- ENTREE de SECOURS -



jeudi 2 mai 2019

Le GIEC au pays des merveilles

Réduire le réchauffement global sur Terre de 1,5° ? Dans un récent rapport, le Giec échafaude quatre scénarios pour y parvenir. Mais aucun d’eux ne tient la route.


Par Drieu Godefridi1.
2 MAI 2019


Il faut croire que le GIEC continue, année après année, de planer dans une sorte de pays des merveilles. Relisons :

C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous nous donnons pour tâche de modifier intentionnellement, dans un délai déterminé, le modèle de développement économique qui règne depuis au moins 150 ans, depuis la révolution industrielle. – Christiana Figueres, secrétaire exécutive de l’UNFCCC, organisation faîtière de l’ONU sur le climat, 2015

Dans son dernier rapport spécial « Global warming of 1,5°C » (Un réchauffement global de 1,5°C, SR15), publié fin 2018, le GIEC propose quatre scénarios devant permettre à la Terre de contenir le réchauffement à 1,5°C.

Dans ces quatre scénarios, les émissions de gaz carbonique sont réduites virtuellement à néant d’ici 2050, un objectif également repris par les plus zélotes des partis écologistes occidentaux (et seulement occidentaux : il ne viendrait pas à l’idée du reste du monde de se tirer une bombe thermonucléaire dans le pied).

LES QUATRE SCÉNARIOS DU PIRE

Ces quatre scénarios mettent en œuvre à des degrés divers les techniques dites de Carbon Dioxide Removal (CDR), qui compensent les émissions humaines de gaz carbonique. Écoutons les experts « scientifiques » du GIEC — dont la plupart ne sont pas scientifiques. Lisons les experts du GIEC :

Toutes les voies qui limitent le réchauffement climatique à 1,5 ° C avec un dépassement limité ou inexistant prévoient l’utilisation des techniques d’élimination du dioxyde de carbone (CDR) de l’ordre de 100 à 1000 Gtgaz carbonique au cours du XXIe siècle. Le CDR servirait à compenser les émissions résiduelles et, dans la plupart des cas, à générer des émissions négatives nettes pour ramener le réchauffement planétaire à 1,5 ° C après un pic (degré de confiance élevé). Le déploiement du CDR de plusieurs centaines de Gtgaz carbonique est soumis à de multiples contraintes de faisabilité et de durabilité (confiance élevée). Des réductions d’émissions importantes à court terme et des mesures visant à réduire la demande en énergie et en terres arables peuvent limiter le déploiement du CDR à quelques centaines de Gtgaz carbonique sans recourir à la bioénergie avec captage et stockage du carbone (BECCS) (confiance élevée).

Le GIEC définit ces techniques de CDR de la façon suivante :

Élimination du gaz carbonique (CDR) : activités anthropiques qui consistent à éliminer le gaz carbonique de l’atmosphère et à le stocker durablement dans des réservoirs géologiques, terrestres ou océaniques, ou dans des produits. Cela inclut l’amélioration anthropique existante et potentielle des puits biologiques ou géochimiques et la capture et le stockage directs dans l’air, mais exclut l’absorption naturelle de gaz carbonique qui n’est pas directement causée par les activités humaines.

Le seul scénario vraisemblable — c’est-à-dire tenant compte de la réalité — est le quatrième : celui d’une poursuite non seulement des émissions de gaz carbonique, mais de leur croissance. Car des pays tels que la Chine et l’Inde ont sorti des centaines de millions de leurs citoyens de la misère en se développant économiquement donc en consommant davantage d’énergie ; ils vont persister dans cette voie et rien ne les en dissuadera — certainement par l’Accord de Paris, qui leur permet expressément de poursuivre la croissance de leurs émissions de gaz carbonique dans les prochaines années.

Logiquement, c’est ce quatrième scénario qui prévoit l’utilisation la plus massive des techniques de CDR : dans ce scénario, « Les réductions d’émissions sont principalement obtenues par des moyens technologiques, faisant largement appel au CDR. »

AUCUNE PORTE DE SORTIE, SUR LA BASE DES TECHNOLOGIES ACTUELLES

Le problème est que ces techniques de CDR — autrefois connues sous le vocable de CCS, pour carbon capture and storage, et CCU, pour carbon capture and utilization — sont dénuées de sens au double point de vue économique et énergétique. Elles consomment entre 10 et 100 % (sic) de l’énergie produite. La Commission européenne avait tenté de valoriser ces techniques : tous les projets ont été abandonnés. Comme le reconnaît le GIEC dans le rapport, « la plupart des technologies CDR restent largement inexistantes à ce jour » (« Most CDR technologies remain largely unproven to date »).

Le quatrième scénario est donc également dénué de vraisemblance.

Les trois autres scénarios supposent, à l’inverse du quatrième, une réduction de la consommation d’énergie, qui serait le fruit miraculeux de « la convergence économique et la coopération internationale, ainsi que l’évolution vers un modèle de consommation durable et sain » (scénario 2) et… du progrès technologique.

C’est en effet une autre caractéristique majeure de ce rapport que son enthousiasme à l’égard des progrès technologiques à venir. Les quatre scénarios supposent de fulgurants progrès technologiques.

La difficulté est que progrès technologiques et croissance économique sont consubstantiels ; le progrès technologique ne se décrète pas.

Le premier scénario prévoit un effondrement de la consommation d’énergie « tandis que le niveau de vie augmente »… une formule relevant de l’alchimie et non de la raison.

Enfin, à partir de la page 20 (sur 32), le résumé pour décideurs du SR15 s’emploie à expliquer que la mise en œuvre de ces différents scénarios permettra dans le même temps une « éradication de la pauvreté »…

En tant qu’il repose entièrement sur des progrès technologiques hypothétiques, le SR15 est intégralement non réfutable, au sens que Popper donne à ce terme, donc intégralement hors le champ de la science.

L’étonnant n’est pas que des documents aussi fantaisistes soient publiés — ils le seront aussi longtemps que le GIEC sera financé par le contribuable ,— qu’ont n’en peut plus  mais près d’un demi-siècle après le « Rapport Meadows » (Club de Rome, 1972), pareilles billevesées grossièrement constructivistes trouvent encore une audience.

En somme, il manque au rapport un cinquième scénario : poursuite de la croissance économique, réduction de la pauvreté et croissance des émissions mondiale de gaz carbonique — même si l’Europe devait poursuivre la route vers la servitude qu’elle s’est tracée.

Sur lequel de ces cinq scénarios seriez-vous prêt à parier votre argent ?

1 - L’écologisme, nouveau totalitarisme ? (Éd. Texquis, mai 2019), vient de paraître. 

34 commentaires:


  1. La chaleur constatée sur Terre vient de 2 sources: Le soleil par intermittence et le magma continuellement. Sans ce dernier notre planète serait invivable. C'est lui qui depuis ses millions (milliards ?) de sources sous marines et sous océanique réchauffe les courants qui apportent quelques douceurs climatiques aux côtes.

    Le site: ventusky.com permet de constater la chaleur océanique en toutes saisons. C'est aussi elle qui fait fondre des glaciers par en-dessous, qui se décolent et parfois aussi partent à la derrive à la faveur d'un tremblement de terre.

    Ni l'humain, ni les animaux, ni l'industrie depuis qu'elle existe ne sont responsable du moindre changement climatique. C'est tout dire que l'action de vouloir changer les choses sans l'accord des scientifiques relèvent plus de l'escroquerie gouvernementale organisée que d'une action bénéfique pour l'homme ou pour la planète !!

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  2. Doug Casey sur Pourquoi la gauche déteste le nucléaire


    Par Doug Casey
    Casey Research
    2 mai 2019


    Note de Justin: Doug Casey dit que la gauche se trompe sur l’une des sources d’énergie les plus politiquement incorrectes: le nucléaire.

    Si vous lisez la dépêche d’hier, vous comprendrez pourquoi la gauche veut éliminer totalement l’énergie nucléaire… et pourquoi nous pensons que c’est une grave erreur.

    Aujourd'hui, Doug Casey se penche sur ce sujet. Et à la mode typique de Doug, il ne retient rien. Comme vous le verrez, Doug dit que c’est un problème qui dépasse les questions environnementales…

    Justin: Doug, la nouvelle génération de démocrates s'est donnée pour mission de sauver la planète. Et pourtant, les gauchistes n'ont montré presque aucun amour au nucléaire. En fait, le Green New Deal n'inclut pas de nouvel argent pour l'énergie nucléaire. Pourquoi pensez-vous que c'est ?

    Doug: Tout d’abord, le gouvernement ne devrait pas dépenser d’argent pour le nucléaire ou toute autre forme de production d’énergie. Pourquoi ? Le capital qu'ils dépensent doit d'abord être prélevé sur ceux qui l'ont créé. Il est beaucoup plus sage de le laisser aux mains des créateurs de richesse, qui l’utiliseront probablement pour créer plus de richesses que pour le donner aux politiciens, aux bureaucrates et aux autres employés du gouvernement.

    Mais avant de répondre à la question, laissez-moi d'abord faire une déclaration.

    Il ne fait aucun doute que l’énergie nucléaire est la forme de production de masse la plus sûre, la moins chère et la plus propre. Nous n’avons qu’une brève conversation et je ne traiterai que dans les grandes lignes. Permettez-moi d'ajouter que je suis également un partisan des solutions solaires, éoliennes et autres, qui évoluent et deviennent de plus en plus viables pour des applications spécialisées. Mais ils ne sont pas des concurrents directs du nucléaire.

    Le nucléaire est extrêmement sûr. Le fait est que, même en comptant une vingtaine de pompiers morts à Tchernobyl et plusieurs morts à Fukushima, le nombre de personnes décédées des suites du nucléaire n’est même pas une erreur d’arrondi par rapport aux autres sources d’énergie de masse. Le charbon tue directement chaque année des centaines de mineurs et des milliers d'autres avec ses polluants. Quand un barrage s'effondre, les chiffres peuvent être énormes. Comme lors de la catastrophe du barrage de Banqiao en 1975 en Chine, qui a tué 179 000 personnes et fait 11 millions de sans-abri.

    Chernobyl est arrivé à cause du système socialiste de l'ancienne Union soviétique; le pays tout entier a été une catastrophe environnementale à tous points de vue. Les garanties, même un bâtiment de confinement, ne figuraient même pas sur leur écran radar. Fukushima est un accident anormal, résultant non seulement du plus grand séisme enregistré de l’histoire du Japon, mais également d’un tsunami géant.

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  3. Le nucléaire est extrêmement propre. Les quelques dizaines de mètres cubes de déchets d’une usine peuvent être enfermés dans du verre et stockés à tout jamais. Et même considéré comme une ressource future. Chaque centrale au charbon, cependant, génère des acres cubes de cendres radioactives chaque année. L'hydro modifie l'écologie entière en submergeant de nombreux kilomètres carrés de terre derrière le barrage.

