Les jeunes accusent de plus en plus le «changement climatique» de ne pas épargner pour leur retraite
par Tyler Durden
Vendredi, 24/05/2019 - 12:15
Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Un nombre croissant de jeunes Américains reprochent au changement climatique de ne pas mettre de l'argent pour leur propre retraite. Ils disent que parce que le monde n’existera pas quand ils prendront leur retraite (à cause du changement climatique), il n’est pas nécessaire d’économiser de l’argent.
Mais si nous appliquons cette logique à tout, il n’est jamais nécessaire de préparer l’avenir de quoi que ce soit et l’idéologie libérale s’écroule sur elle-même.
Market Watch a utilisé un jeune professionnel comme exemple de cette pensée erronée. Lori Rodriguez, une professionnelle de la communication âgée de 27 ans à New York, n’économise pas en vue de sa retraite, et ce n’est pas nécessairement parce qu’elle n’en a pas les moyens, mais parce qu’elle ne s’attend pas à ce que cela ait de l’importance. Comme beaucoup de gens de son âge, Rodriguez a adhéré à la propagande et croit religieusement que le changement climatique aura des effets catastrophiques sur notre planète. Quelque 88 % des millennials (un pourcentage plus élevé que tout autre groupe d'âge) croient en la religion du changement climatique et 69 % affirment que cela va avoir un impact sur leur vie.
"Je veux espérer le meilleur et planifier un avenir stable et sûr, mais quand je regarde les événements actuels et le monde que nous prédisons, je ne vois pas comment les choses ne pourraient pas être chaotiques dans 50 ans", Rodriguez dit.
"Les systèmes météorologiques sont déjà désactivés et je ne pense pas que ce soit hyperbolique d’être un peu apocalyptique."
Les grands médias n’aident pas non plus. En utilisant des techniques de manipulation, les médias plongent la population dans un flot continu d’actualités déprimantes et haineuses. À tel point que beaucoup de jeunes sont sceptiques quant à l’épargne pour un avenir, on leur dit constamment qu’il n’existera pas.
Pour clarifier, pour ces jeunes gens, le héros libéral Al Gore avait prédit en 2008 qu'il n'y aurait pas de calottes glaciaires dans trois à cinq ans en raison du réchauffement de la planète. Cependant, la «vérité qui dérange» est que les calottes glaciaires sont toujours là (plus de dix ans plus tard).
Il est intéressant de noter que, juste après avoir déclaré que les jeunes Américains n’épargnaient pas pour la retraite, estimant que le changement climatique détruirait le monde, Market Watch a précisé que la santé mentale pouvait être un problème.
Selon une étude publiée en mars dans le Journal of Anormal Psychology, les problèmes de santé mentale des jeunes adultes et des adolescents américains ont considérablement augmenté au cours de la dernière décennie. Le nombre de personnes âgées de 18 à 25 ans signalant des symptômes de dépression majeure a augmenté de 52% entre 2005 et 2017, tandis que les adultes plus âgés n’ont connu aucune augmentation du stress psychologique à cette période et que certains groupes d’âge ont même connu une diminution. – Surveillance du marché
Jean Twenge, auteur de l'étude citée par Market Watch, affirme que cette hausse des problèmes de santé mentale peut être attribuée à l'utilisation accrue des médias numériques. La technologie a changé les modes d'endoctrinement juste assez pour avoir un impact sur la vie sociale et la communication. Selon un rapport publié en 2018 par l'American Psychological Association, les millennials souffriraient également d'inquiétude écologique, 72% d'entre eux affirmant que leur bien-être émotionnel est affecté par l'inévitabilité du changement climatique, contre seulement 57% l'âge de 45 ans.
Selon l'Institut national sur la sécurité de la retraite, les deux tiers des millennials (définis par Pew comme la génération née entre 1981 et 1996) n'ont rien épargné pour la retraite. Et nous savons maintenant pourquoi certains n’économisent pas. La religion du changement climatique pèse lourdement sur leur stabilité mentale.
Ce n’est pas que nous ne voulons pas prendre la planète. Ceux qui ne souscrivent pas à la religion de l'hystérie du changement climatique croient simplement que les gens devraient prendre soin de la Terre du mieux qu'ils peuvent. Mettre le salut de la Terre entre les mains de quelques bureaucrates ne résoudra rien. Après tout, les responsables gouvernementaux ne peuvent même pas nettoyer une pile de déchets dans le paradis des démocrates à Los Angeles. Si le changement climatique était vraiment un problème, il n’y a aucun moyen pour les autoritaires de le résoudre et ils ne le voudraient pas non plus. Il y a tout simplement trop d’argent à gagner avec les masses crédules.
Certaines personnes veulent juste regarder le monde brûler.
Un "empire européen" n'est pas ce dont l'Europe a besoin
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 24/05/2019 - 05:00
Écrit par Ferghane Azihari via le Mises Institute,
Une certaine vision nostalgique de l’empire romain a contribué à faire avancer l’idée selon laquelle l’Union européenne est essentielle à la prospérité et au succès de l’Europe. Mais un regard plus attentif sur le continent invalide le lien entre prospérité et affiliation à l'Europe de Bruxelles. Les pays européens les plus riches sont les pays hors Union. C'est le cas en Suisse, en Norvège, en Islande et au Liechtenstein.
Il n’existe pas non plus de lien entre la richesse d’un pays et sa composition en grands groupes politiques au niveau mondial. Outre les régions déjà mentionnées, de nombreux endroits allient petitesse et richesse, comme le montrent Singapour, Taiwan, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande.
Malheureusement pour les partisans d'une Europe politique, l'ascension historique de la civilisation européenne illustre également le contraire du récit impérial. L'historien américain David Landes a rappelé en 1998 que la chute de l'Empire romain était un événement heureux pour le Vieux Continent. Ces affirmations soutiennent les travaux du sociologue Jean Baechler, qui, trois décennies plus tôt, écrivait que l'expansion du commerce européen était favorisée par l'anarchie héritée de l'ordre féodal.
Associée à l'unité culturelle relative forgée par l'Église catholique, l'anarchie féodale inaugurée par le Moyen Âge a libéré l'économie et l'esprit d'entreprise. Cette spécificité de l'Occident explique ce que l'historien britannique Eric Jones appelle "le miracle" ou "l'exceptionnalisme" de l'Europe. Contrairement aux tyrans orientaux et asiatiques capables de tuer la créativité d'un empire, les monarques européens, de par la petitesse de leurs territoires, connaissaient certaines limites à leur prédation.
Il était donc plus facile pour les classes occidentales industrieuses d'échapper à l'oppression en punissant les mauvais gouvernements par l'émigration. Considérons la révocation de l'édit de Nantes sous Louis XIV et l'appauvrissement du Royaume de France induit par l'exode des protestants vers des paradis plus favorables comme la Suisse, les Pays-Bas ou l'Angleterre.
L'absence d'unité politique a permis au continent d'être gouverné par de nombreuses petites divisions territoriales souveraines et concurrentes. De cette compétition est née une course aux talents et aux capitaux, propice à la diffusion d'une certaine discipline politique. C'est dans ces conditions que la liberté, le commerce et la science ont prospéré.
Le fait que Macron invoque la "Renaissance" dans sa campagne électorale pour vendre son adhésion à ce nouvel empire témoigne de son incompréhension historique.
La Renaissance elle-même est née des entrailles d'une Italie divisée en une multitude de cités. C'est cette division que le philosophe écossais David Hume a jugée favorable au progrès des arts et des sciences.
