Le règne des illusionnistes au ministère de l’Écologie
Jouer aux sauveurs de la planète pour les futures générations est plus facile et valorisant que de s’occuper des fins de mois difficiles des citoyens.
8 MAI 2019
Par Michel Gay.
Le ministère de l’Écologie du développement durable et de l’énergie (MEDDE) est une maison d’illusionnistes qui font croire au peuple que le gouvernement agit pour l’environnement grâce au développement des énergies renouvelables intermittentes. Ils fixent des objectifs irréalistes pour 2030 et 2050 à l’aide de plans quinquennaux qui seront oubliés dans 10 ans, et encore plus dans 30 ans…
Jouer aux sauveurs de la planète pour les futures générations est plus facile et valorisant que de s’occuper des fins de mois difficiles des citoyens. Et c’est surtout beaucoup moins risqué, car l’éventuel échec sera visible… avant les élections présidentielles.
Qui se rappelle aujourd’hui des objectifs environnementaux farfelus définis il y a 20 ans, ou seulement 10 ans, et qui n’ont jamais été atteints ? Qui se souvient que les éoliennes, après avoir été subventionnées, devaient créer des emplois en France et rapporter de l’argent au gouvernement en 2015 ?
LE PROJET DE LOI « ÉNERGIE CLIMAT »
Le projet de loi énergie-climat introduit le concept flou de « neutralité carbone » pour 2050. Il est ainsi défini par le GIEC dans son rapport SR15 : « Le carbone émis par l’Homme doit être compensé par le carbone éliminé par l’Homme. Les puits naturels ne sont pas comptés et s’ajoutent donc à l’élimination par l’Homme ».
Prévoir d’arriver à ce résultat en 2050 est une joyeuse utopie.
Mais pour mieux mystifier le citoyen, le MEDDE ressort du formol le captage-stockage géologique du carbone (CSC), loin d’être opérationnel. Et personne ne semble savoir où trouver les gigantesques cavités capables de stocker pour l’éternité les millions de tonnes de gaz carbonique.
C’est tout simplement un tour de passe-passe politique et de l’enfumage idéologique.
DES ILLUSIONS CATASTROPHIQUES
Une utilisation intelligente du nucléaire (décarboné) vaudrait mieux que le refus aveugle et dogmatique du MEDDE. Le nucléaire n’est pas analysé, il est diabolisé.
Pendant 40 ans les Français ont été submergés de propagande antinucléaire alors qu’une centrale nucléaire en fonctionnement normal ne génère pratiquement aucune pollution externe, qu’elle soit radioactive ou chimique.
Les déchets radioactifs sont brandis comme un épouvantail par les grands médias et certains écologistes utilisant des procédés machiavéliques pour tromper le peuple ignorant.
Et malheureusement, ça marche ! Les effets du gavage médiatique soutenu par le ministère des illusionnistes (le MEDDE) commencent à porter leurs fruits… financièrement catastrophiques pour les Français.
LA RÉGLEMENTATION ÉNERGÉTIQUE 2020 EN PRÉPARATION
L’objectif de la future règlementation environnementale appliquée au bâtiment, dite RE 2020, est de diminuer la consommation d’énergies carbonées (fossiles). Mais son écriture en cours semble viser le contraire en privilégiant le gaz importé et carboné au détriment de l’électricité nationale et décarbonée ! Serait-ce par idéologie antinucléaire ?
En comparant aujourd’hui deux maisons identiques avec la même isolation, dont l’une est chauffée au gaz (émetteur de gaz carbonique) et l’autre à l’électricité (décarbonée), la première est classée performante (B ou C), et l’autre médiocre (E) par l’actuelle réglementation thermique (dite RT 2012).
Étrangement, et bien qu’annoncée en faveur du climat, cette RT 2012 en fin de vie mais toujours en vigueur ne fixe aucun objectif d’émissions de gaz carbonique.
En revanche, elle pénalise l’électricité (quasiment décarbonée en France) en multipliant par 2,58 sa consommation réelle, ce qui est contraire aux objectifs climatiques affichés par la France ! Mais cette bizarrerie ne choque personne au ministère de l’Écologie.
La performance d’un bâtiment devrait être jugée sur la quantité réelle d’énergie carbonée (fossile) consommée pour se chauffer, et non sur le rendement de 38 % (1/ 2,58) de la chaleur produite en électricité… par une source d’énergie non carbonée comme le nucléaire.
Pour mémoire, le rendement du vent dans une éolienne est inférieur à 30 %, et celui du soleil sur un panneau photovoltaïque de moins de 15 %. Et le nucléaire (décarboné et pilotable) est aussi une énergie durable pour plusieurs milliers d’années dans le monde.
Conséquence : la quasi-totalité des constructions neuves dans le logement collectif (hors réseau de chaleur urbain) fait appel au gaz qui devient le grand gagnant de cette transition énergétique qui vise le contraire !
Même des rénovations de bâtiments passent d’un chauffage électrique quasiment décarboné en France à un chauffage au gaz, ce qui est renversant !
DEMAIN
La future réglementation RE 2020 qui succèdera à la RT 2012 devrait considérer l’impact du combustible utilisé sur l’équilibre de la balance commerciale française. Elle aura un poids considérable sur le niveau de vie des Français et sur les performances climatiques de la France. Elle ne doit donc pas s’élaborer en catimini dans d’obscurs bureaux gouvernementaux (DGEC, ADEME ou ministère de l’Écologie).
De plus, il est révoltant que des Français soient pénalisés pour louer ou vendre leur logement parce qu’ils ont opté pour un chauffage électrique, largement décarboné, et que l’État avait encouragé.
L’objectif était bien alors de réduire le taux de dépendance énergétique et le déficit de la balance commerciale de la France. Les seuls combustibles fossiles importés ont coûté 46 milliards d’euros en 2018, (soit 77 % du déficit commercial), et jusqu’à 70 milliards d’euros certaines années (soit 100 % du déficit commercial).
Selon une enquête de l’ADEME (TREMI), après de coûteux travaux d’isolation, la consommation reste quasi inchangée pour 75 % des logements. Elle indique que sur 30 000 rénovations (sur cinq millions possibles), 5 % seulement ont permis de gagner deux classes de performance, et 20% une seule classe.
Que d’argent gaspillé !
UNE SIMPLE JUSTIFICATION ANTINUCLÉAIRE ?
Pour justifier le maintien de cette règlementation inefficace, le ministère de l’Écologie affirme que la prise en compte de l’énergie primaire était imposée par l’Europe.
Or, l’Europe ne l’impose pas spécifiquement aux bâtiments.
Les différents ministres chargés de l’énergie ont toujours prétendus défendre l’électricité décarbonée française en Europe mais, en réalité ils ne l’ont jamais fait car, horreur, elle est essentiellement nucléaire. Ils ont préféré écouter le chant des sirènes allemandes des énergies renouvelables fatales et intermittentes qui dépendent du vent et du soleil.
Mais la transition énergétique en Allemagne est un échec. L’électricité y est de plus en plus coûteuse et les émissions de gaz carbonique ne baissent pas ! La moitié de la production d’électricité de ce pays est due au gaz et au charbon… et un Allemand émet deux fois plus de gaz carbonique qu’un Français.
Pour contribuer réellement à la réduction de la consommation des énergies fossiles et notamment du gaz, le contenu de la future RE 2020 devrait être examiné avant publication par les spécialistes du bâtiment, la commission d’enquête parlementaire sur la transition énergétique, et l’Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST).
Cette importante réglementation environnementale RE 2020 ne doit pas être laissée sans surveillance entre les seules mains d’illusionnistes talentueux.
Rappelons tout de même que TOUS les gaz se recyclent (depuis toujours et pour toujours) car sans cela: L'humain et l'animal ne seraient jamais apparu sur Terre !
RépondreSupprimerLes plus gros émetteurs de gaz sont les mers & océans qui couvrent plus de 75 % de notre planète.
Mais toutefois, le gaz carbonique est dissout grâce aux phytoplanctons présents sur la surface des eaux (aussi des pluies, brouillards, etc) qui le transforme en nano-particules de carbone (charbon).
L'infime partie portée par les vents sur terres est absorbée par la végétation qui le transforme elle en oxygène.
Enfin le gaz carbonique n'a aucun pouvoir calorifique et n'est pas un poison.
Il existe un nouveau "parti non-partisan du climat" en Australie
RépondreSupprimerMay 8th, 2019
Tout à coup, de nombreux candidats indépendants se présentent en Australie et cherchent à copier le succès de Kerryn Phelps en prenant le siège conservateur de Wentworth. Ils disent tous qu'ils sont indépendants, mais ils sont tous attachés au climat et GetUp les soutient presque tous. Donc, si et quand ils disent qu’ils soutiendront un gouvernement de coalition nationale libérale, demandez-vous si GetUp est dupe, ou si ce sont des électeurs australiens ?
Le nouveau parti est né, dit Abbott, alors que les candidats indépendants se sont unis:
Brad Norington et Alice Workman, L'Australien
"S'ils se regroupent pour promouvoir leur cause, ils ont effectivement créé un nouveau parti politique", a déclaré M. Abbott.
«C’est un parti pour le changement climatique - c’est essentiellement un petit parti« vert ». Mais parce que dans de tels sièges, les Verts ne seraient pas élus, ils prétendent être quelque chose d’autre dans l’espoir de destituer les députés de la coalition. "
«C’est absolument clair dans cet électorat: votez Steggall, raccourcissez-vous. Et dans tout le pays: votez pour l'indépendance, obtenez le travail », a-t-il déclaré. "Toutes leurs protestations contraires sont des bunkum, absolument stupides, et le fait que GetUp les supporte presque toutes, je pense, démontre davantage le point."
M. Abbott a déclaré que le groupe "visait clairement les députés libéraux" et souhaitait voir des "gouvernements travaillistes-verts". Wilkie et Oakeshott avaient «la forme» de soutenir le gouvernement Gillard.
La journaliste Margo Kingston, qui écrit à NoFibs, aide l’équipe qui ne fait pas partie du groupe (ne s’avance pas de dire).
Les 15 indépendants se sont associés à une nouvelle annonce. (Ce que vous pouvez voir sur leur ABC. Notre diffuseur national montre-t-il les annonces des autres partis aussi, je me le demande?).
Les indépendants peuvent transformer les élections. En 2010, Tony Abbott aurait remporté les élections à la place de Julia Gillard et du parti travailliste si Rob Oakshott et Tony Windsor avaient choisi de voter avec les choix politiques prédominants de leurs électeurs et des partis qu’ils représentaient.
Les députés sceptiques sont ciblés. Vous n’avez peut-être aucune envie de soutenir un parti politique, mais vous pouvez faire une différence pour les quelques députés qui ont eu le courage de tenir tête à la religion des énergies renouvelables. Ils ont besoin de toute l'aide qu'ils peuvent avoir.
http://joannenova.com.au/2019/05/theres-a-new-climate-activist-non-party-party-in-australia/
(...) Le nouveau parti est né, dit Abbott, alors que les candidats indépendants se sont unis: (...)
SupprimerParti indépendant mais non indépendantiste !
Parti prônant la poursuite de la dictature (monarchie) et non l'arrivée de la Démocratie !!
S'adapter au changement climatique "c'est dans nos gènes" - Une autre raison d'ignorer la peur de l'extinction
RépondreSupprimerMay 8th, 2019
Deux résultats du modèle
Deux modèles différents prédisent deux futurs totalement différents. À gauche, extinction catastrophique. À droite, chauves-souris heureuses.
Hier, un supercomité de l'ONU composé de 145 scientifiques de 50 pays a déclaré qu'un million d'espèces sont sur le point de disparaître. Le même jour, dix autres scientifiques ont publié un article soulignant que la plupart des modélisateurs oublient de tenir compte de la variation génétique et surestiment donc le taux d'extinction. (C’est comme si elles modélisaient le monde des clones - réalisez une petite étude, prétendez qu’elles sont toutes identiques - extrapolez au niveau mondial.) Jetez un coup d’œil à la grande différence entre les résultats du modèle dans la figure 1 (à droite).
