- ENTREE de SECOURS -



mardi 14 mai 2019

Glyphosate : ce qu'en dit l'Environmental Protection Agency des États-Unis d'Amérique

14 Mai 2019
par Seppi 


La mardi 30 avril 2019, l'Environmental Protection Agency (EPA – agence de protection de l'environnement) des États-Unis d'Amérique a publié un avis au titre explicite, « EPA Takes Next Step in Review Process for Herbicide Glyphosate, Reaffirms No Risk to Public Health » (l'EPA passe à l'étape suivante de sa procédure de réexamen de l'herbicide glyphosate, réaffirme l'absence de risques pour la santé publique).

C'est l'occasion de traduire et diffuser la fiche de l'EPA sur le glyphosate.


° o O o °

Glyphosate

Le glyphosate est un herbicide largement utilisé qui supprime les mauvaises herbes à feuilles larges et les graminées. Il est homologué aux États-Unis comme pesticide depuis 1974. Depuis le premier enregistrement du glyphosate, l’EPA a réexaminé et réévalué sa sécurité et ses utilisations, y compris en menant un réexamen de l'enregistrement, un programme qui réévalue chaque pesticide enregistré tous les 15 ans.

En avril 2019, l'EPA a publié la décision provisoire proposée pour le glyphosate à l'intention du public pour recueillir des observations. Dans le cadre de cette action, l'EPA continue de constater qu'il n'y a aucun risque pour la santé publique lorsque le glyphosate est utilisé conformément à son étiquette actuelle et que le glyphosate n'est pas un cancérigène. L’EPA propose des mesures de gestion pour aider les agriculteurs à cibler les pulvérisations de pesticides sur les parasites visés, à protéger les pollinisateurs et à réduire le problème de la résistance des mauvaises herbes au glyphosate.

Lire le communiqué de presse annonçant le projet de décision provisoire sur le glyphosate.
Lire la décision provisoire proposée et les réponses aux observations du public concernant le glyphosate.

[...]

Informations de base sur les utilisations

Le glyphosate cible un large éventail de mauvaises herbes et joue un rôle important dans la production de fruits, de légumes, de noix et de cultures de plein champ résistantes au glyphosate telles que le maïs et le soja. Il est efficace dans la gestion des mauvaises herbes invasives et nuisibles. En outre, le glyphosate se décompose dans l'environnement, peut être utilisé pour l'agriculture sans labour et à travail du sol réduit, ce qui peut réduire l'érosion du sol, et est utile pour la lutte intégrée contre les ravageurs.

Les produits contenant du glyphosate sont vendus sous diverses formulations, notamment sous forme de concentré liquide, de solide et de liquide prêt à l'emploi. Le glyphosate est utilisé dans des produits tels que Roundup® pour lutter contre les mauvaises herbes dans les environnements agricoles et non agricoles. Le glyphosate peut être appliqué dans les environnements agricoles, résidentiels et commerciaux en utilisant un large éventail de méthodes d'application, notamment les pulvérisations aériennes, les pulvérisateurs terrestres de divers types, les pulvérisateurs avec écrans protecteurs, les humecteurs à mèches, les barres avec éponges, les systèmes d'injection et les applicateurs de gouttelettes contrôlées.

Les utilisations agricoles comprennent le maïs, le cotonnier, le canola, le soja, la betterave à sucre, la luzerne, les baies, les légumes de la famille du chou, les légumes à bulbe, les légumes-fruits, les légumes à feuilles, les légumes de la famille des légumineuses, les légumes de la famille des cucurbitacées, les légumes à tubercules, les céréales, le sorgho-grain, les agrumes, les jachères, les herbes et épices, les vergers, les fruits tropicaux et subtropicaux, les fruits à noyaux, les fruits à pépins, les noix, la vigne, les oléagineux et la canne à sucre.

Les utilisations non agricoles comprennent la conservation des terres, les pâturages, les parcours, les zones aquatiques, les forêts, les pelouses, les zones résidentielles, les arbres non alimentaires (pins, peupliers, sapins de Noël), les droits de passage, les zones commerciales, les zones pavées, les traitements localisés, les plantes ornementales, les parcs et les zones de gestion de la faune.

Santé humaine

Les scientifiques de l'EPA ont effectué une évaluation indépendante des données disponibles sur le glyphosate et ont constaté ce qui suit :

Aucun risque pour la santé humaine lié aux utilisations actuelles du glyphosate. Les produits à base de glyphosate peuvent être utilisés en toute sécurité en suivant les instructions sur l'étiquette. Il n'y a aucun risque pour les enfants ou les adultes découlant des utilisations actuellement enregistrées.

Rien n'indique que les enfants sont plus sensibles au glyphosate. Après avoir évalué de nombreuses études portant sur diverses sources, l’Agence n’a trouvé aucune indication selon laquelle les enfants seraient plus sensibles au glyphosate lors d’une exposition in utero ou postnatale. Dans le cadre de l’évaluation des risques pour la santé humaine, l’Agence a évalué toutes les populations, y compris les nourrissons, les enfants et les femmes en âge de procréer, et n’a constaté aucun risque lié à l’ingestion d’aliments contenant des résidus de glyphosate. L'EPA n'a également constaté aucun risque suscitant l'inquiétude pour les enfants qui entrent dans des zones résidentielles traitées au glyphosate ou y jouent.

Aucune preuve que le glyphosate provoque le cancer. L'Agence a conclu que le glyphosate n'est probablement pas cancérogène pour l'homme [« is not likely to be carcinogenic to humans »]. L’EPA a examiné un ensemble de données beaucoup plus complet et pertinent que l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer (CIRC). La base de données de l’EPA comprend les études soumises à l'appui l’enregistrement du glyphosate et les études que l’EPA a identifiées dans la littérature ouverte [scientifique].

La classification au regard du cancer de l'EPA correspond à celle d'autres groupes d'experts et organismes de réglementation internationaux, y compris l'Agence de Réglementation de la Lutte Antiparasitaire du Canada, l'Autorité des Pesticides et des Médicaments Vétérinaires de l'Australie, l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, l'Agence Européenne des Produits Chimiques, l'Institut Fédéral de la Sécurité et de la Santé au Travail de l'Allemagne, l'Agence de Protection de l'Environnement de la Nouvelle-Zélande, et la Commission de la Sécurité Alimentaire du Japon.

Pour plus d'informations, consultez le document de synthèse révisé sur le glyphosate : évaluation du potentiel cancérogène.

Aucune indication que le glyphosate est un perturbateur endocrinien. Le glyphosate a fait l’objet d’un dépistage de niveau I dans le cadre du programme de dépistage des perturbateurs du système endocrinien de l’EPA. Sur la base de toutes les informations disponibles, l’EPA a conclu, en utilisant une approche fondée sur le poids de la preuve, que les données existantes n’indiquent pas que le glyphosate peut interagir avec les voies de signalisation œstrogènes, androgènes ou thyroïdiennes. Le programme de dépistage n'a pas indiqué la nécessité de tests supplémentaires pour le glyphosate.

Sécurité alimentaire

Les résidus de glyphosate sur les aliments ou les aliments pour animaux sont sans danger pour les consommateurs s'ils respectent les tolérances établies. Avant de permettre l'utilisation d'un pesticide sur les cultures vivrières, l'EPA définit une tolérance ou une limite quant à la quantité de résidus de pesticide pouvant rester légalement sur les produits destinés à l'alimentation humaine et animale, ou sur les denrées alimentaires de base. La liste complète des tolérances pour le glyphosate peut être trouvée dans 40 CFR § 180.364. Si des résidus sont trouvés au-dessus du seuil de tolérance établi, le produit pourra être saisi par le gouvernement. La présence d'un résidu de pesticide détectable ne signifie pas que le résidu est à un niveau dangereux.

En raison de son utilisation répandue, des résidus de glyphosate peuvent se trouver à l'état de traces dans divers fruits, légumes, céréales et autres produits alimentaires. Cependant, ces traces ne sont pas préoccupantes pour le consommateur.

L’EPA a mené une évaluation très prudente des risques alimentaires liés au glyphosate, qui portait sur toutes les populations, y compris les nourrissons, les enfants et les femmes en âge de procréer. L’EPA a supposé que 100 % de toutes les cultures enregistrées étaient traitées au glyphosate, que les résidus étaient au seuil de tolérance pour chaque culture et que les résidus dans l’eau de boisson provenaient de l’application directe de glyphosate à l’eau. Ces hypothèses conduisent à des niveaux d'exposition estimés beaucoup plus élevés que ceux auxquels on pourrait s'attendre pour une utilisation réelle. Les estimations conservatrices de l'exposition alimentaire qui en résultaient n'étaient pas préoccupantes.

Santé écologique

Le projet d’évaluation des risques écologiques de l’EPA a montré ce qui suit :

- des risques potentiels pour les plantes (aquatiques et terrestres) ;
- des risques potentiels pour les oiseaux résultant d'une exposition aiguë ou à court terme et pour les mammifères - d'une exposition chronique ou à long terme ;
- le glyphosate ne devrait pas nuire [« is not expected to adversely impact »] aux animaux aquatiques, mais a un effet sur les plantes aquatiques ; et
- le glyphosate est peu toxique pour les abeilles.

Les risques potentiels pour les oiseaux, les mammifères et les plantes terrestres et aquatiques non ciblés sont liés à l'exposition à la dérive de pulvérisation. Sur la base de sa réévaluation du glyphosate, l’EPA propose d’exiger un étiquetage sur la gestion de la dérive de pulvérisation afin de réduire la dérive de pulvérisation hors cible et de protéger les plantes et la faune non ciblées. Pour en savoir plus sur les restrictions proposées voir la décision provisoire proposée pour le glyphosate.

L’EPA s’est engagée à protéger les pollinisateurs, y compris le papillon monarque, de l’exposition aux pesticides. Comme pour tous les autres herbicides, l’EPA a mis à jour le libellé de l’étiquette de ces pesticides afin de sensibiliser les utilisateurs à leurs effets potentiels sur l’habitat des pollinisateurs et orienter les utilisateurs vers des instructions sur la réduction de la dérive de pulvérisation. La stratégie de l’EPA visant à protéger le papillon monarque consiste également à collaborer avec les autorités fédérales, nationales et autres sur les efforts de conservation et à promouvoir les meilleures pratiques de gestion et de lutte intégrée contre les ravageurs afin de réduire les dérives de pulvérisation et préserver l’habitat des pollinisateurs. En savoir plus sur ce que fait l'EPA pour protéger le papillon monarque.

Actions de l'EPA et historique réglementaire

Le glyphosate a été enregistré pour la première fois en 1974.

L’EPA a lancé un réexamen de l’enregistrement du glyphosate en 2009. En 2010, l’Agence a demandé aux pétitionnaires de procéder à des études supplémentaires à l'appui d'évaluations actualisées des risques pour la santé humaine et l’environnement. L’EPA a collaboré avec l’Agence de Réglementation de la Lutte Antiparasitaire du Canada pour partager l’information nécessaire à l’évaluation des risques.

