- ENTREE de SECOURS -



vendredi 10 mai 2019

L’ ESG, ça vous « parle » ?

le 10 mai 2019


L’ESG, acronyme de Environmental and Sustainable Governance, en français approximatif gouvernance environnementale et renouvelable compatible, que l’on peut aussi traduire par Encéphalite Spongiforme Globalisée est un programme global imposé par les gouvernements pour concrétiser les mesures relatives au sauvetage du climat. Comprenne qui pourra. Les institutions financières des pays de l’OCDE – mais pas tous fort heureusement – se sont prises de folie pour inventer des produits qui vont être à grands renforts de publicité, plutôt de propagande, présentées auprès du public afin de procéder à une collecte de fonds massive.

Cette opération va concerner par exemple les logements et leur mise aux « normes climatiques », les édifices publics dans la même optique, et aussi et surtout les entreprises qui devront se plier à ces normes, pour la plupart impossibles à atteindre, de réduction des émissions de carbone. Tout est donc concocté pour que les banquiers attirent les gogos crédules et culpabilisés par des campagnes d’intoxication omniprésentes et incessantes et leur volent littéralement leurs maigres économies qu’ils iront, selon les brochures mises à la disposition de ces derniers, enrichir des entreprises du bâtiment spécialisées dans la rénovation écolo-compatible des logements, et des bureaux d’études spécialisés également créés sous l’impulsion des gouvernements pour que les entreprises productrices de gaz carbonique puissent procéder à des investissements supposés redorer leur « image carbone ».

Les taux de rendement de ces obligations sont supposées être calculées sur l’efficacité finale des programmes décidés et choisis par des commissions spéciales mises en place pour la bonne cause par les gouvernements avec la collaboration totale et consentie des banques. Ces taux de rendement ne dépasseront qu’exceptionnellement les taux d’inflation même si la notation des entreprises dans lesquelles ces fonds seront investis sera exceptionnelle. Du moins en apparence car le calcul de cette efficacité de « sustainabilité » (je n’ai pas trouvé d’équivalent en français) est réalisée sur des critères plutôt sibyllins qui de toutes les façons ont été mis en place pour avantager les institutions financières. En dépit des promesses alléchantes des banques – car toutes se précipitent sur ce nouvel afflux de capitaux sacrifiés par les petits épargnants – il n’y aura que peu ou pas du tout de retour sur investissement pour ces épargnants. Les objectifs fixés par les principaux pays de l’OCDE sont tellement lointains qu’il est irréaliste de pronostiquer quoi que ce soit, dans un sens ou un autre.



Justement, parlons-en ! Si le climat venait malencontreusement choisir la tendance refroidissement, l’isolation des logements sera un avantage indéniable, certes, mais quid concernant les entreprises consommatrices d’énergie et/ou émettrices de carbone ? À moins d’évoluer dans le saint des saints des ministères et des administrations nulle mention est faite de ce type de situation. Le monde s’achemine donc vers un asservissement du peuple qui n’aspire qu’à sauver la planète pour seulement vivre « normalement » tant la propagande est soutenue.

Le niveau de compréhension de nos destinées a subitement régressé de 5 siècles ! Nous sommes revenus à l’époque de l’inquisition, des sorcières brûlées vives car elles commerçaient avec le Malin (aujourd’hui le malin est le gaz carbonique) et pour le rachat des âmes, afin de les « sauver » du brasier, la papauté – le pouvoir central européen à l’époque puisque le pape donnait des ordres aux rois – introduisit le système des indulgences. Comme pour la taxe carbone aujourd’hui les indulgences furent l’objet de commerces, d’échanges et de moyens de pression (voir lien en fin de billet). Toute cette idéologie mensongère qui n’a jamais tenu compte un seul instant des immenses capacités de résilience de la Terre est issue de l’idéologie scandaleusement malthusienne du Club de Rome, largement reprise ensuite par les écologistes et enfin par les émanations onusiennes comme l’IPCC et maintenant l’IPBES.

Ne nous masquons pas la face, cette stratégie politique globale dans laquelle les organismes financiers seront des acteurs incontournables en particulier pour la mise en place universelle de la taxe carbone conduira à l’établissement d’une gouvernance mondiale, du moins pour certains pays de l’OCDE. Il est en effet difficile d’imaginer que des pays comme la Chine*, l’Inde, l’Indonésie, le Nigeria ou encore le Brésil pour ne citer que cinq pays densément peuplés puissent établir des règles strictes de respect du climat ou de la biodiversité, tout simplement parce que ce n’est pas leur préoccupation première.

37 commentaires:

  1. *Pollution et pollution


    jeudi 13 novembre 2014


    http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html

    Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.

    Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !

    Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !

    1 -- Arabie Saoudite
    2 -- Australie
    3 -- Canada
    4 -- USA
    5 -- Corée du Sud
    6 -- Russie
    7 -- Allemagne
    8 -- Afrique du Sud
    9 -- Japon
    10 - Italie
    11 - Royaume-Uni
    12 - Chine
    13 - Turquie
    14 - Argentine
    15 - Mexique
    16 - Inde
    17 - Indonésie
    18 - France
    19 - Brésil

    C'est bien en divisant la quantité de pollution émise par le nombre d'habitants que l'on peut mieux se rendre compte de la vérité cachée !

    Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arètes de poissons !

    Et c'est bien pourquoi la Chine et le Brésil (entr'autres) ont toujours refusé de s'acquitter de la taxe aéroportuaire pour les avions en ce qui concerne le gazcarbonique décrit comme étant La pollution !!

    Ce qui est malheureusement désigné comme pollution est le gazcarbonique que nous rejetons continuellement en respirant, d'où chaque habitant de la Terre (animaux y compris) montré comme pollueur !! Pareillement que le fumier est une pollution, c'est bien cette pollution qui fait pousser les plantes !! et NOUS NOURRIT TOUS LES JOURS !

    D'où le merci à la pollution d'être là sans quoi nous n'y serions pas !

    https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html

    RépondreSupprimer
  2. Plus d'énergies renouvelables, plus de prix records


    May 10th, 2019


    Encore une fois, pas de chance pour les énergies renouvelables. L'AEMO a publié son rapport pour le premier trimestre de 2019. Malgré une croissance massive des énergies renouvelables, les prix de l'électricité ne baissent toujours pas comme prévu.

    Le rapport souligne que des prix record de l'électricité au comptant ont été fixés à Victoria et en Australie du Sud, et presque partout ailleurs également:

    • Les prix de gros au comptant moyens trimestriels de l’électricité à Victoria et en Australie du Sud, à 166 $ / MWh et à 163 $ / MWh, ont été les plus élevés jamais enregistrés.

    • Victoria et la Nouvelle-Galles du Sud ont enregistré le prix de l'énergie sous-jacent le plus élevé jamais enregistré, tandis que le Queensland, l'Australie du Sud et la Tasmanie ont enregistré les prix de l'énergie les plus élevés jamais enregistrés.

    Ces pics record ne sont pas seulement des pics de prix d'un milliard de dollars, mais également les prix réels de l'énergie sous-jacente.

    On dirait une tendance ici:
    Prix de gros de l'électricité, NEM, Australie, T1 2019. AEMO, Graph.

    - voir graphique sur site -

    La nouvelle est rapportée mais le charbon et la chaleur sont-ils responsables ?

    Record de factures d'électricité à NSW, Vic
    Perry Williams, l'Australien

    Les prix de l'électricité à NSW et à Victoria ont grimpé à un niveau record au premier trimestre de 2019, en raison de la hausse des tarifs du charbon et du gaz et des températures estivales extrêmes qui ont réduit la production des centrales hydroélectriques.

    De manière significative, l'énergie solaire a partiellement apaisé les pressions du réseau au cours de cette période, les unités de toit absorbant une partie de la demande.

    Théorie intéressante, mais l’énergie intermittente est un fardeau sur le réseau qui fait monter les prix de tous les fournisseurs en charge de base. Cela réduit simplement leurs bénéfices, mais ne réduit pas leurs coûts, ils facturent donc plus le reste de la journée.

    Encore une fois, le charbon est blâmé:

    Le charbon, souvent cité comme la forme de production la moins chère sur le marché, a également contribué à la hausse des coûts, avec une offre de 800 MW passée à un prix supérieur à 100 USD / MWh au premier trimestre après avoir été proposée à moins de 100 USD / MWh l'année dernière.

    Premièrement, la forme de production la moins chère, et de loin, est le lignite, que nous réduisons le plus rapidement. Le charbon noir est souvent le double du prix. Et si le charbon noir se charge encore plus (et cela semble être le cas), c’est en partie pour compenser le «fardeau intermittent» sur le réseau et en partie parce qu’il le peut. Moins de concurrence signifie… moins de concurrence.

    C’est bien sûr, dommage que les barrages hydroélectriques enneigés soient si bas. Mais compter sur l'hydroélectricité pour nous permettre de traverser des étés très chauds ne serait jamais une bonne idée en Australie.

    RépondreSupprimer
  3. Les prix du gaz étaient également élevés, mais si nous n’avions pas besoin de tant de gaz, le prix de l’essence pourrait ne pas être aussi élevé. Et si nous utilisions nos quelque 300 années d’approvisionnement en charbon, le prix de l’essence ne nous importerait pas moins.

    Des prix moins chers sont à portée de main, sauf quand ils ne sont pas
    Plus de mauvaises nouvelles (pour les consommateurs). Les commerçants achetant des contrats à terme ne voient pas les prix baisser.

    • Les prix de gros à terme ont également poursuivi leur ascension: le prix des contrats d'échange d'électricité de l'année civile (Cal) 2020 négociés à l'ASX a augmenté de 12 à 23% par rapport au premier trimestre 2019 et a augmenté de 49% à Victoria depuis juillet 2018.

    La raison pour laquelle les jours de salade de l'électricité sont partis - pas assez de lignite:
    Les prix ont bondi après la fermeture de la centrale de lignite Hazelwood. Ils ont sauté et ne sont jamais redescendus.

