Les Français face à la vaccination : pourquoi ils hésitent
18:49 19.11.2018 Catherine Morozov
Peu de sujets de santé publique sont aussi polémiques que la vaccination. Elle a d'abord été encensée pour avoir éradiqué des maladies et sauvée des millions de vies, mais fait aujourd'hui face à de nombreuses critiques. Afin d'en savoir plus, Sputnik a rencontré Michèle Rivasi, scientifique de formation et eurodéputée EELV. Interview
La vaccination, nouvelle «affaire Dreyfus» à la française ? Lancer le débat sur la pertinence de cette pratique risque en tout cas de gâcher vos dîners en ville. En France, mais aussi en Europe.
Depuis les années 90, le Vieux continent est celui qui affiche le plus de méfiance par rapport aux vaccins et les Français sont parmi les plus critiques. D'après une étude internationale de 2016, portant sur 65.000 personnes dans 67 pays, l'Europe comptait donc 7 pays des 10 pays ayant le moins confiance en la vaccination. 41% des Français trouvaient les vaccins «non sûrs», valant à la France le titre de championne du monde de défiance.
«Nous en France, on est dans un autre monde. Parce qu'il n'y a pas de confiance envers les autorités. Et cette défiance, elle vient de tous les scandales sanitaires.»
La grippe H1N1, l'hépatite B, le sang contaminé ou encore l'hormone de croissance sont des épisodes qui ont marqué les Français, car très peu de sanctions ont été prises. Selon Michèle Rivasi, c'est ce manque de reconnaissance et de punition qui ont rendu la population méfiante. D'où cette baisse du taux de vaccination, car les Français en se méfieraient de plus en plus des injonctions sanitaires des autorités.
«On est allé jusqu'à l'obligation vaccinale. Je trouve que c'est quand même une façon de mépriser quelque part, le libre arbitre de chaque individu.»
Une obligation vaccinale justement, qui ne passe pas toujours très bien. Adoptée fin octobre 2017 en s'inspirant de l'Italie, elle rend 11 vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Pour certains, 11 c'est trop, pour d'autres, c'est se protéger, mais aussi protéger les autres.
En Suède, l'obligation vaccinale a été proposée, mais refusée, car jugée non conforme aux mentalités. Les vaccins sont donc recommandés et le pays possède l'un des plus hauts taux de couverture vaccinale. Concernant l'Italie, qui voulait rendre 12 vaccins obligatoires, le pays a repoussé cette obligation d'un an suite aux protestations de la population.
«En imposant, vous ne favorisez que les anti-vaccinations, et après quand les gens auront de faux certificats, vous trouvez que c'est mieux ?»
Les anti-vaccins accaparent le Net. Une minorité de personnes sont contre la vaccination et leurs arguments se propagent partout sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. On y voit des communautés grandissantes d'«anti-vax», qui propagent des discours anxiogènes et le plus souvent sans fondement scientifique.
Entre méfiance envers les autorités et témoignages d'anti-vaccins qui font le lien entre un vaccin et une maladie survenue après la vaccination, il est très difficile de pour de jeunes parents de trouver la bonne voie.
«Pour moi, Internet c'est cette ouverture. Mais ça peut avoir un effet très négatif sur les gens qui véhiculent de fausses informations, des rumeurs […] et on voit bien que ce mouvement complotiste où ils réinterprètent la réalité en prenant des détails comme si c'étaient ces détails qui remettraient en cause l'information officielle, ça c'est très dangereux.»
L'eurodéputée voit aussi des arrière-pensées politiques dans cette défiance envers la vaccination: «Ils sont en train de dire, voyez tous les gens qui sont critiquent sur la vaccination. Eh bien, c'est des Salvini, des Trump, des Marine Le Pen. Et ça c'est très gênant, parce qu'il n'y a plus d'approche scientifique, là c'est une approche idéologique.»
La vaccination est une question de santé publique et les parents veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants, d'où un questionnement grandissant autour de la vaccination. Il faut revenir à un débat scientifique et serein avec des recherches poussées sur chaque vaccin et faire taire les rumeurs, afin de redonner cette confiance envers les autorités, car imposer sans expliquer ne convient pas non plus à la mentalité française.
Jo nova expliquant comment détruire les réseaux électriques à Munich - Oslo - Londres
November 20th, 2018
Rire de la folie des Climate Follies Downunder Je suis ravi de parler en Europe et au Royaume-Uni.
Vendredi 23 novembre à la 12e Conférence internationale EIKE sur le climat et l'énergie, Munich, 18h Lundi 26 novembre à Oslo, avec Klimaterealistene, Norvège 20h00 Mariage le 28 novembre à Londres au siège de la GWPF 18h, 55 Tufton Street, Londres, info@thegwpf.org Comment détruire un réseau électrique parfaitement bon en trois étapes compliquées Il faut du talent, de l'argent et une confiance aveugle pour jeter des décennies de travaux d'ingénierie de qualité.
Découvrez comment réaliser des pannes d'électricité à l'échelle de l'État, former des groupes de pilotes de groupes électrogènes au diesel et multiplier par trois le prix de gros de l'électricité en seulement cinq ans. Admirez l'ambition vertueuse d'un pays qui contrôle seulement 1,5 % des émissions humaines mais tente de modifier le climat mondial en sacrifiant sa plus grande source de revenus d'exportation et sa principale source d'électricité.
L’Australie avait autrefois l’électricité la moins chère du monde et l’une des plus chères, même si elle disposait de plus de charbon et d’uranium par personne que presque tout autre endroit sur Terre. Alors que les énergies renouvelables entrent partout, les entreprises ferment leurs portes. Même dans un pays ensoleillé et venteux, la séduisante énergie «propre» et gratuite s'est révélée un cadeau empoisonné en raison de tous les coûts cachés. Les hôpitaux éteignent les lumières de rechange. Les détaillants paient les clients pour qu'ils n'utilisent pas d'électricité et les actifs nationaux qu'il a fallu à deux générations pour construire vont exploser.
La quête d'arrêter les tempêtes en 2100 laisse une traînée de trouble politique - trois Premiers Ministres ont déjà été démis de leurs fonctions et pourtant, aucune solution n'est en vue.
