DANS LES CÔTES-D'ARMOR, UNE USINE DE MASQUES FERMÉE EN 2018
par RÉDACTION 16/04/2020
L'usine Honeywell de Plaintel pouvait produire jusqu'à 200 millions de masques FFP2 par an.
La France est aujourd’hui obligée d’importer la quasi-totalité de ses masques. Mais cela n’a pas toujours été ainsi. Jusqu’en 2018, une usine bretonne en produisait 200 millions par an.
Jusqu’à 4.000 masques à l’heure
Alors que l’épidémie de Covid-19 fait rage, la question de l’équipement en masques de protection revient sur le devant de la scène. La France est aujourd’hui en capacité de produire 15 millions de masques FFP2 par an, quantité qui devrait être prochainement portée à 40 millions, a annoncé Emmanuel Macron. Mais c’est clairement insuffisant : la France a récemment passé commande en Chine pour 2 milliards de masques de ce type, et a l’intention d’en passer d’autres, annonçait Olivier Véran, le ministre de la Santé, dans un entretien au média Brut début avril 2020.
Alors, pourquoi ne pas en produire en France, en sachant qu’il s’agit d’un produit stratégique ? Avant 2018, c’était tout à fait possible : une usine Honeywell située à Plaintel, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), pouvait en produire jusqu’à 200 millions par an. Ses machines pouvaient produire chacune 4.000 masques à l’heure. L’État français était le principal client.
L’usine de Plaintel… délocalisée en Tunisie
Mais tout a changé en 2018. Ayant délocalisé la production en Tunisie, Honeywell a fermé l’usine, qui tournait pourtant depuis une cinquantaine d’années. Un choix qui, on le constate aujourd’hui, s’est avéré fatal.
« La pénurie de matériel de protection sanitaire pour les personnels soignants et la population à laquelle doit faire face notre pays aujourd’hui nous démontre que la sécurité sanitaire ne peut pas reposer uniquement sur les seules lois du marché, ni sur une hypothétique solidarité entre États.
Les actes de piraterie constatés il y a quelques jours, sur les tarmacs des aéroports chinois, nous démontrent qu’il y a urgence à relocaliser la production des équipements de protection sanitaires, dans un marché planifié et régulé par les autorités publiques », plaidait fin mars 2020 l’Union syndicale Solidaires des Côtes-d'Armor.
L’État est attendu pour garantir des commandes à long terme
Selon Jean-Jacques Fuan, directeur de ce site industriel de 1991 à 2006, interrogé par Les Echos, une dizaine de millions d'euros d'investissement devraient être nécessaires pour faire repartir la fabrication. D’ailleurs, tous les élus contactés par le syndicat Solidaires ont répondu que pour mener à bien ce projet de réindustrialisation, il leur faudrait obtenir un soutien de l’État.
Car, c’est évident, une relance serait justifiée seulement à condition d’avoir des commandes régulières. À cette fin, une pétition a été lancée sur le site MesOpinions.com à destination d’Olivier Véran (Ministre de la Santé) et Emmanuel Macron (Président de la République), afin que l’État s’engage sur des commandes à long terme.
Un masque FF P2 (ou FF P3) NE SE LAVE PAS ! Il doit être changé tous les jours et brûlé dehors.
(...) La France est aujourd’hui en capacité de produire 15 millions de masques FFP2 par an, quantité qui devrait être prochainement portée à 40 millions (...)
(...) une usine Honeywell située à Plaintel, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), pouvait en produire jusqu’à 200 millions par an. Ses machines pouvaient produire chacune 4.000 masques à l’heure. (...)
... Alors qu'il en faut 80 millions PAR JOUR ! (292 000 000 000/292 milliards par an).
(...) Mais c’est clairement insuffisant : la France a récemment passé commande en Chine pour 2 milliards de masques de ce type (...)
Un avion a été empêché de décoller de Shanghaï parce que le pilote (irremplaçable ?!) était infecté !
Interdiction à Amazon de livrer !
(...) Les actes de piraterie constatés il y a quelques jours, sur les tarmacs des aéroports chinois, (...)
FAUX ! Il n'y a eu aucun vol. Simplement que les acheteurs américains ont payé 3 fois le prix pour avoir la marchandise alors que la France... paie en 3 fois !
Sanctionné par la justice, Amazon ferme ses sites en France pour cinq jours
15 avr. 2020, 18:59
Après le jugement du tribunal de Nanterre qui l'a contraint temporairement à ne livrer que des produits de première nécessité, Amazon annonce la fermeture de ses centres de distribution français pour cinq jours. Le 14 avril, le tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) a décrété que l'entreprise Amazon, accusée de ne pas suffisamment protéger ses salariés, devait temporairement se limiter à la vente de produits de première nécessité dans un délai de 24 heures sous peine d'une d'amende d'un million d'euros par jour de retard et par infraction.
Le géant américain, qui compte faire appel de la décision, a annoncé ce 15 avril à l'issue d'un Comité social et économique central (CSE) une fermeture provisoire de ses entrepôts français, afin de conduire l'évaluation des risques qui a été ordonnée. Un «effet d'affichage» redoute le co-délégué de Sud Commerce, Laurent Degousée. «Par exemple Amazon nous a dit : "on va plus loin que ce que préconise le gouvernement, la distance sociale chez nous est de deux mètres". Sauf qu'il a été prouvé par l'inspection du travail que cette distance on ne peut pas la tenir.
De la même manière Amazon va plus loin que ce que dit la décision judiciaire, même s'il a fallu les en contraindre …» Nous étions face à des salariés qui présentaient les symptômes du coronavirus ou d'autres testés positifs, l'un d’entre eux étant toujours en réanimation. Le tribunal de Nanterre avait été saisi par les syndicats, inquiets pour la santé des salariés. Le co-délégué du syndicat principal précise : «Je ne dis pas qu’Amazon ne fait rien depuis trois semaines mais dans un entrepôt il y a une promiscuité considérable. Nous étions face à des salariés qui présentaient les symptômes du coronavirus ou d'autres testés positifs, l'un d'entre eux étant toujours en réanimation».
Auteur: RT France Le tribunal a également contraint Amazon à réaliser une évaluation des risques. Amazon se déclare «perplexe» quant à cette décision de justice, «compte tenu des preuves concrètes qui ont été apportées sur les mesures de sécurité mises en place pour protéger nos employés» sur Twitter. L'entreprise rappelle avoir notamment mis en place des contrôles de température et distribué des masques. Toutefois les conditions de travail ne sont pas les seules préoccupations des salariés. Certains ont exercé leur droit de retrait et se retrouvent sans rémunération.
«Je vais parler d'une autre multinationale, par exemple Apple a fait savoir qu'ils fermaient leurs magasins et qu'ils indemnisaient de leur propre poche à hauteur de 100 % le personnel. J'invite Amazon à appliquer la même politique vertueuse», recommande Laurent Degousée. Qu'à cela ne tienne, Amazon annonce proposer une demande de convention de chômage partiel pour ses salariés à l'administration, et précise assurer leur rémunération à 100%.
COVID-19 : 0% DE CROISSANCE EN ASIE, UNE PREMIÈRE DEPUIS 60 ANS
par PAOLO GAROSCIO 16/04/2020
Le Japon devrait être touché par une récession de 5,2%.
Après avoir annoncé que le Grand Confinement amputera la croissance mondiale au point de créer une récession globale de 3%, le Fonds Monétaire International prévient : pour la première fois en 60 ans, l’Asie ne connaîtra aucune croissance. De quoi augmenter les inquiétudes pour les années à venir.
L’Asie avait continué de croître en 1997 et en 2008
Les deux dernières crises économiques majeures, celle de 1997 et celle de 2008-2009, avaient relativement épargné l’Asie, jugée depuis des années comme la région économique avec la plus forte croissance, tirée notamment par la Chine. Mais Chang Yong Rhee, directeur du département Asie et Pacifique au FMI, ne laisse guère d’espoir pour la crise économique de 2020 appelée Le Grand Confinement.
« C’est une crise comme aucune autre », écrit-il dans un post sur le blog officiel du FMI mercredi 15 avril 2020. Pour rappel, en 1997 et en 2008-2009, l’Asie avait connu une croissance continue, bien que ralentie, à 1,3% et 4,7% respectivement. Mais le coronavirus Covid-19 a frappé en premier lieu la Chine, moteur de l’économie mondiale, et frappe encore l’Inde, le Japon et l’Asie du Sud-est, en confinement.
Un impact inférieur qu’aux États-Unis et dans la zone euro
Les premières prévisions de croissance pour l’Asie, qui restent « très incertaines » selon Chang Yong Rhee, prévoient une récession de 5,2% au Japon, de 1,2% en Corée du Sud et de 1,3% pour l’Asie du Sud-est (Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Singapour et Philippines). Seuls deux pays se sauvent : l’Inde, dont la croissance devrait s’établir à 1,9% en 2020, et la Chine avec 1,3% de croissance. Les deux économies voient toutefois leur croissance ralentir très fortement.
