- ENTREE de SECOURS -



mercredi 8 avril 2020

Un adolescent invente un moyen peu banal de soulager le personnel de santé

17:16 08.04.2020


En pleine épidémie de Covid-19, le personnel soignant doit faire face non seulement au stress, mais aussi aux irritations causées par le port d’un masque pendant toute sa journée de travail. C’est un jeune Canadien qui a trouvé le moyen de soulager leurs douleurs.

Un adolescent canadien passionné de technologie relative à l’impression en 3D a trouvé tout seul un moyen de soulager les douleurs des soignants et autres personnes obligés de porter un masque toute la journée. 

L’histoire commence quand un hôpital local partage un message sur les réseaux sociaux pour trouver une solution au problème des masques. En effet, si certains de ces accessoires indispensables par les temps qui courent sont équipés de fils qui permettent de les nouer derrière la tête, d’autres n’ont que des élastiques qui viennent se fixer derrière les oreilles, engendrant à force des douleurs, voire des irritations.

En quelques jours, l’adolescent de 13 ans conçoit le modèle 3D d’un «protège-oreilles», en imprime plusieurs dizaines et fait un don.

Cette protection permet de fixer les élastiques des masques qui ainsi ne frottent plus contre les oreilles, évitant alors la survenue d’irritations et de blessures.

Qui plus est, il peut s’ajuster à la morphologie de chacun.

«Nous avons besoin de volontaires»

La maman du jeune inventeur a partagé la bonne nouvelle sur son compte Facebook et a indiqué que son enfant souhaitait partager le modèle, accessible par téléchargement.

«Nous avons besoin de plus de volontaires pour allumer leurs imprimantes 3D et faire don de ces protège-oreilles aux hôpitaux et aux professionnels de santé», a-t-elle posté.

Ainsi, toute personne possédant une imprimante 3D et un peu de bonne volonté pourra donner un coup de main aux professionnels de santé qui, outre les douleurs dues aux masques, supportent tous les jours le stress de la situation.

20 commentaires:

  1. Nouvelles du Japon : confinement ou pas confinement ?


    le 8 avril 2020


    Dans deux villes proches de Tokyo des cas de contaminations au virus couronné (un peu moins de 500) ont fait grimper les statistiques à tel point que la patronne de Tokyo, Yuriko Koike, a envisagé en fin de semaine dernière un confinement de la population, une première pour les Tokyoïtes mais également pour toutes les villes de l’agglomération de 38 millions d’habitants entièrement connectée par un réseau très dense de trains, de métros et d’autoroutes urbaines. Les foyers ont été parfaitement localisés, un centre pour handicapés et un petit hôpital du quartier nord de Tokyo proche des limites de la préfecture de Saitama. Le Premier Ministre a hésité à prendre une décision dans la mesure où un confinement serait préjudiciable à l’économie nippone. Certes l’économie japonaise tourne au ralenti non pas pour des raisons domestiques mais parce que les clients du Japon, Chine et Europe en premier lieu, sont en état de coma économique artificiel. Comme la Corée, Taiwan, Singapour et Hong-Kong le Japon n’a pas confiné les habitants à qui on n’a pas eu besoin de conseiller le port de masques : dès qu’il y a une grippe ou une menace de grippe les Japonais portent spontanément des masques, on n’a pas besoin de leur donner des ordres. À la maison quand ma petite-fille souffre d’un léger rhume elle se met un masque pour ne pas contaminer ses grands-parents sans que sa mère lui en donne l’ordre …

    Confiner la population au Japon serait, d’autre part, contraire à la Constitution car cela violerait les libertés individuelles. La seule mesure que le Premier Ministre a décidé de prendre est la fermeture à 22 heures des restaurants et des bars (à whisky ou à filles ou les deux à la fois) ainsi que les Karaoke, très populaires au Japon. Shinzo Abe a été un peu échaudé par une décision antérieure de la maire de Tokyo qui proposait de couper tous les arbres qui provoquaient « un rhume des foins » au printemps, c’est-à-dire tous les arbres … Cette suggestion ne plut pas du tout à la population très attachée à ses arbres et ses nombreux et immenses parcs urbains. On est au Japon, il ne faut pas défigurer la nature. À Tokyo de nombreuses rues sont arborées alors couper les sakura, par exemple, serait un crime.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/04/08/nouvelles-du-japon-confinement-ou-pas-confinement/

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    1. Rendez vous compte qu'il n'y aurait PAS UN SEUL MORT si tout le monde portait un masque.

      Les ministères sont au courant mais REFUSENT d'écouter les médecins !

      C'est pourquoi il n'y a pas de masque disponible aujourd'hui comme demain !

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  2. On aura beau vaincre le coronavirus, cela ressemblera à une victoire à la Pyrrhus


    13h40 08 avril 2020


    Voici un décret pesant de tout son poids sur les épaules des médecins français pour le recours à l’euthanasie.
    29 mars 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 69 :

    « II. – Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19”.

    Or, le Rivotril, qui par temps normal est utilisé pour traiter l’épilepsie , est vivement déconseillé si le patient souffre de problèmes respiratoires graves, car il pourrait conduire à une suffocation mortelle. Alors, l’administrer aux malades atteints par le virus SARS-CoV-2 (coronavirus) ne peut que les tuer. Les fournitures médicales se faisant rares, l’administration dudit médicament serait donc, et, ô horreur, la solution toute trouvée pour libérer des lits.

    Le décret fait d’autant plus froid dans le dos qu’il sert les Établissements d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) qui ont besoin d’aide et de soins au quotidien, et où les soins sont pris en charge par l’Assurance maladie et ne sont pas facturés aux résidents. Des questions taraudantes se posent d’autant plus que les EHPAD où vivent des personnes âgées sont en déficit chronique de fournitures médicales, et qu’il est impossible d’évacuer les malades dans des hôpitaux sur le qui-vive.

    A cette spécificité française vient s’ajouter, ailleurs dans le monde1), les dilemmes des médecins qui souvent par faute de moyens suffisants doivent sélectionner ceux qui pourront recevoir un traitement salvateur. Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que les vieux seront les premiers à être jeté sur les charrettes de la mort.

