C’est l’Europe du gaz qui va se mettre en place sous la pression de l’Allemagne (alimentée par la Russie) et des autres pays européens bientôt alimentés par une noria de méthaniers américains.
Par Michel Gay.
3 MAI 2019
C’est le gaz, bien plus que les énergies renouvelables, qui répond à la hausse de la consommation mondiale d’énergie. Cette dernière a augmenté de 2,3 % en 2018 selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié mardi 26 mars 2019 qui souligne « une performance exceptionnelle »…
Le marché du gaz naturel, auparavant limité par les possibilités des gazoducs, se mondialise rapidement avec des bateaux transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) à travers le monde.
L’ÂGE D’OR DU GAZ NATUREL (INCLUANT LE GAZ DE SCHISTE)
L’Association allemande des industries de l’énergie et de l’eau (BDEW) a mis en garde sur l’écart en Allemagne entre la capacité de production classique (pilotable) d’électricité (nucléaire, charbon et gaz) et la demande d’ici 2023. Elle a exhorté les décideurs politiques à aider les investisseurs en récompensant les nouvelles capacités pilotables de production d’électricité, notamment le gaz.
Stefan Kapferer, directeur général de BDEW, a déclaré lors du premier jour du salon industriel de Hanovre : « Les nouvelles capacités entrant sur le marché ne suffisent pas pour compenser les diminutions successives du nucléaire et du charbon».
Le gazoduc Nord stream 2 qui relie directement la Russie à l’Allemagne par la mer Baltique doit être mis en service cette année, et Donald Trump milite pour l’export par bateau du gaz américain liquéfié (GNL) vers l’Europe.
C’est l’Europe du gaz qui va se mettre en place sous la pression de l’Allemagne (alimentée par la Russie) et des autres pays européens bientôt alimentés par une noria de méthaniers américains.
Et cette nouvelle dépendance au gaz russe et américain menace la France… si elle continue à vouloir détruire la centrale nucléaire de Fessenheim et 12 autres réacteurs nucléaires.
La Belgique a voté le 2 avril 2019 une proposition de loi qui met en place un soutien aux centrales électriques au gaz par l’intermédiaire d’un « mécanisme de capacité ». Ce dernier rémunère les installations pour la capacité à produire de l’électricité en cas de besoin et plus seulement pour l’énergie produite.
Il faut croire que l’investissement massif de ces deux pays dans les éoliennes et le photovoltaïque n’a pas porté ses fruits…
LE GAZ DANS LE MONDE
Dans le monde, l’électricité est majoritairement issue d’énergies fossiles, comme le charbon.
Mais c’est surtout le gaz qui ressort grand gagnant des efforts pour la transition énergétique derrière un affichage grandiloquent sur le développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques.
Fatih Birol directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) déclare « Il y a trente ans, la part des fossiles dans le mix énergétique mondial était de 81 %. Depuis, malgré la baisse des coûts des énergies renouvelables, malgré les efforts fournis sur l’efficacité énergétique, cette part est toujours de… 81 %. ».
Cette croissance du gaz a une conséquence immédiate sur les émissions de gaz carbonique qui ont augmenté de 1,7 % dans le monde en 2018 dans le secteur énergétique pour faire face à la croissance des besoins en chauffage, mais aussi en climatisation.
Aux États-Unis, la production massive de gaz de schiste a fait baisser drastiquement le prix du gaz qui est venu remplacer progressivement le charbon pour produire de l’électricité. La demande a augmenté de 10 % en un an.
La Chine a lancé en 2018 son plan « ciel bleu » qui organise une transition progressive du charbon (qui encore produit 68 % de son électricité) vers le gaz naturel.
Certes, le gaz émet moitié moins de gaz carbonique que le charbon, note le rapport de l’AIE, mais la hausse des besoins en électricité limite les effets de cette substitution. Les pays d’Asie du Sud-Est et l’Inde continuent donc d’augmenter leur consommation de charbon pour produire de l’électricité.
ET UNE PROGRESSION DU NUCLÉAIRE…
Le rapport de l’AIE note également une augmentation de la production d’électricité d’origine nucléaire au niveau mondial, avec la connexion au réseau de sept réacteurs en Chine en 2018, et le redémarrage de plusieurs réacteurs au Japon.
En réalité, masquée par les effets d’annonces « vertes » sur les énergies renouvelables, la véritable transition énergétique progresse vers un mix de gaz (émetteur de gaz à effet de serre) et de nucléaire (qui n’en émet pas).
Les proportions entre ces deux sources d’énergies (pour la production d’électricité et de chaleur) seront déterminées par des choix de société, et donc par des décisions politiques (prix, dépendance nationale, sécurité d’approvisionnement, émissions de gaz carbonique,…).
Rappelons que le gaz carbonique n'est PAS un poison et que TOUS les gaz se recyclent dans les minutes qui suivent et non des années ou siècles. C'est-à-dire qu'il y a toujours le même équilibre entre la présence de gaz dans l'atmosphère même si les plus gros émetteurs en sont les mers et les océans.
RépondreSupprimerhttps://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html
https://huemaurice5.blogspot.com/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html
TÉMOIGNAGE
RépondreSupprimerVidéo. Pitié-Salpêtrière : la BAC s’introduit dans une résidence étudiante et matraque un étudiant
Le 1er mai, un étudiant qui habite dans la résidence étudiante de la Pitié-Salpêtrière a filmé les forces de police dans la cour de l'hôpital. Les manifestants étaient venus s'y réfugier pour se protéger des gaz lacrymogènes. Des membres de la BAC décident alors de prendre en chasse, et violentent, un jeune homme qui réside dans les locaux étudiants, où la scène a été filmée. Nous relayons ci-dessous son témoignage.
vendredi 3 mai
Témoignage :
« La BAC commence à charger en bas de ma résidence étudiante. Je prends mon téléphone pour filmer car je vois à leurs regards que les flics s’apprêtent à être violents. Tout le monde s’enfuit en les voyant arriver, mais ils réussissent à attraper un jeune qui avait la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment (comme moi) ou bien d’être noir. Il n’a même pas traversé de barrage, il ne s’est juste pas écarté à temps au moment où les flics chargeaient (les flics sont arrivés en moto et sont descendus direct de leurs motos pour charger, c’est allé vite). Je pense qu’ils l’ont pris pour un manifestant.
Mon logement est à l’intérieur de la cour de l’hôpital de la pitié-Salpêtrière (c’est gigantesque, il y a aussi une fac, etc) et il y a une grille qui empêchait les manifestants de rentrer. Il y avait un max de lacrymogènes dans la rue et les manifestants ont forcé la grille de la cour de l’hôpital (ils ne savaient pas que c’était un hôpital, c’est moi qui leur ai dit après) pour pouvoir fuir les lacrymogènes parce que sinon ils étaient coincés.
Je suis pas resté dehors longtemps mais je peux dire que les lacrymos étaient violents (j’ai pas pu ouvrir la fenêtre pendant 15 minutes même après être rentré chez moi). Il y avait un seul gars de la sécurité de l’hôpital qui était là. Même si les manifestants étaient calmes, il flippait de perdre le contrôle vu qu’il y avait des dizaines de manifestants (et potentiellement des dizaines de milliers si tout le monde venait à rentrer) devant lui qui était seul. Alors il a appelé sa hiérarchie pour avoir du renfort. J’imagine qu’ensuite, sa hiérarchie a appelé les flics ou le ministère et que ceux-ci ont envoyé la BAC pour virer tout le monde.
La BAC a pas cherché à comprendre qui avait fait quoi, ils ont foncé dans le tas, et un jeune ne s’est pas écarté assez vite (logique puisqu’il était devant chez lui, il allait pas sortir de la cour, il avait déjà été obligé de faire tout le tour pour pouvoir rentrer) et du coup un flic l’a chopé. Il s’est enfui pour rentrer dans la résidence (chez lui) et les flics l’ont poursuivi. Le jeune entre alors dans ma résidence pour se réfugier et se protéger de la violence policière, mais les gars de la BAC réussissent à entrer aussi et ils le matraquent puis essayent de l’embarquer. Il parvient à s’enfuir en montant les escaliers de la résidence à toute vitesse et, après m’être fait interroger par la BAC et avoir pris l’ascenseur, je le recroise à l’étage où j’habite. Je lui propose donc d’entrer chez moi le temps que la BAC s’en aille car il n’ose pas redescendre pour rejoindre son appartement.
J’ai eu très peur quand les flics nous fonçaient dessus. Mais je me dis que ce n’était pas grand chose, si on compare à toutes les personnes qui finissent défigurées ou avec une main en moins, simplement parce qu’elles étaient au mauvais endroit au mauvais moment. »
https://www.revolutionpermanente.fr/Video-Pitie-Salpetriere-la-BAC-s-introduit-dans-un-residence-etudiante-et-matraque-un-etudiant?fbclid=IwAR0sTug9YRSQDTtrLoe6kKnmbo_rTY7-LALsyNR4llMXNFf9MG1rOxDNgME
Les images de manifestants allongés face contre terre à la Pitié-Salpêtrière font surface
RépondreSupprimer12:29 04.05.2019
De nombreux manifestants allongés en ligne devant des CRS… Quelques mois après l’arrestation polémique de lycéens à Mantes-la-Jolie, des images diffusées sur les réseaux sociaux ainsi que des témoignages variés indiquent que les forces de l’ordre ont procédé à de nouvelles interpellations «humiliantes», cette fois-ci à la Pitié-Salpêtrière.
Un autre fait lié à l'intrusion de manifestants dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière a provoqué la polémique. Il s'agit de la manière dont les forces de l'ordre ont arrêté 31 de ces manifestants.
Les images dévoilant cette scène sont devenues virales sur les réseaux sociaux.
Certains manifestants interpellés ont tenu à témoigner.
«Ils nous font descendre, ils nous allongent sur le ventre sur une sorte de petite butte avant de tous nous fouiller un par un […] Et on reste comme ça un moment avant de nous dire qu'on va être interpellé», raconte un étudiant en philosophie à Paris 1, interrogé par un journaliste de Là-bas si j'y suis.
Jacques Leleu, militant CGT de 67 ans, qui a aussi fait partie des personnes placées en garde à vue, a dénoncé les méthodes employées.
«C'était un peu la panique. Autour de moi, il y avait une dame qui pleurait, qui avait peur de mourir. Et puis un CRS est monté et a dit: "il n'y aura plus de violences, vous pouvez redescendre". On est redescendu. On a été couché au sol, certains face contre terre. C'était humiliant», a-t-il déclaré au Parisien.
Mediapart, qui a recueilli de nombreux témoignages, a qualifié d'«agressif» le comportement de policiers.
«C'est un policier à pied qui m'a pris en charge au pied de l'escalier. Il m'a dit qu'il allait m'évacuer et me ramener sur le boulevard, très calmement. Mais un groupe de policiers à moto a surgi, en criant et en disant à tout le monde de se mettre à terre, en plaquant certaines personnes au sol», a indiqué un manifestant, cité par Mediapart.
Le 2 mai, CheckNews de Libération a constaté que l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, n'avait été ni attaqué, ni endommagé la veille, lorsque des manifestants s'étaient introduits dans son enceinte. D'après de nombreux témoignages, ces derniers cherchaient à s'y refugier pour échapper aux forces de l'ordre.
Ces révélations infirment la version des faits présentée plus tôt par Christophe Castaner, lequel avait dénoncé une «attaque» contre l'hôpital et déclenché une vive polémique. Le vendredi 3 mai, le ministre de l'Intérieur avait déclaré devant les journalistes à Toulon, dans le Var, qu'il n'aurait pas dû employer le mot «attaque» mais plutôt «intrusion violente».
