- ENTREE de SECOURS -



mercredi 1 mai 2019

Un chaos fait rage à Paris alors qu'Armageddon manifestait contre les émeutes pendant les vacances

par Tyler Durden
Mer., 05/01/2019 - 11:11


Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Paris et d'autres villes françaises mercredi pour marquer la Journée internationale des travailleurs (également connue sous le nom de Fête du travail), uniquement pour affronter la police anti-émeute française. Parmi les manifestants figuraient des gilets jaunes, des syndicalistes, des manifestants du changement climatique et Black Bloc (antifa) - qui ont annoncé sur les médias sociaux qu'ils souhaitaient un rassemblement "Armageddon" qui ferait de Paris la "Capitale européenne des émeutes", selon le Daily Mail .

Plus de 7 400 policiers, gendarmes et soldats étaient présents pour calmer les manifestants les plus violents. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré: "Il n'est pas question de dramatiser, c'est une question de préparation", ajoutant que "1 000 à 2 000 extrémistes" devaient se joindre aux manifestations.

Marchant aux côtés de syndicats, de retraités, d'étudiants et d'autres personnes, les manifestants ont été frappés par de grandes quantités de gaz lacrymogène, de grèves à la matraque et d'autres mesures de contrôle des foules.

Selon The Local, plus de 200 personnes ont été arrêtées dans le quartier parisien de Montparnasse. De ce nombre, 148 sont toujours en garde à vue. La police a effectué plus de 12 400 contrôles sur les manifestants, selon le rapport.

Les affrontements avec la police ont commencé à Paris vers 13 heures, alors que de nombreux fauteurs de troubles cagoulés et masqués ont été repérés.

Le fondateur et ancien dirigeant du parti de droite du Front national (FN) français, Jean-Marie Le Pen, a prononcé un discours le 1er mai à la Place des Pyramides lors d'un rassemblement organisé en l'honneur de Jeanne d'Arc.

"Ayons le courage d'être nationalistes", a-t-il déclaré à la foule, prédisant "de graves drames sociaux et politiques".

Entre-temps, à Toulouse, dans le sud de la France, plus de 1 000 manifestants ont traversé les rues de la ville en rose, mais les médias locaux n'ont toujours pas signalé de violences, selon The Local.

15 commentaires:

  1. «La répression est forte en France», estime Jérôme Rodrigues


    23:59 01.05.2019


    Abordé au cours de la manifestation dans les rues de Paris par Sputnik, Jérôme Rodrigues, importante figure des Gilets jaunes, a exposé son avis sur le mouvement, soulignant que ses membres étaient venus fêter le 1er-Mai «en revendiquant toujours plus fort».

    Dans le cadre des manifestations qui se sont tenues mercredi 1er mai partout en France et notamment à Paris, Sputnik a eu l'occasion de poser quelques questions à Jérôme Rodrigues, une des figures de proue du mouvement des Gilets jaunes, lesquels ont participé à la manifestation de la fête du Travail aux côtés des syndicats.

    Il a notamment évoqué le grand nombre de manifestants venus pour l'occasion.

    «Ça fait plaisir», a-t-il constaté, ajoutant qu'avec «la force du nombre on sera peut-être mieux entendus sur nos revendications.»

    Il a souligné tout particulièrement que ce n'était pas un acte des Gilets jaunes, mais la fête du 1er-Mai.

    «Il y a des travailleurs dans le mouvement et on vient faire la fête du Travail aujourd'hui tout en manifestant et en revendiquant toujours plus fort», a-t-il précisé.

    Interrogé au sujet des violences, il a fait remarquer que le gouvernement avait «les compétences pour agir», car les simples manifestants n'étaient pas responsables des casseurs, mais que ses membres n'avaient pas ces compétences.

    «Ils ne sont pas compétents du tout […] Sinon il n'y aurait pas autant de mutilés […] La répression est forte en France. La répression policière instrumentalisée par le gouvernement», a-t-il constaté.

    Jérôme Rodrigues a également tenu à passer au micro de Sputnik un message au gouvernement.

    «S'il est légitime de pouvoir guider le navire "France", qu'il change de cap et qu'il aille en direction du citoyen français et de ses revendications pour un mieux-vivre et une meilleure démocratie», a-t-il noté.

    Parlant de ceux qui sont descendus dans les rues manifester ce 1er mai, il a qualifié les manifestants de «famille».