    Alors, avant de nous apitoyer sur les mesures sanitaires qui nous rendent la vie difficile, pleurons une société qui sacrifie les vieux faute de n’avoir pas eu en mains toute la panoplie thérapeutique. On aura beau vaincre le coronavirus, cela ressemblera à une victoire à la Pyrrhus.

    http://davidfrenkel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/08/lorsque-nous-aurons-vaincu-le-coronavirus-cela-ressemblera-a-305696.html

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  3. Toutes les routes mènent à un hiver sombre


    Par Whitney Webb
    The Alt World
    8 avril 2020


    Les dirigeants de deux simulations de pandémie controversées qui ont eu lieu quelques mois seulement avant la crise du coronavirus - Événement 201 et Crimson Contagion - partagent une histoire commune, la simulation de guerre biologique de 2001 Dark Winter. Dark Winter a non seulement prédit les attaques à l'anthrax en 2001, mais certains de ses participants en avaient clairement connaissance.

    Pendant la présidence de George H.W. Bush au début des années 1990, quelque chose de dérangeant s'est déroulé dans le meilleur centre de recherche sur la guerre biologique des États-Unis à Fort Detrick, dans le Maryland. Des spécimens d'agents pathogènes hautement contagieux et mortels - l'anthrax et l'ébola parmi eux - avaient disparu du laboratoire, à un moment où des employés de laboratoire et des scientifiques rivaux avaient été accusés de harcèlement sexuel et ethnique ciblé et plusieurs chercheurs mécontents étaient partis en conséquence.

    En plus des échantillons manquants d'anthrax, d'ebola, de virus hanta et d'une variante du SIDA, deux des spécimens manquants avaient été étiquetés «inconnus» - «un euphémisme de l'armée pour des recherches classifiées dont le sujet était secret», selon les rapports. La grande majorité des spécimens perdus n'ont jamais été retrouvés et un porte-parole de l'armée affirmera par la suite qu'il était «probable que certains ont simplement été jetés avec les ordures».

    Une enquête interne de l'armée en 1992 aurait révélé qu'un employé, le lieutenant-colonel Philip Zack, avait été pris en photo en train d'entrer secrètement dans le laboratoire pour effectuer «des recherches non autorisées, impliquant apparemment de la maladie du charbon», rapportera plus tard le Hartford Courant. Malgré cela, Zack continuera de faire des recherches sur les maladies infectieuses pour le géant pharmaceutique Eli Lilly et collaborera avec le National Institute of Allergy and Infectious Disease (NIAID) des États-Unis tout au long des années 1990.

    Le Courant avait également noté que: «Un compteur numérique sur une pièce d'équipement de laboratoire avait été roulé pour cacher le travail effectué par le mystérieux chercheur [révélé plus tard être Zack], qui a laissé l'étiquette mal orthographiée« antrax »dans la mémoire électronique de la machine . " Le rapport du Courant détaille davantage les contrôles de sécurité extrêmement laxistes et la désorganisation chaotique qui ont ensuite caractérisé le laboratoire de l’US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) à Fort Detrick.

    Ce même laboratoire serait, une décennie plus tard, officiellement étiqueté comme étant la source des spores d'anthrax responsables des attaques à l'anthrax de 2001, attaques qui seraient également officiellement l'œuvre d'un chercheur «dérangé» de l'USAMRIID, bien qu'il ait été initialement blâmé sur Saddam Hussein et l'Irak par de hauts responsables du gouvernement et les principaux médias. Ces attaques ont tué 5 Américains et rendu malade 17.

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  4. Pourtant, alors que l'enquête sur les attaques à l'anthrax de 2001 se déroulait, des accusations de grands journaux américains ont rapidement émergé selon lesquelles le FBI sabotait délibérément la sonde pour protéger l'attaquant d'Anthrax et que la CIA et les renseignements militaires américains avaient refusé de coopérer à l'enquête. Le FBI n'a officiellement clôturé son enquête sur les attaques à l'anthrax de 2001, surnommées «Amerithrax», qu'en 2010 et certains aspects de cette enquête restent toujours confidentiels.

    Plus récemment, en juillet dernier, le même laboratoire de Fort Detrick allait être fermé par le CDC, après qu'il eut été constaté que les chercheurs «ne tenaient pas un inventaire précis ou à jour» des toxines et «n'avaient pas protégé contre l'accès non autorisé à certains agents." La fermeture du laboratoire pour ses nombreuses violations des protocoles de biosécurité serait cachée au Congrès et l'installation serait controversée partiellement rouverte en novembre dernier avant que tous les problèmes identifiés de biosécurité ne soient résolus.

    Le jour même où le laboratoire a été autorisé à rouvrir partiellement, ce qui était le résultat d'un intense lobbying du Pentagone, les médias locaux ont rapporté que le laboratoire avait subi «deux brèches de confinement» l'année dernière, bien que la nature de ces brèches et la les agents pathogènes impliqués ont été caviardés dans le rapport des résultats de l'inspection obtenu par le Frederick News Post. Notamment, USAMRIID a, depuis les années 1980, travaillé en étroite collaboration avec des virologues et des laboratoires de virologie à Wuhan, en Chine, où le premier épicentre du cas actuel du nouveau coronavirus (Covid-19) est apparu. Le gouvernement chinois a depuis allégué que le virus avait été introduit en Chine par des membres de l'armée américaine, dont des membres ont assisté aux Jeux militaires mondiaux dans le pays en octobre dernier.

    De telles similitudes entre ces brèches du laboratoire de Fort Detrick, du début des années 1990 à 2001 à nos jours, ne sont peut-être rien de plus que des coïncidences malheureuses qui sont le résultat d'un gouvernement fédéral et des militaires obstinés qui ont à plusieurs reprises refusé d'appliquer les mesures de sécurité strictes nécessaires meilleur laboratoire de guerre biologique du pays.

    Pourtant, en examinant non seulement ces incidents de biosécurité à Fort Detrick, mais les attaques à l'anthrax de 2001 et l'épidémie actuelle de Covid-19, un autre point commun se démarque - un exercice de jeux de guerre de haut niveau a eu lieu en juin 2001 qui prédisait étrangement non seulement l'anthrax attaques, mais aussi le récit initial du gouvernement de ces attaques et bien plus encore.

    Cet exercice de juin 2001, connu sous le nom de «Dark Winter», a également prédit de nombreux aspects de la réponse du gouvernement à une pandémie qui réapparaîtraient plus tard dans la simulation d'octobre 201 «Événement 201», qui prévoyait une pandémie mondiale causée par un roman Coronavirus quelques mois seulement avant le Covid -19 flambée. De plus, le gouvernement américain dirigerait sa propre série de simulations de pandémie en plusieurs parties, appelée «Crimson Contagion», qui prédirait également certains aspects de l'épidémie de Covid-19 et la réponse du gouvernement.

