« Ces dispositions constituent une attaque contre la vente directe, véritable îlot de survie pour de nombreux producteurs », déplore la Confédération paysanne (photo d'illustration).
Ouest-France avec AFP.
le 14/05/2019 à 20h55
Interfel, l’organisme qui rassemble les métiers de la filière fruits et légumes frais, a voté mardi 14 mai une norme qui impose une nouvelle norme à la vente directe d’abricots. Selon la Confédération paysanne, celle-ci engendre des coûts trop importants pour les paysans et menace donc directement la vente directe d’abricots du producteur au consommateur.
La vente directe d’abricots du producteur au consommateur sera bientôt impossible ou presque, du fait d’une norme trop coûteuse pour être appliquée par les paysans, a dénoncé mardi 14 mai la Confédération paysanne, pointant du doigt l’interprofession des fruits et légumes.
Alors que la saison de l’abricot est sur le point de débuter dans les campagnes françaises, Interfel (interprofession) a voté mardi 14 mai une norme qui impose à la vente directe d’abricots «les règles de calibrage et d’emballage actuellement en vigueur pour les détaillants», affirme la Confédération Paysanne.
Une norme de vente trop coûteuse
Cette norme suppose pour les paysans «de s’équiper en matériel de calibrage coûteux et de sceller tous les abricots à confiture dans des emballages fermés», dénonce le syndicat agricole dans un communiqué. Interfel n’était pas joignable dans l’immédiat pour commenter ces informations.
«Ces dispositions constituent une attaque contre la vente directe, véritable îlot de survie pour de nombreux producteurs qui tentent d’échapper au marasme des circuits longs. Elles vont en effet entraîner une augmentation du temps de travail et des investissements supplémentaires inutiles», déplore la Confédération paysanne.
Des prix qui devraient rester très bas
«Pour l’année qui se dessine, il y a eu peu de gel», explique André Bouchut, représentant de la Confédération paysanne à Interfel, lequel «ne serait pas surpris que les prix restent très bas» et peinent à rémunérer les producteurs, comme l’an dernier.
«Si rien n’est fait, on va aller vers un déséquilibre énorme en abricots. Dans la Drôme, on va arracher des abricotiers. Tout ce qu’on arrache, c’est replanté en Espagne», craint-il. Avec son syndicat, il réclame la mise en place en Europe de «prix minimum d’entrée», soit l’interdiction pour un pays voisin d’exporter ses produits en dessous d’un certain prix.
Une manière d’atténuer les écarts de prix dans un secteur où la main-d’œuvre représente facilement 50 % du coût.
Des «attaques contre les producteurs de fruits et légumes»
La Confédération paysanne a également pointé du doigt les autres syndicats agricoles, «pourtant prompts à dénoncer "le poids des normes" », qui ont, selon elle, voté la mesure incriminée.
Les détaillants, qui font également partie de l’interprofession, qui réunit l’ensemble des acteurs de l’amont à l’aval, «trouvent ainsi […] l’occasion de voir contenter leur demande d’étendre cette norme à la vente directe », conclut la Confédération paysanne, qui craint «?de nouvelles attaques contre les producteurs de fruits et légumes ».
Nouvelles attaques de la dictature en place pour empêcher les consommateurs d'aller acheter français aux campagnes qui proposent parfois du lait, des œufs, des fruits & légumes frais au vrai goût de la nature afin que les supermarchés ne subissent aucune baisse dans la vente de produits importés de pays où les traitements de produits très toxiques sont autorisés ! (parfois impropres à la consommation humaine !).
RépondreSupprimerC'est aussi la disparition des marchés hebdomadaires de quartiers où les petits producteurs venaient proposer leurs produits ! Fin des rencontres, des dialogues et des amitiés qui se créent !
Éric Drouet se dit «dégoûté» par les manifestations thématiques «à la con» des Gilets jaunes (vidéo)
RépondreSupprimer11:51 15.05.2019
Dans une vidéo publiée sur Facebook, Éric Drouet, l’une des figures emblématiques des Gilets jaunes, a fustigé les manifestations thématiques «à la con» qui transforment le mouvement. D’après lui, ses amis qui les organisent «s’éloignent de plus en plus des revendications principales».
Éric Drouet, l’une des figures clés du mouvement des Gilets jaunes, a publié sur la page Facebook «Compteur officiel de Gilets jaunes» une vidéo dénonçant les manifestations déclarées et dans laquelle il appelle à mettre fin aux «cortèges à thème».
Drouet est persuadé que ces marches, qu’il ne «cautionne pas du tout» même si ce sont ses amis qui les organisent, deviennent «de plus en plus ridicules». Il affirme qu’il «ne les rejoint plus du tout sur le mouvement en ce moment» et qu’il en est «dégoûté» comme beaucoup de gens:
«Des manifestations à thème […] s’éloignent de plus en plus des revendications principales des Gilets jaunes […] Il faut arrêter les manifestations déclarées à la con».
Et de citer en guise d’exemple le thème de la semaine prochaine, à savoir «Comment se faire enfler par Macron en quatorze étapes».
Le militant a d’ailleurs dénoncé que le mouvement se soit éparpillé, proposant de ne donner désormais qu’un seul lieu de rassemblement à Paris pour «s’accorder les violons»:
«C’est un ras-le-bol général de tout le monde […]. C’est plus possible de faire des marches de je ne sais pas de combien de kilomètres […]. C’est pas une forme de résistance en quoi que ce soit […] Pour ma part, il faut arrêter ces conneries.»
Les actes 25 et 26 de la mobilisation des Gilets jaunes ont connu une faible participation par rapport aux précédents mois. Selon le ministère de l'Intérieur, 18.900 manifestants ont pris part au 25e acte et 18.600, dont 1.200 à Paris, au 26e acte. Ces chiffres sont contestés par le Nombre jaune, qui fait état de 42.860 manifestants et de 45.235 manifestants à travers toute la France pour les actes 25 et 26, ce qui reste tout de même plus faible qu'auparavant.
https://fr.sputniknews.com/france/201905151041119514-eric-drouet-degoute-manifestations-thematiques-des-gilets-jaunes-video/
Eric Drouet n'est le chef de rien du tout et n'a lui-même AUCUN objectif !
SupprimerAussi con que les autres !
JAMAIS MÊME UNE FOIS il n'a affiché le mot 'DÉMOCRATIE' ! JAMAIS ! C'est tout dire du combien de cervelle il a dans sa tête !
Mais... au fait... pourquoi les merdias, le citent-ils en exemple, en font la une et ne parlent QUE DE LUI ?
Car, pour lancer une manif', s'y est-il mis tout seul ? Non ! Mais alors les autres ? Qui sont-ils ? Des gens peu recommandables dont il ne faut parler ? Pas du tout. Mais c'est LUI qui a été choisi et ne parle... JAMAIS des autres !
Bon, pour résumer, la manif du samedi depuis Novembre part dans toutes les directions, chacun apporte son ou ses griefs et PERSONNE n'est entendu ! Pourquoi ?
Parce qu'on est en république ! et non en Démocratie !
En république ce sont des tuteurs qui s'occupent des attardés-mentaux, en Démocratie c'est le Peuple qui s'occupe du pays.
Il n'y a qu'un seul pays au monde en Démocratie. La Suisse.
Lycéens interpellés à Mantes-la-Jolie: «Ce qui s'est passé est pire que ce qu'on a pu voir en vidéo»
RépondreSupprimerINTERVIEW Deux des lycéens interpellés en décembre 2018 à Mantes-la-Jolie (Yvelines) ont été entendus lundi par la police des polices. Leur avocat, maître Arié Alimi, se confie à « 20 Minutes »
le 15/05/19 à 02h38
La police interpelle des lycéens aux abords du lycée Saint-Exupéry, à Mantes-la-jolie, dans les Yvelines, le 6 décembre 2018.
Le 6 décembre 2018, 151 jeunes âgés de 12 à 21 ans étaient interpellés par les forces de l’ordre après des incidents en marge d’une manifestation.
Ils ont été forcés par les policiers de se tenir à genoux mains sur la tête pendant plusieurs heures.
Une vidéo montrant la scène avait été diffusée sur les réseaux sociaux et avait suscité de nombreuses réactions.
Cinq mois plus tard, deux d’entre eux ont été auditionnés par l’IGPN, la police des polices.
Leur avocat, maître Arié Alimi, a accepté de répondre aux questions de 20 Minutes.
La vidéo postée sur les réseaux sociaux avait suscité une vague d’indignation. Sur les images, des adolescents sont à genoux, mains sur la tête, encadrés par des policiers. La scène se passe à Mantes-la-Jolie (Yvelines) le 6 décembre dernier. Ce jour-là, 151 lycéens avaient été arrêtés par les forces de l’ordre qui intervenaient après des incidents en marge d’une manifestation dans le cadre d’une mobilisation nationale des lycéens.
Les images de ces jeunes forcés de se tenir dans cette position durant plusieurs heures avaient été qualifiées de « choquantes » par le ministre de l’Education nationale. Plusieurs d’entre eux ont déposé plainte par la suite pour violation de liberté individuelle. Cinq mois plus tard, deux jeunes ont été entendus ce lundi par les enquêteurs de l’IGPN, la police des polices. Pour en savoir plus, 20 Minutes a interrogé leur avocat, maître Arié Alimi.
Deux jeunes ont été entendus, lundi, par les enquêteurs de l’IGPN. Que leur ont-ils dit ?
Celui qui a été entendu dans la matinée n’a pas fait qu’être mis à genoux. Il sortait du lycée où il avait assisté aux cours, ce qui a été vérifié. Il ne faisait pas partie des manifestants. Mais il a été pris dans la nasse mise en place par les fonctionnaires de police. Comme la plupart des lycéens, il ne pouvait pas s’en extraire. Ils ont été repoussés vers les Restos du cœur où ils ont été mis à genoux. Il a expliqué aux enquêteurs que cela avait duré plus de deux heures, qu’il avait également reçu des coups de matraque lorsqu’il a été couché au sol par les policiers. Son téléphone portable, qui était dans son sac, a été cassé par ces coups.
Un agent lui a écrasé le dos avec son pied, il lui a marché dessus. Ce jeune de 15 ans a ensuite été placé en garde à vue. Les policiers lui ont fait du chantage en lui disant que s’il voulait un avocat, il devait attendre une nuit de plus. C’est la raison pour laquelle il a été entendu sans avocat. Finalement, il n’a eu qu’un rappel à la loi. Forcément, ils n’avaient rien à lui reprocher. Il a donc déposé plainte pour violation de liberté individuelle.
Les policiers ont justifié leur intervention par les nombreuses violences commises à Mantes-la-Jolie ce jour-là…
RépondreSupprimerQu’il y ait eu des violences commises par certains, c’est une chose. Qu’il y ait eu un blocage lycéen aussi. Mais sur les 151 jeunes interpellés, il y en a extrêmement peu qui ont participé aux violences et qui ont été jugés. On n’arrête pas des personnes qui n’ont rien fait, ce n’est pas légal. Pourtant, ce jour-là, ils ont attrapé 151 lycéens, des gamins, et leur ont fait subir des actes abjects. Et outre, ils ont menti en les présentant comme des casseurs, des gens violents… Il faut arrêter maintenant de dire des bêtises.
Vous qualifiez ce qu’il s’est passé d’actes de torture et de barbarie. N’est-ce pas un peu fort ?
Je suis simplement un traducteur juridique. Je prends des situations factuelles et essaie de leur donner une qualification pénale. Laisser des enfants de 13 ou 15 ans à genoux durant plusieurs heures, dans le froid, avec les mains menottées ou posées sur la tête, selon les textes, cela s’appelle un acte de torture et de barbarie.
Ces deux jeunes ont été entendus par la police des polices cinq mois après les faits. N’est-ce pas trop tard ?
Si. Beaucoup de preuves, comme des vidéos ou des témoignages que l’on aurait pu recueillir tout de suite, ont disparu. Une fois de plus, concernant des violences policières, l’institution judiciaire a tout fait pour éviter que la vérité ne soit faite. Elle va devoir se poser des questions sur son fonctionnement quand des fonctionnaires de polices sont impliqués. Il va y avoir de nombreuses affaires qui vont arriver sous peu devant les juridictions et qui concernent des violences policières. Si elle traite ces affaires de la même manière à chaque fois, l’institution judiciaire va finir par être mise en cause par l’opinion publique et par les avocats.
Vous demandez qu’un juge d’instruction soit saisi. Pour quelle raison ?
Simplement parce que le procureur de la République n’est pas indépendant et qu’il protège les policiers de manière générale. Même si l’affaire a été dépaysée, ça ne suffit pas. J’ai constaté hier que les policiers de l’IGPN n’ont posé qu’un quart des questions qu’ils auraient dû poser. Je souhaite que l’ensemble des lycéens soient entendus. Dans une enquête, il faut entendre l’ensemble des témoins, même s’ils ne souhaitent pas forcément déposer plainte. Ce qu’on observe au fil des auditions, c’est que ce qui s’est passé est bien pire que ce qu’on a pu voir sur la vidéo.
https://www.20minutes.fr/faits_divers/2517847-20190514-lyceens-interpelles-mantes-jolie-passe-pire-pu-voir-video?utm_medium=Social&xtref=facebook.com&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0uygoo7LA2F986nS9KjyGzLncbHcfvS36RdIMuCUjJj1ZotzTNiLMnj30#Echobox=1557855293
SupprimerC'est la nazional socialiste qui doit obéir à leur chef d'État.
C'est la différence entre la dictature de la raie publique et son contraire la Démocratie.
Rappelez-vous:
(...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)
https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html
UNE HONTE D'ARROGANCE ! ALORS QUE TOUS LES PAYS EN DICTATURE SONT ENDETTÉS LA SEULE DÉMOCRATIE AU MONDE DÉGAGE DES BÉNÉFICES !!
