- ENTREE de SECOURS -



mardi 28 avril 2020

90 jours d'hystérie : les chiffres officiels prouvent que le COVID-19 RESTE bénin

Joshua Michael
Sott.net
ven., 24 avr. 2020 19:53 UTC 


hospital war zones Dans mon premier article SOTT publié le 19 avril, je comparais les statistiques relatives aux taux d'infection et de décès par COVID-19, selon les pays (% de populations entières). Décidant d'être généreux, j'étais parti du principe que les chiffres rapportés, entre autres, par l'Université Johns-Hopkins étaient tout à fait corrects et précis, tout en sachant parfaitement que cette présomption est extrêmement discutable. 

Dans mon article précédent, nous apprenions qu'à la date du 15 avril, à 10h du matin (AEST, Australian Eastern Standard Time), n'étaient pas infectés :

99,994 % de la population en Chine (1,4 milliard d'habitants) 
99,729% de la population en Italie (60 millions) 
99,817 % de la population des États-Unis (330 millions) 
99,633% de la population en Espagne (47 millions) 
99,842% de la population en Allemagne (83 millions) 
99,910% de la population en Iran (83 millions) 
99,798% de la population en France (65 millions) 
99,698% de la population en Suisse (8,6 millions) 
99,858% de la population du Royaume-Uni (67 millions) 
99,979% de la population en Corée du Sud (51 millions) 
99,889% de la population en Suède (10,3 millions) 
99,974% de la population en Australie (25 millions) 
99,974% de la population mondiale (7,5 milliards)

Comparons maintenant ces pourcentages avec ceux d'aujourd'hui, à la date du 24 avril, et examinons la progression du virus en 9 jours au sein des populations susmentionnées, là encore, en supposant une croissance démographique nulle :



99,994% de la Chine n'est pas infectée (aucun changement) 
99,683% de l'Italie (variation de -0,046%) 
99,737 % des États-Unis (-0,080%) 
99,547 % de l'Espagne (-0,086 %). 
99,816% de l'Allemagne (-0,026%). 
99,895 % de l'Iran (-0,015 %) 
99,755% de la France (-0,043%) 
99,669% de la Suisse (-0,029%) 
99,792% du Royaume-Uni (-0,066%) 
99,979% de la Corée du Sud (pas de changement) 
99,837% de la Suède (-0,052%) 
99,973% de l'Australie (-0,001%) 
99,964% du monde (-0,010%)

Il s'agit des 9 derniers jours d'activité « dévastatrice » de ce coronavirus, par rapport à des populations entières. 

Étonnant, non ? Le taux d'infection mondial « monte en flèche », à hauteur de 0,001% par jour. C'est presque comme si rien ne s'était passé. Non pas que beaucoup de gens s'en soient rendu compte, hein ! Il faut dire que le confinement et l'endoctrinement à grand coup de propagande nous prend tout notre temps, occupés que nous sommes à scruter les chiffres que les médias serviles nous vomissent quotidiennement à la figure sur les décès et les infections, et les morts anonymes enterrés dans des fosses communes. 

Bon, puisque je n'ai pas donné les chiffres officiels relatifs aux décès la dernière fois (des chiffres dix fois moindres), nous allons les examiner ici. Veuillez garder à l'esprit que cette liste est basée sur le « top 10 » des pays au 26 mars, date à laquelle j'ai commencé à rassembler mes données. Le top 10 a changé depuis, mais je n'en ai pas tenu compte parce que je voulais rester cohérent par rapport à mes données de départ. Au 15 avril 2020 :

99.9,9921% de la population américaine n'est PAS morte du COVID-19 
99.9,9649% de l'Italie 
99.9,9616% de l'Espagne 
99.9,9758% de la France 
99.9,9819 % du Royaume-Uni 
99.9,9944% de l'Iran 
99.9,9998% de la Chine 
99.9,9639% de la Belgique 
99.9,9960% de l'Allemagne 
99.9,9827% des Pays-Bas 
99.9,9900% de la Suède 
99.9,9998% de l'Australie 
99.9,9983% du monde

Aujourd'hui, 9 jours plus tard, à la date du 24 avril, nous avons les changements suivants :

99.9,9849% de la population américaine n'était PAS morte du COVID-19 (variation de -0,0072%) 
99.9,9574% de l'Italie (-0,0075%) 
99.9,9529% de l'Espagne (-0,0087%) 
99.9,9664% de la France (-0,0094%) 
99.9,9720% du Royaume-Uni (-0,0099%) 
99.9,9934% de l'Iran (-0,0010%) 
99.9,9997% de la Chine (-0,0001% de variation due à une « correction des données » le 18 avril) 
99.9,9436% de la Belgique (-0,0203%) 
99.9,9933% de l'Allemagne (-0,0027%) 
99.9,9754% des Pays-Bas (-0,0073%) 
99.9,9804% de la Suède (-0,0096%) 
99.9,9997% de l'Australie (-0,0001%) 
99.9,9975 % du monde (-0,0008 %)


Voilà le topo, chers lecteurs. Selon les données officielles, ce « fléau dévastateur » massacre impitoyablement 0,0001% de la population mondiale chaque jour. Excusez du peu. C'est pourquoi nous vivons tous dans la terreur - comme dans la scène « Sortez vos morts ! » de Monty Python : Sacré Graal ! ; regardant avec effroi les ramasseurs de cadavres patrouiller quotidiennement dans les rues dans des pick-up et des camions réfrigérés, et y empiler les corps pour les transporter à la morgue. Sauf que les morgues n'acceptent même pas les corps, car ils pourraient infecter les vivants, alors ils construisent des bûchers sur les places publiques et y brûlent des centaines de cadavres... 

Hum, attendez. Je n'ai rien vu de tel, moi. Et vous ? Seulement à la télé ? Je me demande pourquoi il n'y a que dans les médias mainstream qu'on peut voir ces scènes de « dévastation atroce », ces cadavres anonymes jetés sans cérémonie dans des fosses communes. Est-ce qu'ils travaillent tous « main dans la main » en vue de quelque objectif secret ? Ont-il élaboré de concert une sorte de métarécit à servir à la populace ? Je m'interroge... Sûrement pas ! Pas nos médias dominants, pas nos gouvernements tellement dignes de confiance ! Ils veulent notre bien, c'est évident ! 

Maintenant, comparons. La population mondiale augmente d'environ +1,1 % par an, soit environ +0,003% de naissances par jour, selon le Population Reference Bureau. Lisez bien. Il y aura trente fois plus de naissances dans le monde aujourd'hui que de personnes déclarées mortes « avec » ou « du » COVID-19. Il y aura trois fois plus de naissances aujourd'hui que de personnes déclarées infectées par le COVID-19. 

En fait, si nous prenons les données américaines depuis J-0, soit entre le 20 janvier (lorsque 100% de la population américaine était non infectée/morte du COVID-19) et le 24 avril (0,0151% de la population américaine morte pendant ces 95 jours de « peste »), le taux de mortalité quotidien moyen, en proportion de la population américaine (330 millions), est de 0,000159%. 0,000159% de la population « périt » quotidiennement du COVID-19. Bien sûr, je suis conscient des facteurs exponentiels et du fait que certaines périodes ont connu un taux de mortalité beaucoup plus élevé (les États-Unis oscillent entre 0,0004% et 0,0008% de la population depuis le 4 avril), mais ce n'est pas le but de cet exercice. Le but est d'observer la situation dans son ensemble et de se demander si une vérole dévastatrice a réellement déferlé sur notre monde pour faucher toujours plus de malheureuses victimes. 

Toujours selon le US Population Reference Bureau, la population américaine augmente d'environ 0,3 % par an, uniquement en termes de naissances (sans tenir compte de l'immigration, qui représente 0,42% supplémentaire, soit un total de 0,72%), soit environ 0,00082% de nouvelle population chaque jour. Au cours des 95 jours de « dévastation » par le COVID-19 à travers les États-Unis, sa population a augmenté d'environ 0,0779 % en termes de nouvelles naissances, alors que le COVID-19 en a éliminé 0,0151 %, soit une différence de 0,0628% en termes d'augmentation nette de la population. 

Vous pigez maintenant ? Je suis étudiant, alors je n'ai pas le temps de faire les mêmes comparaisons pour tous les autres pays que j'ai énumérés ci-dessus. Toutes les données sont facilement et librement accessibles à toute personne, où qu'elle se trouve, qui souhaiterait faire ces comparaisons par elle-même. Pourquoi faut-il que ce soit moi, pauvre couillon de chauffeur de bus à mi-temps perdu dans la brousse australienne, qui signale ce genre de choses à un monde devenu aveugle, sourd et muet ? 

Même si, à la base, il y a peut-être un « vrai » virus, le COVID-19 n'a rien d'inquiétant. Les données officielles le démontrent clairement. J'aimerais juste que plus de gens prêtent attention à ce que racontent réellement les données, au lieu d'ingurgiter le poison que nous servent allégrement les faux prophètes sévissant dans les médias. 

99,99% d'entre nous ont survécu et survivront à cette chose. Pour ce qui nous attend après, je suis moins catégorique.

À propos de l'auteur 

Joshua vit à Sydney avec sa femme. Chauffeur de bus à mi-temps, le COVID-19 n'a pas réussi à lui faire perdre un seul jour de travail. Adepte de la pensée critique, il aime remettre en question les métarécits culturels. Étudiant en 3e cycle, son domaine de recherche est l'interaction entre l'ancienne mythologie hébraïque-cananéenne et la physique des plasmas.

87 commentaires:


  1. Coronavirus : l’étonnante politique de la Suède

    Contrairement à ses voisins européens et à une grande partie du monde, la Suède n’est pas confinée. L’essayiste suédois Johan Norberg explique pourquoi son pays reste ouvert et autorise l’activité économique.

    Par Johan Norberg, depuis la Suède.
    28 AVRIL 2020


    Je m’appelle Johan Norberg et mon pays, la Suède, fait soudainement l’objet de toutes les attentions durant cette pandémie. Dans un monde qui ferme ses frontières et confine ses sociétés, nous avons fait les choses différemment. La Suède semble désormais être la dernière société ouverte. Certains pensent que nous sommes fous tandis que d’autres considèrent que nous disposons de la sagesse intellectuelle nécessaire pour faire confiance à la science, même dans les moments difficiles.

    Donald Trump estime que les Suédois sont gravement dérangés alors que d’autres ont une opinion différente, comme l’ancien Premier ministre du Danemark qui pense que son pays aurait dû agir comme la Suède et faire confiance à ses citoyens. Qui a raison ?

    Eh bien, je ne pourrai pas encore trancher avec certitude, mais je peux vous expliquer ce que la Suède a fait jusqu’à présent, pourquoi elle a agi ainsi et quels en sont les résultats.

    PAS DE CONFINEMENT EN SUÈDE

    La Suède est un cas à part, non pas à cause de ce que nous avons fait, mais en raison de ce que nous n’avons pas fait. Contrairement à nos voisins, nous n’avons pas interrompu les vols aériens ni fermé les frontières. Nous n’avons pas instauré d’état d’urgence. Il n’y a pas d’assignation à résidence ni d’impératifs à rester chez soi. La Suède n’a pas limité les activités professionnelles, n’a pas fermé les écoles, hormis les lycées et les universités, qui pratiquent l’enseignement à distance. La Suède n’a pas fermé les lieux courants de vie citadine : cinémas, restaurants, salles de sport, bibliothèques, centres commerciaux, transports publics et cafés.

    Ce que la Suède a fait, c’est une recommandation publique de distanciation sociale, une recommandation de l’État aux personnes de plus de 70 ans de cesser de passer du temps en compagnie d’autrui et de cesser leurs relations sociales. Le travail à distance a été encouragé, dans la mesure du possible, et il a été conseillé d’éviter les trajets de longue distance.

    Il y a des recommandations, et quelques directives : aucun événement public de plus de 50 personnes ne peut avoir lieu (concerts, théâtres, etc.)… même si des rassemblements spontanés de plus de 50 personnes ne peuvent être interrompus par la police. Contrairement à ce qu’il se passe avec d’autres États, la police ne peut pas arrêter les gens pour vérifier leurs attestations et leur demander ce qu’ils font. Elle n’inflige pas d’amende à ceux qui ne respectent pas des règles de distanciation sociale.

    Comme l’a déclaré le Premier ministre social-démocrate suédois, nous devons prendre nos responsabilités en tant qu’individus. Nous ne pouvons pas interdire tous les comportements indésirables. Ce n’est pas une question de règle, mais de bon sens et de responsabilité individuelle.

    Le Premier ministre social-démocrate apparaît un tantinet sous les traits d’un libéral. Et pourquoi ? Ce n’est pas parce que les Suédois sont tous libéraux, quoi que vous ayez pu entendre. Je pense qu’il y a quatre raisons différentes qui expliquent le « Sonderweg » suédois durant cette pandémie.

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  2. PAS DE SYSTÈME CENTRALISÉ ET AUTOCRATIQUE

    La première raison est que nous avons une autonomie administrative qui est très différente de ce que vous avez dans la plupart des autres démocraties occidentales. Il s’agit d’une forme unique de division du pouvoir, que nous connaissons en Suède depuis le XVIIe siècle, avec des agences publiques indépendantes. Les ministres nomment les directeurs généraux, mais ils ne sont pas supposés leur dire ce qu’ils doivent faire.

    Le directeur général est censé respecter les lois et solliciter des avis d’experts. Et le gouvernement est évidemment libre de tenir compte ou non de ces conseils, mais il s’est produit une forte tendance à écouter les agences et à suivre leurs recommandations plutôt que de rester sur sa propre ligne politique. Et contrairement à d’autres pays, il y a moins de place pour la démagogie politique, moins de place pour l’arbitraire politique – et l’aveuglement politique en temps de crise.

    En fait, la Suède s’est contentée de suivre jusqu’à présent les orientations formulées par beaucoup d’autres agences de santé dans le monde. Alors qu’elles ont simplement été rejetées par les politiciens d’autres pays. Et jusqu’à présent, cela ne s’est pas produit en Suède. Au Danemark, par exemple, le gouvernement a soudainement décidé de fermer les frontières du pays. Et l’agence de santé publique a ensuite indiqué qu’il n’y avait aucune raison scientifique de le faire. Il s’agit donc d’une décision politique. Eh bien, jusqu’à présent, de telles décisions politiques n’ont pas été prises en Suède ; nous suivons les conseils de l’agence de santé publique.

    D’ABORD NE PAS NUIRE

    La deuxième raison est l’interprétation que fait la Suède du serment d’Hippocrate : « Primum non nocere » (« d’abord ne pas nuire »). Plus précisément, ne pas nuire en paralysant la société et l’économie alors que nous ne savons pas avec certitude si cela aura un meilleur effet sur la santé.

    La Suède est un pays très dépendant du commerce et nos industries d’exportation souffrent énormément lorsque d’autres pays ferment leur économie, et il semble raisonnable de ne pas faire encore plus de mal en mettant à l’arrêt également l’industrie nationale et l’économie de services. Pour un restaurant ou un commerce de proximité, perdre 50 % ou 75 % de ses recettes est mauvais, mais ça l’est moins que de perdre 100 %.

    Nous avons en Suède un parti social-démocrate et des syndicats qui sont pragmatiques et qui se soucient souvent des impératifs économiques. Nous savons que c’est important pour nos emplois, pour nos futurs revenus et pour la santé de l’État-providence à long terme. Le Premier ministre est un ancien patron de syndicat ; il était à la tête du syndicat suédois des travailleurs de la métallurgie. Il a toujours été très concerné par la santé de l’économie à long terme.

    Nous ne savons pas ce qui est le plus approprié cette fois-ci. Il y a des désaccords parmi les chercheurs et les autorités de santé publique. Et dans ce cas la Suède a décidé de jouer la carte de la prudence, parce que nous savons que la paralysie de l’économie fait mal. La pauvreté tue. L’horreur du confinement, c’est de causer des problèmes psychiques et de la violence domestique. Ça, nous le savons. Ce sont aussi les affres du chômage et le risque de mortalité liée à la détresse lors d’une profonde crise économique, mais aussi à long terme. La pauvreté signifie moins d’investissements dans les traitements médicaux, moins d’investissement dans les technologies médicales, moins de dépenses de santé dans l’avenir, et la Suède a considéré que nous ne pouvons pas vaincre la maladie en sacrifiant le patient.

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  3. CONSENTEMENT ET RESPECT DES LIBERTÉS INDIVIDUELLES

    La troisième raison est que le gouvernement suédois estime qu’il peut obtenir certains des avantages du confinement, sans confinement. Nous avons une culture de confiance élevée : nous accordons généralement notre confiance à nos proches et aux autorités, nous suivons les recommandations, même lorsqu’elles ne sont pas rendues obligatoires, et nous exprimons notre réprobation à ceux qui ne les suivent pas.

    Cela semble globalement fonctionner en Suède. Vous avez peut-être vu des photos de gens se rassemblant dans des restaurants et dans des bars à Stockholm. Mais c’était peut-être la même photo du même restaurant au même moment, l’un des rares moments où il y avait vraiment du monde. Ce n’est pas l’expérience que j’ai quand je sors et que je me promène en ville. C’est assez peu fréquenté. Sans interdiction, les gens ne sortent pas en ville. Il n’y a pas foule dans les restaurants, les cafés et les bars.

    Une analyse des données de localisation mobile indique une baisse de 90 % des déplacements de longue distance en Suède pendant les vacances de Pâques – un changement spectaculaire. 90 %, ce n’est pas 100 %, et c’est ce qui fait la différence. Cela donne plus de liberté pour les adaptations locales et pour les besoins individuels et cela pourrait rendre les choses plus viables à long terme, parce que les gens vont délibérément se confiner s’ils peuvent faire des écarts quand ils en ressentent vraiment le besoin. Alors que dans d’autres pays, là où les gens sont contraints de respecter le confinement, au bout d’un certain temps, ils peuvent commencer à le transgresser lorsqu’il devient impossible de le tenir si aucune exception n’est tolérée. En tout cas, la plupart des Suédois le pratiquent. Certes, pas tout le monde. Mais il n’est pas nécessaire que tout le monde reste confiné, pour la quatrième raison.

    IMMUNITÉ COLLECTIVE

    La quatrième raison, c’est que la seule façon de vaincre le virus à long terme est l’« immunité de troupeau ». Nous essayons en Suède de ralentir la propagation du coronavirus pour préserver le système de santé et protéger les groupes les plus vulnérables, mais pas pour l’éradiquer. D’autres pays ont choisi le confinement total. Mais dans ce cas, ils verront probablement une deuxième et une troisième vague lorsqu’ils commenceront à rouvrir et ils devront peut-être confiner de nouveau et pratiquer des allers-retours, ce qui ruinera la société et détruira l’économie.

    En Suède, il semble que la décision soit de laisser le virus se propager lentement dans la population pour obtenir une sorte d’immunité collective dans quelques mois. Nous laisserons alors les groupes les plus fragiles se réinsérer et nous pourrons faire en sorte que la société fonctionne de nouveau. Alors la Suède sera en mesure de déployer des médecins et des respirateurs dans les endroits les plus menacés, contrairement à d’autres qui pourraient avoir besoin d’un nouveau confinement, qui pourraient même ne pas être en mesure d’ouvrir les frontières avant qu’un vaccin ne soit découvert parce qu’ils verront toujours de nouveaux cas importés d’autres endroits.

    Selon une étude de Harvard, une réduction de 60 % du coronavirus est pire qu’un ralentissement de sa propagation de 40 % ou 20 %, car elle crée un pic plus élevé plus tard et davantage de cas au total. Nous ne savons pas encore si c’est vraiment ce qu’il va se produire. Personne ne le sait. Tout dépend de la fiabilité des modèles. Mais c’est la décision prise par les autorités suédoises.

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  4. Voilà donc les quatre raisons de la stratégie suédoise, et il convient de préciser que ces politiques pourraient changer. Certaines voix s’élèvent dans la société en faveur d’une politique plus contraignante et, fait intéressant, l’argument le plus fréquent est que tous les autres pays ont choisi une autre politique, alors pourquoi devrions-nous faire cavalier seul ? Ça semble être un argument de « mentalité de troupeau » et non d’« immunité de troupeau ».

    Mais jusqu’à présent, les Suédois semblent globalement accepter ces politiques. Un clivage 50-50 pourrait naître, mais les sociaux-démocrates au pouvoir viennent de faire un bond de 7 points dans le dernier sondage, de 24 % à 31 %. Il semblerait donc qu’ils soient largement récompensés pour cette politique publique plus prudente. Il est clair que l’opinion peut changer à tout moment et seul l’avenir nous le dira.

    BILAN SANITAIRE : DES COMPARAISONS DIFFICILES À MENER

    Quel est mon point de vue personnel ? Je ne suis pas un épidémiologiste. Je ne peux pas me prononcer sur le fond. Je ne suis évidemment pas un expert en la matière, mais jusqu’à présent, je suis largement favorable au modèle suédois. Il peut être nécessaire de restreindre des libertés pendant une pandémie, mais seulement lorsque nous avons de bonnes raisons de penser que cela est bénéfique pour notre santé à long terme. Dans l’incertitude, je considère qu’il faut faire ce que nous savons.

    Comme l’a dit John Stuart Mills, « dans tous les cas, la charge de présenter des preuves solides n’incombent pas à ceux qui résistent, mais à ceux qui recommandent l’intervention de l’État ».

    Y a-t-il des arguments solides à opposer au modèle suédois ? Il est clair que nous ne pouvons pas encore répondre, en partie parce qu’il faut laisser du temps au temps pour évaluer la situation, en partie parce que circulent toutes sortes de mensonges et de statistiques sur le Covid-19.

    Tellement de chiffres et de graphiques circulent partout en ce moment. Certains tentent de montrer que la Suède livre un exemple cruel et déplorable de ce qu’on peut endurer en pareil cas. Alors j’essaie d’expliquer que c’est un cas d’espèce pour les autres.

    Je n’accorderai pas beaucoup de crédits à certains chiffres. Par exemple, le taux de mortalité en pourcentage des cas n’est pas une statistique pertinente lorsque certains testent tout le monde ou presque comme la Corée du Sud (ou l’Allemagne qui fait des efforts en la matière) tandis que d’autres limitent les tests au personnel de santé. Nous verrons évidemment des taux de mortalité plus élevés dans les pays qui ne testent pas autant que la Suède.

    Le taux de mortalité totale en pourcentage du nombre d’habitants a davantage de sens. Mais de telles statistiques posent également de nombreux problèmes. Vous avez sans doute vu différents graphiques où la Suède semble se débrouiller très bien ou très mal, selon le pays auquel elle est comparée. La Suède a l’air mal en point par rapport au Danemark et surtout par rapport à la Norvège, un pays que beaucoup considèrent comme un modèle. Elle semble très bien comparée à la France, à la Belgique, aux Pays-Bas et à la Grande-Bretagne. La Suède a mauvaise mine par rapport aux États-Unis, mais elle a meilleure mine par rapport à l’État de New York qui se situe à un stade plus proche de propagation dans la population. La vérité est que la Suède se situe quelque part au milieu.

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  5. Et le problème est aussi que nous comptons les décès différemment. Certains pays ne comptent pas les décès en dehors des hôpitaux, lorsque les gens meurent du Coronavirus chez eux ou dans des maisons de retraite ; ils ne sont tout simplement pas inclus dans les statistiques. À Stockholm, 42 % des décès comptabilisés ont eu lieu dans des maisons de retraite, tandis que de nombreux pays ne les comptent pas dans leurs chiffres.

    En Suède, nous vérifions constamment la liste des personnes infectées par le Coronavirus par rapport au registre de la population et au total des décès. Ainsi, toutes les personnes qui sont mortes et qui ont été infectées par le virus sont comptées. Alors que dans un pays comme la Norvège, où l’on a enregistré statistiquement beaucoup moins de décès qu’en Suède, les décès sont considérés comme liés au coronavirus uniquement si un médecin a fait le constat que le virus a tué la personne en question et qu’il l’a signalé aux autorités sanitaires du pays.

    Cela dit, quelle que soit la méthode de comptabilisation, je pense que nous avons plus de morts par habitant en Suède que nos voisins nordiques, davantage qu’en Norvège, en Finlande et au Danemark. Ce n’est pas surprenant car ils ont essayé de neutraliser le virus par un confinement total en forçant les gens à rester chez eux. Ils risquent donc d’assister à une deuxième vague, une fois qu’ils auront rouvert leurs sociétés, ce qu’ils font actuellement. Ils pourraient donc être affectés par ces décès, mais sans bénéficier de l’immunité.

    Il faut donc être patient, attendre les chiffres pour procéder à une évaluation. Il faudra des mois pour disposer d’outils de mesure fiables pour apprécier les différents modèles.

    LE PARI DE LA STRATÉGIE SUÉDOISE

    Ce qui est intéressant dans le cas de la Suède et que nous pouvons d’ores et déjà dire, c’est que rien n’indique que la plupart de ceux qui sont morts ne seraient pas morts de toute façon. Dans la mesure où ils ne sont pas morts parce que le système de santé était submergé durant cette période, ou parce que nous manquions de personnel de soins ou de respirateurs.

    En Suède, nous disposons toujours d’une capacité excédentaire de 20 % des unités de soins intensifs : 20 % des lits de réanimation sont actuellement inoccupés. La situation pourrait s’aggraver dans les prochaines semaines. Personne ne le sait ; il est trop tôt pour le dire, mais il semble au moins que la situation commence à se stabiliser en Suède, surtout à Stockholm qui pourrait être au pic de la courbe. Le nombre de nouveaux patients admis en soins intensifs est stable à Stockholm depuis le 23 mars.

    Au total, depuis le 23 mars et jusqu’au 15 avril, date à laquelle j’ai enregistré la vidéo, l’âge moyen d’un décès a été de 81 ans, ce qui est proche de l’espérance de vie moyenne de la Suède. Il se peut donc que la surmortalité n’ait pas été beaucoup plus élevée. Ce qui ne signifie pas que la plupart de ces décès auraient eu lieu de toute façon. Il est trop tôt pour le dire.

    La Suède pourrait brusquement prendre un virage beaucoup plus sombre tandis que les pays qui sortent du confinement réussiraient, l’un dans l’autre, à conserver un faible nombre de décès. Dans un tel scénario, la Suède devra procéder à une sérieuse remise en question et des discussions devront avoir lieu.

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  6. Mais cela pourrait bien fonctionner, et dans ce cas, la Suède aura protégé les personnes les plus fragiles durant une période qui aura permis d’obtenir une plus grande immunité, une immunité collective à travers toute la société sans ruiner ou détruire l’économie et les liens sociaux comme dans d’autres pays, et donc des vies humaines sur le long terme. Aussi, je suppose que pour les autres gouvernements qui nuisent à leur société sans en tirer aucun bénéfice pour la santé, même à court terme, il sera difficile de justifier leurs choix politiques.