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  5. Après une enquête plus approfondie, les principaux dirigeants de l'événement 201 et de Crimson Contagion, non seulement ont des liens profonds et de longue date avec les services de renseignement américains et le ministère américain de la Défense, mais ils étaient tous auparavant impliqués dans le même exercice de juin 2001, Dark Winter. Certaines de ces mêmes personnes joueraient également un rôle dans l’enquête «sabotée» du FBI sur les attaques à l’anthrax qui ont suivi et gèrent maintenant les principaux aspects de la réponse du gouvernement américain à la crise de Covid-19. L'un de ces individus, Robert Kadlec, a récemment été nommé responsable de l'ensemble des efforts de réponse du Covid-19 du département américain de la Santé et des Services sociaux (HHS), en dépit du fait qu'il était récemment et directement responsable des actions qui ont infecté inutilement les Américains avec Covid. -19.

    D'autres acteurs majeurs de Dark Winter sont désormais les principaux moteurs des programmes de surveillance de masse de la «biodéfense» actuellement promus comme solution technologique à la propagation de Covid-19, malgré la preuve que ces programmes aggravent en fait les épidémies de pandémie. D'autres ont encore des liens étroits avec les délits d'initiés qui ont récemment eu lieu au sein d'un groupe restreint de sénateurs américains concernant l'impact économique de Covid-19 et devraient profiter personnellement de contrats lucratifs pour développer non pas un, mais la majorité, des Covid expérimentaux. 19 traitements et vaccins en cours de développement par des entreprises américaines.

    Cette série d'investigation, intitulée «Engineering Contagion: Amerithrax, Coronavirus and the Rise of the Biotech-Industrial Complex», examinera ces parallèles troublants entre les attaques à l'anthrax de 2001 et les scandales et «solutions» actuels de la crise de Covid-19 ainsi que les simulations qui ont étrangement précédé les deux événements. En retraçant les acteurs clés de Dark Winter de 2001 à nos jours, il est également possible de retracer la corruption qui se cache derrière les efforts de «biodéfense» et de préparation aux pandémies des États-Unis depuis des décennies et qui se dresse désormais laide comme une panique pandémique distrait les Américains et le public global des individus fondamentalement indignes de confiance et franchement dangereux qui contrôlent la réponse du gouvernement américain et des entreprises américaines.

    Compte tenu de leur implication dans Dark Winter et, plus récemment, Event 201 et Crimson Contagion, cette série cherche à explorer la possibilité que, tout comme les attaques à l'anthrax de 2001, les initiés du gouvernement avaient une connaissance préalable de la crise de Covid-19 à une échelle qui, jusqu'à présent , n'a pas été signalé et que ces mêmes initiés manipulent maintenant la réponse du gouvernement et la panique publique afin de récolter des bénéfices records et d'acquérir un pouvoir sans précédent pour eux-mêmes et le contrôle de la vie des gens.

    UN HIVER NOIR DESCEND

    Fin juin 2001, l'armée américaine se préparait à un «hiver sombre». À Andrews Air Force Base à Camp Springs, Maryland, plusieurs membres du Congrès, un ancien directeur de la CIA, un ancien directeur du FBI, des initiés du gouvernement et des membres privilégiés de la presse se sont rencontrés pour mener une simulation de guerre biologique qui précéderait les attaques du 11 septembre et l'Anthrax de 2001 attaques de quelques mois. Il simulait spécifiquement l'introduction délibérée de la variole au public américain par un acteur hostile.

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  6. La simulation était un effort de collaboration dirigé par le Johns Hopkins Center for Civilian Biodefense Strategies (qui fait partie du Johns Hopkins Center for Health Security) en collaboration avec le Center for Strategic and International Studies (CSIS), l'Analytic Services (ANSER) Institute for Homeland Sécurité et Oklahoma National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism. Le concept, la conception et le script de la simulation ont été créés par Tara O’Toole et Thomas Inglesby du Johns Hopkins Center ainsi que Randy Larsen et Mark DeMier de l’ANSER. Le script complet de l'exercice peut être lu ici.

    Le nom de l'exercice provient d'une déclaration faite par Robert Kadlec, qui a participé au script créé pour l'exercice, lorsqu'il déclare que le manque de vaccins antivariolique pour la population américaine signifie que «cela pourrait être un hiver très sombre pour l'Amérique." Kadlec, un vétéran de l'administration George W. Bush et un ancien lobbyiste des services de renseignement et de renseignement militaires, dirige maintenant la réponse Covid-19 du HHS et a dirigé les exercices «Crimson Contagion» de l'administration Trump en 2019, qui simulaient une épidémie de grippe pandémique invalidante aux États-Unis qui étaient originaires de Chine. L'histoire professionnelle de Kadlec, son obsession vieille de plusieurs décennies avec les scénarios d'attaque par arme biologique apocalyptique et les exercices de contagion cramoisie eux-mêmes font l'objet de la partie III de cette série.

    L'exercice Dark Winter a commencé par une séance d'information sur le contexte géopolitique de l'exercice, qui comprenait des renseignements suggérant que la Chine avait intentionnellement introduit la fièvre aphteuse à Taiwan à des fins économiques et politiques; qu'Al-Qaïda cherchait à acheter des agents pathogènes biologiques une fois militarisés par l'Union soviétique; et que Saddam Hussein, d'Iraq, avait recruté d'anciens spécialistes de la guerre biologique de l'Union soviétique et importait du matériel pour créer des armes biologiques. Il note en outre qu'une majorité d'Américains s'étaient opposés à un déploiement prévu de soldats américains au moyen-orient, auquel s'opposaient également l'Irak, la Chine et la Russie. Le script affirme également que les soldats étaient déployés pour contrer et potentiellement engager l'armée irakienne. Plus tard, alors que l'exercice se déroule, bon nombre de ces Américains, sceptiques quant à ce déploiement de troupes, commencent bientôt à appeler à la «vengeance».

    Dans ce contexte, la nouvelle éclate soudainement: la variole, une maladie éradiquée depuis longtemps aux États-Unis et dans le monde, semble avoir éclaté dans l'État de l'Oklahoma. Les participants à Dark Winter, représentant le Conseil de sécurité nationale, déduisent rapidement que la variole a été délibérément introduite et que c'est le résultat d'une "attaque bioterroriste contre les États-Unis". L'hypothèse est faite que l'attaque est "liée aux décisions que nous pouvons prendre pour déployer des troupes au moyen-orient".

