- ENTREE de SECOURS -



jeudi 9 mai 2019

Choix patrimoniaux et simplicité ne riment pas bien ensemble...


  Charles Dereeper

http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/investir/choix-patrimoniaux-et-simplicite-ne-riment-pas-bien-ensemble.html

38 commentaires:

  1. Européennes: LREM entre le marteau des Gilets jaunes et l'enclume des divisions internes


    18:57 09.05.2019
    Jacques Sapir


    Entre le mouvement des Gilets jaunes, qui révèle les fractures entre les classes populaires et le pouvoir, et ses propres errements, le parti d'Emmanuel Macron joue gros aux prochaines Européennes. Du succès ou de l'échec de LREM à ce scrutin pourrait bien dépendre la poursuite des réformes contestées du pouvoir en place.

    Analyse.

    Les élections européennes vont se tenir après plus de cinq mois d'un mouvement social sans précédent, qui n'est comparable en ampleur et en signification qu'à celui de mai 1968.

    Ce mouvement des Gilets jaunes a été aussi marqué par l'ampleur et la violence d'une répression de masse, une répression qui s'est traduite par des dizaines de blessés graves et des morts (un à Marseille du fait des forces de l'ordre), mais aussi par des abus de pouvoir multiples en ce qui concerne la justice.

    Il laisse donc une fracture béante dans notre pays.

    Cette fracture entre les dirigeants et les dirigés, entre les classes possédantes et le peuple, n'est pas prête de se refermer. Ce mouvement a fait éclater le vernis policé que les gouvernants affectaient de conserver et il a révélé l'ampleur du mépris et de la haine de classe vis-à-vis des classes populaires que ces mêmes gouvernants et les personnes à leurs gages professent en réalité.

    Ce mouvement a aussi provoqué les premières fissures notables au sein du bloc au pouvoir. Des divisions intestines se sont fait jour. Des ralliements attendus ne se sont pas produits. Ce sont les équilibres du pouvoir qui ont donc été touchés en plein cœur. Car, il faut ici le rappeler, si le bloc au pouvoir est ancien, sa forme politique actuelle est encore neuve et par là fragile. Les errements de la tête de liste LREM-MODEM, Mme Nathalie Loiseau, sont l'exemple emblématique de cette fragilité.

    Ce mouvement a aussi mis en échec l'ordre du jour d'Emmanuel Macron et de son gouvernement. Ces derniers s'étaient fixé des objectifs ambitieux en matière de mutation du cadre social et politique français. Ils ont été contraints de retarder un certain nombre de leurs réformes et ils peinent aujourd'hui à se relancer.

    Pourtant, ils n'ont pas abandonné leurs projets de destruction de l'ensemble des institutions sociales de la France, telles qu'elles avaient pu être construites après 1945. De même n'ont-ils pas abandonné les projets de refonte des institutions qui accéléreront encore plus la dérive antidémocratique de cedit pouvoir.

    Des élections déterminées par un contexte franco-français

    Les élections européennes sont donc importantes, parce qu'elles s'inscrivent dans ce contexte particulier: un pouvoir mis en déséquilibre par un mouvement qu'il n'avait pas vu venir; un pouvoir obligé de passer brutalement du discours du «mouvement», qu'il avait adopté au point même d'en faire son nom, à la rhétorique de l'ordre. Un pouvoir, il convient de le répéter, qui a été profondément fragilisé par les échecs subis et qui a dû abandonner une bonne partie de son discours économique, allant jusqu'à promettre près de 20 milliards d'euros aux Français.

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  2. L'importance de ces élections ne provient pas des pouvoirs, fort limités par ailleurs, des députés au parlement européen. Leur importance n'est nullement dictée par la possibilité, qui est largement illusoire, d'infléchir une Union européenne dont on sait que les mécanismes politiques et économiques sont largement verrouillés et ne pourront être affectés par les nouveaux élus, quand bien même ces derniers auraient une majorité au parlement.

    De ce point de vue, l'idée d'un changement progressif de l'Union européenne est un leurre, que ce soit pour les changements politiques comme le réclame la tête de liste des Républicains, ou des changements économiques, sociaux ou écologiques que des groupuscules, allant des débris du PS alliés à Place Publique à Europe Écologie Les Verts affectent de croire possibles. En réalité, seules des mesures unilatérales, confrontant les autres pays au risque d'un éclatement complet de l'Union, sont susceptibles de provoquer un quelconque changement. Il faut se faire à cet état des choses: le seul moyen de faire bouger l'UE c'est de prendre le risque assumé de la briser.

    Le contexte décisif de ces élections est donc français, et ce quelles que soient les volontés, bonnes ou mauvaises, des uns et des autres concernant l'Union européenne.

    L'importance des enjeux

    De fait, les enjeux de ces élections sont importants. Politiquement, elles peuvent décider de l'enracinement ou non du parti du Président. Que la liste LREM-Renaissance, issue d'un accord entre LREM et le MODEM, fasse un score de plus de 23%-24% et le parti du Président sera en bonne posture pour les élections municipales de l'an prochain, qui seront quant à elles décisives pour l'enracinement local de cette formation.

    Le parti du Président reste une construction neuve, tiraillée entre des positions politiques et des ambitions personnelles divergentes. Il a donc désespérément besoin d'enracinement concret, sinon ces tensions vont aller en se développant. Symboliquement, le pouvoir n'hésitera pas à utiliser un possible succès, même fort limité, dans ces élections européennes pour prétendre qu'il a été relégitimé par les citoyens. Symboliquement, encore, il espère user de cet hypothétique succès pour refermer ce qu'il appelle la «parenthèse» du mouvement des Gilets jaunes.

    Même si un mouvement d'une telle ampleur ne sera pas conduit au tombeau par un simple vote, tactiquement, un succès de la liste LREM-Renaissance pourrait retarder de plusieurs mois, voire de plusieurs années, les effets du mouvement social. C'est pourquoi l'enjeu de ces élections est important, et dépasse de très loin le discours tenu par les «européistes». Libérés de la crainte du mouvement, Emmanuel Macron et le gouvernement pourraient chercher à repartir de l'avant vers de nouvelles démolitions du cadre social et démocratique du pays. Au contraire, un échec les ramènerait à la réalité et accélèrerait les ferments de décomposition que l'on sent aujourd'hui au sein de ce que l'on appelle le «bloc bourgeois».

    Les effets de la fragmentation de l'espace politique

    Pourtant, on pourrait penser que les précédentes éditions des élections européennes, un scrutin qui est parfois qualifié de défouloir, ont montré que celles-ci n'ont qu'un impact très relatif sur les scrutins nationaux qui suivent. Ainsi en est-il du bon résultat réalisé en 2014 par la liste du Front national, qui n'avait pu empêcher l'échec net et cinglant de Marine Le Pen aux élections présidentielles de 2017.

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  3. De même, on peut penser que ces élections n'ont aucun impact sur les politiques pratiquées. Ce n'est pas faux. Il convient néanmoins de rappeler ici que dans tout scrutin il peut y avoir une dimension «défouloir». Avancer, de plus, que ce type de scrutin n'a qu'un impact très relatif sur les scrutins nationaux revient à ne prendre en compte que les impacts directs et non les impacts indirects, comme la constitution (ou non) d'un rapport de forces. Tenir ce genre de position révèle en réalité une vision très restrictive, et par là fausse, de la vie politique française, de ses rythmes et de la conflictualité qui s'y manifeste.

    Ces élections vont se faire dans un contexte d'éclatement important des forces politiques. Il reflète le mouvement de recomposition que traverse l'espace politique français. De plus, il ne faut pas se masquer la réalité, le camp souverainiste affronte ces élections dans une situation difficile, marquée par une fragmentation extrême, mais aussi par des attitudes ambiguës qui instillent le doute dans l'esprit d'un grand nombre et qui démobilisent les volontés. On doit constater que le mélange de choix tactiques à courte vue, d'absence de sens politique, de comportement groupusculaire et de sectarisme a abouti à cette fragmentation.

    Il n'en reste pas moins qu'Emmanuel Macron joue gros dans ces élections. Que la liste LREM-Renaissance soit devancée par une autre, qu'elle tombe significativement sous les 24% qui s'étaient portés sur le nom d'Emmanuel Macron au premier tour des Présidentielles, et ce dernier sera mis très sérieusement en difficulté.

    *Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur

    https://fr.sputniknews.com/societe/201905091041044511-europe-elections-lrem-gilets-jaunes-divisions/

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    1. Vous avez vu Maastricht ? Vous avez eu Barcelone ! Pourquoi ? Parce que l'Union des dictatures européennes est une grosse merde servie en tranches de gauche ? de droite ? Vous voulez celle du bout ou celle du milieu ?

      Remarquez QU'AUCUN parti dit 'de la majorité' (une poignée d'escrocs) ou dit 'de l'opposition' ! (Hahahaha !) ne vous proposera ce que vous voulez ! Ce que vous voulez c'est parler, être entendu et profiter de votre bien. Çà (là vous en demandez trop !!) çà s'appelle La Démocratie !
      La France n'est pas la Suisse.

      (...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)

      https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html

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  4. Paul Craig Roberts: Êtes-vous prêt pour une pire dystopie qu'en 1984 ?


    par Tyler Durden
    Jeu., 05/09/2019 - 23:55
    Écrit par Paul Craig Roberts,


    Je me suis senti seul face aux graves implications économiques de la robotique, mais Clarity Press m’a fourni un certain soutien en publiant The Artificial Intelligence Contagion de David Barnhizer et Daniel Barnhizer. Il est révélateur de l’absence de pertinence de la profession d’économiste que les coauteurs soient des avocats.

    Les préoccupations concernant les robots et l'intelligence artificielle proviennent de scientifiques qui s'inquiètent des robots tueurs à super intelligence qui prennent le relais d'humains plus bêtes et moins puissants. Peut-être, mais il est plus probable que ce genre de préoccupations découle d'un modèle incorrect ou d'une compréhension de l'esprit, de la conscience et de la créativité. Je souhaite que Michael Polanyi soit toujours avec nous pour nous donner son point de vue sur notre volonté d’attribuer l’intelligence aux machines.

    Les coauteurs mentionnent brièvement ces menaces ainsi que les menaces réelles et déjà présentes de gouvernements dotés de la surveillance et du contrôle intrusifs que permettent la révolution numérique et l'intelligence artificielle. Les avertissements de Stephen Hawking, Nick Bostrom et Elon Musk sur une surintelligence immortelle dieu, au mieux amoral et au pire immoral, qui détermineront notre destin, sont spéculatifs, mais l’impact économique négatif de la robotique est déjà sur nous. Ainsi, les coauteurs se concentrent principalement sur la dislocation économique massive qui résultera du fait de rendre les gens superflus.

