- ENTREE de SECOURS -



samedi 4 avril 2020

La Chine construit les plus grandes serres du monde pour l'Égypte

https://www.youtube.com/watch?v=gvYYov4mQtg

L'avenir est à la serre. Des fruits & légumes toute l'année quel que soit le temps dehors. Les serres permettent aussi l'élevage d'animaux, pâturage et habitations. 

21 commentaires:

  1. Fraude sociale: ces milliards qui manquent plus que jamais


    12:30 04.04.2020
    Par Maxime Perrotin


    Le milieu hospitalier est mis à rude épreuve par la pandémie de coronavirus, affaibli par les coupes budgétaires de ces dernières années. Des économies réalisées en parallèle de l’augmentation de la pression fiscale, alors même que l’on continue de minimiser une fraude sociale qui coûterait chaque année des milliards d’euros aux contribuables.

    La crise sanitaire du coronavirus en exacerbe bien d’autres en France, éducative, sécuritaire, sociale et même fiscale.

    Le gouvernement cherche des rentrées d’argent afin de financer les mesures d’urgence, dans un pays où le taux des prélèvements obligatoires atteint déjà un record mondial de 57%: ainsi, les seules mesures de chômage partiel pour 2,2 millions d’ayants droit coûteraient 8,5 milliards d’euros, un chiffre probablement à revoir à la hausse puisqu’on évoque maintenant 5,7 millions de chômeurs partiels.

    Pourtant, Bercy ne semble nullement s’intéresser aux sorties de ce même argent, source potentielle de considérables économies. S’il a toujours été politiquement et médiatiquement de bon ton de mettre l’accent sur le manque à gagner que la fraude fiscale génère pour les comptes publics, la fraude sociale génère elle aussi d’importants dégâts sur les comptes publics et contribue à faire baisser le consentement à l’impôt dans notre pays.

    Un état de fait qu’avait d’ailleurs brandi, il y a tout juste un mois, dans un tout autre contexte, l’ancien juge d’instruction Charles Prats, magistrat au TGI de Paris, spécialiste de la lutte contre la fraude fiscale et sociale.

    «Statistiquement, c’est totalement aberrant et cela démontre qu’il y a un problème massif. 10,6 millions d’individus nés à l’étranger auraient des droits ouverts à l’assurance maladie alors qu’ils ne seraient que 8,2 millions en France, soit 2,4 millions de fantômes. Et on vient vous dire que la fraude c’est une Fake News? On parle ce soir de 30 milliards d’euros par an, et cela rien que sur le problème des immatriculations frauduleuses des personnes soient-disant nées à l’étranger!» mettait en garde le magistrat, le 3 mars 2020.

    Ce dernier venait alors d’intervenir, durant près de deux heures, devant la commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales. Rapports officiels de la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) à l’appui, il dénonçait la fraude documentaire. Il relatait que le ministère de l’Économie ne s’était penché sur la fraude au sein du SANDIA– le service de la Caisse nationale d’Assurance-vieillesse (CNAV) chargé de l’immatriculation des personnes nées à l’étranger (environs 400.000 demandes par an)– qu’à partir de 2010, époque où Charles Prats était coordinateur de la lutte contre la fraude à Bercy. Le magistrat pointait du doigt un décret de simplification administrative passé dix ans plus tôt par le Premier ministre d’alors, le socialiste Lionel Jospin, qui avait autorisé le recours aux photocopies pour nombre de démarches administratives, donnant ainsi un coup de pouce aux fraudeurs et faussaires.

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  2. Il évoquait alors une «visite» menée conjointement, par le groupe interministériel d’expertise de lutte contre la fraude à l’identité (GIELFI) et la Direction centrale de la Police aux frontières (DCPAF), dans les locaux du SANDIA.

    «Selon la DCPAF, cette immatriculation s’effectue dans des conditions très favorables à la fraude, puisque SANDIA immatricule à la vue d’un simple extrait d’acte de naissance. Les quelques exemples de documents montrés lors du déplacement du GIELFI au SANDIA étaient tous des faux permettant à des personnes d’être immatriculées sous des identités fictives», pointait Charles Prats, citant aux députés le rapport de 2010 de la DNLF.

    En somme, en 2010 «on découvre la catastrophe», commente le juge parisien. Reprenant les archives de l’Assemblée, il évoque le refus fin janvier 2011 de Raphaël Bartolt, directeur de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) d’éclairer la Commission parlementaire (Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale) concernant ces manquements observés au sein du SANDIA.

    «Quand on sait tout ça, on ne peut plus se taire»

    Résultat de ce que le député Les Républicains (LR) Patrick Hetzel, président de la Commission d’enquête, finira par décrire comme une «politique de l’autruche»: si aujourd’hui l’INSEE reconnaît l’existence de 8,2 millions de personnes nées à l’étranger, ces dernières seraient en réalité plus de 10 millions à avoir des droits «ouverts». Des millions de «fantômes», qui «passent à la caisse chaque mois» (allocations diverses, retraites, etc.), lâche le magistrat dans une vidéo twittée dans la foulée de son audition à l’Assemblée. Celui-ci rappelle que les dépenses de protection sociale en France représentent 787 milliards d’euros par an, dont 450 milliards de prestations sociales versées.