    Contrairement à ce qui se déroule actuellement avec la crise de Covid-19, dans Dark Winter, il n'y a aucun moyen de diagnostic rapide de la variole, aucun traitement disponible et aucune capacité de pointe dans le système de santé. L'épidémie se propage rapidement à de nombreux autres États américains et dans le monde. Aux États-Unis, les hôpitaux sont bientôt confrontés à des «situations désespérées» alors que «des dizaines de milliers de personnes malades ou anxieuses demandent des soins». Cette situation est aggravée par «des fournitures très insuffisantes» et «des chambres d'isolement insuffisantes», entre autres complications.

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  7. Depuis que cet exercice a eu lieu en juin 2001, le lourd soupçon que l'Iraq dirigé par Saddam Hussein et Al-Qaïda sont les principaux suspects est notable. En effet, à un moment donné dans l'un des reportages fictifs utilisés dans l'exercice, le journaliste déclare que «l'Iraq aurait pu fournir la technologie derrière les attaques à des groupes terroristes basés en Afghanistan». De telles affirmations selon lesquelles le gouvernement irakien était lié à Al-Qaïda en Afghanistan réapparaîtraient des mois plus tard au lendemain des attentats du 11 septembre et seraient fortement encouragées par plusieurs participants de Dark Winter tels que l'ancien directeur de la CIA James Woolsey, qui jurerait plus tard sous serment que Saddam Hussein était impliqué dans le 11 septembre. Bien entendu, il apparaîtra plus tard que les liens de l’Iraq avec Al-Qaïda et les attentats du 11 septembre étaient inexistants ainsi que le fait que l’Iraq ne possédait pas d’armes biologiques ni d’autres «armes de destruction massive».

    Notamment, cette insertion dans l'un des clips d'actualités de Dark Winter n'était pas la seule partie de l'exercice qui visait à relier Saddam Hussein et l'Irak aux armes biologiques. Par exemple, au cours de l'exercice, l'imagerie par satellite a montré qu'une «installation de recherche biologique présumée» en Irak semblait étendre une «zone d'exclusion» afin de limiter les activités civiles à proximité de l'installation ainsi qu'une «éventuelle zone de quarantaine» dans la même zone comme cette installation. Auparavant, dans le cadre de l'exercice, l'Iraq était l'un des trois pays, avec l'Iran et la Corée du Nord, qui, selon des rumeurs répétées, auraient obtenu illicitement des cultures soviétiques de variole auprès de scientifiques défectueux et l'Iraq aurait proposé un emploi à un scientifique de premier plan de la variole qui avait travaillé sur le programme soviétique d'armes biologiques.

    Puis, à la fin de l'exercice, un «éminent transfuge irakien» émerge, affirmant que l'Iraq avait organisé l'attaque des armes biologiques «par des intermédiaires», ce qui est considéré comme «hautement crédible» même s'il n'y a «aucune preuve médico-légale pour étayer cette affirmation». L'Irak nie officiellement l'accusation, mais promet de viser les États-Unis de «manière très dommageable» si les États-Unis «prennent des mesures contre l'Irak». Il n'est donc pas surprenant que, comme nous le montrerons plus loin dans ce rapport, les principaux participants à Dark Winter fassent la promotion du récit que l'Iraq était à blâmer pour les attaques à l'anthrax de 2001. D’autres participants, dont Robert Kadlec, participeraient alors à l’enquête «sabotée» du FBI une fois que le Bureau aurait commencé à se concentrer sur une source nationale, par opposition à une source internationale.

    En outre, dans le cadre de Dark Winter, les médias grand public, y compris le New York Times et d'autres, ont reçu des lettres anonymes qui menaçaient de nouvelles attaques contre les États-Unis, y compris des attaques à l'anthrax, si les États-Unis ne retiraient pas leurs troupes du moyen-orient. Dans cette simulation, ces lettres contenaient «une empreinte génétique de la souche de variole correspondant à l'empreinte de la souche causant l'épidémie actuelle». Pendant les attaques à l'anthrax qui se produiraient quelques mois seulement après Dark Winter, Judith Miller - qui a participé à Dark Winter - et d'autres journalistes américains recevraient des lettres de menace avec une poudre blanche présumée être Anthrax. Dans le cas de Miller, la poudre s'est avérée inoffensive.

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  8. D'autres aspects de Dark Winter semblent plus remarquables que jamais, en particulier à la lumière des récentes simulations de pandémie menées par le Johns Hopkins Center for Health Security (événement 201) et l'administration Trump (Crimson Contagion) en 2019, ainsi que par le gouvernement fédéral. options actuelles du gouvernement pour répondre à Covid-19.

    Par exemple, Dark Winter met en garde contre la «désinformation dangereuse» qui se propage en ligne en vendant des remèdes «non vérifiés» et en faisant de même des allégations «non vérifiées», qui sont toutes considérées comme menaçant la sécurité publique. De telles préoccupations concernant la désinformation / désinformation en ligne et le contrôle narratif ont récemment fait surface en relation avec la crise actuelle de Covid-19. Il convient toutefois de noter que la simulation «Event 201» tenue en octobre dernier, qui simulait une pandémie mondiale causée par un nouveau coronavirus, a également fortement souligné les inquiétudes concernant une telle désinformation / désinformation et a suggéré une censure accrue des médias sociaux et des «fermetures Internet limitées». pour lutter contre le problème. Cette simulation a été co-hébergée par le Johns Hopkins Center for Health Security, actuellement dirigé par le co-auteur de Dark Winter, Thomas Inglesby.

    Dark Winter discute en outre de la suppression et de la suppression des libertés civiles, telles que la possibilité pour le président d'invoquer «The Insurrection Act», qui permettrait aux militaires d'agir comme forces de l'ordre à la demande d'un gouverneur de l'État, ainsi que la possibilité de «Règle martiale». Le script Dark Winter explique également comment les options pour la règle martiale «comprennent, mais sans s'y limiter, l'interdiction de la liberté de réunion, l'interdiction nationale de voyager, la mise en quarantaine de certaines zones, la suspension du bref d'habeas corpus [c.-à-d. arrestation sans procédure régulière], et / ou procès militaires en cas de dysfonctionnement du système judiciaire. »

    L'exercice comprend plus tard des «allégations crédibles» selon lesquelles des personnes jugées «suspectes de variole» par les autorités ont été illégalement arrêtées ou détenues et que ces arrestations visaient en grande partie des individus à faible revenu ou des minorités ethniques. En termes d'actualité, il convient de souligner que le procureur général américain William Barr et le ministère de la Justice qu'il dirige ont récemment demandé de nouveaux «pouvoirs d'urgence» qui seraient liés à l'épidémie actuelle de Covid-19. Cette demande fait spécifiquement référence à la possibilité de détenir indéfiniment des Américains sans droit à un procès gratuit.

    https://www.lewrockwell.com/2020/04/no_author/all-roads-lead-to-dark-winter/

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  9. Un nouveau virus qui pourrait combattre les coronavirus créé par des chercheurs


    15:59 08.04.2020


    Des scientifiques ont créé un virus qui pourrait être utilisé comme un vaccin contre les infections à coronavirus, dont le Covid-19, selon une étude publiée dans la revue scientifique mBio.