RépondreSupprimerSUISSE A FRIBOURG, L'EXCÉDENT DÉPASSE LES ATTENTES
Le budget de la Ville de Fribourg prévoyait un excédent de 0,7 million seulement en 2018. Il se monte finalement à 4,74 millions de francs (4.189.040,63 €)
15.05.2019
Les comptes de la Ville de Fribourg ont dégagé un bénéfice de 4,74 millions de francs l'an dernier. Le montant est supérieur au budget qui prévoyait un excédent de 0,7 million seulement.
La situation, qualifiée de bonne par l'exécutif du chef-lieu cantonal, représente en conséquence une amélioration de 4 millions de francs, soit 1,5% des charges du budget de fonctionnement, lit-on dans le message du Conseil communal au Conseil général. La Ville de Fribourg avait inscrit en 2017 un bénéfice de 7,5 millions.
Les recettes fiscales ont augmenté de 12,8 millions de francs l'an passé pour atteindre 171,9 millions, avec un impôt sur le bénéfice des personnes morales qui a progressé à lui seul de 8 millions à 41,7 millions. Les revenus ont porté sur un total de 266 millions.
Les charges se sont élevées à près de 261,3 millions de francs. La commune a constitué notamment une provision de 12,3 millions pour la Caisse de prévoyance du personnel de la Ville de Fribourg (CPPVF), non budgétée, un point qui avait donné lieu à un conflit social au début de cette année. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/fribourg-excedent-depasse-attentes/story/14085356
ALLEMAGNE - VASTE PERQUISITION APRÈS DES SOUPÇONS DE FRAUDE
RépondreSupprimerLes locaux de plusieurs banques allemandes ont été visités, mercredi, dans le cadre d'une enquête sur des malversations touchant plusieurs pays.
15.05.2019, 14h13
Des perquisitions ont été menées mercredi dans plusieurs villes d'Allemagne dans le cadre de révélations anciennes sur une vaste fraude internationale impliquant des paradis fiscaux, a indiqué la justice allemande.
Le parquet de Francfort a lancé, avec l'aide de la police judiciaire et d'autorités fiscales, des perquisitions visant les domiciles de huit particuliers fortunés situés à Hambourg et sur l'île de Sylt, dans le nord, Konz et Trèves, dans le Palatinat (ouest), Simmerath et Erkrath, en Rhénanie (ouest), à Bad Tölz, en Bavière (sud).
En outre, les locaux de onze banques et caisses d'épargne ont été visité dans plusieurs villes, dont Francfort, ainsi que six sociétés de gestion de portefeuille à Hambourg.
«Avec l'aide de l'ancienne filiale d'une grande banque allemande au sein des îles Vierges britanniques», les individus dont les domiciles ont été visités sont soupçonnés d'avoir «fondé des sociétés dans des paradis fiscaux afin de dissimuler les revenus de capitaux aux autorités fiscales allemandes et de se soustraire à l'impôt», explique un communiqué du parquet.
«Offshore Leaks»
Le montant de la fraude présumée n'a pas été communiqué. «Les clients de banques et conseillers fiscaux sont dans la ligne de mire. Des établissements ont été visités mais en étant des témoins dans l'enquête», a précisé Noah Krüger, procureur au parquet de Francfort, joint par l'AFP.
Cette opération est liée à une précédente perquisition en novembre dernier dans les locaux de la Deutsche Bank, sur des soupçons de blanchiment d'argent et dont l'origine remontait à la base de données des «Offshore Leaks» sur les paradis fiscaux, révélée en 2013 par le Consortium indépendant des journalistes d'investigation (ICIJ), basé à Washington.
La première banque allemande s'est empressée mercredi de faire savoir qu'elle ne faisait pas partie des sociétés perquisitionnées ce jour.
La banque «coopère avec le parquet et a publié volontairement tous les documents demandés», a-t-elle indiqué dans un communiqué, ce qui lui a permis d'éviter une visite supplémentaire des policiers. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/vaste-perquisition-soupcons-fraude/story/21156706
LE TRIOMPHE DE LA DICTATURE DE LA CONFÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DES ÉTATS-UNIS D'AMERIQUE !
RépondreSupprimer«CE TEXTE PUNIT LES VICTIMES DE VIOL»
L'Etat américain de l'Alabama est en passe d'accepter l'interdiction totale de l'avortement, même en cas d'abus sexuel.
Le texte validé mardi pourrait contribuer à déclencher une bataille judiciaire susceptible d'aller en Cour suprême, but avoué des opposants à l'avortement.
15.05.2019
Le Sénat de l'Etat de l'Alabama a adopté mardi le projet de loi le plus restrictif des Etats-Unis sur l'avortement, avec une interdiction quasi totale --même dans des cas de viol ou d'inceste-- et prévoyant des peines allant jusqu'à l'emprisonnement à vie pour les médecins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse.
Le texte a été transmis pour promulgation par le Sénat majoritairement républicain au cabinet de la gouverneure républicaine de l'Etat, Kay Ivy. S'il est approuvé, il pourrait contribuer à déclencher une bataille judiciaire susceptible d'aller en Cour suprême, but avoué des opposants à l'avortement.
Le texte prévoit que les médecins pratiquant l'avortement seront passibles de peines de prison de 10 à 99 ans, sauf en cas d'urgence vitale pour la mère ou d'«anomalie létale» du foetus.
«Ce texte punit les victimes de viol»
La puissante organisation de défense des droits civiques ACLU a déjà fait savoir qu'elle saisirait la justice pour empêcher l'application de ce texte. «Ce texte punit les victimes de viol et d'inceste en les privant encore plus du droit à disposer de leur propre corps et en les obligeant à donner naissance», selon l'ACLU.
L'organisation féministe américaine National Organization for Women a qualifié la loi d'«inconstitutionnelle», estimant que sa mise en application «renverrait les femmes de l'Etat aux jours noirs durant lesquels les parlementaires contrôlaient leur corps, leur santé et leur vie».
L'objectif avoué des promoteurs du texte est de se retrouver devant la Cour suprême des Etats-Unis, dominée depuis l'élection du président Donald Trump par des conservateurs, pour la convaincre de revenir sur sa décision emblématique de 1973, «Roe v. Wade» qui a reconnu le droit des femmes à avorter tant que le fœtus n'est pas viable.
Une «étape majeure» saluée
Le président du Sénat de l'Etat, Will Ainsworth, a salué «une étape majeure dans la défense des droits de l'enfant à naître», ajoutant: «Alors que des Etats libéraux approuvent l'avortement tardif ou post-natal, Roe doit être combattu et je suis fier que l'Alabama ouvre la voie».
«Vous venez de violer vous-même l'Etat de l'Alabama», a déclaré pour sa part Bobby Singleton, membre démocrate du Sénat, après le rejet par les sénateurs d'un amendement demandant des exceptions à l'interdiction de l'avortement.
«Vous dites à ma fille: tu ne comptes pas dans l'État de l'Alabama ... Les hommes peuvent te violer et tu auras ce bébé si tu tombes enceinte», a-t-il ajouté, la voix parfois tremblante d'émotion.
Le projet avait été adopté début mai par la Chambre des représentants de l'Alabama. Plusieurs Etats conservateurs envisagent des lois anti-avortement tandis que des Etats libéraux cherchent à garantir le droit à l'interruption volontaire de grossesse en l'inscrivant dans leurs Constitutions.
RépondreSupprimerTrois cents nouvelles règles
Depuis le début de l'année, 28 des 50 Etats américains ont mis en place plus de 300 nouvelles règles afin de limiter l'accès à l'avortement, selon l'Institut Guttmacher qui défend le droit des femmes à l'IVG.
La Géorgie a adopté début mai une loi qui interdit l'avortement dès que les battements du cœur du foetus sont détectables, soit environ à la sixième semaine de grossesse, quand de nombreuses femmes n'ont pas encore conscience d'être enceintes soulignent les détracteurs de ces législations dites «battement de cœur».
Des textes similaires adoptés dans le Kentucky et le Mississippi ont été bloqués par des tribunaux et il est probable que la loi de Géorgie connaisse le même sort. Des mesures comparables sont en passe d'être adoptées dans l'Ohio, le Missouri et le Tennessee. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/avortement-texte-punit-victimes-viol/story/15605745
RépondreSupprimerCANTON DE ZURICH - UN LABORATOIRE TRAQUE LES GAZ À EFFET DE SERRE
Agroscope veut déterminer les quantités de gaz hilarant qui s'échappent des parcelles en fonction de différents types de cultures.
15.05.2019
L'azote contenu dans les engrais ne va pas que dans les plantes. Une partie s'échappe dans l'atmosphère sous forme de gaz hilarant, ou protoxyde d'azote. Des chercheurs d'Agroscope mesurent sur des parcelles près de Zurich les émissions de ce gaz à effet de serre.
Le but de l'expérience est de déterminer les quantités de gaz hilarant qui s'échappent des parcelles en fonction de différents types de cultures, a expliqué à Keystone-ATS Marcel van der Heijden, responsable du projet chez Agroscope. Il s'agit notamment d'agriculture conventionnelle, biologique ou de semis direct (sans labour).
Le protoxyde d'azote (N2O) est un puissant gaz à effet de serre qui contribue pour près de 10% au réchauffement de la planète. Agroscope est chargé de fournir des données pour l'inventaire national des émissions de gaz à effet de serre. Or jusqu'ici, on ne disposait pour le gaz hilarant que de données basées sur des échantillons analysés ensuite en laboratoire.
Exprès de Manchester
Le laboratoire roulant installé dans un fourgon permet aux scientifiques de la station fédérale de recherches d'effectuer des mesures immédiates, en continu et in situ, précise M. van der Heijden. L'engin est venu tout exprès de Manchester (GB) pour une semaine de relevés.
Depuis dimanche, les chercheurs ont placé sur plusieurs parcelles ayant reçu de l'engrais des cylindres reliés à des tuyaux reliés au laboratoire. «On sait qu'après avoir déversé de l'engrais, les émissions de gaz hilarant augmentent dans un premier temps puis diminuent au bout de deux ou trois jours», ajoute le spécialiste.
Le fait que l'azote s'échappe sous forme de gaz est une perte pour la plante et pour l'agriculteur, poursuit M. van der Heijden. Les chercheurs espèrent par conséquent déterminer quelle forme de culture est la plus profitable et la moins nuisible pour le climat, tout en sachant que ces émissions ne sont qu'un des nombreux aspects à prendre en considération par les agriculteurs. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/sante/sciences/laboratoire-traque-gaz-effet-serre/story/19516089
Le protoxyde d'azote
SupprimerPrésent à l'état de traces dans l'atmosphère (329 ppb/partie par milliard !)
Le protoxyde d'azote, également appelé oxyde nitreux, hémioxyde d'azote ou encore gaz hilarant, est un composé chimique de formule N²O.
C'est un gaz incolore, à l'odeur et au goût légèrement sucrés. Il est utilisé en anesthésie, chirurgie, odontologie et comme adjuvant en mélange équimolaire avec de l'oxygène, pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques. On l'appelle « gaz hilarant » en raison de son effet euphorisant à l'inhalation, d'où son usage récréatif comme hallucinogène. Il est également utilisé comme comburant pour accroître la puissance des moteurs en compétition automobile, ainsi qu'avec l'acétylène H-C=C-H pour certains appareils d'analyse (spectrométrie d'absorption atomique).
Il est dissout dans l'eau et donc, comme TOUS les gaz il se recycle continuellement selon la demande.
George Clooney met en avant le meilleur argument scientifique à ce jour, la thèse «DumbF ***** ery»
RépondreSupprimerGeorge Clooney, spécialiste du climat, est ici avec une annonce astucieuse pour former les idiots utiles à ce qu'ils devraient dire.
George explique que, comme la science peut guérir les maladies, faire fonctionner les téléphones et piloter les avions, la sensibilité du dioxyde de carbone au climat d'équilibre est de 3,3 ° C. Ergo soufflette post-hoc, et tout ça. Sûr.
Qui est le dumbcluck?
Vous pourriez presque penser que Clooney fait une parodie de schmucks climatiques:
«De manière tragique, les volumes de connaissances accumulés au fil des siècles sont maintenant menacés par une épidémie d’idiots stupides qui disent des choses stupides.
Exactement, alors que des dizaines de milliers de scientifiques protestent contre la mort de la science, Clooney travaille à sa réalisation. Certaines personnes échouent à leurs tests scientifiques à l’école, d’autres réalisent un projet informatisé mondial.
Ignorez Jimmy et passez à George en 54 secondes:
Unis pour vaincre la désinformation mensongère et soutenir la science, surnommé UDUMASS
Le nom de marque «Science» était mûr pour le vol, et si vous pouvez prononcer «particule subatomique», vous pouvez le faire aussi.
Bienvenue à l'âge du drone où des milliers de filles de 13 ans sont impressionnées par une star de cinéma qui sait jurer.
h / t à Climate Depot
http://joannenova.com.au/2019/05/george-clooney-puts-forward-best-scientific-argument-yet-the-dumbfery-thesis/
Regarder: l’acteur George Clooney s’élève contre «l’épidémie d’idiots stupides» qui nient le changement climatique
RépondreSupprimerGeorge Clooney publie PSA contre le changement climatique "dumbf ** kery"
Par: Admin - Climate Depot
May 11, 2019 16:45
https://www.fastcompany.com/90346515/george-clooney-releases-psa-against-climate-change-dumbfkery?partner=rss&utm_source=twitter.com&utm_medium=social&utm_campaign=rss+fastcompany&utm_content=rss
BYMELISSA LOCKER
Comme vous le savez probablement, notre planète a un délai et les humains sont foutus - et George Clooney n'a pas le temps avec "l'épidémie d'idiots stupides ** k" qui nient le fait. Sous l’alerte sévère des Nations Unies concernant le sort tragique de la biodiversité et le taux d’extinction de plus en plus rapide de la Terre, l’acteur s’est mobilisé pour un PSA contre le «putain d'idiot stupide».