L’EPA a demandé qu’une quantité importante de données soit collectée et soumise pour l’enregistrement et le réexamen de l'enregistrement, y compris des études portant sur la chimie du produit, son efficacité, les dangers pour l’homme et les animaux domestiques, les dangers pour les plantes et la faune non ciblées, l’exposition post-application, l'exposition des applicateurs, les dérives de pulvérisation, le devenir dans l’environnement et la chimie des résidus. Les études soumises par les producteurs de pesticides étaient tenues de suivre des directives rigoureuses. L’EPA a également examiné de nombreuses études sur le glyphosate publiées dans la littérature ouverte [scientifique].

En 2015, l'EPA a réexaminé le potentiel cancérogène du glyphosate. L'Agence a effectué un examen approfondi de la base de données sur le cancer et le glyphosate, y compris des données provenant d'études épidémiologiques, de cancérogénicité chez l'animal et de génotoxicité. En décembre 2016, dans le cadre du réexamen de l'enregistrement, l'EPA avait consulté le groupe consultatif scientifique (SAP) de la loi fédérale sur les insecticides, les fongicides et les rodenticides (FIFRA).

Documents de réunion et rapport final du FIFRA SAP 2016
Réponse de l’EPA au rapport final du FIFRA SAP
Document de synthèse révisé sur le glyphosate : évaluation du potentiel cancérogène

En décembre 2017, l'EPA a publié le projet d'évaluations des risques pour la santé humaine et l'environnement liés au glyphosate en vue de recueillir des observations du public.

- Évaluation des risques pour la santé humaine liés au glyphosate
- Évaluation des risques écologiques liés au glyphosate
- Revue systématique de la littérature ouverte [scientifique], évaluation de l'eau potable, analyse de l'exposition alimentaire et autres documents justificatifs

En avril 2019, après avoir examiné les observations du public sur les évaluations de risque, l'EPA a publié la décision provisoire proposée pour le glyphosate pour recueillir les observations du public. Dans cette décision, l’EPA propose des mesures de gestion concernant la hauteur du jet de pesticide, la vitesse du vent et la taille des gouttelettes afin de lutter contre les dérives de pulvérisation de pesticide. L’EPA propose également des mesures visant à prévenir ou à réduire la résistance des mauvaises herbes, notamment en fournissant aux agriculteurs de meilleures informations sur le mode d’action, la nécessité de dépister les résistances et la manière de signaler les problèmes potentiels de résistance des mauvaises herbes, afin de maintenir le glyphosate en tant qu’outil pour les producteurs.

Après avoir examiné les observations du public, l’EPA publiera une décision à la fin de 2019 avec des restrictions exécutoires. Lorsque l’EPA aura achevé l’évaluation du glyphosate au regard des espèces en voie de disparition, d’ici 2020, elle publiera une décision finale quant à l'enregistrement.

Informations additionnelles

Recherche de produits chimiques (évaluations des risques de l'EPA, décisions et autres documents)
Feuille d'information sur le NPIC relatif au glyphosate
Dossier de réexament de l'enregistrement du glyphosate # EPA-HQ-OPP-2009-0361

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37 commentaires:

  1. Glyphosate : un festival de bêtises indécentes, ils ont tous un avis cinglant sur un rapport qu'ils n'ont pas lu !


    14 Mai 2019
    par Seppi


    Une « enquête parlementaire » vraiment explosive...

    C'est la Dépêche qui a allumé la mèche le 12 mai 2019, au matin, avec « Glyphosate : l'enquête parlementaire explosive ».

    En voici le début :

    « Le glyphosate est-il dangereux pour la santé ? L'utilisation de cet herbicide, principe actif du Roundup fabriqué par Monsanto, fait polémique. De nombreuses études scientifiques menées à travers le monde, ont donné ces dernières années des résultats divergents. "Dangereux" pour les uns, le glyphosate est jugé "sans effets" par d'autres chercheurs. De quoi alimenter un peu plus la controverse entre les écologistes et le fabricant, racheté en 2018 par la firme allemande Bayer.

    Et pour nourrir un peu plus le débat, les parlementaires français s'apprêtent à rendre ce jeudi, au Sénat, un rapport d'information sur le sujet. Leur conclusion est sans appel : "Aucune étude scientifique ne prouve formellement sa cancerogénicité, ni en France, ni en Europe ni dans le monde, assure Pierre Médevielle. Le glyphosate est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites". Le sénateur centriste de Haute-Garonne s'explique dans un entretien à La Dépêche du Midi (voir ci-contre). Cet élu a travaillé sur le glyphosate dans le cadre l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques présidé par Gérard Longuet, qui réunit une trentaine de députés et sénateurs français de toutes tendances politiques. »

    Cet article est donc une interview du sénateur Pierre Médevielle, du groupe Union Centriste, Vice-président de l'Office Parlementaire d'Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) et pharmacien de son état ; et il évoque un rapport – L'expertise des risques sanitaires et environnementaux en France et en Europe – commandité en novembre 2017 par les présidents de la Commission des Affaires Économiques, M. Roland Lescure, et de la Commission des Affaires Européennes, Mme Sabine Thillaye, de l'Assemblée Nationale.

    Selon la presse, le rapport devra être publié le jeudi 16 mai 2019.

    Créé par la loi, l’Office est un organe d’information commun à l’Assemblée nationale et au Sénat.

    Composé de 18 députés et 18 sénateurs, il a pour mission, aux termes de la loi, « d’informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin, notamment, d’éclairer ses décisions ». Il permet ainsi au Parlement de disposer d’une expertise pour éclairer des choix politiques de long terme.

    Cela n'implique évidemment pas que le Parlement tiendra compte des avis de l'OPECST. Dans le cas du glyphosate, et des pesticides en général, c'est malheureusement une triste réalité... priorité à la démagogie et l'électoralisme.

    S'agissant du rapport et de l'article de la dépêche, il y a une ambiguïté. Contentons nous ici du titre d'un article de FranceTVInfo : « "Cela n'a jamais été dans le rapport" : Cédric Villani tacle le sénateur qui assure que le glyphosate est "moins cancérogène que la charcuterie" ». Cela ajout du piment aux joyeux délires de certains politiques.

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  2. M. José Bové et le révisionnisme

    La Dépêche a interrogé M. José Bové, ci-devant député européen dans le groupe Les Verts | Alliance Libre Européenne :

    « [...] le député européen José Bové s'emporte contre les conclusions et évoque un "révisionnisme environnemental" venu des Etats-Unis : "Quand certaines personnes affirment que le glyphosate n'est pas dangereux, c'est comme celles qui prétendent que le réchauffement climatique est un fantasme. Ce discours ne tient pas la route." »

    - voir sur site -

    (Source)

    Il va sans dire que M. José Bové n'a pas encore vu la première lettre des conclusions de l'OPECST... D'ailleurs, la verra-t-il ? Vitupérer sans savoir de quoi il s'agit réellement est quand même plus confortable que de le faire en connaissance de cause – bien entendu dans la mesure où la critique serait fondée.

    Ouest-France cible aussi un Jean Bizet qui n'y est pour rien

    La mèche suivante a été allumée par Ouest-France avec « Le "glyphosate moins cancérogène que la charcuterie" : le rapport sénatorial qui fait hurler les écologistes ». Ce journal nous paraît de plus en plus être le leader du lèche-bottisme « écolo » Macron-compatible (serait-ce le retour d'ascenseur pour les copieuses subventions ?).

    Il va sans dire qu'Ouest-France n'a pas vu ce rapport, qui n'est pas « sénatorial » mais inter-assemblées. Il va sans dire aussi qu'Ouest-France est aller chaluter quelques déclarations conformes à sa ligne éditoriale. Voici donc le chapô :

    « Un groupe de sénateurs affirme, dans un rapport, que le glyphosate "est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge". Le député européen José Bové et le sénateur morbihannais Joël Labbé dénoncent un discours "qui ne tient pas la route", ainsi que "le fort lobby glyphosate". »

    Petit persiflage pitoyable, à la limite de la diffamation, avant d'entrer dans le florilège de déclarations :

    « Pierre Médevielle se trouve donc sur la même longueur d’onde que son collègue de la Manche, le sénateur LR Jean Bizet, qui s’est fortement énervé, jeudi soir sur France 2, à l’occasion d’un reportage consacré au fichage de 200 personnalités par Mosanto [sic]. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que le sénateur de la Manche faisait parler de lui et de ses "relations" avec Monsanto. En février 2008 déjà, Greenpeace lui avait remis un prix ?: le Monsanto d’or pour ses diverses déclarations et prises de position pro OGM.

    Bravo, Monsieur le journaliste !

    M. Joël Labbé et les complots

    Place au sénateur écologiste du Morbihan Joël Labbé.

    « [Il] tombe des nues, ignorant totalement la publication imminente de ce rapport sénatorial. "Je n’en ai eu aucun écho. Par hasard, il arrive juste après la révélation des personnes fichées par Monsanto. C’est grave. Cela montre combien le lobby glyphosate est encore très puissant au Parlement. Et nous savons pertinemment que des scientifiques roulent pour le lobby." »

    Il va de soi que M. Joël Labbé ignore tout de ce qui se passe. Ne le dit-il pas lui-même ? Mais il a déjà un avis tranché sur non pas un, mais deux, voire trois complots...

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  3. En intertitre :

    «Je réclame une commission d’enquête parlementaire ?»

    Rassurez-vous, ce n'est pas une enquête sur les faits (allégués) ignorés par M. Joël Labbé, mais sur le « fichage opéré par Monsanto »... Toujours pas compris que, s'il y a eu « fichage », c'est par des entreprises travaillant pour la firme qu'il aime tant haïr.

    Et maintenant, nous sortons dans la cour de récréation :

    « Je souhaite également ne plus participer aux travaux du groupe de suivi sur la réforme de la politique agricole commune, présidé par le Normand Jean Bizet. »

    L'inénarrable Éric Andrieu, égal à lui-même

    M. Éric Andrieu, eurodéputé et candidat à la réélection, était évidemment un « client » incontournable...

    « "[…] le sénateur Médevielle s’assoit sur un certain nombre d’études" prouvant la dangerosité du glyphosate "et sur santé des citoyens." »

    Il va sans dire...

    Cette réaction semble bien modeste, même si c'est aussi de l'ad hominem. Heureusement, il y a Twitter...

    - voir sur site -

    (Source)

    Il y eut évidemment une litanie de critiques, maintes fois répétées mais ne touchant pas l'une, et encore moins faisant bouger l'autre... Im-per-tur-ba-ble-ment et vis-cé-ra-le-ment anti-glyphosate, anti-Monsanto et plus généralement anti-pesticides* (* de synthèse)...

    - voir sur site -

    Bref, c'est M. Éric Andrieu, égal à lui-même.

    - voir sur site -

    Mme Nathalie Loiseau et la légèreté

    Mais que penser de Mme Nathalie Loiseau, dont Ouest-France a retenu cette forte pensée :

    « Invitée ce dimanche matin du Grand jury sur RTL, la tête de liste LREM aux européennes, Nathalie Loiseau, estime pour sa part "qu’un sénateur n’est pas un scientifique". »

    - voir sur site -

    (Source)

    Allons à la source, RTL, « Glyphosate : Nathalie Loiseau juge le dernier rapport "un petit peu léger" ». Un peu contextualisé :

    « "On est déjà en train de s'emballer alors qu'un sénateur nous dit qu'il vaut mieux le glyphosate que le saucisson. Je trouve cela un petit peu léger", ajoute la tête de liste La République En Marche. »

    Vous ne croyez pas si bien dire, Mme Nathalie Loiseau...