    Un virus génétiquement modifié qui peut bloquer les coronavirus comme MERS, SARS ou le nouveau SARS-CoV-2 qui provoque la maladie Covid-19, a été créé par un groupe de chercheurs américains, ressort-il d’une étude publiée dans la revue mBio de l’American Microbiology Society (ASM).

    Le nouveau virus artificiel a été conçu sur la base d’un virus canin, le parainfluenza 5 (PIV5) qui est inoffensif pour les humains. Les chercheurs y ont ajouté un gène poussant les cellules infectées à produire de la glycoprotéine Spike (S), pareille à celle contenue dans les pointes des coronavirus.

    Cette glycoprotéine se lie à la glycoprotéine membranaire DPP4 (dipeptidyl peptidase 4) à la surface des cellules cibles.

    Le nouveau virus s’est déjà montré efficace contre le MERS

    Le virus MERS (syndrome respiratoire du moyen-orient) n'infecte pas les souris parce que sa protéine virale Spike est incapable de se fixer au récepteur DPP4 murin. Pour tester leur virus expérimental sur les souris, les scientifiques ont obtenu des lignées de souris avec une protéine DPP4 interagissant efficacement avec les virus. Les tests ont montré qu'une dose du vaccin viral, administrée par le nez aux souris génétiquement modifiées, faisait que les cellules infectées produisaient la protéine Spike, qui à son tour a déclenché des réponses immunitaires contre cette protéine chez l'animal.

    Quatre semaines après avoir administré le vaccin, les chercheurs ont exposé les souris à une souche de virus MERS. Le MERS a également été transmis à deux autres groupes de souris. Le premier groupe avait précédemment reçu un vaccin intranasal sur la base du PIV5 sans protéine S et le deuxième avait reçu un vaccin intramusculaire contenant le virus MERS inactivé.

    Toutes les souris immunisées avec le virus PIV5 modifié ont survécu au MERS, alors que celles immunisées avec PIV5 sans protéine S sont décédées. Le vaccin MERS inactivé n'a quant à lui protégé que 25% des souris contre cette infection mortelle. De plus, les rongeurs présentaient des signes d’infection et d’inflammation, selon l’étude.

    «L'étude démontre que le vaccin intranasal à base de PIV5 est efficace contre le MERS chez la souris et devrait être testé contre d'autres coronavirus dangereux, y compris le SARS-CoV-2. Nous sommes très intéressés à utiliser des virus comme vecteurs de transmission de gènes», a indiqué l'un des responsables de l'étude, l’expert en coronavirus Paul McCray, cité dans un communiqué de l'American Society of Microbiology.

    Trouver un vaccin contre le Covid-19

    Après les tests réussis du vaccin viral contre le MERS, les chercheurs se sont maintenant consacrés à la création d'un virus modifié qui protège contre le SRAS-CoV-2.

    À ce jour, il n’existe pas de vaccins qui protègent les humains contre les infections causées par des coronavirus, tels que Covid-19 ou ses prédécesseurs SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

    Mais selon M.McCray, «trouver un vaccin efficace contre le coronavirus qui cause le Covid-19 est une question de temps».

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202004081043506633-un-nouveau-virus-qui-pourrait-combattre-les-coronavirus-cree-par-des-chercheurs-/

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  10. ÉTATS-UNIS - LE VIRUS TUE LES NOIRS DE FAÇON DISPROPORTIONNÉE


    08.04.2020, 11h54


    Les quartiers pauvres et noirs ont moins de médecins, des hôpitaux de moindre qualité et les couvertures médicales sont inférieures.

    A Chicago par exemple, les noirs représentent moins d'un tiers des habitants mais 72% des morts.

    Dans plusieurs régions des Etats-Unis, le Covid-19 tue de façon disproportionnée les noirs, selon de multiples responsables qui réclament la publication de statistiques nationales afin de comprendre l'ampleur du phénomène.

    Pour l'instant, les statistiques sont publiées de manière disparate, selon les Etats et les villes, et ne permettent pas de comprendre si une inégalité spécifique au Covid-19 est à l'oeuvre, ou si la disproportion ne fait que refléter les inégalités socio-économiques et d'accès aux soins qui affectent les Noirs historiquement dans ce pays.

    Des disparités qui «coupent le souffle»

    L'Etat de New York, plus gros foyer américain de l'épidémie, ne publie pas de statistiques par ce que les Américains appellent «race» et ethnicité (Noir, Blanc, Asiatique, Hispanique...), une composante qui fait habituellement partie du paysage statistique aux Etats-Unis pour tous les domaines, de l'économie à l'éducation et la santé, et apparaît sur les formulaires de recensement.

    Mais d'autres juridictions ont choisi de publier des chiffres qui sont alarmants: dans l'Illinois, les noirs représentent 14% de la population mais 42% des décès de l'épidémie. A Chicago, c'est 72% des morts, alors qu'ils représentent moins d'un tiers des habitants: des disparités qui «coupent le souffle», a dit la maire de la ville, Lori Lightfoot.

    Plus susceptibles d'avoir d'autres pathologies

    A Washington, 13 des 22 morts étaient noirs. «J'ai très peur de l'impact disproportionné que ce virus aura sur les Afro-Américains», a dit mardi la maire de la capitale américaine, Muriel Bowser, sur MSNBC. En Caroline du Nord, 31% des morts étaient noirs, contre 22% de la population. En Louisiane, où se trouve La Nouvelle-Orléans, la disproportion est plus grande encore: 33% des habitants sont noirs mais 70% des morts l'étaient.

    «Nous savons que les noirs sont plus susceptibles d'avoir du diabète, des maladies du coeur et des poumons», a dit mardi le médecin en chef des Etats-Unis, Jerome Adams, sur CBS. Or ces maladies augmentent le risque de complications du Covid-19; les expériences chinoise et européenne l'ont montré.

    Manque d'études rigoureuses

    Lui-même noir, Jerome Adams a parlé de ses propres problèmes de santé pour illustrer le problème qui affecte sa communauté. «Je l'ai déjà dit, je fais moi-même de l'hypertension. J'ai une maladie du coeur et j'ai déjà passé une semaine en réanimation à cause d'un problème cardiaque. Je fais de l'asthme et je suis pré-diabétique. J'illustre ce que c'est de grandir pauvre et noir en Amérique».