    Récemment, j'ai lu des articles sur une machine intelligente qui déplace des ouvriers d'entrepôt, ainsi que des ouvriers des usines de fabrication des chariots élévateurs à fourche mécaniques que les ouvriers d'entrepôt utilisent pour déplacer et empiler les caisses et les boîtes. Comme les machines intelligentes elles-mêmes sont fabriquées par des robots, les ouvriers à la production de chariots élévateurs à fourche sont également déplacés.

    Selon le dernier rapport sur l'emploi, 1 192 000 personnes travaillent dans des entrepôts. Contrairement au chariot élévateur à fourche, la nouvelle machine intelligente ne contribue pas à augmenter la productivité du travail. Au lieu de cela, la machine intelligente déplace la main-d'œuvre en éliminant la nécessité pour les personnes d'effectuer le travail. Chaque dollar qui aurait été versé en salaires va à la place des bénéfices des propriétaires d'entrepôts. C'est la grande différence entre les innovations précédentes qui augmentaient la productivité et le niveau de vie des êtres humains et l'innovation robotique de l'IA qui élimine le besoin en ressources humaines et les rend redondantes.

    La robotique ne sera pas implémentée partout à la fois. cela nous arrivera par étapes. Les 1,2 million de travailleurs d'entrepôt déplacés chercheront d'autres emplois. Les plus chanceux en trouveront un. Les autres rejoindront les rangs du chômage jusqu'à ce qu'ils se découragent et soient exclus de la mesure du chômage. Les recettes fiscales des États, locales et fédérales vont diminuer à la suite des emplois perdus. Mais les indemnités de chômage et autres prestations sociales vont augmenter. Avec des revenus limités ou inexistants, 1,2 million de personnes participeront moins au marché de la vente au détail. Les ventes de voitures, de maisons, de restaurants, de vêtements et de divertissements diminuent. Les recettes de la taxe sur la masse salariale de la sécurité sociale et de l'assurance-maladie diminuent de 1,2 million d'Américains, tout comme les cotisations de retraite. La sécurité sociale et l’assurance-maladie sont financées par la main-d’œuvre actuelle qui paie pour la main-d’œuvre retraitée. Alors que la robotique élimine la main-d'œuvre actuelle, les recettes de la masse salariale s'effondrent.

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  5. Pour une période inconnue, le dollar américain étant la monnaie de réserve mondiale, le gouvernement fédéral peut imprimer de l'argent pour combler l'écart entre les prestations et les revenus de la sécurité sociale et de Medicare. Mais de vastes régions du monde (la Russie et la Chine) ont déjà été chassées par les sanctions découlant de l'utilisation du dollar américain, ce qui signifie que le dollar perdra son rôle de monnaie de réserve. Ensuite, que faisons-nous lorsque des millions d'Américains attendent des pensions et des soins médicaux de la Sécurité sociale et qu'il n'y a pas de main-d'œuvre pour payer les charges sociales?

    Ce genre de questions, et il y en a beaucoup plus, devrait être l’objet principal de tous les économistes, non pas que cela ferait beaucoup de bien puisque les économistes néolibéraux sont des êtres endoctrinés incapables de penser. Néanmoins, le fait que les économistes n’ont aucune inquiétude montre leur manque de pertinence et leur inutilité.

    Il y a de nombreuses années, j'ai fait remarquer qu'en vertu de la législation et de la pratique actuelles, l'intégralité du PIB reviendrait à la poignée de titulaires des brevets de robotique et d'IA. Il n'y aurait pas de revenu pour quelqu'un d'autre. Une telle situation n'est pas possible car cela signifierait que les brevets ne généreraient aucun revenu pour les propriétaires, car personne n'aurait d'emplois et de revenus pour acheter les produits des robots et de l'intelligence artificielle. Le dilemme évident que j'ai décrit n'a reçu aucune réponse.

    Une façon de regarder notre dilemme est que nous avons besoin de l'intelligence artificielle car ceux qui nous apportent la révolution de l'IA n'ont pas d'intelligence eux-mêmes. À quel point est-il intelligent de rendre les humains inutiles ? Quelle est l'intelligence d'avoir des lignes de production robotiques alors qu'aucun être humain ne tire de revenus d'emplois lui permettant d'acheter le rendement de robots ?

    Eh bien, pourrait-on dire, nous obligerons les propriétaires de robots à payer les charges sociales à partir de leurs recettes de vente. Nous garantirons les ventes en socialisant les brevets et en envoyant à chacun un chèque pour sa part du PIB. Etc.

    Mais pourquoi ? Pourquoi éliminer le besoin de main-d’œuvre humaine alors qu’aucun gain ne peut profiter à l’élite, car il n’y aurait pas de marché de consommation pour leurs produits ? Les économies de coûts réalisées grâce à la robotique et à l'intelligence artificielle n'ont pas de sens s'il n'y a pas de consommateur à l'autre bout. Quand les brevets doivent être socialisés pour soutenir une population déplacée par la robotique, à quoi sert la robotique?

    Les coauteurs de Contagion, et c’est ce que l’intelligence artificielle est, comprennent que les humains, avec leur conscience et leur intelligence limitées, ont trouvé un intérêt intellectuel à développer les moyens de se détruire eux-mêmes. Les armes nucléaires, par exemple, sont un accomplissement insensé d’idiots sans cervelle, car elles ne peuvent entrer dans l’usage général sans détruire toute la vie sur la planète. Une arme de Doomsday est une arme inutile.

    Même chose pour la robotique et l'intelligence artificielle. Quel est le but de générer des menaces pour les êtres humains de la part des États policiers et de supprimer tout objectif de l'existence humaine ? C'est un acte insensé. Les responsables sont les pires criminels que le monde ait connus. Pourtant, ces destructeurs de l’humanité bénéficient de l’approbation publique pour tous les avantages qu’ils apportent à l’humanité.

    Lisez la Contagion de l'Intelligence Artificielle et parlez-moi des avantages.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-09/paul-craig-roberts-are-you-ready-worse-dystopia-1984

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    1. Quelle que soit la robotique employée, l'ingénierie appliquée, c'est de l'esclave pour pas cher et moins cher que lui y a pas ! Donc, dès lors que vous avez chez vous votre esclave perso qui va travailler pour vous pourquoi voulez-vous qu'il garde l'argent pour lui

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  6. Comment se préparer à une cyberattaque


    par Tyler Durden
    Jeu., 05/09/2019 - 21:15
    Écrit par Daisy Luther via le blog Organic Prepper,


    Le 5 mars, un «événement informatique» a interrompu les opérations de réseau dans certaines parties de l'ouest des États-Unis, mais le piratage vient d'être révélé au public il y a quelques jours. Pour l'instant, les responsables ne savent pas qui a perpétré la cyber-attaque.

    L’attaque a marqué une étape importante pour le secteur de l’énergie américain: la société de services publics sans nom est la première à signaler un événement malveillant qui a perturbé les opérations de réseau.

    «Selon un rapport crypté publié par le ministère de l'Énergie, l'incident du 5 mars a duré de 9 heures à près de 19 heures. mais n’a pas entraîné de panne de courant, selon un bref résumé du rapport de perturbation électrique déposé par le service public de la victime », a rapporté E & E News le 30 avril.

    Selon les experts, les cyberattaques représentent un risque croissant. Voici ce que vous devez savoir à leur sujet.

    Qu'est-ce qu'une cyberattaque ?

    Une cyberattaque ne se limite pas à arrêter les systèmes informatiques d’une entité spécifiée. Il est défini comme «une exploitation délibérée de systèmes informatiques, d'entreprises dépendantes de la technologie et de réseaux. Les cyberattaques utilisent un code malveillant pour modifier le code informatique, la logique ou les données, ce qui entraîne des conséquences néfastes pouvant compromettre les données et entraîner des cybercrimes, tels que le vol d'informations et le vol d'identité. ”

    Technopedia énumère les conséquences suivantes d’une cyberattaque:

    Vol d'identité, fraude, extorsion de fonds

    Logiciels malveillants, pharming, phishing, spam, spoofing, logiciels espions, chevaux de Troie et virus

    Matériel volé, tel que des ordinateurs portables ou des appareils mobiles

    Attaques par déni de service et attaques par déni de service distribué

    Violation d'accès
    Mot de passe reniflant
    Infiltration du système
    Défiguration du site
    Exploits des navigateurs Web privés et publics
    Abus de messagerie instantanée
    Vol de propriété intellectuelle (PI) ou accès non autorisé

    Les cyberattaques se produisent beaucoup plus souvent que vous ne le pensez. Consultez cette carte en temps réel pour un aperçu du siège quasi constant.

    Comment une cyberattaque vous affecte-t-elle ?

    Vous pensez peut-être que si vous ne passez pas votre journée à travailler en ligne, une attaque contre notre infrastructure informatique n’est pas une si grosse affaire. Vous pouvez avoir l’impression que cela ne vous affectera pas du tout.

    Malheureusement, très peu de personnes dans le pays resteraient totalement indemnes en cas de cyberattaque majeure. Notre économie, nos réseaux de services publics et nos systèmes de transport dépendent tous énormément des ordinateurs. Cela nous rend très vulnérables à une telle attaque.

    Et par vulnérable, je veux dire que si cela était fait à une assez grande échelle, cela pourrait essentiellement paralyser tout le pays.

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  7. Voici certains des systèmes qui dépendent d’ordinateurs.
    En cas de cyberattaque généralisée, les éléments suivants pourraient être soit totalement inopérants, soit violés. Gardez à l'esprit qu'un effet domino pourrait se produire, affectant les systèmes au-delà de la cible d'origine.

    Stations d'essence (la plupart des pompes sont maintenant numériques et connectées directement à votre banque)

    Les banques (tous les enregistrements sont en ligne) ne seraient pas en mesure de traiter des transactions électroniques. Les guichets automatiques ne fonctionneraient pas pour permettre aux clients d'accéder à de l'argent.

    Systèmes de services publics (la plupart des centrales sont gérées par des ordinateurs)

    Installations de traitement de l'eau (elles aussi automatisées)

    Protection des informations personnelles, y compris des données sur vos finances, vos dossiers médicaux, votre emplacement physique et vos dossiers universitaires - tout ce dont une personne aurait besoin pour vous voler votre identité

    Opérations gouvernementales, y compris des informations d'identification dangereuses concernant des employés fédéraux ou des membres de l'armée

    Les systèmes de transport (les trains, les métros et les avions dépendent énormément des ordinateurs)

    Systèmes de gestion de la circulation tels que feux rouges, passages pour piétons, etc.