Dans une vidéo publiée sur Jimmy Kimmel Live! mardi soir, "acteur, metteur en scène et homme deux fois plus sexy vivant", a déclaré Clooney. La science a donné "une connaissance sans précédent du monde naturel allant des particules subatomiques à la majesté de l'espace". Malheureusement, cette connaissance est menacée par "une épidémie d'idiots stupides »qui dit« des choses idiotes **.
Malheureusement, selon Clooney, «la stupidité est très contagieuse et touche même l'esprit des génies les plus stables», ce qui amène les gens à nier le changement climatique, à ne pas vacciner leurs enfants et à ne pas croire aux dinosaures. Maintenant, cette «putain de stupide» menace «notre santé, notre sécurité et maintenant notre planète». Heureusement, il existe un moyen de «gagner la guerre contre la stupide» et, espérons-le, il n’est pas trop tard.
- voir clip sur site:
https://www.climatedepot.com/2019/05/11/watch-actor-george-clooney-rages-against-epidemic-of-dumbfck-idiots-denying-climate-change/
SupprimerGeorge clown-né est un putain d'idiot stupide qui nie la science et, sans avoir fait d'études scientifiques est désormais prêt à convertir tous les scientifiques en trisomique-mique-nique ! Hahahaha !
Faut vraiment être acteur-pute pour accepter de dire de telles choses devant une caméra !
N'oublions pas que la débilité était la première intelligence du vivant ! Ce n'est que bien plus tard (3000 ans après l'Âge de fer) que fut inventé le chauffage central ! (fin 19ème siècle !).
Solution à la «crise climatique»: interdire les conférences et les congrès scientifiques
RépondreSupprimerCes personnes semblent réellement se prendre au sérieux…
Comment rendre le milieu universitaire moins hypocrite et plus écologique
14 mai 2019
Par Martín López Corredoira & Beatriz Villarroel
La science et le monde universitaire en général ne sont pas seulement une source de connaissances, mais également un guide sur la manière dont la raison peut construire une société meilleure. Bien que la plupart des chercheurs ne prétendent pas revendiquer une éthique pour l'humanité, ils devraient néanmoins donner l'exemple d'un comportement au reste de la population, car ils symbolisent la sagesse de notre époque. Cependant, à l’heure actuelle, nous constatons que la science et le progrès technologique, loin d’être une solution, sont au cœur d’un des problèmes majeurs de l’humanité: une crise écologique.
Un article récent faisant référence à la Suède déclare que les universités et les collèges sont responsables des plus grandes émissions de dioxyde de carbone résultant des voyages aériens parmi les employés de l’État. Plus de la moitié des 100 000 tonnes de gaz carbonique rejetées en 2017 provenaient du ministère de l'Éducation.
[…]
Ironiquement, les climatologues ont tendance à voler beaucoup. Par exemple, une réunion annuelle d'une fin de semaine de l'American Geophysical Union, dont les scientifiques étudient l'impact du réchauffement planétaire sur la Terre, était responsable d'une émission estimée à 30 000 tonnes de gaz carbonique. La réunion de Paris sur les solutions pour le réchauffement de la planète en 2015 (Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, 21ème session de la Conférence des Parties et la 11ème session de la Conférence des Parties siégeant en tant que réunion des Parties au Protocole de Kyoto) a eu lieu autour de 300 000 tonnes d'émissions de gaz carbonique.
Le panorama de l’hypocrisie est que nous avons des «théoriciens du jet-set» parmi les contaminants ayant le ratio le plus élevé, alors qu’ils exercent leur autorité morale pour exiger des personnes appartenant à des groupes moins privilégiés de notre société, telles que les mineurs de charbon, les teamsters travaillant sur des oléoducs, etc. Les travailleurs dépendants de l'industrie minière sacrifient leur propre bien-être économique pour lutter contre le changement climatique.
[…]
Les chercheurs ont différentes raisons de voler, mais la principale est d'assister à des conférences célébrées à de grandes distances de leur lieu de travail. Ces congrès, symposiums, ateliers, écoles et réunions sont-ils si importants pour le développement de la science ?
[…]
Néanmoins, une chose est claire: ceux qui assistent à des conférences et bénéficient des avantages du prestige et du réseautage récoltent plus de bénéfices pour leur carrière que ceux qui ne le font pas. Par conséquent, toutes les mesures prises concernant ce problème devraient être prises globalement pour l'ensemble de la communauté scientifique car, comme dans toutes les solutions écologiques, les sacrifices consentis par une minorité bien intentionnée ne sauveront pas la planète, mais dans ce cas, ils porteront préjudice à la carrière de cette minorité.
[…]
RépondreSupprimerNon, pour une science qui aspire à être un digne représentant de la sagesse et de la raison sur Terre, il n’existe qu’une solution acceptable pour la situation actuelle: la suppression des conférences. Pas une simple réduction, mais une suppression totale ou presque totale (> 95%) du nombre de ces événements. Et cela ne devrait pas être fait en faisant appel à la bonne volonté des scientifiques et des universitaires, mais en introduisant des règles / lois pour régir le nombre de conférences. Les gouvernements, les administrateurs et les responsables politiques devraient y réfléchir sérieusement, car boire de la bière avec des collègues et nourrir le narcissisme de certains chercheurs lors de conférences est un luxe coûteux que nous ne pouvons nous permettre en ces temps de crise climatique.
La réalité à laquelle nous sommes confrontés est difficile et le moment n’est pas venu de proposer des solutions optimistes donnant de faux espoirs puérils au réchauffement de la planète tout en préservant leur style de vie bourgeois.
[…]
Martín López Corredoira (1970-), docteur en physique, docteur en philosophie. Chercheur à l’Instituto de Astrofísica de Canarias (îles Canaries, Espagne).
Beatriz Villarroel (1984-), doctorat en astrophysique, postdoc international à l'Institut nordique de physique théorique (Stockholm, Suède) et à l'Instituto de Astrofísica de Canarias (Espagne)
Une vraie science claire
Pouvez-vous dire les marxistes ?
Je n'avais pas prévu d'aller au congrès de l'AAPG cette année. C’est à San Antonio… Mais maintenant, je pense que je pourrai y aller un jour la semaine prochaine. Une session technique complète sur la dynamique du système éolien (éolien) et beaucoup de pétrole dans la formation de Norphlet. Peut-être que je conduirai… Quel que soit le motif qui laisse la plus grande empreinte carbone.
https://wattsupwiththat.com/2019/05/14/solution-to-climate-crisis-ban-scientific-conferences-conventions/
SupprimerComme les scientifiques ont toujours raison face aux personnes ignorantes de ce qu'est une planète et de son comportement à l'opposé de tout ce qui peut se développer en sa surface, les dictatures* cherchent même à empêcher que des personnes puissent oser dire la vérité irréfutable en public !!
RépondreSupprimerL'océan Pacifique tropical est un acteur majeur du transport de chaleur océanique dans le monde
15 MAI 2019
par Kelsey Tsipis, Institut de technologie du Massachusetts
Loin des vastes étendues d'eau fixes que les océanographes pensaient être il y a un siècle, les océans sont aujourd'hui connus pour être des agents interconnectés et très influents dans le système climatique de la Terre.
Un tournant majeur dans notre compréhension de la circulation océanique est intervenu au début des années 1980, lorsque les recherches ont commencé à indiquer que l'eau coulait entre des régions éloignées, un concept appelé plus tard «la grande ceinture de transport océanique».
Selon la théorie, les eaux chaudes et peu profondes du Pacifique Sud se jettent dans les océans Indien et Atlantique, où, lorsqu'elles rencontrent des eaux glaciales de l'Arctique, elles se refroidissent et coulent à grande profondeur. Cette eau froide retourne ensuite dans le Pacifique où elle se réchauffe et remonte à la surface pour recommencer le cycle.
On pense depuis longtemps que cette migration de l’eau joue un rôle essentiel dans la circulation de l’eau chaude, et donc de la chaleur, dans le monde entier. Sans cette estimation, les températures hivernales moyennes en Europe seraient de plusieurs degrés plus froides en Europe.
Cependant, des recherches récentes indiquent que ces voies d'eau de mer à l'échelle mondiale pourraient jouer un rôle moins important dans le bilan thermique de la Terre que ce que l'on pensait traditionnellement. Au lieu de cela, une région peut faire le gros du travail.
Un article publié en avril dans Nature Geoscience par Gael Forget, chercheur au Département des sciences de la Terre, de l'atmosphère et des planètes du MIT et membre du programme sur les Atmosphères, les Océans et le Climat, et par David Ferreira, professeur associé. au département de météorologie de l'Université de Reading (et de l'ancien postdoc de l'EAPS), ont constaté que le transport de chaleur océanique mondial est dominé par les exportations de chaleur du Pacifique tropical.
À l'aide d'un modèle de circulation océanique à la pointe de la technologie et de jeux de données océanographiques globaux presque complets, les chercheurs ont démontré la prédominance écrasante du Pacifique tropical dans la distribution de la chaleur à travers le monde, de l'équateur aux pôles. Ils ont notamment découvert que la région exportait quatre fois plus de chaleur que l’Atlantique et l’Arctique.
"Nous ne contestons pas le fait qu'il y a beaucoup d'eau allant d'un bassin à un autre", a déclaré Forget. "Ce que nous disons, c'est que l'effet net de ces flux sur le transport de chaleur est relativement faible. Ce résultat indique que le tapis roulant mondial n'est peut-être pas le cadre le plus utile pour comprendre le transport de chaleur océanique mondial."
Mise à jour d'ECCO
L'étude a été réalisée à l'aide d'une version modernisée d'un modèle de circulation océanique mondiale appelé Estimation de la circulation et du climat de l'océan (ECCO). ECCO est l’enfant du cerveau de Carl Wunsch, professeur émérite d’océanographie physique à l’EAPS, qui a envisagé son projet de grande envergure dans les années 1980.
Aujourd'hui, ECCO est souvent considéré comme le meilleur record de circulation océanique à ce jour. Récemment, Forget a piloté de nombreuses mises à jour d’ECCO, donnant ainsi naissance à sa quatrième génération, qui a depuis été adoptée par la NASA.
RépondreSupprimerL'une des principales mises à jour sous la direction de Forget a été l'ajout de l'océan Arctique. Les versions précédentes omettaient la zone en raison d'une conception de grille qui réduisait la résolution aux pôles. Dans la nouvelle version, cependant, la grille imite le modèle d’un ballon de volley-ball, avec six zones de grille également réparties couvrant le monde.
Forget et ses collaborateurs ont également ajouté de nouveaux ensembles de données (concernant notamment la glace de mer et les flux de chaleur géothermiques) et affiné le traitement des autres. Pour ce faire, ils ont profité de l'avènement des efforts mondiaux de collecte de données, comme ARGO, qui déploie depuis 15 ans des flotteurs de profilage autonomes dans le monde entier pour collecter des profils de température et de salinité des océans.
"Ce sont de bons exemples du type d'ensembles de données dont nous avons besoin pour résoudre ce problème à l'échelle mondiale", a déclaré Forget. "Ce sont également les types de jeux de données qui nous ont permis de limiter les paramètres cruciaux du modèle."
Les paramètres, qui représentent des événements qui se produisent sur une échelle trop petite pour être inclus dans la résolution finie d'un modèle, jouent un rôle important dans le réalisme des résultats du modèle (en d'autres termes, dans quelle mesure ses résultats correspondent à ce que nous voyons dans le tableau. monde réel). L’une des nombreuses mises à jour apportées par ECOO à ECOO impliquait la possibilité d’ajuster (dans le modèle) les paramètres qui représentent le mélange des océans à petite et moyenne échelle.
"En permettant au système d'estimation d'ajuster ces paramètres, nous avons considérablement amélioré l'ajustement aux données", a déclaré Forget.
L'acte d'équilibrage
Avec un nouveau cadre fondamental amélioré, Forget et Ferreira ont ensuite cherché à résoudre un autre problème litigieux: comment mesurer et interpréter au mieux le transport de chaleur par les océans.
Le transport de chaleur dans les océans est calculé à la fois comme le produit de la température et de la vitesse de l’eau de mer et de l’échange de chaleur entre l’océan et l’atmosphère. Comment équilibrer ces événements - l’échange de chaleur de la «source à couler» - nécessite de déterminer quels facteurs importent le plus et où.
Forget and Ferreira est le premier cadre qui réconcilie les perspectives atmosphérique et océanique. En combinant des données satellitaires capturant l'intersection de la surface de l'air et de la surface de la mer avec des données de terrain sur ce qui se passe sous la surface, les chercheurs ont créé une représentation tridimensionnelle de la façon dont les transferts de chaleur entre les colonnes air, surface de la mer et océan.
Leurs résultats ont révélé une nouvelle perspective sur le transport de la chaleur des océans: cette redistribution nette de la chaleur des océans a lieu principalement dans les bassins océaniques plutôt que par les voies mondiales de l'eau de mer qui composent la grande bande transporteuse.
RépondreSupprimerLorsque les chercheurs ont supprimé les boucles thermiques internes de l'océan de l'équation, ils ont découvert que la redistribution de la chaleur dans le Pacifique était la source la plus importante d'échange de chaleur. Ils ont constaté que la région dominait le transfert de chaleur de l'équateur aux pôles dans les deux hémisphères.
"Nous pensons qu'il s'agit d'une découverte très importante", déclare Forget. "Cela clarifie beaucoup de choses et, espérons-le, nous renforce, en tant que communauté, sur des bases plus solides en ce qui concerne une meilleure compréhension du transport de chaleur par l'océan."
