- ENTREE de SECOURS -



samedi 18 décembre 2021

Les États cautionnent le passage au transhumanisme. L’Espagne prépare un centre pour contrôler la technologie du cerveau. Eldiario.es

 
DÉCEMBRE 17, 2021 

PAR LHK


La société d’Elon Musk, Neuralink, développe un appareil pour contrôler l’esprit.

Commentaire LHK:

L’Espagne prépare un centre pour contrôler la technologie du cerveau (avant qu’elle ne nous contrôle disent-ils). Puisqu’ils semblent craindre les dérapages, sont-ils capables de faire respecter les neuro-droits, qui selon ce que je comprends n’ont pas d’incidences juridiques (!). La logique m’échappe, mais il faut faire avec les données.

Dans l’info qui suit, vous découvrirez comment le gouvernement espagnol implémente un laboratoire de neurotechnologies avec pour entre autres buts d’en atténuer l’impact éthique tout en cherchant à devenir les leaders mondiaux du domaine. Une blague donc.

Il devient clair que le transhumanisme est introduit par les gouvernements en place. Ceci devient une évidence. J’ai même découvert ce visuel émis par l’OCDE avec le planning de la mise en place de la chose.

NBIC signifie la FIN de l’humanité au profit de transhumains !

On nous parle de Elon Musk et de sa puce de quelques centimètres de diamètres, mais je répète encore une fois que cette taille n’est pas indispensable. On peut faire pas mal -comme vu dans les derniers articles- avec le nano outillage, les nano-puces, les nano-circuits et autres nano-routeurs, que l’on peut parfaitement trouver dans les injections dites vaccinales.

Les preuves s’accumulent devant vos yeux.

Ce papier a pour but de pousser à prendre au sérieux les précédents qui traitent de NBIC, de nano, et de transhumanisme. Il ne s’agit pas d’avoir peur mais de comprendre les enjeux…

LHK

L’Espagne prépare un centre pour contrôler la technologie du cerveau (avant qu’elle ne nous contrôle).

Le gouvernement lance un appel à projets « sans limite budgétaire » pour réunir médecins, ingénieurs et entreprises dans un laboratoire qui développe de nouvelles neurotechnologies dans une perspective éthique : « L’objectif est d’être des leaders mondiaux »

– Que sont les droits neuro ? Le gouvernement propose de protéger les « processus cérébraux » contre les technologies abusives

L’évolution des technologies capables d’interagir avec le cerveau inquiète les spécialistes. Ces types d’appareils ont augmenté la capacité des médecins à traiter des maladies comme la maladie de Parkinson ou la dépression profonde, mais ils sont capables d’altérer la personnalité des patients et d’interpréter un grand nombre de données extraites de leur esprit. Le risque, expliquent des chercheurs comme le prestigieux neurobiologiste Rafael Yuste , est que des entreprises extérieures au domaine de la santé tentent de tirer parti de leurs possibilités et de les intégrer dans la technologie grand public.

Ces types d’appareils (…) sont capables d’altérer la personnalité des patients et d’interpréter un grand nombre de données extraites de leur esprit.

La société Neuralink d’Elon Musk ou le projet AlterEgo du MIT sont des projets qui cherchent à développer des interfaces fonctionnelles entre le cerveau et la machine.

En avril dernier, Neuralink montrait un singe contrôlant un jeu vidéo grâce à une puce implantée dans sa tête. Le métavers et les lunettes capables de lire le mouvement du globe oculaire de Meta anticipent également cette évolution.

Ils marquent l’arrivée d’artefacts et de systèmes d’intelligence artificielle capables de collecter des données sur le comportement et les décisions des personnes sans l’intermédiation d’un écran, directement à partir de leur corps.

En Espagne, les neuro-droits font partie de la charte des droits numériques , un document sans incidence juridique mais que le gouvernement s’est engagé à suivre. « C’est un cadre de référence pour tous les pouvoirs publics », a expliqué Pedro Sánchez lors de sa présentation, à laquelle ont assisté la vice-présidente Nadia Calviño et les ministres de la Science et de la Justice. Le promoteur du projet était le Secrétariat d’État à la numérisation et à l’intelligence artificielle (SEDIA), qui prévoit que l’une de ses premières applications pratiques sera la création d’un « centre international de référence en neurotechnologie », dans lequel les technologies d’interaction avec le cerveau avec attention à ne pas dépasser les limites éthiques.