En décembre dernier, les méthodes employées par les forces de l'ordre pour les arrestations avaient déjà suscité l'indignation de certains hommes politiques et de nombreux internautes. Nombreux sont ceux qui avaient ainsi qualifié de «choquantes» et d'«insoutenables» les images de l'interpellation de 153 lycéens à Mantes-la-Jolie, les jeunes gens ayant été contraints de se tenir à genoux et mains derrière la tête.
https://fr.sputniknews.com/france/201905041040981234-images-manifestants-arrestations-hopital-pitie-salpetriere/
EN CONTINU. Après un 1er mai tendu, les Gilets jaunes à nouveau dans la rue pour l’acte 25
RépondreSupprimer12:21 04.05.2019
Après un 1er mai émaillé de tensions, les Gilets jaunes se mobilisent à nouveau pour leur acte 25. Au programme, trois manifestations à Paris, dont une au départ de l'hôpital Lariboisière, et plusieurs rassemblements en région.
Après les manifestations du 1er mai, nouveau samedi de mobilisation pour les Gilets jaunes. À Paris, trois manifestations ont été autorisées par la préfecture. La première, au départ de l'hôpital Lariboisière à 13h, doit rejoindre la place de la Nation. Elle se déroule deux jours seulement après l'irruption de plusieurs dizaines de manifestants dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière suite à un mouvement de panique.
EN DIRECT: Après le 1er mai, les Gilets jaunes à nouveaux dans la rue pour leur acte 25 (vidéo)
Comme samedi dernier, un tour des sièges des médias, dans les 15e et 16e arrondissements, à l'ouest de la capitale, est prévu à partir de 13h00. Le troisième cortège partira quant à lui à 14h00 de Jussieu (5e) et ira jusqu'à la rue de Patay (13e).
Par ailleurs, une «occupation festive» de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est prévue à 11h00 pour demander, entre autres, «l'arrêt de la vente d'Aéroports de Paris».
Des Gilets jaunes ont par ailleurs appelé à «reprendre» les ronds-points. Des «barbecues anti-Macron» doivent se tenir sur ces derniers partout en France, à l'initiative du député de la France insoumise François Ruffin.
Des appels à manifester ont également été lancés dans plusieurs grandes villes de province, comme à Lyon, Toulouse et Montpellier.
15:30
Le cortège s’est élancé à 14h30 à Lyon où près de 400 personnes manifestent dans le calme, d’après les estimations de Lyon Capitale.
Ce samedi, le mouvement «Youth for Climate» et les Gilets Jaunes défilent côte à côte. Les deux mouvements expliquent avoir des adversaires communs, à savoir «un système qui sacrifierait la planète au nom d'impératifs financiers».
15:14
Près d’un millier de Gilets jaunes mobilisés à Montpellier. Aucun incident n’est à déclarer à cette heure.
15:04
Premiers jets de lacrymogènes à La Roche-sur-Yon.
À La Roche-sur-Yon, en Vendée, le cortège des Gilets jaunes a pénétré dans le périmètre interdit aux manifestations par la préfecture, signale une journaliste d'Ouest-France. Elle fait état de premiers jets de lacrymogènes.
14:53
Plusieurs centaines de Gilets jaunes manifestent dans le calme à Toulouse.
14:34
Une vingtaine de Gilets jaunes manifestent à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle contre la privatisation d'ADP.
14:26
À Paris, les Gilets jaunes réclament la démission de Christophe Castaner et dénoncent des «mensonges» du ministre de l’Intérieur suite à l'intrusion de manifestants à l'hôpital Pitié-Salpêtrière le 1er mai.
14:13
À Colombelles, les Gilets jaunes ont construit «Notre-Dame des droits» sur le rond-point Lazzaro.
14:06
«Même si Macron ne veut pas, nous, on est là!», chantent des manifestants à Rouen et à La Roche-sur-Yon .
14:03
RépondreSupprimerÀ Paris, le cortège chante «tout le monde déteste Castaner».
13:54
Trois listes déposées pour les Européennes sont liées au mouvement des Gilets jaunes.
Un nombre record de 33 listes ont été déposées pour les élections européennes qui se dérouleront le 26 mai et publiées samedi au Journal Officiel. Trois listes sont liées du mouvement social des Gilets jaunes: «Évolution citoyenne», «Alliance jaune» ou encore «Mouvement pour l'initiative citoyenne» qui entend organiser un référendum d'initiative citoyenne au niveau national et européen.
13:46
«Gilets jaunes: Nous ne sommes pas dupes!»: le monde de la culture apporte son soutien au mouvement.
Dans une tribune intitulée «Gilets jaunes: Nous ne sommes pas dupes!» et publiée sur le site de Libération, de nombreux comédiens, écrivains, dessinateurs ou encore scénaristes saluent «un mouvement que le pouvoir cherche à discréditer et réprime sévèrement alors que la violence la plus menaçante est économique et sociale». Parmi eux figurent notamment les actrices Juliette Binoche et Emmanuelle Béart, les écrivains Édouard Louis et Annie Ernaux ainsi que 1.400 autres figures culturelles.
Les signataires dénoncent également une «répression qui s'aggrave chaque semaine». «Rien ne justifie la mise en place d'un arsenal législatif dit "anticasseur" qui bafoue nos libertés fondamentales», estiment-ils.
13:38
Opération « péage gratuit » pour les Gilets Jaunes de Seine-Maritime.
13:28
Le cortège s'est élancé peu après 13h.
13:03
Le cortège doit partir de l’hôpital Lariboisière pour rejoindre la place de la Nation.
12:52
À Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées près de la Gare du Nord.
Acte 25 des Gilets jaunes, Gare du Nord
12:47
Des militants de la Cop 21 ont décroché un portrait d’Emmanuel Macron dans la mairie de Vouneuil-sous-Biard (département de la Vienne).
12:33
Les Gilets jaunes de retour sur des ronds-points en Normandie.
12:23
Plusieurs Gilets jaunes mobilisés à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle contre la privatisation d'ADP.
https://fr.sputniknews.com/france/201905041040981110-apres-un-1er-mai-tendu-les-gilets-jaunes-a-nouveau-dans-la-rue-pour-lacte-25/
«Les Gilets jaunes, c’est nous»: le monde de la culture apporte son soutien au mouvement
RépondreSupprimer15:13 04.05.2019
Dans une tribune intitulée «Gilets jaunes: Nous ne sommes pas dupes», des centaines de représentants des milieux artistiques, dont des écrivains, des comédiens et des réalisateurs, ont exprimé leur soutien au mouvement qui bat le pavé depuis novembre, précisant qu’il demandait des choses essentielles.
«Nous ne sommes pas dupes ?! Nous voyons bien les ficelles usées à outrance pour discréditer les Gilets jaunes, décrits comme des anti-écologistes, extrémistes, racistes, casseurs… La manœuvre ne prend pas, ce récit ne colle pas à la réalité même si médias grand public et porte-parole du gouvernement voudraient bien nous y faire croire» — 1.400 représentants du monde de la culture, dont l’actrice Juliette Binoche, mais aussi les écrivains Édouard Louis et Alain Damasio ont apporté leur soutien au mouvement des Gilets jaunes dans une tribune parue ce samedi 4 mai dans les pages du quotidien Libération.
Les signataires du texte indiquent que ce mouvement «sans précédent dans l’Histoire de la Ve République», mobilisant chaque samedi des milliers de citoyens et soutenu par des millions d’autres, réclame des choses essentielles:
«Une démocratie plus directe, une plus grande justice sociale et fiscale, des mesures radicales face à l’état d’urgence écologique.»
Et de souligner que ce que les manifestants demandaient, ils le demandaient pour toutes et pour tous et que les représentants des métiers de la culture qu’ils sont, signataires de la tribune, étaient totalement concernés par «cette mobilisation historique».
«Les Gilets jaunes, c’est nous», indique le texte.
Revenant sur le bilan de la répression qui ne cesse de s’aggraver, les auteurs de la tribune se demandent comment dans un tel contexte peut être exercé le droit de manifester et jugent que rien ne peut justifier «la mise en place d’un arsenal législatif dit "anticasseur" qui bafoue nos libertés fondamentales».
«Nous ne sommes pas dupes ?! La violence la plus menaçante est économique et sociale. C’est celle de ce gouvernement qui défend les intérêts de quelques-uns aux détriments de tous et toutes. C’est la violence qui marque les corps et les esprits de celles et ceux qui s’abîment au travail pour survivre», indique l’énoncé.
Le texte a en outre été publié sur la plateforme «nousnesommespasdupes.fr».
https://fr.sputniknews.com/france/201905041040984308-tribune-monde-culture-gilets-jaunes/
HAHAHAHAHA ! Nouvelle manœuvre marron ! «Les Gilets jaunes, c’est nous», indique le texte !!! HAHAHAHA !
Supprimer(...) Nous voyons bien les ficelles usées à outrance pour discréditer les Gilets jaunes, décrits comme des anti-écologistes (...)
Mais le Peuple EST anti écologistes ! Hahahaha ! Le Peuple SAIT que la mer NE PEUT PAS MONTER ! Et que la glace NE PEUT PAS FOURNIR UN VOLUME D'EAU SUPÉRIEUR A SON VOLUME DE GLACE !
Faut pas prendre les françaises et les français pour des cons !!
Faut aussi dire que... le Festival d'Avignon (qui débute dans 2 mois) prend tout l'air d'être annulé et remplacé par une immense foule de contestataires défilant nuit et jour durant ces 3 semaines de Juillet !!
«GILETS JAUNES» - L'ACTE 25 S'ANNONCE PLUS CALME EN FRANCE
RépondreSupprimerAprès les manifestations du 1er Mai qui ont été assez tendues à Paris, la mobilisation des «gilets jauncs» ce samedi devrait être plus calme.
04.05.2019
Les «gilets jaunes», nombreux dans le cortège syndical du 1er mai qui a rassemblé entre 150'000 et 300'000 personnes, vont tenter samedi à l'occasion de leur acte 25 de relancer leur mobilisation, en repli depuis deux week-ends consécutifs.
Depuis l'acte 22, mi-avril, les chiffres du ministère de l'Intérieur, contestés par les «gilets jaunes», montrent un fléchissement du nombre des manifestants qui battent le pavé chaque samedi.
Le week-end dernier, lors de l'acte 24, 23'600 manifestants, dont 2600 à Paris, ont été recensés en France par les autorités. Le mouvement, démarré il y a près de six mois, comptabilisait de son côté «60'132 manifestants minimum».
Pour l'acte 25, quelques centaines de personnes maximum se disaient participantes à chacun des événements relayés sur Facebook partout en France.
«Occupation festive»
A Paris, trois manifestations déclarées ont été autorisées par la préfecture. La première, au départ de l'hôpital Lariboisière à 13h doit rejoindre la place de la Nation.
Comme samedi dernier, un tour des sièges des médias, dans les XVe et XVIe arrondissements, à l'ouest de la capitale, est au programme à partir de 13H00. Le troisième cortège partira à 14H00 de Jussieu (Ve), jusqu'à la rue de Patay (XIIIe).
Par ailleurs, une «occupation festive» de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est prévue à 11h pour demander, entre autre, «l'arrêt de la vente d'ADP (Aéroport de Paris, NDLR)».
Ces rassemblements ont lieu trois jours après les heurts entre manifestants et forces de l'ordre lors du 1er mai, marqué par l'irruption de plusieurs dizaines d'entre eux dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, après un mouvement de panique.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, sous le feu des critiques après avoir parlé d'«attaque», a reconnu vendredi qu'il n'aurait pas dû employer ce mot. Les 31 personnes placées en gardes à vue après cet incident et libérées depuis, tiendront une conférence de presse à 16h à Paris.
La préfecture de police de Paris a reconduit son arrêté d'interdiction de manifester sur les Champs-Elysées, et dans un périmètre incluant l'Assemblée Nationale, le palais de l'Elysée, et le secteur de la cathédrale Notre-Dame, touchée mi-avril par un incendie.
Le préfet Didier Lallement a également interdit deux rassemblements place de la République pour éviter la constitution de «cortèges sauvages», selon un communiqué.