    TIRER LES LEÇONS DES DIVERSES EXPÉRIENCES

    Je ne sais pas ce qui va se passer. Mais je vous laisse sur cette réflexion : le Coronavirus aura été une sonnette d’alarme. Il n’est finalement pas aussi terrifiant que les premiers épisodes de son histoire le laissaient présager. Il n’associe pas contagiosité et mortalité comme par exemple la grippe espagnole il y a 100 ans. Et le mieux, c’est qu’il semble épargner nos jeunes. Mais nous n’aurons peut-être pas cette chance une deuxième fois. La prochaine pandémie que nous connaîtrons pourrait être bien pire.

    C’est donc le moment de se préparer et de rassembler les connaissances sur ce qui fonctionne ou non. C’est pourquoi nous avons aussi besoin de solutions différentes pour voir ce qui fonctionne ou non, en vue d’être mieux préparés la prochaine fois.

    Nous avons besoin d’expérimentations. Et ce n’est pas la Suède qui expérimente ici. Ce sont les autres. Nous n’avons jamais paralysé des sociétés et des économies à ce point et il nous faudra beaucoup de temps avant de comprendre les effets d’une action aussi radicale.

    Je pense que tout le monde, et surtout tous ceux qui, dans le monde entier, ont opté pour une approche assez agressive, devraient être heureux que la Suède ait emprunté une autre voie.

    https://www.contrepoints.org/2020/04/28/370150-coronavirus-letonnante-politique-de-la-suede

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  7. Pour en finir avec la manie du PIB

    Bien que le PIB soit facile à mettre en tableaux et à comprendre, ce qu’il nous dit a bien peu de rapport avec la santé véritable d’une économie moderne.


    Par Joseph Solis-Mullen.
    28 AVRIL 2020


    Alors que le Covid-19 nous incite à réévaluer les institutions et les méthodes normalisées de fonctionnement à travers le monde, nous avons une occasion de réorienter notre pensée économique afin qu’elle reflète mieux les réalités du paysage économique moderne.

    Cela commence par l’abandon du PIB.

    UN OUTIL D’ANALYSE ÉCONOMIQUE DÉPASSÉ

    Le PIB (Produit Intérieur Brut, ou Produit National Brut – PNB – une distinction sans importance pour ce qui nous concerne) est un anachronisme ; il est à peu près aussi utile pour nous renseigner sur la santé de l’économie moderne que de se contenter de compter le nombre de calories ingérées par une personne pour déterminer sa santé.

    Le PIB est simplement la valeur monétaire totale de tous les biens et services produits par une société pendant une période donnée.

    Inventé au milieu du XXe siècle, le PIB est idéal pour analyser les capacités et la santé d’une économie industrialisée et homogène produisant peu de biens intangibles. Il a été conçu pour compter des voitures, des réfrigérateurs, des tanks et des cartouches, et non pas des cours de yoga, du stockage dans le cloud, des conférences sur Zoom ou des chauffeurs Uber. Il est significatif que les propriétés les plus saillantes du PIB sont qu’il est facile à calculer et facile à comprendre : additionnez tout – plus il y en a, mieux c’est. Vous voyez ? C’est simple !

    LES LIMITES DU PIB

    Il y a trois problèmes fondamentaux dans le fait d’utiliser le PIB comme mesure globale de la santé d’une économie.

    1) Son incapacité à faire des distinctions qualitatives, a été illustré plus haut en comparant le PIB avec la ration calorique d’un être humain. Les distinctions qualitatives que le PIB ne sait pas faire sont de deux ordres : des différences qualitatives entre objets semblables et des différences qualitatives entre objets dissemblables.

    Ce sera peut-être mieux illustré avec un exemple :

    – Un ordinateur portable aujourd’hui qui coûte 3000 dollars.
    – Un ordinateur portable d’il y a quinze ans qui coûte 3000 dollars.

    Pour le PIB, ce sont deux contributions équivalentes à la santé de l’économie ; pourtant, aucune personne sensée ne manquera d’apprécier l’énorme différence de capacité entre les deux ordinateurs portables en question. Cette valeur est complètement ignorée si on utilise le PIB comme métrique.

    De même, dans l’exemple suivant, qui illustre la deuxième manière par laquelle le PIB ne sait pas faire de distinction qualitative :

    – Des cigarettes pour une valeur de mille dollars.
    – Des respirateurs pour une valeur de mille dollars.

    Là encore, aucune personne sensée ne se trompera sur le fait que ces deux choses contribuent de manière qualitativement différente à l’économie, sur le plan personnel et sur le plan national. Mais à nouveau, en termes de PIB il n’y pas de différence entre les deux.

    2) L’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie ne recouvre aucune mesure des pertes subies par l’économie pendant l’année.

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  8. – Des ouragans dévastateurs ont-ils balayé le Golfe du Mexique ? Tout ce qui figure dans les statistiques du PIB c’est une augmentation des dépenses de construction.

    – Cette année a-t-elle vu la sortie de trois nouveaux modèles de smartphones et d’une micro-puce plus rapide ? Vous ne trouverez pas la dévaluation des modèles des années précédentes dans les comptes du PIB.

    – La production d’énergie a augmenté ? Le coût de la dégradation de l’environnement est impossible à saisir par le PIB.

    3) L’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie ne prend pas en compte le travail non rémunéré : le temps passé à jardiner, à s’occuper des enfants ou à cuisiner. Payez quelqu’un d’autre pour le faire et ce travail sera inclus dans le PIB ; faites-le vous-mêmes et il ne le sera pas. Qu’est-ce que cela signifie ?

    Bien que le PIB soit facile à mettre en tableaux et à comprendre, ce qu’il nous dit a bien peu de rapport avec la santé véritable d’une économie moderne dans laquelle des concepts comme le bonheur humain et la santé de l’environnement sont importants.

    IL EST TEMPS DE PASSER À AUTRE CHOSE

    Ce peut être par l’intermédiaire d’une application du Département américain du travail et des statistiques demandant à chacun quotidiennement de récapituler ses activités de la journée : faire soi-même sa lessive mais confier quelques articles au pressing ; acheter du café dans un commerce utilisant des matériaux recyclés et s’assurant que ses fournisseurs s’accordent tous sur des principes de travail éthiques – etc. Les données seraient disponibles directement chaque jour, procurant une image bien plus fidèle de la santé économique de la nation. Et ce n’est qu’une proposition parmi des centaines possibles.

    Nous sommes à un moment où, je pense, beaucoup sont ouverts au questionnement et prêts à repenser certaines des valeurs centrales sous-jacentes et des hypothèses fondamentales de la superstructure socio-politico-économique qui a échoué à maîtriser l’épidémie de Covid-19.

    Pour terminer je voudrais juste faire remarquer que selon la vision étroite du PIB se rendre à pied chaque jour à son travail au lieu d’utiliser sa voiture est « mauvais » pour l’économie. Rien que cela, je pense, nous démontre que nous devons aller au-delà de la notion de PIB qui est depuis longtemps l’un des outils conceptuels omniprésents pour comprendre le monde et son grand tourbillon de relations interdépendantes.

    https://www.contrepoints.org/2020/04/28/370040-pour-en-finir-avec-la-manie-du-pib

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  9. Le "projet COVID-19 Manhattan'' secret dirigé par des milliardaires cherchant à influencer Trump Admin


    par Tyler Durden
    Lun, 27/04/2020 - 23:40


    Le mois dernier, le sénateur du Massachusetts, Ed Markey, a appelé au lancement audacieux et urgent de ce qu'il a appelé "une approche de type Manhattan Project" pour lutter contre la pandémie de coronavirus, compte tenu de l'énorme impact sanitaire et économique, nuisant de plus en plus à l'état de préparation de la défense américaine.

    Apparemment, un tel groupe opérait dans les coulisses, mais contrairement au projet Manhattan initial, il s'agit d'une initiative du secteur privé, financée par un minuscule réseau de titans de l'industrie ultra-riches travaillant en étroite collaboration avec des contacts gouvernementaux. Rencontrez "le groupe secret de scientifiques et de milliardaires poussant Trump sur un plan Covid-19" décrit dans une longue enquête du Wall Street Journal lundi:

    Ces scientifiques et leurs bailleurs de fonds décrivent leur travail comme un projet Manhattan de l'ère du verrouillage, un clin d'œil au groupe de scientifiques de la Seconde Guerre mondiale qui ont aidé à développer la bombe atomique. Cette fois-ci, les scientifiques rassemblent des cerveaux et de l'argent pour distiller des idées peu orthodoxes glanées dans le monde entier.

    Ils s'appellent des scientifiques pour arrêter Covid-19, et ils comprennent des biologistes chimiques, un immunobiologiste, un neurobiologiste, un chronobiologiste, un oncologue, un gastro-entérologue, un épidémiologiste et un scientifique nucléaire. Parmi les scientifiques au centre du projet, le biologiste Michael Rosbash, lauréat du prix Nobel 2017, a déclaré: "Il ne fait aucun doute que je suis le moins qualifié."

    Le groupe jusqu'ici secret est dirigé par un médecin de 33 ans devenu capital-risqueur, Tom Cahill, et est décrit comme un intermédiaire d'élite entre l'industrie pharmaceutique et les décideurs de l'administration Trump, ou un "comité d'examen ad hoc" "en quelque sorte poursuivant des idées avant-gardistes.

    Les scientifiques comprennent une douzaine de chercheurs, d'experts en pathologie et d'inventeurs de renommée mondiale étroitement liés à des institutions allant du laboratoire de recherche Scripps à La Jolla, en Californie, à la Yale University School of Medicine à Harvard au laboratoire de MIT pour la sécurité et les politiques nucléaires, aux entreprises privées et aux laboratoires. comme Merck et d'autres.

    Les recommandations et les idées émises par les scientifiques pour arrêter Covid-19 auraient déjà eu une influence considérable, notamment sur la politique au sein de la FDA et du ministère des Anciens Combattants, et le groupe aurait conseillé un proche assistant de Pence, Nick Ayers.

    Parmi les autres influenceurs milliardaires et partisans de l'initiative privée, citons entre autres Peter Thiel, Jim Palotta, Michael Milken, Brian Sheth et Steve Pagliuca.

    Comme exemple de la façon dont le groupe était auparavant en mesure d'obtenir un rapport confidentiel de 17 pages (depuis publié par le WSJ) recommandant diverses approches non orthodoxes d'introduction pour combattre et traiter la pandémie, le WSJ détaille:

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  10. "Steve Pagliuca, copropriétaire des Boston Celtics et coprésident de Bain Capital - ainsi que l'un des investisseurs du Dr Cahill - ont aidé à copier les versions préliminaires de leur rapport, et il en a transmis une version au chef de Goldman Sachs Group Inc. Exécutif David Solomon. M. Solomon l'a remis au secrétaire au Trésor Steven Mnuchin. "

    "Une grande partie du travail initial a consisté à diviser des centaines d'articles scientifiques sur la crise du monde entier", décrit le rapport dans les communications quotidiennes de l'équipe.

    "Ils ont séparé les idées prometteuses des idées douteuses. Chaque membre a parcouru jusqu'à 20 articles par jour, soit environ 10 fois le rythme qu'ils auraient dans leur travail quotidien. Ils se sont réunis pour débattre par vidéoconférence, SMS -"comme un groupe d'adolescents, "M. Rosbash a dit - et des appels téléphoniques."

    Brian Sheth, co-fondateur de la société de capital-investissement Vista Equity Partners, via Bloomberg / WSJ.

    Parmi les "grandes idées'' décrites par le réseau de chercheurs dirigé par le scientifique-investisseur Dr Cahill, qui a d'abord attiré l'attention des aides au sein de l'administration Trump lors de leur écoute lors d'une conférence téléphonique au début de mars conçue pour répondre aux questions des investisseurs, Suivant:

    Expérimentation de traitements utilisant des médicaments anti-Ebola puissants à des doses plus élevées.
    La possibilité de renommer le virus «SARS-2», après le virus animal chinois de 2003, afin que le lien soit mieux établi dans l’esprit du public avec une maladie mortelle: «le nom sonnait plus effrayant et pourrait inciter plus de gens à porter des masques faciaux. Ils l'ont laissé tomber. "
    Le groupe considère que l'hydroxychloroquine, depuis longtemps un centre d'intérêt et de débat dans les cercles de l'administration Trump, est "au mieux une longue perspective".
    L'équipe a examiné négativement les efforts récents pour pousser les tests d'anticorps et les «passeports d'immunité» qui montrent la récupération du virus.
    Ils ont cherché à réduire les obstacles et les formalités administratives de la FDA afin de faire sortir plus rapidement les médicaments potentiellement efficaces, en particulier pour rationaliser les remèdes «miracles» espérés.
    Le WSJ souligne en outre: "Les scientifiques ont identifié dans leur recherche des médicaments à anticorps monoclonaux qui se fixent sur les cellules virales comme le traitement le plus prometteur."
    Un test de salive facile à administrer avec des résultats ultra rapides est en cours, un test que les bureaux et les entreprises pourraient utiliser pour s'assurer que les employés entrent au travail sans virus chaque jour.
    Des applications technologiques telles que les smartphones pour aider à suivre et à évaluer les symptômes sont un objectif majeur.
    Les scientifiques contribuent également à l'élaboration de stratégies nationales et nationales de réouverture à court et à long terme.

    - voir sur site -

    * * *

    Lisez une copie du rapport de 17 pages rédigé par les scientifiques pour arrêter COVID-19 ici:

    https://s.wsj.net/public/resources/documents/Scientists_to_Stop_COVID19_2020_04_23_FINAL.pdf

    https://www.zerohedge.com/health/secret-covid-19-manhattan-project-led-billionaires-seeks-gain-trump-admins-ear

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  11. Le meilleur médecin de Manhattan ER se suicide après avoir traité des patients atteints de coronavirus


    par Tyler Durden
    Lun, 27/04/2020 - 20:44


    Dans un exemple choquant du bilan psychique que subissent ceux qui se battent sur les lignes de front de l'épidémie de coronavirus, un médecin des urgences qui a traité des patients atteints de coronavirus dans un hôpital de Manhattan s'est suicidé, rapporte le New York Times.

    Le Dr Lorna M. Breen, directrice médicale du service des urgences de l'hôpital New York-Presbyterian Allen, est décédée dimanche en Virginie, où elle séjournait avec sa famille, selon son père qui a discuté de sa mort avec le Times.

    Son père a déclaré qu'elle lui avait décrit "des scènes dévastatrices du bilan du coronavirus sur les patients", a rapporté le NYT.

    "Elle a essayé de faire son travail et cela l'a tuée", a-t-il dit.

    Le père de Breen, également médecin, a déclaré que sa fille avait contracté le virus, mais était retournée au travail après avoir récupéré pendant environ une semaine et demie. Ensuite, l'hôpital l'a renvoyée chez elle, mais à ce stade, sa famille a déménagé pour la ramener à Charlottesville, en Virginie.

    Breen, 49 ans, n'avait aucun antécédent de maladie mentale, mais lors de sa dernière conversation avec son père, elle aurait décrit une attaque horrible de patients découverts DOA dans des ambulances, tous des patients COVID-19.

    - voir sa photo sur site -

    Dr. Breen

    Son père a demandé au NYT de "faire en sorte que [Breen] soit traitée comme un héros", car elle est morte en faisant son travail et en protégeant ce pays d'une épidémie dévastatrice de soins de santé.

    "Elle était vraiment dans les tranchées de la ligne de front", a-t-il déclaré. "Elle est une victime autant que quiconque est décédé."

    Le Dr Lawrence A. Melniker, vice-président pour des soins de qualité à l'hôpital méthodiste de New York-Presbyterian Brooklyn, a déclaré au NYT que le Dr Breen était bien respecté et apprécié dans leur système hospitalier.

    "Vous n'obtenez pas un poste comme celui-ci chez Allen sans être très talentueux", a-t-il déclaré.

    Le coronavirus a présenté des défis de santé mentale inhabituels pour les médecins urgentistes de New York, l'épicentre de la crise aux États-Unis. Comme l'a ajouté le journal, alors que les médecins des urgences sont habitués à traiter les patients de toutes sortes de blessures macabres, ils ne sont pas habitués à courir le risque d'être infectés eux-mêmes ou de les transmettre à leurs collègues.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/top-manhattan-er-doctor-commits-suicide-after-treating-coronavirus-patients

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  12. Pelosi prévoit un revenu de base universel pour faire face à une pandémie


    par Tyler Durden
    Lun, 27/04/2020 - 22:22


    Après avoir suspendu l'aide aux propriétaires de petites entreprises avant de se précipiter pour renflouer des États bleus horriblement gérés, la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, réclame maintenant un revenu minimum garanti pour les Américains aux prises avec la pandémie.

    "Voyons ce qui fonctionne, ce qui est opérationnel et ce qui a besoin d'attention", a déclaré Pelosi lors d'une interview lundi à MSNBC, ajoutant "D'autres ont suggéré un revenu minimum, un revenu garanti pour les gens. Est-ce digne d'attention maintenant? Peut-être. Parce que il y a beaucoup plus de personnes que de petites entreprises et embauchées par des petites entreprises ... qui peuvent également avoir besoin d'aide. "

    Plus via CNBC:

    L'idée d'un revenu minimum garanti par le gouvernement a retenu l'attention au cours de la dernière année grâce en grande partie à Andrew Yang, qui s'est présenté à la primaire présidentielle démocrate de 2020 sur une plate-forme construite autour du revenu de base universel. Yang n'a réussi à gagner aucun délégué à la primaire, mais il a construit une campagne dévouée à la suite et a soulevé la question de l'UBI sur la scène du débat national.

    Plus récemment, alors que la pandémie de coronavirus a ravagé l'économie américaine et contraint plus de 25 millions d'Américains à demander des allocations de chômage, l'idée de revenu garanti est réapparue comme un moyen possible de stabiliser l'économie et d'aider les gens à répondre à leurs besoins fondamentaux tandis que des millions d'entreprises sont soumis à des fermetures forcées.

    Les partisans de l'UBI tels que Yang et Bernie Sanders (I-VT) ont noté que le paiement en espèces de 1 200 $ pour le revenu garanti pour ceux qui gagnent moins de 90 000 $ par an est assez similaire.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/pelosi-pitches-universal-basic-income-cope-pandemic

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    1. Il n'y a aucun mal à se faire du bien ! Dès lors où l'État fabrique des billets (qui n'ont AUCUNE valeur) à la pelle...

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  13. La plupart des Américains ne prennent plus au sérieux le COVID-19


    Réseau International
    lun., 27 avr. 2020 21:34 UTC


    Outre les plages bondées de monde en Californie ( cf. Vidéo ci-dessous concernant Orange county ), un nombre croissant d'Américains ne prend pas du tout au sérieux la menace du COVID-19. Ils sont loin d'être les seuls. Un peu partout à travers le monde, de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer cette immense opération psychologique menée par les bellicistes de l'empire afin de frapper trois oiseaux d'un seul coup de pierre :

    - voir clip sur site -

    Masquer l'effondrement d'un système économique international totalement intenable ; Renforcer le contrôle des populations qui adhérent de moins en moins à la narration de la propagande universelle ; Provoquer un conflit mondial de grande envergure.

    https://fr.sott.net/article/35452-La-plupart-des-Americains-ne-prennent-plus-au-serieux-le-COVID-19

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  14. Démystifier les statistiques sur le coronavirus. A lire attentivement : Les risques sont excessivement faibles !


    Dr. Gary G. Kohls
    Mondialisation.ca
    lun., 27 avr. 2020 20:22 UTC


    Veuillez prêter attention aux faits statistiques suivants qui contredisent la propagande faite par tous les médias, y compris la télévision, la radio et la presse écrite nationale, régionale et locale :

    À titre d'exemple, il faut noter que seule une petite fraction d'un pour cent de la population chinoise a reçu la COVID, malgré des reportages médiatiques bien propagés qui ont réussi à faire croire à la plupart d'entre nous que toute la population chinoise était en danger.

    L'ensemble des statistiques concernant les risques d'obtenir effectivement la COVID à la mi-avril est bien inférieur à 1 sur 100 (comme annoncé par les médias), ce qui, s'il est vrai, pourrait même m'inquiéter. Indice : les risques sont beaucoup, beaucoup moins élevés.

    1] Le nombre d'infections de la COVID (pas toutes confirmées en laboratoire !) signalées aux États-Unis (à ce jour) est de 564 000 cas. Les États-Unis ont une population de 330 000 000 (330 millions), ce qui, une fois divisé par les 564 000, donne (à 0,0017) un pourcentage minuscule de chance d'être infecté par le COVID (170 infections sur 100 000 Étasuniens).

    2] Le risque de mourir de la COVID aux États-Unis (23 000 décès à ce jour, un chiffre encore une fois gonflé, principalement en raison des nombreux tests PCR faussement positifs et du surnombre réel de « devinettes » nécessaires pour remplir les certificats de décès) est encore plus improbable à 0,007% (23 000 divisé par 330 000 000 égale 0,0000696, soit 7 Étasuniens mourant de la COVID sur 100 000 Étasuniens.

    3] La plupart de ce risque minuscule de mourir, il faut le souligner, est supporté par les personnes fragiles, les malades chroniques, les personnes âgées, les personnes souffrant de malnutrition, de surmédication, de sur-vaccination et les malades en phase terminale qui végètent, souvent alités, dans des maisons de retraite. etc.

    4] Une statistique importante, mais rarement mentionnée, est le nombre de décès présumés dus à la COVID-19 par million d'habitants [9, ce qui ne prouve même pas une infection par la COVID-19] dans un pays donné. Aux États-Unis, ce nombre était de 15 (par million) à la mi-avril, ce qui signifie que seuls 15 Étasuniens sur 1 000 000 sont morts de la COVID. Cela signifie que 999 985 Étasuniens sur un million NE SONT PAS MORTS de la COVID.

    5] Pour mettre en perspective les décès causés par la COVID présumés aux États-Unis, le nombre de décès par million dans les pays scandinaves se situe dans la tranche supérieure de l'adolescence ou des vingt par million. En Italie, le nombre de décès causés par la COVID par million d'habitants est de 218 ; en Espagne, de 201 ; en Allemagne, de 11 ; au Canada, de 3 ; en Chine, de 2 ; au Brésil, de 1 ; etc, etc !)

    6] Un autre chiffre important à comprendre est le nombre de décès toutes causes confondues qui surviennent chaque jour dans un pays donné, un nombre dont la moyenne a été calculée au cours des dernières décennies. À titre d'exemple, 2 500 Allemands meurent chaque jour et 7 755 Étasuniens meurent chaque jour. Naturellement, la grande majorité des décès se produisent chez la population âgée qui, pour une raison ou une autre, est en phase pré-terminale, y compris lors de chacune des pandémies de grippe virale qui se produisent chaque année.

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  15. 7] Le nombre de décès quotidiens toutes causes confondues est de 7 755 aux États-Unis (= 2 830 690 décès par an), de 26 670 en Inde, de 3 630 au Japon, de 1 737 en Italie, de 1 647 en France, de 1 444 en Russie, de 780 au Canada, de 920 au Brésil, de 447 en Australie, de 250 en Suède, etc.

    8] Et il est important de réaliser que les lieux de décès aux États-Unis se produisent 60 % du temps dans un hôpital, 20 % dans des maisons de retraite et les 20 % restants dans des lieux extérieurs aux institutions, généralement à la maison.

    9] Pour le Minnesota (5 600 000 habitants), le risque de contracter la COVID (nombre total de cas au Minnesota, à la mi-avril = 1 621 cas) est minuscule : 0,00289 % (1 641 divisé par 5 600 000 = 0,0000289). La grande majorité des cas se situent dans des zones métropolitaines à haute densité qui se trouvent dans la moitié sud de l'État.

    10] Mon domicile de Duluth se trouve dans le comté de St-Louis (population = 199 000 habitants). Au 18 avril, il y a 52 cas avec 8 décès, ce qui donne une incidence de 0,000026 (ou 0,026 % de chance de contracter la COVID ; c'est-à-dire que 26 personnes sont infectées sur 100 000 habitants du comté) et un taux de mortalité de 0,000042 (ou 0,004 % de chance de mourir de la COVID = 4 personnes mourant sur 100 000 habitants du comté).

    11] Le risque de contracter la COVID pour ceux d'entre nous qui vivent dans la moitié nord du Minnesota est encore plus faible. Jusqu'à la mi-mars, il n'y a eu aucun cas dans le nord, puis les chiffres sont passés doucement de zéro à une poignée de cas par jour.

    12] Il faut garder à l'esprit que le Bureau des statistiques du CDC encourage fortement (et même ordonne?) tous les médecins étasuniens à inscrire la « COVID » comme cause de décès sur les certificats de sortie et de décès de chaque patient dont le test était positif ou simplement suspecté d'avoir la COVID pendant l'hospitalisation, la maladie ou le décès à la maison ou dans la rue. Cela est vrai même si le patient était en fait un patient âgé en phase terminale, ne pas réanimer (DNR), qui aurait dû succomber à ses maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, immunologiques et/ou hépatiques préexistantes, qui étaient donc également « traitées » avec un grand nombre de médicaments sur ordonnance potentiellement toxiques.

    13] En raison de l'incidence significative de tests PCR défectueux et non approuvés, il est important de garder à l'esprit qu'un pourcentage inconnu, mais significatif, de cas de coronavirus positifs sont en fait des cas de faux positifs et que, par conséquent, les patients atteints de rhumes courants (ou même ne présentant aucun symptôme) peuvent facilement être confirmés à tort comme étant des COVID-19 ! On sait également qu'il existe un certain pourcentage de cas de maladies à coronavirus bénignes, notamment

    A] les cas de rhume qui peuvent être causés par un coronavirus ;

    B] les cas d'infections à coronavirus de type MERS ou SRAS ; ou

    C] porteurs asymptomatiques d'une des nombreuses autres souches de coronavirus bénins non-COVID-19.

    14] Dans le système de dépistage étendu de l'Islande, il y a un taux de 50 % de faux positifs chez les Islandais totalement asymptomatiques qui n'ont jamais développé de maladies semblables à la grippe. Ces personnes étaient-elles sur le point d'attraper un simple rhume, étaient-elles porteuses d'un coronavirus bénin, non COVID-19, ou le test était-il erroné ?

