- ENTREE de SECOURS -



lundi 6 mai 2019

Nucléaire : pourquoi vouloir tuer la poule aux œufs d’or ?

L’énergie nucléaire pourra produire l’électricité propre, bon marché, décarbonée et abondante nécessaire aux Français dans les décennies à venir.


Par Michel Gay.
6 MAI 2019


Le programme électronucléaire français continue de susciter une vigoureuse opposition dans une frange de la population. Les accidents de Tchernobyl (1986) puis de Fukushima (2011) sont devenus les références incontournables des opposants au nucléaire civil, tandis que le moindre incident est exploité sans commune mesure avec la réalité.

Pourtant, la volonté politique de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter l’évolution du climat a ajouté une légitimité écologique à la production nucléaire d’électricité qui n’en émet pas… et qui est pilotable.

Il y a quelques décennies, l’électricité d’origine nucléaire bénéficiait du prestige attaché aux conquêtes de la science et de la technique. Elle jalonnait une nouvelle victoire de l’intelligence humaine dans la compréhension et l’utilisation des lois de la nature.

AUTRES TEMPS AUTRES MŒURS ?

Aujourd’hui, ce tableau idyllique s’est inversé pour une partie de la population. L’énergie nucléaire est parfois synonyme de pollution radioactive et de risque de catastrophes majeures. Ses déchets s’accumuleraient sans solution de gestion et feraient peser une menace sur les générations futures.

Désormais le développement des centrales nucléaires inquiète une partie de la population, parfois de manière irrationnelle parce que dans les débats médiatiques, les données techniques sont tronquées ou fausses et attisent le conflit passionnel au lieu d’informer. Ces échanges biaisés suscitent souvent des arguments à l’emporte-pièce. Il en résulte un dialogue de sourds où les positions sont figées à l’avance. Les reportages qui s’apparentent souvent à une propagande contre le nucléaire et en faveur des énergies renouvelables, jouent sur l’émotion et même l’effroi.

Naguère célébrés comme des bienfaiteurs, les techniciens du nucléaire se voient dorénavant soupçonnés des pires intentions. S’ils ne parlent pas de leur travail, c’est qu’ils veulent cacher la vérité. S’ils l’exposent dans des publications accessibles à tous ou à l’école, c’est qu’ils cherchent à tromper le public et à défendre leur « pré-carré ».

Le citoyen demande : « Pouvez-vous nous garantir que telle installation ne présente aucun risque ? »

Le risque zéro n’existant pas, rechercher cet objectif, c’est se condamner à l’inaction. Et c’est bien ce que veulent les opposants au nucléaire !

Sortir de chez soi et traverser la rue, c’est accepter le risque d’être renversé par une voiture. L’appréciation d’un risque est liée à la probabilité d’occurrence d’un accident et à la gravité des conséquences possibles.

POURQUOI TANT D’IRRATIONALITÉ ?

Le péché originel de l’atome, Hiroshima, est souvent invoqué, comme cause première de cette peur. Mais cet événement est pourtant antérieur à l’euphorie qui a accueilli les premiers réacteurs nucléaires. Le doute et la contestation ne se sont développés qu’ensuite.

Pour les bataillons antinucléaires, Tchernobyl et Fukushima fournissent aujourd’hui de biens meilleurs arguments pour alimenter la contestation antinucléaire.

Les mouvements antinucléaires concentrent leur agressivité sur les centrales productrices d’électricité, et donc de richesses matérielles et sociales pour la population. Saper l’un des principaux moteurs de la production et du confort des sociétés industrielles semble être une motivation des mouvements altermondialistes, anticapitalistes et des… verts. La lutte contre le programme nucléaire est devenue une lutte contre une forme de société pour des écologistes anti-nucléaires appelés Verts par simplicité de langage, et aussi pour les différencier des écologistes pro-nucléaires qui aiment simplement la nature sans pour autant être opposés au nucléaire.

LE CHAPEAU TROP LARGE DE L’ÉCOLOGIE

L’écologie a un trop grand chapeau qui recouvre un fourre-tout. Le courant multiforme qui s’est approprié le mot écologie s’alimente de toutes les frustrations et de toutes les souffrances. D’où la facilité avec laquelle, dans une ambiance de malaise, il entre en résonance avec les lieux communs du sous-développement culturel scientifique.

« Les deux tiers de la chaleur produite par une centrale nucléaire partent dans la nature », alors que cette émission n’a aucun effet sur la nature et que les centrales nucléaires n’émettent pas de gaz carbonique.

« Ils nous empoisonnent avec leur industrie chimique ou nucléaire » etc.

Ces slogans sont amplifiés par les médias prêts à exploiter le catastrophisme qui capte l’audience et augmente les parts de marché.

Les Verts cherchent à provoquer un référendum sur le nucléaire car ils y voient la condition d’un choix démocratique par la connaissance. Mais cette connaissance, même superficielle, demande des mois d’apprentissage. Qui a le temps de le faire ? À moins de se passionner pour le sujet pendant ses vacances ou d’avoir beaucoup de temps libre, cette acquisition restera un vœu pieux pour la grande majorité du public.

Il existe une autre voie parfaitement démocratique. Elle consiste à déléguer ces choix aux élus de la République dont le rôle est aussi de prendre des décisions au nom du peuple et de la nation. C’est un choix technique et social qui peut être assumé par des hommes politiques, comme l’ont fait Charles de Gaulle et Pierre Messmer.

LES « ÉNERGIES RENOUVELABLES »


Les énergies dites renouvelables telles que le vent (énergie éolienne), la mer (marées ou vagues), la chaleur souterraine (géothermie), le soleil (photovoltaïque) et ses dérivés (biomasse), sont présentées par leurs thuriféraires comme une planche de salut contre le nucléaire.

Ces énergies aléatoires et souvent intermittentes sont utilisées depuis des siècles et ont été abandonnées au profit de sources nouvelles pilotables que furent la houille, le pétrole et le gaz.

Car les énergies dites renouvelables, hors hydro-électricité, constituent un miroir aux alouettes.

De toutes les qualités prêtées souvent trop vite aux énergies renouvelables, la plus fallacieuse est la gratuité.

Le soleil, le vent, l’eau chaude en sous-sol, les marées, tout cela serait offert généreusement par la nature, voire par Mère Nature. Il suffirait de puiser dans le trésor toujours renouvelé.

Encore faut-il capter cette énergie avec un matériel approprié, lequel n’est pas gratuit : éoliennes, foreuses, miroirs paraboliques, panneaux photovoltaïques… généralement fabriqués à l’étranger.

Parler d’énergie gratuite fondée sur une mystique néo-rousseauiste n’a donc pas de sens. Le charbon et le pétrole sont tout aussi gratuits, puisqu’ils existent sans avoir à les fabriquer. C’est l’extraction, le transport, la transformation des produits, les taxes… pour aboutir à produire une énergie utile qui coûtent chers. En aucun cas, l’énergie n’est donnée en cadeau.

Pour résoudre les problèmes, certains Verts au regard candide et se posant en défenseurs de la planète proposent de faire baisser drastiquement la consommation mondiale d’énergie au niveau où elle se trouvait il y a plusieurs décennies. Il faut une superbe indifférence à la démographie et à l’économie pour ignorer qu’un tel retour en arrière, à supposer qu’il soit accepté, entraînerait une chute brutale du niveau de vie avec de dramatiques effets sociaux et humains.

L’efficacité énergétique et les économies d’énergies sont souhaitables et utiles mais elles ne peuvent que limiter la progression de la hausse de la consommation d’énergie.

NUCLÉAIRE VS RETOUR À LA NATURE ?

Certains Verts cultivent le fantasme d’un âge d’or préindustriel. Ils veulent renoncer à la civilisation industrielle, ou l’entraver, pour retourner vers la nature. Mais cet âge idyllique n’a jamais existé. Même l’Europe du grand siècle était celle des famines et des épidémies. Que dire aujourd’hui de ces pays du tiers-monde où des millions d’humains meurent de faim et de maladies. Ils font pourtant de l’écologie sans le savoir car leur empreinte carbone est faible…

Parmi les causes qui peuvent concourir à une nouvelle déflagration mondiale figurent la compétition pour les sources d’approvisionnement énergétiques et le déséquilibre croissant entre les nations industrielles riches et celles qui s’enfoncent dans la misère. L’avenir énergétique doit prendre ces faits en considération mais les croisades antinucléaires les ignorent.

Ce problème de société ne peut pas se résoudre en se complaisant dans l’idéologie et l’irrationnel.

LES DÉCHETS RADIOACTIFS

L’élimination des déchets à haute activité fait l’objet de plusieurs propositions de solutions qui ne mettront aucunement en danger les générations futures.

Pour le moment, il n’y a pas d’urgence à trancher et le stockage provisoire actuel peut durer encore plusieurs dizaines d’années, ce qui a pour avantage de diminuer la température des fûts d’acier et donc le volume nécessaire du stockage.

L’idéal serait leur destruction. Cette idée n’est pas chimérique. Certains éléments à longue période peuvent être transformés par irradiation en éléments à vie brève qui ne laissent qu’un produit non radioactif. Déjà certains types de réacteurs, en particulier les surgénérateurs, pourraient jouer ce rôle d’incinérateurs de déchets radioactifs.

Actuellement, les modes provisoires de stockage ne grèvent aucune des solutions envisageables dans l’avenir. Chaque année environ 60 tonnes de déchets de combustion (produits de fission et actinides) sont extraits pour les 58 réacteurs en fonctionnement en France. Ces « cendres nucléaires » représentent seulement un gramme par Français et par an pour produire 75 % de leur électricité…

Ils sont ensuite incorporés à une pâte de verre coulée dans des fûts d’acier entreposés dans des fosses bétonnées. La chaleur engendrée par la radioactivité est évacuée par convection ou ventilation pendant quelques dizaines d’années. Ensuite, la radioactivité ayant suffisamment diminué, le stockage définitif sera entrepris.

Après conditionnement à l’usine de la Hague, il reste annuellement 320 m3 seulement de ces fûts d’acier. Les déchets nucléaires de haute et moyenne activité à vie longue conditionnés et en attente de stockage géologique définitif représentent donc 0,5 centilitre par an et par Français.

Le développement du nucléaire n’est peut-être pas la seule issue qui s’offre à notre civilisation, mais un débat rationnel doit être débarrassé des mythes.

Or, l’image qui fait des centrales nucléaires des antichambres de l’enfer est un mythe.

NUCLÉAIRE ET ACCIDENTS

Un réacteur nucléaire ne peut pas exploser comme une bombe atomique. Un emballement accidentel de la fission ou un défaut de refroidissement pourrait, par élévation excessive de la température, entraîner des destructions avec libération de matières radioactives. C’est ce qui s’est passé à Tchernobyl et Fukushima.

Tchernobyl a provoqué moins de 100 morts.

Quant à Fukushima, deux rapports (UNSCEAR/ONU et OMS) publiés en 2013 et passés inaperçus, ont conclu que Fukushima ne ferait aucune victime par irradiations.

Le tsunami, lui, a fait 20 000 morts et des dégâts considérables. Mais la centrale nucléaire de Fukushima n’y est pour rien.

Si des associations antinucléaires bien intentionnées « célèbrent l’anniversaire » de Fukushima chaque année en amalgamant les victimes du tsunami et l’accident de la centrale (qui n’a pas provoqué de décès par irradiation), aucune n’a fait état de ces deux rapports.

LE BESOIN D’UNE ÉNERGIE PILOTABLE, NON CARBONÉE ET MASSIVE

Le refus de l’électronucléaire est voué à l’échec à long terme, mais il peut provoquer des dégâts importants à court et moyen terme pour une nation moderne et sa population. Les exemples sont sous nos yeux.

L’Espagne est en pleine déconfiture énergétique avec ses éoliennes.

L’Italie qui a refusé le nucléaire sans avoir de ressources énergétiques sur son sol, importe son électricité de France, d’Allemagne et d’Autriche, en grande partie via la Suisse.

Dans la plupart des États européens ainsi qu’au Japon, en Chine, en Inde, en Russie et dans plusieurs autres pays, la pression de la nécessité emportera toutes les résistances, quelle que soit la couleur politique des dirigeants.

Le cas de l’Allemagne est particulier. Ce pays se repose sur le charbon (lignite) de son sous-sol et sur l’importation de gaz russe qui fournissent (à eux deux) 60 % de l’électricité. Et ce pourcentage va augmenter car 20 % de l’électricité allemande provient toujours des réacteurs nucléaires…

La civilisation industrielle connaîtra une phase électronucléaire comme elle a traversé des phases charbon et pétrole. Certains peuvent s’opposer à cette mutation au nom d’une mystique néo-rousseauiste. D’autres peuvent agir pour préserver l’intérêt collectif sans faire miroiter de solutions miracles.

D’un point de vue écologique, la combustion du charbon et des hydrocarbures engendre une nuisance déjà bien réelle : la diffusion de particules fines nocives et l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz carbonique.

Seul le recours à des sources d’énergies non carbonées peut limiter ce processus.

QUELLES SOURCES D’ÉNERGIES UTILISER ?

Des recherches de laboratoires tentent d’augmenter le rendement pour produire des panneaux photovoltaïques à un coût accessible et surtout pour trouver le moyen de stocker massivement et à faible coût l’énergie produite par le vent et le soleil, ce qui est encore loin d’être le cas. Sauf pour les STEP (Station de Transfert d’Énergie par Pompage) dont les sites sont quasiment saturés en France. Des STEM (Station de Transfert d’Energie Marine) sont à l’étude mais si l’idée est séduisante, les réalités physiques et économiques sont plus contraignantes.

Le stockage massif correspondant aux besoins d’une nation n’interviendra pas avant quelques décennies… ou jamais.

La géothermie, les marées, la houle ? Ces énergies constitueront un appoint coûteux qui restera marginal.

ALORS, LE NUCLÉAIRE ?


 C’est la seule source d’énergie massive et pilotable offerte « ici et maintenant ». C’est la solution de l’avenir avec des réserves connues de plusieurs siècles.

Les actuels réacteurs consomment moins du centième de l’uranium naturel acheté (0,7 % avec un recyclage partiel). Le reste n’est pas encore utilisé, à part la petite quantité de plutonium (engendré dans le réacteur) récupérable à condition de retraiter le combustible irradié.

Avec les programmes actuels de développement de centrales nucléaires, les réserves utilisables de minerai d’uranium seront donc épuisées dans un peu plus d’un siècle.

À moins que…

À moins qu’aux réacteurs actuels succèdent les surgénérateurs pour lesquels 100 % de l’uranium naturel (composé à 99,3 % d’uranium 238 non fissile) ou du thorium devient un « combustible nucléaire ». La durée des réserves d’uranium naturel est soudain multipliée par un facteur proche de 100.

Mais ce type de réacteurs cristallise la contestation des antinucléaires car pour eux tout doit être durable, sauf le nucléaire.

En effet, avec ce type de réacteurs surgénérateurs, le nucléaire devient durable puisque les réserves mondiales d’uranium et de thorium connues à ce jour permettraient d’alimenter plus de dix fois le parc mondial actuel pendant plusieurs milliers d’années.

En France, le stock de 300 000 tonnes d’uranium dit appauvri (encore moins radioactif que l’uranium naturel qui n’est pas dangereux) restant après la fabrication du combustible nucléaire est aujourd’hui précieusement conservé sur notre sol. Il permettrait d’alimenter ce type de réacteur de quatrième génération pendant 3000 ans (trois mille ans !)….

Si les surgénérateurs de la quatrième génération démarraient vers 2050, il y aurait alors 5000 ans de réserve de combustible nucléaire déjà sur le sol français. Ce stock stratégique permettrait de fournir toute l’électricité dont la France aura besoin, sans avoir à importer du combustible.

Ces surgénérateurs serviraient aussi à contenir et à éliminer le plutonium créé dans les réacteurs.

Afin que nos enfants ne nous accusent d’incurie, il faudrait être prudent avant de tuer la poule aux œufs d’or que constituent les centrales nucléaires, et de crier haro sur les surgénérateurs !

Les sources d’énergies abondantes et bon marché que sont le charbon, le pétrole et le gaz ont été à l’origine du développement de nos civilisations modernes et en sont aujourd’hui le moteur.

L’énergie nucléaire pourra produire l’électricité propre, bon marché, décarbonée et abondante nécessaire aux Français dans les décennies à venir pour succéder au moins partiellement aux énergies carbonées, pour le bien et la grandeur de la France.

72 commentaires:

  1. A savoir qu'une guerre ou accident peut détruire une centrale nucléaire et envoyer les particules radioactives dans les vents qui englobent notre planète (on l'a vu pour Fukushima et Tchernobyl). Ceci pareillement que l'explosion nucléaire d'une bombe atomique peut créer la même chose.
    Donc, de parler de non-prolifération d'armes nucléaire est un vain mot qui fait rigoler tous les autres pays du monde ravi d'avoir en face quelqu'un sans arme et est aussi un mot qui ne veut rien dire puisque l'électricité est indispensable dans un pays et doit être continuelle et à disposition de tout le monde.

    Comme l'a été la non-prolifération de robots pour 'sauver le travail humain' ! (Hahahaha !) d'autres pays plus intelligents s'en sont accaparé l'atout et, aujourd'hui, gagnent tous les marchés !

    Rendez-vous compte que l'accident de Fukushima a été censuré par les merdias lorsqu'il s'est agi de dire la vérité sur l'origine ! Faut dire que comme toutes les centrales nucléaire sont construites au même modèle, les constructeurs y voyaient cette fuite d'un mauvais œil !

    Explication: Lors du tremblement de terre à Fukushima (magn.9) les tuyauterie d'approvisionnement en eaux des réacteurs se sont brisés car... elles couraient au sol entre l'océan et les réacteurs sans être protégées par des vérins !!
    L'absence d'eau dans les réacteurs s'est donc traduite par une surchauffe qui a libéré les pastilles d'uranium de leurs tubes et libéré aussi de l'hydrogène; d'où l'explosion intérieure qui a déchapeauté 3 des 4 réacteurs.

    Ce n'est donc pas une absence de maîtrise de cette énergie mais bien uniquement une idiotie abracadabrante de n'avoir pas assuré une sécurité extérieure !

    J'ai moi-même proposé d'approvisionner les réacteurs par l'eau arrivant naturellement par gravité. Suffit de creuser un canal (de l'océan ou du fleuve vers le réacteur) pour que l'eau vienne entourer la marmite sur piloti. Il ne reste donc plus qu'à pomper l'eau arrivée en dessous avec un tuyau droit incassable aux tremblements de terre !

    Cette idée a été évoquée par les chercheurs* mais qui ont eux proposé de construire des centrales nucléaire... en pleine mer ! (face à la rouille et aux tempêtes !). Plus con que çà y a pas !

    * Probablement les mêmes idiots qui construisent des éoliennes en mer et s'étonnent après que l'air salin les empêche de fonctionner !!

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  2. La politique climatique à l'étranger tourne au scepticisme


    De Heartland
    3 mai 2019
    Par H. Sterling Burnett


    De l'Alberta à l'Australie, de la Finlande à la France et au-delà, les électeurs manifestent de plus en plus leur mécontentement face aux politiques énergétiques coûteuses imposées par les politiciens dans un effort insensé pour lutter contre les prétendus changements climatiques causés par l'homme.

    Le scepticisme quant à savoir si l'homme provoque un changement climatique dangereux a toujours été plus fort aux États-Unis que dans la plupart des pays industrialisés. En conséquence, les gouvernements d'Europe, du Canada et d'autres pays développés suivent de plus en plus le rationnement énergétique imposé par la réduction des émissions de gaz carbonique par rapport aux États-Unis. Les résidents de ces pays ont commencé à se révolter contre les coûts énergétiques élevés auxquels ils sont soumis en raison de la hausse constante des taxes sur les combustibles fossiles et du mandat du gouvernement d'utiliser des énergies renouvelables coûteuses.

    Par exemple, en France, fin 2018, des manifestants portant des gilets jaunes sont descendus dans la rue - et y restent depuis - en grande partie pour protester contre les augmentations programmées des taxes sur les carburants, des prix de l'électricité et des mesures de contrôle des émissions des véhicules plus strictes. prétendument nécessaires pour respecter les engagements du pays en matière de réduction des gaz à effet de serre dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat. Après les quatre premières semaines de protestation, le gouvernement Macron a annulé son plan d’action pour le climat.

    Également en 2018, en partie en réaction contre les politiques climatiques du premier ministre canadien Justin Trudeau, le sceptique face au réchauffement de la planète, Doug Ford, a été élu premier ministre de l’Ontario, la province la plus peuplée du Canada. Ford a annoncé qu’il mettrait fin aux taxes sur l’énergie imposées par l’ancien premier ministre de l’Ontario et se joindrait au premier ministre de la Saskatchewan pour lutter juridiquement contre la taxe fédérale sur le dioxyde de carbone de Trudeau.

    En août 2018, le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a été contraint de démissionner pour des restrictions de gaz carbonique qu’il avait prévu d’imposer pour respecter les engagements du pays en matière de climat à Paris. Son successeur, Scott Morrison, a annoncé que la réduction des prix de l’énergie et l’amélioration de la fiabilité, et non la lutte contre le changement climatique, seraient les principaux objectifs du gouvernement en matière d’énergie. Par la suite, le vice-premier ministre australien et son ministre de l’Environnement ont annoncé que le pays continuerait à utiliser le charbon pour produire de l’électricité et à développer l’extraction et les exportations de charbon.

    Les changements intervenus en 2018 n'étaient qu'un prélude à la révolte du climat politique de 2019.

    À la mi-mars, le Forum pour la démocratie (FvD), un parti politique naissant âgé de trois ans à peine, a obtenu le plus grand nombre de sièges, soit 12, au Sénat néerlandais divisé lors des élections de 2019. FvD adopte une position résolument sceptique sur le changement climatique. Lors de la campagne électorale, Thierry Baudet, dirigeant de FvD, a déclaré que le gouvernement devrait cesser de financer des programmes visant à tenir les engagements pris par le pays dans le cadre des accords internationaux sur les changements climatiques, affirmant que ces efforts sont motivés par «l'hystérie des changements climatiques».