Toujours en Italie, Shakespeare, du Marchand de Venise, amène Antonio à rappeler que la prospérité de la ville dépend des garanties et des libertés accordées à tous les commerçants. De Benjamin Constant à Montesquieu, en passant par Alexis de Tocqueville, de nombreux penseurs étaient convaincus que ces libertés auraient davantage de chances d'être sauvegardées dans les petits États que dans les vastes empires
De ce point de vue, l'Union européenne est un cartel de gouvernements désireux de ressusciter des ambitions impériales étrangères aux conditions de la montée de notre civilisation. Ses projets autoritaires de normalisation politique, réglementaire et fiscale sont une trahison de l’esprit d’innovation qui requiert le plus haut degré de décentralisation et une possible concurrence institutionnelle.
RépondreSupprimerEnfin, ce sont les intellectuels Nathan Rosenberg et Luther Earle Birdzell qui résument le mieux les facteurs historiques de l’épanouissement de l’Occident. Dans un livre publié en 1986, ils écrivent que la prospérité d'une civilisation implique l'expansion d'un commerce ouvert sur un territoire politiquement fragmenté. Appliquée à notre région, cette prescription nous amène à préférer le rêve d’une Europe comptant cent mille Liechtensteinois à la dystopie d’un empire continental.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-23/european-empire-not-what-europe-needs
(...) Contrairement aux tyrans orientaux et asiatiques capables de tuer la créativité d'un empire, les monarques européens, de par la petitesse de leurs territoires, connaissaient certaines limites à leur prédation. (...)
SupprimerFaux ! Voir la Suisse. Pourquoi ? Parce que la Suisse est LE modèle de la Démocratie et la SEULE Démocratie au monde.
Réussir c'est laisser parler TOUTES les personnes. Chacune apporte son savoir. Le Peuple NE DOIT PAS être 'la grande muette' car, si on ne peut discuter un ordre à l'armée c'est là qu'il y a LE problème ! Si une personne a froid, a chaud, est malade, a faim, a soif, elle DOIT le dire car, en cas d'attaque, cette personne NE SERA PAS 100 % disponible !
C'est ce qui se passe dans TOUTE les dictatures où le Peuple doit fermer sa gueule et payer SANS discuter !
Une 'renaissance EST une merde car, tous les pays (sauf la Suisse) n'ont connu QUE la dictature ! (Empire, république, monarchie). Ce qui doit être proposé est LA Démocratie/
La Démocratie c'est Par le Peuple Pour le Peuple.
Qui a le pouvoir ? L'argent. Or, l'argent est une valeur sans valeur !
Le premier homme (ou première femme ?) sur Terre avait TOUT gratuit ! TOUT ! Les fruits, les légumes, les poissons, le gibier, l'eau et même l'air !
Puis est arrivé une personne armée qui demanda a être payée car 'La Terre' lui 'appartenait' !!!
Facile de dire çà avec une arme.
Cela n'a PAS changé. C'est aujourd'hui comme il y a 3000 ans !
La vague populiste euro-atlantique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 24/05/2019 - 02:00
Auteur Andrew Spannaus via ConsortiumNews.com,
En 2016, le monde a commencé à changer, avec le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni et l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Dans les deux cas, une insurrection de «citoyens ordinaires» contre les structures du pouvoir politique et médiatique a bouleversé l'équilibre politique de deux des principaux pays du monde occidental.
Et la révolte ne s’est pas arrêtée là. Cela s'est poursuivi en 2017 et 2018 avec une série d'élections à travers l'Europe continentale qui ont vu la croissance des mouvements de protestation et des candidats prêts à défier le système de mondialisation qui semblait jusqu'à récemment inévitable.
La révolte contre l’établissement qui s’est propagée dans le monde occidental est étroitement liée à la transformation progressive de la structure économique des nations des deux côtés de l’Atlantique au cours des décennies, passant d’un système principalement axé sur la production à un système de plus en plus axé sur la société. sur les finances.
Bien entendu, les finances ont toujours joué un rôle et les bulles spéculatives ont souvent entraîné des krachs et des dépressions à différentes époques de l’histoire. Le glissement survenu au cours des cinquante dernières années est caractérisé par un changement structurel qui, en dépit de sa série de crises, n’a pas été traité efficacement. Il en est résulté une augmentation généralisée de l'inégalité, liée à la stagnation, voire à une diminution du pouvoir d'achat et du niveau de vie d'une grande partie de la population. Cela ne veut pas dire que les gens n’ont pas plus de matériel de nos jours, à cause des nouvelles technologies numériques, par exemple. Mais la plupart doivent travailler davantage maintenant, avec plus d'incertitude, pour gagner leur vie décemment.
Attaques financières spéculatives
Les mécanismes de l'économie financière mondialisée ont également profondément transformé la sphère politique internationale. Les mouvements spéculatifs sont devenus une forme de pression sous laquelle les pays peuvent être mis à genoux, les gouvernements nationaux n'étant plus en mesure de penser aux intérêts de leurs propres citoyens face à une attaque financière. Certains pourraient dire qu’à long terme, les marchés ont généralement raison, c’est-à-dire que les mouvements de capitaux tendent à récompenser ou à punir les pays en fonction de la qualité de leurs politiques économiques. Cette position idéologique et tautologique est facilement démasquée par rapport à un certain nombre de bulles spéculatives, de celle des «Tigres asiatiques» dans les années 1990 aux bulles de dette de l'Argentine et de la Russie dans les années 2000; la recherche de profits immédiats au nom de la valeur pour les actionnaires revient souvent à ignorer les fondamentaux économiques et à exploiter les perceptions erronées en dépit de leur manque de justification, ce qui est assez évident pour un observateur raisonnable.
Le problème n’est pas l’existence de marchés financiers en soi, mais bien le rôle qui leur a été conféré dans la détermination de la politique économique, faisant passer de facto les objectifs des décideurs politiques de la recherche du bien-être général à l’apaisement des investisseurs dans un modèle dont les objectifs sont: généralement pas en adéquation avec les besoins à long terme de la population.
RépondreSupprimerLe mécontentement produit par ce processus a maintenant dépassé ses limites; et comme on pouvait s'y attendre, les cibles de la manifestation ne sont pas uniquement les dirigeants qui exploitent la porte tournante entre les finances et le gouvernement (il y en a eu beaucoup). Une opposition plus large s'est développée, une révolte culturelle mêlant plusieurs facteurs associés au même processus. Dans le cas de la mondialisation, force est de constater que de nombreux changements sont dus à un processus inévitable de bouleversement conduisant finalement à des progrès. Au lieu de cela, de nombreuses industries occidentales ont été déracinées afin d'exploiter les faibles réglementations en matière de travail et d'environnement dans des pays qui recherchaient désespérément des investissements. Des décisions politiques ont été prises pour poursuivre ce processus, ignorant essentiellement les effets à long terme qu’elles auraient sur la main-d’œuvre des pays développés.
Les défenseurs de la mondialisation affirment que les individus doivent être prêts à s’adapter à ce processus. Cependant, lorsque l’adaptation implique une dégradation de son niveau de vie, accompagnée d’une perte de cohésion sociale, il n’est pas surprenant que la frustration et le mécontentement se développent avec le temps.
Immigration
Un autre problème majeur qui a émergé dans ce contexte est bien sûr l'immigration. Une réaction forte s'est développée parmi les conservateurs en particulier, mais s'est étendue pour avoir un effet général au-delà de ceux qui seraient normalement considérés comme xénophobes ou racistes. Dans de nombreux pays, les populistes de droite ont utilisé l'immigration comme l'un de leurs principaux problèmes pour critiquer la mondialisation. L'idée que la disparition des frontières signifie que les personnes doivent pouvoir se déplacer où bon leur semble, a fait craindre un changement rapide de l'identité des pays de l'Europe de l'Ouest, tant sur le plan économique que sur le plan social.