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  16. 15] Alors, je dis à ceux d'entre nous qui ont la chance de vivre dans des zones non métropolitaines comme le nord du Minnesota, de prendre une grande respiration, de se promener, de faire un tour en voiture, d'aller à l'épicerie, d'expirer en croisant quelqu'un lors de votre promenade sans masque, d'envisager même de donner un gros câlin à un ami non infecté et respectueux des câlins qui s'est mis en quarantaine ces deux dernières semaines - et de cesser de s'inquiéter autant.
    Voici plusieurs articles importants :

    1] Le puissant article de Peter Koenig sur la « crise » de COVID, publié par Global Research en 3 500 mots.

    2] La puissante vidéo de 45 minutes de Spiro Skouras sur la « crise » de COVID et le Nouvel ordre mondial ; et

    3] Le puissant article de Scott Tips, 6650 mots, sur la « crise » COVID.
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    Le Dr Gary Kohls est un médecin de famille rural à la retraite de Duluth, dans le Minnesota, qui a écrit une chronique hebdomadaire pour le Reader Weekly, le magazine alternatif de Duluth depuis sa retraite en 2008. Sa chronique, intitulée Duty to Warn, est rééditée dans le monde entier.

    Il a pratiqué les soins de santé mentale holistiques à Duluth pendant les dix dernières années de sa carrière de médecin de famille avant de prendre sa retraite en 2008, aidant principalement les patients psychiatriques qui étaient devenus dépendants à leurs cocktails de drogues psychiatriques à traverser en toute sécurité le processus complexe de sevrage. Ses chroniques sur le devoir d'avertir traitent souvent de divers problèmes de santé non appréciés, notamment ceux causés par la surconsommation de médicaments par les grandes sociétés pharmaceutiques, la sur-vaccination par les grands vaccins, les programmes de dépistage, de diagnostic et de traitement excessifs des grandes sociétés médicales et l'industrie alimentaire malsaine des grandes sociétés alimentaires. Ces quatre entités peuvent se combiner pour affecter encore plus négativement la santé physique, mentale, spirituelle et économique des bénéficiaires des traitements médicaux et des mangeurs des savoureux et omniprésents « FrankenFoods » - en particulier lorsqu'ils sont consommés dans des combinaisons, des doses et des puissances qui n'ont jamais été testées pour leur sécurité ou leur efficacité à long terme.

    Les chroniques du Dr Kohls sur le devoir d'avertir sont archivées sur:

    http://duluthreader.com/search?search_term=Duty+to+Warn&p=2;

    http://www.globalresearch.ca/author/gary-g-kohls;

    http://freepress.org/geographic-scope/national; https://www.lewrockwell.com/author/gary-g-kohls/ ; et

    https://www.transcend.org/tms/search/?q=gary+kohls+articles

    https://fr.sott.net/article/35451-Demystifier-les-statistiques-sur-le-coronavirus-A-lire-attentivement-Les-risques-sont-excessivement-faibles

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  17. Donner du sens au multivers viral


    28 AVRIL 2020
    par Richard Harth, Arizona State University


    En novembre 2019 - probablement, même plus tôt - une minuscule entité mesurant seulement quelques centaines de milliardièmes de mètre de diamètre a commencé à déchirer la société humaine à l'échelle mondiale. En quelques mois, le voyageur implacable connu sous le nom de SARS-CoV-2 avait fait son chemin dans tous les coins peuplés de la terre, laissant aux scientifiques et aux autorités sanitaires trop de questions et peu de réponses.

    Aujourd'hui, les chercheurs se battent pour comprendre où et comment le nouveau coronavirus est apparu, quelles caractéristiques expliquent la constellation déroutante des symptômes qu'il peut provoquer et comment la traînée de poudre de transmission peut être maîtrisée. Une partie importante de cette quête impliquera des efforts pour classer correctement ce pathogène humain émergent et pour comprendre comment il se rapporte à d'autres virus dont nous pouvons en savoir plus.

    Dans une déclaration de consensus, Arvind Varsani, un virologiste moléculaire au Centre de biodétection de l'ASU pour la microbiologie fondamentale et appliquée et une foule de collaborateurs internationaux proposent un nouveau système de classification, capable de situer les coronavirus comme le SRAS-CoV-2 dans l'énorme réseau de virus à travers le planète, connue comme la virosphère.

    Afin de catégoriser adéquatement cette étonnante diversité virale, le groupe propose un schéma de classification à 15 rangs et décrit comment trois pathogènes humains - le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS CoV), le virus Ebola et le virus de l'herpès simplex 1, s'inscrivent dans le nouveau cadre .

    Varsani est rejoint par d'autres membres exécutifs élus du Comité international sur la taxonomie des virus (ICTV), une organisation entièrement bénévole de grands virologues du monde entier, dédiée à la conception d'une nomenclature pratique pour définir les espèces virales. Au sein de l'ICTV, environ 100 groupes de travail distincts composés de spécialistes au sein de toutes les grandes familles virales travaillent pour mettre de l'ordre dans l'écheveau emmêlé d'éléments de la virosphère.

    La déclaration de consensus apparaît dans l'édition en ligne avancée de la revue Nature Microbiology.

    Une armoire de virus

    Le nouveau système de classement, une élaboration de l'ancien système de classification binomiale conçu par le grand taxonomiste du XVIIIe siècle Carl Linnaeus, cherche à incorporer toute la gamme des divergences génétiques dans la virosphère.

    À titre de test, la déclaration de consensus montre comment trois agents pathogènes humains peuvent être soigneusement incorporés dans le nouveau système. Au niveau du domaine, le plus bas et le plus inclusif de la nouvelle taxonomie, deux virus à ARN, le virus Ebola (EBOV) et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV) sont regroupés sous le nom de "riboviria'', tandis que l'herpès simplex 1, un double -ADN brin, n'appartient pas au domaine de la ribovirie mais est classé par cinq classements traditionnels.

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  18. L'élaboration d'une taxonomie virale inclusive est d'une grande importance pratique. Il peut jouer un rôle essentiel dans la détection et l'identification des agents responsables des épidémies émergentes chez l'homme, le bétail ou les plantes. L'établissement du statut taxonomique d'un virus permet une communication claire et sans ambiguïté entre les virologues et la communauté scientifique au sens large.

    "Avec des études de métagénomique virale (qui impliquent le séquençage de matériel génétique directement récupéré dans l'environnement), nous découvrons de grandes quantités de virus que nous ne pouvons pas vraiment mettre dans un ordre particulier", explique Varsani. "Nous avons été chargés d'essayer de trouver un meilleur cadre taxonomique." Le nouveau schéma repose en partie sur la conservation des protéines virales clés et d'autres propriétés trouvées parmi les virus liés à la taxonomie pour les rangs supérieurs.

    Le virus à l'origine de l'épidémie actuelle de coronavirus, par exemple, a récemment été nommé «coronavirus respiratoire aigu sévère 2» (SRAS-CoV-2), après que le groupe d'étude ICTV Coronaviridae a déterminé que le virus appartient à l'espèce existante, «grave coronavirus lié au syndrome respiratoire aigu", basé en partie sur les protéines conservées impliquées dans la réplication virale du SRAS-CoV-2. (Les classifications antérieures des coronavirus étaient largement basées sur des études de réactivité sérologique avec des protéines de pointe virales, qui donnent aux coronavirus leur aspect caractéristique de macis.)

    Visualiser la virosphère

    Même pour les scientifiques habitués à traiter des nombres extrêmement hallucinants, la virosphère est presque immensément vaste. On estime que 100 virus pourraient être attribués à chaque étoile de l'univers entier sans épuiser l'approvisionnement mondial, estimé à 1 nonillion (ou 1 suivi de 30 zéros).

    "Une chose importante à propos de tous ces cadres de taxonomie virale est qu'ils sont dynamiques. À mesure que nous découvrons plus de virus, les choses devront changer", explique Varsani. "Et la même chose s'est produite dans le royaume floral, où les gens classaient autrefois les plantes en fonction des pétales, des feuilles et d'autres caractéristiques morphologiques. Et bientôt, à mesure que l'information génétique est entrée, elle a contredit la classification antérieure que les gens avaient. Ces problèmes sont commune à toutes les classifications végétales, animales, fongiques et bactériennes et sera certainement très convaincante pour les premiers proposants de cette taxonomie. une plante qui imite une marguerite, car elle veut un pollinisateur particulier et ne fait génétiquement pas partie des astéracées. "

    Mais l'étendue et la diversité génétique du virome ne sont que le début des défis auxquels sont confrontés les chercheurs qui tentent de développer une taxonomie complète - une méga taxonomie - du monde viral. Les lignées virales, par exemple, sont exceptionnellement difficiles à démêler. Contrairement à toute vie cellulaire sur terre, les virus acquièrent leur matériel génomique à partir de nombreuses sources, une propriété connue sous le nom de polyphylogénie. Les phénomènes, y compris le transfert horizontal d'éléments génétiques, permettent aux virus d'échanger librement des éléments de leur identité, laissant les chercheurs sans ligne de descendance claire.

    De plus, les taux de mutation virale sont beaucoup plus rapides et plus prolifiques que leurs homologues cellulaires, en raison de mauvais mécanismes de relecture génomique et de correction d'erreur, ainsi que de pressions sélectives poussant leur diversification implacable.

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  19. Unité et diversité

    Comparée à d'autres organismes, la diversité des virus est extrême. Ils peuvent différer par leur matériel génétique (ARN ou ADN) et leur structure de base (double ou simple brin), ainsi que par l'orientation de leurs gènes codés. Une autre complication implique le fait que les génomes viraux peuvent être répartis sur des unités distinctes, parfois emballées ensemble dans un virion, ou dans des particules virales distinctes, qui sont toutes nécessaires pour infecter une cellule pour la réplication.

    Alors que tous les eucaryotes partagent un dernier ancêtre commun, distinct de ceux des bactéries et des archées, permettant aux chercheurs de suivre leurs origines évolutives et leurs divergences plusieurs milliards d'années dans le passé, les virus manquent d'un ensemble de gènes universellement conservés nécessaires pour construire une phylogénie appropriée.

    La nouvelle taxonomie à 15 rangs développe le système linnéen à 7 niveaux de royaume, embranchement, classe, ordre, famille, genre, espèce. Il emprunte également des éléments physiologiques de la taxonomie dite de Baltimore (développée par le prix Nobel David Baltimore). Le système de Baltimore reconnaît également 7 niveaux mais n'est pas hiérarchique et utilise des variables telles que le type de génome et les stratégies de réplication-expression pour guider la classification virale.

    La nouvelle taxonomie est un pas en avant significatif dans la quête pour amener l'organisation mondiale dans le monde viral. De plus, malgré l'extrême diversité des histoires évolutives présentes dans les virus polyphylétiques, une unité pointant vers un pool primordial d'éléments génétiques de type viral commence à émerger. L'histoire de la vie sur terre qui suit peut être lue comme une dynamique incessante entre ces agents égoïstes et leurs hôtes cellulaires.

    https://phys.org/news/2020-04-viral-multiverse.html

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    1. (...) mesurant seulement quelques centaines de milliardièmes de mètre de diamètre (...)

      1 milliardième de mètre = 1 micron
      quelques centaines de milliardièmes = VISIBLE A L'ŒIL NU !
      (Un plastique de serre est d'une épaisseur de 200 µ, un plastique fin de supermarché est de 20 µ)

      Copie conforme à la trisomique (Gretamoilescouilles) qui disait avoir vu le gaz carbonique ! (sortir de son cul dans la glace ?).

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  20. Un modèle montre que le recyclage pourrait réduire considérablement le besoin des villes en ressources en eau douce


    par Mike Williams,
    Rice University
    28 AVRIL 2020


    Une représentation schématique du système d'alimentation en eau hybride développé par des ingénieurs de l'Université
    Fournir de l'eau aux citadins peut devenir beaucoup plus efficace, selon les chercheurs de l'Université Rice qui disent que cela devrait impliquer un niveau sain d'eaux usées recyclées.

    En utilisant Houston comme modèle, les chercheurs de la Rice School of Engineering de Rice ont développé un plan qui pourrait réduire les besoins en eau de surface (des rivières, des réservoirs ou des puits) de 28% en recyclant les eaux usées pour les rendre à nouveau potable.

    Bien que le coût de l'énergie nécessaire pour les futurs systèmes de purification avancés soit important, ils disent que les économies réalisées en complétant l'eau douce expédiée à distance avec la "réutilisation potable directe" des eaux usées municipales compenseraient largement les dépenses.

    Et l'eau serait mieux de démarrer.

    Un modèle complet de l'impact et des avantages environnementaux et économiques d'un tel système a été développé par des chercheurs de Rice associés au Nanosystems Engineering Research Center (Nanotech Engineering Research Centre for Nanotechnology-Enabled Water Treatment), soutenu par la National Science Foundation.

    Qilin Li, ingénieur en environnement rizicole, est l'auteur et chercheur postdoctoral correspondant. Lu Liu est l'auteur principal de l'étude publiée dans Nature Sustainability.

    Il montre comment la reconfiguration planifiée de Houston de son système de traitement des eaux usées actuel, par lequel il consolidera éventuellement le nombre de stations de traitement de 39 à 12, peut être améliorée pour une distribution d'eau "à l'épreuve du temps" dans la ville.

    "Toutes les technologies nécessaires pour traiter les eaux usées jusqu'à la qualité de l'eau potable sont disponibles", a déclaré Li. "Le problème est qu'aujourd'hui, ils sont encore assez chers. Donc, une partie très importante du document est d'examiner à quel point la technologie doit devenir bon marché pour que le tout ait un sens financier et énergétique."

    Le traitement avancé de l'eau se trouve être un sujet d'étude intense par des scientifiques et des ingénieurs de nombreuses institutions, dont Rice, associées à NEWT.

    "Une autre façon d'améliorer l'eau potable serait de réduire son temps de trajet", a-t-elle déclaré. L'eau fournie par un système comportant de nombreux points de distribution ramasserait moins de contaminants chimiques et biologiques en cours de route. Houston, a-t-elle noté, dispose déjà d'un traitement des eaux usées bien distribué, et rendre cette eau potable faciliterait les temps de trajet plus courts pour se rendre à domicile.

    Le modèle montre qu'il y aura toujours un compromis entre l'acquisition d'eau potable, l'énergie nécessaire pour la traiter, le coût de son transport sans affecter sa qualité, et tente de trouver un équilibre raisonnable entre ces facteurs. L'étude a évalué ces objectifs contradictoires et examiné de manière exhaustive toutes les possibilités de trouver des systèmes qui trouvent un équilibre.

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  21. "En fin de compte, nous voulons savoir à quoi devrait ressembler notre système d'approvisionnement en eau de prochaine génération", a déclaré Li. "Comment l'échelle du système affecte-t-elle la distribution ? Doit-il s'agir d'une gigantesque source d'eau centralisée ou de plusieurs petites sources distribuées ?

    "Dans ce cas, combien de sources devrait-il y avoir, quelle superficie chaque zone devrait-elle fournir et où devrait-elle être située ? Ce sont toutes des questions que nous étudions", a-t-elle déclaré. "Beaucoup de gens en ont parlé, mais très peu de travail quantitatif a été fait pour montrer les chiffres."

    Li a admis que Houston n'était peut-être pas le plus représentatif des principaux systèmes d'infrastructure municipaux parce que le système d'assainissement de la ville est déjà très distribué, mais pas son système d'approvisionnement en eau. Le défi d'avoir un approvisionnement en eau hautement centralisé a été démontré par une rupture de conduite principale de 96 pouces en février qui a coupé une grande partie de l'approvisionnement de la ville.

    "C'était un exemple extraordinaire, mais il existe de nombreuses petites fuites qui ne sont pas détectées dans le sous-sol et qui peuvent potentiellement laisser entrer des contaminants dans les maisons", a-t-elle déclaré.

    L'étude n'a examiné que la réutilisation directe de l'eau potable, que le modèle montre comme une option plus économique pour les villes établies, mais elle a déclaré que la meilleure option pour un nouveau développement - c'est-à-dire la construction d'un système de distribution pour la première fois - pourrait être d'avoir des livraison d'eau potable et non potable.

    "Ce serait un coût prohibitif dans un endroit comme Houston, mais ce serait moins cher pour une nouvelle communauté, où les effluents d'eaux usées peuvent être traités de manière minimale, pas tout à fait potable mais suffisant pour l'irrigation ou le rinçage des toilettes", a déclaré Li.

    "Bien qu'il serait peut-être à l'avantage de Houston d'utiliser des bassins de rétention qui existent déjà dans toute la ville pour stocker les eaux pluviales et les traiter pour une utilisation non potable."

    https://phys.org/news/2020-04-recycling-slash-cities-fresh-resources.html

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    1. Dans quoi disparait votre argent ?

      Qilin Li, ingénieur en environnement rizicole, veut lui-même (moyennant finances) faire ce que le magma fait gratuitement tous les jours !

      La Rice University de Houston (Adresse : 6100 Main St, Houston, TX 77005, États-Unis. Frais de scolarité (premier cycle universitaire) : 47350 USD (2018 – 19) IPEDS)

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  22. LES PRIX DU GAZ CHUTENT EN MAI 2020, TIRÉS PAR LE PÉTROLE


    par PAOLO GAROSCIO
    28/04/2020


    Les tarifs réglementés du gaz avaient grimpé de 3% en novembre 2019.

    C’est une bonne nouvelle pour les ménages français qui, de plus, consomment bien plus d’énergie avec le confinement : les prix réglementés du gaz en France vont subir une nouvelle chute le 1er mai 2020. La chute des cours du pétrole les tire en effet vers le bas.

    Jusqu’à 1,3% de baisse des prix du gaz

    Appliqués par Engie et destinés à disparaître à l’horizon de 2023, les tarifs réglementés du gaz vont une nouvelle fois chuter le 1er mai 2020. Une bonne nouvelle pour l’ensemble des ménages puisque les offres dites « de marché » sont généralement indexées sur ces tarifs.

    Selon les informations fournies par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), les baisses seront, comme à leur habitude, différentes selon l’usage qui est fait du gaz par le foyer. Ainsi, la baisse la plus importante sera pour les ménages qui n’utilisent le gaz que pour se chauffer : -1,3% au 1er mai 2020.

    Pour les autres ménages, la baisse sera moins importante : 0,7% pour ceux qui utilisent le gaz pour le chauffage et la cuisson et 0,3% pour ceux n’utilisant le gaz que pour cuisiner.

    Pourquoi le prix du gaz baisse ? à cause de la baisse du prix du pétrole
    L’une des raisons de la baisse des prix est la baisse des coûts d’approvisionnement en gaz pour Engie : le gaz coûte moins cher sur les marchés et, dans le cadre des tarifs réglementés, cette baisse est répercutée sur les ménages.

    La baisse du prix du gaz sur les marchés est, elle, liée à la baisse des cours du pétrole. Une partie du prix du gaz, moins de 20% du prix final d’approvisionnement, est indexée sur les prix du pétrole : lorsque le pétrole chute en Bourse, comme c’est le cas depuis le début de la pandémie de Covid-19, le prix du gaz baisse en conséquence. Mais comme cette part d’indexation est faible, 20% du coût d’approvisionnement qui représente, lui, un peu plus de 50% du prix final payé par le consommateur, la baisse n’est pas très élevée.

    http://www.economiematin.fr/news-baisse-tarifs-reglementes-gaz-engie-petrole-mai-2020-cre

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    1. + 3% en novembre 2019 et seulement Jusqu’à 1,3% de baisse des prix du gaz ! C'est-à-dire que dans le 'jusqu'à' il y a plutôt des 0,1 ou 1% !

      Non-non, ils ne vous prennent pas pour des cons !

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  23. UFC-QUE CHOISIR : LES ASSUREURS DOIVENT RÉTROCÉDER 2,2 MILLIARDS D'EUROS AUX AUTOMOBILISTES


    par OLIVIER SANCERRE
    28/04/2020


    L'UFC-Que Choisir estime que l'économie sur l'assurance auto devrait être de 50 euros.

    L'UFC-Que Choisir met la pression sur les assureurs automobiles. L'association de consommateurs demande aux pouvoirs publics d'imposer aux assurances la rétrocession des économies réalisées grâce au confinement : plus de 2 milliards d'euros.

    Les primes d'assurances des automobiles seront-elles plus légères ? C'est l'objectif de l'UFC-Que Choisir : depuis la mise en place du confinement, et donc des restrictions de déplacement, la fréquence des accidents corporels a baissé de 91%. Et elle devrait rester durablement en-deçà de sa moyenne historique. L'association estime que la baisse des indemnisations versées par les assurances en cas d'accidents de la route pourrait générer de 1,4 à 2,3 milliards d'euros au profit des comptes des assureurs. Le scénario médian, qui fixe un retour à la normale en mi-juillet, représenterait une baisse des indemnisations de l'ordre de 1,8 milliard d'euros. Il faut savoir que 68% des primes sont affectés à l'indemnisation des sinistres.

    Baisse des indemnisations, baisse des cotisations

    Dans un monde idéal, la baisse des cotisations est strictement égale à celle des indemnisations. Autrement dit, si les indemnisations baissent, les cotisations également. Et même davantage, car comme l'explique l'UFC-Que Choisir, ces cotisations comprennent des taxes proportionnelles qui sont collectées par l'État. Selon l'hypothèse médiane d'une baisse des indemnisations de 1,8 milliard d'euros, la réduction sur les cotisations doit donc s'établir à 2,2 milliards d'euros. Cela représente 50 euros par automobile (ou 29 euros par moto).

    50 euros pour une voiture

    La dépense moyenne pour l'assurance d'un véhicule est de 500 euros par an et par véhicule. Ces 50 euros d'économies seront les bienvenus, puisque le confinement pèse sur le budget des ménages. Avec des salaires en baisse (pas d'heures supplémentaires, activité partielle) voire pas de salaire du tout pour les précaires et les travailleurs indépendants, il est en effet de plus en plus difficile de joindre les deux bouts : les dépenses contraintes, comme le loyer et le remboursement d'emprunts, sont toujours dues. L'UFC-Que Choisir appelle donc les pouvoirs publics à faire pression sur les assureurs : la Maif et la Matmut n'ont pas attendu pour faire un premier geste, mais qu'en ira-t-il des autres assurances ?

    http://www.economiematin.fr/news-ufc-que-choisir--assureurs-retroceder-2-2-milliards-euros-automobilistes

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  24. Un pays verrouillé est vulnérable aux attaques


    par Tyler Durden
    Mar., 28/04/2020 - 00:00
    Rédigé par Peter Earle via l'American Institute for Economic Research,


    À l'heure actuelle, des centaines de milliers d'entreprises sont fermées et d'innombrables rues américaines sont vides. Les particuliers, les familles et les entreprises brûlent rapidement leurs économies, les chaînes d'approvisionnement s'atrophient et chaque indicateur économique révèle un retrait rapide de niveaux sains il y a tout juste un mois. Nous avons eu un krach boursier, un krach des prix du pétrole, des courbes de rendement inversées et de nombreux autres avertissements révélant une économie en grave détresse.

    Et si, dans cet état d'aggravation de la vulnérabilité économique, l'impensable autrefois devait se reproduire ?

    À quoi ressemblerait demain si c'était le 10 septembre 2001 ?

    Il est vrai que, actuellement, les avions volent à peine et la plupart des immeubles de bureaux fonctionnent avec des équipages squelettes, et donc la mécanique d'une attaque du genre perpétrée le 11 septembre 2001 est peu probable. Mais pour tout ce qui leur manque, les ennemis des États-Unis ne sont certainement pas à court d'idées ou d'une forme terrifiante d'entrepreneuriat homicide. La bienséance résiste à la spéculation sur les autres façons dont une telle chose pourrait avoir lieu, mais en tant que nation riche avec de nombreuses grandes villes, ports et autres points critiques, l'Amérique a et aura toujours des vulnérabilités.

    Dans un état de verrouillage, nous sommes plus vulnérables que jamais. Les gens sont prisonniers chez eux, les entreprises privées fermées et inertes. L'Amérique est en récession, et peut-être en dépression. Les ressources gouvernementales sont épuisées et une partie importante de la population se promène dans leur maison démoralisée, confuse et déprimée.

    Pour parler franchement: les États-Unis sont extrêmement vulnérables en ce moment.

    Malgré l'engagement de campagne de Trump à mettre fin aux «guerres sans fin» américaines, les soldats, les marins, les aviateurs, les Marines et les sous-traitants gouvernementaux occupant des postes militaires sont actifs chaque seconde de chaque jour dans le monde. Que l'on pense que les engagements étrangers de l'Amérique sont tout à fait justifiés ou qu'il s'agit d'un exercice incroyablement insoutenable de portée impériale - les Américains au combat dans quatre ou cinq pays; 150 000 soldats supplémentaires dans 800 bases réparties dans 150 pays; et enchevêtrant des alliances dans la plupart des autres - l'idée que ces interventions ne créent pas de nouveaux ennemis, dont certains sont susceptibles d'innover de la manière la plus sinistre, est à la fois crédule et irresponsable.

    Le rapport du Congressional Research Service de septembre 2002 «Les effets économiques du 11 septembre: une évaluation rétrospective» indique clairement que l’action immédiate de la Fed est l’un des principaux facteurs qui a atténué le plein impact des attaques.

    L'économie se contractait lorsque le 11 septembre s'est produit ... Les attaques terroristes ont causé de graves effets localisés, en particulier dans et autour des zones cibles, et cela a peut-être atténué l'ampleur de la croissance au 4e trimestre. L'effet assez modeste peut être dû aux assurances données par la Réserve fédérale dans les heures qui ont suivi l'attaque qu'elle était toujours en activité et que des liquidités suffisantes seraient disponibles pour la communauté financière. Au cours des trois jours suivants, la Réserve fédérale a ajouté quelque 100 milliards de dollars de liquidités par jour.

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  25. Et cela ne prend en compte que les jours et les semaines après les attaques. Il y a eu, bien sûr, des effets à plus long terme des attaques dans les secteurs du tourisme, des compagnies aériennes, des assurances et de l'alimentation / agriculture, ainsi que dans quelque 18 000 petites entreprises près du World Trade Center, à New York et à Washington, DC plus largement. Nous vivons aujourd'hui avec une grande partie de l'héritage de cette horrible journée, où j'ai personnellement vu et vécu la dévastation de première main.

    Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et nous sommes confrontés à un blocage économique imposé par la politique nationale, dans lequel la Réserve fédérale a déjà étendu des programmes massifs de taille et de portée historiques. Le taux des Fed Funds est, une fois de plus, effectivement nul. Il semble douteux que, si une autre tragédie de ce genre se produisait, il leur resterait beaucoup de poudre sèche autre que des options de politique monétaire non conventionnelles.