La croissance de l’Inde et de la Chine ne devrait pas permettre de compenser la récession dans le reste de l’Asie, ce qui laisse penser au FMI qu’aucune croissance n’est à attendre en Asie en 2020. Une situation inédite depuis 60 ans, précise l’institution.
Reste que l’Asie s’en sort malgré tout bien : les prévisions sont loin de celles des États-Unis et de la zone euro où la récession va frapper durement. Le FMI s’attend à des récessions de l’ordre de 5,9% et de 7,5% pour ces deux dernières régions, respectivement.
La croissance est un dépassement de la satiété. Donc, rien n'indique une pénurie (récession). La suffisance de provision n'est pas un mal.
La croissance d'une entreprise (fabriquant un truc par jour et qui passe à 2 trucs par jour est donc de 100 %. Si une entreprise fabrique 10 000 trucs par jour et en fabrique 15 000 sa croissance 'ne sera que' de 50 %.
CORONAVIRUS : PRÈS DE 130.000 SIGNATURES EN FAVEUR DU TRAITEMENT DE DIDIER RAOULT
par RÉDACTION 15/04/2020
Une boîte de Plaquenil (hydroxychloroquine) coûte un peu plus de 4 euros en pharmacie.
Depuis que la crise du coronavirus a frappé de plein fouet l’Occident, commençant en Italie et arrivant en France puis ailleurs dans le monde, le professeur Didier Raoult, de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, s’est lancé dans la recherche d’un traitement. Sa solution : un protocole mêlant deux principes actifs.
Quelle est la solution du professeur Raoult ?
Reconnu parmi les meilleurs infectiologues du monde, le professeur Didier Raoult a donc imaginé un protocole de soins qu’il a lui-même testé sur des patients volontaires. Les résultats de ces études, publiées, montrent une efficacité accrue contre le coronavirus Sars-CoV-2 responsable du Covid-19.
Dans le détail, le protocole mêle les deux principes actifs suivants : l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Le premier est un médicament utilisé en rhumatologie et est dans la liste des médicaments dits « essentiels » de l’Organisation mondiale de la Santé ; le deuxième est un antibiotique.
Le principal avantage de ce protocole est le suivant : les deux médicaments sont déjà sur le marché, si bien qu’il n’y a pas de difficultés majeures pour s’en procurer ni besoin de leur faire passer les tests de conformité et de sécurité fondamentaux dans le cadre d’une nouvelle molécule.
Une pétition pour la mise en place de ce protocole
Alors que le gouvernement semble sceptique face à ce protocole expérimental, les Français sont convaincus qu’il faudrait l’appliquer pour soigner les malades du Covid-19, ce qui permettrait de désengorger les hôpitaux et sauver des vies. Une pétition a donc été lancée sur le site MesOpinions.com sous le titre « Il faut écouter le professeur Raoult » par Patrice Gilbertie.
La pétition, soutenue entre autres par Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé et ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies, a recueilli plus de 128.000 signatures. Un véritable succès populaire qui pourrait bien permettre de faire évoluer la position du gouvernement à ce sujet.
225 000 : La France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens
Par Emilie - 29/03/2020
Même si le confinement est apparu à ses débuts comme un acte contraignant et peu efficace pour certains, cette mesure sanitaire d’urgence semble aujourd’hui bien mieux respectée et comprise qu’il y a quelques jours. En cause, une prise de conscience de la part des français de l’importance de rester chez soi. Mais pas seulement. Il faut bien avouer que la hausse significative de la distribution de PV ces derniers jours y est aussi pour quelque chose…
Invité sur France 2 pour l’émission « Vous avez la parole », le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner vient ainsi d’annoncer que 225 000 PV ont été dressés en 10 jours de confinement. Ces PV font suite aux plus de 3 millions et demi de contrôles effectués par les forces de l’ordre depuis le 16 mars. Un chiffre qui donnerait presque le tournis.
Interrogé sur le déroulement de ces contrôles et sur la légitimité des PV dressés, Christophe Castaner a répondu :
« Je ne doute pas que les policiers ou les gendarmes appliquent la loi avec intelligence. »
Cette intervention du ministre de l’intérieur est d’autant plus surprenante qu’elle faisait suite à celle d’Olivier Véran, ministre de la Santé, interrogé notamment sur la pénurie de masques en France et la difficulté pour les français de s’en procurer.
Le lien entre le manque manifeste de masques et la distribution de dizaines de milliers de PV aux français est tout trouvé : la France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens !
Concernant le confinement, le ministre de l’Intérieur a ajouté :
« Mon sentiment est qu’il faudra poursuivre le confinement tant que nous n’aurons pas gagné le combat contre le virus. »
Alors, nous l’aurons compris, restons chez nous. Pour essayer d’échapper tout d’abord à l’épidémie du Coronavirus et ensuite, à celle des PV.
Et si la pandémie de coronavirus et le confinement collatéral n’étaient qu’un moyen d’imposer un vaccin mondial obligatoire ?
par Francesca de Villasmundo dans International 16 avril 2020
Le 24 mars, Bill Gates a accordé une interview de 50 minutesà Chris Anderson, l’administrateur de TED (Technology, Entertainment and Design), une organisation à but non lucratif mais mondialiste qui dirige les TED Talks, conférences qui ont pour but de diffuser dans le grand public des « idées qui en valent la peine » afin « de changer le monde ». Les conférences Ted, qui se définissent comme « un propagateur d’idées », sont l’outil de promotion du libéralisme-libertaire, du conformisme Lgbtqi+, du féminisme castrateur, du réchauffement climatique à l’accueil inconditionnel des nouveaux nomades de la mondialisation… en résumé ces conférences sont l’écho de toutes idées à la mode, prisées par les élites, les milliardaires mondialistes et les institutions onusiennes, qui convergent en une seule et même révolution anthropologique aux multiples facettes, la révolution arc-en-ciel.
Au cours de cet entretien, le milliardaires Bill Gates, vers la 34e minutes, révèle son hostilité à l’immunité de groupe et sa détermination à imposer un vaccin obligatoire. « Nous ne voulons pas avoir beaucoup de personnes guéries… Pour être clair, nous essayons – à travers la fermeture aux États-Unis – que pas plus d’un pour cent de la population ne soit infectée » explique-t-il, pour ajouter ensuite :
« Finalement, nous devrons avoir des certificats indiquant qui est une personne guérie, qui est une personne vaccinée …
… Parce que vous ne voulez pas que les gens se déplacent dans le monde où vous aurez des pays qui ne le contrôleront pas, malheureusement.
Vous ne voulez pas bloquer complètement la possibilité pour les gens d’y aller et de revenir et de se déplacer. »
En clair, puisque l’immunité de groupe aura été impossible par ce confinement généralisé, et que les patients guéris bénéficiant d’anti-corps n’étant qu’une infime partie de la population, la vaccination pour tous préconisée par Bill Gates deviendra la solution obligatoire adoptée par la majorité des pays pour sortir du confinement, rouvrir les frontières et relancer leur économie.
Quand on sait par ailleurs que « le marché des vaccins a été multiplié par six au cours des deux dernières décennies, représentant aujourd’hui plus de 35 milliards de dollars », selon la société d’investissements AB Bernstein qui souligne également que « l’industrie s’est consolidée en quatre grands acteurs qui représentent environ 85% du marché – le fabricant de médicaments britannique GlaxoSmithKline, la société pharmaceutique française Sanofi et les sociétés américaines Merck et Pfizer » et que « pour chaque dollar investi dans la vaccination dans les 94 pays les plus pauvres du monde, le rendement net est de 44 $ », on réalise que l’option de Bill Gates permettra ainsi, aux laboratoires pharmaceutiques dans lesquels Gates a ses intérêts d’engranger des milliards et des milliards, tout en renforçant le contrôle de la « santé » mondiale par des institutions internationales elles-mêmes financées par… Bill Gates. La boucle est bouclée, le serpent se mord la queue…
Belgique : le point chaud de la grippe à coronavirus
le 16 avril 2020
Traduction d’un billet de Donna Laframboise paru sur son blog le 15 avril.
Il y a 2 jours, Reuters a publié un article sur les brasseries effectuant des livraisons à domicile par vélo à Bruxelles. Par ailleurs, cette nouvelle nous a appris que «plus de 5 500 personnes sont actuellement dans les hôpitaux belges avec COVID-19, la maladie provoquée par le virus».
C’était ça. Une phrase. Aucun contexte quelqu’il soit soit. C’est presque comme si l’intention était de détourner l’attention des nouvelles immensément importantes de Belgique hier : par habitant, les décès par coronavirus ont maintenant dépassé l’Italie*(voir notes en fin de billet).
Cette nation de 12 millions d’habitants accueille la Commission européenne, le Conseil européen, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen ainsi que le siège de l’OTAN. Cette concentration singulière de régulateurs, bureaucrates, diplomates, militants, lobbyistes et universitaires politisés EST UN HOTSPOT DE SOURCE DE VIRUS. Parmi les endroits les plus meurtriers du monde en ce moment.