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    (Source)

    Le florilège Yannick Jadot

    La politique politicienne tombe bien bas, et ces gens ne se rendent pas compte à quel point ils sont cyniques et ridicules. Nous oserons ce commentaire à propos de M. Yannick Jadot, mais il est loin d'être le seul.

    Alors qu'il pousse des cris d'orfraie à propos du « fichage », forcément « de Monsanto », il utilise ledit « fichage dans le gazouillis suivant pour s'en prendre à la liste LaREM par Jeremy Decerle interposé (la France Insoumise et M. Jean-Luc Mélenchon, par exemple, ont fait de même...).

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  4. - voir sur site -

    (Source)

    - voir sur site -

    (Source)

    Sur le fond, M. Jadot combat l'« agrochimie », mais chut... ne lui dites pas que Bayer produit de la bouillie bordelaise pour ses amisdu bio...

    - voir sur site -

    (Source)

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    Et le rapport, qu'il n'a pas lu, est une manipulation...

    - voir sur site -

    (Source)

    Mme Michèle Rivasi et le « négationnisme »

    « ...négationnisme » ? Il faut en tirer les conséquences : criminalisons l'affirmation publique (et même privée) que le glyphosate, utilisé selon les préconisations d'emploi, n'est pas cancérigènes. Abolissons toutes les institutions qui ont osé affirmer cela...

    - voir sur site -

    (Source)

    Les sanctions, on s'en approche avec Mme Delphine Batho

    - voir sur site -

    (Source)


    La palme du délire avec Mme Cécile Duflot

    Elle fut ministre... Et elle se réfère à un rapport de 2019...

    - voir sur site -

    http://seppi.over-blog.com/2019/05/glyphosate-un-festival-de-betises-indecentes-ils-ont-tous-un-avis-cinglant-sur-un-rapport-qu-ils-n-ont-pas-lu.html

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  5. France 2 explique sa censure des Gilets jaunes aux Molières (vidéos)


    08:25 14.05.2019


    France 2 a décidé de couper au montage le moment où un groupe de Gilets jaunes s’est invité sur scène au début de la cérémonie des Molières, lundi 13 mai, pour dénoncer les coupes dans le budget de la culture. La chaîne a indiqué que cette séquence ne serait pas diffusée par souci de «maîtrise de l'antenne».

    Devant une salle interloquée, une vingtaine de Gilets jaunes ont fait irruption lundi soir sur scène, au début de la cérémonie des Molières, dénonçant les coupes budgétaires dont est victime la culture. La cérémonie était diffusée en différé sur France 2 et la chaîne publique a décidé de couper cette interruption surprise au montage au nom de la «maîtrise de l'antenne», selon des responsables.

    La cérémonie, durant laquelle sont décernés les prix les plus prestigieux du théâtre français, s'est déroulée aux Folies Bergère, à Paris, où des Gilets jaunes ont en outre déployé une banderole, comme en témoignent des images sur les réseaux sociaux.

    Sur scène, une vingtaine de Gilets jaunes et intermittents du spectacle ont interrompu le maître de cérémonie, Alex Vizorek, pour s'adresser au ministre de la Culture, Franck Riester, qui était présent.

    «Le Molière du déshonneur incontestablement et à l'unanimité du jury, il revient à M. Macron et son gouvernement. M. Franck Riester, nous vous remettons le Molière du déshonneur parce que vous participez à cette grande fête et en même temps, vous coupez partout dans le budget de la culture», a déclaré l'un des manifestants.

    «Techniciennes, techniciens et artistes présents ce soir, ne nous regardez pas, rejoignez-nous, le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple», a lancé une autre manifestante.

    Des applaudissements ont fusé dans la salle à plusieurs reprises et l'humoriste Blanche Gardin s'est notamment levée pour les supporter.

    Ces Gilets jaunes, qui portaient une banderole sur laquelle était écrit «droits au chômage pour tout.es», sont sortis en traversant la salle et en scandant des slogans hostiles au Président Macron.

    «Les intermittents ont agi sans autorisation. Ils ont pu s'exprimer devant le ministre de la Culture mais ils ont pris en otage l'antenne», a indiqué une porte-parole de la chaîne à l'AFP.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905141041108532-france-2-chaine-censure-molieres/

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  6. MOLIÈRES: BLANCHE GARDIN S'INSTALLE

    La grande soirée du théâtre français a récompensé une nouvelle fois l'humoriste Blanche Gardin.


    14.05.2019


    Les Molières du théâtre français ont de nouveau récompensé lundi l'humoriste Blanche Gardin au cours d'une soirée brièvement perturbée par l'irruption d'intermittents «gilets jaunes». Ces derniers ont dénoncé les coupes budgétaires pour la culture.

    La soirée, qui décerne les prix les plus prestigieux du théâtre français, s'est déroulée aux Folies Bergère, à Paris, avant d'être diffusée en différé en deuxième partie de soirée sur France 2. La diffusion a toutefois été privée de la séquence surprise «gilets jaunes» au nom de la «maîtrise de l'antenne», a précisé la chaîne publique.

    Faisant irruption des coulisses en début de cérémonie, les «gilets jaunes» ont débarqué sur scène et interrompu le maître de cérémonies Alex Vizorek, s'adressant au ministre français de la culture, Franck Riester.

    «Le Molière du déshonneur incontestablement et à l'unanimité du jury, il revient [au président français Emmanuel, ndlr] Macron et à son gouvernement. M. Franck Riester, nous vous remettons le Molière du déshonneur, parce que vous participez à cette grande fête et, en même temps, vous coupez partout dans le budget de la culture», a déclaré un des manifestants.

    «La machine à Turing»

    Dans la salle, des applaudissements ont fusé à plusieurs reprises pendant cette interruption, et l'humoriste Blanche Gardin notamment s'est levée pour les applaudir. Plus tard dans la soirée, c'est la comédienne qui est devenue l'autre star de la soirée, en raflant le Molière de l'humour pour la deuxième année consécutive.

    En 2018, elle avait été la première à remporter ce trophée dans une catégorie généralement dominée par les hommes. Mais pour cette édition, cette catégorie comptait quatre femmes et aucun humoriste homme.

    Du côté des pièces de théâtre, c'est le triomphe de «La machine de Turing», inspirée de la vie du mathématicien britannique, qui a brisé le code secret de l'Enigma allemande pendant la seconde guerre mondiale. La pièce a remporté ses quatre nominations: meilleur spectacle dans le théâtre privé, meilleur comédien dans le privé pour Benoît Solès, qui remporte également le Molière de l'auteur francophone vivant, et meilleur metteur en scène dans le privé pour Tristan Petitgirard.

    La pièce rivale, «Le canard à l'orange» - célèbre pièce de boulevard de William Douglas Home sur un mari à la fois volage et cocu - a essuyé plusieurs déceptions, ne décrochant finalement qu'un trophée sur sept nominations (meilleur comédien dans un second rôle). Dans le théâtre public, «La nuit des rois» de Shakespeare, mise en scène par l'Allemand Thomas Ostermeier, qui avait secoué la comédie française avec une version déjantée, a remporté le Molière de la meilleure pièce. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/loisirs/molieres-blanche-gardin-s-installe/story/11990671

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  7. Le nombre d'agressions physiques homophobes a atteint un record alarmant en 2018



    12:10 14.05.2019


    Rejets, harcèlement et menaces… Les agressions orales et physiques contre la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) ont atteint un niveau sans précédente en 2018, une «année noire» selon l’association SOS Homophobie.

    «2018 a été une année noire pour les personnes LGBT» avec 231 agressions physiques recensées, lit-on dans le rapport annuel de SOS Homophobie publié le 14 mai.

    L’année 2013, marquée par un pic des actes homophobes face à l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, avait marqué le précédent record d’agressions physiques avec 188 cas. 2018 enregistre une hausse de 66% de ces agressions par rapport à 2017. Au dernier trimestre, un cas d’agression par jour en moyenne a été signalé à SOS Homophobie.

    L’association a recueilli 1.905 témoignages, soit une augmentation de 15% par rapport aux données de 2017, lit-on dans le rapport. SOS Homophobie reçoit les données via une ligne d’écoute, un tchat et un formulaire en ligne. En 2018, pour la troisième année consécutive, le nombre de témoignages reçus est en hausse, selon le rapport.

    «Autre fait marquant de cette année 2018: l’augmentation spectaculaire des signalements d’actes lesbophobes», ajoutent les auteurs.
    Dans 54% des cas, les agressions signalées

    https://fr.sputniknews.com/societe/201905141041109724-le-nombre-dagressions-physiques-homophobes-a-atteint-un-record-alarmant-en-2018/

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    1. Le nombre de gens normaux et surdoué est exponentiel !
      VIVE LES ÊTRES HUMAINS NORMAUX !

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  8. «Quand tu auras fini de te masturber»: campagne électorale choc d’un élu danois sur Pornhub


    11:35 14.05.2019



    L’homme politique danois Joachim B. Olsen, candidat du parti Alliance libérale aux élections législatives nationales, a lancé la promotion de sa campagne sur Pornhub, le site Web pour adultes le plus populaire au monde. Il explique cette décision par l’envie d’«être là où sont les Danois».

    Le député danois Joachim B. Olsen a trouvé un moyen inattendu pour faire campagne à l’approche des élections législatives qui se tiendront dans le pays le 5 juin prochain.

    Ainsi, le candidat du parti politique Alliance libérale a fait sa publicité sur Pornhub, le site Web pour adultes le plus populaire au monde.

    «Oui, c'est moi sur Pornhub. Et non, il n’y a pas de grandes pensées derrière, j’espère que vous aurez bien ri. Il doit également y avoir de la place pour tous les messages politiques graves», a-t-il confirmé dans une publication sur Facebook.

    Ainsi, il a accompagné sa bannière du slogan: «Quand tu auras fini de te masturber, vote pour Jokke».

    Interviewé par le quotidien danois Politiken, Joachim B. Olsen a expliqué son geste par l’envie d’«être là où sont les Danois».

    Les élections législatives danoises auront lieu le 5 juin 2019 et viseront à renouveler pour quatre ans les 179 membres du Folketing, le parlement du pays.

    https://fr.sputniknews.com/international/201905141041109524-quand-tu-auras-fini-de-te-masturber-campagne-electorale-elu-danois-pornhub/

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  9. Une fillette de 12 ans violée en plein ramadan au Maroc


    11:00 14.05.2019


    Le 11 mai, durant le ramadan, un homme ayant des antécédents judiciaires a violé une fillette de 12 ans, profitant de l’absence de sa mère au domicile parental, a affirmé une source à Le Site Info. Une enquête est en cours pour arrêter le coupable et le déférer devant un tribunal.

    Une fillette de 12 ans a été violée le 11 mai par un adulte ayant plusieurs antécédents judiciaires, dans la ville d'Ouazzane (nord du Maroc), selon une source citée par le média en ligne Le Site Info.

    Selon cette source, «le mis en cause est entré par effraction chez la victime et l'a violée, profitant de l'absence de sa mère qui est ouvrière agricole».