    «Je fais partie du mouvement autant que vous […] On ne peut que gagner et il ne faut rien lâcher.»

    Paris a été placée sous haute sécurité en raison des risques de violences de la part de manifestants radicaux, a déclaré le 30 avril le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, évoquant le nombre de 7.400 policiers et gendarmes à Paris, mais également des interpellations préalables. Les forces de l'ordre s'attendaient à un défilé de syndicalistes et de Gilets jaunes, mais aussi à la présence de casseurs, parfois venus de l'étranger, et de black blocs.

    À 18h00, 330 interpellations et 17.706 contrôles préventifs avaient été effectués à Paris, selon la préfecture de police. 220 personnes ont été placées en garde à vue.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905011040953470-france-paris-manifestations-rodrigues/

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  2. Anniversaire de l’affaire Benalla: la place Contrescarpe «rebaptisée» de son nom (images)


    23:10 01.05.2019


    De nombreux manifestants, y compris des Gilets jaunes, se sont réunis pendant la Journée internationale des travailleurs pour marquer la date anniversaire de l’affaire Benalla. Portant des masques à l’effigie de l’ancien chargé de mission à la présidence, ils ont rebaptisé la place Contrescarpe de son nom.

    Ce 1er mai représente le premier anniversaire de l'affaire Benalla, où l'ancien chargé de mission avait été filmé en train de violenter un couple de manifestants en marge du défilé, place de la Contrescarpe à Paris.

    Pendant la Fête de Travail, de nombreux manifestants se sont rassemblés pour commémorer l'incident à l'origine de l'affaire le mettant en cause. Ils arboraient des masques à son effigie et plusieurs panneaux, slogans et banderoles portaient son nom.

    La place de la Contrescarpe, lieu de l'incident, a été rebaptisée par des manifestants en «l'honneur» d'Alexandre Benalla. D'après des photos diffusées sur les réseaux sociaux, une nouvelle plaque de rue a été collée sur l'ancienne. Une partie des manifestants et des Gilets jaunes se sont réunis à la place pour chanter «Joyeux anniversaire» et scander des slogans.

    La fameuse scène de violence envers le couple de manifestants a été reconstituée de manière improvisée. Les participants, portant eux aussi des masques à l'effigie de l'ancien employé de la présidence, semblaient s'amuser. Certains d'eux avaient revêtu des gilets jaunes.

    Alexandre Benalla, chef de cabinet adjoint du Président Macron, a été mis en examen en juillet 2018 pour violences, plusieurs images tournées le 1er mai 2018 le montrant en train de frapper des manifestants. Le 20 juillet, l'Élysée a annoncé avoir décidé de licencier le conseiller. M.Benalla est également visé par une enquête du parquet de Poitiers, à la suite de la diffusion d'une photo prise en avril 2017 où il brandit un pistolet devant un objectif alors qu'il ne détenait pas de permis de port d'arme à l'époque.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905011040953631-benalla-place-contrescarpe-1er-mai-rebaptisation/

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  3. 1er-Mai: sans gilet jaune, Éric Drouet précise les attentes de la mobilisation


    22:56 01.05.2019


    Éric Drouet est descendu dans la rue lui aussi ce 1er mai pour manifester et ainsi démontrer son insatisfaction face aux décisions du gouvernement. Il a de plus expliqué à Sputnik qu'il ne portait pas de gilet jaune pour ne pas s'attirer d'amendes.

    Ce 1er mai, la journée de mobilisation à laquelle se préparaient fondamentalement tant les manifestants que les forces de l'ordre, est perçue par Éric Drouet, une des figures phares des Gilets jaunes, comme une occasion de «montrer qu'on n'est pas satisfait des dernières sorties de Macron».

    Sans gilet jaune cette fois, il a rejoint les manifestants après une courte pause et s'est abstenu, en début de journée, de faire un quelconque pronostic quant au niveau de la violence lors des rassemblements, redoutée à l'avance par les forces de l'ordre.

    «Déjà sans gilet jaune, j'arrive à avoir des amendes et qu'on arrive à me reprocher. Donc avec un gilet jaune, on pourrait me coller d'autres peines donc je préfère ne pas en porter.»