L’une des façons d’évaluer la manière dont un pays fait face est la statistique du «nombre de morts par million». Sur chaque million d’habitants, combien sont morts du coronavirus (selon les chiffres officiels).
Nous savons que l’Italie a été extrêmement durement touchée. L’Espagne aussi. Plus tôt ce mois-ci, l’Espagne a dépassé l’Italie. Parce que des milliers de personnes restent infectées dans ces deux pays, le nombre de «décès par million» continue de changer. Il y à deux jours à midi, le décompte officiel était le suivant :
- voir tableau sur site -
Ce qui se passe en Belgique n’est pas du tout clair. Certains pays incluent les décès survenus dans les maisons de soins infirmiers (appelés EHPAD en France) dans leurs totaux, d’autres non. Le taux de mortalité en Belgique est tout simplement extraordinaire.
Source et références : https://nofrakkingconsensus.com/2020/04/15/belgium-coronavirus-hotspot/
Note. Le nombre de morts par million d’habitants est le taux de mortalité. Le nombre de morts par milliers d’habitants contaminés par un agent infectieux est le taux de létalité de cet agent infectieux. Ces deux données ne doivent pas être confondues car elles n’ont pas la même signification.
Des scientifiques découvrent une mutation alarmante du coronavirus qui pourrait rendre le vaccin inutile
par Tyler Durden Jeu, 16/04/2020 - 09:45
La perspective que le SRAS-CoV-2, le "nouveau" coronavirus responsable de la maladie COVID-19, pourrait être en train de muter et évoluer alors qu'il se propage à travers le monde a été une perspective si terrifiante pour la communauté scientifique, que des experts médicaux comme le Dr Anthony Fauci semble éviter même de s'engager sur le sujet.
Interrogé sur la possibilité d'une mutation virale lors de l'un des points de presse du groupe de travail inaugural de la Maison Blanche, le Dr Fauci a assuré au public que les scientifiques n'avaient trouvé "aucune preuve" de mutations inquiétantes, bien que la perspective qu'une version mutée du virus puisse revenir au cours de la saison de la grippe de l'année prochaine, certains virologues sont restés éveillés la nuit avec des cauchemars sur la nécessité de démarrer l'horloge du vaccin à partir de zéro.
Le problème est que les vaccins ne sont souvent pas aussi efficaces contre les virus qui mutent, comme la grippe le fait chaque saison (c'est pourquoi vous devez continuer à vous faire vacciner année après année). Et maintenant, un nouvel article scientifique qui - comme la plupart des recherches sur les coronavirus citées dans la presse - n'a pas encore été évalué par des pairs, a identifié une mutation dans un échantillon du virus collecté en Inde qui pourrait créer de graves problèmes pour les chercheurs travaillant sur un vaccin.
La surveillance de la dynamique de mutation du SRAS-CoV-2 est essentielle au développement d'approches efficaces pour contenir le 21 pathogène. En analysant 106 séquences du génome du SRAS-CoV-2 et 39 du SRAS, nous avons fourni des preuves génétiques directes que le 22 SARS-CoV-2 a un taux de mutation beaucoup plus faible que le SRAS. L'analyse de la phylogénie à évolution minimale a révélé l'état d'origine présumé du SRAS-CoV-2 et l'historique de propagation à un stade précoce. Les phylogénie divergentes pour la protéine de pointe et son domaine de liaison au récepteur ont prouvé un réarrangement structurel précédemment signalé avant l'émergence du SRAS-CoV-2.
Malgré cela, nous avons constaté que la glycoprotéine de pointe du SARS-CoV-2 est particulièrement plus conservée, nous avons identifié une mutation qui conduit à une capacité de liaison aux récepteurs plus faible, qui concerne un échantillon de SARS-CoV-2 prélevé le 27 janvier 2020 en Inde. Cela représente le premier signalement d'un mutant significatif du SRAS-CoV-2, et sonne l'alarme que le développement du vaccin en cours pourrait devenir inutile dans une future épidémie si plus de mutations étaient identifiées.
Cette découverte inquiétante souligne comment le potentiel destructeur du virus sera probablement lié aux aléas de l'évolution virale.
Heureusement, l'équipe a semblé confirmer une découverte antérieure d'une équipe de chercheurs en Italie selon laquelle le virus "a un taux de mutation et une diversité génétique beaucoup plus faibles" que le SRAS, ce qui signifie qu'un vaccin sera probablement en mesure de traiter de larges bandes de personnes avant devenir inefficace à mesure que le virus change et évolue.
Cependant, cette nouvelle découverte montre que ce n'est pas seulement la vitesse de la mutation qui importe, mais la nature spécifique des mutations, lorsque les scientifiques développent un vaccin.
Les experts disent qu'un vaccin pourrait prendre jusqu'à 2 ans pour se développer, et certains responsables de la ville ont averti que la vie ne reviendrait probablement pas complètement à la normale tant qu'un vaccin ne serait pas prêt pour la production de masse. Mais une mutation pourrait jeter une clé dans ce processus, transformant le processus de développement d'un vaccin réalisable en un jeu "chat et souris" - ou à tout le moins allonger le temps nécessaire au développement du vaccin initial.
Jeudi matin, plus de 2 millions de patients ont été testés positifs pour le virus dans le monde, tandis que près de 140 000 sont décédés de la maladie (et beaucoup plus sont probablement inconnus).
Les chaînes mondiales d'approvisionnement alimentaire commencent à s'éroder à l'approche de la crise
par Tyler Durden Jeu., 16/04/2020 - 07:50 Écrit par Tom Lewis via GoldTelegraph.com,
Alors que le coronavirus continue d'infecter de plus en plus de personnes, les chaînes d'approvisionnement alimentaire ont commencé à devenir plus tendues ces derniers jours. Cela a été annoncé hier; le plus grand producteur de porc au monde ferme indéfiniment une usine primaire aux États-Unis après une épidémie de coronavirus parmi ses employés.
Smithfield Foods Inc. mettra fin à ses installations de transformation du porc dans le Dakota du Sud, qui représentent 4% à 5% de la production de porc aux États-Unis. La société a également averti que les fermetures à travers le pays amènent les stocks de viande américains «dangereusement près du bord» des pénuries. Ce n'est là qu'un des derniers exemples de coronavirus commençant à perturber rapidement les chaînes alimentaires à une échelle plus importante.
Nous l'avions anticipé, car nous avons annoncé le 1er avril que les chaînes d'approvisionnement alimentaire en étaient à leurs débuts. De nombreux pays se préparaient il y a plusieurs semaines en réduisant leurs exportations pour commencer le stockage. Étonnamment, les producteurs laitiers aux États-Unis commencent à jeter du lait parce qu'ils n'avaient pas d'endroit où aller car le marché des produits laitiers a été affecté par la fermeture de restaurants, d'écoles, d'hôtels et d'entreprises de restauration.
On pourrait croire que l'histoire ne se répète pas, mais elle commence sans aucun doute à rimer. Pendant la grande dépression des années 1930, l'industrie la plus touchée était l'agriculture. Les revenus agricoles ont chuté de près des deux tiers au début des années 1930. Les producteurs laitiers ont déversé d'innombrables gallons de lait dans la rue au lieu d'accepter un sou le quart.
Pendant la Première Guerre mondiale, les agriculteurs avaient produit des récoltes et du bétail record pour nourrir tout le monde. Cependant, lorsque les prix ont commencé à baisser, ils ont essayé de récolter encore plus pour payer leurs dettes et leurs frais de subsistance. Au début des années 30, les prix ont chuté si bas que de nombreux agriculteurs ont fait faillite et perdu leurs fermes. Dans certains cas, le prix du boisseau (12,67 l.) de maïs est tombé à seulement huit à dix cents. Certains agriculteurs ont même commencé à brûler du maïs plutôt que du charbon dans leurs poêles parce que le maïs était moins cher.
Cependant, il y a une différence dramatique aujourd'hui. Les prix ne baissent pas; en fait, les factures d'épicerie deviennent de plus en plus chères de jour en jour. Les chaînes d'approvisionnement sont perturbées en raison du transport et, bien sûr, de la transformation d'une vaste sélection d'aliments.
Comme nous commençons à l'apprendre, le pays où le coronavirus a commencé, la Chine, peut maintenant être confronté à une crise alimentaire. Le pays vient de rouvrir son économie alors que le régime communiste a même revendiqué la victoire du coronavirus.
Cependant, il y a eu un document gouvernemental divulgué rendu public jeudi dernier qui montre que les responsables gouvernementaux ont prévu une pénurie de denrées alimentaires.
Le document, daté du 28 mars, a été rédigé à l'issue d'une réunion convoquée pour prendre des dispositions particulières en matière de sécurité alimentaire.
"Le Comité de l'État partie et les gouvernements des États et les comtés et les villes doivent faire tout leur possible pour transférer et stocker toutes sortes de matières vivantes telles que les céréales, le bœuf, le mouton, l'huile et le sel par divers canaux", indique le document, selon un rapport. de Radio Free Asia
Le document appelle également à «la mobilisation des masses pour stocker consciemment les céréales et faire en sorte que chaque ménage réserve entre 3 et 6 mois de céréales pour les urgences».