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie royale sur ordre du parquet, toujours selon la même source, pour déterminer les circonstances du crime dans le but d'interpeller le coupable et de le déférer devant la justice.

    Au mois de février, le journal Al Ahdath Al Maghribia a rapporté qu'un imam avait été condamné à une peine de cinq ans d'emprisonnement ferme pour avoir abusé sexuellement de sept mineures. En plus de cette peine, le tribunal l'avait assigné à payer des amendes de 50.000 dirhams (4.600 euros) à l'une des victimes et de 10.000 dirhams (920 euros) à chacune des six autres, toutes mineures âgées de 8 à 16 ans.

    https://fr.sputniknews.com/afrique/201905141041109268-maroc-fiellette-violee-ramadan/

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  10. Une découverte «unique» dans les profondeurs de la fosse des Mariannes


    09:55 14.05.2019


    Un Américain a battu le record de plongée en descendant à près de 11 kilomètres dans la fosse des Mariannes. Outre des organismes vivants, il y a trouvé… un sac en plastique et des emballages de bonbons.

    L’Américain Victor Vescovo est descendu à près de 11 kilomètres à l'endroit le plus profond de l'océan Pacifique, la fosse des Mariannes. Il y a vu d'incroyables créatures marines, mais également un sac en plastique et des emballages de bonbons, relate la BBC.

    M. Vescovo a battu le record de la plongée la plus profonde en descendant 11 mètres plus bas que la plongée précédente. Il a ainsi passé quatre heures à explorer les abysses à bord d’un sous-marin capable de résister à la pression océanique.

    Son équipe et lui pensent avoir découvert quatre nouvelles espèces de crustacés ressemblant à des crevettes, appelés des amphipodes, et avoir vu un petit ver du groupe des échiuriens 7.000 ainsi qu’un poisson-limace rose à une profondeur de 8.000 mètres.

    Mais il a également vu des traces de pollution plastique que d’autres expéditions avaient déjà constatée auparavant. L’équipe a trouvé un sac en plastique et des emballages de bonbons, des millions de tonnes de plastique s’accumulant en effet dans les océans chaque année. Les chercheurs envisagent désormais de vérifier si les corps des êtres trouvés dans les profondeurs en contiennent également.

    La fosse des Mariannes se trouve dans le Pacifique et est l'endroit le plus profond de l'océan. Elle est située entre le Japon et l'Australie.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201905141041108973-une-decouverte-unique-dans-les-profondeurs-de-la-fosse-des-mariannes/

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    1. (...) Outre des organismes vivants, il y a trouvé… un sac en plastique et des emballages de bonbons. (...)

      HAHAHAHA ! Les zattardés mentaux de (la fosse des Marianes) ou de la Spoutnique-News en rajoutent UN PEU TROP !

      A 11 km, ils zauraient découvert un sac en plastique (lestés certainement de quelques lingots d'or ou tungstène) et, des emballages de bonbons de chez Kréma ou de Choupi-la-chatte dont le poids extrêmement suffisant pour être attirés par le Centre de la Terre très soucieux d'en découvrir la transformation continuelle de ses relâchements anusivaux et d'en faire part au Magma-de-ta-mère pour qu'elle en profite un peu !

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  11. Face à cette faille de sécurité, mettez rapidement à jour votre application WhatsApp


    10:24 14.05.2019


    L’application de messagerie WhatsApp vient de corriger une faille de sécurité découverte récemment qui permettait d’espionner l’ensemble de l’activité d’un smartphone via un simple appel. Et cela même si la victime n’y avait pas répondu, rapporte The Financial Times.

    La messagerie WhatsApp, utilisée par 1,5 milliard de personnes dans le monde, a découvert début mai qu’un simple appel, même sans réponse, était suffisant pour installer un logiciel de surveillance sur les téléphones fonctionnant aussi bien sous iOS que sous Android, a annoncé The Financial Times.

    Le code malveillant, développé par la société israélienne NSO Group, aurait pu être injecté dans les téléphones même si les utilisateurs n’avaient pas pris l’appel, précise le média.

    WhatsApp a révélé le problème au département américain de la Justice la semaine dernière.

    Pas plus tard que dimanche, alors que les ingénieurs de la compagnie tentaient de résoudre la faille, le téléphone d’un avocat britannique spécialisé dans la défense des droits de l’homme a été pris pour cible avec une méthode similaire.

    WhatsApp a cependant déclaré que des équipes d'ingénieurs avaient travaillé à San Francisco et à Londres pour remédier à cette vulnérabilité. Un correctif a été installé sur les serveurs vendredi, a déclaré WhatsApp, qui a publié un correctif pour ses clients lundi.

    Pour ne prendre aucun risque, la messagerie a recommandé aux utilisateurs de mettre leur application à jour.

    The Financial Times rappelle que le produit phare de NSO est Pegasus, un logiciel qui permet d’allumer le microphone et la caméra d’un téléphone, de parcourir des courriels et des messages et de collecter des données de localisation.

    https://fr.sputniknews.com/international/201905141041109063-face-a-cette-faille-de-securite-mettez-rapidement-a-jour-votre-application-whatsapp/

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  12. GAZOLE ET SANS PLOMB : LES PRIX À LA POMPE AU PLUS HAUT DEPUIS 2013


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    14/05/2019


    Le gazole est le carburant le plus vendu avec près de 80% des volumes,

    Le prix de l'essence bat un nouveau record récent en 2019 !

    Le super sans-plomb 95 tout près de son plus haut de 2013

    Les automobilistes ont fait une fois de plus un triste constat à la pompe : les prix des carburants routiers vendus dans les stations-service françaises ont globalement progressé la semaine du 8 mai, certains comme le gazole et le SP98 connaissant même une hausse marquée, d'après des chiffres officiels publiés lundi 13 mai, par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

    Dans le détail, le super sans plomb 95 s'affichait à 1,5810 euro le litre la semaine du 8 mai, selon les moyennes publiées lundi 13 mai par le gouvernement. Ce carburant s'affichait ainsi à 1,5802 euro/l la dernière semaine d'avril comme la première de mai, un niveau jamais vu depuis le printemps 2013. Il faut donc remonter à la première semaine d'avril 2013, avec un Super SP 95 à 1,5968 euro/l en moyenne, pour trouver des prix plus élevés qu'actuellement.

    Le diesel toujours en hausse mais loin de son pic d'octobre 2018

    Pour sa part, le gazole, carburant le plus vendu avec près de 80% des volumes, proposé à 1,4809 euro/l en moyenne, la même semaine, a augmenté d'un tiers de centime sur sept jours, soit un niveau similaire à celui qu'il avait pendant la deuxième semaine de novembre 2018 (1,4840 euro/l). Malgré sa hausse en début d'année 2019, il est très loin de son pic de début octobre 2018, quand il caracolait en moyenne à 1,5331 euro/l, juste avant le début de la crise des Gilets jaunes.

    Au final, pour rappel, l'évolution des prix des carburants suit celle du cours du pétrole. Or, le baril de Brent (159 litres), référence en Europe, était coté lundi 13 mai à 72,5 dollars contre 50,4 dollars la semaine de Noël, soit une envolée de 35% en cinq mois. Mais lui aussi est bien loin de son pic à 86,7 dollars observé en octobre 2018. Et il est bon de préciser que les stations-services affichent leurs propres tarifs, plus élevés ou plus bas que les moyennes révélées.

    http://www.economiematin.fr/news-gazole-sans-plomb-prix-pompe-haut-depuis-2013

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    1. Prix du baril:
      61,40 $ = 159 litres (42 gallons)
      soit 0,3861 $/litre
      soit 0,3464 €/litre
      (Décantage GRATUIT)
      Vous avez dit combien le litre à la pompe ?

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  13. «Je me suis fait tabasser deux fois par les forces de l'ordre», raconte un medic hospitalisé à Lyon


    21:46 14.05.2019


    Un témoignage du street medic grenoblois qui a été pris en charge par les pompiers après l’acte 26 des Gilets jaunes à Lyon a été partagé sur les réseaux sociaux par Street Medic France et l’équipe MedicGre38 de Grenoble. Selon ces publications, l’homme a été matraqué à deux reprises par les forces de l’ordre.

    Les CRS ont deux fois battu un jeune street medic de l’équipe MedicGre38 de Grenoble, Manu, lors de l’acte 26 des Gilets jaunes à Lyon le samedi 11 mai, ce qui a entraîné son hospitalisation, ressort-il d’un témoignage du medic publié sur Twitter et sur Facebook par Street Medic France et MedicGre38.

    «Lors de l'acte 26 à Lyon, le samedi 11 mai 2019, je me suis fait tabasser deux fois par les forces de l'ordre! […] La première fois, lorsque j’ai vu ma camarade Ana se faire laminer par les forces de l'ordre, sur le quai Claude Bernard […]. Je me suis porté vers elle pour essayer de l’extirper en repoussant un CRS qui n'a pas apprécié et m'a mis un premier coup de matraque dans la nuque!», indique notamment Manu dont le récit complet a été publié sur Facebook.

    Témoignage du medic qui a été prise en charge par les pompiers à #Lyon ce week-end. #Acte26 «Bonjour, Je me présente je m'appelle Manu, j'ai 19 ans et je suis Medic indépendant avec la team "MedicGre38".. « je me suis fait tabasser deux fois par les forces de l'ordre».
    Il précise ensuite que la seconde fois, il a été matraqué «de la tête aux pieds» vers 18h45 lorsque deux groupes de CRS ont bloqué le passage aux medics rentrant vers leurs véhicules garées avenue Jean Mermoz.

    «Nous étions en train de palabrer calmement avec eux, quand soudain, "sans sommation", ils nous ont chargés avec leur bouclier en nous lançant des grenades lacrymogènes. Ils m'ont littéralement matraqué de la tête aux pieds, m'ont fait tomber puis piétiner au sol», affirme le medic.

    Les autres medics ont entouré et protégé le blessé jusqu’à l’arrivée des pompiers qui l’ont mis sur le brancard avant de l’emmener à l’hôpital Saint-Joseph.

    «Ils m'ont mis sur le brancard dans le VSAB [véhicule de secours aux asphyxiés et aux blessés, ndlr] pour m'expliquer que ça allé être compliqué de se déplacer jusqu'à l'hôpital, car il y avait la préfète de Lyon sur les lieux de la manif, et qu'elle n'était pas d'humeur à ce que les pompiers déplacent des blessés GJ (ce qui est inadmissible)», indique le message.

    L’homme, qui dit souffrir «de contusions cervicales et déchirures musculaires dans le dos» a remercié les medics de Strasbourg pour l’avoir secouru.

    Le 11 mai a marqué la 26e semaine de la mobilisation des Gilets jaunes. Le ministère de l'Intérieur a évalué à 18.600 le nombre de manifestants en France dont 1.200 à Paris. L'épicentre des manifestations s'est déplacé à Lyon et à Nantes où la police a recensé respectivement 3.000 et 2.200 manifestants. Selon le dernier chiffre fourni par le Nombre jaune, 45.235 manifestants sont descendus dans la rue en France.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905141041117688-lyon-gilets-jaunes-medic-temoignage/

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  14. L’écologisme, nouveau totalitarisme ? de Drieu Godefridi

    Pour Drieu Godefridi : « Des racines de sa « métaphysique de la nature » à la cime de ses prétentions concrètes, l’écologisme est un totalitarisme. »


    Par Francis Richard.
    15 MAI 2019


    L’écologisme, nouveau totalitarisme ? La réponse est oui selon Drieu Godefridi.