    Dans notre système d'enchères, les générateurs font une offre, disons 1 GW à 50 $. L'AEMO dit «oui, s'il vous plaît» à toutes les offres les moins chères jusqu'à ce que la demande soit satisfaite. Cette dernière "meilleure" offre gagnante acceptée définit le prix que chaque enchérisseur gagnant reçoit. Il y a quelques années à peine, le lignite remportait des offres et fixait des prix aussi bas que 13 $ / MWh. Maintenant, il n’ya tout simplement pas assez de production de lignite pour répondre très souvent à la demande. Ainsi, les offres gagnantes sont définies à la place par le charbon noir et leur prix est beaucoup plus élevé. N'oubliez pas que tous les producteurs sont également rémunérés au prix le plus élevé, même s'ils ont proposé de le faire à un prix inférieur. Donc, si nous fermons encore plus de centrales de lignite, c’est un jour de bonheur pour tous les autres générateurs. Pas si pour les consommateurs.

    AEMO, Q1, Tendances de fixation des prix.

    Voir le graphique ci-dessous pour mieux comprendre les enchères. Loy Yang (en bas à gauche), une centrale au lignite située à Victoria, a présenté l'offre la moins chère sur ce graphique à partir de 2014. Bayswater et Liddell sont des centrales au charbon noir dont les offres sont plus élevées. En règle générale, l’AEMO devra accepter toutes les offres de la gauche, soit 25 000 MW. À mesure que la demande augmente pour MW (axe horizontal), AEMO doit accepter des offres toujours plus élevées.

    - voir graphique sur site -

    Notez qu'en 2014, il y avait de nombreuses offres allant de 10 à 20 MW / h. Quand il y avait un surplus d'énergie de lignite, ceux-ci fixaient le prix de l'offre gagnante. Lorsque le réseau est «tendu jusqu'à la limite», les prix peuvent atteindre 14 500 $ / MWh (juste au-dessus de ce graphique).

    Miser sur le NEM australien
    Enchérir sur le NEM australien (extrait de ce message)

    Ci-dessous, voyez l'évolution spectaculaire du réseau australien au cours de la dernière année, qui atteint maintenant une capacité totale de 56 000 MW.

    - voir graphique sur site -

    L'augmentation rapide de l'énergie solaire a remplacé l'hydroélectricité et le charbon noir au milieu de la journée. Les centrales au charbon noir devront naturellement faire payer plus pour les autres heures de la journée afin de pouvoir couvrir les frais de maintenance, de personnel, de capital et tous les autres coûts qui ne disparaissent pas avec l’arrivée de l’énergie solaire.

    - voir graphique sur site -

    Nouvelle génération en Australie, T1 2019, AEMO

    REFERENCE:
    AEMO Media release about the Quarterly Energy Dynamics – Q1 2019 (1.7 MB, pdf)

    http://joannenova.com.au/2019/05/more-renewables-more-record-prices/#more-64069

    RépondreSupprimer
  4. Les flics de Rio sont les plus violents au monde


    par Tyler Durden
    Vendredi, 05/10/2019 - 01:00


    La semaine dernière, des informations ont révélé que les meurtres commis par des policiers dans l'État de Rio de Janeiro avaient atteint un record, avec une augmentation de 18% au cours des trois premiers mois de 2019.

    Selon des données analysées par Associated Press, des policiers à Rio ont tué 434 personnes au cours de ces trois mois, contre 368 personnes au cours de la même période en 2018.

    Comme le note Niall McCarthy de Statista, la hausse du nombre de meurtres peut être attribuée à une politique de tolérance zéro à l'égard des criminels menée par les dirigeants de l'État, notamment le gouverneur Wilson Witzel, ancien allié du président Bolsonaro dans les domaines maritime et politique.

    - voir graphique sur site -

    Infographic: Les flics de Rio sont les plus violents au monde | Statista

    Les autorités de Rio sont connues pour être les plus violentes du monde.

    Le mois dernier, la ville a fait la une des journaux lorsqu'une patrouille de l'armée a tiré plus de 80 coups de feu sur une voiture, tuant le conducteur et blessant un passant. Aucune arme n'a été trouvée à l'intérieur du véhicule et il s'est avéré que le chauffeur se dirigeait vers une douche de bébé.

    Bien que la police ait reproché à l'armée de tirer sur la voiture, elle a tué 1 534 personnes l'année dernière.

    Pour mettre ce chiffre en perspective, 992 personnes ont été tuées par la police dans l'ensemble des États-Unis en 2018, selon le Washington Post.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-09/rios-cops-are-most-violent-world

    RépondreSupprimer
  5. Gilets Jaunes : “On a atteint le point de rupture”, témoigne un CRS de Toulouse


    En première ligne depuis plus de 6 mois pour assurer le maintien de l’ordre des manifestations, un CRS basé à Toulouse a accepté de témoigner anonymement de son quotidien. Malgré ses 20 années d’expérience, ce policier expérimenté tire la sonnette d’alarme.


    Par Sophie Pointaire
    le 10/05/2019 à 13:45


    - Quel est votre état d'esprit aujourd’hui ?

    Une fatigue physique et psychologique liée à l’intensité de notre travail et surtout aux violences subies directement. Moi en 20 ans de service, j’ai rarement vu autant de violences à l’encontre des forces de l’ordre. On ressent vraiment une haine anti-flic très profonde.

    - A quel moment avez-vous senti qu’un palier était franchi ?

    Le samedi 1er décembre, il y a vraiment eu une volonté de s’en prendre aux forces de l’ordre directement. Il y a une intention de blesser, d’attenter à la vie des policiers. Je n’avais jamais été confronté à ça. Ce 1er décembre j’étais engagé à Paris et j’ai été extrêmement surpris par la tournure des événements.
    Il y a des compagnies qui à 9 heures du matin n’avaient déjà plus de grenades. Elles ont été obligées de renouveler leur stock trois fois dans la journée, c’est du jamais vu.
    Sur les radios des CRS, on entendait des commandants de compagnie qui appelaient à l’aide, demandaient des renforts parce qu’ils étaient débordés et leurs hommes en danger.
    On se sent dépassé par cette haine contre nous

    - Est-ce que personnellement vous vous sentez en danger lorsque vous êtes sur le terrain ?

    Oui, en fait on se sent dépassé par la haine dirigée contre nous, on ne se sent pas en sécurité. On est en sous-effectif la plupart du temps. Une compagnie de CRS face à 5000 personnes qui veulent casser du flic cela ne suffit plus.

    - Comment réagissez-vous face aux images qui circulent accusant les forces de l’ordre de violence ?

    Très mal… C’est facile d’isoler par une image la réaction d’un fonctionnaire de police qui pendant des heures à pris des barrières et des pavés sur la tête… Quand on montre seulement l’interpellation d’une personne au sol, on ne montre pas tout ce qui s’est passé avant.

    Aux accusations de bavures policières, que répondez-vous ?
    Oui ça peut exister des fonctionnaires qui se conduisent de manière inadaptée, mais il faut savoir qu’en France la police est l’administration la plus contrôlée et la plus sanctionnée. Nous accuser d’agresser volontairement les gilets jaunes, c’est n’importe quoi. Les CRS n’interviennent que sur ordre de leur hiérarchie, il ne peut y avoir aucune initiative personnelle. On est là pour encadrer les manifestations pas pour agresser les manifestants.
    Dire aux policiers « Suicidez-vous » c’est intolérable

    - Il y a des mots qui vous touchent particulièrement ?

    Entendre des gens appeler au suicide des policiers quand on sait que la police est la corporation qui a le plus de suicides en France, c’est extrêmement violent. Violent pour nous, mais aussi pour nos familles. Quand vous entendez des phrases comme « CRS…SS », les gens ne se rendent pas compte de ce qu’ils disent. Ils ne voient que le côté répressif, alors que notre mission première est de protéger les gens. On n'a aucune reconnaissance du travail que l’on accompli au quotidien.
    Plusieurs CRS de Toulouse blessés par des pavés lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er mai à Paris Plusieurs CRS de Toulouse blessés par des pavés lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er mai à Paris
    Pour les LBD, la taille du projectile a changé. Aujourd’hui la balle est plus petite, du même diamètre que l’œil. Donc quand le projectile tape accidentellement au niveau du visage les dégâts sont plus importants.

    RépondreSupprimer
  6. - Que pensez-vous de la polémique autour des armes que vous utilisez, notamment les LBD, les Lanceurs de balle de défense ?

    Le maintien de l’ordre c’est notre cœur de métier, donc on est plus habitué à l’emploi de ces armes que d’autres collègues policiers parce qu’on a vraiment été entrainé pour ça. Pour les CRS, leur usage est très réglementé, uniquement sur ordre. Il y a pu avoir des tirs inappropriés, mais des fois vous vous sentez tellement acculé, tellement en danger physiquement que vous parez au plus urgent. Vous avez beau être très professionnel, c’est le seul recours pour protéger votre vie.

    Mais j’ai remarqué que pour les LBD, la taille du projectile a changé. Aujourd’hui la balle est plus petite, du même diamètre que l’œil. Donc quand le projectile tape accidentellement au niveau du visage les dégâts sont plus importants.
    Nos familles vivent très mal cette violence

    - Vos conditions de travail se sont-elles détériorées ?

    Oui complètement, depuis les attentats de 2015, on est sur-employé. En plus des missions de sécurisation, se rajoutent les gilets jaunes. On maintient en plus des périodes de formation au lieu de nous laisser des moments de repos. Les amplitudes horaires sont énormes. Le stress et l’impact psychologique ne sont pas du tout pris en compte par notre hiérarchie. Depuis le début de l’année, on a eu seulement deux week-ends de libre avec nos familles.

    - Comment votre famille vit ces événements ?

    Le 1er décembre quand ma famille a vu les images des violences à Paris, j’ai reçu plein de SMS parce qu’ils étaient très inquiets pour moi. Vous imaginez pour les enfants qui voient et entendent tout ça à la télévision, j’essaye de les rassurer mais ce n’est pas toujours évident.