Comme nous l'avons tweeté, il semble y avoir un sentiment d'achat de panique en réponse aux rumeurs de pénurie alimentaire dans certaines régions du pays:
Un autre titre alarmant qui est arrivé à la fin du mois dernier était l'avertissement de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture qui a maintenant mis en garde contre les pénuries alimentaires mondiales dans les mois à venir.
"Le pire qui puisse arriver est que les gouvernements restreignent le flux de nourriture", a déclaré Maximo Torero, économiste en chef de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Les récoltes ont été bonnes et les cultures de base restent en demande, mais une pénurie de travailleurs de terrain provoquée par la pandémie et une évolution vers le protectionnisme - tarifs et interdictions d'exporter - pourraient entraîner des problèmes dans les semaines à venir, selon le rapport Torero.
«Toutes les mesures contre le libre-échange seront contre-productives. Ce n'est pas le moment de restreindre ou de mettre en place des barrières commerciales. Il est maintenant temps de protéger le flux de nourriture dans le monde », a ajouté Torero, a rapporté le cours de presse.
Certains pays ont commencé à protéger leurs approvisionnements alimentaires en restreignant les exportations, ce qui, selon Torero, pourrait entraîner une baisse globale des échanges et une baisse ultérieure de la production alimentaire.
"Les barrières commerciales créeront une volatilité extrême", a averti Torero. «[Ils] aggraveront la situation. C’est ce que nous observons dans les crises alimentaires. "
Une autre mesure qui pourrait menacer l’approvisionnement alimentaire mondial est que les pays ont émis des ordonnances de séjour à domicile à différents niveaux d’application. Si les travailleurs agricoles sont légalement incapables de récolter les récoltes, cela pourrait entraîner une interruption du flux alimentaire.
"Le coronavirus affecte la main-d'œuvre et les problèmes logistiques deviennent très importants", a déclaré Torero.
«Nous devons avoir des politiques en place pour que la main-d'œuvre puisse continuer à faire son travail. Protégez aussi les gens, mais nous avons besoin de main-d'œuvre. Les principaux pays doivent encore mettre en œuvre ce type de politiques pour garantir que les aliments puissent continuer à circuler. »
Une chose est claire, il y a certainement des perturbations de la chaîne d'approvisionnement dans l'industrie alimentaire mondiale, la question est de savoir à quel point cela va mal ?
Arrêt des versements américains à l’OMS: «Trump ouvre la porte au Soft Power chinois»
17:55 16.04.2020 Par Hakim Saleck
Donald Trump a décidé unilatéralement de suspendre le financement américain à l’OMS, en pleine crise du Covid-19. Quelles sont les vraies raisons qui ont poussé le Président américain à prendre une décision aussi radicale? Quelles en sont les conséquences ? Sputnik a interrogé à ce sujet l’ancien diplomate Philippe Moreau-Defarges.
Entre Donald Trump et les institutions internationales liées à l’Onu, la relation a toujours été compliquée, mais elle vient de franchir un nouveau seuil d’hostilité avec l’annonce de la suspension du financement de l’Organisation mondial de la santé (OMS) par les États-Unis. Une décision unanimement condamnée par les chefs d’État et les dirigeants d’institutions internationales de tous les continents.
Pourquoi donc cette décision ? Philippe Moreau-Defarges, ancien diplomate et spécialiste des relations internationales, qui a publié en janvier Une histoire mondiale de la paix (Éd. Odile Jacob), livre son analyse au micro de Sputnik:
Organisation mondiale de la santé
«Les raisons qui ont motivé cette suspension de financement sont des raisons “trumpiennes”. Donald Trump est toujours dans la logique de chercher un bouc émissaire. Ça peut-être un adversaire politique, mais en l’occurrence, c’est une instance internationale et l’OMS, qui est une bureaucratie internationale, se prête totalement à ce rôle.»
Pour le Président des États-Unis, l’OMS est responsable de la mauvaise gestion de la crise sanitaire et a participé à dissimuler sa propagation, notamment depuis la Chine. Il a donc commandé une étude pour examiner le rôle de l’OMS dans cette crise et déterminer si l’institution méritait toujours le financement américain.
L’OMS, bouc émissaire idéal ?
Pris dans la tourmente au niveau national, Donald Trump est engagé dans une course contre la montre pour la présidentielle de 2.020 et le coronavirus se révèle un adversaire aussi redoutable qu’inattendu. Comme l’explique Philippe Moreau-Defarges, «on voit bien que Trump essaye de détourner l’orage qui frappe actuellement les États-Unis vers un autre coupable que lui.»
«Si l’OMS avait fait son travail et envoyé des experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l’épidémie aurait pu être contenue à sa source avec très peu de morts», a affirmé le Président américain lors d’un point presse.
Une décision qui reste pour le moins surprenante, compte tenu du contexte de crise sanitaire actuel. En effet, partout dans le monde, des milliers de personnes meurent tous les jours du Covid-19 et couper les vivres à l’organisation internationale considérée comme la plus apte à lutter contre l’épidémie échappe à la logique de beaucoup d’acteurs et d’observateurs.
Pourtant, cette politique est toutefois fidèle au slogan «America first» (l’Amérique d’abord) de Donald Trump, qui ne manque jamais une occasion de critiquer les différentes instances internationales et en particulier celles rattachées à l’Onu.
«Le rapport entre Donald Trump et le système onusien a toujours été mauvais. L’Onu est un enfant des États-Unis, mais c’est un enfant rebelle, difficile, et à une époque, l’administration de Donald Trump a même envisagé le retrait des États-Unis de l’Onu», rappelle l’expert.
Une hostilité qui n’est pas sans risque, car bien qu’il «y a quand même chez Donald Trump une forme de prudence masquée» du fait qu’il n’est pas arrêté, mais suspendu les paiements, le message est passé. Héritées de la Seconde Guerre mondiale, ces institutions internationales, que les États-Unis financent plus que les autres pays, sont souvent perçues comme des instruments du Soft Power américain.
La Chine en embuscade pour combler le vide ?
En s’éloignant d’institutions comme l’OMS, ou l’Unesco, que Donald Trump a quitté, ce dernier ouvre la porte à de nouvelles puissances, qui pourraient prendre ce rôle. En premier lieu, la Chine, qui déploie d’importants efforts pour apporter son assistance au monde durant cette crise.
«La nature a horreur du vide et Trump ouvre la porte au Soft Power chinois en attaquant l’OMS. La Chine va se présenter comme la grande protectrice de l’OMS. Néanmoins, nous sommes dans un monde “mondialisé”, avec des courants d’opinions très forts. Si l’OMS apparaît trop comme un outil de la Chine, il y aura un choc en retour et l’OMS sera terriblement décrédibilisée. Le jeu va être très compliqué, mais je ne pense pas qu’à terme la Chine puisse prendre le rôle des États-Unis à l’OMS», temporise Philippe Moreau-Defarges.
D’autant que si l’opinion internationale condamne quasiment unanimement cette décision, cette même opinion reconnaît des dysfonctionnements dans la gestion de la pandémie par l’OMS: «Ces critiques sont en partie pertinentes. Comme souvent avec Trump, ces critiques ont toujours un fond de vrai. Une mission de l’OMS en Chine a été un raté et peut être dénoncée comme une mission manipulée par la Chine», souligne l’expert.
«Néanmoins, les États-Unis ont eux-mêmes leur part de responsabilité: l’OMS a un système de tests qu’elle a mis à disposition de tous les États, mais les États-Unis ont refusé et ont préféré utiliser leur propre système de tests, ce qui a pris du temps et entraîné pas mal de cafouillages», poursuit l’ancien diplomate.
La contribution de 400 millions de dollars par an des États-Unis, de loin la plus importante, ne devrait toutefois pas paralyser l’organisation à court et moyen terme. Comme l’explique Philippe Moreau-Defarges,
«L’OMS peut fonctionner sans le financement américain. Tout d’abord, ces organisations sont habituées à ces retards de paiements par les États. Aussi, beaucoup d’organisations de ce type, comme l’Unesco par exemple, savent d’ailleurs l’hostilité que leur porte Donald Trump et s’y sont préparées. Il y a également une émergence de donateurs privés, notamment celle de la fondation Gates, donc non, la survie de l’OMS n’est absolument pas menacée.»
DANS LES CÔTES-D'ARMOR, UNE USINE DE MASQUES FERMÉE EN 2018
RépondreSupprimerpar RÉDACTION
16/04/2020
L'usine Honeywell de Plaintel pouvait produire jusqu'à 200 millions de masques FFP2 par an.
La France est aujourd’hui obligée d’importer la quasi-totalité de ses masques. Mais cela n’a pas toujours été ainsi. Jusqu’en 2018, une usine bretonne en produisait 200 millions par an.