    Il serait naïf de penser que la réaction politique délicate et instinctive démontrée face à COVID-19 n'a pas été remarquée par les adversaires des États-Unis: surtout par ceux avec qui tout conflit est susceptible d'être asymétrique dans la nature. Beaucoup des mêmes personnes qui plaident pour la «préparation» dans un sens militaire n'ont pas ou ne semblent pas avoir réfléchi à la façon dont les politiciens fermant l'ensemble de l'économie américaine ont augmenté notre exposition au risque en très peu de temps.

    Si nous savons que nous sommes vulnérables, «ils» le font sûrement aussi. Il est particulièrement ironique que l'administration Trump ait qualifié le Bitcoin et les crypto-monnaies de «problème de sécurité nationale», mais pour tout ce que nous pouvons dire, elle n'a pas envisagé ou a choisi de négliger les risques posés par une économie prosternée.

    Ce qui en indique une autre, une fragilité plus immédiate révélée par les récents choix politiques: les attaques cinétiques sont une chose, mais si les ennemis des États-Unis savent que le gouvernement fermera toute notre économie face à la propagation de la maladie, la longue conjecture des possibilités d'agressions plus subtiles mais mortelles - la propagation délibérée de la variole, de la rougeole ou d'autres maladies hautement contagieuses - apparaissent ? Les microbes seront-ils les nouveaux ADM (Armes de Destruction Massive)?

    Nous sommes maintenant au creux d'un effondrement économique auto-infligé. Si l’aventurisme militaire doit rester un aspect central (bien que regrettable) des gadgets de politique étrangère des États-Unis, je plaiderais en faveur d’une reclassification rapide des aspects économiques de la sécurité nationale. La propension révélée à verrouiller l'économie américaine face à une incertitude inhabituelle mais non existentielle représente un talon d'Achille qui ne sera probablement pas négligé, du moins pas pour longtemps.

    Même, malheureusement, si les arguments sur la liberté, la prospérité et la qualité de vie ne trouvent pas écho chez de nombreux Américains, la notion fondamentale de continuité civile devrait l'être. Ce sont certes des sujets inconfortables qui nécessitent une discussion en tant que nation: discours sur la politique, étrangère et nationale, et sur ce que nous, en tant que peuple, sommes prêts à supporter pour les avantages douteux et les coûts déjà en hausse de l'interventionnisme mondial.

    https://www.zerohedge.com/markets/locked-down-country-vulnerable-attack

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  26. Une femme en cadeau: la caméra cachée qui fait scandale en Algérie


    14:18 28.04.2020
    Par Tarek Hafid


    «Ana wa radjli» (mon mari et moi), une caméra cachée durant laquelle une femme est offerte en cadeau à un homme, fait scandale en ce début de mois du ramadan. Le programme a été retiré par la chaîne après une interdiction de l’Autorité de régulation de l'audiovisuel. Cette affaire confirme l’état de délabrement du paysage télévisuel algérien.

    Les téléspectateurs algériens ont pris l’habitude de regarder des programmes humoristiques en dégustant le ftour du ramadan, ce repas pris au moment du coucher du soleil. Depuis quelques années, le concept des caméras cachées s’est imposé pour devenir l’émission phare du prime time.

    Réalisés dans la précipitation par de petites agences de production, sans réel effort créatif, de nombreux programmes ont provoqué plus d’indignation que d’éclats de rire.

    En juin 2017, le célèbre écrivain Rachid Boudjedra en avait fait les frais lors d’une séquence humiliante d’Ennahar TV. Un pseudo-animateur l’avait obligé à proclamer la chahada, (profession de foi musulmane) avant de lui interdire violemment de quitter les studios. Cette année, c’est au tour de Numidia TV de se faire remarquer avec «Ana wa radjli» (mon mari et moi), une caméra cachée dont la première partie a été diffusée vendredi 24 avril, premier jour du ramadan.

    Chosification

    Le scénario est le suivant: un homme célibataire, la victime, est face à un animateur qui lui pose une série de questions sur son idéal féminin. Puis l’animateur lui annonce qu’il a gagné un cadeau: une femme entre sur le plateau, s’assoit à ses côtés et lui annonce qu’elle accepte de se marier avec lui. La victime, visiblement gênée par la situation, ne sait pas quoi dire. Le présentateur se montre insistant : «Elle te plaît? On peut la changer, tu en veux une autre?» La complice y va aussi de ses commentaires: «Les membres de ma famille sont ici, tu ne peux plus faire marche arrière. Tu dois me prendre…»

    Le concept passe mal. Très vite, les critiques pleuvent sur les réseaux sociaux dénonçant une «atteinte à la dignité des femmes». Interrogée par Sputnik, Saadia Gacem, militante féministe membre du Réseau Wassila, y voit une «volonté de chosifier les femmes».

    «Ce qui est révoltant dans cette émission, c’est qu’un être humain, une femme dans ce cas précis, doué d’une âme et d’une conscience, soit donné en offrande comme un objet à un homme. Les producteurs partent certainement d’une plaisanterie, mais là c’est inacceptable. Je pense que cela n’a fait rire personne. Chosifier à ce point une femme est totalement indécent», s’indigne-t-elle.

    Elle assimile ce comportement à une forme de violence.

    «Certains diront "il n’y a pas eu de violence", c’est absolument faux, la violence est symbolique. Offrir un être humain est le début de toutes les violences puisque cette personne peut en faire ce qu’elle veut, la frapper, la violer et même la vendre. Ce n’est pas juste un jeu, c’est une image des femmes que l’on véhicule», poursuit-elle.

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  27. Dysfonctionnement

    Saadia Gacem estime que dans cette première partie, la victime, «a su rester digne face à une situation aberrante. Malgré l’instance du présentateur et de sa complice, cet homme a compris qu’il n’est pas normal de recevoir une femme en cadeau». À la tête de l’agence de communication Media & Survey, Sofiane Maloufi connaît parfaitement le paysage télévisuel algérien. Pour lui, cette caméra cachée «est l’illustration parfaite de la situation de dérégulation et de dysfonctionnement du secteur algérien de l’audiovisuel, qu’il soit public ou privé». Première mise en cause: l’Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV), équivalent du CSA français en Algérie.

    «Cette situation est le résultat de l’absence de cahier des charges et de régulation des contenus. Théoriquement, les télévisions sont tenues de signer des conventions collectives avec l’ARAV et de lui adresser leurs programmes quinze jours avant la diffusion. Bien sûr, il n’est pas question de censurer les émissions, mais il est nécessaire de s’assurer que les productions respectent les principes liés à dignité humaine, au genre et à la pluralité. Encore une fois, c’est l’autorité de régulation et non l’État qui est garant du bon fonctionnement de ce secteur. Il faut savoir que l’ARAV ne dispose pas de service monitoring, les réseaux sociaux sont son unique source d’information. Mais quand l’autorité réagit, il est souvent trop tard», indique à Sputnik Sofiane Maloufi.

    Dans l’affaire de cette caméra cachée, l’Autorité de régulation de l'audiovisuel a réagi quarante-huit heures après la diffusion de la première partie.

    Aucune existence juridique

    L’ARAV a adressé un avertissement à Numidia TV à la suite de la diffusion de ce programme «qui comprenait de flagrantes infractions ayant entamé l'éthique professionnelle et attenté à l'ordre public». L’autorité a exigé le retrait immédiat de la production et Numedia TV a obtempéré.

    Elle a même diffusé un communiqué de presse dans lequel elle présentait ses excuses à la victime, mais n’a fait part d’aucun regret à l’intention des femmes qui ont été indignées par cette caméra cachée.

    Cependant, Sofiane Maloufi relève un élément essentiel dans l’imbroglio qui caractérise le secteur de l’audiovisuel algérien: l’ARAV a adressé une mise en demeure à une entité qui n’a aucune existence légale en Algérie.

    «Numidia TV, à l’instar de l’ensemble des chaînes de télévision privées, est de statut étranger. Les pouvoirs publics n’ont toujours pas attribué d’agrément d’activité à une seule télévision algérienne de capitaux privés. Certaines d’entre elles disposent seulement d’une autorisation du ministère de la Communication pour ouvrir un bureau en Algérie. Quelle est la relation entre l’ARAV et ces entreprises qui émettent en dehors du territoire algérien ? Numidia n’existant pas en qualité d’entité juridique, comment l’ARAV peut-elle lui envoyer une mise en demeure ?», s’interroge-t-il.

    Pour l’heure, il ne semble pas y avoir de volonté de mettre un terme à une situation héritée de l’ère Bouteflika.Les professionnels du secteur de l’audiovisuel continuent d’évoluer dans une zone grise où ce qui est permis aux uns est interdit aux autres. L’exemple le plus flagrant est certainement l’interdiction de diffusion de la troisième saison de la sitcom Dakious et Makious.

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  28. Prévue pour ce mois de ramadan, les téléspectateurs ont été privés, pour des raisons qui restent encore inconnues, de cette série humoristique qui met en scène deux hommes âgés (Dakious et Makious). Dans un enregistrement vidéo diffusé jeudi 23 avril sur les réseaux sociaux, Nabil Asli et Nassim Hadouche, les deux comédiens de la série, ont laissé entendre que l’interdit proviendrait des autorités.

    «Le scénario a été réalisé depuis six mois. Nous n’avons jamais voulu faire de politique. Notre seul souci est de faire rire les Algériens et de leur donner un peu de bonheur face à ce quotidien pesant qui caractérise actuellement notre pays.»

    Ni l’Arav ni le ministère de la Communication n’ont encore réagi à cette affaire.

    https://fr.sputniknews.com/maghreb/202004281043670911-une-femme-en-cadeau-la-camera-cachee-qui-fait-scandale-en-algerie/

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    1. Hors de cette émission humoristique existe bel et bien Le marché de la femme (fillette) ! mariées de force à un moins que rien sur la loi coranique, elle a ensuite un bras coupé si elle ment et brûlée vive en cage de fer si elle est soupçonnée d'avoir trompé 'son mari' !!

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  29. Suivant Dans COVID-19 Tyranny: Ron Paul met en garde contre les vaccinations forcées et les "certificats numériques"


    par Tyler Durden
    Mar., 28/04/2020 - 06h00
    Écrit par le Dr Ron Paul via l'Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité,


    Au cours de ma première semaine à la Chambre des représentants en 1976, j'ai exprimé l'un des deux votes contre une loi prévoyant des fonds pour un programme de vaccination contre la grippe porcine. Une épidémie de grippe porcine dominait alors les gros titres, de sorte que la plupart des habitants de Washington étaient impatients de «faire quelque chose» contre le virus.

    Malheureusement, le vaccin contre la grippe porcine mis au point et mis en production à la hâte était non seulement inefficace, mais aussi dangereux. Une cinquantaine de personnes ayant reçu le vaccin ont par la suite contracté le syndrome de Guillain-Barré, une forme de paralysie potentiellement mortelle. Selon un expert du Centers for Disease Control, l'incidence de Guillain-Barré était quatre fois plus élevée chez ceux qui ont reçu le vaccin contre la grippe porcine que dans la population générale.

    Cette triste histoire pourrait bientôt se répéter.

    À l'heure actuelle, les gouvernements et les industries privées travaillent à développer et à déployer rapidement un vaccin contre le coronavirus. Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, qui est un important bailleur de fonds de ces efforts, a suggéré que tous ceux qui reçoivent un vaccin reçoivent un «certificat numérique» prouvant qu'il a été vacciné. Le Dr Anthony Fauci, dont le dossier des prédictions erronées fait de lui le Bill Kristol de l'épidémiologie, veut également que les individus portent des preuves qu'ils ont été vaccinés.

    Une autre proposition autoritaire lancée pour lutter contre le coronavirus est de forcer tout le monde à télécharger une application téléphonique qui suivra leurs mouvements. Cela permettrait aux représentants du gouvernement d'identifier ceux qui auraient pu être à proximité de quiconque pourrait avoir eu un coronavirus. Un tel «suivi des contacts» obligatoire est une atteinte à notre vie privée et à notre liberté.

    Les vaccins peuvent améliorer la santé. Par exemple, les vaccins ont aidé à réduire l'incidence de maladies comme la polio. Mais tous les vaccins ne sont pas sûrs et efficaces pour tous. En outre, certaines pratiques modernes, telles que l'administration simultanée de plusieurs vaccins aux nourrissons, peuvent entraîner des problèmes de santé. Le fait que les vaccins puissent bénéficier à certaines personnes, voire à la plupart des gens, ne justifie pas que le gouvernement oblige les individus à se faire vacciner. Cela ne justifie pas non plus la vaccination des enfants contre la volonté de leurs parents. Et cela ne justifie certainement pas de maintenir les individus et les familles en quarantaine involontaire car ils ne disposent pas de «certificats numériques» prouvant qu'ils ont eu leurs coups de feu.

    Si le gouvernement peut forcer des individus à recevoir des soins médicaux contre leur volonté, alors il n'y a aucune raison pour que le gouvernement ne puisse pas forcer des individus à souscrire une assurance médicale, leur interdire de posséder des armes à feu, dicter leurs conditions d'emploi et les empêcher de prendre des mesures sans doute nuisibles comme le tabagisme. marijuana ou boire du lait cru. De même, si le gouvernement peut passer outre les souhaits des parents concernant le traitement médical de leurs enfants, il n'y a aucune raison pour que le gouvernement ne puisse pas usurper l'autorité parentale dans d'autres domaines, tels que l'éducation.

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  30. Les partisans des vaccins obligatoires et de la surveillance renforcée tentent de faire chanter le peuple américain en faisant valoir que le verrouillage ne peut prendre fin que si nous créons un État de surveillance des soins de santé et rendons la vaccination obligatoire. Le nombre croissant d'Américains qui sont fatigués de ne pas pouvoir aller au travail, à l'école ou à l'église, ou même d'emmener leurs enfants dans un parc en raison de mandats gouvernementaux devraient rejeter cet «accord».

    Au lieu de cela, ils devraient exiger la fin immédiate des blocages et le rétablissement de la responsabilité individuelle de décider de la meilleure façon de protéger leur santé.

    https://www.zerohedge.com/markets/next-covid-19-tyranny-ron-paul-warns-forced-vaccinations-digital-certificates

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  31. YouTube censure une vidéo virale de médecins californiens critiquant une ordonnance de "séjour à domicile"


    par Tyler Durden
    Mar., 28/04/2020 - 09:15
    Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,


    YouTube a censuré une vidéo virale dans laquelle deux médecins ont critiqué la logique de la nécessité d'une ordonnance de coronavirus à domicile en Californie.

    La vidéo, qui avait accumulé plus de 5 millions de vues, mettait en vedette le Dr Dan Erickson et le Dr Artin Massihi, copropriétaires de Accelerated Urgent Care à Bakersfield, en Californie.

    Dans le clip, Erickson affirme qu'il n'y a que «0,03 chance de mourir de COVID dans l'État de Californie», ce qui l'incite à demander:

    «Est-ce que cela nécessite un abri sur place ? Cela nécessite-t-il la fermeture des systèmes médicaux ? Est-ce que cela oblige les gens à ne pas travaille r? »

    Erickson a également demandé pourquoi les décès étaient comptés comme des décès dus à COVID-19 alors que d'autres maladies étaient en fait plus à blâmer.

    "Quand quelqu'un meurt dans ce pays en ce moment, il ne parle pas d'hypertension artérielle, de diabète, d'AVC. Ils disent "Ils sont morts de COVID ?" ", A déclaré Erickson.

    «Nous avons assisté à des centaines d'autopsies. Vous ne parlez pas d'une chose, vous parlez de comorbidités. Les médecins des urgences maintenant [disent] «C'est intéressant quand j'écris à propos de mon rapport de décès, je subis des pressions pour ajouter COVID. Pourquoi donc?"

    La vidéo a été supprimée tard hier soir pour "violation des conditions d'utilisation de YouTube".

    Plus tôt ce mois-ci, la PDG de YouTube, Susan Wojcicki, a déclaré à CNN que la société interdirait tout contenu vidéo en contradiction avec les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé.

    Cependant, Wojcicki a suggéré que cela serait principalement axé sur l'interdiction des informations sur les faux traitements, et non sur la remise en question de la politique gouvernementale.

    La plate-forme vidéo a également décidé d'interdire tout contenu qui prétend que les tours de cellules 5G sont liées à l'épidémie de coronavirus.

    Lors d'une apparition sur Fox News hier soir, le Dr Erickson a souligné la Suède, qui n'a imposé aucune mesure de verrouillage drastique, mais qui a maintenant obtenu l'immunité collective contre le coronavirus.

    «Et si vous regardez leurs chiffres: 200 décès par million par rapport aux nôtres, ce qui est à peu près le même. L’Italie [est] environ 400 par million et l’Espagne est environ 400 par million, donc nous envisageons ceci: «OK, ils ont adopté une approche complètement différente et leurs résultats sont fondamentalement les mêmes», a déclaré Erickson.

    Une autre version de la vidéo originale que YouTube a supprimée apparaît ci-dessous.

    - voir clip sur site :

    https://www.zerohedge.com/markets/youtube-censors-viral-video-california-doctors-criticizing-stay-home-order

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  32. HUMEUR - LE VIRUS MASQUÉ ET LA COMÉDIE DES MASQUES

    Il aura fallu deux mois d'épidémie, pour que l'on trouve enfin à acheter des masques en Suisse.

    Des masques à l'école ? Voilà encore un objet de polémique dans cette période de déconfinement. Servent-ils à quelque chose ou ne procurent-ils qu'une illusion de sécurité ?


    Eric Felley
    28.04.2020, 09h45


    Les masques sont utilisés depuis la nuit des temps pour jouer la comédie. En Suisse, la gestion des masques de protection durant cette épidémie a largement dépassé le stade du tragi-comique. Le premier constat est que nous n’en avions pas. Ainsi fut-il décrété qu'ils ne servaient à rien, qu’il suffisait de se laver les mains, de garder la distance et de rester à la maison pour respirer l’air pur de son chez soi.

    Les mains plutôt que la bouche

    Comme le SARS-CoV-2 est un virus respiratoire, on pouvait toutefois s'interroger s'il valait mieux se protéger la bouche que les mains... Impossible cependant pour l'homme de la rue de suivre cette logique et de trouver des masques. Seuls les professionnels de la santé en ont eu au compte-gouttes. Depuis, on a appris que des entreprises avaient exporté des tonnes de masques vers d’autres pays pour respecter des contrats privés. Les masques tombent. Certains n'ont pas perdu le sens des affaires.

    «Offre top»

    Bref, depuis lundi, soit deux mois après le début de l'épidémie, on en trouve tant qu'on veut dans les pharmacies et les grandes surfaces. Ici, il y a un effet comique, comme pour les premières fraises du pays, ils sont présentés comme une «Offre top», 59,95 francs la boîte de 50 ! Ils viennent de l’armée, qui a enfin un budget en milliards pour en acheter des millions et en stocker jusqu'à la prochaine pandémie.

    - voir photo de pub sur site -

    Moins de probabilités

    Mais faut-il le mettre ? Pour la période du déconfinement, les autorités sanitaires helvétiques ne se risquent pas à rendre le port du masque obligatoire. Se déjuger sur un point où l'on a été aussi catégorique serait particulièrement douloureux. D'autant plus qu'il y a moins de probabilités d'attraper le virus aujourd'hui qu'en début mars, lorsqu'il se répandait à grande vitesse.

    Le masque, un oreiller de paresse ?

    L'argument est de dire que si tout le monde porte la masque, les gens oublieront de garder la distance ou de se laver les mains. Comme disait l'autre, le masque peut devenir «un oreiller de paresse»... Son port est donc «recommandé» dans les transports publics. «Recommandé», c'est le mot magique de la Confédération. Faites-le, c'est bien, mais si vous ne le faites pas, ça va aussi.

    La critique est aisée

    Voilà que se pose la question de la cohabitation pacifique entre ceux qui le portent et ceux qui n'en veulent pas. Comment concilier le farceur Arlequin et le vieux Pantalon pour qu'ils n'en viennent pas aux mains? Mais, comme au théâtre, la critique est aisée et l'art est difficile. Sur la scène, la règle est finalement que le ridicule ne tue pas. Du moins aime-t-on à le croire, sinon on va tous mourir.

    https://www.lematin.ch/suisse/virus-masque-comedie-masques/story/29087789

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    1. (...) «Offre top», 59,95 francs la boîte de 50 ! (....)

      50 QUOI ??!! Le TOP des gros cons ! (56,77 €)

      RIEN NE DIT s'il s'agit de faux masques (FF P3, gaze, mouchoir) ou de vrais masques anti virus comme le FF P2 (N95 USA).

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  33. CORONAVIRUS- LE STREAMING VA-T-IL REMPLACER LE CINÉMA ?

    Personne dans l'industrie cinématographique ne sait combien de temps les cinémas pourront tenir le choc. Alors que le streaming ne cesse de gagner des adeptes.

    Le drive-in est-il l'avenir du cinéma ?


    28.04.2020, 10h52

    Cinémas fermés, tournages reportés, festivals de films annulés: pourtant jamais autant de films n'ont été visionnés qu'en ce début de printemps. Un secteur en sort gagnant, celui du streaming.

    Plusieurs milliers d'employés dans les cinémas ou sur les plateaux de tournage se sont retrouvés du jour au lendemain à l'arrêt. «On ignore jusqu'où notre travail sera impacté par cette crise», relève Barbara Miller, présidente de l'Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films.

    Mais celle-ci aura eu au moins un point positif: l'industrie cinématographique a rarement été aussi unie. Là où il est souvent difficile de concilier les intérêts de la Suisse alémanique et de la Suisse romande, des réalisateurs de documentaires et de longs métrages ou du grand public et des aficionados, tout le monde cette fois tire à la même corde. Parce que personne ne sait combien de temps les cinémas pourront tenir le choc.

    L'Office fédéral de la culture «a débloqué 2,6 millions de francs en très peu de temps», a rappelé Ivo Kummer, chef de la section du cinéma. Plusieurs sociétés ont pu profiter des prêts sans intérêt de la Confédération et la majorité des employés de ce secteur sont au chômage partiel.

    Les petits cinémas touchés

    Reste que 2020 laissera des traces profondes dans l'industrie du septième art. Les petits cinémas et les producteurs de films suisses risquent d'être particulièrement touchés. Pour Ivo Kummer, il est clair que les salles de cinéma doivent pouvoir compter sur des blockbusters pour survivre à cette année.

    L'unité se fissure cependant quand on évoque la réouverture. Edouard Stöckli, qui exploite des cinémas multiplexes en Suisse avec le groupe Arena, craint que les salles, en tout cas en Suisse romande et au Tessin, n'ouvrent pas avant septembre.

    Frank Braun, qui programme du cinéma d'art et d'essai à Zurich et à Lucerne, espère une ouverture plus tardive, quand tous les sièges pourront être occupés. René Gerber de Procinema, en revanche, n'exclut pas une réouverture fin juin ou début juillet, en appliquant les principes de distanciation et d'hygiène.

    L'incertitude qui règne est également exténuante pour les réalisateurs. Car les tournages doivent être planifiés très à l'avance: des dizaines d'entre eux ont dû être interrompus ou annulés.

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  34. Hésitation sur l'avenir

    Malgré les portes closes des salles obscures, la consommation de films atteint actuellement des records avec plus de la moitié de la planète confinée. Le leader du streaming Netflix enregistre la plus forte croissance de son histoire, avec 16 millions d'abonnés en plus pour arriver à un total de 183 millions.

    Disney+, qui vient d'être lancé, compte déjà 50 millions d'abonnés. Et les portails suisses comme cinefile.ch, filmingo.ch, ou lekino.ch connaissent également une croissance rapide.

    Andreas Furler, fondateur et directeur général du portail Cinefile, est plutôt positif. «Nous avons cinq fois plus de visionnements fin avril que pour toute l'année 2019, dit-il, et nous sommes convaincus que le streaming restera important à l'avenir.»

    Le film «Mare», d'Andrea Staka, qui, à peine sorti en salle a été victime du lockdown, est très demandé, poursuivit le responsable de Cinefile. D'autres films suisses qui auraient aussi dû sortir sont maintenant vus en streaming. «Mais ce boom signifie beaucoup moins de revenus», souligne Barbara Miller. Le prix en ligne varie de quelques francs au prix d'un billet de cinéma normal, même si le film peut être visionné par un nombre illimité de personnes.

    Incontournable streaming

    «Le virage numérique façonne l'avenir», déclare Ivo Kummer avec conviction. «Le streaming est devenu une partie de notre réalité, mais ne peut jamais remplacer le cinéma», pondère Edna Epelbaum. Les cinéphiles retourneront-ils au cinéma après la crise du coronavirus ou resteront-ils ensorcelés par le streaming? Les opinions divergent.

    «Je me demande si les gens achèteront de nouveau un billet de cinéma», s'inquiète Edouard Stöckli. «Le public oscille déjà depuis longtemps entre le cinéma et le streaming, rétorque Andreas Furler, il a maintenant compris que le streaming, ce n'est pas seulement Netflix.» Mais, pour les blockbusters comme pour les sorties plus confidentielles, l'espoir subsiste que le cinéma reste indispensable comme un lieu de rencontre et d'échange. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/loisirs/cinema/streaming-vatil-remplacer-cinema/story/29792975

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  35. PANDÉMIE - LA CRISE DU CORONAVIRUS A DÉSORMAIS UN NOM

    L'économiste en chef du FMI, Gita Gopinath, a employé l'expression mardi en dévoilant les dernières prévisions: la crise de 2020 a été baptisée le «Grand Confinement».


    16.04.2020


    Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée: «Great Lockdown», le «Grand Confinement», en référence aux précédentes crises, la «Grande Dépression» des années 30 et la «Grande Récession» de 2009 qui a suivi la crise financière mondiale.

    C'est l'économiste en chef du Fonds monétaire international, Gita Gopinath, qui a employé l'expression mardi en dévoilant les dernières prévisions pour l'économie mondiale.Depuis, le nom a fait le tour du monde.

    Interrogations et alternatives

    Mais baptiser une crise n'est pas sans susciter quelques commentaires. Une journaliste du «New York Times» s'est d'abord interrogée mardi sur Twitter: «Est-ce que les gens parlaient déjà du Grand Confinement ou est ce que @Gita Gopinath et son équipe viennent juste de baptiser la crise ?»

    Et Gita Gopinath de répondre: «Je pense que c'est bien nous qui l'avons baptisée le #Grand Confinement».

    Ce qui a suscité des commentaires sur les alternatives possibles: «J'aurais préféré la Grande Paralysie (Great Freeze)», dit un usager. La «Grande Suspension» (Great Suspension), propose un autre. «J'ai entendu parler de la Grande Suppression (Great Suppression), dit encore un autre.