    Le nucléaire devrait être extrêmement bon marché. Cela coûte seulement autant qu'en raison de l'énorme quantité de réglementations imposées à l'industrie. Malgré toutes les barrières politiques et juridiques posées, le nucléaire reste la source d'énergie de base la moins chère. Dans un marché libre, son coût représenterait une fraction de celle de ses concurrents.

    De plus, les centrales nucléaires d’aujourd’hui sont de la deuxième ou peut-être de la troisième génération, avec une technologie vieille de 50 ans. Si l’industrie n’était pas aussi fortement réglementée et si l’hystérie anti-nucléaire n’était pas aussi intense, nous utilisions déjà des installations miniatures autonomes. Les réacteurs auraient la même taille que ceux des sous-marins nucléaires, hermétiquement fermés, alimentés pendant dix ans, enfouis et suffisamment puissants pour gérer une ville de 10 000 habitants. Partout, avec des coûts de transmission triviaux.

    Nous n’utiliserions probablement même pas d’uranium à ce stade. Nous utiliserions probablement du thorium, un carburant encore meilleur. Nous n'utilisons de l'uranium que parce que le gouvernement avait besoin d'armes nucléaires lorsque la technologie évoluait à la fin des années 1940 - mais c'est un tout autre sujet.

    Les usines d’aujourd’hui sont fantastiques, même dans l’environnement très réglementé et politisé d’aujourd’hui. Mais ils ont 50 ans de retard là où ils pourraient et le seraient à cause de l’hystérie anti-nucléaire. C’est comme si le gouvernement avait décidé que les voitures étaient dangereuses - ce qu’elles sont, tuant 50 000 personnes par an - en 1955. Et en ont arrêté le développement. Nous conduirions encore tous les 55 Chevies.

    Justin: Doug, je conviens que la plus grande partie de l’hystérie anti-nucléaire découle de la conviction qu’elle est dangereuse. Les gens l'associent à des effondrements.

    Mais la gauche semble considérer le nucléaire encore moins favorablement que la droite, alors qu’il s’agit d’une énergie bon marché et propre. Pourquoi pensez-vous que c'est?

    Doug: Pourquoi, en effet, l'acceptation ou le rejet de l'énergie nucléaire se brise-t-il généralement sur des bases politiques ?

    Vous avez raison de dire que la gauche a tendance à être anti-nucléaire tandis que la droite a tendance à être pro-nucléaire. Une partie de la raison est que les droitistes sont généralement favorables à la technologie; ils sont intéressés à contrôler la nature et le monde physique. Les gauchistes, quant à eux, sont beaucoup plus intéressés par le contrôle des autres et par l'ingénierie sociale.

    Cela va au-delà du nucléaire. La même chose est vraie de l'environnement. La gauche dit: «La Terre d'abord, la Terre avant tout ! Sauvez les arbres, sauvez les abeilles, sauvez les baleines, sauvez ces escargots ! »Nombre d'entre eux ont le sentiment que les humains sont un fléau pour la planète. Ils aiment l'idée des oiseaux et des lapins beaucoup plus que la réalité des gens. Ce qui est étrange, car vous les trouvez principalement dans des grandes villes, comme New York, Boston, Los Angeles ou San Francisco.

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  4. En fait, les droitistes sont généralement des environnementalistes beaucoup plus sensibles. Par exemple, les chasseurs sont généralement des défenseurs acharnés de la conservation - et ils sont presque toujours politiquement de droite. Ils soutiennent l'environnement dans la pratique - pas seulement en faisant du lobbying et en kvetching.

    Regardez la controverse actuelle sur le réchauffement climatique et le changement climatique anthropique. La rupture politique est presque identique à celle du nucléaire.

    De manière générale, les sciences fondamentales - comme la chimie, la physique et les mathématiques - attirent les partisans de la droite. Les gauchistes ont tendance à préférer des choses molles et arbitraires comme l'anglais, la sociologie, la psychologie ou les études de genre.

    Le rightisme a ses problèmes, mais le gauchisme est une véritable aberration psychologique, un désordre psychologique réel. À l'appui de cette déclaration, j'offre absolument chacun des candidats démocrates actuels à la présidence. Les gauchistes disent aimer l’humanité en général, en particulier les pauvres. En fait, ils détestent les autres en tant qu'individus - y compris eux-mêmes. Cependant, ce sont des hypocrites intelligents qui dissimulent cela en rhétorique sur les licornes et les arcs-en-ciel.

    Par exemple, toute l’idée des crimes motivés par la haine est venue de la gauche et non de la droite. Tous les assassins de masse de l’histoire récente - Staline, Hitler, Mao, Pol Pot - étaient collectivistes. Certains diront que Hitler était «de droite», ce qui est ridicule. C’était un national-socialiste, avec toutes les opinions de la gauche, ajoutant une haine pour les Juifs et une passion pour le nationalisme.

    Cela dit, je n’ai pas particulièrement haute estime pour la plupart de mes semblables une fois qu’ils forment un groupe. Assistez à un rassemblement politique - ce que les collectivistes adorent - et il est facile de voir les humains comme de simples chimpanzés très évolués. Mais j'aime les gens individuels. Les gauchistes, quant à eux, disent qu'ils aiment l'humanité en général, mais ils détestent la plupart des gens l'un contre l'autre.

    Mais je ne veux pas faire trop de tangente. En tant que libertaire, ma philosophie n'est ni «droite» ni «gauche». En ce qui concerne l'énergie nucléaire et la plupart des domaines de controverse scientifique et technologique, toutefois, je trouve que je m'aligne sur la droite.

    Justin: Bonnes choses. Merci d'avoir pris le temps de parler avec moi aujourd'hui, Doug.

    Doug: De rien.

    Reprinted with permission from Casey Research.

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/doug-casey/709404-2/

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    1. (...) Fukushima est un accident anormal, résultant non seulement du plus grand séisme enregistré de l’histoire du Japon, mais également d’un tsunami géant. (...)

      Fukushima est un accident anormal car, le raz de marée n'a pas ravagé QUE Fukushima mais toute la côte Pacifique du Japon. Cette vague géante résultait d'un tremblement de terre de magn.9 à 130 km ! Cette secousse a fait s'effondrer des galeries d'écoulement d'eau de sources souterraines venues des montagnes non loin. Or, ces mêmes galeries passaient sous la centrale électrique d'où l'affaissement du réacteur n°4 en ce 11 Mars 2011. Inclinaison du bâtiment qui n'a eu pour effet que de faire basculer un pont-roulant (usité pour charger ou décharger des paniers de crayons du réacteur) dans le réacteur (endommageant ainsi quelques tiges) mais sans gravité première car il pouvait continuer à fonctionner ainsi ou être arrêté.

      Bref, le drame ne vient pas de là. Le drame vient que le tremblement de terre à fractionné les tuyaux d'approvisionnement en eau des réacteurs qui courraient au sol et non-montés sur vérins !!

      Voilà LE défaut des 'ingénieurs' de la TEPCO. Les tuyaux cassés n'ont donc pu apporter de l'eau aux réacteurs, l'eau a donc manqué dans les marmites et, les heures passant, la situation passa de critique à très critique jusqu'à danger de mort. Pourquoi ? Parce que le réacteur s'asséchait et que la température intérieure (de 300 °C) passait petit à petit à 3000 °C !!

      D'où la fonte des tubes verticaux (crayons hauts de 4 m contenant les pastilles d'Uranium) et la création d'une confiture brûlante appelée corium (zirconium d'emballage + Uranium). Libération d'une quantité importante d'hydrogène (venu des crayons) qui explosa à la chaleur et déchapeauta le (puis les) réacteur. Le corium quant à lui fit fondre le cuvier (base du réacteur) et, la confiture brûlante descendit dans le sol cimenté qui partait donc en poussières.

      Résultat des courses: 1 mort (crise cardiaque à la centrale) + 8 649 morts, 12 877 disparus et 2 603 blessés victimes du raz de marée et tremblement de terre.

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  5. Encore une entourloupe* des protecteurs de l’environnement : les sacs en plastique « biodégradable ».


    le 2 mai 2019


    Quand c’est bio c’est bon pour Gaïa et les sacs plastique bio-dégradables font partie de la panoplie idéologique des écologistes. Dans le petit supermarché de mon quartier à Santa Cruz de Tenerife on a le choix entre des sacs en plastique non biodégradable facturés 10 centimes d’euro et des sacs dits bio-dégradables facturés, eux, pour la modique somme de 8 centimes d’euros et si on n’est pas venu faire ses petites courses avec un éco-bag, un sac qui protège l’environnement, on ne peut pas échapper à cette rançon « gentille » pour l’environnement (« eco »-friendly comme disent les British). Justement à propos d’Anglais, même s’ils ne sont pas Écossais, ils sont tout de même près de leurs sous et deux scientifiques de l’école de biologie marine de l’Université de Plymouth ont voulu en avoir le coeur net avec ces sacs en plastique bio-dégradable fournis pour alléger leur conscience.

    Il y a 3 ans ils ont enfoui avec d’autres équevilles* variées des sacs en plastique normal et des sacs en plastique dits « bio-dégradables » et quelle ne fut pas leurs surprise de constater que ces derniers, supposés disparaître rapidement dans un environnement humide à proximité du bord de mer, étaient toujours intacts. Aucune faiblesse de résistance, alors chargés d’une dizaine de kg de denrées variés, n’a pu être constatée. En d’autres termes ces sacs, payant du moins en Espagne, ont parfaitement survécu sans être dégradés comme cela était promis aux consommateurs pour qu’ils aient bonne conscience et ce d’autant plus qu’ils avaient payé pour ce beau geste protecteur de l’environnement.

    Encore une fois les entreprises impliquées dans ce commerce juteux et supposé respectueux de l’environnement réalisent une fortune avec l’appui de politiciens crédules qui reprennent les yeux fermés les directives de ces écologistes à la petite semaine roulant carrosse et voyageant en avion au moins en classe business qui fondamentalement se moquent de l’environnement. J’ai plusieurs éco-bags et je refuse de payer pour un sac en plastique quel qu’il soit.

    Conclusion : les écologistes nous prennent tous pour des idiots !

    Source et illustration : 10.1021/acsCest.8b06984

    Notes. Équeville : terme d’origine lyonnaise signifiant ordure, rebut, chose sale. Entourloupe : mot argot apparu entre les deux guerres signifiant tromperie, duperie, mensonge (Wikitionnaire).

