22:26 24.04.2020
Santé publique France avait averti Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, d’un manque de masques dès 2018. Un an plus tard, des experts avaient recommandé d’en faire un stock plus important.
La polémique sur le manque de masques dans le pays fait rage et les membres du gouvernement tentent de trouver une explication à la situation. Les uns affirment que les stocks se sont révélés insuffisants après l’explosion de la demande mondiale face au coronavirus, d’autres arguent de l’arrêt des usines en Chine, alors que certains évoquent des décisions regrettables prises par les gouvernements précédents.
«Sur les stocks, je ne ferai pas le procès de mes prédécesseurs, même si parfois ce serait plus facile», avait déclaré Emmanuel Macron dans un entretien au Point.
Challenges indique pour sa part que le ministère des Solidarités et de la Santé avait été alerté du problème dès 2018. Santé publique France avait alors conclu que sur les 750 millions de masques en réserve, une centaine de millions seulement étaient encore utilisables.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait affirmé à la mi-mars devant les députés que le stock de l’État comptait un milliard de masques jusqu’en 2013, mais qu’il n’en restait plus que 150 millions en 2020.
«Il a été décidé, en 2011, puis en 2013, que ce stock n’était plus indispensable, tant les capacités de production mondiale de masques étaient élevées, notamment en Asie», avait-il souligné.
Mais l’épidémie est apparue en Chine et le pays a dû mettre à l’arrêt nombre d’entreprises.
Besoin d’un milliard de masques
Jérôme Salomon a pour sa part déclaré le 23 avril qu’il avait passé une commande de 100 millions de masques. À ceux-ci s’ajoutent 350 millions de masques «non conformes, datant des années 2000» et 72 autres millions utilisables, mais périmés.
En mai 2019, l'agence Santé publique France avait publié l’avis de médecins experts sur la nécessité d'un milliard de masques. Or, lorsque l’épidémie de Covid-19 a commencé à se propager, le stock de l’État ne comptait que 117 millions de masques chirurgicaux pour adultes, avait noté le ministre.
Pourtant, en 2009, c’est un milliard de masques de protection et plus de 700 millions de masques FPP2 qui étaient stockés par l’État, rappelle Le Monde.
«L'heure n'est pas à la polémique. En période de guerre, il faut l'unité nationale, aider le gouvernement et aller de l'avant», a déclaré Philippe Douste-Blazy, qui a occupé le poste de ministre de la Santé à deux reprises, en 1993-1995 et 2004-2005.
Il a été parmi six anciens ministres de la Santé à avoir accordé fin mars des entretiens au journal Quotidien du médecin.
Entre incompétence et criminelle attitude !
RépondreSupprimerToujours ZERO MASQUE FFP2 en France !!
Combien d'années faut-il pour faire des masques ?
Avec le FFP2 FINI les virus ! Inutile d'attendre un vaccin ou de le recevoir ! Encore faut-il avoir des FF P2 (ou N95 USA).
Il y a 164 ans naissait le 24 Avril 1856 notre premier et dernier chef d'État français à Fauchy-les-tours.
Facture du Covid-19: «il y aura forcément une hausse d’impôts»
RépondreSupprimer14:13 25.04.2020
Par Maxime Perrotin
Gérald Darmanin l’assure, il n’y aura pas de hausse d’impôts, le gouvernement ayant fait le choix de l’endettement et de miser sur la croissance. Un message qui interpelle au vu du coût colossal que laissera la crise sanitaire causée par le coronavirus. La fiscaliste Virginie Pradel, présidente de l’Institut Vauban, n’y croit pas. Analyse.
«Ce ne sont jamais les responsables politiques qui paient la facture, ce sont les contribuables», réagit pour Sputnik Virginie Pradel, présidente de l’institut Vauban.
Alors que les plans d’aide et autres primes se multiplient ces dernières semaines pour soutenir les acteurs économiques, une question revient de manière récurrente: qui paiera cette note, qui s’annonce déjà comme particulièrement salée? «Augmenter les impôts, ce n'est pas notre choix», assurait encore le 21 avril Gérald Darmanin au micro de France Inter. Le ministre de l’Action et des Comptes publics expliquait que le gouvernement misait avant tout sur la reprise, la croissance, pour atténuer les effets économiques (et par rebond, fiscaux) de cette crise inédite.
Crainte de braquer les Français alors que l’on compte sur la consommation ? Cette légèreté de ton vis-à-vis du choix de «l’endettement» interpelle d’autant plus après la fermeté observée du gouvernement pour défendre, au nom de l’équilibre budgétaire et du désendettement, ses projets de réformes.
De belles paroles auxquelles ne croit pas Virginie Pradel, fiscaliste, auteur du livre Impôts-mania, l’absurdité fiscale française (Éd. de l’Observatoire, 2019) et présidente de l’institut Vauban, un think tank français dédié à la recherche fiscale et économique. «Est-ce qu’on peut encore accorder un peu de crédit aux déclarations gouvernementales ? Ce que dit aujourd’hui Gérald Darmanin vaut pour aujourd’hui et demain, ça ne vaudra plus rien», assène-t-elle avant d’enfoncer le clou:
«De toute façon, en matière d’impôts, le gouvernement dit n’importe quoi !»
Elle rappelle que durant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron lui-même avait fait la promesse (non tenue) de ne pas augmenter les impôts. Des «volte-face fiscales», quelles que soit les législatures, que dénonce régulièrement Virginie Pradel. Elle rappelle le b.a.-ba en matière budgétaire: «il y a forcément une hausse d’impôts dès lors qu’il y a une explosion des dépenses publiques, les deux vont de pair».
Ainsi, au vu de la gravité de la situation et des leviers pas aussi nombreux que certains aiment à le laisser penser, l’absence de tout rattrapage fiscal lui apparaît peu concevable.
«Si vous prenez un peu de recul, vous vous rendez compte que quand il y a des grandes périodes de remise en cause, cela a été le cas pendant la Révolution française, les deux Guerres mondiales ou la crise des années 70, à chaque fois, ce sont des catalyseurs qui font que l’on réforme profondément le système fiscal et en général, on augmente la taxation des revenus.»
Virginie Pradel évoque ainsi le cas des États-Unis au sortir de la Seconde Guerre mondiale, où «on a eu un taux d’imposition marginal sur le revenu du travail extrêmement élevé, de 94%» jusqu’au début des années 80. Un taux surprenant dans le pays chantre du libéralisme, mais alors nécessaire pour pallier les dépenses «exorbitantes» d’une superpuissance intervenant militairement pour porter ses idéaux et intérêts aux quatre coins du globe.
RépondreSupprimer«Vous pouvez toujours taxer davantage le revenu»
Une flambée fiscale qui n’épargna d’ailleurs pas la France à la même période. Malgré une retombée des taux quelques décennies plus tard, le flou entretenu par la complexité de la fiscalité française, tout particulièrement celle autour de l’Impôt sur le revenu (IR), permet de continuer à assurer une imposition effective bien plus élevée que l’on pourrait penser.
«Si vous additionnez tous les impôts sur le revenu qui ne s’appellent pas “impôts sur le revenu”, mais qui portent sur le revenu, je pense à l’impôt sur le revenu, la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, la CSG non déductible et la CRDS, vous arrivez à un taux marginal de 56%.»
«Vous pouvez toujours taxer davantage le revenu», résume la fiscaliste, forte de ces deux exemples. Si pour l’heure, Virginie Pradel estime qu’il reste difficile de savoir sur qui ou quand la pression fiscale va s’accentuer, notamment à l’approche des échéances électorales de 2022, elle rappelle que contrairement aux moyens de résorber des dettes, il existe «10.000 façons de prendre de l’argent sans appeler cela “impôt”».
En la matière, deux pistes semblent potentiellement envisageables par la majorité aux yeux de la présidente de l’institut Vauban, à savoir «une augmentation de la fiscalité du capital, d’une façon ou d’une autre, et la taxation des revenus».
«Il y a des catégories de contribuables qui sont beaucoup plus faciles à mobiliser que d’autres. Les propriétaires immobiliers, typiquement, on sait très bien qu’ils ne vont pas partir en Suisse ou en Belgique, à moins de céder leurs biens immobiliers», observe-t-elle.
Virginie Pradel précise que «selon les alternances politiques, vous allez avoir des gens qui vont être plus ou moins choyés». Sous Emmanuel Macron, une surtaxation de l’immobilier lui apparaît ainsi être une «piste très vraisemblable», mais ce n’est pas la seule:
«Vous avez des produits très risqués en France, l’assurance-vie, avec ces milliards d’euros qui restent adossés à la dette française, n’est pas un investissement sécurisé quand on réfléchit à l’état de la France. Pareil pour les propriétaires immobiliers, il y a eu des propositions assez folles, comme introduire des loyers fictifs, permettre à l’État de devenir propriétaire à 50% de vos biens immobiliers. Certains économistes du FMI ont proposé de taxer davantage les épargnants. Toutes les pistes sont ouvertes…» rappelle la fiscaliste.
D’autres experts en matière de fiscalité ont récemment avancé au micro de Sputnik la possibilité d’une suppression de la flat tax lors du prochain quinquennat. Une piste qui apparaît incongrue aux yeux de Virginie Pradel, du moins en cas de réélection d’Emmanuel Macron. Pour autant «impossible n’est pas français», selon la citation impériale éculée, rappelle-t-elle, soulignant que «personne ne s’attendait» a une crise aussi grave.
Il existe «10.000 façons de prendre de l’argent sans appeler cela "impôt"»
RépondreSupprimer«Rien n’exclut qu’on n’introduise pas une tranche supplémentaire sur les revenus les plus élevés, une nouvelle taxe de solidarité», ajoute-t-elle, bien qu’elle admette que dans un tel cas de figure, le chef de l’État devrait alors «revenir sur beaucoup de choses» s’il cédait sur des mesures totem de sa campagne.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, dans la forme, aucun impôt «ostensible» ne sera créé par le gouvernement.
«Emmanuel Macron se distingue en cela de François Hollande, il est plus subtil dans la façon d’augmenter les impôts.»
Toutefois, la marge de manœuvre du gouvernement en matière fiscale ne reste pas illimitée, estime Virginie Pradel, dans la mesure où la France fait partie d’un espace économique transfrontalier et monétaire commun. Dans une telle configuration, le statut de l’État exerçant sur ses contribuables la plus forte pression fiscale au monde n’est clairement pas un atout pour la France, et tout ajout à cette charge déjà lourde pourrait accentuer la fuite des contributeurs les plus capables.
Un contexte européen trop souvent oublié, regrette la présidente de l’institut Vauban: «on a l’impression que la France est un îlot, le débat est purement franco-français» fustige-t-elle, accordant au passage un bon point à Emmanuel Macron pour sa volonté de «relancer la compétitivité française», à l’égard de nos voisins, en matière de fiscalité.
«C’est aussi une question de compétitivité. En France, on a souvent tendance à penser que taxer le capital est la solution idoine, en faisant totalement fi du fait qu’on est dans un espace ultra-concurrentiel au sein de l’Union européenne, où il est en fait très facile d’installer sa résidence fiscale dans des pays qui ne taxent pas le capital.»
«Dans une économie si ouverte, on ne peut pas être le pays qui taxe le plus!» conclut-elle, regrettant une approche trop «franco-française et passionnée» de la question de l’impôt en France et le «déni» d’experts et de responsables politiques quant à l’exil des Français fortunés. Un exil qui, rappelons-le, ne fait que reporter le manque à gagner généré par ces départs sur les contribuables restants.
Covid-19: «Administration sclérosée», décrets «imprécis», «crise du pouvoir», le réquisitoire d’un avocat de médecins
Une facilité à l’exil contre laquelle se sont dressées les autorités australiennes, canadiennes ou encore états-uniennes, afin de préserver leur matière fiscale. Un choix que n’a pas fait la France: «Ou sinon, on sort de l’Union européenne et on rétablit des frontières fiscales. Ça, c’est une alternative, mais c’est quelque chose qu’il faut proposer», assène Virigine Pradel. Une autre piste, peu évoquée et nécessitant une dose certaine de courage politique, celle de la réduction du train de vie de l’État.
«En France, on est malade de l’étatisme»
Depuis le début de la crise, si le milieu hospitalier s’est une nouvelle fois distingué en ne ménageant pas ses efforts dans la lutte contre l’épidémie, on ne peut pas en dire autant de nombreux autres services publics qui ont répondu absent, faisant rapidement valoir leur droit de retrait ou ne parvenant pas à mener à bien leurs missions régaliennes les plus fondamentales. «En France, on est malade de l’étatisme. C’est une pathologie qui ne tue pas comme le Covid, mais qui tout de même nous détruit à petit feu», regrette Virginie Pradel.
«Le Coronavirus a vraiment mis en évidence toutes les défaillances de l’État français. On connaît ces problèmes depuis de nombreuses années, mais j’ai l’impression que les gens se voilaient la face.
RépondreSupprimerDans la mesure où cela porte sur des questions de vie ou de mort, beaucoup ont compris que l’État était défaillant, que l’on avait des milliers de fonctionnaires au ministère de la Santé qui étaient incapables de trouver des masques ou d’en commander. J’espère que ce sera l’occasion d’une remise en cause.»
https://fr.sputniknews.com/economie/202004251043647612-facture-covid-19-hausse-impots/
(...) Il existe «10.000 façons de prendre de l’argent sans appeler cela "impôt"» (...)
SupprimerTu m'étonnes !
Attention à la saisie sur comptes ! Sous la 'justification nécessaire/obligatoire' des personnes sans salaires ainsi que celles sur les chefs d'entreprise fermant leurs portes se cache la paupérisation forcée !
Jean-Pierre Pernaut ne mâche pas ses mots contre le gouvernement sur les règles de confinement - vidéo
RépondreSupprimer12:21 25.04.2020
«Tout cela paraît incohérent»: présentant le JT depuis chez lui, Jean-Pierre Pernaut s’est exprimé sur les mesures prises par le gouvernement pour contrer le coronavirus en France. Il est notamment revenu sur les informations concernant le déconfinement qui changent tous les jours, selon lui.
Alors qu’il présentait le journal télévisé de TF1 de 13 heures le 24 avril, le journaliste Jean-Pierre Pernaut a commenté les actions de l’exécutif face à l’épidémie de coronavirus. Il a d’abord partagé ses impressions après sa première sortie depuis six semaines de confinement.
«Un événement pour moi hier, je vous raconte tout: ma première sortie sur Terre depuis six semaines pour un rendez-vous important et là, surprise, dans une ville à côté de chez moi il y avait un monde fou sur les trottoirs», a commencé le présentateur.
Tiens, il était de bonne humeur @pernautjp aujourd'hui ...
MÉ-MO-RA-BLE. pic.twitter.com/oj5j0sPrAY
— Matthieu Gariel (@MatthieuGariel) April 24, 2020
Selon lui, il y a un «contraste avec les reportages où on nous montre des PV infligés à des gens qui se promènent tous seuls sur une plage ou en montagne ou en forêt alors qu’il n’y a aucun risque dans les régions où il n’y a pas de virus».
«Tout cela paraît incohérent», a estimé Jean-Pierre Pernaut.
Fleuristes fermés mais les jardineries ouvertes
Le journaliste a précisé ce qu’il percevait comme «incohérent»: «les masques interdits dans les pharmacies, mais autorisés chez les buralistes», «les fleuristes fermés pour le 1er mai, mais les jardineries ouvertes» ou encore «les cantines bientôt ouvertes, mais les restaurants toujours fermés».
«On a du mal à comprendre tout ça. Et maintenant entre les infos un jour sur un déconfinement par région. Le lendemain ce n’est plus par région. Un jour l’école est obligatoire, le lendemain elle ne l’est plus […]. Tout cela donne le tournis», a résumé le présentateur.
https://fr.sputniknews.com/france/202004251043649863-jean-pierre-pernaut-ne-mache-pas-ses-mots-contre-le-gouvernement-sur-les-regles-de-confinement--/
RépondreSupprimerVoici le manuel manquant pour vous défendre contre la déformation et annuler la culture
par Tyler Durden
Ven., 24/04/2020 - 22:09
Soumis par Mark Jeftovic de Guerrilla-Capitalism; co-fondateur et PDG, easyDNS Technologies Inc. et auteur de Unassailable: Protect Yourself From Deplatform Attacks and Cancel Culture
Les choses évoluent rapidement.
Dans le vieil adage «Ne laissez jamais une crise se perdre», les gouvernements du monde entier profitent de l'occasion de la pandémie pour:
Règle par décret
Étouffer les libertés garanties par divers droits et chartes
Adopter une surveillance obligatoire
Discours dissident silencieux
Leurs facilitateurs dans ce domaine sont les médias grand public et Big Tech, qui ont formé un simpatico idéologique pour former et contrôler l'opinion publique. Vous avez peut-être entendu l'expression Overton Window, qui définit le spectre d'opinion autorisé et les limites au-delà desquelles le discours public n'est pas autorisé. Lorsque l'échafaudage institutionnel d'un système commence à se déformer, et lorsque la crédibilité des sources traditionnelles de nouvelles dominantes tombe en déclin séculaire, la fenêtre d'Overton se resserre.
Du triumvirat gouvernemental / médias grand public / Big Tech, seule la Big Tech est en pleine ascension. Il cherche à se tailler un rôle indispensable d'une manière ou d'une autre dans le prochain ordre mondial qui émerge depuis plus d'une décennie et qui s'accélère maintenant au milieu de la pandémie.
Les composantes du Triumvirat comprennent viscéralement ce qui est connu de ceux qui cherchent à conserver le pouvoir depuis qu'Edward Bernays a écrit ses plans pour contrôler l'esprit du public dans les années 1920 (il s'agissait de «Propagande», «Relations publiques» et «Cristallisation de l'opinion publique»). ")
«La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est le véritable pouvoir au pouvoir de notre pays. … Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n'avons jamais entendu parler.