    Respect de la langue française

    A l'AFP, après discussions sur la traduction française à adopter qui restera à la postérité, «Grand Confinement» l'a emporté sur le «Grand Lockdown» en vertu du respect de la langue française. Parmi les autres idées avancées, il y avait la «Grande Paralysie», la «Grande Interruption» ou le «Grand Effondrement».

    Mais à l'heure où des milliards de personnes sont confinées chez elles à travers la planète, c'est le «Grand Confinement» qui a été choisi. Quant à la récession mondiale actuelle, elle est précisément la conséquence directe des mesures de confinement imposées pour vaincre le nouveau coronavirus. (afp/Le Matin)

    https://www.lematin.ch/monde/crise-coronavirus-desormais-nom/story/26567103

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    1. Autorisation d'évasion

      Il ne s'agit rien d'autre d'une Permission de sortie (Exemple: Le directeur du service pénitentiaire d’insertion et de probation (DSPIP) ) où c'est l'individu lui-même incarcérée chez lui contre son gré qui se donne (par écrit) la Permission de sortie !

      Pareillement que certaines personnes portent un bracelet électronique (GPS) à la cheville, d'autres portent un masque !

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  36. ETATS-UNIS - VIE PRIVÉE: L'AMENDE RECORD INFLIGÉE À FACEBOOK VALIDÉE

    La justice américaine a confirmé l'amende de 5 milliards de dollars infligée au réseau social en 2019, dans le sillage du scandale de Cambridge Analytica.

    En plus de l'amende, l'entreprise de la Silicon Valley avait dû mettre en place un comité indépendant sur la protection de la vie privée.


    25.04.2020


    Un juge a validé jeudi l'amende de 5 milliards de dollars imposée l'été dernier par l'agence américaine de protection des consommateurs (FTC) à Facebook. Le réseau social a été reconnu coupable de ne pas avoir su protéger les données personnelles de ses utilisateurs.

    Utilisateurs «trompés»

    C'est une décision «historique», a estimé vendredi le président de cette agence, Joe Simons, en soulignant que la FTC n'avait jamais infligé une amende aussi importante. L'organisme accusait le réseau social le plus puissant au monde d'avoir «trompé» ses utilisateurs sur leur capacité à contrôler leurs informations personnelles.

    En plus de l'amende, elle avait imposé à l'entreprise de la Silicon Valley de mettre en place un comité indépendant sur la protection de la vie privée.

    Le réseau social avait aussi dû s'engager à ajouter des fonctionnalités permettant aux utilisateurs de mieux contrôler leur vie privée à tous les niveaux de la plateforme, et à fournir des rapports réguliers sur les risques, les problèmes et les solutions mises en place pour assurer la confidentialité des informations.

    Le scandale Cambridge Analytica

    C'est après l'éclatement en mars 2018 du scandale des fuites de données vers la firme britannique Cambridge Analytica, qui travaillait pour la campagne de Donald Trump en 2016 et a détourné les données personnelles de dizaines de millions d'utilisateurs dans le monde, que la FTC avait ouvert une enquête.

    Certains défenseurs de la vie privée s'étaient opposés à l'accord noué entre l'agence et Facebook en estimant qu'il ne punissait pas suffisamment le groupe. Le réseau social a pour sa part affirmé que l'accord allait au-delà de la législation.

    Il devrait servir «de base pour toute réglementation sur la vie privée», aux Etats-Unis comme ailleurs, a affirmé le responsable de la confidentialité chez Facebook, Michel Protti, dans un billet de blog. Il a en tout cas servi d'élément déclencheur «pour changer la culture de l'entreprise», a-t-il ajouté. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/high-tech/vie-privee-amende-record-infligee-facebook-validee/story/18200896

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  37. CORONAVIRUS - LES BAILLEURS PRÊTS À AIDER LES PETITS COMMERÇANTS

    Les petits entrepreneurs et les indépendants dont le loyer brut ne dépasse pas le montant de 5000 francs pourraient être dispensés de deux mois de loyer.

    Les mesures décidées par le Conseil fédéral menacent des milliers de petits commerces et indépendants en Suisse.


    28.04.2020


    Les petits commerçants, qui ont dû fermer leurs magasins à cause du Covid-19, ne devraient pas payer leur loyer durant la période de confinement. L'Association immobilier Suisse (AIS) y est favorable. La balle est dans le camp du Parlement.

    Le bras de fer entre locataires et bailleurs dure depuis plusieurs semaines. La table ronde organisée par le ministre de l'économie Guy Parmelin n'a pas permis de trouver un accord entre les principaux protagonistes. Le Conseil fédéral a de son côté refusé d'intervenir dans des relations contractuelles entre particuliers.

    De manière inattendue, l'Association immobilier Suisse - qui regroupe les investisseurs institutionnels (caisses de pension, assureurs et entreprises d?immobilier privées) - fait une proposition à la commission de l'économie du Conseil des Etats pour exonérer certains commerçants.

    Propriétaires à la caisse

    Les petits entrepreneurs et les indépendants dont le loyer brut ne dépasse pas le montant de 5000 francs (4.731,12 €) pourraient être dispensés de deux mois de loyer. Seules les charges seraient perçues, a indiqué mardi à Keystone-ATS la direction de l'AIS, confirmant un article de la «NZZ».

    Les pertes seraient à charge des propriétaires et la Confédération ne devrait encourir aucun frais. Seules les petites entreprises seraient concernées par cette solution. Pour les loyers supérieurs à 5000 francs, la question devrait être réglée entre bailleurs et locataires.

    Solution pour les restaurants

    Il n'est pas logique de traiter une entreprise de mode ou de produits de luxe, financièrement solide, de la même façon qu'un petit détaillant dont la survie est en jeu, selon l'AIS. Les entreprises indirectement touchées par les mesures du Conseil fédéral devraient convenir d'une solution directement avec les bailleurs.

    En revanche, les restaurants pourraient bénéficier d'un règlement spécial. Leurs loyers sont souvent élevés en raison de la grandeur des surfaces louées et certains risquent de tomber entre les mailles du filet. L'association est donc favorable à ce que certaines entreprises ne doivent pas rembourser les prêts relais à hauteur de trois mois de loyer.

    Motion en cours

    Le Parlement doit se prononcer. La commission de l'économie du Conseil national a déposé une motion afin que les exploitants de restaurants et autres établissements fermés sur décision du gouvernement ne doivent à leur bailleur que 30% du loyer pour la période de fermeture.

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  38. Son homologue du Conseil des Etats peut elle aussi déposer une motion qui serait traitée lors de la session extraordinaire la semaine prochaine. La commission pourrait aussi adopter une ordonnance d'urgence. Le Parlement réglerait alors lui-même la question de ces loyers.

    Le risque si les différends subsistent est que les conflits ne doivent être tranchés par les tribunaux. Les deux parties opposent chacun des avis de droit. Pour l'Association des locataires, la fermeture des commerces ayant été ordonnée officiellement, c'est au propriétaire d'en assumer les conséquences.

    Le Tribunal fédéral n'a pas encore tranché la question. Il reste aussi à savoir si l'Etat doit verser une compensation en raison des mesures qu'il a décrétées. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/economie/bailleurs-prets-aider-petits-commercants/story/12181703

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    1. Il ne s'agit pas là de 'Mesures sanitaires' mais bien d'une volonté politique de fermer TOUS les petits commerces et d'enrichir les supermarchés !

      Pareillement pour les importations de fruits, légumes et viandes visant à soustraire des bénéfices aux producteurs locaux, les porte-containers et pétroliers (Matière Premières dont le prix n'est PAS le reflet des transactions mais une décision de bureaux) font désormais le commerce mondial et décident donc d'eux-mêmes du prix de la marchandise transportées par voies maritimes (moins de 50 centimes d'euro pour la tonne sur 1000 km !).

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  39. SUISSE - LE CORONAVIRUS RISQUE DE TUER LE COMMERCE DE DÉTAIL

    Le commerce de détail est l'un des secteurs les plus touchés par le confinement. En revanche, les ventes en ligne en profitent.
    Les services de livraison tirent également leur épingle du jeu.


    27.04.2020


    La pandémie de Covid-19 va mettre le commerce de détail suisse à genoux. Les ventes pour le secteur non alimentaire sont attendues en baisse de 20% sur l'ensemble de l'année en raison de la fermeture obligatoire des magasins pour lutter contre la propagation du virus. Le commerce en ligne devrait à l'inverse largement avoir tiré profit de la situation, estiment les économistes de Credit Suisse dans leurs nouvelles prévisions.

    Le commerce de détail est l'un des secteurs les plus touchés par le confinement. Près de 33'000 magasins ont dû fermer temporairement en Suisse, selon les statistiques de l'OFS, qui estime que 173'000 salariés ont fait les frais de ces mesures.

    En dépit du chômage partiel, le nombre de demandeurs d'emploi dans le secteur a bondi de 15% en mars par rapport au mois précédent. Et cela devrait encore augmenter, selon Credit Suisse.

    Un noir paysage

    Les nouvelles prévisions de Credit Suisse se fondent sur l'hypothèse optimiste que tous les commerces de détail non alimentaires puissent ouvrir à nouveau à partir du 11 mai, auquel cas les chiffres d'affaires devraient diminuer de 20% sur l'année. En début d'année, l'établissement tablait sur un repli de 0,2%.

    De son côté, le commerce de détail alimentaire a bénéficié d'achats compulsifs, comme en témoigne les rayons vides pour certaines denrées de première nécessité. Néanmoins, l'impact devrait être limité sur les chiffres d'affaires, dans la mesure où ces types de produits sont relativement bon marché.

    En outre, les ventes supplémentaires liées à l'absence de concurrence des bars, cafés et restaurants seront contrebalancées par les pertes dans le segment des plats préparés et dans les lieux actuellement moins fréquentés. Tous ces effets combinés devraient s'équilibrer, ce qui conduit les analystes de Credit Suisse à tabler sur des ventes stables en 2020 pour le secteur alimentaire, contre une hausse de 0,8% attendue dans les estimations du début de l'année.

    Le commerce en ligne, grand gagnant

    Les économistes de Credit Suisse projettent une hausse de 30% des ventes en ligne sur un an, correspondant à un bond de 3 milliards de francs. «Une extrapolation montre que la part du secteur en ligne devrait s'élever à près de 15% à la fin de l'année 2020», écrivent-ils. L'institut d'étude GfK estime qu'en 2019, le commerce en ligne représentait 9% du commerce de détail suisse.

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  40. Cette hausse ne suffira pas à compenser la faiblesse du secteur non-alimentaire et sera inégalement répartie selon les segments. Plus particulièrement, les fournisseurs d'électronique grand public devraient profiter de la hausse de la demande en raison des nouvelles consignes liées au télétravail. La prospérité de ce segment pourrait ainsi compenser en grande partie les pertes de chiffre d'affaires stationnaire.

    Les articles de bricolage et jardinage devraient également bénéficier d'une hausse des ventes sur l'année 2020, tout comme les produits de la santé et d'hygiène. A l'inverse, les secteurs de l'habillement, des loisirs et du mobilier sont attendus en forte baisse. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/economie/coronavirus-risque-tuer-commerce-detail/story/12450498

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  41. CORONAVIRUS - PANDÉMIES: LA CROIX-ROUGE VEUT UN SYSTÈME MONDIAL

    La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) souhaite un mécanisme mondial de préparation aux épidémies.
    La Croix-Rouge et ses membres s'activent partout en cette période de pandémie.


    23.04.2020


    La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), lancée après l'épidémie de 1918, et ses 192 membres combattent partout le Covid-19. Son chef Jagan Chapagain appelle à un mécanisme mondial de préparation aux pandémies.

    «C'est l'une des crises les plus importantes» auxquelles la FICR ait été confrontée, explique dans un entretien à Keystone-ATS le Népalais, qui a entamé son mandat il y a deux mois. «La pire que j'aie vue dans tous les cas», ajoute celui qui est actif dans l'humanitaire depuis plusieurs décennies, comme volontaire puis au sein de l'organisation basée à Genève.

    L'appui sur les populations locales

    Depuis février, M. Chapagain a oeuvré en permanence pour organiser la réponse à la pandémie. «On dirait que c'était il y a plusieurs années», glisse-t-il. Face aux nombreux défis, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont «bien positionnés». Dotés de plus de 13 millions de volontaires et plus de 160'000 sections dans le monde, la FICR et ses membres s'activent partout.

    L'organisation, établie en 1919, peut s'appuyer sur son histoire personnelle. «Nous sommes entrés dans notre second centenaire avec une pandémie et nous avions été lancés après la précédente pandémie la plus importante», insiste M. Chapagain. Les volontaires fabriquaient alors déjà des masques artisanaux et une distanciation physique était déjà recommandée.

    Autre avantage, depuis 2017, la FICR a piloté un mécanisme de préparation aux épidémies (CP3) dans huit pays. Celui-ci permet aux populations locales de faire remonter très rapidement des indications sur de possibles virus. «Nous pensons qu'il a contribué à éviter une propagation d'Ebola en Ouganda», affirme aussi le secrétaire général. Avec la crise actuelle, il souhaite que la communauté internationale investisse dans un système similaire qui aurait une dimension mondiale.

    Cas parmi les volontaires

    Et pour autant, l'organisation doit faire face aux difficultés comme d'autres institutions, notamment l'approvisionnement en masques. «Cela s'améliore mais ce n'est pas suffisant», explique son secrétaire général.

    Beaucoup de volontaires «sont en première ligne et travaillent dans des zones où le risque est élevé». «Il y a malheureusement des cas» d'infection parmi eux, explique M. Chapagain. Impossible pour autant de dire combien. Au moins un volontaire italien, un ambulancier, est décédé il y a quelques semaines.

    Autre inquiétude, il a fallu parfois négocier avec les gouvernements l'accès de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Les présidents de la FICR Francesco Rocca et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Peter Maurer ont dû mener une diplomatie discrète auprès de plusieurs pays, affirme M. Chapagain qui ne veut pas en dire davantage.

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  42. Une fois ces obstacles levés, les volontaires bénéficient d'une valeur ajoutée, la «confiance» auprès des populations aux côtés desquelles ils habitent. «C'est plus facile» de régler les problèmes, dit le secrétaire général. Notamment en Afrique où certains citoyens se méfient de l'assistance apportée par des acteurs internationaux, accusés parfois d'importer les infections.

    La crise vient surtout valider la politique 2021-2030 de la FICR qui veut ancrer davantage encore l'importance des acteurs locaux. Malgré tout, les collaborations entre sociétés nationales restent nombreuses, y compris face à la pandémie, de la Chine à l'Iran en passant par d'autres zones.

    Davantage de numérisation

    Mais l'organisation a dû s'adapter aux restrictions. Un centre d'assistance en ligne a été établi pour les volontaires qui en ont besoin. «Nous avons vu qu'une expertise technique pouvait être apportée sans faire des milliers de kilomètres», glisse M. Chapagain.

    A court terme, l'effort contribue à apporter des médicaments, du matériel et de la nourriture. Les volontaires relaient aussi l'importance des mesures de distanciation et d'hygiène, notamment auprès des plus vulnérables.

    De quoi tenter d'empêcher des instabilités politiques, alors que des manifestations contre les autorités commencent à être observées. «Les gouvernements doivent faire attention aux effets secondaires du confinement», explique M. Chapagain. Puis viendra le moment de l'assistance sur la santé mentale. Et celui de la consolidation des systèmes de santé.

    La FICR veut également avancer sur les défis en dehors de la pandémie. Comme l'extension du rôle des sociétés nationales, la numérisation, la lutte contre les effets du réchauffement climatique, les discriminations ou encore les migrants. Beaucoup d'organisations redoutent d'être abandonnées par les donateurs. Pour la FICR, les indications sont pour le moment encourageantes, dit aussi le secrétaire général. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante-environnement/sante/pandemies-croixrouge-veut-systeme-mondial/story/12626585

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    1. Malheureusement la 'Croix Rouge' (ou 'Croissant Rouge') a été remplacée par une étoile a six branches dans bien des pays.

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  43. Pourquoi les pays nord-africains ont-ils augmenté leurs dépenses militaires en 2019 ?



    17:13 28.04.2020
    Par Kamal Louadj


    Les dépenses militaires des pays nord-africains ont augmenté de 4,6% en 2019 par rapport à 2018, indique l’Institut international de recherche sur la Paix de Stockholm qui l’explique par les «tensions persistantes entre l'Algérie et le Maroc […] et la poursuite de la guerre en Libye».

    Dans son rapport publié lundi 27 avril consacré aux dépenses militaires en 2019 dans le monde, l’Institut international de recherche sur la Paix de Stockholm (SIPRI) informe d’une augmentation du budget militaire des pays nord-africains, atteignant 57% du total des dépenses de toute l’Afrique. L’Algérie, qui s’arroge la part du lion, est le seul pays du continent à figurer dans le Top 40, à la 23e place, au plus gros budgets militaires établi par le SIPRI. L’Égypte, pourtant première puissance militaire d’Afrique, n’y figure pas.

    Le SIPRI explique cet accroissement par le «contexte de tensions persistantes entre l'Algérie et le Maroc, d'insurrections nationales et de poursuite de la guerre civile en Libye». «Les dépenses militaires dans la sous-région [Afrique du Nord, ndlr] ont été de 4,6% supérieures à celles de 2018 et de 67% supérieures à celles de 2010», ajoute le document.

    «L’armée algérienne pourrait envisager sérieusement l’option de l’acquisition d’avions furtifs», selon un ex-colonel

    Par ailleurs, le rapport indique que le volume global des dépenses de l’Afrique s’établit à 41,2 milliards de dollars, alors que celui de l’Afrique du Nord atteint 23,5 milliards de dollars, soit 57% du total.

    Les dépenses des pays du Maghreb

    En 2019, l’Algérie a dépensé 10,3 milliards de dollars, soit 6% de son PIB, pays au budget militaire le plus important d’Afrique. Les dépenses algériennes représentent également 44% du total du budget militaire de tous les pays d’Afrique du Nord, précise le SIPRI. Depuis 2000, ses dépenses dans ce secteur ont augmenté de façon quasi continue, notamment en 2004 et 2016, où elles ont atteint un niveau record, souligne le document.

    L’armée algérienne annonce que «70% des capacités» de ses hôpitaux sont réservés au Covid-19 - vidéo

    De son côté, le Maroc a dépensé 3,761 milliards de dollars en 2019, un budget en hausse de 64 millions par rapport à 2018, rapporte le site d’information Yabiladi.

    Enfin, la Tunisie a dépensé 1,039 milliard de dollars en 2019, contre 844 millions en 2018, soit une augmentation de 195 millions de dollars, affirme le SIPRI.

    Dans le monde

    Le rapport de l’Institut international de recherche sur la Paix de Stockholm indique que le total des dépenses militaires mondiales s’élève à 1.917 milliards de dollars en 2019. Ce qui représente un accroissement de 3,6 % par rapport à 2018, et la plus forte hausse annuelle des dépenses depuis 2010.

    Les cinq États qui ont le plus dépensé en 2019 concentrent 62% du total. Il s’agit des États-Unis, de la Chine, de l’Inde, de la Russie et de l’Arabie saoudite, indique le SIPRI, précisant que c'est «la première fois que deux États asiatiques figurent dans le Top 3».

    https://fr.sputniknews.com/maghreb/202004281043673424-pourquoi-les-pays-nord-africains-ont-ils-augmente-leurs-depenses-militaires-en-2019/

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    1. Mashreq et Maghreb, Proche- et Moyen-Orient : définition et délimitation

      Vous entendez souvent, en particulier ici, parler de Mashreq et Maghreb concernant le monde arabe. Vous entendez aussi souvent dans les médias parler de Proche- ou Moyen-Orient. Mais il n'est pas toujours évident de savoir ce que recouvrent ces termes et quels sont les pays qui appartiennent à l'un ou à l'autre. Cet article se propose donc d'expliquer brièvement ce que sont ces entités qui subdivisent le monde arabe.

      Le Mashreq (al-Mashreq en arabe, de ash-sharq = " l'est " ) pourrait se traduire par " le Levant " - nom d'ailleurs donné autrefois en Occident à cette partie du monde. Il se compose des pays situés en Méditerranée orientale et dans la Péninsule Arabique. On peut donc dire que le terme correspond à ce qu'on appelle en français " Proche-Orient ", mais en débordant sur le " Moyen-Orient ". Les pays du Mashreq sont :

      - l'Egypte (en arabe Misr)
      - la Palestine (en arabe Filistîn)
      - le Liban (en arabe Lubnân)
      - la Syrie (en arabe Sûryâ)
      - la Jordanie (en arabe al-Urdun)
      - l'Iraq (en arabe al-3Irâq)

      Les pays de la Péninsule Arabique en font en principe partie, bien que certains ne les englobent pas dans le Mashreq, mais en font une 3e entité à part. En ce qui nous concerne, nous les engloberons dans le Mashreq. Ce sont :

      - l'Arabie Saoudite (en arabe al-Sa3udiyya)
      - le Yémen (en arabe al-Yaman)
      - Oman (en arabe 3Umân)
      - les Emirats Arabes Unis (en arabe al-Imârât al-3arabiyya l-muttaHida)
      - le Qatar (en arabe Qatar)
      - Bahrein (en arabe al-BaHrayn)
      - le Koweit (en arabe al-Kuwayt)
      On rattache parfois au Mashreq la partie orientale de la Libye, l'ancienne province romaine de Cyrénaïque, ainsi que le Soudan (en arabe as-Sudân).

      Le Maghreb (al-Maghrib en arabe, de al-gharb = " l'ouest " ) pourrait se traduire par "le Couchant". Autrefois, on trouvait aussi le terme arabe d' Ifriqiya (Afrique). Il correspond aux pays arabes d'Afrique du Nord, moins l'Egypte. Les pays du Maghreb sont :

      - le Maroc (en arabe al-Maghrib)
      - la Mauritanie (en arabe Mûritânyâ)
      - l'Algérie (en arabe al-Jazâyir)
      - la Tunisie (en arabe Tûnis)
      - la Libye (en arabe Lîbya)

      On ne rattache parfois au Maghreb que la partie occidentale de la Libye, l'ancienne province romaine de Tripolitaine. Au Moyen Age, l'Espagne musulmane, Malte et la Sicile faisaient partie du Maghreb.

      Le Proche-Orient.

      Pour les Occidentaux, et plus particulièrement les Français, le terme de Proche-Orient recouvre à peu près la même zone géographique que la notion arabe de Mashreq, mais y englobe aussi la Turquie et Israel, et n'y comprend souvent pas l'Egypte, dont la position est pour ainsi dire flottante : parfois rattachée au Proche-Orient, mais le plus souvent à l'Afrique du Nord ! Il n'englobe pas non plus la Péninsule Arabique. Ce terme tend à être actuellement remplacé par celui de "Moyen-Orient".

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    2. Le Moyen-Orient.

      Le terme de Moyen-Orient est d'origine anglo-saxonne (Middle East). Il comprend ce que les Arabes qualifient de Mashreq, auquel s'ajoutent la Turquie et l'Iran.

      Pour les Occidentaux, le Maghreb se limite souvent au Maroc, l'Algérie et la Tunisie. Et on regroupe sous le terme d'Afrique du Nord Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Egypte. Eventuellement aussi la Mauritanie.

      On s'en rend compte, difficile de s'y retrouver parmi toutes ces dénominations, dont on ne sait pas toujours ce qu'elles recouvrent exactement. Il apparaît cependant que la dénomination arabe est plus adaptée que les notions de Proche- et Moyen-Orient, Maghreb et Afrique du Nord.

      En effet, les termes arabes recouvrent une réalité linguistique : Mashreq et Maghreb englobent les pays arabophones, d'où le fait que la Turquie (de langue turque, non arabe) et l'Iran (de langue persane, non arabe elle non plus) en soient exclus, et que la Mauritanie et le Soudan y soient au contraire inclus. De même, la distinction entre Mashreq et Maghreb recouvre également des réalités linguistiques : à chacune correspond une série de dialectes qui sont apparentés. Enfin, la notion arabe de Mashreq et Maghreb correspond mieux que les divisions occidentales à des réalités historiques et culturelles, dont les termes de Proche- et Moyen-Orient, Maghreb selon la définition occidentale et Afrique du Nord ne rendent pas ou mal compte.

      C'est pourquoi je choisis dans ce blog d'adopter le terme de Mashreq de préférence à ceux de Proche- ou Moyen-Orient, non par fantaisie, mais parce que cela me semble mieux correspondre aux réalités culturelles. De même, lorsque je vous parlerai de Maghreb, ce sera selon la dénomination arabe.

      http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-14553128.html

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  44. Détenus libérés par Nicole Belloubet: les récidives s’accumulent. Jusqu’où ?


    17:09 28.04.2020
    Par Edouard Chanot


    Selon toute vraisemblance, plus de 10.000 détenus ont été libérés de manière anticipée par la ministre de la Justice. Elle voulait endiguer la propagation du Covid-19 dans les prisons… au risque de propager des délinquants dans les villes de France.

    Jeudi 23 avril, à la cour d’appel de Paris. Les couloirs sont déserts, mais les dossiers de demande de libération s’accumulent sur les bureaux des magistrats. Parmi eux, celui d’un individu accusé d’avoir violé une jeune femme. Cet homme attend son procès depuis novembre 2017. L’avocate générale rappellera les huit mentions au casier judiciaire, dont deux agressions sexuelles. La dangerosité du prévenu semble trop forte aux magistrats: Monsieur C. restera à Fleury-Mérogis, malgré les risques de contagion. Pourtant, d’autres sont passés à travers les mailles du filet.

    La chancellerie se félicite d’avoir résolu le problème carcéral

    Pour endiguer la propagation du virus dans les maisons d’arrêt, notamment après de nombreuses et violentes mutineries, Nicole Belloubet a procédé à la libération anticipée de détenus en fin de peine. Les chiffres n’ont pas cessé de croître durant les premières semaines du confinement: 3.500 détenus ont été libérés fin mars, 8.000 au 8 avril, près de 10.000 au 15 avril… et sans doute bien davantage alors que mai approche.

    Balayant les craintes de récidive ou les accusations de laxisme, le ministère de la Justice claironnait alors: le problème de la surpopulation carcérale était selon lui réglé en France. Celle dernière a en effet drastiquement baissé depuis le 1er mars, passant de 119% au 1er mars (avec 72.400 détenus) à 103% au 15 avril (avec 62.650 détenus). Bien sûr, cette moyenne nationale masque des problèmes locaux persistants. En Bretagne à Saint-Brieuc par exemple, la surpopulation carcérale s’élevait toujours à 161% au 24 avril. Mais la moyenne nationale qui décline, conséquence inattendue de la pandémie, reste à n’en pas douter à mettre au crédit de Nicole Belloubet.