    - Vous êtes inquiet pour la suite ?

    Là chez nous on a atteint le point de rupture, il faut vraiment que cela s’arrête parce qu’on va tomber malade, il va y avoir des burn out, des situations familiales ingérables qui peuvent entraîner des suicides. Personnellement je veux arrêter, pas quitter la police, mais ne plus être CRS. Cela devient trop dur, les conditions ne nous permettent plus d’exercer ce métier correctement.

    Propos recueillis par Sophie Pointaire

    Les CRS n'ont pas le droit de s'exprimer publiquement dans la presse. France 3 Occitanie est entré en contact avec plusieurs de ces policiers, spécialistes du maintien de l'ordre.

    Ils nous ont tous fait part de leur malaise, de leur interrogation sur la situation actuelle.
    L'un d'eux a accepté de répondre à nos questions. Nous nous sommes engagés à ce que dans cette interview anonyme aucun élément ne puisse permettre de l'identifier.

    Par ailleurs, alors que nous avons sur France 3 Occitanie largement donné la parole aux Gilets jaunes et mis en lumière les différents cas de violences policières, il nous paraissait aussi tout à fait intéressant de permettre, malgré les restrictions expliquées ci-dessus, de donner la parole à un membre des forces de l'ordre.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/gilets-jaunes-on-atteint-point-rupture-temoigne-crs-toulouse-1666677.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Gilets Jaunes : “On a atteint le point de rupture”, témoigne un CRS de Toulouse (...)

      Au départ du titre, je pensais qu'ils parlaient des gilets jaunes non armés tués, handicapés à vie par les forces de l'ordre, mais...

      ------------------

      Gilets Jaunes : “On a atteint le point de rupture”, témoigne un CRS de Toulouse

      En première ligne depuis plus de 6 mois pour assurer le maintien de l’ordre des manifestations, un CRS basé à Toulouse a accepté de témoigner anonymement* de son quotidien. Malgré ses 20 ans d’expérience, ce policier expérimenté tire la sonnette d’alarme.

      Par Sophie Pointaire
      le 09/05/2019 à 14:30

      *HAHAHAHAHA !

      - Quel est votre état esprit aujourd’hui ?
      - Une fatigue physique et psychologique liée à l’intensité de notre travail et surtout aux violences que l’on subi directement*. Moi en 20 ans de service, j’ai rarement vu autant de violences à l’encontre des forces de l’ordre. On ressent vraiment une haine anti-flic très profonde.

      *ÔH peuchère ! Petite nature ! Quelqu'un t'a regardé de travers et çà t'a fait mal ? Jusqu'à combien de mètre il te l'a enfoncé ?

      - A quel moment avez-vous senti qu’un palier était franchi ?

      - Le samedi 1er décembre, il y a vraiment eu une volonté de s’en prendre aux forces de l’ordre directement. Il y a une intention de blesser, d’attenter à la vie des policiers. Je n’avais jamais été confronté à ça. Ce 1er décembre j’étais engagé à Paris et j’ai été extrêmement surpris par la tournure des événements.
      Il y a des compagnies qui à 9 heures du matin n’avaient déjà plus de grenades.* Elles ont été obligées de renouveler leur stock 3 fois dans la journée, c’est du jamais vu.

      * On venait d'assassiner plus de 300 000 personnes ! C'est très dur pour nous !

      Sur les radios des CRS, on entendait des commandants de compagnie qui appelaient à l’aide, demandaient des renforts parce qu’ils étaient débordés et leurs hommes en danger.
      On se sent dépassé par cette haine contre nous *

      * Y avait un gros manque d'amour envers les tueurs ! Une honte ! Du jamais vu !!

      - Est-ce que personnellement vous vous sentez en danger lors que vous êtes sur le terrain ?

      - Oui, en fait on se sent dépassé par la haine dirigée contre nous, on ne se sent pas en sécurité.* On est en sous-effectif la plupart du temps. Une compagnie de CRS face à 5000 personnes qui veulent casser du flic cela ne suffit plus.

      *On ne se sent pas en sécurité ! On a que 300 000 grenades, 12 000 tanks et bombes atomique contre la horde de pacifistes ! Une honte !

      - Comment réagissez-vous face aux images qui circulent accusant les forces de l’ordre de violence ?

      - Très mal… C’est facile d’isoler par une image la réaction d’un fonctionnaire de police qui pendant des heures à pris des barrières et des pavés sur la tête… Quand on montre seulement l’interpellation d’une personne au sol, on ne montre pas tout ce qui s’est passé avant.

      Supprimer
    2. - Aux accusations de bavures policières, que répondez-vous ?

      - Oui ça peut exister des fonctionnaires qui se conduisent de manière inadaptée*, mais il faut savoir qu’en France la police est l’administration la plus contrôlée et la plus sanctionnée. Nous accuser d’agresser volontairement les gilets jaunes, c’est n’importe quoi. Les CRS n’interviennent que sur ordre de leur hiérarchie, il ne peut y avoir aucune initiative personnelle. On est là pour encadrer les manifestations par pour agresser les manifestants.

      *Ce sont nos chefs qui nous ')ù^$=" !). On en a plein le cù$ !

      - Dire aux policiers « Suicidez-vous » c’est intolérable
      Il y a des mots qui vous touchent particulièrement ?

      - Entendre des gens appeler au suicide des policiers quand on sait que la police est la corporation qui a le plus de suicides en France*, c’est extrêmement violent. Violent pour nous, mais aussi pour nos familles. Quand vous entendez des phrases comme « CRS…SS », les gens ne se rendent pas compte de ce qu’ils disent. Ils ne voient que le côté répressif, alors que notre mission première est de protéger les gens, on a aucune reconnaissance du travail que l’on accompli au quotidien.

      * C'est FAUX ! Ce sont les agriculteurs ! La police compte le moins de suicide.

      Plusieurs CRS de Toulouse blessés par des pavés lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er mai à Paris Plusieurs CRS de Toulouse blessés par des pavés lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er mai à Paris
      Pour les LBD, la taille du projectile a changé. Aujourd’hui la balle est plus petite, du même diamètre qu’œil.*Donc quand le projectile tape accidentellement au niveau du visage les dégâts sont plus importants.

      * La meilleure est la 9 mm !

      - Que pensez-vous de la polémique autour des armes que vous utilisez, notamment les LBD, les Lanceurs de balle de défense ?

      - Le maintien de l’ordre c’est notre cœur de métier, donc on est plus habitué à l’emploi de ces armes que d’autres collègues policiers parce qu’on a vraiment été entrainé pour ça. Pour les CRS, leur usage est très réglementé, uniquement sur ordre. Il a pu y avoir des tirs inappropriés, mais des fois vous vous sentez tellement acculés, tellement en danger physiquement que vous parez au plus urgent. Vous avez beau être très professionnel, c’est le seul recours pour protéger votre vie.*

      *le seul recours pour protéger votre vie contre les regards parfois méchants !

      Mais j’ai remarqué que pour les LBD, la taille du projectile a changé. Aujourd’hui la balle est plus petite, du même diamètre qu’œil. Donc quand le projectile tape accidentellement au niveau du visage les dégâts sont plus importants.
      Nos familles vivent très mal cette violence

      - Vos conditions de travail se sont-elles détériorées ?

      - Oui complètement, depuis les attentats de 2015, on est sur-employé. En plus des missions de sécurisation, se rajoute les gilets jaunes, on nous maintient en plus des périodes de formation au lieu de nous laisser des moments de repos. Les amplitudes horaires sont énormes. Le stress et l’impact psychologique ne sont pas du tout pris en compte par notre hiérarchie. Depuis le début de l’année, on a eu seulement 2 week-ends de libre avec nos familles.

      - Comment votre famille vit ces événements ?

      - Le 1er décembre quand ma famille a vu les images des violences à Paris, j’ai reçu plein de sms* parce qu’ils étaient très inquiets pour moi. Vous imaginez pour les enfants qui voient et entendent tout ça à la télévision, j’essaye de les rassurer mais ce n’est pas toujours évident.

      *j’ai reçu plein de sms... qui ont faillit me tuer !!

      - Vous êtes inquiet pour la suite ?

      - Là chez nous on a atteint le point de rupture, il faut vraiment que cela s’arrête parce qu’on va tomber malade, il va y avoir des Burn Out, des situations familiales ingérables qui peuvent entrainer des suicides. Personnellement je veux arrêter, pas quitter la police, mais ne plus être CRS. Cela devient trop dur, les conditions ne nous permettent plus d’exercer ce métier correctement.

      Supprimer
    3. Propos recueillis par Sophie Pointaire

      Les CRS n'ont pas le droit de s'exprimer publiquement dans la presse. France 3 Occitanie est entré en contact avec plusieurs de ces policiers, spécialistes du maintien de l'ordre.

      Ils nous ont tous fait part de leur malaise, de leur interrogation sur la situation actuelle.
      L'un d'eux a accepté de répondre à nos questions. Nous nous sommes engagés à ce que dans cette interview anonyme aucun élément ne puisse permettre de l'identifier.

      Par ailleurs, alors que nous avons sur France 3 Occitanie largement donné la parole aux Gilets jaunes et mis en lumière les différents cas de violences policières, il nous paraissait aussi tout à fait intéressant de permettre, malgré les restrictions expliquées ci-dessus, de donner la parole à un membre des forces de l'ordre.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/gilets-jaunes-on-atteint-point-rupture-temoigne-crs-toulouse-1666677.html?fbclid=IwAR3feU7gDM_RjqB5S_H_sA0Lyozti2C_eV8JwPwFK4JjEFfV1AaPZzO0EkQ

      Supprimer
  7. Le FN vote contre l'égalité hommes-femmes au Parlement

    Chaque année, le Parlement européen est amené à voter symboliquement un texte concernant, entre autres, l'égalité hommes-femmes au sein de l'Union. Le rapport de 2015 rédigé par le socialiste belge Marc Tarabella proposait des solutions globales. Le paragraphe 45 proposait ainsi que les femmes aient "le contrôle de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs", notamment "grâce à un accès aisé la contraception et à l'avortement". Une proposition qui n'a pas plu à l'Irlande, la Pologne ou Chypre, qui répriment, voire interdisent l'IVG.