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/05/02/encore-une-entourloupe-des-protecteurs-de-lenvironnement-les-sacs-en-plastique-biodegradable/

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    1. Question subsidiaire: Combien de sacs en plastique (pétrole) consomme un véhicule au 100 km ?

      Figurez-vous qu'une part importante des sacs en plastique est floquée d'une publicité de magasin ou d'article. Facile donc de retrouver l'origine des sacs en plastique qui seraient découverts en mer. Personnellement, je n'ai jamais vu quelqu'un jeter un sac en plastique à la mer ou dans une rivière ! Voir surtout les dépôts d'ordures de municipalités en bordures de mer ou d'océan où le vent emporte... tout ce qui peut s'envoler ! Hahahaha !

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  6. ARTICLE NON-SCIENTIFIQUE:

    Ne confondez pas climat et pollution

    Climat et pollution sont deux notions différentes. Hélas ! La confusion reste encore grande dans l’esprit du grand public. Et, pire, des décideurs.


    Par Loïk Le Floch-Prigent.
    2 MAI 2019

    Les écologistes politiques belges confrontés au choix du complément à assurer aux énergies alternatives (éolien et solaire) par des productions pilotables ont préféré le gaz naturel (fossile) au nucléaire (décarboné). Ils ont donc choisi la pollution contre le climat !

    Mais on comprend la confusion des esprits quand on entend les ténors de la politique ou des éditorialistes fustiger les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) qui ruinent l’avenir du monde en feignant d’ignorer qu’elles représentent 80 % de l’énergie mondiale consommée et qu’il va falloir vivre encore pendant des dizaines d’années avec ces fléaux. À considérer que les auditeurs sont des imbéciles, on peut effectivement gagner des élections et vendre des journaux, mais on ne va pas résoudre les problèmes auxquels on se dit confrontés. Si les uns et les autres croient vraiment à ce qu’ils racontent, il faut qu’ils acceptent d’interroger la science sur les empreintes carbone des alternatives et qu’ils en acceptent les résultats.

    Admettons la volonté des femmes et des hommes politiques de bien faire, celle des commentateurs d’accepter des raccourcis pour se faire lire ou écouter, mais la distance prise avec des données scientifiques de base de ces deux professions finit par laisser pantois. Jusqu’au plus haut sommet de l’État et dans des circonstances graves une telle ignorance de la réalité n’est pas admissible car elle conduit forcément à l’addition de mesures erronées et à un dérèglement de notre économie.

    REVENONS À QUELQUES NOTIONS SIMPLES

    Un certain nombre de scientifiques estiment que l’abus des émissions de gaz à effet de serre, pour simplifier disons le gaz carbonique, conduit à un réchauffement climatique (on dit aussi dérèglement climatique car l’observation d’un réchauffement moyen de la planète patine un peu ces dernières années). La communauté scientifique a fait admettre cette observation au niveau de bon nombre d’États, rassemblés dans les fameuses COP dont la 21e à Paris a vu des engagements internationaux pris avec enthousiasme. Il existe toujours, y compris des scientifiques, des climato-sceptiques qui contestent les objectifs assignés aux humains, mais ils ont de plus en plus de mal à se faire entendre et même à avoir le droit de parler. Cela ne veut pas dire qu’ils ont tort, mais désormais il est difficile de ne pas tenir compte des objectifs de « décarbonation » que se sont fixés les chefs de beaucoup d’États.

    Si on ne veut pas jouer les Don Quichotte, le problème est donc désormais de discuter des méthodes pour restreindre les émissions, et l’on verra bien si cela aura un effet sur le climat. La recherche de l’amélioration des émissions va de toute façon dans le bon sens, elle combat le gaspillage, elle promeut le développement durable, elle limite cette course effrénée à la consommation jetable et à la frénésie des achats relevant de l’éphémère. On pourrait dire qu’il y a des milliards d’individus sur Terre qui n’en sont pas là, mais ceux qui vivent dans la surconsommation sont utilement rappelés à la discipline et à leur responsabilité à l’égard de leurs semblables et des nouvelles générations.

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  7. C’est alors que les difficultés arrivent car à côté du climat où la règle est de combattre les gaz à effet de serre, un autre objectif se pose, celui de limiter les effets polluants des villes et autres conurbations. On veut donc rajouter la qualité de l’air des villes à la lutte pour le climat et on nomme les mêmes responsables en confondant allègrement les deux notions. Ainsi le gouvernement chinois qui ferme les centrales à charbon des villes pour les envoyer à la campagne est célébré comme un bienfaiteur du climat, surtout s’il peut ajouter quelques belles photos de centrales solaires sur des collines devenues désertes… d’humains.

    Clairement on peut très bien prendre des mesures pour retrouver dans les villes une qualité de l’air acceptable tout en augmentant « l’empreinte carbone », c’est-à-dire tout en participant à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, c’est même le cas général.

    LA CONFUSION RÈGNE ENCORE DANS LES ESPRITS

    Les contradictions commencent à apparaître effectivement avec les antinucléaires qui mettent cet objectif avant tous les autres et essaient vainement de démontrer qu’une économie uniquement renouvelable est possible à relativement court terme.

    Mais les tenants du véhicule électrique font la même erreur, car celui-ci est bon pour l’air respiré en ville mais mauvais pour le climat tant que les batteries nécessitent des métaux rares et des temps de recharge courts et géographiquement dispersés.

    Ceci est vrai aussi de la multiplication des éoliennes réclamant des lignes nouvelles et des transformateurs, tandis que la nature peut être sévèrement attaquée par les ancrages à terre mais encore plus en mer. Le bilan carbone est difficile à apprécier, celui des attaques à la faune et la flore de plus en plus évident : ce n’est plus la pollution de l’air, c’est la pollution tout court.

    C’est aussi le cas avec la fameuse idée d’une filière hydrogène renouvelable à partir de la méthanisation des déchets agricoles. Lorsque l’on fabrique du méthane, la fabrication de l’hydrogène produit du gaz carbonique et il n’a aucune raison d’être ni propre ni vert !

    S’ADAPTER PLUTÔT QUE PUNIR

    Il faut donc réapprendre quelques notions simples de thermodynamique et de chimie, car si comme il est dit on veut sauver la planète, encore faudrait-il dans un premier temps accepter ses lois que la science nous apprend à mieux connaître pas à pas. Les principes de la thermodynamique et les connaissances sur le carbone, l’oxygène et l’hydrogène ne prêtent pas à interprétation politique ou éditoriale, les écologistes politiques peuvent rêver à d’autres planètes, pour l’instant ils sont dans celle-ci. On peut polluer moins et carboner plus, on peut carboner moins et polluer plus.

    Pour caricaturer, je continue à dire que déplacer 80 kgs d’humain dans une voiture qui pèse 2,4 tonnes, ce n’est pas donner la voie du destin de l’humanité. Il va falloir apprendre à vivre avec des solutions mélangées, avec des baisses relatives de l’empreinte carbone et des pollutions en trouvant les meilleurs compromis. Vous ne verrez pas disparaître les énergies fossiles, mais vous allez en orchestrer la meilleure utilisation. Ainsi va le monde.

    https://www.contrepoints.org/2019/05/02/343114-ne-confondez-pas-climat-et-pollution

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    1. Il n'y a PAS d''empreinte carbone' car, le gaz carbonique (comme tous les autres gaz) se recycle et n'a AUCUN effet sur le climat.

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  8. Le fascisme médical dans la vie réelle défend le fascisme médical


    Par Bretigne Shaffer
    2 mai 2019


    Je n’aime pas lancer des épithètes inflammatoires avec désinvolture. Des mots comme «fasciste» sont surutilisés au point qu’ils sont devenus presque vides de sens. Mais parfois, le mot est simplement une description précise d'une politique ou d'une personne. C'est l'un de ces cas.

    Cette semaine, le Washington Post a publié un article d'opinion intitulé «Les anti-vaxxeurs sont dangereux. Faites-les affronter l'isolement, les amendes et les arrestations. »Il serait facile de confondre cet article avec une tentative de satire, mais je suis à peu près sûr que ce n'est pas le cas. Et ce n’est pas la première fois que des appels à la violence d’État contre ceux qui choisissent de ne pas vacciner - ou même de se conformer complètement au calendrier de vaccination du CDC - ont été publiés dans une publication majeure.

    Je pourrais m'étendre sur une longue réfutation de toutes les erreurs factuelles et omissions contenues dans cet article, de l'alarmisme alarmiste sur une maladie qui, il y a quelques décennies à peine, était considérée comme un rite de passage bénin. Au moment du développement du vaccin, même les CDC ont admis qu’il n’y avait aucune raison impérieuse de cibler avec un vaccin.

    Je pourrais parler du fait que le vaccin ROR est un vaccin à virus vivant et qu'il est répandu, que 73 des 194 virus de la rougeole identifiés lors de «l'épidémie» de 2015 aux États-Unis étaient une souche vaccinale, ou que des épidémies de rougeole se produisent fréquemment chez populations. Je pourrais mentionner que la plupart des adultes ne sont pas à jour en ce qui concerne leur vaccin RRO, mais qu'il n'y a pas de pandémie de rougeole - tout comme les médias nous le laisseraient croire. Je pourrais également demander où sont les épidémies massives de maladies telles que la scarlatine, si le seul obstacle qui les retient est la vaccination de masse.

    Je pourrais continuer à dire que le taux de létalité pour la rougeole a en fait augmenté depuis l’introduction du vaccin, car le fait que la population soit fortement vaccinée a transféré le risque d’infection aux plus vulnérables: les nourrissons et les adultes. Ou je pourrais mentionner que même la Cochrane Review a déclaré que «la conception et la publication des résultats d'innocuité dans les études de vaccin RRO, à la fois avant et après la commercialisation, sont largement inadéquates».

    Mais je ne vais pas entrer dans tout ça. Au lieu de cela, je demanderai simplement aux lecteurs de regarder au-delà de l'ignorance et de la terreur qui font peur dans ce texte et de noter quelque chose sur la personne qui l'a écrit. L'auteur de l'éditorial, Juliette Kayyem, commence par dire:

    «Je suis assez confiant dans ce fait: j'aime leurs enfants beaucoup plus que les miens. Ces parents anti-vaxxer - appelez-les cavaliers ou même pro-peste - exposent mes enfants et nos communautés au risque de satisfaire leur croyance erronée selon laquelle les vaccinations porteraient préjudice à leurs enfants plutôt que de contribuer à l'élimination des maladies infantiles. "

    Elle termine sa pièce avec ceci:

    «Oui, cette langue est dure, la langue d'un expert en sécurité intérieure, pas d'un pédiatre. Peut-être que la menace de sanctions plus sévères amènera ces parents à être moins centrés sur eux-mêmes. Mais, parfois, une crise nécessite un changement d'orientation, ne serait-ce que pour faire peur aux libres qui aiment mes enfants autant que j'aime les leurs. »

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  9. Il est difficile de croire que quiconque écrit sur les opposants aux vaccins en 2019 ne sache pas que la grande majorité de ces parents ont vacciné leurs enfants une fois, ont eu des résultats horribles et sont ensuite devenus des «anti-vaxxeurs» (Kayyem choisit plutôt de blâmer - oui - la Russie!) Mais si vous pouvez survoler l'ignorance phénoménale - et l'arrogance - regardez ce que l'écrivain appelle elle-même: un "expert de la sécurité intérieure".