C’est un mélange d’ingénierie, d’économie, de politique et de psychologie. Nous parlons des courbes de canard, de la fréquence, et disséquons le spectacle d'une nation industrielle moderne qui s'effondre. Combien plus loin peut-il…
La « guerre contre la terreur », alibi d'un crime de masse
Bruno Guigue Mondialisation.ca lun., 19 nov. 2018 09:13 UTC
Avec cette arrogance perceptible à l'œil nu chez ceux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, les dirigeants occidentaux aiment se prévaloir des valeurs morales universelles - ou supposées telles - pour donner des leçons à toute la planète. Ils distribuent les bons et les mauvais points, les châtiments et les récompenses, comme s'ils étaient à la place du dieu Minos qui, dans un mythe cher à Platon, soupèse les âmes des défunts avant de les expédier dans le Tartare.
Mais sauf preuve du contraire, ces juges infaillibles du bien et du mal, censeurs autoproclamés du reste de l'humanité, sont loin d'être des divinités antiques. Nous avons pu mesurer, au contraire, à quel point ces représentants d'un impérialisme cynique sont « humains, trop humains », et l'expérience nous a montré qu'ils appliquaient surtout le principe : « Faites toujours ce que je dis, mais ne faites jamais ce que je fais ».
Une étude récemment publiée par l'Institut Watson (Brown University, USA) a révélé que les Etats-Unis avaient dépensé 5 900 milliards de dollars depuis le 11 septembre 2001 pour « guerre contre la terreur ». Engagée dans 76 pays, soit 39% des Etats de la planète, cette guerre héroïque du Bien contre le Mal a coûté une fortune colossale qui correspond au PIB annuel cumulé de la France et du Royaume-Uni. Mais ce n'est pas le pire : elle peut également se vanter d'un bilan humain hors compétition. D'après cette étude, entre 480 000 et 507 000 personnes ont été tuées dans les opérations menées par les Etats-Unis en Irak, en Afghanistan et au Pakistan durant cette période. A ces victimes directes de la guerre menée par Washington, les auteurs de l'étude estiment qu'il faut ajouter les victimes indirectes, beaucoup plus nombreuses. Ce demi-million de morts n'est donc qu'une estimation extrêmement basse, la face émergée de l'iceberg. Car 76 pays au total ont fait l'objet de la généreuse croisade anti-terroriste menée par les USA, et la comptabilité de ces victimes immolées sur l'autel du Bien, si elle était poussée jusqu'à son terme, donnerait le vertige.
Car on devrait aussi ajouter, malheureusement, les victimes des embargos meurtriers décrétés par les pays riches contre les pays pauvres, et notamment celui qui fut infligé à l'Irak et provoqua la mort d'un demi-million d'enfants dont Madeleine Albright, secrétaire d'État US et icône mondiale des droits de l'homme, disait que c'était "le prix à payer". Mais l'essentiel, pour l'Occident, n'est-il pas d'avoir bonne conscience ? Au lendemain de l'attaque nucléaire contre Hiroshima et Nagasaki qui fit 220 000 morts - en toute inutilité sur le plan militaire -, les généraux US prirent l'habitude de fêter l'événement en mangeant un gâteau en forme de champignon atomique en compagnie de leurs familles réjouies. Enracinée dans l'inconscient collectif d'une nation élue de Dieu, cette identité présumée avec le Bien ne risque pas de souffrir d'un obscur alignement de chiffres, d'une comptabilité macabre qui est de mesure nulle face à l'immensité des bienfaits dont la nation exemplaire irradie le monde ébahi. Et puis, que valent quelques millions de morts dans des pays lointains tant que l'Amérique s'imagine qu'elle continue à jouir - à crédit - de l'american way of life ?
Frappé de stupeur par un tel bilan, un esprit naïf serait peut-être tenté de supposer que la lutte contre les méchants terroristes menée par Washington, au moins, a rencontré quelque succès. Mais où faut-il jeter le regard pour observer un effet positif de cette grandiose entreprise menée par les chevaliers blancs de la démocratie ?
En fait, le seul endroit de la planète où les terroristes ont vraiment reçu un coup sur le museau est la Syrie, c'est-à-dire un Etat allié de la Russie - qui a fortement contribué à la destruction de l'appareil terroriste financé par les alliés de Washington - et un Etat honni et combattu par les USA, qui ont cyniquement laissé Daech s'emparer de Palmyre en 2014.
Partout ailleurs, la gangrène terroriste s'est répandue au même rythme que l'intervention américaine, comme si les coupeurs de têtes étaient arrivés dans les fourgons de l'US Army et de ses suppôts. C'est sans doute pour opposer un démenti à cette cruelle réalité que Donald Trump, avec un aplomb stupéfiant, a osé accuser l'Iran d'être la matrice du terrorisme au Moyen-Orient. Travers notoire du discours officiel en Occident, cette pratique de l'inversion maligne - qui consiste à attribuer à son adversaire la responsabilité de ses propres turpitudes - a probablement atteint en 2018 son acmé historique.
Mais ce n'était pas suffisant, et le camp du Bien n'est jamais à court d'arguties dès qu'il s'agit de s'exonérer de ses crimes. Plus subtil que l'inversion maligne - qui a quand même tendance à frôler le grotesque -, la thèse de l'erreur stratégique - par définition involontaire - a de fervents partisans dans la sphère de l'expertise occidentale. Au vu des résultats de la guerre présumée contre la terreur, les fournisseurs habituels en filet d'eau tiède qui occupent les plateaux télévisés répondent généralement que cette guerre était juste, mais qu'elle a été conduite en dépit du bon sens. Il fallait combattre les terroristes, bien sûr, mais intelligemment. A propos de la Syrie, par exemple, de présumés experts expliquent que l'Occident a été victime d'une « illusion » funeste, qu'on n'a pas compris les rapports de forces locaux, que les agents de la CIA ne comprennent pas l'arabe, bref qu'il y a eu défaillance de l'expertise, et que si l'on avait écouté les vrais experts on n'en serait pas là. Si on lit entre les lignes, les dirigeants de nos vaillantes démocraties ne voulaient pas causer de tels dégâts, leurs intentions étaient pures, mais ils eurent de mauvais conseillers et de mauvais exécutants. Le point aveugle de cette thèse, évidemment, c'est qu'elle confond méconnaissance des réalités et cynisme politique, et insiste sur la première pour occulter la seconde.
