- ENTREE de SECOURS -



lundi 20 mai 2019

Préserver la biodiversité ? Éliminer les hommes !

le 19 mai 2019


Le nouveau dada des écolos bobos des pays développés est la protection de la biodiversité. Celle biodiversité est déjà menacée par le climat dont on nous dit qu’il se réchauffera inexorablement si l’homme ne fait pas tout ce qu’il peut – surtout financièrement – pour le sauver mais cette biodiversité est surtout menacée encore une fois par l’homme lui-même. Nous sommes donc – nous humains – tous concernés par ce problème d’équilibre des espèces animales, végétales et microbiennes parce que nous sommes trop nombreux sur la Terre, bien que ne représentant qu’une infime partie de la biosphère terrestre : 0,011 % (voir le lien sur ce blog). Et comme le monde politique a décidé haut et fort que le sauvetage de la biodiversité, comme celui du climat, constituait une urgence absolue il ne reste qu’une solution efficace : réduire la population humaine.

Va-t-on ressortir les vieilles idéologies malthusiennes reprises par le Club de Rome pour que nous nous donnions bonne conscience ? Va-t-on interdire l’agriculture intensive pour redonner à la nature ses droits ? Va-t-on interdire aux être humains le droit de faire des enfants afin de libérer des espaces pris sur la nature ? C’est selon les résultats d’une étude coordonnée par le TREE Project ce qui apparaît clairement : nous sommes trop nombreux sur la planète, il faut donc réduire la population humaine et créer des « parcs mondiaux » de préservation de la biodiversité en éliminant toute population humaine d’espaces réservés à la biodiversité. Il n’y a aucun autre moyen !

Le TREE (acronyme de Transfer-Exposure-Effects, http://tre.ceh.ac.uk ) est un organisme dépendant du Centre d’Écologie et d’Hydrologie britannique qui a collecté toutes les données disponibles au sujet des zones interdites mises autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl qui a lourdement contaminé une zone située incluant la ville de Prypiat. La « création » de cette zone a nécessité l’évacuation sans retour possible de 350000 personnes car plus de 400 fois la quantité de radioactivité correspondant à celle de la bombe d’Hiroshima s’y dissémina. Ces études ont clairement montré que si la présence de l’homme est autoritairement éliminée la nature reprend ses droits rapidement et très efficacement.

L’accident de Tchernobyl révèle au moins un point important : la radioactivité tant décriée par les écolos bobos des pays occidentaux n’est pas aussi dangereuse qu’il n’y paraît. Il ressort que des doses massives de radiation tuent tout, les animaux, les arbres, les lichens et les mousses mais ces doses massives n’ont été observées et mesurées que lors de l’accident lui-même et des quelques jours suivants. Nul ne connaît précisément le nombre de décès d’êtres humains, les rumeurs mentionnent que 500000 personnes seraient mortes des suites de l’accident, directement ou à la suite de séquelles provoquées par les radiations. Quant à la population animale et la végétation elles semblent se comporter parfaitement bien dans les zones encore interdites. Comme on pouvait s’y attendre les mouvements opposés à l’usage de l’énergie nucléaire ont exigé que les statistiques concernant les décès soient « gonflées » pour bien faire passer leur message mais force est de constater que les animaux ont prospéré d’une manière inattendue dans des endroits pourtant déclarées après l’explosion « déserts pour la vie et pour des siècles ». Ce n’est évidemment pas le cas comme le montrent quelques illustrations :

Le bison d’Europe semble tout à fait heureux, vivant en harmonie avec les lynx, les ours bruns, les élans et les chevaux de Przewalski, tous considérés comme des espèces hautement menacées avant l’accident nucléaire. Même certains amphibiens comme la grenouille arboricole se sont accommodés des fortes doses de radiations. Les enquêteurs scientifiques objectifs ont noté des cas d’albinisme chez certains oiseaux mais jamais ils n’ont pu observer des malformations comme celles qui circulèrent sur les réseaux sociaux quelques années après l’accident.

Pour conclure ce billet la décision du gouvernement ukrainien de déclarer la zone interdite de Tchernobyl « réserve radiologique et environnementale de la biosphère » paraît être un geste hautement politique dans le contexte mondiale de préservation des écosystèmes, zone devenue en effet au cours des années du plus grand intérêt pour l’étude de la la conservation de la biodiversité dans un environnement radioactif déclaré hostile pour l’homme … à l’exception de toute autre forme de vie.

Au final il faut nuancer la culpabilité humaine tant en ce qui concerne le climat que la biosphère et encore et surtout tenir compte de l’immense capacité de résilience de la planète qui a vécu par le passé des situations climatiques beaucoup plus froides ou chaudes qu’aujourd’hui et la disparition d’espèces vivantes comme l’apparition d’autres espèces, ce que le monde politique refuse de prendre en considération. L’homme a l’outrecuidance d’avoir le pouvoir de modifier l’évolution de ce système planétaire complexe. Alors qu’il a abandonné toute croyance religieuse il s’est arrogé celui, divin, de vouloir influencer la nature en confondant politique et science ou plutôt en utilisant la science à des fins politiques.

Inspiré d’un article paru sur le site The Conversation. Prochain billet mardi 21 mai.


29 commentaires:

  1. Le gaz carbonique et chimie des océans


    18 mai 2019
    par Dr. Daniele Mazza


    Les océans couvrent environ 71%* de la surface de la terre, mais leur influence sur le changement climatique n'est pas seulement due à la forte capacité calorifique de l'eau, non seulement à la circulation de l'eau dans l'océan, mais également à un fait largement sous-estimé: le pH (niveau d'acidité). de l'eau de mer est essentiellement alcaline, allant de 8,0 à 8,7. Cela signifie que l'équilibre entre les ions positifs et négatifs est atteint en prenant en compte les ions OH–, hydroxyde, dans une proportion beaucoup plus grande par rapport aux ions hydrogène H +.

    Le pH supérieur à 7 permet à l'eau de mer de dissoudre et de faire réagir d'énormes quantités de gaz carbonique affectant ainsi la quantité de ce gaz dans l'atmosphère en absorbant l'excès de celui-ci. Pour calculer cet excès par rapport à ce qui serait la vraie valeur d'équilibre dans l'air, toutes les réactions chimiques impliquées doivent être calculées simultanément, en tenant compte de leurs constantes d'équilibre, qui dépendent à leur tour de la température.

    1 - gaz carbonique (gaz) + H2O <==> H2CO3 * (H2CO3 * est la somme du gaz carbonique dissous et du H2CO3)

    2 - H2CO3 <==> H + + HCO3–

    3 - HCO3– <==> H + + CO3– -

    4 - H2O <==> H + + OH–

    5 - Ca ++ + CO3– - <==> CaCO3 (calcite)

    6 - Ca ++ + OH– <==> Ca (OH) +

    7 - Mg ++ + OH– <==> Mg (OH) +

    Avant les calculs, explorons plus en détail la composition moyenne de l’eau de mer: en additionnant toutes les charges positives (Na +, K +, Mg ++, Ca ++), on obtient 621,1 moles par litre (mmol / L ou moles par mètre cube mol / m3). En effectuant la même opération pour les charges négatives (Cl–, SO4– -, Br -), le résultat est légèrement inférieur: 619,2 mmol / L). 1,9 mmol / l manquent clairement ! L'eau de mer doit obéir, comme toutes les autres solutions ioniques, à la loi de neutralité électrique, de sorte que certains ions négatifs ont été écartés: il s'agit bien de HCO3 - et, dans une moindre mesure, d'OH - et, dans une moindre mesure, de CO3 - -. Les trois derniers ions sont tous réactifs vis-à-vis du gaz carbonique atmosphérique.

    La présence d'ions OH– (ions hydroxyde) est la raison d'un pH> 7, leurs concentrations (en raison de la nature logarithmique de l'échelle du pH) sont à pH = 8,0 égal à 0,001 mmol / L alors que celles des ions H + sont 100 fois plus élevées. Moins. Les ions OH– à eux seuls ne suffisent pas à combler le vide: nous avons besoin d’autres ions négatifs, c’est principalement des ions HCO3–, ainsi que certains ions CO3– -.

    Ce fait a une conséquence immense sur l’équilibre du gaz carbonique entre l’atmosphère et les océans. L’atmosphère réelle contient environ 850 Gt (giga tonn) de carbone (sous forme de gaz carbonique), tandis que les océans couvrent 38 000 Gt de carbone, soit près de 45 fois plus.

    Donc, quand on parle de ppm de gaz carbonique dans l'atmosphère, ce n'est que le sommet de l'iceberg !

    RépondreSupprimer
  2. Le gaz carbonique est un gaz réactif, il se dissout (comme N2 et O2) et réagit ensuite avec l'eau elle-même (N2 et O2 ne le font pas), produisant ainsi du HCO3– et du CO3– -. Une fois ces réactions terminées, il en reste un tiers (et il est généralement oublié): la formation d'un sel solide, CaCO3 Voir réaction n ° 5 ci-dessus. Ceci s'appelle dans la précipitation de chimie. CaCO3 a généralement la forme de calcite, l'aragonite, l'autre polymorphe, est légèrement plus soluble. L'eau de mer est sursaturée en calcite en raison de la concentration en ions Ca ++ de 10,6 mmol / L. Cependant, cette réaction nécessite la nucléation et la croissance de cristaux et est généralement lente (peut s'accélérer dans la cellule des invertébrés).