    Un coup d'œil sur son site Web nous apprend qu'elle était «secrétaire adjointe aux affaires intergouvernementales au ministère de la Sécurité intérieure» sous Obama; qu'elle était la conseillère à la sécurité intérieure du gouverneur du Massachusetts; et qu'elle était conseillère juridique auprès de la procureure générale Janet Reno.

    Alors maintenant, tout est logique. C'est une personne qui a passé toute une carrière à travailler pour l'appareil de sécurité nationale. C'est une personne qui vit de la «crise», authentique ou non. Elle ne connaît pas d'autre paradigme que celui de l'action gouvernementale. Il ne faut donc pas s'étonner que la seule façon pour elle de traiter avec ses semblables est la force violente.

    Je vais suggérer humblement qu’une personne qui aide à mettre en place l’appareil de sécurité nationale; qui aide à maintenir le public dans un état de peur constant face aux dangers négligeables du terrorisme; qui, ce faisant, contribue à maintenir en place l'intervention même étrangère qui crée ce terrorisme en premier lieu; et qui a donné des conseils juridiques à une femme qui était responsable de brûler littéralement des enfants vivants - est, par ordre de grandeur, plus dangereux qu'un parent qui choisit de ne pas vacciner son enfant.

    J'irai même plus loin en disant qu'une personne atteinte d'Ebola à part entière qui monte dans un métro ou un avion bondé de métro représente une menace beaucoup moins pour la société et la civilisation que les Juliette Kayyems de ce monde.

    Je vais dire autre chose aussi. Et ceci est une déclaration entièrement basée sur la foi. Contrairement à tout ce que je dis à ce sujet, je ne peux rien en dire:

    Quand je regarde certains des commentaires sur cette pièce, ils me rendent malade. Des commentaires comme celui-ci:

    «Nous n’avons besoin de punir personne. Rendez-vous simplement chez eux et donnez à leurs enfants les coups contre leur volonté. Sérieusement. Le shérif s'enroule avec une infirmière, les parents sont retenus et les enfants sont vaccinés. Puis ils partent.

    «Ce n’est pas un moment où nous devons attaquer de manière punitive ces pauvres gens ignorants et ignorants. Nous avons juste besoin de résoudre le problème avec une force irrésistible. S'ils choisissent de riposter, cela devient alors une action policière différente avec des conséquences différentes. Mais je soupçonne que la plupart d’entre eux se contenteront de gémir, de hurler et d’énerver le gouvernement et d’interroger avec colère sur leur liberté d’être malade et dangereux, et la plupart des gens les ignoreront jusqu’à ce qu’ils se taisent. La meilleure partie est que peu importe à quel point ils paniquent, leurs enfants seront toujours vaccinés.

    "Vous voyez comment ça marche ?"

    Ou celui-ci:

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  10. «Je ne connais que deux choses à coup sûr sur cette question:

    "1. Les droits parentaux légaux des personnes qui ne vaccinent pas leurs enfants et ne disposent d'aucun motif médical valable doivent être suspendus jusqu'à la vaccination de leurs enfants.

    “2. À l'époque où les journaux et Walter Cronkite livraient nos nouvelles, ces choses ne se sont pas passées ainsi. Les Wackos n’ont pas eu la possibilité de diffuser (gratuitement) leurs idées dangereuses à des imbéciles partageant les mêmes idées. Une base de plus en ruine de la société directement imputable à Internet et aux médias sociaux.

    Ou ca:

    «Je suis tout à fait d’accord avec moi et j’aime l’idée d’un registre anti-vaxxer. S'ils sont si fiers de mettre d'autres enfants en danger, laissez-les mettre leurs noms en public. »

    Toute la section commentaires est principalement une avalanche de ce genre d'hystérie autoritaire, remplie de rage. Une grande partie se lit comme si elle aurait pu être écrite par la même personne.

    Voici donc ma déclaration religieuse: je ne crois pas les commentaires.

    Je sais qu'il existe beaucoup d'ignorance au sujet des vaccins et des raisons pour lesquelles certains choisissent de ne pas vacciner, et je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont tombés dans le piège de la campagne médiatique agressive qui nous fait craindre tous la rougeole est, pour reprendre les mots de Kayyem, la peste. Je sais aussi qu'il y a beaucoup de gens qui sont heureux de piétiner les droits des autres sur le prétexte le plus fragile.

    Je ne crois tout simplement pas qu’ils sont aussi nombreux que le Washington Post veut que je le croie. Je ne crois certainement pas que leurs points de vue soient représentatifs de la majorité de la population de ce pays. Je crois que la plupart de ces commentaires sont fabriqués. Créée par une ou deux, peut-être trois ou quatre personnes, à la solde de quelqu'un qui veut que le public croie que c'est ce que tout le monde pense aussi, et qu'il est socialement acceptable de parler d'imposer des procédures médicales aux enfants d'autres personnes, ou leur prendre ces enfants à cause des choix médicaux qu’ils font.

    Je peux me tromper. Comme je l'ai dit, il s'agit d'une déclaration basée sur la foi, fondée uniquement sur la foi qui me reste à l'égard des êtres humains qui m'entourent. Je sais que nous sommes mauvais. Je ne crois tout simplement pas que nous sommes si mauvais. Et l'hystérie devient un peu trop ridicule. Je ne crois pas que les sections de commentaires telles que celle-ci représentent les points de vue d’un grand nombre de personnes qui vivent autour de moi. Et vous ne devriez pas non plus.

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/bretigne-shaffer/real-life-fascist-advocates-medical-fascism-in-real-life/

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  11. Monsanto et le Parisien : aux racines du soupçon, il y a le soupçon, la mauvaise foi et plus encore (5)


    2 Mai 2019
    par Seppi


    à propos de « Monsanto et ses "trolls" : aux racines du soupçon »

    Connaissez-vous la loi de Brandolini ? Énoncée pour la première fois en 2013 par un informaticien italien, elle stipule que la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter une idiotie est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour la produire (petit article ici).

    Il faut bien sûr donner un sens large à « idiotie » ; cela peut inclure les soupçons.

    La preuve par « Monsanto et ses "trolls" : aux racines du soupçon » publié par le Parisien le 20 avril 2019 et ses deux paragraphes sur Agriculture et Liberté, un « groupe d’agriculteurs français » – les guillemets sont dans l'original et dénotent une ironie, une mise en doute. Résultat ici : quatre pages...

    Le groupe « Agriculture et Liberté » : Greenpeace au secours du soupçon...

    Le Parisien écrit :

    « Mais en octobre 2018, Greenpeace a révélé qu’Agriculture et Liberté, un "groupe d’agriculteurs français" réuni autour d’un site Internet et un compte Twitter, avait été créé par une autre entreprise de consulting, basée en Irlande, Red Flag, à laquelle Monsanto a facturé entre 100 000 et 200 000 dollars de services en 2017. [...] »

    C'est superbement amalgamé...

    Greenpeace, c'est en fait Unearthed, sa succursale britannique qui fonctionne comme une agence de presse. Si cela avait été du lourd, l'« information » aurait été reprise sur les sites des diverses succursales nationales et aurait fait l'objet d'une vaste campagne médiatique... Elle n'a été reprise que par quelques médias amis, complaisants ou avides de sensationnalisme et d'audimat. Mais cela suffit pour créer le « soupçon »... et l'entretenir.

    Red Flag est une entreprise internationale de consultance ayant son siège à Dublin et spécialisée, dit-elle, dans la communication stratégique, les relations avec les gouvernements, la gestion de crise et la participation aux affaires réglementaires. Monsanto est/a été un de ses clients pour un montant dans la fourchette indiquée ci-dessus, selon le registre de transparence de l'Union Européenne.

    Unearthed met également en lien un site qui partage l'expérience de deux hôtesses de stand intérimaires ayant travaillé pour Red Flag à la foire de la jardinerie et de l'artisanat de Munich de mars 2017. C'est assez flou. L'une dit qu'elle avait pour mission de demander aux gens ce qu'ils pensaient du glyphosate et de les informer (!), les « clients » pouvant remplir un formulaire de contact « pour s'engager davantage » ; l'autre dit avoir distribué des supports d'information et collecté des signatures (pour quoi, mystère...).

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  12. Cela correspond assez bien à ce qu'a/aurait répondu le patron de Red Flag à Greenpeace selon le Parisien :

    « […] Interrogé par Greenpeace, le patron de Red Flag affirme que sa société fournit "des informations factuelles sur la science autour du glyphosate" aux agriculteurs et aux autres personnes qui désirent être informées et s’exprimer sur ce sujet. […] »

    Quand c'est flou, il y a un loup

    On est ici dans le journalisme d'investigation de seconde main. Mais Agriculture et Liberté a-t-il été créé par Red Flag ? Greenpeace est très flou sur le sujet :

    « La référence au soutien de l’industrie à Agriculture et Liberté figure dans un point au bas de son site Web. [ma note : « Nous sommes soutenus par une coalition d’utilisateurs et fabricants de produits agricoles »]

    Mais il n’est fait aucune mention de Red Flag – ni de financement par l'industrie – sur le compte Twitter du groupe, qui se décrit comme "un groupe d’agriculteurs français qui se sont unis pour protéger notre mode de vie et nos moyens de subsistance", ni dans la couverture de presse [ma note : il s'agit d'un article sans lien organique avec Agriculture et Liberté qui n'y est mentionné que comme une source de propos].

    Unearthed a identifié des entités similaires dans six autres pays de l’UE qui semblent être des marque locales de la campagne "liberté de cultiver" de Red Flag.

    Ces entités – qui sont souvent enregistrées à l’adresse de Red Flag à Dublin et à un compte de messagerie appartenant à un membre du personnel de Lincoln Strategy – sont apparues ou doivent apparaître à 33 événements depuis le début de 2017.

    Brophy [le patron de Red Flag] a dit à Unearthed qu'il "ne reconnaît pas un certain nombre de groupes dont vous semblez parler", mais a refusé de développer. Il n’y a eu aucune tentative de dissimuler l’implication de Red Flag ou de Lincoln Strategy, a-t-il déclaré. »

    Le « journalisme d'insinuation » (et les manipulations de Greenpeace) dans toute sa splendeur ! Six autres ? Pas de liens... Nous n'avons rien trouvé en anglais et en allemand. Quand on cherche la « libertà di coltivare » italienne, on tombe sur un site qui promeut la culture du cannabis...