    Et pour quelles conséquences sur le terrain ? Depuis, la divulgation des statistiques de la décrue du nombre de prisonniers, aucune annonce de la Chancellerie. Silence gêné de la Garde des Sceaux ? Pour l’heure, les récidives se font remarquer, mais dans la seule presse régionale.

    Retours à la case prison

    Ainsi dans la Loire, un homme de 49 ans, condamné 46 fois, avait-il bénéficié d’une libération anticipée le 31 mars. À peine 17 jours plus tard, il errait, ivre, dans les rues de Saint-Étienne. Interpellé par les forces de l’ordre, il a craché sur les agents, les menaçant de leur transmettre le Sida. Jugé en comparution immédiate, il a écopé de 18 mois de prison ferme.

    Dans le Tarn-et-Garonne, un jeune individu de 26 ans est rapidement retourné à la maison d’arrêt de Montauban. Libéré lui aussi le 31 mars, il a de nouveau été condamné à 10 mois ferme le 17 avril. La cause ? Outrages, rébellion et menaces contre des gendarmes. «Il va y avoir d’autres détenus éligibles aux assignations à domicile. Votre exemple va rendre plus difficile l’attribution de ces mesures pour les autres…» a déclaré Laurent Czernik, procureur de la République de Montauban.

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  45. Un individu de moins de 20 ans, libéré le 20 mars, a été jugé le 23 avril par le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan) pour outrage à gendarmes, rébellion et récidive de violences en état d’ivresse. Il faut dire qu’il avait ingurgité deux à trois litres de bière, bousculé sa mère et frappé son frère qui voulait s’interposer. À 3h du matin, c’est celle-ci qui appellera finalement la maréchaussée. L’intervention est sportive: l’individu résiste, insulte les militaires et blesse l’un d’entre eux à la main. Les agents apprendront qu’il avait de surcroît volé de l’alcool, un téléphone portable chez un voisin et de l’argent chez une connaissance de boisson. Il sera condamné à 18 mois de prison, dont 9 avec sursis

    Pas de «serial killers», mais des radicalisés ?

    Bien sûr, ces trois cas sont loin d’être les seuls –Sputnik France en avait déjà relevé d’autres. L’institution judiciaire essaie toutefois de rassurer:

    «Ce ne sont pas les serial killers que l’on remet en liberté», affirmait Ivan Guitz, magistrat à Bobigny (93) et vice-président de l’association nationale des juges de l’application des peines.

    «Nous examinons la situation au cas par cas», a-t-il expliqué: «pourquoi le détenu est là, quel a été son comportement en détention, y a-t-il des risques de dangerosité à la sortie ?» Il est vrai, les détenus condamnés pour crimes ont été exclus du dispositif, tout comme d’autres profils, notamment les auteurs de violences conjugales, pour éviter qu’ils ne soient enfermés, du fait du confinement, avec leurs victimes.

    Les personnes impliquées dans des affaires de terrorisme devaient aussi théorie rester derrière les barreaux… du moins jusqu’aux révélations du journaliste du Point Aziz Zemouri. Parmi les milliers de détenus libérés, 130 avaient de quoi inquiéter, avançait-il, citant une source au sein des renseignements. En réponse, le ministère de l’Intérieur a nié que ce contingent comptât de véritables djihadistes, qui resteraient «hors champ des mesures de libération.» En réalité, ces 130 anciens prisonniers auraient été radicalisés durant leur peine, échappant aux restrictions en l’absence de tout passage à l’acte terroriste.

    «Il n’y a pas de détenus dangereux ou radicalisés qui auraient été libérés», déclarait le 23 avril sur Europe 1 Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, dans ce qui semblait être une opération de rattrapage. Soulignant que 2.000 détenus avaient profité de la mesure en Île-de-France, il insistait: «ce sont des détenus qui ont bénéficié de réduction de peine, d’autres ont été assignés à domicile.»

    Une fausse solution ? En effet, un Lyonnais de 38 ans, libéré le 10 avril, a été assigné à résidence. Mais il a été rappelé à l’ordre dès le 21 avril pour une altercation avec l’agent de sécurité d’une grande surface, avant de déclencher une bagarre quelques heures plus tard dans un bureau de tabac et de cracher au visage des policiers lors de sa garde à vue. Cinq agents porteront plainte et l’individu a été jugé en comparution immédiate. Verdict: six mois de prison et la révocation de son sursis de quatre mois. Après deux semaines en liberté, il a été de nouveau incarcéré à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas.

    Sortir du «tout carcéral», c’est sortir les délinquants de prison

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  46. «On pourrait sortir de la culture du tout enfermement, j’espère que cette crise sanitaire le démontrera», déclarait Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté, mais aussi ancien eurodéputé socialiste et ancienne présidente du syndicat de la magistrature (en 1986-89). Une opinion qui a déjà conduit la France à ne pas construire assez de places de prison depuis plusieurs décennies… menant de facto à la libération anticipée de délinquants.

    Pour l’avocat Guillaume Jeanson, porte-parole de l’Institut pour la Justice, un tel plan demeure une solution de facilité. Il a tiré la sonnette d’alarme au micro de Sputnik, soulignant un précédent historique pour le moins inquiétant:

    «En 1981, la libération anticipée à la faveur d’un décret de grâce et d’amnistie de plus de 5.000 détenus s’est traduite l’année suivante par un bond de 20% du taux de criminalité, qui est passé de 53,5 à 63 pour mille.»

    Nicole Belloubet a-t-elle fait prendre à la France le même chemin ?

    https://fr.sputniknews.com/actualite/202004281043673412-detenus-liberes-par-nicole-belloubet-les-recidives-saccumulent-jusquou/

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  47. En vertu du principe de précaution on laisse mourir des malades en France !


    le 28 avril 2020


    Eric Verhaeghe, essayiste, fondateur du site d’information sociale Tripalio, revient pour RT France sur la question du refus du gouvernement d’admettre l’efficacité de l’hydroxychloroquine.

    Hydroxychloroquine : la bureaucratie sanitaire nuit gravement à la santé et au portefeuille… 26 avr. 2020
    L’institut de Didier Raoult vient de publier une pré-étude capitale que nous republions, montrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Cette étude porte sur plus de 1.000 patients. Pendant ce temps, la bureaucratie sanitaire continue son long combat pour disqualifier une solution prometteuse, peu coûteuse, mais qui ne plait pas à la cour. Il ne s’agit pas ici de céder à une Raoultmania, ni de plaider de façon aveugle en faveur de l’hydroxychloroquine associée à l’azythromycine comme remède miracle qui annoncerait d’un coup de baguette magique la fin de la pandémie et le retour du bonheur sur terre.

    L’hydroxychloroquine et ses défauts

    Pour aller plus loin, commençons même par dire tout le mal que l’on pense de la solution à l’hydroxychloroquine. La pré-étude qui vient d’être publiée est loin de régler tous les problèmes, puisqu’elle indique que, grâce à ce traitement, la mortalité sur 1 000 patients pris au début de la maladie tombe à moins de 1%, et apporte des taux de guérison record. Sur le fond, ces chiffres sont bons mais ne garantissent pas une guérison à coup sûr. Ils permettent juste d’affirmer que l’hydroxychloroquine associée à l’azythromycine permet de diviser par quatre ou cinq le taux de mortalité de la maladie.

    Un traitement qui ne nuit pas à la santé

    Ce faisant, l’hydroxychloroquine montre aussi son absence de dangerosité criante. Dans la campagne qui a suivi les annonces tonitruantes de Didier Raoult, on a lu beaucoup d’articles affirmant que ce produit, connu depuis des dizaines d’années et couramment utilisé pour lutter contre le paludisme par tous les voyageurs occidentaux en partance pour l’Afrique ou l’Asie, pouvait tuer. Les auteurs de ces papiers aux origines opaques préféraient visiblement laisser les malades mourir du coronavirus plutôt que les exposer au risque très faible d’un effet secondaire de l’hydroxychloroquine. Hydroxychloroquine et principe de précaution

    Il faut mentionner aussi Russie, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde… : ces pays qui misent sur la chloroquine. Cette condamnation de l’hydroxychloroquine est prononcée par la Haute Autorité de Santé française au nom du principe de précaution, et défendue comme telle par les serviteurs zélés du pouvoir : l’État ne peut pas recommander un traitement potentiellement dangereux (sous-entendu : il vaut mieux laisser les gens mourir plutôt que se tromper en leur administrant un traitement risqué). Plutôt que d’éviter le mur en prenant des responsabilités, fonçant dedans sans risquer une improbable sortie de route… Les mêmes qui actionnent le principe de précaution pour barrer la route à l’hydroxychloroquine n’ont pris aucune précaution pour commander des masques et des tests en temps et en heure pour la population. Entendre la bureaucratie sanitaire expliquer dans le même temps que le port du masque n’est pas obligatoire et que l’hydroxychloroquine est dangereuse révèle toute la bouffonnerie de l’État en France aujourd’hui, et des élites qui le contrôlent.

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  48. La France est l’un des derniers pays où l’État condamne l’hydroxychloroquine

    Le refus obsessionnel de l’hydroxychloroquine en France tranche avec les mesures d’ouverture prises largement à l’étranger. Pour la seule Europe Occidentale, la Belgique, les Pays-Bas, le Portugal, l’Italie, la Grèce, recommandent officiellement le traitement du coronavirus avec l’hydroxychloroquine. La Russie, les États-Unis, la Chine, le Brésil, font de même. Pourquoi les élites françaises luttent-elles avec autant d’obstination contre un produit français, qui pourrait être produit en France ? Pourquoi font-elles le lit du Remdesivir de Gilead, produit à des coûts très élevés aux États-Unis, et qui n’est ni commercialisé, ni, à ce stade, efficace ? La bureaucratie sanitaire nuit gravement à la santé. Il faudrait une commission parlementaire pour clarifier les raisons réelles des barrages bureaucratiques contre l’hydroxychloroquine. D’ici là, on peut s’interroger sur le nombre de Français qui vont mourir du fait de ces blocages ineptes. Sur quelle base légale, humaine, philosophique, un fonctionnaire peut-il décider dans le confort de son bureau si oui ou non tel patient a droit à l’hydroxychloroquine ? Sur quel fondement le patient est-il privé de la possibilité de s’exposer ou non à un risque qu’il souhaite prendre en toute transparence pour sa santé ? La bureaucratie sanitaire va décidément très loin dans la dépossession de nos libertés. Cette dépossession est d’autant plus absurde qu’une quantité phénoménale de médecins utilisent pour eux-mêmes l’hydroxychloroquine ou souhaitent l’utiliser (80% selon le Quotidien du Médecin).

    La bureaucratie sanitaire nuit gravement au portefeuille des Français

    Au-delà de ces risques sanitaires graves, on peut s’interroger sur la stratégie industrielle de cette bureaucratie qui contrôle le pays et nos vies. Pourquoi avantager l’industrie américaine quand l’industrie française est reconnue et choisie dans de nombreux pays du monde ? La haine portée à l’iconoclaste Raoult et l’insoumission de celui-ci aux élites parisiennes justifient-elles à ce point un abus de pouvoir technocratique que les intérêts nationaux soient compromis ? Au fond, pour la haute fonction publique, le protocole aristocratique passe bien avant l’intérêt général. En soi, cette préférence justifie une épuration profonde de nos élites publiques.

    Eric Verhaeghe

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/04/28/en-vertu-du-principe-de-precaution-on-laisse-mourir-des-malades-en-france/

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  49. Le nombre de morts dans un coronavirus aux États-Unis dépasse les 56 000 morts, McConnell insiste sur le fait que le Sénat reviendra la semaine prochaine: Mises à jour en direct


    par Tyler Durden
    Mar., 28/04/2020 - 11:37


    L'Iran voit une nouvelle baisse des décès
    La Russie prolonge le verrouillage partiel, rapporte un nouveau lot record de nouveaux cas et de décès
    Les morts aux États-Unis dépassent les 56 000 morts
    Steny Hoyer dit que House ne reviendra pas la semaine prochaine
    La Floride signale une baisse des cas de COVID-19
    Un officiel espagnol s'excuse d'avoir pulvérisé de l'eau de Javel sur la plage
    McConnell insiste sur le fait que le Sénat reviendra la semaine prochaine
    Vilnius lance un nouveau concept de «café en plein air»
    Le Portugal, dernier membre de l'UE à publier ses plans pour mettre fin au verrouillage
    Les Pays-Bas font état du taux de mortalité par jour le plus bas depuis plus d'un mois
    Les surfeurs reviennent sur les plages de la Nouvelle-Zélande alors que le pays rouvre officiellement
    La France n'autorisera pas les grands rassemblements avant septembre au moins
    L'Australie rouvre la plage de Bondi à Sydney malgré un `` hotspot '' à proximité
    Le NHS publie des données montrant que COVID-19% pourrait être 50% plus élevé en Angleterre et au Pays de Galles
    Le Canada présente ses derniers chiffres
    Le Texas annonce son intention de commencer sa réouverture cette semaine
    Les Indiens auraient résisté à la réouverture de la campagne contre les craintes de propagation virale
    Le Brésil devient un nouveau «point chaud» alors que Bolsonaro continue de nier le virus

    * * *

    Mise à jour (1140ET): Suite à l'annonce de Hoyer que la Chambre ne reviendra pas sur la Colline la semaine prochaine, Mitch McConnell a déclaré aux journalistes que le Sénat prévoyait toujours un retour lundi.

    * * *

    Mise à jour (1135ET): Plus de 56 000 Américains ont été tués par le coronavirus, selon JHU. Il y a au moins 989 357 cas de coronavirus aux États-Unis (probablement beaucoup plus). 56 386 sont décédés à 11 heures du matin, selon Johns Hopkins, qui gère un décompte des données internationales sur les coronavirus.

    * * *

    Mise à jour (1110ET): Le Canada vient de déclarer 1 605 nouveaux cas de coronavirus et 147 nouveaux décès, ce qui porte son total à 48 500 cas et 2 707 décès.

    * * *

    Mise à jour (1100ET): Le Portugal vient de devenir le dernier État membre de l'UE à publier des plans pour lever sa restriction contre les coronavirus, comme le rapporte le FT.

    Le président du Portugal a déclaré que des mesures graduelles seront prises pour faciliter la fermeture du coronavirus du pays à partir de la semaine prochaine et qu'un état d'urgence, entré en vigueur le 18 mars, prendra fin le 3 mai. Marcelo Rebelo de Sousa a déclaré mardi que l'économie serait rouvert par petites étapes, mais a souligné que la vie ne reviendrait pas encore à la normale. La fin de l'état d'urgence ne signifie pas que le virus a cessé de se propager ou que nous n'avons plus besoin de mesures de confinement. "Chaque petit pas" vers l'assouplissement des restrictions devrait être évalué par des experts et des politiciens, a-t-il déclaré.

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  50. Avec moins de 25 000 cas signalés, le Portugal a réussi à empêcher l'épidémie massive de Madrid de traverser la frontière espagnole.

    À Washington, Steny Hoyer, leader de la majorité à la Chambre et numéro 2 de la démographie, vient de dire aux journalistes que la Chambre ne reviendra pas en personne la semaine prochaine, malgré l'affirmation de Mitch McConnell selon laquelle les législateurs seraient de retour à la capitale d'ici lundi.

    * * *

    Mise à jour (1050ET): Pour s'assurer que personne ne retourne au travail d'ici la fin de la prochaine période de vacances en Russie, le président russe Vladimir Poutine a prolongé le verrouillage partiel de son pays jusqu'au 11 mai et laissé la porte ouverte à d'autres extensions en cas d'épidémie. n'est pas maîtrisé avant cette date.

    "Nous avons tant fait, mais ce n'est pas encore suffisant", a déclaré M. Poutine lors d'un discours télévisé. "Nous avons pu ralentir la propagation du virus ... mais la situation reste très complexe."

    Comme nous l'avons noté précédemment, la Russie a signalé un nombre record de cas et de décès plus tôt.

    Pendant ce temps, la France et l'Espagne dévoilent leurs plans de réouverture de leurs économies, comme nous l'avons noté plus tôt, malgré le fait que le taux de mortalité en Allemagne a grimpé en flèche depuis qu'il a permis à quelques magasins de rouvrir la semaine dernière.

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    Mise à jour (1040ET): Un article publié mardi matin dans The Guardian a attiré notre attention.

    Un responsable du sud de l'Espagne s'est excusé d'avoir aspergé la plage locale d'eau de Javel diluée dans le but de protéger les habitants de Covid-19, écrit Ashifa Kassam à Madrid.

    Le pittoresque village de pêcheurs de Zahara de los Atunes a envoyé des tracteurs équipés de pulvérisateurs le long d’une partie de sa plage la semaine dernière alors que les autorités se préparaient à la libération des enfants du pays après six semaines d’incarcération.

    Un responsable du sud de l'Espagne s'est excusé d'avoir aspergé la plage locale d'eau de Javel diluée dans le but de protéger les habitants de Covid-19, écrit Ashifa Kassam à Madrid.

    Le pittoresque village de pêcheurs de Zahara de los Atunes a envoyé des tracteurs équipés de pulvérisateurs le long d’une partie de sa plage la semaine dernière alors que les autorités se préparaient à la libération des enfants du pays après six semaines d’incarcération.

    L'Espagne a été parmi les pays les plus durement touchés par le coronavirus, avec plus de 23 800 décès. Le gouvernement a imposé des mesures de verrouillage à la mi-mars, et cette semaine, les mesures ont été assouplies pour permettre aux enfants de moins de 14 ans de sortir quotidiennement jusqu'à une heure.

    La décision de désinfecter la plage a exaspéré les écologistes. "C'est totalement absurde", a déclaré María Dolores Iglesias Benítez. "La plage est un écosystème vivant. Et lorsque vous la vaporisez d'eau de Javel, vous tuez tout ce que vous rencontrez."

    Combien de temps avant que cela ne devienne la faute de Trump ?

    * * *

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  51. Mise à jour (0940ET): Comme prévu, la France a dévoilé son plan de réouverture de son économie à partir du 11 mai, tout en avertissant que si le pays voit un rebond des infections d'ici là, le verrouillage serait prolongé.

    L'un des éléments du plan de la France prévoit l'interdiction des grands rassemblements jusqu'à septembre au plus tôt, ce qui signifie que les Français devront s'habituer à un été sans fêtes, concerts et autres activités traditionnelles d'été.

    Alors que les travaux sur un cinquième projet de loi sur l'aide aux coronavirus se poursuivent, le maire de DC, Muriel Bowser, a déclaré à CNN mardi que les membres du Congrès devraient être considérés comme des «travailleurs essentiels», ce à quoi les dirigeants du Congrès ont résisté compte tenu de l'âge moyen des législateurs, en particulier après que plusieurs législateurs du GOP aient été testés positif pour le virus.

    Elle a également rompu avec le président sur la réponse virale de la ville de Capitol en affirmant que sa ville n'avait pas encore connu son taux d'infection "maximal". "Nous examinons toutes les informations provenant de nos scientifiques et experts médicaux ... et même en regardant les lignes directrices émises par le groupe de travail corona de la Maison Blanche suggérerait que nous devons avoir 14 jours de déclin des cas dans notre juridiction. "

    Le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a annoncé que le Sénat se réunirait à nouveau le 4 mai. Près d'un tiers des sénateurs ont 70 ans ou plus.

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    Mise à jour (0900ET): Voici un aperçu des mises à jour du coronavirus des dernières heures, ainsi que plus tôt ce matin.

    L'Iran a vu le nombre de nouveaux cas et de décès chuter de façon spectaculaire au cours de la dernière semaine. Mais même après avoir communiqué mardi ses derniers chiffres, portant le nombre total d'infections confirmées à 92 584, ainsi que 5 877 décès confirmés au milieu d'autres preuves que le ralentissement s'est poursuivi, l'Iran conserve le deuxième plus grand nombre de cas dans le monde musulman (en dehors de la Turquie).

    La Russie a signalé mardi 6 000 nouveaux cas et plus, un nouveau lot record de nouveaux cas et de décès, le Kremlin étant de plus en plus alarmé par les nouvelles preuves de l'étendue de la propagation du virus. Et alors que l'épidémie s'aggrave à Moscou - la métropole régionale - le président du Kirghizistan, un ancien État soviétique, a prolongé son «état d'urgence» du coronavirus jusqu'au 10 mai, à la suite des mesures prises par d'autres voisins d'Asie centrale alors que l'épidémie dans la région continue de intensifier.

    Selon les données publiées par le ministère russe de la Santé, le nombre de nouveaux cas de coronavirus a été de 6 411 mardi, ce qui porte le total du pays à 93 558. Le nombre de décès était de 72, ce qui porte le nombre de morts en Russie à 867. La Russie se classe désormais au 8e rang mondial pour le nombre de cas confirmés.

    Le président russe Vladimir Poutine a exhorté les entreprises à prolonger la prochaine période de vacances pour permettre à davantage de Russes de rester et d'éviter l'infection. La Russie commencera deux longs jours fériés à partir de vendredi et qui dureront jusqu'au 11 mai, avec seulement trois jours ouvrables entre lesquels beaucoup préfèrent généralement décoller également, ce qui leur permet de passer 2 semaines en dehors des grandes villes.

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  52. Selon Reuters, le moteur de recherche russe Yandex a créé un "indice d'isolement" qui suit les activités des Russes en fonction de l'utilisation de l'application.

    L'indice a montré mardi que de nombreux Russes étaient toujours dehors et dans les rues de Moscou, l'épicentre de l'épidémie de la Russie, bien que ces chiffres aient diminué depuis le début du mois.

    Le Kirghizistan a confirmé 708 cas de la maladie et a utilisé l'état d'urgence pour verrouiller les grandes villes et plusieurs districts provinciaux où des flambées ont été enregistrées.

    Dans (une sorte de) Lituanie voisine, Vilnius, la capitale du pays, a annoncé son intention de créer un immense café en plein air pour permettre aux restaurateurs de servir le public dans un cadre qui permettra de faire respecter la distanciation sociale. L'État baltique a enregistré 1 344 cas de coronavirus et 44 décès mardi matin. Le pays a permis aux cafés et restaurants avec terrasse, coiffeurs et presque tous les magasins de rouvrir cette semaine alors qu'il commence à sortir de son verrouillage.

    Les Pays-Bas ont signalé mardi 48 décès de plus par le virus, son plus bas total sur une seule journée en plus d'un mois, ce qui porte le nombre total de décès dus au virus à 4566 alors que la huitième épidémie la plus touchée en Europe continue de diminuer.

    Le Luxembourg a annoncé un plan ambitieux pour tester l'ensemble de sa population pour le virus dans un délai d'un mois. Là encore, la minuscule principauté européenne ne compte que ~ 600 000 habitants.

    Suite à un rapport de FT estimant que les décès COVID-19 mondiaux pourraient être 60% plus élevés que ceux rapportés, le NHS a publié de nouvelles données sur les décès en Angleterre et au Pays de Galles qui suggèrent que les décès dans les deux nations constitutives du Royaume-Uni ont dépassé le nombre officiel de 52% . L'Angleterre est à l'origine de la grande majorité des infections et des décès au Royaume-Uni. Mardi, Downing Street a minimisé les informations selon lesquelles le gouvernement pourrait annoncer une stratégie de sortie de blocages cette semaine, affirmant que le Royaume-Uni n'avait pas encore suffisamment de preuves que l'épidémie avait commencé à reculer.

    Dans un geste de défi alors qu'elle lutte contre la pire épidémie du monde musulman, la Turquie a envoyé aux États-Unis une quantité limitée d'EPI, y compris des masques et des désinfectants.

    Et enfin: le nombre de décès par coronavirus en Espagne a atteint 23 822 selon les données publiées mardi par le ministère de la Santé. Il y a eu 301 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, contre 331 hier et 288 lundi alors que le pays continue de «plier» la courbe. Le Premier ministre, Pedro Sánchez, devrait présenter le plan de sortie de l'Espagne plus tard dans la journée.

    - voir graphique sur site -

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    Les actions américaines ont signé leur quatrième clôture positive consécutive lundi, les principaux indices enregistrant leur plus longue séquence de victoires depuis février - alors que les `` blocages '' étaient encore un concept étranger en dehors de la Chine - alors que le mois d'avril est sur le point de rompre avec une séquence de trois mois avec le rallye mensuel le plus fort depuis 2011.

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  53. Le Dow étant à une distance de crachement de 25000, de nombreux États européens et américains ont publié des plans de réouverture de leurs économies qui ont donné au moins une indication au peuple de la fin du verrouillage (à moins qu'il ne revienne). En Nouvelle-Zélande, les surfeurs ont frappé les vagues à l'aube pour la première fois depuis des semaines, le pays étant devenu l'un des premiers pays développés à faire reculer considérablement les restrictions.

    Après avoir été demandé par Olivia Nuzzi de NY Mag s'il méritait d'être réélu après que plus de 50 000 Américains aient succombé au virus en quelques semaines, Trump a calmement et froidement fait son discours au public: Trump a noté que le pays se préparait à la possibilité de millions de morts il y a quelques semaines à peine. Et malgré toutes les gaffes, les récriminations et les erreurs catégoriques et les erreurs de jugement, les États-Unis ont toujours été en mesure d'étendre les tests et de trouver une réponse qui a été plus efficace que les efforts entrepris en Italie et en Espagne (bien que l'Allemagne et la Corée du Sud restent une ligue qui leur est propre en ce qui concerne l'efficacité de leurs réponses respectives). Mais malgré les grands nombres au tableau, il ne fait aucun doute que la réponse américaine a été efficace et de grands progrès ont été accomplis.

    Le seul problème est que la plupart des opposants politiques de Trump ont maintenant subi un lavage de cerveau en pensant que l'économie devrait rester fermée jusqu'à ce que nous puissions garantir qu'aucune vie ne sera prise inutilement par le virus. Cette norme n'est tout simplement pas possible, et même le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a publié lundi des plans pour rouvrir son État pour tenter de calmer les craintes de millions de New-Yorkais dont les moyens de subsistance sont sur le point d'être détruits.

    Et comme de nombreux propriétaires d'entreprises en Géorgie hésitent encore à rouvrir en ce moment, le New York Times a confirmé qu'ils n'étaient pas seuls. Le journal a rapporté mardi que le plus grand obstacle à la réouverture de l'Inde jusqu'à présent était que les propriétaires d'entreprises et les citoyens à travers le pays ont vraiment adhéré au verrouillage et ont maintenant `` trop peur '' de retourner au travail. En mars, le lieutenant-gouverneur du Texas a été soigneusement torréfié par le MSM pour avoir suggéré qu'il sacrifierait «volontiers» sa vie pour le bien de l'économie. Et dans l'histoire du NYT mardi, un propriétaire de petite entreprise dans le nord de l'Inde a exprimé un sentiment opposé: "Il vaut mieux garder la faim que d'avoir le coronavirus ... Pourquoi devrais-je risquer la vie des membres de ma famille pour quelques centaines de roupies ? "

    C'est une ironie hilarante que certains propriétaires de petites entreprises au Texas pourraient s'identifier davantage avec le propriétaire d'une petite entreprise indienne que leur propre lieutenant-gouverneur alors que le Texas a dévoilé lundi soir ses plans de réouverture de son économie, un processus qui débutera officiellement jeudi, suivi d'un " sortie progressive "des pratiques de distanciation sociale.