    "Les choses avancent trop lentement, s'est plaint Marc Tarabella, par exemple sur l'égalité salariale, elle ne sera obtenue qu'en 2084 si rien n'est fait !". Ou en 2058, avec un peu de chance, si l'on fait confiance aux études américaines.
    Le FN contre l'avortement

    Du côté français, l'intégralité des élus FN du Parlement européen a voté contre le paragraphe autorisant l'IVG. Aymeric Chauprade, chef de la délégation FN, a ajouté que le débat sur l'avortement était "une arme de destruction massive contre la démographie européenne". Le Front National s'est également dressé contre l'article 21 qui propose "d'inclure des clauses de parité hommes-femmes dans les appels d'offres pour des marchés publics". Une grande partie des députés UMP, dont Nadine Morano ou Michèle Alliot-Marie, ont rejoint l'avis du FN sur cette question.

    Finalement, le rapport a été adopté par 441 voix contre 205. 52 eurodéputés se sont abstenus. Il ne s'imposera donc pas aux Etats membres.

    https://www.lesinrocks.com/2015/03/news/le-fn-vote-contre-legalite-hommes-femmes-au-parlement/

    RépondreSupprimer
  8. Des scientifiques pensent pouvoir recycler 100% de tout le plastique


    Arnaud Lefebvre
    9 mai 2019


    A l’avenir, il pourrait être possible de recycler tous les types de plastiques du monde entier. Des scientifiques du laboratoire national Lawrence Berkeley (Berkeley Lab) de l’Université de Californie ont découvert une manière d’assembler les plastiques et de les réutiliser dans de nouveaux matériaux de toutes les couleurs et de toutes les formes possibles.

    La pollution plastique des océans a un impact économique de 2.500 milliards de dollars. Elle affecte presque tous les écosystèmes marins ainsi que des domaines tels que la pêche, le patrimoine et les loisirs.

    Bain d’acide

    « La plupart des plastiques n’ont jamais été développés pour être recyclables », souligne Peter Christensen, directeur de recherche et chimiste du laboratoire Berkeley. « Mais nous avons découvert une nouvelle manière d’assembler les plastiques qui tient compte du recyclage d’un point de vue molléculaire. »

    Connu sous le nom de polydiketoenamine (PDK), ce nouveau type de matière plastique pourrait aider à endiguer l’accumulation de plastiques dans les usines. Les liaisons de PDK peuvent en effet être inversées grâce à un bain d’acide, indiquent les chercheurs. Les monomères récupérés de polydiketoenamines peuvent être re-fabriqués dans la même forme de polymère, sans perte de performance. La facilité avec laquelle les PDK peuvent être fabriqués, utilisés, recyclés et réutilisés pourrait permettre de concevoir des polymères durables ayant un impact environnemental minime.

    Plastique classique

    En d’autres termes, contrairement aux plastiques classiques, les monomères de plastique PDK pourraient être récupérés et débarrassés de tout additif composé simplement en trempant le matériau dans une solution hautement acide.

    Le plastique est un sous-produit du pétrole, constitué de polymères, des molécules qui sont des composés carbonés composés connus sous le nom de monomères. Une fois que les produits chimiques sont ajoutés au plastique pour l’emploi et la consommation, les monomères se lient aux produits chimiques, ce qui complique le traitement du plastique dans les usines de recyclage.

    Les tentatives de recyclage aboutissent généralement à une décomposition en substances présentant un caractère particulièrement imprévisible. Cela rend extrêmement difficile l’utilisation de plastique pour de nouvelles applications.

    RépondreSupprimer

  9. Défi

    « Le recyclage du plastique est donc un défi majeur », déclare Christensen. « Nous avons déjà constaté l’impact des déchets plastiques sur nos écosystèmes aquatiques. Cette tendance sera probablement exarcerbée par les quantités croissantes de plastiques fabriqués. Avec le PDK, la science peut éventuellement trouver une solution à ce problème », ont expliqué les chercheurs.

    Le produit n’existe actuellement qu’en laboratoire. La disponibilité du PDK sur le marché pourrait prendre du temps. Néanmoins, les chercheurs ont fait part de leur enthousiasme en ce qui concerne cette découverte et son impact positif potentiel.

    « Avec les PDK, les liaisons immuables des plastiques conventionnels sont remplacées par des liaisons réversibles qui permettent au plastique d’être recyclé plus efficacement », ont encore souligné les chercheurs. « Nous nous intéressons à la chimie qui redirige les cycles de vie des plastiques d’un cycle linéaire à un cycle circulaire. Nous voyons une opportunité de faire la différence en l’absence d’options de recyclage. »

    https://fr.express.live/des-scientifiques-pensent-pouvoir-recycler-100-de-tout-le-plastique/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Des scientifiques pensent pouvoir recycler 100% de tout le plastique (...)

      Hahahaha !

      Alors que çà existe depuis toujours et que le plastique (pétrole) se détruit/se recycle grâce au feu en quelques secondes et que TOUS les gaz se recyclent (depuis toujours et pour toujours), voila que des 'scientifiques' inventent une nouvelle façon de recycler le plastique !

      L'acide ! Çà alors ! Petit hic, c'est plus cher qu'une allumette ! (car l'acide a un prix comme son recyclage ! Hahahaha !).

      Les plus gros 'pollueurs' du monde sont les volcans sous-marins (et aussi terrestres en moindres mesures). Les sources chaudes aux planchers océaniques et maritimes, éjectent des milliards de tonnes de produits chimique des plus toxiques chaque jour mais... les océans recyclent !

      Pareillement que le font continuellement les mers et les océans avec des milliards de tonnes d'eaux sales venus des fleuves et rivières, toutes ces eaux dites 'polluées' s'infiltrent continuellement au fond des bassins où elles sont chauffées/bouillies et ressortent toutes propres aux sources de montagnes et aux nappes phréatique.

      Les mers & océans dégazent aussi en permanence ! et sont les plus gros émetteurs de gaz carbonique. Or, ce gaz est recyclé immédiatement en surface par le phytoplancton qui le transforme en nano-particules de carbone (charbon).
      Le phytoplancton est également présent dans les flaques d'eau, les pluies et brouillards.

      Supprimer
  10. "Jamais vu autant d'armes": la police de Los Angeles saisit 1 000 armes à feu au manoir Bel-Air


    par Tyler Durden
    Ven, 05/10/2019 - 20:25


    Des agents fédéraux ont arrêté Girard Saenz, 57 ans, de Los Angeles, après que plus de 1 000 armes à feu et un stock de munitions aient été récupérés dans le manoir Bel-Air de Wedsenday au cours d’une enquête sur la vente illégale d’armes, a rapporté KTLA Los Angeles.

    Girard, de Holmby Hills, un quartier riche de Los Angeles, fabriquait et vendait illégalement des armes à feu, a déclaré le porte-parole du département de police de Los Angeles (LAPD), Mike Lopez.

    La LAPD et le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) ont fait une descente dans le manoir de North Beverly Glen Boulevard et ont été choqués par la cache d’armes à feu.

    Les images aériennes et terrestres présentées par KTLA montrent des centaines de fusils d'assaut, de fusils de chasse, de fusils et de pistolets.

    LAPD, le lieutenant Chris Ramirez, a déclaré que des agents spéciaux avaient récupéré des armes à feu de toutes marques, calibres et modèles, ainsi que des milliers de cartouches de balles réelles. Les armes ont été traitées à l'extérieur de la maison et envoyées en preuve.

    "C'est une grosse réserve", a déclaré Ramirez. "Il est incompréhensible que quelqu'un puisse avoir autant d'armes dans une résidence comme celle-ci, dans un quartier comme celui-ci."

    Il a ajouté que l'incident semblait isolé et qu'il n'y avait aucune menace pour la communauté environnante, même s'il semblait que Girard avait suffisamment d'armes pour approvisionner un bataillon de l'armée.

    Redfin.com montre que la maison est une maison de 5 chambres et de 8 200 pieds carrés qui a été vendue pour la dernière fois en 2001. Sa valeur actuelle est d’environ 7 millions de dollars et appartient à Cynthia Beck, qui a trois filles, selon des registres publics.

    KTLA a déclaré que les forces de l'ordre ne diraient pas si Beck était liée à l'enquête ni si sa famille vivait à la maison pendant l'incident.

    Le rabbin Chaim Mentz et Chabad de Bel Air ont expliqué à KTLA que sa synagogue se trouvait juste en face de l'incident.

    "J'ai grandi à Brooklyn. J'ai vu beaucoup de choses. Je n'ai jamais vu un tel stockage", a déclaré Mentz.

    La porte-parole de l'ATF, Ginger Colbrun, a déclaré à CNN dans une déclaration écrite qu'elle estimait que le suspect "effectuait une transaction illégale sur une arme à feu en dehors du champ d'application du permis fédéral d'utilisation de cette arme à feu."

    La question que nous avons: à qui exactement Saenz a-t-elle vendu des armes à feu ?

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-10/never-seen-so-many-weapons-lapd-seize-1000-guns-bel-air-mansion

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. A voir le type d'armes ce n'est ni un collectionneur d'armes de différents type ni pour sa 'protection personnelle'. C'est une cache d'armes pour fournir aux immigrés qui veulent se refaire une fortune.

      Supprimer

  11. NORVÈGE - ELLE MEURT DE LA RAGE APRÈS AVOIR SECOURU UN CHIOT


    10.05.2019, 15h39

    Une jeune femme de 24 ans est décédée après avoir été mordillée par le chiot qu'elle avait secouru aux Philippines.
    Birgitte Kallestad avait trouvé le chien au bord de la route.

    Une Norvégienne de 24 ans est morte cette semaine de la rage. Elle a été mordillée par un chiot qu'elle avait secouru aux Philippines, a annoncé sa famille.