Fréquemment invoqué pour étayer une critique « soft » et inoffensive de la politique occidentale, cet argument fallacieux de « l'illusion » ou de « l'erreur » a beau avoir pignon sur rue, il est particulièrement toxique. Il jette une fausse clarté sur ce qu'il prétend expliquer, il en occulte la réalité ultime. La prétendue guerre contre la terreur n'a pas échoué parce qu'elle fut conduite par des ignares ou des lourdauds. Loin d'être une guerre contre les terroristes, elle avait manifestement d'autres cibles, et il suffit d'énumérer les interventions impérialistes menées depuis 2001 pour les identifier. Créée avec l'appui de la CIA pour combattre le communisme en Afghanistan, Al-Qaida n'a jamais souffert de l'hostilité de Washington au cours de son histoire - pas plus que ses avatars successifs (Al-Nosra, Daech) arrosés de pétrodollars et fournis en moyens militaires par les pétromonarchies du Golfe. Et il serait digne, de la part du Département d'État, de réparer une injustice flagrante en versant à la veuve de Ben Laden une pension de réversion amplement méritée, compte tenu des bons et loyaux services rendus par le meilleur agent recruteur de la CIA.
Non seulement le terrorisme ne s'est jamais aussi bien porté depuis que les USA prétendent le combattre, mais les Etats souverains qui l'affrontent pour de vrai - aujourd'hui comme hier - figuraient depuis longtemps sur la liste noire des faucons du Pentagone.
Afghanistan envahi, Irak laminé, Libye pulvérisée, Soudan tronçonné, Syrie agressée, Iran sanctionné, Yémen affamé : la guerre contre la terreur est l'alibi d'une destruction méthodique des structures étatiques du « grand Moyen-Orient », pour reprendre l'expression de Michel Raimbaud.
On ne comprend pas la politique occidentale dans la région si l'on refuse d'admettre que la guerre contre la terreur était en fait une guerre pour la terreur, destinée à perpétuer le chaos dans une partie du monde aussi riche en puits de pétrole qu'en peuples récalcitrants. Contrairement au discours convenu des chancelleries occidentales sur « notre ennemi mortel, l'islamisme radical » - discours destiné aux naïfs - , les coupeurs de tête n'ont jamais causé le moindre tort à l'hégémonie US, qui a précisément besoin de leur nocivité pour se perpétuer. A la fois mercenaires et boucs-émissaires, les djihadistes en tous genres ont fourni sa piétaille-kleenex à l'empire du crime.
Insupportable, la morgue moralisatrice des dirigeants occidentaux est l'écran de fumée qu'ils jettent complaisamment sur les tombereaux de cadavres dont ils sont responsables. C'est non seulement une insulte à l'intelligence des peuples qui les écoutent, mais surtout - c'est de loin le plus grave - une ignominie à l'égard des peuples qu'ils ont condamnés à la mort ou à la misère. Dans cette entreprise mortifère où le false flag est la règle et le bombardement aveugle le mode opératoire, de Kaboul à Bagdad, de Tripoli à Sanaa et de Mossoul à Damas, les Etats-Unis battent tous les records, mais leurs supplétifs français et britannique, ces roquets de l'Empire, ne sont pas en reste dans l'exécution du crime de masse. Quel autre pays dans le monde, outre ces trois-là, peut se vanter d'avoir fait autant de guerres chez les autres, imposé autant de sanctions économiques, déstabilisé autant de nations souveraines ? S'ils avaient une vague idée de ce qu'est le patriotisme, leurs citoyens descendraient dans la rue pour imposer la fin de cet acharnement criminel contre des populations qui ne leur ont rien fait, et dont certaines avaient même la candeur de croire aux valeurs usurpées par un Occident failli.
L'Espagne veut interdire la vente de voitures à essence et diesel à partir de 2040
19 NOVEMBRE 2018 Arnaud Lefebvre
Le gouvernement espagnol a annoncé qu'il voulait interdire la vente de nouvelles voitures diesel et essence à partir de 2040. Il s'agit du dernier pays européen en date à cibler les véhicules polluants pour tenter de réduire les émissions de gaz carbonique.
Le gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a inclus cette proposition dans un projet de loi sur la transition énergétique selon lequel, l'Espagne devrait également décarboniser complètement son économie d'ici 2050, rapporte The Local.
Cette annonce intervient un an après que la Grande-Bretagne et la France se soient engagées à interdire les nouvelles voitures à essence et diesel d'ici 2040. Par ailleurs, la Norvège envisage de mettre fin à l'utilisation de toutes les voitures fonctionnant aux carburants fossiles d'ici 2025. Pour sa part, l'Ecosse ne veut plus de voitures essence ou diesel sur son territoire d'ici 2032.
Le gouvernement de Sanchez n'a pas la majorité au Parlement. Il devra donc obtenir le soutien d'autres partis pour le projet de loi soit approuvé.
Véhicules électriques
Le plan prévoit l'installation de bornes de recharge pour véhicules électriques. D'un autre côté, les villes de plus de 50.000 habitants devront créer des "zones à faibles émissions" avant 2021. Ces zones existent déjà dans le centre de Barcelone et de Madrid où la circulation est restreinte.
"D'ici 2050, le système électrique devra s'appuyer sur des sources d'énergie renouvelables", indique le document.
Selon ce plan, les nouvelles licences d'exploration et de fracturation d'hydrocarbures seront interdites et les subventions favorables à la consommation de combustibles fossiles prendront fin.
Sanchez a déclaré que le changement climatique était "le plus grand défi auquel nous sommes confrontés au niveau mondial". "Il est nécessaire d'agir avec urgence et détermination face à cette grande guerre du silence", a-t-il encore affirmé.