    La finalité de ce sel est de sédimenter éventuellement au fond de la mer (peut ne pas atteindre le fond, si elle est très profonde, elle peut se dissocier à nouveau en raison d’une pression extrêmement élevée et se recycler à nouveau). Dans tous les cas, le but ultime est d’éliminer le gaz carbonique de l’atmosphère en formant du calcaire.

    Dans les manuels de climatologie ou d'océanographie, l'influence de la température n'est pas toujours prise en compte avec soin.

    Ayant enseigné la chimie appliquée au niveau universitaire pendant plus de 30 ans, j'ai trouvé un point simple mais important. Dans la majeure partie du manuel, lorsque l’on traite des équilibres chimiques mentionnés ci-dessus, leur constante d’équilibre est considérée comme constante, alors qu’ils devraient varier avec la température.

    J'ai écrit quelque 300 lignes de code afin de résoudre simultanément tous les équilibres ci-dessus et de déterminer si le niveau réel de 410 ppm de gaz carbonique est en équilibre ou non avec des ions carbonatés de l'eau de mer. Si ce n’est pas le cas (et ce n’est pas le cas), quelle distance avons-nous de l’équilibre et comment le système évolue-t-il pour l’atteindre ?

    Bien, je vais essayer de reprendre. Si quelqu'un est intéressé par les détails, envoyez-moi un e-mail.

    La liste complète des équilibres considérés est déjà écrite ci-dessus, leurs constantes d'équilibre sont calculées à partir des valeurs d'énergie de Gibbs (les données proviennent principalement de la base de données NIST ou d'autres bases de données thermodynamiques). Rappelez-vous que K (eq) = exp (- G / RT), R étant les constantes de gaz et T la température absolue.

    1- G = -20302 - T * (- 96,25) (Joule / mol / K)

    2- G = 7660 - T * (- 96,2) (Joule / mol / K)

    3- G = 14850 - T * (- 148,1) (Joule / mol / K)

    4- G = 55836 - T * (- 80,66) (Joule / mol / K)

    5- G = -13050 - T * (- 202,9) (Joule / mol / K)

    6- G = -7576 (Joule / mol / K)

    7- G = -14656 (Joule / mol / K)

    Le traitement ci-dessus de la chimie du carbone inorganique dans l'eau de mer et la résolution simultanée des équilibres dépendants de la température donnent des résultats intéressants. Ils sont présentés sous forme graphique, dans un souci de simplicité.

    RépondreSupprimer
  3. La figure 1 montre comment le gaz carbonique est beaucoup plus soluble dans les eaux alcalines, comme l'eau de mer. Comparez la ligne rouge (eau de mer) avec la ligne bleue (eau pure). Sur l'axe des abscisses figurent les ppm de gaz carbonique dans l'air standard à 17 ° C (de 200 à 600) et sur l'axe des ordonnées la teneur en carbone C (T) total (inorganique), c'est-à-dire la somme de gaz carbonique (aq), H2CO3, HCO3 - et CO3– -. Notez comment, en ppm de gaz carbonique en augmentation, le pH varie légèrement de 8,72 à 8,27.

    - voir graphique sur site -

    La figure 2 suivante montre comment la température affecte les équilibres de carbone inorganique à gaz carbonique constant (400 ppm). Lorsque la température augmente, le CID ou C (T) (carbone inorganique total dissous) diminue et le pH augmente.

    - voir graphique sur site -

    Cela explique pourquoi le gaz carbonique est rejeté dans l'air des eaux chaudes équatoriales et absorbé par les eaux froides.

    La figure 3 donne une vue d'ensemble du degré de non-équilibre dans l'échange de gaz carbonique (moyen) entre l'air et l'océan. Le point bleu représente la valeur réelle de 400 ppm qui devrait atteindre la valeur d'équilibre de 315 ppm avec une température de mer moyenne de 17 ° C.

    L'eau de mer est donc un énorme réservoir de gaz carbonique qui attend d'être rempli.

    - voir graphique sur site -

    Jusqu’à présent, les précipitations de calcite n’ont pas été prises en compte. Ceci est illustré à la figure 4, qui explique comment se forme le CaCO3 et collecte ainsi d’autres quantités énormes de gaz carbonique. La courbe rouge représente C (T) en fonction de la température sans précipitation de calcite (identique à la fig. 1), la ligne verte avec précipitation complète de calcite (nous supposons que C (T) = 1,85 est une valeur constante).

    - voir graphique sur site -

    La situation réelle évolue lentement de la courbe rouge à la courbe verte, qui sera atteinte à la fin. Combien de temps cela prend-il ? Cela devrait être une question de quelques années ou plus, mais le phénomène ira dans ce sens et non l'inverse. La ligne bleue représente la quantité de calcaire à la fin du processus (courbe verte). Au cours du temps géologique, le calcaire sera poussé jusqu'à la subduction par des mouvements tectoniques des plaques, chauffés par du magma et, à l'extrême, décomposés en silicates de gaz carbonique et de calcium. Le gaz carbonique sera émis dans les volcans dans l'air après des millions d'années, suffisamment pour que tous les combustibles fossiles soient brûlés !

    Conclusions: le gaz carbonique est à 410 ppm, bien au-dessus de la valeur d'équilibre (315), à condition que la composition de l'eau de mer et la température moyenne de l'océan soient de 17 ° C (tiré de wikipedia). Nul doute que la solubilité obligera à stocker plus de gaz carbonique dans les océans. De plus, si nous considérons la formation de CaCO3 (l'eau de mer a dépassé la solubilité de ce sel près de 50 fois mais la nucléation et la croissance sont lentes), encore plus de gaz carbonique sera stocké par le calcaire.

    Daniele Mazza

    https://wattsupwiththat.com/2019/05/18/co2-and-ocean-chemistry/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. * La superficie océanique dépasse les 75 % de notre planète en comptant l'eau (glace) des pôles.

      (...) Cela explique pourquoi le gaz carbonique est rejeté dans l'air des eaux chaudes équatoriales et absorbé par les eaux froides. (...)

      Le gaz carbonique fuit la chaleur et est très peu présent lorsqu'il y a du soleil. Pour explication, un plant de tomate va pousser de 80 % la nuit et seulement 20 % le jour. Le gaz carbonique (le gaz le plus lourd de tous les gaz) se trouve donc au sol.

      Supprimer
  4. Al Gore prévoit qu'il n'y aura pas de glace au pôle Nord d'ici 2013


    par Tyler Durden
    Dim, 19/05/2019 - 14:59
    Via ArmstrongEconomics.com,


    Al Gore, en 2009, prévoyait qu'il n'y aurait plus de glace d'ici 2013.

    - voir carte sur site -

    La BBC a publié ces prévisions loufoques en 2007.

    - voir carte sur site -

    L'ancien vice-président américain Al Gore a cité l'analyse du professeur Maslowski lundi dans son discours de remerciement prononcé lors de la cérémonie du prix Nobel de la paix à Oslo.

    "Notre projection de l'enlèvement de la glace en été 2013 ne tient pas compte des deux derniers minima, en 2005 et 2007", a expliqué le chercheur de la Naval Postgraduate School de Monterey, en Californie, à la BBC.

    "Donc, étant donné ce fait, vous pouvez soutenir que notre projection de 2013 est peut-être déjà trop conservatrice."

    "L'implication est que ce n'est pas un cycle, pas seulement une fluctuation. La perte de cette année va conditionner la glace pour que la même chose se reproduise l'année prochaine, mais pire.

    "Il y aura encore plus d'ouverture, encore plus d'absorption et encore plus de fusion.

    "En fin de compte, cela va disparaître tout à coup. Ce n'est peut-être pas aussi tôt que 2013, mais ce sera bientôt, bien avant 2040."

    J'ai expliqué à plusieurs reprises que les méthodes de prévision utilisées supposaient que toute tendance en mouvement le resterait à jamais. En d’autres termes, si le Dow Jones se ralliait de 25% en un an, il serait alors prédit que le même pourcentage de mouvement continuera à jamais.

    La méthodologie est totalement dépourvue de compréhension cyclique de la manière dont tout fonctionne selon un cycle de l'univers.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-19/al-gore-forecast-there-would-be-no-ice-north-pole-2013

    RépondreSupprimer
  5. Nourrir l'Europe sans pesticides...


    20 Mai 2019
    par Seppi


    …« La laitière et le pot au lait », version moderne

    « Nourrir l’Europe sans pesticides, un objectif réaliste », c'est le titre d'un article du Monde Planète du 19 (sur la toile) et du 20 avril 2019 (édition papier).

    En chapô :

    « L’agriculture peut être la fois [sic] nourricière et non polluante, à condition que les habitudes alimentaires changent, assure une étude de l’Iddri, think tank rattaché à l’Institut d’études politiques de Paris. »

    Cette entité, l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales, nous l'avons déjà évoquée dans « Servons Sevrons l'agriculture ! Les préconisations de Socialter pour un avenir morose avec tickets de rationnement », sur la base d'une étude, « Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour une alimentation saine – Enseignements d’une modélisation du système alimentaire européen » publiée le 18 septembre 2018.