Des synergies entre différents domaines

« L’objectif du centre est de créer un environnement approprié pour déchiffrer les calculs cérébraux et développer de nouvelles thérapies du point de vue de l’éthique et de l’humanisme technologique », explique Salvador Esteban, directeur général de l’intelligence artificielle, à elDiario.es. L’« humanisme technologique » est l’un des pivots conceptuels du Gouvernement. Il s’en sert pour définir un type de développement des nouvelles technologies où le respect des droits fondamentaux fait partie intégrante de sa conception.

Le projet s’appelle SpainNeuroTech et sa première application pratique sera la recherche. Comprendre comment le cerveau fonctionne pour contrer les troubles neurologiques et psychiatriques. « Pour ce faire, les neurosciences devront créer de nouvelles technologies inexistantes qui permettent la création d’une interface cerveau-machine, à la fois pour lire l’activité et pour écrire l’activité cérébrale », détaille SEDIA. Une telle technologie pourrait aider dans le traitement de la maladie d’Alzheimer, de la sclérose en plaques et d’autres maladies neurologiques et psychiatriques.


Les neurosciences devront créer une interface cerveau-machine, à la fois pour lire l’activité et pour écrire l’activité cérébrale

Une autre étape du projet consiste à développer « un écosystème d’innovation et un contexte adapté à la promotion de startups » axés sur les neurotechnologies et l’intelligence artificielle, avance Esteban.

« Ce doit être un centre interdisciplinaire qui accueille des scientifiques, des data experts, des ingénieurs, des psychologues, des médecins et des entrepreneurs, des experts en neurotechnologie en général qui savent réaliser des synergies avec d’autres domaines. La question est d’atteindre le maximum de portée possible en appliquant le plus grand nombre de combinaisons que l’on peut aborder dans les domaines technologiques, médicaux et commerciaux », abonde le responsable de l’IA du gouvernement : « L‘objectif macro est d’être leader mondial dans le domaine des neurotechnologies.

Les expériences tirées de la recherche sur le fonctionnement du cerveau pour traiter la maladie peuvent avoir des applications pratiques en dehors de la médecine. L’un d’eux améliore les processus utilisés par les systèmes d’intelligence artificielle pour les rendre plus semblables à lui. « L’émulation du fonctionnement du cerveau améliorera considérablement les algorithmes d’IA. Le cerveau est l’un des systèmes les plus parfaits et les plus complexes qui existent, il est très efficace et a une dépense énergétique minimale. Copier tout cela serait la fermeture du cercle », dit-il Laura Flores, directrice adjointe de l’intelligence artificielle chez SEDIA.

Le premier centre

Les neurosciences, les neurotechnologies et les neuro-droits sont des territoires avec pratiquement tout le chemin à parcourir. L’intersection entre eux et avec le monde de l’entreprise est encore inexplorée. Le centre proposé par le Gouvernement serait le premier du genre, il a été créé sans référence internationale préalable. « Nous avons étudié toutes les initiatives autour des neurotechnologies qui existent dans le monde. L’intention dans ce projet est de prendre les forces de chacun et d’essayer d’en faire un centre pionnier », révèle Flores.

Pour cette raison, le Gouvernement a demandé aux personnes intéressées d’envoyer des propositions sur ce à quoi devrait ressembler ce centre et les projets qu’il pourrait accueillir. « Elles devraient s’articuler autour de cinq axes de travail », précise SEDIA : « (1) la valorisation de la recherche dans le domaine des neurotechnologies et de l’intelligence artificielle ; (2) l’application des résultats au profit de la société ; (3) la transfert de connaissances ; (4) la génération de talents, l’attraction de talents internationaux et la rétention de talents étrangers ; et

(5) l’identification et le développement ultérieur de solutions pour atténuer l’impact éthique des neurotechnologies ».