    La capitale a été placée sous haute sécurité en raison des risques de violences de la part de manifestants radicaux, a déclaré mardi 30 avril le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, évoquant le nombre de 7.400 policiers et gendarmes à Paris, mais également des interpellations préalables. Les forces de l'ordre s'attendaient à un défilé de syndicalistes et de Gilets jaunes, mais aussi à la présence de casseurs, parfois venus de l'étranger, et de black blocs.

    À 18h00, 330 interpellations et 17.706 contrôles préventifs avaient été effectués à Paris, selon la préfecture de police. 220 personnes ont été placées en garde à vue.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905011040953037-eric-drouet-attentes-mobilisation/

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  4. Une femme asperge d’eau des CRS depuis son balcon et se fait mettre en joue (vidéo)


    22:00 01.05.2019


    Une femme a, depuis son balcon, aspergé d’eau des membres des forces de l’ordre lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris. Par la suite, l’un d’eux l’a mise en joue avec son lanceur de balle de défense. Une vidéo de cette scène a été diffusée sur les réseaux sociaux.

    Une vidéo postée sur Twitter montre une femme en train d'asperger d'eau un groupe de CRS stationné en contrebas de son balcon, lors des manifestations du 1er-Mai. D'après les plaques de rue, l'incident s'est déroulé sur le boulevard de l'Hôpital, dans le 13e arrondissement de Paris.

    On voit la femme en compagnie de plusieurs personnes qui semblent filmer la scène. Sur la vidéo, on entend des cris d'encouragement, des applaudissements et des huées. Peu après, un CRS vise les occupants du balcon avec son lanceur de balle de défense. Ces derniers disparaissent à l'intérieur. Cet enchaînement a été suivi par de multiples mises en garde: «Attention !».

    Le défilé parisien de ce mercredi, émaillé des heurts entre manifestants et forces de l'ordre, a rassemblé 40.000 personnes d'après un comptage effectué pour plusieurs médias français par le cabinet Occurrence. À 16h00, quelque 206 personnes avaient été placées en garde à vue, a fait savoir le parquet de Paris.

    Se souvenant des violences qui avaient marqué le 1er-Mai l'an dernier et fortes de l'expérience des 24 précédents actes des Gilets jaunes, les forces de l'ordre s'apprêtaient à tester un nouveau dispositif offensif lors de cette manifestation. Outre le défilé traditionnel des syndicats et celui des Gilets jaunes, un grand nombre de black blocs était attendu dans la capitale.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905011040952414-crs-femme-eau-balcon-1er-mai/

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  5. FSU en colère: «on nous a volé notre manifestation à Paris»


    22:24 01.05.2019


    La fête du Travail, qui a réuni cette année des cortèges syndicaux et des Gilets jaunes, a été marquée par des heurts à Paris. Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire (FSU) citée par Le Parisien, a déclaré avoir l’impression que la manifestation avait été volée aux syndicats.

    Les militants de la Fédération syndicale unitaire (FSU), qui voulaient défiler ce mercredi 1er mai à l’occasion de la fête du Travail, ont quitté le cortège à Paris quand la situation a dégénéré et estiment que la manifestation leur a été volée, a annoncé Le Parisien, se référant aux propos de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.

    «On s’est fait voler notre manifestation. À Paris, tout du moins. Ailleurs en France, cela ne s’est pas passé ainsi. En province, les manifestations se sont bien déroulées, il y avait du monde. Mais ce qui s’est passé à Paris est grave», a indiqué Mme Groison.

    D’après elle, la FSU a décidé de retirer son camion du cortège parisien pour ne pas prendre de risque après qu’un de ses militants a été légèrement blessé et que son camion a été abîmé après une charge de CRS non loin de Montparnasse.

    «Pour la deuxième année consécutive, il y a un problème grave lors du 1er-Mai. On ne peut pas s’habituer à cela, à ce que les organisations syndicales ne puissent pas manifester le jour de la fête du Travail. Je veux comprendre: comment, après avoir mis autant de forces de l’ordre sur le terrain, est-il possible que nous n’ayons pas pu manifester ? Comment un camion, censé être sécurisé par les forces de l’ordre, a pu être chargé ?»

    Des heurts ont eu lieu, à partir de 13h00 à Montparnasse, entre black blocs et forces de l’ordre, puis à l’approche de la place d’Italie, précise Le Parisien.

    «Nous sommes en colère. C’est le 1er mai, la fête du Travail et nos militants ne peuvent pas manifester!», s’est indignée la secrétaire générale de la FSU.