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  11. En pleine épidémie, il manque encore des études rigoureuses et de dimension nationale. Mais il est avéré que les quartiers pauvres et noirs ont moins de médecins et des hôpitaux de moindre qualité. Que les couvertures médicales des emplois de service sont inférieures à d'autres emplois mieux rémunérés. Un phénomène a aussi été documenté, dans lequel les patients noirs se voient prescrire moins d'examens et de consultations avec des spécialistes que les blancs.

    Plus exposés

    Georges Benjamin, président de l'Association américaine de santé publique (APHA), explique aussi que les noirs, aux Etats-Unis, sont plus exposés au coronavirus que des populations plus aisées, dans leur vie quotidienne ou leur travail. «Cette population fait plus face au grand public», dit-il. «Ils sont plus souvent chauffeurs de bus, ils prennent plus les transports en commun, ils travaillent plus dans les maisons de retraite, les magasins et les supermarchés.»

    La distanciation sociale est plus compliquée lorsqu'on habite des quartiers plus denses, des logements plus petits. Quant au télétravail, il est souvent impossible, en raison des types d'emplois. Et se faire livrer des courses à domicile est souvent un luxe.

    «Beaucoup d'Américains noirs et d'autres communautés de couleur n'ont pas le privilège de pouvoir se confiner à la maison», ont écrit des centaines de médecins et l'organisation de défense des minorités Lawyers' Committee for Civil Rights Under Law, dans une lettre au secrétaire américain à la Santé.

    Des moyens supplémentaires

    La situation des minorités ethniques concerne tout le monde, insiste Ebony Hilton, anesthésiste au centre médical de l'université de Virginie, contrairement aux autres problèmes de santé. «Ces travailleurs infectés vont aller au supermarché, et quand les classes les plus aisées d'Amérique iront faire leurs courses, ils seront infectés», dit-elle.

    Ici et là, les témoignages se multiplient sur la moindre accessibilité de sites de dépistage dans les quartiers pauvres que les quartiers riches.

    Le groupe ci-dessus a sommé les autorités sanitaires fédérales de «publier immédiatement des données ethniques et raciales» sur le dépistage et la prévalence du Covid-19, afin de déterminer où des moyens supplémentaires doivent être envoyés. Les Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) collectent déjà ces informations, écrit le groupe, mais n'a fait que publier des statistiques par âge.

    (AFP/Le Matin)

    https://www.lematin.ch/monde/virus-tue-noirs-facon-disproportionnee/story/15907277

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  12. Numérique: les entreprises «sans usine» à la merci de la Chine


    18:00 08.04.2020
    Par Yannick Harrel


    Lignes de production à l’arrêt ou fortement ralenties, liaisons maritimes comme aériennes suspendues, la pandémie impacte sérieusement toute l’activité commerciale et industrielle des pays occidentaux. Ceux-ci découvrent avec effarement une fragilité pourtant prévisible depuis l’avènement du concept d’entreprise sans usine.

    «Elle aide le monde en échange de quelques milliards de dollars, mais la Chine aide effectivement le monde, parce qu’on lui a donné la possibilité de proposition d’exclusivité sur un certain nombre de fabrications. S’il n’y a pas de stocks de masques dans les pays européens, c’est parce qu’on a décidé que s’il y avait un problème, la Chine pourrait fournir. Donc effectivement, il y a une faute extrêmement lourde des dirigeants européens.»

    Jean-Vincent Brisset, général de brigade aérienne, spécialiste des questions chinoises et de Défense à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), a décrit en quelques mots au micro de Sputnik le nœud gordien de nos liens économiques et stratégiques avec la Chine. Le raisonnement que développe celui qui fut attaché de l’Air à l’ambassade de France à Pékin pendant trois ans ne s’applique en effet pas qu’aux masques, médicaments et autres respirateurs vitaux en ces temps de pandémie de Covid-19, mais à tous les secteurs de l’industrie, et singulièrement le numérique.

    S’en remettre à la Chine pour des productions stratégiques, «une faute extrêmement lourde des dirigeants européens»

    Pour bien le comprendre, un retour en arrière s’impose. Rappelons que le Covid-19 s’est déclaré à Wuhan, dans la région de Hubei. Une localisation stratégique, puisque Wuhan est un centre industriel majeur en Chine, où de nombreuses sociétés occidentales et asiatiques ont élu domicile depuis le plan de décollage chinois de la Chine centrale. L’infection s’est ensuite rapidement propagée dans la province, avant de s’étendre facilement en dehors de Chine en raison des échanges incessants entre le pays et le reste du monde.

    Trop heureux de délocaliser l’effort et la pollution, tout en augmentant leurs marges bénéficiaires, nombre d’industriels, principalement dans les secteurs des télécommunications et de l’automobile, transférèrent leurs unités de production en cette région de Chine, ainsi qu’aux territoires limitrophes.

    Mus par une politique du court terme, les groupes occidentaux fermèrent les yeux sur le risque de coupure dramatique de leur chaîne logistique: la complexité des produits finis est telle que l’absence d’une seule pièce électronique peut empêcher le bon fonctionnement de l’ensemble de l’appareil. Faire ce choix, c’était oublier de manière inconséquente que de la maîtrise de l’outil industriel procède la souveraineté technologique. Une attitude qui se révéla encore plus sujette à critique avec la survenance d’avanies chronique d’ordre épidémiologique, rendant l’opération plus coûteuse que prévu.

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  13. Une mondialisation des hommes, des capitaux… et des agents infectieux

    Le Covid-19 a ainsi démontré que la mondialisation n’était pas que celle des hommes et des capitaux, mais aussi des agents infectieux.

    À ce stade, il serait facile –et erroné– de faire reposer sur la Chine la responsabilité de la propagation du virus, puisque le pays a été le premier à pâtir de cette infection. Depuis les années 1980 et les réformes de Deng Xiaoping, les autorités chinoises se sont armées pour la mondialisation et ont offert aux autres puissances mondiales un apport de croissance en mettant à disposition leur population, leurs ressources minières et leurs usines, en contrepartie d’un accès facilité à leur marché.

    En d’autres termes, la Chine était devenue la locomotive de l’économie mondiale grâce à une politique volontariste de Pékin –qui avait comme contrepartie d’opérer des transferts de technologies massifs– et une frénésie de profits émanant d’entrepreneurs occidentaux peu soucieux de laisser dépérir l’outil industriel national.