La Manifestation d’Intérêt sera ouverte jusqu’au 24 novembre à 23h59 aux entreprises de toute taille et aux centres publics de toutes sortes. « Il n’y a pas de limites financières au montant de la proposition », avance le gouvernement. Le budget final pour SpainNeuroTech n’est pas défini et dépendra des propositions reçues, bien qu’il provienne entièrement des fonds européens du plan de relance.

https://www.eldiario.es/tecnologia/espana-prepara-centro-controlar-tecnologia-cerebral-controle_1_8456604.amp.html

https://lilianeheldkhawam.com/2021/12/17/les-etats-cautionnent-le-passage-au-transhumanisme-lespagne-prepare-un-centre-pour-controler-la-technologie-du-cerveau-eldiario-es/

10 commentaires:

  1. Un nombre croissant d'entreprises et d'organisations reviennent sur les exigences de vaccination


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 17 DÉC 2021 - 20:35
    Soumis par Jack Phillips d'Epoch Times,


    Ces derniers jours, de plus en plus d'entreprises ont annulé les règles précédentes imposant le vaccin COVID-19 comme condition d'emploi dans le but de garder les travailleurs.

    Plus tôt cette semaine, Amtrak – une société quasi-publique – est devenue la dernière à annuler ses exigences en matière de vaccins en raison des inquiétudes concernant les pénuries de personnel et la réduction des services en janvier. Dans une note envoyée au personnel et obtenue par Epoch Times, le PDG d'Amtrak, William Flynn, a déclaré que l'entreprise supprimerait le mandat qui aurait donné aux employés jusqu'au 4 janvier pour se faire vacciner complètement ou prendre un congé sans solde.

    Selon la note, environ 500 des plus de 17 000 travailleurs d'Amtrak ne sont toujours pas vaccinés. Pourtant, la perte soudaine de ce nombre de travailleurs aurait causé des interruptions de service, a suggéré Flynn, tout en notant qu'Amtrak agissait conformément aux récentes ordonnances judiciaires rendues contre les mandats de vaccins radicaux du président Joe Biden.

    Plusieurs hôpitaux et systèmes de santé ont de la même manière annulé les mandats de vaccination pour les employés et cité des problèmes de main-d'œuvre qui ont été déclenchés par les nouvelles exigences. Début décembre, AdventHealth de Floride a annoncé la fin de ses besoins en vaccins pour quelque 83 000 travailleurs, citant également plusieurs injonctions judiciaires récentes contre des mandats fédéraux.

    "En raison des récentes décisions des tribunaux fédéraux de bloquer le mandat de vaccination [Centers for Medicare & Medicaid Services], nous suspendons toutes les exigences de vaccination de notre politique de vaccination COVID-19", a déclaré Neil Finkler, directeur clinique d'AdventHealth, dans une lettre au personnel. . Cette décision est intervenue après que les Centers for Medicare & Medicaid Services ont confirmé à Epoch Times que l'agence avait suspendu l'exécution à la suite de deux ordonnances du tribunal il y a plusieurs semaines.

    Tenet Healthcare, HCA Healthcare et Cleveland Clinic ont récemment annoncé qu'ils se retiraient également, invoquant des problèmes de main-d'œuvre. Avec AdventHealth, les trois sociétés de soins de santé exploitent ensemble 300 hôpitaux et emploient plus de 500 000 personnes.

    Ils ont cité des ordonnances judiciaires récentes qui ont empêché les Centers for Medicare & Medicaid Services d'appliquer leur mandat aux établissements médicaux financés par Medicare et Medicaid. La règle a été annoncée par Biden le même jour où il a confirmé qu'il imposerait des mandats aux employés du gouvernement fédéral, aux entreprises qui ont des contrats avec le gouvernement fédéral et, de manière plus controversée, aux entreprises qui ont 100 travailleurs ou plus.

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  2. Le mandat pour les entreprises privées, qui doit être appliqué par l'Occupational Safety and Health Administration (OSHA), a été suspendu par l'agence le mois dernier à la suite d'une décision cinglante rendue par un panel de juges de la Cour d'appel du cinquième circuit des États-Unis. À l'époque, l'OSHA a déclaré qu'elle restait convaincue que le gouvernement fédéral l'emporterait finalement devant les tribunaux.

    "Nous avons vu des rapports anecdotiques d'hôpitaux qui ont suspendu ou annulé leurs mandats de vaccination à la lumière du processus juridique en cours", a déclaré l'American Hospital Association dans une déclaration au Washington Post au sujet des récentes décisions des hôpitaux sur le vaccin. exigences.