    Charles Prats dénonce là un «système structuré de détournement d’argent public». «Quand on sait tout ça, on ne peut plus se taire» concluait-il devant les députés, soulignant qu’il ne cherchait qu’à protéger «les biens communs».

    Déjà début septembre 2019, la sénatrice UDI Nathalie Goulet et la députée LREM Carole Grandjean mirent en lumière ce qui sera décrit par certains comme une «administration passoire» en matière de contrôle.

    Elles avaient notamment découvert, à l’occasion d’un simple échange de mails avec le directeur général de l’INSEE, que la France comptait 3,1 millions de centenaires réputés en vie (1,6 million nés à l’étranger et 1,5 nés en France), alors que selon ce même Institut national de la statistique, l’Hexagone n’en comptait que 21.000 en 2016.

    «C’est tellement hallucinant que c’en est drôle», commentait Charles Prats devant les députés, en profitant pour revenir sur les railleries de certains médias subies par les deux parlementaires, suite au tollé qu’avait provoqué la parution des résultats de cet audit parlementaire.

    «Moralement, c’est insupportable»

    La Sécurité sociale et l’INSEE avaient rappelé dans un communiqué commun qu’il n’y avait pas de bénéficiaire de prestations derrière chaque numéro de Sécurité sociale, ce dernier ne constituant qu’un prérequis à l’ouverture de droits. De son côté le directeur de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV) affirmait que seuls 15.000 centenaires, dont 1.500 à l’étranger, avaient touché des retraites. La CNAV évoquait alors un «taux d’anomalies critiques» compris entre 1% et 1,3%.

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  3. Un sénateur ayant rallié la majorité, Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas de Calais, UDI réélu sous l’étiquette LREM) s’empressera de contester les résultats de l’audit de ses homologues parlementaires. Sur la base d’un examen d’un «échantillon de 2.000 dossiers représentatif des quelque 17,2 millions de personnes vivantes nées à l’étranger disposant d’un numéro de sécurité sociale», il avait déduit que le préjudice annuel imputable «aux fausses» immatriculations était compris entre 117 et 138,6 millions d’euros par an.

    Un ensemble de chiffres repris par la presse, où l’on pointera plutôt du doigt les professions libérales de santé, certains journalistes n’hésitant pas à parler de «désinformation» de la part de Nathalie Goulet et Carole Grandjean, à leurs yeux victimes de «confusion» induite par un sujet «complexe». Plus à gauche, on s’émouvait de cette «propagande» d’élus «répétant de vieilles rengaines de l’extrême-droite» afin de mettre à terre le système social tricolore. Un «traitement de faveur», que ce magistrat enregistrant 25 ans de lutte contre la fraude fiscale et sociale semble avoir expérimenté.

    «Cela fait des mois que je suis traité de tout. À l’époque où je communiquais beaucoup sur la fraude fiscale, j’étais la coqueluche de monsieur Mélenchon, maintenant que je parle de la fraude sociale, c’est limite si je ne suis pas un nazi», confie-t-il à la poignée de députés présents.

    à l’époque, Charles Prats avançait le chiffre de 14 milliards d’euros, comme premier jet à l’évaluation annuelle de cette fraude aux prestations sociales dans le pays. Des sommes, par essence difficiles à évaluer, mais qui n’en restent pas moins «absolument monstrueuses», comme les qualifiaient en commission Valérie Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône.

    Celle-ci évoquait notamment les cas, relatés dans la presse, des «faibles» condamnations infligées aux fraudeurs. «On ne sait pas du tout comment ces sommes sont recouvrées», regrettait-elle par ailleurs.

    «Je dirai que, moralement, c’est insupportable à l’heure où on est à 100% d’endettement, 57% de taux de prélèvements obligatoires, où on diminue les prestations pour les personnes les plus fragiles […] imaginer qu’on puisse à ce point frauder l’argent de la solidarité c’est absolument inconcevable!», tempêtait Valérie Boyer.

    D’autant plus que le 11 février, devant cette même Commission parlementaire sur la fraude aux prestations sociales, Mathilde Lignot-Leloup, à la tête de la direction de la Sécurité sociale (DSS), admet qu’«environ» 2,6 millions de cartes Vitale en trop étaient en circulation dans l’Hexagone. En somme, une carte Vitale sur douze en France serait potentiellement utilisée par un fraudeur. Un chiffre qui va dans le sens des conclusions de Charles Prats et des deux parlementaires. Interviewé à l’occasion de la parution de ces premiers travaux, le président de Contribuables associés revenait en septembre, au micro Sputnik, sur la passivité et le déni de l’administration face au trafic de cartes vitales dans «certaines communautés».