    La nouvelle « étude » est un document de quatre pages – oui, vous avez bien lu, quatre pages pour nourrir l'Europe... – « Agroécologie et neutralité carbone en Europe à l’horizon 2050 : quels enjeux ? » À vous de juger si c'est « un objectif réaliste »...

    Le communiqué d'accompagnement se conclut par :

    « Ce Décryptage propose un cadre pour mettre en discussion des scénarios conçus dans des optiques distinctes ; in fine, les débats politiques sur les trajectoires de décarbonation du secteur agricole doivent mieux intégrer les enjeux de biodiversité et de santé des sols (au-delà d’une seule métrique carbone) et ainsi reconsidérer les stratégies fondées sur le land sharing et l’agroécologie comme des options crédibles. »

    Et l'avant-dernier paragraphe de l'étude a la teneur suivante :

    « Ce Décryptage montre que si la contribution potentielle d’une Europe agroécologique à l’objectif de décarbonation n’est pas immédiatement compatible avec l’objectif de neutralité, elle apparaît substantielle et surtout porteuse de solutions crédibles face aux autres enjeux auxquels fait face le système alimentaire européen actuel. »

    La méthode Coué...

    Les travaux se fondent sur un modèle TYFA (Ten Years For Agroecology in Europe) dont les caractéristiques principales seraient les suivantes :

    « Les résultats de la modélisation montrent que malgré une baisse de la production de 35 %, le scénario TYFA permet de nourrir plus durablement 530 millions d’Européens à l’horizon 2050 tout en dégageant un surplus en céréales, produits laitiers et vins. Il permettrait une baisse des émissions directes et indirectes de l’ordre de -40 % par rapport à 2010 (-35 % pour les émissions directes hors gaz carbonique, selon la méthodologie adoptée par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), tout en offrant un potentiel de séquestration dans les sols agricoles (terres arables et prairies) de 159 Mtgaz carboniqueeql/ an, au moins dans les 10 premières années. La production de bioénergie est quant à elle réduite à zéro [...] »

    RépondreSupprimer
  6. Pour arriver à la neutralité carbone – de l'agriculture prise comme composante indépendante de l'économie – on a dérivé un modèle TYFA-GES :

    « Pour explorer la contribution possible d’une Europe agroécologique à cet objectif, une variante du scénario, TYFA-GES, a été développée. [...] Le développement maîtrisé et limité de la méthanisation à partir d’herbe des prairies (et de déjections) permet une réduction plus forte du cheptel bovin par rapport à 2010 (-34 % contre -15 % pour TYFA) tout en conservant les prairies permanentes. Ainsi,18 % de la biomasse des prairies et 50 % des déjections animales sont méthanisées. »

    Qui dit réduction plus forte du cheptel bovin dit réduction plus forte de la consommation de viande bovine et de produits laitiers... Pourtant, il y aurait toujours « un surplus en [...] produits laitiers ». Réaliste ? Il est difficile de trouver des chiffres, mais on peut tabler sur une production actuelle de l'ordre de 160 millions de tonnes (FAOstat) et des exportations de l'ordre de 20 à 25 millions de tonnes équivalent lait (cette présentation annonce un taux d'auto-approvisionnement de l'Union Européenne de 112 en 2015). Où est le miracle ?

    Plus généralement, on peut vraiment s'interroger quand on voit ces scénarios avec des baisses de production de plus du tiers quand les grandes institutions s'accordent à dire qu'il faut augmenter la production alimentaire de quelques dizaines de pour cent (la FAO a annoncé 70 % entre 2005/07 et 2050, la Banque Mondiale 50 % sur base 2012, le World Resources Institute dit 56 % sur base 2010 pour les calories).

    On peut gloser... Mais ce serait perdre son temps... L'article du Monde note :

    « La question de la viabilité économique d'un tel modèle pour les agriculteurs et les consommateurs reste en revanche posée. Celle-ci fera l'objet d'une prochaine étude, mais les chercheurs assurent que leur modèle n'entraînerait pas forcément une hausse des prix. »

    Reprenons : selon l'IDRRI,

    « Les résultats de la modélisation montrent que malgré une baisse de la production de 35 %, le scénario TYFA permet de nourrir plus durablement 530 millions d’Européens à l’horizon 2050 […]

    avec plein de bénéfices annexes, mais, selon le Monde :

    « La question de la viabilité économique d'un tel modèle pour les agriculteurs et les consommateurs reste en revanche posée. »

    Oh ! Et pendant que nous y sommes, le scénario TYFA se fonde sur « l’abandon des pesticides et des engrais de synthèse »... difficile de mieux annoncer un aveuglement idéologique... Plus de ces choses-là – beurkh, c'est « chimique ». Et 34 % de cheptel bovin, donc de fumier, en moins... et la réduction de la production globale ne serait que de 35 % ? C'est Jean de Florette faisant ses calculs prévisionnels pour son élevage de lapins...

    Oh ! Et pendant que nous y sommes encore,

    « Ce travail a bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence nationale de la recherche au titre du programme "Investissements d’avenir" portant la référence ANR-10-LABX-01. Il a également bénéficié du soutien de l’Union européenne, via l’Agence exécutive pour les petites et moyennes entreprises (ESAME), et de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme. »

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/nourrir-l-europe-sans-pesticides.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Nourrir l'Europe sans pesticides... (...)

      C'est-à-dire INTERDIRE TOUS les remèdes contre les maladies !!!
      Le monde crèvera malade mais bio ! HAHAHAHAHA !
      TOUTES les pharmacies vendent DES pesticides. TOUTES !

      C'est la débilité complète de la dictature !

      Décarboner le monde !!! Les idiots parlent de 'décarboner le monde' !!! et pourquoi pas enlever toute la terre du monde ?!!! Hahahaha ! Après on passera à l'air ! Y en a trop ! Hahahaha !

      99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes

      dimanche 2 décembre 2018

      https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html

      Supprimer
  7. L’édition des gènes peut-elle apporter une solution à la faim dans le monde ?


    20 Mai 2019
    par Seppi
    Utibe Effiong et Ramadhani Abdallah Noor*


    Selon le Programme Alimentaire Mondial, quelque 795 millions de personnes – une personne sur neuf sur Terre – n’ont pas assez de nourriture pour mener une vie saine et active. Cela ne fera qu'empirer avec la prochaine crise alimentaire mondiale, qui devrait se produire d'ici quatre ans selon les experts de la troisième Conférence Internationale sur le Réchauffement de la Planète et la Sécurité Alimentaire.

    Une croissance démographique sans précédent, un nombre croissant de conflits et de déplacements de populations, des calamités naturelles et l'apparition d'épidémies majeures font partie des facteurs qui aggraveront les complexités de la sécurité alimentaire mondiale dans les années à venir. De plus, des catastrophes naturelles survenues récemment dans des pays asiatiques et africains exportateurs de produits alimentaires, ainsi que dans des régions comme la Californie, pourraient précipiter une crise.

    Face à ces faits, toute technique susceptible d’améliorer la production alimentaire constituerait une avancée bienvenue. Pour contrer le problème à venir, il est impératif d'essayer des solutions nouvelles et audacieuses tout au long de la chaîne alimentaire, y compris la modification génique des plantes cultivées. Les plantes génétiquement modifiées (GM) pourraient être notre meilleur espoir de nourrir une planète de plus en plus affamée, mais elles doivent être développées dans un cadre réglementaire prenant en compte les risques potentiels et protégeant les agriculteurs, les consommateurs et l'environnement.

    Les OGM dans les pays en développement

    La modification génique peut produire des variétés de plantes riches en nutriments, hautement productives, résistantes à la sécheresse et aux ravageurs, dont les petits agriculteurs du monde entier ont grand besoin. Par exemple, des scientifiques de la société de biotechnologie Calyxt ont prolongé la durée de conservation des pommes de terre en désactivant un seul gène qui favorise l’accumulation de sucres dans le tubercule. En utilisant cette technique, ils ont également réduit sa production d'agents promoteurs de cancer, notamment l'acrylamide, qui est souvent produit lorsque la pomme de terre est frite.

    On peut imaginer que ces améliorations présentent un intérêt particulier pour les agriculteurs d’Afrique et du reste des pays en développement, qui dépendent de cultures de base comme le maïs, le riz, la pomme de terre et le soja. Outre le cotonnier génétiquement modifié, le maïs et le soja génétiquement modifiés sont actuellement cultivés dans des pays africains comme l'Afrique du Sud et l'Égypte.

    Cependant, dans la plupart des pays africains, les OGM restent une idée relevant de l'utopie. En dépit de progrès économiques importants et de succès agricoles, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, l’Afrique reste le continent le plus touché par l’insécurité alimentaire. Un tiers de la population de notre continent est chroniquement sous-alimentée. La malnutrition chronique, ou « faim cachée », bien que souvent invisible, est dévastatrice et mortelle. Plus de la moitié des décès d’enfants peuvent être évités dans le monde si les enfants ont accès à des aliments nutritifs.

    Comment fonctionne l'édition de gènes ?