    Mais l'organisation a déclaré qu'elle "ne pense pas que la plupart des hôpitaux modifient leurs mandats, mais certains peuvent choisir d'imposer des tests hebdomadaires ou d'autres stratégies d'atténuation pour les travailleurs non vaccinés à la place", tandis que "certains ont également décidé de ne plus licencier le personnel non vacciné".

    Plus tôt cette semaine, le conseil d'administration du district scolaire unifié de Los Angeles, pour différentes raisons, a voté à une écrasante majorité en faveur du report de l'exigence de vaccin pour les élèves de janvier 2022 à l'automne 2022 après que des dizaines de milliers d'élèves ne se seraient pas conformés, ce qui signifie qu'ils ne le feraient pas. être en mesure d'assister à des cours en personne.

    Huntington Ingalls Industries, le plus grand constructeur naval des États-Unis, a annoncé qu'il n'appliquerait pas le mandat d'entrepreneur fédéral de l'administration Biden. L'entreprise avait déclaré à ses 44 000 travailleurs qu'elle n'était pas contractuellement obligée de se conformer, bien qu'un juge fédéral de Géorgie ait par la suite bloqué le mandat.

    L'Université de l'Iowa a également récemment retiré sa directive sur les vaccins pour le personnel travaillant sur des contrats fédéraux de son site Web à la suite d'une ordonnance d'un juge fédéral le mois dernier. La présidente du Sénat de la faculté de l'Université de l'Iowa, Teresa Marshall, a déclaré le 7 décembre que l'exigence était suspendue jusqu'à ce que les poursuites fédérales soient réglées.

    https://www.zerohedge.com/political/growing-number-companies-and-organizations-are-walking-back-vaccination-requirements

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  3. Après Tchernobyl et Fukushima, ...


    par Opposition contrôlée (son site)
    vendredi 17 décembre 2021


    C'est devenu le mantra anti-nucléaire par excellence. Comparaison n'est pas raison dit-on, et c'est particulièrement vrai concernant ces deux événements. S'il est tout à fait légitime de s'inquiéter des effets sur la santé et l’environnement de l'industrie nucléaire, la pratique consistant à entretenir la confusion, trop répandue chez les militants anti-nucléaires, reste inacceptable. Tout comme celle consistant à mobiliser l'émotion, surtout la peur. La question du nucléaire est éminemment technique, et celle de l'énergie hautement stratégique, en ces temps de raréfaction de l'énergie fossile. Ainsi, il convient de rétablir les faits concernant les deux accidents emblématiques du nucléaire civil.

    L'accident de Tchernobyl est la pire catastrophe du nucléaire civil jamais survenue. Mais il faut se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain. Si elle nous enseigne quelque chose, c'est avant tout l'état de dérive de la bureaucratie soviétique, qui a décidé la construction du type particulier de réacteur qui équipait la centrale. Il est rigoureusement impossible qu'un accident similaire se produise avec les réacteurs du parc électronucléaire mondial, hors de la Russie, qui continue à ce jour l'exploitation de ces infâmes réacteurs RBMK. Ces réacteurs, dits « à tubes de force » sont d'une technologie radicalement différente du reste du parc mondial, partagé entre réacteurs à eau pressurisée et à eau bouillante. Ils violent à peu près toutes les règles de sécurité fondamentales qui ont prévalu à la conception des réacteurs occidentaux.

    Sans rentrer dans trop de détails, les tares du RBMK sont multiples. L'utilisation du graphite comme modérateur de neutrons, en lieu et place de l'eau dans nos centrales, a été un facteur majeur de la catastrophe, nous y reviendrons. Ces réacteurs sont fondamentalement instables, il est très difficile de les piloter. Ils ne disposent pas d'enceinte de confinement, et leur tuyauterie est d'une complexité délirante. Cerise sur le gâteau, ils ont ce qu'on appelle un « coefficient positif de température », c'est-à-dire que plus ils chauffent, plus les réactions nucléaires augmentent, et donc plus le réacteur chauffe : ils sont susceptibles d'emballement thermique. Les réacteurs occidentaux ont été conçus autour du principe inverse, un coefficient négatif de température. Enfin, tandis que leur concept même était une folie, ils ont été mal réalisés. Le principal instrument de sécurité d'un réacteur, les barres de contrôle, servant à stopper les réactions nucléaires, avaient sur les RBMK des défauts de conception majeurs. Paradoxalement, c'est ce dispositif de sécurité, mal conçu, qui entraînera la catastrophe de Tchernobyl.

