- ENTREE de SECOURS -



samedi 25 mai 2019

Le mirage de l’autonomie énergétique

Sortez la tête du sable moelleux de l’écologiquement correct. Les beaux discours sur les énergies éoliennes et photovoltaïques ne sont que du vent !


Par Michel Gay.
25 MAI 2019


Des affairistes liés à des groupes anti-nucléaires dogmatiques et autres altermondialistes décroissants ont fait rêver nos élus avec du soleil et du vent pour produire de l’électricité « locale et gratuite » au nom d’une radieuse idéologie « verte ».

Cela a été d’autant plus facile que ces élus, issus majoritairement d’une formation littéraire, sont sensibles à un discours simpliste d’autonomie énergétique. C’est tellement plus simple à faire passer auprès de leurs électeurs prêts à croire, eux aussi, aux contes de fées.

DU RÊVE GRATUIT…

Bercé par des présentations idylliques et flatteuses, le gouvernement soutient toujours financièrement (avec l’argent des contribuables et des consommateurs) le développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. Le Premier ministre l’assure encore le 21 mai 2019 à l’Assemblée nationale : « Si nous voulons développer ces énergies renouvelables, nous devons les financer et ça passe en effet par un prélèvement sur le prix de l’électricité ». C’est un engagement « forcément » bon pour la planète et nos enfants, et les Français paieront… pour rien !

Dans ce contexte, et sans le prévoir, ces élus et le gouvernement ont favorisé le gaz dont un gazoduc en provenance de Russie passe par l’Allemagne.

Et, contrairement aux Allemands qui utilisent abondamment leur charbon, la France n’a pas de ressources énergétiques dans son sous-sol. L’Allemagne se donne une bonne conscience écologique (ruineuse) avec ses éoliennes et ses panneaux photovoltaïques, mais elle reconstruit des centrales au charbon qu’elle extrait d’immenses mines à ciel ouvert pour la vraie production d’électricité.

L’alimentation en énergie d’un pays (carburants, électricité, chauffage…) est un vaste sujet parfois difficile à comprendre. Les élus préfèrent donc se laisser berner (volontairement ?) par des activistes et des militants de la cause verte par démagogie pour caresser leurs électeurs dans le sens du poil plutôt que de faire preuve de pédagogie… Le courage politique fait souvent défaut pour défendre un intérêt général lointain.

Ainsi, furent instituées de pharaoniques et scandaleuses subventions à fonds perdus (121 milliards d’euros engagés en avril 2018 selon la Cour des comptes) au profit des énergies renouvelables fatales inutiles et nuisibles aux intérêts des citoyens.

UNE HISTOIRE DE BOUQUET ET DE PANIER

Les élus et l’ADEME répètent inlassablement, à tort, que l’Europe a besoin d’un « mix énergétique« , encore appelé « bouquet énergétique« , composé notamment d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques.

Au nom de quoi ? Pour faire plaisir à qui ?

Attention ! Il y a des fleurs fanées dans le bouquet !

Et s’il s’agit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, encore faut-il ne pas mettre des œufs pourris dans les autres paniers car ils ne seront d’aucun secours en cas de famine…

UNE ABERRATION ÉCOLOGIQUE, ÉCONOMIQUE ET TECHNIQUE

L’importation et la subvention d’éoliennes, et surtout de panneaux photovoltaïques, vont coûter des dizaines de milliards d’euros pendant vingt ans… pour rien.

Ce développement va accroître l’importation de gaz, les émissions de gaz carbonique, le montant de la facture d’électricité et, plus généralement de tous les produits manufacturés nécessitant de l’électricité. Joli travail mesdames et messieurs !

N’est-ce pas la véritable noblesse de l’élu de ne pas céder à des effets de mode et de savoir discerner dans le long terme ce qui est bon pour la France ?

Or, malheureusement, certains se comportent davantage en représentant de lobbies locaux qu’en défenseurs de l’intérêt général des Français.

Ah, bien sûr, il faut se faire réélire… Et la place paraît bonne !

ATTENTION À LA DANSE MACABRE !

Mesdames et messieurs les élus de tous bords, ouvrez les yeux sur les difficultés techniques et économiques que l’Allemagne rencontre avec ses éoliennes, ses panneaux photovoltaïques et son réseau électrique ! Prenez le temps de lire et de comprendre les arguments techniques qui sont à votre disposition, même si le chant des sirènes de Greenpeace semble plus attirant et tellement plus facile à écouter.