On ne peut nier le caractère central de la question de l’immigration, mais c’est une faute politique de ne pas reconnaître en quoi elle est liée à la réaction globale à la mondialisation, en commençant par la sphère économique. L'insécurité ressentie par les populations en raison de conditions de vie plus difficiles nourrit la peur des immigrés, perçus comme une menace pour le bien-être économique. Si les immigrants sont disposés à accepter des salaires moins élevés et des conditions de vie moins confortables, il n’est pas difficile de voir en quoi cela peut exercer une pression à la baisse sur le niveau de vie des autres.
Guerres désastreuses
RépondreSupprimerUne troisième question clé est la politique étrangère. Alors que la notion de marché libre a été utilisée pour promouvoir des politiques économiques néolibérales, la défense des droits de l’homme a été proclamée comme justification d’une série de guerres désastreuses. Le président Barack Obama a fait un grand usage de l’agressivité de Hillary Clinton pour remporter les primaires démocrates en 2008, pour ensuite s’engager dans une nouvelle guerre de changement de régime quelques années plus tard, en Libye. Donald Trump est allé plus loin, décriant les «6 000 milliards de dollars gaspillés au moyen-orient» qui auraient pu être utilisés pour «reconstruire notre pays». Cette attaque contre les soi-disant valeurs partagées de l'ordre libéral international a touché de plein fouet les citoyens américains fatigués conflit sans fin, établissant un lien entre une politique étrangère défaillante et le déclin économique. Les effets ont également été ressentis en Europe, notamment en ce qui concerne un éventuel changement de position de l'Occident à l'égard de la Russie.
Peu de progrès
Aux États-Unis, alors que les experts se concentrent sur le ton du débat politique / public, influencé par le style de Trump, peu de progrès ont été accomplis pour s’attaquer au processus à long terme qui nous a menés à ce point. Oui, il y a eu une croissance économique et même une légère hausse des emplois dans le secteur manufacturier, mais les classes moyennes et inférieures aux États-Unis ont encore du mal à joindre les deux bouts, alors que les jeunes travailleurs en particulier souffrent d'incertitude quant à leur avenir. Ignorer cette réalité, affirmant que quiconque éprouve encore une aversion pour le discours général sur les conditions économiques et politiques du pays, ne fait que renforcer la déconnexion entre différents segments de la population. Heureusement pour le Parti démocrate, à la mi-mandat 2018, la plupart des candidats ont décidé de se concentrer sur les questions relatives au portefeuille, à commencer par les soins de santé, plutôt que de faire valoir la cause de la résistance contre les «déplorables», terme utilisé par Hillary Clinton en 2016.
La similitude avec la situation politique en Europe est évidente. Pendant des années, la classe politique et les médias ont qualifié toute position anti-européenne d'être fondamentalement raciste et réactionnaire, ne faisant que nourrir la perception que les institutions étaient déconnectées des revendications d'une partie importante de la population. Des Pays-Bas à la France, de l'Allemagne à l'Italie, les partis populistes se sont tous appuyés sur l'opposition à la mondialisation et à l'austérité pour accroître leur soutien, souvent - mais pas toujours - mélangé à la critique d'une immigration accrue. Malgré des systèmes politiques différents, les problèmes sont si semblables à ceux des États-Unis qu'il est difficile de nier un lien ou de réduire la réaction populaire à l'un d'eux fondée uniquement sur le racisme ou la peur des autres.
Etant donné le parallèle entre les situations en Europe et aux États-Unis, le seul remède réalisable est également assez évident: soit les institutions politiques commencent à prendre au sérieux les mutations économiques fondamentales qui se sont produites au cours des décennies, soit personne ne devrait s'attendre à la révolte. des électeurs à se résorber, avec tous les effets secondaires négatifs observés à ce stade. Et il ne fait aucun doute que la situation pourrait encore empirer, en particulier en Europe, où les derniers cas de dictature et de destruction d'institutions démocratiques ne sont plus aussi lointains.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-23/euro-atlantic-populist-wave
Aborder le « problème de communication » de la recherche sur la biosécurité
RépondreSupprimer24 Mai 2019
par Seppi
Justin Cremer*
Étrange en ce sens que les participants au 15e symposium de la Société Internationale pour la Recherche sur la Biosécurité (ISBR) se sont réunis à l'ombre des ruines romaines du 1er siècle, des édifices érigés à un moment où la sophistication et l'ampleur de l'agriculture moderne auraient été totalement impensables. Et pourtant approprié, compte tenu du fait que l’Espagne est le seul pays de l’UE à cultiver des plantes transgéniques à une échelle significative.
Depuis 1998, les agriculteurs espagnols ont cultivé en surfaces cumulées plus de 1,2 million d’hectares de maïs génétiquement modifiés pour résister à la pyrale, un ravageur du maïs. Cela représente environ 90 pour cent de tout le maïs Bt cultivé dans l'Union Européenne, faisant de l'Espagne à la fois une exception sur le continent et l'envie de nombreux agriculteurs européens que les lois nationales privent de cette liberté de choix.
Esther Esteban Rodrigo, directrice de l'Institut National de Recherche et de Technologies Agricoles et Alimentaires (INIA) de l'Espagne, a ouvert l'ISBR 2019 en abordant les paradoxes du statut particulier de l'Espagne, d'autant plus particulier que les restrictions imposées par les États membres de l'UE sur la culture des OGM ne font rien pour enrayer la consommation de produits GM. Rodrigo a souligné qu'environ 85 % du soja consommé dans l'UE sont importés, la majorité ayant été génétiquement modifié. En d'autres termes, l'Union Européenne consomme des OGM sans autoriser leur culture.
Cependant, malgré les deux décennies de culture de maïs Bt à grande échelle en Espagne, Rodrigo a déclaré que la plupart des consommateurs de ce pays avaient toujours un regard négatif sur les cultures GM.
« La société espagnole n'est pas très enthousiaste, mais les autorités ont décidé de faire confiance à la science », a-t-elle déclaré.
Ce décalage entre ce que la science dit et ce que le grand public croit était un thème majeur de la conférence de l'ISBR. Les scientifiques impliqués dans la recherche sur les OGM sont parfaitement conscients qu’ils sont en train de perdre devant le tribunal de l’opinion publique. Après tout, l'ISBR s'est réuni pour la première fois en 1990 dans le but « d'atténuer le problème de communication au sein de la communauté de recherche sur la biosécurité des OGM ».
Reflétant cet objectif, la première séance plénière du symposium a mis l'accent sur la communication et l'engagement avec le conférencier principal Jack Bobo, qui a expliqué aux participants qu'ils devaient « changer la conversation » sur l'agriculture biologique afin de gagner des consommateurs qui « ne se sont jamais souciés de rien et ne savent pas comment leur nourriture est produite. »
« Aujourd'hui, le public croit que l'agriculture est le problème à résoudre, alors qu'en réalité, l'agriculture est la solution à nos problèmes », a déclaré Bobo, vice-président chargé de la politique mondiale et des affaires gouvernementales chez Intrexon. « Comment pouvons-nous changer la nature de cette conversation ? »
Bobo, dont la société est à l'origine de la pomme Arctic Apple, génétiquement modifiée et ne brunissant pas, et du saumon à croissance rapide d'AquaBounty (« nous faisons tout ce qui est controversé », a-t-il plaisanté), a déclaré que bon nombre des arguments populaires utilisés pour la défense des OGM étaient tout simplement sans effet. On a beau souligner le poids des preuves en matière de sécurité, la possibilité de réduire de manière importante les applications de produits chimiques dangereux ou leur caractère d'élément nécessaire pour nourrir une population mondiale en croissance rapide – tout cela est vrai –, mais ces arguments ne parviennent pas à toucher la plupart des gens.
RépondreSupprimer« Si vous argumentez avec la science, vous perdrez avec la science », a-t-il déclaré au public.
Ben Durham, directeur général en charge de la bio-innovation au Département de la Science et de la Technologie de l’Afrique du Sud, a abondé en ce sens et rappelé que la science et les faits ne sont plus les outils de discussion gagnants qu’ils ont pu être.