Comme je le répète, 500 millions d’années de brutaux changements climatiques signifient que presque toutes les espèces possèdent une trousse à outils industrielle contenant des astuces génétiques pratiques. Matz et al ont estimé que les coraux possèdent déjà les gènes nécessaires pour survivre pendant 250 autres années de catastrophe prévue par le GIEC (au cas improbable où cela se produirait). Liew et al ont montré que les coraux avaient même des astuces épigénétiques et génétiques. Un autre groupe a montré que lorsque les coraux sont chauffés, environ 74 gènes différents sont activés - souvent des gènes pour lesquels nous ne savons même pas ce qu’ils sont.
Mon prix Global Adaptability Award préféré de tous les temps est décerné au poisson de mer salé qui avait été bloqué par un tremblement de terre en 1964. Cinquante ans plus tard, les descendants de ce poisson sont des poissons d'eau douce. Rien ne devient beaucoup plus adaptable que cela.
Razgour et al. Ont examiné 300 chauves-souris en Italie qui s'étaient adaptées à des conditions soit chaudes et sèches, soit fraîches et humides. Ils ont prélevé des échantillons de gènes et ont constaté une telle variation qu'ils ont calculé que tant que les chauves-souris peuvent effectuer des datations sur de longues distances dans les différentes forêts, leurs enfants se débrouilleront très bien face aux nombreux changements climatiques. Ils se sont penchés sur la perte d’habitat, mais même dans l’Europe capitaliste sur-développée, ils estiment que les chauves-souris chaudes et sèches n’auront aucune difficulté à rencontrer les chauves-souris froides et humides.
Voilà pour le désastre d'extinction:
Adaptation génétique au changement climatique
L'absence de prise en compte de la variation génétique peut entraîner une surestimation du risque d'extinction
Razgour et al, 2019
Une nouvelle étude menée par l’Université de Southampton a montré que la menace de perte d’élevage pour certaines espèces en raison du changement climatique pourrait être surestimée en raison de la capacité de certains animaux à s’adapter à la hausse des températures et à l’aridité. …
"Nos résultats suggèrent que l'incorporation d'une variation génétique intraspécifique adaptative est essentielle pour prévoir de manière réaliste les pertes d'espèces dans les aires de répartition sous l'effet du changement climatique et pour éviter une surestimation des pertes futures de biodiversité."
Les méthodes actuelles d'évaluation de la vulnérabilité ignorent le potentiel d'adaptation génétique de certaines populations animales à l'évolution de leur environnement, ce qui signifie qu'elles sont capables de survivre à des températures plus chaudes et plus sèches que d'autres populations appartenant à la même espèce.
Le Dr Razgour a déclaré: «L’approche la plus couramment utilisée pour prévoir l’avenir des chauves-souris suggère que la gamme d’habitats appropriés pour ces chauves-souris diminuerait rapidement en raison du changement climatique. Cependant, cela suppose que toutes les chauves-souris de la même espèce doivent faire face aux changements de température et aux climats plus secs de la même manière. Nous avons développé une nouvelle approche qui prend en compte la capacité des chauves-souris au sein de la même espèce à s'adapter à différentes conditions climatiques. "
RépondreSupprimerLe Dr Razgour a conclu: «Nous pensons que si ce modèle était utilisé pour évaluer la vulnérabilité d'une espèce au changement climatique, nous pourrions réduire les prévisions erronées et les efforts de conservation mal placés. Toute stratégie de conservation devrait examiner la manière dont chaque animal peut s’adapter localement et devrait se concentrer non seulement sur les zones où les populations sont menacées, mais également sur la facilitation des mouvements entre populations. C'est pourquoi il est important d'examiner l'effet conjugué du changement climatique et de la perte d'habitat. ”
RÉFÉRENCES
Razgour et al (2019) La prise en compte de la variation génétique adaptative dans l'évaluation de la vulnérabilité au changement climatique réduit les projections de perte de l'aire de répartition des espèces, PNAS. https://doi.org/10.1073/pnas.1820663116
Liew, Y. J. Zoccola, D., Li, Y., Tambutté, E., Venn, A.A., Michell, C.T. Cui, G., Deutekom, ES, Kaandorp, JA, Voolstra, CR, Forêt, S., Allemand, D., Tambutté, S. & Aranda, M. Acclimatation phénotypique associée à l'épigénome à l'acidification de l'océan dans un corail construisant un récif . Science Advances 4, eaar8028 (2018). | http://dx.doi.org/10.1126/sciadv.aar8028 Communiqué de presse.
Matz MV, Treml EA, Aglyamova GV, Bay LK (2018) Potentiel et limites d'une adaptation génétique rapide au réchauffement dans un corail de la grande barrière de corail. PLoS Genet 14 (4): e1007220. https://doi.org/10.1371/journal.pgen.1007220
http://joannenova.com.au/2019/05/adapting-to-climate-change-its-in-our-genes-extinction-threat-is-over-rated/
(...) qu'un million d'espèces sont sur le point de disparaître. (...)
SupprimerHahahahaha ! Primo, c'est plus que çà ! Deuxio, c'est tous les jours !
Et oui ! Faut bien bouffer ! En mer, ce sont des milliards de poissons qui sont consommés par d'autres poissons (et une infime partie par les humains et les oiseaux). Sur terres, ce sont DES millions de poulets, de porcs et de bœufs qui sont transformés en paquets de viande sous cellophane !
Par contre ("S'il n'en reste qu'un je serai celui-là ?"), une (1) truite pond 500 000 œufs ! Sur ces 500 000 œufs environ 250 000 seront des femelles qui pondront 500 000 œufs à leurs tours ! etc, etc !
Idem pour l'esturgeon (caviar) etc. Suffit donc de protéger les œufs des prédateurs (parcs marins) pour avoir devant soi des milliards de poissons à consommer par jour pour chaque habitant de la planète !!
Le blé (un grain) donne un plant avec un épi de 20 à 30 grains qui ressemés donneront chacun... etc, etc !
Pour l'instant, la SEULE espèce en voie d'extinction est l'humain ! Guerres, épidémies, manifestations pour la Démocratie, accidents, morts naturelles ou suicides.
Seuls des idiots psychopathes dominent le monde et essaient de faire croire que le changement de température entraîne la mort ! Le matin il fait +10°C et à midi +25°C Combien de morts ?
L'hiver il fait -10°C et l'été + 30°C Combien de morts ?
Combien de touristes scandinaves sont morts d'être partis en vacances en Afrique ?
D est pour une dictature déguisée en démocratie
RépondreSupprimerPar John W. Whitehead
L'Institut Rutherford
8 mai 2019
«Quand une population est distraite par des anecdotes, quand la vie culturelle est redéfinie comme une série de divertissements perpétuels, quand une conversation publique sérieuse devient une forme de bavardage, quand, en bref, un peuple devient un public et son entreprise publique un acte de vaudeville , alors une nation se trouve en danger; une culture-mort est une possibilité évidente. »- Professeur Neil Postman, S'amuser à mourir: le discours à l'ère du spectacle
Ce qui caractérise le gouvernement américain d’aujourd’hui, ce n’est pas tant la politique dysfonctionnelle que c’est une gouvernance impitoyablement artificielle menée derrière le rideau divertissant, distrayant et trompeur du théâtre politique. Et quel théâtre politique il est parfois diaboliquement shakespearien, plein de bruit et de fureur, mais finalement ne signifiant rien.
Joué sur la scène nationale et transmis avec enthousiasme à un public captif par des sponsors médiatiques, cet exercice ridicule sur le théâtre politique peut parfois sembler captivant, bouleversant et émouvant, même pour ceux qui savent mieux.
Semaine après semaine, le scénario change (Tweets de Donald Trump, auditions du Congrès sur l'enquête de Robert Mueller sur la Russie, tambours de guerre sans fin de l'armée, nombre toujours croissant de candidats à l'élection présidentielle de 2020, etc.), chaque nouveau scénario faisant suite à la talons de la dernière, jamais aucun relâchement, jamais aucun soulagement du mélodrame constant.
Les joueurs vont et viennent, les protagonistes et les antagonistes échangent leurs places, et les membres du public sont prêts à oublier les erreurs du passé et à passer au spectacle suivant.
Pendant ce temps, une autre sorte de drame se déroule dans les coulisses sombres, cachée à la vue par le lourd rideau, les décors élaborés, les lumières colorées et les acteurs qui défilent.
C’est ainsi que le royaume du théâtre politique avec tous ses drames, ses films et ses théâtres scénarisés est ce qui passe pour un gouvernement «transparent» aujourd’hui, avec des représentants élus chargés d’agir au mieux des intérêts de leurs électeurs et de se produire de manière routinière devant leur public. et jouer aux caméras, tout en faisant très peu pour faire avancer le pays.
Pourtant, derrière le feu des projecteurs, ceux qui dirigent réellement le spectacle mettent en place des politiques qui portent atteinte à nos libertés et à nos tentatives de contribuer au fonctionnement de notre gouvernement, nous laissant ainsi plus sage et privé de toute occasion d'exprimer notre mécontentement ou de nous engager. n'importe quel discours jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
C’est le plus vieux jeu d’arnaque dans les livres, le tour de passe-passe du magicien qui vous permet de rester concentré sur le jeu de coquillages devant vous pendant que votre portefeuille est nettoyé par des bourreaux au milieu de vous.
En effet, alors que les États-Unis d'Amérique se focalisent sur une émission de télé-réalité télévisée remplie de drames diffusée par la Maison-Blanche, l'État policier américain a progressé de manière constante.
Dans le contexte de la surveillance gouvernementale, de la police militarisée, des raids de l’équipe SWAT, de la confiscation d’avoirs, d’un domaine éminent, de la surcriminalisation, de drones de surveillance armés, de scanners corporels, de perquisitions arrêtées et impromptues, de raids itinérants de VIPR, etc., tous sanctionnés par Congrès, la Maison Blanche et les tribunaux - nos libertés constitutionnelles ont été régulièrement bafouées, minées, érodées, réduites et généralement rejetées.
RépondreSupprimerNos pertes augmentent chaque jour.
Liberté d'expression, droit de manifester, droit de contester les actes répréhensibles du gouvernement, procédure régulière, présomption d'innocence, droit de légitime défense, responsabilité et transparence du gouvernement, vie privée, presse, souveraineté, assemblée, intégrité corporelle, gouvernement représentatif: tout cela et bien plus sont devenus des victimes de la guerre du gouvernement contre le peuple américain.
Le peuple américain a été traité comme un combattant ennemi, espionné, traqué, scanné, fouillé, fouillé, soumis à toutes sortes d’intrusions, intimidé, envahi, perquisitionné, malmené, censuré, réduit au silence, abattu, enfermé, et refusé. procédure régulière.
Aucun de ces dangers ne s'est dissipé.
Ils ont simplement disparu de nos flux d’informations télévisées.
Le nouveau patron s’est avéré être le même que l’ancien patron, et le peuple américain, la sous-classe permanente en Amérique, s’est laissé tellement distraire et divisé qu’ils n’ont pas remarqué les éléments constitutifs de la tyrannie en train de tomber leurs nez par les architectes de l'état profond.
Franchement, peu importe ce que vous appelez l'ancien / le nouveau patron - l'État profond, les contrôleurs, les cerveaux, le gouvernement fantôme, l'État policier, l'État de surveillance, le complexe militaro-industriel - tant que vous comprenez que peu importe qui occupe la Maison-Blanche, il s'agit d'une bureaucratie non élue et axée sur le profit qui tire les ficelles.
Dans l’intérêt de la liberté et de la vérité, voici une introduction de A à Z qui énonce les tristes réalités de la vie dans l’État policier américain, dont personne ne parle plus.
A est pour l'ETAT DE POLICE AMERICAIN. Un État policier "se caractérise par la bureaucratie, le secret, les guerres perpétuelles, une nation de suspects, la militarisation, la surveillance, une présence policière généralisée et une citoyenneté peu susceptible de recours contre les actions de la police".