Les 'Dirigeants' attardés-mentaux qui feignent d'ignorer que TOUS les gaz se recyclent et qu'il n'y a PAS de 'réchauffement climatique' prouvé par des scientifiques
"Jamais auparavant un groupe de personnes aussi réduit n'était devenu aussi riche en infligeant autant de dégâts"
19 NOVEMBRE 2018 Dominique Dewitte
La fin du capitalisme a sonné lorsque la pauvreté devient le produit final d'un monde d'abondance, disait Karl Marx.
C'est ce qui se produit lorsque trop de richesses sont concentrées dans les mains de trop peu de personnes. Le magazine libéral The Economist publie un dossier consacré à cette problématique cette semaine. Le titre ne laisse planer aucun doute : "La prochaine révolution capitaliste".
Comment notre capitalisme est devenu un oligopole
Le magazine énumère une série d'exemples qui pour nous convaincre que le capitalisme est devenu un modèle oligopolistique. Un terme compliqué qui signifie que certains produits et/ou services ne sont proposés que par quelques grands fournisseurs :
Depuis 1997, la concentration du marché a augmenté pour atteindre les deux tiers dans l'industrie américaine.
Un dixième de l'économie est caractérisé par des secteurs dans lesquels quatre entreprises occupent plus des deux tiers du marché.
Dans une économie en bonne santé, la concurrence réduit les bénéfices, mais le cash-flow libre (bénéfice net après déduction des coûts et des investissements) des entreprises est aujourd'hui supérieur de 76 % à la moyenne des 50 dernières années.
En Europe, la même tendance est observée, bien que de manière moins extrême. La part de marché des quatre plus grandes entreprises de chaque secteur a augmenté de 3 % depuis 2000.
Aux États-Unis et en Europe, il est de plus en plus difficile de détrôner le leader du marché. Cela est particulièrement vrai dans les secteurs où il n’ya pratiquement pas de concurrence (songez à Facebook et Google). Le magazine estime à 660 milliards de dollars le montant mondial des "profits anormaux", dont les deux tiers sont réalisés aux États-Unis, et un tiers dans des entreprises de technologie.
Le capitalisme s'éloigne de plus en plus de sa source
Le capitalisme s'éloigne donc de plus en plus de la source qui doit justifier son efficacité économique et sociale : la compétitivité. C'est surtout dans le secteur de la technologie que ce problème est le plus sensible. Facebook et Google peuvent bien être des services gratuits : du fait de leur quasi-monopole sur la publicité en ligne, les autres entreprises ont de plus en plus de difficultés.
Si nous voulons sauver le système capitaliste (comme aurait pu dire Winston Churchill, "le pire système économique ... à l'exclusion de tous les autres"), nous devons donc rétablir d'urgence ses règles et les l'adapter à la réalité numérique, écrit The Economist. Ce n’est qu’alors que l’on obtiendra une répartition plus acceptable et plus rentable des bénéfices des entreprises et des rémunérations des employés.
Selon Marx, la révolution est imminente
L'économiste français Patrick Artus a écrit plus tôt cette année que la dynamique du capitalisme est maintenant telle que Karl Marx l'avait prédite :
"Nous trouvons sans équivoque la dynamique du capitalisme telle que décrite par Karl Marx dans les récents développements:
- Un déclin de la rentabilité des entreprises, qui pourrait réduire le retour sur capital ;
- Une réaction à la chute du retour sur capital par la distorsion de la distribution de revenus en faveur des profits et au détriment de ceux qui perçoivent des salaires ;
- Lorsque cette distorsion aura atteint sa limite, l’emploi d’opérations spéculatives pour augmenter le retour sur capital.
Cette dynamique mène inévitablement non seulement à des inégalités de revenus grandissantes, mais aussi à des crises financières".
Marx concluait également que tout ceci ne pouvait aboutir qu’à une révolution
Nous aimons penser que le capitalisme génère de la générosité. Ce n'est pas le cas
Nous aimons penser que le capitalisme génère de la générosité et que, par conséquent, la compassion et une forme d'éthique sont créées pour les moins fortunés. Ce n'est pas le cas. Aux États-Unis, 500 000 personnes vivent dans la rue, tandis que 18 millions de logements sont également vacants. L'impact d'entreprises telles que Facebook et Amazon soulève de plus en plus de questions sur le capitalisme contemporain et sur la façon dont nous fonctionnons en tant que société. Pourtant, cela peut se résumer en quelques mots :
"Jamais auparavant un si petit groupe de personnes n'avait gagné autant d'argent en faisant autant de dégâts ."
Selon Chamath Palihapitiya , ancien vice-président de Facebook, cette entreprise est celle « qui a créé les outils qui permettent de détruire le tissu social de la société ».
Conclusion
The Economist : "L'ajustement des règles existantes ne résoudra pas tous les problèmes. Mais s'il permettait aux bénéfices aux États-Unis de retrouver leurs niveaux historiquement normaux et si les employés en bénéficiaient, les salaires nets augmenteraient de 6 %, les consommateurs auraient plus de choix et la productivité augmenterait. Cela ne mettrait pas nécessairement un terme à la montée en puissance du populisme. Mais une révolution de la concurrence contribuerait largement à restaurer la confiance dans le capitalisme."
Face à l'étendue exponentielle d'Internet qui répand la vérité incontestable dans le monde entier, les dictateurs n'ont plus que l'argent pour corrompre leurs derniers fidèles d'empêcher la Démocratie de naître ailleurs qu'en Suisse. La planche-à-billet tourne 24/24 h !
Les machines ne profitent qu'aux poches des Dirigeants qui taxent à tour-de-bras ceux qui s'en approprieraient le droit de conduire un véhicule ou de bénéficier d'un semblant de confort en sa demeure!
Ce sont ces robots et machines diverses qui travaillent pour rien qui font la fortune de certains à l'heure où c'est tous les travailleurs qui devraient en vivre de rente !
Les Français face à la vaccination : pourquoi ils hésitent
RépondreSupprimer18:49 19.11.2018
Catherine Morozov
Peu de sujets de santé publique sont aussi polémiques que la vaccination. Elle a d'abord été encensée pour avoir éradiqué des maladies et sauvée des millions de vies, mais fait aujourd'hui face à de nombreuses critiques. Afin d'en savoir plus, Sputnik a rencontré Michèle Rivasi, scientifique de formation et eurodéputée EELV. Interview
La vaccination, nouvelle «affaire Dreyfus» à la française ? Lancer le débat sur la pertinence de cette pratique risque en tout cas de gâcher vos dîners en ville. En France, mais aussi en Europe.
