folle que de construire des barrages sur le Colorado afin de faire monter le niveau de l'eau avant qu'elle aille se perdre dans l'océan !!

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  11. Il faudra s'y habituer : les infox deviennent la norme


    8 NOVEMBRE 2018
    Dominique Dewitte


    Les médias sociaux ne pourront finalement pas gagner la bataille contre les infox (la désinformation).

    Le média social Facebook a annoncé plus tôt cette semaine avoir supprimé 115 comptes, car ils seraient liés à des "puissances étrangères". Twitter, pour sa part, a annoncé qu'il avait supprimé la semaine dernière plus de 10 000 bots qui avaient posté des messages apparemment élaborés par des démocrates, et qui conseillaient aux personnes de ne pas aller voter aux élections américaines.

    Bien que les médias sociaux, ainsi que les journalistes et les universitaires utilisent souvent d'importantes ressources pour contrer le tsunami de fausses informations, il devient évident que certaines personnes parviennent toujours à devancer le système.

    De Facebook et cie à ... LinkedIn

    Il est également apparu clairement cette semaine que les malfaiteurs ont élargi leur champ d’action dans la perspective des élections américaines et publient maintenant leurs messages sensationnalistes ou faux sur le réseau commercial LinkedIn, plutôt que sur Twitter et Facebook.

    Il semble également que ces plateformes sociales ont des difficultés à distinguer les mèmes avec du matériel haineux ou offensant.

    La diffusion d'infox est une arme politique vieille comme le monde pour les gens qui veulent cacher la vérité ou qui veulent discréditer leurs adversaires. Le parti italien Movimento Cinque Stelle (M5S) du Vice-Premier ministre Luigi Di Maio a diffusé cette semaine une vidéo dans laquelle on voit Jeroen Dijsselbloem, l’ancien président de l’Eurogroupe, s'exprimer, mais sans que l'on entende sa voix, remplacée par un commentaire lui attribuant des propos qu'il n'a jamais tenus.

    Le président Trump maîtrise parfaitement la diffusion de fausses informations et a incité plusieurs responsables politiques autour de lui à faire de même. De nombreux dirigeants internationaux sont aussi devenus coutumiers de ces pratiques.

    De 'Trump Trap'

    Mais les médias ne sont certainement pas exempts de tout reproche et propagent de plus en plus d'informations sans vérifier la véracité de leur contenu. Dans ce contexte, il y a aussi le « Trump trap » ('Piège de Trump'), un terme qui indique que le président utilise le temps d'antenne en direct qui lui est offert pour diffuser directement des informations fausses, parce qu'il sait qu'il est impossible de vérifier la véracité de ses propos en temps réel.

    Il en va de même pour Facebook & cie qui propagent la haine et les «fake news», mais ne disposent pas des solutions technologiques permettant d’empêcher ces messages de se répandre comme une traînée de poudre. En outre, lutter contre les "fausses informations" va à l'encontre de leur modèle économique.

    Facebook, Twitter et Google cesseront d'exister

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  12. La diffusion d'infox est donc devenue la norme et les entreprises de médias subissent une énorme pression pour vérifier ce que les personnes de pouvoir disent, alors que l'on pousse les entreprises de technologie de suspendre toutes les infox en temps réel. L’agence de presse Bloomberg a prédit au début de cette année que d’ici à 2025, personne ne saura ce qui est vrai ou pas sur Internet et que Facebook, Twitter et Google cesseront d’exister.

    La plupart des entreprises de médias, en particulier les médias sociaux, ne sont pas suffisamment armées pour contrer cette menace en temps réel. Les professionnels des médias voient donc dans l'avenir un rôle crucial pour les vérificateurs de faits et les tribunaux.

    https://fr.express.live/2018/11/08/il-faudra-sy-habituer-les-infox-deviennent-la-norme

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  13. MOUTIER PAR MILLIERS DANS LA RUE POUR LA DÉMOCRATIE

    Entre 5000 et 10'000 personnes ont manifesté vendredi soir à Moutier pour dénoncer l'invalidation du vote en faveur du rattachement au canton du Jura.

    09.11.2018
    MOUTIER: LE VOTE A ÉTÉ INVALIDÉ


    Les Prévôtois ont dit "oui" le 18 juin 2017 à 51,72 % pour quitter le canton de Berne et rejoindre celui du Jura. Mais le recours des antiséparatistes a été accepté.

    La mobilisation du camp des déçus après la décision de la préfète du Jura bernois d'invalider le vote de juin 2017, tombée lundi dernier, a commencé peu après 19h depuis la gare de Moutier, sur la place Roland Béguelin.

    Un cortège silencieux s'est ébranlé en direction de l'Hôtel de ville, situé à un kilomètre de là.

    Les premiers rangs étaient occupés par de nombreux jeunes tenant une banderole sur laquelle était inscrit le mot démocratie, avec le drapeau du canton du Jura. Le défilé dans la nuit fraîche de novembre s'est déroulé dans le calme, conformément au souhait des organisateurs, «Moutier, ville jurassienne».

    Le maire dénonce

    Arrivés devant l'Hôtel de ville, les manifestants, brandissant leurs drapeaux jurassiens, se sont massés sur la place pour écouter les trois orateurs programmés, tout en scandant des «Moutier bernois, plus jamais». Le premier à s'exprimer, le maire Marcel Winistoerfer, a recueilli l'enthousiasme de la foule.

    L'élu PDC a tout de suite salué ce moment d'«exaltation démocratique». Il a répété qu'à ses yeux la démocratie avait été bafouée avec la décision de la préfecture du Jura bernois d'annuler la votation du 18 juin 2017, qui avait vu le camp autonomiste l'emporter avec 51,7% des voix.