B est pour notre BILL OF DROIGHTS. Dans la culture de la police qui caractérise l'Amérique d'aujourd'hui, on peut être frappé, frappé, frappé, frappé, frappé, intimidé, harcelé, déshabillé, fouillé, brutalisé, terrorisé, arrêté à tort et même tué par un policier, et ce policier est rarement détenu responsable de la violation de vos droits, le Bill of Rights n’a pas beaucoup de valeur.
C est pour la confiscation d’avoirs civils. Ce stratagème gouvernemental visant à priver les Américains de leurs libertés - à savoir le droit de propriété - est mis en œuvre sous le prétexte de la confiscation de biens civils, une pratique gouvernementale dans laquelle des agents du gouvernement (généralement la police) saisissent des propriétés privées qu'ils soupçonnent d'être connectées à l'activité criminelle. Ensuite, qu’il soit prouvé qu’un crime a effectivement été commis, le gouvernement conserve la propriété du citoyen.
D est pour DRONES. On estime qu'au moins 30 000 drones seront en vol dans l'espace aérien américain d'ici 2020, faisant partie d'une industrie de 80 milliards de dollars. Bien que certains drones soient utilisés à des fins bienveillantes, beaucoup d'entre eux seront également équipés de lasers, de tasers et de dispositifs de numérisation, entre autres armes, tous destinés à «nous, le peuple».
RépondreSupprimerE est pour CAMP DE CONCENTRATION ÉLECTRONIQUE. Dans le camp de concentration électronique, comme je l'ai surnommé l'état de surveillance, tous les aspects de la vie d'une personne sont surveillés par des agents du gouvernement et tous les citoyens sont suspects, leurs activités surveillées et réglementées, leurs mouvements surveillés, leurs communications espionnées et leur vie, les libertés et la recherche du bonheur dépendent de la volonté du gouvernement.
F est pour le FASCISME. Une étude menée par les universités Princeton et Northwestern a conclu que le gouvernement américain ne représentait pas la majorité des citoyens américains. Au lieu de cela, l'étude a révélé que le gouvernement était dirigé par les riches et les puissants, ou par la soi-disant «élite économique». En outre, les chercheurs ont conclu que les politiques adoptées par cette élite gouvernementale favorisaient presque toujours les groupes d'intérêts et les groupes de pression. En d’autres termes, nous sommes gouvernés par une oligarchie déguisée en démocratie et sur le chemin du fascisme - une forme de gouvernement où les intérêts privés des entreprises dominent, où l’argent cède la place et où les gens sont considérés comme de simples unités économiques.
G est pour LANCEURS GRENADE et POLICE GLOBALE. Le gouvernement fédéral a distribué des armes, des véhicules et des équipements militaires tels que des drones, des chars et des lance-grenades, d'une valeur de plus de 18 milliards de dollars, aux forces de police du pays. En conséquence, la plupart des forces de police des petites villes disposent désormais d’une puissance de feu suffisante pour rendre vaine toute résistance des citoyens. Maintenant, prenez ces forces de police des petites villes, formez-les à ressembler à des militaires, puis engagez-les à faire partie du programme Réseau des villes fortes des Nations Unies, et vous n’avez pas seulement une armée permanente qui opère au-delà de la portée de la Constitution, mais celle qui fait partie d'une force de police mondiale.
H est pour HOLLOW-POINT BULLETS. Les efforts du gouvernement pour militariser et armer ses agences et ses employés atteignent des proportions épiques. Des agences fédérales aussi diverses que le Department of Homeland Security et la Social Security Administration stockent des millions de balles mortelles, en violation du droit international. Ironiquement, alors que le gouvernement continue de faire pression pour que des lois plus strictes concernant les armes à feu soient appliquées à la population, l’arsenal militaire de l’armée américaine donne à l’arme américaine moyenne l’apparence d’un Tinker Toy.
I est pour l’INTERNET OF THINGS, dans lequel des «choses» connectées à Internet surveilleront votre maison, votre santé et vos habitudes afin de garder votre garde-manger bien approvisionné, vos services publics réglementés et votre vie sous contrôle et relativement sans soucis. Le mot clé ici, cependant, est le contrôle. Cette industrie «connectée» nous rapproche d’un avenir où les services de police appréhendent quasiment tout le monde si le gouvernement «pense» qu’ils peuvent commettre un crime, que des voitures sans conducteur peuplent les autoroutes et que les données biométriques d’une personne sont constamment scannées et utilisées pour suivre leurs déplacements. les pour la publicité, et les garder sous surveillance perpétuelle.
J est pour JAILING FOR PROFIT. Ayant externalisé leur population carcérale dans des prisons privées gérées par des entreprises privées, cette forme de punition de masse générée par le profit a donné naissance à une industrie pénitentiaire privée de 70 milliards de dollars qui repose sur la complicité des gouvernements des États pour remplir leurs prisons privées en emprisonnant un grand nombre des Américains pour des crimes insensés.
RépondreSupprimerK est pour KENTUCKY V. KING. Dans un arrêt 8-1, la Cour suprême a statué que les policiers peuvent pénétrer sans domicile dans un domicile sans mandat, même s’il s’agit du mauvais domicile tant qu’ils pensent avoir une raison de le faire. En dépit du fait que la police en question a fini par poursuivre le mauvais suspect, envahir le mauvais appartement et violer à peu près tous les principes qui nous opposent à un État policier, la Cour a sanctionné le raid sans mandat, laissant les Américains sans grande protection en face de toutes sortes d'abus commis par des responsables de l'application des lois.
L est destiné aux lecteurs de plaques d'immatriculation, qui permettent aux organismes chargés de l'application de la loi et aux agences privées de localiser le suivi des véhicules et de leurs occupants dans tout le pays. Ces données collectées sur des dizaines de milliers d'innocents sont également partagées entre les services de police, ainsi qu'avec les centres de fusion et les entreprises privées. Ceci place Big Brother dans le siège du conducteur.
M est pour MAIN CORE. Depuis les années 1980, le gouvernement américain a acquis et mis à jour, sans mandat ni ordonnance judiciaire, une base de données de noms et d’informations sur les Américains considérée comme une menace pour la nation. Selon Salon, cette base de données, qui aurait été baptisée «Main Core», doit être utilisée par l'Armée de terre et la FEMA en cas d'urgence nationale ou en vertu d'une loi martiale pour localiser et rassembler les Américains considérés comme des menaces à la sécurité nationale. En 2008, il y avait environ 8 millions d'Américains dans la base de données principale du noyau.
N est pour NO-KNOCK RAIDS. En raison de la militarisation des forces de police du pays, les équipes SWAT sont de plus en plus déployées pour les affaires de police de routine. En fait, plus de 80 000 de ces raids paramilitaires sont effectués chaque année. Cela se traduit par plus de 200 raids de l'équipe SWAT chaque jour au cours desquels la police défonce des portes, endommage des propriétés privées, terrorise les adultes et les enfants, tue des animaux de compagnie, assaille ou tire sur quiconque est perçu comme une menace - et tous à la poursuite de quelqu'un suspecté d'un crime, généralement la possession d'une petite quantité de drogues.
O est pour OVERCRIMINALIZATION et OVERREGULATION. Grâce à une surabondance de plus de 4500 crimes fédéraux et à plus de 400 000 règles et réglementations, on estime que l’Américain moyen commet en réalité trois crimes par jour sans le savoir. À la suite de cette surcriminalisation, nous constatons une augmentation du nombre d'arrestations et d'emprisonnements américains pour des «violations» aussi absurdes que de laisser leurs enfants jouer dans un parc sans surveillance, de collecter de l'eau de pluie et de la neige sur leur propriété, de cultiver des légumes dans leur jardin. et organisant des études bibliques dans leur salon.
P est pour PATHOCRATIE et PRECRIME. Lorsque notre propre gouvernement nous traite comme des choses à manipuler, à manipuler, à exploiter, à manipuler par la police, à maltraiter, puis à emprisonner dans des prisons privées à but lucratif si nous osons nous dérober, nous ne fonctionnons plus sous une république constitutionnelle . Au lieu de cela, nous vivons dans une pathocratie: la tyrannie de la part d’un gouvernement psychopathe, qui «va à l’encontre des intérêts de son peuple, sauf pour favoriser certains groupes». À cela s’ajoute le programme gouvernemental de prévention de la criminalité, qui utilisera des centres de fusion. , des agences de collecte de données, des scientifiques du comportement, des entreprises, des médias sociaux et des organisateurs communautaires, en s’appuyant sur des technologies de pointe pour la surveillance, la reconnaissance faciale, la surveillance prédictive, la biométrie et l’épigénétique comportementale afin d’identifier et de dissuader les soi-disant «extrémistes potentiels» », Dissidents ou voyous. N'oubliez pas que quiconque est perçu comme s'opposant au gouvernement - qu'il soit de gauche, de droite ou quelque part entre les deux - est maintenant considéré comme un extrémiste.
RépondreSupprimerQ est pour IMMUNITÉ QUALIFIÉE. Une immunité qualifiée permet aux agents de s'en aller sans payer un centime pour leurs actes répréhensibles. Ceux qui décident si un policier doit être à l'abri de payer personnellement un comportement répréhensible au travail appartiennent tous au même système, tous les copains ayant un intérêt à protéger la police et leur fameux code du silence: avocats de ville et de comté, commissaires de police, conseils municipaux et juges.
R est destiné aux RECHERCHES SUR LES BANDES ET AUX TIRAGES SANGUINS. Les tribunaux ont de plus en plus commis une erreur en accordant aux fonctionnaires gouvernementaux - en particulier à la police - un vaste pouvoir discrétionnaire en matière de fouilles à nu, de prises de sang et même de sondages anaux pour un large éventail de violations, aussi légère que soit l'infraction commise. Dans le passé, on n’avait recours à la fouille à nu que dans des circonstances exceptionnelles, lorsque la police avait la certitude qu’un crime grave était en cours. Ces dernières années, toutefois, les fouilles à nu sont devenues des procédures de routine dans lesquelles tout le monde est suspecté et, à ce titre, soumises à un traitement autrefois réservé aux criminels les plus graves.
S est pour l'ETAT DE SURVEILLANCE. Chaque jour, l’Américain moyen qui s’occupe de ses affaires quotidiennes sera surveillé, surveillé, espionné et suivi de plus de 20 façons différentes, tant par le gouvernement que par les entreprises. Un sous-produit de cette nouvelle ère dans laquelle nous vivons, que vous viviez dans un magasin, conduisez votre voiture, consultez vos courriels ou parlez au téléphone à vos amis et votre famille, vous pouvez être sûr que certains organismes gouvernementaux, que ce soit la NSA ou les une autre entité écoute et suit votre comportement. Cela ne commence même pas à toucher les suivis de l'entreprise qui surveillent vos achats, votre navigation sur le Web, vos publications sur Facebook et d'autres activités se déroulant dans le cyberespace.
T est pour TASERS. Les armes non mortelles telles que les pistolets paralysants, les pastilles de caoutchouc, etc. ont été utilisées plus fréquemment et avec moins de contrainte, même contre les femmes et les enfants, et même dans certains cas, entraînant la mort. Ces armes «non létales» permettent également à la police d’agresser par une simple pression sur un bouton, ce qui rend tout aussi probable le risque de confrontations exagérées à la suite d’incidents mineurs. Un Taser Shockwave, par exemple, peut électrocuter une foule de personnes en appuyant simplement sur un bouton.
U est pour les citoyens non armés photographiés par la police. Il n’est plus inhabituel d’entendre parler d’incidents dans lesquels la police tue d’abord des individus non armés et pose des questions plus tard, souvent attribuée à une crainte pour leur sécurité. Pourtant, le taux de mortalité des patrouilleurs en service serait bien inférieur à celui de nombreuses autres professions, notamment la construction, l'exploitation forestière, la pêche, la conduite de camions et même la collecte des ordures.
RépondreSupprimerV est pour VIPR SQUADS. Des inspections dites de sécurité à «cibles molles», menées par des groupes de travail itinérants sur les VIPR, composées de contrôleurs aériens fédéraux, d'inspecteurs de la sécurité des transports en surface, d'agents de sécurité des transports, d'agents de détection du comportement et d'équipes canines de détection d'explosifs, ont lieu juge opportun, à des moments et à des endroits choisis au hasard, sans avoir besoin de justifier une menace particulière.