    De manière classique, la production d'organismes génétiquement modifiés implique l'insertion de gènes étrangers souhaités dans le génome d'une plante ou d'un animal. Mais une technique différente connue sous le nom d'édition de gènes modifie les génomes de plantes, ainsi que d'animaux et d'humains, sans l'introduction de matériel génétique étranger.

    RépondreSupprimer
  8. L’édition de gènes utilise des catalyseurs biologiques appelés « nucléases effectrices de type activateur de transcription » (Transcription activator-like effector nucleases – TALEN) qui peuvent être modifiés pour se lier à n’importe quelle séquence d’ADN. Les scientifiques peuvent introduire ces enzymes dans des cellules vivantes où ils découpent des morceaux non désirés d'ADN, ce qui permet en fait de modifier le génome. Cette technique, connue sous le nom d'ingénierie génomique médiée par TALEN, est également appelée édition du génome à l'aide de nucléases modifiées.

    L'édition du génome n'est pas une idée nouvelle. Elle a été utilisée pour créer des modifications de gènes dans les cellules souches humaines ainsi que chez les vers, les poissons, les souris et les bovins avec plus ou moins de succès. En laboratoire, les TALEN ont également été utilisés pour corriger avec succès les erreurs génétiques sous-jacentes à une maladie comme la drépanocytose (anémie falciforme).

    En phytotechnie, l’édition de gènes a été utilisée pour produire la pomme de terre moins sucrée de Calyxt, ainsi qu’un soja avec une teneur élevée en oméga-3. La première application commerciale de cette technologie dans une plante destinée à la consommation humaine a été approuvée ce printemps, lorsque la société américaine Cibus a annoncé une version éditée de canola. La nouvelle plante de canola est conçue pour bien pousser même lorsque les agriculteurs appliquent des herbicides particuliers utilisés pour lutter contre les mauvaises herbes résistantes au glyphosate. On parle maintenant d'utiliser cette technique pour manipuler la photosynthèse afin de produire plus de nourriture. Des chercheurs de l'Institut International de Recherche sur le Riz aux Philippines ont modifié des plantes de riz pour extraire l'énergie de la lumière solaire de manière bien plus efficace qu'aujourd'hui.

    Avec les promesses, les risques

    Les techniques de génie génétique ne sont pas parfaites. Des erreurs génétiques importantes ont été produites dans le passé avec les techniques couramment utilisées d'édition de génomes, y compris les TALEN. Dans les modèles de laboratoire, des événements non ciblés qui produisent des mutations indésirables, parfois fatales, ont été décrits chez des plantes, des poissons et des cellules humaines.

    Pour le moment, de nombreuses incertitudes demeurent quant à l’impact des organismes aux gènes édités sur l’environnement et la santé. Bien que l'édition de gènes puisse ne pas introduire de matériel génétique étranger, la technologie modifie définitivement la composition du produit à un niveau très fondamental. Des recherches sont en cours pour améliorer ces techniques, réduire la fréquence des mutations indésirables et améliorer la sécurité de l'édition du génome.

    Alors que les OGM couvrent 170 millions d'hectares dans le monde [ma note : c'est le chiffre de 2012 ; en 2017, les OGM occupaient 189,8 millions d'hectares], soit 11% de toutes les terres arables, ils restent controversés. Le riz doré, par exemple, promet de sauver un million d'enfants par an de la mortalité liée à la déficience en vitamine A. Bien que la société de biotechnologie Syngenta ait accordé la licence permettant de cultiver du riz doré gratuitement à des fins humanitaires, son approbation a été bloquée dans la plupart des contextes.

    Bien sûr, idéalement, nous ne pourrons pas augmenter l’accès aux aliments sans prendre en compte les risques, mais il n’existe que peu d’options, voire aucune, sans risque à ce niveau d’impact positif potentiel.

    Protections réglementaires

    Étant donné que les techniques de modification génétique, y compris l’édition du génome, font l’objet d’une surveillance réglementaire stricte, il est concevable que les sociétés de biotechnologie développent des plantes modifiées par édition de gènes expérimentales pour les tester dans les pays en développement où le besoin en nourriture est plus grand que la volonté politique de protéger les masses.

    RépondreSupprimer
  9. L’expérience de l’Inde en matière d'OGM le montre. Le pays a mal réglementé l'adoption du génie génétique. Bien que ce soit un problème ayant des causes multiples, les activistes affirment que le surendettement et les mauvaises récoltes – les deux conséquences inévitables, selon eux, du modèle capitaliste d'agriculture industrielle mis en place en Inde – ont désavantagé encore plus certains agriculteurs indiens.

    Il est intéressant de noter que le passage à l’édition du génome en tant qu’approche privilégiée du génie génétique peut, du moins en partie, laisser une marge de manœuvre aux sociétés de biotechnologie pour éviter la réglementation. La modification du génome à l'aide de TALEN et de techniques similaires ne relève pas de la compétence du Département de l'Agriculture des États-Unis ou n'a pas été envisagée lors de la création de la réglementation en vigueur.

    L'USDA s'appuie actuellement sur un cadre réglementaire fondé sur le produit, qui se concentre moins sur la technologie utilisée pour développer la plante, mais davantage sur le risque inhérent au produit final. L'accent est mis sur tout risque potentiel que les nouveaux traits ou attributs introduits dans la plante posent au public ou à l'environnement. Toutefois, compte tenu de la réalité des nouvelles techniques de production alimentaire imprévues et souvent controversées, il serait peut-être plus judicieux que l'USDA utilise des réglementations basées sur les processus, telles que celles appliquées par l'UE, l'Argentine, le Brésil et plusieurs autres pays. Dans ces pays, les régulateurs se concentrent sur la manière dont les cultures vivrières sont développées, et pas seulement sur le résultat final.

    Le monde a besoin d'une production alimentaire plus riche en nutriments et respectueuse de l'environnement. Un plus grand nombre de modifications génétiques dans les cultures vivrières est logique, mais uniquement avec des mécanismes de réglementation prudents en place pour garantir la sécurité de ces nouvelles approches de mise à disposition des aliments. Nous ne voulons pas voir plus de mal que de bien alors que nous cherchons à résoudre le problème de la sécurité alimentaire mondiale.

    _____________

    * Utibe Effiong est médecin résident à l'hôpital St. Mary Mercy et chercheur scientifique au laboratoire de recherche sur l'exposition, à l'Université du Michigan. Ramadhani Abdallah Noor, médecin tanzanien et associé de recherche à la Harvard School of Public Health, est New Voices Fellow à l'Aspen Institute.

    Le Dr Lindiwe Majele Sibanda, du Zimbabwe, PDG du Food Agriculture Natural Resources Policy Analysis Network (réseau d’analyse des politiques en matière de ressources naturelles pour l’agriculture et l'alimentation), est le co-auteur de cet article. Il a paru à l'origine sur The Conversation.

    Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/04/can-gene-editing-provide-solution-global-hunger/

    Ma note

    Cette inculture de l'aversion au risque alimentaire ou environnemental issu d'une modification génétique a quelque chose d'effrayant et de surréaliste. Elle est certes exprimée de manière très mesurées, mais le résultat est là : citer la réglementation européenne, spécifiquement conçue pour faire obstacle aux OGM... pour des gens qui se disent concernés par l'insécurité alimentaire...

    RépondreSupprimer
  10. Cette inculture repose sur l'hypothèse que les gens qui travaillent sur les génomes en laboratoire sont irresponsables et que le processus global d'amélioration des plantes, qui passe nécessairement par des essais au champ et, le cas échéant, des tests de toxicité, n'élimine pas assez sûrement les effets hors-cible ; il faut donc soumettre ces techniques et leurs produits à une réglementation draconienne, mettre une armée de régulateurs derrière chaque chercheur et développeur.

    Qu'on s'entende bien : il n'est pas question de nier l'intérêt d'une réglementation et d'un contrôle a posteriori, mais de plaider pour une approche raisonnable et pragmatique.

    Une approche liée au mode d'obtention ne l'est pas.

    On peut être tenté de dire qu'il faut faire de la vulgarisation sur la nature et l'importance des risques encourus ; faire connaître les bidouillages auxquels les chercheurs de laboratoire et les sélectionneurs de terrain se sont livrés au cours des décennies passées, voire des siècles, pour faire entendre raison. Montrer par exemple les « monstres » qui sont régénérés à partir de cellules soumises à un traitement mutagène. Éliminer les effets hors-cible, on sait faire et les incidents ou accidents – tels que la pomme de terre Lenape – sont rares.

    Malheureusement, c'est une approche qui peut avoir un effet hors cible : inciter à une réglementation étendue à tous les modes de création variétale. On peut craindre que ce soit la voie qui sera suivie au niveau européen après la malencontreuse décision de la Cour de Justice de l'Union Européenne de juillet 2018.

    Et, pendant ce temps, les charlatans vendent, sans tests préalables, évaluations ni contrôles des produits miracles pour notre bien-être…

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/l-edition-des-genes-peut-elle-apporter-une-solution-a-la-faim-dans-le-monde.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Aujourd'hui, grâce à l''installation' de la Chine en Afrique, les continentaux n'ont plus à craindre de voir la famine arriver. Les instructions sont précises, le matériels est là, les fruits et les légumes sont irrigués et peuvent être ramassés.