Jusqu’à 4.000 masques à l’heure
Alors que l’épidémie de Covid-19 fait rage, la question de l’équipement en masques de protection revient sur le devant de la scène. La France est aujourd’hui en capacité de produire 15 millions de masques FFP2 par an, quantité qui devrait être prochainement portée à 40 millions, a annoncé Emmanuel Macron. Mais c’est clairement insuffisant : la France a récemment passé commande en Chine pour 2 milliards de masques de ce type, et a l’intention d’en passer d’autres, annonçait Olivier Véran, le ministre de la Santé, dans un entretien au média Brut début avril 2020.
Alors, pourquoi ne pas en produire en France, en sachant qu’il s’agit d’un produit stratégique ? Avant 2018, c’était tout à fait possible : une usine Honeywell située à Plaintel, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), pouvait en produire jusqu’à 200 millions par an. Ses machines pouvaient produire chacune 4.000 masques à l’heure. L’État français était le principal client.
L’usine de Plaintel… délocalisée en Tunisie
Mais tout a changé en 2018. Ayant délocalisé la production en Tunisie, Honeywell a fermé l’usine, qui tournait pourtant depuis une cinquantaine d’années. Un choix qui, on le constate aujourd’hui, s’est avéré fatal.
« La pénurie de matériel de protection sanitaire pour les personnels soignants et la population à laquelle doit faire face notre pays aujourd’hui nous démontre que la sécurité sanitaire ne peut pas reposer uniquement sur les seules lois du marché, ni sur une hypothétique solidarité entre États.
Les actes de piraterie constatés il y a quelques jours, sur les tarmacs des aéroports chinois, nous démontrent qu’il y a urgence à relocaliser la production des équipements de protection sanitaires, dans un marché planifié et régulé par les autorités publiques », plaidait fin mars 2020 l’Union syndicale Solidaires des Côtes-d'Armor.
L’État est attendu pour garantir des commandes à long terme
Selon Jean-Jacques Fuan, directeur de ce site industriel de 1991 à 2006, interrogé par Les Echos, une dizaine de millions d'euros d'investissement devraient être nécessaires pour faire repartir la fabrication. D’ailleurs, tous les élus contactés par le syndicat Solidaires ont répondu que pour mener à bien ce projet de réindustrialisation, il leur faudrait obtenir un soutien de l’État.
Car, c’est évident, une relance serait justifiée seulement à condition d’avoir des commandes régulières. À cette fin, une pétition a été lancée sur le site MesOpinions.com à destination d’Olivier Véran (Ministre de la Santé) et Emmanuel Macron (Président de la République), afin que l’État s’engage sur des commandes à long terme.
http://www.economiematin.fr/news-plaintel-cotes-armor-usine-masques-ffp2-petition
Un masque FF P2 (ou FF P3) NE SE LAVE PAS ! Il doit être changé tous les jours et brûlé dehors.
Supprimer(...) La France est aujourd’hui en capacité de produire 15 millions de masques FFP2 par an, quantité qui devrait être prochainement portée à 40 millions (...)
(...) une usine Honeywell située à Plaintel, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), pouvait en produire jusqu’à 200 millions par an. Ses machines pouvaient produire chacune 4.000 masques à l’heure. (...)
... Alors qu'il en faut 80 millions PAR JOUR ! (292 000 000 000/292 milliards par an).
(...) Mais c’est clairement insuffisant : la France a récemment passé commande en Chine pour 2 milliards de masques de ce type (...)
Un avion a été empêché de décoller de Shanghaï parce que le pilote (irremplaçable ?!) était infecté !
Interdiction à Amazon de livrer !
(...) Les actes de piraterie constatés il y a quelques jours, sur les tarmacs des aéroports chinois, (...)
FAUX ! Il n'y a eu aucun vol. Simplement que les acheteurs américains ont payé 3 fois le prix pour avoir la marchandise alors que la France... paie en 3 fois !
Sanctionné par la justice, Amazon ferme ses sites en France pour cinq jours
RépondreSupprimer15 avr. 2020, 18:59
Après le jugement du tribunal de Nanterre qui l'a contraint temporairement à ne livrer que des produits de première nécessité, Amazon annonce la fermeture de ses centres de distribution français pour cinq jours. Le 14 avril, le tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) a décrété que l'entreprise Amazon, accusée de ne pas suffisamment protéger ses salariés, devait temporairement se limiter à la vente de produits de première nécessité dans un délai de 24 heures sous peine d'une d'amende d'un million d'euros par jour de retard et par infraction.
Le géant américain, qui compte faire appel de la décision, a annoncé ce 15 avril à l'issue d'un Comité social et économique central (CSE) une fermeture provisoire de ses entrepôts français, afin de conduire l'évaluation des risques qui a été ordonnée. Un «effet d'affichage» redoute le co-délégué de Sud Commerce, Laurent Degousée. «Par exemple Amazon nous a dit : "on va plus loin que ce que préconise le gouvernement, la distance sociale chez nous est de deux mètres". Sauf qu'il a été prouvé par l'inspection du travail que cette distance on ne peut pas la tenir.
De la même manière Amazon va plus loin que ce que dit la décision judiciaire, même s'il a fallu les en contraindre …» Nous étions face à des salariés qui présentaient les symptômes du coronavirus ou d'autres testés positifs, l'un d’entre eux étant toujours en réanimation. Le tribunal de Nanterre avait été saisi par les syndicats, inquiets pour la santé des salariés. Le co-délégué du syndicat principal précise : «Je ne dis pas qu’Amazon ne fait rien depuis trois semaines mais dans un entrepôt il y a une promiscuité considérable. Nous étions face à des salariés qui présentaient les symptômes du coronavirus ou d'autres testés positifs, l'un d'entre eux étant toujours en réanimation».
Auteur: RT France Le tribunal a également contraint Amazon à réaliser une évaluation des risques. Amazon se déclare «perplexe» quant à cette décision de justice, «compte tenu des preuves concrètes qui ont été apportées sur les mesures de sécurité mises en place pour protéger nos employés» sur Twitter. L'entreprise rappelle avoir notamment mis en place des contrôles de température et distribué des masques. Toutefois les conditions de travail ne sont pas les seules préoccupations des salariés. Certains ont exercé leur droit de retrait et se retrouvent sans rémunération.
«Je vais parler d'une autre multinationale, par exemple Apple a fait savoir qu'ils fermaient leurs magasins et qu'ils indemnisaient de leur propre poche à hauteur de 100 % le personnel. J'invite Amazon à appliquer la même politique vertueuse», recommande Laurent Degousée. Qu'à cela ne tienne, Amazon annonce proposer une demande de convention de chômage partiel pour ses salariés à l'administration, et précise assurer leur rémunération à 100%.
https://francais.rt.com/france/74111-decision-justice-ne-passe-pas-amazon-menace-de-fermer-entrepots-en-france
COVID-19 : 0% DE CROISSANCE EN ASIE, UNE PREMIÈRE DEPUIS 60 ANS
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
16/04/2020
Le Japon devrait être touché par une récession de 5,2%.
Après avoir annoncé que le Grand Confinement amputera la croissance mondiale au point de créer une récession globale de 3%, le Fonds Monétaire International prévient : pour la première fois en 60 ans, l’Asie ne connaîtra aucune croissance. De quoi augmenter les inquiétudes pour les années à venir.
L’Asie avait continué de croître en 1997 et en 2008
Les deux dernières crises économiques majeures, celle de 1997 et celle de 2008-2009, avaient relativement épargné l’Asie, jugée depuis des années comme la région économique avec la plus forte croissance, tirée notamment par la Chine. Mais Chang Yong Rhee, directeur du département Asie et Pacifique au FMI, ne laisse guère d’espoir pour la crise économique de 2020 appelée Le Grand Confinement.
« C’est une crise comme aucune autre », écrit-il dans un post sur le blog officiel du FMI mercredi 15 avril 2020. Pour rappel, en 1997 et en 2008-2009, l’Asie avait connu une croissance continue, bien que ralentie, à 1,3% et 4,7% respectivement. Mais le coronavirus Covid-19 a frappé en premier lieu la Chine, moteur de l’économie mondiale, et frappe encore l’Inde, le Japon et l’Asie du Sud-est, en confinement.
Un impact inférieur qu’aux États-Unis et dans la zone euro
Les premières prévisions de croissance pour l’Asie, qui restent « très incertaines » selon Chang Yong Rhee, prévoient une récession de 5,2% au Japon, de 1,2% en Corée du Sud et de 1,3% pour l’Asie du Sud-est (Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Singapour et Philippines). Seuls deux pays se sauvent : l’Inde, dont la croissance devrait s’établir à 1,9% en 2020, et la Chine avec 1,3% de croissance. Les deux économies voient toutefois leur croissance ralentir très fortement.
La croissance de l’Inde et de la Chine ne devrait pas permettre de compenser la récession dans le reste de l’Asie, ce qui laisse penser au FMI qu’aucune croissance n’est à attendre en Asie en 2020. Une situation inédite depuis 60 ans, précise l’institution.
Reste que l’Asie s’en sort malgré tout bien : les prévisions sont loin de celles des États-Unis et de la zone euro où la récession va frapper durement. Le FMI s’attend à des récessions de l’ordre de 5,9% et de 7,5% pour ces deux dernières régions, respectivement.
http://www.economiematin.fr/news-croissance-previsions-fmi-asie-crise-economique-chiffres-estimations-2020
La croissance est un dépassement de la satiété. Donc, rien n'indique une pénurie (récession). La suffisance de provision n'est pas un mal.