« La vérité n’est pas vraiment très importante. La société a une perspective de la vérité bien différente de celle de la science », a-t-il déclaré.
John Besley, qui étudie l'opinion publique sur les sciences à la Michigan State University, a ajouté que la façon dont la communauté de la biotechnologie agricole communique n'a peut-être pas aidé.
« Plusieurs de ses choix nous font paraître froids, fermés, étranges et malhonnêtes. Être un imbécile ne fonctionne pas », a-t-il déclaré, persuadé que les scientifiques ne devraient pas dénigrer les consommateurs inquiets, même si leurs préoccupations ne sont pas fondées sur la réalité.
Mahaletchumy Arujanan, du Centre Malaisien d’Information sur les Biotechnologies, a également souligné l’importance de parler au public dans une langue compréhensible pour lui et de mettre l’accent sur « ce qui est important pour lui ». Après sa présentation, Arujanan a tweeté son appréciation de l’importance accordée à la communication par le symposium.
« C’est peut-être la première conférence scientifique où la communication scientifique a pris le devant sous la forme du discours liminaire et de la séance plénière. La "scicomm" est généralement reléguée à la session "et pendant que nous sommes là" dans les conférences. C'est formidable de constater que la scicomm détermine le succès de la science », a-t-elle écrit.
Mais bien entendu, la science elle-même compte également beaucoup. Au cours des jours suivants, l’ISBR 2019 s’est concentré sur les avancées technologiques les plus prometteuses de ces dernières années, notamment sur la manière dont la technologie du forçage génétique permet de lutter contre le paludisme et sur la manière dont l'édition des gènes améliore le bien-être des animaux et génère de nouveaux produits de consommation tels que du blé enrichi en fibres.
Les leaders de l'industrie tels que Mitch Abrahamsen de Recombinetics et Chloe Pavely de Calyxt se sont concentrés sur la manière dont l'édition de gènes répond à la demande des consommateurs en matière de bien-être animal et de produits alimentaires plus sains. Dans le cas de Recombinetics, cela signifie utiliser des outils d’édition de gènes tels que CRISPR/Cas9 et les TALEN pour produire des vaches sans cornes qui n’ont plus à subir le douloureux processus de décornage et des porcelets mâles qui ne doivent plus être castrés. Pour Calyxt, l’huile de soja à haute teneur en acide oléique est une alternative plus saine aux graisses trans et une alternative plus durable à l’huile de palme.
Alors que Jeffrey Wolt de l’Iowa State University a salué les progrès rapides réalisés dans le développement d’outils d’édition de gènes, ce qui signifie probablement qu’il y aura un « nouveau venu » d’ici à la prochaine réunion de l’ISBR en 2021, le symposium a également souligné l’énorme déséquilibre dans l'accès aux derniers outils de biotechnologie.
RépondreSupprimerDonald MacKenzie du Donald Danforth Plant Science Center a déploré le fait que 19 ans après que le Riz Doré a eu l'honneur de la couverture du magazine Time – « Ce riz pourrait sauver un million d'enfants par an » en était la légende –, « pas un seul enfant n'a mangé un seul grain » de riz génétiquement modifié enrichi en vitamine A en raison de l'hystérie anti-OGM.
Une session organisée par l’Alliance Cornell pour la Science réunissait des agriculteurs de l’Afrique du Sud, du Bangladesh, du Ghana, du Nigeria et de l’Inde, afin de mettre en évidence l'énorme abîme entre « les nantis et les démunis ». Ironiquement, certains de ces agriculteurs de pays en développement se sont vu refuser les visas pour se rendre en Espagne, les obligeant à participer à distance par vidéo.
Entre-temps, de nombreux Européens ont déploré la décision de la Cour de Justice de l'Union Européenne, prise l'été dernier, de soumettre les cultures modifiées par édition de gènes aux mêmes réglementations onéreuses que les OGM, ce qui, craignait Rodrigo, « pourrait paralyser le financement et imposer un exode de talents d'Europe ».
Alison Van Eenennaam, qui dirige le laboratoire de génomique et de biotechnologie animales de l'Université de Californie à Davis, a dit craindre que la mosaïque de réglementations mondiales applicables aux plantes et aux animaux génétiquement modifiés soit si décourageante que de nombreux jeunes scientifiques prometteurs pourraient choisir de quitter le secteur agricole pour celui de la médecine humaine.
Pour conclure, Van Eenennaam a utilisé son discours du jour de clôture pour dire que si la sélection végétale et animale de précision a ouvert la voie à une réduction spectaculaire de l’impact de l’agriculture sur l’environnement, ce message n’est pas transmis au public.
« Les sélectionneurs de plantes et d'animaux ont peut-être la palme de la durabilité la plus convaincante de tous les temps », a-t-elle déclaré.
Le problème, cependant, est que les améliorations environnementales introduites par la meilleure génétique restent ce qu'elle a appelé une « chanson méconnue » qui est souvent étouffée par des voix plus fortes.
Mais pendant quatre jours à Tarragone, les partisans de la science ont échangé des histoires de réussite pouvant être partagées avec un public sceptique et les régulateurs mondiaux ; ils ont également appris à s'élever au-dessus de la rumeur dans l'espoir que le « problème de la communication » identifiés par l'ISBR il y a près de deux décennies sera résolus un jour.
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* Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/04/addressing-biosafety-researchs-communication-problem/
http://seppi.over-blog.com/2019/05/aborder-le-probleme-de-communication-de-la-recherche-sur-la-biosecurite.html
(...) On a beau souligner le poids des preuves en matière de sécurité, la possibilité de réduire de manière importante les applications de produits chimiques dangereux ou leur caractère d'élément nécessaire pour nourrir une population mondiale en croissance rapide – tout cela est vrai –, mais ces arguments ne parviennent pas à toucher la plupart des gens. (...)
SupprimerFaux ! 'ces arguments ne parviennent pas à toucher la plupart des gens' car, ces arguments passent par les merdias !
Ces arguments SONT VOLONTAIREMENT déformés. La vérité n'est pas dite !
Soutien à CRISPR et Cie
RépondreSupprimer24 Mai 2019
par Seppi
Schillipaeppa*
Les élections européennes sont proches et il y a déjà un projet que la nouvelle Commission devra traiter : à l'initiative des Pays-Bas, les ministres de l'agriculture de l'UE sont désormais majoritairement favorables à une modification de la législation de l'UE en matière de génie génétique. L'année dernière, la Cour de Justice de l'Union Européenne avait décidé que les nouvelles technologies d'amélioration des plantes, telles que CRISPR-Cas, devaient avoir le même statut juridique que le génie génétique classique. L'initiative des Pays-Bas en réponse à l'arrêt vient à la suite d'une vague de protestations sans précédent, émanant notamment d'acteurs scientifiques. Voici une liste (non exhaustives) des initiatives les plus importantes.