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  3. Le 14 avril en Finlande, où les politiques de lutte contre le changement climatique sont devenues le thème dominant des élections, le soutien au scepticisme face au climat a fait un bond. Alors que tous les autres partis ont proposé de hausser les prix de l’énergie et de limiter la consommation d’énergie, le Parti finlandais, qui a fait de la lutte contre les politiques climatiques onéreuses l’élément central de sa plate-forme, a obtenu le deuxième plus grand nombre de sièges au Parlement. siège derrière les 40 membres du parti social-démocrate. La seconde place était une grande victoire pour le parti finlandais et sa position sceptique: à peine deux mois avant les élections, les sondages ont montré que son soutien était inférieur à 10%. Après que le parti finlandais ait fait de la lutte contre les politiques climatiques alarmistes son objectif principal, sa popularité a grimpé en flèche. Le New York Times a attribué l'essor électoral du parti finlandais au scepticisme climatique qu'il a exprimé.

    En Alberta, au Canada, où l’économie s’est dégradée après la mise en place de la politique climatique du premier ministre Justin Trudeau, le 16 avril, des électeurs ont remplacé la première ministre Rachel Notley et son nouveau parti démocratique (NDP), qui soutient les politiques climatiques fédérales sous la direction du Parti conservateur unifié. par le premier ministre nouvellement élu, Jason Kenney, qui a promis de supprimer la taxe sur le carbone de la province et toutes les autres politiques du plan d'action sur le climat du NPD. Parmi les autres politiques climatiques, M. Kenny a dit qu’il renverserait ses efforts pour relancer l’économie: le plan du NPD visant à accélérer la fermeture des centrales au charbon de la province et son plan visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre provenant des sables bitumineux de la région. En outre, Kenny dit qu’il contestera devant le tribunal les impositions climatiques imposées par le gouvernement fédéral et rationalisera la réglementation qui entrave l’industrie pétrolière et gazière essentielle de l’Alberta, notamment les restrictions empêchant la construction de pipelines imposées par le NPD.

    Alors que les médias quotidiens font de plus en plus l’émoussement dans les médias, les craintes suscitées par le climat reposant sur des prévisions établies par des modèles climatiques non vérifiés, le public, et en particulier les électeurs, se lasse de plus en plus des revendications du condamné au climat. Les électeurs des pays développés disent «assez, c'est assez» pour que les prix de l'énergie soient élevés, punissent les personnes les plus vulnérables de la société et ne fassent rien pour réglementer le changement climatique.

    H. Sterling Burnett
    SOURCES: CBC; Global News; New York Times; New York Times; Climate Change Weekly

    - voir graphiques sur site -

    Albany dépouillé de son jour le plus froid d'avril, BOM ajuste la température jusqu'à 15 degrés Celsius !

    Le vendredi 19 avril a établi plus de records que quiconque ne le réalisait. Il s’agit non seulement de la première chute de neige enregistrée à Bluff Knoll, mais aussi de la journée d’avril la plus froide jamais enregistrée à Albany et dans de nombreuses autres villes du sud-ouest de l’Australie. Il s’agit peut-être également du plus grand mystère de la température d’un jour que j’ai jamais vu dans les données «brutes» officielles.

    Les jours comme le 19 sont extrêmement inhabituels en Australie occidentale. C’est un état dans lequel il n’ya souvent pas de neige toute l’année. Quand il le fait, la longueur de toute la saison de la neige se mesure en heures. Vous pourriez donc penser que le Bureau de météorologie, doté de millions de dollars par jour, prêterait une attention particulière. Au lieu de cela, il semblerait qu’ils aient perdu les données de cette journée à Albany, alors même qu’ils disposaient de deux thermomètres pour les enregistrer. Une station se trouve dans la ville même et une station officielle ACORN «expert» se trouve à l’aéroport, à environ 10 km.

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  4. Heureusement, Chris Gillham, bénévole non rémunéré, regardait les observations en direct d’une demi-heure et a constaté que les thermomètres à l’aéroport enregistraient un maximum de seulement 10,4 ° C à 11 heures le même jour, ce qui, at-il dit, était le plus bas maximum jamais enregistré en avril Là. Étrangement, les 10,4 ° C semblent avoir disparu. D'une manière ou d'une autre, la nomenclature a estimé que le 19 avril à Albany, la température était de 25,1 ° C, valeur actuellement saisie comme «données brutes» dans leurs données climatiques en ligne. Cela se produit malgré le fait que les températures dans presque toutes les villes environnantes sont tout aussi basses, et souvent aussi basses (jamais en avril).

    Cette omission d’un jour est si importante qu’elle augmente la moyenne mensuelle de l’aéroport d’Albany de 0,7 ° C, ce qui équivaut à 70 ans de «réchauffement de la planète». Chris rapporte ci-dessous qu'il manquait également le thermomètre de l'aéroport quatre jours après le Vendredi saint, jours assez frais (selon le thermomètre de City). Il estime que si le thermomètre de l'aéroport avait fonctionné, la moyenne mensuelle officielle aurait été de près d'un degré entier, soit 0,9 ° C de moins que ce qui avait été officiellement enregistré. (Jo, pendant ce temps, se demande si des avions ont décollé à l'aéroport d'Albany à Pâques et s'ils ont manqué de données météorologiques ?)

    Le problème majeur n’est pas quelques jours de données, c’est le contrôle de la qualité. Si la nomenclature ne vérifie même pas les jours qui enregistrent des extrêmes, combien d’autres erreurs comme celle-ci passent inaperçues partout en Australie. Les volontaires ne font que prendre des valeurs aberrantes évidentes lors de conditions météorologiques extrêmes. Heureusement, nous pouvons fournir à la BoM les observations qu’elles semblent avoir perdues. Je suis sûr qu’ils s’empresseront de le réparer et nous remercieront. ;-)

    Nous savons qu'ils jettent les données tout le temps, peut-être parce qu'ils ne peuvent pas se permettre les clés USB chez Officeworks ? (Un million de dollars par jour ne suffit pas.) Peut-être devrions-nous lancer une campagne GoFundMe pour leur acheter un disque dur de rechange ?

    La carte ci-dessous montre toutes les stations du sud de l'Australie occidentale qui ont établi le 19 avril un maximum record pour le mois d'avril. Chris a enregistré des captures d'écran des observations de la journée à différentes stations du sud-ouest. Le souffle froid était partout apparemment sauf Albany ?

    SO WA, Carte, Températures, Bureau de météorologie

    Les thermomètres bruts indiquent que l'aéroport d'Albany a atteint 10,4 ° C le 19 avril. Les villes situées à des centaines de kilomètres environ enregistrent des maximums similaires similaires. Au lieu de cela, officiellement, la ville d'Albany est répertoriée à 25,1 ° C - une température enregistrée la veille à l'aéroport, et l'aéroport n'a aucune lecture.

    Voici l'image (ci-dessous, à gauche) que Chris Gillham a enregistrée avec les observations de la demi-heure par rapport aux données quotidiennes «brutes» désormais officielles du site «Top 100» classé par ACORN d'Albany Airport et d'Albany City.

    - voir graphiques sur site -

    Il y a une différence de 15 ° C. Que se passe-t-il sur Terre ?
    Températures d'Albany, Pâques 2019, maximum le plus froid enregistré, Bureau de météorologie.

    Il est clair que le maximum pour la journée a été fixé à 11h à 10,4 ° C. Cliquez pour voir la totalité des observations le 19 avril à l'aéroport d'Albany. Ces mesures ne sont pas disponibles sur le site BoM pour le moment. Les relevés quotidiens officiels du mois d’avril proviennent du Bureau du tourisme: aéroport d’Albany 9999 et ville d’Albany 9500.

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  5. MISE À JOUR: Lance Pidgeon a copié les observations du jour sur un autre site - Timeanddate.com. C’est ce qu’il a enregistré le 23 avril, ce qui correspond à ce que Chris a copié sur le site de BOM. Le site timeanddate a depuis été modifié et les données de Pâques ont disparu conformément aux registres officiels de la BoM.

    Les données de date et d'heure pour Albany à Pâques indiquent des données qui ont disparu depuis.
    Les données de date et d'heure pour Albany à Pâques indiquent des données qui ont disparu depuis.

    - voir graphiques sur site -

    La ville côtière sud de l’Alberta, Albany, semble avoir été privée de sa température maximale la plus froide jamais enregistrée en avril.

    Publié par Chris Gillham, qui suit les températures en Australie occidentale sur WAClimate.net

    Le 19 avril, alors que Bluff Knoll, au nord, connaissait ses premières chutes de neige, l'aéroport d'Albany enregistrait le jour le plus froid de son histoire. En même temps, je surveillais les observations actuelles d'une demi-heure à l'aéroport d'Albany le 19 avril. Heureusement, l’onglet de mon navigateur a été ouvert et quelques jours plus tard, cette page a été rechargée (c’est pourquoi le graphique des observations toutes les demi-heures indique qu’il a été publié par la BoM le 21 avril). La capture d’écran des observations toutes les demi-heures montre que le thermomètre de l’aéroport a eu du mal à se rendre. Une température maximale de 10,4 ° C le 19 avril à 11 heures, peut-être de quelques décimales plus hautes entre 9,0 ° C à 10h30 et 8,9 ° C à 11h28 - 10,4 ° C est le plus bas record jamais enregistré à Albany en avril. Les records antérieurs étaient de 12,2 ° C en 1928 dans le canton d’Albany remontant à 1907, de 15,4 ° C en 2014 à l’aéroport actuel d’Albany et de 12,9 ° C en 1970 sur le précédent écran de l’aéroport exploité de 1965 à 2014.

    Cependant, le Bureau de météorologie semble avoir égaré les observations de cette année et Climate Data Online ne montre aucune température maximale pour l’aéroport d’Albany le 19 avril ou les quatre jours suivants.

    À environ 15 kilomètres au sud, à Albany même, CDO indique que la température maximale au 19 avril est de 25,1 ° C. Curieusement, la température maximale à l'aéroport la veille, le 18 avril, était de 25,1 ° C.

    Pour des centaines de kilomètres, les plus basses températures maximales enregistrées en avril ont été enregistrées dans les stations météorologiques en activité de Rocky Gully, de North Walpole, de Shannon, de Katanning, de Bridgetown, de Lake Grace, de Collie East et de Busselton Aero.

    Au cours des trois nuits du 20 au 23 avril, de nouveaux records de température minimale ont également été enregistrés dans les stations météorologiques actuellement en activité à Rocky Gully, Ongerup, Katanning et Newdegate. North Walpole a enregistré sa température la plus froide de la nuit à 6,3 ° C le 20 avril. puis établit un nouveau record à 6,2 ° C la nuit suivante, le 21 avril.

    Record de Pâques froid dans le sud-ouest de l'État de Washington
    Les records les plus froids, établis dans le sud-ouest de l'Australie, avril 2019.
    Enregistrements maximum et minimum d’avril les plus froids, Sud-Ouest Ouest de l’Australie
    À la différence des journées et des nuits record qui confirment le réchauffement de la planète, les médias n’ont fait aucune mention de ces journées et nuits record.

    La véritable température maximale à Albany le 19 avril est inconnue. Cependant, il ne faisait pas 25,1 ° C.

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  6. L’aéroport d’Albany est une station météorologique ACORN qui contribue à l’estimation par le bureau des températures moyennes nationales. La température maximale moyenne officielle de la BoM à l'aéroport d'avril 2019, sans indication pour le 19 avril, est de 22,2 ° C. Si l'on inclut les 10,4 ° C du 19 avril, la moyenne mensuelle d'avril chute à 21,5 ° C.

    Il semble que la moyenne mensuelle du mois d’avril de l’aéroport d’Albany sera jusqu’à 0,7 ° C plus chaude qu’elle aurait été et qu’elle l’aurait été si le bureau n’avait pas perdu ses relevés de température le jour le plus froid jamais enregistré en avril (le thermomètre a-t-il gelé?).

    Par une coïncidence remarquable plus au sud à Albany même, il semble que quelqu'un ait également oublié de prendre les températures ce qui était certainement le jour le plus froid de la ville pour avril, et le bureau a plutôt inséré 25,1 ° C - soit le maximum le jour précédent (également manquant) ou il a été transplanté à partir du 18 avril à l’aéroport.

    En fait, l'aéroport d'Albany n'a pas fait d'observations du 20 au 23 avril et si l'aéroport avait les mêmes maxima quotidiens qu'Albany lui-même ces jours-là (14,5 ° C, 20,4 ° C, 24,9 ° C, 21,1 ° C), la station ACORN Le maximum d'avril aurait été de 21,3 ° C, soit 0,9 ° C de moins que la moyenne mensuelle maximale officielle de 22,2 ° C.

    Les températures minimales journalières d’avril n’ont été enregistrées à aucune station, mais une comparaison avec les observations de la ville côtière au cours des cinq jours manquants suggère que la moyenne minimale mensuelle de l’aéroport aurait également été un peu plus froide que la moyenne officielle de 11,0 ° C.

    Depuis le lancement du nouvel écran de l'aéroport en 2012, le maximum moyen d'avril a été de 22,3 ° C et le minimum moyen d'avril, de 11,9 ° C.

    Cela fait plus de deux semaines que les températures ont mystérieusement disparu et / ou sont apparues, et il semble que deux jours aient été volés de leur journée la plus froide d'avril - l'aéroport d'Albany où il n'y a aucune température pour le 19 avril et la ville d'Albany où il fait remplacé par une température fictive de 25,1 ° C.

    Current raw records for Albany
    Western Australian observations
    Plus other data backed up “in case” Jacup 10905 | Jacup raw | Rocky Gully 9964 |
    MAP: NASA Visible Earth WA

    http://joannenova.com.au/2019/05/albany-robbed-of-its-coldest-ever-april-day-bom-adjusts-temp-up-15-degrees-c/

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  7. Les réseaux biochimiques de la vie auraient pu se former spontanément sur Terre


    par l'Université de Strasbourg,
    3 mai 2019


    Des chercheurs de Strasbourg, en France, ont découvert que le mélange de deux petites biomolécules, le glyoxylate et le pyruvate, dans de l'eau riche en sel de fer produisait un réseau réactionnel ressemblant à la biochimie de base de la vie. Cette découverte donne un aperçu de la façon dont la chimie sur la Terre primitive a amorcé l'évolution de la vie la plus ancienne. L'étude a été publiée dans la revue Nature.


    Les scientifiques qui étudient les origines de la vie sur Terre luttent depuis longtemps pour expliquer comment la biochimie de la vie a débuté il y a plus de 4 milliards d'années. La biochimie est organisée autour de cinq précurseurs métaboliques universels construits à partir de C, O et H, tout comme un trafic intense dans une grande métropole s'organise autour de quelques centres de transit. Pourquoi la vie utilise-t-elle les molécules et les réactions chimiques qu’elle utilise, parmi d’innombrables alternatives, est un mystère complet.

    Un groupe de chercheurs dirigé par le professeur Joseph Moran de l'Université de Strasbourg a travaillé ces dernières années sur les origines du métabolisme biologique. "L'idée que le métabolisme biologique ait un précurseur chimique étroitement lié, utilisant des intermédiaires et des transformations similaires, constitue une option attrayante", a déclaré Moran. Récemment, le groupe a recréé un équivalent purement chimique de la voie AcCoA, un ensemble de réactions utilisées par les microbes pour produire de l'acétate (deux carbones) et du pyruvate (trois carbones) à partir de gaz carbonique. Les composés de construction contenant plus de trois atomes de carbone à partir de blocs de construction fabriqués à partir de gaz carbonique ont freiné les progrès. Pour accomplir de tels exploits, la vie repose sur des enzymes complexes et un vecteur d’énergie chimique, l’ATP. Mais les enzymes et l'ATP sont des structures complexes qui n'auraient pas pu exister sur une Terre sans vie. Comment la vie a-t-elle construit sa biochimie avant les enzymes et l'ATP ?

    Moran explique: "La percée a eu lieu en réalisant qu'un métabolisme chimique peut avoir fonctionné de manière légèrement différente de la façon dont il fonctionne dans la vie d'aujourd'hui, tout en préservant une vue d'ensemble." L'équipe s'est inspirée du rôle central d'un métabolite à deux carbones, le glyoxylate, dans un modèle publié précédemment par le biologiste théorique Daniel Segrè. Les chimistes organiques Ram Krishnamurthy et Greg Springsteen ont également indiqué que le pyruvate (à trois carbones) et le glyoxylate (à deux carbones) réagissaient facilement pour former des liaisons C-C dans l'eau. Kamila Muchowska, chercheuse postdoctorale de l’équipe de Moran et première auteure de la présente étude, a déclaré: "Nous avons mélangé le glyoxylate et le pyruvate dans de l’eau chaude riche en fer et avons constaté qu’il donnait lieu à un réseau réactionnel composé de plus de 20 intermédiaires biologiques, dont aussi gros que six atomes de carbone. " Non seulement la complexité du réseau augmente avec le temps, mais elle réduit également les intermédiaires en gaz carbonique, comme le fait la vie. "Le système chimique de cette manière, obtenu de cette manière, ressemble conceptuellement à la fonction de l'anabolisme et du catabolisme biologiques - aucune enzyme n'est nécessaire, il suffit d'ajouter du fer", dit Moran.

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  8. Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont testé ce qui se passe si une source d’azote et une source d’électrons sont introduites dans le système. "Lorsque nous avons ajouté de l'hydroxylamine et du fer métallique à l'expérience, le réseau réactionnel a produit quatre acides aminés biologiques", explique Sreejith Varma, co-auteur de l'étude. Moran dit: "Fait intéressant, dans le code génétique, ces quatre mêmes acides aminés ont tous des codons qui commencent par G, ce qui conforte les idées selon lesquelles le métabolisme et le code génétique pourraient avoir émergé en parallèle."

    Le réseau de réactions récemment découvert a tellement de points communs avec les cycles biologiques connus que l'équipe se demande si les cycles de Krebs et de glyoxylate pourraient avoir des origines purement chimiques. "Nous pensons que le métabolisme chimique aurait pu construire les précurseurs des cycles biologiques de cette manière, avant que l'ATP et les enzymes n'existent", déclare M. Muchowska. Les chercheurs strasbourgeois ont maintenant hâte de voir comment le réseau de réaction peut changer en réponse à différents éléments et s'il peut conduire aux molécules de la génétique.

    https://phys.org/news/2019-05-life-biochemical-networks-spontaneously-earth.html

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    1. (...) Des chercheurs de Strasbourg, en France, ont découvert que le mélange de deux petites biomolécules, le glyoxylate et le pyruvate, dans de l'eau riche en sel de fer produisait un réseau réactionnel ressemblant à la biochimie de base de la vie. (...)

      Whôah ! Des chercheurs savent lire les blogs !!

      https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/03/lapparition-de-la-vie-sur-terre-lautre-hypothese/

      https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/01/24/lapparition-de-la-vie-sur-terre-la-grande-question/

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  9. Confirmé: La transpiration élimine les produits chimiques mortels du corps


    Par Sayer Ji
    GreenMedInfo
    6 mai 2019


    À une époque où les expositions aux produits chimiques et aux rayonnements résultant de la pollution industrielle sont omniprésents et pratiquement inévitables, il nous incombe à tous de trouver des moyens de minimiser l'exposition à ces substances et de réduire leur toxicité complexe.

    Mais comment commencer le processus de détoxification vis-à-vis de l'exposition à des dizaines de milliers de nouveaux composés synthétiques qui ont été introduits dans l'environnement au cours du siècle dernier et qui, de ce fait, se sont accumulés dans notre corps depuis nous avons été dans l'utérus ?

    Pour que le lecteur comprenne bien l'ampleur réelle du problème, je me référerai à un article que j'ai écrit en 2012 et intitulé «L'éveil du pétrole brut: une contamination par de l'huile minérale pour tous les corps», dans lequel je décrivais comment les ingrédients dérivés du pétrole dans les cosmétiques et même les aliments s'accumulent dans notre corps et causent de graves problèmes de santé:

    «Une étude d’autopsie réalisée en 1985 a révélé que 48% des foies et 46% des rates des 465 autopsies analysés présentaient des signes de lipogranulome induit par une huile minérale (un nodule de tissu adipeux nécrotique associé à une inflammation granulomateuse ou une inflammation étrangère). réaction corporelle autour d’un dépôt de substance huileuse), indiquant à quel point les modifications des tissus pathologiques associées à l’exposition sont réellement étendues. "

    Aux États-Unis, la FDA a approuvé l'utilisation de minéraux dans les produits cosmétiques, ainsi que d'un additif alimentaire jusqu'à 10 mg / kg par jour. Pour un adulte de 150 lb (68,03 kg), cela équivaut à 680 milligrammes par jour, soit 248 grammes (plus d'une demi-livre! ) Par an.

    Et ce n’est que du pétrole. Ajoutez à cela les pesticides, les radionucléides et les métaux lourds, ainsi que les centaines d'autres produits chimiques auxquels nous sommes exposés au quotidien, et on commence à sentir à quel point les choses sont devenues écrasantes.

    La bonne nouvelle est que l’un des systèmes de réglementation les plus anciens de l’organisme, à savoir la transpiration, est de plus en plus reconnu cliniquement comme offrant davantage qu’un rôle de thermorégulateur, mais aussi un puissant mécanisme de désintoxication.

    Par exemple, dans un article précédent intitulé «La recherche confirme que la transpiration détoxifie les métaux dangereux, les produits pétrochimiques», j'ai décrit la capacité de la transpiration induite à éliminer les métaux lourds, le bisphénol A et les phtalates. Deanna Minich, Ph.D., contributrice invitée, a également couvert le sujet dans son article 4 Raisons de casser une sueur. Maintenant, une nouvelle étude indique que nous pouvons ajouter une autre catégorie particulièrement désagréable de produits chimiques à la liste des substances que le corps peut éliminer directement par la transpiration.

    La transpiration élimine les retardateurs de flammes hautement toxiques du corps

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  10. L'étude canadienne sur le sujet intitulé «Excrétion humaine des ignifugeants diphényliques polybromés: sang, urine et sueur», publiée dans Biomedical Research International, révèle que la transpiration induite aide le corps à éliminer le groupe artificiel de retardateurs de flamme les produits chimiques appelés éthers diphényliques polybromés (PBDE).