    Avant d’être aujourd’hui l’idéologie du réchauffement climatique d’origine anthropique, l’écologisme est déjà un anti-humanisme.

    Pour cette idéologie, l’Homme n’est qu’une créature parmi d’autres. Il ne lui est reconnu qu’un primat, celui d’être capable de nuire au Tout-vivant. Avec sa démographie, l’Homme va épuiser les ressources de Gaïa : c’est pourquoi l’écologisme prône le dénuement, la précarité, la décroissance et, finalement la misère choisie.

    Comme le dit très bien l’auteur, la variable erronée est celle des ressources : par l’inventivité technique, l’Homme fait croître les ressources de façon exponentielle. Cette inventivité a permis deux phénomènes concomitants, que Malthus n’avait pas prévu : l’explosion démographique et la régression partout de la faim, grâce à l’agriculture moderne. Les famines subsistantes sont généralement causées par la guerre, souvent dans des pays sous-peuplés, comme la Bolivie.

    LA PRÉTENTION À LA SCIENTIFICITÉ

    Avec le réchauffement climatique présumé d’origine anthropique, le nouvel écologisme se veut scientifique et l’Homme est à la fois cause du problème et son remède.

    Pas un seul geste ni activité de l’Homme qui ne génère du gaz carbonique. Alors puisque le gaz carbonique humain est le problème, il faut empêcher l’Homme d’en émettre ; il doit être bridé, contrôlé, domestiqué dans chacune de ses activités.

    Drieu Godefridi rappelle qu’il n’existe aucun totalitarisme qui fasse l’économie d’un ennemi. En l’occurrence, l’ennemi de l’écologisme c’est l’Homme, dont le nombre doit être réduit d’une manière ou d’une autre.

    Pourquoi le nouvel écologisme a-t-il tant de succès, alors qu’il n’aura jamais de succès démocratique en raison de la précarité qu’il garantit et de la décroissance qu’il préconise ? Parce que :

    il se prétend scientifique, ce qu’il ne peut pourtant pas être à partir du moment où il s’aventure dans le champ politique ;
    ses adeptes sont passés maîtres dans la colonisation des lieux de pouvoir à l’échelon international
    les journalistes qui le soutiennent ont abandonné leur rôle d’observateurs pour celui de militants
    il n’hésite pas à embrigader des enfants, ce qui rappelle les heures les plus sombres du XXe siècle.

    SOUMETTRE LES LIBERTÉS AU NOM DE L’EXIGENCE CLIMATIQUE

    Le nouvel écologisme se traduit par la subordination des libertés à l’exigence climatique. Il faut :

    - renoncer à l’avion qui pourtant facilite les échanges non seulement économiques, mais intellectuels et culturels ;
    - renoncer aux transports privés qui pourtant permettent de circuler librement, ne consomment pas davantage de gaz carbonique que les transports publics et ne polluent presque plus ;

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  15. - rationner la consommation de viande car il n’y a pas de primat de l’Homme ;
    - réduire les volumes agricoles produits, ce qui implique de - - réduire le nombre de bouches à nourrir ;
    - sortir du nucléaire qui n’émet pourtant pas de gaz carbonique ;
    - diminuer les soins aux personnages âgées
    - étendre l’euthanasie aux personnes qui ne sont pas ou plus en mesure d’exprimer leur volonté ;
    - avoir un enfant de moins.

    Pour atteindre ces objectifs, les libertés individuelles doivent être mises en balance avec l’impératif climatique. Une liberté ne sera accordée que dans la mesure où les émissions de gaz carrbonique qu’elle induit seront jugées raisonnables par ceux qui disent le droit international…

    Drieu Godefridi conclut :

    Des racines de sa « métaphysique de la nature » à la cime de ses prétentions concrètes, l’écologisme est un totalitarisme.

    Drieu Godefridi, L’écologisme, nouveau totalitarisme ? 180 pages, Texquis

    https://www.contrepoints.org/2019/05/15/344374-lecologisme-nouveau-totalitarisme-de-drieu-godefridi

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    1. A savoir que NUL au monde ne peut déposséder la Terre de ce qu'elle a. Car TOUT se recycle indéfiniment depuis toujours ! Tout se transforme, se déforme et se reforme.
      L'air, l'eau, les cadavres de tout absorbés par tout se qui absorbe et meurt !

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  16. Sous vos pieds: la réalité cachée des bases militaires souterraines profondes


    Par Arjun Walia
    Evolution collective
    15 mai 2019


    Le secret règne dans notre monde et de nombreuses enquêtes ont révélé que des milliards de milliards de dollars de nos impôts allaient à des programmes dont nous n'avions même pas la moindre idée. C’est incroyable de voir combien d’argent est prélevé sur chaque chèque de paie et combien d’argent paient plusieurs petites et grandes entreprises.

    On nous dit que c’est nécessaire, que c’est l’argent qui va à divers programmes chargés de la construction de nos écoles, employant du personnel pour les services et infrastructures nécessaires, entre autres. C’est vraiment incroyable de voir combien les gouvernements perçoivent des impôts, et encore plus combien cette somme sert à financer des programmes à budget noir et d’autres programmes qui ne favorisent pas les citoyens.

    Les programmes à budget noir incluent les programmes d'accès spécial (SAP). Ces programmes n'existent pas publiquement, mais ils existent bel et bien. Ils sont mieux connus sous le nom de «programmes noirs profonds». Un rapport du Sénat américain de 1997 les décrivait comme «si sensibles qu’ils étaient dispensés des obligations de compte-rendu standard auprès du Congrès».

    De combien d'argent parlons-nous? La dernière enquête a été menée par Mark Skidmore, économiste et professeur d’état du Michigan, aux côtés de certains de ses étudiants diplômés ainsi que par Catherine Austin Fitts, ancienne secrétaire adjointe du logement et du développement urbain. Ils ont découvert des milliers de milliards de dollars non comptabilisés manquant au ministère du Logement et du Développement urbain ainsi qu'au ministère de la Défense. Vous pouvez en lire plus à ce sujet ici.

    Dans l'épisode 4 de The Collective Evolution Show sur CETV, nous avons discuté du budget noir de manière beaucoup plus approfondie, si cela vous intéresse. Le CETV est une plate-forme que nous avons créée pour lutter contre la censure que nous subissons actuellement, car nos sources de revenus ont été supprimées et sont maintenant extrêmement limitées.

    Certains de ces programmes impliquent la construction de bases militaires souterraines profondes, appelées «DUMBS». En outre, une partie de cet argent est également affectée à la construction de bases militaires sous-océaniques et au fond de l'océan.

    Ces bases utilisent un niveau de technologie très élevé et sophistiqué, et ce qui se passe là-bas est extrêmement secret.

    En 1987, Lloyd A. Duscha, directeur adjoint de l'ingénierie et de la construction du Corps des ingénieurs de l'armée américaine, prononça un discours lors d'une conférence d'ingénierie intitulée "Installations souterraines de défense - Expérience et enseignements". Dans le premier paragraphe de son discours, il déclare le suivant:

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  17. Après la Seconde Guerre mondiale, des facteurs politiques et économiques ont changé la donne de la construction clandestine et suscité un regain d'intérêt pour «penser sous terre». Cet intérêt a amené le Corps of Engineers à participer à la conception et à la construction de structures militaires très complexes et intéressantes. projets. Bien que le programme de la conférence indique que le sujet est «Installations souterraines de défense - Expérience et leçons», je dois m'écarter un peu car plusieurs des installations les plus intéressantes conçues et construites par le Corps sont classées. - Lloyd A. Duscha, «Installations souterraines de défense - Expérience et leçons», dans Tunnelling et transport souterrain: les développements technologiques à venir. Économie et politique, ed. F.P. Davidson (New York: Elsevier Science Publishing Company, Inc., 1987, p. 109-113.)

    - voir clip sur site -

    Je vous laisse avec cela, mais si vous souhaitez en savoir plus et écouter notre discussion, vous pouvez le faire dans l’Épisode 11 de l’émission Collective Evolution sur CETV. Vous trouverez ci-dessous un extrait de cette discussion:


    Réimprimé avec la permission de Collective Evolution.

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/no_author/right-beneath-your-feet-the-hidden-reality-of-deep-underground-military-bases/

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  18. Les patriotes armés s'engagent à continuer leurs patrouilles alors que les passages frontaliers mensuels atteignent 100 000


    par Tyler Durden
    Mar., 14/05/2019 - 22:05
    Écrit par Victor Skinner via TheAmericanMirror.com,


    Un groupe armé de citoyens-patriotes qui patrouillent la frontière américano-mexicaine au Nouveau-Mexique se sont engagés à poursuivre leurs opérations d'assistance à la patrouille frontalière malgré l'expulsion de leur camp précédent.

    Jim Benvie, porte-parole des Guardians Patriots nouvellement formés, a déclaré au Las Cruces Sun News que de nombreux «patriotes volontaires» continuent de patrouiller dans certaines parties de la frontière du Nouveau-Mexique et travaillent conjointement avec les responsables de la patrouille frontalière, bien qu'ils se soient déplacés propriété privée.

    “Personne qui a été à la frontière n'est parti. Il n’ya pas eu de rupture. Tout le monde est toujours là », a déclaré Benvie, contestant les reportages des médias selon lesquels le groupe s'était emballé après l'arrestation de Larry Mitchell Hopkins, le« commandant »autoproclamé des« United Constitutional Patriots ».

    Hopkins est actuellement détenu sans engagement à Albuquerque sous des accusations d'armes fédérales non liées aux activités frontalières, selon le site d'informations.

    Quelques jours à peine après son arrestation, à la mi-avril, Union Pacific a expulsé le groupe de son camp situé près d'une barrière frontalière qui, selon ses responsables, se trouvait sur une propriété de chemin de fer. Les retombées ont suivi les allégations de l'American Civil Liberties Union selon lesquelles les patriotes constitutionnels arrêtaient des migrants et des enfants sous la menace des armes à feu.

    Benvie nie les allégations, mais la controverse a conduit les sites de financement participatif PayPal et GoFundMe à fermer les campagnes en ligne pour les Patriotes constitutionnels. Le groupe a donc déménagé dans une propriété privée et a changé de nom pour devenir Guardian Patriots.

    Mais Benvie affirme qu’ils ne partiront pas de sitôt.

    "Si nous partons ici tout de suite, nous laisserons tomber l'Amérique", a déclaré Benvie, qui a également contesté les informations communiquées par les médias sur des propos racistes et des comportements intimidants imputables au groupe.

    Benvie a confié au Sun News qu'un homme d'Oklahoma est arrivé au camp le mois dernier avec un pistolet AR-15 et qu'il était impatient d'utiliser les armes, mais les Patriots gardiens l'ont envoyé sur son chemin.

    "Il n'avait jamais été examiné", a déclaré Benvie. "Il n'a jamais été membre du groupe."

    Quand un des membres a vu l’homme sembler être heureux en gâchette, il lui a dit: «Mec, c’est pas comme ça. Nous n’utilisons pas d’armes à feu. Nous ne pointons pas les armes sur les gens », a déclaré Benvie.