Extrait des conclusions du Conseil Agriculture et Pêche du 14 mai 2019 (source). Ce n'est guère réjouissant : la Commission Européenne a déjà procrastiné une dizaine de mois. Mais l'espoir fait vivre : la prochaine Commission sera peut-être plus dynamique que la présente…
• 26 juillet 2018
Le lendemain de l'arrêt, la Royal Society, la plus importante organisation scientifique du Royaume-Uni, a pris position. Le vice-président John Skehel a déclaré : « La Royal Society est depuis longtemps d'avis que les applications de la technologie génétique aux plantes et aux animaux devraient être réglementées sur la base du trait qui a été introduit plutôt que du procédé utilisé pour introduire le trait. La décision de la Cour de Justice de l'Union Européennes est décevante car elle signifie que les nouvelles technologies génétiques pour le développement desquelles le Royaume-Uni est à l'avant-garde relèvent maintenant de l'approche réglementaire qui interdit en pratique leur utilisation. Il est important que la réglementation soit efficace et n'entrave pas les possibilités offertes par des technologies telles que l'édition du génome. »
• 27 juillet 2018
Ottoline Leyser, directrice du Sainsbury Laboratory à l’Université de Cambridge, s'exprime en termes clairs dans une contribution pour la plate-forme The Conversation : « Mais le principal problème illustré par cette décision est la profonde faille logique de toute l’approche réglementaire. Les plantes qui ont été sélectionnées de manière plus traditionnelle, qui pourraient avoir des impacts sanitaires et environnementaux tout aussi sérieux, continueront à être exemptées de la réglementation. Se concentrer sur la manière dont une plante nouvelle est produite – plutôt que sur les nouvelles caractéristiques ou les pratiques agricoles qu’elle permet – entraînera inévitablement une protection totalement inadéquate de l’environnement et des consommateurs. »
GM crop ruling shows why the EU’s laws are wholly inadequate
• 5-10 août 2018
Lors de la conférence internationale sur la biologie moléculaire des plantes 2018 (International Plant Molecular Biology 2018) à Montpellier, des scientifiques lancent une pétition.
Immediate Review of the ECJ Ruling on Plant Genome Editing
• 30 août 2018
RépondreSupprimerLe Bioökonomierat (conseil de la bio-économie) appelle à une réorganisation du droit européen du génie génétique. Le communiqué de presse cite la présidente du Conseil, la professeure Christine Lang : « La législation européenne en matière de génie génétique ne peut pas répondre dans sa forme actuelle aux opportunités et aux défis des technologies. Nous avons besoin d'une mise à jour adaptée aux progrès. Il est important de disposer d'un règlement établissant une distinction entre les mutations et les transferts de gènes et prévoyant des procédures d'approbation et de libération fondées sur les risques. »
Communiqué de presse : Genome Editing: Bioökonomierat fordert neues Gentechnikrecht
• 6 septembre 2018
Dans une lettre à l'éditeur de Nature, trois scientifiques américains spécialistes des plantes ont plaidé pour une réévaluation scientifique des méthodes de modification du génome et ont détaillé les implications de la décision : « Cette décision non seulement ne tient pas compte de la science de l'amélioration agricole, mais encore entravera presque certainement les développements qui renforceraient la durabilité de l'agriculture et la sécurité alimentaire mondiale. »
A call for science-based review of the European court’s decision on gene-edited crops
• 24 octobre 2018
Des scientifiques de renom de près de 85 instituts de recherche européens signent un document de prise de position demandant une révision du cadre juridique afin que les nouvelles technologies d'amélioration des plantes ne soient pas couvertes par la réglementation stricte de l'UE en matière de génie génétique :
Regulating genome edited organisms as GMOs has negative consequences for agriculture, society and economy
Communiqué de presse : European scientists unite to safeguard precision breeding for sustainable agriculture
Communiqué de presse : Zusammenschluss europäischer Wissenschaftler soll Präzisionszüchtung für nachhaltige Landwirtschaft sichern
Lettre à la Commission Européenne (29 janvier 2019)
• 26 novembre 2018
Le Dachverband der Biowissenschaften (VBIO e. V. – association faîtière des sciences de la vie) et le Wissenschaftlerkreis Grüne Gentechnik (WGG e. V. – cercle de scientifiques du génie génétique vert) écrivent une lettre ouverte à Anja Karliczek, Ministre Fédérale de l'Éducation et de la Recherche, et à Julia Klöckner, Ministre Fédérale de l'Alimentation et de l'Agriculture.
Communiqué de presse : Offener Brief: Nach dem EuGH-Urteil zu Genome Editing – Die Politik ist am Zug
Lien vers la lettre ouverte et la liste des signataires
• 29 mars 2019
Un groupe international de chercheurs, comprenant le Prof. Dr med. Matin Qaim, Université de Göttingen, décrit dans la revue Science comment les nouvelles technologies d'amélioration des plantes peuvent contribuer à la sécurité alimentaire.
New plant breeding technologies for food security
• 8 avril 2019
19 associations du secteur agroalimentaire écrivent une déclaration commune.
Verbändestellungnahme zum Urteil des Europäischen Gerichtshofes zu neuen Züchtungsmethoden
• 23 avril 2019
RépondreSupprimerDans une lettre ouverte, 22 organisations de la chaîne de production agricole européenne demandent aux États membres de l'UE de modifier la législation en matière de génie génétique.
Communiqué de presse : 22 European business organisations ask the EU for Pro-Innovation Rules for Plant Breeding
Lettre ouverte aux États membres sur l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne sur la mutagenèse
• 22 mai 2019
La Société Max Planck publie un avis sur la modification du génome et se penche également sur la décision de la CJUE : « De nombreux scientifiques de la Société Max Planck réclament un processus politique européen visant à mettre à jour la législation sur le génie génétique et à la rendre compatible avec le progrès du génie génétique et de l'innovation en Europe, en distinguant au sein des applications d'édition génomique celles imitant les processus de mutagenèse naturelle de celles nécessitant davantage de contrôle. »
Communiqué de presse : Max-Planck-Gesellschaft veröffentlicht Stellungnahme zur Genom-Editierung
Opinion sur les implications scientifiques et traductionnelles de l'édition du génome et les problèmes éthiques, juridiques et sociaux qui en résultent
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* A étudié la philosophie, rédactrice diplômée ; a atterri à la campagne.
Source : https://schillipaeppa.net/2019/05/21/unterstuetzung-fuer-crispr-und-co/
http://seppi.over-blog.com/2019/05/soutien-a-crispr-et-cie.html
Loire-Atlantique: Mystère autour des éoliennes de Nozay accusées de tuer des vaches
RépondreSupprimerDepuis l’arrivée des éoliennes à Nozay en 2012, des éleveurs disent constater des troubles chez leurs vaches
20 Minutes avec AFP
le 24/05/19 à 13h13
A Nozay, des éleveurs accusent les éoliennes et les fuites de courant électrique dans le sol de causer des problèmes de santé chez leurs vaches.
Aucune hypothèse n’a pour le moment été retenue, même s’il pourrait y avoir « un effet cumulatif des champs magnétiques ».
Des vaches qui meurent, refusent la traite et se comportent bizarrement… Depuis l’arrivée d’éoliennes, c’est le cauchemar dans deux élevages de Loire-Atlantique, et le casse-tête pour les experts qui s’avouent désemparés. Avec environ 250 vaches, l’élevage de Didier et Murielle Potiron, installés depuis 1989, est l’un de ceux les plus observés par les experts.
« Les problèmes ont commencé fin 2012 avec les travaux de fondation des huit éoliennes du parc de Nozay, dont l’une se trouve à 600 mètres de la stabulation », raconte l’éleveuse qui parle de baisse de la production laitière, de difficultés à vêler, ou retards de croissance Les éleveurs se plaignent de maux de tête, de douleurs aux jambes et d’insomnies. Depuis avril, ils sont suivis par le CHU de Nantes, comme une vingtaine de riverains.
Lien entre éoliennes et comportement des animaux
Les éleveurs accusent les éoliennes dont ils avaient pourtant volontiers accepté l’installation sur leur champ, et les fuites de courant électrique dans le sol. Didier Potiron, confie « ne pas pouvoir tenir une année de plus » et réclame un « arrêt total du parc pendant trois semaines » pour déterminer la responsabilité des éoliennes. Une hypothèse jugée trop coûteuse, l’exploitant réclamant selon lui un dédommagement de 80.000 euros par jour.