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  4. «Il faut sortir de la négation»

    Tout comme les deux parlementaires, Charles Prats met en avant les estimations annuelles effectuées par l’université de Portsmouth (Centre for Counter Fraud Studies). Cette dernière estime qu’entre 3 et 10% des montants reversés au titre des prestations sociales, à l’échelle d’une dizaine de pays, le seraient à des fraudeurs. Loin des 1% «vendus à la Cour des comptes» par la CNAV, chiffre qui au regard de l’étude de Portsmouth, ferait de l’administration française un modèle mondial en matière de contrôles et de lutte contre la fraude. Les 14 à 30 milliards de fraude potentielle avancés par Charles Prats sont dans la fourchette basse de cette même étude, qui évoque un plafond de 45 milliards d’euros.

    «Il faut sortir d’un certain angélisme –qui est voulu par certains– et sortir de la négation: il y a de la fraude aux prestations sociales et elle est évidemment massive dans notre pays.»

    Si l’on ne peut pas affirmer que toute ou partie de la somme que représente ces décaissements abusifs aurait été allouée à l’hôpital, force est de constater qu’à l’heure où l’État recherche des entrées d’argent afin de compenser des mesures d’urgence –jusqu’à en appeler aux dons, voire de précipiter la fin du confinement–, cet argent issu de l’impôt des Français et reversé à des personnes ne le méritent pas aurait été bien utile ces dernières années alors qu’au même moment l’hôpital –qui aujourd’hui prend de plein fouet la vague épidémique– était mis à la diète.

    https://fr.sputniknews.com/analyse/202004041043473137-fraude-sociale-ces-milliards-qui-manquent/

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    1. Le manque d'argent vient UNIQUEMENT des sommes sorties envoyées à l'étranger (hors celle des retraites versées aux français expatriés). Que l'argent soit gagner 'au noir' ou déclaré l'argent est dépensé sur place et ne génère aucun manque !

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  5. Situation au Vietnam : perte d'emploi et nouveaux jobs


    samedi, 04 avril 2020 04:13


    Les temps sont dur en ce moment avec ce confinement. Mais c'est une énorme opportunité pour se former, anticiper l'émergence de nouvelles tendances pour rebondir sur un nouvel emploi.

    Si vous êtes attirés par le Vietnam, souhaitez y partir pour vous y expatrier et pour trouver un emploi, cette vidéo est pour vous !

    (vidéo en anglais, mais les sous titres retravaillés y sont, donc c'est bon même si votre anglais n'est pas au top ;)

    Dans cette vidéo, je vais vous expliquer :

    Quelle est la situation et l'impact du coronavirus au Vietnam ?

    Quels sont les secteurs porteurs sur lesquels se positionner dans les prochains mois ?

    Quelles sont les erreurs communes que les expatriés commettent en cherchant du travail au Vietnam ?

    A quel salaire peut on prétendre quand on part travailler au Vietnam ?

    Les avantages et inconvénients (sans langue de bois) sur la vie au Vietnam en tant qu'expatrié ?

    Le plan d'action étape par étape à copier / coller pour rentrer en contact avec des entreprises qui recrutent et trouver le job de vos rêves en Asie.

    N'hésitez pas à poser vos questions sous la vidéo, je me ferai un plaisir de vous donner mon avis sur la situation, le potentiel que vous avez pour trouver du travail ou bien confronter votre point de vue sur la gestion de la crise en France face à l'Asie.

    http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/senrichir/vietnam-emploi-travailler.html

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    1. Vidéo et sous-titrages merdiques ! Où n'est présentée que la 'vente d'une formation' !!
      'Conseiller' ? Whôah !

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  6. Ancien juge à la Cour suprême britannique: "Voilà à quoi ressemble un État policier"


    par Tyler Durden
    Sam, 04/04/2020 - 08:10
    Via The Spectator,


    L'ancien juge de la Cour suprême, Jonathan Sumption, QC, a dénoncé la réponse de la police au coronavirus, affirmant que le pays souffre d'une "hystérie collective".

    Il s'agit d'une transcription révisée de son interview avec l'émission World at One de BBC Radio 4 plus tôt dans la journée.

    Intervieweur de la BBC Jonny Dymond

    «Une glissade hystérique dans un État policier. Une police honteuse qui empiète peu sur le bon sens ou la tradition. Une réaction excessive irrationnelle entraînée par la peur. Ce ne sont pas les accusations de militants aux yeux fous, elles viennent des lèvres d'un de nos éminents juristes, Lord Sumption, ancien juge de la Cour suprême. Je lui ai parlé juste avant notre diffusion.

    Lord Sumption

    Le vrai problème est que lorsque les sociétés humaines perdent leur liberté, ce n'est généralement pas parce que les tyrans l'ont emportée. C'est généralement parce que les gens renoncent volontairement à leur liberté en échange d'une protection contre une menace extérieure. Et la menace est généralement une menace réelle mais généralement exagérée. C'est ce que je crains que nous voyons maintenant. La pression sur les politiciens est venue du public. Ils veulent de l'action. Ils ne s'arrêtent pas pour demander si l'action fonctionnera. Ils ne se demandent pas si le coût en vaudra la peine.