C'est un résultat logique de la façon dont notre société démocratique est organisée. Un grand nombre d'êtres humains doivent coopérer de cette manière s'ils veulent vivre ensemble comme une société qui fonctionne bien. … Dans presque tous les actes de notre vie quotidienne, que ce soit dans le domaine de la politique ou des affaires, dans notre conduite sociale ou notre pensée éthique, nous sommes dominés par un nombre relativement restreint de personnes… qui comprennent les processus mentaux et les schémas sociaux des masses . Ce sont eux qui tirent les fils qui contrôlent l'esprit du public. »
- Propagande, Chapitre 1: Commander le chaos
Ne pas mettre un point trop fin dessus,
RépondreSupprimerIl y a des dirigeants invisibles qui contrôlent le destin de millions de personnes. On ne se rend généralement pas compte dans quelle mesure les paroles et les actions de nos hommes publics les plus influents sont dictées par des personnes astucieuses opérant dans les coulisses.
Maintenant, ce qui est encore plus important, dans la mesure où nos pensées et nos habitudes sont modifiées par les autorités.
Dans les départements de notre vie quotidienne, dans lesquels nous nous imaginons des agents libres, nous sommes dirigés par des dictateurs exerçant un grand pouvoir ».
- Propagande, Chapitre 3: Les nouveaux propagandistes
Le récit doit être contrôlé, il doit être façonné et les écarts par rapport à celui-ci doivent être réduits et marginalisés. Comme je le dis dans mon livre, Unassailable (maintenant gratuit, voir ci-dessous),
"Les ramifications de l'affirmation réussie d'une trajectoire [narrative] sur tout autre adversaire peuvent ne jamais être pleinement comprises par le grand public."
Cela se produit à travers des accusations répétées de la «théorie du complot», ou à blâmer tout ce qui ne va pas sur l'ingérence russe, les nationalistes blancs et autres. Il semble même que les exécuteurs narratifs vont même jusqu'à sélectionner les éléments et les participants les plus absurdes dans un domaine de préoccupation donné et à les amplifier, de manière à «empoisonner le puits», pour ainsi dire contre tout un flux de débats autour de une préoccupation donnée:
Via The Guardian
Via un article de Media Matters sur les théories du complot du Coronavirus 5G
Ainsi, personne respectable ne se penchera jamais sérieusement sur d'éventuelles préoccupations concernant les aspects discutables du COVID-19, 5G, ou tout ce qui ne provient pas d'une source officielle comme l'OMS. Parce qu'à partir de maintenant, si vous parlez même d'un sujet «hors limites», vous aurez votre nom lié aux éléments les plus injuriés et ostracisés de la société via une image de marque négative:
«L'une des tactiques de propagande les plus favorisées des élites de l'establishment et [celles] qu'ils emploient… est de réétiqueter ou de redéfinir un adversaire avant qu'il ne puisse se définir solidement. En d'autres termes, les élites [et leurs médias] chercheront à vous «marquer» (tout comme les entreprises utilisent l'image de marque) dans l'esprit des masses afin qu'elles puissent vous priver de votre capacité à vous définir comme autre chose. » (pas d'italique dans l'original)
— Brandon Smith, Alt-Market.
Nous voyons une dynamique similaire chez les environnementalistes évangéliques, où quiconque exprime tout scepticisme à l'égard des modèles informatiques qui sont présentés comme des vérités incontournables, ou que les remèdes de style «New Green Deal» offerts sont la seule ligne de conduite possible sont étiquetés «négateurs» et chassé aux sorcières. (Si vous êtes curieux de savoir à quoi ressemble un programme de décarbonisation radicale à la Greta Thunberg, ce qui se passe maintenant n'est qu'un petit aperçu de ce que cela pourrait être. Je recommanderais «The Moral Case for» d'Alex Epstein Combustibles fossiles "pour obtenir un exemple d'approches alternatives sur la façon de penser les problèmes environnementaux. Je dis cela comme quelqu'un qui croit que la trajectoire à moyen et à long terme de l'humanité est loin des combustibles fossiles. Paradoxalement, l'un des plus viables à proximité les substituts de termes à notre disposition, l'énergie nucléaire et le thorium, sont également interdits pour une discussion sérieuse).
Si la marginalisation ne fonctionne pas, si le public semble opposé à l’allumage des médias grand public, si la construction de l’hypernormalisation risque d’être contestée ou carrément démystifiée, alors les choses passent au niveau supérieur.
RépondreSupprimerC’est à ce moment-là que la dé-plateforme et l’annulation de la culture entrent en jeu
Comme je l'ai mentionné dans Inattaquable,
la propagande comprend des techniques et des stratégies pour pousser les récits approuvés par l'élite dans l'esprit du public et les faire accepter. Bernays a considéré cela comme une nécessité d'une société de fonctionnement harmonieuse. L'autre côté du contrôle du récit nécessite la suppression de tous les courants de pensée rivaux. C’est là que la déformatisation entre en jeu.
Comme je l'ai dit ailleurs, et je le redis ici:
Peu importe si vous croyez que le coronavirus est réel, faux, causé par la 5G, la pleine lune, dans un laboratoire ou en mangeant des sandwichs au batshit, vous devriez être capable de croire n'importe laquelle de ces choses et de vous comporter civilement sans déranger personne. Ce que vos croyances vous incitent à faire dans le monde réel entraîne ses propres conséquences et vous devez être prêt à y faire face.
Mais ce que quiconque dit en ligne doit être sacro-saint. Si vous voulez vraiment protéger le monde contre les mauvaises théories du complot, écrivez un cours intensif pour développer des compétences de pensée critique et de responsabilité personnelle. Donnez-le ensuite loin.
Le fait est qu'Internet est un type de soupape de décharge de gaz. Les gens déchargent de l'angoisse, de la frustration, de la peur et des tensions sexuelles sur Internet parce qu'ils pensent que c'est une libération sûre. Et ça devrait l'être.
Il y a trop d'initiatives visant à contrôler cette libération et à porter atteinte aux libertés réelles.
En ce moment, les choses sont extraordinairement tendues et cassantes. L'économie mondiale a pratiquement cessé de fonctionner, essentiellement par décret. Des millions de personnes ont perdu leur emploi, d'innombrables entreprises ont fermé, dont beaucoup n'ont jamais rouvert.
Entrer maintenant dans le forum ouvert du discours et sur le marché des idées et dire aux gens ce qui est et n'est pas autorisé à croire et à penser, c'est simplement ajouter plus de carburant à un autocuiseur déjà en construction qui est prêt à fomenter des troubles sociaux.
Inattaquable: l'anti-dote à Cancel-Culture et Deplatforming est maintenant gratuit
Après avoir été contacté plus tôt cette semaine au nom de personnes déplacées de Facebook qui tentent d'organiser des manifestations anti-verrouillage et des dissensions en ligne, j'ai décidé de créer mon dernier livre, Unassailable: Defend Yourself from Deplatform Attacks, Cancel-Culture et autres Catastrophes en ligne à télécharger gratuitement, pour tout le monde.
Ce livre est le manuel manquant pour défendre votre contenu et votre liberté d'expression en ligne. Il vous guidera à travers chaque composant de votre présence en ligne: de l'hébergement Web, du courrier électronique, des modèles de commerce électronique, des médias sociaux et des noms de domaine et vous montrera où sont vos points faibles et comment les renforcer contre les déclarations idéologiques d'autres personnes. L'avant-propos est de Charles Hugh Smith, et la première partie examine les fondements idéologiques et philosophiques de la culture d'annulation.
J'ai un peu plié ma propre règle et l'ai mise en place sur BookFunnel, le lien de téléchargement est accessible ici.
RépondreSupprimerSi vous ne voulez pas du livre et que vous souhaitez simplement vous inscrire sur la liste de diffusion AxisOfEasy, inscrivez-vous ici, ou suivez l'Axe sur Mastodon ou (si vous êtes réveillé), sur Twitter.
J'écris également plus sur l'économie et les affaires du capitalisme de guérilla que vous pouvez rejoindre ici.
https://www.zerohedge.com/markets/here-missing-manual-defending-yourself-against-deplatforming-and-cancel-culture
Dès lors que des personnes fabriquent de l''argent' qui n'existe pas, il ne peut y avoir de dette recouvrable par autre chose que l'ordinateur de l'emprunteur connecté à sa banque qui en a fait de même !
Supprimer
RépondreSupprimerLes chiffres de UK ONS montrent trois fois plus de décès dus à la grippe et à la pneumonie que COVID-19
par Tyler Durden
Sam, 25/04/2020 - 08:10
Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,
De nouveaux chiffres de l’Office of National Statistics du Royaume-Uni montrent que le nombre de décès dus à la grippe et à la pneumonie est trois fois plus élevé que le nombre total de décès par coronavirus cette année.
Les chiffres montrent qu'il y a eu 18 500 décès au total en Angleterre et au Pays de Galles au cours de la semaine jusqu'au 10 avril, soit environ 8 000 de plus que ce qui serait considéré comme «normal» à cette époque de l'année. Environ un tiers de ces 18 500 sont liés au coronavirus.
"Mais les chiffres pour 2020 montrent également l'impact de la grippe et de la pneumonie par rapport au coronavirus", rapporte la BBC.
«Le nombre de décès dus à la grippe et à la pneumonie - à plus de 32 000 - est trois fois plus élevé que le nombre total de décès par coronavirus cette année.»
Le rapport souligne que le chiffre de 18 500 décès est le plus élevé depuis janvier 2000, «lorsqu'il y a eu une grave épidémie de grippe». Le nombre de décès enregistrés au cours de la semaine jusqu'au 10 avril 2015, alors qu'il y avait également une saison grippale particulièrement meurtrière, est également relativement proche du nombre de décès de coronavirus enregistrés au cours de la même semaine cette année.
En février, un document gouvernemental divulgué suggérait que le coronavirus infecterait 80% des Britanniques et en tuerait 500 000. Jusqu'à présent, le nombre de décès par coronavirus enregistrés par les hôpitaux dans l'ensemble du Royaume-Uni s'élève à 17 337.
Les partisans des politiques de verrouillage affirment que les mesures de distanciation sociale ont maintenu le nombre de décès relativement bas sur la base de ce qui avait été prédit auparavant.
D'autres soulignent le fait que les hôpitaux du NHS sont quatre fois plus vides que la normale et que les hôpitaux à débordement construits pour empêcher les hôpitaux existants d'être submergés n'ont jamais été utilisés pour affirmer que la menace du coronavirus était exagérée.
Quoi qu'il en soit, le gouvernement britannique n'a pas indiqué quand il commencera à lever les mesures de verrouillage alors que d'autres pays européens commencent déjà à les assouplir
https://www.zerohedge.com/health/uk-ons-figures-show-three-times-more-deaths-flu-pneumonia-covid-19
Pensez que 90 % des décès ne sont pas dus au cranavirus !
SupprimerAnatomie d'un effondrement de la monnaie Fiat
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 25/04/2020 - 07h00
Écrit par Alasdair Macleod via GoldMoney.com,
Cet article affirme que l'impression d'argent à l'infini devrait détruire les monnaies fiduciaires beaucoup plus rapidement qu'on ne le pense généralement. Cet acte final de destruction monétaire fait suite à une perte de 98% du pouvoir d'achat en dollars depuis l'échec du pool aurifère de Londres. Et maintenant, la Fed et les autres grandes banques centrales s’engagent à une dégradation monétaire accélérée et infinie pour garantir la totalité de leurs secteurs privés et les dépenses de leurs gouvernements, pour soutenir les marchés obligataires et donc tous les prix des actifs financiers.
Il répète les erreurs de John Law en France il y a trois cents ans presque à la lettre, mais cette fois à l'échelle mondiale. L'histoire, la théorie économique et même le bon sens nous disent que les gouvernements et leurs banques centrales vont rapidement détruire leurs monnaies. Afin de voir comment nous protéger de cette folie monétaire, nous explorons l'histoire pour savoir qui a profité des hyperinflations autrichiennes et allemandes de 1922-1923, et comment les fortunes ont été gagnées et perdues.
introduction
La façon dont l'inflation est communément présentée par les économistes modernes, comme une augmentation du niveau général des prix, est incorrecte. La définition pré-keynésienne classique est que l'inflation est une augmentation de la quantité de monnaie qui devrait se refléter dans des prix plus élevés. Pour la cohérence et pour comprendre la théorie de l'argent et du crédit, nous devons adhérer strictement à la bonne définition. L'effet sur les prix est l'une des nombreuses conséquences, et non l'inflation.
L'effet d'une augmentation de la quantité de monnaie et de crédit en circulation sur les prix dépend de la réponse humaine globale. Dans une nation d'épargnants, une augmentation de la quantité d'argent est susceptible d'alimenter les soldes bancaires des épargnants au lieu que tout soit dépensé, auquel cas la voie de circulation favorise les prêts à des fins d'investissement industriel. Il en résulte une innovation de produit, une production plus efficace et des prix compétitifs; et une contre-tendance des prix est introduite, par laquelle de nombreux prix auront tendance à baisser, malgré l'augmentation de la quantité d'argent.
Nous constatons cet effet dans les produits électroniques et autres émanant des économies axées sur l'épargne en Asie de l'Est, notamment au Japon et en Chine. Mais dans les économies où l'épargne a été découragée, en particulier en Amérique et au Royaume-Uni, les investissements dans la production sont moins nombreux et l'accent est davantage mis sur les produits importés. La consommation immédiate domine et l’augmentation des quantités d’argent entre les mains des consommateurs entraîne inévitablement une augmentation du niveau général des prix des biens de consommation couramment demandés.
Dans un effondrement mondial des monnaies fiduciaires, des caractéristiques d'épargne différentes entre les nations devraient entraîner des variations de la vitesse et du moment de la baisse du pouvoir d'achat entre les différentes monnaies. Nous abordons ce point plus loin dans cet article et ses conséquences. Mais une difficulté plus immédiate pour les observateurs est l'habitude d'accepter incontestablement les mesures gouvernementales du niveau général des prix et de l'appeler à tort inflation.
Ne vous fiez pas aux statistiques d'inflation du gouvernement
RépondreSupprimerLe niveau général des prix est l'un de ces concepts économiques qui ne peuvent pas être mesurés. La politique consistant à viser un niveau général des prix au moyen d'indices généraux tels que l'IPC est ainsi fatalement viciée. L'hypothèse fondamentale et incorrecte derrière le concept d'un indice des prix à la consommation est que la demande future ne diffère pas de l'historique, en d'autres termes, l'économie tourne uniformément et le progrès économique est banni de nos pensées.
En outre, plus l'indice est large, plus les facteurs étrangers, tels que la substitution des importations, sapent le concept statistique d'indexation des prix intérieurs à la consommation. Conjointement avec la volonté de l'État de réduire le taux apparent en utilisant des méthodes telles que l'hédonie et la substitution de produits, il explique pourquoi un IPC peut augmenter à un taux annuel moyen d'un peu moins de 2% en apparence à perpétuité, tandis qu'un indice plus ciblé se concentre sur le quotidien des éléments, tels que l'indice Chapwood composé de 500 éléments constants, ont rapporté un taux annuel d'inflation des prix d'environ 10% pendant un certain nombre d'années. Et si vous supprimez les distorsions introduites par les statisticiens du gouvernement au cours des quarante dernières années, comme le démontre Shadowstats, vous obtenez une approximation similaire de 10%.
Ce qui importe plus que les statistiques, c'est l'effet sur les gens ordinaires. Dans leur méconnaissance des conséquences des variations des quantités de monnaie et de crédit bancaire, par défaut, ils voient la monnaie comme une constante, un facteur objectif dans leurs transactions, toutes les variations de prix émanant des biens et services achetés ou vendus. Ils mettent la hausse des prix à profit, et lorsqu'ils baissent, en particulier pour les produits où l'innovation des produits a une forte influence, cela s'explique soit par une main-d'œuvre étrangère bon marché, soit simplement pris pour acquis. Le public ne comprend pas comment l'inflation mine le côté de l'argent dans les transactions, ni, d'ailleurs, comment l'inflation transfère l'épargne réelle et le pouvoir de gagner de l'individu à l'État, ce qui est l'objectif non déclaré des politiques monétaires modernes.
C'est l'ignorance du rôle de l'argent à cet égard qui permet aux gouvernements de financer une part importante et croissante de leurs dépenses sans recourir à une fiscalité impopulaire. L'émission de dette publique, qui se présente comme une promesse de rembourser l'argent emprunté, est principalement inflationniste, provenant de l'expansion du crédit monétaire et bancaire, c'est-à-dire lorsque les épargnants n'augmentent pas leur épargne. Et dans le souci de promouvoir la consommation courante, les ressortissants américains et britanniques en particulier ont été encouragés à consacrer tous leurs revenus aux biens de consommation au lieu d'augmenter leur épargne.
Le recyclage du capital des déficits commerciaux en titres publics et autres est également inflationniste. Lorsque les entreprises étrangères importatrices ou leurs gouvernements achètent la dette publique d’un État, l’origine de leur monnaie achetée peut presque toujours être attribuée à l’expansion du crédit intérieur. Les déficits commerciaux américains depuis 1992, ayant atteint 12 000 milliards de dollars, correspondent presque exactement à la propriété étrangère de la somme des bons du Trésor américain, des titres adossés à des actifs et de la dette à court terme.
Compte tenu des proclamations des banquiers centraux sur le point d'hyperinflation, l'ignorance des questions monétaires devient une condition coûteuse. Lorsqu'on essaie de comprendre l'argent, le crédit et leur flux, la grande majorité des gens se retrouvent dans une confusion d'Alice au pays des merveilles où rien n'a de sens. Ils se préparent à perdre tout ce qu'ils possèdent.
RépondreSupprimerFin de la première phase d'inflation
Pour la plupart des gens, l'argument convaincant est une preuve empirique, en supposant qu'ils sont prêts à le rechercher. Nous comprenons tous qu'avec le temps, nos dollars, livres et euros achètent moins. Mais malgré les preuves, presque personne n'est vraiment conscient de l'ampleur de la baisse de leurs monnaies fiduciaires.
- voir graphique sur site -
Je ne m'excuse pas d'avoir utilisé le graphique de la figure 1 auparavant, mais il est nécessaire de ramener le point à la maison. Depuis que le dollar a été dévalué de 35 $ à la fin des années 1960, comparé à l'or, le dollar n'a conservé que 2,2% de son pouvoir d'achat de 1969. Certes, on s’attendrait à ce que le pouvoir d’achat de l’or augmente doucement au fil du temps, ce qui a été le cas en vertu des étalons d’or, exagérant la baisse du dollar.