    L'homme aurait alors exprimé le souhait de "les abattre tous" et les patriotes gardiens l'ont immédiatement désavoué.

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  19. "Nous nous sommes débarrassés de lui et nous avons déposé un rapport de police", a déclaré Benvie, ajoutant que les membres du groupe portaient des armes dans leurs véhicules en cas d'urgence, mais ne les portaient généralement pas.

    La patrouille des frontières "se félicite de l'assistance" de groupes privés et du public pour localiser les immigrants clandestins mais "ne cautionne pas les groupes privés ou les organisations prenant en charge la question de l'application des lois", selon un communiqué.

    Les fonctionnaires fédéraux ont certainement besoin de l'aide.

    Rien que jeudi dernier, la patrouille des frontières a arrêté plus de 1 700 immigrants clandestins dans le seul secteur d'El Paso, l'un des neuf qui bordent la frontière sud.

    Le Centre for Immigration Studies analyse les données des autorités douanières et de la protection des frontières des États-Unis et révèle que la crise de l’immigration s’aggrave de mois en mois, avec près de 100 000 arrestations en avril.

    «Plus précisément, en avril 2019, le nombre d'arrestations de patrouilles frontalières totales s'élevait à 98 977, soit une augmentation de près de 7% par rapport au mois précédent. Les chiffres individuels sont pires, car le nombre de (unités familiales) est passé à 58 474 en avril, soit une augmentation de près de 10% par rapport au mois précédent », indique SIC.

    «De toute évidence, (les unités familiales) et les passeurs qui les aident ont identifié les échappatoires qu’ils peuvent exploiter pour entrer illégalement aux États-Unis et obtenir la libération», selon SIC.

    La plupart des immigrants clandestins viennent du Guatemala, du Honduras et d'El Salvador et demandent l'asile avec un enfant à leurs côtés, ce qui accélère leur traitement et leur libération. Ils sont ensuite libres d’errer aux États-Unis pendant des années avant que leur affaire ne soit pleinement réglée par le système.

    Selon un rapport publié en avril par le comité de surveillance des familles et des enfants du CBP du Homeland Security Advisory Council:

    Le délai actuel de traitement d'une demande d'asile pour une personne non détenue est supérieur à deux ans, abstraction faite des appels.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-14/armed-patriots-vow-continued-patrols-monthly-border-crossings-reach-100000

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  20. Un coude sur le cou


    Par Eric Peters
    Eric Peters Autos
    15 mai 2019


    L’existence continue d’un vampire dépend du flux continu de sang des vivants. Le même principe anime Tesla et les autres fournisseurs de voitures électriques - qui vont recevoir 2 milliards de dollars supplémentaires de la part de FiatChrysler (FCA) au cours des trois prochaines années.

    Cela devrait éviter la faillite assez longtemps pour mettre en faillite des constructeurs automobiles légitimes comme FCA (qui choisissent de ne pas fournir de voitures électriques, car les gens ne les achètent pas).

    Après quoi, le vampire se régalera de notre sang - directement, cette fois.

    L'injection de fonds s'effectue via ce que l'on appelle «l'achat» de crédits carbone. Ce sont des achats qui correspondent à nos «contributions» à la sécurité sociale - c’est-à-dire qu’il s’agit de paiements extorqués effectués sous la contrainte pour quelque chose que la victime ne paierait pas librement s’il avait la possibilité de dire non.

    Les «crédits» «achetés» concernent les voitures électriques non construites par la FCA. Au lieu de cela, la FCA paye Elon, et autres, pour les construire et obtient le «crédit» pour la supposée réduction des «émissions» de gaz carbonique (il faut de nombreux italiques et citations aériennes pour analyser le discours gouvernemental) ainsi réalisée.

    Supposé "émissions" car la détermination est entièrement basée sur ce qui sort du tuyau d'échappement d'une voiture - et bien sûr, les voitures électriques n'en ont pas du tout et c'est pourquoi elles sont considérées comme des véhicules "zéro émission" (ZEV) par un point de vue réglementaire. Mais d’un point de vue factuel - en supposant que l’objet de cet exercice soit une réduction de ces "émissions" de gaz carbonique- la logique est erronée car les voitures électriques produisent beaucoup de gaz carbonique au cours de leur fabrication.

    L'extraction de matériaux et de tous les processus associés n'est pas une entreprise sans "émissions"; en fait, il a été calculé que les activités d’extraction / fabrication beaucoup plus intensives impliquées dans l’obtention des matériaux nécessaires à un VE et la construction proprement dite du VE, plus la production d’électricité pour alimenter le VE produisent au moins autant de gaz carbonique que le voiture IC typique, mais pas au même moment - et pas au même endroit.

    Cette différence de source devrait constituer un manque de pertinence réglementaire - si le «changement climatique» pose un réel problème et si le but de cet exercice est réellement la réduction des gaz à effet de serre tels que le gaz carbonique.

    Bien sûr, ce n’est pas parce que si c’était le cas, les véhicules électriques ne seraient pas considérés comme des ZEV - ce qu’ils ne font pas objectivement.

    Les régulateurs gouvernementaux ne sont pas des idiots, en général. Ils sont cependant incroyablement malhonnêtes.

    Ils savent, entre autres choses, que les véhicules électriques «zéro émission» sont une fraude. Mais c’est un objectif qui sert à quelque chose et la fraude est donc négligée - pour le moment.

    Jusqu'à ce que le but ait été réalisé.

    https://www.lewrockwell.com/2019/05/eric-peters/a-peck-on-the-neck/

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  21. Gabbard dit qu'elle abandonnerait toutes les accusations contre Assange et Snowden


    par Tyler Durden
    Mar., 14/05/2019 - 15:55
    Écrit par Caitlin Johnstone via Medium.com,


    Tulsi Gabbard, membre du Congrès démocrate et candidat à la présidence, a déclaré que, si elle était élue présidente, elle abandonnerait toutes les charges retenues contre le lanceur d'alerte de la NSA, Edward Snowden, et le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

    «Que ferais-tu de Julian Assange ? Que feriez-vous à propos d'Edward Snowden ? ”Demanda Rogan dans la dernière partie de l'épisode.

    «En ce qui concerne les accusations ?» Demanda Gabbard.

    "Si vous êtes président du monde en ce moment, que faites-vous ?"

    "Oui, abandonner les charges," répondit Gabbard.

    Rogan a indiqué que l’enquête préliminaire suédoise sur les accusations de viol venait tout juste d'être rouverte, affirmant que le gouvernement américain ne pouvait pas l'arrêter, et Gabbard a déclaré en tant que présidente qu'elle abandonnerait les accusations américaines portées contre Assange par l'administration Trump.

    «Ouais», a déclaré Gabbard quand on lui a demandé de préciser si elle disait également qu’elle accorderait une grâce à Edward Snowden, ajoutant:

    «Et je pense que nous devons expliquer pourquoi il a fait les choses comme il les a faites. Et vous entendez la même chose de Chelsea Manning: il n’existe pas de véritable canal pour les dénonciateurs comme ceux-ci qui souhaitent diffuser des informations révélant des violations flagrantes de nos droits et libertés constitutionnels. Période. Il n’existait aucun moyen pour que cela se produise réellement, et c’est la raison pour laquelle ils ont fini par suivre leur chemin et en subir les conséquences. "

    Cela s'est produit à la fin d'une longue discussion sur WikiLeaks et sur le dangereux précédent juridique que l'administration Trump crée pour la liberté de la presse en poursuivant Assange, ainsi que sur les révélations sur la surveillance de la NSA et sur les mesures à prendre pour réduire ces pouvoirs de surveillance non contrôlés.

    «Ce qui s’est passé avec l’arrestation [d’Assange] et tout ce qui vient de s’écrouler constitue, selon moi, une grande menace pour notre liberté de presse et notre liberté d’expression», a déclaré Gabbard.

    «Nous regardons ce qui s'est passé sous le gouvernement précédent, sous Obama. Vous savez, ils essayaient de trouver des moyens de s'en prendre à Assange et à WikiLeaks, mais ils ont finalement choisi de ne pas chercher à l'extrader ni à l'inculper, car ils ont reconnu la pente glissante qui commence lorsque vous avez un gouvernement en mesure de percevoir des infractions pénales. des accusations et des conséquences contre quelqu'un qui publie des informations ou dit des choses que le gouvernement ne veut pas que vous disiez, et qui partage des informations que le gouvernement ne veut pas que vous partagiez. Et donc, le fait que le gouvernement Trump ait choisi d'ignorer ce fait, d'ignorer à quel point il est important que nous défendions nos libertés, la liberté de la presse et la liberté de parole, et que nous le poursuivions, cela a un effet très effrayant pour les deux journalistes. et les éditeurs. Et vous pouvez vous tourner vers ceux des médias traditionnels et ceux des nouveaux médias, et chacun d'entre nous en tant qu'Américains. C’était une sorte d’avertissement disant: regarde ce qui est arrivé à ce type. Ça pourrait t'arriver. Cela pourrait arriver à n'importe lequel d'entre nous.

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  22. Gabbard a évoqué la désignation arbitraire de WikiLeaks par Mike Pompeo en tant que service de renseignement non gouvernemental hostile, le fait que James Clapper ait menti au Congrès sur la surveillance de la NSA en tant que directeur du renseignement national, sans subir de conséquences et demeurant un pundit de télévision respecté, et une nature opaque et inexplicable. des mandats FISA.

    Quelques autres aspects remarquables de l’apparence JRE de Gabbard pour les gens qui n’ont pas le temps de tout regarder, avec des hyperliens vers les époques de la vidéo:

    Rogan explique à Gabbard ce qu’était en réalité Bachar al-Assad quand elle l’a rencontré et ce qu’il lui a dit, ce que je ne pense pas avoir jamais vu quelqu'un se donner la peine de faire auparavant.

    Les deux hommes discutent du fameux discours d’Eisenhower, mettant en garde contre les dangers du complexe militaro-industriel, et interrompent leur dialogue pour en regarder une bonne partie. Gabbard souligne que, dans le projet initial du discours, Eisenhower avait l'intention de l'appeler le "complexe Congrès-militaro-industriel".

    Bonne discussion sur la censure d'Internet et les dangers de permettre aux sociétés monopolistiques de la Silicon Valley de contrôler la parole en public, puis de discuter de la possibilité de dissoudre ces sociétés ou de les traiter comme des services publics.

    Rogan demande à Gabbard ce qui, selon elle, arrive aux présidents américains qui les empêche de respecter leurs promesses électorales et de capituler devant la volonté de l’armée belliqueuse, et ce qu’elle fera en tant que présidente pour éviter le même sort. Tous les candidats à la présidence devraient avoir à répondre à cette question.

    Rogan demande à Gabbard comment elle se dressera contre les milliardaires pour le peuple américain sans se faire assassiner. Tous les candidats à la présidence devraient également avoir à répondre à cette question.