    Ils veulent quand même de l'action. Et quiconque a étudié l'histoire reconnaîtra ici les symptômes classiques de l'hystérie collective. L'hystérie est contagieuse. Nous nous transformons en une mousse dans laquelle nous exagérons la menace et cessons de nous demander si le remède peut être pire que la maladie.

    Dymond

    À un moment comme celui-ci, comme vous le reconnaissez, les citoyens se tournent vers l'État pour obtenir une protection, pour obtenir de l'aide, nous ne devrions donc pas être surpris si l'État acquiert de nouveaux pouvoirs s'il répond. C'est ce qu'on lui a demandé de faire, presque exigé de lui.

    Sumption

    Oui, c'est absolument vrai. Nous ne devrions pas être surpris. Mais nous devons reconnaître que c'est ainsi que les sociétés deviennent des despotismes. Et nous devons également reconnaître que c'est un processus qui mène naturellement à l'exagération. Les symptômes du coronavirus sont clairement graves pour ceux qui ont d'autres conditions médicales importantes, surtout s'ils sont vieux. Il y a des cas exceptionnels où des jeunes ont été frappés, qui ont fait beaucoup de publicité, mais les chiffres sont assez faibles. Les preuves italiennes, par exemple, suggèrent que seulement dans 12% des décès, il est possible de dire que le coronavirus était la principale cause de décès. Alors oui, c'est grave et oui, il est compréhensible que les gens crient au gouvernement.

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  7. Mais la vraie question est: est-ce suffisamment grave pour justifier la mise en prison de la majeure partie de notre population, détruisant notre économie pour une durée indéterminée, détruisant des entreprises que des gens honnêtes et travailleurs ont mis des années à bâtir, asservissant les générations futures de dettes, dépression , le stress, les crises cardiaques, les suicides et l'incroyable détresse infligés à des millions de personnes qui ne sont pas particulièrement vulnérables et ne souffriront que de symptômes bénins ou aucun, comme le secrétaire à la Santé et le Premier ministre.

    Dymond

    L'exécutif, le gouvernement, est tout d'un coup vraiment assez puissant et vraiment plutôt dépourvu de contrôle. Le Parlement est en pause, il doit revenir fin avril, nous ne savons pas trop s'il le fera ou non, le Premier ministre est enfermé, communiquant via son téléphone, il n'y a pas grand-chose à contrôler est là ?

    Sumption

    Non. Certes, il n'y a pas grand-chose dans le contrôle de l'institution. La presse s'est livrée à un examen approfondi, il y a eu un bon journalisme stimulant. Mais surtout, la presse a, je pense, fait écho et a même amplifié la panique générale.

    Dymond

    Les restrictions de mouvement ont également modifié les relations entre la police et ceux dont elle nomme le service. La police nomme et fait honte aux citoyens pour avoir voyagé au mauvais moment ou pour se rendre au mauvais endroit. Cela vous fait-il sonner l'alarme, en tant qu'ancien membre de la magistrature ?

    Sumption

    Eh bien, je dois dire que oui. Je veux dire, la tradition du maintien de l'ordre dans ce pays est que les policiers sont des citoyens en uniforme. Ils ne sont pas membres d'une hiérarchie disciplinée opérant uniquement sous le commandement du gouvernement. Pourtant, dans certaines régions du pays, la police a tenté d'empêcher les gens de faire des choses comme voyager pour faire de l'exercice en plein air, ce qui n'est pas contraire à la réglementation, simplement parce que les ministres ont dit qu'ils préféreraient que nous ne le fassions pas. La police n'a pas le pouvoir de faire respecter les préférences des ministres, mais uniquement des réglementations légales - qui ne vont pas du tout dans la direction du gouvernement. Je dois dire que le comportement de la police du Derbyshire en essayant de faire honte aux gens d'utiliser leur droit incontestable de faire de l'exercice dans le pays et de détruire les sites de beauté dans les Fells afin que les gens ne veuillent pas y aller, est franchement honteux.

    Voilà à quoi ressemble un État policier. C'est un état dans lequel le gouvernement peut émettre des ordonnances ou exprimer des préférences sans autorité légale et la police fera respecter les souhaits des ministres. Je dois dire que la plupart des forces de police se sont comportées de manière tout à fait raisonnable et modérée. La police du Derbyshire a fait honte à nos traditions policières. Il y a bien sûr une tendance naturelle et une forte tentation pour la police de perdre de vue ses fonctions réelles et de se transformer en citoyens en uniforme en préfets d'école glorifiés. Je pense que c'est vraiment triste que la police du Derbyshire n'ait pas résisté à cela.

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  8. Dymond

    Il y aura des gens qui écouteront qui admireront votre sagesse juridique, mais qui diront également: «Eh bien, ce n'est pas un épidémiologiste, il ne sait pas comment la maladie se propage, il ne comprend pas les risques pour le service de santé si cette chose devient incontrôlable». Que leur dites-vous ?