Depuis les années 90, le Vieux continent est celui qui affiche le plus de méfiance par rapport aux vaccins et les Français sont parmi les plus critiques. D'après une étude internationale de 2016, portant sur 65.000 personnes dans 67 pays, l'Europe comptait donc 7 pays des 10 pays ayant le moins confiance en la vaccination. 41% des Français trouvaient les vaccins «non sûrs», valant à la France le titre de championne du monde de défiance.
«Nous en France, on est dans un autre monde. Parce qu'il n'y a pas de confiance envers les autorités. Et cette défiance, elle vient de tous les scandales sanitaires.»
La grippe H1N1, l'hépatite B, le sang contaminé ou encore l'hormone de croissance sont des épisodes qui ont marqué les Français, car très peu de sanctions ont été prises. Selon Michèle Rivasi, c'est ce manque de reconnaissance et de punition qui ont rendu la population méfiante. D'où cette baisse du taux de vaccination, car les Français en se méfieraient de plus en plus des injonctions sanitaires des autorités.
«On est allé jusqu'à l'obligation vaccinale. Je trouve que c'est quand même une façon de mépriser quelque part, le libre arbitre de chaque individu.»
Une obligation vaccinale justement, qui ne passe pas toujours très bien. Adoptée fin octobre 2017 en s'inspirant de l'Italie, elle rend 11 vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Pour certains, 11 c'est trop, pour d'autres, c'est se protéger, mais aussi protéger les autres.
En Suède, l'obligation vaccinale a été proposée, mais refusée, car jugée non conforme aux mentalités. Les vaccins sont donc recommandés et le pays possède l'un des plus hauts taux de couverture vaccinale. Concernant l'Italie, qui voulait rendre 12 vaccins obligatoires, le pays a repoussé cette obligation d'un an suite aux protestations de la population.
«En imposant, vous ne favorisez que les anti-vaccinations, et après quand les gens auront de faux certificats, vous trouvez que c'est mieux ?»
Les anti-vaccins accaparent le Net. Une minorité de personnes sont contre la vaccination et leurs arguments se propagent partout sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. On y voit des communautés grandissantes d'«anti-vax», qui propagent des discours anxiogènes et le plus souvent sans fondement scientifique.
RépondreSupprimerEntre méfiance envers les autorités et témoignages d'anti-vaccins qui font le lien entre un vaccin et une maladie survenue après la vaccination, il est très difficile de pour de jeunes parents de trouver la bonne voie.
«Pour moi, Internet c'est cette ouverture. Mais ça peut avoir un effet très négatif sur les gens qui véhiculent de fausses informations, des rumeurs […] et on voit bien que ce mouvement complotiste où ils réinterprètent la réalité en prenant des détails comme si c'étaient ces détails qui remettraient en cause l'information officielle, ça c'est très dangereux.»
L'eurodéputée voit aussi des arrière-pensées politiques dans cette défiance envers la vaccination:
«Ils sont en train de dire, voyez tous les gens qui sont critiquent sur la vaccination. Eh bien, c'est des Salvini, des Trump, des Marine Le Pen. Et ça c'est très gênant, parce qu'il n'y a plus d'approche scientifique, là c'est une approche idéologique.»
La vaccination est une question de santé publique et les parents veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants, d'où un questionnement grandissant autour de la vaccination. Il faut revenir à un débat scientifique et serein avec des recherches poussées sur chaque vaccin et faire taire les rumeurs, afin de redonner cette confiance envers les autorités, car imposer sans expliquer ne convient pas non plus à la mentalité française.
https://fr.sputniknews.com/france/201811191038965337-vaccination-interview-michele-rivasi/
Jo nova expliquant comment détruire les réseaux électriques à Munich - Oslo - Londres
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Rire de la folie des Climate Follies Downunder
Je suis ravi de parler en Europe et au Royaume-Uni.
Vendredi 23 novembre à la 12e Conférence internationale EIKE sur le climat et l'énergie, Munich, 18h
Lundi 26 novembre à Oslo, avec Klimaterealistene, Norvège 20h00
Mariage le 28 novembre à Londres au siège de la GWPF 18h, 55 Tufton Street, Londres, info@thegwpf.org
Comment détruire un réseau électrique parfaitement bon en trois étapes compliquées
Il faut du talent, de l'argent et une confiance aveugle pour jeter des décennies de travaux d'ingénierie de qualité.
Découvrez comment réaliser des pannes d'électricité à l'échelle de l'État, former des groupes de pilotes de groupes électrogènes au diesel et multiplier par trois le prix de gros de l'électricité en seulement cinq ans. Admirez l'ambition vertueuse d'un pays qui contrôle seulement 1,5 % des émissions humaines mais tente de modifier le climat mondial en sacrifiant sa plus grande source de revenus d'exportation et sa principale source d'électricité.
L’Australie avait autrefois l’électricité la moins chère du monde et l’une des plus chères, même si elle disposait de plus de charbon et d’uranium par personne que presque tout autre endroit sur Terre. Alors que les énergies renouvelables entrent partout, les entreprises ferment leurs portes. Même dans un pays ensoleillé et venteux, la séduisante énergie «propre» et gratuite s'est révélée un cadeau empoisonné en raison de tous les coûts cachés. Les hôpitaux éteignent les lumières de rechange. Les détaillants paient les clients pour qu'ils n'utilisent pas d'électricité et les actifs nationaux qu'il a fallu à deux générations pour construire vont exploser.
La quête d'arrêter les tempêtes en 2100 laisse une traînée de trouble politique - trois Premiers Ministres ont déjà été démis de leurs fonctions et pourtant, aucune solution n'est en vue.