    Abbott a déclaré lundi qu'il autoriserait l'expiration de sa commande de séjour à domicile pour le Lone Star State jeudi. Il permettra également aux magasins de détail, aux centres commerciaux, aux restaurants et aux théâtres de rouvrir vendredi, bien que l'État limite l'occupation à 25% dans un ordre qui remplace toutes les règles municipales. Les bibliothèques et les musées seront également autorisés à ouvrir, selon CNN.

    Les lecteurs peuvent apprendre ce que d'autres États prévoient ici.

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  54. Abbott dit qu'il veut que les salons de coiffure, salons, gymnases et bars ouvrent "dès que possible" et s'attend à ce qu'ils ouvrent au plus tard à la mi-mai.

    "Il est maintenant temps de fixer un nouveau cap, un cours qui ouvre de manière responsable les affaires au Texas", a déclaré Abbott. "Nous allons ouvrir d'une manière qui utilise des normes sûres - des normes sûres pour les entreprises, pour leurs employés ainsi que pour leurs clients. Normes basées sur les données et sur les médecins."

    Mais alors que l'Australie et la Nouvelle-Zélande commencent à rouvrir et que plusieurs des pays européens les plus touchés se préparent à autoriser plus d'entreprises à ouvrir, plusieurs autres pays - notamment le Japon, Singapour, la Russie et le Brésil - sont devenus de nouveaux points chauds potentiels.

    Singapour, bien sûr, est en difficulté car elle découvre que de nombreux travailleurs migrants de la cité-État ont été infectés par le virus. Jour après jour, Singapour teste autant de migrants que possible, et jour après jour, des tonnes d'entre eux sont positifs. Les décès ont grimpé, mais restent faibles, bien qu'ils soient juste passés au-dessus de 1k à 1095. Singapour, une ville-état avec un peu moins de 6 millions de citoyens (et beaucoup plus de migrants), compte environ 15 000 cas.

    La situation est similaire au Japon, où le gouvernement a essentiellement permis au virus de pénétrer profondément dans sa société sans être détecté. La raison pour laquelle les salles d'urgence du Japon n'ont pas été submergées est peut-être un témoignage du système de santé japonais, bien qu'il ait certainement fait face à un stress sans précédent.

    Maintenant, un expert médical de haut niveau se demande si le Japon sera en mesure d'organiser les Jeux Olympiques l'année prochaine, selon l'AP.

    Au Brésil, le président Jair Bolsonaro continue d'insister sur le fait que COVID-19 n'est qu'une "petite grippe" et s'est opposé aux blocages qui ont été adoptés dans le monde. Le Brésil a signalé 4 600 décès et 67 000 infections confirmées. Mais les vrais chiffres seraient considérablement plus élevés, car les hôpitaux de Sao Paolo affirment être submergés par des patients gravement malades.

    Cependant, plus nous en apprenons sur le virus, plus il devient clair que le nombre de personnes qui tombent gravement malades ne représente qu'une infime fraction des personnes infectées. La dernière étude de «surveillance» réalisée par l'État de New York a révélé que jusqu'à 25% des résidents de New York étaient peut-être déjà infectés. Un médecin des urgences a déclaré que le taux d'infection dans le Bronx pourrait déjà être de 40%.

    Alors que le rythme des nouvelles infections et des nouveaux décès ralentit, le nombre de cas confirmés s'élève à un peu plus de 3 millions à mardi matin, heure de New York, selon JHU.

    Avant de partir, nous avons repéré cette «histoire critique» dans le Global Times chinois. Alors que de nombreux États américains peinent à importer des EPI et d'autres produits essentiels, payant souvent d'énormes marges bénéficiaires à des fabricants peu scrupuleux, une usine en Chine est en train de démarrer. Fauci Bobbleheads ».

    ... Juste au cas où vous voudriez commémorer ces semaines où vous n'avez pris qu'une douche 6 fois et avez survécu uniquement avec des nouilles Ramen avec une collection amusante.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/new-zealand-officially-reopens-more-us-states-plan-lift-lockdowns-soon-week-live

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  55. CORONAVIRUS : VENTE LIMITÉE DES SUBSTITUTS NICOTINIQUES


    par PERRINE DE ROBIEN
    28/04/2020


    La France compte 16 millions de fumeurs.

    Afin d’éviter une ruée vers les produits à base de nicotine, substance potentiellement protectrice du COVID-19, le gouvernement a publié un nouveau décret. Il limite la vente de ces produits jusqu’à la fin du confinement.

    La nicotine, nouvelle piste contre le coronavirus ?

    L’on cherche encore le remède miracle qui permettrait d’éviter d’attraper le COVID-19. Plusieurs pistes sont à l’étude et certaines sont pour le moins inattendues. C’est le cas de la nicotine qui présenterait un effet protecteur contre le coronavirus. Les scientifiques se sont en effet aperçus que les fumeurs étaient moins atteints que les non-fumeurs.

    Une nouvelle qui ne va sans doute pas convaincre les près de 16 millions de fumeurs français d’arrêter le tabac. Comme à chaque fois que l’on donne une nouvelle information sur le traitement du coronavirus, elle a entraîné une ruée vers les pharmacies. Et pour cause, on y trouve des substituts nicotiniques.

    Éviter la surconsommation et la pénurie

    Patchs, gommes à mâcher et autres pastilles à base de nicotine connaissent un tel engouement que le 24 avril 2020, le gouvernement a publié un décret pour limiter leur vente. Il doit permettre d’« éviter une consommation excessive ou un mésusage liés à la médiatisation d'une éventuelle action protectrice de la nicotine contre le Covid-19 ».

    Outre protéger la santé des personnes, ce décret est aussi censé « garantir l'approvisionnement continu et adapté des personnes nécessitant un accompagnement médicamenteux dans le cadre d'un sevrage tabagique ». Par conséquent, jusqu’au 11 mai 2020, la vente de produits à base de nicotine est limitée à l’équivalent d’un mois de traitement. Quant à la vente par Internet, elle est tout simplement interdite.

    http://www.economiematin.fr/news-coronavirus-limitation-vente-substituts-nicotine

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  56. «J’ai ouvert le restaurant en 2019. J’ai eu les grèves, les Gilets jaunes» - vidéo


    18:52 28.04.2020
    Par Jean-Baptiste Mendès


    Probablement bons derniers à sortir du confinement, les restaurateurs français sont-ils condamnés à faire faillite ? Après deux ans de mouvements de grève et de Gilets jaunes, la pandémie de Covid-19 pourrait-elle achever la profession, malgré l’aide substantielle de l’État? Entretien avec le chef Alexis Braconnier, du restaurant parisien Aussie.
    Alors que la plupart des commerces rouvriront dès le 11 mai, la date de déconfinement pour la restauration n’a toujours pas été annoncée. Lors de son discours à l’Assemblée nationale ce 28 avril, Édouard Philippe a précisé que le gouvernement prendrait une décision à la fin du mois de mai pour décider si bars, cafés et restaurants pourraient ouvrir après le 2 juin.

    Ainsi, les 110 députés de la majorité qui ont adressé un rapport le 27 avril au gouvernement pour «sauver le secteur touristique», demandant notamment la réouverture progressive des restaurants, n’ont pas été entendus. Une proposition qui se déclinait en trois étapes: le 15 mai pour les départements en «sous-mortalité», le 1er juin pour les départements «à mortalité modérée» et le 15 juin pour les départements «à mortalité forte». Car la situation est dramatique pour les 246.000 établissements de restauration du pays, déjà mis à mal par les Gilets jaunes, les grèves, mais également les attentats terroristes ces dernières années.

    Afin d’en savoir plus, le chef Alexis Braconnier, chef du restaurant Aussie, dans le XIe arrondissement à Paris, ancien candidat de Top Chef, témoigne de son quotidien en confinement, tout en réalisant un dessert australien, la Pavlova.

    Les chiffres du chômage sont tombés ce 27 avril pour le mois de mars. Bondissant de 7%, ce record historique est pourtant relativement freiné par les mesures de chômage partiel dont bénéficient 10,2 millions de Français, mais aussi ceux qui continent à exercer leur métier, sur leur lieu de travail ou en télétravail.

    «Ça fait déjà un an que je ne me paie pas»

    Dès l’annonce de la fermeture obligatoire des restaurants, le chef est allé «se réfugier» au Pays basque, entouré de sa famille. Mais il s’interroge sur la viabilité de son entreprise à long terme:

    «J’ai ouvert le restaurant en 2019. J’ai eu les grèves, les Gilets jaunes et en janvier, on s’est dit que le pire était derrière nous. Qu’est-ce qui nous arrive ? Le coronavirus. Ça fait déjà un an que je ne me paie pas pour faire fonctionner mon restaurant […] Là c’est le couperet. Je ne sais même pas si je vais pouvoir rouvrir un jour mon restaurant et si j’en ai vraiment envie. Même si ça procure énormément de bonheur et de joie, c’est vraiment très difficile d’entreprendre en France.»

    Afin de soutenir le secteur de la restauration en grande difficulté, le gouvernement a annoncé des aides supplémentaires, avec notamment l’élargissement de l’accès au fonds de solidarité pour l’hôtellerie-restauration à des entreprises employant jusqu’à 20 salariés et réalisant jusqu’à deux millions de chiffre d’affaires. Mais il sera difficile pour certains établissements de rouvrir, le secteur perdant jusqu’à 150 millions d’euros par jour.

    https://fr.sputniknews.com/interviews/202004281043674162-jai-ouvert-le-restaurant-en-2019-jai-eu-les-greves-les-gilets-jaunes/

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  57. Déconfinement: «Dans le monde de Macron, le vote ne sert à rien», selon Valérie Boyer


    17:36 28.04.2020
    Par Alexandre Keller


    La méthode expéditive d’Édouard Philippe afin de faire passer un plan de déconfinement inédit dans l’histoire suscite les plus vives critiques. Pour Sputnik France, la députée LR Valérie Boyer explique pourquoi la démocratie est en pratique suspendue et «dégradée» selon elle.

    À peine plus de 70 députés étaient répartis dans un hémicycle clairsemé, souvent ceux en mesure de déplacer dans le centre de Paris ce 28 avril. Les autres se sont contentés d’un discours retransmis par visioconférence, avec une possibilité d’intervention limitée.

    C’est le cas de Valérie Boyer, députée Les Républicains (LR) des Bouches-du-Rhône. Son vote contre le plan de déconfinement présenté ce 28 avril a dû se faire par procuration et sans pouvoir intervenir, explique-t-elle à Sputnik au téléphone, depuis son domicile dans le Sud-Est.

    Ce 28 avril au matin, le chef de file des députés LR Damien Abad a annoncé que «la droite ne voterait pas» et s'abstiendrait «massivement» sur le plan de de´confinement pre´sente´ par le Premier ministre. En cause, le refus la veille, par le Président de l’Assemblée Richard Ferrand, de donner un temps de réflexion aux parlementaires pour discuter du plan. «Là, on nous demande de voter pour un discours que l’on n’entend pas correctement et pour lequel on n’a pas une journée ou même une demi-journée de recul pour discuter des propositions», déplore Valérie Boyer.

    «Dans le monde d’Emmanuel Macron, le vote ne sert à rien. Mais on ne peut pas sans arrêt piétiner les institutions. Les Français ont plus que jamais besoin de la représentation nationale à l’heure où ils sont confinés et en situation de privation de liberté. Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas trouver 24 heures pour discuter de ça. On a besoin d’explications.»

    L’Assemblée nationale, simple formalité pour le gouvernement ? C’est en tout cas le constat de la députée qui dénonce un «fonctionnement dégradé» de la démocratie.

    «Quand on prône l’"unité nationale", ce n’est pas pour masquer les défaillances du pouvoir. On est en France, dans une démocratie qui va mal avec des institutions déjà très bousculées par la Macronie. Nous sommes dans une situation très dégradée: chaos économique, chaos social…»
    Évoquant les émeutes en banlieue, Valérie Boyer pointe des «problèmes de sécurité partout». «Il y a des émeutes et on est toujours, 42 jours après le début du confinement, dans l’incertitude. Dans ces circonstances, il ne faut pas priver la représentation nationale de débats.»

    La Sécurité sociale au cœur du dispositif, plutôt que le secteur privé

    Se disant scandalisée par la gestion par le gouvernement de l’approvisionnement des masques de protection, Valérie Boyer rappelle que la Sécurité sociale pouvait être un acteur décisif dans la crise du Covid-19.

    «Je propose que la Sécu reprenne la main sur la distribution des masques», a-t-elle suggéré. Et d’ajouter, faisant référence au traçage numérique privé de l’épidémie: «On n’a pas besoin de vendre notre âme, nos données de santé et notre intimité à Apple et Google.»

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  58. Face au tollé, et devant le manque de finalisation du projet de l’application StopCovid, Aurore Bergé, la députée et porte-parole du groupe La République en marche au Palais-Bourbon, avait annoncé, juste avant l’allocution d’Édouard Philippe, que le gouvernement renonçait à le soumettre au vote. Selon des sources parlementaires avancées par l’AFP, le projet controversé de traçage des données mobiles n’était «techniquement clairement pas prêt». Pour autant, la majorité avait décidé de lier cette question au train de mesures de déconfinement présentées à l’Assemblée.

    S’agit-il d’un simple report, alors que l’entreprise spécialisée dans les services numériques française Capgemini s’est dite intéressée ? Pour Valérie Boyer, cette tentative du gouvernement constituerait une ligne rouge.

    «On nous parle de déconfinement et en même temps, on veut faire passer le tracking. Je ne peux pas l’accepter. C’est comme si on me demandait à moi, représentante de la Nation, de donner un chèque en blanc au gouvernement à toutes les étapes de décision de ce confinement.»

    Et la députée de conclure: «Ç’aurait été une mise en scène.»

    https://fr.sputniknews.com/france/202004281043673495-deconfinement-dans-le-monde-de-macron-le-vote-ne-sert-a-rien-selon-valerie-boyer/

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    Réponses
    1. (...) pourquoi la démocratie est en pratique suspendue et «dégradée» selon elle. (...)

      HAHAHAHAHAHAHAHA ! Faut pas confondre avec la Suisse !! (SEULE Démocratie au monde). Ailleurs, c'est dictatures monarchiques, républicaines ou impériales. Ils ont des Députés et Sénateurs (Qui n'ont même pas fait une heure de Droit) et qui proposent LEURS lois et votent LEURS lois SANS EN DEMANDER L'AVIS DU PEUPLE !!! Hahahaha !

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  59. De puissantes tempêtes menacent 60 millions d'Américains alors que les «lignes de grains» pourraient produire des tornades


    par Tyler Durden
    Mar, 28/04/2020 - 13h00


    Des orages violents généralisés devraient se développer mardi du Texas au Wisconsin, déclenchant des vents dommageables, des pluies torrentielles, de la grêle et la menace de tornades dans certaines régions.

    "Un creux de niveau supérieur creusera vers le sud-est des plaines du nord dans les plaines centrales aujourd'hui. Un jet de niveau intermédiaire associé plongera vers le sud-est dans les plaines centrales. Le bord d'attaque du flux de niveau intermédiaire plus fort associé au jet s'étendra sur un couloir d'humidité de bas niveau maximisé situé du nord-est du Texas au nord-nord-est dans les Ozarks ", a rapporté mardi matin le National Weather Service (NWS) Storm Prediction Center.

    "L'advection d'humidité devant le système augmentera les points de rosée de surface dans les 60° F (15,5°C) dans la plupart de l'Oklahoma, de l'Arkansas et du Missouri dans l'après-midi. En réponse au chauffage de surface, l'humidité contribuera à une déstabilisation modérée avec des valeurs MLCAPE atteignant les 2000 à 4000 J / kg vont à travers des parties du secteur humide. Les orages devraient commencer d'abord au sud d'une surface basse sur le bord nord de la masse d'air humide dans l'est de l'Iowa vers midi. "

    NWS a déclaré qu'une "ligne de grains" se développera dans la soirée alors que le système se déplace "vers le sud-ouest dans le sud-ouest du Missouri, l'ouest de l'Arkansas et le centre-est de l'Oklahoma".

    - voir carte sur site -

    "Les dommages causés par le vent seront probables le long du bord d'attaque de la ligne de grains. Des rafales de vent supérieures à 65 kt seront possibles avant les parties les plus rapides de la ligne de grains. Quelques tornades peuvent également se produire avec des cellules tournantes intégrées dans la ligne. la menace de dommages causés par le vent devrait continuer dans certaines parties du centre-nord et du nord-est du Texas entre le milieu et la fin de la soirée avant qu'un affaiblissement progressif ne se produise en raison d'une instabilité décroissante pendant la nuit. "

    La météorologue senior de Fox News, Janice Dean, a déclaré: "Si vous vivez dans des parties des États des Plaines vers le Midwest, vous devez faire très attention à vos prévisions météorologiques locales ainsi qu'à vos montres et avertissements, car nous avons une autre série de fortes tempêtes. "pour mardi.

    Au moins 60 millions d'Américains seront menacés par de violentes tempêtes tout au long de la journée.

    Dean dit que le système se déplacera dans le sud-est des États-Unis mercredi. Elle a dit que ce sont les mêmes zones qui ont été secouées par des tempêtes au cours des dernières semaines.

    - voir carte sur site -

    Restez en sécurité…

    https://www.zerohedge.com/commodities/powerful-t-storms-threaten-60-million-americans-squall-lines-could-produce-twisters

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  60. Coronavirus et fanatisme : encore une fois la tentation d'un " homme nouveau" ?


    mardi 28 avril 2020


    Le monde ne peut être "après" comme il fut "avant" ... L'on dirait presque - sinon, quel intérêt ? La volonté de créer "une nouvelle réalité", comme l'affirment les "progressistes", une réalité dans laquelle l'homme est contraint, effacé, ne signifie pas qu'elle pourra tenir longtemps après le déconfinement. Ce qui n'empêche pas de remarquer la volonté d'un changement comportemental profond. Masques et distance, la méfiance au lieu du contact, le virtuel (sain) contre le réel (contaminé), la règle de la suggestion et du modelage utilisée pour changer le comportement des patients semble largement inspirer ces "novateurs". Le fanatisme est de retour et avec lui toujours le même fantasme de "l'homme nouveau".

    Les déclarations se suivent et se ressemblent, le déconfinement ne signifie pas le retour à la normale - la norme doit changer.

    "les mesures barrières et de distanciation physique et sociale seront toujours d'actualité au mois de mai, et sans doute au mois de juin et cet été et peut-être pour longtemps" prévient Jérôme Salomon
    Confirmé par le Premier ministre :

    Les Français ne retrouveront "pas tout de suite et probablement pas avant longtemps" leur "vie d'avant" la crise du coronavirus, a averti dimanche Edouard Philippe
    Autrement dit, le changement de comportement implique principalement sur le plan social, au-delà de la généralisation du télétravail lorsque cela est possible, de garder envers et contre tout une distance d'un mètre, ce qui implique de ne pas se serrer la main sans même parler de la traditionnelle bise française, et de porter un masque.

    L'Allemagne s'y met : le port du masque sera obligatoire dans les 16 länder allemands à des dégrès différents, le Gouvernement fédéral l'avait fortement recommandé - mais seulement recommandé, les Lânder l'ont imposé. A Berlin, uniquement dans les transports, d'autres le prévoient pour les espaces publics, les commerces, etc. Certaines régions en Russie s'y sont déjà mises, avant même tout déconfinement. Dans la région de Sverdlovsk (Oural), le port du masque est obligatoire à compter du 1er mai dans les transports, les commerces et tout espace fermé, sous peine d'amende. D'autres entités fédérées se sont également engagées dans cette voie, mais elles sont très largement minoritaires - Sebastopole, les régions de Novossibirsk, Vladimir, Ivanovo, Kamtchatka, Khabarosvk et une partie de Kuzbass. La France hésite.

    Mais le plus important est la distance sociale. Elle semble encore plus symbolique que sanitaire, car elle permet de détruire le lien social dans le prolongement de la virtualisation de la communication et donc de modifier également la sphère du réel. L'on peut se dire que ce n'est pas grave de ne pas se serrer la main, de ne pas se faire la bise. En principe, rien n'est jamais grave. Mais quel est le but ? L'homme est un prédateur pour l'homme, une source de danger, il faut s'en tenir éloigné. Et lorsque ce n'est pas possible, chers amis, les recommandations sont claires - tournez-vous le dos. Ce n'est pas anecdotique, ce n'est pas juste un moment, le temps que ça passe. Rappelez-vous, le virus ne passera pas ou pas de sitôt et de toute manière il y en aura toujours un autre. Ce doit être une nouvelle réalité, une nouvelle norme de comportement social. C'est en substance ce qu'affirme le ministre des Affaires étrangères britannique, Dominic Raab.

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  61. Cette nouvelle norme comportementale donne des résultats dépassant les limites de l'absurde lorsque l'on veut primitivement la mettre en pratique. Ainsi, en Russie, l'Agence de la consommation (qui est en première ligne dans la lutte contre le coronavirus ...) a expliqué le scénario de reprise d'activité dans le secteur de la restauration. Lors de la première phase de déconfinement, les restaurants et les cafés ne pourront ouvrir qu'une partie de leur superficie (pourquoi, plus il y a d'espace, moins les gens sont proches ...) de moins de 50m² avec 5 tables, auxquelles ne pourront s'asseoir qu'une à deux personnes maximum. Pour ceux qui sortent en tête à tête avec leur smartphone, la soirée sera parfaite. Pour ceux qui cherchent une ambiance chaleureuse, cela semble compromis ... Ensuite, l'on pourra passer à 10 tables, avec toujours un à deux couverts. Les autres attendront dans la rue ? Cela rappellera les grandes heures de la restauration soviétique. La démarche est effectivement très ... novatrice. Quel est l'intérêt d'aller au restaurant dans ces conditions-là ?

    Toute cette mise en scène ressemble à la mise en pratique des règles de suggestion et modelage du comportement. Pour obtenir le comportement désiré chez un patient, il faut procéder par étapes. Choisir au départ un comportement qui existe déjà dans le répertoire comportemental et qu'il est donc facile d'atteindre. En principe, les gens peuvent ponctuellement porter des masques, ne pas se faire la bise lorsqu'ils ont un rhume, ça n'est pas nouveau. Il n'y a donc rien de grave, lorsque ces mesures sont annoncées à l'égard des personnes considérées comme touchées par le coronavirus. Ensuite, il faut établir une séquence d'étapes comportementales pour conduire au comportement-cible : que tout le monde porte les masques et garde définitivement ses distances. Le contrôle dans les premières étapes est très fort (amende, discussion pédagogique par les policiers, application sur smartphones, etc) et va se réduire lorsque le nouveau comportement est devenu une norme. Parallèlemement, il convient évidemment de motiver - le culte sanitaire est prêt.

    Selon les différentes écoles de psychologie clinique, les techniques sont différentes, mais l'efficacité va dépendre du milieu externe et du milieu interne. L'immersion va aider à intensifier la modification du comportement (le confinement est parfait). L'individu ne doit pas se sentir seul dans cette situation, l'observation de l'autre va l'aider à produire "les bons gestes" - ces mesures doivent donc être générales. La persuasion verbale est ici fondamentale - le monopole du discours dans les médias remplira parfaitement cette fonction. L'important est de bien manier le dosage entre l'imposition (immersion) et la suggestion (observation et persuasion).

    Enfin, n'oublions pas la récompense - le déconfinement, si vous vous tenez bien. Nous pouvons rappeler ici les paroles délicates de Jerôme Salomon déclarant que la réussite du confinement va conditionner le déconfinement, ou encore de la responsable de l'Agence russe de la consommation, Popova, expliquant avec morgue que les Russes pourront entrevoir le déconfinement à partir du 12 mai s'ils ne sortent pas pendant les fêtes. Manifestement, ne pas célébrer le 9 mai est fondamental, sur le plan sanitaire évidemment.

    Ces progressistes ne sont pas les premiers à vouloir créer un "nouvel homme" pour un "nouveau monde". En général, ça se termine mal - tôt ou tard. Ce qui n'empêche pas de régulièrement voir ressurgir le fanatisme, dont les formes peuvent varier, mais dont les effets destructeurs restent les mêmes. La question est finalement de savoir jusqu'où nous les laisserons aller avant que notre instinct de survie ne se réveille ...

    http://russiepolitics.blogspot.com/2020/04/coronavirus-et-fanatisme-encore-une.html

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    1. Les rues seront élargies (maisons détruites), les magasins seront agrandis (10 km², rayons espacés de 6 m), les logements (hlm) seront distancés, les Boeings n'auront que 8 (ou 16 passagers sur 2 étages), les prix seront... 'les prix' seront quoi ????!!... 'multipliés par combien' ??!!

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  62. Un journaliste saoudien affirme que l’économie du Maroc repose sur «la prostitution», mais qu'en est-il vraiment ?


    20:25 28.04.2020
    Par Kamal Louadj


    Le Maroc «envoie ses femmes à l'étranger se livrer à la prostitution», a déclaré le journaliste saoudien Fahid Al Shamri, sous-entendant ainsi que le pays n’a aucune industrie et que son économie repose uniquement sur le tourisme et les envois en devises de ces femmes. Des propos qui ne résistent pourtant pas aux faits.

    Le journaliste saoudien Fahid Al Shamri suscite encore l’indignation au Maroc après une vidéo publiée sur les réseaux sociaux dans laquelle il affirme que l’économie marocaine est tenue par les transferts d’argent venant de l’étranger, notamment de la «prostitution». Critiquant la place du secteur du tourisme dans l’économie du royaume chérifien, ainsi que dans celles de la Jordanie et de l’Égypte, il estime que les économies de ces trois pays se sont effondrées suite à la pandémie de Covid-19.

    «Je voudrais aborder l’effondrement du tourisme dans les pays "chapeaux", là où les gens portaient autrefois des chapeaux [traditionnels, le Fez ou la Tarbouche, ndlr]», commence-t-il. Puis il ajoute que ces pays ont connu un effondrement économique en raison de la pandémie de Covid-19 «parce qu'ils dépendent des industries touristiques plutôt que d'autres secteurs productifs comme l'agriculture».
    Ces pays «dépendent fortement du tourisme parce qu'ils sont paresseux et préfèrent rester oisifs et attendre que les touristes viennent dépenser de l'argent», poursuit-il, soulignant que le Maroc, la Jordanie et l'Égypte ont construit des stations balnéaires pour attirer les touristes européens qui «pissent dessus».