    Voici quelques informations supplémentaires sur les PBDE:

    «Utilisés depuis le début des années 1960 comme retardateurs de flamme, les polybromodiphényléthers (PBDE) ont été identifiés pour la première fois en tant que contaminants mondiaux en 1987 [1]; ils ont été trouvés dans le tissu adipeux humain en 1990; et en 1995, la US Environmental Protection Agency a classé les déca-BDE, un mélange commercial de congénères de PBDE, parmi les cancérogènes possibles pour l'homme. Depuis lors, on reconnaît de plus en plus que les PBDE ont de graves conséquences sur la santé des humains, en particulier des enfants [2–6]. Composés d'une famille de 209 congénères, ces polluants organiques persistants [7] ont été utilisés dans un large éventail de produits de consommation courante, notamment la mousse de polyuréthane, les textiles, les plastiques, les équipements électriques, les ordinateurs et les matériaux de construction. Parce qu'ils ne sont pas fixés dans des matrices polymères, les PBDE peuvent s'infiltrer dans le temps et se disperser dans le temps [6, 8, 9]. Par conséquent, ces polluants lipophiles [10-13] et bioaccumulateurs [10, 14-16] ont été détectés de manière routinière dans l'air, le sol, les boues d'épuration, les poissons, la faune et les humains [10, 12, 17–26]. "

    Bien que les PBDE aient été interdits dans un certain nombre de pays, y compris l'Union européenne, ils sont encore relativement peu réglementés aux États-Unis. Selon le nouveau document, ce sont les principaux moyens par lesquels nous leur sommes exposés:

    Air intérieur et poussière.
    Régime alimentaire (en particulier de viande)
    Lait maternel et exposition fœtale
    L'étude a également identifié trois mécanismes de préjudice bien connus:

    Dysrégulation hormonale (par exemple, troubles de la thyroïde)
    Rupture cellulaire (par exemple, dommages à l'ADN)
    Neurotoxicité (associée par exemple à la formation de plaques dans le cerveau)
    La conception de l'étude était la suivante:

    «Neuf hommes et 11 femmes d'âge moyen 44,5 ± 14,4 ans et 45,6 ± 10,3 ans, respectivement, ont été recrutés pour participer à l'étude. Chaque participant a donné son consentement éclairé et a donné volontairement un échantillon de sang de 200 mL, un échantillon de première matinurine et un échantillon de 100 mL de sueur. ”

    Ils se sont concentrés sur l'étude de l'élimination de cinq congénères communs de PBDE (28, 47, 99, 100 et 153) dans trois fluides corporels: le sang, l'urine et la transpiration.

    Les résultats de l'étude ont été rapportés comme suit:

    «Les congénères de PBDE n'ont pas été trouvés dans les échantillons d'urine; les résultats portent sur le sang et la transpiration. 80% des participants étaient positifs dans un ou plusieurs fluides corporels pour le PBDE 28, 100% pour le PBDE 47, 95% pour le PBDE 99 et 90% pour le PBDE 100 et le PBDE 153. La transpiration induite facilitait l'excrétion des cinq congénères, avec des taux différents d'excrétion pour différents congénères. "

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  11. Il est à noter que les échantillons d'urine sont arrivés propres. Cela indique que le sang et la sueur sont des biomarqueurs beaucoup plus précis pour l'exposition aux PBDE.

    Les chercheurs ont conclu:

    «[G] Vu l'absence relative d'études sur l'exploration de l'élimination des PBDE ou de la désintoxication clinique chez l'homme, ainsi que sur le consensus scientifique concernant l'impact négatif des PBDE sur la santé humaine, cette étude fournit d'importantes preuves de base suggérant que des sessions régulières de transpiration induite peuvent faciliter l'élimination thérapeutique des PBDE. "

    Cette étude apporte un soutien supplémentaire à la valeur indispensable de la transpiration pour la santé dans la vie moderne. Bien que le moyen le plus évident de transpirer par un effort intense ne soit pas toujours pratique ou disponible, compte tenu des handicaps ou des habitudes de vie qui l’excluent, vous pouvez utiliser un sauna ou une couverture infrarouge pour induire copieusement de la transpiration. En outre, il existe des plantes diaphorétiques (induisant la sueur) telles que le gingembre qui présentent un excellent profil d'innocuité et qui ont d'autres avantages (consultez notre base de données Ginger pour plus d'informations sur le sujet). Le gingembre ne fera pas transpirer tout seul, mais fonctionnera à merveille en combinaison avec l’exercice.

    Cet article est sous copyright de GreenMedInfo LLC, 2018.

    Sayer Ji est la fondatrice de Greenmedinfo.com, critique à la Revue internationale de nutrition humaine et de médecine fonctionnelle, co-fondatrice et directrice générale de Systome Biomed, vice-présidente du conseil d’administration de la Fédération nationale de la santé, membre du comité directeur du Fondation OGM.

    Ce travail est reproduit et distribué avec l’autorisation de GreenMedInfo LLC. Voulez-vous en savoir plus de GreenMedInfo ? Inscrivez-vous à la newsletter ici http://www.greenmedinfo.com/greenmed/newsletter. "

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/no_author/confirmed-sweating-removes-deadly-chemicals-from-the-body/

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  12. Comment augmenter l'utilisation du train jusqu'à 35% en un tour de main


    3 mai 2019
    par David Levinson et Bahman Lahoorpoor,
    La conversation


    Les conducteurs de train doivent se rendre d'une manière ou d'une autre aux gares. C'est ce que l'on appelle souvent le problème du "premier kilomètre" ou du "dernier kilomètre". Il existe de nombreuses solutions techniques pour aider les voyageurs à se rendre de chez eux à la gare, des voitures aux scooters électroniques, mais la plupart des gens utilisent une technologie beaucoup plus ancienne, leurs pieds, pour se rendre de A à B. Ce qui est rarement envisagé est l'accès à le quai du train lui-même.

    Les stations ne sont pas des points mais des lieux. Ils occupent une grande surface. Une personne qui marche à une vitesse moyenne prend environ deux minutes pour se rendre d’un bout à l’autre d’un train complet de huit voitures.

    Les plates-formes ont souvent un seul point d’accès d’un côté de la station, ce qui rend plus difficile l’accès des personnes de l’autre côté de la station. Les passagers peuvent avoir presque besoin de faire le tour de la gare pour se rendre au quai. Nos recherches ont révélé que, à une vitesse de marche moyenne, la distance supplémentaire qu’ils doivent parcourir revient jusqu’à six minutes par trajet et par trajet.

    Imaginez être si malchanceux d’avoir 12 minutes de trajet supplémentaires par jour si vous prenez le train. Vous pourriez être tenté de conduire à la place.

    Le tableau ci-dessous indique le temps de trajet supplémentaire, en minutes, en fonction de l'emplacement de la plate-forme et des points d'accès en fonction de l'origine et de la destination du voyageur. La durée moyenne d'une telle configuration unilatérale de gares est de 3,25 minutes dans chaque sens.

    - voir tableau sur site -

    Bien que hypothétique, cet exemple est inspiré de l’expérience de Sydney, où 44 gares sur 178 n'ont qu’une entrée latérale.

    Dans le pire des cas, le voyageur habite à l'ouest de la gare avec une plate-forme est et travaille à l'est d'une gare avec une plate-forme ouest, ajoutant six minutes de trajet aller et retour, soit 12 minutes par jour. Auteur fourni
    Alors, quel impact aura une deuxième entrée ?

    Nous avons examiné ces stations et l'accès à leurs plates-formes: combien de personnes vivaient à moins de 5, 10 et 15 minutes de la plate-forme de la station, en tenant compte de l'emplacement réel de l'entrée, et combien d'emplois étaient situés à moins de 5, 10 et 15 minutes de la plate-forme. En utilisant les données d’utilisation existantes des cartes Opal, nous avons estimé un modèle reliant les flux d’entrée et de sortie des passagers de chaque gare à l’accessibilité de cette dernière.

    Nous avons tracé une deuxième entrée à ces 44 stations et avons mesuré à nouveau l’accessibilité. Il est maintenant plus élevé, car avoir deux entrées au lieu d'une, signifie que plus de personnes peuvent atteindre la plate-forme en même temps. Nous avons ensuite estimé l'augmentation du nombre d'usagers à partir du modèle en raison de l'amélioration de l'accessibilité, en supposant que la population ou l'emploi ne changeraient pas.

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  13. Sur l'ensemble des 44 stations, le nombre total d'entrées en période de pointe matinale a augmenté de 5%. Mais certaines stations sont très utiles et d’autres pas du tout. La priorité des investissements est donc importante.

    Les habitants de la région ne seront pas surpris d'apprendre que la station d'Erskineville arrive en tête avec une augmentation de près de 35%. Bien que de nombreux résidents d’habitations nouvellement installées à l’ouest de la gare effectuent cette randonnée supplémentaire tous les jours, un nombre encore plus élevé prendrait le train s’il y avait une entrée commode.

    Les autres stations du top 10 comprennent: Bankstown, Newtown, Villawood, Redfern, Burwood, Sydneham, Caringbah, Meadowbank et Penshurst. La planification est déjà en cours pour améliorer la gare de Redfern.

    Bien que ce résultat tienne compte du développement existant, l’ajout d’une deuxième entrée peut rendre le nouveau développement axé sur le transport en commun plus précieux. En effet, comme le montre l'exemple d'Erskineville ci-dessous, l'activité de la station, qui était auparavant moins accessible, va probablement augmenter.

    Parmi les autres facteurs à prendre en compte, citons l’accessibilité pour les personnes qui ne peuvent pas utiliser les cages d’escalier, car de nombreuses gares sont plus anciennes et nécessitent des ascenseurs. Les perspectives de parcs relais, les coûts de construction, la présence de stations à proximité et la faisabilité du site jouent également un rôle dans les décisions finales.

    Nos conclusions formelles et nos méthodes détaillées sont résumées dans le présent rapport: Catchment si vous le pouvez: L'effet de l'emplacement des entrées et des sorties des stations sur l'accessibilité.

    https://phys.org/news/2019-05-simple.html

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    1. Pourquoi n'y a t-il pas 4 entrées proposées ?

      - Pour aller ver le Nord ? C'est ici !
      - Pour aller ver l'Est ? C'est ici !
      - Pour aller ver l'Ouest ? C'est ici !
      - Pour aller ver le Sud ? C'est ici !

      Le gain de temps serait considérable.
      Ce qui éviterait d'aller se garer dans un immense parking puis de rechercher l'entrée (goulot d'entrée) et les queues interminables jusqu'aux guichets !

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  14. MACRON CIBLE PAR LA CIA ?


    CETTE QUESTION SERA-T-ELLE AU CENTRE DE LA PROCHAINE REVELATION

    DE JULIAN ASSANGE ?

    Avertissement : Cette publication est longue. Ne ratez pas sa lecture car elle vous explique comment Macron a pu arriver, en une dizaine d’années, dans les plus hautes sphères de la République, comment sa stratégie politique d’alliance gauche-droite et son programme économique néolibéral ont été décidés ailleurs qu’en France. Cet article est le fruit de recherches et d’analyses. Il fait référence à des travaux universitaires dont vous trouverez les indications en bas de page . Il est quasiment impossible d’écrire aujourd’hui sur la CIA sans se faire traiter de complotiste. Cela arrange beaucoup de gens et particulièrement ceux qui sont visés. Cet article n’est en aucun cas complotiste ou confusioniste. Tout est vérifiable, point par point, y compris la mise en synergie des éléments. Bonne lecture.

    Propos liminaires

    Quand on parle d’ingérence russe dans la campagne électorale française et qu’elle vise particulièrement Emmanuel Macron, on peut faire le postulat (pour les grincheux, ce n’est qu’un postulat !) que les cyber attaques russes sont une réalité. Dès lors, il faut se poser la question de savoir pourquoi la Russie s’intéresse à un personnage qui vient d’arriver sous les projecteurs dans le paysage politique français. Les russes sauraient ils qui est Macron depuis longtemps ? Ont-ils suivi son ascension ?

    Le questionnement est renforcé quand au début du mois de février 2017, Julian Assange, le patron de WikiLeaks confie au quotidien russe Izvestia: “Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex secrétaire d’État américain, Hillary Clinton”. Et comme si Assange tenait à nous donner des indices, quelques jours plus tard, il nous informe qu’en 2012 la CIA avait demandé à la NSA (centrale d’écoute et de tri du renseignement) de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes.

    Assange veut il nous faire comprendre que Macron a été ciblé en 2012 par la CIA comme un candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017 ?

    Peut – être. Dans ce cas on comprend mieux l’inquiétude des russes qui le considèrent alors comme un agent de l’influence américaine en Europe. Mais cette hypothèse est elle plausible ? En cherchant un peu, on trouve, quand même, des éléments troublants dans le parcours de Macron.

    Il n’échappe à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs: tout faire pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite–gauche et rester dans un schéma de la mondialisation de l’Économie. Comme beaucoup, vous croyez que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque? Eh bien vous vous trompez ! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle défini par les États Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la démocratie et l’économie dans le monde.

    Des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas ? Ce sont des élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit, c’est surprenant !

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  15. L’histoire incroyable de MACRON, le nouveau messie français.

    Le contexte

    Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondations privée à but non lucratif des Etats Unis, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (ça ne vous dit rien cette alliance gauche-droite?), bien que son orientation générale soit celle du mouvement néoconservateur. Son objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. En fait, et vous l’aurez deviné, il s’agit d’un instrument de l’hégémonie américaine. La NED finance de nombreux think tanks dans la monde. Ce sont les chambres de commerce américaines et les multinationales (Chevron, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft etc.) qui abondent son budget. Et comme une évidence cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA, car c’est la centrale qui s’occupait de cette stratégie auparavant. Rassurez vous, elle n’est pas loin. Parmi ses membres on y croise, des élus du Congrès, des patrons de multinationales, des lobbyistes, mais aussi des membres de la CIA.

    L’action de la NED dans le monde va avoir pour effet la promotion de l’alliance droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ». Après 1989, cette politique s’impose dans les institutions de promotion de la démocratie en Europe. Elle s’inspire de l’idée de créer une classe d’experts de la démocratie et de leaders politiques professionnels (vous avez bien lu ?) qui puissent réaliser la transformation des régimes totalitaires (par un autre… plus soft celui-là ?) et consolider le fonctionnement des nouvelles démocraties (l’Ukraine ?). Évidemment, l’action de la NED ne se limite pas à la transformation des régimes totalitaires, elle incite aussi à lutter contre« les populismes » (tiens, tiens,) et les extrêmes.

    La mobilisation de cette organisation contre le « populisme » et les « extrêmes » a eu son illustration à l’occasion du référendum sur la Constitution Européenne.

    En effet, en décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la vague populiste en Europe.

    Vous avez bien lu ? Le « NON » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague populiste !

    Vous avez donc compris que les américains sélectionnent, forment et financent des individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les « populismes » et les extrêmes pour éviter que leurs desseins ne soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au libéralisme et à la mondialisation de l’économie.

    Bon. Maintenant que vous avez le contexte, il faut raconter l’histoire immédiate du jeune énarque, que des parrains bien intentionnés ont façonné, jour après jour, en« leader politique professionnel » au service de la cause néoconservatrice américaine.

    Macron entre dans la cour des grands.

    Brillant élève comme chacun le sait désormais (on nous bourre le crâne depuis quelques mois), Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait au côté du Préfet de l’Oise. Ce dernier le convie à une réunion ayant pour objet l’établissement d’une zone commerciale.

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  16. Le patron concerné par cette réunion n’est autre que le richissime rocardien Henry Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarché. Homme de réseaux et d’influence, compagnon de route du PS, il fait rapidement de Macron son fils spirituel. Cette rencontre va être déterminante pour l’avenir de Macron.

    Un détail qui n’est pas anodin. C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression « progressiste » (que vous avez entendu répéter ad vomitem durant le début de sa campagne) au détriment des notions de « social libéralisme » ou « social réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce changement sémantique est en fait un alignement de planètes destiné à mettre Macron sur la même orbite que les progressistes américains dont John Podesta,(relation de Hermand ?), est le représentant au travers du Center for American Progress (CAP) le think tank « progressiste » qu’il préside. Rappelons que John Podesta a été conseiller spécial de Barak Obama et qu’en 2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.

    Macron calibré au programme de la NED

    Le formation politique : l’alliance gauche-droite de Jean-Pierre Jouyet
    En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que ça). Jouyet le prend sous sa protection. Pourquoi ? A-t-il déterminé à cet instant que ce sera lui le messie libéral de demain ? Il n’y a aucun doute. A l’inspection des finances Jouyet est une sorte de chasseur de tête. Les hommes l’inspirent plus que les idées, dit-on (ça promet). Il mise sur le jeune énarque.

    Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de réflexion “néo-cons” aux Etats Unis. Il présidera, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président d’honneur. (Voir en infra, L’Aspen à propos du “non” à la constitution européenne).

    Suivant à la lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes dit « Leaders Politiques d’Avenir ». Inutile de vous dire qui sont les intervenants et les sujets abordés (voir le site Aspen France) c’est édifiant ! Laurent WAUQUIEZ , Jérôme GUEDJ, Olivier FERRAND, Cécile DUFLOT, Najat VALLAUD-BELKACEM, Jean Vincent PLACE sont les membres le plus connus des promotions depuis 2006. On n’y trouve pas Macron. Mais lui il était en prise direct avec le président.

    Pour être plus concret, Michael Bloomberg, ancien maire de New York et 8 ème fortune mondiale a rencontré Macron le jeudi 9 mars 2017 à son QG de campagne pour parler économie. Bloomberg, au travers de « Bloomberg Philanthropies », travaille depuis de nombreuse années en partenariat avec l’Institut Aspen.

    Dans la droite ligne de la stratégie de la NED, lors de l’élection présidentielle 2007 Jouyet et d’autres fondent le groupe « les Graques », composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires qui appellent à une alliance gauche – droite entre Royal et Bayrou . Il y entraine Macron. L’objectif est d’appeler la gauche au réveil libéral européen puis prôner deux pôles, l’un conservateur, l’autre social libéral avec les verts et l’UDF. Partisan de l’économie de marché, ils ont saisi la percée de Bayrou pour construire avec lui le pôle social libéral. Bien évidemment leur stratégie est la prise de pouvoir de la gauche libérale au PS et, dans un second temps, le faire imploser. On y est

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  17. 2. Le formation économique : la mondialisation de l’économie de Jacques Attali.

    Cette même année, Jouyet va suggérer le nom de Macron à Jacques Attali pour être rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française dite « commission Attali ». Mise en place par Sarkozy, cette commission est le saint des saints de libéralisme européiste. Socialistes et libéraux s’y retrouvent (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron).

    Quel est l’objectif de Jacques Attali ? Défenseur de la constitution et de l’établissement d’un état de droit mondial, condition pour lui de la démocratie et des droits de l’Homme (tu parles!), il pense, en postulat, que l’économie régulée par une institution de surveillance financière mondiale peut être une solution à la crise. Cette institution financière serait une première étape vers l’instauration d’une gouvernance démocratique mondiale dont l’Union Européenne peut devenir un laboratoire. Tout est dit. Emmanuel Macron a bien compris la leçon puisqu’il propose dans son programme en 2017 la création d’un ministre de l’Économie européen, d’un parlement économique européen et d’un budget européen.

    C’est grâce à cette commission que Macron va développer ses réseaux. Il va notamment y rencontrer Serge Weinberg, homme d’affaire proche de Fabius. Weinberg est non seulement banquier, mais il est aussi membre de la “Trilatérale” dont les objectifs ont inspiré Attali.

    Cette organisation privée a été créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Asie du Pacifique (trois zones clés du monde), pôles de la Triade. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique.

    En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présente Macron à François Henrot ami de Wienberg. Henrot est le bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild.

    Macron est recruté, il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.

    Destinée à favoriser les liens entre la France et les Etats Unis, la French American Fondation est née en 1976, durant les heures d’antagonisme entre les deux nations. Elle a été baptisée lors d’un dîner aux Etats Unis entre le président Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing. L’activité de cette fondation est centrée sur le programme Young Leaders dont la mission est de trouver les personnes qui feront l’opinion et qui seront les dirigeants de leurs sociétés respectives. Ils sont né en 1981, avec pour parrain l’influent économiste libéral franco-américain de Princeton, Ezra Suleiman. Le programme financé par des mécènes privés, s’étale sur deux ans, avec un séjour de quatre jours en France, un autre temps équivalent aux Etats Unis, toujours dans des villes différentes, toujours avec des intervenants de très haut niveau. Les Young Leaders français sont (liste non exhaustive): Juppé, Pécresse, Kosciusko Morizet, Wauquiez, Bougrab, Hollande, Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut–Belkacem, Aquilino Morelle, Bruno Leroux, Olivier Ferrand, Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde).

    Côté américain : Bill et Hillary Clinton…. Macron sera promu, lui, en 2012.

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  18. L’ascension et l’apothéose.

    Macron est mûr pour être propulsé dans les hautes sphères de la République. En 2012, sous l’impulsion de Jouyet, il devient secrétaire général adjoint de la Présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie.

    Hermand, Jouyet, Attali, Weinberg, Henrot, ces cinq personnages, chantres des objectifs de la NED et de la Trilatérale, membres de think tanks inféodés à la stratégie américaine ont fait Macron. Il aura fallu un peu plus de dix ans pour le porter à la candidature de la Présidence de la République.

    Beau parcours, non ?

    Le 16 avril 2014, Jean-Pierre Jouyet deviendra Secrétaire Générale de l’Élysée ce qui achèvera la prise de pouvoir de la NED au cœur de la République.

    C’est un véritable coup d’État! Soft, certes, mais un coup d’État !

    MACRON a-t-il été ciblé par la CIA ?

    Assange nous a appris qu’en 2012, la CIA a demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes. WikiLeaks souligne que Macron est cité dans un e-mail d’Hillary Clinton, alors Secrétaire d’État, datant de 2012 où le personnage est décrit avec beaucoup de précision, mentionnant, notamment, qu’il était “un banquier en fusions et acquisitions” chez Rothschild à Paris, diplômé de l’ENA, ayant travaillé à l’Inspection Générale des finances et (pouvant) aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie”.

    « Pouvant aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie» est ce que la chose a été bien traduite ? Ne serait ce pas plutôt « pouvant, aussi, devenir ministre de l’Économie » ?

    Pourquoi cette précision ?

    Chose troublante, en 2012, Macron avait été pressenti par Hollande pour en faire son Ministre du Budget dans le premier gouvernement, mais il n’avait pas retenu ce choix parce que Macron n’avait pas de mandat électif (étonnant quand on sait qu’il en fera son Ministre de l’Économie deux ans plus tard)…

    Comment Hillary Clinton pouvait être au courant de ce choix éventuel ?