    Mais il y a effectivement eu des stands de Red Flag dans diverses manifestations agricoles sous une bannière appelant à la liberté de cultiver, avec collecte de signatures (à Munich comme mentionné et par exemple aux Pays-Bas)... une opération de relations publiques branquignolesque de plus, apparemment censée contrer la vaste campagne de signatures « Stop Glyphosate ».

    The Independent – dans un article qui fleure bon le journalisme d'insinuation voire de diffamation dès le titre, « PR company accused of using 'tobacco lobbyist tactics' to promote weedkiller linked to cancer » (une entreprise de relations publiques accusée d'utiliser des "tactiques de lobbyisme du tabac" pour promouvoir un herbicide lié au cancer) – rapporte qu'un stand de Red Flag sur une foire, non identifiée, aurait été financé par Monsanto et trois autres fabricants.

    Mais cela n'a pas empêché Unearthed (Greenpeace) de pérorer avec le concours de Mme Carey Gillam...l'USRTK... le monde est petit... :

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  13. « "Monsanto souhaite que cela apparaisse comme si les agriculteurs se prononçaient de manière indépendante pour soutenir le maintien de l'utilisation de ce produit chimique, alors qu'en réalité, ces groupes d '" agriculteurs "ne sont en fait que des pions dans une campagne de relations publiques élaborée par ses agents de propagande embauchés," a déclaré Carey Gillam, journaliste d'investigation et auteur de Whitewash, qui décrit l'histoire de Monsanto et la montée en puissance des herbicides à base de glyphosate. »

    Voilà comment se crée le soupçon. Mais, d'un autre côté, le site d'« Agriculture et Liberté » est peu disert...

    Un site de faux agriculteurs ?

    Résumons donc les deux paragraphes du Parisien pour démonter leur mécanisme – rappel : il est question de « trolls » de Monsanto et de soupçons : Greenpeace a « révélé » qu'un « groupe d’agriculteurs français » – les guillemets sont du Parisien et dénotent une suspicion – a été créé par une entreprise de communication ayant Monsanto pour client. Le patron de l'entreprise tient des propos évasifs.

    Et le Parisien conclut :

    « Depuis ces révélations, le site d’Agriculture et Liberté a publié la liste de cent agriculteurs revendiquant leur appartenance au groupe. »

    C'est un peu court ! Et – fort opportunément – il n'y a pas de lien. Car sous le titre « Nous ne sommes pas des fantômes », les signataires – M. Denis Fumery, agriculteur dans les Yvelines et DumDum #Nerienlaisserpasser sur Twitter – ont interpellé les médias pour, en fait, démonter une infox.

    Dans la confraternité des journalistes, on ferme les yeux sur les turpitudes des confrères...

    Terre-Net fait du « Stop Fake News » en vain

    Car turpitudes il y a !

    L'infox est partie le 17 octobre 2018 de RMC et M. Jean-Jacques Bourdin et Mme Marie Dupin – « Glyphosate: Monsanto a créé et financé des groupes de "fermiers fantômes" en Europe ». Le journalisme panurgique et de sensationnalisme a relayé sans recul ni esprit critique Unearthed et The Independent.

    Fast forward : Terre-Net révélera que M. Karl Brophy, le patron de Red Flag avait « fourni à Marie Dupin de RMC des explications complètes et claires sur nos activités qu’elle a décidé d’ignorer » et que ses activités sont soutenues par « (par ordre alphabétique) Albaugh, Barclay Chemicals, Monsanto et NuFarm ».

    - voir doc sur site -

    Elle est relayée le jour même par l'Obs, mais avec un conditionnel journalistique de prudence dans le titre, les journalistes s'étant mis à deux pour réaliser cette prouesse.

    - voir doc sur site -

    Le 19 octobre 2018, Terre-Net publie : « Un agriculteur bien réel d'"Agriculture et liberté" témoigne ». Extrait :

    « Sur le fond, que ce soit Monsanto ou une autre entreprise, que ce soit sur le glyphosate ou tout autre sujet, la question essentielle n’est pas là. Le débat ici n’est pas d’être "pour" ou "contre" le glyphosate – le sujet est plus complexe qu’une simple question binaire. Ce groupe en question, «"Agriculture et liberté" est-il un "faux groupe d’agriculteurs", ce qui sous-entendrait qu’il y ait une sorte d’usurpation d’identité collective d’une profession ?

    Pour y répondre, finalement rien de plus simple ! La rédaction de Terre-net a adressé un mail, via le site web, à "Agriculture et liberté" et a demandé à être mis en relation avec un agriculteur du groupe. Deux heures plus tard, un agriculteur, un vrai, nous a rappelé.

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  14. Cet agriculteur, c’est Denis Fumery. Agriculteur dans le Val-d’Oise, Denis Fumery s’attache depuis des années à communiquer et parler de la réalité de son métier. Il le confirme : "Il n’y a pas de faux agriculteurs ou d’'agriculteurs fantômes' dans ce collectif Agriculture et liberté ! »

    C'est clair ! Mais c'est un site spécialisé, agricole... Trop plouc et indigne d'attention pour le journalisme bobo... Donc en vain...

    Le 5 novembre 2018, l'Obs remettait une couche et publiait « Défense du glyphosate : comment Monsanto a manipulé des agriculteurs français ». Le titre ne doit pas faire illusion, c'est à nouveau la régurgitation des balivernes :

    « ...le journal anglais "The Independant" et l'équipe d'investigation de Greenpeace ont publié deux enquêtes démontrant que Monsanto, le groupe américain qui vient d'être racheté par le géant allemand Bayer, a créé des associations d'agriculteurs fantômes dans huit pays européens. »

    Et, pour faire bonne mesure, l'Obs réédite cet article le 17 janvier 2019, en soutien à la curée sur le glyphosate d'Envoyé Spécial.

    Et que vient de faire le Parisien ? Donner une information correcte, mais sans préciser le contexte. L'infox a de beaux jours devant elle...

    Imaginons...

    Un gazouillis de M. Alexandre Carré suffira...

    - voir doc sur site -

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/monsanto-et-le-parisien-aux-racines-du-soupcon-il-y-a-le-soupcon-la-mauvaise-foi-et-plus-encore-5.html

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  15. Elections européennes: Pourquoi les membres de la Commission européenne ne sont pas élus ?

    VOS QUESTIONS SUR L'UE 3/4 «20 Minutes» répond aux questions des internautes sur le fonctionnement des institutions européennes


    Thibaut Le Gal
    le 02/05/19 à 11h01


    Le 26 mai prochain auront lieu les élections européennes.
    20 Minutes a demandé aux internautes leurs interrogations sur le fonctionnement des institutions européennes.

    Aujourd’hui, nous nous concentrons sur la Commission européenne.

    Le 26 mai prochain, les Français sont appelés aux urnes pour choisir leurs nouveaux députés européens. A l’occasion du scrutin, 20 Minutes répond aux questions que vous vous posez sur le fonctionnement du Parlement européen, la mission des eurodéputés ou leur mode d'élection.

    Plusieurs internautes nous ont interrogés sur le mode de désignation de la Commission européenne et de son président, pour lequel les parlementaires européens jouent un rôle.

    « Pourquoi les membres de la CE ne sont-ils pas élus ? », nous demande Jean-Pierre.

    « Comment est-il possible que des décisions soient prises par la « commission » qui regroupe des non-élus ? », s’interroge Jean.

    L’occasion de revenir sur le processus de nomination de cette institution européenne.

    Comment est désigné le président de la Commission européenne ?

    Le président de la Commission, actuellement Jean-Claude Juncker, est désigné par les dirigeants des Etats membres de l’Union européenne (le Conseil européen) tous les cinq ans puis validé par les eurodéputés. L'article 17 du traité sur l’Union européenne, amendé par le traité de Lisbonne, détermine les conditions de cette nomination :

    « En tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un candidat à la fonction de président de la Commission. Ce candidat est élu par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent ».

    Si le candidat ne recueille pas la majorité, le Conseil européen propose, dans un délai d’un mois, un nouveau candidat, qui est élu par le Parlement européen selon la même procédure.

    « Il y a une ambiguïté : le texte dit que les chefs d’Etat doivent prendre en compte les résultats du scrutin européen, sans dire explicitement que le président de la Commission européenne doit être issu du parti remportant les élections. En droit, ils peuvent donc choisir qui ils veulent », indique Emmanuelle Reungoat, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Montpellier.

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  16. C'est ce qu'on appelle le principe du «spitzenkandidat», ou «tête de liste» en allemand, puisque c'est bien la tête de liste du parti qui a remporté les élections qui doit logiquement devenir président de la Commission.

    En juillet 2014, Jean-Claude Juncker, candidat du Parti populaire européen (PPE), arrivé en tête lors des européennes de mai 2014, est devenu président de la Commission. Le principe est le même pour les autres membres de la Commission : « Le président nomme les commissaires en accord avec les dirigeants européens, un par pays de l’UE, puis le collège est soumis au vote du Parlement », ajoute Emmanuelle Reungoat.

    Pourquoi le président de la Commission européenne n’est-il pas élu directement ?

    Parce qu’il en est ainsi dans les textes. « Historiquement, l’Europe ne s’est pas construite sur une logique élective mais d’expertise. Les pères fondateurs étaient anti-parlementaristes, estimant que la logique des partis et les idéologies avaient mené à la guerre et qu’il fallait mieux se mettre à l’écart des querelles partisanes avec des hauts-fonctionnaires, qui auraient, et c’est discutable, une position plus neutre », avance Emmanuelle Reungoat. Ce mode de désignation permet aux chefs d’Etat et de gouvernement européens de garder la main sur la Commission européenne.

    Certains chefs d’Etat ont d’ailleurs vu d’un mauvais œil le principe de spitzenkandidats, mis en place à partir des élections de 2014. « Chaque parti européen s’est organisé pour désigner son propre candidat à la Commission européenne. Il y a même eu un débat entre ces candidats. L’idée était de donner un visage à la Commission Européenne pour les électeurs », poursuit la spécialiste.