C’est un mélange d’ingénierie, d’économie, de politique et de psychologie. Nous parlons des courbes de canard, de la fréquence, et disséquons le spectacle d'une nation industrielle moderne qui s'effondre. Combien plus loin peut-il…
http://joannenova.com.au/2018/11/jo-nova-explaining-how-to-destroy-electricity-grids-in-munich-oslo-london/#more-61630
La « guerre contre la terreur », alibi d'un crime de masse
RépondreSupprimerBruno Guigue
Mondialisation.ca
lun., 19 nov. 2018 09:13 UTC
Avec cette arrogance perceptible à l'œil nu chez ceux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, les dirigeants occidentaux aiment se prévaloir des valeurs morales universelles - ou supposées telles - pour donner des leçons à toute la planète. Ils distribuent les bons et les mauvais points, les châtiments et les récompenses, comme s'ils étaient à la place du dieu Minos qui, dans un mythe cher à Platon, soupèse les âmes des défunts avant de les expédier dans le Tartare.
Mais sauf preuve du contraire, ces juges infaillibles du bien et du mal, censeurs autoproclamés du reste de l'humanité, sont loin d'être des divinités antiques. Nous avons pu mesurer, au contraire, à quel point ces représentants d'un impérialisme cynique sont « humains, trop humains », et l'expérience nous a montré qu'ils appliquaient surtout le principe : « Faites toujours ce que je dis, mais ne faites jamais ce que je fais ».
Une étude récemment publiée par l'Institut Watson (Brown University, USA) a révélé que les Etats-Unis avaient dépensé 5 900 milliards de dollars depuis le 11 septembre 2001 pour « guerre contre la terreur ». Engagée dans 76 pays, soit 39% des Etats de la planète, cette guerre héroïque du Bien contre le Mal a coûté une fortune colossale qui correspond au PIB annuel cumulé de la France et du Royaume-Uni. Mais ce n'est pas le pire : elle peut également se vanter d'un bilan humain hors compétition. D'après cette étude, entre 480 000 et 507 000 personnes ont été tuées dans les opérations menées par les Etats-Unis en Irak, en Afghanistan et au Pakistan durant cette période. A ces victimes directes de la guerre menée par Washington, les auteurs de l'étude estiment qu'il faut ajouter les victimes indirectes, beaucoup plus nombreuses. Ce demi-million de morts n'est donc qu'une estimation extrêmement basse, la face émergée de l'iceberg. Car 76 pays au total ont fait l'objet de la généreuse croisade anti-terroriste menée par les USA, et la comptabilité de ces victimes immolées sur l'autel du Bien, si elle était poussée jusqu'à son terme, donnerait le vertige.
Car on devrait aussi ajouter, malheureusement, les victimes des embargos meurtriers décrétés par les pays riches contre les pays pauvres, et notamment celui qui fut infligé à l'Irak et provoqua la mort d'un demi-million d'enfants dont Madeleine Albright, secrétaire d'État US et icône mondiale des droits de l'homme, disait que c'était "le prix à payer". Mais l'essentiel, pour l'Occident, n'est-il pas d'avoir bonne conscience ? Au lendemain de l'attaque nucléaire contre Hiroshima et Nagasaki qui fit 220 000 morts - en toute inutilité sur le plan militaire -, les généraux US prirent l'habitude de fêter l'événement en mangeant un gâteau en forme de champignon atomique en compagnie de leurs familles réjouies. Enracinée dans l'inconscient collectif d'une nation élue de Dieu, cette identité présumée avec le Bien ne risque pas de souffrir d'un obscur alignement de chiffres, d'une comptabilité macabre qui est de mesure nulle face à l'immensité des bienfaits dont la nation exemplaire irradie le monde ébahi. Et puis, que valent quelques millions de morts dans des pays lointains tant que l'Amérique s'imagine qu'elle continue à jouir - à crédit - de l'american way of life ?
Frappé de stupeur par un tel bilan, un esprit naïf serait peut-être tenté de supposer que la lutte contre les méchants terroristes menée par Washington, au moins, a rencontré quelque succès. Mais où faut-il jeter le regard pour observer un effet positif de cette grandiose entreprise menée par les chevaliers blancs de la démocratie ?
RépondreSupprimerEn fait, le seul endroit de la planète où les terroristes ont vraiment reçu un coup sur le museau est la Syrie, c'est-à-dire un Etat allié de la Russie - qui a fortement contribué à la destruction de l'appareil terroriste financé par les alliés de Washington - et un Etat honni et combattu par les USA, qui ont cyniquement laissé Daech s'emparer de Palmyre en 2014.
Partout ailleurs, la gangrène terroriste s'est répandue au même rythme que l'intervention américaine, comme si les coupeurs de têtes étaient arrivés dans les fourgons de l'US Army et de ses suppôts. C'est sans doute pour opposer un démenti à cette cruelle réalité que Donald Trump, avec un aplomb stupéfiant, a osé accuser l'Iran d'être la matrice du terrorisme au Moyen-Orient. Travers notoire du discours officiel en Occident, cette pratique de l'inversion maligne - qui consiste à attribuer à son adversaire la responsabilité de ses propres turpitudes - a probablement atteint en 2018 son acmé historique.
Mais ce n'était pas suffisant, et le camp du Bien n'est jamais à court d'arguties dès qu'il s'agit de s'exonérer de ses crimes. Plus subtil que l'inversion maligne - qui a quand même tendance à frôler le grotesque -, la thèse de l'erreur stratégique - par définition involontaire - a de fervents partisans dans la sphère de l'expertise occidentale. Au vu des résultats de la guerre présumée contre la terreur, les fournisseurs habituels en filet d'eau tiède qui occupent les plateaux télévisés répondent généralement que cette guerre était juste, mais qu'elle a été conduite en dépit du bon sens. Il fallait combattre les terroristes, bien sûr, mais intelligemment. A propos de la Syrie, par exemple, de présumés experts expliquent que l'Occident a été victime d'une « illusion » funeste, qu'on n'a pas compris les rapports de forces locaux, que les agents de la CIA ne comprennent pas l'arabe, bref qu'il y a eu défaillance de l'expertise, et que si l'on avait écouté les vrais experts on n'en serait pas là. Si on lit entre les lignes, les dirigeants de nos vaillantes démocraties ne voulaient pas causer de tels dégâts, leurs intentions étaient pures, mais ils eurent de mauvais conseillers et de mauvais exécutants. Le point aveugle de cette thèse, évidemment, c'est qu'elle confond méconnaissance des réalités et cynisme politique, et insiste sur la première pour occulter la seconde.