«Barbecues anti-Macron»
Un appel inter-régional à manifester à la Roche-sur-Yon a conduit la préfecture de Vendée à interdire tout rassemblement dans le centre-ville entre 12h et 22h «face au risque de débordements et de violences».
Des «gilets jaunes» ont également appelé à «reprendre» les ronds-points. Des «barbecues anti-Macron» doivent se tenir sur plusieurs d'entre eux, partout en France, à l'initiative du député de la France Insoumise François Ruffin, qui y projettera son film «J'veux du soleil» sur les «gilets jaunes».
Des appels à manifester ont également été lancés dans plusieurs grandes villes de province comme Lyon, Toulouse ou Montpellier. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/acte-25-sannonce-calme-france/story/15946137
Exploitations forestières et scieries peinent à survivre à la crise du bois
RépondreSupprimerLes bâtiments en bois sont tendance mais les scieries suisses ferment.
Un tiers du territoire suisse est recouvert de forêts, et le bois local possède une faible empreinte carbone. Mais malgré cet argument écologique, de plus en plus d'exploitations forestières et de scieries ferment, la faute à une forte concurrence étrangère.
Un quart des exploitations forestières en Suisse ont fermé au cours des vingt dernières années. Et si les bâtiments en bois sont tendance, paradoxalement, quasiment une scierie helvétique sur deux a cessé ses activités ces dernières années.
Beaucoup de ces exploitations de bois sont petites et tentent de trouver des niches, comme la scierie Codourey à Romont, dans le canton de Fribourg. Lorsque l'émission 15 Minutes de la RTS s'est rendue sur place, une passerelle de forêt était en construction. Et de manière plus large, on parle de commandes en sur-mesure avec des clients de la région.
"L'avenir est très compliqué", reconnaît Simon Codourey, responsable de la production. "Mais du temps qu'on est sur le marché et qu'on arrive à continuer comme ça, on va le faire. Notre passion, c'est de transformer le bois... on va tenter de résister", assure-t-il.
Un label "sentimental"
Et pour tenter de résister, la scierie Codourey porte le label Bois Suisse. Or, pour Gaspard Studer, président de la faîtière des scieries suisses, ce label "ne va malheureusement rester que sentimental". "Au niveau de la qualité et du savoir-faire, nos concurrents sont pratiquement aussi bons que nous. Pour une maison familiale complète, on est à 7, 8, maximum 10% plus cher si on utilise du bois suisse plutôt que que du bois étranger", explique-t-il.
Et d'ajouter: "Si je veux vraiment placer mon bois suisse, je vais dire qu'il crée des postes de travail en Suisse, qu'il n'y a pas d'énergie grise. Mais si vous faites venir du bois depuis la Lituanie pour le coller en Allemagne et le ramener ici, malheureusement, il est moins cher que le nôtre".
De l'espoir dans le bois énergie
La concurrence est donc rude pour le bois suisse, en particulier pour ce que l'on appelle le bois de service, destiné à la construction. Mais certains tirent leur épingle du jeu grâce au tournant énergétique, à l'instar du groupement forestier des Agittes, qui gère les forêts de six communes vaudoises en Chablais.
L'entreprise coupe des arbres, il a même sa propre scierie. Et surtout, il revend ses chutes, des copeaux qui seront brûlées dans une centrale de chauffage à distance à quelques kilomètres des forêts. "Le réseau fait environ 11 kilomètres, il alimente toute la zone industrielle de Villeneuve, l'hôpital, une bonne partie de la zone industrielle et des nouveaux quartiers de Roche...", décrit son directeur Laurent Fivaz.
Il explique que le bois énergie a pris énormément d'importance. "En 2018, le chiffre d'affaires du bois de service était deux fois moins élevé que celui fait avec le bois énergie. Vous auriez dit cela à un forestier dans les années 80, il vous aurait dit que vous êtes complètement fou!", ajoute Laurent Fivaz.
Et la demande est là, car le prix du bois énergie a augmenté ces dernières années.
https://www.rts.ch/info/suisse/10407506-exploitations-forestieres-et-scieries-peinent-a-survivre-a-la-crise-du-bois.html
Ce n'est PAS UNE QUESTION DE QUALITÉ DU BOIS mais seulement une question de pouvoir d'achat ducon !
SupprimerToi y en a pas comprendre que ton bois' coûte cher' ?!
LES TRISOMIQUES AU POUVOIR !
RépondreSupprimerPetra Gössi appelle à l'unité du PLR sur la politique climatique
A moins de six mois des élections fédérales, la présidente du PLR Petra Gössi a lancé un appel à l'unité du parti sur la politique climatique devant les délégués réunis samedi à Flawil (SG).
Petra Gössi a demandé aux délégués libéraux-radicaux de soutenir une politique environnementale "responsable" face au changement climatique.
"En tant que personnes responsables, pouvons-nous nous moquer de l'état du monde dans lequel grandira la prochaine génération ?", a-t-elle lancé. Répondre par un oui signifierait "soit être égoïste, soit être ignorant", a déclaré la présidente du PLR.
Forte du sondage interne favorable aux mesures climatiques, Petra Gössi a annoncé que le PLR allait élaborer un papier de position en la matière. "C'est pour moi déjà évident: la responsabilité individuelle doit être au coeur de notre position et la politique environnementale doit être une politique économique."
Ce texte sera soumis aux délégués le 22 juin.
Europe et prévoyance vieillesse
Dans son allocution, la Schwyzoise a évoqué quatre autres "problèmes de la Suisse d'aujourd'hui": les relations entre la Suisse et l'UE, l'avenir de la prévoyance vieillesse, sur laquelle les délégués doivent se prononcer samedi, ainsi que l'explosion des coûts de la santé et la nécessité d'atténuer la peur du numérique.
https://www.rts.ch/info/suisse/10409783-petra-gossi-appelle-a-l-unite-du-plr-sur-la-politique-climatique.html
Supprimer(...) Répondre par un oui signifierait "soit être égoïste, soit être ignorant" (...)
La cavité profonde que sépare le monde des morts et celui des vivants est effrayante !! Elle n'est même pas allée un jour à l'école et développe une construction digne des plus grands tas de merdes !
«Bill McKibben voit des lueurs d’espoir dans un climat catastrophique»…
RépondreSupprimer3 Mai 2019
de David Middleton
Je n’ai eu à lire qu’une phrase de l’interview de Bill McKibben par Elizabeth Kolbert avec Elizabeth (Fake Mass Extinction) pour savoir qu’elle serait remplie de documents dignes du ridicule…
- voir graphique sur site -
«Dans trente ou cinquante ans, le monde va courir sous le soleil et le vent, car ils sont libres», a déclaré McKibben.
Yale Environment 360
Libre ?
C’est marrant là-bas de temps en temps aux États-Unis !
Désolé de marcher sur votre projet de loi «rayon d'espoir», mais…
- voir graphique sur site -
Modifié d'après US EIA AEO 2019
En 2050, les combustibles fossiles et le nucléaire continueront à générer plus des 2/3 de notre électricité, selon le rapport annuel Energy Outlook de la US Energy Information Administration pour 2019. Les énergies renouvelables, y compris l'énergie «gratuite» de Bill et l'énergie solaire, produiront moins de 1 / 3 de notre électricité et que 1/3 inclut hydroélectrique et géothermique.
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US EIA AEO 2019
Selon l’EIA, le Soleil produira 48% de 31% et l’énergie éolienne fournira 25% de 31% de notre électricité… Ce n’est que 23% de notre électricité. Malheureusement pour «la lueur d’espoir» de Bill, l’énergie ne se limite pas à l’électricité. Il y a quelques autres catégories.
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D’ici 2050, les «autres énergies renouvelables», y compris l’énergie solaire et éolienne «gratuite» de Bill, auront à peine dépassé le charbon, qui sera toujours là.
La production de pétrole brut et de liquides de gaz naturel aux États-Unis sera toujours en plein essor…
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Le pic pétrolier est quelque part…
Et les États-Unis vont exporter de gros volumes de gaz naturel vers des pays étrangers qui n’ont toujours pas eu recours à l’énergie solaire et éolienne «gratuite».
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MAGA !!! Dominance énergétique !!!
Bien que les prévisions de l’EIA ne se concrétisent pas toujours (elles ont complètement manqué la révolution du schiste)… je choisirais l’EIA, l’AIE, l’OPEP ou toute autre organisation capable de faire des calculs sur une personne qui ne sait pas les faire et n’a jamais eu un vrai travail.
À moins que les électeurs américains n’élisent bêtement un président qui plaide en faveur de l’impuissance énergétique contre la domination énergétique, les "rayons d’espoir" de Bill ne semblent pas très optimistes.
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Mais maintenant, ce pouvoir se manifeste. Même au cours des dernières semaines, il suffit de regarder Extinction Rebellion et la militant suédoise de 16 ans] Greta Thunberg fermer les écoles, et les jeunes remarquables du Green New Deal qui défilent dans tout le pays - tout cela Pour moi, il y a des signes que la fièvre de la planète produit en quantité d'anticorps pour se défendre.
Facture
RépondreSupprimerAeuhhh ????
Puis Bill a fermé où il avait commencé…
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Dans trente ou cinquante ans, le monde va courir sous le soleil et le vent, car ils sont libres. L’industrie des combustibles fossiles ne peut conserver son modèle commercial plus de quelques décennies. Je pense qu’ils le savent et que c’est tout ce qu’ils jouent pour le moment.
Facture
Comme Bill McKibben sait même ce qu'est un modèle économique… Même Gorebal Witless Global Witness comprend, en quelque sorte…
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Quel est le modèle économique de base de l'industrie pétrolière ? Investir des capitaux dans les champs de pétrole et de gaz pour maintenir et accroître la production.
L’Arabie saoudite produira toujours plus de 10 millions de barils de pétrole par jour jusqu’au moins les…
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Avec une contribution relativement mineure des réserves probables et le remplacement des réserves prouvées, Aramco peut produire 12 millions de b / j jusqu'à au moins 2060. Abdulbaqi & Saleri (2004). Peak Ghawar: le cauchemar du graisseur
À moins que la petite Greta puisse convaincre le monde que geler et mourir de faim dans le noir sont de bonnes choses… Il n'y a pas de rayon d'espoir pour les Bill McKibbens du monde.
J’ai été surpris que Bill ne parle pas du désinvestissement. Peut-être que quelqu'un lui a expliqué. Vous ne pouvez céder un actif que s’il existe un investisseur volontaire. Le désinvestissement en combustibles fossiles est «un geste vraiment futile et stupide».
Big Oil passe au Big Green
RépondreSupprimer4 mai 2019
Les compagnies pétrolières donnent des milliards aux alarmistes du climat, mais difficilement aux réalistes du climat
Les alarmistes du climat accusent souvent les sceptiques, comme moi et des groupes indépendants comme le Comité pour un demain constructif et le Heartland Institute, d'être à la solde de Big Oil. C'est complètement faux - le grand mensonge répété si souvent que les gens finissent par y croire. Nous ne recevons même pas un centime de Big Oil. Cela fait partie du conte de fées vert que le scepticisme n’existe que parce que les compagnies pétrolières le financent.
Pour mémoire, aucun de nous, les sceptiques - les réalistes du climat - ne doute ni ne nie le changement climatique. Nous reconnaissons tous que le climat de la Terre est soumis à des turbulences et à des fluctuations presque constantes, que ce soit au niveau local, régional ou mondial.
Nous remettons en question les affirmations selon lesquelles les émissions résultant de l'utilisation de combustibles fossiles ont en quelque sorte remplacé le soleil et d'autres forces naturelles puissantes qui ont entraîné des changements climatiques bénéfiques, bénins, nocifs ou même extrêmement destructeurs à travers la planète et l'histoire de l'humanité:
Des changements tels qu'au moins cinq périodes glaciaires qui ont enseveli une grande partie de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Asie sous des rivières de glace de plusieurs kilomètres, des périodes chaudes entre ces glaciers massifs, les périodes chaudes romaines et médiévales, un petit âge glaciaire, le siècle longues sécheresses Anasazi et Maya, le Dust Bowl et d’innombrables autres changements climatiques majeurs et mineurs.