      Supprimer
  11. L'Australie et le Japon définissent les règles pour les nouvelles techniques génétiques (NBT)


    19 Mai 2019
    par Seppi


    Le Gene Technology Regulator (régulateur de la technologie génétique) a procédé à un examen technique du Règlement de 2001 sur la Technologie Génétique 2001 pour clarifier le statut réglementaire des organismes développés en utilisant une gamme de nouvelles technologies et faire en sorte que les nouvelles technologies soient réglementées de manière proportionnée aux risques qu'ils posent.

    Cela s'est traduit par des modifications, arrêtées après un vaste processus de consultation, dont les principales entreront en vigueur le 8 octobre 2019.

    On trouvera une FAQ ici.

    En bref, les plantes produites par de nouvelles techniques génétiques seront réglementées comme des OGM, sauf celles qui entrent dans la catégorie SDN-1.

    - voir croquis sur site -

    (Source)
    Japon

    Le Ministère de la Santé, du Travail et de l'Action Sociale a publié le 27 mars 2019 sa politique sur les aliments modifiés par édition du génome.

    On trouvera une explication détaillée ici.

    Voici quelques points importants mis en avant par le Comité de Recherche (traduit du document précité, donc de seconde main) :

    « i. L'insertion, la substitution et la suppression d'une à plusieurs paires de bases ne sont pas propres à la technologie d'édition du génome, mais peuvent se produire naturellement. De tels changements sont difficiles à différencier des changements mutationnels qui se produisent dans les techniques de sélection traditionnelles.

    ii. Cela ne devrait pas être considéré comme anormal, même si des mutations hors-cible sont observées grâce à l'application de la technologie de modification du génome, car des mutations hors-cible ont été observées à de nombreux endroits (dans le génome) lors de la sélection traditionnelle, par exemple par mutagenèse. En outre, il sera difficile de déterminer si la modification hors-cible est due à la technologie d'édition du génome, s'est produite naturellement ou est le résultat du processus de sélection.

    iii. Il serait irréaliste d'analyser la mutation hors-cible par le séquençage complet du génome, car pour de nombreuses espèces on ne dispose pas de données de séquences de référence précises.

    iv. Il est nécessaire de prendre pleinement en compte le risque d'effets indésirables sur la santé humaine par des mutation hors-cible. Cependant, il est important de noter que les produits de lq sélection traditionnelle (qui font face à des risques similaires) n'ont pas présenté d'effets néfastes. Étant donné qu'il faut un processus de sélection sur plusieurs générations pour développer un cultivar spécifique au cours du programme de sélection, le risque d'effets néfastes sur la santé des hors-cibles est extrêmement improbable.

    v. Le rapport du Sous-comité est fondamentalement valable ; cependant, il est raisonnable de poursuivre la discussion sur :

    - le mécanisme permettant de garantir l'efficacité des rapports des développeurs ;
    - les informations qui doivent être rapportées et rendues publiques ;
    - les activités de sensibilisation visant à améliorer la compréhension des diverses techniques de sélection et des réglementations. »

    Les principes sont donc les suivants :

    RépondreSupprimer
  12. « Les aliments dérivés de la technologie d'édition du génome contenant des gènes transgéniques et/ou des fragments de gènes transgéniques sont considérés comme des aliments dérivés de la technologie de l'ADN recombinant et doivent être soumis à un examen de la sécurité selon les normes et réglementations en vigueur.

    Toutefois, lorsqu'il n'y a pas de gènes transgéniques et/ou de fragments de gènes transgéniques dans le produit final, les aliments modifiés par édition du génome ne seront pas considérés comme des aliments dérivés de la technologie de l’ADN recombinant, pour autant que la cassure de l’ADN double-brin induite par une enzyme de restriction manipulée et après réparation (c'est-à-dire une mutation) est :

    a) une suppression de paire de bases ;
    b) une substitution ;
    c) la suppression naturelle du gène ; et/ou
    d) l'insertion concomitante (mutation) d'une à plusieurs paires de bases.

    Et que se passe-t-il en Europe ?

    Rien...

    Et que se passe-t-il en France ?

    Rien…

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/l-australie-et-le-japon-definissent-les-regles-pour-les-nouvelles-techniques-genetiques-nbt.html

    RépondreSupprimer
  13. « Halte aux fake news scientifiques » dans les Échos


    19 Mai 2019
    Seppi
    Glané sur la toile 341


    « Halte aux fake news scientifiques » est un court article de M. David Bikard, au titre explicite.

    Le début :

    « Vaccins, énergie, pesticides, OGM, intelligence artificielle, climat, biodiversité... La science et la technologie interpellent plus que jamais nos sociétés. Dans ce contexte, il est essentiel qu'une presse de qualité informe le public, au risque de tomber dans un obscurantisme fait de "fake news", où l'opinion du premier venu vaut autant que le consensus scientifique. Or, je suis régulièrement effaré de ce que je lis dans la presse, qui beaucoup trop souvent fait passer le sensationnalisme avant la rigueur, et rapporte des résultats scientifiques de manière extrêmement trompeuse. »

    La preuve par l'exemple : une étude publiée dans Scientific Reports, « Assessment of Glyphosate Induced Epigenetic Transgenerational Inheritance of Pathologies and Sperm Epimutations: Generational Toxicology » (évaluation de l'héritage transgénérationnel épigénétique de pathologies et d'épimutations de spermatozoïdes induit par le glyphosate : toxicologie générationnelle) de Deepika Kubsad et al. ; son traitement médiatique dans le Monde du 6 mai 2019, dans « L’exposition au glyphosate pourrait avoir des effets sur plusieurs générations » (notre analyse ici).

    La conclusion :

    « […] Malheureusement, de tels exemples de "fake news" scientifiques sont nombreux, et ce dans tous les domaines. Personne n'aurait toléré qu'après le 1er mai les journaux titrent "Les gilets jaunes mettent à sac un hôpital". Alors n'acceptons pas non plus la désinformation scientifique. Nous méritons mieux ! »

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/halte-aux-fake-news-scientifiques-dans-les-echos.html

    RépondreSupprimer
  14. Les tests ADN rapides révèlent qu'un tiers des migrants mentent au sujet de leurs relations familiales avec leurs enfants


    par Tyler Durden
    Dim., 19/05/2019 - 14:30


    Des tests ADN rapides ont révélé que près d'un tiers des migrants clandestins appréhendés à la frontière sud des États-Unis n'étaient pas liés biologiquement aux enfants avec lesquels ils voyageaient, pas plus que des cas de beaux-pères ou de parents adoptifs, selon le Washington Examiner.

    Les conclusions résultent d'un programme pilote mené par Immigrations and Customs Enforcement (ICE) à El Paso et McAllen, au Texas.

    Le nombre de migrants testés et la manière dont ils ont identifié les personnes à tester sont inconnus, mais le responsable a ajouté que certains migrants avaient refusé le test d'écouvillonnage et admis qu'ils n'avaient aucun lien de parenté avec les enfants avec qui ils étaient après avoir appris que leur demande serait soumise. à la preuve ADN.

    Des agents de la patrouille frontalière sont en train de traiter une unité familiale au Texas plus tôt ce mois-ci.
    Après avoir analysé les résultats du projet pilote, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis envisage de déployer les tests ADN rapides à grande échelle, selon ICE.

    "Ce n'est certainement pas la panacée. C'est une mesure", a déclaré le responsable.

    L’un des avantages, selon la source, est qu’en plus de vérifier les relations fictives, il a également permis de vérifier de nombreuses informations lorsque le personnel de la Sécurité intérieure n’était pas sûr.

    L'examinateur a annoncé en mars que le département de la Sécurité intérieure et l'ICE envisageaient d'adopter le test réalisé par une société appelée ANDE. Le 1 er mai, le DHS a annoncé qu’il lancerait un projet pilote du programme dans les cas où les agents d’enquêtes de la sécurité intérieure ICE Homeland ne pourraient pas vérifier les relations d’une unité familiale. -Washington examinateur


    En mars, l’ancien chef du DHS, Kristjen Nielsen, a annoncé que les frontaliers utilisaient des "réseaux de recyclage pour enfants" pour tromper les autorités américaines.

    "Nous avons brisé les réseaux de recyclage des enfants - si vous pouvez y croire - au cours des deux derniers mois, au cours desquels des passeurs récupèrent un enfant, ils le donnent aux adultes qui se présentent comme une famille une fois qu'ils se sont retrouvés - parce que, Comme vous le savez, nous ne pouvons garder les familles plus de 20 jours - elles renvoient l’enfant et le ramènent avec une autre famille. Une autre famille fictive ", a déclaré Nielsen à Tucker Carlson de Fox News.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-19/rapid-dna-testing-reveals-third-migrants-lying-about-family-relationship-children

    RépondreSupprimer
  15. Trump Admin se retire du plan pour jeter les illégaux en Floride - Qu'en est-il de San Diego ?


    par Tyler Durden
    Dim., 19/05/2019 - 12:00


    Suite à l'immense réaction des législateurs des États, l'administration Trump a renoncé à son plan visant à envoyer des milliers de migrants dans le sud de la Floride.

