- ENTREE de SECOURS -



mercredi 8 avril 2020

Milton Friedman - le crayon jaune

https://www.youtube.com/watch?time_continue=580&v=SDUB4Pw39sg&feature=emb_logo

10 commentaires:

  1. Confinement : ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas

    Le confinement est la preuve de la faillite de l’État-providence. Il est flagrant que nous n’aurions jamais du en arriver là.


    Par Patrick de Casanove.
    8 AVRIL 2020


    Ce qu’on voit c’est le pays à l’arrêt ou presque. Ce qu’on voit c’est la gestion calamiteuse de l’épidémie par l’État. Ce qu’on voit ce sont les zones de non droit.

    1. LA FAILLITE DE L’ÉTAT

    L’INCURIE DU POLITIQUE

    Ce qu’on ne voit pas c’est que le confinement que l’on nous présente comme la meilleure solution pour vaincre le Covid-19 est une méthode archaïque à l’efficacité relative, pour ne pas dire incertaine.

    Ce qu’on ne voit plus, tellement elle est entrée dans nos vies, c’est l’intense propagande promouvant les mérites du confinement.

    Ce qu’on ne voit pas, c’est que les critères sur lesquels se base la population pour estimer la dangerosité de la maladie sont : le totalitarisme de la réponse gouvernementale, l’avalanche d’informations, ou de demi-vérités en continu, la multiplication des émissions spéciales, le décompte macabre plusieurs fois par jour. Sans oublier le rôle essentiel joué sur les réseaux sociaux par M. Toutlemonde, par les Youtubers et par les « influenceurs ».

    Ce que beaucoup de Français ont du mal à croire c’est que la conduite à tenir pour éviter ce genre de catastrophe était parfaitement connue et a été mise en pratique à Singapour, Hong Kong, Taïwan ou en Corée du Sud : masquer, dépister, tracer, isoler individuellement, traiter. Certains affirment que leur bonne réaction est due au fait que ces pays avaient l’expérience du SARS-coV1 et pas nous. C’est une stupidité. Nous l’avions. Il n’est pas nécessaire de souffrir d’un cancer pour connaître les conduites à tenir et les stratégies en oncologie.

    Il est clair aujourd’hui que cette épidémie était parfaitement maîtrisable sans confinement. Les moyens technologiques modernes, les décisions appropriées l’ont permis. Cela veut dire que, sans pour autant les négliger, son extrême contagiosité, sa dangerosité et sa létalité sont limitées quand les mesures nécessaires sont prises à temps. Il faut rappeler ici que l’on ne connaît pas le nombre exact de personnes contaminées ce qui fausse les statistiques.

    Le confinement général est la conséquence logique d’une cascade de défaillances gouvernementales. Cette solution anachronique, dépassée, était tout ce qui restait à l’État quand il a eu tout raté. Le confinement est la preuve de la faillite de l’État providence. Il est flagrant que nous n’aurions jamais dû en arriver là.

    « LA ROUTE DE LA SERVITUDE »

    Ce que l’on ne voit pas, c’est que le pouvoir se sert de ce qu’il nomme des « incivilités » relatives au mauvais suivi du confinement. Tout mauvais résultat de la politique étatique peut être désormais attribué à des boucs émissaires, de mauvais Français n’ayant pas respecté le confinement.

    Mais dans le même temps, alors même que les personnels soignants des services de réanimation alertaient sur la gravité de la situation, nous avons aussi vu du monde rassemblé dans les parcs, des marchés bondés, des restaurants, des bars qui n’ont pas respecté la consigne de fermeture. La punition est collective par le renforcement des mesures coercitives, pour le bien de tous paraît-il. Le poids de l’État s’alourdit.

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  2. L’État se dédouane et retombe sur ses pieds :

    « C’est pourquoi, après avoir consulté, écouté les experts, le terrain et en conscience, j’ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts au strict nécessaire. »

    Ce qu’on ne voit pas c’est l’habitude de la soumission. Les Français, quoi qu’il se dise, ne sont pas des rebelles, ni des indisciplinés. Ils sont soumis à leur État-providence en qui ils voient le summum de la civilisation humaine.

    Cette soumission est souhaitée et volontaire. Ce qui constitue le nec plus ultra du totalitarisme. Leur État-providence, qui leur veut du bien comme chacun sait, rognait leurs libertés depuis des années. Il avait tenté un coup d’accélérateur avec l’écologisme. La manipulation sur la nécessité de « sauver la planète » entrait doucement dans les cerveaux. Avec l’épidémie de Covid-19, l’État-providence a pu passer la surmultipliée.

    Grâce au confinement la France a basculé instantanément dans un État policier. Avec casse de l’économie, contrôle des déplacements, autorisation de circulation équivalant à un passeport intérieur, comme au plus beau temps de l’URSS. Le rêve de tout les Hommes de l’État, contrôler enfin la totalité de la vie de leurs concitoyens, est devenu réalité.