    Au moment de la rédaction du mail, il est écrit que Macron est “banquier en fusions acquisitions chez Rothschild à Paris” C’était donc avant les élections présidentielles et législatives. Macron faisait partie du groupe dit de “La Rotonde” chargé d’alimenter le programme de Hollande, rassemblant des techniciens et les économistes Elie Cohen, Gilbert Cette et Jean Pisani Ferry ceux là même qui ont pondu le programme économique de Macron en 2017. Hollande ne peut pas avoir parlé de ses choix de postes ministériels en public. Car, il est classique d’attendre les résultats des législatives pour composer le futur gouvernement. Et au moment de l’envoie de l’e-mail, elles ne pouvaient pas avoir eue lieu.

    Il fallait donc être sacrément au fait de ce qui se passait à haut niveau pour oser ce détail. Qui informe avec autant de précision Hillary Clinton ? La CIA via les interceptions de la NSA ou quelqu’un d’autre ?

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  19. Mais la question cardinale est de savoir pourquoi ce message porte sur Macron, alors que c’est un quasi inconnu à cette époque ? La CIA a-t-elle ciblé Macron ? Car enfin, cet e-mail n’est pas adressé à n’importe qui, mais à Hillary Clinton alors Secrétaire d’État d’Obama. Pourquoi une personnalité de ce niveau, s’intéresse-t-elle à un soutier du staff de Hollande ?

    En 2015, les documents obtenus par WikiLeaks et publiés par Libération et Mediapart révèlent que la NSA a, au moins de 2006 à mai 2012 (pourquoi mai 2012?) espionné Chirac, Sarkozy et Hollande. Ces documents étaient destinés à la CIA. Mais, la NSA a affirmé que ces interceptions de sécurité n’avaient jamais touché les chefs d’État, mais leur entourage.

    Macron a-t-il était placé sur écoute quand il était secrétaire général adjoint de l’Élysée ? Et si oui, les Etats Unis cherchaient ils à conforter leur choix du futur candidat à la Présidence ?

    Y-a-t-il eu collusion entre les Etats Unis et certains milieux libéraux politico-économiques français quant à la candidature possible de Macron ?

    A la vue de son parcours, la réponse est oui !

    Une preuve ?

    L’implosion en cours du PS pour favoriser une alliance droite gauche afin de contrer les « populismes », l’alliance avec Bayrou (après un salto arrière spectaculaire et suspect) et un programme néo libéral, « progressiste » et européiste soutenu par les milieux politico- financiers. Toute cette stratégie reposent sur les piliers idéologiques de la NED et de la Trilatérale.

    On comprend mieux l’inquiétude des russes qui se retrouvent avec un scénario à l’Ukrainienne dans l’un des deux plus importants pays d’Europe.

    Un président français choisi directement par les américains ? De Gaulle va se retourner dans sa tombe.

    C’est peut-être ce scénario que nous révélera Assange dans les prochaines semaines.

    Nota Bene : Ceux qui sont intéressés par cette publication trouveront une nombreuse documentation sur la toile. Mais attention aux sites complotistes ou confusionnistes ! Privilégiez les recherches universitaires! Voici les références des travaux qui ont permis d’écrire cet article :

    Bulgarie Contre la dérive populiste, des « think tanks de gauche » La Vie des Idées numéro de mai/juin 2007 La Vie des Idées est rattachée à l’Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon.(financement Henry Hermand)

    A propos de la NED, voir Ghilhot Nicolas, « Les professionnels de la démocratie : logiques savantes et logiques militantes dans le nouvel internationalisme américain », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 139, Septembre 2001, pp. 53-65.

    A propos de Jacques Attali son livre Demain, qui gouvernera le monde ?, Fayard, 2011.

    A propos de Jean-Pierre Jouyet article dans Le nouvel Economiste – n°1385 – Du 26 avril au 2 mai 2007 –

    A propos de tous les protagonistes y compris Macron divers articles de presse recoupés

    A propos de WikiLeaks , Libération et Médiapart/ 2017

    A propos de la Trilatérale http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677

    Info audience : à ce jour cet article a été lu par plus de 25 000 personnes dans le monde.

    https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/08/macron-cible-par-la-cia/?fbclid=IwAR1Q_wfGHni9RmOXg-d2QHKXjb7l2PgUaF9RI7p2l6IfR6hH58yreYcYROA

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  20. LE PEN et MACRON, les deux faces d’une même médaille


    2 mai 2017


    Il est temps de mettre les pendules à l’heure et de rappeler, aux uns et autres, certaines vérités pour que cesse dans ce pays une imposture qui entache gravement le jeu démocratique.

    Aussi est- il important de se remémorer la façon dont a été promu le Front National et comment il a été nourri par les prédécesseurs, puis par les laudateurs de Macron. Nous analyserons la façon dont le jeu démocratique est faussé dans le but exclusif de servir les dessins des puissants et des importants, ceux des libéraux qui nous gouvernent depuis plus de 30 ans.

    Le Front National, la créature de Mitterrand.

    Il y a certains événements que les responsables politiques n’aiment pas se remettre en mémoire et pour cause.

    C’est François Mitterrand, alors président de la République socialiste, qui va ancrer le Front National dans le paysage politique français. C’est un fait historique. Pour quelle raison ? Par pure tactique politique et peut être aussi par porosité idéologique (mais ça c’est une autre histoire). Ainsi, dans le but exclusif d’installer définitivement cette organisation d’extrême droite dans le jeu politique afin diviser la droite républicaine, Mitterrand va s’attacher à promouvoir le FN et en faire un outil qui servira aux socialistes pour se maintenir au pouvoir ou, à défaut, de s’assurer une alternance pour les décennies à venir. Nous en avons la preuve aujourd’hui.

    Les faits.

    Fondé en 1972, le Front national est pendant plus de dix ans quasi groupusculaire. Jean-Marie Le Pen obtient 0,75 % des voix aux élections présidentielles de 1974. Il ne parvient pas à recueillir 500 signatures pour se présenter en 1981, il obtiendra 0,2 % des voix aux élections législatives de juin de la même année et il ne fera pas mieux aux cantonales de mars 1982. Il n’a alors ni élus locaux, ni tribunes pour s’exprimer, ni relais d’opinion.

    1981, Mitterrand vient d’être élu à la présidence de la République. Premier président socialiste de la Vème République, tacticien hors pair, manipulateur froid, cet homme s’est entouré de conseillers choisis et calibrés. Deux d’entre eux vont s’attacher à mettre en contact Jean-Marie Le Pen et Mitterrand : François de Groussouvre et Guy Penne.

    Par l’intermédiaire d’un ami commun, François de Groussouvre demande à rencontrer Jean-Marie Le Pen. Il accepte. Cette rencontre ne doit rien au hasard et elle a été probablement commanditée par Mitterrand. Sans doute que ce dernier voulait en savoir un peu plus sur le personnage et son état d’esprit à l’égard de la droite républicaine. Bingo. Celui ci déclare que son pire ennemi est Giscard d’Estaing (sous entendu la droite républicaine). Mitterrand va s’en servir.

    Mais c’est Guy Penne qui va l’inviter à l’Elysée. Ces deux là se tutoient. Ils se sont connus quand ils étaient étudiants.

    Une lettre va mettre définitivement en selle Le Pen.

    En 1982, Mitterrand fait un discours à Orléans dans lequel il rappelle notamment son attachement « au pluralisme politique, vecteur de rassemblement du peuple français ».

    Saisissant l’occasion, (ou a-t-il été conseillé par Grossouvre ?) Le Pen décide d’écrire à Mitterrand pour se plaindre de la place que lui font les media.

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  21. « Monsieur le président, écrit-il, notre mouvement vient de tenir à Paris son VIe congrès. Si vous ne disposiez, comme moyen d’information, que de la télévision d’État, vous n’en auriez rien su. En effet, cette situation faite aux formations politiques non représentées à l’Assemblée nationale, déjà très injuste avant vous, s’est encore aggravée » …

    Le Pen apporte la lettre à Guy Penne dans les bureaux même de l’Élysée. Mitterrand lui répond en Juin 1982 :

    « Il est regrettable que le congrès d’un parti soit ignoré par la Radio-Télévision. […] Elle ne saurait méconnaître l’obligation de pluralisme qui lui incombe […]. L’incident que vous signalez ne devrait donc plus se reproduire. Mais d’ores déjà, je demande à Monsieur le Ministre de la Communication d’appeler l’attention des responsables des sociétés Radio-Télévision sur le manquement dont vous m’avez saisi « .

    Tout cela ne va pas sans heurts. Mais, comme d’habitude, les journalistes obéissent. S’en suit une série d’apparition et notamment une interview au journal de 20h. Très bon tribun, Le Pen fait le spectacle et donc de l’audience. Il ne quittera plus les plateaux de télévision et de radio.

    Le Front National est propulsé.

    C’est Pierre Bérégovoy, Premier Ministre de Mitterrand qui « lâchera le morceau ». Écoutez bien : « On a tout intérêt, dit il, à pousser le Front national, il rend la droite inéligible. Plus il sera fort, plus on sera imbattable. C’est la chance historique des socialistes »

    La proportionnelle aux législatives de 1986..

    Mais cela ne suffit pas. Mitterrand enfonce le clou. Le tournant libéral prit par le gouvernement socialiste deux ans après son accession au pouvoir (la traitrise de l’électorat est une seconde nature dans ce milieu) va, petit à petit, grignoter son électorat.

    En avril 1985, à la suite d’élections cantonales perdues, François Mitterrand instaure une proportionnelle « intégrale » en vue du scrutin législatif de 1986. Les responsables socialistes prédisent alors une défaite et la victoire de la droite. La proportionnelle, accompagnée d’une hausse du nombre de députés de 491 à 577, permet à la gauche d’espérer atténuer cette défaite annoncée, quitte à laisser entrer le Front national dans l’hémicycle. Plusieurs mois plus tard, Jean-Marie Le Pen et 34 députés d’extrême droite ont ainsi été élus.

    Le Front National s’inscrit alors durablement dans le paysage politique français.

    « Est-ce que le Front national est dangereux? Non. Il ne peut pas prétendre à autre chose qu’à un bavardage politique », explique le socialiste Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères de Mitterrand. C’est aussi l’avis de ce dernier quand il dit « C’est une force comme les autres. Il ne faut pas en avoir peur »

    Bien entendu et logiquement, dès son arrivée à Matignon, après les législatives de 1986, Jacques Chirac (RPR) supprime la proportionnelle. Il s’enlève une épine du pied.

    Écoutons ce que disait Bastien Leccia, ami intime de Mitterrand : « Sans Le Pen, les socialistes ne seraient pas resté au pouvoir pendant dix ans. Mitterrand est un fin tacticien, c’est un champion. C’est une règle, vous savez, diviser l’adversaire. Si vous êtes socialistes, vous ne pouvez qu’être d’accord »

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  22. Depuis, en analysant attentivement les résultats électoraux, il est incontestable, même si d’autres paramètres sont en jeu, que le Front national a progressé dans les élections lorsque les socialistes étaient au pouvoir et qu’il a plafonné et même régressé lorsque la droite républicaine était majoritaire.

    On confisque la démocratie !

    Comme le disait très justement Albin Wagener, maître de conférences en sciences du langage, doyen de la faculté des Humanités (UCO) d’Angers, contrairement à ce qui a été agité dans les médias, en écho au tonitruant traumatisme du 21 avril 2002, les scores du Front National ne sont pas inquiétants en eux-mêmes : finalement, la place de ce parti reste celle que l’on connaît, et sa vague tant espérée par ses dirigeants ne parvient qu’à se fracasser sur les rochers du front républicain. Non, le FN n’est pas la menace principale qui obscurcit l’horizon de notre pays, bien que les idées défendues par ce parti témoignent d’un amateurisme politique et économique désarmant, tout en étant doublées d’une profonde erreur d’analyse des rapports humains, basée sur la méfiance et la détestation.

    « Cessons donc de ne voir que le FN, dit il, là où des éléments bien plus alarmants n’auraient pas ainsi dû échapper au traitement politique et médiatique de l’actualité. Ce qui est ici bien plus inquiétant, c’est la façon dont nos deux principaux partis LR et PS , ceux-là même qui façonnent et dévorent le jeu politique depuis au moins les débuts de la cinquième République, ont réussi à confisquer l’essence même de la démocratie, au nez et à la barbe de ceux qui s’en réclament. Pendant que les démocrates les plus virulents étaient occupés à se liguer contre le FN, symbole le plus saillant des risques liés aux dérives démocratiques, la droite républicaine et le PS s’alliaient pour étouffer littéralement tous les autres partis sous le poids de la responsabilité de la montée du FN ».

    En gros : pour empêcher le FN de gagner, il suffisait de voter LR ou PS, donnant ainsi le baiser de la mort à tous les autres partis qui représentent une alternative sérieuse à la politique que la France expérimente depuis trente ans au moins. Ce faisant, en prétendant partir en croisade pour la démocratie et en agitant le chiffon rouge des dérives du FN, /Hollande, Fillon et Macron/ ont agi en anti-démocrates, non pas en se liguant contre le FN en tant que tel, mais en interdisant aux autres partis démocratiques d’exister dans le paysage politique.

    Le soutien médiatique et politique indécent de Macron, le matraquage, parfois odieux, contre Jean Luc Mélenchon ou François Fillon et la quasi impunité du FN entretenu par les media durant la campagne du premier tour des présidentielles confortent cette analyse. Il fallait tout faire pour que Macron se retrouve au second tour face à Marine Le Pen. Ils ont réussi. Plus de 40% des électeurs de Macron ont voté, non par adhésion, mais pour faire barrage au FN. La peur a été bien entretenue.

    Et maintenant, on en appelle au sursaut républicain.

    Bien évidemment le Front National se sera servi du second tour pour asseoir son audience et cette audience servira à Macron pour les futures échéances électorales. Il suffira, pour lui, d’agiter à nouveau l’épouvantail Marine Le Pen et ainsi de suite. La mécanique est bien rodée et la politique libérale, européiste et atlantiste bien enclavée dans la politique française.

    Macron et Le Pen sont bien les deux faces d’une même médaille.

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  23. Pour conclure…

    Albin Wagener le souligne. « Nous nous retrouvons, nous citoyens, pris au piège d’un jeu de dupes. Dès que le Front National monte, alors même que l’on nous intime de défendre la démocratie, c’est la démocratie même qui en pâtit. Que le FN fasse un score élevé constitue peut-être une menace, mais la menace réelle est la façon dont la droite républicaine et le PS écrasent tous les autres parties pour conserver sans vergogne l’alpha et l’oméga du jeu politique ».

    La France fait ainsi penser à un malade qui souffrirait d’un cancer du poumon, et qui se plaindrait de sa maladie tout en continuant de consommer deux paquets de cigarettes par jour.

    Il faudra bien un jour y mettre un terme. Maintenant ?

    ————————————

    Réf. « la main droite de Dieu » Enquête sur François Mitterrand et l’Extrême Droite de ‘Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez.

    https://networkpointzero.wordpress.com/2017/05/02/le-pen-et-macron-les-deux-faces-dune-meme-medaille/

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  24. JEAN-LUC MELENCHON PRÉSIDENT ?


    28 mars 2017


    Avant propos

    Il est rare que l’on sente un frémissement aussi favorable pour un candidat dans une élection présidentielle à quelques semaines de l’échéance. Mais, c’est un fait. Il est en train de se passer quelque chose autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Le « matraquage » médiatique repoussoir d’Emmanuel Macron, l’exécution en règle de François Fillon, la poussée quasi extatique de Marine Le Pen, et la mise à l’encan de Benoit Hamon par ses propres amis, laissent penser que celui qui tirera son épingle du jeu sera le candidat de France Insoumise.

    Voici ce qu’écrivait « Challenges » le 27 mars « On constate donc une réelle dynamique en faveur de Jean-Luc Mélenchon, une montée positive qui se fait au détriment de Benoît Hamon et d’Emmanuel Macron. Pour le premier, l’effondrement de sa visibilité et son affrontement direct sont des explications claires. Pour Emmanuel Macron c’est plus surprenant car la logique s’inverse. Le leader d' » En Marche! » doit y prendre garde. Les ralliements, le programme, les actes de communication sont autant de prétextes à comparaison avec jean-Luc Mélenchon, avec des réponses parfois décalées et souvent positives pour le candidat de la » la France insoumise » qui apparaît comme le plus anti-système. Un argument pour des citoyens qui recherchent un candidat pour qui voter! »

    Les sondeurs commencent –ils à sentir le vent tourner?

    Ne nous voilons pas la face, même si cela peu paraître impossible pour d’aucuns et nonobstant l’analyse des media, tous inféodés et donc peu crédibles, il faut bien se rendre à l’évidence : Mélenchon a une chance certaine d’être au second tour des élections présidentielles françaises en 2017. Une vague de fond est en train de monter à 3 semaines de l’échéance…personne ne peut imaginer quelle force, ni quel effet elle aura, mais elle risque de surprendre!

    ÉTAT DES LIEUX

    Marine Le Pen, en tête de tous les sondages…un peu gonflés, non ?

    Marine Le Pen a une base électorale, c’est maintenant incontestable. Elle se situe aux alentours des 20 à 22%. Sûre de son accession au second tour, elle n’en « fait pas des tonnes » et gère sa campagne de façon assez soft. Dans ses meetings, pas de participation pléthorique, pas de débordement, tout est contrôlé et aseptisé, surtout ne pas commettre d’impairs ! A contrario de François Fillon, ses affaires financières l’ont simplement effleuré, sans jamais l’affecter. Sa prestation au débat télévisé des « grands candidats » du premier tour n’a pas été vraiment appréciée bien qu’elle fût assez convaincante pour un public loin d’être négligeable.

    Tout se passe comme si Marine Le Pen se laissait porter par les événements. Et elle a raison. L’ensemble des média et des sondeurs lui fiche une paix royale. Elle est créditée de 24 à 27% d’intention de vote dans les sondages. Ils sont surfaits, c’est sûr, mais c’est évidemment utile qu’ils le soient.

    Elle se révèle être la concurrente « indispensable » à affronter au second tour. L’espoir, bien entendu, étant de la battre, le réflexe républicain devant nécessairement jouer… Selon certains ce serait une formalité. Méfions nous de ce genre d’assertion…

    L’exécution de François Fillon.

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  25. Fillon est sorti de la primaire comme le diable sort de sa boite. Ce fut une surprise pour tout le monde. Vînt alors son programme pour le moins conservateur et assez sévère (trop ?) dit-on, quand d’autres l’estiment pire que celui de Sarkozy, c’est dire !

    Mais ce n’est pas le programme de Fillon qui a fait basculer son électorat potentiel dans l’horreur, ce sont les affaires. Et sans se prononcer sur le fond, il faut bien dire que la forme fut autant (bizarrement) opportune que violente.

    Qui peut bien en vouloir à Fillon à ce point ? Qui a intérêt de l’écarter de la compétition ?

    Les media et les sondeurs ne l’ont pas raté, non plus (et pour cause…) Résultat : chute dans les sondages…et une partie de son électorat qui doute. Fillon est donc en danger.

    Emmanuel Macron, l’idiot utile du PS !

    Plus personne n’est dupe aujourd’hui : Macron a été mis en selle par Hollande et son entourage.

    Hollande et Valls ont été virés comme des malpropres des sommets sondagiers, les reléguant au rôle de soutier. Ils n’allaient pas se présenter pour prendre une veste, fût elle une Louis Vuitton et faire perdre les intérêts européistes et atlantistes qu’ils ont défendus durant tout le long du quinquennat…. Ceux là ont réussi le tour de force de convaincre le ban et l’arrière ban des grands patrons et des banquiers – les mêmes qui détiennent média et instituts de sondage – que le seul candidat à soutenir était leur poulain. Et pour être sûr de l’emporter, ils ont décidé de rassembler sur son nom le centre droit et les libéraux du PS. Belle manœuvre!

    Résultat. Macron est second dans tous les sondages, juste derrière Marine Le Pen. Dans ce camp, on se frotte déjà les mains.

    Mais temporisons cet enthousiasme un peu puéril et disons la vérité :

    D’une part, la campagne de ralliement des élus libéraux de gauche à Macron est un échec. Elle est dévorée par la discorde dans le camp socialiste qui est largement visibilisée. De plus, Macron n’a pas de base électorale et ce n’est pas les quelques élus et ministres qui le soutiennent qui le lui fourniront.

    D’autre part, et c’est là l’essentiel de l’aveuglement des promoteurs, Macron personnifie tout ce qu’exècre aujourd’hui le français de la rue : « les riches, les banquiers, les énarques, les économistes, l’Europe, l’OTAN, la bourgeoisie, la télé, les journaux, les sondages, le PS, Hollande et Valls, Sarkozy et El Khomry, la disparition des médecins, de la poste, des écoles, des transports dans les zones rurales, les paradis fiscaux, les « Cahuzac » et les affaires financières des élus, etc. »…la liste est longue…

    Hormis le « petit peuple » qui regarde Macron comme on regarde le serpent Kaa du livre de la Jungle, ceux qui le soutiennent ne vivent qu’entre eux et s’imaginent que ce qu’ils vivent, c’est la vraie vie. Ils sont convaincus que les français soutiendront Macron massivement.

    Et comme ils pensent – sincèrement – que l’électeur est un crétin, ils lui injectent chaque jour une dose de macronite en espérant que la maladie sera contagieuse et surtout qu’elle libérera des parts de cerveaux disponibles pour leur nouveau messie.

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  26. Seulement voilà, ces gens là ne retiennent jamais les leçons de l’Histoire tant ils sont aveuglés par leurs intérêts et par leur intelligence dont ils sont persuadés qu’elle n’est pas celle du commun des mortels. Toutes les études faites jusqu’à ce jour nous mettent en garde contre les lectures simplistes selon lesquelles la quantité d’information soumise est le critère décisif pour apprécier l’impact des médias sur un événement. Elles soulignent aussi, par voie de conséquence, que l’effet de la communication politique est toujours aléatoire.