    En vacances avec des amis en février aux Philippines, Birgitte Kallestad avait trouvé le chiot sur le bord de la route lors d'une balade en scooter. «Birgitte a mis le chiot dans un panier et l'a ramené à la maison. Elle l'a nettoyé, soigné et, pour sa plus grande joie, il a repris des couleurs. Ils jouaient avec le chiot dans le jardin», a expliqué la famille dans un communiqué envoyé jeudi soir.

    «Au bout d'un moment, le chiot a commencé à mordiller comme le font les chiots. Il attrapait les doigts quand ils jouaient», a-t-elle précisé.

    Dernier cas en Norvège en 1815

    La jeune femme, elle-même employée dans un hôpital, s'est sentie mal après son retour en Norvège. Elle a été placée en soins intensifs à l'hôpital de Førde, où elle est morte lundi soir.

    Selon l'Institut norvégien de santé publique, le dernier cas avéré de rage contracté par un humain sur le territoire métropolitain norvégien remonte à 1815 et à 1826 pour un animal. Selon la famille, personne dans le groupe d'amis n'avait été vacciné contre la rage.

    D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), au moins 59'000 personnes chaque année dans le monde meurent de cette maladie transmissible par des animaux. Plus de 99% des victimes sont concentrées en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. (ats/nxp)

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. La rage est transmise par l'immigration humaine et animale. Les loups, les renards et les ours peuvent en être porteurs comme les chiens ou les chats.

      Supprimer
  12. Silence, on juge Macron : La gauche fait « le grand procès » d'Emmanuel Macron avec Ruffin en témoin et Lordon en procureur


    RT
    ven., 10 mai 2019 23:31 UTC


    Le journaliste engagé à gauche Daniel Mermet en juge, Emmanuel Macron en accusé. Un procès inédit (et parodique), contre l'actuel président de la République s'est tenu le 7 mai à la Bourse du travail de Paris.

    A la Bourse du travail de Paris, plusieurs personnalités marquées à gauche ont organisé un faux procès à l'encontre de l'accusé Emmanuel Macron. Plusieurs dizaines de personnes, dont des Gilets jaunes, ont assisté à cette audition insolite.

    Dans une salle comble, remplie de plusieurs dizaines de personnes, cette mise en scène intitulée « Le grand procès de Macron » a été marquée par la présence de plusieurs politiques de gauche dont Frédéric Lordon dans le rôle du procureur ou François Ruffin, Raquel Garrido et Gérard Filoche dans le costume des témoins.

    Des Gilets jaunes étaient sur place, dans l'assistance. Les sifflets ont été copieux quand la photo d'Emmanuel Macron a été portée jusqu'au banc des accusés, le chef de l'Etat n'étant évidemment pas présent dans la salle physiquement.

    Des Gilets jaunes ont également témoigné à la barre. L'une d'entre elle s'est dite « dégoûtée » par le fait qu'Emmanuel Macron « n'ait pas eu un mot pour Zineb Redouane », cette octogénaire décédée après qu'un tir de gaz lacrymogène ait atterri dans son appartement, en marge d'une manifestation des Gilets jaunes le 1er décembre à Marseille.

    Commentaire : Lire : Gilets jaunes : la famille de Zineb Redouane, tuée après un tir de lacrymogène en plein visage, porte plainte

    Aussi : Macron rejette le critiques par l'ONU des violences policières contre les « gilets jaunes »

    Le député de La France insoumise François Ruffin s'est quant à lui mis dans la peau du milliardaire Bernard Arnault : « Le temps c'est de l'argent et dans mon cas, c'est beaucoup d'argent. »

    Dans son réquisitoire, le philosophe Frédéric Lordon a pour sa part demandé l'exil d'Emmanuel Macron au Luxembourg : « C'est un paradis fiscal - on y aime la finance sans réserve - et presque voué entièrement à l'argent. C'est un endroit d'une laideur existentielle à mourir. En somme, c'est votre lieu naturel .»

    L'avocat Arié Alimi qui défend des victimes de violences policières, telles que la Gilet jaune Geneviève Legay, a estimé que ce procès parodique avait permis de mettre en lumière ces abus et a jugé qu'Emmanuel Macron « pren[ait] la droite ligne des politiques antérieures » : « Les violences policières [...] ne datent pas d'Emmanuel Macron, il y en avait déjà sous [Manuel] Valls et avant encore. »

    Sous les applaudissements, le jury populaire a finalement voté pour l'exil du président français au Luxembourg.

    Commentaire :
    Le théâtre au moins m'aide. La parodie vaut mieux que le men-songe : elle est plus près de la vérité qu'elle joue.

    Carnets III, mars 1951-décembre 1959 - Camus

    https://fr.sott.net/article/33892-Silence-on-juge-Macron-La-gauche-fait-le-grand-proces-d-Emmanuel-Macron-avec-Ruffin-en-temoin-et-Lordon-en-procureur

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Faut dire qu'il ne se prénomme pas E intellectuel !

      2 ans de présidentielle:

      Frais bancaires: +13 %
      Carburants: + 17 %
      Assurances: + 5 %
      Carte grise: + 15 %
      PV stationnement: + 130 %
      Contrôle technique: + 23 %
      Péages: + 3 %
      Mutuelles: + 5 %
      Frais hospitaliers: + 15 %
      Timbres: + 10 %
      Bus: + 3 %
      Tabacs: + 10 %
      Fuel domestique: + 36 %
      Électricité: + 17 %
      Gaz: + 7 %
      CSG: + 21 %
      SMIC: + 1,2 %

      Supprimer
  13. La guerre de propagande sur les gilets jaunes

    En France et en Grande-Bretagne, des mensonges empoisonnés sont répandus sur les travailleurs français rebelles.


    Par Fraser Myers
    Pointé en ligne
    11 mai 2019


    "Les gilets jaunes ont saccagé l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière lors de la manifestation animée du 1er mai. Trente-deux manifestants ont été arrêtés. Il s’agissait d’une 'attaque' par 'des militants anti-capitalistes et ultra-gauches' "
    selon le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner.

    Sauf que ce n'était pas le cas. Une séquence vidéo de l'incident montre clairement les manifestants qui cherchent un refuge alors qu'ils sont poursuivis par des dizaines de policiers tirant avec des grenades lacrymogènes et les frappant à coups de matraque. Les manifestants ont tous été libérés sans inculpation et le ministre de l'Intérieur a été contraint de revenir sur sa plainte.

    Les frottis sans fondement de ce genre contre les gilets jaunes, qu'ils soient issus des médias ou du gouvernement, ne sont pas nouveaux. Dès le début des manifestations en novembre 2018, le gouvernement a immédiatement dénoncé les vestes jaunes en tant que voyous d'extrême droite. Un mois plus tard, le président Macron utilisait le message du Nouvel An pour qualifier les manifestants de «foule haineuse», qui attaquaient «les représentants élus, les forces de l’ordre, des journalistes, des juifs, des étrangers et des homosexuels». De nombreux médias traditionnels affirment que les manifestants ont été «alimentés» et «manipulés» par Vladimir Poutine.

    Compte tenu de l’intention des vestes jaunes de secouer l’establishment français, cette réponse n’est pas surprenante. Le manque total d'intérêt des médias et des politiciens de ce côté de la Manche a toutefois été plus frappant. Telle est la rareté de la couverture que même une rumeur circule autour des médias sociaux selon laquelle le gouvernement de Theresa May aurait publié une soi-disant "notification D", empêchant la presse de parler des soulèvements français afin d'éviter des démonstrations factices au Brexit en Grande-Bretagne. Mais il n'y a pas d'interdiction officielle en Grande-Bretagne. La réalité beaucoup plus triste est qu'il n'y a rien d'officiel.

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/no_author/the-propaganda-war-on-the-gilets-jaunes/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas la force qui compte c'est l'intelligence.
      Les 'lois' représentent la FAUSSE intelligence et n'ont aujourd'hui aucun sens.
      Ceux qui se plient à la dictature présente sont les attardés mentaux qui crient dans la rue sans dire ce qu'ils veulent !
      300 000 personnes qui défilent et ont leurs opinions mais qui ne seront JAMAIS prisent en compte en république.

      Ce que les manifestants exigent est La Démocratie !

      La Démocratie c'est: Par le Peuple, Pour le Peuple.
      C'est le Peuple (la majorité) qui dirige et non les dictateurs (la minorité des 'dirigeants').

      Supprimer
  14. La multiplication des zones 30 km/h inquiète les secouristes
    La multiplication des zones à 30 km-h inquiète les secouristes vaudois. Ils ont écrit un courrier à la Ville de Lausanne.


    Des policiers, ambulanciers et pompiers ont transmis un courrier à la ville de Lausanne, pour alerter la Municipalité des dangers de l’extension des zones limitées à 30 km/h. Ils craignent de ne plus pouvoir intervenir assez vite dans les situations où une vie est en danger. Le problème est national.

    "Lever le pied alors qu'on roule en urgence, pour aider quelqu'un en besoin vital, c'est un non-sens", pour Christophe Studer, président de l'Association cantonale vaudoise des Ambulanciers et des techniciens Ambulanciers (ACVA). "Ça met une pression folle sur les intervenants. On n'est pas là pour penser à notre permis ou à la peine privative de liberté que l'on pourrait avoir, alors qu'on fait juste notre travail", ajoute-t-il.

    Stress décuplé

    Christophe Studer a cosigné un courrier adressé en avril à la Municipalité de Lausanne. L'Association des fonctionnaires de police de Lausanne (AFPL) et l'Association des sapeurs-pompiers professionnels s'associent à la démarche.

    Dans la missive que s'est procurée la RTS, les urgentistes s'inquiètent du projet d'extension du nombre de zones limitées à 30 km/h dans la capitale vaudoise. Ils soulignent les conséquences pour les citoyens d'une augmentation des délais d'interventions; et le stress décuplé des secouristes, qui doivent de plus en plus souvent arbitrer entre nécessité d'agir vite, et crainte d'engager leur propre responsabilité pénale (lire encadré).