    Le contrôle du trafic aérien

    Commerce quotidien - la plupart des entreprises ont une caisse enregistreuse informatisée qui communique directement avec les banques. De nombreuses entreprises dépendent également de la numérisation des codes à barres pour le contrôle des stocks et la tarification. Les systèmes de point de vente seraient en panne et les gens ne pourraient pas payer avec des cartes de crédit ou de débit.

    Les systèmes de télécommunication peuvent être affectés si les tours de téléphonie cellulaire sont désactivées ou si le système de téléphonie fixe est directement attaqué. Alors que de plus en plus de gens utilisent la VOIP, la suppression du service Internet servirait un double objectif.

    Les systèmes SMART peuvent être arrêtés ou manipulés. Tous ces gadgets qui automatisent le contrôle de la température, l'utilisation d'utilitaires ou les appliances via la technologie SMART sont vulnérables.

    Voici une vidéo de l'OTAN qui explique un peu plus les dangers des cyberattaques.

    Se préparer à survivre à une cyberattaque

    Se préparer à une cyberattaque n’est pas si différent de celui à d’autres types de catastrophes qui affectent le réseau. Vous voulez pouvoir fonctionner indépendamment des services publics, des magasins ou des transports en commun.

    Avoir une réserve d'eau stockée au cas où des fournitures municipales seraient souillées ou fermées

    Soyez prêt pour une panne de courant prolongée.

    Ayez une réserve de nourriture à portée de main, ainsi qu'un moyen de préparer votre nourriture sans la grille.

    Conservez de l'argent en petites coupures dans le cas où les cartes de crédit, les cartes de débit et les guichets automatiques seraient inutilisables.

    Gardez les véhicules à moitié pleins d'essence et stockez de l'essence supplémentaire.

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  8. Soyez prêt pour les besoins d'assainissement hors réseau.

    Investissez dans certains appareils de communication comme la radio amateur ou l’une de ces options.

    Soyez prêt à vous installer chez vous pour éviter le chaos qui pourrait survenir à la suite d'une cyberattaque massive. Soyez prêt à défendre votre maison si nécessaire.

    N'oubliez pas que vos approvisionnements et vos compétences vous permettront de traverser cette catastrophe comme les autres.

    Protégez votre identité avec un service tel que LifeLock (qui vous avertira des activités suspectes lorsque les choses redeviendront normales). Utilisez certains de ces conseils pour garder vos informations verrouillées.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-09/how-prepare-cyber-attack

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  9. Espionnage, piratage informatique mondial, contrôle et persécutions : la Cyberguerre est déclarée


    Jorge Elbaum
    Mondialisation.ca
    jeu., 09 mai 2019 13:10 UTC


    Le gouvernement de Donald Trump a décidé d'accroître l'utilisation d'Internet comme outil massif d'espionnage et de persécution des acteurs, individuels ou collectifs, qui ne sont pas fonctionnels pour sa survie en tant que superpuissance. Les niveaux de belligérance virtuelle et sa diffusion publique calculée dénotent la perte du leadership mondial et une action désespérée pour ne pas dissiper le siège hégémonique qu'il veut perpétuer.

    Dans cette logique, il faut expliquer l'intensification du harcèlement de ceux qui diffusent des documents embarrassants pour le département d'État, comme les cas de Julian Assange (fondateur de WikiLeaks), Chelsea Manning et Edward Snowden (accusé de divulgation d'informations confidentielles).

    La manipulation électorale avec laquelle Trump est arrivé au gouvernement en 2016, dont Cambridge Analítica a fait partie, s'inscrit également dans une logique qui articule le monde public avec le privé et le militaire avec le culturel.

    C'est dans ce contexte que doivent être interprétées les récentes mesures ordonnées par les agences fédérales de Washington pour considérer le web dans son ensemble comme un dispositif associé à la logique du renseignement militaire. La création récente de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) en novembre 2018, sous l'égide du Department of Homeland Security (DHS), constitue une nouvelle étape dans cette voie. L'une des premières actions de la CISA a été la mise en œuvre, avec la National Geospatial Intelligence Agency (NGA), du sabotage de l'infrastructure énergétique du Venezuela.

    L'opération sur le réseau électrique a été réalisée par la combinaison du virus Duqu 2.0 (variante Struxnet, utilisée en 2010 contre la centrale nucléaire de Natanz près de Téhéran) et de l'utilisation d'impulsions électromagnétiques (EMP). Cette offensive a été tacitement assumée par Trump lui-même lorsqu'il a signé le décret du 26 mars, dans lequel il établit l'incorporation d'équipements liés à l'utilisation d'impulsions électromagnétiques (EMP), « comme un facteur dans la planification des scénarios de défense« . Ce décret, intitulé « Coordination de la résilience nationale aux impulsions électromagnétiques » , charge les services fédéraux de développer les capacités de prévenir les attaques et/ou d'endommager « tout ou partie des équipements électriques et électroniques dans son rayon d'action par des émissions d'énergie et de rayonnement électromagnétiques à haute intensité » .

    Les trois épées

    L'offensive, dans son ensemble, vise à manipuler le réseau pour favoriser la circulation de l'information en provenance des entreprises US, reléguant les concurrents réels ou potentiels (essentiellement chinois et européens) à une faible visibilité ou à leur disparition littérale d'Internet. La considération exigée par la CISA pour les entreprises US (profitant des pratiques de ségrégation monopolistique) est le transfert et l'accès aux informations disponibles sur ses serveurs, dans le but d'enrichir le matériel disponible pour le diagnostic et l'analyse de Big Data, dans le but (supposé) de combattre le narcoterrorisme.

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  10. Les documents officiels du gouvernement des États-Unis révèlent une augmentation décisive des niveaux de belligérance numérique. Les objectifs stratégiques du programme mis en œuvre depuis la création, le 15 novembre 2018, de la CISA comprennent :

    a) La redéfinition du Web comme territoire de contrôle géoglobal pour contribuer à l'analyse et à l'observation du reste des pays du monde, de leurs circuits de communication souverains (et donc de leurs citoyens). La raison d'être de cet objectif repose sur le fait que l'Internet était un développement des États-Unis et qu'il dispose donc de prérogatives de surveillance et d'intervention.

    b) La reconfiguration de son cadre et de sa structure pour permettre son utilisation dans la poursuite d'ennemis, d'opposants ou d'acteurs dysfonctionnels au regard de leurs intérêts économiques, commerciaux, énergétiques et financiers (tant au niveau politique que des entreprises). Cette ligne de travail comprend l'exclusion de sites et de portails et, en parallèle, l'interdiction de ceux qui sont considérés comme critiques pour leur sécurité, incluant les concurrents commerciaux. La persécution récente d'un membre du conseil d'administration de la société (fabricant de téléphones portables) Huawei et le piratage concomitant de ses portails apparaissent comme un exemple de l'offensive sur toute la ligne.

    c) Le déploiement de stratagèmes de cyberguerre contre des États qui remettent en question ou désapprouvent le leadership des États-Unis et/ou qui se plient à des formes autonomes d'intégration sous leur contrôle, et/ou qui décident d'utiliser des devises commerciales autres que le dollar.
    Pour mener à bien la première ligne de travail, les entreprises disposant du plus grand volume d'informations accumulées ont été tenues de contribuer à la surveillance mondiale, ce qui a permis l'ouverture de leurs conglomérats de Big Data à la CISA, un organisme subordonné de DHS. Les dernières mesures, décrétées par Donald Trump, comprennent un ensemble d'actions visant à systématiser l'information afin d'élaborer des diagnostics prospectifs capables de prévenir des dérives antagonistes des intérêts économiques (et culturels) de Washington. Ces actions sont justifiées, selon les documents diffusés par la CISA, étant donné le danger permanent pour la sécurité de Washington.

    Les mesures mises en place en février et avril de cette année ont la particularité d'exiger des niveaux plus élevés de coordination avec les entreprises privées liées à une information globale. Parmi les entreprises invitées par la CISA à collaborer à cette tâche figurent les entreprises qui possèdent le plus grand conglomérat de Big Data résident, à l'échelle mondiale, dans des serveurs communément appelés « clouds ». Parmi les entreprises qui contribuent à la sécurité stratégique des États-Unis, mentionnons Accenture (société de recrutement), Cisco Systems (réseaux), Dell (informatique grand public), Intel (circuits intégrés), Microsoft (systèmes d'exploitation), Samsung (téléphones cellulaires et ordinateurs), entre autres.

    Des accords gouvernementaux et des transactions avec Google, Facebook, Twitter et d'autres réseaux sociaux ont été réalisés sous d'autres types de protocoles, à la demande de ces entreprises qui hésitent à rendre publique leur collusion avec les agences de renseignement afin de ne pas montrer à leurs abonnés la vulnérabilité de leurs données privées.

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  11. En réponse à l'annonce d'un contrôle monopolistique du web, la Russie et la Chine développent des systèmes visant à étendre leur autonomie à partir de serveurs situés dans des territoires éloignés et de la configuration de réseaux souverains. Le 16 avril, le Parlement russe a approuvé la création d'un réseau national (RuNet) en réponse aux menaces répétées exprimées par Trump au sujet de la propriété US de l'Internet et de son droit auto-attribué à l'utilisation discrétionnaire de son réseau mondial. La loi prévoit la création de sa propre infrastructure, le déploiement de murs numériques capables de filtrer les attaques, la possibilité d'interagir avec son propre écosystème numérique (face à l'interférence potentielle dans la communication souveraine russe) et des dispositifs capables d'éviter la hiérarchisation des contenus, décidée arbitrairement par des agences étrangères.

    Pour sa part, la Chine déploie un système de protection similaire à celui de la Russie, encadré par la guerre commerciale provoquée par Washington, motivée par la détérioration de sa compétitivité productive face à l'Asie du Sud-est émergente. Au centre de ce différend se trouvent l'intelligence artificielle, l'irruption imminente des réseaux 5G (qui permettra la généralisation de l'impression des produits) et l'expansion du multilatéralisme que la Chine encourage et génère.

    Pendant ce temps à Gotham City

    La convergence de la guerre suppose l'intégration entre le conflit matériel et le conflit virtuel. Le gouvernement de Mauricio Macri a été fonctionnel aux intérêts stratégiques des États-Unis dans tous les domaines. La mise en œuvre des programmes de souveraineté numérique, tant dans les infrastructures que dans les applications, a été interrompue et éliminée. Le gouvernement de Cámbiemos a soumis toutes ses initiatives aux desseins d'organismes étrangers, en particulier des États-Unis et d'Israël, partenaires étonnants, considérant que ce sont deux des pays qui accompagnent le Royaume-Uni dans son vote contre l'Argentine concernant l'occupation des îles Maldives. Les deux États fournissent également du matériel de guerre à la base militaire rattachée à l'OTAN dans ce territoire souverain.