Implications futures
Les résultats ont des implications profondes sur la façon dont les scientifiques peuvent observer et surveiller l'océan à l'avenir, dit Forget.
"La communauté qui s'occupe du transport de chaleur dans l'océan, du côté de l'océan, a tendance à se focaliser beaucoup sur l'idée qu'il existe une région de perte, et peut-être même un peu sur l'importance de la région de gain", explique Forget.
En pratique, cela s'est traduit par une focalisation sur les océans de l'Atlantique Nord et de l'Arctique, où la chaleur est perdue, et moins sur le Pacifique tropical, où l'océan gagne de la chaleur. Ces points de vue dictent souvent les priorités en matière de financement et de stratégies d’observation, y compris le lieu de déploiement des instruments.
"Parfois, il faut trouver un bon équilibre entre mettre beaucoup de mesures dans un endroit spécifique, ce qui peut coûter beaucoup d'argent, et avoir un programme qui tente réellement de couvrir un effort mondial", dit Forget. "Ces deux choses se font parfois concurrence."
Dans cet article, Forget et Ferreira expliquent que l'observation soutenue de l'océan global dans son ensemble, et pas seulement à quelques endroits et aux portes séparant des bassins océaniques, est essentielle pour surveiller et comprendre le transport de chaleur dans l'océan.
Forget reconnaît également que les résultats vont à l'encontre de certaines écoles de pensée bien établies et souhaite vivement poursuivre les recherches dans ce domaine et entendre des points de vue différents.
"Nous espérons susciter un débat et je pense que ce sera excitant à voir", a déclaré Forget. "S'il y a repoussement, tant mieux."
https://phys.org/news/2019-05-tropical-pacific-major-player-global.html
Il est absolument faux de laisser entendre que ce serait le soleil qui 'réchaufferait l'eau équatoriale et que les courants marins seraient chargés de la transporter au pôles Nord (ou Sud)' !!
SupprimerLe soleil participe effectivement à chauffer l'eau des océans au niveau de l'équateur et des tropiques plus que partout ailleurs; mais, ces eaux 'équatorialement chaudes' ne le sont qu'en surface ! A 2 m de la surface... c'est froid ! Et les courants océaniques ne transportent pas les 'chaleurs équatoriales' jusqu'aux pôles mais transportent uniquement les chaleurs émises par les sources chaudes qui tapissent les mers & océans d'un pôle à l'autre !
Ces mêmes sources chaudes (qui seraient moins nombreuses sous les glaciers qu'à l'équateur) n'ont rien à voir avec les comportements solaires car elles ne traduisent que les effets magmatiques. Ce sont ces mêmes présences de chaleur qui sont utilisées en géothermie alors que sous terre... il n'y a pas de soleil !
Enfin, l'eau n'est PAS PLUS CHAUDE à l'équateur côté Pacifique que côté Atlantique ou océan indien !
Combattre les infections à staphylocoques avec le système immunitaire du corps
RépondreSupprimer15 MAI 2019
par l'école de médecine de l'Université Johns Hopkins
Les chercheurs ont acquis une meilleure compréhension de la biologie des infections cutanées à staphylocoques chez les souris et de la façon dont le système immunitaire de la souris se mobilise pour les combattre. Une étude paraît cette semaine dans le PNAS. Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline acquis par la communauté (CA-SARM) provoque généralement des infections cutanées, mais peut se propager dans tout le corps et provoquer des infections invasives telles que la septicémie et éventuellement la mort.
Ces bactéries CA-MRSA deviennent de plus en plus résistantes à plusieurs antibiotiques, ce qui les rend particulièrement difficiles à traiter. Chez les personnes en bonne santé, les défenses immunitaires naturelles du corps maintiennent généralement les infections à CA-SARM dans la peau, et des antibiotiques appropriés peuvent les traiter efficacement. Cependant, les patients immunodéprimés ont des difficultés à lutter contre la bactérie, qui peut devenir envahissante et provoquer des infections pouvant entraîner la mort.
"Alors que les réponses immunitaires humaines qui protègent contre les infections à S. aureus sont restées insaisissables, nous avons d’abord déterminé chez les souris que l’immunité protectrice contre le SARM est orchestrée par des cellules immunitaires spécifiques appelées cellules T gamma / delta qui, lors de l’infection, voyagent à partir de la lymphe. Lloyd Miller, MD, Ph.D., professeur agrégé de dermatologie à la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins.
Miller note que le CA-MRSA et d'autres bactéries multirésistantes deviennent un problème plus important dans le secteur de la santé, car la plupart des antibiotiques ne sont plus efficaces contre ces infections et peu de nouveaux antibiotiques sont en cours de développement. Dans le cas du SARMoc, il ne reste parfois que deux ou trois antibiotiques par voie orale capables de traiter ces infections.
Miller et son équipe cherchent à comprendre les détails spécifiques du programme de lutte contre le SARM du système immunitaire de la souris afin de développer un moyen de sonder le système immunitaire humain afin de mettre au point des traitements immunitaires alternatifs pouvant être associés à des schémas thérapeutiques à base d'antibiotiques antibiotiques tout à fait.
Dans leurs recherches précédentes, Miller et son équipe ont découvert qu'une protéine de cytokine appelée IL-17 était essentielle pour activer la défense de l'hôte contre les infections à staphylocoques.
Cependant, jusqu'à ce qu'ils sachent, ils ne savaient pas quelle cellule l'avait produite, en particulier quel type de cellules T. En outre, il existe deux types d’IL-17, l’un appelé IL-17A et l’autre IL-17F, mais les chercheurs ne savaient pas si l’un ou l’autre ou les deux sont nécessaires pour monter la réponse de l’hôte contre CA-MRSA. Ils ont donc fait équipe avec des collègues des National Institutes of Health (NIH) qui avaient conçu des souris qui brilleraient de couleurs différentes en fonction de la forme d’IL-17 fabriquée par la souris. Les chercheurs ont ensuite injecté du SARM dans la peau de ces souris et ont découvert que la peau infectée brillait de vert et de rouge. Ils en ont conclu que les deux types d’IL-17 étaient impliqués dans la réponse immunitaire à la bactérie.
"Nous étions à peu près certains que l'IL-17 était fabriqué par les cellules T, mais nous ne savions pas si c'étaient les cellules T qui sont normalement dans la peau ou des cellules T qui migraient des ganglions lymphatiques vers le site de l'infection", dit Miller. En utilisant les mêmes souris rougeoyantes, l’équipe a demandé ce qui se passerait si les cellules T étaient empêchées de quitter les ganglions lymphatiques et si elles étaient traitées au FTY720 (fingolimod), un médicament normalement utilisé pour traiter la sclérose en plaques en empêchant les cellules T de se mobiliser à partir des ganglions lymphatiques et minimiser les réponses inflammatoires. Après avoir administré FTY720 aux souris infectées par le SARM, les chercheurs n'ont constaté aucune lueur, ce qui les informait que l'IL-17 observée sur le site de l'infection par le SARM dans la peau était produite uniquement par les cellules T ayant migré des ganglions lymphatiques.
RépondreSupprimerLes chercheurs ont ensuite extrait des cellules du site d'infection ainsi que des cellules des ganglions lymphatiques avant et après avoir infecté les souris avec le SARM. Ils ont étiqueté ces cellules avec des couleurs différentes en fonction des types de protéines trouvées à la surface de chaque cellule. Chez les souris sans MRSA, un type particulier de cellules T appelé lymphocytes T gamma / delta s'est développé de manière spectaculaire après avoir infecté les souris avec MRSA.
L'équipe a ensuite entrepris de déterminer quelles cellules exactes étaient en expansion. En collaboration avec des collègues de l’Université de Californie à Davis, l’équipe a déterminé les séquences génétiques de tous les récepteurs des cellules T dans les ganglions lymphatiques de la souris avant et après l’infection des souris avec le SARM. Ils ont découvert qu'un seul type de clone de lymphocytes T gamma / delta s'était développé avec un récepteur de lymphocytes T spécifique. Ce que l’on appelle le V gamma 6 / Vdelta 4 (+) est passé de 2% à plus de 20% pour combattre le SARM.
"Nous pensons que ce seul clone de cellules T gamma / delta est un médiateur de la réponse protectrice à l'IL-17 chez la souris", a déclaré Miller. "De plus, ces résultats reposent sur la disponibilité des dernières technologies pour les scientifiques. Nous n'aurions pas pu le savoir il y a 10 ans, par exemple.
"Bien que l'on ne sache pas s'il existe un type de cellules exactement parallèle chez les humains, nous sommes encouragés à trouver quelque chose de similaire, ce qui signifie que nous pourrions être sur la bonne voie pour développer de nouvelles thérapies à base de cellules T contre le SARM."
Les prochaines étapes pour cette équipe consistent à examiner les réponses des cellules T chez l’homme afin de déterminer s’il existe un mécanisme similaire.
https://medicalxpress.com/news/2019-05-staph-infections-body-immune.html
Nouvelles de Tenerife : la raffinerie de pétrole de Santa Cruz
RépondreSupprimerle 15 mai 2019
Après le Japon voici un billet qui intéressera particulièrement mes lecteurs fidèles puisque le mouvement des « Gilets jaunes » français a débuté ainsi et s’est par la suite dégradé en se politisant. En rentrant de Tokyo à une heure tardive j’ai pris un taxi à l’aéroport pour rentrer dans mon modeste meublé en location. Je me suis surpris à parler en espagnol, pas parfaitement mais presque, avec le chauffeur. À une heure tardive c’est fou comme les chauffeurs ont envie de se confier ! Descendant de l’aéroport vers le centre-ville nous sommes passés près de la raffinerie de pétrole de Santa Cruz et il s’en dégageait une odeur d’oeuf pourri très lourde. Ce monsieur m’a informé que la raffinerie CEPSA, l’une des deux ou trois compagnies pétrolières espagnoles, avait été contrainte de fermer cette installation en raison de la pression constante des écologistes, considérant que ces dites odeurs intoxiquaient la population. Les grandes cuves de stockage du pétrole brut sont nettoyées avant d’être coupées en morceaux …
Cette petite raffinerie fut construite dans les années 1930 loin du centre ville. Elle était censée produire des distillats pour l’archipel des Canaries mais également pour le Rio de Oro, l’ex-colonie espagnole aujourd’hui annexée par le Maroc ainsi que quelques petits pays d’Amérique latine comme l’Uruguay. Il s’agissait donc d’une installation industrielle, la seule de l’archipel, d’une importance stratégique indéniable. Lors du grand développement touristique impulsé par le régime de Franco au début des années 1970 inexorablement cette raffinerie se trouva entourée par des constructions et elle est aujourd’hui au milieu de la ville telle une présence incongrue. En raison d’aléas de rentabilité le gouvernement espagnol la vendit à l’Emirat d’Abou-Dabi au milieu des années 1990, pays qui eut de ce fait le privilège de mettre un pied dans un marché stratégique et totalement exempt de taxes.
Comme pour toute raffinerie de pétrole il existe une ou deux torchères qui brûlent des gaz apparus fatalement au cours du processus complexe de raffinage comme le méthane et l’éthane. Or ces gros brûleurs, bien que relativement élevés, produisent des fumées noires et les groupements écologistes ont commencé à s’énerver. Pire encore le dégazage des grandes citernes de stockage du pétrole brut dégagent divers produits soufrés classés dans la famille des mercaptans. Ces produits sont, certes, toxiques à de très fortes concentrations mais considérablement dilués dans l’atmosphère par les vents marins ils ont encore la particularité d’être toujours très « odorants ». En effet, ces mercaptans présentent la particularité d’être détectables par les terminaisons olfactives d’un nez humain à des concentrations frolant la partie par milliard (ppb) c’est-à-dire rien du tout.
Il s’agit des composés utilisés pour « odoriser » le gaz naturel (méthane) qui n’a aucune odeur comme ce fut le cas aussi pendant de nombreuses années dans les villes européennes avec le « gaz à l’eau » produit à partir du charbon, composé d’oxyde de carbone (CO, à ne pas confondre avec le CO2) et d’hydrogène, deux gaz qui n’ont également pas d’odeur. Toujours est-il que les associations d’écologistes ont encore tiré la sonnette d’alarme en raison de ces odeurs totalement inoffensives, faut-il le répéter, et l’émirat d’Abou Dabi a jeté l’éponge. « Désodoriser » une raffinerie représente des investissements considérables mettant en péril la rentabilité de l’installation.
Alors que l’archipel des Canaries profitait de distillats et de gaz (propane et butane) à un prix très accessible, le plus bas d’Europe – les prix à la pompe pour le sans-plomb 98 sont à peine plus élevés que un euro – dans quelques semaines ce prix augmentera brutalement de 40 centimes d’euros, merci aux écolos comme me l’a si bien expliqué ce chauffeur de taxi. Cet évènement est l’exemple type de l’ingérence des partis « verts » dans la vie économique qui va appauvrir brutalement la population alors qu’il n’existe aucun fondement scientifique pouvant appuyer leur action.
RépondreSupprimerCe chauffeur de taxi, trop content de convoyer un client comprenant ce qu’il disait a ensuite parlé des magouilles invraisemblables baignant dans la corruption qui sont déjà décidées quand il s’agira d’urbaniser un terrain d’une cinquantaine d’hectares dominant la mer. Les promoteurs immobiliers vont tout simplement s’en donner à coeur joie et enrichiront au passage les politiciens locaux qui ont ficelé des projets grandioses déjà sur les planches à dessin (c’est une image). Merci aux écologistes qui vont certainement réclamer leur part du gâteau au passage !