    La capitale a été placée sous haute sécurité en raison des risques de violences de la part de manifestants radicaux, a déclaré mardi 30 avril le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, évoquant le nombre de 7.400 policiers et gendarmes à Paris, mais également des interpellations préalables. Les forces de l'ordre s'attendaient à un défilé de syndicalistes et de Gilets jaunes, mais aussi à la présence de casseurs, parfois venus de l'étranger, et de black blocs.

    À 18h00, 330 interpellations et 17.706 contrôles préventifs avaient été effectués à Paris, selon la préfecture de police. 220 personnes ont été placées en garde à vue.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905011040952696-fsu-manifestation-1er-mai-paris/

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  6. Une école a été attaquée par des casseurs dans le 13e arrondissement de Paris


    22:49 01.05.2019


    Une école est devenue mercredi 1er mai la cible de casseurs à Paris, dans le 13e. «Ne les laissons pas faire», a déclaré dans un tweet le maire de cet arrondissement.

    Des casseurs s'en sont pris à une école rue Fagon, dans le 13e arrondissement de Paris, où des manifestations à l'occasion du 1er-Mai ont dégénéré en violences et heurts avec les forces de l'ordre.


    D'après un comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, près de 40.000 personnes ont manifesté ce mercredi dans la capitale, alors que la CGT a évalué ce nombre à 80.000.

    220 placements en garde à vue étaient comptabilisés à Paris mercredi à 17h30, a indiqué pour sa part le parquet. La préfecture de police de Paris dénombrait de son côté à 17h00 288 interpellations et 15.306 contrôles préventifs.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905011040952921-france-paris-casseurs-ecole/

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  7. ETATS-UNIS EN FLORIDE, LES PROFS POURRONT VENIR ARMÉS

    Cette mesure est prise par la Floride afin d'éviter une nouvelle tuerie en milieu scolaire, mais reste très controversée.

    Le retour des élèves au lycée de Parkland en février 2018, sous forte surveillance policière.

    02.05.2019


    UNE VICTIME DE LA FUSILLADE DE CHARLOTTE SALUÉE POUR SON HÉROÏSME

    Riley Howell, un étudiant de 21 ans à la carrure d'athlète, est «le premier et le principal héros» de la tragédie qui a fait deux morts et quatre blessés à l'université de Caroline du Nord à Charlotte (UNCC), a expliqué le chef de la police de Charlotte-Mecklenburg, Kerr Putney. «N'ayant aucun endroit pour fuir ou se cacher, il a fait le dernier choix. Mais son sacrifice a sauvé des vies», a-t-il ajouté, indiquant que Riley Howell avait fait face au tireur et l'avait «mis par terre», ce qui a permis à la police du campus d'intervenir.

    Le parlement de l'Etat américain de Floride a adopté mercredi une loi autorisant les enseignants à porter une arme à feu en classe. Cette mesure, dont l'efficacité reste à prouver, est extrêmement controversée.

    L'objectif de la nouvelle loi, qui devrait être promulguée sans hésitation par le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis, est d'éviter une nouvelle tuerie en milieu scolaire, après celle dans un lycée de Parkland, où un ancien élève avait abattu 17 personnes le 14 février 2018.

    Le texte a été approuvé mercredi par 65 voix contre 47 à la chambre des représentants de Floride, après avoir obtenu la semaine dernière la majorité au Sénat local. La loi prévoit que les professeurs puissent s'armer sur la base du volontariat, après avoir suivi une formation au maniement des armes de 144 heures.

    «La recette pour une tragédie»

    Les opposants à la mesure soutiennent que la solution aux violences par armes à feu ne peut être d'autoriser davantage d'armes à feu. Ils s'alarment du danger d'accident chez des enseignants catapultés de facto dans une mission policière et qui pourraient, face à de vrais policiers, être pris par erreur pour un tireur dangereux.

    «Armer les enseignants est la recette pour une tragédie», a commenté la représentante démocrate de Floride Val Demings, ex-chef de la police de la ville d'Orlando. «La véritable solution est de garder les armes hors d'accès des mains néfastes».