    Honnêtement, je pense que le système politique américain dans son ensemble se porterait mieux si le format de débat bidon était complètement abandonné et si les candidats à la présidentielle discutaient en tête-à-tête avec Joe Rogan pendant deux heures et demie. Coupez à travers toutes les positions désinvoltes et les fausses questions sur le non-sens dont personne ne se soucie et incitez-les à aller au fond des choses avec un être humain normal qui fume de la marijuana et des malédictions et fait des commentaires sportifs pour le combat en cage. Rogan a posé à Gabbard une série de questions qui intéressent de vraies personnes, dans un format où elle était encouragée à se détendre hors de la posture de son politicien habituel et à discuter de manière significative et spontanée des idées importantes. C’était une bonne discussion avec une personnalité politique intéressante et je suis heureux qu’elle ait déjà recueilli des centaines de milliers de points de vue.

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  23. * * *

    Tout le monde a ma permission inconditionnelle de republier ou d’utiliser une partie de ce travail (ou tout ce que j’ai écrit) de quelque manière que ce soit, à sa guise, gratuitement. Mon travail est entièrement supporté par les lecteurs, donc si vous avez aimé cet article, n'hésitez pas à le partager, à m'aimer sur Facebook, à suivre mes ébats sur Twitter, à jeter de l'argent dans mon chapeau sur Patreon ou Paypal, à acheter certains de mes produits sucrés, à acheter mon nouveau livre Rogue Nation: Aventures psychonautiques avec Caitlin Johnstone, ou mon précédent livre Woke: Un guide de terrain pour Utopia Preppers. Le meilleur moyen de contourner la censure d'Internet et de vous assurer de voir ce que je publie est de vous abonner à la liste de diffusion de mon site Web, qui vous enverra une notification par courrier électronique pour tout ce que je publie. Pour plus d'informations sur qui je suis, où je me trouve et ce que j'essaie de faire avec cette plate-forme, cliquez ici.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-14/gabbard-says-shed-drop-all-charges-against-assange-and-snowden

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  24. La presse américaine atteint son plus bas niveau de couverture au Venezuela


    par Tyler Durden
    Mar., 14/05/2019 - 22:45
    Écrit par Daniel Kovalik via Counterpunch.org,


    Comme l'écrivait le célèbre écrivain latino-américain Eduardo Galeano, «chaque fois que les États-Unis« sauvent »un pays, ils le convertissent soit en un asile d'aliénés, soit en un cimetière.» Bien entendu, lorsque nous examinons les débris laissés par les États-Unis dans des pays tels que comme en Iraq, en Afghanistan, en Libye, en Somalie, en Syrie, au Salvador, au Guatemala et au Honduras, nous constatons que cette déclaration est manifestement vraie. Et pourtant, maintenant que les États-Unis sont prêts pour une autre intervention, cette fois-ci au Venezuela, la presse est là encore pour l'encourager.

    En analysant au total 76 articles de presse de la presse «élite» du 15 janvier au 15 avril 2019, Fairness & Accuracy In Reporting (FAIR) n’a pu trouver aucune voix opposée aux projets du régime de Trump au Venezuela. Dans le même temps, 54% ont ouvertement appuyé ces projets. Bien entendu, cela ne devrait pas être trop surprenant compte tenu de la complicité habituelle de la presse dans les efforts de guerre antérieurs des États-Unis - par exemple, en poussant des mensonges tels que le golfe du Tonkin, le meurtre de bébés au Koweït, le WMDS d'Irak et le prétendu Viagra- viols alimentés en Libye. La guerre actuelle est féroce et furieuse de la part de points de vente comme CNN, qui a menti pour voir les forces de Maduro allumer des conteneurs d’aide à la frontière colombienne (c’est en fait les forces de l’opposition qui l’ont admis, deux semaines plus tard, comme le reconnaît le NYT), et Juan Guaido, un marionnette américain, a en fait remporté l'élection présidentielle contre Nicolas Maduro, alors qu'en réalité, Guaido ne s'était même jamais présenté à la présidence.

    Ce qui est tout à fait étonnant, toutefois, est l’unanimité totale de la presse à couvrir et à soutenir sans discernement le coup d’Etat en cours au Venezuela. Cela est déconcertant, car les mêmes organes de presse, qui ont à juste titre critiqué Trump pour sa stupidité, son mensonge et sa méchanceté, l’ont soudainement trouvé génial, vrai et bienveillant vis-à-vis du Venezuela. Ceci est particulièrement remarquable étant donné que ses partenaires dans ce crime sont Neo-Con John Bolton; L’ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo, qui a récemment plaisanté en affirmant que la véritable devise de la CIA est «Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé»; et le menteur reconnu Elliott Abrams. Quant à Abrams, il est tristement célèbre pour son rôle dans le financement illégal des Contras nicaraguayens. sa couverture du massacre d'El Mazote au Salvador, au cours duquel environ 1000 civils, principalement des femmes et des enfants, ont été tués par des forces soutenues par les États-Unis; et son aide et encouragement au génocide guatémaltèque soutenu par les États-Unis.

    Et pourtant, nous devons croire, de notre presse «libre», que cette bande de voyous va apporter la démocratie et les droits humains au Venezuela. Peu importe le fait que Trump soit lui-même président après avoir perdu par Hillary Clinton avec près de 3 millions de voix, et que les États-Unis, selon les mots de l'ancien président Jimmy Carter, ne disposent plus d'une démocratie fonctionnelle. En ce qui concerne le Venezuela, Carter a quant à lui déclaré que son système électoral était «le meilleur du monde».

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  25. Dans le même temps, cette même presse captive nous parle sans cesse de toutes les privations et des difficultés du Venezuela tout en refusant d'expliquer comment, comme l'a conclu l'expert des Nations Unies, le Dr Alfred de Zayas, cet état de fait est en grande partie le résultat de sanctions américaines brutales. Récemment, l'économiste respecté Jeffrey Sachs a co-rédigé un rapport montrant que depuis août 2017, plus de 40 000 Vénézuéliens sont morts en raison des sanctions imposées par les États-Unis, qui ont privé le Venezuela de nourriture et de médicaments vitaux. Mais peu de gens le sauraient, car la voix de Zayas et de Sachs n’est jamais entendue dans la presse traditionnelle.

    De plus, aucun des 6 millions de Vénézuéliens qui ont voté pour Nicolas Maduro en mai 2018 n'a été entendu, dont beaucoup se sont rendus à des manifestations massives en faveur du gouvernement. Au lieu de cela, la presse n'accorde de l'encre et du temps d'antenne qu'à des personnes principalement blanches, aisées et anglophones qui soutiennent l'opposition, donnant la fausse impression que Maduro n'a aucun soutien.

    De plus, à la manière orwellienne, la presse refuse de qualifier de «coup d'Etat» la campagne en faveur d'un soulèvement militaire au Venezuela, tout en qualifiant Maduro de «répressif» et de «dictateur» et de son gouvernement de « régime."

    En bref, au lieu de donner deux facettes à l’histoire, la presse nous en donne une, ignore les faits cruciaux et nous indique comment nous devrions considérer la situation au Venezuela. Ce n'est pas du tout du journalisme, mais de la propagande nue et c'est honteux.

    Le fait que, malgré toutes les pressions et menaces des États-Unis, et malgré tous les mensonges, le peuple vénézuélien ne se soit pas élevé en masse pour soutenir Juan Guaido - un homme sur lequel 80% des Vénézuéliens n'avaient jamais entendu parler jusqu'à ce qu'il se déclare président Les États-Unis nous incitent à dire aux gens que les choses ne sont pas ce que nous sommes amenés à croire. Ce que nous voyons au Venezuela n’est qu’une autre tentative de coup d’État faite aux États-Unis. C’est le même type que ceux qui ont amené au pouvoir au Chili des canailles comme le général Pinochet. Mais nous ne le saurions jamais de la part de notre presse de confiance, qui a décidé qu’elle était le porte-parole du département d’État au lieu de contrôler le Président et la nation.

    * * *

    Daniel Kovalik enseigne les droits de l'homme dans le monde à la faculté de droit de l'Université de Pittsburgh. Il est l'auteur du prochain ouvrage intitulé "Le complot visant à renverser le Venezuela", intitulé "Comment les États-Unis organisent un coup d'État pour le pétrole", avec une préface de Oliver Stone.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-14/us-press-reaches-all-time-low-venezuela-coverage

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    1. Contrairement à TOUS les autres pays du monde, la presse étrangère est implantée librement au Venezuela. Elle a pignon sur rue !! Avec ses journaux quotidiens, ses radios et ses chaînes de télés !

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  26. Un gestionnaire de fonds qui a volé 500 millions de dollars libérés après avoir purgé seulement 5 ans de prison de 20 ans


    par Tyler Durden
    Mar., 14/05/2019 - 21:45


    Stephen Walsh, qui a escroqué plus de 500 millions de dollars auprès de ses investisseurs, a été libéré après avoir purgé seulement un peu plus de cinq ans de sa peine de vingt ans d'emprisonnement. Selon Bloomberg, l'ancien gestionnaire de fonds de WG Trading Co. a été mis en accusation en 2009 aux côtés de l'ancien commandité de la société, Paul Greenwood. Les hommes ont utilisé leur société de négoce de matières premières et de conseil en investissements pour voler des investisseurs institutionnels tels que des fondations universitaires - et même des associations caritatives - "pour financer des modes de vie somptueux, spéculer dans l'immobilier et financer d'autres activités".

    Greenwood a plaidé coupable en 2010 et s'est retourné contre Walsh, témoignant contre lui. Mark Bloom, qui a volé plus de 20 millions de dollars à ses clients, puis a renvoyé ses anciens collègues et coopéré avec les procureurs, a été condamné à trois ans de prison.

    En avril 2014, Walsh a plaidé coupable de fraude dans les valeurs mobilières et accepté de restituer plus de 50 millions de dollars. Il a été condamné à 20 ans de prison. Greenwood a vu sa peine réduite de moitié en appel et devrait également être libéré en juillet. Le millionnaire avait initialement demandé à ce que sa peine soit réduite, affirmant que "ses avocats étaient inefficaces".

    En avril, la juge américaine Loretta Preska, de district, a souscrit à cet appel. Cette semaine, elle a réduit sa peine à purger sa peine et ordonné sa libération.

    Selon Newsday, le nouvel avocat de Walsh, beaucoup plus efficace, a déclaré: «La famille est en train de monter, et si demain est dans demain, ce n’est pas encore dans 20 ans. Je ne sais pas qu’il a prévu quelque chose de plus que d’embrasser sa famille pour les deux prochaines semaines. Il va juste essayer de vivre sa vie. "

    Son avocat a poursuivi: «Le juge a aligné la peine sur d'autres affaires. Les gens n’ont tout simplement pas 20 ans sans perte et ne sont pas la personne la plus coupable. »

    Mercredi, Walsh était de retour avec sa famille à Long Island.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-12/fund-manager-who-stole-500-million-released-after-serving-just-5-years-20-year

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  27. L'algorithme de mortalité peut prédire une crise cardiaque, une mort avec une précision de 90%


    par Tyler Durden
    Mar., 14/05/2019 - 23:45

    Un algorithme permettant de prédire si une personne aura une crise cardiaque ou mourra avec une précision de 90% a été développé par des chercheurs du centre PET de Turku en Finlande.