    Un responsable des douanes et de la protection des frontières (CBP) s'exprimant sous le couvert de l'anonymat a déclaré à NPR tard vendredi que l'agence ne "transportait aucune unité familiale en Floride pour le moment", après des informations initiales selon lesquelles environ 1 000 migrants par mois seraient acheminés par avion. répartis entre les comtés de Broward et de Palm Beach à partir de deux semaines.

    Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis (à droite), a déclaré que son bureau n'avait jamais été informé de la décision initiale, ajoutant que "les comtés de la Floride ne disposent pas des ressources nécessaires pour faire face à un afflux d'immigrants clandestins".

    "En Floride, nous ne pouvons pas nous contenter de jeter des migrants clandestins dans notre État. Je pense que cela va taxer nos ressources, les écoles, les soins de santé, l'application de la loi, les agences de l'État", a déclaré DeSantis à la presse à l'issue de la cérémonie de signature du projet de loi.

    Dans une déclaration à WPTV notée par Breitbart, le shérif du comté de Palm Beach, Ric Bradshaw, a confirmé que l’administration avait reculé.

    Il semble que Border Patrol ait renoncé à son projet initial d'acheminer un millier d'immigrants clandestins dans le sud de la Floride. Je tiens à remercier la communauté pour son soutien. Je tiens également à remercier tous les élus qui ont assisté à la conférence de presse pour soutenir nos efforts, ainsi que les représentants du gouvernement qui se sont mobilisés pour s’assurer que, si cela se produisait réellement, nous aurions les plans adéquats en place. Grâce aux efforts de tous, nous sommes en mesure de mettre fin à ce qui semblait être une crise pour notre communauté. -WPTV

    Qu'en est-il de San Diego ?


    Samedi, nous avons annoncé qu’en plus des deux comtés de Floride, San Diego recevrait des centaines de familles de migrants originaires du sud du Texas.

    L'agence a déclaré qu'elle envisageait également de distribuer des frontaliers appréhendés à Detroit, Miami et Buffalo, New York, selon le Globe and Mail.

    Les vols de la vallée du Rio Grande au Texas à destination de San Diego devaient commencer vendredi - ils se poursuivront trois fois par semaine indéfiniment. Selon Douglas Harrison, chef intérimaire du secteur à San Diego par intérim de la police des frontières, chaque vol transportera entre 120 et 135 personnes. De manière conservatrice, cela signifie au moins 1 440 migrants par mois, soit 17 280 par an.

    "Nous n'avons pas de date de fin", a déclaré Harrison. "C’est une opération d’urgence. Nous devons soulager les habitants de Rio Grande Valley."

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-19/trump-admin-backs-plan-dump-illegals-florida-what-about-san-diego

    RépondreSupprimer
  16. Regardez un taxi aérien visant à révolutionner l'ascenseur de la ville pour la première fois


    par Tyler Durden
    Dim, 19/05/2019 - 08:45


    La start-up allemande de taxis aériens, Lilium, a dévoilé pour la première fois le premier taxi aérien à cinq places au monde à propulsion entièrement électrique. Le communiqué de presse Lilium indique que l'avion a été dévoilé au moment où il effectuait son vol inaugural plus tôt ce mois-ci.

    Le jet, propulsé par 36 moteurs tout électriques, pourra décoller et atterrir comme un hélicoptère tout en effectuant un vol horizontal comme un avion. La conception de l’avion n’a pas d’hélices, pas de gouvernail, pas de queue et les seules pièces mobiles sont les pales du moteur.

    Avec cinq sièges, y compris le pilote, il transportera des petits groupes ou des petites familles à travers les villes, offrant une alternative aux routes encombrées.

    Remo Gerber, directeur commercial de Lilium, a déclaré au Financial Times que le prix du service de taxi aérien serait similaire à celui d'une course de taxi régulière à New York. Selon lui, voler de l'aéroport JFK à Manhattan coûterait entre 70 et 80 dollars avec une durée de vol de six minutes.

    Gerber a déclaré qu'ils discutaient déjà avec les principales régions métropolitaines des États-Unis pour un usage commercial. Il a refusé de donner une date de lancement exacte, mais a déclaré: "Nous pensons que d'ici 2025, nous serons dans plusieurs villes du monde".

    Uber devrait lancer son service de taxi volant électrique dans les cinq prochaines années, tandis que les grandes entreprises aérospatiales, dont Boeing et Airbus, expérimentent déjà des systèmes de propulsion hybride-électrique.

    L’année dernière, Morgan Stanley a déclaré aux investisseurs qu’elle s’attendait à ce que le marché des taxis aériens atteigne 1,5 million de dollars par an d’ici 2040.

    L'avion a décollé le 4 mai, quelques jours après avoir effectué des tests au sol approfondis aux installations de Lilium à Munich, en Allemagne. Au moment du vol, il n'y avait pas de pilote d'essai dans le véhicule, celui-ci étant contrôlé à distance. L’essai jettera les bases des certifications de sécurité de l’avion par le gouvernement.

    Leandro Bigarella, responsable des essais en vol, a déclaré:

    "Même si un vol inaugural est toujours un moment de vérité pour une entreprise, le Lilium Jet a fonctionné exactement comme prévu et a bien répondu à nos suggestions. Notre programme d'essais en vol se poursuivra avec des manœuvres de plus en plus complexes alors que nous nous tournons vers notre prochain grand objectif: atteindre vol de transition, c’est-à-dire lorsque l’avion se déplace sans à-coups du vol vertical au vol horizontal. "

    Le service de taxi aérien sur demande révolutionnaire aura une application pour smartphone qui dirigera les clients vers la piste d'atterrissage la plus proche. Il y aura un réseau de pads à travers les métros, les comtés et même les régions qui transformeront les déplacements dans les années à venir.

    Regardez un taxi aérien visant à révolutionner l'ascenseur de la ville pour la première fois

    - voir clip montrant le taxi s'élever à la verticale à 3 m du sol et se reposer (!), il ne peut encore se déplacer par manque d'énergie ! (Hahahaha !) -

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-17/watch-air-taxi-aimed-revolutionizing-city-travel-lift-first-time

    RépondreSupprimer
  17. LA CONVENTION CITOYENNE POURRA RESSUSCITER LA TAXE CARBONE


    par OLIVIER SANCERRE
    19/05/2019


    La convention citoyenne compte 150 citoyens tirés au sort.

    La première assemblée de la convention citoyenne se tiendra d’ici la fin du mois de juin. À cette occasion, François de Rugy estime que la taxe carbone pourrait être remise sur la table.

    La convention citoyenne doit accoucher, d’ici six mois, d’un paquet de mesures « cohérentes, opérationnelles, avec des solutions de financement », a expliqué François de Rugy dans une interview au Parisien. Le ministre de la Transition écologique a décrit les travaux de cette future assemblée, qui regroupera 150 citoyens tirés au sort et qui devra refléter la « diversité » de la France. Ces citoyens plancheront, un week-end (défrayé) sur trois, sur un ensemble de propositions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en respectant une « responsabilité budgétaire », a rappelé le ministre.

    Des mesures finançables

    Dans la boîte à outils de financement possible, la taxe carbone est toujours disponible. Et elle pourrait être remise au goût du jour par cette convention citoyenne : « Aux 150 citoyens de proposer un avenir à la taxe carbone », a martelé François de Rugy… même si le mouvement des « gilets jaunes » a démarré sur la contestation de cette nouvelle taxe. « Ils pourront par exemple déterminer à quoi l'argent collecté devra servir. Ils pourraient aussi considérer qu'il vaut mieux une autre fiscalité écologique », a aussi expliqué le ministre.

    Fiscalité écologique

    Beaucoup de travail donc pour cette convention, dont les membres seront aidés pour la rédaction de leurs propositions. « Le but n'est pas d'avoir un énième catalogue de mesures dans lequel le gouvernement viendrait piocher », rassure François de Rugy. En attendant la première assemblée, l’Élysée va accueillir ce jeudi 23 mai la première réunion du conseil de défense écologique. Il s’agira de réunir ministres et opérateurs de l’État en pointe sur les dossiers de la protection de la biodiversité et de la lutte contre le réchauffement climatique.

    http://www.economiematin.fr/news-convention-citoyenne-pourra-ressusciter-taxe-carbone

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Des français OSENT ENCORE RESPIRER !!! Une honte ! Le gaz carbonique tue des milliards de personnes par an dans le monde ! Le gaz carbonique (le plus lourd de tous les gaz) se situe au sol) NE VOUS COUCHEZ PAS PAR TERRE ! VOUS ALLEZ MOURIR !!! HAHAHAHA !
      Ne descendez pas à la cave ou en parkings souterrains ! VOUS ALLEZ MOURIR !
      HAHAHAHA !

      VOUS DEVEZ PAYER POUR AVOIR LE DROIT DE RESPIRER !

      Supprimer
  18. Des centaines de migrants "Black Vest" s'emparent du terminal de l'aéroport de Paris: "La France n'appartient pas aux Français ! "


    par Tyler Durden
    Lundi 20/05/2019 - 09h40
    Écrit par Daisy Luther via le blog Organic Prepper,


    Hier, des centaines de migrants sans papiers ont pris le contrôle du terminal 2 de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris, en France. Environ 500 migrants ont saisi le terminal.

    «La France n'appartient pas aux Français ! Tout le monde a le droit d'être ici! », Entend une personne crier dans un haut-parleur.