    Marcel Winistoerfer a dénoncé encore la lenteur, près de dix-sept mois, avec laquelle le dossier a été traité. Il n'a pas évoqué la question d'un éventuel recours contre la décision de la préfète. Le délai court pour 30 jours.

    Elections municipales

    Il a été aussi question dans les discours des élections municipales qui doivent se dérouler le 25 novembre. Le scrutin constituera un excellent baromètre pour mesurer l'état des forces en présence.

    L'appel à la mobilisation pour ces élections a été relayé par la présidente du Parlement jurassien. Anne Froidevaux a assuré la population de Moutier du soutien indéfectible de «la République et canton du Jura». L'élue du PDC a encore appelé la Confédération à prendre ses responsabilités. «Le processus n'a que trop tardé.»

    Aux yeux d'Anne Froidevaux, la cité prévôtoise doit revenir dans la «maison jurassienne», après des «décennies de patience». Pour clore la manifestation, la porte-parole de «Moutier, ville jurassienne», Corinne Schwab, a encouragé ses concitoyens à ne rien lâcher, avec «force et courage».

    Un candidat anti-séparatiste

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  14. Les organisateurs ont annoncé entre 9000 et 11'000 participants. D'autres observateurs ont estimé ce nombre un peu plus bas, entre 5000 et 7000 personnes, au plus. Aucun élément perturbateur n'est venu troubler l'événement qui a duré plus d'une heure. Les forces de l'ordre se sont faites discrètes.

    Dans le camp pro-bernois, rien à signaler. Perdants en juin 2017, vainqueurs depuis lundi, en attendant la suite des opérations, ils ont respecté les appels au calme lancés par leurs leaders.

    Le rendez-vous électoral du 25 novembre apparaît désormais très important. Le poste de maire de Marcel Winistoerfer sera contesté dans les urnes par le candidat anti-séparatiste Patrick Tobler, président de l'UDC du Jura bernois.

    https://www.lematin.ch/suisse/autonomistes-rue-democratie/story/25216179

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    1. Comme il en a été pour le (référendum) 'Traité de Maastricht' changé par la dictature en 'Traité de Barcelone' !!!

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  15. Étranges jugements sur les juges étrangers


    novembre 9, 2018
    Par Michel de Rougemont


    Certains de mes proches et aussi des moins proches me reprochent d’avoir l’intention de voter oui à l’initiative dite de l’autodétermination le 25 novembre prochain.

    Ceux pour qui elle est irrecevable parce qu’elle viendrait des méchantes et imbéciles têtes en béton armé de l’UDC/SVP ne méritent pas le temps qui se perd à dire que la validité d’une proposition dépend de son contenu et non de celui qui l’exprime.

    Il y a ceux qui la trouvent mal fichue, imprécise et laissant trop d’inconnues ouvertes quant à ses conséquences. Comme c’est hélas trop souvent le fait des milieux qui l’ont lancée, il est vrai que le texte proposé a des lacunes. Cela permettra d’ailleurs au parlement d’en faire une interprétation qui limitera ses conséquences, en particulier d’éviter la dénonciation de traités qui pourraient faire problème comme la CEDH.

    Il y a les moralistes qui veulent laisser croire, ce qui est un effronté mensonge, que la Suisse deviendrait un pays voyou si elle inscrivait ce principe dans sa constitution. C’est tellement pas vrai qu’ils y croient encore plus fort et en font un épouvantail. Incorrigibles !

    Ce sont là des arguments plutôt juridiques, donc malléables car rien n’est absolu dans le droit, les législateurs le savent.
    Ce qu’ils ne veulent pas essayer de comprendre est la dimension politique de la question. Depuis le démantèlement de l’Union soviétique les mouvements collectivistes n’ont cessé de grignoter du terrain et se posent maintenant en prescripteur du droit international cherchant à établir une gouvernance mondiale niant aux nations leurs intérêts et leur indépendance et qui asservira les peuples à des principes écolo-socialistes que ces mêmes peuples n’auraient pas le droit de discuter ni de changer. En Suisse aussi il y a des maîtres à penser de cet ordre-là qui se réjouissent d’enfin pouvoir imposer leur idéologie sans avoir à consulter les citoyens. Le droit international évolue en leur faveur.

    Ces clercs trahissent. S’ils avaient l’honnêteté de montrer leur vrai visage ils auraient présenté un contre-projet à cette initiative, mettant clairement dans notre constitution la subordination (et non le simple respect comme c’est le cas actuellement, Art. 5, al. 4) au dynamisme du droit international, donc à toutes les décisions politiques que nos partenaires bi- ou multilatéraux ou leurs institutions pourraient prendre postérieurement à notre adhésion à tout traité, et ce même sans que nous ne soyons consultés. L’internationalisme a du bon lorsqu’il promeut la paix et les échanges entre les peuples. Il devient une horreur lorsqu’il s’agit d’un pouvoir qui ne respecte pas ces peuples. Qui voterait en faveur de telle contre-proposition ?

    Notre démocratie semi-directe énerve, en particulier tous ceux à l’intérieur du pays qui pensent que le peuple vote mal la plupart du temps. Il énerve aussi nos partenaires étrangers épigénétiquement incapables de comprendre et d’accepter qu’un régime démocratique suppose que les rênes soient entre les mains des citoyens. L’internationale du Komintern a fini par se dissiper, mais sans cesse elle cherche à renaître sous une couleur brune de mauvais aloi, mélange de vert et de rouge.

    Malgré une initiative mal fichue je pense donc bon d’éviter que ce cours des choses nous emporte. Je persiste et vote oui.

    https://blog.mr-int.ch/?p=4801#more-4801

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