    L’objectif des parlementaires était de rendre (au moins symboliquement) le processus de désignation plus « démocratique », en contraignant les dirigeants européens à tenir compte des résultats du scrutin. « Chacun fait pression pour imposer son candidat, mais il ne faut pas surestimer non plus la lutte de pouvoir entre Parlement et Etats, ajoute Emmanuelle Reungoat. La culture politique des institutions européennes est le compromis, et les grands partis choisissent des candidats assez consensuels ».

    https://www.20minutes.fr/politique/2495195-20190502-elections-europeennes-pourquoi-membres-commission-europeenne-elus

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  17. À venir en Amérique: le décloisonnement complet de toutes les voix sans établissement


    par Tyler Durden
    Jeu., 05/02/2019 - 00:05
    Ecrit par JD Heyes via NaturalNews.com,


    Le parti démocrate a rejoint la gauche mondialiste dans sa quête pour éliminer tous les bastions restants de la liberté et de la liberté dans tout l'Occident qui, s'ils réussissent, plongeront le monde dans le chaos, la guerre et la destruction.

    En Europe, des combattants tels que Tommy Robinson et Carl Benjamin luttent contre les gauchistes en Grande-Bretagne et dans l’Union européenne alors qu’ils tentent de créer une opposition politique à une campagne de répression et de censure anti-libertaire et antidémocratique.

    Robinson, diabolisé par la gauche européenne comme un «extrémiste d'extrême droite» qui tente de dire la vérité sur l'invasion virtuelle de «réfugiés» musulmans anti-occidentaux originaires de régions du moyen-orient déchirées par la guerre, a été emprisonné en 2018 essentiellement exprimer ses points de vue.

    Depuis sa libération, les autorités de l’UE et du gouvernement britannique, ainsi que les géants des médias sociaux, continuent de le prendre pour censure et le faire taire - à tel point qu’il a maintenant l’impression que son seul recours est de devenir ministre du Parlement européen (MPE) en afin de conserver une plate-forme.

    Jake Lloyd d'Infowars note:

    "Lui et d'autres le font pour tenter de dominer l'UE de l'intérieur ..."

    "Maintenant, vous ne le savez peut-être pas", a poursuivi Lloyd, "car quelques heures après la création d'un compte pour représenter sa campagne sur Twitter, celui-ci a été supprimé. Pourquoi il a été enlevé, personne ne le sait. Aucune explication n'a été donnée.

    En d'autres termes, Robinson a été traité comme les conservateurs américains, les constitutionnalistes et les partisans de notre président «America First», Donald Trump.

    "Cela suit assez longtemps la tendance qui règne sur les médias sociaux", a déclaré Lloyd, notant que son propre employeur, Infowars, avait systématiquement été retiré de Twitter, YouTube, PayPal et d'autres grandes plates-formes de haute technologie Élections de 2018.

    Pour Robinson, ce sont ses avertissements sur la destruction de la culture occidentale par les Musulmans qui l’ont fait atterrir dans l’eau chaude dans toute l’Europe, pas seulement en Grande-Bretagne. Aux États-Unis, Trump soutient les Américains qui s’opposent aux démocrates et à leurs obsessions - avortement, contrôle des armes à feu, taxes élevées et demande de conformité - qui sont attaqués.

    LA GAUCHE GLOBALISTE DÉMOCRATIQUE EST DEVENUE NON DÉMOCRATIQUE

    Mais aussi, un homme qui se décrit comme un libéral classique - Sargon d’Akkad ou Carl Benjamin - a également été pris pour cible par la gauche parce qu’il n’est pas assez à gauche.

    "Il ne fait pas le poids face aux organisations mondialistes telles que l'UE ou les Nations unies", a déclaré Lloyd, ajoutant que Benjamin avait également lancé une campagne pour devenir député européen.

    "Ils l'ont attaqué de nombreuses façons, à l'instar de Tommy Robinson", a déclaré Lloyd. "Ils ont également supprimé son compte de campagne - il se présente comme membre du UKIP, le parti de l'indépendance du Royaume-Uni - sans raison réelle."

    Lloyd a fait remarquer que réduire au silence les opposants politiques n’a rien de nouveau, comme cela s’est passé dans l’histoire du monde. Mais généralement, la répression de la parole, les points de vue politiques et l’expression ont été associés à des gouvernements autoritaires et à des dirigeants tyranniques comme des rois et des dictateurs - et non des paradis de la démocratie comme la Grande-Bretagne et les États-Unis.

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  18. Lloyd a déclaré que dans le cas de Benjamin, "il a déjà fait des commentaires controversés dans le passé", bien qu'en réalité, ils ne sont pas vraiment controversés sur le fait qu'il devrait être banni de la place publique.

    En effet, les pères fondateurs de l’Amérique ont été tellement offensés par une telle tactique que, dès le tout premier amendement à la Constitution, ils ont reconnu le droit inaliénable des êtres humains de parler, de penser et de s’exprimer librement - sans avoir à être «approuvé» pour certains discours d'autres discours sont interdits parce qu'ils ont été jugés «offensants» ou «mal dirigés».

    Malgré les plaintes des consommateurs et des utilisateurs de plates-formes à travers le monde occidental, les géants des médias sociaux ne bougent pas: comme les démocrates et la gauche mondiale, ils exigent la pensée de groupe, la conformité du discours et de la pensée, ainsi que l’extinction des voix divergentes.

    En d’autres termes, ce sont des anti-démocrates et ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils n’auront pas mis fin à toute opposition.

    «La liberté d'expression est un mythe. Techniquement, nous avons le droit de dire ce que nous voulons et nous ne serons pas arrêtés pour cela, mais nous devons toujours autocensurer notre discours, y compris nos opinions politiques, pour de nombreuses raisons. Vous êtes autorisé à exprimer des opinions, à condition que ce soient les bonnes opinions. Mais si vous perdez votre capacité à payer vos factures à la suite de votre discours honnête et ouvert, vous n'êtes pas vraiment libre. "

    –I Am Turtle Boy, description du livre

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-01/coming-america-complete-de-platforming-all-non-establishment-voices

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    Réponses
    1. (...) Le parti démocrate a rejoint la gauche mondialiste (...)

      Primo, aux États-Unis il n'existe pas de parti pour la Démocratie mais 2 partis contre la Démocratie ! Le parti démocrate et le parti républicain.
      Pourquoi ? Parce que les USA sont une république ! et non donc une Démocratie (qui est son contraire).

      Secundo, personne ne connait le sens du mot Démocratie !!!

      (...) Robinson, diabolisé par la gauche européenne comme un «extrémiste d'extrême droite» qui tente de dire la vérité sur l'invasion virtuelle de «réfugiés» musulmans anti-occidentaux originaires de régions du moyen-orient déchirées par la guerre,(...)

      l'invasion virtuelle !!! Où peut-on acheter un anti-virus ?

      (...) des paradis de la démocratie comme la Grande-Bretagne et les États-Unis. (...)

      Monarchie & république sont des dictatures !

      (...) En effet, les pères fondateurs de l’Amérique ont été tellement offensés par une telle tactique que, dès le tout premier amendement à la Constitution, ils ont reconnu le droit inaliénable des êtres humains de parler, de penser et de s’exprimer librement (...)

      Hahahaha ! Sauf... sauf de pouvoir voter eux-mêmes leurs lois ! Hahahaha !

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  19. À quoi ressemblera l'insurrection en 2030


    par Tyler Durden
    Mer., 05/01/2019 - 22:05
    via P. W. Singer est stratège chez New America


    Robots, intelligence artificielle, cyberguerre, impression 3D, bio-améliorations et nouvelle compétition géopolitique; le XXIe siècle est façonné par une série de nouvelles technologies et de nouvelles tendances effrayantes et effrayantes. Nous devrions également nous attendre à ce qu'ils façonnent les mondes de l'insurrection et du terrorisme.

    Avec tant de changements, il est trop tôt pour savoir tout ce qui se dégagera de ces nouvelles technologies au cours des années précédant 2030 et au-delà. Mais nous pouvons identifier quelques tendances clés de ce qui comptera pour la guerre et au-delà, ainsi que les questions qui en résulteront pour les futurs contre-insurgés. Ci-dessous trois, tirées d'un récent rapport de New America sur ce que la technologie et les guerres de 2030 pourraient laisser présager.

    La fin de la non-prolifération

    Un thème commun dans les divers domaines technologiques censés changer la guerre de manière significative (du matériel de la robotique au logiciel de l'IA, au «wetware» de la modification de la performance humaine) est qu'ils ne sont ni par nature militaires ni civils. Les personnes et les organisations qui recherchent et développent ces technologies et celles qui les achètent et les utilisent seront à la fois des gouvernements et des civils. Ils seront appliqués aux conflits, mais aussi à des domaines allant des affaires à la vie de famille. Un attribut connexe est qu’ils sont moins susceptibles de nécessiter des systèmes logistiques massifs à déployer, alors que la tendance à une plus grande intelligence des machines signifie qu’ils seront également plus faciles à apprendre et à utiliser - ne nécessitant pas de grands programmes de formation ou d’acquisitions. Ces facteurs signifient que les groupes d'insurgés seront en mesure de réaliser des gains de technologie et de capacité beaucoup plus rapides qu'auparavant.

    En bref, les technologies de demain qui changeront le jeu auront très probablement des obstacles à l'entrée extrêmement bas, ce qui signifie qu'elles se multiplieront. En outre, certaines technologies, telles que l’impression 3D, rendront difficile la prévention de la propagation des capacités via des approches traditionnelles de non-prolifération telles que les embargos et les blocages aux armes. Interdire les itinéraires d'armes est moins pratique dans un monde où la fabrication peut être faite sur site.

    Ce problème ne concerne pas uniquement le matériel, mais aussi la diffusion d’idées. Aussi décevantes que l’étendue de l’idéologie terroriste et de la manière de le faire aient été abordées dans le monde des médias sociaux, ces plateformes sont toujours contrôlées de manière centralisée. Les Twitters et les Facebook du monde entier peuvent supprimer du contenu lorsqu'ils sont convaincus du besoin de relations juridiques ou publiques. Cependant, le passage aux applications décentralisées réduit ce pouvoir, car il n’existe pas de lieu unique pour faire appel à la censure. Ce phénomène va bien au-delà du problème d’un clip YouTube montrant comment construire un IED ou d’un clerc inspirant l’observateur d’une vidéo associée à devenir un kamikaze.

    La décentralisation croisée avec le «crowd-sourcing» et le «open source» permet à toute personne du réseau d'accéder à de nouvelles échelles. En effet, il existe déjà des projets open-source tels que Tensorflow, qui permettent à quiconque de puiser dans des ressources d'IA qui étaient de la science-fiction il y a une dizaine d'années.

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  20. Tout cela suggère quelques questions clés: Comment les forces américaines et alliées vont-elles se préparer aux adversaires insurgés qui ont accès à beaucoup des technologies et des capacités mêmes sur lesquelles ils s’appuyaient auparavant pour gagner un avantage ? La réduction des obstacles à l’entrée facilitera-t-elle l’insurrection des insurgés ? Est-ce qu'il sera plus difficile de les vaincre s'ils peuvent rapidement recréer leurs capacités ?