W est pour SCANNERS corps entier. À l'aide de rayons X ou d'ondes radio, les appareils de numérisation et les unités mobiles gouvernementales sont utilisés non seulement pour "voir" à travers vos vêtements, mais également pour vous espionner dans l'intimité de votre maison. Alors que ces scanners mobiles sont vendus au public américain en tant que mesures de sécurité nécessaires, nous ne pouvons nous permettre d’oublier que de tels systèmes sont menacés d’abus, non seulement par les bureaucrates du gouvernement, mais également par les techniciens employés pour les faire fonctionner.
X est pour X-KEYSCORE, l’un des nombreux programmes d’espionnage mis en place par la National Security Agency, qui cible toutes les personnes aux États-Unis qui utilisent un ordinateur ou un téléphone. Ce programme top secret "permet aux analystes d'effectuer des recherches sans autorisation préalable dans de vastes bases de données contenant des courriers électroniques, des discussions en ligne et l'historique de navigation de millions de personnes".
Y est pour VOUS-NESS. En vous servant de votre visage, de vos manières, de vos médias sociaux et de votre identité, vous pouvez désormais être suivi en fonction de ce que vous achetez, de votre destination, de ce que vous faites en public et de la manière dont vous faites. Le logiciel de reconnaissance faciale promet de créer une société dans laquelle chaque individu qui se présente au public est suivi et enregistré au cours de ses activités quotidiennes. L'objectif est que les agents du gouvernement puissent analyser une foule de personnes et identifier instantanément toutes les personnes présentes. Des programmes de reconnaissance faciale sont en cours de déploiement dans tous les États du pays.
Z est pour ZERO TOLERANCE. Nous sommes passés à un nouveau paradigme dans lequel les jeunes sont de plus en plus considérés comme des suspects et traités comme des criminels par les responsables des écoles et les forces de l'ordre, souvent pour avoir eu un comportement qui ne se limite pas à un comportement enfantin. Dans certaines juridictions, les élèves ont également été sanctionnés par des politiques de tolérance zéro dans les écoles pour des «crimes» insensés tels que porter des gouttes pour la toux, porter du rouge à lèvres noir, porter un coupe-ongles à l’école, utiliser Listerine ou Scope et porter des peignes escamotables qui ressemblent à des switchblades. La leçon que l'on enseigne à nos citoyens les plus jeunes et les plus impressionnables est la suivante: dans l'État policier américain, vous êtes soit un prisonnier (enchaîné, contrôlé, surveillé, ordonné, limité dans ce que vous pouvez faire et dire, votre vie ne vôtre) ou un fonctionnaire pénitentiaire (homme politique, policier, juge, geôlier, espion, profiteur, etc.).
Comme je l'explique clairement dans mon livre intitulé Battlefield America: La guerre contre le peuple américain, la réalité à laquelle nous devons faire face est que, dans l'Amérique d'aujourd'hui après le 11 septembre, le gouvernement fait ce qu'il veut, la liberté soit condamnée. .
RépondreSupprimerNous avons dépassé l'ère du gouvernement représentatif et sommes entrés dans une nouvelle ère.
Vous pouvez appeler cela l'âge de l'autoritarisme. Ou fascisme. Ou oligarchie. Ou l'état de police américain.
Quel que soit le label que vous voulez mettre, le résultat final est le même: la tyrannie.
https://www.lewrockwell.com/2019/05/john-w-whitehead/d-is-for-a-dictatorship-disguised-as-a-democracy/
Le problème des taxes sur le carbone: leçons pour les décideurs asiatiques
RépondreSupprimer8 mai 2019
Tilak Doshi
Énergie J'analyse l'économie énergétique et les questions de politique publique connexes.
Figurant parmi les plus grands émetteurs de carbone du monde, les principales économies émergentes asiatiques telles que la Chine*, l’Inde et l’Indonésie, ainsi que les pays développés, le Japon et la Corée du Sud, ont été pressés par les forums internationaux sur les changements climatiques d’adopter une tarification du carbone. Cependant, les planificateurs énergétiques asiatiques ne seront probablement pas encouragés par l’expérience de la législation sur la taxe sur le carbone dans un certain nombre de pays occidentaux qui ont été à l’avant-garde de la «décarbonisation». Dans les pays développés, de nombreux électeurs sont de plus en plus irrités par les politiques onéreuses en matière de changement climatique fondées sur des projections basées sur un modèle de catastrophe environnementale imminente. Il n'y a aucune raison de penser que le citoyen asiatique moyen, généralement plus pauvre que son homologue occidental, sera moins opposé aux politiques qui augmentent les prix de l'énergie dans le budget de son ménage.
Prix du carbone
Il est bien établi parmi les économistes qu’un prix sur la teneur en carbone des combustibles fossiles est un instrument politique beaucoup plus efficace que les réglementations bureaucratiques ou les subventions gouvernementales pour les centrales électriques, les appareils ménagers, les machines, les bâtiments et les voitures. Un prix du carbone peut être imposé sous forme de taxe ou via des systèmes d'échange de droits d'émission («ETS») qui permettent aux marchés de fixer le prix des quotas de carbone. Un groupe d’éminents économistes américains a publié une lettre ouverte bipartite dans le Wall Street Journal plus tôt cette année dans laquelle il était déclaré qu’une «taxe sur le carbone était le moyen le plus rentable de réduire les émissions de carbone à la vitesse et à l’échelle nécessaires».
Un nombre croissant de gouvernements ainsi que d'autorités régionales et locales à travers le monde ont légiféré sur des systèmes de tarification du carbone ou des gaz à effet de serre (GES). Dans son dernier sondage mondial (2018), la Banque mondiale affirmait que les taxes sur le carbone et l'ETS continuaient de «gagner du terrain». À ce jour, 88 pays sur les 190 (sur 190) qui ont présenté leurs «contributions déterminées au niveau national» à l'Accord de Paris en 2015 ont déclaré qu’ils envisageaient d’utiliser la tarification du carbone comme un moyen de respecter leurs engagements volontaires.
La Chine, le Japon et la Corée du Sud expérimentent l'ETS volontaire dans certaines villes et provinces, tandis que la Thaïlande, le Vietnam et Taïwan «envisagent» de recourir à l'ETS ou aux taxes sur le carbone à venir. La minuscule ville-État de Singapour est la première en date à mettre en œuvre une taxe sur le carbone à l'échelle nationale d'un peu moins de 4,00 $ / tgazcarbonique, une mesure des GES émis) par les grands émetteurs industriels à partir de 2019.
La révolte politique contre les taxes sur le carbone
RépondreSupprimerMais ces premiers progrès en matière de tarification du carbone en Asie resteront probablement limités, la révolte politique en cours contre les politiques énergétiques contraignantes devenant de plus en plus évidente en Occident. Le 3 mai, le magazine allemand Spiegel a rapporté que le chef du parti démocrate-chrétien avait rejeté l'appel à des taxes nationales sur le carbone, les intérêts de l'économie allemande l'emportant sur les préoccupations de ses partenaires au sein de la coalition gouvernementale en matière de changement climatique. Cela s'est produit seulement quelques jours après que l'on ait prétendu que l'Allemagne s'orientait vers une taxe sur le carbone, les hauts responsables du gouvernement de coalition s'étant apparemment entendus.
Le demi-tour allemand n'est que le dernier d'une série d'échecs auxquels les politiques de taxe sur le carbone ont été confrontées en Europe. En mars et en avril, deux partis politiques de droite débutants (le parti finlandais et le Forum pour la démocratie) ont fait irruption au niveau électoral en Finlande et aux Pays-Bas sur des plateformes de campagne appelant à des prix plus bas du carburant et à la fin du financement des accords internationaux sur le changement climatique. Les manifestations nationales en France sous les vestes jaunes ont attiré un auditoire mondial des médias qui a été témoin de la colère des électeurs face à la réaction des électeurs contre les taxes sur les carburants, entre autres problèmes. En décembre 2018, le président français Emmanuel Macron a été contraint de suspendre les augmentations des taxes sur l'essence et le diesel.
À la mi-avril, les électeurs albertains du Canada ont élu au terme d’un glissement de terrain un gouvernement conservateur, dans le cadre d’une campagne visant à abolir la taxe sur le carbone imposée par le nouveau parti démocratique en place, qui appuyait les ambitions du premier ministre Trudeau en matière de changement climatique. Les électeurs de l’Alberta ont en grande partie convenu que l’imposition de la taxe sur le carbone était «tout un problème économique, aucun gain environnemental mesurable», comme l’a dit le futur Premier ministre Jason Kenney. En juin 2018, moins d'un an avant la grande victoire de Kenney, le nouveau gouvernement de l'Ontario dirigé par Doug Ford avait promis que son premier acte serait de «lutter contre les efforts déployés par le gouvernement fédéral pour imposer une taxe sur le carbone à la population de l'Ontario» tribunal". Contrairement au Canada, la taxe sur le carbone ou les systèmes de plafonnement et d'échange ont longtemps été des opposants politiques au niveau fédéral aux États-Unis, malgré les efforts bipartites déployés au fil des ans. À l'échelon des États, les électeurs de Washington ont éliminé la taxe sur le carbone pour la deuxième fois en novembre dernier.
En août 2018, le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a enduré un revers humiliant après les efforts visant à financer les engagements pris dans le cadre de l'Accord de Paris, cédant le leadership à la faction conservatrice de son parti qui a appelé à des investissements plus importants dans le secteur du charbon du pays ainsi qu'à des politiques énergétiques en faveur des Australiens. Factures d'électricité. (À noter que l'Australie avait abrogé sa taxe nationale sur le carbone en 2014, moins de deux ans après son entrée en vigueur).
Ces retards dans la législation sur la tarification du carbone suivent un schéma typique. Dans les circonscriptions électorales où les initiatives de politique «verte» sont privilégiées, les promesses de campagne sont suivies par les élus nouvellement élus qui initient des systèmes ambitieux de tarification du carbone, ainsi que des mesures autres que les prix, telles que des réglementations basées sur la technologie, des subventions et des mandats favorisant les énergies solaire et éolienne et électrique. Véhicules. Sans surprise, les prix de détail de l’énergie ont augmenté dans de nombreux pays et localités - de l’Allemagne à la Californie, de l’Australie au Canada. Les politiques vertes qui font monter les prix du chauffage, de la climatisation, des transports et de l’électricité deviennent alors des questions importantes qui préoccupent beaucoup de circonscriptions. L'argument selon lequel des coûts énergétiques plus élevés sont nécessaires pour éviter de futures catastrophes environnementales ne semble pas convaincant dans de nombreux concours électoraux.
RépondreSupprimerL'impératif carbone de l'Asie
La course à l’augmentation rapide de l’utilisation des combustibles fossiles pour soutenir l’industrialisation, l’urbanisation et l’amélioration du niveau de vie des citoyens est un élément déterminant de la croissance rapide des économies asiatiques. Il en va de la légitimité politique. Cela vaut pour tout le spectre politique, que ce soit dans l'Inde chaotiquement démocratique ou en Chine autoritaire. Pourtant, dans leur tentative de répondre aux aspirations des citoyens en «carbonisant» rapidement leurs économies avec de l’électricité de réseau fiable, des transports automobiles et des combustibles de cuisson plus propres (plutôt que du charbon de bois, de la bouse de vache et du bois), les dirigeants asiatiques ont été informés de leurs pays «augmentation rapide de« l'empreinte carbone ».
Certains planificateurs asiatiques ont réagi contre «l'impérialisme du carbone» de l'Occident en appelant à l'importance continue des combustibles fossiles pour le développement économique et la réduction de la pauvreté. Mais c’est la réaction plus générale des électeurs dans les pays développés contre les politiques coûteuses en matière de lutte contre le changement climatique, menées lors de scrutins électoraux aux niveaux local, provincial et national, qui fournit aux dirigeants asiatiques des enseignements précieux sur les problèmes liés aux taxes sur le carbone.
Supprimer*Pollution et pollution
Jeudi 13 novembre 2014
http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html
Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.
Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !
Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !