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/05/15/nouvelles-de-tenerife-la-raffinerie-de-petrole-de-santa-cruz/
Définir la liberté
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 15/05/2019 - 21:50
Écrit par Jeff Thomas via InternationalMan.com,
- voir panneaux sur site -
Nous avons ici une collection de signalétique des plus intéressantes. Certains fonctionnaires subalternes qui sont chargés de décider de ce que l’automobiliste peut faire à ce carrefour sont devenus assez complets pour créer des restrictions.
L’automobiliste ne peut pas continuer, ne peut pas tourner à gauche ou à droite et, ce qui est le plus intéressant, dans le deuxième panneau à partir du bas, ne peut pas faire marche arrière. En substance, "Vous êtes coincé ici et quoi que vous fassiez pour sortir, vous enfreignez les règles que nous vous avons imposées."
Bien sûr, si nous rencontrions cette intersection particulière, nous pourrions dire: «C’est absurde, ils ne peuvent pas me retenir.»
Mais, fait intéressant, en vertu du code de la route, un policier peut nous citer pour violation de la signalisation. Si nous avons de la chance, il conviendra peut-être que c’est absurde et nous donnera une pause, mais son travail consiste à l’appliquer, quelle que soit son absurdité. Et s’il jouit de son autorité, comme beaucoup d’entre eux, il peut choisir de démontrer son pouvoir.
Et si nous le défions, nous avons de vrais problèmes.
Combien de lois existent-elles aux États-Unis aujourd'hui ? La réponse est que personne ne le sait. C’est trop complexe à définir. Il existe environ 20 000 lois relatives au seul contrôle des armes à feu - et ce ne sont que les lois fédérales. Les lois des États, des comtés et des villes existent également en abondance.
Le niveau de domination gouvernementale existe maintenant à un point tel que tout le monde est littéralement un criminel, qu'il le sache ou non. On estime que l'Américain moyen commet environ trois crimes par jour, en plus de nombreux crimes de moindre gravité. Si, pour une raison quelconque, les autorités souhaitaient vous victimiser, elles trouveraient leur tâche assez simple.
Pourtant, ceux qui acceptent simplement les lois qui s’imposent sur leurs épaules, qu’ils étaient en quelque sorte «nécessaires», partent du principe que les législateurs ne les adoptent que s’ils n’ont pas le choix.
À mon avis, ce point de vue est diamétralement opposé à ce qui est vrai. Un de mes propres principes concernant la gouvernance est,
«Tout gouvernement a pour activité principale de développer son pouvoir et sa richesse aux dépens de sa population.»
C'est un principe important à comprendre, car cela ouvre l'esprit à reconnaître que les gouvernements vont toujours dans le sens d'un contrôle accru. S'ils disposent de suffisamment de temps, les gouvernements créeront toujours un état de despotisme. Et, historiquement, aucun gouvernement n'a jamais renversé son niveau de contrôle et introduit une plus grande liberté.
Il s'ensuit que chaque pays est en train de devenir de plus en plus tyrannique. La seule différence entre eux est le degré de tyrannie atteint jusqu’à présent.
RépondreSupprimerLa liberté et le contrôle gouvernemental sont des opposés polaires. Pourtant, la plupart des gens ont une perception assez vague du terme «liberté» et pourraient même avoir du mal à le définir. C'est regrettable, car cela signifie que, lorsque la liberté sera perdue, il sera peu probable que ces mêmes personnes reconnaissent le fait.
Voici deux bonnes définitions de travail de la liberté, courtoisie du dictionnaire:
"Le pouvoir ou la portée d'agir comme on veut."
«L’état d’être libre au sein de la société des restrictions oppressives imposées par l’autorité sur son mode de vie, son comportement ou ses opinions politiques.»
La première est intéressante, car elle suggère que la liberté signifie que chacun fait exactement ce qu'il veut. Doug Casey propose souvent une règle de vie simple, mais plus raffinée:
"Fais comme tu veux, mais sois prêt à accepter les conséquences."
Cette dernière définition correspond probablement à la perception de la plupart des Américains vers 1800, mais l’Américain d’aujourd’hui tient à préciser qu ’« idéalement, ce serait vrai, mais sans nos lois et règlements en vigueur, il n’y aurait pas de chaos.
Les libertariens seraient en désaccord et n'offriraient que deux principes qui, à leur avis, annuleraient en grande partie le besoin de lois:
"Faites tout ce que vous dites que vous allez faire et n’initiez pas une agression contre une autre personne ou ses biens."
Et, encore une fois, les penseurs non libertaires secoueraient la tête et affirmeraient que cela aboutirait au chaos. Les Américains sont devenus endoctrinés à le croire par des mesures lentes. Comme Thomas Jefferson a dit,
«Même sous les meilleures formes de gouvernement, les personnes investies du pouvoir l’ont pervertie, avec le temps et par des opérations lentes, en une tyrannie».
La clé de la domination gouvernementale est que nous avons tendance à tolérer la perte de liberté si elle est retirée lentement.
Aux États-Unis, à mon avis, la liberté décline depuis environ cent ans, mais elle décline rapidement depuis 2001.
Bien sûr, dans tous les pays, à un moment donné, la domination gouvernementale devient si intolérable que le peuple se lève. La révolution s'ensuit - une période de grands bouleversements et de difficultés. Finalement, une récupération commence et le processus entier recommence.
Il va sans dire que le meilleur endroit pour être est un pays qui a déjà récupéré et est en phase de reconstruction - une période où la liberté est à son maximum.
Les États-Unis étaient à ce stade au XIXe siècle - une période de grande expansion et de développement.
Cependant, vers le milieu du vingtième siècle, la pourriture s'était installée. L'Amérique avait dépassé son apogée et était prête à entamer la dernière, et la plus rapide, période de déclin.
À cette époque, le Russe Ayn Rand, vivant aux États-Unis, a déclaré:
RépondreSupprimer«Nous approchons rapidement du stade de l'inversion ultime: le stade où le gouvernement est libre de faire ce qu'il veut, tandis que les citoyens ne peuvent agir que sur autorisation; qui est le stade des périodes les plus sombres de l'histoire humaine, le stade du règne par la force brute. "
Au moment où Mme Rand a fait cette déclaration, elle a été en grande partie congédiée. Après tout, les Américains n’avaient jamais vu d’escouades anti-émeute vêtues de noir et lourdement armés pénétrer dans des maisons sans mandat.
Les autorités n'avaient pas encore le droit légal de confisquer tous les biens d'un individu, sur la seule base de la suspicion.
Pourtant, c’est exactement ce que Mme Rand a mis en garde contre elle quand elle a déclaré que «l’étape de la domination totale approche à grands pas».
En réfléchissant, nous pouvons nous marrer à la signalisation ci-dessus, car elle a clairement été créée par un fonctionnaire de rang inférieur qui était insouciant avec sa propre autorité gonflée au point de créer une absurdité.
Mais, dans l’ensemble, les panneaux sont également en place. La liberté aux États-Unis, à ce stade, est presque éteinte. Et de plus grandes restrictions sont écrites chaque jour.
Le lecteur est laissé avec un choix. Il peut accepter les panneaux lui indiquant qu'il n'est pas autorisé à aller à gauche, à droite, en avant ou en arrière et d'attendre que son gouvernement lui indique ce qu'il est autorisé à faire. Il peut également dire: «Voilà, c'est tout. d’ici et trouver un endroit où la liberté est toujours en abondance. "
* * *
Pendant trop longtemps, les gouvernements négligents ont eu recours à des stratégies à courte vue pour soutenir les grandes économies mondiales et prolonger leur mandat. Cela ne peut durer que si longtemps ... Dans ce rapport spécial urgent, Doug Casey et son équipe révèlent la raison pour laquelle un désastre financier mondial sans précédent est désormais inévitable - et ce que vous pouvez faire pour vous protéger. Cliquez ici pour télécharger le PDF maintenant.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-15/defining-liberty
La Liberté est de pouvoir aller d'un mur à l'autre.
SupprimerLa Démocratie c'est donner sa raison et son application.
Les agriculteurs américains perdent patience et argent en nombre record!
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 15/05/2019 - 21:10
Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Les agriculteurs américains sont poussés au bord du gouffre par les politiques gouvernementales. La plupart en ont assez de la guerre commerciale et deviennent de plus en plus impatientes face à leur instabilité financière et à l’aggravation des contraintes réglementaires qui pèsent sur leur dos.
Les faillites montent en flèche, les prix des denrées alimentaires devraient monter en flèche et les agriculteurs américains perdent patience face à leur incapacité à suivre. Pour l’essentiel, les agriculteurs ont appuyé la mission du président Donald Trump, qui est d’obtenir un meilleur accord commercial avec la Chine. L’une qui traite de problèmes de longue date avec ce qu’ils disent être des «pratiques commerciales déloyales», mais ils semblent maintenant être dans le collimateur de la querelle.
Après des semaines de déclarations optimistes de Trump et de membres de son administration sur la progression des négociations commerciales, Trump a brutalement haussé les droits de douane sur 200 milliards de dollars de marchandises chinoises la semaine dernière et ouvert encore plus la porte. Cette décision a poussé Beijing à réagir lundi en augmentant le taux de droit de douane sur 60 milliards de dollars d'articles américains, selon un reportage de CNN.
Certains agriculteurs disent même que Trump leur «doit» maintenant une solution aux problèmes auxquels ils sont confrontés à cause de sa politique.
John Wesley Boyd Jr., un producteur de soja de Baskerville, en Virginie, a déclaré lundi à Brianna Keilar, «Le président des États-Unis doit un plan d’action à ses agriculteurs.
«Les agriculteurs étaient sa base. Ils ont aidé à élire ce président ... et maintenant, il tourne le dos aux agriculteurs américains quand nous avons le plus besoin de lui ", a t-il ajouté.
La triste vérité est que les problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs auront des conséquences pour tous les acheteurs de produits alimentaires. Nous verrons tous moins de produits à des prix plus élevés avec le potentiel d’une crise alimentaire majeure dans un proche avenir. Les producteurs de soja, de maïs et de blé luttent contre les droits de douane imposés par la Chine depuis près d'un an maintenant. Beijing a imposé ces droits en guise de représailles aux droits de douane appliqués aux produits chinois par l'administration Trump. Les droits de douane ont rendu ces produits agricoles américains plus coûteux pour les importateurs chinois, et les acheteurs privés ont pour la plupart cessé d’acheter du soja ou du blé cultivé aux États-Unis à cause de ces droits de douane.
Alors que ce désastre économique n’a pas de fin en vue, les agriculteurs ont commencé à s’inquiéter et à attendre avec impatience l’administration Trump. Notre hypothèse est que Trump n'a jamais conclu un accord avec la Chine. Son objectif a toujours été d’essayer de «coller» aux Chinois. Cependant, ce faisant, il punit davantage le fermier, consommateur et propriétaire d’entreprise américain que le gouvernement chinois. Cela ne fonctionne tout simplement pas, et si nous comprenons pourquoi Trump a lancé la guerre commerciale, il est difficile de comprendre pourquoi il insiste pour la poursuivre et l’amplifier.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-15/american-farmers-are-losing-patience-and-money-record-numbers
SupprimerLe marché chinois est un faux problème, la Chine deviendra auto-suffisante grâce à l'Afrique.
RépondreSupprimerLe cas du Roundup ou la démocratie trompeuse d’internet
par Cécile Philippe
mardi 28 juin 2016.
Depuis plusieurs mois, la molécule glyphosate fait l’objet d’une grave controverse. Brevetée dans les années 1970 comme substance active de l’herbicide Roundup, ce dernier est devenu dans les années 1980 l’un des désherbants les plus vendus au monde. Au cours des dernières décennies, le glyphosate a été évalué à de nombreuses reprises par diverses instances réglementaires qui ont conclu de façon constante qu’il représentait un faible risque pour la santé humaine.
Mais la polémique a commencé en mars 2015 avec une étude du Centre international de recherche contre le cancer (CIRC), dépendante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui identifiait un risque cancérogène. Certes, une étude plus récente réalisée par ce même organisme et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a jugé « peu probable » que le glyphosate soit cancérogène « chez les humains qui y seraient exposés par l’alimentation ». De même l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) juge le risque cancérogène « improbable », mais le doute est là.
Au final, il est probable que l’homologation du glyphosate arrivant à expiration fin juin ne soit pas renouvelée. La substance fait, en effet, l’objet de vastes campagnes de dénigrement sur les réseaux notamment. Outre des pétitions, une vidéo contre le glyphosate a rencontré un succès phénoménal. Dans sa version française, elle a été vue 5,5 millions de fois et a nourri une controverse forte à son sujet.
Dans son ouvrage La Démocratie des crédules, paru aux éditions PUF en 2013, Gérald Bronner explique comment l’Internet a révolutionné le marché des idées et comment – notamment sur les questions scientifiques – il tend à créer une société d’hypocondriaques.
Pour comprendre le processus à l’œuvre, il prend quelques exemples emblématiques d’hypothèses douteuses comme l’astrologie ou l’existence du monstre du Loch Ness et mesure les avis sur les 30 premiers sites consultables sur le net. Dans chaque cas, il montre que si on ne prend en compte que les sites qui prennent position, 70% d’entre eux présentent des arguments en faveur de ces croyances qu’on sait pourtant sans réel fondement.
J’ai donc voulu tester la chose sur le thème du glyphosate. Pour ce faire, j’ai entré le terme « glyphosate » dans le moteur de recherche Google et consulté les 30 premiers sites proposés, en éliminant ceux qui correspondaient à des sites de vente. Le résultat est étonnant par son exactitude. Sur 30 sites consultés, 8 sont neutres, 16 présentent des arguments favorables à l’interdiction et 6 seulement offrent des arguments favorables à l’utilisation de cette substance. Ainsi, 72% des sites qui prennent position dénigrent le glyphosate. Ils sont liés en général à des organisations ou des personnes qui font campagne contre les pesticides.