    Le 12 septembre 2017, Mauricio Macri a signé un accord avec Bibi Netanyahu dans lequel les agences de renseignement et de sécurité s'engagent à coopérer dans le domaine de la cybercriminalité. Quelque temps plus tard, le ministère argentin de la Défense a annoncé l'acquisition de progiciels de cyberdéfense (CERT/CSIRT pour prévenir et gérer les incidents de cybersécurité), sous contrat direct, sans appel d'offres préalable. En février 2018, le ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, a signé un accord avec l'Office of Intelligence and Analysis (I&A) rattaché à la National Security Agency (NSA) pour évaluer conjointement les informations relatives au terrorisme.

    La souveraineté ne semble pas être un objectif de la logique financière néolibérale. Ni dans les territoires tangibles, ni dans ceux qui composent le tissu numérique. Etant donné que l'empreinte culturelle des membres de Cambiemos les fait rêver/désirer d'être étasuniens (blancs, civilisés et libérés des génomes métis et créoles), ils ne sont même pas capables de percevoir la colonialité de leurs décisions ou omissions. Ils s'amusent, rient et ne s'inquiètent pas de devenir leurs vassaux numériques.

    Traduit par Réseau International

    https://fr.sott.net/article/33888-Espionnage-piratage-informatique-mondial-controle-et-persecutions-la-Cyberguerre-est-declaree

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  12. Trump 2020: La vraie raison de la destitution


    Jeu., 05/09/2019 - 19:55
    Écrit par Jeff Charles via Liberty Nation,


    L’honnêteté n’est peut-être pas la meilleure politique pour les démocrates après tout ...

    Les démocrates semblent être dans une saison accidentelle de dire la vérité ces derniers temps. Tout d'abord, le représentant Eric Swalwell (D-CA) a admis qu'il souhaitait adopter une politique de confiscation des armes à feu. Maintenant, un autre politicien progressiste a accidentellement révélé la vraie raison pour laquelle les démocrates poussent si fort pour destituer le président Donald Trump.

    Bien sûr, ce n’est pas comme s’il était difficile de déterminer leur véritable motivation, mais l’idée qu’un démocrate élu ne ferait que gâcher cela est un peu choquant. Et la vraie raison derrière Operation: Impeach the Donald révèle un autre aperçu intéressant.

    Admission accidentelle d’Al Green

    Le représentant Al Green (D-TX) est apparu sur MSNBC et a discuté de l’initiative visant à démettre Trump de ses fonctions. Ce n’est pas la première fois qu’il aborde le sujet. en 2017, il a présenté des articles de destitution à la Chambre.

    "Je suis inquiet si nous n'empêchons pas ce président, il sera réélu", a-t-il expliqué.

    "Il dira que les démocrates avaient une majorité écrasante à la Chambre et qu'ils ne se sont pas livrés à la destitution."

    Eh bien voilà. Green a annoncé ce que les démocrates souhaitaient probablement que le public ne sache pas déjà: ils veulent destituer le président Trump parce qu'ils craignent une nouvelle défaite écrasante face à une star de la télé-réalité. Comment ça se passe pour des potins juteux ?

    Hautes Crimes Et Délits

    L’admission de Green montre que les démocrates ne sont peut-être pas aussi confiants en leurs chances d’ici 2020 qu’ils voudraient bien vous le faire croire. Ils ont peut-être appris la leçon des élections de 2016, au cours desquelles Hillary Clinton était censée donner un coup de fouet électoral au Big Bad Trump et valider davantage l'héritage pas si stellaire de Barack Obama.

    Bien qu'ils aient réussi à remporter une victoire lors des élections de mi-mandat de 2018 en prenant la Chambre, leurs victoires étaient conformes au précédent historique. Pas vraiment un exploit, non? Les démocrates sont bien conscients du fait qu'ils ont un chemin difficile à prendre s'ils veulent renverser le président, compte tenu de l'état de l'économie et du fait que le public n'accepte pas l'affirmation qu'il est la seconde venue du camarade Adolph Staline Pol Pot Hussein.

    Les démocrates ont-ils peur ?

    Les démocrates ont raison de craindre une autre victoire de Trump. On dirait que la moitié de leur parti est candidat à la présidence, mais ils ne peuvent toujours pas trouver de candidat ayant beaucoup de chances de le battre. En effet, il semble qu’ils se tirent dans le pied avec la campagne contre Joe Biden, probablement le seul choix qui permettrait de gagner, tout cela parce qu’il marque un œuf de poule retentissant sur l’échelle de l’intersection.

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  13. En termes simples, la seule autre façon pour les démocrates de réaliser leur souhait pourrait être de démettre Trump de ses fonctions par le biais du processus de destitution. C’est pour cette raison qu’ils sont passés de la collusion à l’obstruction lorsque l’avocat spécial Robert Mueller n’a pas réussi à prouver que Trump collaborait avec Boris et Natasha pour gagner en 2016. C’est aussi pourquoi ils visent le procureur général William Barr pour son refus de recommander des actes d’accusation contre le président malgré l’absence de preuves d’obstruction.

    Le recours des démocrates à la destitution fait partie intégrante de l’approche politique de la gauche progressiste; s’ils ne peuvent pas vaincre leur adversaire par des moyens normaux, ils doivent rechercher d’autres moyens de gagner du pouvoir. C’est la raison pour laquelle des entreprises comme Facebook et Twitter ne sont pas disposées à permettre le débat, mais plutôt à bloquer les points de vue en conflit avec leur idéologie. Les démocrates savent que le public américain n’adhère pas à un agenda socialiste de la gauche extrême ni à la querelle des plus opprimés que ceux qui sont opprimés.

    Si les démocrates ont peur de ne pas pouvoir convaincre les électeurs d’agir, il n’est donc pas surprenant qu'ils espèrent une destitution. Malheureusement pour eux, un Sénat contrôlé par le GOP a peu de chances de voter pour destituer Trump de preuves peu abondantes ou du fait qu’il blesse les sentiments des gens. Si les démocrates veulent la victoire, ils devront la gagner à l'ancienne.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-09/trump-2020-real-reason-impeachment

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    Réponses

    1. Si l'attaque était là, Trump pourrait prononcer la Démocratie aux USA !
      La Démocratie qui remplacerait donc la république !
      Les américains seraient tout-à-coup libres de dire ce qu'ils pensent !

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  14. La réforme de la fonction publique «trompe le public»: des manifestants s’expriment


    22:37 09.05.2019


    Une manifestation contre la réforme de la fonction publique, à l’ordre du jour de l'Assemblée nationale à compter du 13 mai, s’est déroulée à Paris à l’appel des neuf syndicats du secteur. Plusieurs manifestants ont expliqué à Sputnik ce qu’ils avaient à reprocher aux auteurs de la réforme.

    Le projet de loi censé «moderniser» le statut des fonctionnaires, que l'Assemblée nationale examinera à partir du 13 mai, est un texte qui doit être retiré, ont déclaré à Sputnik plusieurs manifestants, précisant ce qui allait à l’encontre de ce but.

    «Nous sommes ici pour défendre le service public et le bac national français qui va disparaître […]. Cette réforme va totalement à l’encontre du métier qu’on a choisi […]. On va perdre les valeurs qu’on mettait au-dessus de tout. Moins de professeurs, plus d’élèves dans les classes, moins de moyens […]. Ils veulent juste faire des économies», a notamment indiqué une enseignante.

    Selon sa collègue, l’objectif de la réforme est «de casser le service public […] pour dire qu’il faut donner tout au privé» ce qui montre une fois de plus que «l’ascenseur social est en panne».

    «La reconduction des élites sociales au détriment des plus modestes […]. Cette réforme trompe le public. On ment aux gens en permanence», a-t-elle ajouté.

    Il s’agit d’«un texte de destruction du statut de fonctionnaire», affirme le député La France insoumise, Ugo Bernalicis, qui a en outre attiré l’attention sur l’unité dont ont fait preuve les syndicats du secteur dans l’espoir de faire retirer le projet de loi.

    «Neuf organisations syndicales de la fonction publique appellent à la grève aujourd’hui. C’est inédit, ce n’est jamais arrivé. Les neuf organisations syndicales demandent toutes le retrait du texte au gouvernement».

    «On n'a pas eu d’augmentation au niveau de nos salaires. Les effectifs sont en baisse, le nombre d’interventions augmente», note un pompier interrogé par Sputnik sur les raisons de sa participation à cette manifestation.

    «Je suis solidaire avec le mouvement des Gilets jaunes, j’ai participé à quelques manifestations également», a-t-il avoué.

    Pour Camille, une infirmière travaillant aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine, la manifestation de ce jeudi est une occasion de défendre les intérêts des urgences où les médecins sont en grève «depuis plus de deux mois» sans interrompre leur travail.

    «On essaie de sortir de notre grève, de faire de sorte d’être entendu […]. On travaille comme d’habitude, mais on va rester sur nos heures de repos pour distribuer et faire des tracts […]. Moi, je suis en vacances aujourd’hui, mais je viens manifester avec mes collègues», a-t-elle expliqué.

    Philippe Martinez, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), a pour sa part insisté sur la nécessité de manifester pour défendre les droits de tous.

    «Ce qu’il faut, c’est convaincre les citoyens dans toute leur diversité […] que l’action collective, c’est très important. Quand on voit des citoyens, y compris pas syndiqués, qui s’organisent et qui manifestent, c’est un bon signe».

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  15. Des milliers de manifestants ont défilé ce jeudi 9 mai à Paris contre la réforme de la fonction publique, dans le cadre d'un appel national lancé par les neuf syndicats du secteur (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, Unsa, FA-FP, CFE-CGC, CFTC).

    Selon le ministère de l’Intérieur, 18.000 personnes sont descendues dans les rues de la capitale, alors que la CGT estime qu’ils étaient 30.000.

    Le gouvernement souhaite faire adopter le projet de loi sur la réforme de la fonction publique avant l'été pour qu’elle entre en vigueur au 1er janvier 2020.

    C'est la quatrième journée nationale d'action dans la fonction publique depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, après celles du 10 octobre 2017 et des 22 mars et 22 mai 2018.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905091041047669-manifestants-fonction-publique-paris-temoignages/

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  16. BIEN MANGER - DES OGM 2.0 PAR LA PETITE PORTE

    Les organismes édités génétiquement sont introduits en silence, sans étiquetage ni évaluation.


    10.05.2019, 06h47


    Les nouvelles techniques de génie génétique ont ouvert la porte aux OGM dans certains pays en contournant la réglementation existante sur le génie génétique. De l’huile de soja manipulé génétiquement a été commercialisée pour la consommation humaine aux États-Unis. Un tilapia, le deuxième poisson d’élevage le plus consommé au monde, a été modifié génétiquement et autorisé à la consommation en Argentine.