Mais les détracteurs de l'approche consistant à mesurer les monnaies fiduciaires par rapport à l'or devraient noter que, mesuré par la monnaie au sens large (M3), il ne reste que 3,8% du pouvoir d'achat du dollar de 1969, et lorsque l'augmentation des réserves bancaires non en circulation est prise en compte, le chiffre chute à 3,2%, beaucoup plus proche de celle indiquée par rapport à l'or. L'inclusion des réserves bancaires, reflétée dans la quantité de monnaie fiduciaire, est illustrée à la figure 2 et montre que l'augmentation de la quantité de monnaie est récemment devenue verticale.
- voir graphique sur site -
L'expansion monétaire rapide avant le 1er mars (les statistiques sous-jacentes les plus récentes disponibles) a eu lieu avant le verrouillage américain et s'est poursuivie depuis. Jusqu'à présent, cela n'a été que la phase 1 de la baisse des monnaies fiduciaires, l'acte d'échauffement pour un effondrement total des devises, que nous appellerons la phase 2. Il est de plus en plus certain, chaque jour qui passe, que nous nous lançons maintenant dans cette seconde phase, qui est maintenant au centre de cet article.
La deuxième phase - la destruction de devises
Le grand public et la quasi-totalité des institutions financières ignorant ou aveuglant de la situation inflationniste, les banques centrales ont choisi ce moment pour annoncer une expansion monétaire illimitée afin de racheter les conséquences du coronavirus. Ils se sont engagés à la nationalisation virtuelle de leurs économies, à payer en débauchant leurs monnaies. Le processus dépend de l'ignorance publique des conséquences. Dans toutes les annonces de soutien des pouvoirs publics à leurs économies et au rôle monétaire de leurs banques centrales, il n’y a pratiquement rien dit ni écrit sur les conséquences de l’inflation monétaire en cause.
En effet, la seule chose plus étonnante que l'ignorance du grand public sur les questions monétaires est l'ignorance apparente des politiciens et des banquiers centraux chargés de la mise en œuvre de la politique monétaire.
RépondreSupprimerMais les freins sont désormais desserrés, le gouffre fait signe et le pouvoir d'achat des monnaies fiduciaires devrait baisser à un rythme qui s'accélère rapidement. Nous sommes sur le point d'entamer la phase 2, quand le public se rend compte qu'en ce qui concerne les prix, l'argent s'effondre et deviendra bientôt sans valeur.
Le processus d'un effondrement en développement d'une monnaie fiduciaire commence généralement lorsque les étrangers réduisent leur exposition à celle-ci. Dans le cas de l'Autriche et de l'Allemagne en 1922-1923, les étrangers ont respectivement vendu la couronne et le papier pour des dollars librement convertibles en or. À l’époque de John Law, c’étaient des spéculateurs astucieux qui pouvaient sentir un projet qui échouait et dont la vente de son entreprise du Mississippi et des livres non garanties de Law pour des devises étrangères et des espèces a dépassé les plans de Law. Aujourd'hui, les positions stratégiques transfrontalières et les investissements de portefeuille stagnent et menacent de s'inverser. Avant l'événement, il est impossible de juger de leur séquence; mais le dollar ayant le rôle de monnaie de réserve semble être le plus exposé à la liquidation étrangère, les étrangers détenant des actions, des os, des dépôts et des liquidités totalisant quelque 25 000 milliards de dollars, bien plus que le PIB américain.
Pour faire face à l'escalade de leurs obligations au pays, les gouvernements et les entreprises étrangers auront besoin que les ressources financières actuellement investies dans des titres américains soient rapatriées. Les banques centrales étrangères ont leur propre économie à sauver. Partout, les entreprises subissent soudainement des pertes croissantes et n'ont d'autre choix que de réduire leur exposition au dollar. Les gestionnaires de portefeuille étrangers sont effrayés par un marché baissier mondial en développement et semblent certains de liquider leurs avoirs américains et leurs positions en dollars au cours des prochains mois.
La diminution du commerce transfrontalier et le choc du coronavirus ont fondamentalement miné la demande de dollars. Cela ne doit pas être confondu avec la demande de liquidité en dollars, qui, selon certains, soutiendra le dollar. La liquidité est requise dans toutes les devises, ce qui sera satisfait par la liquidation des actifs financiers. L'effondrement de la valeur des actifs financiers et la liquidation étrangère des dollars qui en résulte sont de plus en plus probables car toutes les catégories d'investisseurs étrangers ont, jusqu'à présent, joui de la sécurité d'investir dans la monnaie de réserve du monde, tandis que les Américains ont généralement évité de posséder des devises étrangères. Ce n'est qu'une question de temps avant que ce déséquilibre ne commence à saper le dollar, et des conséquences s'en suivront.
Le problème du dollar est survenu en partie parce que les taux d'intérêt sont trop bas. La comparaison ne doit pas être faite avec des taux négatifs dans d'autres devises, mais dans le contexte de l'économie intérieure américaine. De la hausse des prix des denrées alimentaires, de la détérioration des finances publiques et de la baisse des cours des actions, d'autres facteurs découleront. Les rendements obligataires, qui ne peuvent pas baisser de beaucoup, commenceront à augmenter à mesure que le déficit public augmentera, en particulier en l'absence des acheteurs étrangers de bons du Trésor américain. Inévitablement, la Fed subira alors la pression des marchés pour relever les taux d'intérêt. Face à un marasme économique, cela sera résisté et le taux de change baissera. En tant que banquier de dernier recours pour le gouvernement américain, la détérioration de l'économie et pour le reste du monde, la Fed ne financera pas seulement tout, mais sera obligée d'acheter des obligations que les étrangers et d'autres vendent également.
RépondreSupprimerÀ Wall Street comme à Main Street, les Américains ne manqueront pas de prendre de plus en plus conscience des conséquences inflationnistes. Le problème pour la Fed est qu'il n'y a pas d'alternative au plan B au financement par l'inflation de la monnaie et du crédit, notamment en année électorale.
Après une période d'inflation monétaire persistante et exceptionnellement longue au cours des cinquante dernières années, il est de plus en plus probable que le public comprendra enfin ce qui se passe avec les prix. Ils commenceront alors à se rendre compte que ce sont les quantités excessives d'argent en circulation qui sont à l'origine de la hausse des prix, et qu'ils doivent disposer de la monnaie le plus rapidement possible pour tout ce qu'ils veulent ou peuvent troquer à l'avenir pour autre chose. La preuve empirique est que cette deuxième et dernière phase de dégradation monétaire ne devrait durer que quelques mois.
Une fois cette deuxième phase commencée, il est presque impossible de l’arrêter, car le public aura perdu confiance non seulement dans la monnaie, mais aussi dans les politiques monétaires et économiques de l’État. Il prend fin lorsqu'une monnaie fiduciaire non soutenue n'est plus acceptée comme monnaie par le public.
Dysphasie monétaire
Dans le passé, un effondrement inflationniste a généralement affecté les devises isolément; mais la tendance moderne des gouvernements à coordonner leurs stimulations inflationnistes soulève un nouveau facteur, les tensions entre les monnaies s'effondrant en même temps mais à des rythmes différents.
L'expérience la plus notable de cette époque dans les temps modernes s'est produite dans plusieurs pays européens après la Première Guerre mondiale. Les inflations étaient individuelles selon les nations, mais la cause était la même, et l'effondrement inflationniste de l'Autriche a précédé celui de l'Allemagne. Un passage d'un homme qui en a été témoin, l'écrivain autrichien Stefan Zweig, dans son autobiographique The World of Yesterday en décrit de manière éclatante les conséquences:
Chaque hôtel à Vienne était rempli de ces vautours [touristes étrangers]; ils achetaient tout, des brosses à dents aux propriétés foncières, ils nettoyaient les collections privées et les stocks des antiquaires avant que leurs propriétaires, dans leur détresse, ne se rendent compte de la façon dont ils étaient pillés. Humbles commis d'hôtel de Suisse, des sténographes de Hollande s'installaient dans les suites de luxe des hôtels Ringstrasse. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je peux en témoigner en tant que témoin oculaire que le premier hôtel de l'Europe de Salzbourg a été occupé pendant une période par des chômeurs anglais qui, grâce au généreux dole britannique, ont pu vivre à moindre coût dans cette hôtellerie distinguée que dans leurs bidonvilles à la maison. Tout ce qui n'était pas cloué a disparu. La nouvelle de la vie bon marché et des biens bon marché en Autriche s'est répandue partout. des visiteurs avides venaient de Suède de France; L'italien, le français, le turc et le roumain étaient parlés plus que l'allemand dans le quartier des affaires de Vienne.
RépondreSupprimerParmi les Autrichiens appauvris dans leurs propres communautés, les respectueux des lois sont affamés et ceux qui sont prêts à enfreindre les lois sur le rationnement des aliments prospèrent. Les épargnants, qui avaient patriquement acheté des obligations d'État, ont tout perdu. Les Allemands de l'autre côté de la frontière, dont la monnaie n'avait pas encore entamé son effondrement final, pourraient verser six litres de bière autrichienne pour un Allemand, ajoutant aux réjouissances étrangères dans la misère de l'Autriche.
Dans notre effondrement fiduciaire contemporain, les différences de taux créeront des ouvertures similaires pour un arbitrage de la vie troublant. Dans les affaires, tout vestige de décence et de compassion est une victime précoce, car ceux qui comprennent très tôt les opportunités offertes par un effondrement monétaire profitent de l'innocence des ignorants. Mais l'Allemagne devait subir le sort inflationniste de l'Autriche l'année suivante. Encore une fois, de Zweig:
Une paire de lacets de chaussures coûtait plus cher qu'une chaussure autrefois, non, plus qu'un magasin à la mode avec deux mille paires de chaussures auparavant. pour réparer une vitre cassée plus que ce que la maison avait coûté autrefois, un livre de plus que l'imprimerie avec une centaine de presses. Pour 100 $, on pouvait acheter des rangées de maisons à six étages sur le Kurfürstendamm et des usines devaient être achetées pour l'ancien équivalent d'une brouette…
… Sur eux tous se dressait la figure gigantesque du super-profiteur Stinnes qui augmentait son crédit et exploitait ainsi la marque qu'il avait achetée pour tout ce qui était à vendre, mines de charbon et navires, usines et stocks, châteaux et propriétés de campagne, en fait pour rien parce que chaque paiement, chaque promesse est devenu nul. Bientôt, un quart de l'Allemagne était entre ses mains et, de façon perverse, les masses qui en Allemagne étaient toujours enivrées par un succès qu'elles peuvent voir de leurs yeux, l'ont acclamé comme un génie.
L'histoire de Hugo Stinnes nous ramène à notre situation actuelle, comment les marchés évolueront et qui en profitera.
Le sort des investissements financiers
Toutes les intentions de fournir aux entreprises du crédit, de l'argent par hélicoptère, de remplacer les impôts perdus et d'assurer le financement du gouvernement peuvent être réduites à un seul objectif politique: le soutien de la valeur des actifs financiers. Si les marchés échouent, tout le reste échoue.
Dans le monde actuel des monnaies fiduciaires, le principal actif dont tous les autres tirent leur évaluation est la dette publique. Mais cela ne fonctionne plus, la dette du Trésor américain rapportant moins de 1% pour toutes les échéances sauf les plus longues, et en Europe, en Suisse et au Japon, des taux négatifs contre nature sont courants. La propriété étrangère des bons du Trésor américain et d'autres actifs financiers, qui a longtemps été la contrepartie des déficits commerciaux et des entrées de portefeuille, est désormais supérieure au PIB américain et deviendra presque certainement une source de fonds pour les gouvernements étrangers, les entreprises et les portefeuilles d'investissement en difficulté eux-mêmes.
RépondreSupprimerLes banques commerciales sont d'humeur à contracter leurs bilans, d'abord en raison de contraintes de liquidité et maintenant de plus en plus poussées par une peur abjecte. La demande de nouvelles dettes publiques étant ainsi limitée, la Fed, ainsi que les banques centrales d'autres pays, constateront qu'elles sont effectivement les seuls acteurs importants du côté acheteur non seulement pour la dette publique, mais également pour une gamme plus large d'actifs financiers.
La Fed a déjà annoncé qu'elle offrirait un soutien supplémentaire aux marchés obligataires en achetant des fonds négociés en bourse investis dans des obligations de sociétés. En plaçant un plancher sur les spreads obligataires, la Fed espère évidemment soutenir tout, de la ferraille à la qualité d'investissement, car si ce n'était pas le cas, les spreads exploseraient encore plus, menaçant les bilans bancaires qui devraient porter quelque 2 billions de dollars de cette dette à la fois directement et en obligations de prêt garanties.
La Fed soutient déjà les prix des logements en achetant de la dette hypothécaire. Il espère qu'en préservant un effet de richesse, les investisseurs continueront non seulement à se sentir bien mais seront encouragés à continuer d'investir. La politique consiste à submerger les marchés financiers avec de l'argent frais. L'autre côté de la Fed qui achète des actifs financiers de toute nature est le paiement pour eux, augmentant ainsi la quantité d'argent en circulation.
L'impératif impératif de garder le contrôle des marchés est une recette pour l'hyperinflation et échouera finalement. La Fed voudrait nous faire croire que l'effondrement de l'activité économique n'est dû qu'au blocage du coronavirus et que peu de temps après sa fin, la normalité reviendra. Il espère que nous avons oublié que cinq mois avant le virus, il a été contraint d'injecter des liquidités sur le marché des pensions à raison de dizaines de milliards par jour.
La politique monétaire de la Fed reproduit la tentative de John Law de maintenir sa bulle en 1720 en France. Law n'a pas réussi à maintenir le prix d'un seul actif, la Compagnie des Indes, son entreprise du Mississippi, en imprimant des livres pour acheter les actions. En sept mois, la monnaie s'était effondrée et son prix était sans valeur, les actions étaient passées de 12 000 livres à un ou deux mille.
Le principe sur lequel la Fed et les autres grandes banques centrales sont engagées est le même à tous égards, mais avec une tâche bien plus vaste. Le projet échouera pour la même raison: personne ne peut duper tout le monde tout le temps. Il est de plus en plus évident que la valeur monétaire et la valeur des actifs financiers s'effondreront à la John Law, probablement d'ici la fin de cette année civile, si les précédents sont un guide.
Il y aura des turbulences économiques, avec l'effondrement des entreprises et de leurs banques, pour lesquelles il faudra encore plus d'argent pour s'acquitter de l'impératif socialiste. Il y aura une nouvelle monnaie, que ce soit une tentative de réinitialisation du gouvernement qui ne retardera la fin de la monnaie fiduciaire que de quelques mois de plus, ou une monnaie qui évolue de l'or ou de l'argent et de leurs substituts crédibles.
RépondreSupprimerCeux qui cherchent à profiter de la situation imiteront le roi de l'inflation, Hugo Stinnes, qui a acheté des actifs réels plutôt que des actifs financiers. Comme l'a dit Zweig dans le deuxième extrait cité ci-dessus, tout ce qui était à vendre, les mines de charbon et les navires, les usines et les stocks, les châteaux et les propriétés de campagne, en fait pour rien parce que chaque paiement est devenu nul. Mais parmi les actifs financiers, il pourrait y avoir des actions d'entreprises qui survivront, mais les marchés boursiers dépendant de la monnaie fiduciaire seront terminés. Penser qu'il y a une certaine protection contre l'inflation dans les actions a été vrai dans la phase 1 de l'effondrement inflationniste, les cinquante dernières années à ce jour. Mais dans la phase 2, un effondrement soudain du système monétaire international, les actifs financiers sont probablement à éviter.
De loin, la meilleure stratégie consiste à disposer d’argent sain au départ. Lorsque 100 $ pouvaient acheter des rangées de maisons de six étages sur le Kurfürstendamm à Berlin et que des usines devaient être achetées pour l'ancien équivalent d'une brouette, le dollar était soutenu par l'or. Aujourd'hui, toutes les monnaies devant s'effondrer, il n'y a pas de substitut à l'or lui-même, la seule exception étant l'argent. Un cas pourrait être fait pour le bitcoin et d'autres crypto-monnaies de grand livre distribué à émission restreinte, mais cela n'a pas encore été prouvé. Les aventuriers emprunteront du fiat pour acheter des lingots aujourd'hui, dans l'attente que le remboursement du fiat ne leur coûtera rien. Et quelle meilleure opportunité est le cadeau offert aux rois de l'inflation d'aujourd'hui que la suppression des taux d'intérêt par les banquiers centraux.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/anatomy-fiat-currency-collapse
Tant que le papier-monnaie était adossé à l'or il avait une valeur, mais, depuis R. Nixon le billet US n'a plus aucune valeur ! Car, ils se sont aperçu (à l'époque) que tout l'or sorti de toutes les mines du monde depuis x milliers d'années représentait un cube de 20,50 m d'arête, (Passé fin 2019 à 21 m d'arête). L'or n'a 'aucune' valeur dès lors que son prix n'est pas fixé par les transactions mais par un bureau qui dit ce qu'il veut tous les jours ! Effectivement, si le prix de l'or était le reflet des transactions, il vaudrait peut-être aujourd'hui 1 milliard le kilo !
SupprimerDonc, les pays qui ont de l'or (en mine ou sorti de) seraient capables de se désendetter en 1 minute ! Mais, comme l'or ne vaut 'rien du tout' il faudrait donc des tonnes et des tonnes d'or pour rembourser les dettes. Tonnes ou tonnes qui n'existent pas sur Terre ! Hahaha !
Mais alors... où sont les valeurs ? Question toute bête mais qui n'a qu'une référence possible: l'être humain !
L'Être humain est LA seule valeur qui existe sur Terre. Les animaux ne font aucun commerce, aucune économie (sauf les écureuils, les abeilles et les fourmis ?), ils vivent 'au jour le jour' comme vivaient nos ancêtres en leur temps.
Oui mais (mais direz-vous), aujourd'hui il y a les machines ! Exact, elles travaillent gratos 24/24 h et personne ne peut les concurrencer ! Donc, la référence est 'passée' de l'humain à la machine (!). Mais, même s'il existent des machines (robots) qui fabriquent d'autres machines qui se gèrent 'toutes seules' et vont s'asseoir sur la prise pour se recharger, demeure que, comme l'IA n'existe pas et n'existera probablement jamais (sauf si l'on dit qu'une calculette de poche a une Intelligence Artificielle ! Hahaha !/ Faut pas confondre mécanisme et intelligence ! CHAQUE humain a SON intelligence !), la présence de l'humain est encore indispensable !