    Coordination en cours

    L'exemple lausannois illustre une problématique nationale. David Jaquet, président de l'Union syndicale des polices romandes (USPRO), annonce que les différents corps de métier concernés – ambulanciers, pompiers et policiers – sont en train de se coordonner pour faire entendre leur voix: "On va monter un catalogue de toutes les missions qui nous posent problème et remonter ce rapport: j'espère arriver jusqu'au Conseil national ou au Conseil des Etats", conclut-il.

    Pascale Defrance/sjaq

    Publié hier à 20:55 - modifié hier à 21:31
    Le feu bleu n’est pas un blanc-seing

    En cas d’urgence vitale, la loi autorise les secouristes à dépasser les limitations de vitesse, à condition "d’observ(er) la prudence (imposée par) les circonstances" (Art 100 ch.4 LCR).

    En cas d’accident ou de contrôle radar, le conducteur du véhicule devra prouver que l’urgence justifiait bien l’excès de vitesse commis. Depuis l’entrée en vigueur de "Via sicura" en janvier 2013, les plus grands excès de vitesse sont punis d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans (Art 90 LCR).

    Plusieurs condamnations d’agents en intervention ont déjà eu lieu (voir archives ci-dessous).

    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/10424380-la-multiplication-des-zones-30-km-h-inquiete-les-secouristes.html

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. L'important est qu'un véhicule qui met 1 heure pour traverser une ville pollue beaucoup plus que quelqu'un qui met 10 minutes !

      La pollution permet de tuer le plus d'habitants possible grâce à la 'politique de la ville' !

      Supprimer


  15. Accord à l'ONU sur une meilleure traçabilité des déchets plastiques

    Les déchets plastiques auparavant exportés vers la Chine finissent désormais dans des pays d'Asie du Sud-Est comme ici en Malaisie.


    Quelque 180 pays sont parvenus vendredi à Genève à se mettre d'accord sur une réglementation des exportations de déchets plastiques, dont 8 millions de tonnes finissent chaque année dans les océans.

    Les 1400 représentants des Etats parties aux Conventions de Bâle, Rotterdam et Stockholm ont discuté pendant 12 jours de cette "question la plus urgente" pour l'environnement de la planète et la santé de ses habitants.

    La "Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination" est un traité international conçu afin de réduire la circulation des déchets dangereux entre les pays.

    Accord contraignant

    "Je suis fier que les parties à la Convention de Bâle aient conclu un accord sur un mécanisme légalement contraignant et global pour la gestion des plastiques", s'est félicité Rolph Payet, le secrétaire exécutif des trois conventions au Programme des Nations unies pour l'environnement.

    Le réseau IPEN, qui regroupe des centaines d'ONG dans le monde, a salué cette décision qui va permettre aux pays de "refuser des plastiques polluants non recyclables".

    afp/br

    Publié à 04:44
    Pays enfin informés

    "Pendant trop longtemps, les pays développés ont exporté leurs déchets plastiques et toxiques vers les pays d'Asie en affirmant qu'ils allaient y être recyclés. Mais au lieu de cela, la plupart de ces déchets contaminés ne pouvant pas être recyclés étaient jetés ou incinérés, ou bien encore se retrouvaient au fond de l'océan".

    On évalue à 100 millions de tonnes le volume des déchets plastiques qui polluent les mers.

    Pour ne plus être la première destination mondiale du recyclage, la Chine a banni début 2018 l'importation de plastiques et de plusieurs autres catégories de déchets qu'elle recyclait jusqu'alors. Les déchets ont alors commencé à être massivement redirigés vers plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, notamment en Malaisie.

    https://www.rts.ch/info/monde/10425097-accord-a-l-onu-sur-une-meilleure-tracabilite-des-dechets-plastiques.html

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. (...) "Je suis fier que les parties à la Convention de Bâle aient conclu un accord sur un mécanisme légalement contraignant et global pour la gestion des plastiques", s'est félicité Rolph Payet, le secrétaire exécutif des trois conventions au Programme des Nations unies pour l'environnement. (...)

      Ce qui ne veut strictement rien dire !
      AUCUNE directive pour éliminer tous les plastiques en quelques minutes grâce à l'allumette !

      TOUS les gaz se recyclent ! TOUS ! (depuis toujours et pour toujours), mais les idiots font ceux qui ne le savaient pas et privent les consommateurs de sacs en plastique ! de pailles ! et demain de TOUT ce qui est en plastique !! (claviers, ordis, souris, télés, tableau de bord voiture, volants, et tous les appareils ménager !).

      Supprimer
  16. Comment la vie sur Terre a affecté son fonctionnement interne


    par Robert Perkins,
    Institut de technologie de Californie
    10 MAI 2019


    Il est bien connu que la vie sur Terre et la géologie de la planète sont étroitement liées, mais une nouvelle étude fournit de nouvelles preuves de la profondeur, littéralement, de la connexion. Les géoscientifiques de Caltech et de l'Université de Californie à Berkeley ont identifié une signature chimique dans les roches ignées indiquant le début de l'oxygénation des océans profonds de la Terre - un signal qui a réussi à survivre dans le fourneau du manteau. Cette oxygénation est d'un grand intérêt, car elle a marqué l'ère moderne des niveaux élevés d'oxygène atmosphérique et océanique et aurait permis la diversification de la vie dans les océans.

    Leurs découvertes, publiées dans les Actes de l'Académie nationale des sciences du 11 avril, appuient une théorie fondamentale sur la géochimie des magmas d'arc insulaire et offrent un exemple rare de processus biologiques à la surface de la planète affectant la Terre interne.

    Des arcs d'île se forment lorsqu'une plaque tectonique océanique glisse sous une autre au cours d'un processus appelé subduction. La plaque de subduction descend et libère des fluides riches en eau dans le manteau sous-jacent, ce qui le fait fondre et produit des magmas qui finissent par atteindre la surface de la terre. Ce processus construit des volcans d'arc insulaires comme ceux que l'on trouve aujourd'hui dans les îles japonaises et ailleurs dans la ceinture de feu du Pacifique. Finalement, grâce à la tectonique des plaques, les arcs insulaires se heurtent et s’incorporent aux continents, ce qui les préserve dans les archives rocheuses au fil du temps.

    Les roches magmatiques ou ignées les plus abondantes sont les basaltes, des roches de couleur foncée et à grain fin que l’on trouve couramment dans les coulées de lave. Aujourd'hui, la plupart des basaltes sur la terre ne se forment pas au niveau des arcs insulaires, mais plutôt au niveau des dorsales océaniques situées en profondeur. Une différence bien connue entre les deux est que les basaltes d'arc insulaire sont plus oxydés que ceux trouvés dans les dorsales océaniques.

    Une hypothèse fondamentale mais discutée pour cette différence est que la croûte océanique est oxydée par l’oxygène et le sulfate dans les profondeurs de l’océan avant qu’elle ne soit subductée dans le manteau, livrant un matériau oxydé à la source du manteau des arcs insulaires au-dessus de la zone de subduction.

    Mais on ne pense pas que la Terre ait toujours eu une atmosphère oxygénée et un océan profond. Les scientifiques pensent plutôt que l’émergence de l’oxygène et, partant, la capacité de la planète à maintenir la vie aérobie, s’est produite en deux étapes. Le premier événement, qui s'est déroulé il y a environ 2,3 à 2,4 milliards d'années, a entraîné une augmentation de l'oxygène atmosphérique dans l'atmosphère plus de 100 000 fois, pour atteindre environ 1% des niveaux actuels.

    Bien qu’elle ait été considérablement plus élevée qu’elle ne l’était auparavant, la concentration atmosphérique en oxygène était encore trop faible pour permettre l’oxygénation de l’océan profond, qui serait resté anoxique jusqu’à environ 400 à 800 millions d’années. À peu près à la même époque, on pense que les concentrations atmosphériques d’oxygène ont atteint 10 à 50% des niveaux actuels. Ce deuxième saut a été proposé pour permettre à l'oxygène de circuler dans les profondeurs de l'océan.

    RépondreSupprimer
  17. "Si la raison pour laquelle les arcs insulaires modernes sont relativement oxydés est due à la présence d'oxygène dissous et de sulfate dans les océans profonds, elle constitue un potentiel de prédiction intéressant", déclare Daniel Stolper (Caltech Ph.D. '14). les auteurs de l'article et un professeur adjoint de sciences de la Terre et des planètes à l'Université de Berkeley. "Nous savons à peu près quand les océans profonds ont été oxygénés et donc, si cette idée est correcte, on pourrait voir un changement dans la façon dont les roches d'arc insulaires anciennes se sont oxydées avant ou après cette oxygénation."

    Pour rechercher le signal de cet événement d'oxygénation dans les roches ignées de l'arc insulaire, Stolper s'est associé à Claire Bucholz, professeure adjointe de géologie à Caltech, qui étudie les roches magmatiques anciennes et modernes. Stolper et Bucholz ont passé au crible les archives d'arcs antiques insulaires et compilé des mesures géochimiques révélant l'état d'oxydation des roches d'arc apparues il y a plusieurs dizaines de millions ou milliards de milliards d'années. Leur idée était simple: si les matériaux oxydés de la surface sont subduits et oxydent les régions du manteau qui sont à l'origine des arcs insulaires, les anciens arcs insulaires devraient être moins oxydés (et donc plus "réduits") que leurs homologues modernes.

    "Ce n'est plus aussi courant, mais les scientifiques mesuraient systématiquement l'état d'oxydation du fer dans leurs échantillons de roche", explique Bucholz. "Il y avait donc une mine de données qui ne demandait qu'à être réexaminées."