    Ces organismes ont été manipulés par édition génomique. Comme ils ne contiennent pas d'ADN étranger, ils ne sont pas considérés légalement comme des OGM dans leur pays de production et ne doivent donc pas être étiquetés comme tels.

    Jusqu'à présent, l’huile de soja génétiquement modifié a été vendue uniquement à des restaurants dont le nom n’a pas été rendu public. Aux États-Unis, les nouveaux OGM sont introduits en silence, sans évaluation environnementale, sanitaire ou socio-économique puisqu’ils n’ont pas à être déclarés. Ce sont des OGM introduits par la petite porte.

    L’Union européenne, depuis l’arrêt du 25 juillet 2018, considère au contraire que les nouvelles techniques de modification génétique produisent des OGM. Si ces produits venaient à être importés en Suisse par l’Europe, l’huile de soja et les filets de tilapia devraient être étiquetés « OGM » avant d’arriver à nos frontières.

    Est-ce que ces étiquettes resteront lors de leur entrée en Suisse ? Alors qu’aucun débat public d’envergure n’a encore eu lieu sur la question, le Conseil fédéral devrait proposer une réglementation sur ces OGM 2.0 d’ici la fin de l’année.

    Une législation restrictive sur les nouveaux OGM ne serait pas seulement un non aux OGM mais un oui à une redistribution des fonds publics et privés vers des solutions agricoles durables dans l’intérêt des citoyens, de la biodiversité et du bien manger.

    Pas d’OGM par la petite porte! Visitez notre site d’information à ce sujet. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/bien-manger/ogm-20-petite-porte/story/18299710

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  17. La Hongrie connaît un mois de mai froid et enneigé - les températures les plus basses depuis 1886


    Sott.net
    mer., 08 mai 2019 18:36 UTC


    Lundi, la Hongrie a connu un temps exceptionnellement froid. Même si le printemps semblait bien amorcé, il a soudain fait un pas en arrière, surprenant les gens par la neige. Les Hongrois n'ont pas connu de températures aussi basses en mai depuis 1886, rapporte le Service météorologique hongrois.

    Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, les personnes voyageant près de Kékesteto se sont soudainement retrouvées au milieu de l'hiver le 6 mai.

    Le 2 mars, des perce-neige ont été repérés dans l'arboretum d'Alcsútdoboz, marquant le début du printemps. Cependant, compte tenu du changement soudain de temps, il est possible qu'ils soient arrivés trop tôt.

    Certaines personnes, comme cet homme à Kékes, ont décidé de profiter de la neige pendant qu'ils le pouvaient.

    Hungary in May.
    Les chiens, comme celui-ci à Bánkút, avaient aussi besoin de se réchauffer.

    Traduction Sott.net - Source Júlia Tar, Hungary Today

    https://fr.sott.net/article/33890-La-Hongrie-connait-un-mois-de-mai-froid-et-enneige-les-temperatures-les-plus-basses-depuis-1886

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  18. Des températures anormalement froides apportent de la neige dans le nord de la Grèce


    Sott.net
    mar., 07 mai 2019 18:25 UTC


    snow greece Même si le printemps est bien avancé et que l'été approche à grands pas, les stations météorologiques ont enregistré des températures anormalement basses et même de la neige dans plusieurs régions de la Grèce mardi matin, en particulier à haute altitude.

    Les photographies publiées par EpirusGate montrent le village grec de Syrrako dans la région de Ioannina, recouvert d'une épaisse couche de neige.



    snow De fortes chutes de neige ont également été signalées dans le village de Nymfaio dans l'unité régionale de Florina.

    Selon les chiffres publiés par l'Observatoire national du service météorologique d'Athènes meteo.gr, les températures les plus basses ont été enregistrées dans des stations de ski comme Kaimaktsalan à Edessa, le Mont Parnassus et Vasilitsa. Ces régions montagneuses ont connu des températures de -4,2C, -1,9C et -1,0C.

    À plusieurs autres endroits, le mercure se trouvait à quelques degrés au-dessus de zéro Celsius. Il faisait 1,8°C à Plikati, Ioannina et 1,9°C à Vlasti, Kozani et 2,3°C à Grevena. Metsovo, Pertouli et Trikala ont connu des températures de 2,7°C, et il ne faisait que 3,2°C sur le mont Parnitha au-dessus d'Athènes, à une altitude de 1 350 mètres.

    Traduction Sott.net - Source : Tasos Kokkinidis, Greek Reporter

    https://fr.sott.net/article/33889-Des-temperatures-anormalement-froides-apportent-de-la-neige-dans-le-nord-de-la-Grece

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  19. Envoyé Spécial : Élise Lucet face à une avalanche de critiques

    29 janvier 2019
    GRW A la une, Décryptage
    Image tirée de l'émission Envoyé Spécial diffusé le 17 janvier 2019 sur France 2

    Avec un total de plus de deux heures de trituration de l’information, mêlant à doses variables analyses de glyphosate dans les urines de people, lobbying de Monsanto, hypocrisie des politiques et souffrance des malades, Élise Lucet savait que son numéro exceptionnel d’Envoyé Spécial entièrement consacré au glyphosate ne manquerait pas de rencontrer le succès escompté. Presque trois millions de téléspectateurs ont ainsi assisté, impuissants, au déploiement de ce « cas d’école d’obscurantisme journalistique », pour reprendre les propos de l’analyste économique Laurent Pahpy. « Élise Lucet, explique-t-il, entretient une désinformation antiscience cumulant des conditionnels, des théories du complot, des instrumentalisations révoltantes, des images-chocs, une musique anxiogène, des interviewés acculés, des chiffres présentés sous forme effrayante, mais qui n’apportent rien, des mensonges et des lacunes graves pour traiter d’un sujet pourtant essentiel. »

    Certes, mais il n’y a rien là de très surprenant puisque depuis plusieurs années, en particulier depuis l’émission Cash Investigation en 2012, la très médiatique journaliste a su imposer sa méthode, déjà décryptée par de nombreux analystes. Pour le communicant et ancien journaliste Olivier Cimelière, Élise Lucet se démarque par son « mode de pensée binaire à l’aune de son logiciel journalistique simplet, où le monde se divise en deux camps distincts : les gentils, honnêtes, petits et innocents contre les méchants, tricheurs, gros et coupables ». Il ajoute : « Dans cette représentation mentale de la société, les entreprises ont une place de choix dans le panthéon honni de la Jeanne Hachette du journalisme.» Ainsi, « un gros nom de l’industrie doit forcément être dépeint comme une hydre parée de tous les vices et maquillé comme un camion volé par les sbires communicants », poursuit Cimelière qui conclut que les reportages « à la sauce Lucet ne sont qu’un gigantesque défouloir où l’on amalgame de vraies et utiles dénonciations à des allégations carrément orientées, pour lesquelles il est absolument impossible de pondérer et de contextualiser ».

    LIRE AUSSI : Cash investigation : les pesticides causeraient 200 000 morts par an dans le monde / Baliverne #18
    Manipulations autour du glyphotest

    Erreurs, approximations, amalgames, omissions… Tout cela fait en effet partie des ingrédients de l’émission diffusée sur France 2 le 17 janvier dernier. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple, Élise Lucet s’est montrée alarmiste à propos du «glyphotest», qui a constitué l’un des moments forts de l’émission. « Laure Manaudou, Julie Gayet, Jamel Debbouze, Lambert Wilson, Lilian Thuram et beaucoup d’autres (dont Élise Lucet elle-même) ont fourni un échantillon de leur urine, qui a ensuite été analysé par un laboratoire indépendant », note France Info. « Avec des résultats surprenants », poursuit le journaliste de cette radio. D’ailleurs, Julie Gayet, qui présentait le taux le plus élevé, en en prenant connaissance, s’est exclamée : « Ah ! la vache, c’est énorme !»

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  20. Ce cas apparaît en réalité comme un bel exemple de manipulation médiatique. Il a fait l’objet d’un décryptage excellent, mais partiel, de la journaliste Géraldine Woessner (@GeWoessner). En effet, ce taux mesuré dans les urines n’a rien d’« énorme »: « Il est 714 fois inférieur à la limite admise pour l’eau potable », révèle la journaliste, qui insiste sur le fait qu’il n’est pas du tout pertinent de le comparer, comme le fait Envoyé Spécial, avec la norme de qualité de l’eau potable. « Il s’agit d’un seuil administratif, indépendant de tout seuil sanitaire de toxicité et identique pour tous les pesticides. Il signale simplement que l’eau n’est pas pure et que sa qualité est altérée… », précise Géraldine Woessner quelques jours plus tard dans le Journal du Dimanche.

    En outre, les traces de glyphosate retrouvées dans les urines de Julie Gayet suggèrent que l’actrice aurait ingéré, dans la journée précédant son test, environ 6 microgrammes de glyphosate (0,000006 gr), le corps humain évacuant de 1 à 1,5 litre par jour. S’adressant directement à l’actrice, Géraldine Woessner s’applique à la rassurer : « Cela m’a beaucoup peinée de vous voir si inquiète… Alors voilà ce que disent vraiment les résultats de votre glyphotest : votre consommation de glyphosate est environ 400000 fois inférieure à la dose de ressenti de premiers effets. »

    L’omniprésence du glyphosate dans les tests effectués par le laboratoire allemand BioCheck est d’autant plus curieuse qu’elle est contredite par les études de nos propres experts.
    En réalité, les résultats – qui proviennent du laboratoire allemand BioCheck – sont bel et bien étonnants. D’abord, rien ne permet de tirer des conclusions sur les origines de ces traces, qui pourraient parfaitement provenir de divers produits de lessive ou de détergent, puisque ceux-ci se dégradent, comme le glyphosate, en acide aminométhylphosphonique. Par ailleurs, l’omniprésence du glyphosate dans ces tests – comme dans ceux réalisés par le même laboratoire pour des militants écologistes dont certains confirment se nourrir essentiellement de produits issus de l’agriculture biologique – est d’autant plus curieuse qu’elle est contredite par les études de nos propres experts. Ainsi, dans son rapport de 2011 sur l’imprégnation des femmes enceintes par les polluants de l’environnement, Santé publique France (SPF), l’agence française en charge de notre santé, conclut que « moins de 1 % des femmes enceintes présente un niveau quantifiable d’herbicides (atrazine et ses métabolites, le glyphosate et son métabolite l’AMPA)».