Mandatés par la préfecture, les experts du GPSE (Groupement permanent pour la sécurité électrique), association chargée de régler les problèmes électriques dans les élevages, concluent en 2017 à une « concomitance de l’installation et de la mise en service des éoliennes avec l’altération des performances et les troubles du comportement des animaux ». Une étude de corrélation qui s’appuie sur les données du robot de traite établit même « clairement le lien » au moins pendant deux mois entre les incidents de traite et la production d’électricité.
Hypothèse du sous-sol
Mais aucune anomalie électrique ni aucun courant parasite n’ont été détectés, selon le rapport. Le réseau de distribution d’électricité Enedis conclut à « un fonctionnement normal du réseau ». Pour le président du GPSE Claude Allo, il semble « urgent de travailler sur l’hypothèse du sous-sol dans la mesure où les troubles sont liés, comme dans deux autres cas non résolus, à des travaux qui ont perturbé le sous-sol ». Il appelle les instituts de recherche à s’intéresser au sujet.
Pourquoi ce parc éolien pose-t-il problème aujourd’hui sur un territoire qui en compte 1.500 ? Alors que la France s’est fixée pour objectif le développement de la puissance éolienne, le cas de Nozay interroge. Le résultat de nouvelles études de terrain menées depuis janvier, financées par l’Etat, est attendu d’ici début juin.
RépondreSupprimer« Nous n’excluons pas que les éoliennes aient pu être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase avec un effet cumulatif des champs magnétiques », juge Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique. Il invite à « ne pas faire un faux procès aux éoliennes », rappelant la présence d’une ligne très haute tension et d’antennes téléphoniques, jugées pourtant trop éloignées par le GPSE. « Nous avons une obligation collective d’aboutir parce qu’il y a vraiment une souffrance humaine et animale », reconnaît Serge Boulanger.
https://www.20minutes.fr/planete/2525175-20190524-loire-atlantique-mystere-autour-eoliennes-nozay-accusees-tuer-vaches
Pourquoi la devise de la France est-elle "Liberté, Égalité, Fraternité" ?
RépondreSupprimerLundi 30 Mai 2016 - 09:38
Héritée du siècle des Lumières, la devise "Liberté, Égalité, Fraternité", mise au goût du jour lors de la Révolution française, s'est imposée sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la Constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national.
La devise de la République française, "Liberté, Égalité, Fraternité", formule rappelant les principes et valeurs fondatrices du pays, est devenue un symbole de la République, tout comme Marianne et le drapeau tricolore.
"Liberté, Égalité, Fraternité", ces trois mots complémentaires, tout un chacun les connaît car ils sont gravés sur les façades des écoles, des lycées, des mairies, des bâtiments publics, etc. Mais savons-nous vraiment ce qu'elle signifie et surtout, pourquoi et comment elle est devenue la devise de la République française ?
Apparue à la Révolution française de 1789, "Liberté, Égalité, Fraternité" faisait partie des devises invoquées, mais figuraient parmi beaucoup d'autres. La liberté et l'égalité sont tout de même posées comme principes dans l'article Ier de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Robespierre, en 1790, préconisait que la devise fût inscrite sur les drapeaux et les uniformes, mais son projet fut ignoré.
Comme beaucoup de symboles révolutionnaires, la devise tomba en désuétude sous l'Empire et la Restauration mais réapparut lors de la Révolution de 1830, réadaptée car empreinte d'une aura religieuse: les prêtres célébraient le Christ-Fraternité et bénissaient les "arbres de la liberté" qui étaient alors plantés. Il a fallu attendre 1848, lors de la rédaction de la Constitution de la IIème République, pour que la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" soit érigée comme un principe de la République. Elle est, depuis, présente dans les Constitutions de 1946 et 1958 et fait partie intégrante du patrimoine national.
Mais dans leur individualité, que signifient ces trois termes ?
La liberté est le premier des droits de l'être humain et s'applique dans de nombreux domaines de notre vie: liberté d'expression, de circulation, d'opinion, d'association, ou encore de mœurs. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, et c'est pour cette raison que le principe d'égalité fut ajouté.
L'égalité signifie que la loi est la même pour tous et que chaque citoyen est soumis aux mêmes droits et aux mêmes devoirs, sans discrimination. "Mais certains sont plus égaux que d'autres!", ajoutait Coluche. C'est de ce principe qu'est née l'école de la République laïque et accessible à tous.
La fraternité est la plus originale de ce triptyque car elle relève de la sphère de la communauté plus que de l'individu, et de l'obligation morale plus que du contrat. C'est un devoir que nous avons les uns vis-à-vis des autres. Au quotidien, il se traduit dans le fait d'agir dans un esprit fraternel et solidaire. De la fraternité découle par exemple les protections sociales comme le chômage, la retraite, etc.
Mais la devise composée de ces trois mots magiques érigés sur les frontons de France est souvent remise en question. Ainsi la connotation chrétienne de "fraternité" ne fait pas l'unanimité et certains lui préfèrent aujourd'hui le terme "solidarité".
http://www.francesoir.fr/lifestyle-vie-quotidienne/pourquoi-la-devise-de-la-france-est-elle-liberte-egalite-fraternite
Supprimer'Fraternité' ? Et pourquoi pas Seurisité ?
Travail, Famille, Patrie eut été plus juste.
Mais au fait... où est le mot Démocratie ?
Il n'y est pas car il n'existe pas en dictature.
Les conspirationnistes
RépondreSupprimersamedi 14 mars 2015
Nous vivons aujourd'hui une époque d'anxiété mêlée de désinvolture et de regard sur le monde comme si on allait le quitter demain ! Dernièrement, était sujet le 'conspirationnisme' ou comment ne jamais pouvoir dire la vérité en face si l'on est pas d'accord avec la personne qui parle ! Vous l'aurez deviné, c'est l'officialisation de la dictature.
Ainsi, après l'échec de ce nouveau monde promis par l'arrivée de la 'République' et de son soulignement par l'arrivée de la 'Raie privée' où - sans demander l'avis de PERSONNE ! - un ministre des finances à traduit la Banque Centrale (de la République) en banque privée (même de regard sur les comptes !!) !
Mais, comme ils ont dit alors et rediront plus tard "C'était pour votre bien" !! Donc, aujourd'hui, nous en arriverions à même ne plus pouvoir dire 'les quatre vérités' à n'importe qui sans être condamné à mort sans autre forme de procès.
Si nous prenons le 'simple exemple' du 9-11 (Houlala ! Là, je sens que çà va déraper !), à l'épreuve du savoir passé sur Internet nous apprenions que les 'avions' n'ont JAMAIS existé puisqu'ils étaient des hologrammes projetés dans le ciel et pilotés par un troufion de 10ème catégorie qui touchait - semble t-il - pour la première fois un joystick ! D'où les virages serrés du 'Boeing' et de sa vitesse sans frein à pénétrer les tours comme si elles n'existaient pas ! Mais, comme il n'était pas le seul gros con de l'histoire, a t-il été découvert dans les cendres fumantes un réacteur ! (que PERSONNE n'avait bizarrement vu tomber !), et, quelle surprise d'apprendre par expert que le dit réacteur avait une immatriculation qui ne POUVAIT PAS se compromettre avec le modèle filmé se 'scratchant' dans les tours ! et, (parce que ce n'est PAS FINI !), découvert 10 ans après d'un second réacteur logé non loin de là entre deux immeubles séparés de 3 m env. Réacteur qui devait être 'tombé à la verticale' parce qu'aucune rayure n'était visible sur les murs !! (Arrêtez de rigolez quand j'écris !). Puis, un 'avion' qui serait entré dans le Pentagone dans un trou de 3 m env. où - le dit 'avion' - aurait méchamment replié ses ailes, rentré sa queue et ses réacteurs avant de disparaître dans les bureaux !!
(Partez pas, y en a encore !)