    Après la tuerie de Parkland, le président Donald Trump avait proposé d'armer les enseignants aux Etats-Unis, mais avait refusé d'envisager l'interdiction des fusils d'assaut, un type d'arme très létal utilisé le jour du massacre. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/floride-profs-pourront-venir-armes/story/29774622

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    1. Les États-Unis sont victime d'une invasion massive de terroristes venus de milliers de kilomètres pour traverser la frontière où le mur n'est pas encore fait !

      C'est le danger au quotidien de ces mercenaires qui, entrés aux States, n'ont plus que le seul choix de tuer pour vivre !

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  8. ÉTATS-UNIS - LES MIGRANTS PASSERONT DÉSORMAIS DES TESTS ADN

    Washington veut s'assurer que des adultes ne se servent pas d'enfants avec avec lesquels ils n'ont aucun lien de parenté.
    Des immigrants traversant le Rio Grande, près d'El Paso, au Texas.

    02.05.2019


    Les autorités chargées de la sécurité des frontières américaines vont pratiquer des analyses ADN sur des migrants pour déterminer s'ils appartiennent bien à la même famille. Le programme est en train d'être déployé sur plusieurs sites le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

    Selon des responsables américains, des adultes se servent d'enfants avec lesquels ils n'ont aucun lien de parenté comme sésame pour pénétrer aux Etats-Unis et y rester. Le nouveau programme, qui consiste à faire un prélèvement dans la bouche des migrants concernés et à analyser l'ADN, vise à éviter cette pratique, ont indiqué mercredi des responsables du ministère de la sécurité intérieure.

    Lien parent-enfant examiné

    En cas de fraude, c'est-à-dire en l'absence de lien de parenté, les personnes seront poursuivies en justice, ont prévenu les responsables du ministère, s'exprimant sous couvert d'anonymat. «Nous savons que ce sont des cellules familiales frauduleuses», a affirmé l'une de ces sources.

    Près de 190'000 personnes sont entrées aux Etats-Unis dans le cadre de cellules familiales ne disposant pas de documents légaux d'immigration entre octobre et mars, selon les statistiques de la police des frontières. Sur ce total, par le biais d'interrogatoires et d'autres techniques d'enquête, les autorités de la sécurité intérieure ont déterminé que plus d'un millier de ces «familles» n'en étaient pas réellement.

    Les nouvelles analyses ADN vont se concentrer sur l'identification des liens parents-enfants, sans s'intéresser à d'autres relations familiales comme oncle-neveu, par exemple. Le programme «ADN Rapide» nécessite un processus de deux heures réalisé avec un appareil d'analyses portable. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/migrants-passeront-desormais-tests-adn/story/15104743

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  9. Maduro appelle les Vénézuéliens à dire «non» au coup d’État et aux États-Unis


    22:56 01.05.2019


    À la suite de l’échec du coup d’État organisé par Juan Guaido, le Président Maduro s’est adressé aux Vénézuéliens sur Twitter, appelant ces derniers à interdire aux États-Unis d’intervenir dans leur pays.

    Le lendemain de la tentative de coup d'État, le Président vénézuélien Nicolas Maduro a lancé un appel à ses compatriotes pour dire «non» à l'ingérence des États-Unis. Il a posté ce message adressé aux Vénézuéliens sur son compte Twitter, à l'occasion des célébrations du 1er-Mai.

    «Aujourd'hui la classe ouvrière du Venezuela se mobilise dans tout le pays pour célébrer sa journée et défendre ses réussites en organisant un grand défilé pour dire «non» au coup d'État, pour dire «non» à l'ingérence des Yankee. Nerfs d'acier, calme et bon sens! Vive les ouvriers et les ouvrières de la patrie!», a déclaré Maduro.

    À Caracas, la Journée internationale des travailleurs est marquée par de nouvelles manifestations réunissant des partisans du Président et ceux de l'opposition, a indiqué RFI. Des centaines de manifestants se sont déjà rassemblés.

    Mardi 30 avril, Juan Guaido était intervenu devant ses partisans réunis à l'extérieur d'une base militaire, annonçant le début de la «fin définitive de l'usurpation» et appelant à rejoindre les manifestants dans leur lutte contre le gouvernement en place.

    Le chef de l'État a ensuite déclaré l'échec du coup d'État et a fait savoir qu'il avait ordonné d'ouvrir une enquête sur cette tentative et que plusieurs putschistes présumés étaient déjà interrogés. Il a ajouté que tous ceux qui avaient pris les armes pour renverser le pouvoir seraient retrouvés et jugés.