    La preuve qu’elle n’est pas aussi efficace qu’on le prétend, c’est la campagne référendaire de 2005 sur le TCE (traité pour une constitution européenne) où l’incroyable et indécent battage médiatique pour le « Oui » avait provoqué l’effet inverse dans la population. Ce n’est pas les mêmes enjeux diront certains grincheux. Si, justement !

    Dernière nouvelle : le mardi 28 mars au soir, Valls apporte son soutien à Macron. Bien qu’il ne le rallie pas, c’est, quand même, une mauvaise nouvelle pour lui. Il semble bien que, cette fois, c’est le coup de grâce, tant la politique de Valls a été honnie.

    Macron partira-t-il alors en voyage sur l’ile de Guyane à l’issue du premier tour?

    Benoît Hamon, trahi par les siens ou victime consentante ?

    Voilà un responsable politique qui participe, confiant, à une primaire du Parti Socialiste au terme de laquelle il fût élu pour représenter la « gauche » à l’élection présidentielle. Un mois après, la moitié des membres de son parti, n’avalise pas le résultat de cette compétition. Et, l’un après l’autre, ils partent soutenir le candidat d’à côté. Étonnant, non? C’est l’histoire d’un chef qui part au combat et qui, dans le doute, se retourne et s’aperçoit que la moitié de ses troupes ne sont plus derrière lui pour la bataille. Cela en dit long sur l’honnêteté intellectuelle de ces gens là. Qui pourra leur faire confiance demain? Cela dit, on a bien compris le scénario. C’était joué d’avance. Triste fin pour un parti dont le fondement même était le fait démocratique.

    Mais est il si dupe que cela le candidat Hamon ? N’est il pas là pour faire des misères à Jean-Luc Mélenchon ? Si c’est le cas, cela risque de lui coûter cher, car à la vue de sa chute dans les sondages, ses électeurs vont être tentés par un vote utile pour le porte parole de France Insoumise.

    Jean-Luc Mélenchon, l’outsider devenu leader…

    Ce responsable politique fait l’objet d’un engouement exceptionnel. Si ce n’est pour sa verve, ça l’est aussi pour ses convictions et son érudition. C’est un puits de culture qui laisse sur place n’importe lequel de ses challengers. Il est, pour beaucoup, au-dessus de la mêlée. Ce qui le rend redoutable.

    Chaque fois qu’il apparaît quelque part, les compteurs de vues sautent. Que ce soit à l’occasion d’émissions de télévision, de meetings, ou sur les réseaux sociaux, c’est hallucinant. Le monde médiatique cherche, évidemment, à minimiser les choses, eux qui n’ont d’yeux que pour Macron, mais on constate qu’il fait un « carton » quandil s’exprime quelque part.

    Jeunes, vieux, femmes, militaires, enseignants, artisans, chefs d’entreprise, étudiants, chômeurs, religieux ou libre penseurs, policiers ou chercheurs et scientifiques etc., il rassemble sur son nom l’exact contraire sociologique des aficionados de Macron.

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  27. Dans l’imaginaire collectif de ses soutiens, Mélenchon n’est pas d’extrême gauche, ni même de gauche d’ailleurs. Pour eux, il est situé au-dessus des partis. Il n’est pas rare, dans ses discours, qu’il prenne un ton gaullien surtout quand il s’agit d’évoquer l’indépendance de la France. Et il conclut systématiquement par une Marseillaise – impossible dans un meeting d’extrême gauche – hymne auquel il a rendu ses « lettres de noblesse », celles de 1789, et cela plait. Beaucoup. Dans ces rassemblements, on agite des drapeaux tricolores comme si les gens voulaient se réapproprier les symboles de la République. D’ailleurs Mélenchon est républicain. Il n’y a aucun doute là dessus. Et, évidemment, c’est l’Internationale qu’on chante parfois…pas celle de la révolution soviétique, hein! celle de la Commune de Paris ! Est il nationaliste ? Non ! Patriote ! répond-il avec conviction. Et force est de constater que « France Insoumise » dépasse le clivage politique traditionnel. On y trouve de tout, des gaullistes historiques aux communistes post staliniens. En observant la sociologie du mouvement, on peut dire qu’il est à l’image de la France d’aujourd’hui, celle d’en bas et du milieu, celle des « sans dents » et des gens ordinaires.

    « Dans une enquête parue le 25 mars, l’institut l’institut BVA (voir en infra) accordait à Mélenchon un « potentiel haut », c’est-à-dire d’un électorat capable de voter pour lui en second choix, à 20%. Soit le niveau du « potentiel bas » de Marine Le Pen… Le député européen peut donc être rapidement confronté à un plafond, même si sa capacité à mobiliser des électeurs aujourd’hui tentés par l’abstention sera aussi déterminante. Pour l’heure, le niveau de participation mesuré par les instituts dans cette campagne reste particulièrement stable ».

    Pour ceux qui en doute, il suffit de faire un tour sur les réseaux sociaux ou d’aller voir dans ses meetings pour se rendre compte de l’extraordinaire popularité de cet homme et surtout de celle du programme de « France Insoumise », son mouvement. Il est vrai qu’il promet l’avènement d’une 6ème République, ce qui séduit de plus en plus, tant les gens n’en peuvent plus de ce climat délétère.

    Mélenchon, dont l’ « issue ownership » reste celui de remettre l’être humain (et non pas l’argent) au centre de l’Humanité, apparaît comme une fenêtre ouverte sur un printemps… un printemps français, celui là ! Cela se traduira-t-il dans les urnes ? Oui ! Sans aucun doute, De là à ce qu’il soit présent au second tour face à Le Pen, il n’y a qu’un pas !

    fichier_intentions_de_vote_-_vague_14_-_pop2017_-_25_mars_2017_-_presentationdcc7f

    https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/28/jean-luc-melenchon-president/

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  28. Un manifestant le visage en sang frappé et traîné au sol par la police (vidéo)


    14:36 06.05.2019


    Une vidéo filmée par des témoins lors de la manifestation du 1er mai à Paris montre des policiers arracher un homme d’un poteau auquel il s’agrippait avant de lui assener des coups de matraque et de le traîner, le visage ensanglanté.

    Les faits se sont déroulés lors de la manifestation du 1er mai à Paris. Des policiers ont arrachait un homme d'un poteau auquel il s'agrippait. Une vidéo de la scène a été postée et relayée sur les réseaux sociaux.

    Un homme au sol a tenté de résister à des policiers et s'est agrippé à un poteau duquel les forces de l'ordre l'ont arraché après l'avoir matraqué.

    Une fois immobilisé, l'individu est saisi par le col et est traîné sur plusieurs mètres.

    Relâché un court instant, l'homme est de nouveau traîné, le visage ensanglanté, alors que des témoins crient: «Debout, debout !».

    https://fr.sputniknews.com/france/201905061041006065-manifestant-visage-sang-frappe-police-france/

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  29. Un policier s'inquiète de voir sa tête sur les réseaux sociaux à cause d'un «acte» (vidéo)


    15:02 06.05.2019


    Invité de C Politique sur France 5, Pierre Erhel, porte-parole de la Mobilisation des policiers en colère, a confié redouter qu’un de ses «actes» puisse être filmé et partagé sur les réseaux sociaux, ce qui mettrait en danger sa famille. Il s’est également préoccupé du sort de ses collègues commettant des gestes de violence sans mettre de cagoule.

    Intervenant sur France 5, le porte-parole de la Mobilisation des policiers en colère Pierre Erhel a exprimé avoir des craintes pour la sécurité de sa famille suite à son travail lors des manifestations de Gilets jaunes.

    «Parfois je me pose la question: est-ce que j'ai pas fait un acte qui pourrait tourner sur les réseaux ? Est-ce qu'on va voir ma tête ? Est-ce que je vais mettre ma famille en danger ?», s'est-il interrogé.

    À l'écouter, il semble surtout préoccupé par l'éventualité d'«être pris en photo», d'autant plus qu'«il y a pas mal de collègues qui ne mettent pas la cagoule sur les manifestations».

    Le policier a ainsi peur qu'il y ait des gens qui donnent «le nom, le prénom, l'adresse» d'un policier coupable de tel ou tel acte de violence, ajoutant qu'«on peut parler de violences policières sur certaines images, peut-être, mais les collègues sont à bout».

    Plus de 220 enquêtes sont en cours suite aux signalements de violences policières présumées, mais aucun verdict n'a encore été rendu.

    Quelque 13.460 balles de défense ont été tirées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, affirmait l'Intérieur le 24 avril. Le collectif militant «Allo Place Beauvau» dénombre pour sa part 260 blessures à la tête, 23 personnes éborgnées et cinq mains arrachées au cours des manifestations.

    Le 6 mars, la Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, avait exhorté le gouvernement français à mener une enquête complète sur tous les cas rapportés d'usage excessif de la force, tout en l'encourageant à poursuivre le dialogue.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905061041006207-policier-crise-nerfs-peur-reseaux-photo/

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    1. Les 'LBD' sont là pour tuer. Tuer n'importe qui d'un choc à la nuque, à la gorge, au cœur ou ailleurs.

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  30. Mort mystérieuse d’un policier qui avait refusé de serrer la main à Hollande et Valls


    15:11 06.05.2019


    Un major de police en poste à la Sûreté urbaine des Yvelines s’est tué dimanche 5 mai lors de son deuxième saut en parachute. L’enquête n’exclut pas un acte volontaire. Il y a quelques années, le policier avait refusé de serrer la main à François Hollande et Manuel Valls, dénonçant des problèmes au sein de la police.

    Les faits se sont déroulés dimanche 5 mai alors que le major de police Sylvain Grandgirard sautait en parachute. Âgé de 47ans, il était en poste à la Sûreté urbaine de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

    Avant la chute fatale, Sylvain Grandgirard avait déjà effectué un premier saut au sein du club de parachutisme Air Libre Parachutisme de Saint-Aubin-sur-Scie (Seine-Maritime).

    Contacté par le site Actu17, le directeur technique du club de parachutisme a expliqué que c'est au parachutiste de plier son parachute principal. La voile de secours, pliée et révisée annuellement, s'ouvre manuellement, mais aussi automatiquement à l'aide d'un système de sécurité lorsque la parachutiste se rapproche du sol, à partir de 250 mètres d'altitude.

    Ainsi, ni le premier ni le second parachute du policier ne se sont ouverts. En effet, le système de déclenchement automatique du parachute de secours peut être désactivé. Une enquête a été ouverte. Toutes les pistes sont étudiées par les enquêteurs, y compris celle du suicide, poursuit le média.

    De son vivant, Sylvain Grandgirard était connu au sein des services de police. Il a dirigé la Brigade anticriminalité (BAC) de Mantes-la-Jolie pendant plusieurs années avant de partir pour quelques mois en Haïti dans le cadre de l'Onu.

    Il avait récemment demandé sa mutation alors qu'il était affecté à la Sûreté urbaine de Mantes-la-Jolie.

    Le 17 juin 2016, il avait refusé de serrer la main à François Hollande et Manuel Valls lors de la cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat de Magnanville.

    Suite à la cérémonie, il avait expliqué son geste par le fait que «la police manque de moyen» et qu'«il y a trop de problèmes dans la police, on en a ras-le-bol!», avait-il déclaré, exigeant «des actes».

    https://fr.sputniknews.com/france/201905061041007546-policier-mort-saut-parachute-france/

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    1. Si c'était un gilet jaune ou simple manifestant du samedi, son nom ne serait jamais apparu ! Çà alors !! C'est de la merde ?

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  31. FRANCE - SUICIDES À FRANCE TÉLÉCOM: OUVERTURE DU PROCÈS

    L'affaire des suicides à France Télécom se poursuit avec le procès du groupe du CAC 40 qui est jugé dès ce lundi pour harcèlement moral.


    06.05.2019, 15h23


    Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées lundi devant le tribunal en demandant «que justice soit faite».

    C'est la première fois qu'une entreprise du CAC 40, l'indice de la Bourse de Paris, est jugée pour «harcèlement moral». Dix ans après la vague de suicides à France Télécom, le procès de ses ex-dirigeants s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.

    La souffrance au travail, dont France Télécom était devenue le symbole à la fin des années 2000, sera au coeur de ce procès fleuve prévu pour durer jusqu'au 12 juillet. L'audience a démarré, dans une salle comble, avec l'appel des prévenus et des dizaines de parties civiles, parmi lesquelles des proches de suicidés.

    En 2008 et 2009, 35 salariés se sont donné la mort, pour certains sur leur lieu de travail. Mais au-delà de ces suicides qui avaient choqué l'opinion publique, le tribunal s'intéressera dans ce procès au fonctionnement de France Télécom entre 2007 et 2010.

    C'est le dossier «d'un harcèlement moral organisé à l'échelle d'une entreprise par ses dirigeants», ont résumé les juges d'instruction dans leur ordonnance de renvoi devant le tribunal, consultée par l'AFP.

    Harcèlement moral institutionnel

    L'entreprise (opérateur public privatisé en 2004 puis devenu Orange en 2013) figure parmi les prévenus en tant que personne morale. Didier Lombard, qui a dirigé France Télécom de 2005 à 2010, sera jugé aux côtés de l'ex-numéro 2 de l'entreprise Louis-Pierre Wenes et de l'ex-directeur de ressources humaines Olivier Barberot.

    Tous comparaissent pour «harcèlement moral», défini dans le code pénal comme «des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail». Quatre autres responsables, jugés pour «complicité», encourent un an d'emprisonnement et 15'000 euros (17'000 francs) d'amende (75'000 euros pour France Télécom).

    Ce procès sera celui du harcèlement moral institutionnel, différent des cas classiques où le lien est direct entre l'auteur présumé et sa victime. Les dirigeants de France Télécom avaient mis en oeuvre un vaste programme de restructuration visant à transformer France Télécom en trois ans, avec notamment l'objectif de 22'000 départs sur 120'000 salariés.

    «Extraordinaire brutalité»

    Les prévenus ne seront pas jugés pour leurs choix stratégiques, mais pour leurs méthodes. Dans la première plainte déposée, le syndicat SUD parlait en 2009 d'une «gestion d'une extraordinaire brutalité».

    En 2006, dans un discours devant les cadres, Didier Lombard donnait le ton: «Je ferai les départs d'une façon ou d'une autre, par la fenêtre ou par la porte». Les juges d'instruction ont détaillé «les dispositifs de déstabilisation des personnels», notamment des «contrôles excessifs», «la marginalisation» des salariés, «les réorganisations multiples», etc.

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  32. Les magistrats ont retenu les cas de trente-neuf salariés: dix-neuf se sont suicidés, douze ont tenté de le faire, et huit ont subi un épisode de dépression ou un arrêt de travail.

    «Vie brisée»

    Avant le début du procès, plusieurs centaines de personnes, militants syndicaux, anciens salariés et associations de victimes, se sont rassemblées devant le tribunal. Parmi les manifestants, Béatrice Pannier, 56 ans, chapeau orange sur la tête barré du slogan «Plus jamais ça!» a lu la lettre ouverte qu'elle a rédigée à Didier Lombard pour obtenir «des excuses publiques».

    «Moi aujourd'hui ma vie est brisée», a témoigné, la voix tremblante, la télé-conseillère entrée chez France Télécom en 1982 et en arrêt maladie depuis sa tentative de suicide sur son lieu de travail en 2011. «L'heure de la vérité a sonné», selon elle. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/suicides-france-telecom-ouverture-proces/story/25650827

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    1. L'époque des faux compteurs revient au devant de la scène. Au temps du 'bas débit' FT proposait des contrats de 30 h par mois, or, 1 seconde était volée toute les 10 secondes ! Soit 3 heures de moins sur 30 heures !

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  33. La filière sucrière en détresse


    En Martinique, la filière de la canne, du sucre et du rhum, qui génère 3 500 emplois directs et indirects, est en souffrance. Des années de mauvaises récoltes, de retard dans le versement des aides européennes, de restrictions administratives et de concurrence étrangère mettent les professionnels en grande difficulté.

    En pleine campagne sucrière, les professionnels sont inquiets. Cette année encore, la récolte de canne sera inférieure aux besoins. Dans l’île, il faut 280 000 tonnes de cannes pour faire fonctionner la filière : 100 000 pour le sucre, 180 000 pour le rhum. Mais l’an dernier, les planteurs n’en ont pas produit plus de 200 000 tonnes, dont 170 000 pour les distilleries.

    Menace sur le rhum

    La production de rhum pourrait à terme être menacée, puisque le rhum martiniquais, classé AOC, ne peut se faire qu’avec des cannes du terroir. Mais avant que les distilleries n’aient plus rien à produire, c’est la sucrerie du Galion, la dernière de Martinique, qui est la plus impactée.

    Cette sucrerie a dû se contenter de 30 000 tonnes en 2018, soit « une sous-activité importante de 70 % », confie son directeur Philippe André. Et impossible d’importer la canne des îles voisines : « Quand elle est coupée, il faudrait idéalement la passer au moulin tout de suite. Au bout de huit heures, vous commencez à avoir des pertes en sucre. »

    Sucrerie en manque de matière première

    Pour Justin Seraline, président de la Sica Cannes Union, « la survie du Galion est en jeu. Cette année, nous avions prédit 40 000 tonnes pour la sucrerie. On table finalement sur environ 28 000. » Ce déficit découle notamment de « circonstances climatiques défavorables sur la dernière décennie.

    La canne à sucre a en effet besoin d’une période humide pour pousser et d’une période sèche pour développer son sucre. En 2019, la sécheresse est très prononcée. La canne est donc très riche mais son tonnage est moins important », explique Philippe André. La filière a aussi dû faire face au retard des aides européennes.

    Des difficultés pour le désherbage

    Depuis la mi-janvier, comme tous les planteurs, il constate aussi l’invasion de mauvaises herbes. « On a perdu beaucoup de molécules qui protégeaient les récoltes des mauvaises herbes. Nous avons dû demander des dérogations pour utiliser l’Asulam [un herbicide, NDLR]. Mais en fin d’année dernière, on nous l’a retiré. »

    « On n’a pas eu le temps de trouver de solution ! » s’alarme Charles Larcher, président du Comité d’organisation et de défense du rhum martiniquais (Coderum). Il faut donc arracher les herbes à la main. Mais la main-d’œuvre, coûteuse, se fait rare. « Personne n’est intéressé par ce métier » et recourir à une main-d’œuvre étrangère est « compliqué », note Philippe André.

    Rentabilité en berne

    Pour les planteurs, la canne est de moins en moins rentable. En quelques années, la chute de la production a fait baisser leur chiffre d’affaires de 30 % malgré une augmentation du prix de la tonne.

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  34. Si le sucre martiniquais n’est vendu que sur le marché local, le rhum trouve sa plus large clientèle dans l’Hexagone, avec 12 millions de bouteilles sur les 18 produites en Martinique. Mais il se trouve concurrencé par des géants étrangers, notamment vénézuéliens et mexicains, au marketing féroce.

    Changement de chaudière

    Dernière difficulté, les contraintes européennes en matière de transition écologique, avec une directive de 2018 qui oblige à l’achat de nouvelles chaudières. Un investissement « de 8 à 10 millions d’euros » par distillerie « alors que nous n’émettons que 5 % des fumées et qu’on fonctionne […] quatre mois par an », explique Charles Larcher.

    « L’Europe donne aux distilleries de taille moyenne comme La Mauny ou le Simon jusqu’en 2025 pour acheter cette chaudière. Les petites unités comme Neisson ont jusqu’en 2030. Sauf que la traduction en droit français, c’est 31 décembre 2019 », déplore-t-il. Les professionnels ont fait remonter leurs difficultés aux administrations et ministères concernés. « Personne, même au plus haut niveau de l’État ne peut dire qu’il ne sait pas », martèle Philippe André.

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    1. (...) Depuis la mi-janvier, comme tous les planteurs, il constate aussi l’invasion de mauvaises herbes. « On a perdu beaucoup de molécules qui protégeaient les récoltes des mauvaises herbes. Nous avons dû demander des dérogations pour utiliser l’Asulam [un herbicide, NDLR]. Mais en fin d’année dernière, on nous l’a retiré. »

      « On n’a pas eu le temps de trouver de solution ! » s’alarme Charles Larcher, président du Comité d’organisation et de défense du rhum martiniquais (Coderum). Il faut donc arracher les herbes à la main. Mais la main-d’œuvre, coûteuse, se fait rare. « Personne n’est intéressé par ce métier » et recourir à une main-d’œuvre étrangère est « compliqué », note Philippe André. (...)

      Hahahaha ! Plus de Round'Up ? Même pas un 'vert' pour venir arracher l'herbe !!! Hahahaha !

      Si à la place des cannes est semé/planté autre chose, sans herbicide quand il pleut tous les jours et 30°C du levé au couché du soleil, et sans produits de traitement contre les maladies c'est la mort de la Martinique !

      "En Martinique on passe plus de temps à arracher qu'à planter !"

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  35. Farm Babe : les élevages de porcs ne sont pas les pollueurs que certains prétendent


    6 Mai 2019
    par Seppi
    Michelle Miller, AGDAILY*



    Twitter est un outil puissant pour communiquer avec les agriculteurs. En posant des questions dans la « Twittosphere » sur l’utilisation du glyphosate dans les champs de blé (indice : ce n’est généralement pas le cas), j’ai reçu des réactions extrêmement positives de la part d’agriculteurs qui souhaitaient partager leur expérience. Certains de ces agriculteurs étaient en Caroline du Nord et nous avons pris l'initiative de faire quelques visites de fermes !

    Bien que l’objet principal du voyage ait été le blé, un tombereau d'informations sur l’élevage de porcs a également été partagé, la Caroline du Nord se classant au deuxième rang des États-Unis pour la production porcine. Cela m’a toujours intéressé à cause du nombre de gens qui se démènent à propos de « l’élevage industriel », de l’environnement et d’autres problèmes. Mais quels sont les faits réels ?

    Un éleveur de porc en particulier, Joe Szaloky, a été ravi de montrer toutes ses activités, du blé aux porcs en passant par la gestion des effluents – et il a tout expliqué.