Le cas du glyphosate semble ainsi exemplaire de ce que décrit Gérald Bronner, à savoir que des rumeurs qui autrefois restaient confinées à de petits groupes, peuvent maintenant prendre de l’ampleur. Elles arrivent à se diffuser à la vitesse des réseaux sous les effets d’une part, de la massification de la diffusion et de la disponibilité de l’information (la quantité d’informations produites sur les réseaux est devenue incommensurable) et d’autre part, l’accès libre au marché public de l’information. Tout le monde peut s’exprimer sur Internet.
Pour Bronner, ce que l’on trouve aujourd’hui sur les réseaux n’est pas représentatif de l’opinion publique, mais seulement de ceux qui s’y expriment le plus fort. Le bruit des plus motivés à savoir des militants et des croyants y est assourdissant.
RépondreSupprimerIl fait ainsi le constat que sur les questions des vaccins, des OGM, des ondes électromagnétiques, les croyances s’expriment dans un silence presque total de la part de ceux qui pourraient présenter des arguments contraires mais qui ne le font pas, sans doute par manque de motivation et de temps. Et c’est ainsi que certaines croyances peuvent l’emporter sur d’autres. Non parce qu’elles ont prouvé leur véracité, mais parce qu’elles ont su se rendre plus visibles et convaincre les indécis. Or, nous sommes tous indécis sur certaines questions au sujet desquelles nous ne pouvons que croire par délégation.
Une bataille se déroule sous nos yeux. On assiste au développement d’une vision « politiquement correcte » du risque qui peut conduire à l’inverse de ce qui est recherché. La multiplication des interdictions au nom du principe de précaution va à l’encontre d’une gestion raisonnée du risque, faisant appel au principe de responsabilité de chacun. C’est notamment le cas lorsque les acteurs économiques sont incités à prohiber certaines substances et à les remplacer par d’autres, sur lesquelles ils ne bénéficient pas du même recul.
Alors comment remédier à ce nouveau dilemme social qui devient un enjeu majeur de nos démocraties digitales ? Il est crucial que le monde scientifique, les intellectuels mais aussi les producteurs ou consommateurs prennent leurs responsabilités. Ce serait une erreur de baisser les bras et de laisser les discours alarmistes et anxiogènes proliférer, sur Internet ou dans les médias, en renonçant au travail de pédagogie des idées. Ce n’est pas la peur qui nous protégera du risque, mais la raison éclairée par le débat contradictoire.
Cécile Philippe est directrice générale de l’Institut économique Molinari.
http://www.institutmolinari.org/le-cas-du-roundup-ou-la-democratie,2592.html
https://huemaurice5.blogspot.com/2016/06/le-cas-du-roundup-ou-la-democratie.html
Eolien : le Québec stoppe le gâchis
RépondreSupprimerPar André Bertin.
le 22 avril 2016 dans Énergie et matières premières
Les Québécois auront une facture salée pour des éoliennes dont ils n’avaient nullement besoin. La situation est similaire en France.
Après la Bavière, le Québec aussi semble faire machine arrière concernant les énergies renouvelables.
Avec ses grands barrages, le Québec produit beaucoup d’électricité. Traditionnellement, les surplus étaient vendus aux États-Unis, mais avec l’arrivée du gaz de schiste, ce débouché s’est progressivement fermé. Malgré cela, son ancien gouvernement s’était laissé « convaincre » par le lobby éolien de payer des subventions à l’industrie du vent, moyennant quoi des éoliennes étaient apparues dans « La Belle Province », défigurant les paysages les uns après les autres.
Mais au fil des années, la note est devenue salée, et le prix de l’électricité s’est mis à grimper, malgré les surplus. Le nouveau gouvernement québécois, faisant preuve de bon sens, vient enfin d’arrêter le gâchis : les nouveaux parcs éoliens n’auront plus droit aux subventions, prix garantis et autres faveurs. Résultat : le lobby a beau huiler les gonds de la porte qui vient de se fermer, l’éolien est bel et bien gelé au Québec.
Reste la note à payer pour les subventions accordées antérieurement, qui sont garanties pour 25 ans. On lit dans Le Journal de Montréal du 9 de ce mois :
« Les quatre millions de clients d’Hydro-Québec devront absorber une facture de 23 milliards $ d’ici 2042 pour les parcs éoliens qui existent déjà, selon ce qu’a appris le Bureau d’enquête. »(1)
Le calcul est simple : cela fait 5 750 dollars (5 090,08 €) par client, pour des éoliennes dont les Québécois n’avaient nullement besoin. La situation est similaire en France, sauf qu’en région Poitou-Charente on a rien appris des expériences malheureuses, et qu’on continue à gaspiller de plus belle : 24 centimes d’euros le kWh garantis aux parcs éoliens en mer, contre 4 à 5 centimes sur le marché libre. Comme si les Français avaient les moyens de payer l’électricité 5 fois son prix…
Souhaitons que quelqu’un mette sous les yeux des responsables cette réflexion empreinte de sagesse, qui nous vient d’outre-Atlantique :
« Si l’on veut lutter contre les gaz à effets de serre, il faut évaluer les coûts et bénéfices des différents moyens, et choisir les plus efficients, ajoute Youri Chassin(2). Le gouvernement se doit de prendre des décisions rationnelles basées sur l’efficacité, et non axées sur un soutien artificiel de filières énergétiques qui coûtent cher et donnent peu de bénéfices. Il ne faudrait pas répéter avec les voitures électriques la même erreur qu’avec l’éolien. »
1) Hydro-Québec est l’équivalent quebécois de notre EDF. ?
2) Youri Chassin est économiste et directeur de la recherche à l’Institut économique de Montreal (IEDM), un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif.
http://www.contrepoints.org/2016/04/22/248590-eolien-le-quebec-stoppe-le-gachis
https://huemaurice5.blogspot.com/2016/04/eolien-le-quebec-stoppe-le-gachis.html
Déjà vu: le déversoir d'Oroville est-il sur le point de faire défaut deux ans seulement après une évacuation presque catastrophique ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 15/05/2019 - 17:10
Écrit par Daisy Luther via le blog Organic Prepper,
C’est peut-être difficile à croire, mais seulement deux ans après une évacuation presque catastrophique de dernière minute, le déversoir d’Oroville pourrait à nouveau être sur le point d’échouer. Un élément majeur de l'infrastructure dans le nord de la Californie, l'évacuateur de crue n'a pas été bien entretenu malgré l'augmentation constante des taxes à cette fin.
Et malgré un quasi-raté il y a deux ans, il semble que nous assistions à une rediffusion de ces mêmes événements.
Selon un reportage sur le Common Sense Show avec Dave Hodges, certaines personnes en aval du barrage ont déjà été évacuées en raison de la forte probabilité d'un échec imminent. Hodges lance un avertissement aux personnes sur le chemin de la catastrophe imminente. Il a écrit:
J'ai demandé à Paul Preston: "À quel point le barrage est-il proche de la faillite ?" Preston a répondu: "Il pourrait passer d'ici ce week-end". Ses commentaires sont en partie basés sur les conditions météorologiques très mauvaises qui prévoient de fortes précipitations le mercredi 15 mai. et dimanche 19 mai. Ceci est important car cela pourrait considérablement ajouter aux données d'entrée et de sortie qui montrent un déséquilibre extrême. Et quand on considère que le barrage est à 12 pieds de dépassement, le danger se multiplie de manière exponentielle. Quand une structure prend plus d'eau, que ce soit un bateau ou un barrage, elle va échouer / couler…
… Cet article est un rapport d'avancement. Cependant, c'est aussi un avertissement pour les habitants de la vallée centrale qui se trouvent sous le barrage d'Oroville et se trouvent directement sur le torrent d'eau qui sera libéré en cas de défaillance du barrage. Certains partent et d'autres encore partiront sans doute avant qu'il ne soit trop tard. Cependant, nous sommes de nombreuses victimes potentielles sans méfiance et qui oublions l’ensemble des conditions actuelles. Cet article vise à présenter l'état actuel du barrage au plus grand nombre de personnes possible dans la vallée centrale. (la source)
C’est comme un déjà vu.
Cet avertissement est-il seulement une "rumeur Internet" ?
Dans le même temps, les responsables locaux assurent aux gens qu'il n'y a pas de danger. Le shérif du comté de Butte a publié la déclaration suivante sur Twitter.
Le Département des ressources en eau a publié une déclaration expliquant pourquoi l'évacuateur de crue n'est pas une préoccupation.
DWR surveille les prévisions météorologiques dans le bassin de la rivière Feather cette semaine et l'impact des nouvelles tempêtes sur la fonte des neiges. Les prévisions et les conditions météorologiques peuvent changer rapidement, et DWR informera le public et les médias si le déversoir principal doit être utilisé pour gérer les niveaux de réservoir. Actuellement, le réservoir est à une altitude de 889 pieds et les débits sortants vers la rivière Feather sont de 9 500 pieds cubes par seconde. DWR vise les hauts niveaux des lacs au printemps et en été conformément aux réglementations nationales et fédérales habituelles, ce qui est une bonne nouvelle pour les loisirs locaux et l’alimentation en eau de l’ensemble de l’État. (la source)
Mais pas si vite - revenons sur les actions du ministère des Ressources en eau la dernière fois que le barrage a failli être en panne.
RépondreSupprimerLe déversoir d'Oroville a presque échoué en 2017
En 2017, les habitants d'Oroville étaient dans une situation très similaire. Près de 200 000 résidents ont été évacués car ils craignaient un effondrement imminent du déversoir principal. L’évacuateur de secours n’a pas été créé par un ingénieur de haute technologie, c’est une colline dégagée qui a subi une érosion massive lorsqu’il a été testé avec une petite quantité d’eau.
Lorsque la Californie, frappée par la sécheresse, a reçu l'équivalent de cinq années de pluie, les équipages ont dû travailler sans relâche pour réparer le déversoir.
Mais la mauvaise gestion des fonds ou la réparation négligée de dernière minute n’était même pas le pire. Pas de loin.
Le gouvernement local n'a donné qu'un avertissement d'UNE HEURE aux résidents locaux.
Bien sûr, le manque d'entretien et la mauvaise gestion de l'argent des taxes sont impardonnables, mais le manque d'alerte était encore pire.
… La vraie leçon n’est pas l’infrastructure défectueuse ni la mauvaise gestion des fonds.
C'est la tromperie du public et la façon dont les officiels mettront tout en œuvre pour couvrir leurs fesses - même si cela implique d'avertir le public qu'il pourrait être trop tard. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement échoue complètement dans une réponse d’urgence à une catastrophe imminente, et ce ne sera pas la dernière.
Les responsables ont attendu qu'ils croient qu'il ne restait que 60 minutes avant la catastrophe pour évacuer près de 200 000 personnes. (la source)
Pendant plus d'une semaine, les résidents ont exprimé leurs préoccupations, mais on leur a essentiellement caressé la tête en leur disant de ne pas s'inquiéter. (Allez ici pour une chronologie du déni complet du problème par le Département des ressources en eau la dernière fois.) Pendant ce temps, le Département californien des poissons et de la faune a évacué presque tous les saumons de l'écloserie de Feather River, mais les humains ont été répétés à maintes reprises aucune menace que ce soit.
Jusqu'à cinq heures après l'annonce de l'évacuation réussie du poisson.
ORDRE D'ÉVACUATION D'URGENCE ÉMIS: Les autorités prévoient une défaillance de l'évacuateur de crue auxiliaire du barrage d'Oroville dans les 60 prochaines minutes. (la source)
Les résidents ont été prévenus lors de leur départ:
Des inondations sans précédent pourraient se produire à Oroville, Palerme, Gridley, Thermalito, South Oroville, le barrage d’Oroville, Oroville East et Wyandotte.
"Le lac d'Oroville étant rempli à ras bord, un tel effondrement aurait pu causer" un mur d'eau de 30 pieds sortant du lac ", a déclaré le commandant de l'incident de Cal-Fire, Kevin Lawson, lors d'une conférence de presse dimanche soir." (Source)
Une estimation a suggéré que la crue éclair initiale puisse atteindre jusqu'à 100 pieds de profondeur, balayant tout sur son passage.
RépondreSupprimerLes gens ont été bloqués dans de longues files d'attente aux stations-service, puis bloqués dans le trafic pendant des heures - jusqu'à neuf heures pour être précis. Imaginez si l'évacuateur de crue avait échoué alors que des centaines de milliers de personnes étaient coincées dans leurs voitures. Imaginez le niveau de mort et de dévastation qu’il aurait été.
Et tout cela aurait été dû au fait que quelqu'un dissimulait une gestion imprudente.
Et les voici à nouveau, deux ans plus tard, confrontés au même désastre potentiel.
Si vous habitez dans une région qui serait touchée si l'évacuateur de crue échouait, je vous exhorte vivement à évacuer si vous le pouvez avant que Mère Nature ne verse plusieurs centimètres de pluie supplémentaires ce week-end. Ce pourrait être un bon moment pour rendre visite aux membres de la famille en dehors de la zone d’urgence potentielle. Évacuez en gardant à l’esprit que vous ne pourrez peut-être plus jamais venir chez vous. (Consultez les listes de contrôle d'évacuation et les listes de contrôle de l'inventaire complet de votre maison dans ce livre PDF.)
Allez-y maintenant pour ne pas être coincé dans la circulation en cas de catastrophe. Et si vous ne pouvez pas y aller maintenant à cause de vos obligations professionnelles ou scolaires, assurez-vous au moins que votre réservoir de carburant est rempli à tout moment et que vous êtes emballé et prêt à lancer la seconde, un ordre d'évacuation est donné.
Je n'attendrais pas l'ordre d'évacuation officiel.