Mais, n'en garder que 500 000 sur Terre ne veut pas dire 500 000 surdoués ! Mais, même si 500 000 surdoués sont sélectionnés, rien ne dit que leurs enfants seront des surdoués comme eux ! Et, comme les surdoués ne voudront certainement pas travailler pour des petits cons de dictateurs...
Les indices PMI : que du très, très, mauvais !
RépondreSupprimerle 25 avril 2020
Tous ceux qui s’intéressent à l’économie connaissent les représentations graphiques de IHS Markit, une société britannique spécialisée dans le prise de température de l’économie mondiale. L’indice utilisé, après enquête auprès des entreprises, est le PMI (Purchase Manager Index), qui ne s’intéresse qu’aux carnets de commande des entreprises. Cette enquête est donc réalisée en interrogeant des dizaines de milliers de directeurs d’achat d’entreprises variées, que celles-ci sévissent dans les services, l’industrie ou encore la vente de voitures. Pour chaque secteur ces données sont rassemblées et peuvent alors faire apparaître le « PMI » d’un pays ou d’une zone économiques dans le monde. Cette enquête s’adosse sur une constatation très simple : si une entreprise ne commande rien, soit pour poursuivre son activité soit pour réaliser un investissement, il n’est pas nécessaire d’avoir fait de longues études en économie pour comprendre que cette entreprise n’a plus de clients ou plus de fonds propres pour investir.
La représentation synthétique de l’enquête repose sur un principe tout aussi simple : pas de changement d’un mois sur le précédent, l’indice est de 50, s’il y a une croissance des commandes l’indice devient alors supérieur à 50 et dans le cas contraire il devient inférieur à 50. Le rassemblement de toutes les données dites de pré-enquête, c’est-à-dire avant publication officielle des PMI au début du mois, est éloquent. La série de graphiques suivante explore les PMIs de l’eurozone, l’activité manufacturière des quatre principales économies et enfin l’état de santé des activités de service. Je rappelle à mes lecteurs que lors de la crise des sub-primes (2008-2009) une telle chute des indices PMI n’avait pas été atteinte … et ce n’est pas terminé !
voir graphiques sur site -
Des commentateurs pseudo-économistes ont enfin réalisé l’ampleur inimaginable de la crise qui va ravager durablement l’Europe et mettre en danger la survie de son unité. C’était prévisible avec ce confinement total, du jamais vu dans le monde depuis des siècles, peut-être des millénaires, qui sait ? Les politiciens dont la capacité de raisonnement ne va pas au-delà de leur prochaine échéance électorale n’ont même pas compris que ce confinement était suicidaire et qu’il va être de surcroit plus meurtrier encore que le coronavirus lui-même. Il faudrait tous les mettre en prison ainsi qu’un grand nombre de fonctionnaires pour leurs incompétences abyssales.
Source des illustrations : Zerohedge.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/04/25/les-indices-pmi-que-du-tres-tres-mauvais/
Les respirateurs artificiels
RépondreSupprimersamedi, 25 avril 2020 11:57
Ce qui se dit sur les réseaux et dans la presse c’est que les hommes de l’Etat auraient commandé des milliers de respirateurs artificiels. Cette commande serait assurée par un pool de nos entreprises françaises. Double satisfaction, le gouvernement fait preuve d’énergie, il favorise l’industrie locale.
Las, la profession médicale s’étouffe, malgré ou à cause de ces respirateurs.
Leur technologie date de vingt ans, ils sont mécaniques, peut-être encore utiles dans l’urgence mais nuisibles dans la continuité. Or un malade du covid-19 doit être aidé continuellement. Donc incompatibilité entre l’appareil et la pandémie.
Tout le monde se gosse, ces énarques sont vraiment des cons, des incapables…
Il me semble que la situation est beaucoup plus grave.
Certes, les fonctionnaires qui ont capté, à titre exclusif, le pouvoir que nous leur avons confié imprudemment ne sont pas des décideurs. Sans quoi ils ne seraient pas fonctionnaires. Cette crise en fait la démonstration grand public.
Les initiés l’ont constaté depuis longtemps, et depuis le même temps ils se demandaient comment le faire comprendre à la population, c’est donc fait. On y voit plus clair.
Mais ce qui n’apparait pas c’est l’écrasante responsabilité d’une partie des acteurs économiques face à cette situation de dictature au profit des fonctionnaires sur le pays.
Cette histoire de respirateurs en apporte la preuve absolue.
Les industriels fabriquant ces respirateurs ont en leur sein des ingénieurs de haut niveau qui ne peuvent pas ignorer que ces respirateurs sont inaptes à l’usage pour lequel ils sont achetés. Et ils les fabriquent quand même !!!
Depuis quand un industriel qui se respecte fabrique et vend à un client — même à petit prix, même gratuitement — un produit dont il sait qu’il ne remplira pas la fonction que l’on attend de lui ?
Depuis que l’économie de connivence lie pouvoir politique et entrepreneurs cyniques.
La responsabilité des entrepreneurs peu scrupuleux est écrasante dans le maintien de la dictature des fonctionnaires, ainsi que dans son établissement.
Dans mon activité personnelle, je suis peut-être le seul en France à refuser les diktats débiles des fonctionnaires des services d’urbanisme. Il y a longtemps que j’ai fait une croix sur l’idée d’obtenir un permis de construire. La plus grande part de mes confrères s’incline et vend à leurs clients des produits dévalorisés dès le départ par les exigences des fonctionnaires, des services techniques des mairies.
L’acteur économique, qu’il soit industriel, commercial ou prestataire de service, doit remplir un besoin, mais de la façon la plus correcte et la plus efficace possible, c’est ce qui justifie sa marge dont la limite ne peut être dictée que par l’acte d’achat volontaire du consommateur. Toute action économique dont le gain est l’unique moteur, qui ne remplit pas correctement un besoin, est contraire à l’économie, car irrespectueuse du consommateur.
Or fonctionnaires et entrepreneurs multiplient à l’envie les actes commerciaux à but unique de gain, au détriment des consommateurs, au seul bénéfice de l’achat de voix pour les fonctionnaires au pouvoir, de la création de richesses personnelles indues pour les acteurs économiques.
RépondreSupprimerC’est l’enterrement de l’économie, le génocide des entrepreneurs sincères, un crime économique contre la France, avec à la manœuvre évidemment Bercy qui devra payer.
Je vous propose, dans la vidéo qui suit, de parler du livre de Didier Picot : “Vendons les Parisiens”.
Ce livre est extraordinaire.img class="size-medium wp-image-12027 alignright" src="https://www.temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2020/04/IMG_2802-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" srcset="https://www.temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2020/04/IMG_2802-300x225.jpg 300w,
Une fois passé le titre, qui prête un peu à confusion, vous découvrirez comment la caste des fonctionnaires a pris le pouvoir, comment elle le conserve, pourquoi nos libertés se réduisent, notre paupérisation s’accélère.
Rien n’est dû au hasard. C’est une dictature qui s’est mise en place insidieusement, en quarante ans.
On trouve ce livre sur Amazon, mais comme la boutique est fermée par décision de justice – économie de connivence – voici l’adresse mail de la maison d’édition chez qui, je pense, on doit pouvoir commander cet ouvrage : contact@vendonslesparisiens.com
- voir clip sur site:
http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/les-respirateurs-artificiels.html
et:
https://www.temoignagefiscal.com/les-respirateurs-artificiels/
Idem pour les masques qui 'ne sont ou ne seraient pas aux normes' ! ÂH LES CONS D'ACHETEURS ! ÂH LES CONS !
SupprimerCORONAVIRUS - DIX MILLIONS DE MASQUES DANS LES GRANDES SURFACES
RépondreSupprimerDès lundi, les géants de la grande distribution, Coop et Migros en tête, vendront des masques à usage unique. Mais leur port n'est pas obligatoire.
LEMATIN.CH
25.04.2020, 15h40
Les Suisses pourront plus facilement se procurer des masques. Dès lundi, Migros, Coop, Vogt et les magasins Fenaco proposeront dans leurs rayons des masques d'hygiène à usage unique, selon plusieurs médias romands.
Avec un stock de 75 millions de masques, l'armée se chargera de l'approvisionnement à raison de près d’un million d’unités par jour durant deux semaines. Leur prix: 19 fr. 70 (18,70 €) pour un paquet de vingt pièces et 39 fr. 90 (37,88 €/soit 0,75€/pièce) pour cinquante unités, selon la «Tribune de Genève» et «24 Heures».
Cette décision doit accompagner la réouverture de divers commerces, tels que les salons de coiffure ou magasins de bricolage. Des restrictions pourraient être appliquées: Migros par exemple prévoit de limiter les achats à une boîte par personne et dit «compter sur la responsabilité des clients».
En principe cependant, le port du masque n'est pas recommandé par la Confédération. Pour l'OFSP, «les règles de distance et d’hygiène restent les mesures centrales dans la lutte contre le coronavirus. La population doit par ailleurs continuer de rester à la maison, en particulier les malades.» L'OSFP ajoute cependant que le port du masque se justifie dans certaines situations, notamment «aux heures de pointe» dans les transports en commun.
lph
https://www.lematin.ch/suisse/dix-millions-masques-grandes-surfaces/story/19428107
Or, l'affiche présentée sur le site marque:
SupprimerICI, VENTE DE MASQUE FFP3
POUR SE PROTÉGER DU CORONA VIRUS.
et, en dessous, figure une femme portant un masque... FF P2 (LE SEUL qui protège du corona virus) !
Donc, faire gaffe aux conneries vendues en supermarchés et marquées FFP3 !
New York devient le premier État à autoriser les pharmaciens à effectuer des tests de coronavirus: mises à jour en direct
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 25/04/2020 - 12:32
Sommaire:
L'OMS met en garde contre les "passeports d'immunité"
Le nombre total de cas dans le monde avoisine 2,8 millions, les décès près de 200 000
Bruxelles assouplit les règles sur le financement public des entreprises
Le nombre de morts aux États-Unis dépasse 50 000 tandis que le nombre total de cas dépasse 900 000
L'Oregon constate que ses mesures de distanciation ont peut-être empêché 70 000 infections
New York fait état de 437 décès alors que Cuomo signe l'ordre de commencer les tests dans les pharmacies
Trump critique le comité de rédaction du WSJ
Vendredi, les décès sur une journée dans le monde ont diminué pour une troisième journée consécutive
Le trafic Internet a augmenté de 20% en Europe et aux États-Unis alors que les blocages se prolongent
L'Espagne voit une baisse prometteuse des décès
L'ancien chancelier britannique exhorte le gouvernement à partager son plan de réouverture avec le peuple
* * *
Mise à jour (1220ET): Alors que les Italiens célèbrent partout le "Jour de la libération" de l'Italie - la date de la victoire des Italiens sur le fascisme - le Service de la protection civile signale une nouvelle baisse du nombre de nouveaux cas et de décès. Le nombre total de cas confirmés en Italie est passé à 195351 vendredi, en hausse de + 1,22%, ou 2357, à peu près même avec le rythme moyen des derniers jours, tandis que le nombre de morts a grimpé de 1,6% à 26384 après être passé au-dessus des 25000 marquer un jour plus tôt.
Le nombre d'hospitalisations et le nombre de patients en soins intensifs ont tous deux continué de baisser, le nombre de patients répertoriés comme officiellement rétablis égalant à nouveau presque le nombre de jours d'hier.
- voir graphique sur site -
À Washington, le président Trump a apparemment pris ombrage avec un récent éditorial du WSJ qui n'a pas clairement indiqué que Trump n'avait pas approuvé la décision du gouverneur de rouvrir.
Quelque chose qui était une nouvelle pour le gouverneur lorsque Trump l'a dit pour la première fois jeudi soir.
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Mise à jour (1200 ET): Le Gouverneur de New York Andrew Cuomo a commencé son point de presse samedi en annonçant son intention de signer un décret autorisant les pharmaciens indépendants à effectuer des tests de coronavirus, faisant de l'État de New York le premier au pays à adopter la technologie et les protocoles permettant plus de tests à effectuer en dehors des hôpitaux et des centres de soins cliniques.
Tout cela fait partie de la tentative de Cuomo de mettre en œuvre des tests de surveillance de masse dans l'État, une stratégie à long terme pour réduire les chiffres.
Cuomo a également signalé 437 décès au cours des dernières 24 heures, une légère augmentation par rapport à la veille, mais toujours conforme à la tendance récente de moins de 500 décès par jour, soit environ la moitié du niveau du 'pic' plus tôt ce mois-ci.
LE GOUVERNEUR DE NEW YORK CUOMO DIT DE SIGNER UN ORDONNANCE EXÉCUTIVE AUTORISANT DES PHARMACIENS INDÉPENDANTS À EFFECTUER DES TESTS DE CORONAVIRUS
RépondreSupprimerNEW YORK STATEWIDE TOTAL CORONAVIRUS HOSPITALIZATIONS TOMBENT AU MÊME NIVEAU IL Y A 21 JOURS - GOVERNOR CUOMO
LES DÉCÈS DE CORONAVIRUS À L'ÉTAT DE NEW YORK ONT AUGMENTÉ DE 437 LE 24 AVRIL, CONTRE UNE AUGMENTATION DE 422 JOURS PLUS TÔT - LE GOUVERNEUR CUOMO
LES PATIENTS DE L'HÔPITAL DE NEW YORK NEW COVID-19 SONT TOMBÉS À ENVIRON 1.100 PAR JOUR, CONTRE ENVIRON 1300 PRÉCÉDEMMENT
LE GOUVERNEUR DE NEW YORK DIT ÉLARGIR LES CRITÈRES D'ESSAI POUR INCLURE PLUS DE NEW YORKERS, EN COMMENÇANT AVEC LES PREMIERS RÉPONDANTS ET D'AUTRES TRAVAILLEURS ESSENTIELS
Les hospitalisations ont également continué de diminuer, la capacité ayant atteint son plus haut niveau en 3 semaines.
Regardez Cuomo en direct:
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Bill Gates pourrait vouloir repenser sa décision de défendre fermement l'OMS contre la décision du président Trump de financer l'organisation - techniquement une branche de l'ONU - sur des allégations selon lesquelles cela aurait aidé la Chine à dissimuler initialement le virus.
Gates et d'autres ont vivement salué l'expansion des méthodes de surveillance pour aider à des efforts tels que le "suivi des contacts'' et d'autres techniques avancées pour essayer de suivre qui peut ou non avoir été exposé au virus. De nombreux partisans des libertés civiles, quant à eux, ont fait valoir que certaines des mesures les plus extrêmes en jeu offrent peu d'avantages en échange d'une telle expansion spectaculaire de l'État de sécurité.
L'une des propositions préférées de ce mouvement est le "passeport d'immunité", qui permettrait, en théorie, à ceux qui sont théoriquement immunisés de vaquer à leurs occupations tandis que tout le monde reste coincé à l'intérieur.
Dans une annonce faite samedi matin en Europe, l'OMS a mis en garde les membres contre la délivrance de soi-disant "passeports d'immunité", essentiellement un document permettant aux personnes testées positives pour les anticorps anti-coronavirus de retourner au travail. L'organisation a expliqué que - comme nous l'avons noté à plusieurs reprises au cours des derniers mois - il n'y a aucune preuve réelle que les patients atteints d'anticorps - y compris ceux qui se sont rétablis du virus, un groupe qui comprend au moins 800 000 personnes - seront immunisés contre réinfection.
"Il n'y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises de Covid-19 et qui ont des anticorps sont protégées contre une deuxième infection", a déclaré l'OMS. L'agence de santé a déclaré qu'elle examine les preuves permettant de savoir si les personnes qui se remettent de Covid-19 deviennent immunisées, mais qu'aucune étude n'a été réalisée pour savoir si la présence d'anticorps indique une immunité chez l'homme. Il a déclaré que l'octroi aux personnes qui ont des anticorps de droits spéciaux pour voyager ou travailler "peut donc augmenter les risques de transmission continue".
Bien sûr, c'est une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui espéraient que les «tests de corps» nous sauveraient du «rona».
RépondreSupprimerPendant ce temps, le nombre de cas confirmés de coronavirus continue d'augmenter à un rythme à peu près stable. Heureusement, la flambée des décès quotidiens observée au cours des 2 dernières semaines a enfin commencé à se calmer.
Le FT rapporte que le nombre de morts dans le monde COVID-19 a augmenté de 6 182 vendredi pour atteindre 182 690. Il s'agit du troisième jour consécutif où le nombre de nouveaux décès a été inférieur à la veille.
Néanmoins, si ce rythme d'expansion se poursuit, nous devrions nous attendre à voir le total mondial passer la barre des 3 millions d'ici mardi, sinon plus tôt. Les autorités de santé publique du monde entier ont signalé 105 825 nouveaux cas hier, portant le total à 2,76 millions, selon les données de Worldomètres.
Le bilan mondial des décès approche rapidement les 200 000 habitants, les États-Unis en étant à l'origine de 25%. Alors que les entreprises géorgiennes continuent de rouvrir, la Maison Blanche débat d'un nouveau bouclier de responsabilité juridique pour les entreprises américaines afin d'éviter qu'elles ne soient poursuivies pour le coronavirus.
Aux États-Unis, le nombre de décès est passé à 50 000 vendredi alors que le nombre total de cas a dépassé 900 000 tôt samedi, laissant le pays en bonne voie pour atteindre le million de cas. Les États-Unis seraient le premier pays à signaler 1 million de cas confirmés.