    Leur analyse a révélé une signature distincte: une augmentation détectable du fer oxydé dans des échantillons de roches en vrac entre 800 et 400 millions d'années, le même intervalle de temps que celui selon lequel des études indépendantes ont proposé l'oxygénation de l'océan profond. Pour être approfondis, les chercheurs ont également exploré d’autres explications possibles du signal. Par exemple, il est communément admis que l’état d’oxydation du fer dans les roches en vrac peut être compromis par des processus métamorphiques - l’échauffement et le compactage des roches - ou par des processus les modifiant à la surface de la terre ou à proximité de celle-ci. Bucholz et Stolper ont mis au point divers tests pour déterminer si de tels processus avaient affecté le disque. Selon Bucholz, des modifications ont certainement eu lieu, mais les modifications sont cohérentes partout où des échantillons ont été prélevés. "La quantité de fer oxydé dans les échantillons peut avoir été déplacée après refroidissement et solidification, mais il semble avoir été déplacée de manière similaire dans tous les échantillons", dit-elle.

    Stolper et Bucholz ont en outre compilé un autre proxy, supposé refléter l’état d’oxydation de la source mantellique des arc magmas. De manière rassurante, cet enregistrement indépendant a donné des résultats similaires à ceux de l'état d'oxydation du fer. Sur cette base, les chercheurs ont suggéré que l’oxygénation des grands fonds marins affectait non seulement la surface de la Terre et les océans, mais modifiait également la géochimie d’une grande classe de roches ignées.

    Ce travail complète les recherches antérieures de Bucholz qui examinaient les changements dans les signatures d'oxydation des minéraux dans les roches ignées associés au premier événement d'oxygénation il y a 2,3 milliards d'années. Elle a recueilli des granites de type sédimentaire ou de type S, formés lors de l'enfouissement et du chauffage des sédiments lors de la collision de deux masses continentales, par exemple dans l'Himalaya, où le sous-continent indien est en collision avec l'Asie.

    RépondreSupprimer
  18. "Les granites représentent des sédiments fondus qui se sont déposés à la surface de la Terre. Je voulais tester l'idée que les sédiments pourraient toujours enregistrer la première augmentation d'oxygène sur Terre, bien qu'ils aient été chauffés et fondus pour créer du granite", explique-t-elle. "Et effectivement, c'est le cas."

    Les deux études parlent du lien étroit qui existe entre la géologie de la Terre et la vie qui s’y développe, dit-elle. "L'évolution de la planète et de la vie qui s'y trouve sont étroitement liées. Nous ne pouvons pas comprendre l'un sans comprendre l'autre", a déclaré Bucholz.

    L’étude PNAS s'intitule "Élévation de l’oxydo-réduction des arcs insulaires entre le néoprotérozoïque et le début du phanérozoïque en raison de l’oxygénation des océans profonds et de l’augmentation des niveaux de sulfates marins".

    https://phys.org/news/2019-05-life-earth-affected.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les mers et océans (qui représentent plus de 75 % de la superficie de notre planète) sont les plus gros émetteurs de gaz toxique et produits mortels de la planète. Ces émissions sont continues mais, tout y est recyclé jusqu'au gaz carbonique absorbé par le phytoplancton qui le transforme en nano-particules de carbone (charbon).

      Les mers et océans recyclent aussi en permanences toutes les eaux d'écoulements terrestres (fleuves, rivières, pluies, etc) et, cette décharge est continuellement absorbée par les infiltrations aux planchers maritimes et océaniques vers le magma qui chauffe et brûle tout et renvoie donc de l'eau pure aux nappes phréatique et sources de montagnes.

      C'est aussi pour cette raison que la mer ne peut pas monter comme les ordures de politiciens sans instruction prétendent le contraire !

      Supprimer
  19. Les chercheurs rapportent un moyen non intrusif de générer de grandes quantités de cellules souches à partir de petites quantités de sang


    10 MAI 2019
    par Queen's University Belfast



    Une découverte par des chercheurs des universités Queen's Belfast et King's College de Londres (KCL) pourrait révolutionner le traitement des maladies cardiovasculaires liées au diabète et aux maladies vasculaires.

    Les chercheurs ont développé une technologie capable de produire de grandes quantités de cellules souches en peu de temps, en utilisant seulement un petit échantillon de sang. Ils ont également découvert que les cellules souches produites peuvent générer et remplacer des cellules endommagées dans les vaisseaux sanguins. Ce traitement pourrait prévenir toute une gamme de complications d'origine vasculaire, notamment les crises cardiaques, les maladies du rein, la cécité et les amputations chez les personnes atteintes de diabète.

    Le Dr Andriana Margariti, chercheur principal de l'Institut de médecine expérimentale Wellcome-Wolfson de l'Université Queen's à Belfast, explique: "Pouvoir produire de grandes quantités de cellules souches à partir de quelques millilitres de sang en peu de temps est vraiment révolutionnaire. pourrait révolutionner la façon dont nous traitons un grand nombre de maladies de vaisseaux sanguins ".

    "Auparavant, ce processus de transformation cellulaire aurait impliqué une biopsie cutanée, ou de grandes quantités de sang, ce qui n'est tout simplement pas viable pour de nombreux patients, car il s'agit d'un processus risqué qui peut prendre un long temps de récupération."

    "Cette étude s'est concentrée sur les cellules souches pour les maladies vasculaires, mais le même processus peut être utilisé pour produire des cellules souches pour plusieurs organes, y compris le cerveau et les reins, ce qui a d'énormes implications pour l'avenir des soins de santé."

    Les chercheurs de Queen's et de KCL ont également découvert que l'activation d'un gène particulier appelé molécule spécifique endothéliale 1 (ESM1) dans les cellules souches pourrait améliorer la production et le fonctionnement de cellules endothéliales nouvellement générées, qui jouent un rôle clé dans un certain nombre de maladies vasculaires.

    Les cellules endothéliales tapissent les vaisseaux sanguins, agissant comme une barrière protectrice. En tant que couche supérieure de cellules dans les vaisseaux sanguins, ce sont ces cellules qui sont gravement endommagées par une maladie cardiovasculaire, ce qui est souvent accéléré chez les patients diabétiques.

    Les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires et de diabète risquent davantage de souffrir de crises cardiaques, de la cécité et d'une mauvaise circulation sanguine car leurs cellules endothéliales sont endommagées.

    Le Dr Margariti explique: "L’une des principales causes de mortalité chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, en particulier les diabétiques, est due aux lésions irréversibles des cellules endothéliales, qui peuvent entraîner un blocage du flux sanguin vers le cœur, les yeux, les reins et les membres. "

    RépondreSupprimer
  20. "Une personne diabétique sur deux mourra d'une crise cardiaque. Le traitement actuel du diabète se limite souvent à des médicaments régulant les sucres et les graisses dans le sang, ainsi qu'à l'hypertension, mais à moins que les cellules endothéliales ne soient réparées, malheureusement, la maladie continuera." progresser."

    L'étude préclinique, publiée dans Stem Cells, a montré que les cellules souches exprimant le gène ESM1 avaient un potentiel régénérateur remarquable et augmentaient de manière significative le flux sanguin lorsqu'elles étaient testées dans des vaisseaux sanguins endommagés.

    Dans un concept appelé thérapie cellulaire, les dommages peuvent être réparés par la transplantation de cellules endothéliales saines. Le professeur Alan Stitt, doyen de l'innovation et de l'éducation à l'université Queen's de Belfast, et co-auteur, a expliqué: "La technologie développée nous permet de produire facilement des cellules souches pouvant être transplantées dans des vaisseaux sanguins endommagés. Nous avons découvert que l'activation du gène ESM1 améliorerait la la production et la fonction des cellules endothéliales, inversant les cellules endommagées. Cela change la vie, car les résultats ont montré que la réparation de ces cellules peut arrêter les maladies évolutives, ce qui prévient la cécité et les amputations. "

    "La greffe de cellules a un potentiel énorme, même si elle ne convient pas à toutes les maladies vasculaires telles que les maladies coronariennes. Maintenant que nous savons comment générer et améliorer la fonction de ces cellules, nous allons nous concentrer sur le dépistage des médicaments pour déterminer quels traitements amélioreront davantage la fonction de ces cellules et améliorer en fin de compte la vie de millions de personnes atteintes de ces maladies ".

    https://medicalxpress.com/news/2019-05-non-intrusive-large-quantities-stem-cells.html

    RépondreSupprimer
  21. 60 Millions de Consommateurs s'interroge sur la sortie du glyphosate


    10 Mai 2019
    par Seppi



    1er janvier 2019 : les produits de protection des plantes de synthèse ont disparu des rayons des jardineries... conséquence de l'« écologisme » débile et de la démagogie des Joël Labbé, Ségolène Royal et autres parlementaires qui se sont imaginés sauveurs de la santé publique et, surtout, de l'environnement.

    Fin avril 2019 : 60 Millions de Consommateurs met en vente son numéro de mai 2019 avec en couverture un gros : « Glyphosate – Du champ au jardin, quelles alternatives ? » et « + Test – Les nouveaux désherbants ».

    Mieux vaut tard que jamais... il eût été utile de faire un test avant les funestes décisions de manière à vérifier le bien-fondé d'une décision que, s'agissant du glyphosate et de quelques autres produits, nous qualifierons de stupide et d'irresponsable.

    Un peu de réalisme apprécié et des illusions dans l'éditorial

    Dans son éditorial, Mme Sylvie Metzelard, rédactrice en chef, se livre à un exercice de haute voltige. « Pour manipuler le glyphosate, il faut protéger sa peau, ses voies respiratoires ... », mais on trouvera en page 12 la photo d'un personnage traitant sans protection, avec un pulvérisateur portable, un rang d'arbres fruitiers (ou censé traiter car on ne distingue pas le brouillard de produit pulvérisé)... Le glyphosate est, bien sûr, un « herbicide de synthèse ultrapuissant ». Réaction et rédaction pavloviennes, mais c'est tout de même bon à savoir quand on aborde la page des tests.