    Autrement dit : 1 % pour SPF contre 100% pour BioCheck! C’est étonnant… De même, l’étude PÉLAGIE (Perturbateurs Endocriniens: Étude Longitudinale sur les Anomalies de la Grossesse, l’Infertilité et l’Enfance), réalisée par le Dr Sylvaine Cordier pour l’Inserm, a recherché du glyphosate chez 47 femmes enceintes ayant déclaré l’usage d’herbicides dans leurs allées et jardins. Or, seulement 43 % avaient des taux supérieurs à 0,1 μg/L alors qu’il y aurait 100 % chez des consommateurs bio. Cité par France Info, «Arnaud», dont le taux est environ huit fois supérieur à la concentration maximale admissible dans l’eau, s’interroge avec raison : « Cela fait quatre ou cinq ans que je mange à 90 % bio. C’est assez choquant : ce chimique est partout.»

    « Les résultats de BioCheck sont en effet très surprenants. En revanche, ce que trouve l’Inserm dans le contexte de personnes ayant utilisé du glyphosate est crédible et se rapproche des résultats des analyses effectuées par nos entreprises sur les utilisateurs dans le cadre de la procédure d’homologation », nous a confié Delphine Guey, directrice de la communication et des affaires publiques pour l’UIPP.

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  21. Alors, comment expliquer une telle différence ? Serait-ce dans la nature des tests ? Ceux effectués par BioCheck, peu onéreux, sont réalisés avec la méthode ELISA, qui n’exclut pas « une petite réaction croisée avec l’AMPA [un produit provenant du glyphosate mais aussi de lessives et pouvant donc fausser la mesure, ndlr] mais peu sensible », reconnaît BioCheck, dont le test – et encore moins le protocole – ne peut se comparer à la méthode bien plus rigoureuse de SPF et de l’Inserm. D’un côté, un banal test à 85 euros et de l’autre une chromatographie en phase liquide ultraperformante couplée à un spectromètre de masse en tandem (UPLC-MSMS), sur un volume de 1 ml. Et surtout, n’est-il pas troublant de constater que le « laboratoire privé indépendant » BioCheck a en réalité été co-fondé par le Dr Monika Krüger, militante anti-glyphosate et témoin du fameux « Tribunal Monsanto », organisé par la militante écologiste Marie-Monique Robin ? Or, Élise Lucet a préféré présenter les résultats du laboratoire allemand, en passant sous silence ceux de Santé publique France et de l’Inserm.

    Des copiés-collés remixés

    Mais ce n’est peut-être pas le point le plus problématique. Si Envoyé Spécial présente ses reportages comme des investigations minutieuses, à l’image de ce que pourrait réaliser la fameuse équipe de « Spotlight », la cellule d’investigation du Boston Globe, la réalité est tout autre. De fait, les journalistes d’Envoyé Spécial n’accomplissent aucune enquête mettant en lumière des faits nouveaux, puisqu’il s’agit essentiellement de copiés-collés des arguments puisés au sein d’associations écologistes anti-pesticides, qui sont ensuite remixés et mis en scène avec des images-choc.

    Il en est ainsi du «glyphotest», qui a été totalement calqué sur les tests d’urines effectués ces dernières années par Générations Futures. De même, le cas du vote des députés sur l’interdiction du glyphosate n’est rien d’autre qu’une resucée de la campagne de l’association Agir pour l’environnement, qui apparaît d’ailleurs dans le reportage, tandis que les Monsanto Papers ne sont que la reprise des arguments de Carey Gillam, de l’ONG américaine U.S. Right to Know, financée notamment par l’Organic Consumers Association, l’une des principales organisations de lobbying bio américaine.

    Enfin, le chercheur-militant Gilles-Eric Séralini, longuement interrogé, a pourtant été définitivement discrédité par la communauté scientifique. Comme le déplore Géraldine Woessner, « la caution scientifique d’Envoyé Spécial est… Séralini ! Le chercheur à l’origine d’un des plus grands scandales scientifiques de la décennie ! ». Enfin, en guise de teaser, Envoyé Spécial a publié la carte des ventes de glyphosate, réalisée par Générations Futures quelques mois auparavant, en laissant croire à tort qu’il s’agissait de la carte de consommation. Bref, pour du journalisme d’investigation, on peut mieux faire…

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  22. Réactions sur les réseaux sociaux

    Si Envoyé Spécial n’a pas dérogé à ses méthodes spécieuses habituelles, on a pu cependant assister, cette fois, sur les réseaux sociaux, à une véritable mise en cause des méthodes d’Élise Lucet et de ses équipes. Notamment par les journalistes Géraldine Woessner et Emmanuelle Ducros (L’Opinion) qui ont fait un « live tweet » pour répondre en temps réel aux fake news distillées par Envoyé Spécial. Toutes deux n’ont pas hésité à frapper fort : « Il doit y avoir des limites à la manipulation médiatique », s’insurge Géraldine Woessner, non sans noter : « J’ajoute que consacrer une émission entière aux dangers potentiels du glyphosate SANS mentionner l’étude indépendante, conduite sur 54000 agriculteurs pendant 20 ans, ne montrant aucun lien entre cancer et glyphosate, cela relève de l’exploit ! »

    Maniant l’humour avec finesse, Emmanuelle Ducros décrit quant à elle la méthode Envoyé Spécial : «“–Avez-vous l’étude qui prouve que le glyphosate est horrible ? –Non –Ah ! elle est secrète ! –Non… Elle n’existe pas –Vous en niez l’existence ? – Je… – Salaud ! Vous étouffez l’étude secrète qui n’existe pas mais qui prouve que le glyphosate est dégueu !” » . Pour sa part, Mac Lesggy a également réagi en tweetant : « La twittosphère scientifique s’insurge contre l’avalanche de #FakeNews dans #EnvoyeSpecial sur le #glyphosate. »

    Par ailleurs, l’émission a été l’occasion pour de très nombreux twittos – comme Eugène @Matadon, @LeMondeRiant ou encore @Bunker_D_ – de débusquer les inepties d’Envoyé Spécial. Enfin, beaucoup d’agriculteurs ont été très actifs sur leurs claviers pour relayer les rectificatifs – fournis notamment par le compte Twitter d’A&E (@AEGRW) – ou pour expliquer la réalité de leur travail. « La rigueur et certaines des informations du reportage d’Envoyé Spécial diffusé jeudi soir ont été remises en question par plusieurs spécialistes du glyphosate.

    L’émission emmenée par Élise Lucet sur France 2 au sujet des dangers de l’herbicide n’a pas fait l’unanimité chez les téléspectateurs, ni chez les journalistes», résume le quotidien 20 minutes, tandis que, face à ces critiques – et plus de 500 signalements auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel – , Élise Lucet a fait publier une bien étrange réponse, accusant des « comptes anonymes [sic] (…) un site internet donnant la parole sans contradicteur à un chercheur controversé, ou encore une consœur, déjà prise en flagrant délit de désinformation» de faire circuler «de nombreuses intox pour tenter de discréditer notre émission». «Cette contre-offensive est peu surprenante et est liée à une stratégie de Monsanto qui vise à déstabiliser ce type de reportage», s’indignent Tristan Waleckx et Laura Aguirre de Carcer, les deux journalistes à l’origine de ce numéro d’Envoyé Spécial.

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  23. Face à cette avalanche inédite de critiques venant de partout, la Société des journalistes de France2 (SDJ) s’est sentie obligée de venir à la rescousse d’Envoyé Spécial: «La SDJ soutient les équipes d’@EnvoyeSpe- cial face aux attaques mensongères menées par des internautes, dont certains parlent au nom de médias nationaux.» Et d’affirmer que «cette émission est le fruit d’un rigoureux travail journalistique. Toutes les infor- mations ont été recoupées et véri- fiées». Mais bien sûr !

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/01/29/envoye-special-glyphosate-elise-lucet-face-a-une-avalanche-de-critiques

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  24. Pourquoi les pommes polonaises envahissent le marché français

    29 avril 2019
    GRW Fruits et légumes


    « Rien ne va plus dans les vergers français ! » C’est le cri d’alarme lancé par le président de l’association nationale Pommes Poires (ANPP), Daniel Sauvaitre, en visite à Rungis, où il découvre des pommes d’origine polonaise vendues à un prix rendu en camions complets allant de 0,18 à 0,48 euro le kilo.

    « Impossible, en France, de couvrir nos frais de production au-dessous d’un prix de vente rendu Rungis inférieur à un euro. Alors, comment résister face à des prix deux à trois fois moins cher? », s’insurge le producteur de pommes de Nouvelle-Aquitaine. « Les États généraux de l’alimentation concluent à une attente forte de produits locaux et de qualité, et pourtant les importations de pommes polonaises à bas prix envahissent le marché et trouvent preneur sans problème », constate pour sa part Josselin Saint-Raymond, directeur de l’ANNP. Et les chiffres lui donnent raison : selon les données douanières, la quantité de pommes polonaises importées a été multipliée par douze en un an : 13900 tonnes pour la période d’août 2018 à février 2019 contre 1158 pour la même période de l’année précédente. « Rien qu’en février 2019, la Pologne nous a exporté 2270 tonnes de pommes », s’inquiète ce responsable.

    Le cas de la Pologne

    Officiellement établie à 4,8 millions de tonnes, la production de pommes polonaises dépasse probablement les 5 millions de tonnes. Ce qui représente 37% de la récolte totale de l’Union européenne, qui s’élève désormais à 13 millions de tonnes, soit une hausse de 7 % par rapport à la moyenne des années précédentes. Depuis une dizaine d’années, la Pologne a considérablement modernisé et développé ses vergers grâce aux subventions européennes. « Entre les aides européennes et les soutiens de l’État, les producteurs ont pu bénéficier d’apports financiers couvrant jusqu’à 80% des frais de développement et de restructuration engagés dans leurs exploitations », estime un analyste polonais. Quoique le succès et une très belle récolte 2018 les favorisent, les producteurs polonais ont toutefois à faire face à une situation catastrophique du point de vue économique. « En doublant sa production de pommes, la Pologne est certes devenue le deuxième producteur mondial à égalité avec les États-Unis, mais, dans le même temps, elle n’a pas su développer ses marchés et a surtout perdu son client historique, la Russie, en raison de l’embargo russe », explique Daniel Sauvaitre.

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  25. À cela s’ajoute le fait qu’elle n’a pas toujours su opter pour la variété dont les marchés étaient demandeurs. Ces mauvais choix ont été partiellement compensés par le gel qui a frappé, cette année, 12 millions de tonnes de pommes en Chine, premier pays producteur de concentré au monde. « Environ 70 % de la récolte polonaise ont ainsi été transformés en concentré », note Josselin Saint-Raymond. Pourtant, même à la faveur de cette opportunité conjoncturelle, la Pologne se retrouve structurellement excédentaire. D’où sa stratégie de conquête agressive lancée vers de nouveaux marchés, rendue possible par des règles sociales, environnementales et sanitaires qui comptent parmi les moins-disantes d’Europe.