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    Le RBMK soviétique, à comparer avec un réacteur standard à eau pressurisée, sur l'image suivante.

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    Pourquoi les soviétiques ont-ils fabriqué ces horreurs ? C'est d'abord le produit des aberrations de leur système bureaucratique. Ensuite, le RBMK est un réacteur de pauvre. Sur le plan économique, il a de nombreux avantages. Quand bien même il est complexe, il n'utilise pas de pièces difficiles et coûteuses à fabriquer, il n'y a pas de cuve sous pression, pas d'enceinte de confinement. Le combustible qu'il utilise est plus faiblement enrichi que celui de nos réacteurs, c'est un facteur d'économie important dans l'exploitation d'une centrale, l'enrichissement étant une opération coûteuse. Il permet une exploitation sans interruption, l'absence de cuve pressurisée fait qu'on peut remplacer les barres de combustible individuellement, sans avoir à refroidir l'ensemble du réacteur, à le stopper. Enfin, ces réacteurs sont dits « plutonigènes », c'est-à-dire qu'on peut y produire industriellement du plutonium, à des fins d'armement nucléaire, en parallèle de la génération d'électricité.

    L'accident lui-même a déjà été maintes fois décrit. Il est dû à l'intersection de plusieurs facteurs, dont le principal reste la technologie spécifique RBMK, ainsi que d'une série d'erreurs humaines. L'isolement et la politique de secret de l'URSS ont privé les opérateurs soviétiques de l'expérience de la communauté des techniciens du nucléaire, les défauts de conception ont fait le reste. Alors qu'il s'agissait de conduire un exercice de sécurité, les opérateurs de Tchernobyl ont accumulé les erreurs. Constatant une perte de puissance, due à ce qu'on appelle un empoisonnement au xénon, gaz à faible durée de vie issu de la fission, grand absorbeur de neutrons, ils ont rétracté toutes les barres de contrôles qui modèrent les réactions nucléaires pour tenter de redémarrer le réacteur. Le xénon absorbant se désintégrant, l'opérateur constatât une augmentation de puissance rapide, et décidât d'activer l'arrêt d'urgence du réacteur, c'est-à-dire l'abaissement de l'ensemble des barres de contrôle. Malheureusement, les défauts de conception de celles-ci firent que le réacteur s’emballât en une fraction de seconde.

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    Le bouton d'arrêt d'urgence du réacteur, dont l'activation a entraîné la catastrophe.

    C'est l'origine de l'explosion, unique en son genre. D'une puissance nominale de 1000 MW, le réacteur a produit, probablement, entre 100 et 300 fois plus de puissance en quelques millisecondes. Le graphite modérateur est le premier coupable de cette réaction. Le réacteur a explosé sous l'intense dégagement de chaleur et de gaz. La dalle de béton et d'acier de 1200 tonnes qui le recouvrait a été projetée en l'air à des dizaines de mètres, puis est retombée dessus.

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    Etat de la centrale après l'explosion.

    Une quantité gigantesque de particules a été projetée dans l'atmosphère. Contrairement aux autres accidents où il y a eu relâchement de matière radioactive dans la nature, il ne s'agissait pas uniquement des produits de fission, majoritairement le césium et l'iode, mais de l'ensemble des éléments présents dans le réacteur, uranium, plutonium etc. Un violent incendie à suivi l'explosion, alimenté par le graphite du réacteur. Celui-ci a créé une deuxième vague de dissémination de particules, plus fines et volatiles. A proximité du site, les particules de plutonium retrouvées étaient de taille relativement importante, limitant leur pénétration dans les sols. A l'inverse, celles générées par l'incendie étaient très fines et ont parcouru des distances considérables.

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    Carte de la dissémination de césium radioactif suite à l'explosion puis l'incendie de Tchernobyl. La Biélorussie a été le pays le plus touché.