Fréquemment invoqué pour étayer une critique « soft » et inoffensive de la politique occidentale, cet argument fallacieux de « l'illusion » ou de « l'erreur » a beau avoir pignon sur rue, il est particulièrement toxique. Il jette une fausse clarté sur ce qu'il prétend expliquer, il en occulte la réalité ultime. La prétendue guerre contre la terreur n'a pas échoué parce qu'elle fut conduite par des ignares ou des lourdauds. Loin d'être une guerre contre les terroristes, elle avait manifestement d'autres cibles, et il suffit d'énumérer les interventions impérialistes menées depuis 2001 pour les identifier. Créée avec l'appui de la CIA pour combattre le communisme en Afghanistan, Al-Qaida n'a jamais souffert de l'hostilité de Washington au cours de son histoire - pas plus que ses avatars successifs (Al-Nosra, Daech) arrosés de pétrodollars et fournis en moyens militaires par les pétromonarchies du Golfe. Et il serait digne, de la part du Département d'État, de réparer une injustice flagrante en versant à la veuve de Ben Laden une pension de réversion amplement méritée, compte tenu des bons et loyaux services rendus par le meilleur agent recruteur de la CIA.
Non seulement le terrorisme ne s'est jamais aussi bien porté depuis que les USA prétendent le combattre, mais les Etats souverains qui l'affrontent pour de vrai - aujourd'hui comme hier - figuraient depuis longtemps sur la liste noire des faucons du Pentagone.
RépondreSupprimerAfghanistan envahi, Irak laminé, Libye pulvérisée, Soudan tronçonné, Syrie agressée, Iran sanctionné, Yémen affamé : la guerre contre la terreur est l'alibi d'une destruction méthodique des structures étatiques du « grand Moyen-Orient », pour reprendre l'expression de Michel Raimbaud.
On ne comprend pas la politique occidentale dans la région si l'on refuse d'admettre que la guerre contre la terreur était en fait une guerre pour la terreur, destinée à perpétuer le chaos dans une partie du monde aussi riche en puits de pétrole qu'en peuples récalcitrants. Contrairement au discours convenu des chancelleries occidentales sur « notre ennemi mortel, l'islamisme radical » - discours destiné aux naïfs - , les coupeurs de tête n'ont jamais causé le moindre tort à l'hégémonie US, qui a précisément besoin de leur nocivité pour se perpétuer. A la fois mercenaires et boucs-émissaires, les djihadistes en tous genres ont fourni sa piétaille-kleenex à l'empire du crime.
Insupportable, la morgue moralisatrice des dirigeants occidentaux est l'écran de fumée qu'ils jettent complaisamment sur les tombereaux de cadavres dont ils sont responsables. C'est non seulement une insulte à l'intelligence des peuples qui les écoutent, mais surtout - c'est de loin le plus grave - une ignominie à l'égard des peuples qu'ils ont condamnés à la mort ou à la misère. Dans cette entreprise mortifère où le false flag est la règle et le bombardement aveugle le mode opératoire, de Kaboul à Bagdad, de Tripoli à Sanaa et de Mossoul à Damas, les Etats-Unis battent tous les records, mais leurs supplétifs français et britannique, ces roquets de l'Empire, ne sont pas en reste dans l'exécution du crime de masse. Quel autre pays dans le monde, outre ces trois-là, peut se vanter d'avoir fait autant de guerres chez les autres, imposé autant de sanctions économiques, déstabilisé autant de nations souveraines ? S'ils avaient une vague idée de ce qu'est le patriotisme, leurs citoyens descendraient dans la rue pour imposer la fin de cet acharnement criminel contre des populations qui ne leur ont rien fait, et dont certaines avaient même la candeur de croire aux valeurs usurpées par un Occident failli.
https://fr.sott.net/article/33142-La-guerre-contre-la-terreur-alibi-d-un-crime-de-masse
L'Espagne veut interdire la vente de voitures à essence et diesel à partir de 2040
RépondreSupprimer19 NOVEMBRE 2018
Arnaud Lefebvre
Le gouvernement espagnol a annoncé qu'il voulait interdire la vente de nouvelles voitures diesel et essence à partir de 2040. Il s'agit du dernier pays européen en date à cibler les véhicules polluants pour tenter de réduire les émissions de gaz carbonique.
Le gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a inclus cette proposition dans un projet de loi sur la transition énergétique selon lequel, l'Espagne devrait également décarboniser complètement son économie d'ici 2050, rapporte The Local.
Cette annonce intervient un an après que la Grande-Bretagne et la France se soient engagées à interdire les nouvelles voitures à essence et diesel d'ici 2040. Par ailleurs, la Norvège envisage de mettre fin à l'utilisation de toutes les voitures fonctionnant aux carburants fossiles d'ici 2025. Pour sa part, l'Ecosse ne veut plus de voitures essence ou diesel sur son territoire d'ici 2032.
Le gouvernement de Sanchez n'a pas la majorité au Parlement. Il devra donc obtenir le soutien d'autres partis pour le projet de loi soit approuvé.
Véhicules électriques
Le plan prévoit l'installation de bornes de recharge pour véhicules électriques. D'un autre côté, les villes de plus de 50.000 habitants devront créer des "zones à faibles émissions" avant 2021. Ces zones existent déjà dans le centre de Barcelone et de Madrid où la circulation est restreinte.
"D'ici 2050, le système électrique devra s'appuyer sur des sources d'énergie renouvelables", indique le document.
Selon ce plan, les nouvelles licences d'exploration et de fracturation d'hydrocarbures seront interdites et les subventions favorables à la consommation de combustibles fossiles prendront fin.
Sanchez a déclaré que le changement climatique était "le plus grand défi auquel nous sommes confrontés au niveau mondial". "Il est nécessaire d'agir avec urgence et détermination face à cette grande guerre du silence", a-t-il encore affirmé.
https://fr.express.live/2018/11/19/lespagne-veut-interdire-la-vente-de-voitures-essence-et-diesel-partir-de-2040
La dictature monarchique ou la mort !