    C'est là le discours convenu, incontournable. Mme Sylvie Metzelard nous propose cependant aussi une analyse judicieuse :

    « Pour les gens des villes, l'affaire est vite pliée : on retrouve des traces de glyphosate partout dans notre alimentation et, de fait, dans notre corps, ce qui peut porter atteinte à notre santé. Et côté environnement, ce redoutable tueur de plantes ne peut que nuire à la biodiversité. Pour les gens des campagnes, le tableau est moins monochrome. Comment trouver des alternatives aussi efficaces et peu chères? Combinaison de nouvelles méthodes, matériel adapté au désherbage mécanique, main d'œuvre supplémentaire... »

    Et voici une phrase qui mérite que l'on s'y arrête :

    « Un rétropédalage pour une agriculture plus propre dont nous devrons aussi accepter de supporter le coût. »

    Un rétropédalage assurément ! Mais « régression » serait plus juste s'agissant tant de l'agriculture que du jardinage et de l'entretien des espaces. Nous renonçons à l' « herbicide du siècle » !

    L'agriculture sans glyphosate ne sera pas plus propre, ce serait plutôt le contraire si l'on recourt au désherbage mécanique (gourmand en carburant, donc gros émetteur de GES, perturbant la vie du sol et favorisant l'érosion) ou à d'autres herbicides, au profil toxicologique et écotoxicologique moins favorable.

    Mais oui, « nous devrons aussi accepter de supporter le coût »... sauf que les productions françaises seront en concurrence avec des produits étrangers qui auront bénéficié des itinéraires techniques les plus performants...

    L'éditorial se termine par une mâle injonction : « Continuons à creuser le bon sillon. »

    RépondreSupprimer
  22. « Peut-on vraiment s'en passer ? »

    Mais en page 10, on s'interroge : « À la une – Glyphosate – Peut-on vraiment s'en passer ? ». Avec, incidemment, une photo d'épandage... d'engrais...

    C'est une synthèse des événements, controverses, polémiques, etc. Il y a une caractéristique remarquable : l'absence de références aux agences d'évaluation, ce qui permet de faire la part belle aux études scientifiques et « scientifiques ».

    Le post-modernisme s'invite par la bouche de M. Robert Barouki, toxicologue à l'INSERM, s'agissant des risques sanitaires :

    « Il suscite tant d'études et d'avis contradictoires qu'il est, du moins aujourd'hui, impossible de trancher. »

    Il est vrai qu' il lui est difficile d'invoquer le consensus des agences d'évaluation au vu des productions de l'INSERM... par exemple des études sur animaux de laboratoire qui, rapportées à l'humain, nécessiteraient l'absorption de l'équivalent d'un demi-litre de Roundup (au glyphosate) prêt à l'emploi...

    C'est en partie contrebalancé par une longue déclaration :

    « "Beaucoup d'études sur le glyphosate sont mal conduites, et les données souvent entachées de conflits d'intérêts, nous confie un toxicologue qui souhaite rester anonyme. En attestent les résultats d'une méta-analyse menée aux États-Unis par l'Agricultural Health Study (AHS) qui ne montraient aucune association entre exposition professionnelle au glyphosate et lymphomes. Or, une contre-étude parue fin février et basée en partie sur les mêmes données, démontre le contraire : le risque de développer un lymphome non hodgkinien, une forme rare du cancer du sang, est accru de 41 % pour les travailleurs les plus exposés" »

    Pourquoi rester anonyme ? N'est-ce pas là le résultat d'une pression qui s'exerce sur les scientifiques des domaines pollués par les controverses socio-politiques ? Quant à la « contre-étude », elle a été réalisée par des chercheurs affligés d'un conflit d'intérêts intellectuels proclamé et, de plus, elle souffre manifestement de biais et d'insuffisances méthodologiques.

    L'étude d'AGRICOH est également évoquée, le toxicologue anonyme concluant :

    « On ne peut plus nier le lien entre exposition professionnelle au glyphosate et cancer. »

    Certainement pas sur la base de cette étude dont les associations – positives ou négatives – entre pesticides et maladies statistiquement significatives le sont toutes à la limite de la signification...

    Retour à M. Robert Barouki :

    « Quant à savoir si l'on a aussi affaire à un perturbateur endocrinien, "le débat est encore moins avancé que sur ses effets génotoxiques." »

    Les agences d'évaluation ont pourtant statué... sur la base d'analyses de la littérature scientifique (l'EPA états-unienne encore le 30 avril 2019, malgré le tapage médiatique au sujet des procès contre Monsanto/Bayer) !

    Passons sur « le glyphosate est omniprésent. En témoignent les analyses d'urine [...] » et l'implication alléguée du glyphosate dans la disparition des insectes, « en particulier des abeilles domestiques ». Place aux « solutions » :

    RépondreSupprimer

  23. « Et dans l'agriculture ? Son remplacement est un vrai défi. "Arrêter le glyphosate pose d'emblée la question de la 'ceinture de sécurité' pour les agriculteurs ; même ceux qui s'en passent déjà peuvent l'utiliser ponctuellement en cas d'aléa climatique, susceptible de détruire la culture", explique Xavier Reboud chercheur à l'Institut national de 1a recherche agronomique (Inra). »

    On peut discuter de la pertinence des propos – qui n'omettent pas l'inévitable référence au rapport de l'INRA qui « estime possible de s'en passer pour 90 % des volumes utilisés, en misant sur la diversité des cultures, le choix des variétés et un certain nombre de pratiques alternatives empêchant la pousse des mauvaises herbes » et embrayent sur « les régulations biologiques », dont 60 Millions écrit qu'elles « font appel aux coccinelles qui dévorent les pucerons, aux chenilles qui mangent les liserons, à des bactéries tuant la pyrale du maïs, etc. »

    L'important est dans l'expression « vrai défi » ; dans un pavé qui signale des « effets pervers », avec l'exemple du datura ; dans l'intertitre « Des surcoûts pour les agriculteurs », suivi de « Facile à dire [à propos des méthodes « alternatives], moins à faire ».

    Tout n'est pas bon dans cet article, comme cette référence finale aux produits importés « contenant du maïs ou du soja OGM […] largement aspergés de glyphosate auquel ils ont été rendus résistants ». Mais un lecteur attentif y trouvera matière à réflexion. La question posée en titre reste toutefois sans réponse expresse.

    Et il y a, en pavé entre deux colonnes :

    « Il faut accepter de payer plus cher les aliments plus vertueux. »

    Dites ça à ceux pour qui, financièrement, la fin du mois commence le 15...

    Pour le jardinier amateur, ce sera galère

    « Jardinage – À la recherche du désherbant idéal » présente les résultats d'un test sur six flacons pulvérisateurs prêts à l'emploi : cinq à base d'acides gras (caprylique + caprique ou pélargonique) ou d'acide acétique (le vinaigre...) et un Roundup à base de glyphosate et d'acide pélargonique (notons que la marque Roundup est maintenant appliquée sur des produits à base d'autres substances). En chapô :

    « Comme les autres pesticides de synthèse, le glyphosate a disparu des rayons. Les produits de substitution, à base d'acides naturels, ne sont pas sans risques. Et côté performances, ils ne font pas de miracles ... »

    Ce test est basique et insuffisant. À quoi sert, par exemple, le prix au litre quand on ne connaît pas la surface traitée et la vraie efficacité du produit. Il n'y a pas d'évaluation des risques pour les utilisateurs dans le tableau comparatif. Et le choix d'un Roundup à bas de glyphosate contenant aussi de l'acide pélargonique péjore les avis sur sa biotoxicité et sa composition.

    Le texte est cependant émaillé de remarques judicieuses. Par exemple :

    « En témoin, le Roundup à base de glyphosate reste sans surprise le plus efficace, puisqu'il se diffuse dans toute la plante et la tue intégralement. Herbicide dit total, il détruit toutes les espèces. »

    Tous les autres produits sont de contact : ils détruiront la végétation au-dessus du sol (à condition qu'elle soit bien aspergée), sans détruire les racines... oubliez pour le chiendent, le pissenlit, les orties, etc.

    RépondreSupprimer
  24. Voici encore :

    « Nous avons évalué, à la fois, leur efficacité et leur toxicité. Et les résultats sont peu probants. Ces désherbants viennent difficilement à bout des herbes folles, tout en ayant, eux aussi, des impacts sur la santé et l'environnement. Tous ces produits, dits de biocontrôle, sont à base d'acide. Leurs effets reposent sur le même mécanisme : l'acide brûle les feuilles et les tiges. Il détruit la partie aérienne de la plante, mais ne la tue pas forcément. Notre essai montre d'ailleurs de meilleurs résultats une semaine après l'application que trois semaines plus tard, car les feuilles des adventices repoussent. »

    Revenons à l'éditorial : « Pour les gens des villes, l'affaire est vite pliée […] Pour les gens des campagnes [...] »...

    Cette décision stupide et irresponsable (bis repetita...) ne réconciliera pas la France urbaine et la France rurale... Et croisons les doigts : espérons que personne ne boutera le feu à sa maison ou à celle de son voisin, ou à sa propre personne, avec un chalumeau désherbeur.

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/60-millions-de-consommateurs-s-interroge-sur-la-sortie-du-glyphosate.html

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Comme il en a été pour la débilité présidentielle d'interdire de donner des médicaments aux plantes contre les maladies afin de favoriser le développement de ces dernières sur tous les territoires terrestres ! il en est avec le désherbant au glyphosate de Monsanto (Bayer).

      Les jardiniers ne pouvant plus désherber favorisent donc le développement exponentiel de mauvaises herbes (urticantes, vénéneuses, etc) et, aux graines emportées par le vent aux champs voisins, les agriculteurs doivent répondre en multipliant par deux ou trois le nombre de traitements au Round'Up !

      Ne nous y trompons pas ! Les assassins font TOUT pour détruire* la paysannerie afin d'affamer la population et de ne nourrir que les plus riches !

      A savoir que bientôt 100 % des fruits & légumes seront importés de pays où les produits de traitement ne sont pas interdit par la dictature de Bruxelles.

      * C'est aussi ce qui se passe aussi tous les samedis où les français qui osent sortir de chez eux peuvent être volontairement tués ou handicapés à vie !

      Supprimer