1 -- Arabie Saoudite
2 -- Australie
3 -- Canada
4 -- USA
5 -- Corée du Sud
6 -- Russie
7 -- Allemagne
8 -- Afrique du Sud
9 -- Japon
10 - Italie
11 - Royaume-Uni
12 - Chine
13 - Turquie
14 - Argentine
15 - Mexique
16 - Inde
17 - Indonésie
18 - France
19 - Brésil
C'est bien en divisant la quantité de pollution émise par le nombre d'habitants que l'on peut mieux se rendre compte de la vérité cachée !
Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arètes de poissons !
Et c'est bien pourquoi la Chine et le Brésil (entr'autres) ont toujours refusé de s'acquitter de la taxe aéroportuaire pour les avions en ce qui concerne le gazcarbonique décrit comme étant La pollution !!
Ce qui est malheureusement désigné comme pollution est le gazcarbonique que nous rejetons continuellement en respirant, d'où chaque habitant de la Terre (animaux y compris) montré comme pollueur !! Pareillement que le fumier est une pollution, c'est bien cette pollution qui fait pousser les plantes !! et NOUS NOURRIT TOUS LES JOURS !
D'où le merci à la pollution d'être là sans quoi nous n'y serions pas !
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html
Primo, il existe bien une énergie gratuite, continuelle, inépuisable à la portée de toutes & tous !
SupprimerC'est l'énergie fluviale. Les roues à aubes tournent inlassablement sans bruit ni facture ! et produisent (via dynamo) de l'électricité !
Or, comme toute énergie gratuite, elle doit être payée à la dictature en place. Ci-donc; après l'eau qui sort gratuitement des sources ou nappes phréatiques, l'air est devenu un luxe de respirer !!! Et donc, au contraire des escroqueries d'éoliennes et panneaux solaires qui fourniraient une énergie gratuite continuelle, l'énergie fluviale est constante !
Donc: énergie gratuite !
Mais, de çà, AUCUN parti politique dits 'd'opposition' (Hahahaha !) n'en parle ou n'en veut discuter car: CE SONT DES PUTES ! DES MOINS QUE RIEN QUI REFUSENT LA DÉMOCRATIE !!
Beverly Hills pourrait devenir la première ville américaine à interdire toutes les ventes de produits du tabac
RépondreSupprimerPar PRESSE ASSOCIEE
07 MAI 2019 | 12h10
Beverly Hills envisage d'interdire la vente de tous les produits du tabac, décision qui ferait de la prestigieuse ville californienne le premier du pays à adopter une telle interdiction.
Un projet d’ordonnance soumis au conseil municipal de Beverly Hills mardi soir dispenserait trois salons de cigares haut de gamme existants.
Un rapport préparé à l’intention du conseil fait état de l’action de la ville en faveur d’un mode de vie sain et décrit les nombreux effets néfastes du tabagisme.
Outre les salons de cigares, il existe 25 permis de ville actifs pour la vente de tabac et de cigarettes électroniques dans les épiceries, les stations-service, les hôtels, les dépanneurs et les pharmacies.
Le rapport indique qu'il a été question de faire appel à des experts en petites entreprises pour aider les détaillants à faire face aux incidences possibles sur les revenus.
Il n'a trouvé aucune donnée permettant de déterminer un impact sur le tourisme.
https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-beverly-hills-tobacco-products-ban-20190507-story.html#nt=barker
HAHAHAHAHAHA ! Ici, on se fait livrer de la dope par tonne par UPS ou par drone ! HAHAHAHA !
SupprimerLes experts révèlent les huit types de mamelons - y compris les «gonflés» et les «gonflés» (et le signe d'alerte qui pourrait signifier un cancer)
RépondreSupprimerLes experts ont révélé les différents types de mamelons qu'ils disent normaux
Dites mamelons qui sont petits, gros, inversés et même velues rien à craindre
Cependant, ils ont déclaré que s’ils changeaient de position en position inversée ou devaient autrement vérifier
Également averti de vérifier régulièrement la présence de bosses et de bosses et de consulter un médecin
Par JESSICA RACH POUR MAILONLINE
09h27 BST, le 8 mai 2019
Les experts ont révélé les différents types de mamelons classés comme «normaux» sur le plan médical, ainsi que les signes précurseurs à surveiller.
Les médecins du groupe Hospital ont partagé une gamme de seins afin d’assurer aux femmes qu’une variété de traits - y compris des mamelons saillants et poilus - sont tout à fait normaux.
Cependant, ils ont averti les femmes de faire attention aux changements inattendus dans la position du mamelon, en expliquant que les mamelons inversés ne sont généralement pas inquiétants - à moins qu’ils ne le deviennent soudainement.
Ailleurs, ils ont expliqué que, si 90% des bosses ne sont généralement pas cancéreuses, les femmes devraient consulter leur médecin si une nouvelle masse apparaît et persiste.
1. saillant
Les médecins du groupe Hospital ont partagé une gamme de seins afin d’assurer aux femmes qu’une variété de traits - y compris les protubérances, la photo, est tout à fait normale
«L'aréole est la petite zone pigmentée rosâtre qui entoure le mamelon.
'Lorsque le mamelon dépasse de l'aréole, si cela se remarque particulièrement, cela peut entraîner une gêne dans le choix de vos vêtements et sous-vêtements en fonction de la gravité des mamelons.
"Cependant, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, et si inconfortable peut être corrigé par une intervention chirurgicale."
2. grand
"Les mamelons sont de différentes formes et tailles, et bien qu’il n’existe pas de" trop grand ", les médecins disent
"Les mamelons sont de formes et de tailles différentes, et il n’ya pas de trop gros ni de trop petit pour vos seins.
"Il est toujours tout à fait normal de se sentir conscient, mais la taille ne doit pas inquiéter."
3. petit
Les médecins ont également déclaré que, contrairement aux seins de tailles différentes, certaines personnes ont l'impression que leurs mamelons ne sont pas proportionnels - mais ce n'est pas grave.
«De même que pour les gros seins, nous pouvons aussi avoir l’impression que nos mamelons sont particulièrement petits et qu’ils ne sont pas proportionnés à la taille ou à la forme de nos seins.
"Cependant, c'est aussi très normal et rien à craindre."
4. Poilue
RépondreSupprimerDes changements hormonaux, comme le fait de commencer une nouvelle pilule contraceptive, peuvent également entraîner la pousse des cheveux autour des mamelons et dans des endroits où vous n’êtes pas habitués, mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter
«Toutes les femmes (et les hommes en particulier!) Ont des follicules pileux sur l'aréole. La couleur, l'épaisseur et la texture des poils peuvent varier.
«Les poils peuvent être influencés par l'appartenance ethnique, et parfois les femmes enceintes remarquent que leurs cheveux s'assombrissent, s'épaississent ou poussent, ce qui est complètement normal.
"Des changements hormonaux, comme le fait de commencer une nouvelle pilule contraceptive, peuvent également entraîner la pousse des poils autour des mamelons et dans des endroits où vous n’êtes pas habitués - encore une fois, tous normaux à 100%."
5. inversé
Si vous avez toujours eu des mamelons inversés, ce n’est pas inquiétant, mais faites attention aux changements brusques et inattendus dans la position du mamelon.
«Si vous avez toujours eu des mamelons inversés, vous n’aurez pas à vous en inquiéter.
"Assurez-vous de faire attention aux changements brusques et inattendus dans la position du mamelon, par exemple s'ils semblent enfoncés ou se tournent vers l'intérieur."
6. Appartement
Les mamelons plats se caractérisent par leur position sur l’aréole, mais ils ne sont pas inquiétants du point de vue médical.
«Les mamelons plats se caractérisent par leur position sur l'aréole. Au lieu d'apparaître surélevés ou orientés vers l'extérieur du sein, ils ont souvent l'air complètement à plat, que le climat soit excité ou froid.
"Cependant, il n'y a pas de quoi s'inquiéter".
7. Puffy
«Lorsque l'aréole est surélevée et gonflée, cela est généralement dû à un excès de tissu dans la région de l'aréole, qui peut souvent être héréditaire ou à des modifications hormonales pendant la puberté.
"C'est aussi le signe d'une élévation des niveaux d'hormones pendant la grossesse ou tout simplement pendant votre cycle menstruel mensuel."
8. Bumpy
Ces petites bosses sur votre aréole sont tout à fait normales et se retrouvent sur tous les mamelons, mais certaines sont plus prononcées que d'autres
«Ces petites bosses sur votre aréole sont tout à fait normales et se retrouvent sur tous les mamelons, mais certaines sont plus prononcées que d'autres, ce qui peut affecter notre confiance en nous si nous nous sentons particulièrement remarquables.
"Cependant, ils sont totalement normaux et ne vous inquiétez pas".
9. bosses ou bosses anormales
«Nous recommandons à toutes les femmes de vérifier minutieusement leurs seins tous les mois en recherchant la présence de nouvelles masses ou bosses aux aisselles et au thorax qu’elles n’ont pas remarquées auparavant - et qui semblent persister quel que soit votre cycle menstruel.
«Selon le NHS, 90% des masses dans les seins ne sont pas cancéreuses, mais il est toujours préférable de les faire vérifier par votre médecin.
"Si vous remarquez quelque chose de différent à propos de vos mamelons et que vous avez des inquiétudes, en particulier si les changements semblent persister ou semblent avoir changé ou évolué, notre meilleur conseil est de ne pas l'ignorer et de demander conseil à votre médecin."
QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU CANCER DU SEIN ?
RépondreSupprimerLe cancer du sein peut causer un certain nombre de symptômes, mais le premier symptôme visible est généralement une grosseur ou une zone de tissu mammaire épaissi.
La plupart des masses mammaires ne sont pas cancéreuses, mais il est toujours préférable de les faire vérifier par votre médecin.
Selon NHS Choices, vous devriez également voir votre généraliste si vous remarquez l'un des suivants:
Un changement dans la taille ou la forme d'un ou des deux seins
Décharge de l'un de vos mamelons, qui peut être strié de sang
Une grosseur ou un gonflement dans l'un de vos aisselles
Mollissement sur la peau de vos seins
Une éruption cutanée sur ou autour de votre mamelon
Un changement dans l'apparence de votre mamelon, tel que devenir enfoncé dans votre poitrine
https://www.dailymail.co.uk/femail/article-7003271/Experts-reveal-eight-different-types-nipples-including-protruding-puffy.html
(...) le fait de commencer une nouvelle pilule contraceptive, peuvent également entraîner la pousse des poils autour des mamelons et dans des endroits où vous n’êtes pas habitués - (...)
Supprimer'et dans des endroits où vous n’êtes pas habitués' !!
Whôah ! T'es sûr de ton coup ?
N’ayons plus peur de la Chine !
RépondreSupprimer30 mars 2019
Yves Montenay
L’époque est à la crainte de la Chine. C’est un peu tard, à différents sens du terme. C’est un peu tard par ce qu’il y a longtemps que nous aurions dû nous réveiller. Mais c’est un peu tard aussi parce que notre crainte de la Chine est de moins en moins justifiée, au fur et à mesure que ses fragilités s’accentuent. D’ailleurs la parole chinoise est maintenant beaucoup moins brutale et se veut séduisante.
Commençons par une brève histoire de l’image de la Chine en Europe, pour illustrer que nous avons toujours un temps de retard dans nos analyses.
En Occident, toujours un temps de retard pour comprendre la Chine
D’abord, la ruine de la Chine par Mao…
Beaucoup imaginaient que la prise de pouvoir des communistes en 1949 allait enfin mettre de l’ordre dans ce pays déchiré par la guerre civile et ruiné par l’invasion japonaise.
Pas du tout : derrière une campagne de communication à destination de l’Occident pour donner une image raisonnable du nouveau régime, avait lieu une sévère répression avec 5 millions de propriétaires terriens exécutés, puis, en 1957, la campagne des « Cent fleurs » pour que les opposants se démasquent et soient ensuite éliminés…
Puis « le Grand Bond en avant » (1958-60), regroupement des kolkhozes en immenses exploitations censées s’industrialiser, fut de nouveau bien vendu à l’Occident, alors que les dirigeants en connaissaient l’échec et éliminaient Mao en mai 1961.