    Sumption

    Ce que je leur dis, c'est que je ne suis pas un scientifique, mais chaque citoyen a le droit et le devoir de regarder et de voir ce que les scientifiques ont dit, de l'analyser par lui-même et de tirer des conclusions de bon sens. Nous sommes tous parfaitement capables de le faire et il n'y a aucune raison particulière pour que la nature scientifique du problème signifie que nous devons remettre notre liberté entre les mains des scientifiques. Nous avons tous des facultés critiques et il est assez important, dans un moment de panique nationale, de les maintenir.

    Dymond

    Lord Sumption, ancien juge de la Cour suprême, m'a parlé plus tôt. Nous avons adressé ses critiques à la police du Derbyshire et ils nous ont envoyé cette déclaration: «Nos conseils au public étaient conformes aux instructions du gouvernement national et faisaient écho à ce que les gens de nos communautés disaient à la suite de milliers de personnes qui se sont rendues au Peak District National. Garez-vous le week-end précédent. Le week-end qui vient de s'écouler a vu un nombre beaucoup plus faible et nous remercions le public pour sa réponse.

    https://www.zerohedge.com/political/former-british-supreme-court-justice-what-police-state

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  9. Selon un scientifique, le coronavirus est «peut-être venu pour toujours»


    15:25 04.04.2020


    Alors que de nombreux pays prennent des mesures visant à lutter contre la pandémie, un membre de l'Académie russe des sciences assure que le Covid-19 peut devenir une maladie saisonnière comme la grippe. Selon ses prévisions, au moins 70% de la population mondiale vont le contracter.

    Le nouveau coronavirus pourrait ne jamais disparaître, a déclaré à la chaîne de télévision Rossiya 1 Vitali Zverev, virologue faisant partie de l'Académie russe des sciences.

    «Il faut comprendre que ce virus est entré dans la population humaine pas pour aujourd'hui, pas jusqu’à l'été, pas jusqu’à l'automne. Il est venu pour de très nombreuses années, peut-être même pour toujours. 70% [de la population de la Terre, ndlr] seront touchés par cette maladie», a-t-il expliqué.

    Le taux de mortalité aurait pu être plus faible

    Il a également souligné que si les tests de dépistage du Covid-19 s'étaient généralisés, le nombre d'infectés serait plus élevé alors que le taux de mortalité deviendrait plus faible.

    «Le taux de mortalité n'est pas de 5%, il est plus faible que celui de la grippe.

    Et c'est une infection avec laquelle nous vivrons de la même manière que nous vivons avec la grippe, avec l'adénovirus», a ajouté le scientifique.

    En outre, il a comparé le taux de mortalité dû au coronavirus à celui de la grippe aux États-Unis. Selon lui, bien que l'épidémie de grippe aux États-Unis soit «faible» cette année, plus d'Américains en sont morts que du Covid-19.

    Selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles ce 4 avril à 11h00 GMT, la pandémie a fait au moins 59.456 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine.

    La France a recensé 6.507 morts et plus de 90.000 cas de contamination. En Russie, le nombre de contaminations reste faible avec plus de 4.700 cas confirmés, mais selon l'OMS le pic de l'épidémie dans le pays n'est pas encore passé.

    https://fr.sputniknews.com/international/202004041043477858-selon-un-scientifique-le-coronavirus-est-peut-etre-venu-pour-toujours/

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    1. Exact ! 60 000 morts du coronavirus dans le monde,
      500 000 par an de la grippe.

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  10. Une comète toxique se dirige vers la Terre


    16:01 04.04.2020


    Après être passée près de la Terre à l’époque de la construction des pyramides égyptiennes, une comète contenant du gaz toxique s'approchera de nouveau de notre planète entre fin avril et mai. Selon une astronome russe, il sera possible d’apercevoir sa couleur verte sans télescope.

    Une comète contenant un gaz toxique s’approchera de la Terre et du Soleil entre fin avril et mai et sera visible à l’oeil nu, a annoncé une astronome russe à Sputnik. La présence de gaz cyanogène dans son noyau explique la couleur verte de l’objet céleste:

    «Le cyanogène est responsable de l’apparition de la couleur verte, parce que le rayonnement ultraviolet excite les molécules de cyanogène et qu’elles deviennent fluorescentes», a fait savoir Lioudmila Kochman, scientifique du planétarium de Moscou.

    Selon ses dires, l’étoile errante s’approchera de la Terre le 24 mai à une distance maximale de 117 millions de kilomètres. Le 31 mai, elle passera devant le Soleil à une distance de 38 millions de kilomètres, c’est-à-dire plus proche de lui que Mercure.