Puis, un avion qui s'est 'scratché' en forêt non loin de là et qui a tapé si fort au sol que... l'avion a disparu ! Disparu-pulvérisé en nano-particules invisibles à l'oeil nu ! Çà, c'est pour dire s'il allait vite ! Et puis aussi, le gag de la tour n°7 qui s'effondre... de peur d'être touchée elle aussi par 'un avion' ! Des conversations téléphoniques depuis 'l'avion' alors qu'à l'époque n'existaient pas encore les relais permettant cette prouesse, des certificats de décollage qui n'ont jamais existés because que PERSONNE ne les a vu partir d'un quelconque aéroport !! des milliers de pilotes de ligne du monde entier qui crient au scandale parce qu'ils ont vu les films où les acrobaties du 11 Septembre étaient IMPOSSIBLE a exécuter avec un Boeing, des milliers d'architectes du monde entier qui se liguent contre 'la destruction des tours par un avion' qui serait impossible même avec un avion bourré d'explosifs ! etc, etc !
Comme des milliers de scientifiques du monde entier qui portent plainte contre Al Gore et son 'Global Warming', pétition qui réfute la montée possible des eaux suite à 'la fonte des glaces' sachant que si un glaçon font... il PERD du volume et non en gagne ! Hahahaha !
RépondreSupprimerD'où, après cette compilation des derniers succès du groupe 'Les Attardés-Manteaux', le lancement de leur prochain disque 'Les conspirationnistes' où, tous celles & ceux qui ne seraient pas d'accord avec les escroqueries présentées serait fusillé sur place !
Mais, là où le danger se remarque le plus est: la complicité. Complicité de chefs d'Etats à étouffer l'affaire (ou 'les affaires') tant ils en sont mêlés jusqu'au bout des ongles, car, eux, ils connaissent TOUS la vérité mais, de la dire ou, seulement d'en aborder le sujet, susciteraient derechef l'envie de les voir monter à l'échafaud en place de Grève tant les mensonges 'droit dans les yeux' leur sortiraient par tous les trous !
https://huemaurice5.blogspot.com/2015/03/les-conspirationnistes.html
Dénonciateur de la CIA: Assange va être conduit par un juge "suspendu"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 24/05/2019 - 11:25
Un ancien analyste de la CIA, devenu dénonciateur, a déclaré qu'un Julian Assange extradé n'aurait aucune chance de bénéficier d'un procès équitable devant un juge fédéral qui "se réserve tous les cas de sécurité nationale".
John Kiriakou, qui a été condamné à 30 mois de prison par la juge Léonie Brinkema du district oriental de Virginie pour avoir raconté à ABC News le waterboarding de la CIA, a déclaré à la RT parrainée par l'Etat russe "Ils vont essayer de donner l'exemple à Julian", ajoutant Son juge était aussi mon juge et l'ex-juge de Snowden et le juge [dénonciateur de la CIA] Jeffry Sterling, qui se réservait chaque cas de sécurité nationale. "
"Elle est un juge suspendu. Elle ne lui donnera pas un procès équitable. Il est impossible pour Julian de bénéficier d’un procès équitable dans le district est de Virginie", a ajouté Kiriakou.
Kiriakou a déclaré qu'il «essaierait de lui donner le plus d'années possible», ce qui signifie une «peine de 30 à 40 ans» s'il est purgé concurremment.
La seule avenue qui vaille la peine est de contester la constitutionnalité de la loi sur l'espionnage, notoire pour son langage vague, devant la Cour suprême des États-Unis, a déclaré Kiriakou.
"Il aura immédiatement le droit de faire appel, au motif que la loi sur l'espionnage est inconstitutionnellement vague", a-t-il déclaré. «La Cour suprême n'a jamais statué sur cette question. C'est peut-être la voie à suivre. "-RT
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-24/cia-whistleblower-assange-going-get-railroaded-hanging-judge
Combien de fois Assange doit-il être prouvé juste avant que les gens ne commencent à écouter ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 24/05/2019 - 10:25
Écrit par Caitlin Johnstone via Medium.com,
Et voilà. Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a été accusé par le département de la justice de l'administration Trump de 17 chefs de violation de la loi sur l'espionnage, passible d'une peine maximale de 175 ans de prison. Exactement comme l'avaient averti Assange et ses défenseurs, il se produirait dans près d'une décennie.
L’acte d’accusation, comme celui qui a précédé l’arrestation d’Assange le mois dernier, est complètement frauduleux, car il accuse Assange de «crimes» impossibles à distinguer des pratiques journalistiques classiques. Les accusations reposent sur les mêmes preuves que celles dont disposait l'administration Obama. Selon le journaliste Glenn Greenwald, l'année dernière, le journaliste avait refusé de poursuivre en justice Assange, craignant de perdre la liberté de la presse.
Hanna Bloch-Wehba, professeure associée à la faculté de droit Thomas R. Kline de l'université Drexel, a qualifié l'acte d'accusation de «scénario catastrophique pour les enthousiastes du premier amendement». Bloch-Wehba explique que l'acte d'accusation est «une théorie La responsabilité repose en grande partie sur la relation entre Assange et Manning et sur sa tendance à encourager Manning à continuer d’apporter du matériel sur WikiLeaks "d’une manière qui" ne se distingue pas facilement de nombreuses relations de journaliste-source entretenues sur une période donnée ".
L'une des versions du rapport du New York Times sur le nouvel acte d'accusation Assange, qui a depuis été modifié mais qui a été conservé ici dans une citation de Slate, a déclaré que "les responsables ne s'interrogeraient pas sur la manière dont les actions qu'ils ont dites auraient été Les crimes de M. Assange diffèrent du journalisme d'investigation ordinaire. Notamment, le New York Times, parmi de nombreux autres organes de presse, a obtenu exactement les mêmes archives de documents de WikiLeaks, sans autorisation du gouvernement. "
Les organisations de défense de la liberté de la presse ont condamné ces nouvelles accusations d’espionnage dans un langage brutal et sans équivoque.
«En termes simples, ces accusations sans précédent contre Julian Assange et WikiLeaks constituent la menace la plus grave et la plus terrifiante pour le Premier Amendement du XXIe siècle», lit-on dans un communiqué du directeur exécutif de la Freedom of the Press Foundation, Trevor Timm.
«L’administration Trump est en train de criminaliser explicitement le journalisme de sécurité nationale et si des poursuites étaient engagées, des dizaines de reporters du New York Times, du Washington Post et d’autres lieux seraient également en danger. La capacité de la presse à publier les faits que le gouvernement préférerait garder secrets est à la fois essentielle pour un public informé et pour un droit fondamental. Cette décision du ministère de la Justice est une escalade massive et sans précédent de la guerre de Trump contre le journalisme, et il n’est pas exagéré de dire que le Premier Amendement lui-même est en danger. Quiconque se soucie de la liberté de la presse doit immédiatement et sans réserve condamner ces accusations. "
«La mise en accusation de Julian Assange en vertu de la loi sur l'espionnage pour avoir publié des informations classifiées est une attaque contre le Premier amendement et une menace pour tous les journalistes publiant des informations que les gouvernements souhaitent garder secrètes», lit-on dans une déclaration du directeur exécutif du Committee to Protect Journalists Journalists Joel Simon.
RépondreSupprimer"Cette poursuite met en péril la liberté de la presse aux États-Unis et dans le monde entier."
«Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, le gouvernement a engagé des poursuites pénales contre un éditeur pour publication d'informations véridiques en vertu de la loi sur l'espionnage», lit-on dans un communiqué de l'ACLU.
«Ceci est une attaque directe contre le premier amendement. Ces accusations constituent une extraordinaire escalade des attaques du journalisme par l’administration Trump, créant ainsi un précédent dangereux qui peut être utilisé pour cibler toutes les agences de presse qui tiennent le gouvernement pour responsable en publiant ses secrets. Les accusations contre Assange sont tout aussi dangereuses pour les journalistes américains qui découvrent les secrets d’autres nations. Si les États-Unis peuvent poursuivre un éditeur étranger pour avoir enfreint nos lois sur le secret, rien n’empêche la Chine ou la Russie de faire de même. ”
Les opposants populaires des principaux médias libéraux se sont également opposés beaucoup trop tard au nouvel acte d’accusation.