À Bruxelles, les bureaucrates se sont précipités pour assouplir les règles en matière d'aides d'État et les régulateurs ont approuvé une série de régimes de plusieurs milliards d'euros pour permettre aux États membres d'étendre le financement aux entreprises - dans certains cas via des injections directes de capitaux propres - pour les aider à surmonter la pandémie. Bien que les dirigeants des deux factions aient déclaré aux journalistes que des progrès importants avaient été accomplis lors du sommet virtuel de jeudi pour déterminer les détails d'un vaste programme de secours paneuropéen pour aider les gouvernements les plus touchés du bloc. Comme on pouvait s'y attendre, l'allemand et une poignée d'États du Nord riches sont entrés en profond désaccord avec les États du Sud les plus pauvres et les plus touchés (l'Espagne, l'Italie rejoints dans ce cas par la France d'Emmanuel Macron) sur la façon dont le programme devrait être financé, et si les prêts doivent prendre la forme de prêts ou de subventions directes.
En tant que pays ayant le taux de mortalité le plus élevé d'Europe, l'Espagne n'a assoupli que légèrement ses mesures de verrouillage, tout en avertissant que la date cible actuelle pour commencer la réouverture est le 9 mai. Mais dans une nouvelle prometteuse, le pays a rapporté moins de 400 décès pour samedi deuxième jour consécutif (le décompte était exact à 21 heures, heure de Madrid vendredi), tandis que la propagation de nouveaux cas a également ralenti.
En Europe et aux États-Unis, le trafic Internet est en hausse de 20%, selon le groupe d'analyse FT et Media ComScore, qui a mesuré le nombre de pages vues uniques et l'a comparé à une référence "moyenne" sur plusieurs marchés clés.
Sans fin à un verrouillage national strict en vue, des millions de Britanniques commencent à obtenir un peu calmement. Pour tenter d'apaiser ces angoisses, l'ancien chancelier britannique Philip Hammond a suggéré que le n ° 10 partage son plan de réouverture de l'économie avec le public.
RépondreSupprimer"La réalité est que nous devons commencer à rouvrir l’économie mais nous devons le faire en vivant avec Covid", a déclaré M. Hammond à la BBC Today. "Nous ne pouvons pas attendre qu'un vaccin soit développé ... et déployé dans la population. L'économie ne survivra pas aussi longtemps."
Maintenant que le rythme des nouveaux cas et des décès a ralenti, il est clair que les blocages et les mesures de distanciation sociale sont assez efficaces pour ralentir la propagation du virus, ce qui - rappelez-vous - est tout l'intérêt de cela: Finalement, les scientifiques disent qu'une grande partie de la population mondiale sera exposé à ce virus. C'est juste une question de savoir si cela va se produire sur quelques années ou quelques mois. Dans la dernière indication positive, les responsables de la santé de l'Oregon ont constaté que les mesures agressives de distanciation sociale de leur État auraient pu empêcher plus de 70 000 cas depuis début mars.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/who-warns-against-immunity-passports-global-coronavirus-cases-near-3-million-mark-live
(...) Le trafic Internet a augmenté de 20% en Europe et aux États-Unis alors que les blocages se prolongent (...)
SupprimerLes sites qui disent LA vérité sont le plus souvent interdits !
RépondreSupprimerLes abattages de porcs suivront alors que les usines d'emballages de viande ferment les opérations en attisant les craintes de pénurie alimentaire en semaines
par Tyler Durden
Sam, 25/04/2020 - 11:45
Nous avons averti qu'une éruption de flambées de COVID-19 dans des dizaines d'usines de conditionnement de viande à travers le pays s'est rapidement transformée en crise. Environ 150 de ces installations fonctionnent dans des comtés où les cas de virus et les décès sont exceptionnellement élevés.
Une épidémie de virus a été signalée dans bon nombre de ces usines de transformation, entraînant la fermeture d'au moins huit grandes usines au cours des deux dernières semaines.
Chaque fermeture d'usine de transformation de viande liée au virus réduit la capacité des agriculteurs locaux à vendre leurs animaux sur le marché, conduit maintenant à une surcapacité du troupeau dans les fermes et entraîne des centaines de milliers de porcs sur le point d'être abattus.
Nous avons noté jeudi 23 avril que la dernière fermeture des usines de transformation avait déconnecté au moins 15% de la capacité d'abattage de porc des États-Unis. Les agriculteurs du Minnesota se préparent à abattre plus de 200 000 porcs d'ici la première ou la deuxième semaine de mai.
Rick Bergmann, président du Conseil canadien du porc, a déclaré que les agriculteurs de l'est du Canada se préparent à euthanasier les porcs qui étaient autrefois destinés à l'abattage. Il a dit que les agriculteurs manquent de place pour stocker les animaux.
"C'est une situation inacceptable et quelque chose doit être fait", a déclaré Bergmann à Bloomberg.
Une vague d'abattage de porcs en Amérique du Nord est sur le point de se déclencher grâce à la fermeture des usines de transformation en raison de l'apparition de virus dans des installations spécifiques. Cela a pesé sur les prix du bétail au comptant tandis que les prix de gros ont augmenté.
«Les porcs sont la dernière denrée dont les approvisionnements peuvent potentiellement être gaspillés alors que les agriculteurs des États-Unis et du Canada perdent de l'argent, et n'ont nulle part où vendre leurs animaux. pour réduire les approvisionnements et certains fruits et légumes pourrissent dans les champs au milieu des perturbations du travail et de la distribution", note Bloomberg.
Même avant la pandémie, et principalement à cause de la guerre commerciale, la demande de porcs d'engraissement de 40 livres a plongé depuis le premier trimestre de 2019.
Le Conseil canadien du porc a déclaré que les agriculteurs perdaient entre 21 $ et 35 $ par porc. Vendredi dernier, le carnet de commandes pour l'abattage de porcs s'élève à 92 000.
Les agriculteurs de l'Ouest canadien qui vendent généralement des bébés porcs aux usines de transformation américaines n'ont pas pu le faire ce mois-ci. Il a dit que les fermetures créent d'énormes retards pour que les animaux se déplacent dans le système.
Les agriculteurs canadiens espèrent un renflouement du gouvernement d'au moins 20 $ par habitant.
RépondreSupprimer"Il s'agit d'un arriéré et nous craignons que le problème ne s'aggrave", a déclaré Bergmann.
David Preisler, PDG de la Minnesota Pork Producers Association, a déclaré que les retards et la surcapacité dans les fermes en raison de la réduction de la transformation avaient forcé certains agriculteurs à abattre les porcs matures.
"Les agriculteurs commencent à manquer d'options concernant l'utilisation des porcs prêts à être commercialisés", a-t-il déclaré lors d'un entretien téléphonique. "Il y a d'autres porcs qui sont nés qui doivent entrer dans cet espace de grange."
Steve Meyer, économiste au consultant Kerns & Associates, a déclaré que les éleveurs de porcs n'avaient pas de parcs ni de parcs d'engraissement supplémentaires, c'est pourquoi beaucoup d'entre eux commencent à abattre les troupeaux. Il a déclaré que la surcapacité est partout dans l'industrie agricole et a entraîné le dumping de produits:
"Personne ne veut faire ça", a déclaré Meyer. "Ce n'est pas aussi facile que de jeter du lait sur le sol comme le font les producteurs laitiers. Ce n'est pas aussi facile que de casser des œufs dans un élevage de poulets de chair et huit semaines plus tard d'avoir moins d'oiseaux sur le marché. Nous avons une chaîne de 10 mois entre le les porcs arrivent sur le marché. "
Des pénuries alimentaires pourraient survenir "dans deux semaines dans les points de vente", a averti Dennis Smith, directeur de comptes chez Archer Financial Services.
À l'heure actuelle, il devrait être évident que l'évolution de la crise virale pourrait déclencher des pénuries alimentaires à travers le pays à un moment où une dépression économique se déroule avec 26 millions de personnes sans emploi en cinq semaines. Tout cela signifie que l'effondrement du tissu social est en avance.
https://www.zerohedge.com/health/hog-culling-next-meatpacking-plants-shutter-operations-stoking-food-shortage-fears-weeks
Non, ce n'est pas un autre 1929, 1973, 1987, 2000 ou 2008
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 25/04/2020 - 11:20
Écrit par Charles Hugh Smith via le blog OfTwoMinds,
Baser ses décisions sur des analogues du passé, c'est entrer dans le paradis de la folie.
Comme les toxicomanes qui ne peuvent pas contrôler leurs envies, les analystes financiers ne peuvent pas s'empêcher de rechercher une situation analogique dans le passé qui clarifiera le chaos tourbillonnant dans leurs boules de cristal. Nous avons donc été submergés de graphiques recouvrant l'action récente du marché boursier au cours de 1929, 1987, 2000 et 2008 - bien que l'analogie la plus proche soit en fait le choc pétrolier de 1973, un choc exogène à une économie fragile et affaiblie.
Mais la réalité est qu'il n'y a pas de situation analogue dans le passé au présent, et donc toutes les prédictions basées sur les performances passées seront trompeuses. Les chartistes et les analystes affirment que tous les marchés agissent selon les mêmes schémas, qui sont des reflets de la nature humaine, et donc la recherche de corrélations de volatilité et de valorisation qui "fonctionnaient" dans le passé fonctionnera en 2020.
Est-ce que quelqu'un croit vraiment que les corrélations de la dernière décennie ou deux sont des prédicteurs à haute probabilité de l'avenir alors que la construction fragile du capital fictif et les extrêmes de la mondialisation et de la financiarisation s'effondrent tous à la fois?
Voici quelques-unes des nombreuses différences consécutives entre toutes les récessions précédentes et la situation actuelle:
1. Les ménages n'ont jamais été aussi dépendants de l'endettement pour remplacer la stagnation des salaires.
2. Les gains réels (corrigés de l'inflation) n'ont jamais stagné si bas pour les 90% les plus bas depuis si longtemps.
3. Les entreprises n'ont jamais été aussi dépendantes de la dette (vente d'obligations ou emprunt) pour financer des opérations de perte d'argent (voir Netflix) ou des rachats d'actions destinés à imposer à l'entreprise des frais de service de la dette pour enrichir les initiés.
4. La bourse n'a jamais été aussi dépendante de ce qui équivaut à de la fraude - rachat d'actions - pour pousser les évaluations à la hausse.
5. L'économie n'a jamais été aussi dépendante des valorisations boursières absurdement surévaluées pour soutenir les fonds de pension et les dépenses des 10% les plus riches qui possèdent 85% de toutes les actions, c'est-à-dire "l'effet de richesse".
6. L'économie et le marché boursier n'ont jamais été aussi dépendants de l'argent gratuit de la banque centrale pour les financiers et les sociétés, de la création d'argent pour quelques-uns au détriment de beaucoup, ce qui équivaut à un stratagème de détournement de fonds.
7. Les statistiques fédérales n'ont jamais été aussi abusées, truquées ou déformées pour soutenir un programme néofeudal consistant à revendiquer un niveau de prospérité largement répandu et entièrement fictif.
RépondreSupprimer8. Les principaux secteurs de l'économie n'ont jamais été de tels rackets, c'est-à-dire les cartels et les quasi-monopoles qui utilisent la tarification obscure et la manipulation des mandats gouvernementaux pour maximiser les profits tandis que la qualité et la quantité des biens et services qu'ils produisent diminuent.
9. L'économie n'a jamais été aussi accablée par les sociopathes qui ont maîtrisé l'exploitation de la lettre de la loi tout en bouleversant complètement l'esprit de la loi.
10. Les ménages et les entreprises n'ont jamais été aussi dépendants de "l'argent gratuit" tiré de l'appréciation des actifs fondée sur la spéculation, et non d'une augmentation réelle de la productivité ou de la valeur.
11. L'ascendant de l'intérêt personnel comme seule directive organisatrice en politique et en finance n'a jamais été aussi complet, et la pourriture morale qui en a résulté n'a jamais été aussi omniprésente.
12. La dépendance à l'égard d'un capital fictif déguisé en "richesse" n'a jamais été aussi grande.
13. La dépendance à l'égard des simulacres, des simulations et des faux fronts pour masquer le déclin de la confiance, de la crédibilité, de la transparence et de la responsabilité n'a jamais été aussi omniprésente et complète.
14. Le lien corrompu entre le pouvoir politique, la propriété des médias, les agences de "sécurité nationale" et le pouvoir des entreprises n'a jamais été aussi largement accepté comme "normal" et "inévitable".
15. Les établissements primaires tels que l'enseignement supérieur, les soins de santé et la défense nationale n'ont jamais été aussi dysfonctionnels, inefficaces, sclérotiques, résistants aux réformes ou coûteux.
16. L'économie n'a jamais été aussi dépendante de la manipulation constante par la banque centrale des marchés boursiers et immobiliers.
17. L'économie n'a jamais été aussi fragile ou fragile, et si dépendante de fictions pratiques pour éviter un effondrement des évaluations d'actifs.
18. Jamais auparavant dans l'histoire des États-Unis les sociétés les plus précieuses n'ont toutes été engagées dans la vente de biens et services qui réduisent activement la productivité et le bonheur humain.
Ce n'est qu'une sélection d'une liste beaucoup plus longue, mais vous avez l'idée. Baser ses décisions sur des analogues du passé, c'est entrer dans le paradis de la folie.
https://www.zerohedge.com/markets/no-not-another-1929-1973-1987-2000-or-2008
Plus de 40% des résidents de San Diego se sont tournés vers les banques alimentaires le mois dernier
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 25/04/2020 - 10h55
Des rapports alarmants de Reuters indiquent que les réseaux de banques alimentaires sont rapidement à court de produits de base, car 26 millions de personnes en cinq semaines sont sans travail, se sont brisées et ont faim, car une dépression économique pourrait entraîner un déclin social.
Il n'y a rien de compliqué dans notre analyse, mais plutôt du bon sens, car une économie en panne et un chômage élevé pourraient déclencher une «bombe sociale». Plus tôt cette semaine, la "Milice de Pennsylvanie" s'est rendue au bâtiment du Capitole de l'État à Harrisburg dans un camion militaire, remplie d'hommes portant des gilets pare-balles et brandissant des fusils et des fusils de chasse, a exigé que le gouvernement de l'État rouvre l'économie après qu'elle a entraîné un chômage généralisé.
Au cours des quatre dernières semaines, nous avons signalé que les banques alimentaires de Pennsylvanie ont connu une demande sans précédent alors que des familles affamées attendent dans des embouteillages de plusieurs kilomètres à l'extérieur de ces établissements pour recevoir des colis de soins. Et comme nous l'avons expliqué, les banques alimentaires sont de plus en plus stressées à travers le pays.
Des centaines de voitures attendent de recevoir de la nourriture de la Greater Community Food Bank à Duquesne. La collecte commence à midi. @PghFoodBank @PittsburghPG pic.twitter.com/94YFaO7dqX
- Andrew Rush (@andrewrush) 30 mars 2020
Reuters rapporte que la banque alimentaire El Pasoans Fighting Hunger, située à El Paso, au Texas, a commencé à rationner certains produits de base à mesure que les pénuries de produits se développent.
"Nous n'avons vraiment pas de marchandises sèches", a déclaré Bonnie Escobar, directrice du développement d'El Pasoans Fighting Hunger.
La même histoire est partagée à New York, car plus d'un tiers des banques alimentaires de la ville ont fermé leurs portes en raison du manque de marchandises. San Diego, Chicago et Houston sont d'autres villes qui ont signalé une baisse de l'offre dans les banques alimentaires.
Feeding America a déclaré à Reuters que 1 Américain sur 7 dépendait des banques alimentaires avant la pandémie. Maintenant, la demande a bondi pour "doubler ou tripler dans de nombreuses organisations".
Avec les banques alimentaires à court de produits de base - les agriculteurs américains abattent les porcs, déversent les produits laitiers et cassent les œufs alors que les chaînes d'approvisionnement implosent au milieu des blocages et des turbulences économiques.
"Et pourtant, les agriculteurs détruisent les produits, déversent le lait et abattent le bétail parce que la pandémie a bouleversé les chaînes d'approvisionnement, ce qui rend impossible pour beaucoup de mettre les récoltes sur le marché. Les épiceries ont du mal à stocker les étagères parce que les fournisseurs ne peuvent pas s'adapter au changement soudain de la demande" loin des restaurants fermés aux détaillants, ce qui nécessite différents réseaux d'emballage et de distribution ", a déclaré Reuters.
Nous jetons du lait dans le sud de la Floride parce qu'il n'y a pas de maison pour cela. Nous devons encore nourrir et prendre soin de nos vaches, et nos éleveurs sont toujours en train de traire des vaches, dans l'espoir de pouvoir vendre ce lait à l'avenir ... #stillfarming pic.twitter.com/tn4dpUBuUa
RépondreSupprimer- Ben Butler (@BenLButler) 3 avril 2020
Feeding America a déclaré que les banques alimentaires américaines avant la pandémie comptaient sur les épiceries pour environ un tiers des aliments frais et des produits secs. Près d'un quart des viandes et des fromages provenaient de programmes gouvernementaux, et le reste était des dons et des achats faits par les organismes de bienfaisance.
Cependant, les épiceries ont donné moins de produits aux banques alimentaires pendant la pandémie, car leurs étagères sont devenues nues. L'inflation rapide des aliments n'a pas aidé non plus, car les banques alimentaires coûtent plus cher pour acheter des marchandises. Une banque alimentaire du Nebraska devrait dépenser plus d'un million de dollars en nourriture pour avril, par rapport à une période régulière d'environ 70 000 $.
"Ce n'est pas une anomalie" dans la région, a déclaré Angie Grote, porte-parole de la banque alimentaire d'Omaha pour le Heartland, qui exploite des installations qui desservent 93 comtés du Nebraska et de l'ouest de l'Iowa.
La famille compte sur la famille ! La météo ne nous empêchera pas d'accueillir un autre Mobile Food Pantry. Merci encore à la banque alimentaire et au mentor du Nebraska pour votre collaboration et votre partenariat continus. #OPSProud #uswe #ethicofcare #partnershipsmatter pic.twitter.com/Me9YW8Ebw7
- Lisa A. Utterback (@ lautterback33) 16 avril 2020
Les agriculteurs donnent généralement des produits excédentaires aux banques alimentaires. Cependant, les organismes de bienfaisance débordés n'ont ni main-d'œuvre ni ressources pour gérer les dons en masse. "Le gouvernement ne peut pas non plus agir assez rapidement pour combler le vide laissé par les perturbations d'autres sources et la soudaine flambée de la faim", explique Reuters.