    La manifestation a été organisée par le groupe de soutien aux migrants "La Chapelle Debout", qui a déclaré que ses membres s'appelaient eux-mêmes "Black Vests".

    Le groupe intervient dans le «mouvement des Gilets jaunes» du pays, qui dure depuis plusieurs mois et porte sur les réformes fiscales; Les citoyens français sont tenus de porter un gilet jaune dans leur véhicule en cas d'urgence. (la source)

    Une personne qui réfléchit a pris une vidéo, qui a été largement partagée sur Twitter.

    Voici une vidéo de suivi.

    Les migrants préviennent que cela ne s'arrêtera pas là.
    Le groupe organisé a publié une déclaration officielle et averti que ce ne serait pas le dernier effort de ce type.

    Dans une déclaration officielle, le groupe a demandé à rencontrer le Premier ministre Edouard Philippe au sujet de la politique d’asile du pays et les dirigeants d’Air France. Ils ont exigé que la compagnie aérienne «arrête toute participation financière, matérielle, logistique ou politique aux expulsions».

    Plus tard dimanche, une délégation d'Air France a rencontré le groupe, a déclaré un membre au journal local Le Parisien.

    Un migrant qui a pris part à la manifestation a averti que ce ne serait pas la dernière.

    "Nous avons ciblé Air France, et d'autres actions suivront", a-t-il déclaré au journal. (la source)

    Tous les migrants impliqués semblent avoir un fil conducteur.

    Quel précédent incroyablement dangereux

    Les migrants auraient refusé d'autoriser les passagers à monter à bord de leurs avions jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites. Ils ont été retenus par la police anti-émeute mais ont en fait rencontré un représentant d'Air France.

    Quel genre de précédent cela crée-t-il? Un tweet suggère même que "le Premier ministre Édouard Philippe a cédé à leurs demandes et leur a donné un statut juridique permanent, bien que cela n’ait pas été confirmé." (Source)

    Cela signifie que vous pouvez aller dans un pays étranger et faire des demandes et que les gens vont réellement écouter. Les gens vont effectivement capituler devant vos demandes dans un endroit où vous vous trouvez par la grâce du gouvernement local. S'il y avait le moindre doute sur le fait qu'il y aurait plus de sièges de ce type, je pense que nous pouvons nous en occuper maintenant. Nous n'avons pas vu la fin des gilets noirs

    Je ne suis pas contre les personnes qui migrent vers d’autres pays. Je l’ai fait moi-même et j’ai ramené mes enfants dans mon propre pays. Mais il y a des processus. Ce n'est pas un de ces processus.

    À l'heure actuelle, des rapports indiquent que le siège est terminé. Il n'y a pas de rapports d'arrestations.

    La France n'appartient pas aux Français, en effet.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-20/hundreds-black-vest-migrants-seize-paris-airport-terminal-france-does-not-belong

    RépondreSupprimer

  19. Le PDG de Ford supprime 7 000 travailleurs alors que le personnel mondial salarié est décimé

    par Tyler Durden
    Lundi 20/05/2019 - 09h30

    Dans une lettre aux employés, le PDG de Ford, Jim Hackett, a confirmé que l'entreprise éliminerait 7 000 emplois, soit 10% de ses effectifs salariés mondiaux - une décimation - dans le cadre du plan de restructuration pluriannuel du constructeur automobile.

    La société a déclaré lundi que le plan permettrait d'économiser environ 600 millions de dollars par an en éliminant la bureaucratie et en augmentant le nombre de travailleurs relevant de chaque responsable.

    * * *

    À: Tous les identifiants CDS

    De: Jim Hackett

    Objet: Mise à jour intelligente de la refonte
    Équipe,


    Alors que nous entrons dans les dernières semaines de la refonte intelligente en Amérique du Nord, je tiens à vous informer de nos progrès globaux.

    Mais avant tout, je tiens à vous remercier pour votre attention et votre dévouement. Il y a plusieurs mois, nous avons entrepris de redéfinir notre organisation et notre façon de travailler. Au cours de cette période, plus de 1 000 membres de l'équipe Ford dans le monde entier se sont consacrés à cet effort tout en gérant leurs activités.

    Les impératifs commerciaux à la base de Smart Redesign étaient convaincants. Pour réussir dans notre secteur concurrentiel et positionner Ford dans un avenir en mutation rapide, nous devons réduire la bureaucratie, responsabiliser les gestionnaires, accélérer la prise de décision, se concentrer sur le travail le plus précieux et réduire les coûts.

    Cela a nécessité un travail intensif sur plusieurs couches de notre société. Malgré les difficultés rencontrées, de nombreux participants nous ont confié que les ateliers de conception organisationnelle les avaient beaucoup aidés à façonner leur organisation et leur propre rôle en tant que leaders.

    Nous entrons maintenant dans la phase finale du remaniement intelligent. Les notifications aux employés en Amérique du Nord affectés par la quatrième vague de Smart Redesign commenceront demain. La majorité sera achevée d'ici le 24 mai. Nos travaux de restructuration intelligente et de restructuration se poursuivent en Europe, en Chine, en Amérique du Sud et dans le groupe des marchés internationaux. Nous prévoyons d'achever le processus sur ces marchés d'ici la fin août.

    Le temps et les efforts d'un si grand nombre de membres de notre équipe contribuent à faire de nous une entreprise plus forte, bien positionnée pour l'avenir. Pour partager certains résultats, une fois Smart Redesign terminé:

    Plus de 80% de nos gestionnaires disposeront de six rapports directs ou plus, contre 35% avant Smart Redesign.

    Notre champ de contrôle moyen pour les gestionnaires sera passé de cinq rapports directs à plus de sept, réduisant ainsi le tiers des formalités administratives.

    D'ici la fin de l'année, la majeure partie de l'organisation sera structurée en neuf niveaux ou moins, ce qui donnera une équipe plus plate et plus agile. Au début de la refonte, nous avions jusqu'à 14 couches d'organisation;

    Nous avons identifié plus de 5 000 idées concrètes pour changer notre façon de travailler - en identifiant de nouvelles initiatives ainsi que des travaux sans valeur ajoutée;

    Nous avons créé la nouvelle organisation Enterprise Product Line Management, qui nous permettra de gérer nos lignes de produits de bout en bout pour une rentabilité et une orientation client maximales, ainsi que notre groupe Expérience client.

    RépondreSupprimer
  20. Nous avons également créé le groupe des marchés internationaux, afin de nous concentrer sur le client et de veiller à ce que ces marchés reçoivent l'attention dont ils ont besoin pour prospérer et se développer;

    Chaque équipe de compétences a fondamentalement repensé son travail. Par exemple, le développement de produits a créé une nouvelle équipe d’essais et d’architecture de véhicule, un nouveau groupe d’assurance de la conception et des systèmes, et élargi les investissements futurs dans l’infotainment dans les véhicules, les logiciels, l’électrification et d’autres domaines.

    Clairement, la réduction des coûts est un aspect clé de la refonte intelligente. Globalement, d’ici à la fin du processus d’août, nous aurons éliminé environ 7 000 postes de travail salarié, soit environ 10% de nos effectifs salariés mondiaux. Ceci inclut les séparations volontaires et involontaires au cours de la dernière année. Sur ce total, et conformément à notre objectif de réduction de la bureaucratie, nous aurons une structure de gestion réduite de près de 20%. Cela se traduira par des économies annuelles d'environ 600 millions de dollars. Nous avons également réalisé des progrès significatifs dans l'élimination de la bureaucratie, l'accélération de la prise de décision et la responsabilisation dans le cadre de cette refonte. Ce sont des domaines d'opportunités clés que vous avez tous cités dans le cadre de notre enquête annuelle PULSE.

    Ford est une entreprise familiale et dire au revoir à ses collègues est difficile et émotionnel. Nous nous sommes éloignés des pratiques précédentes dans certaines régions où les membres de l'équipe qui étaient séparés devaient partir immédiatement avec leurs effets personnels, laissant plutôt aux gens le choix de rester quelques jours pour conclure et faire leurs adieux. Nous disposons également d’une gamme de ressources et de services pour aider les employés à gérer cette transition.

    J'espère que vous prendrez un moment pour les remercier personnellement pour leur service et leur engagement envers Ford.

    Même si nous terminons Smart Redesign, nous avons encore beaucoup de travail à faire dans les mois à venir. Nous continuerons à travailler en collaboration et de manière respectueuse avec nos équipes et d'autres partenaires pour nous assurer que nos conceptions sont efficaces et adaptées, et que nos employés sont traités équitablement et correctement.

    Même si nous terminons Smart Redesign, nous avons encore beaucoup de travail à faire dans les mois à venir. Nous continuerons à travailler en collaboration et de manière respectueuse avec nos équipes et d'autres partenaires pour nous assurer que nos conceptions sont efficaces et adaptées et que nos employés sont traités avec équité et respect.

    Je reste émerveillé par les compétences et le dévouement de l'équipe Ford du monde entier, et plus enthousiaste que jamais pour ce que nous pouvons accomplir ensemble. J'espère que vous sentirez la dynamique grandissante alors que nous travaillons ensemble pour transformer Ford en une entreprise de confiance, en concevant des véhicules intelligents pour un monde intelligent.