    Pour le 1er-Mai, le «Président par intérim» Juan Guaido, reconnu par une cinquantaine de pays dont les États-Unis, avait promis d'organiser «la plus grande marche de l'histoire vénézuélienne». Le pouvoir a, lui aussi, appelé à manifester le 1er mai dans le centre de Caracas pour le traditionnel défilé de la fête du Travail.

    https://fr.sputniknews.com/international/201905011040953104-maduro-venezueliens-non-etats-unis/

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    1. Le fait que des dictateurs (et non des pays !) corrompus aient acceptés de faire la pute des États-Unis pour reconnaître un escroc-pédale comme étant le 'nouveau chef de l'État' !! montre bien que les lois ne représentent rien aux yeux des dictateurs.

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  10. VENEZUELA - NICOLAS MADURO PUNIRA LES TRAÎTRES

    Le président vénézuélien a qualifié le soulèvement militaire manqué, qui a fait une victime, de «coup d'Etat criminel».


    02.05.2019, 03h33


    L'opposant vénézuélien Juan Guaido a appelé mercredi à une grève générale et à une poursuite des manifestations au Venezuela. Le président Nicolás Maduro a, lui, promis de châtier les traîtres responsables du soulèvement militaire raté de mardi.

    De nouvelles échauffourées ont opposé à Caracas partisans de M. Guaido aux forces de l'ordre, faisant au moins un mort, une femme de 27 ans tuée par balle, et 46 blessés, selon des ONG proche de l'opposition. La veille, des affrontements avaient déjà fait au moins un mort et des dizaines de blessés.

    Jets de pavés et cocktails Molotov, barricades incendiées: près de la base militaire aérienne de La Carlota, d'où Juan Guaido avait assuré mardi avoir le soutien d'un groupe de soldats, des dizaines de protestataires au visage couvert ont fait face mercredi aux forces de l'ordre, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène.

    Après plusieurs heures d'affrontements, une trentaine de protestataires ont mis le feu à une camionnette et l'ont lancée contre les grilles de la base, selon des journalistes de l'AFP sur place. Un manifestant a tiré en direction des militaires et ces derniers ont riposté de plusieurs rafales.

    Objectif pas atteint

    Si les habitants de Caracas sont sortis en masse en soutien à M. Guaido, ce dernier ne semble pas avoir réussi son pari de faire de cette journée du 1er mai la «plus grande manifestation de l'histoire du Venezuela».

    «Demain, nous allons accompagner la proposition de grève tournante pour arriver à la grève générale», a déclaré devant des milliers de partisans l'opposant de 35 ans, reconnu comme président par intérim par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis. «On va continuer dans la rue jusqu'à obtenir la liberté», a assuré M. Guaido.

    La veille, il avait appelé l'armée à se soulever contre le pouvoir. Mais cette tentative d'insurrection s'est dégonflée au fur et à mesure que les principaux chefs militaires réaffirmaient leur soutien au président socialiste Nicolás Maduro.

    Devant plusieurs milliers de ses partisans rassemblés pour la fête du travail devant le palais présidentiel de Miraflores, M. Maduro a averti qu'il n'aurait «aucune hésitation» à «mettre derrière les barreaux les responsables de ce coup d'Etat criminel», orchestré selon lui par John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump.

    «Ils iront en prison»

    «Hier [mardi, ndlr], une poignée de traîtres happés par la droite putschiste a voulu s'imposer (...) Ils ont fui d'ambassade en ambassade. La justice les recherche et, bientôt, ils iront en prison pour payer leur trahison et leurs délits», a affirmé le chef de l'Etat.

    Mardi, après l'échec du soulèvement, un groupe d'insurgés avait demandé l'asile à l'ambassade du Brésil. Une des figures de l'opposition, Leopoldo Lopez, qui était assigné à résidence depuis 2017 et était apparu aux côtés de M. Guaido et des militaires insurgés, s'était pour sa part réfugié dans l'ambassade du Chili, puis dans celle d'Espagne.

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  11. A Washington, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a prévenu qu'«une intervention militaire [était, ndlr] possible. Si c'est nécessaire, c'est ce que feront les Etats-Unis».

    Un pays, deux présidents

    Lors d'un entretien téléphonique mercredi avec son homologue russe Sergueï Lavrov, M. Pompeo a accusé Moscou de «déstabiliser» le Venezuela et a, à nouveau, demandé à la Russie de cesser de soutenir Nicolás Maduro.