Le secrétaire à l'Agriculture, Sonny Perdue, a déclaré la semaine dernière à Fox Business que le président Trump voulait commencer à acheter des produits excédentaires aux agriculteurs pour approvisionner les banques alimentaires et prévenir une crise de la faim. Bien que l'écart pour combler une pénurie puisse être trop tard.
Il y a plusieurs années, le Greater Chicago Food Depository a augmenté la capacité de son entrepôt frigorifique après une surabondance de nourriture. Maintenant, en raison de la demande sans précédent des Américains fauchés et affamés, ses congélateurs ont été nettoyés.
Greg Trotter, porte-parole de la banque alimentaire de Chicago, a déclaré que certains produits ne pouvaient pas être réapprovisionnés et que leur livraison pouvait prendre des mois.
"Les fabricants de produits alimentaires ont eu du mal à répondre à la demande" des consommateurs d'épicerie, a déclaré Trotter, "et vendent donc moins de nourriture directement aux banques alimentaires".
Alors que les pénuries alimentaires se développent, la San Diego Food Bank rapporte que le nombre de personnes qu'elle a nourries au cours du dernier mois a presque doublé pour atteindre 600 000. Une augmentation de la demande similaire a également été signalée dans la banque alimentaire de Californie centrale de Fresno. Les perturbateurs alimentaires de l'État ont vu la demande s'effondrer avec les fermetures de restaurants, car la capacité de livrer des produits en vrac est au point mort. Les banques alimentaires ne sont pas en mesure de traiter les aliments en vrac en raison du manque de travailleurs et du temps de reconditionnement.
- Evan Kirstel #StayHome #RemoteWork (@evankirstel) 10 avril 2020
RépondreSupprimer"Nous n'avons pas la possibilité de le déballer et de le reconditionner à la taille de la famille", a déclaré Kym Dildine, directeur administratif de la Central California Food Bank.
Monica White, PDG de Food Share du comté de Ventura, a déclaré que sa banque alimentaire devait rejeter les produits en vrac en raison de problèmes de reconditionnement.
"C'est comme demander à Tesla de commencer à construire des voitures à essence", a déclaré White.
Certains agriculteurs de l'État ont eu recours à la destruction des récoltes car la demande des restaurants s'est effondrée et les banques alimentaires ne peuvent pas accepter de produits en vrac.
Mais il y a une lueur d'espoir, la banque alimentaire de San Diego a commandé une machine d'un demi-million de dollars pour reconditionner les approvisionnements en vrac d'agrafes. Mais, en attendant, cela ne résoudra pas les pénuries alimentaires actuelles.
La «nouvelle norme» dans une dépression économique est celle où 40% des habitants de San Diego se sont tournés vers les banques alimentaires. La seule chose que le gouvernement ne peut pas se permettre, c'est une pénurie alimentaire qui déclenche un tas de personnes affamées sans emploi. L'horloge tourne.
https://www.zerohedge.com/health/over-40-san-diego-residents-turned-food-banks-last-month
Nouveau recul du nombre de décès quotidiens en France, 369 victimes en 24h
RépondreSupprimer19:16 25.04.2020
Selon les chiffres fournis par la Direction générale de la santé, le bilan en France s'établit aujourd'hui samedi 25 avril à 369 décès de plus, ce qui le porte à 22.614 victimes en tout.
L'épidémie de coronavirus a fait 22.614 morts en France depuis début mars, avec 369 nouveaux décès enregistrés en 24 heures, mais le nombre de patients hospitalisés en réanimation poursuit sa baisse, continue depuis 17 jours, a indiqué samedi la direction générale de la Santé.
L'épidémie a tué 14.050 personnes dans les hôpitaux, soit 198 décès de plus en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible depuis un mois, et 8.564 dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux (+171), a précisé la DGS dans un communiqué. Au total, 7.525 patients sont hospitalisés en réanimation toutes causes confondues, dont 4.725 pour le Covid-19.
124.114 personnes au total ont été contaminées par le Covid-19 jusqu'ici, alors que le bilan précédent faisait état de 122.577.
https://fr.sputniknews.com/france/202004251043652346-nouveau-recul-du-nombre-de-deces-quotidiens-en-france-369-victimes-en-24h/
La chute du nombre de décès et contaminations journaliers se poursuit en Italie
RépondreSupprimer19:53 25.04.2020
L'Italie a enregistré son bilan le plus léger depuis la mi-mars, avec 415 morts supplémentaires en 24 heures pour un total de 26.384. Le pays fait état de 195.351 contaminations au total, a précisé la Protection civile.
Le bilan quotidien s'élève à 415 nouvelles victimes en Italie, soit le plus faible depuis le 17 mars, selon les chiffres de la Protection civile. Le 24 avril, il était légèrement plus lourd, avec 420 décès supplémentaires.
Le nombre de nouvelles contaminations est au plus bas depuis cinq jours, avec 2.357 nouveaux cas le 25 avril contre 3.021 la veille, pour un total de 195.351.
Le pays déplore un total de 26.384 morts depuis la détection des premiers cas, le 21 février. Le nombre de patients en soins intensifs est également en baisse: 2.102 en ce samedi 25 avril contre 2.173 la veille.
1,187 million d'Italiens ont été testés au coronavirus jusqu'ici, précise la Protection civile.
Premiers records
Pour la première fois, l’Italie a constaté une baisse du nombre de ses malades du Covid-19 le 20 avril, où ce nombre a diminué de 20 personnes en 24 heures. Le lendemain, c'est le record de 2.723 guérisons qui a été enregistré en une journée, le précédent s'élevant à 2.563 personnes guéries le 17 avril.
https://fr.sputniknews.com/international/202004251043652145-la-chute-du-nombre-de-deces-journaliers-se-poursuit-en-italie/
Cette découverte improbable en Antarctique en dit long sur le climat qui y régnait
RépondreSupprimer16:19 25.04.2020
Des paléontologues ont découvert un premier fossile de grenouille en Antarctique, ce qui laisse penser que le continent était bien plus chaud il y a 40 millions d’années. Il s’agit d’une espèce semblable à celles qui vivent aujourd’hui en Amérique du Sud.
C’est une découverte qui remet en question la vision des scientifiques sur le climat de l’Antarctique il y a des millions d’années. Une équipe de chercheurs du musée d’Histoire naturelle de Suède ont découvert les restes d’une grenouille sur l’île Seymour, au bout de la péninsule homonyme de ce continent gelé. Dans leur étude publiée le 23 avril dans Scientific Reports, ils affirment que le spécimen fait partie des Calyptocephalellidae, dont les plus proches descendants se situent… en Amérique du Sud.
«La question qui se pose désormais, c’est à quel point il faisait froid, et qu’est-ce qui vivait sur ce continent quand les couches de glaces se sont formées?», s’est interrogé auprès de Science News Thomas Mors, paléontologue et auteur de l’étude.
«Cette grenouille est un indice supplémentaire du fait qu’à cette période, au moins autour de la péninsule, c’était un habitat approprié pour des animaux à sang froid, comme des reptiles ou des amphibiens», a-t-il ajouté.
Les scientifiques avaient déjà découvert des preuves que des amphibiens géants avaient parcouru l’Antarctique durant le Trias (entre le Permien et le Jurassique), il y a 200 millions d’années, mais ceux-ci n’avaient rien en commun avec les espèces qui existent à notre époque. Ce continent était alors attaché à l’Australie et à l’Amérique du Sud, formant le supercontinent Gondwana, lequel a poursuivi sa fracturation jusqu’à il y a 34 millions d’années.
Comprendre le refroidissement de l’Antarctique
Pour M.Mors, il est important de continuer à chercher d’autres fossiles afin de mieux comprendre ce qui a causé un changement climatique si radical en Antarctique. Selon ses estimations, le continent offrait des températures entre 3,75 et 14 degrés Celsius selon la saison, avec des précipitations jusqu’à 900 millimètres par an. Un climat similaire à celui des plaines du Chili aujourd’hui.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202004251043651206-cette-decouverte-improbable-en-antarctique-en-dit-long-sur-le-climat-qui-y-regnait/
Suite à l'étoile (pas encore appelée 'Terre') rencontrée par une boule de glace qui l'enveloppa, la fonte des glaces commença et l'atmosphère se créa.
SupprimerAinsi, la boule ferrique incandescente put fournir la vie sur notre planète.
Pourquoi certains pays d’Europe ne peuvent pas demander de l’aide à Moscou, selon LavrovMinistère russe de la Défense
RépondreSupprimer23:21 25.04.2020
Moscou sait qu’il y a des pays européens membres de l’UE et de l’Otan qui aimeraient aussi, comme l’Italie, recevoir de l’aide russe pour mieux combattre le coronavirus, mais ils ne peuvent pas s’adresser à Moscou en raison des pressions exercées sur eux par certains de leurs alliés, selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Un certain nombre de pays européens touchés par la pandémie de Covid-19 voudraient bien demander de l’aide à la Russie, mais leurs alliés ne leur permettent pas de le faire, a déclaré samedi 25 avril le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
«Nous avons appris de diverses sources que certains pays d'Europe, y compris des membres de l'Union européenne et de l’Otan, qui voudraient emprunter la voie de l’Italie [...] se voient tout simplement interdire de le faire par leurs avisés camarades», a indiqué M.Lavrov.
Selon lui, en Italie, certains médias présentent l’assistance accordée par Moscou «presque comme une invasion militaire» russe sur le territoire de l’Otan.
L’aide russe à l’Italie
Fin mars, la Russie a envoyé en Italie, via 15 avions militaires, des équipes d’épidémiologistes et du matériel pour contrer le coronavirus. Cette assistance a été accordée suite à un entretien téléphonique entre le Président Poutine et le Président du Conseil des ministres italien Conte.
Les spécialistes russes participent à l'analyse et au dépistage du Covid-19, ainsi qu’à la désinfection des établissements pour personnes âgées. Des spécialistes ont notamment effectué des opérations d'assainissement dans plus de 70 villages de Lombardie. Ils ont désinfecté 79 bâtiments, plus de 600.000 m² de locaux et plus de 110.000 m² de routes.
Selon un nouveau bilan de l’Université Johns-Hopkins, l’Italie a jusqu’à présent recensé 195.351 cas confirmés de Covid-19 dont 26.384 décès et 63.120 guérisons.
https://fr.sputniknews.com/international/202004251043653100-voila-pourquoi-certains-pays-deurope-ne-peuvent-pas-demander-de-laide-a-moscou-selon-lavrov/
C'est aussi ce qui s'est passé avec la Chine envers laquelle des moins que rien se sont permis d'en critiquer la politique et donc: n'ont pas reçu d'aide ! C'est pourquoi la France attend encore (2 mois après ! Hahaha !) les masques commandés et, en réponse ont reçu des masques non-conformes (FFP3, foulards, culottes et soutiens-gorge ! Hahaha !).
SupprimerDernièrement, la France a tenté d'expliquer quelle allait remettre en marche un entreprise fermée dans le Nord du pays mais... (comme pour celle de Tunisie) n'est PAS équipée de machines spéciales pour fabriquer des FF P2 ! HAHAHAHA !
Vont-elles fabriquer des FFP3, foulards, culottes et soutien-gorge ? Hahaha !
Les pays anti-chinois se sont même permis de dire que le virus était chinois alors qu'il est apparu un mois avant en Italie ! Donc, ces pays-connards ont été servis !
(voir ci-dessous:)
La Chine continue d'inonder le monde de fournitures médicales défectueuses
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 25/04/2020 - 21:00
Écrit par Soeren Kern via The Gatestone Institute,
Plus d'une douzaine de pays sur quatre continents ont récemment révélé des problèmes avec les tests de coronavirus fabriqués en Chine et les équipements de protection individuelle. Les problèmes vont des kits de test contaminés par le coronavirus aux vêtements médicaux contaminés par des insectes. Des masques chinois défectueux, achetés par le ministère espagnol de la Santé, ont été distribués dans les hôpitaux et les maisons de soins infirmiers à travers le pays, et plus de 100 agents de santé qui les ont utilisés ont été testés positifs pour Covid-19.
Le Gatestone Institute a récemment rapporté que des millions de pièces d'équipement médical achetées en Chine par les gouvernements européens pour lutter contre la pandémie de coronavirus sont défectueuses et inutilisables.
Depuis ce rapport, plus d'une douzaine de pays sur quatre continents ont révélé des problèmes avec les tests de coronavirus fabriqués en Chine et les équipements de protection individuelle. Les problèmes vont des kits de test contaminés par le coronavirus aux vêtements médicaux contaminés par des insectes.
Les autorités chinoises ont refusé d'assumer la responsabilité de l'équipement défectueux et, dans de nombreux cas, ont blâmé les pays qui ont acheté le matériel. Ils ont également appelé les nations du monde à cesser de "politiser" le problème - en même temps que le président chinois Xi Jinping et son Parti communiste ont cherché à tirer parti de la pandémie pour revendiquer un leadership mondial.
L'Espagne, épicentre de la crise des coronavirus en Europe, a connu le plus grand nombre de problèmes avec les équipements médicaux achetés en Chine.
Après que l'épidémie a frappé l'Espagne, le gouvernement espagnol a acheté des fournitures médicales à la Chine pour un montant de 432 millions d'euros (470 millions de dollars). Les fournisseurs chinois ont exigé qu'ils soient payés d'avance avant d'effectuer toute livraison. Il semble maintenant qu'une grande partie du matériel fourni par la Chine est de qualité inférieure.
Fin mars, par exemple, le ministère espagnol de la Santé a révélé que plus d'un demi-million de tests de coronavirus achetés auprès d'un fournisseur chinois étaient défectueux. Les tests, fabriqués par Shenzhen Bioeasy Biotechnology, une entreprise basée dans la province chinoise du Guangdong, avaient un taux de détection précis de moins de 30%. Bioeasy avait affirmé, par écrit, que ses tests avaient un taux de détection précis de 92%.
Après que l'escroquerie a fait la une des journaux internationaux, Bioeasy a accepté de remplacer les tests. Le 21 avril, cependant, le journal espagnol El País a rapporté que les 640 000 tests de remplacement étaient également inutiles. Le gouvernement espagnol demande maintenant un remboursement.
L'ambassade de Chine à Madrid a reproché au gouvernement espagnol d'avoir acheté les tests auprès d'un fournisseur non autorisé. Bioeasy, apparemment, n'a pas de licence pour vendre des tests de coronavirus. L'Espagne, cependant, a également signalé des problèmes avec le matériel acheté auprès de fournisseurs autorisés par le gouvernement chinois.
Le 15 avril, le ministère espagnol de la Santé a rappelé 350 000 soi-disant masques FFP2 après que des tests de laboratoire ont déterminé qu'ils étaient inférieurs aux normes. Les masques défectueux ont été fabriqués par Garry Galaxy Biotechnology, une entreprise figurant sur la liste du gouvernement chinois des fabricants approuvés d'équipements de protection individuelle. Les masques FFP2 sont nécessaires pour filtrer au moins 94% des aérosols, mais ceux livrés en Espagne ne filtrent qu'entre 71% et 82% des aérosols.
RépondreSupprimerLes masques défectueux ont été achetés par le ministère espagnol de la Santé et distribués aux hôpitaux et maisons de soins infirmiers à travers le pays. Après le rappel des masques défectueux, plus d'une centaine de travailleurs de la santé qui les avaient utilisés ont été testés positifs pour la maladie à coronavirus (Covid-19).
Dans la région de Catalogne, au nord-est de l'Espagne, les autorités sanitaires locales ont rappelé le 18 avril 180 000 tests d'anticorps Covid-19 - également appelés tests sérologiques - en raison de leur faible taux de détection. Les tests, produits par le fabricant chinois Guangzhou Wondfo Biotech, ont été achetés par le gouvernement central de Madrid et distribués aux autorités sanitaires régionales pour détecter Covid-19 dans deux groupes prioritaires: le personnel de santé et les personnes âgées dans les maisons de soins infirmiers. Les tests Wondfo auraient donné des résultats négatifs aux personnes qui avaient précédemment été testées positives pour Covid-19, et n'ont pas non plus fait de distinction entre deux types d'anticorps, y compris ceux qui confèrent une immunité.
Dans la ville orientale d'Alicante, l'hôpital général a rappelé 640 vêtements médicaux jetables après que l'une des boîtes en provenance de Chine contenait des cafards. L'hôpital a déclaré qu'il avait reçu un total de 3 000 vêtements dans 75 boîtes et qu'il avait trouvé deux insectes à l'intérieur d'une des boîtes. Il a ajouté qu'en raison du manque de fournitures médicales, les vêtements seraient stérilisés et non détruits.
D'autres pays - en Europe et au-delà - ont également critiqué la qualité des fournitures médicales chinoises:
Australie. Le 1er avril, l'Australian Broadcasting Corporation (ABC) a signalé que l'Australian Border Force (ABF) avait saisi près d'un million de masques faciaux et autres vêtements de protection fabriqués en Chine qui ont été exportés en Australie pour aider à stopper la propagation du coronavirus. Le matériau a été évalué à 1,2 million de dollars australiens (760 000 $ US). "Nous avons commencé à voir ce genre de choses arriver il y a environ trois semaines, alors que la nouvelle de la pandémie prenait vraiment son envol", a déclaré un responsable d'ABF à ABC. "Les matières douteuses arrivent via le fret aérien car il y a un arriéré de fret maritime dans les ports australiens."
L'Autriche. Le 6 avril, le ministère des Affaires économiques a confirmé que 500 000 masques commandés à la Chine pour être utilisés au Tyrol du Sud étaient "complètement inutilisables" car ils ne répondaient pas aux normes de sécurité: "Le résultat du contrôle de qualité a montré que les masques ne répondent pas à une Norme FFP. Lors de la mise en place des masques, il est impossible d'obtenir un ajustement serré au niveau du menton et des joues. " La ministre de l'Économie, Margarete Schramböck, s'est plainte que les fournisseurs internationaux des masques FFP2 et FFP3 dont le besoin était urgent n'avaient pas fourni la qualité requise dans neuf cas sur dix. Le 9 avril, les médias autrichiens ont signalé que le problème des masques défectueux était bien plus grave qu'on ne le pensait initialement. La Croix-Rouge autrichienne a commandé 20 millions de masques au même fabricant chinois qui a fabriqué les masques défectueux pour le Tyrol du Sud.