Arrêtez le délire financier et technique des énergies renouvelables (hors hydroélectricité) dans lequel vous avez engagé la France et même l’Europe.

Sortez la tête du sable moelleux de l’écologiquement correct. Les beaux discours sur les énergies éoliennes et photovoltaïques ne sont que du vent et un phare éblouissant qui vous empêchent de voir les leurres qui conduisent l’Europe de l’énergie dans le caniveau.

En continuant dans la voie tracée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), la France se retrouvera dans la nécessité de reconstruire des centrales à gaz pour éviter des coupures de courant.

Et ce gaz (qui est majoritairement du méthane) importé de l’étranger à 99 % vient de Norvège, de Russie, d’Algérie, du Qatar, et bientôt des États-Unis qui regorgent de gaz de schiste…

Alors, après avoir rêvé de vent et de soleil « gratuits » vantés par l’ADEME et les politiques, les Français risquent d’entamer une danse macabre.

5 commentaires:

  1. Les dirigeants australiens s'inclinent devant le changement de climat politique et le retour du charbon


    24 Mai 2019
    De la GWPF


    Le changement climatique était censé avoir remporté le parti aux élections australiennes. Mais hier, paniqués dans les sondages, les dirigeants du parti travailliste paniqués ont soutenu l’ouverture d’un gisement minier plus grand que le Royaume-Uni.

    Les inquiétudes suscitées par les emplois dans les mines de charbon sur des sites tels que celui de Hunter Valley ont préséance sur les craintes climatiques en Australie

    Craignant d'être effacé lors des élections législatives de l'année prochaine, alors que les ouvriers du charbon étaient de plus en plus nombreux et que la rébellion s'opposait à son intention de réduire de moitié les émissions de carbone de l'Australie, le gouvernement travailliste du Queensland a accéléré sa décision concernant 105 000 miles carrés de terres arrières riches en charbon. le bassin de Galilée.

    Quelques jours après, le parti perdit ce que l’on qualifia d ’« élection climatique »au profit du gouvernement de Scott Morrison, au pouvoir, de centre-droit, qui souffrit le plus de dégâts, avec des fluctuations pouvant aller jusqu’à 20% dans le pays houiller du Queensland central. et la Hunter Valley de Nouvelle-Galles du Sud.

    La première ministre du Queensland, Annastacia Palaszczuk, a annoncé qu’elle annulait toutes les tentatives de blocage de l’extraction minière et que toutes les approbations en suspens seraient résolues dans les trois semaines. Elle a dit qu’elle en avait «marre» des processus de son propre gouvernement et que les élections avaient été un «réveil» sur l’exploitation minière du bassin. Cette décision a été saluée par le ministre fédéral des Ressources, Matt Canavan, qui a déclaré hier au Times que le bassin de Galilée représentait une victoire pour la "révolution des travailleurs de haute visibilité" - une référence aux armées de mineurs, vêtues de vêtements à haute visibilité. chemises, qui font de l’Australie le premier exportateur de charbon au monde, et une allusion au mouvement de la «veste jaune» en France, qui s’est battu contre le président Macron pour sa politique climatique.

    Le mouvement international de lutte contre le changement climatique affirme que si les quelque 27 milliards de tonnes de charbon extraites du bassin de Galilée étaient extraites, exportées et brûlées, le dioxyde de carbone supplémentaire rejeté chaque année représenterait bien plus que les émissions totales de l'Australie, ce qui réduirait les chances du monde de garder le augmentation du réchauffement climatique sous 2°C.

    https://www.thegwpf.com/aussie-leaders-bow-to-change-in-political-climate-and-back-coal/

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  2. L'Alberta présente un projet de loi pour supprimer la taxe sur le carbone


    Par Irina Slav -
    23 mai 2019, 09h30 HCT


    Fidèles à leurs promesses de campagne électorale, les conservateurs de l’Alberta ont présenté un projet de loi visant à abolir la taxe sur le carbone présentée par leurs prédécesseurs à la tête de la province, le Nouveau Parti démocratique.

    Reuters rapporte que l'abrogation de la taxe sur le carbone devrait être la première mesure législative déposée par le nouveau gouvernement conservateur de Jason Kenney, mais ajoute qu'il adopterait automatiquement une loi fédérale sur les taxes sur le carbone qui cible les provinces qui ne l'ont pas encore. leur propre législation à cet effet.