Enfin « La révolution culturelle » (1966-76) fut vécue avec enthousiasme à Saint-Germain-des-Prés alors qu’il s’agissait d’une reprise sanglante du pouvoir par le même Mao détruisant ce qui restait de l’économie, de l’enseignement et de pans entiers de la civilisation chinoise.
Dans la BD « Une vie chinoise »,, un ancien garde rouge raconte qu’il paierait très cher aujourd’hui pour récupérer un morceau des multiples chefs-d’œuvre qu’il avait détruits alors. La Chine était tombée à un niveau de pauvreté extrême.
Puis le redressement chinois, longtemps sous estimé
Les réformes de plus en plus libérales (par rapport à l’époque Mao) conduisirent à un rattrapage tout à fait normal.
Le reste du monde vit d’abord dans la Chine un réservoir de sous-traitants bon marché, puis « l’usine du monde » puis, en exagérant à peine, « le nouveau modèle économique mondial » destiné à abattre des démocraties cafouilleuses, tant économiquement que militairement et culturellement.
Avec à chaque fois un temps de retard : les sous-traitants se révélèrent des entreprises dynamiques et certains sont maintenant des géants, « l’usine » se révélait de plus en plus qualifiée, lançait des entreprises mondiales, couvrait la mer de Chine du Sud de navires militaires et menaçait Taiwan.
D’où le mélange d’admiration et de crainte qui est en gros l’état d’esprit actuel.
Enfin, les limites du régime actuel
Cependant dès juin 2014, je publiais un article intitulé « Quand la Chine s’effondrera », suivi d’une série d’autres analysant les progrès impressionnants mais absolument pas miraculeux, les tricheries statistiques gonflant la croissance, la décadence démographique et, plus récemment, le changement de cap politico-économique avec l’arrivée du président Xi qui rend la Chine plus dangereuse à court terme mais probablement plus faible à long terme.
RépondreSupprimerParallèlement, quelques mois après ce premier article, et de manière plus en plus précise, les observateurs de terrain constataient concrètement les incohérences statistiques et les faiblesses dont nous allons parler, et qui sont parfaitement connues des dirigeants chinois.
Les faiblesses chinoises, croissantes et de plus en plus visibles
L’offensive américaine comme révélateur
Depuis un an, le premier ministre chinois, Li Keqiang, multiplie les discours alarmistes : montée du chômage, hostilité américaine, et allusion à des « problèmes graves, intérieurs et extérieurs ». Il a rappelé que la Chine était toujours « un pays en développement », beaucoup moins riche par tête que les États-Unis.
Il semble que l’offensive de Donald Trump ait surpris et ébranlé les dirigeants chinois. Cette offensive verbale mais aussi économique comprend l’augmentation des droits de douane sur les produits chinois importés aux États-Unis. Augmentation en partie réalisée et en partie brandie comme menace si la Chine persiste dans le pillage technologique et les multiples brimades infligées aux entreprises étrangères.
Cette offensive de Donald Trump comprend également le blocage de plusieurs acquisitions d’entreprises américaines par des entreprises chinoises et l’arrestation au Canada de la directrice financière de Huawei à la demande des États-Unis. Cette entreprise est certes privée, mais soumise de mille façons à la tutelle de Pékin et notamment juridiquement obligée par la loi chinoise de coopérer au renseignement politique.
La Chine a même craint un moment un embargo sur les semi-conducteurs américains qui aurait gravement menacé son industrie.
La Chine est malade de sa pollution et de son vieillissement
Un autre « grave problème » soulevé par le premier ministre chinois est celui de l’intense pollution de l’air, de la terre et de l’eau, qui suscite chaque année des milliers d’émeutes locales. Le pouvoir central est résolu à s’y attaquer, mais manque de moyens car des échelons exécutifs sont largement corrompus par les pollueurs. Et on voit venir le moment où ce ne seront plus les États-Unis, mais la Chine et l’Inde qui seront pointées du doigt comme empoisonnant la planète.
Il faut revenir aussi sur la faiblesse démographique, invisible à court terme mais déterminante à long terme. Le pouvoir a enfin réussi à démanteler la puissante organisation imposant l’enfant unique, source de pouvoir et de corruption. Mais la fécondité n’est pas remontée, et si la population augmente encore doucement avec le nombre de vieillards, celui des actifs diminue depuis plusieurs années, ce qui rend plus que jamais nécessaire une hausse rapide de la productivité individuelle.
L’accentuation du totalitarisme chinois est contre-productive
Mais c’est justement en matière de productivité que le règne quasi dictatorial du président Xi est contre-productif : le retour à l’autorité du parti même dans les entreprises privées, la préférence aux entreprises d’État qui prive le secteur privé de financements, l’encadrement social généralisé par reconnaissance faciale qui permettra de noter chaque individu et « la Grande muraille » qui coupe l’Internet chinois du reste du monde ne peuvent, à mon avis, que peser sur la productivité tant matérielle qu’intellectuelle.
Et cette analyse politique qualitative, souvent ignorée par les hommes d’affaires « s’intéressant au concret », est de plus en plus répandue chez les observateurs plus politiques de la Chine.
RépondreSupprimerEnfin les grandes visées impériales comme « les routes de la soie » (BRI : Belt and Road Initiative) ou la « Chinafrique », si elles sont toujours appréciées comme une source de financement et d’infrastructure par les pays pauvres, commencent à susciter des craintes et des réactions.
Tout cela mène la Chine a une attitude plus prudente, qui n’est peut-être qu’un simple changement de présentation.
La diplomatie de l’influence et du chèque
Le président Xi est arrivé à Paris avec un beau cadeau à Emmanuel Macron et Angela Merkel : la commande de 300 Airbus franco-allemands. Il venait de promettre de grands investissements portuaires à l’Italie dans le cadre des routes de la soie. Il espère que cela divisera l’Europe.
Les banques chinoises avaient déjà arrosé l’Afrique de chèques, sans poser les questions stupides des Occidentaux sur l’usage de l’argent et les droits de l’homme. Pas de folie toutefois, il s’agit de prêts finançant des infrastructures, dont la réalisation est confiée à des entreprises chinoises.
Cela a le double avantage de faciliter l’accès aux matières premières dont la Chine a besoin et d’utiliser les surplus de sa production industrielle, l’acier par exemple, pour atténuer les problèmes des entreprises d’État. Et en prime, on ferme les yeux sur les « fuites » au bénéfice des amis politiques des pays « amis ».
Il n’y a pas que les chèques aux États. À l’image des États-Unis de jadis et de l’Arabie Saoudite d’aujourd’hui, le « soft power », c’est à dire l’influence politique par la culture, est en marche.
Depuis plusieurs années les Instituts Confucius se multiplient, les agences de presse et télévisions chinoises multiplient les informations et maintenant les films dans les principales langues de la planète.
Les accréditations de journalistes étrangers en Chine sont difficiles, mais les recrutements de journalistes chinois pour l’étranger se comptent par centaines. La Chine est même candidate à la direction de l’Unesco pour la presse.
L’association Reporters Sans Frontières accumule les exemples permettant d’accuser la Chine de mettre en place un système mondial de l’information à son profit, alors qu’à l’intérieur les journalistes et autres défenseurs des droits doivent obéir « au doigt et à l’œil » et sinon vont rapidement en prison, où ils peuvent mourir faute de soins.
Et tout cela est l’occasion de la poursuite de « la diplomatie par le chèque » à l’échelon individuel ou professionnel cette fois, par la multiplication des bourses d’études en Chine ou le financement d’écoles de journalisme à l’étranger.
Une nouvelle guerre froide ?
Tout cela rappelle des souvenirs précis à ma génération, qui a vécu la guerre froide à une époque où l’URSS n’était pas encore discréditée.
Le système était loin d’être aussi performant que proclamé, les faiblesses internes s’accroissaient, mais le reste du monde était sidéré par un mélange de crainte et d’admiration.
C’était la même guerre d’influence qu’aujourd’hui contre les systèmes démocratiques et libéraux, guerre froide en Europe, mais très chaude ailleurs dans le monde.
Le tournant psychologique eut lieu en 1979 avec l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS pour y soutenir le régime communiste menacé. L’URSS remplaçait les États-Unis dans le rôle du « vilain », l’effrayante armée rouge se révélait inefficace et 10 ans après tout s’écroulait.
Le parallèle est tentant, mais la Chine a appris des déboires de l’URSS et surveille de très près tout ce qui pourrait ressembler à des faiblesses sur le plan intérieur. Surtout ne pas se lancer dans « la glasnost et la perestroïka » (en gros, la liberté de l’information) de Gorbatchev. De plus le succès économique est là, même s’il faut le relativiser.
Toutefois la crispation autoritaire actuelle du régime, si elle lui donne une liberté d’action bienvenue par rapport à des démocraties empêtrées dans leurs problèmes internes, me paraît un très lourd handicap à moyen terme.
RépondreSupprimerÀ moins que le président Xi n’ait quelques ennuis, s’étant fait trop d’ennemis… sinon, il va falloir jouer serré, et notamment exiger la réciprocité à chaque pas !
Déjà, Pékin a reculé en adoptant une loi limitant le pillage technologique, et a médiatisé un procès gagné par une firme étrangère.
Comme à l’époque de la guerre froide, il ne faudra pas se contenter de bonnes paroles et ne pas hésiter à revenir sur une facilité accordée si la réciproque n’a pas suivi dans les faits, malgré les beaux discours.
La Chine a besoin du reste du monde plus que le reste du monde n’a besoin de la Chine !
Yves Montenay
https://www.yvesmontenay.fr/2019/03/30/nayons-plus-peur-de-la-chine/
Macron sifflé à Paris en pleine commémoration du 8-Mai (vidéo)
RépondreSupprimer15:57 08.05.2019
Les intenses contrôles policiers établis autour des Champs-Élysées avant n’ont pas empêché des passants de se faire entendre au passage du cortège présidentiel.
Lors des commémorations du 8-Mai à Paris, le chef de la République française a dû affronter non seulement la pluie, mais aussi des huées provenant des trottoirs des Champs-Élysées, constate Le Huffington Post.
Selon ce dernier, l’important dispositif de sécurité mis en place aux abords des Champs n’a pas empêché certains Français de siffler le Président à son passage. Plusieurs personnes ont notamment scandé «Macron démission» au cœur d’une foule globalement silencieuse, indique un journaliste du HuffPost sur place.
Plusieurs barrages policiers avaient été installés autour de l’avenue, tandis que la préfecture de police avait interdit les rassemblements de Gilets jaunes autour de la place de l’Étoile et dans un large périmètre incluant la place de la Concorde et le palais de l’Élysée.
L’arrêté préfectoral est justifié par «l’organisation de cérémonies solennelles qui ne sauraient être troublées par des manifestations revendicatives». Dans la zone concernée, l’arrêté permet aux forces de l’ordre de procéder à des fouilles de sac et des contrôles d’identité.
https://fr.sputniknews.com/france/201905081041031855-macron-siffle-a-paris-en-pleine-commemoration-du-8-mai-video/
Des taxis évitent La Chapelle pour ne pas choquer les touristes entre Roissy et Paris
RépondreSupprimer16:04 08.05.2019
Pour cause de l’insécurité régnant dans le quartier parisien de La Chapelle, plusieurs chauffeurs de taxi ont témoigné auprès de 20 Minutes qu’ils préféraient faire un détour. Autant pour ne pas montrer aux touristes arrivés par Roissy CDG la misère du quartier que pour se protéger. D’autres passent directement et renseignent leurs passagers.
Le quartier de La Chapelle à Paris, dans le 18e arrondissement, est connu pour son ambiance d'insécurité, son trafic de drogue et sa saleté. Certains chauffeurs de taxi affirment qu'ils essayent d'éviter de passer par ce quartier lorsqu'ils accueillent des touristes arrivés à l'aéroport Roissy CDG, relate le quotidien 20 Minutes. L'un de leurs objectifs est de ne pas décevoir les touristes et gâcher ainsi leur première impression de la Ville Lumière.