Parce que si leur performance passée laisse à désirer, il est assez clair que vous ne pourrez pas faire confiance aux autorités locales pour vous avertir à temps.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-15/deja-vu-oroville-spillway-about-fail-just-two-years-after-near-disastrous
Au fil des Gouverneurs de pacotille la Californie est devenue invivable. Les envahisseurs latinos prennent la mafia en main.
SupprimerIl était une fois en Amérique
RépondreSupprimerJudge Andrew P. Napolitano.
le 16 mai 2019
Il fut un temps dans l’histoire des États-Unis - jusqu’à la présidence de Woodrow Wilson jusqu’à concurrence totale - lorsque le gouvernement fédéral appliquait les normes constitutionnelles de base. Avec quelques exceptions uniques et discrètes, telles que la guerre civile, le Congrès a écrit les lois, le président les a appliquées, qu’il les approuve ou non, et le pouvoir judiciaire les a interprétées et a évalué leur compatibilité avec la Constitution. C'est la séparation des pouvoirs.
Mon regretté ami, le juge Antonin Scalia, a souvent affirmé que la séparation des pouvoirs imposée par la Constitution était l'aspect le plus exclusivement américain et le plus garant de la liberté de la Constitution. James Madison, qui a essentiellement rédigé la Constitution, estimait que la tension et la jalousie entre les trois branches renforceraient la liberté individuelle en empêchant l'accumulation d'un pouvoir gouvernemental excessif entre les mains de trop peu nombreux. Mais il s’inquiétait publiquement de cette accumulation, et la branche qu’il craignait le plus était la présidence.
Lorsque les tribunaux fédéraux ont contesté la séparation des pouvoirs, par exemple lorsque le président a adopté une loi, puis l'a appliquée, ils ont uniformément respecté la Constitution. Le président ne peut pas écrire un statut; Le Congrès ne peut pas poursuivre ou acquitter des personnes; les tribunaux ne peuvent pas déterminer les taux d'imposition. La raison madisionienne pour tout cela est de maximiser la liberté personnelle en frustrant le pouvoir gouvernemental.
L'autre valeur fondamentale de Madison était un gouvernement limité. La vision madisonienne du gouvernement fédéral se limite à l’exercice des pouvoirs qui lui sont délégués dans la Constitution.
C'est ainsi que tout cela a théoriquement fonctionné jusqu'à ce qu'un érudit constitutionnel de Princeton, avec ses propres idées de gouvernement sans fin, devienne président.
Wilson a renversé les valeurs fondamentales de Madison. Son point de vue sur le gouvernement fédéral - adopté par tous ses successeurs - était que le gouvernement fédéral pouvait faire tout ce qui était en son pouvoir pour le faire, à l'exception de ce que la Constitution interdit expressément. Wilson est devenu l'incarnation des peurs de Madison lorsqu'il - et non le Congrès - a interdit aux gens de réciter la Déclaration d'indépendance à haute voix devant les bureaux de recrutement militaires. Il les a ensuite poursuivis en justice, affirmant que le Premier amendement ne faisait que restreindre le Congrès et non la présidence. Un tel argument détournerait le cours du droit constitutionnel aujourd'hui.
Aujourd’hui, les présidents ont pratiquement abandonné la séparation des pouvoirs que Madison a si soigneusement élaborée.
Trois événements ont eu lieu la semaine dernière - tous aux mains du président Donald Trump - et chacun mérite d'être examiné du point de vue de Madisionian, chaque assaut limitant le gouvernement et rejetant la séparation des pouvoirs. Chacun d’eux implique également l’accumulation de pouvoirs anticonstitutionnels dans la branche du gouvernement que craignait le plus Madison.
Trump a ordonné au secrétaire par intérim de la Défense, Patrick Shanahan, de ne pas acheter un système de défense antimissile que le Congrès lui avait autorisé et lui a ordonné d'acheter - et auquel Trump avait accepté - mais de détourner cet argent budgétisé par un missile pour construire une clôture sur une distance de 50 miles de la frontière entre le Texas et le Mexique sur 1 900 milles. Le secrétaire a publiquement indiqué qu'il s'y conformerait.
RépondreSupprimerCela constitue une violation de la séparation des pouvoirs, car il s’agit d’une dépense d’argent provenant du Trésor - une prérogative du Congrès uniquement - sans une appropriation du Congrès. En outre, il défie directement le Congrès sur la construction de cette clôture. Le président a demandé au Congrès des fonds pour construire la clôture et le Congrès a refusé. Il a pris des fonds du Trésor pour le construire de toute façon.
Dans le même souffle, la semaine dernière, le président a également ordonné au secrétaire par intérim de déployer des troupes pour aider la patrouille des frontières à appliquer les lois en matière d'immigration à la frontière entre le Texas et le Mexique. Cela aussi est illégal, car parmi les lois que Trump a juré de respecter, il y a une loi fédérale interdisant l'utilisation de l'armée pour l'application de la loi dans le pays.
La semaine dernière, le président a également annoncé l’imposition d’un droit de douane de 25% sur la quasi-totalité des marchandises en provenance de Chine et arrivant aux États-Unis. Il l'a fait lui aussi, même si, en vertu de la Constitution, seul le Congrès peut imposer des taxes. Le tarif est-il une taxe sous un autre nom? Trump affirme que le gouvernement chinois versera des milliards au Trésor américain et qu’il pourra ensuite dépenser cet argent comme il le souhaite.
Trump a encore tort. Premièrement, les droits de douane sont perçus à la frontière et sont d’abord payés directement par le vendeur chinois, et non par le gouvernement chinois. Le vendeur répercute ensuite le coût du tarif sur les consommateurs américains, qui achètent les marchandises sur lesquelles les tarifs ont été imposés. Le tarif est en réalité une taxe de vente, qui augmentera de 25% le coût de tout produit acheté en Amérique et originaire de Chine.
Ainsi, pour chaque dollar payé par un vendeur chinois au Trésor américain, un consommateur américain lui rembourse un dollar. Multipliez cela par quelques centaines de milliards de dollars et vous comprendrez l'ignorance destructrice de Trump sur l'économie 101. Peut-être a-t-il oublié que seul le Congrès peut diriger la dépense de fonds au Trésor; bien qu'il s'agisse d'un principe constitutionnel, il a déjà montré qu'il rejetait.
Que se passe t-il ici ?
Depuis que Woodrow Wilson a eu une vision large du pouvoir présidentiel qui a infecté la présidence américaine, le public, les médias et le Congrès regardent souvent de l'autre côté les violations de la Constitution présidentielle. Lorsque le Congrès le fait, ne renonce-t-il pas à ses prérogatives en laissant le président saisir et exercer ensuite ce qui est vraiment le pouvoir du Congrès ? La Cour suprême a déclaré que les organes du gouvernement ne peuvent ni commercer, ni échanger, ni céder des pouvoirs constitutionnels, par ignorance, par faiblesse ou par consentement, sans amendement constitutionnel.
L'adversaire idéologique de Madison à la création de la République américaine était Alexander Hamilton. Hamilton a fait valoir que le président devrait servir à vie. Madison a rétorqué que ce mandat à vie ferait du président un roi.
Il était une fois en Amérique, la peur d'un roi par Madison aurait été impensable et irréaliste. Aujourd'hui, cela devient la norme.
http://www.judgenap.com/post/once-upon-a-time-in-america
Pour les conquérants, l'Amérique devait être la terre de la Démocratie, or, ils n'ont retrouvés que la dictature (république, monarchie ou empire) qu'ils avaient fuit !
SupprimerPourquoi les ressources ne sont pas «naturelles» et ne seront jamais épuisées
RépondreSupprimer15 mai 2019
Par Steve Goreham
Republié avec la permission du Washington Times.
La semaine dernière, le Fonds mondial pour la nature a proclamé le 10 mai le «Jour du dépassement» de l’Europe, le jour où l’Europe a consommé sa part des ressources de la Terre pour l’année. Le WWF, les Nations Unies et les universités continuent de mettre en garde sur le fait que la société moderne épuise rapidement nos ressources naturelles. Mais au lieu de cela, les tendances montrent que, à toutes fins utiles, les ressources de la Terre ne seront jamais épuisées.
Le Fonds mondial pour la nature proclame le 1er août de cette année Journée du dépassement de la Terre, où la société aura utilisé «plus de ressources naturelles que la planète n’est en mesure de produire sur une période de 12 mois». Ils estiment que la Journée du dépassement pour les États-Unis a déjà eu lieu Mars, avertissant que les États-Unis utilisent quatre fois plus de ressources mondiales durables.
Overshoot Day est une continuation de l’idéologie de longue date voulant que les humains consomment trop des ressources de la Terre. L’écologiste David Suzuki a déclaré: «Nous vivons dans un monde de ressources limitées. Même si elle semble parfois assez grande, la Terre est vraiment très petite. C'est un petit oasis de vie bleu et vert dans un univers froid. "Margaret Beckett, secrétaire britannique à l'Environnement, avait souligné en 2006:" C'est un fait saisissant et saisissant Au milieu du XXe siècle, l’humanité a consommé plus de ressources naturelles que dans toute l’histoire de l’humanité ».
Les tendances des prix sont généralement un bon indicateur de la rareté des ressources. La Banque mondiale tient une base de données sur les prix des produits mondiaux de 41 produits de 1960 à aujourd'hui. Les tendances corrigées de l’inflation montrent que, de 1960 à 2015, les prix des produits alimentaires ont baissé, les prix des matières premières agricoles et des métaux industriels sont restés stables et les prix de l’énergie, dominés par le prix du pétrole, ont augmenté. Les prix des produits de base fluctuent considérablement d’une décennie à l’autre, mais nous ne voyons pas de tendance à la hausse des prix indiquant un épuisement des ressources.
Selon le best-seller international de 1972, Limits to Growth, l'humanité serait à court de ressources en aluminium d'ici 2027, de cuivre en 2020, d'or en 2001, de plomb en 2036, de mercure en 2013, d'argent en 2014 et de zinc en 2022. Mais aujourd'hui, aucun ces métaux sont historiquement rares.
La production mondiale de métaux industriels a augmenté de 1960 à 2014. Les niveaux de production annuels ont augmenté: aluminium (996%), cuivre (417%), minerai de fer (531%), plomb (343%), nickel (455%), étain (66%) et zinc (348%). Dans le même temps, l'indice des prix réels des métaux industriels de la Banque mondiale pour ces sept métaux était stable, en baisse d'un peu plus d'un pour cent d'ici à 2015. Les réserves mondiales de cuivre, de minerai de fer, de plomb et de zinc se situent à des sommets sans précédent. Les prix n'augmentent pas comme prévu par les pessimistes de l'épuisement des ressources.
«Ressources naturelles» est une étiquette trompeuse. Le terme «ressources naturelles» traduit l'idée naïve que la nourriture, l'énergie ou les matériaux peuvent simplement être cueillis dans un arbre ou récoltés dans un champ ou un ruisseau. Les matières premières sont naturelles, mais les ressources sont créées par les humains à partir de matières premières.
RépondreSupprimerConsidérez le miracle du raffinage du cuivre. La roche contenant du cuivre est fragmentée par des explosions puis chargée dans d’immenses camions d’une capacité de 240 tonnes. Chaque tonne de roche ne contient que 13 livres de cuivre. Le minerai de cuivre passe ensuite par une série de broyeurs qui réduisent la roche en une poudre fine. Ensuite, la poudre traverse une cellule de flottation, où le cuivre flotte au-dessus d'une solution et est écumé, produisant un concentré de cuivre à 28%. Trois fours différents viennent ensuite, fondant le métal en 98% de cuivre. Enfin, l'électrolyse est utilisée dans une usine longue d'un demi-kilomètre pour produire des lingots à 99,99% de cuivre. Les progrès de la technologie humaine continuent de produire du cuivre de haute qualité à partir de minerais à la concentration de cuivre en baisse.
Mais ne sommes-nous pas à court de matières premières pour la fabrication de cuivre métal et d’autres ressources ? La plupart des gens ne réalisent pas la grande quantité de matières premières disponibles sur notre planète. Le géologue canadien David Brooks a estimé qu’un seul mile cube de la croûte terrestre contenait un milliard de tonnes d’aluminium (provenant de la bauxite), plus de 500 millions de tonnes de fer, un million de tonnes de zinc et 600 000 tonnes de cuivre.
Il existe 57 millions de kilomètres carrés de surface terrestre et presque le triple de cette superficie sous la surface des océans. Bien entendu, seule une infime fraction des métaux de la croûte terrestre est économiquement récupérable avec la technologie actuelle. Néanmoins, l’approvisionnement de la Terre en matières premières est limité, mais vaste.
Mais ne sommes-nous pas à court d’hydrocarbures ? En 1977, le président Jimmy Carter a déclaré à la nation: «La consommation mondiale de pétrole augmente toujours. S'il était possible de le maintenir en hausse dans les années 1970 et 1980 ... nous pourrions utiliser toutes les réserves de pétrole prouvées dans le monde entier d'ici la fin de la prochaine décennie. "
Le président Carter et ses conseillers avaient tort. Les ingénieurs pétroliers ont changé le monde avec les avancées technologiques de la fracturation hydraulique et du forage horizontal. La production pétrolière quotidienne des États-Unis a plus que doublé, passant de 5 millions de barils en 2008 à plus de 12 millions de barils aujourd'hui. La production de gaz naturel aux États-Unis a également doublé au cours de la dernière décennie.
De 1980 à 2017, la production mondiale de pétrole a augmenté de plus de 50%. Mais les réserves mondiales de pétrole brut ont augmenté de 150%, passant de 27 années d’approvisionnement à 46 ans à des taux de production plus élevés. Les mêmes paysans qui continuent à prévoir l'épuisement des ressources étaient certains que nous avions atteint le pic pétrolier il y a dix ans.