    «La taxe sur le carbone a été une souffrance économique et aucun gain environnemental. Si le gouvernement de Justin Trudeau cherche alors à imposer une taxe fédérale sur le carbone en Alberta, nous le verrons en cour », a déclaré le Premier ministre de l’Alberta aux médias. Cela ajoutera l'Alberta aux trois autres provinces qui ont intenté des poursuites contre le gouvernement fédéral au sujet de la taxe sur le carbone: l'Ontario, le Manitoba et la Saskatchewan. La dernière de ces provinces a perdu sa cause en faveur du gouvernement fédéral.

    Selon le gouvernement de l'Alberta, l'abrogation de la taxe rapporterait plus d'un milliard de dollars dans les coffres de la province et créerait jusqu'à 6 000 nouveaux emplois - une question sensible dans la province dépendante de l'industrie de l'énergie qui n'a pas encore récupéré du prix du pétrole de 2014 crise.

    L’effort d’abrogation de la taxe sur le carbone n’est qu’une partie du programme de Jason Kenney. Le nouveau Premier ministre est arrivé au pouvoir en s’engageant à aider l’industrie à se redresser et il a jusqu’à présent suivi ses priorités à cet égard.

    Connexes: Tech carburant hydrogène vient de recevoir un coup de pouce majeur

    Dès qu'il a été clairement établi qui avait remporté les élections en Alberta, Kenney a menacé la Colombie-Britannique de fermer le robinet d'essence «moins d'une heure» après sa prise de fonction si elle continuait à tenter d'empêcher l'expansion de Trans Mountain. Même s’il n’a pas agi de la sorte, il a immédiatement abordé la question des pipelines lors de discussions avec les premiers ministres de la Colombie-Britannique et du Québec lorsqu’il a pris ses fonctions plus tôt cette année.

    «Vous ne commencez pas une relation en vous criant dessus. Vous commencez par parler et essayer de trouver un terrain d’entente », a déclaré le premier ministre désigné de l’Alberta aux médias. "Nous commencerons par la voie de la diplomatie et ... nous espérons que nous n'aurons pas besoin de recourir à des mesures plus énergiques pour faire valoir les intérêts économiques vitaux de l'Alberta", a déclaré le Premier ministre de l'Alberta aux médias de l'époque.

    En plus de la pression exercée sur les pipelines et de la suppression de la taxe sur le carbone, M. Kenney a annoncé son intention de tenir un référendum en Alberta sur les soi-disant paiements de péréquation que le gouvernement fédéral distribue pour aplanir les inégalités financières entre les provinces. Il est prévu de lier ces paiements à la construction de nouveaux pipelines.

    Par Irina Slav pour Oilprice.com

    Plus de titres en lecture de Oilprice.com:

    Les prix du gaz naturel dans le Permien sont à nouveau négatifs
    Le silence avant la tempête sur les marchés du pétrole
    Moscou pourrait utiliser l’option nucléaire dans la course au gaz européenne

    https://oilprice.com/Latest-Energy-News/World-News/Alberta-Introduces-Carbon-Tax-Repeal-Bill.html

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  3. LE RETOUR À UNE LIMITATION À 90 KM/H N'ENTRAÎNERA PAS L'ANNULATION DES AMENDES


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    24/05/2019


    Le ministère ne compte pas faire annuler les PV pour excès de vitesse avec le retour aux 90 km/h. La Délégation à la sécurité routière dément vendredi 24 mai cette annulation des amendes dans le cadre de l’assouplissement de la réglementation pour les 80km/h.

    On peut dire que c'est un dossier à rebondissements. Jeudi 23 mai, on apprenait que les amendes pour excès de vitesse sur les routes limitées à 80 km/h pourraient être annulées. Mais vendredi 24 mai, la Délégation à la Sécurité routière a publié un communiqué pour démentir cette possibilité d’annuler les PV.

    L'annulation des amendes ne sera finalement pas possible

    L'information avait été annoncée notamment par des avocats spécialisés. car comme l'expliquait Le Figaro la réglementation est plus avantageuse pour l’automobiliste. Par conséquent, les conducteurs verbalisés pour excès de vitesse sur une route limitée à 80km/h repassant à 90km/h, aurient pu demander l’annulation ou le déclassement de leur amende puisque l’infraction ne serait alors plus constituée. Seule condition avancée alors : que le PV ne soit pas encore payé et que le jugement ne soit pas définitivement acté.