    Tchernobyl reste un accident unique, provoqué par une technologie dangereuse qui n'existe pas en dehors de la Russie. Contrairement à la croyance populaire, l'accident de Fukushima n'a rien de similaire, ni dans ses causes, ni dans ses conséquences, c'est ce que nous allons détailler maintenant.

    Il convient tout d'abord de rappeler que l'accident a fait suite à un tremblement de terre majeur, suivi d'un raz-de-marée qui a ravagé toute la côte Nord-Est du Japon, causant plus de 18 000 morts, ainsi que des destructions considérables. C'est cet événement exceptionnel qui a entraîné l'accident de la centrale de Fukushima, ainsi que certaines négligences de la part des opérateurs de la centrale et du gouvernement.

    Contrairement à la France, le parc nucléaire japonais est complexe, il y coexiste de nombreux types de réacteurs différents. D'autre part, ils sont opérés par des exploitants privés et distincts. Il n'existait pas d'autorité de sûreté indépendante. L'exploitant de Fukushima n'a pas jugé nécessaire de renforcer la protection de la centrale, contrairement à celui de la centrale d'Onagawa, qui, bien qu'elle fût plus proche de l'épicentre du séisme, n'a pas connu d'incident majeur. Et il n'existait aucune autorité pour l'y obliger.

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  6. Carte des centrales nucléaires japonaises.

    La centrale elle-même avait les tares du parc japonais : plusieurs versions du même type de réacteur, avec des systèmes différents, ce qui complexifiera grandement les opérations de sauvetage. Lors du tremblement de terre, les systèmes de sécurité automatiques des réacteurs ont fonctionné correctement. Les barres de contrôle des réacteurs se sont abaissées pour les stopper. Cependant, même en position d'arrêt, les réacteurs dégagent toujours une chaleur considérable pendant plusieurs jours, c'est ce qu'on nomme la « puissance résiduelle », qui est de l'ordre de plusieurs dizaines de Mégas watts. Ceci nécessite de maintenir le refroidissement du réacteur par circulation d'eau, à l'aide de pompes.

    L'accident a véritablement commencé avec la destruction du réseau électrique due au tsunami. Les générateurs de secours, qui devaient alimenter les pompes de refroidissement ont été noyés. Ils avaient été placés au fond des bâtiments, pour des raisons de normes anti-sismiques. Les réacteurs disposaient cependant de systèmes de refroidissement passifs, ne nécessitant pas d'alimentation électrique. Ces systèmes, bien qu'insuffisants, ont grandement limité les conséquences de l'accident, en offrant un précieux délai qui a permis d'évacuer les populations avant que les réacteurs deviennent incontrôlables.

    Les opérateurs japonais n'ont pas été en mesure d'éviter la fusion des cœurs, malgré un dévouement et une ingéniosité remarquables. Ils ont rencontré plusieurs problèmes : d'abord le manque de formation du personnel. La documentation technique des réacteurs avait été informatisée, et, en l'absence d'électricité, les techniciens ont été contraints de rechercher parmi les dizaines de milliers de pages des notices techniques papier pour retrouver les informations nécessaires à l'opération de sauvetage. Ensuite, ils n'ont pas eu accès au matériel nécessaire pour conduire ces opérations. Rien n'avait été prévu, en carburant, pompes auxiliaires, batteries, et autres systèmes de secours. La dévastation causée par le tsunami n'a pas permis de trouver ces matériels dans l'industrie locale.

    En l'absence d'informations fiables des systèmes de contrôle, une série d'erreurs humaines ont été commises, bien excusables cependant. Les opérateurs ont mal évalué la condition des réacteurs, et n'ont pas priorisé les opérations de sauvetage correctement. Disons-le clairement, ils ont malgré tout eu beaucoup de chance. Il y a eu deux types de relâchements de matières radioactives dans l'environnement : des fuites modérées provoquées par la pression excessive dans les réacteurs, et des relâchements volontaires. Les vents ont été favorables, dans l'ensemble, les matières radioactives ont été dirigées vers la mer. D'autre part, ces relâchements ont été sporadiques et étalés dans le temps.