«La première image que les touristes ont, en arrivant à Paris, plus belle ville du monde, ce sont les tentes, les réfugiés, les toxicos… Quand je peux, j'évite au maximum de passer par la Porte de la Chapelle», déclare Mordi, qui travaille comme chauffeur entre l'aéroport Roissy Charles de Gaulles et Paris depuis plus de 20 ans.
Concernant les itinéraires possibles de détour, il privilégie «la porte de Clichy ou la porte d'Asnières, surtout le soir et la nuit».
Mordi est parfois obligé de passer par ce quartier et ses passagers ne tardent pas à réagir à ce qu'ils voient de l'autre côté des vitres:
«Quand je n'ai vraiment pas le choix, je passe par la porte de la Chapelle, mais je vois que les touristes ne sont pas rassurés, qu'ils ont peur. Moi aussi finalement. Il y a une certaine agressivité des gens à la rue. Ce n'est agréable pour personne».
Lors d'une conférence de presse fin avril, Anne Hidalgo et d'autres maires ont lancé un appel à l'État afin de dénoncer la «situation indigne» des migrants habitant la capitale et tout le pays. Ceci a fait suite à de nouvelles évacuations de campements dans le nord-est de Paris, est-il précisé.
«La situation n'est plus acceptable et n'est plus vivable. On ne peut pas faire comme si la situation n'existait pas. […] On est au bout du rouleau de ce qu'on pouvait supporter», a annoncé Mme Hidalgo.
Le riverain et fondateur du collectif de locataires «Vivre au 93 Chapelle», Jean-Michel Métayer, domicilié au 93, rue de la Chapelle depuis 30 ans, a confié, toujours à 20 Minutes, différentes histoires d'autres habitants du quartier, qui saturent des campements, de la violence, de la toxicomanie et de la misère de la colline du crack.
«J'ai rencontré un taxi qui m'a dit que certains chauffeurs au départ de Roissy ne rentrent pas à Paris par la porte de la Chapelle, pour ne pas montrer au monde entier l'état du secteur», a ainsi indiqué M.Métayer au quotidien.
Ils prennent d'autres itinéraires pour ne pas passer à la Chapelle. Ils passent par la Porte Maillot, la Porte de Champerret», a-t-il poursuivi. Le fondateur de «Vivre au 93 Chapelle» a précisé que cette situation existait depuis sept ans mais c'est justement maintenant qu'était «atteint un stade impossible».
Un autre chauffeur, Djamel, fait un détour lui aussi, en passant par la Porte Maillot ou bien par la Porte de Clichy. Il ne soucie pas seulement d'une mauvaise première impression sur les touristes, mais aussi de la sécurité: «À la Chapelle, des gens tentent d'ouvrir la portière, de casser la vitre. Ce n'est pas vendeur pour nos clients, surtout des touristes qui découvrent Paris. Avant, la situation faisait mauvais genre, maintenant c'est dangereux».
RépondreSupprimerNéanmoins, certains chauffeurs ont une approche différente, poursuit le quotidien. Par exemple, Olivier, habitant de Paris depuis six ans, préfère prendre un itinéraire direct et faire connaître les particularités du quartier aux passagers:
«Oui, la sortie à la Chapelle craint. Oui, la pauvreté y est flippante, triste, et elle s'aggrave, mais je continue d'y passer et j'explique aux touristes la situation, le contexte».
Les touristes semblent ne pas être vraiment scandalisés, selon lui: «Globalement, les Européens sont conscients et les Américains ne comprennent pas qu'on puisse laisser faire ça. Mais ça ne les indigne pas plus que ça. Il peut y avoir une peur, mais je tente de les rassurer», résume-t-il.
https://fr.sputniknews.com/france/201905081041031434-quartier-chapelle-taxi-touristes-aeroport/
Plus de 1% du Guatemala et du Honduras ont franchi la frontière américaine au cours des huit derniers mois: DHS
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 05/08/2019 - 22:40
Plus de 1% des populations du Guatemala et du Honduras sont entrées aux États-Unis depuis septembre, selon le chef par intérim de la Sécurité intérieure, Kevin K. McAleenan, qui a ajouté que ce chiffre comprend 3% d'un seul comté guatémaltèque.
S'exprimant lors de la 49ème Conférence des Amériques à Washington, McAleenan a déclaré: "Les flux migratoires actuels, en particulier des familles et des enfants vulnérables, de l'Amérique centrale au Mexique, vers des régions isolées tout au long de la frontière américaine, représentent à la fois une crise humanitaire et de sécurité" "La situation n'est pas durable."
McAleenan a prédit que les chiffres d'immigration clandestine en avril seraient encore pires que les chiffres choquants de mars, qui avaient vu plus de 100 000 migrants entrer dans le pays et conduit la Maison-Blanche à réorganiser son équipe de l'immigration, selon le Washington Examiner.
"En mars, nous avons eu plus de 103 000 arrivées irrégulières de migrants sans papiers - 90% ont franchi la frontière américaine illégalement et de manière non sûre entre les mains de passeurs. Nous allons voir des chiffres similaires en avril", a déclaré le chef du DHS, ajoutant qu'il y avait eu un déplacement d'immigrants clandestins en provenance d'Amérique centrale, principalement du Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Salvador.
"Ces tendances se renforcent et s'accélèrent. Selon une étude récente financée par l'USAID menée par le Projet d'opinion publique latino-américain de l'Université Vanderbilt au Guatemala, un Guatémaltèque sur quatre a l'intention de quitter le Guatemala, 85% d'entre eux exprimant la États comme destination privilégiée ", a déclaré McAleenan.
"Ce sont plus de 4 millions de Guatémaltèques qui ont l'intention de migrer vers les États-Unis. Imaginez que la quasi-totalité de la population de l'État de l'ouest des États-Unis quitte le pays. Quel en serait l'impact sur l'économie, la culture et l'identité ? cela signifie pour les générations futures ? "
Il a expliqué que l’économie américaine était un attrait pour les immigrants clandestins et que les mauvaises conditions économiques à l’intérieur du pays constituaient une «impulsion».
Mais, a-t-il ajouté, Washington partage le blâme. "La principale cause des augmentations actuelles est la faiblesse du système d'immigration américain, la vulnérabilité de notre cadre juridique, qui permet aux migrants, en particulier aux familles et aux enfants non accompagnés, de rester aux États-Unis pendant des mois ou des années, même si la grande majorité ne reçoivent finalement pas de statut juridique », a-t-il déclaré.
Pour les initiés d'Amérique centrale, il a déclaré qu'une solution serait de mieux travailler avec ces pays pour gérer l'immigration et l'économie. -Washington examinateur
"Nous souhaitons travailler en étroite collaboration avec les administrations des douanes des trois pays pour contribuer à accroître l'efficacité du commerce transfrontalier en réduisant les barrières de la chaîne d'approvisionnement et en soutenant les exportations et la création d'emplois. Du point de vue des infrastructures, de la technologie, de l'automatisation et du droit, La protection des frontières cherche à ce que les administrations des douanes de la région soutiennent largement la modernisation des pratiques dans tous ces domaines ", a-t-il déclaré, ajoutant que" le DHS entend également aider le département d'État à mettre en évidence les programmes d'aide ciblés pour lesquels des partenariats responsables ont eu un impact positif. " Les causes fondamentales de la migration. Le président a clairement indiqué que nous devons agir à partir d'une compréhension commune et investir uniquement dans des efforts qui produisent des résultats. "
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/news/2019-05-08/over-1-guatemala-honduras-have-crossed-us-border-last-eight-months-dhs
Les politiques anti-voiture signifient que de plus en plus de gens meurent sur les routes de Los Angeles
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 05/08/2019 - 19:40
Écrit par Gary Galles via le Mises Institute,
Dans un article paru le 29 avril dans le Los Angeles Times intitulé «Plus de morts dans les rues de Los Angeles», Laura Nelson a présenté le plan Vision Zero du maire Garcetti et le plan de mobilité 2035 correspondant du conseil municipal.
La Vision Zéro avait pour objectif d’éliminer les accidents de la route d’ici 2025 grâce à la gestion du système de voirie. Faisant écho à sa vision d’améliorer la sécurité des accidents en tant que critère principal des investissements dans les transports, le plan de mobilité 2035 est une initiative de 20 ans visant à supprimer les voies de circulation, à réduire la capacité de charge et la vitesse des voitures, à créer plus de voies pour les autobus et les cyclistes et à améliorer la sécurité des piétons.
Malheureusement, après trois ans et demi, Vision Zero est loin d'avoir réussi à atteindre son objectif intermédiaire (réduction de 20% du nombre de morts d'ici 2017). Bien que les décès aient légèrement diminué au cours des deux dernières années, selon Nelson, les accidents mortels sont maintenant près du tiers supérieurs à ceux de 2015, année du début du programme (bien que la ville mesure ses progrès depuis 2016, l'année la plus meurtrière de tous les temps). L'histoire de Los Angeles, dans un effort discutable pour renforcer les revendications de succès).
Bien que les objectifs de Vision Zéro n'aient pas encore été atteints, les partisans de Vision Zero sont toujours de la partie, bien que, compte tenu du coût électoral des carrières électorales pour la carrière politique, ce n'est pas surprenant. Ils répètent que le programme est bon, sauf qu'il n'en fait pas assez, ou qu'il fonctionnera une fois que tous les changements proposés auront été apportés, même s'il manque les repères choisis par les bailleurs de fonds comme «preuve de concept».
Selon les rapports de Nelson, les effets de la politique de la ville en matière de sécurité sont bien pires. La congestion croissante des véhicules que les projets sont conçus pour des raisons de sécurité ralentira les temps de réponse des véhicules d’urgence. Et cela coûtera encore plus de vies, effet négligé par les partisans du programme.
Le rapport d’impact sur l’environnement du Plan de mobilité 2035 de la ville a admis que cela provoquerait «des impacts négatifs inévitables» sur la congestion automobile. Cela laisserait 36% des intersections fortement encombrées (cote F) pendant les heures de pointe en soirée, soit le double de la proportion observée lors de la mise en œuvre du plan et une proportion bien supérieure aux 22% prévus en l'absence du plan. Et cela est crucial, car les véhicules bloqués dans les embouteillages ne peuvent pas dégager le passage aux ambulances ou aux camions de pompiers lors d'appels d'urgence.
La congestion aggravée mettrait particulièrement la vie en danger en cas d'arrêt cardiaque soudain, ce qui nécessiterait une intervention médicale rapide. Même des retards mesurés en secondes peuvent avoir des conséquences mortelles. Roger White, médecin de la Mayo Clinic, a confié à USA Today: "Une diminution d'une minute du délai de rappel au choc augmente les chances de survie de 57%." Réduire le délai de réponse de trois minutes augmente les chances de survie d'une victime de près de quatre.
En 2003, USA Today estimait qu'une augmentation de 14% du taux de survie à un arrêt cardiaque soudain à Los Angeles aurait permis de sauver 104 vies supplémentaires (sur 739 incidents), soit un nombre de décès supérieur à celui des piétons tués certaines années. Par conséquent, même si le plan de mobilité 2035 supprimait tous les accidents de la route, ce qui n’était pas crédible, plus d’Angelenos risquait de mourir à la suite d’un traitement d’urgence retardé. Et examiner les effets d'autres retards d'urgence augmenterait le nombre de morts.
RépondreSupprimerLes chercheurs qui ont examiné les effets des retards de temps de réponse appuient également cette conclusion. Randal O'Toole, qui a beaucoup écrit sur le transport urbain, a écrit: «Des études ont montré que pour chaque piéton sauvé par un ralentissement de la circulation, plus de 30 personnes risquent de mourir en raison des retards dans les camions de pompiers et les ambulanciers paramédicaux. ”Ronald Bowman, ancien directeur de projet pour le laboratoire du National Bureau of Standards à Boulder, au Colorado, a découvert qu'un plan de réduction du trafic routier coûtait 85 vies pour chaque personne sauvée.