    "C'est le respect d'un principe de droit pénal qui s'applique en matière criminelle, délictuelle, et également en matière contraventionnelle. Vous allez avoir des différences de traitement selon la période à laquelle vous avez été contrôlé sur la même voie de circulation", expliquait ainsi Rémy Josseaume, avocat spécialiste en droit routier, au micro de Matthieu Belliard, jeudi sur Europe 1.

    Mais d’après la Délégation à la Sécurité routière donc, le ministère de l’Intérieur ne compte pas annuler les PV dressés. « La loi sanctionne le fait de ne pas respecter la limitation de vitesse en vigueur. [...] Le plus simple reste en tout état de cause de toujours respecter les limitations de vitesse », peut-on lire dans le communiqué.

    La loi LOM discutée en juin pour relever la vitesse

    La loi d’orientation des mobilités (LOM) doit être discutée à l’Assemblée nationale entre le 3 et le 14 juin. Elle prévoit que les présidents des Conseils départementaux puissent relever la vitesse à 90 km/h sur certaines portions de route. Un an après la réduction à 80 km/h qui a fait grincer les dents des automobilistes, les arrêtés du président du Conseil départemental pourront prendre effet à compter de cet été.

    Pour rappel, le gouvernement par la vois d'Édouard Philippe, le 16 mai, a décidé de revenir sur sa décision de limiter à 80 km/h les routes dépourvues de séparateur central. Le retour aux 90km/h est donc désormais possible à la seule discrétion des élus locaux. Une cinquantaine de départements ont déjà indiqué qu’ils avaient opté pour cette solution.

    http://www.economiematin.fr/news-le-retour-a-une-limitation-a-90-km-h-n-entrainera-pas-l-annulation-des-amendes

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  4. DES MILLIARDS DE FOIS MOINS QUE LES ÉMISSIONS CONTINUELLES DES MERS ET DES OCÉANS, LA CHINE ÉMET DES GAZ QUI SE RECYCLENT A 100 %

    La Chine continue à émettre des gaz interdits partout dans le monde

    Des émanations d’un gaz polluant interdit viennent de Chine.
    Des émanations d’un gaz polluant interdit ont été enregistrées et viendraient de Chine


    La Matinale
    jeudi à 06:30


    La Chine viole le Protocole de Montréal, l'accord international visant à éliminer les substances qui réduisent la couche d'ozone. Une étude publiée jeudi dans la revue Nature montre que le pays émet des gaz interdits dans le monde entier depuis 2010.

    Une partie du mystère est résolu. L’an dernier, des scientifiques américains alertaient sur la résurgence, dans l’atmosphère, d’un gaz polluant responsable de la destruction de la couche d’ozone. Le CFC-11, utilisé auparavant par certains secteurs industriels, est formellement interdit, mais des récents pics d’émanation ont été enregistrés.

    D’importantes sources d’émanations proviendraient de deux provinces: celles de Hebei et du Shandong, des régions voisines de Pékin. L’étude confirme une enquête du New York Times qui avait identifié plusieurs usines de congélateurs et autres frigidaires recourant encore à des mousses isolantes ou des gaz réfrigérants contenant du chlorofluorocarbone, le fameux CFC.

    Pékin reconnaît

    Les autorités chinoises admettent la responsabilité de certaines petites entreprises qui recourraient illégalement à ce gaz interdit, mais elles minimisent l’étendue de la pratique et réitèrent leur engagement à lutter contre ces émanations toxiques pour la couche d’ozone.

    Selon Pékin, les émanations de ces entreprises ne suffiraient pas à expliquer la quantité de CFC enregistrée dans l’atmosphère. L’un des auteurs de l’étude admet d’autres sources d’émanation possibles en Afrique ou en Amérique Latine, tout en soulignant le rôle des industries chinoises dans le phénomène. Ces dernières contribueraient à hauteur de 40 à 60% à l’augmentation global de CFC-11 dans l’atmosphère.

    https://www.rts.ch/info/monde/10454617-la-chine-continue-a-emettre-des-gaz-interdits-partout-dans-le-monde.html

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    1. Question idiote de trisomique: Doit-on empêcher (voire punir ?) les mers et les océans (qui couvrent plus de 75 % de la superficie de notre planète) d'émettre continuellement des gaz les plus toxiques en plus des volcans terrestres ?

      Hhahahaha !

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