    Des lagunes d'effluents ! Dans sa ferme porcine de Caroline du Nord, Szaloky a expliqué que les effluents coulaient par gravité dans ces grandes lagunes où les solides se déposent au fond. Les lagunes de cette ferme couvrent environ 1,2 hectare, pour environ 3.675 porcs. La majorité de ce que vous voyez derrière moi est constituée d’eau et d’eau de pluie. Les solides coulent au fond et il était intéressant de constater qu'il y avait peu d'algues et zéro mauvaise odeur ! L'eau était suffisamment claire pour y voir des tortues nager, et nous avons également remarqué des canards et d'autres oiseaux qui choisissaient de faire de ces lagunes leur habitat. L’agronome de Szaloky était également avec nous lors de la visite et a attiré l'attention sur la flore autour de ces lagunes : avez-vous remarqué toutes les herbes qui prospèrent au bord ? Il y a parfois des mythes sur la toxicité de ces lagunes à lisier, mais si tel était le cas, nous ne verrions pas de végétation saine ni d’animaux y vivre.

    Quelle est votre opinion sur cette photo ?

    Certes, j'ai trouvé cela un peu bizarre au début, avec un œil inexpérimenté. C'est ce qu'on appelle un système d'irrigation solide, qui demande généralement moins de main-d'œuvre et qui est utilisé dans de nombreuses industries, de l'agriculture au sport, en passant par la lutte contre le feu, les mines et autres utilisations industrielles. Cela peut sembler un peu dégoûtant de penser que cette eau provient de lagunes à lisier, mais très peu de cette quantité (environ 1 à 5 %, selon le système de buses) serait en réalité un effluent de porc (déchet de fumier). Ce document de l'Université du Nebraska explique :

    « L'irrigation au fumier est le processus consistant à épandre du lisier (effluent) sur des terres cultivées par irrigation par aspersion. Étant donné que les effluents sont principalement constitués d’eau avec un très faible pourcentage de solides, ils peuvent être appliqués à l’aide de sprinklers, tels que des pivots mobiles ou des pivots centraux. Avec les pivots centraux, une attention particulière doit être prise pour éviter l’encrassement des buses avec les solides. Les pivots mobiles ont de plus grosses buses ; ils peuvent donc fonctionner avec jusqu'à environ 5 % de solides, alors que les pivots centraux n'en acceptent que 3 % environ. »

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  36. Le fumier est couramment utilisé comme engrais pour les cultures (le fumier de porc a une grande valeur nutritive – beaucoup de gens aimeraient avoir une source locale de lisier), et il est parfaitement sans danger s’il est utilisé conformément aux directives.

    Une autre question que j’ai eue lors de ma visite : quelle est la véracité des histoires de dégâts aux fosses à lisier pendant l’ouragan Florence ? Les titres des médias ont tourbillonné, et les fausses nouvelles ont vite circulé. Selon les habitants avec lesquels je me suis entretenue, une seule fosse a débordé et plus de 98 % des élevages de porcs n'ont pas été gravement touchés. Sur les 3.300 lagunes de lisier en activité en Caroline du Nord, six seulement ont subi des dommages structurels. Les images ont « inondé » Internet, mais beaucoup ont été sorties de leur contexte, étaient mal décrites ou provenaient d'autres pays ou d'autres tempêtes. Vous pouvez en apprendre plus à ce sujet dans les liens, y compris celui-ci et celui-ci. Ce n’est certainement pas parfait et il y a toujours des possibilités d'amélioration, mais les médias ne racontent pas toujours la vérité.

    Il est important de comprendre que les agriculteurs travaillent avec les agronomes et les gestionnaires d'effluents pour élaborer un plan de gestion des éléments nutritifs, fortement réglementé par des instances environnementales (certaines affiliées à l'USDA et à l'EPA) telles que :

    le Département de l'Agriculture et des Services aux Consommateurs de Caroline du Nord (NCDACS) ;
    le Département de la Qualité de l'Environnement de la Caroline du Nord (DEQ) ;
    le Département de la Qualité de l'Eau (DWQ).

    Au bout du compte, nous nous soucions tous de l’environnement, mais les agriculteurs le font plus particulièrement, et ce, parce qu’ils investissent beaucoup de temps et d’argent pour bien faire les choses, tant du point de vue commercial que réglementaire.

    Retour à la lagune (avec les porcheries en arrière-plan !). Les échantillons requis sont prélevés tous les 60 jours pour mesurer le PAN (azote disponible pour les plantes) et d'autres nutriments, ce qui permet de déterminer avec précision la quantité d'eau et d'azote que l'agriculteur doit mettre dans ses champs, par exemple pour le blé, le bermudagrass (chiendent pied-de-poule) pour le foin ou les cultures de couverture de seigle. Les nutriments sont extrêmement importants pour la santé des plantes, mais la loi impose d’apporter les effluents (nutriments des plantes) de manière responsable. C’est pourquoi les exploitations agricoles doivent se conformer aux examens et audits obligatoires et informer le Département de la Qualité de l’Eau de son plan d’épandage.

    En bref, ne jugez jamais une ferme par ce qu'on en dit et allez toujours directement à la source pour obtenir des informations, telles que des recherches universitaires à jour ; ou planifiez une visite à la ferme ou demandez directement au DEQ ou à l'EPA. Parfois, nous pouvons voir des titres de presse effrayants servant de pièges à clics sur les « fermes industrielles » (même si presque toutes les fermes américaines sont détenues et exploitées sur le mode familial) qui ne sont pas bonnes pour la planète ; mais lorsque vous vous connectez avec des agriculteurs et leurs équipes d’experts en environnement, vous trouvez souvent que le contraire est vrai. Pour plus d'informations, cliquez sur les liens pour vous connecter à ces ressources.

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  37. * Michelle Miller, Farm Babe (@thefarmbabe, www.facebook.com/IowaFarmBabe) est une agricultrice, conférencière et auteure de l'Iowa. Elle vit et travaille avec son compagnon dans une ferme qui comprend des cultures, des bovins et des moutons. Elle pense que l'éducation est essentielle pour réduire l'écart entre les agriculteurs et les consommateurs.

    Source : https://www.agdaily.com/livestock/factory-farms-not-polluters-theyre-made/

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    1. Beaucoup de bruit pour rien. Le fumier comme l'urine des porcs, des chevaux, des moutons, lapins, poules, etc servent d'engrais aux plantes soit directement lors des pâturages soit en reporté lors des hivernages ou élevages clos. Bien sûr comme les pluies (même violentes), les urines n'atteignent jamais les nappes phréatique ! L'eau de pluie ou les urines ne descendent pas à moins de 30 cm de la surface !

      L'eau des nappes phréatique provient exclusivement des infiltrations maritimes ou océaniques en fonds de bassins vers le magma qui la chauffe, la fait bouillir et remonte en sources vers les montagnes ou nappes phréatique. Il s'agit donc là d'eau pure récupérée par évaporations.

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  38. Le coin des risques : de Wakefield à Portier, protéger la méthode scientifique


    5 Mai 2019
    par Seppi
    David Zaruk*


    La méthode scientifique est attaquée aujourd'hui sur au moins cinq fronts, ce qui porte atteinte à la réputation et à la confiance accordées aux preuves scientifiques et aux scientifiques eux-mêmes. La force de la « méthode » réside dans son approche auto-correctrice (avancement continu grâce à des outils tels que l'examen par les pairs, les analyses critiques de méthodologies, les tentatives de falsification (réfutation) et la validation de paradigmes par la résolution de problèmes). Nous constatons aujourd’hui des menaces qui sapent non seulement les progrès de la science et de la technologie, mais également la valeur même de la science pour la société.

    Comment protéger la méthode scientifique (et devrait-on le faire) ?

    En octobre 2017, la science avait été victime d'un scandale impliquant Christopher Portier, un statisticien américain qui tentait d'influencer le débat sur la réglementation de l'UE concernant le glyphosate, tout en percevant secrètement des paiements lucratifs de la part de deux cabinets d'avocats menant des actions en justice contre Monsanto. Son implication en tant que consultant en contentieux, sa capacité à faire partie d’un panel du CIRC sans avoir jamais été impliqué dans la recherche sur le glyphosate, ses mensonges éhontés, sa non-transparence et les pratiques manipulatrices des cabinets d'avocats spécialisés dans les actions de groupe (cherchant à fabriquer de la science et de l’indignation publique pour inciter les jurys à accorder des dommages-intérêts plus importants) nous rappelle à quel point la science est vulnérable à la faiblesse humaine, à la cupidité, à la pression publique et au discours anti-industrie dominant.

    À deux décennies d'écart, Christopher Portier est le Andrew Wakefield des pesticides. Que serait-il arrivé si Wakefield avait publié ses résultats trafiqués sur l’autisme aujourd'hui ? La méthode scientifique aurait-elle survécu à l'attaque politique et communautariste menée contre les défenseurs de la vaccination ? Comment les transgressions de Portier ont-elles affecté la science aujourd'hui ?

    David Zaruk est un professeur basé à Bruxelles.

    Voici les cinq menaces à la méthode scientifique qui n’étaient pas des problèmes lorsque les actions de Wakefield ont porté atteinte à la science.

    Science au service des contentieux

    Wakefield, à l'instar de Portier, a succombé à l'argent et à la motivation des cabinets d'avocats spécialisés dans les recours collectifs et cherchant à créer une science qui permettrait d'obtenir de gros règlements des entreprises ciblées (les honoraires d'avocat peuvent représenter aux États-Unis un pourcentage important des indemnités). La déposition de Portier lors de la préparation du litige contre Monsanto a démontré le secret entourant les stratégies des cabinets d’avocats avec la clause contractuelle de non-divulgation de son affiliation et de la portée de son travail. Combien d'autres scientifiques ont été entraînés dans de tels accords occultes ? Combien de recherches ont été financées dans la perspective des litiges ? [ma note : et combien de résultats de recherche ont été occultés pour ne pas éroder les perspectives de gains judiciaires ou extra-judiciaires.] Combien de scientifiques siégeant dans des panels et des groupes de travail internationaux d'agences telles que le CIRC contribuent à de telles actions contentieuses et ont un intérêt personnel dans les décisions de ces agences ?

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  39. Ce sont des questions qui doivent être discutées entre scientifiques étant donné que leurs actions mettent en péril la réputation de la méthode scientifique. La transparence et la liberté de recherche doivent être au cœur de tout accord de financement, mais malheureusement, le pedigree des avocats en recours collectifs semble empêcher cela. Des cabinets d'avocats tels que Weitz & Luxenberg ou Baum Hedlund organisent des campagnes vicieuses contre le glyphosate, faisant venir des victimes du cancer des États-Unis à Bruxelles et, pour faire simple, font tout ce qui est en leur pouvoir pour que les jurés soient remontés contre le défendeur et pour que leurs verdicts soient optimaux. La science réglementaire à Bruxelles n’est pas équipée pour gérer ces pratiques malsaines. Certains scientifiques non plus, évidemment.

    Chambres d'écho tribales des réseaux sociaux

    Dans les chambres d'écho tribales des réseaux sociaux, les preuves scientifiques se perdent dans les préjugés politiques et sont ensuite adultérées par les militants par leurs « partage », « j'aime » ou commentaire. Ces communautés sont unies dans une relation de confiance, partageant des informations qui confirment leurs idées préconçues et bloquant ceux qui pourraient être en désaccord avec elles ou menacer les objectifs de la tribu anti-OGM, anti-pesticide, etc. Sans dialogue, sans interactions, ces camps de réseaux sociaux se limitent à des interprétations subjectives de conclusions prédéfinies (biais de confirmation).

    Les activistes des réseaux sociaux, les gourous et les groupes de défense d'intérêts accueillent des scientifiques marginaux et aigris qui pourraient confirmer leur parti pris et attaquer quiconque voudrait contester les résultats de leurs recherches. Le débat et l'indignation en ligne ne concernent pas la recherche, mais le CV du chercheur (argumentum ad hominem). La tribu des activistes est plus politiquement compétente que scientifiquement alphabétisée : elle injecte un poison dans le débat sur l'agro-technologie, élabore des solutions simples (interdire tous les pesticides et les OGM) et est heureuse de dégrader la confiance du public dans la science si cela l'aide à gagner une campagne.

    Science activiste

    Au fur et à mesure que les ONG et les groupes de réseaux sociaux s'enrichissent, ils attirent des scientifiques qui ont échoué dans les filières professionnelles traditionnelles, qui peuvent se sentir amers du manque de perspectives de carrière et exposés à l’exploitation. J'ai inventé le terme « scientifique activiste » pour décrire une personne qui a abandonné ses objectifs scientifiques pour travailler sur des recherches liées à des campagnes.

    Un scientifique traditionnel commence par rassembler des preuves et tire ensuite une conclusion. Un scientifique activiste commence par la conclusion et cherche ensuite des preuves. Nous trouvons des exemples de telles pratiques promues par des ONG liées à des recherches discutables sur les néonicotinoïdes et les pollinisateurs, le glyphosate, les OGM et les substances chimiques perturbant le système endocrinien. Ces quelques scientifiques activistes (comme Portier, Séralini, Kortenkamp, ??Goulson…) sont fêtés par les ONG, deviennent des hommes de relations publiques et font souvent du lobbying sur des questions politiques. Cela crée une animosité accrue au sein des communautés scientifiques avec des différends amplifiés en ligne qui sapent encore davantage la confiance du public dans la science tout en suscitant la crainte d'une communauté scientifique « divisée ».

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  40. Examen par les pairs

    L’examen par les pairs a toujours été un moyen de présenter une évaluation plus objective des résultats de la recherche, confirmée par des exercices de reproduction. Cependant, avec l’augmentation du nombre de revues prédatrices, bidons et « pay-to-play », le processus d’examen par les pairs a souvent été réduit à une simple transaction financière pour des articles publiés dans des revues en ligne à faible impact. L'expression « examen par les pairs » a presque perdu son sens et la qualité de la recherche a diminué, avec des professeurs sensibles au « publier ou périr » qui considérent le processus de publication comme une activité servant d'investissement pour la carrière.

    Des scientifiques activistes profitent de l'ignorance du processus de publication par le public pour mettre des articles en ligne dans le seul but de faire passer leur message par le biais de réseaux d'activisme. Et si un article était retiré, comme la célèbre étude sur les rats de Séralini, il serait simplement republié dans un journal payant et les militants anti-OGM continueraient à en faire la promotion sans perdre de temps. Le recul du respect du processus d’évaluation par les pairs et l’augmentation rapide du nombre de revues prédatrices en ligne ont réduit les moyens permettant à de bonnes revues de recherche scientifique de servir de référence objective.

    Déni d'expertise post-moderniste

    Marcel Kunst a expliqué comment les activistes et les ONG exigent une sorte de certitude que la science ne peut offrir. Et puisqu’un paradigme scientifique peut changer et que des lois peuvent s’avérer malavisées, rien de ce que la science dit ne peut être considéré comme une « vérité ». Par conséquent, dans cette perspective post-moderniste, l'expertise scientifique est relative et diminuée. Ajoutez à cela le discours largement diffusé selon lequel toute la science réglementaire a été influencée par l'industrie et nous pouvons comprendre pourquoi les évaluations des risques qui conduisent à l'approbation de pesticides ou de semences sont si facilement et systématiquement ignorées par les ONG et les acteurs de la société civile.

    Le temps est ainsi venu pour une école de sociologues de gauche de postuler une nouvelle « science post-normale » fondée non pas sur les sciences, mais sur des préoccupations sociétales. Ce groupe, basé principalement à Bergen, en Norvège, estime que les connaissances scientifiques ne sont pas la « forme de connaissances » la plus importante et qu’une réforme pédagogique (recyclage) des scientifiques est nécessaire. Cette approche de la gestion de la certitude impose plus de contraintes et d'entraves à la recherche innovante, exige plus de participation des « citoyens scientifiques » et moins de confiance dans la méthode scientifique.

    Comment protéger la méthode scientifique

    Lorsque des scientifiques activistes produisent des articles contestables, la communauté scientifique commence par évaluer la méthodologie (et rejette généralement les conclusions). Le problème ici est que le scientifique activiste (et l’organisation intéressée par sa recherche) ont déjà mis les conclusions sur la scène politique – autrement dit : les groupes d’intérêts déclarent une victoire scientifique dans les médias alors que les vrais scientifiques examinent encore les règles du jeu.

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  41. L’affaire Portier est la meilleure étude de cas disponible ici. Le CIRC a produit une monographie sans valeur sur le glyphosate fondée sur le danger, mais les militants anti-OGM aux États-Unis, les cabinets d'avocats cherchant à obtenir des gains avec les poursuites en justice contre Monsanto fondées sur des cancers et le lobby des produits biologiques à la recherche de moyens supplémentaires pour handicaper les agriculteurs conventionnels ont instrumentalisé cette mauvaise science et orchestré des campagnes de peur, attiré des victimes potentielles et bombardé sans relâche des individus vulnérables pour susciter une peur et une inquiétude inutiles. Crier à une « faute méthodologique » dans un monde où tout le monde se sent comme une victime potentielle est, disons, pratiquement inutile.

    Wakefield a été excommunié pour ses erreurs de recherche. Cela ne se produirait pas dans le tribalisme des réseaux sociaux d’aujourd’hui. Portier a réagi à la publication de ses aveux en faisant en sorte que plusieurs militants anti-OGM du Monde détournent l'attention des faits et remettent en question la motivation de la communauté scientifique (et de moi-même personnellement). Argumentum ad hominem. Il s'est adressé à sa base, mais se ridiculisa encore davantage.

    Nous avons tellement à faire pour que la méthode scientifique ne soit pas déréglée par les opportunistes et les idéalistes irrationnels, comme nous l’avons vu avec les Portier Papers. Les communautés scientifiques doivent avoir cette conversation, en particulier sur les idées suivantes :

    - des codes de conduite éthique renforcés,
    - la promotion de meilleures pratiques de communication (en particulier sur les avantages des technologies émergentes),
    - plus de rigueur pour la transparence des financements,
    - plus de courage institutionnel et de respect des décisions des agences scientifiques,
    - un contrôle de la qualité des revues et des directives claires pour les processus d'examen par les pairs,
    - et, ce qui est important, un rejet catégorique de l’approche ridicule de la réglementation fondée sur les dangers.

    Si la faute professionnelle de Wakefield s’était produite aujourd’hui, dans un monde de réseaux sociaux, il aurait divisé la société un peu à la manière de la polarisation suscitée par Portier. La méthode scientifique aurait été affaiblie par la prise de contrôle du théâtre politique par les groupes d’intérêts. La malfaisance de Portier nous laisse une question : la méthode peut-elle être sauvegardée dans l’arène anti-science d’aujourd’hui, et si oui, comment ?

    Ceci est ma contribution. Les scientifiques doivent commencer à en parler ouvertement.

    ______________

    * David Zaruk est un professeur basé à Bruxelles qui écrit sur la politique de gestion des risques pour la santé et l'environnement dans le cadre de la bulle européenne. Il écrit un blog sous le nom de : The Risk-Monger. Les commentaires dans le coin des risques sont les siens et ne représentent pas nécessairement les points de vue de European Seed.

    Source : https://european-seed.com/2017/11/risk-corner-wakefield-portier-protecting-scientific-method/

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/le-coin-des-risques-de-wakefield-a-portier-proteger-la-methode-scientifique.html

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    1. Ces mensonges/escroquerie sont inventés/propagés et soutenus par les politique et leurs merdias qui haïssent les scientifiques au point de refuser d'en inviter sur les plateaux-télé, micros de radios ou colonnes de journaux !

      C'est cette crasse quotidienne qui donne à manger aux partis politique de la 'majorité' comme de 'l'opposition'.

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  42. Changement climatique mal conçu


    6 mai 2019
    Iain Aitken


    Dans cet essai, je propose que le grand public, les journalistes, les universitaires, les écologistes et les politiciens puissent penser qu’ils «savent» que le changement climatique est vrai et qu’il est pour le moins hautement équivoque (ou apparemment faux). et qu'une fois ces idées fausses corrigées, les perceptions du problème sont (ou du moins devraient l'être) transformées. Notez que, tout au long de mon parcours, j’utilise la définition du «changement climatique» donnée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC): «une variation statistiquement significative de l’état moyen du climat ou de sa variabilité, persistante pendant une période prolongée. période (généralement des décennies ou plus) '. Par «réchauffement de la planète», j'entends une augmentation de la température moyenne de la surface de la planète.

    Bien que la terminologie exacte et le langage puissent varier, on nous répète sans cesse que les «faits» essentiels sur le changement climatique sont les suivants:

    a) Le réchauffement climatique se produit, à un rythme sans précédent et en accélération

    b) Cela a été causé par nos émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles

    c) Il a déjà provoqué une augmentation alarmante et accélérée du niveau de la mer

    d) Il a déjà entraîné une augmentation alarmante et accélérée de la fréquence et de l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes

    e) Il a déjà provoqué des extinctions d’espèces mondiales alarmantes et en accélération

    f) Nous vivons une crise du changement climatique qui sera bientôt catastrophique (pouvant même causer un événement d'extinction massive) si nous n'arrêtons pas le changement climatique

    g) Nous pouvons arrêter le changement climatique en passant de toute urgence à des sources d’énergie renouvelables, telles que l’énergie éolienne et solaire, afin d’éradiquer nos émissions

    h) La science derrière les points ci-dessus est réglée et au-delà d’un litige raisonnable.

    Mon affirmation n'est pas que ces "faits" sont des "fausses nouvelles" (mensonges délibérément rapportés) ou des "mythes" (impliquant qu'ils ne contiennent aucune vérité), mais qu'ils sont des idées fausses fondamentales fondées sur des malentendus sur ce que la science et la preuve en réalité dites-nous. Ces idées fausses semblent avoir pris la place de «croyances collectives» (ou de «mèmes») qui, à force de répétitions répétées dans les médias, sont considérées à tort comme des vérités indiscutables, en dépit de la disponibilité immédiate de la science et de preuves pour réfuter (ou du moins , sérieusement les interroger). Peu de gens auront entendu l'opinion de scientifiques (y compris de nombreux scientifiques spécialistes du climat parmi les plus éminents au monde) qui doutent de cet exposé de la "crise anthropique du changement climatique" parce que leurs voix ont été en grande partie réduites au silence (généralement en les qualifiant de "négateurs du changement climatique" ou même les «négateurs de la science»). Dans le climat actuel d’hostilité à prendre en considération des points de vue différents, il n’ya apparemment qu’une position politiquement correcte à prendre, la position «juste» consistant à accepter que le récit alarmiste soit indiscutable.