    Ces émissions de matière radioactive ont été essentiellement des produits de fission, césium et iode. La durée de vie de l'iode est faible (période de 8 jours), et n'aura pas de conséquences : l'alimentation très iodée des japonais (algues en particulier) fait que leur thyroïde, l'organe qui fixe cet élément, est généralement saturée. Le césium est plus problématique, sa période radioactive (improprement appelée demi-vie) est de 30 ans. Cependant, il ne pénètre que très peu dans les sols, et n'est pas absorbé par les plantes, hormis les champignons. Les cultivateurs de riz de la région continuent de vendre leurs récoltes, et rassurent les consommateurs en disant : c'est le riz le plus contrôlé de la planète. Quant aux rejets en mer, le facteur de dilution de l'océan pourvoit. Les poissons ne sont pas touchés, le césium se déposant sur les fonds. Seuls les crustacés, dans un périmètre restreint, doivent être considérés avec prudence. Il est tout à fait possible de les tester pour s'assurer de leur innocuité, et le gouvernement japonais fournit le matériel nécessaire.

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    Les rejets de matière radioactive ne dépassent pas quelques dizaines de kilomètres.

    Il n'y a aucune similitude entre les rejets de Fukushima et ceux de Tchernobyl. Ni en quantité, ni en qualité. Tout le monde a été choqué par les images des explosions survenues dans les bâtiments réacteurs de la centrale japonaise. En aucun cas, il ne s'agissait d'explosion des réacteurs, qui auraient eu des conséquences dramatiques. C'est un phénomène connu, lors de l'échauffement excessif des réacteurs : passé une certaine température, les gaines des barres de combustible, en zirconium, réagissent chimiquement avec l'eau et produisent de l'hydrogène. Il est extrêmement difficile de confiner cet élément, le plus petit de la nature. L'hydrogène s'est accumulé entre l'enceinte de confinement et les toitures légères des bâtiments. C'est un gaz explosif, et c'est lui qui a explosé à Fukushima. Malgré la violence des explosions, les enceintes de confinent des réacteurs n'ont pas été éventrés. Le toit du bâtiment du réacteur N°4, à l'arrêt complet, et sans combustible chargé, à lui aussi explosé. Une conduite de ventilation le reliait aux autres bâtiments, et l'hydrogène s'y est aussi accumulé, avant d'exploser.

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    C'est uniquement la structure légère du toit des bâtiments réacteurs qui a explosé, à cause de l'accumulation d'hydrogène.

    Dix ans plus tard, le gouvernement japonais a décidé de redémarrer l'exploitation de ses centrales.

    Tout n'est pas rose pour autant dans l'industrie nucléaire. Omerta, rejets sauvages, et absence volontaire d'études épidémiologiques font que nous restons dans l'obscurité quant aux vraies conséquences de l'exploitation de cette énergie. Cependant, c'est le cas d'à peu près toutes les industries. Diesel, paraben, amiante, aluminium, titane et aujourd'hui graphène, la liste est longue... A suivre...

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/apres-tchernobyl-et-fukushima-238031

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    1. (...) L'accident a véritablement commencé avec la destruction du réseau électrique due au tsunami. Les générateurs de secours, qui devaient alimenter les pompes de refroidissement ont été noyés. Ils avaient été placés au fond des bâtiments, pour des raisons de normes anti-sismiques. (...)

      Pas du tout ! Les pompes... on s'en fout ! Les tuyaux sont brisés ! Donc: l'eau n'arrive plus aux réacteurs.

      (...) passé une certaine température, les gaines des barres de combustible, en zirconium, réagissent chimiquement avec l'eau et produisent de l'hydrogène. (...)

      Les crayons (tubes renfermant les pastilles d'Uranium) contiennent de l'hydrogène. Il ne s'agit pas d'une 'réaction chimique' avec l'eau (les crayons y sont plongés dedans) mais suite à la fonte des tubes en zirconium et libération donc des pastilles d'Uranium s'est formé le corium en cuvier (confiture brûlante qui l'a fondu et passé au travers). C'est l'hydrogène dégagé par les milliers de crayons de 4 m de long dans cette chaleur (absence d'eau !) passant de 300 à 3000°C que l'hydrogène a donc explosé (déchapeautant les toits de réacteurs).

      L'accident est la faute 100 % à la TEPCO. Les tuyaux (fer & PVC) se sont brisés lors du tremblement de terre (et non du raz de marée) car ils n'étaient pas montés sur vérins !