    Encore le Maroc

    Toujours au sujet du Maroc, le journaliste saoudien dit que ce pays d’Afrique du Nord «est fière de son industrie touristique, qui génère huit milliards de dollars par an», au moment où il envoie citoyens travailler à l'étranger pour ensuite «renvoyer des fonds dans leur pays d'origine».

    Il indique par ailleurs que contrairement à ce que déclarent les autorités marocaines, à savoir que «les envois de fonds des immigrés marocains s'élèvent à 60 milliards de dollars par an», «le chiffre réel ne dépasse pas huit milliards de dollars».

    «La majeure partie de ces envois de fonds provient de la prostitution», assure-t-il, alléguant que le Maroc «envoie ses femmes à l'étranger se livrer à la prostitution».
    Le Maroc, une économie diversifiée

    Bien que le secteur du tourisme occupe une place importante dans l’économie du Maroc, il n’en demeure pas moins que le pays a fortement développé son industrie, y compris dans le secteur des hautes technologies.

    En effet, dans son rapport de février 2020, l’Office des changes informe que le royaume chérifien a exporté en 2019 pour 32,75 millions de tonnes de produits industriels contre 28,7 milliards de dollars.

    Le secteur de l’automobile a représenté 27,3% de la structure globale des exportations marocaines, selon l’office, qui ajoute que l’agriculture et l’agroalimentaire ont représenté 4,1%, l’aéronautique 7,3%. À ceci s’ajoutent les vêtements, les chaussures, les médicaments et autres produits pharmaceutiques, l’électricité, les lubrifiants et autres produits énergétiques.

    https://fr.sputniknews.com/maghreb/202004281043675153-un-journaliste-saoudien-affirme-que-leconomie-du-maroc-repose-sur-la-prostitution-mais-quen-est-il-vraiment/

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  63. Restreindre l’offre de transports : la fausse bonne idée

    Le socialisme et l’écologie politique sont des virus bien plus résistants que le coronavirus.


    28 AVRIL 2020
    Par Hadrien Gournay.


    Comme le mentionne cet article du journal Le Figaro, Valérie Pécresse souhaite rationner les transports en commun après le 11 mai. Et dans quelle mesure ! Elle souhaite ni plus ni moins diviser par cinq la fréquentation qui avait cours en temps normal.

    Cette proposition est en première analyse une restriction radicale à la liberté de circuler devant laquelle n’importe quel amoureux de la liberté doit s’interroger. Je pourrais toutefois manifester une certaine compréhesion pour ce type de mesure.

    N’ai-je pas tenté de définir ce qu’avaient de spécifiques les situations d’intérêt général ? Encore faudrait-il que la restriction de la fréquentation des transports en commun en période d’épidémie présente les caractères d’une mesure d’intérêt général.

    ÉPIDÉMIE ET INTÉRÊT GÉNÉRAL

    Les transports en commun jouent visiblement un rôle de premier plan dans la propagation de l’épidémie. Bus, métro et RER associent confinement dans un lieu clos et brassage d’un très grand nombre de personnes.

    Mais pour confirmer ce caractère, il faudrait en outre être en mesure de montrer que l’intérêt personnel de tous ne soutient pas l’intérêt commun. Or, personne ne souhaite tomber malade. Pourquoi ne pas laisser les individus faire eux-mêmes l’arbitrage entre ce risque et le gain apporté par leur travail ou leurs autres activités ? À titre personnel j’avais d’ailleurs renoncé au métro une semaine avant la date du confinement.

    Les défenseurs de la proposition formulée par madame Pécresse pourraient faire valoir deux types d’arguments.

    D’abord, il existera toujours une proportion d’humains particulièrement stupides et en l’occurrence leur stupidité affectera d’autres personnes qu’eux-mêmes.

    Ensuite s’il n’y a pas distorsion complète entre intérêt individuel et intérêt commun dans les épidémies, il n’y a pas non plus identité. La probabilité de tomber malade et l’espérance mathématique liée à cette probabilité et au risque de contagion ultérieur pour d’autres sont deux choses distinctes.

    Toutes ces réflexions seraient de nature à me laisser assez indécis sur une telle proposition ne pouvant ni la soutenir ni m’y opposer avec vigueur.

    Cependant, cette organisation de la pénurie rappelle certaines habitudes des économies socialistes. Ne dit-on pas que le socialisme est synonyme de pénurie ?

    PÉNURIE ET SOCIALISME

    À y regarder de plus près, le socialisme aboutit à des résultats semblables par des moyens opposés.

    Dans l’hypothèse la plus simple, la pénurie résulte d’une réduction de l’offre d’un bien ou d’un service donné lorsque les producteurs privés, harassés par la pression fiscale ou bridés par des prix administrés, sont dissuadés de le fournir. Une intervention peut également rendre un bien déterminé plus accessible qu’il ne le serait dans les conditions du marché. C’est le cas lorsque sa gratuité est financée par l’impôt. La pénurie résulte alors du fait que l’augmentation de la demande pour les biens gratuits excède l’accroissement de l’offre. Ces deux formes de pénuries sont aussi immanquablement associées aux politiques socialistes qu’elles sont involontaires.

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  64. À ces deux formes de pénuries involontaires, associées aux politiques socialistes, s’ajoute souvent une troisième, plus sournoise car parfaitement voulue mais non assumée publiquement. Lorsque dans la deuxième forme de pénurie la demande d’un bien augmente, l’État est censé suivre l’augmentation de cette demande. Ce processus sans fin se révèle très vite intenable. L’État trouve alors dans l’organisation de la pénurie un moyen qu’il pense élégant pour rétablir un équilibre.

    C’est ainsi que pour lutter contre la hausse des dépenses de santé consécutive à la gratuité des soins, à partir de Mitterrand les gouvernements ont cherché faire baisser l’offre médicale et réduire l’accès aux soins afin de restreindre la demande et « donc » le budget de la Sécurité sociale. Ils imposèrent par exemple un numerus clausus.

    Pourtant, le problème ayant pour origine une intervention ne serait-il pas plus simple de la remettre en cause ? Et puisqu’il résultait d’une gratuité artificielle pourquoi ne pas faire payer au moins partiellement le patient ? Ou mieux encore laisser sa place à l’initiative privée ?

    Mais ce qui est déjà difficile pour un gouvernement normal devient carrément impossible à un gouvernement socialiste. Ce serait remettre en cause sa raison d’être et renoncer à son pouvoir ! Plutôt leur faire des croche-pieds à l’entrée des urgences que faire contribuer les patients ! Et quelle meilleure manière d’exercer ce pouvoir que d’inciter, père nourricier d’un côté, à offrir des sucreries en abondance à l’enfant et père fouettard de l’autre à tordre la main du garnement plongée dans la boite à bonbons ?

    Or, ne sommes-nous pas exactement dans le même cas ?

    SOLUTIONS TOUTE SIMPLES POUR LES TRANSPORTS

    La demande excessive pour les transports en commun résulte bien de politiques publiques. Les principaux axes de ces interventions aux résultats similaires ont deux faces. L’une est la dissuasion des moyens de transports individuels à commencer par la voiture. L’autre est la subvention de l’utilisation des transports en commun, notamment à Paris.

    Ne serait-il pas temps de revenir au moins provisoirement sur ces deux aspects de l’interventionnisme en matière de transports ? Pourquoi ne pas mettre fin au harcèlement des automobilistes ? Cela inclurait la suppression de la TIPP et de la TVA sur l’essence et une fluidification du trafic en zone urbaine. Le rétablissement des voies sur berge à Paris pourrait faire partie du dispositif. De même, une augmentation substantielle de la part de l’usager dans les transports en commun serait salutaire. La sélection par le prix permet de trier ceux dont les besoins sont les plus urgents. Elle favorise également les hauts revenus mais cette conséquence n’est pas plus injuste que la différence des revenus elle-même.

    En période de crise sanitaire de telles propositions n’ont rien de radical. Après tout, quoi qu’on pense du bien-fondé de la subvention aux transports et de la pénalisation des automobilistes en temps normal, elles pourraient ne plus être bénéfiques en période d’épidémie.

    Mais bien sûr, le coronavirus ne parviendra pas à les remettre en cause. Le socialisme et l’écologie politique sont des virus bien plus résistants.

    https://www.contrepoints.org/2020/04/28/370036-restreindre-loffre-de-transports-la-fausse-bonne-idee

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    1. Le 8 Mai 1945 c'était la victoire sur la nazional socialiste, le 10 Mai 1981 c'était le retour du nazisme applaudi et chéri par la droite et l'extrème-droite !

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  65. Triomphe des oligarques éveillés


    Tyler Durden
    Mar., 28/04/2020 - 22:45
    Écrit par Joel Kotkin via RealClearEnergy.org,


    Comme le reste du pays, bien que beaucoup moins que New York, la Californie souffre de la crise de Covid-19. Mais en Californie, la pandémie semble susceptible de donner aux élites politiques et corporatives de l'État une nouvelle licence pour accroître leur domination tout en continuant à maintenir la classe moyenne et la classe ouvrière en retrait.

    Peut-être que rien ne signifie plus le triomphe de l’oligarchie progressiste de la Californie que la décision du gouverneur Gavin Newsom de décharger la stratégie de redressement de l’État à un groupe de travail coprésidé par le milliardaire des fonds spéculatifs Tom Steyer. Candidat à la présidentielle récemment échoué, Steyer est un bailleur de fonds progressiste. Il est aussi zélé que riche. Steyer a parfois même trouvé les politiques adoptées par l'ancien gouverneur obsédé par le climat Jerry Brown pas assez extrêmes pour ses goûts.

    Certains conservateurs espèrent avec nostalgie que la pandémie poussera les croisés climatiques sur le côté. En Californie, au moins, les aristocrates corporatifs, les apparats gouvernementaux et les organisations à but non lucratif progressistes ont l’élan nécessaire pour imposer leur vision ultra-verte aux résidents de l’État. Steyer a peut-être fait une grande partie de sa fortune avec les combustibles fossiles, y compris le charbon, mais maintenant, décrit avec approbation comme «un chrétien respectueux», le magnat de la région de la baie semble être désireux de se repentir, à la fois par sa générosité politique et en tant qu'opérateur d'un système entièrement organique ranch le long de la côte de son manse de San Francisco.

    Quel type de rétablissement l'oligarchie permettra-t-elle ?

    La course présidentielle échouée et autofinancée de Steyer était pleine de notions extrêmes, telles que l’imposition d’un «état d’urgence» pour faire face aux problèmes climatiques, arrêtant essentiellement les combustibles fossiles; et, comme une sorte de bonus pour ceux qui peuvent encore trouver du travail, la promotion d'un salaire minimum de 22 $ l'heure tout en offrant l'aumône aux légions de mineurs et de travailleurs de l'énergie qui seront bientôt éliminés.

    Si c'est ce qu'il veut pour la reprise, Steyer accélérera simplement les performances déjà médiocres de l'État en créant des emplois de classe moyenne et ouvrière mieux rémunérés en dehors de ceux créés ou subventionnés par le gouvernement. Au cours de la dernière décennie, selon Marshall Toplansky de l'Université Chapman, la grande majorité des emplois produits en Californie sont payés en dessous du salaire médian et 40% paient moins de 40 000 $ par an. Depuis 2008, l'État a créé cinq fois plus d'emplois à bas salaires que d'emplois à hauts salaires.

    Le régime de réglementation climatique de la Californie, note l'expert en relocalisation Joe Vranich, a été particulièrement difficile à fabriquer. Au cours de la dernière décennie, selon les données du BLS, la Californie est tombée dans la moitié inférieure des États en termes de croissance de l'emploi dans le secteur manufacturier, se classant 44e l'année dernière; sa création d'emplois industriels a été négative, par rapport aux gains de concurrents tels que le Nevada, le Kentucky, le Michigan et la Floride. Même sans tenir compte des coûts, aucun métro de Californie ne se classe parmi les dix premiers États-Unis en termes d'emplois bien rémunérés de cols bleus; mais quatre zones métropolitaines - Ventura, Los Angeles, San Jose et San Diego - figurent parmi les dix dernières.

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  66. La douleur ne sera peut-être nulle part pire qu'à Bakersfield, capitale de l'industrie pétrolière californienne autrefois dynamique. Cette industrie devrait maintenant disparaître de la part des décideurs, même si l'État est devenu le plus grand importateur américain d'énergie et de pétrole, en grande partie d'Arabie saoudite. Cet effort ultime de «signalisation de la vertu» coûtera à la Californie jusqu'à 300 000 emplois généralement bien rémunérés, environ la moitié détenus par des minorités, et dévastera particulièrement la vallée de San Joaquin, où 40 000 emplois dépendent de l'industrie.

    «Imaginez que l'État dicte que l'industrie du divertissement soit éliminée de Los Angeles ou que l'industrie technologique soit éliminée de la Silicon Valley. Voilà à quoi ressemble le retrait des industries pétrolières et agricoles de Bakersfield. Il s'agit d'une menace existentielle pour toute la région », explique Rob Ball du Conseil des gouvernements du comté de Kern.

    Pauvreté et déni

    En Californie aujourd'hui, toute personne qui est dissidente - même un scientifique ou un économiste respecté - avec la ligne du parti vert est rejetée comme un hérétique qui ne vaut pas la peine d'être écouté. Ce traitement est facilité par un média qui a tendance à embrasser les projections les plus apocalyptiques, par exemple, de l'érosion côtière, avec peu de tentative pour vérifier les faits ou regarder des analyses alternatives.

    Le pieux prévisible Steyer et ses collègues commissaires revendiqueront sans aucun doute le dévouement aux intérêts du citoyen moyen. Mais, comme l'affirme un nouveau procès intenté par quelque 300 dirigeants des droits civiques, les politiques soutenues par Steyer et ses collègues commissaires ont déjà produit des résultats désastreux pour des millions de Californiens. Le véritable insigne collectif de la honte n'est pas les émissions de GES de la Californie, mais la prévalence de la pauvreté au milieu d'une richesse énorme.

    De manière critique, la croissance économique, au moins en dehors de l'inflation des prix des actifs et des iPhone, est elle-même considérée comme une menace pour la planète au sein de la communauté environnementale, qui salue largement les fermetures de Covid comme un «exercice d'incendie» pour les actions futures visant à promouvoir la «décroissance». . " L'espoir ouvert, comme le dit un écrivain de Psychology Today, serait d'apprivoiser «la bête humaine» en imposant des modes de vie à faible consommation à hoi polloi, y compris dans les pays en développement. De telles politiques pourraient ne pas affecter les perspectives des entreprises de médias sociaux, de recherche ou dépendantes des importations comme Apple, mais elles ont déjà été bestiales pour des millions de Californiens.

    Même avant les fermetures, qui pourraient durer jusqu'à l'été, le niveau de pauvreté ajusté en fonction des coûts en Californie était parmi les plus élevés de tous les États et est resté plus élevé en 2019 qu'en 2007. Près d'un Californien sur cinq - dont beaucoup travaillent - vit dans la pauvreté (en utilisant un taux de pauvreté ajusté au coût de la vie), le taux le plus élevé de tous les États; le Public Policy Institute of California estime que 20% supplémentaires vivent dans une situation de quasi-pauvreté, soit environ 15 millions de personnes au total.

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  67. Le manque d'emplois mobiles vers le haut a créé des taux de pauvreté pour les Latinos et les Afro-Américains de Californie, la plupart d'entre eux travaillant, et les a rendus plus pauvres que leurs homologues ailleurs, y compris au Texas, le principal concurrent de la Californie pour les talents, les emplois et l'emplacement des entreprises et un État avec une population tout aussi diversifiée. Selon une étude de Centraide, plus de la moitié de tous les ménages latino-américains de Californie, maintenant une pluralité dans l'État, peuvent à peine payer leurs factures. "Pour les Latinos", note Mike Madrid, consultant politique de longue date, "le California Dream devient un fantasme inaccessible".

    La perte d'emplois, en particulier dans l'hôtellerie et la vente au détail, à cause de la crise des coronavirus pourrait encore aggraver cette situation. L'expression la plus extrême et la plus évidente des inégalités généralisées et des dysfonctionnements économiques se trouve dans nos rues. En effet, même si le sans-abrisme a été réduit dans une grande partie du pays, il a continué de gonfler en Californie. Près de la moitié de la population des sans-abri du pays vit dans le Golden State, beaucoup concentrés dans des villes de tentes infestées de maladies et de crimes dans sa plus grande région urbaine, le grand Los Angeles (sa plus grande région urbaine) ou dans l'emblématique San Francisco.

    Et pour notre prochain acte: rendre l'État plus vulnérable à la prochaine pandémie

    Lorsque Steyer et d'autres membres du groupe de travail - on ne peut s'empêcher de les comparer à la commission du crime dirigée à New York par Charles «Lucky» Luciano - décident d'ouvrir l'économie, ils affirmeront sans doute, comme avec leur climat piétés, qu’ils agissent uniquement sur la base de la «science» - tant qu’elle est d’accord avec leurs conclusions.

    La logique n'est pas un point fort ici, car les lobbies verts et leurs alliés développeurs continuent de pousser la densité et de faire sortir les gens de la sécurité relative de leurs voitures et de les transporter en masse, ce qui, avec la pauvreté enracinée, a beaucoup fait pour aggraver la crise en New York, comme l'observe Howard Husock du Manhattan Institute.

    Au 26 avril, le comté de Los Angeles, avec près de 2 millions de résidents de plus que les cinq arrondissements de New York, avait subi 913 décès Covid, contre 12 067 à New York. La Big Apple représente plus des deux cinquièmes de la fréquentation des transports en commun aux États-Unis, et ses métros ont été à plusieurs reprises identifiés, y compris dans un récent rapport du MIT, comme des incubateurs de la pandémie.

    La clé ici peut être ce que le démographe Wendell Cox a décrit comme «la densité d'exposition». Comparé à Angelenos, suggère Cox, les New-Yorkais ont tendance à travailler dans de grands lieux de travail surpeuplés et dépendent beaucoup plus du transport en commun. Au cours d'une journée de travail moyenne, plus de 5 millions de personnes se bousculent dans les rames de métro de la ville - près de 40 fois plus que les lignes de métro de LA et 15 fois plus lorsque les lignes de métro léger de plus faible capacité sont ajoutées. Les taux d'infection et de décès sont beaucoup plus faibles dans les régions environnantes - même dans les comtés plus dispersés et dépendants d'Orange, de Riverside et de San Bernardino.

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  68. Même San Francisco, la deuxième municipalité la plus dense du pays, avec plus de 500 000 habitants, a beaucoup mieux réussi à contrôler la propagation du virus. La ville est un peu moins centrée sur la voiture que le grand Los Angeles; et le taux de navettage en transit dans la région de la baie est d'environ 60 pour cent inférieur à celui de New York (zones statistiques combinées ou CSA). San Francisco a un taux de possession de véhicules au moins 85% plus élevé que dans les quatre arrondissements les plus denses de New York (Manhattan, Brooklyn, le Bronx et Queens) et est une ville beaucoup plus petite; Les San Franciscains sont beaucoup plus capables de prendre un taxi, Uber ou de conduire leurs propres véhicules, évitant les transports en commun encombrés.

    De toute évidence, certains moyens de réduire l'exposition, ainsi que les émissions de GES, engloberaient le télétravail, qui s'était développé et semble certain de croître à l'avenir. Mais la Californie, contrairement à d'autres États, n'a aucun intérêt à adopter le télétravail comme stratégie clé; au lieu de cela, il semble désireux d'adopter la formule virale de New York, qui entraîne un nouvel exode du premier centre urbain du pays.

    Ils continuent de pousser leur stratégie de transit et de densité malgré les inquiétudes concernant la distanciation sociale et une profonde résistance de hoi polloi. Comme dans de nombreuses régions, les verts n'ont pas vraiment d'intérêt pour les données réelles: malgré les politiques climatiques de l'État conçues pour pousser les gens dans les bus et les trains, le nombre de passagers en transit a pris du retard - à Los Angeles, il est inférieur à celui de 1985 - et pratiquement toute la croissance démographique a eu lieu à la périphérie des grandes agglomérations métropolitaines.

    Les problèmes de la Californie ne prendront pas fin avec cette pandémie.

    Sous la direction de politiciens comme Newsom et Steyer, même si l'avenir est prometteur pour les oligarques de la technologie et les spéculateurs de l'énergie verte, le Golden State semble déterminé à offrir toujours moins de possibilités aux familles de la classe moyenne et de la classe ouvrière déjà en difficulté de l'État, sauf, peut-être, pour devenir plus malade lors de la prochaine pandémie.

    https://www.zerohedge.com/markets/triumph-woke-oligarchs

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  69. Regarder: Le Pentagone publie des images d'OVNIS de la marine américaine, confirme que les vidéos sont "réelles"


    par Tyler Durden
    Mar., 28/04/2020 - 21:25
    Via SaraACarter.com,


    Le ministère de la Défense a publié lundi trois vidéos non classifiées montrant les rencontres de la marine américaine avec des "phénomènes aériens non identifiés" dans le but de "dissiper toute idée fausse" quant à la réalité des vidéos - qui circulent depuis des années -.

    Comme le rapporte AP, les trois vidéos, dont la première a été divulguée en 2007 et découverte par la marine américaine en 2009, montrent de petits objets volants.

    Deux des vidéos ont été enregistrées en janvier 2015, selon le ministère de la Défense. L'autre a été prise en novembre 2004.

    Dans un communiqué, le département de la Défense a déclaré que la marine "avait précédemment reconnu" que les vidéos étaient des vidéos de la marine.

    "L'US Navy a précédemment reconnu que ces vidéos circulant dans le domaine public étaient en effet des vidéos de la Navy. Après un examen approfondi, le département a déterminé que la publication autorisée de ces vidéos non classifiées ne révèle aucune capacité ou système sensible et n'empiète pas sur toute enquête ultérieure sur les incursions aériennes dans l'espace aérien par des phénomènes aériens non identifiés », a déclaré le DOD dans un communiqué.

    Dans l'une des vidéos, une personne s'exclame: "Qu'est-ce que c'est (explétif) ?!"

    "Les phénomènes aériens observés dans les vidéos restent caractérisés comme" non identifiés "", a indiqué le DOD dans son communiqué de lundi.

    https://www.zerohedge.com/markets/watch-pentagon-releases-us-navy-footage-ufos-confirms-videos-are-real

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    1. Cà y est ! Les ET reviennent ! Ou plutôt, les 'hologrammes des années 60' sont de retour ! Après leur succès mondial la 11 Septembre 2001 à N-Y, les soucoupes volantes sont là !

      Faire des millliards de kilomètres et... ne même pas s'arrêter pour prendre un verre ? Mais ils sont cons ces extraterrestres ! Âh les cons ! Âh les cons !

      Rappelons que le 11 Septembre 2001 le Pentagone s'est faite enfiler un Boeing dans le cul par un trou de seulement 3 mètres de diamètre ! (envergure d'un Boeing: 60 m !). Hahahaha !

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  70. COIN DU FEU POUR MACRON, LA SUISSE «N'EST PAS DU TOUT UN EXEMPLE...»

    S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense».

    Emmanuel Macron s'exprime ici dans un des «Grand débat» organisés ces dernières semaine à la suite de la crise des gilets jaunes.


    PAR ERIC FELLEY
    01.02.2019, 11h29


    «On n'est pas du tout fait pour ça. Je crois aux identités profondes des peuples.» Le président français Emmanuel Macron a invité jeudi soir quelques journalistes pour participer à une «discussion au coin du feu», une première dans son mandat. Le journaliste du «Point », Emmanuel Berretta, a participé à cette causerie dans laquelle il a été question de la démocratie suisse. Une des revendications des gilets jaunes est d'introduire un «référendum d'initiative citoyenne» (RIC), s'inspirant plus ou moins de la tradition helvétique.

    Le journaliste a pu constater combien cette idée ne trouvait pas grâce aux yeux du président: «La Suisse, et son recours fréquent aux «votations populaires», n'est absolument pas le modèle qu'Emmanuel Macron veut prendre en exemple. Lors de la conversation au coin de feu que nous avons eue avec lui, jeudi, il a écarté fermement cette solution, tout comme il avait déjà fermé la porte au RIC.»

    «Un modèle inadapté»

    Emmanuel Macron insiste donc sur «l'identité profonde des peuples », ce qui veut dire, selon ses propos rapportés par «Le Point», que «La France n'est pas la Suisse et la Suisse ne marche pas aussi bien qu'on le pense. Le modèle suisse est inadapté. La Suisse, c'est 6 millions de personnes... Et d'ailleurs les Suisses, comme disait je ne sais plus qui, ils commencent toujours avec des questions de gauche et ils finissent avec des réponses de droite».

    «La France n'est pas la Suisse»

    Au-delà de cette boutade (et le fait que la Suisse compte 8 millions de personnes aujourd'hui), le président a insisté sur les différences fondamentales avec la France: «La Suisse a un système confédéral, avec une présidence tournante, des équilibres politiques très différents, un rapport différent à l'ouverture et la fermeture, une acceptation des inégalités, un rapport au monde qui est profondément différent. [...] Nous sommes un peuple violent, depuis des siècles et des siècles. La France n'est pas la Suisse.»

    Et, effectivement, la Suisse n'est pas la France, en tout cas pour ce qui est de cette violence séculaire... (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/monde/macron-suisse-exemple/story/18837782

    https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html

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    Réponses
    1. (...) «La France n'est pas la Suisse et la Suisse ne marche pas aussi bien qu'on le pense. Le modèle suisse est inadapté. La Suisse, c'est 6 millions de personnes... Et d'ailleurs les Suisses, comme disait je ne sais plus qui, ils commencent toujours avec des questions de gauche et ils finissent avec des réponses de droite».

      «La France n'est pas la Suisse» (...)

      La Suisse, est le SEUL pays au monde à être en Démocratie.
      La Démocratie c'est Par le Peuple Pour le Peuple.
      En Suisse ce sont les Suisses qui proposent LEURS propres lois et votent eux-mêmes LEURS propres lois !
      Le ou la chef(fe) de l'État est élu(e) pour un an (1/1-31/12).

      Le contraire de Démocratie c'est la dictature:
      Les Députés ou Sénateurs (qui n'ont même pas fait 1 heure de Droit !!) proposent LEURS lois et votent LEURS lois SANS JAMAIS DEMANDER L'AVIS DU PEUPLE !!!

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