    Utilisant des fonctions d'apprentissage automatique similaires à celles employées par Netflix et Spotify pour personnaliser le contenu, une équipe dirigée par le Dr Luis Eduardo Juarez-Orozco a programmé l'algorithme LogitBoost pour utiliser 85 variables afin de calculer le risque pour la santé de 950 sujets testés une foule d'analyses et de tests avant d'être traités par des méthodes traditionnelles.

    Après que les patients se soient plaints de douleurs à la poitrine, leurs données ont été collectées et utilisées pour «entraîner» l'algorithme, qui «apprenait» les risques sur une période de six ans, au cours de laquelle il a réussi à prévoir 90% des prévisions de 24 crises cardiaques et 49 décès. cause.

    "Ces progrès vont bien au-delà de ce qui a été fait en médecine, nous devons faire attention à la manière dont nous évaluons le risque et les résultats", a déclaré Juarez-Orozco, ajoutant: "Nous avons les données mais nous ne les utilisons pas encore pleinement. . "

    Selon le Daily Mail, les médecins utilisent généralement les scores de risque pour prendre des décisions thérapeutiques, mais ces scores ne prennent en compte qu'une "poignée" de variables chez les patients.

    "Les humains ont beaucoup de mal à penser plus loin que trois dimensions ou quatre dimensions", a déclaré Juarez-Orozco. "Au moment où nous sautons dans la cinquième dimension, nous sommes perdus."

    "Notre étude montre que les modèles à très haute dimension sont plus utiles que les modèles à une seule dimension pour prévoir les résultats chez les individus et que, pour cela, nous avons besoin d'un apprentissage automatique."

    L'étude a recruté 950 patients souffrant de douleurs à la poitrine qui ont subi le protocole habituel du centre pour rechercher une maladie coronarienne.

    Un scanner d'angiographie coronaire par tomodensitométrie (CCTA) a rassemblé 58 éléments de données sur les risques potentiels d'une crise cardiaque.

    Ceux-ci comprenaient la présence de plaque coronaire, le rétrécissement des vaisseaux et la calcification.

    Les personnes dont le scanner évoquait une maladie étaient soumises à une tomographie par émission de positrons (TEP), qui produisait 17 variables sur le débit sanguin.

    Dix variables cliniques ont été obtenues à partir des dossiers médicaux, y compris le sexe, l'âge, le tabagisme et le diabète.

    Les 85 variables ont été entrées dans LogitBoost, qui les a analysées à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il trouve la meilleure structure pour prédire qui a eu une crise cardiaque ou est décédé. -Courrier quotidien

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  28. "L'algorithme apprend progressivement à partir des données et, après de nombreuses analyses, il détermine les schémas dimensionnels élevés qui doivent être utilisés pour identifier efficacement les patients qui subissent l'événement. Le résultat est un score de risque individuel", a ajouté Juarez-Orozco. "Les médecins recueillent déjà beaucoup d'informations sur les patients - par exemple, ceux qui souffrent de douleurs à la poitrine."

    "Nous avons constaté que l'apprentissage automatique peut intégrer ces données et prédire avec précision les risques individuels ... Cela devrait nous permettre de personnaliser le traitement et, au final, d'obtenir de meilleurs résultats pour les patients."

    L'étude a été présentée à la Conférence internationale sur la cardiologie nucléaire et la tomodensitométrie cardiaque.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-14/mortality-algorithm-can-predict-heart-attack-and-death-90-accuracy

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  29. Huawei propose de signer un pacte "d'espionnage" avec les gouvernements alors que le Royaume-Uni se lance dans la 5G


    par Tyler Durden
    Mer., 15/05/2019 - 01:00


    Le géant chinois de la téléphonie mobile et des télécommunications, Huawei, est disposé à signer des accords de non-espionnage avec les gouvernements qui adoptent leur technologie, y compris la Grande-Bretagne, a annoncé le président Liang Hua.

    L'administration Trump a mis en garde les alliés de ne pas utiliser la technologie de Huawei pour la mise en oeuvre de réseaux 5G, craignant qu'ils ne permettent aux services de renseignement chinois d'espionner ceux qui les utilisent.

    De plus, Huawei et son directeur financier, Meng Wanzhou, font l'objet de poursuites pénales aux États-Unis pour vol présumé de secrets commerciaux et violations des sanctions en Iran.

    Comme le rapporte Reuters, la Grande-Bretagne décide toujours combien elle comptera sur Huawei, le plus grand fournisseur mondial d'équipements de télécommunication, pour ses réseaux 5G.

    "La sécurité et la résilience des réseaux de télécommunication du Royaume-Uni sont d'une importance primordiale, et nous appliquons des contrôles stricts à la manière dont l'équipement de Huawei est actuellement déployé au Royaume-Uni", a déclaré mardi un porte-parole du gouvernement britannique, ajoutant que les résultats d'une chaîne d'approvisionnement l'examen serait annoncé prochainement.

    La Première ministre Theresa May a limogé ce mois-ci son ministre de la Défense, Gavin Williamson, après avoir prétendu que Huawei jouerait un rôle dans le réseau 5G, plaçant ainsi la Grande-Bretagne en contradiction avec son principal allié du renseignement, les États-Unis.

    Williamson a nié avoir divulgué des informations confidentielles.

    S'exprimant en marge d'une réunion avec les partenaires technologiques britanniques de Huawei, M. Liang a déclaré que la société n'avait jamais eu l'intention d'être aux prises avec une tempête politique. -Reuters

    "La question de la cybersécurité ne concerne pas qu'un seul fournisseur ou une seule entreprise, c'est un défi commun à l'ensemble du secteur et du monde", a déclaré Liang, ajoutant que Huawei coopérait depuis longtemps avec la technologie britannique du Cyber ??Security Centre. surveillance, tout en améliorant ses capacités en ingénierie logicielle.

    Liang a également déclaré que Huawei ne prenait aucune direction et n'agissait pas au nom du gouvernement chinois sur aucun marché international.

    "En dépit du fait que Huawei a son siège en Chine, nous sommes une société opérant dans le monde entier", a-t-il déclaré, ajoutant que "là où nous opérons dans le monde, nous nous sommes engagés à nous conformer aux lois et réglementations locales en vigueur".

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  30. "Aucune loi chinoise n'impose aux entreprises de collecter des informations auprès d'un gouvernement étranger ou d'implanter des portes dérobées pour le gouvernement."

    Le mois dernier, Ars Technica a annoncé la découverte d’une vulnérabilité de type backdoor dans la série d’ordinateurs portables Matebook de Huawei, qui aurait pu permettre à des pirates distants d’avoir accès au système. Microsoft a confirmé que les failles de sécurité avaient été découvertes par les capteurs du noyau Windows Defender Protection contre la menace (ATP), qui ont retracé la vulnérabilité à un pilote Huawei.

    Huawei a répondu à l'enquête de Tom's Hardware concernant la faille de sécurité de Matebook. Ils ont répété que la faille de sécurité n'était pas une tentative de porte dérobée pour espionner les clients. Huawei a également suggéré d'engager des poursuites judiciaires contre les médias pour "rapports trompeurs" sur ce problème.

    Le ministre britannique Jeremy Wright annoncera prochainement les conclusions de l'examen du gouvernement sur la chaîne logistique des opérateurs télécoms, et a déclaré que les avantages d'un équipement chinois bon marché ne l'emporteraient pas sur les préoccupations en matière de sécurité.

    Liang repoussé, suggérant que les facteurs économiques devraient être une considération primordiale, déclarant: "Je pense que la décision devrait être basée sur une évaluation des risques et de la chaîne d'approvisionnement, et devrait également refléter les exigences du Royaume-Uni en matière de développement économique lorsqu'il choisit ses fournisseurs , "et en ajoutant" La cybersécurité est en effet un facteur très important à prendre en compte (...), mais il devrait en même temps être une décision équilibrée entre cybersécurité et prospérité économique. "

    Huawei a signé plus de 40 contrats 5G; 25 en Europe, 10 au Moyen-Orient et six en Asie.

    Comme le note Reuters, l'Allemagne affirme n'avoir vu aucune indication indiquant que la société offrait un accord "sans espionnage"

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-14/huawei-offers-sign-no-spy-pacts-governments-uk-embarks-5g

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  31. LA FOLIE DE L'ADMINISTRATION !

    JURA: UN LÂCHER DE LYNX GÂCHÉ PAR UNE POLÉMIQUE

    Une jeune lynx a retrouvé la liberté après avoir été sauvée d’une mort certaine. Mais la belle histoire a failli mal tourner.
    Recueillie lorsqu'elle avait 5 mois, la jeune Moïra a retrouvé la liberté vendredi dernier.


    14.05.2019

    La «boîte» renfermant la jeune lynx est ouverte. Durant quelques secondes, l’animal reste immobile, scrute le paysage et semble un peu perdu. Puis il prend son élan et court vers sa liberté dans les forêts jurassiennes. Immortalisé sur une vidéo, le lâcher d’un lynx a tout d’une jolie histoire. Mais il a eu lieu sur fond de polémique et aurait pu mal tourner.

    Ce lynx a été baptisé Moïra. Sa mère a été tuée en novembre dernier, percutée par une voiture dans le Haut-Jura, en France. Moïra avait alors 5 mois, pesait 4,5 kg et, incapable de se nourrir seule, elle n’aurait pas pu survivre. Mais elle a été récupérée et sauvée par le centre Athénas, près de Lons-le-Saunier (département du Jura).

    «Une attitude incompréhensible»

    Près de six mois de bons soins plus tard, la jeune femelle «a bien grandi et pris du poil de la bête», écrit le centre. Elle a pris dix kilos. Devenue autonome, elle pouvait être relâchée dans son «environnement naturel». Ce qui a été fait vendredi dernier, a indiqué lundi le centre. Moïra est donc libre. Fin de l’histoire? Oui et non: dans un long communiqué, le centre Athénas se dit «en colère».

    Les défenseurs des animaux fustigent «l’attitude incompréhensible des services de l’État». Dès qu’il est question du grand prédateur, plaide l’organisation, l’État ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues. Et de pointer «les lobbies, qui considèrent que 120 lynx en France sont de trop» et qui «trouvent même parfois des relais bienveillants».

    Une règle pas respectée

    Mais la colère du centre Athénas se cristallise surtout sur un point précis. Lorsqu’un lynx est relâché, «il est généralement convenu de laisser trois jours de répit à l’animal pour lui permettre de retrouver son milieu naturel, avant toute communication», note «L’Est Républicain». La date et l’endroit de la remise en liberté sont donc habituellement gardés secrets, pour le bien du félin.

    Or cette fois, la Préfecture du Jura n’a pas respecté cette règle tacite. «De façon inexplicable les services de l’État ont communiqué unilatéralement sur le lâcher, sans nous consulter, plusieurs heures avant qu’il soit effectué par nous, en divulguant la date et le site du relâcher, exposant par là même la jeune femelle à la curiosité et aux malveillances.»

    Au final, malgré ce qui a été taxé de «retentissante maladresse», Moïra a tout de même retrouvé les forêts jurassiennes dans de bonnes conditions. Équipée d’un collier émetteur, «elle va changer de territoire pendant un an environ avant de choisir un secteur où s’installer définitivement», explique France 3. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/monde/jura-lcher-lynx-gche-polemique/story/28208407

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    1. A quand un lâcher de lions dans Paris ?
      Irez-vous vous promener en forêt avec vos enfants ?

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