    Une situation qui perdura jusqu’à l’avènement de Donald Trump, lequel remit radicalement en cause cette politique en s’engageant dans un bras de fer commercial et industriel avec la Chine –l’aspect le plus médiatisé– et avec ses propres hommes d’affaires –conflit plus feutré, mais bien réel– en insistant sur le nécessaire rapatriement d’activités externalisées et l’emploi de main-d’œuvre locale.

    On se souvient à ce titre de la défiance marquée –à l’exception notable de Peter Thiel– des acteurs majeurs de la Silicon Valley à l’égard du nouveau chef de l’exécutif américain. Mais ce récent revirement américain fut loin d’être partagé par la Commission européenne, garante d’une orthodoxie visant à abattre toute frontière et à démanteler les monopoles stratégiques.

    Occidentaux, victimes consentantes de leur sujétion technologique

    Jusqu’à mars 2020, le credo pour une majorité de grandes entreprises européennes, exception faite des allemandes, demeurait d’externaliser à tout prix, de promouvoir le credo de l’entreprise sans usine. Elles ont été contraintes, en sus de la pression fiscale nationale et de la pléthorique réglementation européenne, de fermer mines et usines traditionnelles, jugées trop polluantes par une politique environnementale agressive et contre-productive: la politique de l’usine virtuelle était née.

    Cependant, cette approche commençait déjà à vaciller dans les esprits des dirigeants ces derniers mois, avant que la pandémie ne vienne de faire tomber le voile sur une réalité amère: le monde numérique repose sur une chaîne de production matérielle, avec de vraies usines, de vrais employés, de vrais métiers. Comment ainsi prolonger l’activité en cas de rupture logistique de matériel informatique? Car on l’oublie bien trop souvent, l’informatique, ce n’est pas qu’une suite de 0 et de 1, c’est aussi une industrie avec des produits souvent stratégiques comme les terminaux, les routeurs, les écrans, les câbles, les périphériques, etc. Les critiques récurrentes envers Lenovo, ZTE, Huawei ou encore Xiaomi n’auraient aucunement lieu d’être si les gouvernants occidentaux avaient pris les mesures nécessaires pour renforcer leur propre industrie informatique au lieu d’en faciliter le transfert ou pis, de la dynamiter. À l’heure où les échanges se raréfient pour cause de précautions sanitaires, les ressources informatiques deviennent autrement plus précieuses et plus onéreuses pour les économies des puissances occidentales, soulignant davantage la fragilité des États dépendants de ce secteur.

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  14. Pourtant, les signaux n’ont pas manqué pour alerter sur cette réalité prévisible, à commencer par ce rapport du Sénat français publié en mars 2013 et intitulé de façon prémonitoire «L’Union européenne, colonie du monde numérique?» et dans lequel un constat cinglant n’a pas été pris en compte:

    «Les restrictions en matière d’aides d’État auxquelles sont soumises les entreprises européennes leur font subir un handicap concurrentiel face à des concurrents mondiaux assujettis à moins de contraintes…»

    La nature ayant horreur du vide, pourquoi la Chine ne se serait-elle pas emparée d’un secteur aussi dynamique et stratégique que celui du versant industriel du numérique ? La politique chinoise fondée sur le duo imitation-innovation –avec le concours de conglomérats capables de se diversifier– fut employée avec à-propos pour saisir pareille opportunité: Américains et surtout Européens furent les victimes consentantes de leur sujétion technologique. Or, pour reprendre une analogie épidémiologique, l’industrie, c’est la défense immunitaire des nations qui entendent rester souveraines.

    La prolifération du Covid-19 a été grandement facilitée par deux éléments essentiels: le premier est la mondialisation exacerbée des échanges; le second est la désindustrialisation forcenée des États. La situation actuellement vécue a aussi mis cruellement en relief le degré de dépendance de ces mêmes entités vis-à-vis d’une Chine opportuniste, trop heureuse de rattraper son retard en matière de technologies de pointe et de se poser, à l’occasion de la pandémie, en nouvel acteur humanitaire.

    Reste à savoir si le Covid-19 consacrera le retour d’une politique de souveraineté technologique en Occident ou s’il précipitera des États incapables de saisir la mesure de leur erreur géoéconomique, préférant trouver en la Chine un bouc émissaire par trop idéal ?

    https://fr.sputniknews.com/economie/202004081043506732-numerique-les-entreprises-sans-usine-a-la-merci-de-la-chine-/

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    1. Il est certains qu'avec des impôts trop lourds, des taxes sur tout et des syndicats de merde, les 'sortis d'écoles' se sont dirigés vers le ou les pays où ils pouvaient développer leur savoir.

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  15. Quand l’État français réquisitionne les 2 millions de masques commandés par une région


    22:50 08.04.2020


    La présidente de Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, a appelé à une «répartition des masques plus solidaire» suite à une nouvelle réquisition par l'État français d'un lot d’équipements de protection que la région avait commandés pour les Ehpad et le personnel soignant.

    L’État français a réquisitionné mercredi 8 avril, à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, les deux millions de masques commandés par la Bourgogne-Franche-Comté pour ses Ehpad et son personnel d’aide à domicile aux personnes âgées et dans les structures d’accueil de personnes handicapées, a déclaré sur Twitter la présidente de la région, Marie-Guite Dufay.

    «Une commande de masques retenue, l'autre réquisitionnée sans concertation: je demande à l'État d'organiser une répartition des équipements entre les régions plus solidaire», a indiqué Mme Dufay sur Twitter.

    Selon Mme Dufay, cette opération a été réalisée «sans concertation, ni même information préalable». Elle a rappelé que l’État avait déjà retenu le 2 avril un lot de masques de protection destinés à la région.

    «Comment l’État organise-t-il la protection des habitants de Bourgogne-Franche-Comté ? Soit l’État considère que les masques commandés par la région, en complément des dotations de l’État, ne sont pas nécessaires à leur protection; soit avec les masques réquisitionnés, il organise une régulation entre les régions d’une manière solidaire», poursuit-elle.
    La Bourgogne-Franche-Comté, qui espère recevoir deux autres commandes de masques le 10 avril, craint qu’elles ne soient confisquées à leur tour. Réalisées via un autre importateur, ces commandes portent sur 2,34 millions d’équipements de protection.

    https://fr.sputniknews.com/france/202004081043512201-quand-letat-francais-requisitionne-les-2-millions-de-masques-commandes-par-une-region/

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    1. On est passé de l'impossibilité à l'impensabilité !