Le refrain standard est qu'ExxonMobil a donné quelques millions de dollars cumulés à divers groupes sceptiques avant 2007. Mais c'était il y a de nombreuses années. Ils ont été effrayés par des groupes de pression alarmistes et n’ont pas accordé la moindre somme aux réalistes du climat depuis. En fait, la situation actuelle est tout à fait le contraire.
Les grandes compagnies pétrolières donnent maintenant au moins un milliard de dollars par an à des alarmistes du climat, à des projets et à des activités de lobbying, afin de promouvoir le récit créé par le chaos créé par l'homme. Pourquoi feraient ils cela? Deux raisons me viennent à l’esprit.
Premièrement, des raisons commerciales typiques - ce que certains appellent la cupidité des entreprises ou l'élimination de la concurrence par le biais des lois de la jungle. Alimenter l’alarmisme climatique aide les sociétés pétrolières à éliminer le charbon «sale» et à positionner le gaz naturel de manière à le rendre «plus écologique». Après tout, Big Oil, c’est aussi Big Gas.
Deuxièmement, les relations publiques et le «greenwashing» - se décrivant comme étant plus «verts», plus «responsables socialement et écologiquement», pour soutenir les groupes environnementalistes et proposer des alternatives «propres» (ou au moins «moins sales») à la «destruction du climat». charbon.
Le véhicule central permettant de déplacer ces milliards de dollars verts porte un nom parfaitement descriptif: l’initiative pour le climat dans les domaines du pétrole et du gaz (OGCI). Si les faux accusateurs avaient raison, le «pétrole et le gaz» ne seraient jamais liés logiquement ou éthiquement à «l'initiative sur le climat». Mais voilà, et c'est très gros. Les membres de l'OGCI incluent ces noms bien connus de Big Oil:
British Petroleum * Chevron * Société chinoise des pétroles (CNPC) *
RépondreSupprimerEni * Equinor * Exxon Mobil Corporation * Occidental Petroleum *
PEMEX (Petróleos Mexicanos) * PETROBRAS (Petroleo Brasileiro) * Repsol *
Royal Dutch Shell * Arabie Aramco * Total
Ensemble, ils prétendent produire 30% du pétrole et du gaz du monde. Leur site Web OGCI présente également une gamme de PDG de Big Oil, juste pour montrer à quel point ils sont «verts» de manière responsable et responsable. Leur dernier rapport annuel contient une lettre des PDG, y compris ce petit bijou:
«Au fur et à mesure que notre ambition grandit avec l'ampleur du défi, nous sommes impatients de collaborer étroitement avec les décideurs, les régulateurs et toutes les parties prenantes afin de contribuer au développement de leviers permettant d'accélérer de manière économique et durable le rythme de la transition vers une réduction des émissions de carbone.»
Vous devez vous demander si leur liste de «parties prenantes» inclut des familles, des entreprises et des communautés qui comprennent à quel point elles et toute la société industrialisée moderne sont totalement dépendantes des combustibles fossiles, en particulier du pétrole et du gaz. Il suffit de lire cette liste et de regarder la petite vidéo intégrée.
Plus précisément, considérez ses origines. OGCI a été lancé en 2014, peu après le tristement célèbre scandale de Chesapeake Energy, lorsque son PDG s'est fait prendre à donner au Sierra Club des millions de dollars pour soutenir la guerre contre le charbon menée par les environnementalistes et l'administration Obama. Paradoxalement, même les membres du club se sont opposés à l’argent, estimant que tous les combustibles fossiles étaient leur ennemi. Après avoir mis le charbon sous contrôle, le club s’est concentré sur le gaz naturel, principale source de revenus de Chesapeake.
Ce qui semble être arrivé, c’est que les grandes pétrolières, toujours plus rusées, ont créé leur propre organisation «verte». Avec ses milliards de dollars de financement annuel, Big Oil est désormais l'un des plus gros financiers de Big Green, sans compter les sources de financement du gouvernement.
Le Fonds de défense de l'environnement (FED) collabore également activement avec Big Oil, par l'intermédiaire de sa branche EDF + Business. EDF a notamment mis en place un vaste programme de réduction du méthane - le Methane Challenge - qui implique sans surprise OGCI. Le programme figure en bonne place dans les «rapports sur le développement durable» de plusieurs grandes sociétés pétrolières. EDF construit et lance même son propre satellite, intelligemment appelé MethaneSAT.
EDF gagne clairement beaucoup d'argent pour cela. Il affirme ne pas recevoir d'argent «directement» des entreprises. Au lieu de cela, l'argent provient de «philanthropies» non spécifiées. Bien sûr, le lieu où ces philanthropes obtiennent leur argent peut être une histoire différente; ils pourraient facilement blanchir de l'argent Big Oil. Cela peut indiquer que l’OGCI n’émet pas de rapport financier - ni ne fournit aucune information en ligne transparente sur ses états financiers.
En réalité, Space News a interrogé EDF à propos de ce financement, mais il a été bloqué. Voici son rapport:
«Cependant, EDF a fourni peu de détails sur le coût de MethaneSAT ou sur le financement de celui-ci. Le projet a reçu l'an dernier une subvention d'une nouvelle initiative appelée The Audacious Project, bien que la taille du prix n'ait pas été révélée. Un porte-parole d'EDF n'a pas répondu à une demande de renseignements concernant la situation financière du projet. "
RépondreSupprimerAvoir EDF de son côté est certainement un gros plus pour Big Oil. Mais parlons d'hypocrisie - pour tous les deux.
Quoi qu'il en soit, il est clair que Big Oil dépense au moins un milliard de dollars dans des produits écologiques, ce qui est très vert. (L'argent froid, sous la forme de dollars américains, est clairement le nouveau Big Green.) Il n'y a aucune preuve que les sceptiques du climat obtiennent une telle chose. Mais si certains en reçoivent, la comparaison est triviale. Pendant ce temps, OGCI et Big Green gagnent des milliards, et EDF peut-être plusieurs millions.
Une autre grande ironie est que l’alternative supposée aux combustibles fossiles abondants, fiables, abordables et propices à la civilisation est supposée être «propre, verte, renouvelable, durable, responsable» - énergie éolienne, solaire et à biocarburants. (Les écologistes hardcore n'approuvent pas non plus l'énergie nucléaire ou hydroélectrique.)
Ces supposées "alternatives" nécessitent des terres incroyablement vastes - pas seulement pour les éoliennes, les panneaux solaires, les batteries de secours et les exploitations de biocarburants, mais pour extraire et traiter des milliards de tonnes de fer, de cuivre, de terres rares, de lithium, de cadmium, calcaire et autres matériaux nécessaires à la fabrication des turbines, des panneaux, des batteries, des lignes de transmission, des tracteurs, des camions et d’autres infrastructures «durables».
Tous ces travaux d’exploitation, de transformation, de fabrication et de transport nécessitent des combustibles fossiles. Et les biocarburants émettent autant de dioxyde de carbone (fertilisant pour les plantes) lorsqu'ils sont brûlés que le charbon, le pétrole et le gaz naturel.
Encore plus troublant, beaucoup de ces matières premières sont produites avec le travail généralisé d’esclaves et d’enfants, soumis à des règles et conditions de santé, de sécurité et de protection de l’environnement qui feraient penser à Upton Sinclair et d’autres réformateurs du début du XXe siècle que leurs travailleurs opprimés vivaient au paradis.
En matière de scepticisme, le simple fait est qu’environ la moitié des Américains n’acceptent pas l’alarmisme climatique, jusqu’au Président. Pourtant, personne ne paie pour ce scepticisme généralisé. Quant à Big Oil, elle investit énormément dans les initiatives Big Green et Green Climate. Les groupes conservateurs et réalistes du climat ont des groupes de réflexion qui parviennent à trouver du financement, mais cela ne vient pas de Big Oil.
Que le Big Oil soit responsable du scepticisme n’est qu’une autre partie du monde fantastique alarmiste.
David Wojick est un analyste indépendant spécialisé dans les sciences, la logique et les droits de l’homme en politique publique et auteur de nombreux articles sur ces sujets.
Pareillement que des milliardaires donnent des milliards à des personnes sur Terre pour se déplacer afin d'envahir un ou des pays, et que cette action est bien sûr soutenue par la presse merdiatique des dictateurs en place, tous s'accordent à ce que les gens soient le plus en plus concentrés en un seul endroit afin d'en être éliminés en une seule fois plutôt que d'en courir les habitants de la planète un par un dans la vaste forêt appelée Terre.
SupprimerSuffit d'agiter la carotte et le bâton au bon endroit et au bon moment car, les informations vont aujourd'hui très vite ! Pensez donc que si ces envahis étaient les envahisseurs ! Nul doute que ni les américains ni les européens ne se seraient déplacés pour aller envahir des terres lointaines même si une grande vague de froid leur était annoncée !
Faut pas prendre les internautes pour des cons !
Comment fonctionnent les volcans et quels sont les plus actifs ?
RépondreSupprimerGünther Brants
3 mai 2019
Rien n’est plus spectaculaire qu’une éruption volcanique, mais pourquoi certaines montagnes déversent-elles régulièrement de la lave, des cendres, des roches et des gaz toxiques dans l’atmosphère ? Et quels sont les volcans les plus actifs ? Les scientifiques peuvent-ils prédire une éruption ?
Parfois même les humains ne peuvent rien faire contre l’immense pouvoir de la nature. Les ouragans et les éruptions volcaniques perturbent parfois la vie quotidienne. En 2010, le trafic aérien en Europe a été interrompu pendant plusieurs jours lorsque l’Eyjafjallajökull est entré en éruption en Islande. Les passagers ont cloués au sol et les compagnies aériennes ont perdu une fortune. Les volcans de notre planète durent naturellement beaucoup plus longtemps que les humains. Comment fonctionne exactement un volcan ?
Qu’est-ce qu’un volcan ?
Un volcan est en réalité un trou dans la planète, le long duquel du magma (roche en fusion), du gaz et des débris remontent à la surface. Une montagne est souvent formée autour d’une telle ouverture, de sorte que lorsque nous pensons aux volcans, nous avons toujours l’image d’une montagne crachant du feu. Les volcans sont situés dans des zones où les plaques tectoniques se côtoient et où les tremblements de terre sont fréquents. Plusieurs îles volcaniques ont été créées par une telle éruption. L’Islande, par exemple, est apparue après que la lave chaude est remontée à la surface de l’océan et a fondu.
Les scientifiques peuvent-ils prédire une éruption de volcan ?
Il est possible d’estimer le risque d’une éruption volcanique, mais les scientifiques ne peuvent le prédire exactement. Avec les bons outils, il n’est possible de prédire une éruption que quelques jours, ou dans le meilleur des cas, quelques semaines à l’avance. Celle-ci est causée par le magma qui coule dans les couches supérieures de la terre. Comme cela s’accompagne souvent de tremblements de terre, les scientifiques mesurent l’activité sismique près d’un volcan. Ils étudient également les changements de température et la présence de gaz volcaniques.
Cependant, de nombreux volcans ne sont pas équipés de tels instruments de mesure. Même aux États-Unis, la moitié des volcans actifs ne peuvent pas être surveillés avec du matériel fiable. En 2018, Hawaii, une autre région volcanique, a été surprise par l’éruption du Kilauea. Il a explosé à plusieurs reprises depuis 1983, mais cette fois-ci, des milliers de personnes ont dû fuir. Pour cette raison, un projet de loi a été déposé pour libérer des dizaines de millions de dollars dans les années à venir afin de créer un centre de surveillance de tous les volcans américains en activité.
Pourtant, il n’est jamais parfaitement possible de prédire ce qu’un volcan fera. Certains volcans dorment depuis des centaines, voire des milliers d’années. Ils sont suivis parce qu’il y a de grandes villesà proximité, mais il est impossible de prédire le comportement d’un volcan lorsqu’on ne l’a jamais vu en action. Les volcans les plus silencieux sont donc peut-être les plus dangereux.