Aujourd'hui, l'humanité possède la plus grande abondance de ressources de l'histoire. L'ingéniosité humaine détermine la disponibilité des ressources, pas la quantité de fruits sur un arbre ni le nombre de roches sur le sol. Grâce aux progrès de la technologie humaine, à toutes fins utiles, les ressources de la Terre ne seront jamais épuisées.
https://wattsupwiththat.com/2019/05/15/why-resources-arent-natural-and-will-never-run-out/
SupprimerIls viennent de s'apercevoir qu'il n'y a pas une goutte d'eau de plus ou de moins sur Terre depuis des milliards d'années !
Qu'il n'y a pas 1 gramme de fer, de cuivre, d'or, de charbon ou de pétrole de plus ou de moins depuis des milliards d'années !
Que la truite (par exemple:) pond 500 000 œufs. Sur ces 500 000 œufs environ la moitié seront des femelles qui a leur tour pondront 500 000 œufs chacune ! Les mers & les océans occupent plus de 75 % de la superficie de notre planète et... nous ne somme que 7 milliards !
RépondreSupprimerEN ITALIE, AUCHAN CÈDE LA QUASI-TOTALITÉ DE SES MAGASINS
par OLIVIER SANCERRE
14/05/2019
Après une très mauvaise année 2018, Auchan poursuit ses efforts de redressement en annonçant la cession de la quasi-totalité de son réseau en Italie.
En 2018, Auchan a essuyé une perte de 1,145 milliard d’euros, poussant le géant français de la grande distribution à mettre en œuvre un plan de redressement de grande ampleur. L’entreprise a annoncé au mois d’avril la mise en vente de 21 points de vente en France ; une nouvelle cession a été annoncée cette semaine, qui concerne l’activité italienne d’Auchan. La branche distribution de la société, Auchan Retail, va vendre la quasi-totalité de son réseau à Conad, l’organisation de commerçants de détail la plus importante en Italie. Auchan est à la tête de 1 600 magasins au pays, des hypermarchés, des supermarchés et des supérettes.
Lourdes pertes
Après l’opération, qui devra recevoir le feu vert des autorités italiennes de la concurrence, Auchan ne conservera que 33 supermarchés non-franchisés basés en Sicile, ainsi que les 50 points de vente de l’enseigne Lillapois. La filière immobilière du groupe, Ceetrus, garde également les galeries commerciales des magasins Auchan et Simply vendus à Conad. Par conséquent, l’activité italienne d’Auchan va se réduire comme peau de chagrin. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé (elle devrait atteindre le milliard d’euros), va renforcer le réseau de 3 225 magasins de Conad.
Croissance solide
L’entreprise italienne a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 13,4 milliards d’euros, en progression de 3% sur un an. Cette croissance est d’autant plus solide que c’est l’ensemble du secteur qui doit se réinventer sous la pression du changement de comportement des consommateurs et du poids grandissant du commerce en ligne. Auchan ne fait pas exception à la règle, et Carrefour non plus qui a annoncé une réduction de 4% de ses effectifs en Italie.
http://www.economiematin.fr/news-italie-auchan-cede-quasi-totalite-magasins
Trop cher, produits merdiques, les clients préfèrent les Lidl !
SupprimerELECTRICITÉ : LA HAUSSE DES TARIFS DE 5,9% EST CONFIRMÉE POUR JUIN
RépondreSupprimerpar MARIE-EVE WILSON-JAMIN
15/05/2019
Une hausse de 85 euros par an pour un foyer qui se chauffe à l'aide de cette énergie
Reportée cet hiver, la hausse des tarifs de l’électricité a été confirmée par EDF: une augmentation des prix de 5,9% pour le mois de juin 2019, qui concerne 25 millions de foyers et pourrait même devoir être rattrapée.
EDF confirme une hausse de 5,9% des tarifs réglementés de l'électricité pour juin 2019
La hausse des tarifs de l'électricité avait été proposée par le gendarme du secteur, par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cette fois, elle a été confirmée par EDF, mardi 14 mai par la voix de son directeur financier, Xavier Girre : « Nous nous attendons à une augmentation du tarif réglementé de 5,9% en juin », a-t-il indiqué. Reste à savoir s'il y aura un rattrapage effectué afin de compenser sa mise en oeuvre tardive.
Pour bien comprendre, retour en arrière ! Début avril 2019, le ministre de la Transition écologique et solidaire avait estimé dans Audition publique (LCP/Public Sénat/Le Figaro/AFP) : « On ne peut pas infiniment repousser (...) cette hausse ». François de Rugy avait alors annoncé qu'il suivrait les recommandations de la CRE, et que le tarif appliqué par EDF à près de 26 millions de foyers devra augmenter de 5,9% « aussi tôt que possible ».
Près de 26 millions de foyers et 3,2 millions d'entreprises
Dans le détail, cette augmentation de 5,9% à partir du mois de juin représente une hausse de 85 euros par an pour un foyer qui se chauffe à l'aide de cette énergie. Des associations de consommateurs sont vent debout contre cette hausse qui aurait dû entrer en vigueur au coeur de l'hiver mais a été reportée par le gouvernement au plus fort du mouvement des Gilets jaunes.
Xavier Girre, le directeur financier d'EDF a en outre indiqué que l'éventualité d'un rattrapage tarifaire lié au report de cette augmentation n'était pas à ce stade « clarifiée ». L'augmentation des tarifs réglementés de l'électricité, si elle concerne tous les consommateurs résidentiels abonnés au tarif bleu d'EDF, soit 25,6 millions de foyers, sera aussi aplliquée aux petites entreprises (3,2 millions).
Jean Gaubert, le médiateur national de l'énergie, a estimé sur RTL mardi 14 mai, que les plus précaires souffriront de la hausse de près de 6% des tarifs prévue cet été 2019. Au final, il a dénoncé : « C'est quand même une hausse lourde pour les consommateurs. Elle interviendra l'été quand la consommation d'énergie est plus faible mais il y aura un hiver après l'été et ça va être un peu plus lourd sur les foyers en situation de précarité qui ont les logements les moins bien isolés. »
http://www.economiematin.fr/news-electricite-hausse-tarifs-5-9-confirmee-juin
Un Parlement Européen sans science ?
RépondreSupprimer16 Mai 2019
par Seppi
Risk-monger*
Cet article fait suite à celui sur la Charte de la Science.
L'eurodéputée verte allemande Maria Heubuch a consacré plus de temps à faire campagne contre les technologies agricoles (et les Africains) qu'à représenter ses électeurs. Lorsqu'elle est allée à Berlin sur les deniers publics pour assister à une réunion secrète d'ONG dans le but de faire campagne contre la fusion de Bayer et de Monsanto, elle a utilisé son compte Gmail afin que ses activités ne puissent pas être enregistrées officiellement. Quelques semaines plus tard, elle s'est levée au Parlement Européen et a exigé qu'un fonctionnaire de la Commission soit transparent. Les députés Bart Staes, Pavel Poc et Michèle Rivasi dépensent des fonds publics pour faire campagne de manière obsessionnelle contre une entreprise particulière et inviter des activistes non scientifiques d'aussi loin que les États-Unis et l'Australie à s'exprimer devant le Parlement Européen. Aucun scientifique n'a été invité à prendre la parole lors de leurs événements publics. Le président de la commission PEST du Parlement, Eric Andrieu, a tenté de modifier le processus d’évaluation des risques de l’UE afin d’interdire les pesticides de synthèse (mais a ensuite exigé que le sulfate de cuivre, un pesticide extrêmement toxique approuvé pour l'agriculture biologique, ne soit pas interdit).
Tout cela s’est fait en réponse à l’herbicide glyphosate et à la chasse aux sorcières irrationnelle du Parlement Européen dans les secteurs de l’industrie et de l’agriculture. Tout cela a été fait malgré les preuves accablantes de la communauté scientifique (et de toutes les autorités de réglementation scientifiques, y compris l’EFSA, l’EChA et le mécanisme de conseil scientifique de la Commission Européenne), selon lesquelles le glyphosate ne présente aucun risque pour la santé humaine ni pour l’environnement.
Le vote du Parlement Européen en faveur des mesures restrictives irrationnelles proposées par la commission PEST était de : 526 voix pour, 66 contre et 72 abstentions.
Le Parlement Européen a choisi d'interdire à Monsanto de rencontrer des responsables publics parce que Monsanto avait choisi de ne pas assister à leur petite chasse aux sorcières. Est-ce sérieux !
Les actions des élus européens au cours des cinq dernières années ont de graves conséquences sur l'emploi, l'innovation, les agriculteurs, les consommateurs, le commerce international et l'approvisionnement en denrées alimentaires en Europe (sans parler de la réputation de l'Europe en tant que région gouvernée par de ridicules chimiophobes naturophiles opposés à la science, au commerce, à l'industrie et à l'innovation). Rien de tout cela n'a même été pris en compte dans les débats publics.
Bienvenue dans le mépris de la science et des preuves au Parlement Européen.
Les jeunes en ont assez pour leur faire peur
Dans le climat politique populiste d’aujourd’hui, il n’est pas essentiel de demander des preuves scientifiques ou d’utiliser des données pour prendre des décisions. La récente action subversive d'un groupe d'activistes néo-marxistes – qui tentent de perturber et de renverser la société en convaincant les jeunes et les journalistes que l'humanité disparaîtra dans 12 ans à moins que nous agissions maintenant et que nous rejetions la structure politique actuelle – témoigne de la compréhension limitée qu'a le public de la science, et de la force des réseaux sociaux pour contrôler un message. Plutôt que de contester les marionnettistes d'Extinction Rébellion manipulant le message pour obtenir des gains politiques, les médias couvrent le côté émotionnel des messagers. Et maintenant, un groupe de jeunes de 11 ans défile à Bruxelles pour dire aux eurodéputés ce qu’ils doivent faire. Tout cela relève de la gesticulation pour améliorer le vote en faveur des écologistes lors des prochaines élections (en Allemagne, le Parti vert occupe maintenant la deuxième place dans les sondages).
RépondreSupprimerTout cela n'est pas inévitable.
Que se passerait-il si des influenceurs favorables aux sciences contrôlaient le récit ? Ne voudriez-vous pas que votre représentant politique au Parlement Européen prenne des positions favorables à l'innovation plutôt que de répondre aux caprices des technophobes qu'ils perçoivent comme étant majoritaires ? L’Europe ne devrait-elle pas être un chef de file des entrepreneurs plutôt qu’un exportateur de contrepreneurs ?
Donnez-moi 3,5 % et je vous livrerai une révolution
Extinction Rébellion part du principe que 3,5 % de la population, si elle est active et passionnée, peut changer la société, peut conduire à une révolution. Risk-Monger soutient les principes démocratiques et a toujours craint que les activistes fanatiques ne soient pas enclins à la démocratie. 3,5 % n'est pas légitime. 3,5 % de la population peuvent croire aux anges ; 3,5 % peuvent avoir des principes fortement fascistes ; 3,5% peuvent penser que la terre est plate ; 3,5% peuvent vouloir renverser l'État et l'industrie, nous ramenant à une sorte de vie pastorale. Les 3,5 % me font peur.
Qu'en est-il des 96,5 % qui respectent la règle de droit, croient aux institutions démocratiques et soutiennent les avantages de la recherche et de la technologie ? Leurs voix devraient compter.
Si l’on développe cette logique des 3,5 %, qu'en serait-il si 3,5 % des scientifiques soulignaient l’importance de la culture scientifique des candidats aux élections ? Pourraient-ils influencer les résultats ? Prenons la République Tchèque comme exemple. Il y a plus de 500 candidats tchèques aux élections européennes. Avec une population de votants de huit millions élisant 21 députés (avec une participation moyenne de 52 % mais seulement 18 % lors des dernières élections européennes), 200 votes peuvent avoir une influence déterminante sur le résultat final. Si 20 personnalités scientifiques de la République Tchèque engageaient la conversation avec des candidats sur des pages des réseaux sociaux en faisant la promotion de la Charte de la Science, ils pourraient chacun facilement influencer dix personnes pour les aider à promouvoir des politiques et des innovations fondées sur des données factuelles. Bon sang, j'ai même une Charte de la Science traduite en tchèque par un volontaire ! Cela pourrait être suffisant pour mettre Pavel Poc, ce vaurien anti-science implacable, au chomage !
Cela semble si facile… alors pourquoi cela ne se produit-il pas ?
Il y a de nombreuses raisons de rester silencieux au cours des dix prochains jours, aucune d’entre elles insurmontable mais suffisante pour dire que les choses ne semblent pas positives (et ma situation personnelle a rendu mon point de vue plutôt « sombre »).
RépondreSupprimerCe n’est pas mon job de m’engager auprès du grand public
Les scientifiques doivent rester au-dessus de la mêlée, rester professionnels et respectueux
Je n’ai ni le temps ni l’énergie
La foule attaque les gens qui défendent la science
Toutes ces raisons sont bonnes… de bonnes raisons de laisser les zélotes prendre en charge l’ordre du jour des cinq prochaines années ; laisser le Parlement Européen continuer à s'attaquer à la recherche et à l'innovation au cours des cinq prochaines années ; perdre le financement, pour les cinq prochaines années, des scientifiques qui étudient des technologies susceptibles de créer des emplois et d'améliorer la qualité de la vie en Europe ; avoir plus de comités spécialement formés pour attaquer l'industrie, les agriculteurs et les entrepreneurs pendant les cinq prochaines années tout en rendant les biens de consommation plus chers ou inaccessibles.
Demain soir, neuf jours avant la plupart des scrutins européens, je publierai une stratégie plus positive pour tenter de donner plus d'espoir aux cinq prochaines années.
http://seppi.over-blog.com/2019/05/un-parlement-europeen-sans-science.html
SupprimerVerte de rage de s'être mordue, elle est comme toutes les autres députés sans savoir sans science sans avenir.