    Depuis le 23 janvier, le Venezuela, confronté à la plus grave crise de son histoire avec une économie au ralenti, une monnaie naufragée et des pénuries, compte de fait deux «présidents».

    «Pour les Etats-Unis, la politique [américaine, ndlr] au Venezuela est très risquée. Il n'y a aucune garantie de succès, à court ou moyen terme. La plupart des décisions semblent guidées par des idées fausses plutôt que par une stratégie», a estimé Michael Shifter du centre de réflexion Inter-American Dialogue, basé à Washington, en qualifiant le geste de mardi de M. Guaido d'«audacieux». (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/nicolas-maduro-punira-traitres/story/28527887

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  12. SUISSE - MENACES À L'ACIDE ET «FAKE SEXTORSIONS» PULLULENT

    La Confédération met en garde contre des cybercriminels brandissant la menace d'une attaque à l'acide pour faire chanter leurs victimes.

    01.05.2019, 19h57

    Ils misent sur l'intimidation pour arriver leurs fins. Au cours des derniers mois, la centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information (MELANI) a été contactée à plusieurs reprises par des personnes ayant reçu des e-mails inquiétants. Dans les écrits, les maîtres-chanteurs profèrent des menaces mentionnant une bombe ou une attaque à l'acide. Seul moyen laissé aux victimes pour s'en préserver: verser des bitcoins sur le compte des cybercriminels. C'est ce qui ressort du dernier rapport semestriel de MELANI. La centrale précise cependant que cette arnaque n'est pas très efficace. A sa connaissance, aucune transaction en bitcoins n'a été effectuée dans ce contexte-là.

    En revanche, souligne MELANI, le chantage par «fake sextorsion» est bien plus efficace: «Par ce biais, les escrocs prétendent détenir des images compromettantes des destinataires en train de visionner de la pornographie.» Comme prétendue «preuve» du piratage, ils mentionnent souvent dans leurs courriels des mots de passe ou des numéros de téléphone liés à leur victime et provenant en général d’anciennes fuites de données.

    Une analyse montre qu'au second semestre 2018, près de 100 bitcoins ont ainsi été versés aux cybercriminels, soit l'équivalent de 360'000 francs.

    Le bon réflexe à adopter est de ne pas céder au chantage et de signaler tout mail douteux en se rendant sur le site Stop-Sextortion.ch.

    (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/suisse/menaces-acide-fake-sextorsions-pullulent/story/13065215

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  13. RUSSIE - POUTINE RENFORCE LE CONTRÔLE DE L'INTERNET

    Vladimir Poutine a promulgué une loi controversée visant à créer en Russie un «internet souverain» et isolé du monde.
    La loi est très critiquée en Russie.


    02.05.2019, 00h09


    Cette loi est dénoncée par ses détracteurs comme un moyen de renforcer le contrôle des autorités sur le réseau. Le texte de loi, publié mercredi sur le portail officiel russe, prévoit son entrée en vigueur en novembre 2019. Officiellement présentée au nom de la sécurité informatique, la loi doit permettre aux sites russes de fonctionner en se passant des serveurs étrangers.

    Concrètement, elle prévoit de créer une infrastructure assurant le fonctionnement des ressources internet russes en cas d'impossibilité pour les opérateurs russes de se connecter aux serveurs internet hors du pays. Les fournisseurs russes d'accès à internet devront également s'assurer de la mise en place sur leurs réseaux de «moyens techniques» permettant un «contrôle centralisé du trafic» pour contrer des menaces éventuelles.

    Ce contrôle passera notamment par l'agence de surveillance des télécoms et médias russes (Roskomnadzor). Cette autorité est souvent accusée de bloquer arbitrairement des contenus sur la toile, et les services spéciaux russes (FSB).

    La loi est très critiquée car elle est vue par de nombreux militants comme une tentative de contrôler les contenus, voire d'isoler progressivement l'internet russe dans un contexte de pression croissante des autorités. La semaine dernière, dix organisations internationales de défense des droits de l'homme et de la liberté d'expression, dont Reporters Sans Frontières (RSF) et Human Rights Watch (HRW), avaient appelé Vladimir Poutine à ne pas la promulguer. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/poutine-renforce-controle-internet/story/12768927

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