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  16. «Mort à l’islam, mort aux religions qui nous emmerdent», nouvelle polémique de Zineb El Rhazoui


    21:29 13.03.2020
    Par Kamal Louadj


    Zineb El Rhazoui a à nouveau tenu sur Twitter des propos violents à l’égard de l’Islam et de toutes les religions, affirmant à l’adresse des croyants: «J’ai pitié pour vous. Que la déesse raison vous sauve!».

    Chroniqueuse de l’émission l’Heure des pros sur CNews et ex-journaliste de Charlie Hebdo vivant sous protection policière depuis l’attentat de janvier 2015 contre le journal satirique, Zineb El Rhazoui vient à nouveau de faire parler d’elle sur les réseaux sociaux en publiant sur Twitter un message violent contre les religions, notamment l’Islam.

    «Oui @NasNacera, mort à l’islam et à tous les dieux, mort aux religions qui nous emmerdent et mort aux cons comme disait #Cabu! Saisissez tous les parquets de France et de Navarre! Allah ne fait peur qu’à ceux qui croient en lui. J’ai pitié pour vous. Que la déesse raison vous sauve!», a-t-elle écrit.
    Réaction à un commentaire

    Un internaute a commenté le message de la chroniqueuse: «Très sincèrement, ce tweet de Zineb me gêne profondément et même m’agace en raison de mes convictions et de mes racines chrétiennes... Mais je mourrai, sans hésiter, pour qu’elle puisse continuer à le dire et à l’écrire... Zineb, Dieu est pardon et miséricorde».

    Zineb El Rhazoui a réagi, affirmant que: «Seules méritent notre respect les religions capables d’encaisser la critique sans avoir des envies de meurtre (voire des passages à l’acte), que les autres crèvent toutes!».

    Tirer à «balles réelles»

    En décembre 2019, la journaliste avait fait scandale sur le plateau de l’émission l’Heure des pros, déclarant que la police devait tirer à balles réelles en cas d’embuscade. Elle faisait référence à la soirée du 25 octobre à Mantes-la-Jolie, au cours de laquelle des policiers appelés pour une voiture brûlée étaient tombés dans un guet-apens.

    «Moi j’ai vu un peu ce qui se disait sur les réseaux sociaux, les gens de tous horizons étaient absolument unanimes: il faut que la police tire à balles réelles dans ces cas-là. Ah bah si, vous avez un guet-apens de 100 barbares […] la police américaine aurait tiré à balles réelles pour bien moins que cela!»

    Depuis son intervention, Zineb El Rhazoui fait l’objet de nombreuses insultes et menaces de morts.

    https://fr.sputniknews.com/france/202003131043263323-mort-a-lislam-mort-aux-religions-qui-nous-emmerdent-nouveau-derapage-de-zineb-el-rhazoui/

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  17. Espoir pour les morts à Pâques


    Judge Andrew P. Napolitano
    le 9 avr.2020


    Lorsque les colons américains étaient opprimés par la gouvernance britannique, le mot le plus souvent prononcé dans les brochures, les éditoriaux et les sermons n'était pas «sécurité» ou «taxes»; c'était la «liberté». Pourtant, deux actes intolérables du Parlement ont tellement porté atteinte à la liberté personnelle qu'ils ont rompu irréparablement les liens avec la mère patrie.

    Le premier était le Stamp Act de 1765, qui obligeait les colons à avoir des timbres du gouvernement sur tous les documents dans chaque ménage. Il a été imposé par des soldats britanniques qui ont utilisé des mandats généraux, délivrés par un tribunal secret de Londres, pour obtenir l'autorisation de fouiller dans les biens personnels des colons, à la recherche apparente des timbres.

    Ces mandats généraux, comme ceux délivrés aujourd'hui par la Cour secrète de surveillance du renseignement étranger à Washington, D.C., ne décrivaient pas spécifiquement le lieu à perquisitionner ni la personne ou la chose à saisir. Au contraire, ils ont autorisé le porteur à fouiller où il le souhaitait et à saisir tout ce qu'il a trouvé - comme le fait actuellement la FISA, en violation directe de la Constitution.

    Le deuxième acte intolérable était la loi sur le revenu de 1767, dont le roi payait les salaires des fonctionnaires coloniaux et du clergé, garantissant ainsi leur loyauté.

    La loi sur le timbre a violé le droit de rester seul à la maison et la loi sur le revenu a obligé les colons à payer pour un établissement religieux. Ces deux lois britanniques ont amené de nombreux colons à se rendre compte qu'ils devaient se séparer de la Grande-Bretagne et former un nouveau pays, dans lequel le gouvernement protégerait la liberté, pas l'agresserait. Quinze ans plus tard, ils remportent la révolution américaine.

    Aujourd'hui, la perte de liberté prend de nombreuses formes.

    Parfois, c'est direct, comme lorsque le Congrès dicte comment souscrire une assurance maladie et impose des taxes à ceux qui ne s'y conforment pas.

    Parfois, c'est subtil, comme lorsque le gouvernement emprunte 2 billions de dollars par an et, par conséquent, notre argent et nos actifs perdent une grande partie de leur valeur et nos descendants seront imposés beaucoup plus lourdement que nous pour rembourser les prêts.

    Parfois, c'est secret, comme lorsque le gouvernement lit des courriels et des messages texte et suit les mouvements des téléphones portables, le tout sans mandat de perquisition; et quand il utilise des drones pour tuer des gens, le gouvernement déteste ou craint, sans déclaration de guerre ni procédure régulière.

    La liberté est la capacité de toute personne de faire des choix personnels sans autorisation gouvernementale - d'exercer son libre arbitre. Le libre arbitre est la caractéristique naturelle que nous partageons avec Dieu. Il nous a créés à son image et à sa ressemblance. Comme Il est parfaitement libre, nous aussi.

    Lorsque le gouvernement enlève le libre arbitre - que ce soit par vote fiat ou majoritaire, que ce soit pour le bien commun ou l'agrandissement du pouvoir - il vole un don que nous avons reçu de Dieu, viole la loi naturelle et nous empêche d'avoir et d'utiliser les moyens de rechercher le vérité. Le libre arbitre est l'essence de l'humanité. Personne ne peut réaliser son potentiel individuel sans lui.

    Parce que l'exercice du libre arbitre est un droit naturel, la seule fois où le gouvernement peut interférer constitutionnellement avec lui se produit lorsque quelqu'un a été condamné équitablement par un jury pour avoir utilisé la fraude ou la force pour entraver l'exercice des droits naturels de quelqu'un d'autre.

    http://www.judgenap.com/post/hope-for-the-dead-at-easter

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