    Un effet ciseau

    « Le coût de la main-d’œuvre, qui représente 60 % des coûts de production des pommes, est 75% plus faible en Pologne qu’en France. Il est presque 50% moins cher qu’en Italie, où il est déjà 37% moins cher qu’en France. Par ailleurs, les producteurs de pommes polonais ne connaissent pas de surtransposition des règles européennes en matière phytosanitaire, que ce soit sur les AMM ou l’emploi des pesticides, et les objectifs de réduction des usages à l’image du plan Écophyto sont inexistants », précise Daniel Sauvaitre.

    Cet excédent structurel de production engendre un double effet. On assiste, tout d’abord, à une concurrence effrénée sur les marchés mondiaux, qui se traduit, pour la France, par une baisse de 30 % de ses exportations. « Alors que nous exportions environ 700000 tonnes il y a deux ans, nous sommes tombés à 500000 tonnes l’an dernier, et nous sommes déjà en baisse de 30% sur cette récolte », note Josselin Saint-Raymond. Et nous subissons par ailleurs un report sur le marché français de pommes polonaises mais aussi belges, espagoles et italiennes. « Le cumul des importations de pommes en France pour la période d’août 2018 à février 2019 s’élève à 112000 tonnes contre 70700 tonnes pour la même période de l’année précédente. Ce qui représente une augmentation de presque 60 % ! », constate Josselin Saint-Raymond.

    Et Daniel Sauvaitre de remarquer, non sans amertume: « La situation est d’autant plus paradoxale qu’on sort des États généraux de l’alimentation, dont les principales conclusions nous invitent à monter en gamme pour offrir plus de qualité et des produits locaux aux consommateurs. » Il poursuit : « Dans cette perspective, des règles de volume ont été inscrites dans la loi pour les cantines scolaires de 50% de produits locaux, sous signe de qualité ou respectueux de l’environnement. Pourtant, les règles des marchés publics européens interdisent les restrictions sur l’origine et ne sont basées que sur le prix le plus bas. Les opérateurs économiques qui répondent à ces appels d’offres ont donc toutes les chances de remporter les marchés s’ils proposent des pommes polonaises à 0,50 euro le kilo, qui ne présentent nulle autre garantie que le respect des seules règles européennes, au lieu de pommes françaises Vergers écoresponsables à 1 euro le kilo, observant strictement un cahier des charges qui garantit une production respectueuse de l’environnement et l’utilisation de toutes les méthodes alternatives et complémentaires aux pesticides, comme la confusion sexuelle ou le biocontrôle. »

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  26. Et le pire est certainement à venir, car rien n’empêche les promoteurs étrangers de se lancer à l’avenir dans l’agriculture biologique, porte d’entrée privilégiée pour accéder à ces futurs marchés de la restauration collective.

    Porte ouverte à la fraude

    Mais ce n’est pas tout. Car des visites sur les marchés de gros ont permis de mettre en évidence un tout autre problème, qui préoccupe Daniel Sauvaitre : « Une part significative des pommes polonaises vendues sur ces marchés présente de graves défauts de marquage qui rendent très facile une “francisation“ de ces produits. » Les règles de marquage européennes, pourtant très claires, imposent une identification de tous les colis contenant des pommes en couche litté ou en vrac. Une préoccupation d’autant plus légitime que la DGCCRF, interpellée par l’interprofession du kiwi, a révélé le 25 mars 2019 que plus de 15000 tonnes de kiwis provenant d’Italie, soit environ 12% des volumes annuels du marché dans l’hexagone, avaient été « francisées ».

    Au bout du compte, pas moins de sept entreprises auraient été impliquées dans ce trafic, générant un bénéfice illicite total estimé à plus de 6 millions d’euros ; bénéfice qui résulte non seulement des coûts de production moindres liés notamment à l’utilisation d’une main-d’œuvre moins chère, mais aussi de l’emploi de produits phytosanitaires interdits en France. Si, dans le cas du «kiwigate», la « francisation » a supposé un modus operandi très complexe, avec des certificats français falsifiés, les défauts de marquage des pommes polonaises rendent assurément l’opération beaucoup plus simple. Et tout comme pour les kiwis, l’appât du gain peut se révéler convaincant : achetée 0,45 euro le kilo à Rungis, une pomme polonaise frauduleusement « francisée » peut être revendue sur un marché parisien avec une marge de près de 1000 euros par palette ! Le tout moyennant une prise de risque très raisonnable, au regard des faibles moyens dont dispose la DGCCRF… « On se doit d’offrir un choix clair aux consommateurs. L’affichage de l’origine dans tous les réseaux de distribution, y compris en restauration collective, est un impératif que nous défendrons ardemment », conclut Daniel Sauvaitre.

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/04/29/pourquoi-pommes-polonaises-envahissent-le-marche-francais

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  27. Le flirt des écologistes avec la réacosphère


    7 mai 2019
    GRW Ecologie


    Dans un petit article publié le 15 novembre dernier dans L’Humanité, le journaliste Lionel Venturini s’intéressait à un certain Fabien Niezgoda dont le « profil très droitier embarrasse la liste Urgence Écologie », une liste née du rapprochement du MEI (Mouvement écologiste indépendant) d’Antoine Waechter, avec Génération écologie, présidée par Delphine Batho, et le Mouvement des Progressistes, qui a été fondé par Robert Hue.

    Et pour cause. Ce proche d’Antoine Waechter, avec qui il a co-écrit Le sens de l’écologie politique, avait déjà suscité une polémique lorsqu’il s’était rendu « à titre personnel » à un colloque de la droite identitaire à Béziers, le 28 mai 2018. Interrogé à ce moment-là par Le Monde, Fabien Niezgoda avait répondu ne pas se sentir « spécialement gêné » par les prises de position du maire de Béziers. « Sa critique de l’immigration, je m’y retrouve », avait alors affirmé celui qui partage « assez largement » les thèses d’Alain de Benoist, figure de la Nouvelle Droite, et l’un des fondateurs du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE).

    « Niezgoda, collaborateur de la revue de la Nouvelle Droite Éléments, a notamment appelé à voter Marine Le Pen à la présidentielle », rappelle Lionel Venturini, dont l’information a été diffusée sur Twitter par l’essayiste et sociologue Valéry Rasplus. « Ce n’est pas la première fois que le MEI, positionné “ni droite ni gauche”, accueille des profils d’extrême droite. Longtemps, Jean Brière eut des responsabilités au MEI, avant de se faire exclure des Verts pour antisémitisme », poursuit le journaliste de L’Huma.

    L’alliance troublante d’EELV

    Cependant, le parti écolo de Delphine Batho n’est pas le seul à s’acoquiner avec l’aile conservatrice de l’écologie politique. C’est en effet également le cas d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui vient de sceller un accord avec l’Alliance écologiste indépendante (AEI) de Jean-Marc Governatori. Yannick Jadot lui a ainsi offert trois places, dont deux en position éligible.

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  28. Or, comme l’analyse le site bien informé Ecolopedia.fr : « L’AEI voit également graviter autour d’elle certaines personnalités proches des milieux réactionnaires. Ainsi, en 2017, en vue des législatives, Governatori a créé le Mouvement 100 %, dont l’un des porte-parole est Nicole Delépine qui, notamment, animait en 2016-2017 une émission sur TV Libertés, une webtélé d’extrême droite fondée par des anciens du FN. Lors de ces élections, l’un des candidats de l’AEI était Patrick d’Hondt (alias Tepa), animateur de la webtélé Meta TV, réputée dans la fachosphère et les milieux conspirationnistes.»

    Enfin, Michèle Rivasi, quant à elle, n’avait pas hésité à accepter l’invitation de Nicole Delépine sur TV Libertés en janvier 2017 pour y parler du danger des pesticides, en compagnie du très controversé professeur Gilles-Éric Séralini. Tout cela, très certainement, dans l’intérêt de la convergence des luttes…

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/05/07/le-flirt-des-ecologistes-avec-la-reacosphere

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  29. Abeilles : dysfonctionnements au sein de l’ITSAP

    10 avril 2019
    GRW Apiculture


    À la veille de Noël, un collectif de 36 députés du groupe Les Républicains a signé une tribune alarmiste dans le quotidien Le Monde déplorant que, face au problème de surmortalité des abeilles, le gouvernement « n’a toujours rien entrepris ». Rappelant le rôle majeur des abeilles dans l’écosystème et dans la production de notre nourriture, les élus appellent à la « création d’un véritable plan de sauvegarde de l’abeille et des apiculteurs ». En France, la production de miel serait passée de 35000 tonnes au milieu des années 1990 à 9000 tonnes en 2016, « soit une chute de trois quarts de la production », s’alarment les élus.

    Faute de statistiques raisonnables

    En réalité, le manque de structuration de la filière ne permet pas de connaître le chiffre exact de production de miel en France. Ainsi, dans une étude publiée en août 2018, l’observatoire mis en place par FranceAgriMer, le seul organisme officiel en charge de ce genre de statistiques, a estimé la production de miel de 2017 à 19788 tonnes contre environ 16000 tonnes pour la récolte de l’année 2016. Selon l’établissement public, le ratio de miel produit par ruche aurait donc atteint 21,1 kg en 2017, contre 16,5 kg en 2016, c’est-à-dire une augmentation significative.

    Les 9000 tonnes évoquées par les élus ne proviennent donc pas des chiffres officiels de FranceAgriMer. Il s’agit de chiffres officieux sortis de l’association apicole, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), qui conteste ceux de l’établissement public, les estimant « totalement incohérents et irréalistes ». « Avec tous les gens du métier, nous n’arrivons pas à comprendre », avait alors déclaré Pierre Ickowicz, le président de l’entreprise de ventes de matériels Icko Apiculture.

    En revanche, l’essentiel de la profession se rejoint sur une production de miel de 2018 estimée à 18 à 20000 tonnes, grâce à de très bonnes miellées dans certaines régions, notamment en Champagne. Selon le Réseau biodiversité pour les abeilles, qui a été le premier à communiquer sur la récolte de miel 2018, certains apiculteurs ont en effet réussi a collecter « jusqu’à 150 kg de miel par ruche » en raison d’exceptionnelles conditions météorologiques.

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  30. Une récolte 2018 plutôt réussie

    Pour sa part, l’Unaf concède, qu’à l’exception de certains colzas « dont les variétés nouvelles ne sont plus mellifères », la récolte sur colza a été « le plus souvent très bonne », notamment dans la moitié nord. En revanche, dans le Sud, la récolte de romarin a été plutôt faible et celle de thym, « inexistante, victime des pluies et des périodes de froid à répétition ». En dehors du Sud-Ouest, la récolte d’acacia s’avère « excellente », voire « exceptionnelle » par endroits.