    Insurrections multi-domaines

    Qu'il s'agisse des Marines combattant les forces rebelles en Haïti lors des premières missions de soutien aérien rapproché il y a un siècle ou des Marines combattant les Taliban aujourd'hui, les contre-insurgés des cent dernières années ont bénéficié d'un avantage crucial. En ce qui concerne les différents domaines de la guerre, l’acteur étatique avait seul la capacité d’exercer un pouvoir véritable dans tous les domaines. Bénéficiant d’un accès sans entrave à l’air et à la mer, ils pourraient opérer plus efficacement sur la terre ferme, non seulement en surveillant et en faisant grève qui empêchaient les insurgés de rassembler leurs forces, mais en déplaçant de manière cruciale leurs propres forces presque partout où elles voulaient aller.

    Cette monopolisation du pouvoir pourrait ne plus être le cas à l'avenir. En effet, ISIS a déjà utilisé le domaine aérien (via une force aérienne autonome composée de drones) pour effectuer des opérations de reconnaissance sur les forces américaines et alliées et pour lancer plusieurs centaines de frappes aériennes. Tout cela était peut-être ad hoc, mais il a quand même atteint ses objectifs à un coût minime. Plus important encore, l’utilisation par le drone de l’ISIS suggère un changement dans l’histoire générale de la puissance aérienne et de l’insurrection. Comme cela a été prouvé partout, du Yémen à l'Ukraine, les insurgés peuvent désormais voler et se défendre.

    Bien entendu, cette capacité à traverser des domaines ne se limite pas à la puissance aérienne, mais également à de nouveaux domaines que la technologie ouvre au combat. Les insurgés pourront s’appuyer sur le réseau mondial de satellites qui ont conféré un tel avantage aux forces américaines en matière de RSR et de communication, voire même de lancer et d’exploiter des micro-satellites bon marché, soit par proxy, soit de manière autonome. (Si les étudiants peuvent déjà le faire, pourquoi pas les insurgés ?)

    Plus important encore, le volet «cyber guerre» de l'insurrection ira probablement bien au-delà de ce que nous avons connu jusqu'à présent. La prolifération des capacités sur les marchés sombres et l'automatisation croissante, combinées au changement de la forme d'Internet en un nombre croissant de «choses» fonctionnant en ligne, indiquent que les insurgés sont en mesure de cibler des réseaux de communication et de contrôle et même d'utiliser le format numérique de style Stuxnet. armes causant des dégâts physiques.

    La capacité d'opérer dans plusieurs domaines signifie également que les insurgés seront en mesure de surmonter la tyrannie de la distance. Des bases autrefois sécurisées et même la patrie lointaine d’une force deviendront observables, ciblables et accessibles, qu’il s’agisse de programmes malveillants ou de systèmes aériens sans pilote livrant des paquets d’une autre sorte. Pour y penser différemment, une future insurrection ne verra peut-être pas une attaque offensive de style Tet à Hue, mais plutôt à Houston.

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  21. Voici quelques questions clés: Les États-Unis sont-ils préparés à la guerre dans plusieurs domaines, non seulement contre les États pairs, mais également contre les insurgés ? Quelles capacités utilisées dans la contre-insurrection aujourd'hui pourraient ne pas être disponibles en 2030 ? Tout comme les forces américaines ont utilisé leurs capacités dans un domaine pour gagner des batailles dans un autre, comment les insurgés pourraient-ils le faire?

    UnderMatch

    Dans les batailles finales du théâtre européen de la Seconde Guerre mondiale, les forces américaines ont dû faire face à un adversaire qui a apporté une technologie de pointe au combat. Heureusement pour les Alliés, les «armes à merveille» allemandes, allant des roquettes aux jets en passant par les fusils d'assaut, sont entrées dans la guerre trop peu et trop tard.

    Au cours des 75 dernières années, la planification de la défense américaine s’est attachée à faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais. Disposant d'un avantage technologique qualitatif qui leur permet de "surclasser" nos adversaires, ils ont été intégrés à tout, de notre stratégie de défense globale à la tactique des petites unités. C’est ainsi que l’armée américaine a dissuadé l’Armée rouge pendant la guerre froide malgré le fait que son armée était beaucoup moins nombreuse, et qu’elle a pu envahir l’Irak avec une force trois fois plus petite que celle de Saddam Hussein (inversant le mantra historique selon lequel la force de soit trois fois la taille du défenseur).

    Même dans les insurrections douloureuses du Vietnam aux guerres d’après les attentats du 11 septembre, cette approche n’a pas toujours permis de remporter des victoires faciles, mais elle a fait partie d’une vision du monde modifiée. Un officier de la marine m'a dit un jour que si son unité de 30 hommes était attaquée par 100 talibans, il n'aurait aucune crainte que son unité ne perde; En effet, il a décrit comment il serait presque un soulagement de faire face à l'ennemi dans une lutte acharnée, par opposition aux chasses infructueuses, aux embuscades cachées et aux bombes au bord de la route de l'insurrection. La raison en était non seulement l'entraînement de sa force, mais le fait que dans n'importe quelle bataille, son camp seul pouvait faire appel à des systèmes de technologie que l'insurrection ne pouvait imaginer avoir, à partir d'un ciblage précis de systèmes aériens sans pilote contrôlés par satellite à des milliers de kilomètres des centaines de bombes guidées par GPS larguées par des avions à réaction à grande vitesse capables de fonctionner en toute impunité.

    Cependant, les forces américaines ne peuvent pas compter sur cette surmatch dans le futur. Ce n’est pas seulement la question de la prolifération de masse discutée ci-dessus, motivée par la réduction des obstacles à l’entrée et à la disponibilité des technologies clés sur le marché. Notre pensée anti-insurrectionnelle future doit également reconnaître que la position géopolitique a changé. Aussi difficiles que les talibans et l'Etat islamique aient été, ils n'étaient pas soutenus par un pouvoir comparable d'un État pair, développant leur propre technologie révolutionnaire et pouvant potentiellement la fournir au monde.

    Les campagnes de masse contre le vol de propriété intellectuelle liées à l’état de l’État ont signifié que nous assumions une grande partie des coûts de la recherche et du développement liés au développement des armes en Chine, tout en investissant pour devenir un chef de file mondial dans chacun des groupes technologiques révolutionnaires susmentionnés. Par exemple, dans le domaine de l'IA, la Chine s'est dotée d'une stratégie nationale spécifique visant à devenir le leader mondial de l'IA d'ici 2030, avec un vaste éventail d'activités de planification et d'activités visant à atteindre cet objectif. Parallèlement, il a présenté de nouveaux programmes d’armes dans des domaines allant de l’espace à la robotique armée.

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  22. Le résultat est que, dans une insurrection future, qu'il s'agisse d'achats sur le marché mondial ou de fournitures de guerre par procuration, les soldats américains pourraient subir le même genre de choc que les pilotes d'hélicoptères soviétiques dans leur guerre des années 1980 en Afghanistan, lorsque le missile Stinger est apparu les mains des moudjahidines. Les États-Unis pourraient un jour se retrouver à combattre une force de guérilla apportant une technologie de pointe au combat.

    Questions: Quels changements tactiques sont nécessaires pour les contre-insurgés quand ils ne bénéficient pas de la technologie "à outrance" ? Comment l'environnement géopolitique croissant change-t-il la contre-insurrection ? La tactique et la doctrine américaines sont-elles prêtes pour les insurgés soutenus par une grande puissance ?

    Conclusions

    La preuve la plus convaincante que nous nous trouvons à une époque de changement historique est que les tendances en matière de technologie et leurs effets sur le monde qui en résultent sont si variés qu’ils peuvent être un peu accablants. Leur défi ne consiste pas simplement en ce qu’ils se répercutent dans tant de directions différentes, mais aussi que nous ne sommes tout simplement pas en mesure de répondre à de nombreuses questions qu’ils soulèvent, en particulier pour un pays aussi enclin à l’incertitude que la guerre. Mais c'est bien de l'admettre. Comme le dit sagement Werner Herzog: «Parfois, une question profonde vaut mieux qu'une réponse directe."

    Pourtant, malgré toute cette incertitude, il y a une leçon clé à retenir: un survol de la technologie qui se profile et de son effet potentiel sur la contre-insurrection et le contre-terrorisme semble fournir: En cette période de changement radical, ceux qui choisissent de rester immobiles ignorent les tendances, et ne s’adaptent pas correctement, font encore le choix de leur inaction. Ils choisissent de perdre les guerres de demain.

    ***

    P. W. Singer est stratège à New America et auteur de plusieurs ouvrages, notamment "Cybersecurity and Cyberwar: ce que tout le monde doit savoir" et "LikeWar". Il est co-auteur du nouveau rapport "Le besoin de C3: une proposition pour un corps civil de cybersécurité aux États-Unis". Pleine Bio

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-01/what-insurgency-will-look-2030

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    1. Non ! L'intelligence Artificielle n'existera probablement JAMAIS ! Mais, les dictateurs, veulent et voudront faire passer leurs crimes sur le compte de 'la responsabilité robotique indépendante' !!! alors que TOUS les paramètres proviennent de la dictature !

      Non ! Les 'sextoys' et poupées gonflables ne remplaceront JAMAIS l'homme et la femme !

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  23. Quand une masse de casseurs prend d’assaut le commissariat du 13e à Paris (vidéo)


    10:30 02.05.2019


    En marge de la manifestation du 1er mai à Paris, le commissariat du 13e arrondissement de Paris a été pris pour cible par des casseurs. Les forces de l’ordre les ont toutefois empêchés de pénétrer dans l’édifice.

    Lors de la manifestation du 1er mai, les casseurs ont été repoussés par les forces de l’ordre sans qu’ils parviennent à pénétrer dans le commissariat de police situé dans le 13e arrondissement de Paris.

    Dans plusieurs vidéos mises en ligne dans la foulée, on peut voir le cortège de la manifestation arriver place d’Italie alors que de nombreux individus caillassent le bâtiment avec des pavés.

    Afin de faire reculer les assaillants, les policiers et les gendarmes mobiles présents alors sur place ripostent avec des gaz lacrymogènes.