    «Elle peut devenir la comète la plus brillante des sept dernières années dans le ciel. En raison du vent solaire, des queues se formeront. L’une sera gazeuse, l’autre sera faite de poussières, lesquelles la rendront particulièrement spectaculaire», a-t-elle précisé.
    Déjà passée près de la Terre

    La comète C/2019Y4 Atlas a été découverte le 28 décembre 2019 par le système de détection des astéroïdes potentiellement dangereux ATLAS (Asteroid Terrestrial-Impact Last Alert System). À l’époque, elle était minuscule, à l’échelle 20 de la magnitude apparente. Elle était déjà passée près de la Terre au début du IV millénaire avant J.-C., pendant la période de la construction des grandes pyramides d’Égypte, a expliqué la scientifique.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202004041043477423-une-comete-toxique-se-dirige-vers-la-terre/

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    1. Comète à 117 millions de kilomètres.
      Distance Terre-Lune 384 400 km

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  11. Sortie du confinement: pourrons-nous bientôt ressortir normalement ?


    13:11 04.04.2020
    Par Edouard Chanot


    Comment et quand le déconfinement aura-t-il lieu ? Hier, Édouard Philippe a avancé qu’il aurait lieu selon la région, l’âge et la disponibilité des tests. Voulant paraître à la fois prudent et rassurant, le Premier ministre n’a pas été en mesure d’en dire davantage. En effet, la date de pic de l’épidémie –et donc de sa décrue– n’est pas claire.

    Le pic de l’épidémie, c’est à la fois l’épreuve de force et le début de la fin. L’Île-de-France, région la plus touchée, vit avec cet espoir: ce pic aura lieu aux alentours du 6 avril, selon un document de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) regroupant 39 hôpitaux, datant du 31 mars et consulté par Le Parisien.

    Les chiffres, qui ont atteint 6.507 décès au soir du 3 avril, cesseraient donc de grimper exponentiellement d’ici quelques jours. Une bouffée d’oxygène, alors que les 2.700 lits de réanimation de la région parisienne sont près d’être occupés, avec 2.327 patients. Selon l’AP-HP, deux scénarios sont étudiés: les chiffres se stabiliseraient entre le 6 et le 11 avril, ce qu’on appelle un «effet plateau», avant de commencer à baisser vers le 16 avril.

    Épidémie: est-ce bientôt début de la fin ?

    Selon la deuxième option, plus pessimiste, mais plus proche des chiffres italiens, ce plateau pourrait durer une dizaine de jours. La pression serait donc maintenue sur les services hospitaliers et le personnel soignant. Dans le Grand-Est, le pic est attendu entre le 15 et le 25 avril. Mais dès à présent, on constate une baisse des appels au Samu et d’arrivées aux urgences.

    Pour autant, la prudence reste de mise. Le gouvernement n’a toujours pas donné d’estimation. Selon Valeurs actuelles se référant à des sources médicales proches de l'exécutif, ce dernier tablerait sur le 19 avril à échelle nationale, avec une arrivée à saturation des services d’urgence le 8 avril.

    Déconfinement: quand et comment ? Le grand flou

    Édouard Philippe a évoqué mercredi dernier, devant la mission d’information de l’Assemblée nationale, qu’un «déconfinement général et absolu, en une fois, partout et pour tout le monde» était peu probable. Si le confinement est prévu jusqu’au 15 avril, «le déconfinement n’est pas pour demain matin» a-t-il déclaré jeudi sur TF1, avant de préciser: «au moins jusqu’au 15 avril, et probablement plus longtemps»… Tout est dans la probabilité: l’hypothèse du mois de mai est donc pour l’heure la plus crédible.

    La question des scénarios de déconfinement est à n’en pas douter épineuse:

    «Nous avons demandé à plusieurs équipes de travailler sur cette question en étudiant l’opportunité, la faisabilité d’un déconfinement qui serait régionalisé, qui serait sujet à une politique de tests, en fonction, qui sait, de classes d’âge», a avancé le Premier ministre.

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  12. Les variables sont donc nombreuses: la région, les classes d’âge, la faisabilité des tests. À cela s’ajoutent les risques de l’irrespect du confinement: «le virus n’est pas en vacances» a souligné le Premier ministre, craignant des départs en vacances pour Pâques. L’inquiétude de voir les foyers d’épidémie se déplacer vers l’Ouest de l’Hexagone, jusqu’ici moins touché, ne peut être écartée: «si nos concitoyens font ça, ils propageront le virus et nous nous trouverons dans une situation encore plus difficile.» 60.000 gendarmes et policiers sont d’ailleurs mobilisés ce week-end pour renforcer les contrôles routiers.

    Selon l’Imperial College de Londres, qui avait publié plus tôt au mois de mars l’étude épidémiologique qui aurait convaincu le gouvernement de procéder au confinement généralisé, cette mesure extraordinaire aurait pour l’heure permis de sauver 2.500 personnes en France (et 38.000 en Italie). Le pic aura donc été à la fois retardé et aplani, suivant l’effet recherché pour préserver les services hospitaliers:

    Pour autant, le déconfinement ne peut être pris à la légère: la résurgence du virus en cas de retour précipité à la normale (notamment via les porteurs asymptomatiques, ce qui jouera contre la réouverture de l'espace Schengen) a d’ailleurs été évoquée par l’épidémiologiste Neil Ferguson de l’Imperial College de Londres: «le nombre d’infections recommencera à croître, ce qui mènera à un pic épidémique plus tard dans l’année». En d’autres termes, le gouvernement pourrait être contraint de rétablir un confinement à moyen terme:

    Et si le confinement semble avoir fonctionné, il a aussi eu des effets regrettables: seuls 3% de la population française aurait été contaminée à l’heure actuelle, ce qui signifierait que le nombre d’immunisés est encore minime. L’inconnue est considérable, et en l’absence de vaccin (12 à 18 mois sont encore nécessaires), il n’existe qu’un moyen d’obtenir une réponse: les tests.