«L'acte d'accusation d'espionnage d'Assange pour publication est une attaque frontale extrêmement dangereuse contre la presse libre. Mauvais, mauvais, mauvais », a tweeté Chris Hayes de MSNBC.
"Aujourd'hui, le MJ Trump est la première administration à accuser un éditeur avec * espionnage * - une répression juridique affirmée et sans précédent contre les droits et les protections traditionnels des éditeurs", a tweeté Ari Melber de MSNBC. «C’est un fait juridique, quelle que soit l’opinion de Julian Assange. Le nouvel acte d’accusation du MJ Trump considère les activités de la plupart des grands journaux - rassembler et publier des documents classifiés - comme des complots criminels, affirmant qu'Assange aurait «conspiré», «aidé et abandonné».
"Aujourd'hui, le MJ Trump est la première administration à accuser un éditeur avec * d'espionnage *?" - une répression juridique affirmée et sans précédent contre les droits et les protections traditionnels des éditeurs ", a tweeté Ari Melber de MSNBC. «C’est un fait juridique, quelle que soit l’opinion de Julian Assange. Le nouvel acte d’accusation du MJ Trump considère les activités de la plupart des grands journaux - "rassembler et publier des documents classifiés" - comme des complots criminels, affirmant qu'Assange avait "conspiré" et "aidé et encouragé" sa source à rechercher des documents classifiés. "
Il suffit de regarder les commentaires outrés sous ces tweets pour constater que ces condamnations arrivent bien après que la propagande qu’ils ont contribué à faire avancer contre WikiLeaks s’est infiltrée dans le sang. Il est impossible de dire jour après jour au même groupe de personnes qu'Assange est un violon pervers nazi à la Poutine qui sent mauvais et maltraite son chat, puis les persuader de réagir à l'agenda de l'administration dépravée de Trump contre cette même personne avec un niveau approprié de la résistance.
"Je ne trouve aucune satisfaction à dire:" Je vous l'avais bien dit "à ceux qui nous méprisent depuis neuf ans," a tweeté Kristinn Hrafnsson, rédactrice en chef de WikiLeaks. «Je tiens au journalisme. Si vous partagez mon sentiment, vous prenez position MAINTENANT. Soit vous êtes un lâche sans valeur, soit vous défendez Assange, WikiLeaks et le journalisme. "
RépondreSupprimerEn effet, le personnel de WikiLeaks et ses partisans l'avertissent depuis de nombreuses années, avant d'être rejetés en tant que théoriciens du complot paranoïaques et apologistes du viol par escrocs qui affirmaient qu'Assange évitait simplement les accusations de viol en prenant l'asile à l'ambassade équatorienne à Londres en 2012. De nombreux tweets du compte Twitter de WikiLeaks avertissent les États-Unis d’essayer de faire payer Assange en vertu de la loi sur l’espionnage en 2010, et ils l’avaient avertie maintes et maintes fois depuis, mais personne n’a écouté.
"La seule barrière empêchant Julian Assange de quitter l'ambassade de l'Équateur est la fierté", a déclaré l'animateur James Ball de Guardian Blareda Guardian l'an dernier, avec l'en-tête: "Il est peu probable que le fondateur de WikiLeaks fasse l'objet de poursuites aux États-Unis. Les accusations ont été abandonnées en Suède ? Et pour l'ambassade, il a perdu sa valeur d'icône.
Assange prévient depuis des années que cela allait arriver. Il était sans équivoque sur le fait qu'il était parfaitement disposé à participer à l'enquête suédoise depuis le début et qu'il ne demandait l'asile avec l'Équateur que par peur de l'extradition et de poursuites politiques aux États-Unis, ce que l'Équateur avait explicitement exposé pour justifier son asile. . Il avait absolument raison. Il a été correct tout le temps. L'histoire l'a justifié. Il avait raison et ses critiques avaient tort.
Nous voyons aussi déjà Assange justifié dans ses avertissements sur ce que son procès signifierait pour la presse libre. Il n'a même pas encore été extradé et nous assistons déjà à l'escalade de la guerre contre le journalisme. De nouveaux développements sont survenus ces derniers jours, notamment un journaliste de San Francisco accusé de conspiration pour avoir reçu des documents internes du San Francisco. Département de police et un éminent journaliste français convoqués par la police pour avoir couvert la corruption au sein du gouvernement Macron.
Bien entendu, tout cela soulève la question suivante: sur quoi d'autre at-il eu raison ? Quiconque a une once d'honnêteté intellectuelle qui a déjà eu des doutes sur Assange commencera nécessairement à se poser cette question maintenant. Cela vaut la peine de relire les propos d'Assange sur le fait que la Russie n'est pas la source des e-mails du Parti démocrate de 2016 publiés par WikiLeaks, sur ce qui s'est réellement passé en Suède et sur sa compréhension générale de ce qui se passe dans le monde avec des structures de pouvoir opaques et inexplicables. nous conduisant tous sur un chemin très sombre et dangereux.
Si vous envisagez la possibilité qu'Assange ait eu raison au-delà de ce que vous lui accordez auparavant, les implications peuvent briser votre monde. Essaie. Il n’y a plus de raison légitime de ne pas le faire.
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-24/how-many-times-must-assange-be-proven-right-people-start-listening
Une étudiante condamnée à de la prison pour avoir diffusé des visages de policiers sur Facebook
RépondreSupprimer17:06 24.05.2019
Amélie, étudiante en médecine et administratrice d’un groupe de discussion de Gilets jaunes sur Facebook, a été condamnée à sept mois de prison pour avoir posté les photos de policiers à visages découverts, relate La Dépêche.
Une étudiante en médecine a écopé de sept mois de prison dont cinq avec sursis pour avoir diffusé dans un groupe de discussion de Gilets jaunes sur Facebook des photos de policiers à visages découverts et avoir proposé de livrer «en message privé» leurs noms et adresses.
Amélie, 21 ans, identifiée par les services de police comme étant une radicale d’extrême gauche, purge actuellement une peine de sept mois de prison ferme pour des violences commises lors d’une manifestation de Gilets jaunes.
La Dépêche indique que la présence de photos de visages de policiers sur Facebook a été constatée par des enquêteurs de Toulouse en mars. En commentaires, de nombreux propos violents, dont certains appelant à la mort de ces policiers qualifiés de «traîtres de la République», inondent les publications.
Selon le média, la jeune femme mise en cause a affirmé vouloir «humaniser les policiers en les montrant sans cagoules».
Cette explication a été jugée peu convaincante surtout après la découverte lors de la perquisition de son domicile d’une liste de noms de policiers, contenant leurs adresses et leurs fiches de mutations.
Lors de son jugement au tribunal correctionnel de Toulouse, Amélie a donné d’autres explications: «J’ai fait n’importe quoi, c’était stupide. Mais je n’ai communiqué ces informations à personne !». «Je n’avais pas conscience que ça provoquerait un tel déferlement de haine».
La procureure a requis un an de prison dont la moitié avec sursis à l’encontre d’Amélie. Le tribunal correctionnel de Toulouse a finalement condamné la prévenue pour complicité d’outrage et délit de diffusion d’images, à une peine de sept mois de prison, dont cinq avec sursis. Un mandat de dépôt a également été délivré et Amélie est retournée en prison.
https://fr.sputniknews.com/france/201905241041226381-une-etudiante-condamnee-a-de-la-prison-pour-avoir-diffuse-des-visages-de-policiers-sur-facebook/