    La capitale a été placée sous haute sécurité en raison des risques de violences de la part de manifestants radicaux, a déclaré mardi 30 avril le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, évoquant le nombre de 7.400 policiers et gendarmes à Paris, mais également des interpellations préalables. Les forces de l'ordre s'attendaient à un défilé de syndicalistes et de Gilets jaunes, mais aussi à la présence de casseurs, parfois venus de l'étranger, et de black-blocs.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905021040955318-quand-une-masse-de-casseurs-prend-dassaut-le-commissariat-du-13e-a-paris-video/

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  24. Pitié-Salpêtrière: interrogations autour d'une prétendue «attaque» de l'hôpital par des manifestants


    2 mai 2019, 08:54



    L'hôpital de La Pitié-Salpêtrière a-t-il été victime d'une «attaque» en marge de la manifestation du 1er Mai, comme l'affirment le gouvernement, l'AP-HP et, à leur suite, de nombreux médias et politiques ? Certaines vidéos permettent de s'interroger.

    Que s’est-il vraiment passé le 1er Mai à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, en marge du défilé parisien ? Une trentaine de personnes ont été placées en garde à vue après s'être introduites dans l’enceinte de l’établissement. Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a aussitôt parlé d’une «attaque». Mais selon plusieurs témoignages, les manifestants auraient en réalité tenté de se mettre à l’abri des gaz lacrymogènes.

    Peu après 16h, alors que les tensions redoublaient entre certains manifestants et les forces de l'ordre, le cortège s'étant séparé entre la place d'Italie et le boulevard de l'Hôpital, Marie-Anne Ruder, la directrice de La Pitié-Salpêtrière assure avoir été informée d'une tentative d'intrusion dans l'établissement. «Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d'entrer dans l'enceinte de l'hôpital», explique-t-elle à France Inter. Selon son témoignage, les intrus en question étaient des Gilets jaunes, ainsi que des individus au visage dissimulé. Elle raconte alors avoir prévenu les services de police à cause des «gestes violents et menaçants» de ces individus ; les forces de l'ordre sont arrivées une dizaine de minutes plus tard.

    Autre récit abondant dans le même sens : celui de Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Sur le plateau de BFM-TV, celui raconte en effet que plusieurs personnes se seraient «précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale», qui accueille des «patients particulièrement vulnérables». Selon lui, des images de vidéosurveillance «absolument édifiantes» qui seront transmises aux enquêteurs prouvent la véracité de ces faits. Il ajoute que des infirmières ont tenté de s'interposer, «qui tenaient la porte avec toute la force qu'ils pouvaient avoir en criant "Attention ! ici il y a des patients !"». «Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences», a-t-il insisté le 2 mai, interrogé par France info.

    En déplacement à l'hôpital, où un CRS avait été admis plus tôt pour une blessure à la tête, le ministre de l'Intérieur Chrstophe Castaner a évoqué une «attaque» par des dizaines de Black blocs. De son côté, le parquet de Paris annonçait que 30 individus avaient été placé en garde à vue après cette «intrusion».

    Des vidéos qui sèment le doute

    Plusieurs interrogations demeurent quant à ce récit, et plus particulièrement concernant la qualification d'«attaque» ou d'«intrusion». En effet, des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des manifestants (femmes, hommes, avec ou sans gilets jaunes), ne montrant pas de signes visibles d'agressivité, stationner dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière et tout près de l'entrée d'un bâtiment, du côté de l'entrée au 97 du boulevard de l'hôpital

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  25. Certaines vidéos semblent même indiquer que les manifestants auraient pénétré dans l'enceinte de l'hôpital pour échapper aux forces de l'ordre qui les pourchassaient.

    Le journaliste David Dufresne évoque un témoignage expliquant que les manifestants «voulaient se réfugier [dans l'enceinte de l'hôpital] parce qu'une colonne de CRS arrivait par le haut du boulevard». Plusieurs témoignages confirment cette version, à commencer par celui d'un journaliste de l'AFP qui explique avoir vu à cet endroit des manifestants se réfugier dans l'enceinte de l'hôpital, qui fait plusieurs hectares, pour échapper aux gaz lacrymogènes sur le boulevard de l'Hôpital, avant d'être pourchassés par les forces de l'ordre, et certains interpellés.

    Sur une autre vidéo relayée par le journaliste Sylvain Ernault, on voit plusieurs personnes «descendre calmement les marches d'un bâtiment de la Pitié-Salpêtrière».

    Si la plupart des commentaires accompagnant ces vidéos sur les réseaux sociaux n'hésitent pas à faire mention de «propagande» et de «fake news», il convient toutefois de rester prudent. En effet, à ce stade, rien ne permet toutefois de dire si ces personnes visibles sur les vidéos ou celles vues par le journaliste de l'AFP sont les mêmes que celles qui ont été évoquées par Christophe Castaner ou Martin Hirsch.

    Toutefois, le précédent du saccage des vitres de l'hôpital Necker-Enfants malades le 14 juin 2016 devrait au moins inciter à la prudence quant à l'utilisation des termes «attaque» ou «intrusion». Ce jour-là, en marge d'un défilé contre la loi travail à Paris, des vitres de l'hôpital avaient été brisées. Le lendemain, l'exécutif mettait en cause la CGT et son «attitude ambiguë» à l'égard des casseurs et menaçait d'interdire les futures manifestations. Les dégâts contre l'hôpital Necker avaient été attribués par les autorités à une «horde» de casseurs... mais les vidéos et les témoignages recueillis par plusieurs journalistes avaient montré l'«acte isolé» d'un seul manifestant masqué.

    Des réactions médiatiques et politiques immédiates

    Malgré ces précautions nécessaires, plusieurs médias n'ont pas hésité à relayer telle quelle l'annonce de cette «attaque» présumée, semblant accorder plein crédit à la version de Christophe Castaner. Dans la foulée, plusieurs personnalités politiques ont réagi, la plupart pour témoigner de leur indignation, à commencer par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui s'est dit «particulièrement choquée».

    Le député La République en marche Laurent Saint-Martin a apporté son soutien à l'AP-HP et aux forces de l'ordre : «Entrer dans un hôpital pour saccager un service de réanimation, c'est ignoble», a-t-il commenté.

    Le chef de file des Républicains, Laurent Wauquiez, s'est quant à lui ému d'un acte «révulsant». «Honte à ceux qui osent s'en prendre à nos hôpitaux», a-t-il notamment écrit sur Twitter.

    Du côté de La France insoumise (LFI), on met en doute la véracité des faits rapportés. Jean-Luc Mélenchon évoque une «manipulation du système».

    Le député LFI Alexis Corbière, en revanche, a fait part de sa circonspection en constatant que certains témoignages ne correspondaient pas à la version officielle. «Attaquer un hôpital est inacceptable, mais diffuser de fausses informations tout autant», a-t-il estimé.

    Sur le même ton, la députée LFI Danièle Obono parle de «propagande gouvernementale». Invitée sur le plateau de Sud Radio le 2 mai, elle a suggéré de parler de «situation confuse».

    Lire aussi : 1er mai : les Gilets jaunes fédèrent-ils plus que les syndicats ? (DEBAT)

    https://francais.rt.com/france/61683-pitie-salpetriere-interrogations-autour-pretendue-attaque-hopital-manifestants

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  26. Nouvelle perte parmi les forces de l’ordre: un policier s’est ôté la vie en Saône-et-Loire


    15:46 02.05.2019


    Un policier municipal de Paray-le-Monial en Saône-et-Loire s'est donné la mort le 24 avril. Le syndicat de défense des policiers municipaux ne l’a appris que ce jeudi 2 mai, sans connaître les raisons de cet acte. Le nombre de policiers s’ôtant la vie avec leur arme continue d’augmenter.

    Un policier municipal de Paray-le-Monial en Saône-et-Loire a mis fin à ses jours mercredi 24 avril, a écrit le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) sur Facebook. Les circonstances de son geste n'ont pas été communiquées.

    «Jean-Christophe, policier municipal à Paray le Monial a décidé, lui aussi, de passer à l'acte le mardi [mercredi] 24 avril, mais nous ne l'apprenons qu'aujourd'hui, fait incroyable. Nous ignorons les raisons de son acte. Le SDPM adresse ses pensées, à sa famille, ses proches et collègues de travail», indique un message sur le compte Facebook du SDPM.

    Selon la source, leur collègue était «marié et père d'un garçon».

    Depuis le 1er janvier, plus de 30 membres des forces de l'ordre ont mis fin à leurs jours. En 2018, ce nombre s'élevait à 35 policiers et 33 gendarmes. Le taux de morts volontaires dans la profession est supérieur de 36% à celui de la population générale, selon une étude de l'Inserm.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905021040958192-nouvelle-perte-parmi-les-forces-de-l-ordre-saone-et-loire/

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    1. (...) Nous ignorons les raisons de son acte. (...)

      C'est en général la formule quand on connait la réponse.

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  27. L’épouse du maire de Levallois-Perret a tenté de mettre fin à ses jours


    15:51 02.05.2019


    L’épouse de Patrick Balkany, le maire de Levallois-Perret, a tenté de s’ôter la vie mercredi, selon Le Parisien. Elle a été hospitalisée et ses jours ne sont plus en danger. Dans une publication sur Facebook, Mme Balkany qui doit comparaître avec son époux devant le juge dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale a fait part de sa fatigue.

    Isabelle Balkany, l'épouse de Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine, a tenté de se donner la mort le 1er mai au soir dans sa résidence de l'Eure, rapporte Le Parisien.

    Selon le média, Mme Balkany a avalé «une très forte quantité de médicaments». C'est Patrick Balkany qui l'a découverte inanimée et qui a rapidement appelé les secours.

    Dans une publication sur sa page Facebook, Isabelle Balkany qui doit comparaître à partir du 13 mai prochain devant le tribunal correctionnel de Paris avec son époux pour fraude fiscale a exprimé sa fatigue en utilisant à plusieurs reprises le hashtag #Jesuisfatiguée.

    «Je suis fatiguée de voir en souffrir l'homme de ma vie, que j'aime et que j'admire pour tout ce qu'il a réalisé», a-t-elle écrit entre autres.

    Elle s'en est également prise à ceux qui ont «transformé en "crime", agrémenté de mensonges» un «manquement fiscal» qui, selon elle, «n'a, certes, aucune excuse».
    Le Parisien indique qu'Isabelle Balkany a été hospitalisée et que ses jours ne sont plus en danger.

    Isabelle et Patrick Balkany sont soupçonnés d'avoir dissimulé plusieurs millions d'euros au fisc. L'enquête dans cette affaire a été ouverte en 2013 sur la base de confidences faites aux magistrats par l'ancien directeur général de l'office HLM des Hauts-de-Seine de 1986 à 1994, Didier Schuller. En juillet dernier, les juges d'instruction du pôle financier ont renvoyé les époux Balkany devant le tribunal pour blanchiment de fraude fiscale aggravée.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905021040958120-isabelle-balkany-tente-mettre-fin-ses-jours/

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    1. (...) et ses jours ne sont plus en danger. (...)

      Yeah ! Vive la grande vie la tournée des casinos ! Çà s'arrose ! Tous aux palaces !

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