Belgique. Le 31 mars, l'Hôpital universitaire de Louvain a rejeté un envoi de 3 000 masques en provenance de Chine car l'équipement n'était pas conforme aux normes.
RépondreSupprimerCanada. Le 7 avril, la ville de Toronto a rappelé plus de 60 000 masques chirurgicaux fabriqués en Chine. Les masques, d'une valeur de plus de 200 000 $, ont été fournis au personnel des établissements de soins de longue durée. Les autorités sanitaires de Toronto cherchaient à savoir si les soignants étaient exposés au Covid-19 lorsqu'ils portaient l'équipement. Les masques représentaient environ 50% de l'inventaire de masques chirurgicaux de Toronto, selon Matthew Pegg, chef des pompiers de Toronto et directeur général de la gestion des urgences.
République Tchèque. Le 23 mars, le site d'information tchèque iRozhlas a rapporté que 300 000 kits de test de coronavirus fournis par la Chine avaient un taux d'erreur de 80%. Le Ministère tchèque de l'intérieur a payé 2,1 millions de dollars pour les kits défectueux.
Finlande. Le 10 avril, le directeur général de l'Agence nationale d'approvisionnement d'urgence de Finlande, Tomi Lounema, a démissionné après avoir reconnu avoir dépensé 10 millions d'euros (11 millions de dollars) en équipements de protection défectueux en provenance de Chine.
Géorgie. Le 27 mars, la ministre de la Santé Ekaterine Tikaradze a annulé une commande de 200 000 tests de coronavirus fabriqués par la société chinoise de biotechnologie Shenzhen Bioeasy. Cette décision intervient après que l'Espagne a signalé que 640 000 tests qu'elle avait achetés à la société étaient défectueux. Elle a déclaré: "La Géorgie avait un contrat avec cette société, mais aujourd'hui, il a été annulé. L'argent n'a pas été transféré. Nous négocions avec une autre société et, dans un premier temps, ils enverront deux mille tests. Si la fiabilité de ceux-ci est approuvée par nous, nous achèterons une quantité supplémentaire. "
Inde. Le 16 avril, l'Economic Times de Mumbai a rapporté que 50 000 pièces d'équipement de protection individuelle données par la Chine étaient défectueuses et inutilisables.
Irlande. Le 6 avril, le Health Service Executive (HSE) a révélé qu'une grande partie des 200 millions d'euros de livraison d'équipements de protection individuelle fournis par la Chine se sont révélés inutilisables pour les agents de santé. Le HSE a déclaré à la société chinoise responsable de la livraison qu'à moins que la qualité du matériel envoyé ne soit garantie, il n'y aura plus d'ententes entre les deux pays en ce qui concerne les EPI. Le gouvernement a déclaré qu'il demandait un remboursement.
Malaisie. Le 16 avril, les autorités malaisiennes ont approuvé l'utilisation de kits de test de coronavirus en Corée du Sud après que des kits similaires en provenance de Chine se soient révélés défectueux. Un haut responsable du ministère de la Santé, Noor Hisham Abdullah, a déclaré que la précision des tests chinois n'était "pas très bonne". Il a exprimé son optimisme sur les tests sud-coréens: "Maintenant que nous avons un kit de test qui est rapide, portable et bon marché, cela fera la différence."
Pays-Bas. Le 28 mars, les Pays-Bas ont rappelé 1,3 million de masques faciaux produits en Chine parce qu'ils ne répondaient pas aux normes de sécurité minimales pour le personnel médical. Les soi-disant masques KN95 sont une alternative chinoise moins chère au masque américain N95, qui fait actuellement défaut dans le monde entier. Le KN95 ne tient pas aussi bien sur le visage que le N95, exposant ainsi potentiellement le personnel médical au coronavirus.
Philippines. Le 29 mars, le ministère de la Santé a présenté ses excuses pour les observations qu'il avait faites la veille sur le fait que deux lots de kits de test de coronavirus fournis par la Chine étaient de qualité inférieure. La sous-secrétaire à la Santé, Maria Rosario Vergeire, a déclaré que les kits fabriqués par les fabricants chinois BGI Group et Sansure Biotech n'étaient précis qu'à 40% dans le diagnostic de Covid-19 et que certains d'entre eux devraient être jetés. L'ambassade de Chine à Manille a rejeté ces accusations et affirmé que les kits étaient conformes aux normes établies par l'Organisation mondiale de la santé. "L'ambassade de Chine rejette fermement toute remarque irresponsable et toute tentative de saper notre coopération à cet égard", a tweeté un porte-parole.
RépondreSupprimerSlovaquie. Le 1er avril, le Premier ministre Igor Matovic a révélé que plus d'un million de tests de coronavirus fournis par la Chine pour un paiement en espèces de 15 millions d'euros (16 millions de dollars) étaient inexacts et incapables de détecter Covid-19. "Nous avons une tonne de tests et nous ne les utilisons pas", a-t-il déclaré. "Ils devraient juste être jetés directement dans le Danube." La Chine a accusé le personnel médical slovaque d'avoir mal utilisé les tests.
Dinde. Le 27 mars, le ministre de la Santé, Fahrettin Koca, a déclaré que la Turquie avait essayé des tests de coronavirus fabriqués en Chine mais que les autorités "n'étaient pas satisfaites". Le professeur Ates Kara, membre du groupe de travail sur les coronavirus du ministère turc de la Santé, a ajouté que le lot de kits de test n'avait qu'une précision de 30 à 35%: "Nous les avons essayés. Ils ne fonctionnent pas. L'Espagne a fait une énorme erreur en utilisant leur."
Royaume-Uni. Le 6 avril, le journal londonien The Times a rapporté que 17,5 millions de tests d'anticorps anti-coronavirus fournis par la Chine étaient défectueux. Les fabricants chinois des tests ont accusé les responsables et les politiciens britanniques d'avoir mal compris ou exagéré l'utilité des tests. Le gouvernement britannique, qui aurait payé au moins 20 millions de dollars (16 millions de livres sterling) pour les tests, a déclaré qu'il demandait un remboursement. Pendant ce temps, d'autres tests de coronavirus destinés au Royaume-Uni se sont avérés être contaminés par un coronavirus.
États Unis. Le 17 avril, le directeur du Département de la sécurité publique du Missouri, Sandy Karsten, a révélé que 3,9 millions de masques KN95 fabriqués en Chine étaient défectueux. L'État du Missouri avait signé un contrat de 16,5 millions de dollars avec un fournisseur non identifié pour les masques et payé la moitié à l'avance. Le vendeur refuse de restituer les 8,25 millions de dollars. Le gouverneur du Missouri, Mike Parson, a déclaré: "Nous avons été trompés ici dans cet état et nous allons y aller et essayer de récupérer notre argent et de tenir les gens responsables." Dans l'Illinois voisin, le gouverneur JB Pritzker a déclaré que l'État avait dépensé 17 millions de dollars en masques KN95 qui pourraient être inutilisables: "Vous savez, les choses arrivent par lots d'un million - vous ne pouvez pas passer par un masque à la fois et vous essayez donc de prendre des échantillons des envois qui arrivent, assurez-vous d'avoir ce que vous payez. " Dans l'État de Washington, 12 000 kits de test de coronavirus produits en Chine ont été rappelés après que certains d'entre eux se soient avérés contaminés par le coronavirus.
Le 30 mars, la Chine a exhorté les pays européens à ne pas "politiser" les préoccupations concernant la qualité des fournitures médicales en provenance de Chine. "Les problèmes doivent être correctement résolus sur la base de faits et non d'interprétations politiques", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua Chunying.
RépondreSupprimerLe 1er avril, le gouvernement chinois est revenu sur sa décision et a annoncé qu'il renforçait sa surveillance des exportations de kits de test de coronavirus fabriqués en Chine. Les exportateurs chinois de tests de coronavirus doivent désormais obtenir un certificat de la National Medical Products Administration (NMPA) afin d'être autorisés par l'agence douanière chinoise.
Le 16 avril, le Wall Street Journal a rapporté que des millions de pièces d'équipement médical destinées aux États-Unis étaient détenues dans des entrepôts en Chine en raison des nouvelles restrictions à l'exportation imposées par le gouvernement chinois. "Nous apprécions les efforts déployés pour assurer le contrôle de la qualité", a déclaré le département d'État américain. "Mais nous ne voulons pas que cela serve d'obstacle à l'exportation en temps opportun de fournitures importantes."
Le sénateur américain Kelly Loeffler de Géorgie a accusé la Chine de retarder les livraisons de kits de test: "Les tests sont essentiels pour rouvrir notre pays. Je suis préoccupé par le fait que la Chine retarde les kits de test. Ils jouent à des jeux avec la politique commerciale pour nous empêcher, aux États-Unis, d'obtenir les tests dont nous avons besoin. "
La pandémie de coronavirus a révélé les défauts de la mondialisation en dévoilant comment l'Occident s'est permis de devenir dangereusement dépendant de la Chine communiste pour la fourniture de soins de santé essentiels et de produits médicaux.
Andrew Michta, doyen du Collège d'études internationales et de sécurité du Centre européen d'études de sécurité George C. Marshall, a expliqué:
"Le virus de Wuhan et la misère qui l'accompagne que l'État communiste chinois a déchaînée sur le monde (y compris en grande partie son propre peuple) ont mis à nu une faille structurelle fondamentale dans les hypothèses qui sous-tendent la mondialisation. Il s'avère que l'entrelacement radical des marchés - qui était censé conduire à l '«interdépendance complexe» que les théoriciens des relations internationales prédisaient pendant la plus grande partie du siècle entraînerait une augmentation de la stabilité mondiale ... a plutôt créé une structure intrinsèquement fragile et chancelante qui exacerbe l'incertitude dans un temps de crise ....
"S'il y a quelque chose de bon à tirer de l'impact dévastateur sur notre nation de cette pandémie provoquée par le régime communiste chinois par sa malveillance et son incompétence, ce sera probablement la fin de l'enthousiasme pour la mondialisation telle que nous la connaissons à travers l'Occident. Après trois décennies de gymnastique intellectuelle visant à convaincre les Américains que la délocalisation de la fabrication et la désindustrialisation du pays sont bonnes pour nous, le moment est venu de compter.
"Depuis la fin de la guerre froide, les élites occidentales semblent avoir été sous l'emprise de l'idée que diverses" forces naturelles "de l'économie et de la politique nous propulsaient vers un nouveau monde courageux interconnecté numériquement, dans lequel les considérations traditionnelles de l'intérêt, la politique économique nationale, la sécurité nationale et la culture nationale seraient bientôt éclipsés par une réalité mondiale pacifique émergente. Cette crise virale est un signal d'alarme, et même si certains prétendent que nous nous réveillons trop tard pour contrer efficacement l'argent dépend de la capacité du peuple américain à se rallier à une crise et de la résilience des institutions démocratiques occidentales.
RépondreSupprimer"Aujourd'hui, alors que la lutte contre le virus de Wuhan consomme l'attention de nos agences gouvernementales et de nos systèmes de santé, nous ne devons pas perdre de vue le défi stratégique fondamental auquel l'Occident est confronté à l'ère post-mondialisation émergente: nous sommes dans une longue compétition crépusculaire avec le Le régime communiste chinois, une lutte à laquelle nous ne pouvons pas échapper, que cela nous plaise ou non. Le moment est venu de nous réveiller, d'élaborer une nouvelle stratégie de victoire et d'aller de l'avant. "
https://www.zerohedge.com/markets/china-continues-flood-world-defective-medical-supplies
SupprimerLes masques fabriqués pour le carnaval de Rio ont été détournés vers la France (entr'autres) !
Patientez ! patientez ! Les masques de Mickeys devraient bientôt être là ! Hahahaha !
'France-Dictature' a permis aux supercoronamarchés de se faire DES COUILLES EN OR ! Pensez donc ! (ils font la queue devant les supermarchés !!) Les fleuristes fermés ? Les jardineries ouvertes ! Les magasins fermés ? Les supermarchés ouverts !! Les restaurants fermés ? Les cantines ouvertes !! HAHAHAHA ! On ne vous prend pas pour des cons !
L'essence à 1 euro le litre mais personne ne peut rouler (ou si peu) ni profiter pour faire renter du mazout ! Hahahaha !
Une pandémie expose le libre-échange du libéralisme et ouvre la voie au suicide national
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 04/26/2020 - 00:00
Écrit par Martin Sieff via The Strategic Culture Foundation,
Les frontières ouvertes et le libre-échange provoquent un suicide national lentement et progressivement, sans que les victimes ne se rendent compte de ce qui se passe jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Mais le coronavirus a ramené à la maison avec une clarté mondiale que les sociétés humaines ont besoin de gouvernements et de frontières réglementées pour leur propre survie.
Le résultat est clair, les sociétés qui ont eu des frontières ouvertes avec les précédents grands centres d'infection et de transmission, comme l'Iran et l'Italie, qui gardaient ouverts de forts flux de personnes à destination et en provenance de la Chine dans les premiers stades de la pandémie, ont souffert de façon exceptionnelle.
Les pays obsédés par le maintien des valeurs libérales et l'ouverture des frontières comme la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis ont également souffert de manière disproportionnée.
Les pays qui ont laissé leur industrie nationale décliner ont constaté qu’ils ne pouvaient plus produire l’équipement essentiel dont ils avaient besoin, des respirateurs aux masques à gaz. Les pays dotés de solides bases manufacturières comme la Chine, ou avec un sens nationaliste prudent de se préparer à l'avance à des situations d'urgence comme la Russie, ont fait beaucoup mieux. La pénurie de respirateurs en Grande-Bretagne est devenue plus qu'un scandale national: c'est une honte nationale. C'est une autre conséquence inexorable de la doctrine pernicieuse du libre-échange.
J'ai documenté cette histoire en détail dans mon livre de 2012 «Ça devrait toujours être nous».
Là, j'ai montré comment même la Révolution française de 1789 a été déclenchée par le catastrophique Traité de libre-échange que le malheureux roi Louis XVI n'a approuvé avec l'Angleterre que trois ans auparavant. Elle a conduit immédiatement à la pire dépression économique de l'histoire de France qui a déclenché la révolution. En trois ans, le libre-échange libéral a réussi à détruire une société qui avait prospéré pendant mille ans et l'État le plus puissant que l'Europe ait connu depuis la chute de l'Empire romain.
Dans sa série télévisée classique et son livre d'accompagnement «Comment l'univers a changé», le grand diffuseur et historien britannique James Burke a montré comment la discipline des statistiques était responsable de la découverte de la façon dont les bactéries du choléra se propageaient à travers l'eau contaminée au 19e siècle à Londres, alors la plus grande zone urbaine jamais connue.
Aujourd'hui, nous constatons une tendance similaire dans la propagation du coronavirus: alors que la moitié des comtés des États-Unis restent jusqu'à présent pratiquement indemnes du virus, les infections ont explosé dans la plupart des grandes régions métropolitaines, en particulier dans les villes dites sanctuaires. Invariablement, ces centres sont dirigés par des démocrates libéraux où les immigrants illégaux se rassemblent. Ce sont les endroits où les valeurs et les conséquences du libre-échange et des frontières ouvertes s'épanouissent le plus clairement. Et ce sont aussi les endroits où les coûts terrifiants de ces politiques sont les plus évidents. Les poulets sont rentrés à la maison pour se percher.
Des pays comme la Russie et la Chine elle-même, qui ont réagi de la manière la plus rapide et la plus décisive pour arrêter les voyages internationaux et nationaux, ont pu maintenir leur nombre d'infections et leur taux de propagation.
RépondreSupprimerEn Europe, en revanche, l'impact du virus a été épouvantable. L'Union européenne a été aussi inutile que le maire de New York, Bill de Blasio. Des dirigeants nationaux libéraux pro-européens comme le président Emmanuel Macron en France et la vénérable chancelière Angela Merkel en Allemagne (la version berlinoise de Nancy Pelosi) se sont assis tranquillement jusqu'à ce qu'il soit trop tard. En Italie et en Espagne, l'éclatement politique des sociétés a malheureusement ajouté au chaos.
Il s'agit en fait d'une très vieille leçon: les élites dirigeantes du monde n'auraient pas dû réapprendre.
Mais depuis plus de 225 ans, les élites dirigeantes de l'Occident adoptent sans réfléchir les frontières ouvertes et le libre-échange. Pourtant, ces affirmations ont toujours été de simples affirmations de préjugés et de foi insensée: elles n'ont jamais été prouvées être vraies d'une manière scientifique.
Au lieu de cela, lorsque nous examinons les preuves factuelles de l'histoire économique au cours des deux derniers siècles, il a toujours été le cas que les sociétés industrielles en développement qui protègent leurs produits manufacturés derrière de fortes barrières tarifaires prospèrent avec d'énormes surplus de commerce extérieur et de balance des paiements. Puis le niveau de vie de leur peuple s'envole.
En revanche, les sociétés de libre marché trop impuissantes ou tout simplement trop stupides pour protéger leurs frontières économiques sont submergées par des produits manufacturés bon marché et leurs industries nationales sont décimées. Ce fut le cas du marché libre libéral que la Grande-Bretagne a pris entre les puissances protectionnistes montantes des États-Unis, du Japon et de l'Allemagne pour le siècle prochain.
Cela est vrai pour le déclin de l'industrie américaine depuis les années 1950, plus les États-Unis ont adopté le libre-échange mondial, plus leurs propres produits manufacturés nationaux et leurs populations dépendantes ont souffert. Cela n'a jamais dérangé les élites intellectuelles libérales de la côte est et ouest. Ce n'est toujours pas le cas. Après avoir infligé des ruines et un désespoir durables à des centaines de millions de personnes pendant des générations, ils méprisent leurs victimes comme des «déplorables» pour avoir crié de douleur et cherché à mettre fin aux politiques désastreuses.
La Russie a subi les horreurs du laissez-faire impitoyable et des politiques de libre-échange non réglementées de l'Occident libéral dans les années 1990. Boris Eltsine ne s'est jamais réveillé avec la catastrophe que Bill Clinton et Larry Summers infligeaient à son pays. Au cours des deux dernières décennies, le rétablissement de la Russie de cet abîme sous le président Vladimir Poutine a été miraculeux. La responsabilité sociale nationale a réussi là où les théories folles et simplistes d'Adam Smith, David Ricardo et Ayn Rand ont toutes échoué.