SupprimerLa croissance d'une entreprise (fabriquant un truc par jour et qui passe à 2 trucs par jour est donc de 100 %. Si une entreprise fabrique 10 000 trucs par jour et en fabrique 15 000 sa croissance 'ne sera que' de 50 %.
CORONAVIRUS : PRÈS DE 130.000 SIGNATURES EN FAVEUR DU TRAITEMENT DE DIDIER RAOULT
RépondreSupprimerpar RÉDACTION
15/04/2020
Une boîte de Plaquenil (hydroxychloroquine) coûte un peu plus de 4 euros en pharmacie.
Depuis que la crise du coronavirus a frappé de plein fouet l’Occident, commençant en Italie et arrivant en France puis ailleurs dans le monde, le professeur Didier Raoult, de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, s’est lancé dans la recherche d’un traitement. Sa solution : un protocole mêlant deux principes actifs.
Quelle est la solution du professeur Raoult ?
Reconnu parmi les meilleurs infectiologues du monde, le professeur Didier Raoult a donc imaginé un protocole de soins qu’il a lui-même testé sur des patients volontaires. Les résultats de ces études, publiées, montrent une efficacité accrue contre le coronavirus Sars-CoV-2 responsable du Covid-19.
Dans le détail, le protocole mêle les deux principes actifs suivants : l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Le premier est un médicament utilisé en rhumatologie et est dans la liste des médicaments dits « essentiels » de l’Organisation mondiale de la Santé ; le deuxième est un antibiotique.
Le principal avantage de ce protocole est le suivant : les deux médicaments sont déjà sur le marché, si bien qu’il n’y a pas de difficultés majeures pour s’en procurer ni besoin de leur faire passer les tests de conformité et de sécurité fondamentaux dans le cadre d’une nouvelle molécule.
Une pétition pour la mise en place de ce protocole
Alors que le gouvernement semble sceptique face à ce protocole expérimental, les Français sont convaincus qu’il faudrait l’appliquer pour soigner les malades du Covid-19, ce qui permettrait de désengorger les hôpitaux et sauver des vies. Une pétition a donc été lancée sur le site MesOpinions.com sous le titre « Il faut écouter le professeur Raoult » par Patrice Gilbertie.
La pétition, soutenue entre autres par Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé et ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies, a recueilli plus de 128.000 signatures. Un véritable succès populaire qui pourrait bien permettre de faire évoluer la position du gouvernement à ce sujet.
http://www.economiematin.fr/news-didier-raoult-petition-succes-traitement-covid-19-soins-pandemie
225 000 : La France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens
RépondreSupprimerPar Emilie -
29/03/2020
Même si le confinement est apparu à ses débuts comme un acte contraignant et peu efficace pour certains, cette mesure sanitaire d’urgence semble aujourd’hui bien mieux respectée et comprise qu’il y a quelques jours. En cause, une prise de conscience de la part des français de l’importance de rester chez soi. Mais pas seulement. Il faut bien avouer que la hausse significative de la distribution de PV ces derniers jours y est aussi pour quelque chose…
Invité sur France 2 pour l’émission « Vous avez la parole », le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner vient ainsi d’annoncer que 225 000 PV ont été dressés en 10 jours de confinement. Ces PV font suite aux plus de 3 millions et demi de contrôles effectués par les forces de l’ordre depuis le 16 mars. Un chiffre qui donnerait presque le tournis.
Interrogé sur le déroulement de ces contrôles et sur la légitimité des PV dressés, Christophe Castaner a répondu :
« Je ne doute pas que les policiers ou les gendarmes appliquent la loi avec intelligence. »
Cette intervention du ministre de l’intérieur est d’autant plus surprenante qu’elle faisait suite à celle d’Olivier Véran, ministre de la Santé, interrogé notamment sur la pénurie de masques en France et la difficulté pour les français de s’en procurer.
Le lien entre le manque manifeste de masques et la distribution de dizaines de milliers de PV aux français est tout trouvé : la France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens !
Concernant le confinement, le ministre de l’Intérieur a ajouté :
« Mon sentiment est qu’il faudra poursuivre le confinement tant que nous n’aurons pas gagné le combat contre le virus. »
Alors, nous l’aurons compris, restons chez nous. Pour essayer d’échapper tout d’abord à l’épidémie du Coronavirus et ensuite, à celle des PV.
https://alnas.fr/actualite/politique/225-000-la-france-a-distribue-plus-de-pv-que-de-masques-a-ses-citoyens/
Et si la pandémie de coronavirus et le confinement collatéral n’étaient qu’un moyen d’imposer un vaccin mondial obligatoire ?
RépondreSupprimerpar Francesca de Villasmundo
dans International
16 avril 2020
Le 24 mars, Bill Gates a accordé une interview de 50 minutesà Chris Anderson, l’administrateur de TED (Technology, Entertainment and Design), une organisation à but non lucratif mais mondialiste qui dirige les TED Talks, conférences qui ont pour but de diffuser dans le grand public des « idées qui en valent la peine » afin « de changer le monde ». Les conférences Ted, qui se définissent comme « un propagateur d’idées », sont l’outil de promotion du libéralisme-libertaire, du conformisme Lgbtqi+, du féminisme castrateur, du réchauffement climatique à l’accueil inconditionnel des nouveaux nomades de la mondialisation… en résumé ces conférences sont l’écho de toutes idées à la mode, prisées par les élites, les milliardaires mondialistes et les institutions onusiennes, qui convergent en une seule et même révolution anthropologique aux multiples facettes, la révolution arc-en-ciel.
Au cours de cet entretien, le milliardaires Bill Gates, vers la 34e minutes, révèle son hostilité à l’immunité de groupe et sa détermination à imposer un vaccin obligatoire. « Nous ne voulons pas avoir beaucoup de personnes guéries… Pour être clair, nous essayons – à travers la fermeture aux États-Unis – que pas plus d’un pour cent de la population ne soit infectée » explique-t-il, pour ajouter ensuite :
« Finalement, nous devrons avoir des certificats indiquant qui est une personne guérie, qui est une personne vaccinée …
… Parce que vous ne voulez pas que les gens se déplacent dans le monde où vous aurez des pays qui ne le contrôleront pas, malheureusement.
Vous ne voulez pas bloquer complètement la possibilité pour les gens d’y aller et de revenir et de se déplacer. »
En clair, puisque l’immunité de groupe aura été impossible par ce confinement généralisé, et que les patients guéris bénéficiant d’anti-corps n’étant qu’une infime partie de la population, la vaccination pour tous préconisée par Bill Gates deviendra la solution obligatoire adoptée par la majorité des pays pour sortir du confinement, rouvrir les frontières et relancer leur économie.
Quand on sait par ailleurs que « le marché des vaccins a été multiplié par six au cours des deux dernières décennies, représentant aujourd’hui plus de 35 milliards de dollars », selon la société d’investissements AB Bernstein qui souligne également que « l’industrie s’est consolidée en quatre grands acteurs qui représentent environ 85% du marché – le fabricant de médicaments britannique GlaxoSmithKline, la société pharmaceutique française Sanofi et les sociétés américaines Merck et Pfizer » et que « pour chaque dollar investi dans la vaccination dans les 94 pays les plus pauvres du monde, le rendement net est de 44 $ », on réalise que l’option de Bill Gates permettra ainsi, aux laboratoires pharmaceutiques dans lesquels Gates a ses intérêts d’engranger des milliards et des milliards, tout en renforçant le contrôle de la « santé » mondiale par des institutions internationales elles-mêmes financées par… Bill Gates. La boucle est bouclée, le serpent se mord la queue…
Francesca de Villasmundo
https://www.medias-presse.info/et-si-la-pandemie-de-coronavirus-et-le-confinement-collateral-netaient-quun-moyen-dimposer-un-vaccin-mondial-obligatoire/119791/
Belgique : le point chaud de la grippe à coronavirus
RépondreSupprimerle 16 avril 2020
Traduction d’un billet de Donna Laframboise paru sur son blog le 15 avril.
Il y a 2 jours, Reuters a publié un article sur les brasseries effectuant des livraisons à domicile par vélo à Bruxelles. Par ailleurs, cette nouvelle nous a appris que «plus de 5 500 personnes sont actuellement dans les hôpitaux belges avec COVID-19, la maladie provoquée par le virus».
C’était ça. Une phrase. Aucun contexte quelqu’il soit soit. C’est presque comme si l’intention était de détourner l’attention des nouvelles immensément importantes de Belgique hier : par habitant, les décès par coronavirus ont maintenant dépassé l’Italie*(voir notes en fin de billet).
Cette nation de 12 millions d’habitants accueille la Commission européenne, le Conseil européen, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen ainsi que le siège de l’OTAN. Cette concentration singulière de régulateurs, bureaucrates, diplomates, militants, lobbyistes et universitaires politisés EST UN HOTSPOT DE SOURCE DE VIRUS. Parmi les endroits les plus meurtriers du monde en ce moment.