    Les tests sérologiques: pour le mois de juin ?

    «Le vrai sujet, c’est les tests sérologiques» a déclaré Édouard Philippe. Il est ici question d’un dépistage massif par prélèvement sanguin et à échelle nationale. Jusqu’à présent, leur nombre a été dérisoire, environ 30.000 par jour. Or, sans test, toute décision politique est basée sur des hypothèses. En d’autres termes, en naviguant à vue. Mais les tests sérologiques ne seront disponibles que d’ici «les prochaines semaines», selon Olivier Véran, ministre de la Santé. Un calendrier pour le moins vague.

    Les «tests rapides», donnant des résultats en quelques minutes, qui devraient être produits au nombre de 100.000 par jour, ne seront disponibles qu’au mois de juin. L’arrivée des grands industriels sur le marché, ceux qui produisent par exemple les tests contre le VIH, est attendue avec impatience.

    Pour l’heure, l’un des tests est en cours de fabrication par une PME bretonne, NG Biotech. Son test de diagnostic rapide et in vitro, à partir du sang, nommé «NG Test IgM-IgG Covid-19», permet de détecter les anticorps produits en réponse à une infection dans une goutte de sang en 15 minutes seulement. Comme pour un test de grossesse, le résultat est révélé par une bande colorée. 2 millions de tests devraient être produits par l’entreprise par mois d’ici le mois de juillet, pour un prix unitaire de 10 à 15 euros.

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  13. Pourra-t-on bientôt savoir qui est immunisé ?

    Un test positif signifierait que la personne a développé les anticorps nécessaires pour être immunisée contre le coronavirus. «Si vous êtes positif, vous n’êtes pas à risque d’attraper la maladie et de la transmettre», a déclaré le docteur Jimmy Mohammed pour Europe1, proposant au passage «un dispositif de “laissez-passer” pour ces personnes, qui pourraient sortir et reprendre le travail.» Un test positif pourrait donc être une sorte de sésame pour les chanceux. Une idée avancée par un épidémiologiste allemand, Gerard Krause.

    À cela peuvent s’ajouter les nouvelles technologies. En Chine, un «code QR» est utilisé sur les téléphones portables: vert pour ceux qui peuvent sortir, orange pour les personnes à risque interdites de sortie, rouge pour les plus malades. Une stratégie numérique d’identification a été utilisée en Corée, où les dépistages ont été massifs, permettant de tracer les déplacements et les contacts de chaque cas potentiel.

    Mais nous n’en sommes pas là en Europe. Et malgré tout, les incertitudes sont nombreuses. Entre autres, la saisonnalité du virus, que l’on pouvait croire au départ virulent en hiver, n’est pas encore avérée: sa propagation en Afrique est venue contredire cette hypothèse.

    https://fr.sputniknews.com/france/202004041043474446-sortie-du-confinement-pourrons-nous-bientot-ressortir-normalement/

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    1. Après le déconfinement la déconfiture !

      Les entreprises sans le sou qui doivent payer les loyers et charges ! Les taxes doivent être abolies. Le prix de l'eau qui sort gratuitement des sources et toute propre ne doit plus être. Idem pour le 'prix de l'air à respirer' !

      La Terre n'appartient pas à un nano-groupuscule de FAUX propriétaires mais à 7 milliards 800 millions de terriens.

      Sachant que la grippe annuelle à travers le monde fait 500 000 morts par an, faut-il s'attendre dès l'automne à être emprisonnés ? Tout çà est une escroquerie pour vendre des 'vaccins' de charlatan !

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  14. La chanteuse Pink annonce avoir eu le Covid-19 et dénonce «une farce absolue» du gouvernement


    14:28 04.04.2020


    Détentrice de plusieurs Grammy, la chanteuse Pink a confirmé avoir été testée positive au coronavirus il y a deux semaines. Elle en a guéri et dénonce l’«échec» du gouvernement américain qui ne rend pas le dépistage accessible à tous à travers le pays, lequel reste le plus touché au monde par la pandémie.

    Dans un message publié sur Twitter, la célèbre chanteuse américaine Pink a annoncé qu’il y a deux semaines elle et son fils de trois ans avaient présenté des symptômes du Covid-19.

    Sortie du confinement: pourrons-nous bientôt ressortir normalement ?

    Elle avait pu accéder aux tests de dépistage grâce à un médecin de soins de santé primaires. Le test effectué aussitôt avait montré qu’elle était contaminée.

    À ce moment elle se trouvait déjà en confinement avec sa famille, ce qu’elle a continué à faire. Un nouveau test fait il y a quelques jours a montré que la chanteuse avait guéri.