Les propositions de sécurité du trafic initiées par le maire et le conseil municipal de Los Angeles sont déjà d’énormes échecs, à en juger par les critères intermédiaires qu’ils se sont fixés. Et il n’ya guère d’espoir réel que «faire encore plus de la même chose» les transforme en succès. En réalité, doubler pourrait augmenter le nombre de victimes, car le principal mécanisme utilisé pour atteindre cet objectif aggrave encore la congestion régionale, ce qui prolongerait encore plus les effets néfastes des retards dans les véhicules d'urgence. Au lieu d'aller de l'avant, les dirigeants des villes devraient peut-être prendre plus au sérieux leur mandat, qui est de fonder leurs décisions sur des «preuves substantielles», car ils échouent, même s'ils ignorent les autres décès que leurs propositions causeraient. Après tout, les habitants ne veulent pas lire d’histoires à venir intitulées «Encore plus de morts dans les rues de Los Angeles».
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-08/anti-car-policies-mean-even-more-people-are-dying-las-highways
Chaos à Baltimore: le gouvernement de la ville paralysé par une attaque de cryptomonnaie contre ransomware
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 05/08/2019 - 14:39
Une semaine après la démission de Catherine Pugh, ancienne maire de Baltimore, après une enquête criminelle sur sa série de livres pour enfants, le système de réseau informatique de Baltimore City a été fermé après une attaque par ransomware, rapporte The Baltimore Sun. Partout dans la ville, plusieurs agences intergouvernementales ont renvoyé leurs employés chez eux mardi, après que les serveurs de messagerie et les plates-formes de communication se soient assombris. Et selon une conférence de presse tenue mercredi matin, le système de communication de la ville n’est pas opérationnel.
Lester Davis, un porte-parole du maire Bernard C. "Jack" Young, a déclaré que le système d'urgence 911 n'était pas affecté, mais a fourni des détails sur la façon dont le ransomware a paralysé d'importants serveurs de communication.
Les responsables municipaux ont isolé le ransomware des ordinateurs associés aux serveurs liés au réseau de communication de la ville, a déclaré Davis mardi en fin d’après-midi, mais la manière dont l’infection a pénétré dans les pare-feu de la ville et l’ampleur du problème reste inconnue, a-t-il déclaré. Davis n’avait pas non plus de date limite pour le retour des systèmes affectés.
Dave Fitz, un porte-parole du bureau du FBI à Baltimore, a déclaré au Baltimore Sun que des agents spéciaux de sa cyber escouade enquêtaient sur le grave incident.
Don Norris, professeur à l'Université du Maryland, dans le comté de Baltimore, a déclaré que l'attaque contre les ransomwares souligne la difficulté des gouvernements municipaux à protéger leurs réseaux des pirates.
"Vous avez des méchants de plus en plus sophistiqués et très persistants à la recherche de la vulnérabilité qu'ils peuvent trouver, ainsi que des gouvernements locaux, y compris Baltimore, qui n'ont pas l'argent ou ne le dépensent pas pour protéger correctement leurs actifs", a déclaré Norris.
Ransomware est un type de malware conçu pour empêcher les opérateurs d’utiliser des systèmes informatiques ou des données spécifiques jusqu’au paiement d’une rançon.
Le Baltimore Sun a déclaré que le logiciel ransomware avait été identifié comme étant RobbinHood. Les pirates ont réclamé la crypto-monnaie comme moyen de paiement préféré pour déverrouiller les fichiers.
Davis a déclaré que l'attaque de malware à Baltimore City était similaire à celle qui a désactivé les systèmes informatiques à Greenville, en Caroline du Nord, le mois dernier. Le conseiller municipal Ryan Dorsey a déclaré que les employés de l'hôtel de ville avaient reçu pour instruction mardi après-midi de déconnecter tous les appareils du réseau.
"Tout le monde a reçu pour instruction de débrancher le câble Ethernet et d'éteindre ses ordinateurs, ses imprimantes, etc.", a déclaré Dorsey. "Il semble que l'ordinateur se propage à l'ordinateur."
Les pirates ont écrit dans une note que 3 Bitcoins (l'équivalent d'environ 17 667 USD aux prix actuels) déverrouilleront chaque système, ou environ 13 Bitcoins (d'une valeur de 76 557 USD) pour déverrouiller l'ensemble du système de communication de la ville. Apparemment, ce montant est trop élevé pour que Baltimore puisse se le permettre.
La note indiquait également aux responsables de la ville que s'ils contactaient les forces de l'ordre, toute communication serait interrompue. Il a également souligné que les logiciels antivirus endommageraient les ordinateurs. Les procédures du ransomware sont complètement automatisées.
RépondreSupprimer«Nous ne parlerons plus, tout ce que nous savons, c’est de l’ARGENT !» Dit la note. "Dépêchez-vous ! Tik Tak, Tik Tak, Tik Tak ! ”
https://www.zerohedge.com/news/2019-05-08/chaos-baltimore-city-government-paralyzed-ransomware-attack
Pourquoi les élections européennes sont-elles si ennuyeuses ?
RépondreSupprimerEn pleine crise des Gilets jaunes et à moins de trois semaines du scrutin, quelles sont les causes du désamour des Français pour les élections européennes ?
Par Jonathan Frickert.
8 MAI 2019
Alors que les 33 listes officiellement en course pour les élections européennes se sont fait connaître ces derniers jours, les sondages continuent de se suivre et de se ressembler avec, parallèlement au duel LREM-RN, un désintérêt qui s’annonce record.
Si un regain d’intérêt s’est fait sentir fin avril, force est de constater que les élections européennes sont régulièrement l’objet d’une abstention grandissante auquel le scrutin du 26 mai ne devrait pas faire exception.
En pleine crise des Gilets jaunes et à moins de trois semaines du scrutin, quelles sont les causes de ce désamour ?
Si les étudiants en sciences politique connaissent bien le « cens caché » théorisé par Daniel Gaxie en 1978 et selon lequel l’abstention serait en partie le fruit de l’incompétence assumé de certains électeurs, les causes sont bien plus politiques.
UN SCRUTIN EUROPÉEN PLUS TOUCHÉ QUE LES AUTRES
La Suisse est connue pour ses quatre périodes de votations chaque année en plus des élections à proprement parler, mais la France est loin d’être en reste s’agissant de ces dernières.
Des élections présidentielles aux élections municipales, ce sont bel et bien six scrutins se répartissant sur six ans qui permettent à toute personne inscrite sur les listes électorales de désigner ses représentants à différents niveaux.
Si l’élection-reine qu’est la présidentielle attire une participation régulière des électeurs autour des 80 % de manière relativement constante, les autres scrutins ne peuvent en dire autant, avec une augmentation régulièrement des taux d’abstention.
Les élections municipales restent, elles aussi, relativement épargnées par le fléau abstentionniste dont la progression est contenue par le caractère très concret du scrutin dans un pays où la moitié des communes métropolitaines ont moins de 500 habitants. En revanche, les élections départementales – anciennement cantonales – oscillaient déjà autour des 40 % d’abstention jusqu’en 2008 avant de franchir la barre symbolique des 50 % pour les deux derniers scrutins.
Dans le même sens, les élections législatives de 2017 ont connu un record d’abstention où, toujours pour la première fois, les 50 % ont été atteints.
Dans cette même tendance, depuis le tout premier scrutin européen en 1979, le taux d’abstention aux élections des eurodéputés n’a cessé de progresser. Le premier vote frisait déjà les 40 % d’abstention, jusqu’à l’élection de 2009 boudée par 3 électeurs sur 5.
Malgré l’importance du scrutin reconnue par une grande majorité de Français, les études font craindre un nouveau record d’abstention.
RépondreSupprimerLES SECONDS COUTEAUX AU SERVICE D’UNE CAMPAGNE MANICHÉENNE
Avant toute chose, il faut bien distinguer l’abstention volontaire de l’abstention involontaire. Si la première est issue d’un choix souvent réfléchi, ce n’est pas le cas de la seconde, par définition. L’abstention involontaire représente environ 1 inscrit sur 10 et se compose essentiellement des personnes malades ou absentes au jour du scrutin ou bien inscrites par erreur sur les listes électorales. Ainsi, 10 % de l’électorat n’est de toute manière pas mobilisable.
Au sein de l’abstention volontaire on retrouve une conjonction de plusieurs causes et notamment l’absence de grandes figures candidates à l’élection.
En effet, si la droite tire actuellement son épingle du jeu, la plupart des têtes de liste reste méconnue et ce davantage dans ce premier scrutin après la déferlante qu’a été l’élection d’Emmanuel Macron et de sa majorité ; un élément évidemment lié puisque de nombreux partis ont ainsi fait le choix du renouvellement.
Un choix qui ne paie pas lorsque l’on sait que selon un sondage récent mené par BVA mi-avril, 6 Français sur 10 sont incapables de citer une tête de liste, conséquence légitime de la valse des seconds couteaux.
À cette inconnue s’ajoute la teneur de la campagne qui toujours en écho à 2017 bipolarise l’élection entre anti-UE et pro-UE sans laisser de place à la nuance que permet pourtant un scrutin à la proportionnelle où concourt un nombre record de listes. Un manichéisme qui ne fait que suivre celui que connaît la politique nationale permettant le maintien de l’ancien monde.
UN ÉLECTORAT DÉSABUSÉ PAR LE MANQUE DE RÉSULTATS
S’ajoute à ce problème d’image un problème bien plus concret de complexité des institutions européennes, vues comme lointaines, absconses et incapables de produire des résultats.
Il n’est pas nécessaire de rappeler la teneur profonde de ce qu’est l’Union européenne, mais tout un chacun pourra constater à travers les médias l’incroyable inefficacité de la prise de décision européenne, et à travers sa vie professionnelle, sa présence dans tous les pans de la vie sociale, des subventions aux labels et normes diverses.
À cette situation s’ajoute le problème français vis-à-vis d’une Union européenne fonctionnant par le consensus là où la politique française reste très césariste. Cette culture du consensus n’est pas dans la mentalité française et entraîne une incompréhension et une défection culturelle pour le scrutin qui lui est associé.
Dans un monde post-westphalien où les États sont de plus en plus concurrencés par des organisations d’une autre nature comme les GAFA ou les organisations terroristes, l’électeur a bien compris que les centres de décision n’étaient plus là où on lui demandait son avis.
Par sa dimension profondément atypique, ni véritable État, ni organisation internationale classique, l’Union européenne ne convainc pas de sa capacité à prendre des décisions politiques d’une envergure rendue nécessaire par les relations internationales modernes.
UNE STRUCTURE INADAPTÉE AUX ENJEUX ACTUELS
RépondreSupprimerLes États modernes montrent aujourd’hui leurs limites. À vouloir s’occuper de chaque pan de la vie humaine, qu’ils soient totalitaires, socialistes ou providences, ils finissent par ne plus pouvoir s’occuper de rien.
L’idée européenne concrétisée en pleine époque keynésienne a naturellement suivi ce schéma. Administrant tout ce qu’elle peut, l’Union est incapable de mener une vraie politique dans le domaine où celle-ci a prioritairement sa place : la sécurité intérieure comme extérieure pourtant nécessaire à une paix dont se targuent d’être garantes les institutions européennes depuis plus de 70 ans.
L’électeur est bien loin de percevoir ces garanties derrière le théâtre d’ombres du petit jeu électoral. Sans doute avons-nous touché ici l’enjeu principal de la mobilisation du 26 mai prochain.
https://www.contrepoints.org/2019/05/08/343737-pourquoi-les-elections-europeennes-sont-elles-si-ennuyeuses
Premièrement, les manifestants du samedi sont des non-votants depuis toujours (Entre un con et un con lequel choisir ?), deuxièmement, AUCUNE personne des "33 listes' ne propose la Démocratie !!!
SupprimerCar la Démocratie remplacerait la république (la république est une dictature comme l'est la monarchie ou l'empire).
Il n'existe qu'un seul pays au monde en Démocratie !!!
La Suisse.
Rendez-vous compte qu'en Démocratie ce sont les citoyens qui proposent LEURS propres lois et votent LEURS propres lois !!!
(En dictature ce sont des Députés et Sénateurs qui n'ont pas fait 1 h de Droit qui inventent et votent les lois !!!).
Si t'es normal(e) tu choisis LA Démocratie, si t'es trisomique toi y en avoir choisir tuteur !