Comment les volcans tuent-ils ?
Depuis 1500, on estime que 278 000 personnes ont été tuées par une éruption volcanique. Bien que la lave qui coule soit la plus impressionnante, moins d’un millier de personnes en sont mortes. Ce sont les énormes nuages de fumée qui causent le plus de décès. Le volcan rejette des gaz chauds, des cendres, des pierres et d’autres matières volcaniques à la vitesse de 80 km/h dans l’air. Dans un tel nuage pyroclastique, la température monte à 1 300 degrés Celsius
Certains volcans sont sous l’eau et une éruption peut alors provoquer un tsunami. Les raz de marée sont la deuxième cause de décès lors d’une éruption volcanique. En décembre 2018, par exemple, le volcan indonésien Krakatau a fait de nombreuses victimes suite à un tsunami. Heureusement, il est généralement possible de s’en éloigner avant que cela ne devienne vraiment dangereux. Le nombre de victimes d’éruptions volcaniques est donc relativement faible.
RépondreSupprimerLes 23 volcans les plus actifs
Différents volcans présentent un risque potentiel d’éruption dangereuse. Voici quelques-uns des volcans les plus actifs du monde :
Sinabung (Indonésie): ce volcan était inactif depuis des années et la dernière éruption majeure remonte à 1600. Mais en 2010, le volcan s’est réveillé et depuis lors, il y a eu plusieurs avertissements et éruptions. En 2016, six autres personnes ont été tuées par un nuage pyroclastique. Des milliers de personnes ont été évacuées ces dernières années par crainte d’une éruption majeure.
Agung (Indonésie) : un volcan sur Bali, qui est resté calme pendant 50 ans, mais est soudainement entré en éruption en 2017. Cette éruption s’est poursivie en 2018 et un aéroport voisin a même été temporairement fermé.
Manaro Voui (Vanuatu) : L’archipel de Vanuatu est considéré comme l’un des pays les plus dangereux du monde. Non seulement à cause de l’élévation du niveau de la mer, mais aussi à cause de la présence de volcans comme le Manaro Voui. Les habitants de l’île d’Ambae vénèrent le volcan, mais Manaro Voui est extrêmement dangereux. Par exemple, il y a encore eu des éruptions en 2005 et 2017. Ce volcan pourrait potentiellement détruire toute l’île.
Grimsvötn (Islande) : L’Islande, où l’on recense près de 200 volcans, compte de nombreux candidats pour une éruption majeure. Le Grimsvötn a explosé en 2011 et plusieurs vols en Europe ont dû être annulés.
Mt. Cleveland (Alaska, États-Unis) : L’Alaska compte également de nombreux volcans, pas moins de 99. Le mont Cleveland est l’un des plus actifs. Le volcan est situé sur les îles Aléoutiennes. Le volcan est entré en éruption 22 fois au cours des 230 dernières années.
Etna (Italie) : Une éruption de l’Etna fait chaque année la une des journaux. Il s’agit donc d’un des volcans les plus actifs au monde, en éruption depuis près d’un demi-million d’années. La hauteur de la montagne varie souvent en raison de la matière volcanique qui a été expulsée. L’Etna a été actif de nouveau en 2018.
Kilauea (Hawaii, États-Unis) : ce volcan a provoqué l’une des pires éruptions de 2018. En réalité, le volcan est en activité depuis 1983 et Big Island est en expansion depuis un certain temps alors que la lave se jette dans la mer et se pétrifie.
Piton de la Fournaise (La Réunion) : La Réunion est une île à l’est de Madagascar et elle possède l’un des volcans les plus actifs du monde. Le Piton de la Fournaise est entré en éruption plus de 150 fois depuis le XVIIe siècle. Les dernières explosions ont toutes eu lieu en 2018.
Stromboli (Italie): tout comme son voisin l’Etna, le volcan Stromboli est actif depuis longtemps. Plutôt qu’un volcan, le Stromboli a formé une île entière qui n’a cessé de déclencher des éruptions au cours des deux derniers millénaires.
Mt. Yasur (Vanuatu) : Vanuatu possède également plus d’un volcan actif. Yasur est actif depuis environ 800 ans et la lueur du volcan aurait attiré l’explorateur James Cook sur l’île de Tanna. En 2010, une autre éruption majeure a eu lieu.
Volcan de Colima (Mexique) : ce volcan a deux sommets, mais l’un n’est pas actif. Le volcan a éclaté 40 fois depuis le XVIe siècle, la dernière éruption date de 2017. Ce volcan porte aussi le nom de Volcan de Fuego.
Nyiragongo (Congo) : ce volcan du Congo est l’un des cinq lacs de lave permanents du monde. En 1977, une coulée de lave a dévalé ses pentes à 96,5 km / heure, la vitesse la plus élevée jamais mesurée. Le volcan est très actif depuis 2002. Par la suite, le Nyiragongo a détruit 14 000 maisons et 350 000 personnes ont dû fuir.
RépondreSupprimerErebus (Antarctique) : L’Antarctique possède aussi un volcan actif. L’Erebus possède également un lac de lave et le volcan âgé de 1,3 million d’années est actif depuis sa découverte dans les années 1970.
Mt. St. Helens (Washington, États-Unis) : Il s’agit d’un volcan relativement jeune, car le mont St. Helens n’a été créé qu’il ya 40 000 ans. En mai 1980, une importante éruption a tué 57 personnes, lorsque plus de 300 mètres du sommet de la montagne ont été emportés par le vent.
Santa Maria (Guatemala) : Ce volcan devait être très actif il y a des milliers d’années, mais en 1902, le Santa Maria est revenu à la vie. Ce fut l’une des éruptions les plus graves du vingtième siècle. Des explosions ont été entendues jusqu’au Costa Rica, à environ 850 kilomètres. Environ 5 000 personnes sont mortes à l’époque.
Merapi (Indonésie): Le nom du volcan signifie littéralement « montagne de feu ». Et il est approprié, car ce volcan est actif depuis 10 000 ans. Le Merapi a été dévastateur en 2010, quand plus de cent personnes sont mortes et 320 000 ont perdu leur maison. Le Merapi s’est également fait entendre en 2018.
Sangay (Équateur): C’est l’un des volcans les plus difficiles d’accès, car il crache constamment de la matière volcanique depuis 1934. En 2013, un nuage de cendres de ce volcan aurait atteint une hauteur de plus de 7 600 mètres.
Ulawun (Papouasie-Nouvelle-Guinée) : ce volcan a explosé 22 fois depuis le XVIIIe siècle. L’activité a encore été mesurée ces dernières années.
Galeras (Colombie) : Ce volcan serait en éruption depuis près d’un million d’années. En 2010, 8 000 personnes ont dû être évacuées.
Vésuve (Italie) : ce volcan est responsable de l’une des éruptions les plus meurtrières de tous les temps. En l’an 79, le Vésuve a détruit les villes de Pompéi et d’Herculanum. Des milliers de personnes ont été piégés comme des rats. En 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale, une autre éruption majeure s’est produite. Le Vésuve explose généralement une fois tous les deux mille ans. La ville voisine de Naples est particulièrement surveillée.
Sakurajima (Japon) : l’île de ce volcan a été reliée au continent après une éruption en 1914, lorsque la lave a formé un pont. Le volcan est redevenu très actif depuis les années cinquante. Les experts craignent qu’une explosion majeure ne soit imminente au cours des trois prochaines décennies.
Pinatubo (Philippines) : ce volcan aux Philippines a explosé au début des années 90. Un nuage de cendres a atteint une altitude de 35 km et certains toits se sont effondrés. Les courants atmosphériques ont répandu le dioxyde de soufre dans l’atmosphère partout dans le monde, ce qui a fait chuter la température moyenne de notre planète de 0,5 degré Celsius sur un certain nombre d’années.
Krakatau (Indonésie) : en décembre 2018, ce volcan a été responsable de tsunamis sur les côtes de Java et de Sumatra. En 1883, la dévastation fut encore plus grande. Une explosion a créé un tsunami d’une hauteur de 40 mètres. Quelque 34 000 personnes sont mortes, et même en Arabie saoudite, des vagues plus élevées ont déferlé sur les plages. Malgré cette récente activité, on craint une explosion beaucoup plus forte
https://fr.express.live/volcans-actifs-fonctionnement/
(...) Certains volcans sont sous l’eau et une éruption peut alors provoquer un tsunami. Les raz de marée sont la deuxième cause de décès lors d’une éruption volcanique. En décembre 2018, par exemple, le volcan indonésien Krakatau a fait de nombreuses victimes suite à un tsunami. Heureusement, il est généralement possible de s’en éloigner avant que cela ne devienne vraiment dangereux. Le nombre de victimes d’éruptions volcaniques est donc relativement faible.(...)
SupprimerIl y a des MILLIONS (voire des milliards !!) de volcans !!! mais ils ne sont pas tous terrestres ! Ils sont sous marins ou sous océaniques et, ces sources chaudes sont continuelles ! Elle déversent dans les eaux d'immenses volumes de gaz des plus toxiques et réchauffent les courants marins et océanique qui apportent quelques douceurs climatiques à des régions.
Ce ne sont pas ces quelques volcans terrestres qui importent mais bien ceux qui sont SOUS LES EAUX !!
A l’ère du numérique, le pickpocket fait son grand retour
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
3 mai 2019
Le pickpocket s’est également adapté à l’évolution du monde. Selon René Chun, rédacteur spécialisé en technologies du magazine The Atlantic, l’ère numérique permet un retour en force de la profession. On assiste ainsi à la résurrection des pickpockets dans les métropoles américaines.
Collaboration de groupe
« Vers les années 2000, les personnes ont commencé à avoir moins d’argent sur elles », explique un ancien pickpocket aujourd’hui à la retraite. Selon le New York Daily News, en 2010, il ne restait que 40 pickpockets professionnels dans tout Manhattan. En outre, les jeunes candidats au métier de pickpocket n’étaient plus en apprentissage chez les plus expérimentés, comme il était de coutume. La vente de drogue était devenue plus rentable. La police s’attendait par ailleurs à ce que la profession disparaisse.
Mais cela n’a pas été le cas, explique Chun. Les vols à la tire sont maintenant en hausse dans de nombreuses villes américaines telles que San Francisco, Chicago et Indianapolis. A Manhattan, le nombre de plaintes concernant concernant des vols à la tire a augmenté de 15% en 2018. Selon la police, la recrudescence de ce phénomène se doit au déplacement des groupes de pickpockets originaires d’Amérique latine.
Auparavant, le métier était dominé par des hommes d’âge moyen. La nouvelle génération se compose d’hommes plus jeunes. La dextérité individuelle a fait place à une collaboration de groupe. Le butin est dérobé à la victime et transmis à un partenaire.
Smartphones
Selon Bob Arno, expert en sécurité, plusieurs raisons expliquent la persistance de ce type de délit. Dans un premier temps, bien que les algorithmes anti-vol dans banques aient rendu les cartes de crédit moins lucratives qu’elles ne l’étaient, ces dernières peuvent toujours générer un bénéfice net si le voleur prend les dispositions nécessaires.
Les pickpockets expérimentés savent comment lire les codes des cartes bancaires par-dessus l’épaule de la victime au distributeur automatique ou comment utiliser des jumelles pour identifier un code à distance. Deuxièmement, les personnes emportent avec elles plus d’argent que l’on imagine. L’argent liquide reste le moyen de paiement le plus utilisé aux Etats-Unis.
« Le vol est sans doute devenu plus facile », explique Arno. Les téléphones intelligents ont dépassé les portefeuilles en tant que produits les plus volés. Un iPhone bloqué peut valoir 200 dollars sur le marché noir et les nouveaux écrans sont très recherchés en tant que pièces de rechange.
« Soustraire un téléphone du pantalon de la victime est un jeu d’enfant », explique l’expert. En outre, les téléphones en main sont également plus faciles à dérober et font en sorte que les victimes sont moins attentives à leur portefeuille et à leur environnement.