    «C'est une farce absolue et un échec de notre gouvernement de ne pas rendre le dépistage plus accessible», a-t-elle estimé. «Cette maladie est grave et réelle. Les gens doivent savoir que la maladie affecte les jeunes et les vieux, en bonne et en mauvaise santé, les riches et les pauvres, et nous devons rendre les tests gratuits et plus largement accessibles.»
    Elle a également appelé ses abonnés à rester chez eux.

    Pink a annoncé la donation de 1.000.000 dollars au Temple University Hospital de Philadelphie et à la Fondation COVID-19 Crisis Fund de Los Angeles pour soutenir les soignants.

    Point sur la situation aux États-Unis

    Les États-Unis restent le pays le plus affecté par la pandémie et dénombrent plus de 270.000 infectés, dont plus de 7.000 décès, selon le récent bilan communiqué par l’Université John Hopkins.

    https://fr.sputniknews.com/international/202004041043475721-la-chanteuse-pink-annonce-avoir-eu-le-covid-19-et-denonce-une-farce-absolue-du-gouvernement/

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  15. Nouvelles des Îles Canaries et d’ailleurs …


    le 4 avril 2020


    Nous sommes « confinés » dans l’archipel depuis bientôt trois semaines, coronavirus oblige. L’archipel, haut lieu touristique, est totalement isolé du monde extérieur. Seulement quelques vols par jour depuis la péninsule ibérique sont assurés ainsi que les vols inter-îles. Il n’y a plus aucun touriste, plus aucun bateau de croisière, tous les hôtels sont fermés, tous les commerces de détail non essentiels ont baissé le rideau, peut-être définitivement, tous les restaurants, tous les bars à filles (que je ne fréquente pas), tous les centres commerciaux sont fermés. Les rues de Santa Cruz à Tenerife sont désertes. Dans la population canarienne locale, environ 2,4 millions d’habitants répartis dans 7 îles de tailles variées dont la superficie globale représente à peine un tout petit département français, 7500 km², le coronavirus a contaminé un peu moins de 1000 personnes pour un nombre de décès inférieur à 100, essentiellement des « vieux » cacochymes.

    Depuis 10 jours il n’y a plus aucun nouveau cas de contamination ni nouveau décès et la province envisagerait de lever le confinement dans les prochains jours. Cependant l’archipel restera isolé durant plusieurs semaines. Alors que le tourisme (18 millions de visiteurs par an) représente près de 60 % du PIB de l’archipel, l’effondrement total de cette ressource va créer à n’en pas douter un instant une très grave crise économique, humanitaire et sociale par voie de conséquence.

    J’ai croisé ce matin un « sdf » qui n’avait plus la force de tendre la main pour demander l’aumône. Il sera peut-être mort demain dans le recoin d’où il ne bouge plus depuis plusieurs jours. De plus il tousse et je n’ai pas osé m’approcher de lui. C’est terrible !

    Les autres postes contribuant au PIB canarien sont les primeurs, les fleurs, les bananes et … les dépenses des nombreux retraités européens qui ont (comme votre serviteur) choisi cet endroit pour terminer leur vie dans des conditions climatiques particulièrement favorables.

    Plus le confinement des individus et de la presque totalité de l’activité commerciale continuera ici plus la crise subséquente sera profonde. Alors ce ne seront pas quelque cent morts qui seront à déplorer mais beaucoup plus, peut-être tout simplement de faim … Ce qui va s’abattre dans l’archipel sera d’une ampleur pourtant inférieure à celle qui attend les 4 pays de l’Europe continentale les plus touchés par l’épidémie, l’Italie, l’Espagne péninsulaire, la France, la Grande-Bretagne et la Belgique, pour faire court. Ces pays vont aussi connaître une très grave crise économique. Celle-ci induira, et c’est inévitable, un changement de paradigme et peut-être une dislocation de l’Union européenne que pour ma part je souhaite sans le dire à haute voix. Les mois prochains vont être tout à fait captivants.

    J’ose imaginer parfois qu’en France l’armée prendra le pouvoir quand des émeutes sanglantes surgiront dans les banlieues et les quartier qualifiés pudiquement de « no-go zones » pour reprendre un terme anglo-saxon qui masque le malaise croissant que jamais aucun gouvernement n’a su résoudre intelligemment alors qu’il en coûte un « pognon de dingue » à l’Etat français, mais pas seulement à la France si on considère l’Europe. Cette situation critique de zones péri-urbaines « interdites » existe aussi en Suède, au Danemark, en Italie ou encore en Belgique.

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  16. Petite lueur d’espoir au moins pour la province espagnole des Canaries, le nombre de nouveaux cas est quasiment nul et le nombre de morts (dont on ignore le pedigree médical) provoqué par le virus est à peine supérieur à 60. Alors cette province espagnole sera probablement la première à rendre aux habitants leur liberté de mouvements. Je croise les doigts …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/04/04/nouvelles-des-iles-canaries-et-dailleurs/

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