    Merci pour tout ce que vous faites pour Ford.

    Jim

    * * *

    Comme le rapporte Automotive News, Ford a entamé le processus de mise à pied en novembre, mais a refusé de fournir des détails jusqu'à ce point. Les experts ont mis en doute la stratégie consistant à laisser les employés sans beaucoup d’informations, mais Ford a insisté tout au long du processus sur le fait qu’elle le faisait de manière "réfléchie".

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-20/ford-ceo-confirms-cutting-10-global-salaried-workforce

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ne prenons pas les gens pour des cons !

      Si Ford élimine 7000 personnes 'dans le monde' c'est qu'il y a un gros manque de pognon. Why ? Because soit il y a des voitures solides qui ne se 'cassent plus' (!!), soit c'est qu'il y a un manquent de pognon. Aujourd'hui (depuis 'l'an 2000') tout ce qui sort d'usine (bagnoles, appareils photo, ordis, etc) sont gérés PAR satellites et sont mis en pannes (obsolescence programmée). D'où le dégout des clients d'acheter une merde ou... une autre merde !

      Supprimer
  21. Mettre fin à la supercherie climatique de l'EPA d'Obama


    Voyons enfin la découverte de la mise en danger utilisée pour justifier des milliards de dollars de coûts liés au climat et à l’énergie

    Paul Driessen
    20 mai 2019


    En décembre 2009, l'Agence de protection de l'environnement Obama a publié son document Endangerment Finding (EF), décrivant que le gaz carbonique et d'autres «gaz à effet de serre» (GES) mettaient en danger la santé et le bien-être des Américains. Au cours de ce processus, l’EPA a ignoré les avantages incroyables des combustibles fossiles sur le plan de l’économie, de la santé et du bien-être - et le fait que (même à seulement 0,04% de l’atmosphère) le gaz carbonique est la molécule miracle qui permet aux plantes de pousser et de faire vivre presque tous les êtres humains sur Terre possible.

    L’EPA a transformé le gaz carbonique en «polluant dangereux» et a décidé que les combustibles fossiles devaient être éradiqués. L'agence a ensuite utilisé son FE pour justifier des dizaines de milliards de dollars dans la recherche sur le climat, la réglementation anti-combustibles fossiles et les subventions éoliennes et solaires; Signature par le président Obama du traité de Paris sur le climat; et des propositions de dépenser des milliards de dollars par an en programmes Green New Deal (GND).

    Et pourtant, malgré les multiples exigences, il n'a jamais été procédé à un examen public formel de la conclusion du FE ou du processus secret employé par l'APE pour garantir le résultat de son «analyse» ne pouvait être qu'un «danger» - et pas gênant, des questions ou des audiences publiques seraient un obstacle.

    La révision, la transparence et la responsabilité peuvent enfin être sur la voie, toutefois, sous la forme d'actions potentielles du pouvoir exécutif. S'ils se produisent - et ils le devraient certainement -, ils trouveront probablement qu'il n'existe aucune base scientifique valable pour le FE et que l'EPA a violé d'importantes règles de procédure fédérales en rendant son résultat prédéterminé. (On pourrait même dire que l'EF a été obtenu principalement à cause de l'inconduite du procureur, d'une procédure judiciaire kangourou et d'une fraude scientifique.) Ne pas l'examiner et l'inverser signifierait qu'il pend comme l'épée de Damoclès au-dessus des États-Unis, dans l'attente d'un autre président centré sur le climat.

    Face à la consternation et à l'indignation des alarmistes du climat, des radicaux conservant les combustibles fossiles dans le sol et des politiciens et experts prévisibles, le président Trump pourrait prochainement nommer un comité présidentiel sur le changement climatique, chargé d'examiner les rapports sur le changement climatique provoqué par l'homme. agences fédérales.

    Entre-temps, le Competitive Enterprise Institute a déposé une pétition officielle auprès de l'EPA, lui demandant de cesser d'utiliser le FE et de s'appuyer sur ce dernier - et de soumettre la constatation à un examen par les pairs de haut niveau, conformément à la Loi sur la qualité de l'information. Le raisonnement présenté dans la pétition succincte et convaincante de CEI est convaincant. Ses points principaux sont ceux-ci.

    * La conclusion de danger de l’EPA et le document d’assistance technique (TSD) qui justifie prétendument qu’il ne respecte pas les exigences de la Loi sur la qualité de l’information (IQA) en ce qui concerne la manière dont le travail aurait dû être effectué.

    RépondreSupprimer
  22. * L'évaluation par l'agence des changements climatiques et de la science connexe à l'époque était clairement une «évaluation scientifique très influente» (HISA), qui a déclenché d'importantes règles IQA et OMB régissant les réglementations ayant «un impact potentiel de plus de 500 millions de dollars par an "... ou présenter des changements" nouveaux, controversés ou créant un précédent "... ou susciterait probablement un" intérêt interinstitutions significatif ".

    * Le «plan d’énergie propre» de l’EPA visant à fermer les seules centrales au charbon coûterait 2,5 milliards de dollars en coûts de mise en conformité annuels, a admis l’EPA. Ses règles relatives aux véhicules à moteur coûteraient des dizaines de milliards. L’accord de Paris et GND ajouteraient des milliards de dollars par an en coûts pour l’économie américaine. Tous sont basés sur le EF. Et tous étaient certainement controversés et ont généré un intérêt significatif de la part de plusieurs autres agences gouvernementales.

    * L’EPA a délibérément minimisé l’importance de son examen et de sa décision, ignoré les exigences de l’IQA et de l’OMB, et refusé de permettre aux citoyens, experts indépendants en énergie, climat et santé, voire même aux sociétés scientifiques et professionnelles, de désigner des examinateurs potentiels ou de participer à l’analyse de la FE.

    * Au lieu de cela, l'agence a utilisé un processus d'examen entièrement interne, conçu et mené entièrement par ses propres employés fédéraux. Ces employés avaient des conflits d’intérêts importants parce qu’ils passaient en revue leurs propres travaux scientifiques; serait rédiger, mettre en œuvre et appliquer des règlements fondés sur ce travail; et avaient des emplois et un statut professionnel qui pourraient être affectés par les résultats de leur examen.

    [L’équipe de révision a même sommairement licencié l’un des plus éminents experts en énergie et en économie de l’EPA, parce que ses analyses approfondies et ses commentaires «n’aident pas le cas juridique ou politique» de la décision de EF.]

    * L’EPA n’a jamais permis au grand public ni aux scientifiques, aux experts de l’énergie, de la santé ou de l’économie de réviser son projet d’évaluation scientifique; jamais parrainé de réunions publiques; et ne laissez jamais ses pairs examinateurs internes prendre connaissance des commentaires publics que des experts externes et des organisations ont soumis à l’agence.

    * En fait, aucune des questions et réponses du comité d’évaluation par les pairs de l’EPA n’a jamais été rendue publique.

    Chacune de ces actions

    https://wattsupwiththat.com/2019/05/20/ending-obama-epa-climate-deception/

    RépondreSupprimer
  23. Des Gilets jaunes promettent d’arrêter de manifester à une condition


    14:51 20.05.2019


    Un groupe de Gilets jaunes de la commune de Revin, dans les Ardennes, tente de mobiliser la population pour voter contre LREM aux élections européennes du 26 mai. Mais si le parti d’Emmanuel Macron arrive en tête, certains sont prêts à arrêter la mobilisation.

    À Revin, une commune dans les Ardennes, un groupe de Gilets jaunes se prépare aux élections européennes du 26 mai comme à un «référendum pour ou contre Emmanuel Macron», rapporte BFM TV. Et si le parti du Président arrive en tête, certains se disent prêts à arrêter la mobilisation.

    «Si avec tous nos slogans les gens ne comprennent pas ce qu'on dit c'est pas de ma faute, moi je remballe et je vais à la pêche. Tous les samedis on est là dans le froid ça fait des mois et des semaines, si les gens sont contents avec Macron, qu'ils le gardent», affirme un militant.

    Ils appellent tous les habitants de leurs communes respectives à voter le 26 mai afin que l'abstention soit minimum.

    «J'espère du fond du cœur que les gens qui ne votaient pas avant vont venir montrer leur mécontentement, il faut vraiment que tout le monde sorte», précise la Gilet jaune Mélanie.

    Selon le dernier sondage réalisé par l'Ifop et Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio et publié le 16 mai, le Rassemblement national arrive en tête des intentions de vote, à 24 %, aux prochaines élections européennes. La liste conduite par Jordan Bardella est suivie par LREM qui recueille 23 % des voix.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905201041181297-gilets-jaunes-arretent-manifester-conditions/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) «Si avec tous nos slogans les gens ne comprennent pas ce qu'on dit c'est pas de ma faute, moi je remballe et je vais à la pêche. Tous les samedis on est là dans le froid ça fait des mois et des semaines, si les gens sont contents avec Macron, qu'ils le gardent», affirme un militant. (...)

      déclare un marron de chez marron.

      (...) Ils appellent tous les habitants de leurs communes respectives à voter le 26 mai afin que l'abstention soit minimum (...)

      Le choix est clair: Une merde ou une merde ? Laquelle choisir ?!

      https://www.youtube.com/watch?v=An-NCoprALE

      Supprimer