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  43. Il n’est pas surprenant que ces idées fausses soient apparues parce que, pour la plupart des gens (qu’il s’agisse du grand public, des politiciens ou bien des journalistes), leur exposition à la question des changements climatiques se fait principalement par le biais des médias. En outre, lorsque les médias concernés (tels que la BBC) et qu’ils font «confiance» au grand public, les gens croient raisonnablement que des journalistes impartiaux, qui ont dû comprendre et enquêter de manière critique, se font dire toute la vérité. Malheureusement, on trouve rarement une telle compréhension et une telle analyse critique, les journalistes se contentant généralement de faire confiance à ce que les «autorités scientifiques» leur ont dit (extraits de communiqués de presse et de documents de synthèse contenant toutes les complexités et incertitudes profondes, inconnues et ambiguïtés largement expulsés). Cette compréhension souvent superficielle est ensuite communiquée au public cible à l’aide d’un langage non scientifique, émotionnel et hyperbolique (comme «urgence climatique» et «crise du changement climatique») et en citant des prédictions extrêmement aberrantes, quasiment impossibles à produire pour donner urgence et danger; une rhétorique attrayante pour les émotions associée à des images alarmantes (comme le calvage, les ouragans et les incendies de forêt ou les villes noyées générées par ordinateur) risquent toujours d'influencer l'opinion publique beaucoup plus fortement que la rhétorique faisant appel à la logique, à la science complexe, aux graphiques et aux données. De cette manière, des risques hautement improbables dans un avenir lointain sont aujourd'hui perçus comme des crises existentielles.

    En fait, si vous voulez convaincre le grand public (et les journalistes et les politiciens) que "nous vivons une crise provoquée par les changements climatiques", alors, peu de gens comprendront les différences fondamentales entre le changement climatique provoqué par l'homme et le réchauffement planétaire. les différences entre le changement climatique provoqué par l’homme et la variabilité naturelle du climat, il suffit généralement de les convaincre que «le réchauffement climatique se produit» (ce que personne ne nie). Un graphique de température indiquant un réchauffement (il en existe des milliers sur Google Images) est donc suffisant pour "prouver" votre cas.

    Pourtant, la preuve que le réchauffement climatique est en train de se produire n’est pas une preuve du réchauffement planétaire provoqué par l’homme, ni une preuve du fait que le changement climatique se produit (encore moins la preuve que le changement climatique est provoqué par l’homme), car le réchauffement de la planète pourrait simplement résulter de la variabilité climatique naturelle . La variabilité climatique naturelle est la variabilité de l'état moyen du climat à toutes les échelles temporelles (au-delà de celle des événements météorologiques individuels) résultant de processus naturels.

    Cette confusion a été résumée dans 'Climate Change - The Facts', documentaire de Sir David Attenborough sur la BBC (diffusé à la télévision britannique le 18 avril 2019) qui constituait un catalogue de conceptions scientifiques erronées, allant de prétendument à des changements climatiques provoqués par l'homme, provoquant des vagues de chaleur, des sécheresses, tempêtes, inondations, fonte des glaces en Antarctique, élévation du niveau de la mer, extinctions d'espèces et mortalité généralisée des coraux.

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  44. Des exemples de critiques du programme peuvent être trouvés ici et ici et ici. Il incluait l’affirmation (également revendiquée par des groupes extrémistes tels que Extinction Rebellion) selon laquelle nous devons atteindre des émissions nettes de dioxyde de carbone nuls d’ici 2050 et ne pas dépasser un demi-degré supplémentaire du réchauffement planétaire si nous voulons éviter une catastrophe climatique et extinction de masse possible - affirmation selon laquelle, pour le dire de la manière la plus charitable possible, n’est nullement étayée par la science, comme le prouvent tous ceux qui ont la compréhension la plus élémentaire de la climatologie ou ceux qui ont lu le rapport SR15 du GIEC cela a apparemment été à la base de cette revendication. En outre, pour atteindre cet objectif, le GIEC «exigerait des changements sans précédent de nos modes de vie, de notre énergie et de nos systèmes de transport», ce qui constituerait une révolution sociale et économique mondiale.


    Le problème essentiel pour ceux qui sont prêts à ouvrir leur esprit à des points de vue différents est que, pour comprendre les failles des certitudes simplistes du récit alarmiste, il est nécessaire de se plonger assez profondément dans la science, la statistique, la politique et l'économie du changement climatique - et qu'il est temps -consommant, travail acharné qui nécessite un niveau assez élevé de culture scientifique. Cependant, si vous faites l'effort, une image très différente (beaucoup moins alarmante) apparaît:

    1) Le réchauffement climatique et le changement climatique se produisent sans équivoque (ces derniers se traduisant par exemple par le retrait des glaciers et l'élévation du niveau de la mer), mais jusqu'à présent, à un rythme qui se situe bien dans les limites de la variabilité climatique naturelle (et non sans précédent).

    2) Il existe de nombreuses incertitudes quant à la mesure dans laquelle l'activité humaine (principalement sous la forme d'un réchauffement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre et d'un refroidissement global dû aux émissions d'aérosols et de suies) a contribué au réchauffement climatique postindustriel et au changement climatique observés, notamment en raison de l'extrême difficulté de séparer le changement climatique provoqué par l'homme du "bruit de fond" de la variabilité naturelle du climat. Néanmoins, selon toute probabilité, l'activité humaine était responsable de la moitié ou plus du réchauffement planétaire observé entre 1950 et 2010 (période d'augmentation des émissions de dioxyde de carbone).

    3) Le niveau de la mer monte à un rythme d’environ 7 à 8 pouces par siècle, un taux qui est resté stable en dépit de l’augmentation de nos émissions de gaz carbonique, c’est-à-dire que la cause en est probablement essentiellement naturelle. Nous pourrions globalement cesser toutes les émissions de gaz carbonique du jour au lendemain et le niveau de la mer continuerait à monter, une inévitabilité à laquelle nous devons nous adapter

    4) Il n’existe aucune preuve scientifique irréfutable que la fréquence ou l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes a augmenté au cours de la période postindustrielle (bien que la déclaration de tels phénomènes ait certainement)

    5) Il n’existe aucune preuve scientifique irréfutable que le changement climatique (qu’il soit causé par l’homme ou non) ait entraîné une extinction généralisée d’espèces (la plupart des extinctions ont été attribuées à la perte d’habitat, à la surexploitation, à la pollution ou à des espèces envahissantes).

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  45. 6) Si vous supprimez le réchauffement (entièrement naturel) El Niño de 2015-2016, il y a eu peu de réchauffement global statistiquement significatif au cours de ce siècle.

    7) Récemment (essentiellement ce siècle), le réchauffement climatique a ralenti (alors que nos émissions de gaz carbonique ont continué à augmenter), illustrant le fait qu'il n'y a pas de corrélation directe (ou linéaire) entre les températures de surface de la planète et les émissions de gaz carbonique.

    8) Il est impossible de contrôler la température de surface moyenne de la Terre (sur des échelles de temps de plusieurs décennies à plusieurs siècles) en contrôlant simplement nos émissions de gaz carbonique.

    9) Il est impossible d'arrêter le changement climatique - le changement climatique est intrinsèquement complexe, imprévisible et incontrôlable

    10) Il est impossible de spécifier un seuil de réchauffement de la planète au-delà duquel les effets climatiques deviennent dommageables pour le réseau (l'objectif des 20 ° C de l'accord de Paris sur le climat est essentiellement politiquement arbitraire)

    11) Le gaz carbonique est un gaz incombustible, incolore, inodore et sans goût qui est un nutriment très efficace pour les plantes. Grâce à nos concentrations croissantes d’émissions de gaz carbonique dans l’atmosphère, la Terre devient une planète verte d’une taille équivalente à deux fois la superficie des États-Unis et pourrait modifier fondamentalement le cycle du carbone de la Terre en ajoutant un puits de carbone aussi vaste. De plus, en tant que «carburant» de la photosynthèse et de la création d’oxygène, il est absolument essentiel à l’existence d’une vie complexe sur Terre (qui nous inclut). Richard Lindzen, professeur en sciences de l’atmosphère au Massachusetts Institute of Technology, a déclaré que l’idée selon laquelle le dioxyde de carbone est une toxine dangereuse et destructrice de la planète «restera dans les mémoires comme le plus grand délire de masse de l’histoire du monde»

    12) Les concentrations de gaz carbonique dans notre atmosphère sont aujourd'hui environ 46% plus élevées que leur niveau préindustriel (280 ppm) (en grande partie à cause de nos émissions), mais environ quatre fois moins que leur niveau moyen et au moins dix fois plus que leur plus haut niveau l'histoire de la Terre (basée sur des estimations de la paléoclimatologie)

    13) La température moyenne à la surface de la planète est aujourd'hui supérieure d'environ 10 ° C à son niveau préindustriel mais inférieure d'environ 60 ° C à son niveau moyen et d'au moins 130 ° C inférieure à son niveau le plus élevé de l'histoire de la Terre (d'après des estimations de la paléoclimatologie).

    14) Les modèles informatiques sur les changements climatiques se révèlent des guides très peu fiables pour les futurs changements climatiques (en particulier ils surestiment considérablement le réchauffement) - pourtant, ce sont les «prédictions» les plus extrêmes de ces modèles qui orientent les politiques mondiales en matière de climat et d’énergie.

    15) Les coûts et les impacts futurs de la décarbonisation pourraient bien dépasser les coûts et les impacts futurs du réchauffement planétaire anthropique, c’est-à-dire que même si le réchauffement climatique artificiel futur devient néfaste, il ne sera peut-être pas rentable de l’atténuer par décarbonisation

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  46. 16) Sur la base d'estimations d'observation de la sensibilité au climat (le degré de réchauffement obtenu lorsque l'on double le montant de gaz carbonique dans l'atmosphère) selon la balance des probabilités, il est peu probable que le réchauffement planétaire créé par l'homme au cours de ce siècle dépasse 1,50 ° C et son climat les effets pourraient en réalité être bénéfiques pour l’homme et l’environnement pour de nombreuses régions du monde [ici, je suppose que la sensibilité au climat ne dépasse pas 20 ° C (selon les meilleures preuves empiriques) et que les trajectoires d’émission «comme d’habitude» conduisent à des concentrations de gaz carbonique non plus de 700 ppm d’ici à 2100. À noter que, par «activité habituelle», j’entends une extrapolation raisonnable des tendances en matière d’économie, de population et de mix énergétique. Cela ne doit pas être confondu avec les tendances récentes qui ont approximativement suivi le scénario RCP8.5 du GIEC (son scénario d'émissions le plus extrême, ce qui est pratiquement impossible à réaliser)]

    17) Le dérèglement climatique (par exemple, l’échec du Gulf Stream) résultant du réchauffement climatique causé par l’homme avant la fin du siècle n'est pas absolument impossible, mais extrêmement improbable.

    18) Un «événement d’extinction de masse» résultant du réchauffement climatique causé par l’homme avant la fin du siècle en cours est une quasi impossibilité; Cependant, une récession / dépression économique mondiale résultant de politiques climatiques conçues pour limiter le réchauffement futur à un demi-degré Celsius (et éviter ainsi une telle catastrophe) est une quasi-certitude.

    19) L’énergie éolienne et solaire intermittente n’est pas la solution à tout problème potentiel de changement climatique futur (certainement avec tout développement prévisible de la technologie de batterie pour «combler le fossé de l’intermittence»)

    20) La science du changement climatique est actuellement immature, hautement discutable et non "installée" à distance. C’est précisément la raison pour laquelle de nombreuses interprétations très différentes de la science ont été soulevées.

    Sur la base de ce qui précède, la vogue politiquement correcte des conseils / comtés / pays pour déclarer une "urgence en matière de changement climatique" est clairement scientifiquement erronée (en fait, il est difficile d'éviter le mot "délirant"), fondée sur une définition raisonnable du mot. 'urgence'. Cela pourrait avoir un sens politique (attirer le «vote vert»), mais cela n’a aucun sens scientifique ou économique réel. Par exemple, le seul changement statistiquement significatif du climat britannique depuis des centaines d’années est qu’il s’est légèrement réchauffé - et pourtant, le Parlement britannique a déclaré une «urgence en matière de changement climatique». Fondamentalement, il est difficile de voir en quoi le changement climatique a sans doute eu des effets bénéfiques nets pour l’homme et l’environnement, ce qui nous a permis de sortir de la misère du petit âge glaciaire qui l’a précédé, avec ses sécheresses, ses mauvaises récoltes, ses famines et ses catastrophes naturelles. épidémies, et s'est accompagné de la montée en flèche de la richesse et de l'espérance de vie (selon les indicateurs de développement dans le monde de la Banque mondiale, 2014) pourrait raisonnablement être qualifié de «situation d'urgence»; bien au contraire.

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  47. Malgré tout ce qui précède, si la voie de la décarbonisation globale radicale doit néanmoins être suivie, elle ne peut réussir sans une action concertée à l'échelle mondiale, en particulier de la part des grands émetteurs comme la Chine (30% des émissions mondiales de gaz carbonique, et en augmentation, pour un financement d'environ 36 milliards de dollars charbon dans le monde selon IEEFA). La décarbonisation de l’unilatéralisme par les petits émetteurs est pire qu’inutile. Par exemple, même si la Grande-Bretagne (1,1% des émissions mondiales) avait en quelque sorte totalement décarbonisé son économie (avec des technologies non encore viables, telles que le captage et la séquestration du carbone), comme le recommande son Comité sur les changements climatiques, la future réduction du réchauffement planétaire continuerait être indétectablement et incommensurablement petit (estimé à environ un centième de degré en 2100) et donc fondamentalement un «signal de vertu» extrêmement préjudiciable sur les plans économique, social et environnemental. La seule base sur laquelle cela pourrait éventuellement être décrit comme même vaguement rationnel ou responsable serait que de grands émetteurs, comme la Chine, suivent l’initiative de la Grande-Bretagne - et il y a pour le moins une chance négligeable à cela.

    Bien entendu, ces 20 conjectures sont bien plus compliquées, qualifiées et incertaines que les 8 «faits» simples, absolus et certains du début de cet essai. Si l’on choisissait entre les incertitudes complexes de mes conjectures et les simples certitudes des «faits», beaucoup préféreraient ces derniers. Pouvons-nous donc réduire toute cette complexité à un "récit alternatif alternatif sur le changement climatique", au risque très réel d’être aussi banal que le jeu de "faits" original ? Si je devais faire une simplification aussi grossière, ma suggestion serait la suivante:

    a) Le réchauffement climatique se produit, mais à un rythme inhabituel et qui ne s'accélère pas

    b) Il a été causé à la fois par l'activité humaine et par l'activité naturelle (c'est-à-dire qu'il n'a pas été uniquement causé par nos émissions de gaz carbonique)

    c) Il a provoqué une élévation du niveau de la mer, mais à un rythme inhabituel et qui ne s'accélère pas

    d) Il n'a pas entraîné d'augmentation de la fréquence ou de l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes

    e) Il n'a pas causé d'extinctions d'espèces globales en accélération

    f) Nous ne connaissons pas de "crise du changement climatique" ou "d’urgence du changement climatique" (on pourrait même dire le contraire), mais le dérèglement climatique dans le futur lointain, bien que très improbable, n’est pas impossible

    g) Nous ne pouvons pas arrêter le changement climatique mais nous pouvons réduire les risques liés au changement climatique (à un coût économique, social et environnemental éventuellement prohibitif) en passant progressivement à des sources d'énergie à plus faible intensité carbone (comme le gaz naturel), réduisant ainsi nos émissions

    h) La science derrière les points ci-dessus est immature et sujette à controverse. Il existe un consensus scientifique presque total sur le réchauffement de la planète et le changement climatique et sur le fait que nous y contribuons - mais de profonds désaccords quant à l'étendue de notre contribution, qu'elle conduise à un changement climatique "dangereux" et qu'une décarbonisation mondiale urgente est la bonne solution. réponse politique.

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  48. Or, tout cela est hautement controversé et iconoclaste, car il sape l’orthodoxie politiquement correcte sur le changement climatique, ces "faits" alarmants que nous ne sommes pas censés remettre en question. Beaucoup seraient sans doute en désaccord avec cette alternative, narrative plus circonspecte et beaucoup moins alarmante, disant peut-être que "ce n'est pas ce que dit le GIEC". Le GIEC est généralement décrit comme "l'autorité internationalement reconnue en matière de changement climatique" et est considéré avec révérence, pour ne pas dire impressionné, par la plupart des universitaires, des politiciens, des environnementalistes et des journalistes, qui le considèrent comme pratiquement infaillible et omniscient dans toutes les questions relatives aux changements climatiques. En fait, bon nombre de mes 20 points découlent directement des rapports du GIEC. En fait, je soupçonne que le GIEC serait d’accord en privé avec la plupart de ces 20 points (mais ne l’admettrait jamais publiquement de peur de réduire la peur). De plus, le GIEC, conformément à sa mission de l'ONU consistant à soutenir la CCNUCC (la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, principal traité international sur les changements climatiques), se concentre presque exclusivement sur les changements climatiques provoqués par l'homme aux dépens de aspects importants du changement climatique naturel et est probablement prédisposé à une "présomption de culpabilité" d'émissions de dioxyde de carbone. Fondamentalement, ignorer les opinions du GIEC serait aussi stupide que de croire qu’elles sont au-delà d’un litige raisonnable.

    Pour bien comprendre la question des changements climatiques, nous devons admettre qu’elle est bien plus compliquée, nuancée et incertaine que la manière simpliste dont les médias parlent. Nous devons ouvrir nos esprits au large éventail d’expertises sur la question, y réfléchir profondément, faire preuve de bon sens, faire preuve de discernement et surtout nous méfier de toute solution simpliste, telle que la décarbonisation mondiale urgente. Malheureusement, peu de gens ont le temps, l’inclination et la persévérance nécessaires pour le faire. Comme l’a dit le Dr Richard Lindzen, «la plupart des arguments sur le réchauffement climatique se résument à la science contre l’autorité. Car une grande partie de l'autorité publique sera généralement gagnante puisqu'elle ne souhaite pas traiter de la science. "Le message apparemment accablant des autorités (médiatisé par les médias) est que nous vivons une crise provoquée par les changements climatiques et provoquée par l'homme qui ne peut que être résolus par une décarbonisation mondiale urgente et radicale et il est parfaitement compréhensible (bien que regrettable) que la grande majorité du grand public, des journalistes et des hommes politiques choisissent simplement de le croire. Pourquoi faire tout ce travail difficile et qui prend du temps quand vous pouvez simplement y croire. Les certitudes simplistes du discours alarmiste des médias peuvent être basées sur de profondes idées fausses scientifiques (les autorités le savent bien), mais les autorités semblent penser que, dans la mesure où une "crise du changement climatique" dans un avenir lointain n'est pas impossible, cette fin possible justifie les moyens douteux - après tout, même ce récit alarmiste n’a pas réussi à amener les nations du monde à agir de manière décisive.

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  49. Si les autorités communiquaient honnêtement sur la question des changements climatiques, dans toute sa complexité et ses incertitudes, les gouvernements auraient encore plus de raisons d'éviter ou de retarder la décarbonisation. Le comportement des autorités scientifiques est donc parfaitement compréhensible, bien que regrettable, car il risque de mettre en œuvre des politiques radicales en matière de changement climatique susceptibles de provoquer de profonds regrets mondiaux à l’avenir. Et bien sûr, le comportement des médias est également parfaitement compréhensible (bien que regrettable) car les mauvaises nouvelles se vendent; il est difficile de monétiser une histoire de «pas de crise du changement climatique».

    Quand les gens disent qu’ils croient en la crise du changement climatique parce qu’ils «croient en la science», ce qu’ils pourraient en réalité dire, c’est parce qu’ils ne comprennent pas vraiment la science, ils choisissent de croire au récit alarmiste promu par les autorités et encouragé par les média. Peu de gens choisissent la «route moins fréquentée» consistant à ouvrir leur esprit aux arguments opposés dans le débat sur le changement climatique, englobant complexité, incertitude, doute et opprobre social, lorsqu'ils peuvent simplement choisir de croire ce qu'ils pensent des autorités et des «bons penseurs». les gens croient. D'un côté, vous avez un problème apparemment simple sur le plan scientifique, très facile à comprendre, très certain, très alarmant («nos émissions de gaz carbonique causent une crise liée au changement climatique») avec une solution apparemment très simple («décarbonisation»), puis D'autre part, vous avez un problème scientifique complexe, très difficile à comprendre, complexe, nuancé et incertain, qui peut être alarmant ou non et qui n'a pas de solution simple. En d'autres termes, d'une part, vous avez une crise planétaire existentielle imminente qui ne peut être résolue que par la transformation radicale et urgente de la société mondiale et, d'autre part, vous pouvez avoir un problème de futur lointain sans politique «correcte» évidente. réponse aujourd'hui. Il n’est pas difficile de voir pourquoi certaines personnes, en particulier les jeunes, les idéalistes et les impressionnables, pourraient être plus attirées par l’idée ancienne et vouloir sortir des bannières et «sauver la planète» grâce à une révolution mondiale.

    Au sein de la communauté des sciences du climat, le fossé se situe essentiellement entre ceux qui (comme l’illustre le GIEC) qui croient principalement aux modèles climatiques (c’est-à-dire les projections du monde virtuel sur ce qui pourrait se passer dans le futur) et ceux qui croient principalement à des preuves scientifiques empiriques ( c'est-à-dire des observations du monde réel sur ce qui s'est réellement passé). Le premier groupe a tendance à se concentrer sur les risques élevés potentiels du changement climatique futur et préconise une décarbonisation mondiale rapide au cas où, tandis que le dernier groupe a tendance à se concentrer sur les faibles risques probables du changement climatique futur (et sur les coûts et les impacts élevés de la décarbonisation). circonspection. On pourrait dire que ce dernier groupe examine la question à la manière d’un homme d’affaires, en évaluant la prépondérance des probabilités, les coûts, les avantages et les risques (ils jouent essentiellement et en affirmant que la décarbonisation urgente est probablement un mauvais pari); Le groupe affirme simplement qu’il existe un risque potentiel énorme et qu’il faut donc faire quelque chose (décarbonisation globale radicale), presque indépendamment des probabilités, des coûts et des effets néfastes. Comme le disent Obersteiner et al.