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  8. Covid-19 : « On a donné le marché mondial de la vaccination à deux boîtes : c’est une escroquerie ! Personne n’ose le dire, mais on nous vend un vaccin qui est un échec ! », Pr J-M Claverie, virologue


    Publié par Aphadolie
    18/12/2021


    Face à la propagation fulgurante du variant Omicron, la crainte d’un scénario catastrophe dans les services de réanimation gagne les autorités sanitaires. La vaccination des enfants et la campagne de promotion de la troisième injection sont plus que jamais d’actualité. Mais la politique du « tout vaccinal » est-elle toujours pertinente face à un variant encore assez méconnu ?

    Pour le Professeur Jean-Michel Claverie, virologue au Laboratoire Information Génomique et Structurale (IGS) de l’université Aix-Marseille, le gouvernement doit revoir de fond en comble sa stratégie face à l’épidémie.

    Le gouvernement s’apprête à annoncer une nouvelle batterie de restrictions sanitaires. Pour le virologue Jean-Michel Claverie, la possible résistance du variant Omicron aux vaccins démontre le fiasco du « tout vaccinal » en France.

    « C’est une idéologie que de vouloir arrêter la circulation du virus, surtout quand on sait maintenant que le vaccin n’empêche pas la transmission ! », fustige le Pr Jean-Michel Claverie devant les caméras de Sputnik.

    Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) vient de se prononcer en faveur de l’ouverture de la vaccination contre le Covid à tous les enfants de 5 à 11 ans en France. Pour le Pr Claverie, virologue au Laboratoire Information Génomique et Structurale (IGS), cette décision n’est absolument pas légitime au regard du très faible nombre de cas graves dans cette tranche d’âge.

    Pis, selon lui, le fait que l’efficacité des différents vaccins pour empêcher la transmission du virus soit finalement plus faible qu’anticipé (entre 34 % et 50 % selon les études le plus récentes) montre l’échec de la stratégie du « tout vaccinal » décidée en France.

    « Personne n’ose le dire, mais on est en train de nous vendre un vaccin qui est un échec ! On nous a vendu quelque chose qui ne marche pas. Je pense qu’il faut rapidement changer de stratégie, avec des vaccins à virus atténués ou avec des médicaments antiviraux », plaide le Pr Claverie.

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  9. A propos de Pr Jean-Michel Claverie:

    Jean-Michel Claverie, virologue et spécialiste de génomique, Professeur d’université et praticien hospitalier émérite, ancien directeur de l’Institut de Microbiologie de la Méditerranée (CNRS & Université d’Aix-Marseille).

    Professeur de médecine de l’Université Aix-Marseille, Jean-Michel Claverie est aussi directeur de l’institut de Microbiologie de la Méditerranée et du laboratoire Information Génomique et Structurale (CNRS et Université d’Aix-Marseille). Formé à la biologie, à l’informatique et à la physique théorique à Paris, il s’est ensuite frotté à de multiples thématiques au cours d’une carrière nomade qui l’a mené de Jussieu à Marseille en passant par le Québec, l’institut Salk (San Diego), l’Institut Pasteur (Paris), le NIH (Washington) et Palo Alto. Il est actuellement passionné par les virus géants dont il a découvert la plupart avec sa compagne, Chantal Abergel.

    Source :

    https://www.igs.cnrs-mrs.fr/le-laboratoire/organigramme/

    https://fr.sputniknews.com/20211217/pr-claverie-personne-nose-le-dire-mais-on-nous-vend-un-vaccin-qui-est-un-echec-1053970229.html

    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/que-sait-on-de-l-efficacite-des-vaccins-contre-la-transmission-du-covid-19_14056915/

    https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20211217.OBS52284/le-comite-national-d-ethique-valide-l-ouverture-de-la-vaccination-des-enfants-de-5-a-11-ans.html

    https://www.liberation.fr/checknews/combien-de-moins-de-18-ans-sans-comorbidite-sont-morts-du-covid-19-20210702_MGGZB2ZKPNHAPI3UJNNLLKZRFE/?redirected=1

    - voir clip sur site -

    https://aphadolie.com/2021/12/18/covid-19-on-a-donne-le-marche-mondial-de-la-vaccination-a-deux-boites-cest-une-escroquerie-personne-nose-le-dire-mais-on-nous-vend-un-vaccin-qui-est-un-echec/

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