« Le monde fournit dorénavant une multitude de distractions au cerveau », explique Earl Miller, professeur de neuroscientifique au Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Même parler au téléphone peut maintenant épuiser toutes nos capacités cognitives et faire en sorte que nous n’avons pas conscience du reste. Nous avons un cerveau qui aspire à l’information, mais nous sommes immergés dans un environnement qui fournit trop d’informations. C’est définitivement un monde idéal pour les pickpockets. »
https://fr.express.live/le-pickpocket-fait-son-grand-retour-a-lere-numerique/
Démographie : la Russie se meurt aussi
RépondreSupprimerSarah Liénart
2 mai 2019
Selon les chiffres officiels du gouvernement russe, cités dans cet article de RadioFreeEurope/RadioLiberty, la Russie comptait 146,8 millions d’habitants au 1er janvier 2019 : c’est 87 000 personnes de moins qu’au début de 2018 (ces chiffres incluent la population de la Crimée, dont l’annexion par la Russie n’est pas reconnue par la communauté internationale).
Cette diminution est due à plusieurs facteurs. Déjà, le taux de mortalité a connu un pic en 2018 dans un tiers des régions de Russie.
L’alcool en cause
L’alcool est une cause traditionnelle du taux élevé de mortalité chez les hommes russes, dont l’espérance de vie à la naissance était en 2016 selon l’OCDE de 66,5 ans (contre 77,1 ans pour les femmes). Le gouvernement russe a mis en place depuis 2015 toute une série de mesures pour lutter contre la consommation excessive d’alcool, comme par exemple l’interdiction de faire de la publicité pour les alcools forts. L’objectif est de diminuer la consommation globale de moitié d’ici 2020.
À partir des années 1960 et jusqu’aux dernières années de l’Union soviétique, la population russe augmentait régulièrement. La chute de l’URSS a marqué le début d’une grave crise démographique, aggravée par des arriérés de salaire, le chômage de masse et l’alcoolisme. Dans les années 1990, cette détérioration des conditions de vie a entraîné une hausse de la mortalité et une diminution de la natalité. Les bébés des années 1990, relativement peu nombreux, arrivent à leur tour à l’âge d’avoir des enfants, ce qui entraîne par ricochet une nouvelle chute de natalité.
Une natalité insuffisante
La question de la démographie est au cœur des préoccupations du gouvernement : il faut inverser la tendance et stimuler la croissance démographique.
Le début du troisième mandat présidentiel de Vladimir Poutine en 2012 coïncida avec la première croissance démographique naturelle observée depuis plus de deux décennies. La croissance démographique naturelle s’obtient par soustraction du taux de mortalité au taux de natalité, sans tenir compte de l’immigration. Cependant, cette remontée des naissances ne dura pas très longtemps… En 2016, le taux d’accroissement naturel diminuait de nouveau, et diminue depuis lors. Les experts en démographie prévoient une baisse régulière de la population dans les années à venir, en partie due au fait que l’immigration ne suffit plus à contrebalancer une natalité insuffisante.
En mai 2018, le président Poutine annonçait par décret qu’assurer une croissance démographique naturelle stable serait la priorité numéro 1 de son gouvernement jusqu’en 2024. Une série de mesures est prévue pour encourager la natalité avec pour inciter les couples à avoir plus d’enfant, comme l’allocation financière d’un peu plus de 6000 euros à la naissance d’un deuxième enfant.
Mais cela sera-t-il suffisant ? Pour les cinq premiers mois de 2018, les naissances ont diminué de 28 % comparé à la même période en 2017, selon le bureau national des statistiques Rosstat.
https://fr.express.live/russie-declin-demographie/
(...) l’allocation financière d’un peu plus de 6000 euros à la naissance d’un deuxième enfant. (...) !!
SupprimerL'ESCROQUERIE MONDIALE :
RépondreSupprimerLa taxe carbone est la plus efficace pour lutter contre la pollution selon le FMI
ENVIRONNEMENT Pour l’heure, la taxe carbone est très impopulaire notamment en France, où la perspective de son augmentation avait embrasé le mouvement des « gilets jaunes »
le 04/05/19
La taxe carbone, fixée autour de 70 dollars la tonne de gaz carbonique, est l’instrument le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié vendredi. L’accord de Paris, adopté en décembre 2015 par près de 200 pays, vise à limiter le réchauffement à +2°C, voire +1,5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle.
Pour l’heure, la taxe carbone est très impopulaire notamment en France, où la perspective de son augmentation (de 44,6 à 55 euros la tonne, soit 61,6 dollars) avait embrasé le mouvement des « gilets jaunes ». Le gouvernement français a été contraint de suspendre la hausse de cette taxe sous la pression de la rue.
Une taxe carbone mondiale fixée à environ 70 dollars la tonne
« L’objectif des 2 % exigerait de réduire les émissions carbone d’un tiers environ d’ici 2030 et une taxe carbone mondiale fixée à environ 70 dollars la tonne », souligne dans un post de blog commun Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, et Vitor Gaspar, responsable des affaires budgétaires du Fonds.
Selon eux, il y a un « consensus de plus en plus large » sur le fait que la taxe carbone, destinée à contenir les énergies fossiles et leurs émissions carbones, soit « l’instrument d’atténuation le plus efficace ». Cette taxe permet de réduire la consommation d’énergie, de mobiliser le financement privé et favorise l’utilisation d’énergies plus propres.
La Chine, premier pollueur de la planète
« Elle fournit aussi davantage de revenus nécessaires », explique le FMI, soulignant que cet argent pourrait être utilisé pour réorienter les finances publiques afin de soutenir une croissance durable et partagée par le plus grand nombre. Dans son rapport, le FMI indique qu’en Chine, premier pollueur de la planète, en Inde ou en Afrique du Sud, une taxe carbone de seulement 35 dollars, réduirait de 30 % les émissions polluantes, ces pays utilisant de manière intensive le charbon, ressource extrêmement polluante.
En revanche dans neuf pays qui utilisent peu le charbon tel que la Côte d’Ivoire, le Costa Rica ou la France, l’effet serait de moins de 10 %.
https://www.20minutes.fr/planete/2510563-20190504-taxe-carbone-plus-efficace-lutter-contre-pollution-selon-fmi
(...) La Chine, premier pollueur de la planète (...)
RépondreSupprimerFAUX FAUX et ARCHIFAUX !
Pollution et pollution
jeudi 13 novembre 2014
http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html
Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.
Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !
Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !
1 -- Arabie Saoudite
2 -- Australie
3 -- Canada
4 -- USA
5 -- Corée du Sud
6 -- Russie
7 -- Allemagne
8 -- Afrique du Sud
9 -- Japon
10 - Italie
11 - Royaume-Uni
12 - Chine
13 - Turquie
14 - Argentine
15 - Mexique
16 - Inde
17 - Indonésie
18 - France
19 - Brésil
C'est bien en divisant la quantité de pollution émise par le nombre d'habitants que l'on peut mieux se rendre compte de la vérité cachée !
Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arètes de poissons !
Et c'est bien pourquoi la Chine et le Brésil (entr'autres) ont toujours refusé de s'acquitter de la taxe aéroportuaire pour les avions en ce qui concerne le gazcarbonique décrit comme étant La pollution !!
Ce qui est malheureusement désigné comme pollution est le gazcarbonique que nous rejetons continuellement en respirant, d'où chaque habitant de la Terre (animaux y compris) montré comme pollueur !! Pareillement que le fumier est une pollution, c'est bien cette pollution qui fait pousser les plantes !! et NOUS NOURRIT TOUS LES JOURS !
D'où le merci à la pollution d'être là sans quoi nous n'y serions pas !
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html
"De grosses sommes d'argent associées à de l'argent bon marché" ...
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 05/04/2019 - 11:35
Écrit par Chris Martenson via PeakProsperity.com,
'The Company Store' ... ne laissant presque rien pour vivre
Dans la chanson Sixteen Tons de Merle Travis (et rendue célèbre par le Tennessee Ernie Ford), l’idée du "magasin de la société" faisait référence à un système de servitude pour dettes qui emprisonnait efficacement les travailleurs dans un système injuste conçu pour exploiter tout leur travail à bas prix.
Vous chargez seize tonnes, qu'est-ce que vous obtenez ?
Un autre jour plus vieux et plus endetté
Saint Pierre, ne m'appelles-tu pas parce que je ne peux pas y aller
Je dois mon âme au magasin de l'entreprise
Sixteen Tons – Merle Travis
Comment le système de magasins de la société a-t-il fonctionné exactement ?
Dans un système de certificats, les travailleurs ne sont pas payés en espèces; ils ont plutôt été payés avec des cartes de crédit non transférables qui ne pouvaient être échangées que contre des produits vendus au magasin de la société. Cela empêchait les travailleurs d'accumuler des économies.
Les travailleurs vivaient aussi généralement dans des dortoirs ou des maisons appartenant à l'entreprise, dont le loyer était automatiquement déduit de leur salaire.
(Source - Wiki)
Ce modèle était assez simple à comprendre. «Payez» vos ouvriers avec des bons de script, puis vendez-les au magasin de la société avec vos marchandises marquées, engrangeant un bon bénéfice. De plus, forcez vos employés à vivre dans des logements d’entreprise, également à des conditions très favorables pour l’entreprise.
Ajoutez le tout et les travailleurs se sont retrouvés au service perpétuel de leur employeur. Même s'ils ont travaillé dur et longtemps, il ne restait plus rien pour leur propre bénéfice après que tout ait été dit et fait. L’entreprise a réussi à réduire tout «excès» pour elle-même.
Cette vaste injustice a finalement conduit à la formation de syndicats ainsi qu'à la mise en place de réglementations assurant la protection des travailleurs.
Cependant, la capitale ne dort jamais; et la tentation humaine de survivre et de prendre ce qu’elle peut pour soi est une constante dans toutes les sociétés hiérarchiques post-agricoles. Si l'idée de «magasin d'entreprise» était trop évidente, il fallait trouver une meilleure méthode pour atteindre le même résultat. Quelque chose avec suffisamment de complexité supplémentaire pour empêcher le travailleur moyen de détecter la nature de l’escroquerie.
La financiarisation du magasin d'entreprise
Ce qui nous amène aux soi-disant marchés financiers d’aujourd’hui. Ou bien les «marchés», comme je préfère les appeler, car ils ne représentent pas un système libre et équitable dans lequel les prix sont fixés de manière équitable. L’escroquerie aujourd’hui rendue possible par ces «marchés» est tout aussi flagrante que l’ancien magasin de la société; Seules les victimes d’aujourd’hui sont généralement aveugles à la façon dont le système est manipulé contre elles.
C’est juste assez sophistiqué pour éviter la détection. Ou est-il suffisamment diffus pour que même si l'escroquerie était détectée par un participant, contre qui protesterait-il ? Les marchés ? Les échanges ? Des milliers de fonds ou d’institutions financières privées qui se régalent du système ?
RépondreSupprimerC’est une configuration géniale. La moisson est tout à fait une violation de l'ancien modèle, mais il est presque impossible de poursuivre en justice.
Les principaux perdants de cette bataille sont, comme auparavant, les principaux producteurs de valeur: ceux qui travaillent pour extraire la première richesse de la Terre et la commercialiser. Les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, les bûcherons, les mineurs et les raffineurs.
Farmageddon
Illustrons comment cela fonctionne pour les agriculteurs. Ou plutôt, travaille contre eux.
Le prix de tout produit de base est maintenant fixé sur les marchés financiers, principalement sur le marché à terme, où les contrats sur papier sont achetés et vendus par trois acteurs principaux: les producteurs (les agriculteurs), les consommateurs (entreprises agroalimentaires) et les spéculateurs.
Dans un monde libre et juste, le prix d'un produit devrait refléter l'offre et la demande réelles pour ses produits dérivés. Nous devrions observer une sorte de relation entre la principale source de richesse - le maïs, le blé et le soja par exemple - et les produits alimentaires finaux que les consommateurs achètent au magasin.