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  50. Dans Gestion du risque climatique, la principale question en suspens est de savoir si la décarbonisation mondiale "modifiera fondamentalement notre avenir commun à l'échelle mondiale à notre avantage, ou produira rapidement des pertes susceptibles de plonger l'homme dans la faillite économique, sociale et environnementale". Les scientifiques du climat qui remettent en question le discours dominant de la crise du changement climatique, élaboré par l'homme, ne disent pas qu'il existe un verdict scientifique clair d '"Innocent" - ils disent simplement que notre culpabilité n'a pas été prouvée au-delà de tout doute raisonnable prépondérance des probabilités). Peut-être avons-nous besoin ici du verdict du système judiciaire écossais, intitulé «Non prouvé».

    Le problème fondamental du problème du changement climatique est qu’il s’agit d’un «problème»: il est impossible de prédire notre avenir climatique, de déterminer s’il est bénin ou alarmant et de savoir comment réagir au mieux, car il existe tout simplement trop de variables, trop de variables. Inconnues et trop d'incertitudes. Cependant, nous choisissons de répondre à un vaste pari sur le futur de l’humanité; Cependant, nous choisissons de réagir, ce qui peut entraîner de profonds regrets.

    https://wattsupwiththat.com/2019/05/06/climate-change-misconceived/

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    1. Pour résumer ce long discours pour rien, il est nécessaire d'expliquer notre planète et son climat.

      Notre planète est une ancienne étoile qui n'est heureusement pas encore éteinte et, son magma nous permet d'y vivre. Cette boule de fer en fusion au centre du globe compte des millions (milliards ?) de volcans sous marins et sous océaniques qui réchauffent les courants et portent quelques douceurs climatiques à certaines côtes froides.

      Les continents tels qu'ils sont aujourd'hui n'ont jamais eut cette forme dans les millénaires précédents. Ces concentrations de montagnes (dues à des tremblements de terre) emprisonnaient l'eau par endroit et la libéraient dans d'autres. D'où les marques relevées en des lieux très élevés. Mais, comme la fin des tremblements de terre n'est pas pour demain, le niveau des mers et des océans qui communiquent peu encore baisser comme peut encore s'élever.

      Ces bassins d'eaux sont les plus grands émetteurs de gaz (de toutes sortes) comme de divers polluants solides grâce à leurs éruptions en fonds de bassins. Ces émissions représentent des milliards de milliards de fois plus que ne peuvent en émettre les humains, les animaux et toutes les industries. De plus, bien sûr, TOUS les gaz se recyclent depuis toujours et pour toujours car, sans cette transformation immédiate nous ne serions même pas apparus sur Terre !

      Donc, même si les êtres humains et tous les animaux venaient à disparaître: le climat ne varierait pas d'un centième de degré !

      Nota que le 'GIEC' qui est cité ne représente rien ! Il n'y a aucun scientifique qui travaille au 'GIEC' et ne représente aucune référence scientifique. Il fait partie de l'ONU qui est la plus grande mafia que le monde ait porté.

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  51. «Nous suffoquions»: témoignage depuis sa prison d’un Gilet jaune qui a «vu les mutilés»


    20:55 06.05.2019


    Il est qualifié de casseur et soupçonné d'avoir incendié deux voitures dont un véhicule Vigipirate lors de l'acte 13 des Gilets jaunes à Paris, le 9 février. Placé en garde à vue puis incarcéré, Thomas P. a publié une lettre depuis sa cellule.

    Lors des affrontements qui ont éclaté durant l'acte 13 des Gilets jaunes, le 9 février, les forces de l'ordre ont eu recours aux matraques, au gaz poivre et aux grenades. Un manifestant a eu une main arrachée. Ce jour-là, des policiers en civil dissimulés dans le cortège ont suivi et filmé en secret un individu qui, selon eux, était «particulièrement hostile à la présence de fonctionnaires de police». C'est Thomas P., 25 ans, qui sera interpellé, placé en garde à vue puis incarcéré, relate Mediapart.

    Le site rappelle le rapport fait par les forces de l'ordre sur «le parcours présumé du jeune émeutier en gilet jaune: de nombreuses devantures de banques et de compagnies d'assurances vandalisées, jets de cailloux ou de trottinettes électriques sur la police» ou encore incendie d'un véhicule Vigipirate.

    Aujourd'hui, Thomas P. s'explique sur ses actes et sur le parcours qu'il a choisi en rejoignant les Gilets jaunes. Sa lettre, écrite depuis sa cellule et authentifiée par ses avocats, a été publiée par son comité de soutien.

    Après avoir indiqué qu'il est «incarcéré à Fleury-Mérogis sous mandat de dépôt criminel» depuis près de trois mois, le jeune homme admet avoir «commis une partie des actes» et précise qu'il les «assume».

    «J'ai bien conscience qu'écrire cela risque de me faire rester un peu plus de temps en prison», ajoute-t-il, rappelant qu'en le décrivant, les médias l'avaient «réduit à un mot bien pratique: "casseur"».

    Thomas P. explique clairement les raisons pour lesquelles il a décidé de se battre aux côtés des Gilets jaunes.

    «J'ai vu la haine ou le vide dans leurs yeux [des policiers, ndlr], j'ai entendu leurs sommations glaçantes […]. J'ai vu les charges, les grenades et les tabassages en règle […]. J'ai vu les gens tomber, en sang, j'ai vu les mutilés […]. Et puis je n'ai plus rien vu, à cause des gaz. Tous, nous suffoquions. C'est à ce moment-là que j'ai décidé ne plus être une victime et de me battre. J'en suis fier. Fier d'avoir relevé la tête, fier de ne pas avoir cédé à la peur.»

    Thomas P. rappelle qu'il a d'abord manifesté pacifiquement, essayant de régler les problèmes par la parole, mais se dit certain que «dans certaines situations, le conflit est nécessaire».

    Il souligne que, malgré les affirmations des médias, «aucun manifestant ne cherche à "tuer des flics"».

    Par contre, «depuis le 17 novembre, ceux qui ont menacé de sortir leur armes, ceux qui brutalisent, mutilent et asphyxient des manifestants désarmés et sans défense, ce ne sont pas les soi-disant "casseurs", ce sont les forces de l'ordre», constate le jeune homme.

    Thomas P. prend le soin également de revenir sur sa vie pour expliquer comment il a rejoint les Gilets jaunes «depuis maintenant quatre mois».

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  52. «C'est le mouvement le plus beau et le plus fort que j'ai jamais vu. Je m'y suis jeté corps et âme, sans hésitation», note-t-il, rappelant que «plusieurs fois des gens sont venus vers moi pour me saluer, me remercier ou me dire de faire attention à moi».

    «De toute évidence, ni la matraque ni la prison ne semblent arrêter ce mouvement. Je suis de tout cœur avec celles et ceux qui continuent», indique-t-il pour conclure.

    Les affrontements lors des manifestations des Gilets jaunes ont été particulièrement violents le 9 février lorsqu'un manifestant a eu une main arrachée. Le nombre de personnes ayant participé à l'acte 13 des Gilets jaunes dans toute la France était estimé entre 51.400, selon le ministère de l'Intérieur, et 240.000, d'après le syndicat France Police-Policiers en colère.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905061041012954-france-gilets-jaunes-temoignage-prison/

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  53. Cohn-Bendit confronté à ses anciens propos sur ses relations avec les enfants (vidéo)


    21:29 06.05.2019


    Dans une vidéo publiée sur YouTube, Daniel Cohn-Bendit a été interrogé dans le métro par un utilisateur du réseau sur la pédophilie. Mais l'ex-eurodéputé Vert, désormais soutien d'Emmanuel Macron, a catégoriquement refusé de répondre à ses questions.

    Interrogé sur les «petits enfants que vous avez attouchés», Daniel Cohn-Bendit, l'ex-eurodéputé Vert très impliqué aujourd'hui dans la campagne d'En Marche pour les élections européennes, a refusé net de répondre. Une vidéo de cet entretien a été publiée lundi 6 mai sur YouTube.

    Alors que les questions pleuvent, il ne trouve rien de mieux que répéter «Bonne journée».

    «Est-ce que vous savez ce qu'ils sont devenus [ces enfants, ndlr]?» «Ne croyez-vous pas que vous devriez vous en occuper ? Ce sont des vies humaines, ce sont des âmes» «Est-ce que vous n'avez pas une responsabilité?» «Est-ce qu'il n'y a quand même pas une pensée à avoir pour eux? Vous avez eu de mauvaises pensées» sont autant de questions posées et restées sans réponse.

    Il faut dire que Daniel Cohn-Bendit avait travaillé dans un jardin d'enfants à Francfort et a évoqué plus tard l'éveil à la sexualité des enfants de un à six ans dans son livre Le Grand bazar publié en 1975. Invité de l'émission Apostrophes du 23 avril 1982 à la télévision, il était revenu sur le sujet.

    «Quand une petite fille de cinq ans commence à vous déshabiller, c'est fantastique !» avait-il déclaré.

    Daniel Cohn-Bendit était vu en septembre dernier comme un éventuel remplaçant de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, mais à l'issue d'un échange d'une heure avec Emmanuel Macron, il a finalement repoussé la proposition.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905061041013269-france-relations-enfant-video/

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    1. C'est ce type de personne qui deviennent les leader des verts ou de lrem ! Qui s'assemble se ressemble. Après le mariage des pédérastes un poste de ministre ?

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  54. UNE TRISOMIQUE LEADER DES VERTS !

    Sainte Greta Thunberg, priez pour nous !

    Greta Thunberg, égérie de la cause climatique, est devenue une star, une icône, un modèle, un maître (on hésite à écrire : à penser), une sainte.


    Par Rémy Prudhomme
    7 MAI 2019.

    Sainte Greta, l’icône des jeunes et des Verts, a un don. Sa mère, Marlena Ernman, dans un livre intitulé Scènes du cœur, notre vie pour le climat (tout un programme), écrit de Greta : « Elle peut voir du gaz carbonique à l’œil nu. Elle le voit sortir des cheminées et transformer l’atmosphère en dépotoir ». Cette vision n’est nullement métaphorique, mais purement physiologique. Il s’agit évidemment d’une absurdité : le gaz carbonique est sans odeur et sans couleur, et les rejets annuels représentent une part infime (0,0004 %) de l’atmosphère.

    Qu’une adolescente suédoise atteinte du syndrome d’Asperger, manipulée comme une marionnette par des parents militants, dise des sottises, cela peut malheureusement arriver. Il s’agit là d’un événement rare, aléatoire, qui appelle notre tristesse et notre compassion, mais qui n’a aucune signification.

    Ce qui a une signification, en revanche, c’est l’accueil extraordinaire fait dans le monde, ou en tout cas dans le monde occidental, à la personne de la jeune handicapée, à son discours irrationnel, à ses préconisations. Les plus hautes autorités civiles et religieuses, du président de la France au pape, la reçoivent, la prennent au sérieux, l’écoutent, la cajolent.

    UNE SAINTE LAÏQUE

    Le Parlement européen est bien la seule institution à avoir, malgré les Verts qui y siègent, refusé de l’entendre proférer une adresse solennelle, en notant, avec un bon sens inhabituel, qu’un mardi matin, la place d’une gamine de 16 ans était sur les bancs de son école plutôt qu’à la tribune du Parlement.

    Mais partout ailleurs, pour des dizaines de millions de zélotes, chez les jeunes et même chez les moins jeunes, Greta est devenue une star, une icône, un modèle, un maître (on hésite à écrire : à penser), une sainte. Une sainte. On a sans doute là un début d’explication du phénomène. Le réchauffisme est une religion.

    Il avait sa doctrine, son catéchisme, ses pontifes, ses clercs, ses processions, ses conciles, ses Jésuites, ses banques. Il lui manquait ses saints. Il prétendait reposer sur la science, une science officielle certes, mais une science tout de même. Il jette cette béquille aux orties. Aucun responsable du GIEC, aucun député écologiste, n’a dit – et sans doute ne dira – que la capacité de Greta à « voir à l’œil nu » des rejets de https://www.contrepoints.org/2019/05/07/343568-sainte-greta-thunberg-priez-pour-nous repose sur du vent – le vent des éoliennes peut-être.

    Le réchauffisme préfère maintenant s’appuyer sur les miracles de Sainte Greta. Il a raison : c’est plus sûr. Une tournée d’apparitions de Sainte Greta fait plus pour la cause que deux ou trois COPs. À un coût en gaz carbonique bien moindre. Malraux disait : « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas » ; il serait sans doute surpris de constater comment sa prédiction se réalise.

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  55. Wallonie 2050, le cauchemar écosolidaire et citoyen

    Dystopie : la Wallonie écosolidaire s’enfonce dans le totalitarisme.


    Par Drieu Godefridi.
    7 MAI 2019


    Par un matin catastrophiquement beau et chaud, le soleil se lève sur la République éco-populaire de Wallonie.

    Nous sommes le 6 juin 2050 — jour de la Sainte-Greta — et les stencileuses du gouvernement wallon tournent à plein régime : des placards sur papier éco-sympathique seront bientôt affichés dans tous les cantons administratifs de la République éco-solidaire sur le thème « Pourquoi nous devons nous débarrasser des chats, chiens et autres nuisibles ! ».

    L’heure est grave. Depuis que la Flandre s’est retirée pour permettre à la Wallonie d’embrasser pleinement son ambition éco-solidaire, la région héroïque a véritablement révolutionné la vie de ses habitants.

    Ayant renoncé au libre-échange puis à toute forme d’échange avec ses voisins pour privilégier les circuits courts, l’économie circulaire et la méditation introspective, la Wallonie s’offre désormais comme « Terre d’Avenir et Avenir de la Terre », avec ce sens du jeu de mots si truculent et célèbre dans le monde entier.

    LA WALLONIE CONTRE LE GAZ CARBONIQUE

    Quand le gouvernement leur interdit l’avion, les Wallon.ne.s se sont montrés compréhensifs : les horribles émissions de gaz carbonique des avions — qui se voyaient à l’œil nu dans le ciel, selon certains experts — étaient insupportables.

    Quand le gouvernement leur interdit la voiture, il y eut bien quelques frictions, surtout les jours de grève générale des 187 sociétés locales de TEC — une par canton — et de la Société nationale des chemins de fer wallons (SNCW). Mais les courageux Wallons s’acclimatèrent bientôt à ne plus se mouvoir que sur des milliers de kilomètres de pistes cyclables, ornées de mille potagers citoyens éco-responsables, slalomant entre les Nouveaux terrils (constitués des panneaux photovoltaïques et éoliennes en fin de vie).

    L’interdiction de la viande s’inscrivant dans la même stratégie humaniste de lutte contre l’humain, elle fut acceptée sans trop de heurt — ce qui permit par la même occasion de supprimer le secteur de l’agriculture, notoirement avide de diableries techniques.

    Il y eut quelques récalcitrants sur les hauteurs de Liège et dans le Brabant wallon quand on saisit les villas pour les tronçonner en logements éco-solidaires et centres de vie pour réfugiés climatiques.

    Des séjours en Unités de réévaluation des Vraies Valeurs Gaïa-compatibles eurent raison de ces égoïstes.

    Mais quand le Wallon, sagement confiné dans son logement éco-borné de 25m², sans voiture ni enfant, avec un revenu annuel de 1500 euros, s’avisa qu’on voulait lui supprimer Zézette, sa chatte, et Jean-Pierre le berger allemand, il sentit confusément que l’époque ne lui était pas favorable et se révolta.

    La campagne de stencils devenait inévitable.

    L’écologisme, nouveau totalitarisme ? vient de paraître.

    https://www.wikiberal.org/wiki/Drieu_Godefridi

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    1. Les mers et les océans sont les plus gros émetteurs de gaz carbonique; leurs émissions représentent des milliards de fois celles des humains, des animaux et de toute l'industrie.

      Mais, le gaz carbonique se recycle ! Il peut se dissoudre 1,7 gr de gaz carbonique dans un litre d'eau (à 20 degrés). C'est continuel. Ce gaz dans l'eau est recyclé grâce aux phytoplanctons en nano-particules de carbone (charbon).
      La très faible partie sur terres est absorbé par la végétation qui le transforme en oxygène.

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  56. Étude empirique: des enfants activistes américains endoctrinés peuvent être utilisés pour influencer leurs parents conservateurs


    6 mai 2019


    Selon l'abstrait, cette technique de propagande consistant à endoctriner les enfants avec du matériel éducatif délibérément conçu pour les aider à influencer les parents, est particulièrement efficace pour les hommes conservateurs lorsque l'influenceur est leur fille.

    Les enfants peuvent encourager les parents à se préoccuper des changements climatiques

    Publié: 06 Mai 2019

    Danielle F. Lawson, Kathryn T. Stevenson, M. Nils Peterson, Sarah J. Carrier, Renee L. Strnad et Erin Seekamp

    L'action collective nécessaire pour atténuer les effets du changement climatique et s'y adapter est extrêmement difficile à réaliser, principalement en raison de préjugés socio-idéologiques qui perpétuent la polarisation sur le changement climatique. Étant donné que les perceptions du changement climatique chez les enfants semblent moins sensibles à l'influence de la vision du monde ou du contexte politique, il leur est peut-être possible d'inspirer les adultes vers des préoccupations climatiques plus élevées et, partant, une action collective.

    L’apprentissage intergénérationnel enfant-à-dire, c’est-à-dire le transfert de connaissances, d’attitudes ou de comportements des enfants aux parents, peut être une voie prometteuse pour surmonter les obstacles socio-idéologiques aux préoccupations liées au climat. Nous présentons ici une évaluation expérimentale d’une intervention éducative conçue pour susciter la préoccupation des parents face au changement climatique indirectement par le biais de leurs enfants d’âge moyen en Caroline du Nord, États-Unis. Les parents des enfants du groupe de traitement ont exprimé une plus grande inquiétude face au changement climatique que les parents du groupe témoin.

    Les effets les plus marqués ont été observés chez les parents de sexe masculin et les parents conservateurs qui, conformément à la recherche précédente, affichaient les niveaux de préoccupation liés au climat les plus faibles avant l'intervention. Les filles semblaient être particulièrement efficaces pour influencer les parents. Nos résultats suggèrent que l'apprentissage intergénérationnel pourrait permettre de surmonter les obstacles à la prise en compte du climat.

    En savoir plus (paywalled): https://www.nature.com/articles/s41558-019-0463-3
    Malheureusement, l’étude est payante, nous ne savons donc pas qui en Caroline du Nord a autorisé cette expérience et si les parents ont donné leur consentement éclairé avant que leurs enfants ne soient utilisés par les verts comme cobayes d’ingénierie sociale.

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    1. Après les journalistes et les politique qui se disent supérieurs aux scientifiques sans jamais avoir fait seulement une heure d'études, voici qu'arrivent les enfants (trisomiques ou pas) qui en savent plus que leurs parents !
      Parle à mon chien mon cul est malade !

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  57. Les Autrichiens décrivent "se sentir comme des étrangers" dans leur propre pays


    Breitbart
    7 mai 2019


    Des centaines de citoyens autrichiens ordinaires ont exprimé devant un journal national leur point de vue sur la migration, certains affirmant qu'ils se sentaient étrangers dans leur propre pays.

    Les commentaires ont afflué, en partie en réaction aux propos du vice-chancelier populiste Heinz-Christian Strache sur le concept de «remplacement de la population» et en réponse à un article d'opinion publié par le plus grand journal autrichien Kronen Zeitung, qui convenait que les changements démographiques étaient une réalité, mais qui critiquait les propos de Strache. terme pour être un «complot».

    Kronen Zeitung a republié certaines des «centaines» de réponses reçues à la chronique. De nombreux lecteurs ont déclaré qu'ils estimaient que les migrations massives avaient transformé l'Autriche à un point tel que certains se sentaient très aliénés.

    «L’atmosphère dans notre copropriété s’est tellement détériorée que nous (65 et 68 ans) sommes prêts à nous retirer pour pouvoir enfin vivre en paix», lit-on dans un commentaire. Un autre a déploré la tendance des étrangers à ne pas apprendre l’allemand.

    «Dans notre école élémentaire, par souci des cultures étrangères, il n’y a plus d’excursions, le régime alimentaire est adapté aux désirs religieux, la violence des garçons des écoles élémentaires est effrayante», a déclaré l’un des parents. leurs enfants ne se donnent pas la peine de parler notre langue.

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/no_author/austrians-describe-feeling-like-foreigners-in-their-own-country/

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    1. Après la prise de pouvoir par les trisomiques, les pays européens se voient confronté à l'invasion d'attardés mentaux qui parlent de tuer quiconque refuse de masquer son visage et d'être assexuée !
      L'Autriche, la Hongrie et l'Italie commencent à réagir.

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  58. La première voiture autonome


    Par Eric Peters
    Eric Peters Autos
    7 mai 2019


    Vous n'entendrez probablement jamais parler de TED à ce sujet, mais le fait est que la voiture la plus autonome jamais construite a été fabriquée il y a près de 100 ans.

    C'était le modèle T Ford - produit de 1908-1927.

    Voici une voiture qui faisait presque tout seule - l'essence même de l'autonomie. Il ne lui fallait presque rien du monde extérieur, sauf de l'essence dans le réservoir. Pas même une entrée.

    Vous étiez le starter.

    Ce qui signifiait que tant que vous disposiez d'au moins un bon bras et qu'il y avait de l'essence dans le réservoir - alimentée par gravité, vous n'avez donc aucun souci à vous faire craindre une pompe à essence - vous ne pourrez probablement pas marcher.

    Il n’avait même pas besoin d’essence dans son réservoir.

    Le moteur à tête plate à quatre cylindres de 177 pouces cubes en fonte du modèle T pourrait aussi fonctionner à l’alcool, au benzène ou au kérosène. Presque n'importe quel liquide combustible fonctionnerait dans un pincement.

    C'était un moteur «à carburant variable» des décennies avant que le terme ne soit inventé.

    Le T n’était pas très rapide - la vitesse maximale était d’environ 45 mi / h (72 km/h) - mais il était difficile de s’arrêter. Ses pneus maigres, ses ressorts à lames transversaux et plus d'un pied de garde au sol lui permettaient de percer les glissements de neige, de traverser des ruisseaux et de traverser presque tous les terrains - des décennies avant que l'on ne parle jamais de «VUS multisegment».

    Vous pouvez l'utiliser pour labourer un champ, si vous le souhaitez.

    Les composants étaient simples et robustes. Pièces interchangeables.

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/eric-peters/the-first-autonomous-car/

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    1. C'est bien pourquoi tous les pays sud-Américains roulent toujours en voitures américaines des années 50 ou 60 !

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