SupprimerLes 'Dirigeants' attardés-mentaux qui feignent d'ignorer que TOUS les gaz se recyclent et qu'il n'y a PAS de 'réchauffement climatique' prouvé par des scientifiques
Les anti-Démocraties sont la honte du monde.
"Jamais auparavant un groupe de personnes aussi réduit n'était devenu aussi riche en infligeant autant de dégâts"
RépondreSupprimer19 NOVEMBRE 2018
Dominique Dewitte
La fin du capitalisme a sonné lorsque la pauvreté devient le produit final d'un monde d'abondance, disait Karl Marx.
C'est ce qui se produit lorsque trop de richesses sont concentrées dans les mains de trop peu de personnes. Le magazine libéral The Economist publie un dossier consacré à cette problématique cette semaine. Le titre ne laisse planer aucun doute : "La prochaine révolution capitaliste".
Comment notre capitalisme est devenu un oligopole
Le magazine énumère une série d'exemples qui pour nous convaincre que le capitalisme est devenu un modèle oligopolistique. Un terme compliqué qui signifie que certains produits et/ou services ne sont proposés que par quelques grands fournisseurs :
Depuis 1997, la concentration du marché a augmenté pour atteindre les deux tiers dans l'industrie américaine.
Un dixième de l'économie est caractérisé par des secteurs dans lesquels quatre entreprises occupent plus des deux tiers du marché.
Dans une économie en bonne santé, la concurrence réduit les bénéfices, mais le cash-flow libre (bénéfice net après déduction des coûts et des investissements) des entreprises est aujourd'hui supérieur de 76 % à la moyenne des 50 dernières années.
En Europe, la même tendance est observée, bien que de manière moins extrême. La part de marché des quatre plus grandes entreprises de chaque secteur a augmenté de 3 % depuis 2000.
Aux États-Unis et en Europe, il est de plus en plus difficile de détrôner le leader du marché. Cela est particulièrement vrai dans les secteurs où il n’ya pratiquement pas de concurrence (songez à Facebook et Google). Le magazine estime à 660 milliards de dollars le montant mondial des "profits anormaux", dont les deux tiers sont réalisés aux États-Unis, et un tiers dans des entreprises de technologie.
Le capitalisme s'éloigne de plus en plus de sa source
Le capitalisme s'éloigne donc de plus en plus de la source qui doit justifier son efficacité économique et sociale : la compétitivité. C'est surtout dans le secteur de la technologie que ce problème est le plus sensible. Facebook et Google peuvent bien être des services gratuits : du fait de leur quasi-monopole sur la publicité en ligne, les autres entreprises ont de plus en plus de difficultés.
Si nous voulons sauver le système capitaliste (comme aurait pu dire Winston Churchill, "le pire système économique ... à l'exclusion de tous les autres"), nous devons donc rétablir d'urgence ses règles et les l'adapter à la réalité numérique, écrit The Economist. Ce n’est qu’alors que l’on obtiendra une répartition plus acceptable et plus rentable des bénéfices des entreprises et des rémunérations des employés.
Selon Marx, la révolution est imminente
L'économiste français Patrick Artus a écrit plus tôt cette année que la dynamique du capitalisme est maintenant telle que Karl Marx l'avait prédite :
"Nous trouvons sans équivoque la dynamique du capitalisme telle que décrite par Karl Marx dans les récents développements:
- Un déclin de la rentabilité des entreprises, qui pourrait réduire le retour sur capital ;
RépondreSupprimer- Une réaction à la chute du retour sur capital par la distorsion de la distribution de revenus en faveur des profits et au détriment de ceux qui perçoivent des salaires ;
- Lorsque cette distorsion aura atteint sa limite, l’emploi d’opérations spéculatives pour augmenter le retour sur capital.
Cette dynamique mène inévitablement non seulement à des inégalités de revenus grandissantes, mais aussi à des crises financières".
Marx concluait également que tout ceci ne pouvait aboutir qu’à une révolution
Nous aimons penser que le capitalisme génère de la générosité. Ce n'est pas le cas
Nous aimons penser que le capitalisme génère de la générosité et que, par conséquent, la compassion et une forme d'éthique sont créées pour les moins fortunés. Ce n'est pas le cas. Aux États-Unis, 500 000 personnes vivent dans la rue, tandis que 18 millions de logements sont également vacants. L'impact d'entreprises telles que Facebook et Amazon soulève de plus en plus de questions sur le capitalisme contemporain et sur la façon dont nous fonctionnons en tant que société. Pourtant, cela peut se résumer en quelques mots :
"Jamais auparavant un si petit groupe de personnes n'avait gagné autant d'argent en faisant autant de dégâts ."
Selon Chamath Palihapitiya , ancien vice-président de Facebook, cette entreprise est celle « qui a créé les outils qui permettent de détruire le tissu social de la société ».
Conclusion
The Economist : "L'ajustement des règles existantes ne résoudra pas tous les problèmes. Mais s'il permettait aux bénéfices aux États-Unis de retrouver leurs niveaux historiquement normaux et si les employés en bénéficiaient, les salaires nets augmenteraient de 6 %, les consommateurs auraient plus de choix et la productivité augmenterait. Cela ne mettrait pas nécessairement un terme à la montée en puissance du populisme. Mais une révolution de la concurrence contribuerait largement à restaurer la confiance dans le capitalisme."
https://fr.express.live/2018/11/19/jamais-auparavant-un-groupe-de-personnes-aussi-reduit-netait-devenu-aussi-riche-en
Face à l'étendue exponentielle d'Internet qui répand la vérité incontestable dans le monde entier, les dictateurs n'ont plus que l'argent pour corrompre leurs derniers fidèles d'empêcher la Démocratie de naître ailleurs qu'en Suisse. La planche-à-billet tourne 24/24 h !
SupprimerLes machines ne profitent qu'aux poches des Dirigeants qui taxent à tour-de-bras ceux qui s'en approprieraient le droit de conduire un véhicule ou de bénéficier d'un semblant de confort en sa demeure!
Ce sont ces robots et machines diverses qui travaillent pour rien qui font la fortune de certains à l'heure où c'est tous les travailleurs qui devraient en vivre de rente !