L’une des façons d’évaluer la manière dont un pays fait face est la statistique du «nombre de morts par million». Sur chaque million d’habitants, combien sont morts du coronavirus (selon les chiffres officiels).
Nous savons que l’Italie a été extrêmement durement touchée. L’Espagne aussi. Plus tôt ce mois-ci, l’Espagne a dépassé l’Italie. Parce que des milliers de personnes restent infectées dans ces deux pays, le nombre de «décès par million» continue de changer. Il y à deux jours à midi, le décompte officiel était le suivant :
- voir tableau sur site -
Ce qui se passe en Belgique n’est pas du tout clair. Certains pays incluent les décès survenus dans les maisons de soins infirmiers (appelés EHPAD en France) dans leurs totaux, d’autres non. Le taux de mortalité en Belgique est tout simplement extraordinaire.
Source et références : https://nofrakkingconsensus.com/2020/04/15/belgium-coronavirus-hotspot/
Note. Le nombre de morts par million d’habitants est le taux de mortalité. Le nombre de morts par milliers d’habitants contaminés par un agent infectieux est le taux de létalité de cet agent infectieux. Ces deux données ne doivent pas être confondues car elles n’ont pas la même signification.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/04/16/belgique-le-point-chaud-de-la-grippe-a-coronavirus/
Des scientifiques découvrent une mutation alarmante du coronavirus qui pourrait rendre le vaccin inutile
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 16/04/2020 - 09:45
La perspective que le SRAS-CoV-2, le "nouveau" coronavirus responsable de la maladie COVID-19, pourrait être en train de muter et évoluer alors qu'il se propage à travers le monde a été une perspective si terrifiante pour la communauté scientifique, que des experts médicaux comme le Dr Anthony Fauci semble éviter même de s'engager sur le sujet.
Interrogé sur la possibilité d'une mutation virale lors de l'un des points de presse du groupe de travail inaugural de la Maison Blanche, le Dr Fauci a assuré au public que les scientifiques n'avaient trouvé "aucune preuve" de mutations inquiétantes, bien que la perspective qu'une version mutée du virus puisse revenir au cours de la saison de la grippe de l'année prochaine, certains virologues sont restés éveillés la nuit avec des cauchemars sur la nécessité de démarrer l'horloge du vaccin à partir de zéro.
Le problème est que les vaccins ne sont souvent pas aussi efficaces contre les virus qui mutent, comme la grippe le fait chaque saison (c'est pourquoi vous devez continuer à vous faire vacciner année après année). Et maintenant, un nouvel article scientifique qui - comme la plupart des recherches sur les coronavirus citées dans la presse - n'a pas encore été évalué par des pairs, a identifié une mutation dans un échantillon du virus collecté en Inde qui pourrait créer de graves problèmes pour les chercheurs travaillant sur un vaccin.
La surveillance de la dynamique de mutation du SRAS-CoV-2 est essentielle au développement d'approches efficaces pour contenir le 21 pathogène. En analysant 106 séquences du génome du SRAS-CoV-2 et 39 du SRAS, nous avons fourni des preuves génétiques directes que le 22 SARS-CoV-2 a un taux de mutation beaucoup plus faible que le SRAS. L'analyse de la phylogénie à évolution minimale a révélé l'état d'origine présumé du SRAS-CoV-2 et l'historique de propagation à un stade précoce. Les phylogénie divergentes pour la protéine de pointe et son domaine de liaison au récepteur ont prouvé un réarrangement structurel précédemment signalé avant l'émergence du SRAS-CoV-2.
Malgré cela, nous avons constaté que la glycoprotéine de pointe du SARS-CoV-2 est particulièrement plus conservée, nous avons identifié une mutation qui conduit à une capacité de liaison aux récepteurs plus faible, qui concerne un échantillon de SARS-CoV-2 prélevé le 27 janvier 2020 en Inde. Cela représente le premier signalement d'un mutant significatif du SRAS-CoV-2, et sonne l'alarme que le développement du vaccin en cours pourrait devenir inutile dans une future épidémie si plus de mutations étaient identifiées.
Cette découverte inquiétante souligne comment le potentiel destructeur du virus sera probablement lié aux aléas de l'évolution virale.
Heureusement, l'équipe a semblé confirmer une découverte antérieure d'une équipe de chercheurs en Italie selon laquelle le virus "a un taux de mutation et une diversité génétique beaucoup plus faibles" que le SRAS, ce qui signifie qu'un vaccin sera probablement en mesure de traiter de larges bandes de personnes avant devenir inefficace à mesure que le virus change et évolue.
Cependant, cette nouvelle découverte montre que ce n'est pas seulement la vitesse de la mutation qui importe, mais la nature spécifique des mutations, lorsque les scientifiques développent un vaccin.
RépondreSupprimerLes experts disent qu'un vaccin pourrait prendre jusqu'à 2 ans pour se développer, et certains responsables de la ville ont averti que la vie ne reviendrait probablement pas complètement à la normale tant qu'un vaccin ne serait pas prêt pour la production de masse. Mais une mutation pourrait jeter une clé dans ce processus, transformant le processus de développement d'un vaccin réalisable en un jeu "chat et souris" - ou à tout le moins allonger le temps nécessaire au développement du vaccin initial.
Jeudi matin, plus de 2 millions de patients ont été testés positifs pour le virus dans le monde, tandis que près de 140 000 sont décédés de la maladie (et beaucoup plus sont probablement inconnus).
https://www.zerohedge.com/geopolitical/scientists-discover-alarming-coronavirus-mutation-could-render-vaccine-useless
Les chaînes mondiales d'approvisionnement alimentaire commencent à s'éroder à l'approche de la crise
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 16/04/2020 - 07:50
Écrit par Tom Lewis via GoldTelegraph.com,
Alors que le coronavirus continue d'infecter de plus en plus de personnes, les chaînes d'approvisionnement alimentaire ont commencé à devenir plus tendues ces derniers jours. Cela a été annoncé hier; le plus grand producteur de porc au monde ferme indéfiniment une usine primaire aux États-Unis après une épidémie de coronavirus parmi ses employés.
Smithfield Foods Inc. mettra fin à ses installations de transformation du porc dans le Dakota du Sud, qui représentent 4% à 5% de la production de porc aux États-Unis. La société a également averti que les fermetures à travers le pays amènent les stocks de viande américains «dangereusement près du bord» des pénuries. Ce n'est là qu'un des derniers exemples de coronavirus commençant à perturber rapidement les chaînes alimentaires à une échelle plus importante.
Nous l'avions anticipé, car nous avons annoncé le 1er avril que les chaînes d'approvisionnement alimentaire en étaient à leurs débuts. De nombreux pays se préparaient il y a plusieurs semaines en réduisant leurs exportations pour commencer le stockage. Étonnamment, les producteurs laitiers aux États-Unis commencent à jeter du lait parce qu'ils n'avaient pas d'endroit où aller car le marché des produits laitiers a été affecté par la fermeture de restaurants, d'écoles, d'hôtels et d'entreprises de restauration.
On pourrait croire que l'histoire ne se répète pas, mais elle commence sans aucun doute à rimer. Pendant la grande dépression des années 1930, l'industrie la plus touchée était l'agriculture. Les revenus agricoles ont chuté de près des deux tiers au début des années 1930. Les producteurs laitiers ont déversé d'innombrables gallons de lait dans la rue au lieu d'accepter un sou le quart.
Pendant la Première Guerre mondiale, les agriculteurs avaient produit des récoltes et du bétail record pour nourrir tout le monde. Cependant, lorsque les prix ont commencé à baisser, ils ont essayé de récolter encore plus pour payer leurs dettes et leurs frais de subsistance. Au début des années 30, les prix ont chuté si bas que de nombreux agriculteurs ont fait faillite et perdu leurs fermes. Dans certains cas, le prix du boisseau (12,67 l.) de maïs est tombé à seulement huit à dix cents. Certains agriculteurs ont même commencé à brûler du maïs plutôt que du charbon dans leurs poêles parce que le maïs était moins cher.
Cependant, il y a une différence dramatique aujourd'hui. Les prix ne baissent pas; en fait, les factures d'épicerie deviennent de plus en plus chères de jour en jour. Les chaînes d'approvisionnement sont perturbées en raison du transport et, bien sûr, de la transformation d'une vaste sélection d'aliments.
Comme nous commençons à l'apprendre, le pays où le coronavirus a commencé, la Chine, peut maintenant être confronté à une crise alimentaire. Le pays vient de rouvrir son économie alors que le régime communiste a même revendiqué la victoire du coronavirus.
Cependant, il y a eu un document gouvernemental divulgué rendu public jeudi dernier qui montre que les responsables gouvernementaux ont prévu une pénurie de denrées alimentaires.
RépondreSupprimerLe document, daté du 28 mars, a été rédigé à l'issue d'une réunion convoquée pour prendre des dispositions particulières en matière de sécurité alimentaire.