Je vais vous montrer une série de données sur les produits de base remontant à la fin des années 1990. Commençons donc ici: selon le BLS, l’inflation a progressé de 56% depuis 1998 et de 60% pour les produits alimentaires en tant que sous-composante:
- voir graphique sur site -
Il s'agit d'une estimation peu précise de la progression actuelle des prix des produits alimentaires due à l'inflation au cours des 20 dernières années, car l'IPC sous-estime constamment l'inflation.
En ce qui concerne l’agriculteur, comment les prix perçus pour ses produits ont-ils évolué au cours de la même période ? Dans le cas du maïs, pas un seul bit. Un boisseau de maïs se vend exactement au même prix (nominal !) Aujourd'hui qu'en 1996:
- voir graphique sur site -
Pensez maintenant à tous les coûts d’intrants qu’un agriculteur doit payer pour exploiter sa ferme. En 1998, le pétrole s’échangeait à 11,61 dollars le baril. Aujourd'hui, son coût est 390% plus élevé que cela. Lors de notre récent séminaire annuel (26-28 avril, CA de Sebastopol, vidéo de rediffusion disponible), un monsieur du Nebraska m'a informé que le coût d'un boisseau de maïs de semence est passé de 40 USD à plus de 400 USD aujourd'hui.
Les engrais coûtent beaucoup plus cher qu’il y a 20 ans. Il en va de même pour les tracteurs, les terres agricoles, l'eau… Chaque coût des intrants agricoles a fortement augmenté au cours des dernières décennies, mais le prix du maïs est exactement le même qu’il y a 23 ans.
Pendant ce temps, le consommateur a vu le prix d’une boîte de flocons de maïs augmenter de 44% en moyenne depuis 1998, passant de 2,29 dollars par boîte de 18 onces à 3,28 dollars:
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerComment les agriculteurs survivent-ils à cette pression sur leurs marges bénéficiaires (déjà minimes)? Comment font-ils face aux prix uniformes du maïs et à la forte augmentation du coût des intrants ?
Une solution consiste à abuser de leur sol - utiliser des OGM, des applications lourdes d'engrais et d'herbicides et d'autres astuces pour réduire autant que possible la productivité à court terme de chaque acre possible.
Mais au-delà de ces améliorations de productivité, qui ont finalement atteint un point de rendement décroissant, que peut encore faire un producteur avec des coûts en hausse et des revenus stables ?
Eh bien, ils peuvent s’endetter davantage:
- voir graphique sur site -
Le graphique ci-dessus représente la dette hypothécaire agricole. La dette agricole totale de tous les instruments de crédit a atteint un nouveau record en 2018 de plus de 409 milliards de dollars.
Les derniers agriculteurs sont obligés de prendre de plus en plus de risques.
Voici une table pour Nebraska qui détaille la situation difficile. Il est à noter que, si le revenu agricole net est resté relativement stable entre 2002 et 2015, les frais de subsistance des familles ont explosé parallèlement à la dette agricole totale:
- voir graphique sur site -
(La source)
Exprimées en pourcentage des revenus, les marges bénéficiaires nettes des exploitations ont plongé de 6,3% à seulement 3,0%. C’est une marge très maigre qui laisse très peu de place à l’erreur. Une mauvaise saison et toutes les réserves sont mâchées (et puis d'autres):
Plus de la moitié des ménages d’agriculteurs américains ont perdu de l’activité agricole ces dernières années, selon l’USDA, qui estimait que le revenu agricole médian des ménages d’agriculteurs américains était négatif de 1 548 dollars en 2018.
Les revenus agricoles ont diminué malgré une productivité record dans les exploitations américaines, car une offre excédentaire fait baisser les prix des produits de base.
(La source)
Voir le récit en jeu ? "Il y a une offre excédentaire de la ferme". Si c'était le cas, les prix des denrées alimentaires baisseraient pour mettre en équilibre l'offre et la demande. Mais cela ne se produit pas.
Au lieu de cela, les agriculteurs mangent les pertes. Mais le reste de la chaîne de distribution alimentaire garde ses prix intacts et empoche la différence.
Nos agriculteurs travaillent exceptionnellement durement et à forte intensité de main-d'œuvre pour produire un apport essentiel à la vie humaine. Et pourtant, en fin de compte, il ne leur reste plus que leurs efforts pour mener à bien leurs efforts, à part les mineurs de charbon emprisonnés dans le système du magasin de la société.
Supprimez un peu de complexité et c’est le même système d’exploitation qu’avant. C’est un peu moins évident. Et au lieu d’un contremaître ou d’un propriétaire à contrer, les auteurs sont beaucoup plus obscurs et plus sombres.
L'escroquerie
RépondreSupprimerLe principe de toute arnaque est identique à celui de tout parasite efficace: prenez autant que vous le pouvez, mais laissez l'hôte un peu en vie.
- voir graphique sur site -
Voici comment fonctionne l’escroquerie moderne des «magasins d’entreprise».
Tout d'abord, vous devez convaincre tout le monde que l'argent a une valeur et que cette valeur est très réelle. Faites en sorte que les gens le désirent et y travaillent, et leur enlèvent tous leurs biens et leurs biens s'ils le manquent. Faites-le assez longtemps pour renforcer l'idée que l'argent est tout. Vous l’avez ou vous ne l’avez pas. Il doit être considéré comme tangible et essentiel.
À l’autre bout du spectre, pour les gros joueurs, imprimez et distribuez autant d’argent numérique que nécessaire pour permettre à vos gros joueurs de gérer leurs divers stratagèmes et escroqueries. Si jamais ils ont de gros ennuis, inventez un nom qui sonne de façon élégante, comme TARP, TALF ou QE, puis expliquez-leur comment il fallait «le faire» pour sauver le système et éviter une crise systémique.
Ensuite, assurez-vous que vos régulateurs sont incapables (malgré leur incompétence et / ou leur négligence) de détecter les manipulations de prix sur les marchés financiers, même dans les circonstances les plus extrêmes. Quelle que soit l’évidence, de telles manipulations sont vitales, il est donc vital qu’aucune enquête ne soit entreprise et, si c’est le cas, qu’elles prennent de nombreuses années à mener et à conclure qu’aucun acte répréhensible n’ait été commis.
Enfin, laissez un marais ingérable d’algorithmes informatiques à haute fréquence prendre le contrôle du négoce de titres, créant ainsi un système si complexe, si secret et si mûr pour la fraude et les abus que personne ne peut résoudre le problème complexe de la détection d’une escroquerie.
En utilisant cet écosystème de vol légalisé, les différents escrocs ont alors payé les prix des produits de base à des niveaux qui - surprise! - ne laisse guère de marge de manœuvre aux agriculteurs, aux mineurs, aux bûcherons et aux raffineurs pour y vivre.
Maintenant que l'escroquerie a été exposée, la bonne question à poser est la suivante: «Si les producteurs ne tirent pas profit de leur travail, alors qui le sera ?» Les personnes qui gèrent cette arnaque - les financiers, les banquiers et leurs clients fortunés - sont les bénéficiaires. Ils gagnent des tonnes d’argent, n’effectuant aucun travail réel et prenant très peu de risques réels, comme tout autre parasite né de la nature.
L'abus est généralisé
Au cas où vous penseriez que je cueillais du maïs comme un exemple particulièrement favorable à mon cas, je vous assure que je ne l’ai pas fait. Voici plusieurs produits clés subissant le même abus:
- voir graphique sur site -
En ce qui concerne le tableau d’argent ci-dessus, il convient de noter deux facteurs importants.
Premièrement, il est pratiquement impossible de "s’améliorer" dans l’extraction de l’argent, car les teneurs en minerai diminuent chaque année, à mesure que les entreprises brûlent leurs meilleurs minerais pour rester en vie. De ce seul fait, nous nous attendons à voir les prix grimper sur de longues périodes comme celle-ci.
Deuxièmement, l’entreprise est très énergivore et à forte intensité de capital. Pourtant, l’argent est au même prix qu’en 2006, il y a 13 ans.
RépondreSupprimerL'ovale orange de ce graphique révèle une décennie de compression des prix à laquelle de nombreux mineurs n'ont pas survécu. Cela nous indique que ces escroqueries sont en vie et bien depuis longtemps.
La conclusion amère
Exécutez cette arnaque assez longtemps et nous découvrirons un jour que les banques et leurs agents mandataires - fonds de capital-investissement, hedge funds, fonds de dotation et family offices, etc. - possèdent toutes les terres agricoles productives, toutes les mines, tous les les puits de pétrole, tous les terrains boisés et tous les autres moyens de production de richesses primaires.
Les anciens propriétaires d’exploitations agricoles et minières se verront proposer des rôles de «gestionnaires» ou d’autres types d’ententes locataire-exploitant, travaillant essentiellement pour le revenu que le marché du travail peut juger opportun de fournir. Ce ne sera pas beaucoup.
À ce stade, l’ensemble de l’économie sera devenue un «magasin d’entreprise».
Nous y sommes bien. La Réserve fédérale imprime des tonnes d’argent et est ensuite intégrée dans «le système financier», qui est une expression de code désignant «les grandes banques et les grands groupes financiers». Elle utilise ensuite ces fonds pour accorder des prêts aux producteurs primaires. d’autre part, et de faire baisser le prix des produits de base.
Finalement, le fermier a quelques mauvaises années et sa ferme est fermée. La terre est mise aux enchères et achetée par le plus offrant… ce qui signifie l'acheteur qui a le plus d'argent. Cela signifie de plus en plus un type à gros prix qui se régale au creux du système bancaire / de la machine à imprimer les pièces.
La prochaine chose que vous savez, de vastes étendues de terres agricoles se retrouvent comme par magie dans les mains de ceux qui ont de l’argent, ce qui - surprise ! - s’avèrent généralement être les mêmes entités se régalant de la banque centrale / de la machine à monnaie gratuite qui fonctionne depuis le jour où Alan Greenspan a déclenché ce naufrage de train au ralenti à la fin des années 1990:
- voir graphique sur site -
Qui est vraiment propriétaire des terres agricoles américaines ?
31 juillet 2017
La réponse, de plus en plus, n'est pas les agriculteurs américains.
Aujourd'hui, le Département de l'agriculture des États-Unis (USDA) estime qu'au moins 30% des terres agricoles américaines appartiennent à des non-exploitants qui les louent à des agriculteurs. Et avec un âge médian d'environ 55 ans pour l'agriculteur américain, il est prévu qu'au cours des cinq prochaines années, quelque 92 000 000 acres (37.231.079,15 ha) changeront de mains, la plus grande partie revenant aux investisseurs plutôt qu'aux agriculteurs traditionnels.
Mais qu'en est-il des personnes - souvent des locataires - qui exploitent réellement les terres acquises ? Au cours de la même période où les prix des terres agricoles ont commencé à augmenter, les prix de nombreuses cultures ont stagné ou ont chuté. Après avoir atteint des sommets supérieurs à 8 dollars le boisseau en 2012, les prix du maïs sont aujourd'hui retombés à moins de 4 dollars le boisseau, soit environ ce qu'ils étaient il y a dix ans, en 2007, lorsque les prix des terres agricoles ont commencé à monter en flèche.
C’est une situation précaire: cultiver des denrées alimentaires, des aliments pour animaux et des carburants à faible coût (éthanol à base de maïs) sur des terres de plus en plus coûteuses soulève de nombreuses questions. Est-ce une situation durable ? Qu'advient-il des petits agriculteurs ?
RépondreSupprimer(La source)
Agriculteurs vieillissants, propriété croissante des terres agricoles par les investisseurs financiers et économie totalement morose - quoi de ne pas aimer ?
La triste conclusion à tout cela est qu'un jour, pas très loin de là, nous nous réveillerons et découvrirons que la majorité des terres agricoles américaines appartiennent à des méga sociétés et à des intérêts financiers, la plupart d'entre eux étant tombés sur leurs immenses richesses. (et qui est prévisible), de la politique de la Réserve fédérale américaine qui a stimulé la grande vague de financiarisation actuelle.