La pandémie de coronavirus devrait donc servir de signal d'alarme aux peuples de l'Ouest, ce que Thomas Jefferson a mémorablement appelé «Une cloche de feu dans la nuit». Ils doivent commencer à suivre les exemples russes d'autosuffisance, de préparation prudente et de maintien de frontières solides.
Les ravages du libéralisme - ses frontières ouvertes et ses marchés libres - ont déjà dépouillé l'Occident de toutes ses défenses, sociales, démographiques, industrielles et économiques.
L'Occident n'a plus de temps: l'audit de la pandémie a été fait, et le calcul est maintenant dû.
https://www.zerohedge.com/markets/pandemic-exposes-liberalisms-free-trade-open-borders-road-national-suicide
Applis de traçage : scénarios pour les non-spécialistes
RépondreSupprimerS’il y avait une offensive médiatique en faveur d’une application de traçage, voici des exemples simples et faciles à comprendre pour expliquer le danger qui se profile.
Un article de Framablog
26 AVRIL 2020
Un document de plus sur les dangers de l’application de traçage ? Nous n’allons pas reproduire ici les 13 pages documentées et augmentées de notes de référence d’une équipe de 14 spécialistes en cryptographie :
Xavier Bonnetain, University of Waterloo, Canada ; Anne Canteaut, Inria ; Véronique Cortier, CNRS, Loria ; Pierrick Gaudry, CNRS, Loria ; Lucca Hirschi, Inria ; Steve Kremer, Inria ; Stéphanie Lacour, CNRS ; Matthieu Lequesne, Sorbonne Université et Inria ; Gaëtan Leurent, Inria ; Léo Perrin, Inria ; André Schrottenloher, Inria ; Emmanuel Thomé, Inria ; Serge Vaudenay, EPFL, Suisse ; Christophe Vuillot, Inria.
… mais ils ont fait un effort tout à fait louable de pédagogie pour qu’au-delà des problèmes techniques réels, nous comprenions tous. Le document s’intitule : Le traçage anonyme, dangereux oxymore, Analyse de risques à destination des non-spécialistes
Nous vous invitons évidemment à en découvrir l’intégralité, mais voici simplement les cas fictifs (hélas réalistes), les scénarios que les spécialistes nous proposent.
Au moment où va peut-être se déclencher une offensive médiatique en faveur d’une application de surveillance de la part du gouvernement ou de Google+Apple, il n’est probablement pas inutile d’avoir des exemples simples et faciles à comprendre pour expliquer notre opposition.
Nous avons ajouté en complément la conclusion de l’ensemble du document qui précise clairement les limites de toute solution technique et les valeurs que doit respecter l’informatique.
Que les auteurs soient vivement remerciés de cet exercice d’éducation de tous qu’ils ont eu l’excellente idée de placer sous licence CC-BY 4.0 .
1. FAUSSE DÉCLARATION
Le joueur de foot Gronaldo doit disputer le prochain match de Ligue des champions. Pour l’empêcher de jouer, il suffit pour un adversaire de laisser son téléphone à côté de celui de Gronaldo à son insu, puis de se déclarer malade.
Gronaldo recevra une alerte, car il aurait été en contact avec une personne infectée, et devra rester 14 jours éloigné des terrains.
2. LE SUSPECT UNIQUE
M. Lambda qui, pour éviter la contamination, ne sort de chez lui que pour faire ses courses à l’épicerie du quartier, reçoit une notification de son téléphone. Il en déduit que le responsable n’est autre que l’épicier.
3. CROISEMENT D’INFORMATIONS
Mme Toutlemonde qui, elle, croise beaucoup de gens dans la journée, reçoit une notification. Il lui suffit de discuter quelques instants avec son voisin de palier et un collègue de bureau, pour savoir que le malade ne fait pas partie de son entourage professionnel, mais qu’il habite l’immeuble.
Grâce à ces indices, elle suspecte fortement (peut-être à tort) M. Harisk du 3e étage, qui est ambulancier, d’avoir contaminé tous ses voisins. Elle s’empresse de prévenir le reste des habitants de l’immeuble via les réseaux sociaux.
4. MES VOISINS SONT-ILS MALADES ?
RépondreSupprimerM. Ipokondriac voudrait savoir si ses voisins sont malades. Il récupère son vieux téléphone dans un placard, y installe l’application TraceVIRUS, et le laisse dans sa boîte aux lettres en bas de l’immeuble.
Tous les voisins passent à côté à chaque fois qu’ils rentrent chez eux, et le téléphone recevra une notification si l’un d’entre eux est malade.
5. CANDIDAT À L’EMBAUCHE
L’entreprise RIPOUE souhaite recruter une personne pour un CDD. Elle veut s’assurer que le candidat ne tombe pas malade entre l’entretien d’embauche et la signature du contrat. Elle utilise donc un téléphone dédié qui est allumé uniquement pendant l’entretien, et qui recevra une alerte si le candidat est testé positif plus tard.
6. LES PAPARAZZI
M. Paparazzo cherche des informations sur la vie privée de Mme Star. Il soudoie Mme Rimelle, la maquilleuse qui intervient sur le tournage de son dernier film pour qu’elle allume un téléphone dédié et qu’elle le place à proximité de celui de Mme Star.
M. Paparazzo récupère ensuite le téléphone. Il recevra une notification si Mme Star est infectée par le virus.
7. LE MILITANT ANTISYSTÈME
M. Hanty, qui présente des symptômes du Covid-19, est un militant antisystème. Pour dénoncer la mise en place de l’application TraceVIRUS, il attache son téléphone à son chien, et le laisse courir dans le parc toute la journée. Le lendemain il va voir le médecin et il est testé positif ; tous les promeneurs reçoivent une notification.
8. L’INGÉRENCE ÉTRANGÈRE
Le sous-marin Le Terrifiant doit appareiller dans quelques jours, mais Jean Bond est un agent étranger qui veut empêcher son départ. Il recrute Mata-Hatchoum qui présente des symptômes, et lui demande de faire le tour des bars de marins. Mata-Hatchoum va ensuite se faire tester, et cinq marins reçoivent une notification de l’application. Le Terrifiant est obligé de rester à quai.
9. L’ÉLÈVE DUCOVID
L’élève Ducovid a un contrôle de français la semaine prochaine, mais il n’a pas lu l’œuvre au programme. Grâce à une petite annonce, il trouve M. Enrumais qui présente des symptômes et accepte de lui prêter son téléphone.
Il fait passer le téléphone de M. Enrumais dans toute la classe, puis le laisse traîner en salle des profs. Il le rend ensuite à M. Enrumais, qui va voir un médecin.
Le médecin constate que M. Enrumais est malade et le déclare dans l’application du téléphone. Ceci déclenche une alerte pour toute la classe et pour tous les professeurs, le lycée est fermé !
10. LE CAMBRIOLAGE
M. Rafletou veut cambrioler la maison de l’oncle Canard. Avant d’entrer, il utilise une antenne pour détecter les signaux Bluetooth. Il sait que l’oncle Canard utilise TraceVIRUS, et s’il n’y a pas de signal c’est que la maison est vide.
11. LE CENTRE COMMERCIAL
RépondreSupprimerLe centre commercial La Fayote veut protéger ses clients, et refuser ceux qui n’utilisent pas l’application TraceVIRUS. Comme l’application diffuse régulièrement des messages, il suffit que le vigile à l’entrée utilise une antenne Bluetooth pour détecter les clients qui utilisent l’application, et ceux qui ne l’utilisent pas.
12. L’APPLICATION GEOTRACEVIRUS
Peu après avoir installé l’application TraceVIRUS, Mme Toutlemonde entend parler de l’application GeoTraceVIRUS qui réutilise les informations TraceVIRUS pour localiser les malades.
Mme Toutlemonde apprend ainsi qu’un malade s’est rendu samedi dernier au supermarché PetitPrix. Par crainte (peut-être infondée) d’attraper le virus, elle ne fera pas ses courses chez PetitPrix cette semaine.
13. L’ASSURANCE
La chaîne de supermarché SansScrupule utilise des traceurs Bluetooth pour suivre les clients dans ses magasins. Ils relient l’identifiant Bluetooth à l’identité réelle à partir de l’application MySansScrupule, ou avec les cartes bancaires lors du passage en caisse.
Pendant que M. Lambda fait ses courses, ils peuvent simuler un contact avec son téléphone, et ils seront donc prévenus si M. Lambda est malade. Cette information sera transmise au service assurance du groupe.
14. LE MALWARE
Mme Toutlemonde a installé l’application chatsMignons sur son téléphone, sans savoir que c’est un logiciel espion (un malware) qui l’espionne. Après avoir déclaré dans TraceVIRUS qu’elle est malade, elle reçoit un message pour la faire chanter, menaçant de révéler sa maladie à son assurance et à son employeur qui risque de mettre fin à sa période d’essai.
Une autre activité lucrative du crime organisé, très facile à mettre en œuvre dans certains des systèmes de traçage proposés, consisterait à garantir, moyennant finances, la mise en quarantaine obligatoire de personnes ciblées.
15. VENTE D’ALERTES POSITIVES
Don Covideone vend une application InfecteTonVoisin sur Internet. Après avoir téléchargé l’application, il suffit d’approcher son téléphone d’une personne pour qu’elle reçoive une notification lui signalant qu’elle est à risque. Les attaques sont désormais possibles sans compétence technique.
Ainsi, Monsieur Bouque-Maeker compte parier lors du prochain match de Ligue des champions. Par chance, il assistera à la conférence de presse de Gronaldo. Il mise alors fortement sur l’équipe adverse, pourtant donnée perdante à 10 contre 1.
Il télécharge l’application InfecteTonVoisin et approche son téléphone de Gronaldo pendant l’interview. Gronaldo reçoit une alerte, il ne pourra pas disputer le match. Son équipe perd et Monsieur Bouque-Maeker remporte la mise !
L’image ci-dessous résume l’ensemble de l’argumentaire de 13 pages, pas seulement les cas de figure plus haut mentionnés.
LE TRAÇAGE, SOLUTION ULTIME ?
RépondreSupprimerLe traçage des contacts pose de nombreux problèmes de sécurité et de respect de la vie privée, et les quelques scénarios que nous avons présentés n’illustrent qu’un petit nombre des détournements possibles. À cet égard, la cryptographie n’apporte que des réponses très partielles.
Nombre des situations que nous avons présentées exploitent en effet les fonctionnalités de ce type de technique, plutôt que leur mise en œuvre. Dès lors, l’arbitrage de ces risques ne pourra pas être résolu par la technique. Il relève de choix politiques qui mettront en balance les atteintes prévisibles aux droits et libertés fondamentaux et les bénéfices potentiels qui peuvent être espérés dans la lutte contre l’épidémie.
À notre connaissance, l’estimation des bénéfices d’un éventuel traçage numérique est aujourd’hui encore très incertaine, alors même que les scénarios que nous avons développés ici sont, eux, connus et plausibles.
Un principe essentiel en sécurité informatique est que l’innocuité d’un système ne doit en aucun cas être présumée en comptant sur l’honnêteté de certains de ses acteurs.
Ce même principe apparaît dans l’évolution de notre droit en matière de protection des données à caractère personnel. Si, avec la loi « Informatique et libertés » de 1978, c’était de la part des pouvoirs publics, et singulièrement de l’État, que des dérives étaient redoutées, les acteurs privés puis, à travers le RGPD, tous les acteurs de la société ont été associés à ces craintes.
Les atteintes que les systèmes de traçage peuvent faire subir aux droits et libertés de chacun et chacune d’entre nous peuvent venir non seulement des pouvoirs publics qui en recommandent le développement et la mise en œuvre, mais aussi d’autres acteurs, collectifs ou individuels, qui sauront tirer profit des propriétés de ces systèmes comme autant de failles.
Le premier alinéa de l’article 1 de la loi de 1978 a survécu à toutes ses révisions et évolutions. L’urgence que nous ressentons collectivement face à notre situation actuelle ne doit pas nous le faire oublier : L’informatique doit être au service de chaque citoyen. […] elle ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’Homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.
https://www.contrepoints.org/2020/04/26/370056-applis-de-tracage-scenarios-pour-les-non-specialistes
Personnellement, c'est TOUS LES JOURS (depuis DES années) que le site LE VERT BAVOIR est attaqué, que les employés de Google empêchent les traducteurs de traduire ou qu'apparaissent des écriteaux 'CE SITE N'EST PAS DISPONIBLE' ou 'CE SITE EST DANGEREUX' !! Idem pour les courriers envoyés.
SupprimerGutenberg, la diffusion du savoir – Les Héros du progrès (14)
RépondreSupprimerLes idées de Gutenberg ont permis de lancer une révolution dans l’imprimerie, ce qui a grandement facilité la diffusion de l’information.
26 AVRIL 2020
Un article de Human Progress.org
Voici le quatorzième épisode d’une série d’articles intitulée « Les Héros du progrès ». Cette rubrique présente une courte description des héros qui ont apporté une contribution extraordinaire au bien-être de l’humanité.
Notre quatrozième héros du progrès est Johannes Gutenberg, orfèvre et inventeur allemand du XVe siècle, qui a créé la première presse à imprimer mobile en métal. Les inventions de Gutenberg comprenaient un procédé de production en série de caractères mobiles, l’utilisation d’encre à base d’huile pour l’impression de livres, des moules réglables, des caractères mobiles mécaniques et l’utilisation d’une presse à imprimer en bois similaire aux presses agricoles à vis de l’époque.
Les idées de Gutenberg ont permis de lancer une révolution dans l’imprimerie, ce qui a grandement facilité la diffusion de l’information. La presse à imprimer a contribué à alimenter la dernière partie de la Renaissance, la Réforme et la Révolution scientifique, ouvrant ainsi la voie au début de la Révolution industrielle dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
On sait relativement peu de choses sur les jeunes années de Gutenberg. On pense qu’il est né entre 1394 et 1404 dans la ville de Mayence, le Saint Empire romain (l’Allemagne d’aujourd’hui). Nous savons que Gutenberg est né dans une riche famille de marchands et qu’il a grandi en apprenant le métier d’orfèvre.
En 1411, les Gutenberg ont été exilés de Mayence à la suite d’un soulèvement contre la classe des patriciens. Nous ne savons pas grand-chose de la vie de Gutenberg au cours des quinze années suivantes, mais une lettre écrite par lui en 1434 indique qu’il vivait à Strasbourg en France. De plus, les archives juridiques de cette même année indiquent qu’il était orfèvre et membre de la milice de Strasbourg.
À Strasbourg, Gutenberg crée des miroirs à main en métal que les pèlerins achetaient et utilisaient lorsqu’ils visitaient des lieux saints (on pensait que les miroirs à main pouvaient capter la lumière sacrée des reliques religieuses). Ses compétences en matière de travail du métal se sont révélées utiles lorsqu’il met au point le caractère mobile typographique utilisé dans les presses à imprimer.
En 1439, Gutenberg rencontre des problèmes financiers. Ne pouvant rassurer ses investisseurs, il aurait partagé un « secret » avec eux. On suppose que ce secret était un procédé d’impression bien amélioré.
Un an plus tard, Gutenberg aurait déclaré avoir perfectionné l’art de l’imprimerie. Cela dit, un prototype fonctionnel de sa presse à imprimer était encore loin d’être au point.
En 1448, Gutenberg retourne à Mayence. Grâce à un prêt de son beau-frère, Arnold Gelthus, il peut construire une imprimerie opérationnelle en 1450. Une presse en état de marche lui permet de convaincre Johann Fust, un riche usurier, de lui prêter davantage de capitaux pour financer le perfectionnement du système d’impression. Peter Schöffer, le gendre de Fust, rejoint aussi l’entreprise. Il est probable que Schöffer ait conçu certaines des premières polices de caractères de la presse.
Il est largement établi que Gutenberg possédait deux presses, l’une pour les textes commerciaux lucratifs, et l’autre réservée à l’impression de la Bible. En 1455, les 180 premiers exemplaires de la Bible de Gutenberg sont achevés.
RépondreSupprimerMais la même année, Fust poursuit Gutenberg en justice et exige le remboursement de son argent, accusant Gutenberg d’une mauvaise affectation des fonds. Le tribunal donne raison à Fust, qui prend alors possession de l’atelier d’impression et de la moitié de toutes les Bibles imprimées.
La décision de la cour entraîne effectivement la faillite de Gutenberg. Ne se décourageant pas, il réussit à ouvrir une petite imprimerie à Bamberg en Bavière en 1459, où il continue à imprimer des bibles.
En 1465, le prince archevêque de Mayence reconnaît les mérites de Gutenberg et le nomme gentilhomme de la cour (« Hofmann »). Cela signifie que jusqu’à sa mort en 1468, Gutenberg pourra vivre confortablement grâce à cette rente annuelle généreuse.
L’innovation de Gutenberg s’est rapidement répandue dans toute l’Europe et au-delà. Ainsi, les livres et les brochures sont devenus beaucoup moins chers et plus facilement accessibles. Le déferlement de textes imprimés a contribué à augmenter le taux d’alphabétisation sur tout le continent. Les connaissances médicales, scientifiques et techniques se sont multipliées, améliorant la vie de millions de personnes. Les traités philosophiques, religieux et politiques ont foisonné.
Les contrôles monopolistiques que les corporations et la noblesse avaient exercés sur la vie économique et sociale de l’Europe pendant des siècles ont été brisés.
Pour toutes ces raisons, Johannes Gutenberg est notre quatorzième héros du progrès.
https://www.contrepoints.org/2020/04/26/370091-gutenberg-la-diffusion-du-savoir-les-heros-du-progres-14
Ce gros con de Bavière n'a fait que COPIER les chinois qui imprimaient depuis mille ans ! Et lui, de haut de sa hauteur de con au lieu de publier des livres d'instruction il a imprimé... des bibles !!! Des livres pour asservir le Peuple, le soumettre à la dictature religieuse et politique des psychopathes qui envahissaient le monde.
SupprimerDepuis toujours les chinois s'étaient aperçu qu'en marchant ils faisaient des piades dans le sable, comme des marques de doigts sale sur un objet clair et propre. Le tampon était né et avec lui l'imprimerie.