    L’acharnement du journaliste-militant Stéphane Foucart contre les pesticides le rend silencieux au sujet des problèmes autres qui concernent l’apiculture.
    Il en est de même pour la lavande, tandis que les récoltes de miel de châtaignier sont « plus irrégulières, amoindries par les jours de canicule ou de vent du nord qui ont asséché les fleurs et fréquemment par la présence du cynips, prédateur qui s’attaque aux bourgeons floraux ». Enfin, l’association juge « globalement plutôt correctes » les miellées en montagne, « parfois intenses mais souvent trop brèves et celles de forêt ou de sapin sont, elles, extrêmement variables, soit très bonnes soit quasi nulles. La récolte de tournesol varie selon les bassins mais reste toujours très décevante. La récolte de bruyère callune est elle aussi très faible ».

    En fin de compte, la production de miel est en croissance continue depuis trois ans ; une réalité malheureusement passée sous silence dans le texte alarmiste des députés LR. « Il nous faut dès aujourd’hui nous attaquer à ce fléau », conclut l’appel, qui reste en outre très vague en ce qui concerne les mesures à prendre.

    Haro sur les députés

    Certains apiculteurs continuant à évoquer des mortalités importantes, « de l’ordre de 30% » et qui peuvent monter jusqu’à 80 %, il est évident que les causes des difficultés de l’apiculture française sont complexes et multifactorielles. Or, tel n’est malheureusement pas le constat du journaliste-militant Stéphane Foucart, qui dans sa chronique hebdomadaire publiée dans Le Monde, s’en prend aux 36 signataires les accusant de « duplicité ». Pour le journaliste du Monde, le seul fait d’avoir contesté l’interdiction des néonicotinoïdes serait la preuve irréfutable de ce « double discours ». Pire, certains d’entres eux auraient même « cosigné un ou plusieurs amendements autorisant le retour des épandages aériens de pesticides, au moyen de drones », et proposé ou soutenu la suppression de la séparation des activités de vente et de conseil des pesticides. « Au total, à l’exception de Brigitte Kuster et Nathalie Bassire, tous les coauteurs du vibrant appel à sauver les abeilles ont tenté de réfréner l’ambition du projet de loi Egalim de limiter le recours aux pesticides », s’indigne Foucart, vêtu de sa robe de procureur général, la liste des accusés figurant ainsi en fin d’article.

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  31. L’acharnement du journaliste-militant contre les pesticides le rend malheureusement silencieux au sujet des problèmes autres qui concernent l’apiculture. Or, les difficultés récurrentes auxquelles doit faire face l’ITSAP-Institut de l’abeille – et qui en dit long sur le manque de structuration de la filière – n’ont fait l’objet d’aucun article dans le quotien du soir.

    Des salariés révoltés

    Ce qui est d’autant plus dommage qu’une longue lettre émanant de l’équipe des salariés de l’Institut circule largement depuis le 21 décembre 2018. Et son contenu est édifiant pour la filière. « Disons-le sans détour : l’état déplorable de l’Institut qui aboutit aujourd’hui aux licenciements de 4 salariés trouve son origine dans l’état d’esprit et le comportement des administrateurs et des observateurs de notre filière. La construction d’un Institut sans fondation politique et financière solide, l’absence récurrente de ligne stratégique commune, l’incapacité à orienter clairement le cap de nos travaux et à favoriser leur valorisation auprès des apiculteurs en sont les principaux et cruels descripteurs », notent les auteurs en guise d’introduction.

    Ils poursuivent : « Depuis 8 ans nous travaillons avec enthousiasme et envie de participer aux côtés de nos collègues des ADA au redressement et à la consolidation de la filière apicole. Mais aujourd’hui ce qui nous accable, c’est l’attitude misérabiliste et le manque de dignité des apiculteurs organisateurs et ”représentants” de notre filière, qui les ont empêchés de capitaliser leur Institut au-delà de 50000 euros chaque année.» Autrement dit, les apiculteurs refusent de participer à l’équivalent de 0,04 % des 135 millions d’euros du chiffre d’affaires de la filière apicole pour alimenter le fonctionnement de leur outil technique et scientifique ! Cinquante mille euros, soit l’équivalent de cinq tonnes d’un miel de cru !

    Un immobilisme accablant

    Sur le fond, la critique des salariés est bien plus accablante : « Ce qui nous consterne aussi, c’est l’immobilisme, l’attitude indécrottable, l’inconsistance des raisonnements et la courte portée des visions de nos administrateurs qui les ont empêchés de tracer une ligne stratégique commune et parcimonieuse au sein de leurs Instituts techniques (ITAPI puis ITSAP) comme dans le reste de la filière. »

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  32. Ainsi, les auteurs se disent « pétris de honte en voyant au plus haut niveau les représentants de notre filière s’égarer dans le fantasque d’argumentations essentiellement inspirées de ce qui se passe dans le seul périmètre de leur exploitation ».
    Ainsi, les auteurs se disent « pétris de honte en voyant au plus haut niveau les représentants de notre filière s’égarer dans le fantasque d’argumentations essentiellement inspirées de ce qui se passe dans le seul périmètre de leur exploitation ».

    « Ce qui nous gangrène toujours, c’est l’instrumentalisation sans limites des abeilles et de l’apiculture par ces élus, au profit d’idéologies dogmatiques qui dépassent les seuls intérêts apicoles, et cela au mépris de la stabilité de structures techniques régionales et nationales vouées à améliorer les conditions du développement de l’apiculture française .»

    « Ces attitudes, ces comportements et toutes ces postures, que nous subissons au sein de l’Institut et dont nous pâtissons, ont également pour conséquence d’enfermer l’apiculture et ceux qui la pratiquent dans un univers cynique et pessimiste où la désinformation limite la clairvoyance et la perspicacité. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’apiculteurs finissent par ne plus rien comprendre, s’isolent et laissent la barre de notre filière à des personnalités qui depuis des décennies ne cessent de saborder les initiatives successives de structuration. »

    Pour les auteurs de ce long courrier, il est indispensable de « lever cette chape qui pèse sur la famille des apiculteurs français depuis une cinquantaine d’années et qui la déchire de génération en génération ». Ils en appellent à « réveiller une conscience collective qui fait défaut aux organisateurs de notre filière et dont pâtissent hélas sur le terrain les abeilles et les apiculteurs ».

    Sources :

    Tribune de trente-six députés LR publiée dans Le Monde, 24 décembre 2018
    Chronique de Stéphane Foucart publiée dans Le Monde, 5 janvier 2019.
    Étude de FranceAgriMer sur les récoltes de miel en France, août 2018. « Les chiffres sur la production de miel font débat », Les Échos, 16 août 2018.
    Courrier du 21 décembre 2018 signé par les salariés de l’ITSAP.

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/04/10/abeilles-dysfonctionnements-au-sein-de-litsap

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    1. Si encore PERSONNE AU MONDE n'a pu prouver que les abeilles mouraient par les produits de traitement agricole, il a déjà été prouvé que les abeilles meurent à cause des chemtrails !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/abeilles-atteintes-dalzheimer-la.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/pas-plus-loin-que-le-bout-de-leur-nez.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/analyses-deau-de-pluie-tres.html

      99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes

      dimanche 2 décembre 2018

      https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html

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  33. Sainte Greta priez pour nous


    5 mai 2019 / Association des climato-réalistes
    Par Rémy Prud’homme


    Sainte Greta, l’icône des jeunes et des Verts, a un don. Sa mère, Marlena Ernman, dans un livre intitulé « Scènes du cœur, notre vie pour le climat » (tout un programme), écrit de Greta : « Elle peut voir du gaz carbonique à l’œil nu. Elle le voit sortir des cheminées et transformer l’atmosphère en dépotoir ». Cette vision n’est nullement métaphorique, mais purement physiologique. Il s’agit évidemment d’une absurdité : le gaz carbonique est sans odeur et sans couleur, et les rejets annuels représentent une part infime (0,0004%) de l’atmosphère.

    Qu’une adolescente suédoise autiste (Asperger), manipulée comme une marionnette par des parents militants, dise des sottises, cela peut malheureusement arriver. Il s’agit là d’un événement rare, aléatoire, qui appelle notre tristesse et notre compassion, mais qui n’a aucune signification. Ce qui a une signification, en revanche, c’est l’accueil extraordinaire fait dans le monde, ou en tout cas dans le monde occidental, à la personne de la jeune malade, à son discours irrationnel, à ses préconisations. Les plus hautes autorités civiles et religieuses, du président de la France au pape, la reçoivent, la prennent au sérieux, l’écoutent, la cajolent. Le Parlement Européen est bien la seule institution à avoir, malgré les Verts qui y siègent, refusé de l’entendre proférer une adresse solennelle, en notant, avec un bon sens inhabituel, qu’un mardi matin, la place d’une gamine de 16 ans était sur les bancs de son école plutôt qu’à la tribune du Parlement. Mais partout ailleurs, pour des dizaines de millions de zélotes, chez les jeunes et même chez les moins jeunes, Greta est devenue une star, une icône, un modèle, un maître (on hésite à écrire : à penser), une sainte.

    Une sainte. On a sans doute là un début d’explication du phénomène. Le réchauffisme est une religion. Il avait sa doctrine, son catéchisme, ses pontifes, ses clercs, ses processions, ses conciles, ses Jésuites, ses banques. Il lui manquait ses saints. IL prétendait reposer sur la science, une science officielle certes, mais une science tout de même. Il jette cette béquille aux orties. Aucun responsable du GIEC, aucun député écologiste, n’a dit – et sans doute ne dira – que la capacité de Greta à « voir à l’œil nu » des rejets de gaz carbonique repose sur du vent – le vent des éoliennes peut-être. Le réchauffisme préfère maintenant s’appuyer sur les miracles de Sainte Greta. Il a raison : c’est plus sûr. Une tournée d’apparitions de Sainte Greta fait plus pour la cause que deux ou trois COPs. A un coût en gaz carbonique bien moindre. Malraux disait : « le 21ième siècle sera religieux ou ne sera pas » ; il serait sans doute surpris de voir comment sa prédiction se réalise.

    https://www.climato-realistes.fr/sainte-greta-priez-pour-nous/

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    1. En poussant une trisomique au-devant de la scène, la dictature verte espère recueillir des fonds pour son handicap et même, faire croire que son état mental est la cause du gaz carbonique !!! Hahahaha !
      Qui s'assemble se ressemble.

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