L’explosion des prix des terres agricoles a véritablement explosé avec les programmes d’assouplissement quantitatif (QE) de la Fed après la Grande Récession - de l’argent fraîchement imprimé qui a été livré à des sociétés financières et à des intérêts avec peu d’idées judicieuses. Donc, une partie s’est infiltrée dans les terres agricoles.
La même dynamique a vu des entreprises telles que Blackrock puiser dans de l’argent extrêmement bon marché de la Fed pour racheter d’immenses parts du parc de logements américain - juste pour louer à ceux qui ne pouvaient pas rivaliser avec les offres entièrement en numéraire de ce léviathan, en utilisant de l’argent qui était 75% moins cher que les conditions que les emprunteurs réguliers reçoivent.
Big Money couplé à Cheap Money conduit à ce résultat. À chaque fois.
Finalement, vous vous réveillez et découvrez, en quelques clics de souris, que les banquiers et les financiers ont pris possession de tous les actifs productifs. Et tout le monde doit payer dans le magasin de l'entreprise.
Ce n’est pas non plus un accident, c’est pourquoi j’ai vraiment peur d’avoir Janet Yellen, l’ancienne présidente de la Fed, au pouvoir pendant des années en affirmant de façon ridicule que la Réserve fédérale n’est «pas politique».
Quoi de plus politique que de permettre le retrait des actifs productifs d’un pays - sa terre, ses maisons et ses droits miniers - et de faciliter leur acquisition par une toute petite élite financière ?
C’est pratiquement l’acte le plus politique qui soit.
Plus tragique encore, il s’agit d’une version simplifiée du travail pour le magasin de la société. Nous sommes revenus en arrière. Et pas dans le bon sens.
Comme le raconte une histoire tragique dans un article récent:
C’était un dimanche d’avril 2017 quand un malaise à l’estomac de Darrell Crapp le renvoya à la maison. Il a trouvé sa femme, Diana, allongée sur le sol de leur salle de bains à Lancaster, dans le Wisconsin. Elle avait avalé une poignée de pilules.
Débordés de dettes et peu susceptibles de réaliser des bénéfices cette année-là, les Crapp savaient que BMO Harris Bank NA ne leur prêterait pas d’argent pour les planter. La banque avait gelé le compte courant de la ferme.
RépondreSupprimerMme Crapp gérait les livres de la cinquième génération de maïs, de bétail et de porcins. Elle avait passé la nuit à rédiger des dizaines de budgets pour tenter d'éviter un désastre, notamment des budgets de 30, 60 et 90 jours.
- voir graphique sur site -
«C'en était trop pour elle», a déclaré M. Crapp, 63 ans, à propos de sa femme, qui avait survécu à l'incident.
Crapp Farms a déposé le chapitre 11 une faillite le mois prochain, avec une dette totale de 36 millions de dollars.
Dans une déclaration écrite, Patrick O'Herlihy, un porte-parole de BMO, a déclaré que la banque ne commentait pas les relations avec des clients particuliers, mais s'efforçait de «traiter chaque situation avec empathie et d'aider ses clients à gérer des situations financières difficiles». travaillait dans le secteur agricole depuis plus d’un siècle et s’engageait pour le secteur.
À son apogée, M. Crapp et ses deux fils avaient cultivé 17 000 acres. Les 197 derniers acres de la ferme, domiciliés par les ancêtres de M. Crapp dans les années 1860, seront probablement vendus aux enchères ce mois-ci.
M. Crapp vend maintenant des terres agricoles pour le compte d’une entreprise immobilière régionale et participe à la gestion de l’entreprise de camionnage familiale, qui transporte des céréales et du bétail pour les agriculteurs de la région. Son plus jeune fils conduit des camions pour l'entreprise. Son fils aîné répare les silos à grains. M. Crapp a déclaré qu'il devrait de nouveau faire faillite, probablement en vertu du chapitre 12, pour acquitter ses dettes restantes.
"Nous n'avons pas gagné beaucoup de batailles", a déclaré M. Crapp. "La banque nous possède à peu près."
(La source)
C’est la version 2019 du refrain Sixteen Tons: «Je dois mon âme au magasin de la société».
Ce que les politiciens, les institutions financières et la Réserve fédérale défendent et soutiennent est un système totalement dépourvu d’intégrité et d’une stupeur frappante.
Si nous voulons créer un monde digne d'héritage, cela signifie que nous ne pouvons pas nous permettre un système qui oblige les agriculteurs à se battre chaque jour pour gagner leur vie, à peine accrochés et obligés de réduire leurs coûts pour survivre.
Réduire les coûts et accroître la productivité signifient plus de pesticides, moins de formation de sol, moins de variétés de cultures, et toute autre mesure de la santé et de la complexité dont dépend notre survie même en tant qu’espèce.
Tout en service de l'argent.
Dans la deuxième partie: Il est temps de réagir, nous expliquons pourquoi il est si urgent de se mobiliser pour agir.
L’opportunité, telle qu’elle est, est pour nous de reconnaître ce jeu pour ce qu’il est (truqué), de prendre des mesures pour échapper à la compression étouffante de la financiarisation qui s’applique à nous tous dans l’économie actuelle, puis de réaligner notre propre actions avec l'avenir que nous souhaitons voir.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-04/big-money-coupled-cheap-money-never-ends-well
CDC: Des idiots conduisant des e-scooters souffrant de blessures facilement évitables
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 05/03/2019 - 23:25
Alors que la popularité des scooters électroniques augmente dans les principales villes américaines, le nombre de visites dans les salles d'urgence pour blessures facilement évitables a augmenté, selon le CDC.
Les scooters motorisés bon marché d'Uber, Lyft, Lime et Bird poussent les gens à environ 20 mi / h - ce qui a provoqué une série de fractures, de dislocations et de traumatismes à la tête, selon CNBC.
Le CDC a constaté que les blessures à la tête figuraient en tête de la liste des incidents impliquant des scooters électriques (45%). L’étude a déterminé que de nombreuses blessures par scooter électrique auraient pu être évitées si les coureurs portaient un casque et faisaient preuve de plus de prudence autour des voitures, selon un résumé de l’étude publié mercredi. -CNBC
"Une forte proportion de blessures liées à l'e-scooter impliquait des facteurs de risque potentiellement évitables, tels que le manque de port du casque ou l'interaction d'un véhicule à moteur", lit-on dans un résumé préliminaire de l'étude.
La CDC a lancé une étude nationale sur les accidents de scooters électriques en mars, à la demande des départements de la santé et des transports du Texas.
Selon le rapport, les scooters et les vélos électriques sans quai sont monnaie courante dans de nombreuses villes et villes universitaires, alors que des sociétés à capital-risque telles que Bird et Lime cherchent à résoudre le problème du transport dit du "dernier kilomètre" avec la location.
Si Uber et Lyft parviennent efficacement à éloigner les habitants des centres-villes, les services de téléphonie mobile ne fonctionnent pas bien dans les quartiers centraux des villes densément peuplées, où la circulation ralentit souvent à une vitesse réduite.
Mais avec les nouveaux véhicules motorisés, de nombreux problèmes de sécurité et plaintes concernant le manque de surveillance réglementaire ont été soulevés, en particulier dans les endroits où les règles ne définissent pas clairement où les personnes peuvent monter et garer les appareils. Les blessures sont le principal problème, certains professionnels de la santé mettant en garde contre une crise de santé publique. -CNBC
Un reportage de mars de CNBC a révélé que les centres de traumatologie à travers le pays connaissent une flambée du nombre de blessures liées au scooter électrique. Le CDC, quant à lui, a constaté qu’après les blessures à la tête, les fractures des membres supérieurs venaient au second rang, avec 27%, suivies des fractures des membres inférieurs à 12%. L'étude de trois mois a révélé que le taux de blessures par scooter électrique était d'environ 14,3 pour 100 000 voyages, l'âge médian des victimes étant de 29 ans.
La majorité des blessures sont survenues dans la rue (29%), avec 29% de celles subies par les cyclistes débutants. 18% des blessures concernaient des véhicules à moteur.
"Les interventions visant à gérer ces risques et la sensibilisation des usagers débutants pourraient potentiellement réduire l'incidence et la gravité des blessures", lit-on dans le rapport.
RépondreSupprimerLa moitié des personnes interrogées ont attribué la responsabilité de leur accident à un "nid-de-poule ou à une fissure dans la rue", tandis que plus du tiers des personnes interrogées ont déclaré qu'elles utiliseraient à nouveau un scooter électrique sans station d'accueil.
Les résultats de l’étude seront présentés par le CDC lors de la conférence annuelle du Service d’épidémie d’intelligence (EIS) qui se tient actuellement.
"Nous espérons tirer parti des résultats de cette étude, car de plus en plus d'agences du pays pourraient s'en servir pour étendre leurs recherches et leurs connaissances sur ce nouveau mode de transport", a déclaré un porte-parole du département de santé publique d'Austin.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-02/cdc-idiots-riding-e-scooters-suffering-easily-preventable-injuries
SupprimerLa faute vient des roues trop petites qui créent des accidents au moindre trou, bosse ou simple petit obstacle sur le trottoir (petit caillou, papier, etc) et, par le fait que l'engin est silencieux personne ne l'entend venir et des passants peuvent être blessés (ainsi que les conducteurs) par ses engins (de mort).
«Je ne sais pas ce qui lui a pris»: l’homme giflé par un policier le 1er mai témoigne
RépondreSupprimer21:12 04.05.2019
L’homme ayant reçu une gifle de la part d’un officier de police dans la vidéo tournée près de Notre-Dame-des-Champs, pendant la manifestation du 1er mai à Paris, a raconté au micro de LCI ce qui s’était passé ce jour-là. Il a également annoncé vouloir porter plainte auprès du procureur de la République.
L'homme qui a été giflé par un policier près d'un bureau de tabac dans le VIe arrondissement de Paris, lors de la manifestation à l'occasion du 1er mai, a livré à LCI sa version du déroulement des événements.
«On avançait et on essayait de trouver un endroit pour se mettre en sécurité par rapport à ce qui se passait. De là je me suis retourné, j'ai vu un cordon de CRS qui poussait les gens avec les matraques et les boucliers, tout en matraquant les gens», a raconté l'homme qui se présente comme Yohann. Le jour des événements, il était en compagnie de sa mère.
Selon Yohann, il a vu un magasin ouvert et lui a proposé d'y rentrer. Quant à lui, il est resté en retrait pour protéger sa mère et d'autres personnes qui s'y trouvaient, «en laissant passer le cordon».
«À ce moment-là, un des CRS, je ne sais pas ce qui lui a pris, s'est fâché envers une personne et, on le voit sur la vidéo, lui dit "casse-toi connard". Moi j'ai vu rouge et je lui ai dit "toi aussi casse-toi". Et à partir de là, le monsieur n'a pas apprécié que je lui dise ce mot-là et il m'a mis une claque.»
Yohann nie avoir insulté le fonctionnaire et explique qu'il ne voulait pas répondre parce que «cela ne servait à rien» et parce que lui «personnellement» ne répondait pas «à la violence par la violence». L'homme a tenu à préciser qu'il ne se trouvait pas parmi les casseurs.
Bien que Yohann trouve que le policier a «fait son travail», il estime toutefois que ce dernier devrait être plus «dans le dialogue». L'homme a annoncé vouloir porter plainte, samedi 4 mai, auprès du procureur de la République.
Le 3 mai, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie après la publication d'une vidéo sur laquelle un policier avait giflé un manifestant le mercredi 1er mai à Paris. La séquence a été largement diffusée sur les réseaux sociaux.
https://fr.sputniknews.com/france/201905041040989613-manifestation-homme-gifle-policier-temoignage/
SupprimerIls peuvent insulter, blesser, tuer sans que ne soit porter reproche ni défense contre le terroriste !!!