"Le Comité de l'État partie et les gouvernements des États et les comtés et les villes doivent faire tout leur possible pour transférer et stocker toutes sortes de matières vivantes telles que les céréales, le bœuf, le mouton, l'huile et le sel par divers canaux", indique le document, selon un rapport. de Radio Free Asia
Le document appelle également à «la mobilisation des masses pour stocker consciemment les céréales et faire en sorte que chaque ménage réserve entre 3 et 6 mois de céréales pour les urgences».
Comme nous l'avons tweeté, il semble y avoir un sentiment d'achat de panique en réponse aux rumeurs de pénurie alimentaire dans certaines régions du pays:
Un autre titre alarmant qui est arrivé à la fin du mois dernier était l'avertissement de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture qui a maintenant mis en garde contre les pénuries alimentaires mondiales dans les mois à venir.
"Le pire qui puisse arriver est que les gouvernements restreignent le flux de nourriture", a déclaré Maximo Torero, économiste en chef de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Les récoltes ont été bonnes et les cultures de base restent en demande, mais une pénurie de travailleurs de terrain provoquée par la pandémie et une évolution vers le protectionnisme - tarifs et interdictions d'exporter - pourraient entraîner des problèmes dans les semaines à venir, selon le rapport Torero.
«Toutes les mesures contre le libre-échange seront contre-productives. Ce n'est pas le moment de restreindre ou de mettre en place des barrières commerciales. Il est maintenant temps de protéger le flux de nourriture dans le monde », a ajouté Torero, a rapporté le cours de presse.
Certains pays ont commencé à protéger leurs approvisionnements alimentaires en restreignant les exportations, ce qui, selon Torero, pourrait entraîner une baisse globale des échanges et une baisse ultérieure de la production alimentaire.
"Les barrières commerciales créeront une volatilité extrême", a averti Torero. «[Ils] aggraveront la situation. C’est ce que nous observons dans les crises alimentaires. "
Une autre mesure qui pourrait menacer l’approvisionnement alimentaire mondial est que les pays ont émis des ordonnances de séjour à domicile à différents niveaux d’application. Si les travailleurs agricoles sont légalement incapables de récolter les récoltes, cela pourrait entraîner une interruption du flux alimentaire.
"Le coronavirus affecte la main-d'œuvre et les problèmes logistiques deviennent très importants", a déclaré Torero.
RépondreSupprimer«Nous devons avoir des politiques en place pour que la main-d'œuvre puisse continuer à faire son travail. Protégez aussi les gens, mais nous avons besoin de main-d'œuvre. Les principaux pays doivent encore mettre en œuvre ce type de politiques pour garantir que les aliments puissent continuer à circuler. »
Une chose est claire, il y a certainement des perturbations de la chaîne d'approvisionnement dans l'industrie alimentaire mondiale, la question est de savoir à quel point cela va mal ?
https://www.zerohedge.com/health/global-food-supply-chains-beginning-erode-crisis-looms
Arrêt des versements américains à l’OMS: «Trump ouvre la porte au Soft Power chinois»
RépondreSupprimer17:55 16.04.2020
Par Hakim Saleck
Donald Trump a décidé unilatéralement de suspendre le financement américain à l’OMS, en pleine crise du Covid-19. Quelles sont les vraies raisons qui ont poussé le Président américain à prendre une décision aussi radicale? Quelles en sont les conséquences ? Sputnik a interrogé à ce sujet l’ancien diplomate Philippe Moreau-Defarges.
Entre Donald Trump et les institutions internationales liées à l’Onu, la relation a toujours été compliquée, mais elle vient de franchir un nouveau seuil d’hostilité avec l’annonce de la suspension du financement de l’Organisation mondial de la santé (OMS) par les États-Unis. Une décision unanimement condamnée par les chefs d’État et les dirigeants d’institutions internationales de tous les continents.
Pourquoi donc cette décision ? Philippe Moreau-Defarges, ancien diplomate et spécialiste des relations internationales, qui a publié en janvier Une histoire mondiale de la paix (Éd. Odile Jacob), livre son analyse au micro de Sputnik:
Organisation mondiale de la santé
«Les raisons qui ont motivé cette suspension de financement sont des raisons “trumpiennes”. Donald Trump est toujours dans la logique de chercher un bouc émissaire. Ça peut-être un adversaire politique, mais en l’occurrence, c’est une instance internationale et l’OMS, qui est une bureaucratie internationale, se prête totalement à ce rôle.»
Pour le Président des États-Unis, l’OMS est responsable de la mauvaise gestion de la crise sanitaire et a participé à dissimuler sa propagation, notamment depuis la Chine. Il a donc commandé une étude pour examiner le rôle de l’OMS dans cette crise et déterminer si l’institution méritait toujours le financement américain.
L’OMS, bouc émissaire idéal ?
Pris dans la tourmente au niveau national, Donald Trump est engagé dans une course contre la montre pour la présidentielle de 2.020 et le coronavirus se révèle un adversaire aussi redoutable qu’inattendu. Comme l’explique Philippe Moreau-Defarges, «on voit bien que Trump essaye de détourner l’orage qui frappe actuellement les États-Unis vers un autre coupable que lui.»
«Si l’OMS avait fait son travail et envoyé des experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l’épidémie aurait pu être contenue à sa source avec très peu de morts», a affirmé le Président américain lors d’un point presse.
Une décision qui reste pour le moins surprenante, compte tenu du contexte de crise sanitaire actuel. En effet, partout dans le monde, des milliers de personnes meurent tous les jours du Covid-19 et couper les vivres à l’organisation internationale considérée comme la plus apte à lutter contre l’épidémie échappe à la logique de beaucoup d’acteurs et d’observateurs.
Pourtant, cette politique est toutefois fidèle au slogan «America first» (l’Amérique d’abord) de Donald Trump, qui ne manque jamais une occasion de critiquer les différentes instances internationales et en particulier celles rattachées à l’Onu.
RépondreSupprimer«Le rapport entre Donald Trump et le système onusien a toujours été mauvais. L’Onu est un enfant des États-Unis, mais c’est un enfant rebelle, difficile, et à une époque, l’administration de Donald Trump a même envisagé le retrait des États-Unis de l’Onu», rappelle l’expert.
Une hostilité qui n’est pas sans risque, car bien qu’il «y a quand même chez Donald Trump une forme de prudence masquée» du fait qu’il n’est pas arrêté, mais suspendu les paiements, le message est passé. Héritées de la Seconde Guerre mondiale, ces institutions internationales, que les États-Unis financent plus que les autres pays, sont souvent perçues comme des instruments du Soft Power américain.
La Chine en embuscade pour combler le vide ?
En s’éloignant d’institutions comme l’OMS, ou l’Unesco, que Donald Trump a quitté, ce dernier ouvre la porte à de nouvelles puissances, qui pourraient prendre ce rôle. En premier lieu, la Chine, qui déploie d’importants efforts pour apporter son assistance au monde durant cette crise.
«La nature a horreur du vide et Trump ouvre la porte au Soft Power chinois en attaquant l’OMS. La Chine va se présenter comme la grande protectrice de l’OMS. Néanmoins, nous sommes dans un monde “mondialisé”, avec des courants d’opinions très forts. Si l’OMS apparaît trop comme un outil de la Chine, il y aura un choc en retour et l’OMS sera terriblement décrédibilisée. Le jeu va être très compliqué, mais je ne pense pas qu’à terme la Chine puisse prendre le rôle des États-Unis à l’OMS», temporise Philippe Moreau-Defarges.
D’autant que si l’opinion internationale condamne quasiment unanimement cette décision, cette même opinion reconnaît des dysfonctionnements dans la gestion de la pandémie par l’OMS: «Ces critiques sont en partie pertinentes. Comme souvent avec Trump, ces critiques ont toujours un fond de vrai. Une mission de l’OMS en Chine a été un raté et peut être dénoncée comme une mission manipulée par la Chine», souligne l’expert.
«Néanmoins, les États-Unis ont eux-mêmes leur part de responsabilité: l’OMS a un système de tests qu’elle a mis à disposition de tous les États, mais les États-Unis ont refusé et ont préféré utiliser leur propre système de tests, ce qui a pris du temps et entraîné pas mal de cafouillages», poursuit l’ancien diplomate.
La contribution de 400 millions de dollars par an des États-Unis, de loin la plus importante, ne devrait toutefois pas paralyser l’organisation à court et moyen terme. Comme l’explique Philippe Moreau-Defarges,
«L’OMS peut fonctionner sans le financement américain. Tout d’abord, ces organisations sont habituées à ces retards de paiements par les États. Aussi, beaucoup d’organisations de ce type, comme l’Unesco par exemple, savent d’ailleurs l’hostilité que leur porte Donald Trump et s’y sont préparées. Il y a également une émergence de donateurs privés, notamment celle de la fondation Gates, donc non, la survie de l’OMS n’est absolument pas menacée.»
https://fr.sputniknews.com/international/202004161043575768-arret-des-versements-americains-a-loms-trump-ouvre-la-porte-au-soft-power-chinois/