    Il paraît que c’est provisoire et que la sortie sera progressive. Soyons certains que l’expérience grandeur nature de ce contrôle massif des populations pourra resservir.

    2. L’INDISPENSABLE ÉCHANGE

    L’ÉTAT SOCIAL

    Relisons Frédéric Bastiat :

    « L’isolement est quelque chose de pire que ce qu’il y a de pire dans l’État social, j’avais raison de dire qu’il met nos besoins, à ne parler que des plus impérieux, tout à fait au-dessus de nos facultés. Comment l’échange, renversant cet ordre à notre profit, place-t-il nos facultés au-dessus de nos besoins ? […]

    C’est donc l’effort qui s’échange, et cela ne peut être autrement, puisque échange implique activité, et que l’effort seul manifeste notre principe actif. […] Mais nous pouvons nous entraider, travailler les uns pour les autres, nous rendre des services réciproques, mettre nos facultés, ou ce qui en provient, au service d’autrui, à charge de revanche. […]

    Non-seulement nous le pouvons, mais nous le faisons nécessairement. Ce que j’affirme, c’est ceci : Que notre organisation est telle que nous sommes tenus de travailler les uns pour les autres, sous peine de mort et de mort immédiate. Si cela est, la société est notre état de nature, puisque c’est le seul où il nous soit donné de vivre.

    Dans l’isolement, nos besoins surpassent nos facultés. Dans l’état social, nos facultés surpassent nos besoins. »1

    Il faut donc remarquer que l’échange et la coopération spontanés sont naturels à l’Homme. Si tel n’était pas le cas nous en serions restés à quelques tribus primitives, voire même nous aurions disparu, éliminés par nos conflits, la famine et des prédateurs naturellement mieux armés que nous.

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  3. « Essayerai-je de peindre l’état de misère, de dénuement et d’ignorance où, sans la faculté d’échange, l’espèce humaine aurait croupi éternellement, si même elle n’eût disparu du globe ? »

    RÉCOMPENSE DE L’INGÉNIOSITÉ HUMAINE : LES MOYENS EXISTENT

    Ce qu’on ne voit pas c’est que l’humanité a les moyens de venir à bout de l’épidémie avec très peu de dégâts et sans confinement.

    Cette puissance technologique dont nous disposons aujourd’hui, et qui a permis d’éviter le confinement dans plusieurs pays, est le fruit du libre échange et de la prospérité. Elle n’est pas le fruit du hasard, ni de créations étatiques. Elle est le fruit du génie créateur humain.

    Grâce à une multitude d’inventions en chaîne, réparties dans le temps et dans l’espace, l’humanité se donne les moyens de sa sécurité sanitaire. Encore faut-il les utiliser. Aucune de ces inventions et innovations qui concourent à cette puissance technologique ne vient d’un seul domaine, d’une seule époque, d’une seule personne, ni d’un seul pays.

    Pour rester sur le Covid-19, le dépistage demande la fabrication et la maîtrise des instruments de mesure, des biotechnologies, du traçage des personnes etc.

    La connaissance sur les derniers progrès thérapeutiques ou préventifs doit se diffuser vite dans n’importe quel pays, afin que tous en profitent. Il faut des fibres, des satellites, des ordinateurs, des téléphones, des métaux rares etc.

    Le scanner indispensable dans l’exploration des malades est le résultat d’une multitude d’inventions et de savoirs- faire.
    La chloroquine a une histoire qui remonte au Pérou au XVIIe siècle.
    Le paracétamol est le fruit de recherches ayant débuté en 1878 par les travaux de l’Américain Harmon Northrop Morse.
    La réanimation lourde nécessite la maîtrise de l’aseptie, de la sédation, de disposer de machines pour la ventilation, l’assistance cardiaque, de la technologie numérique pour la surveillance automatique etc.
    Ce n’est pas tout.

    Pour transporter ce qui est nécessaire il faut des camions, des trains, des avions, des bateaux, donc il faut maîtriser la logistique, les moteurs, la métallurgie, les caoutchoucs, le béton, la technologie des voiries, des ponts, des ports, des aéroports etc.

    Pour fabriquer il faut des matières et matériaux (dont ces fameuses matières qui ne deviennent « première » qu’après transformation par l’intelligence humaine). Il faut des usines.
    Pour nourrir tout le monde il faut une industrie, au sens noble, agroalimentaire.

    Pour faire tourner tout cela il faut de l’énergie abondante, fiable, permanente et pas chère.

    Nous avons pris l’exemple du Covid-19 pour illustrer les échanges induits ou nécessaires pour faire face à l’épidémie. Des échanges économiques, des échanges de savoir-faire, d’expériences, de connaissances persistent malgré le confinement de plus de deux milliards de personnes.

    Pour comprendre l’intérêt du libre échange une seule vidéo suffit, celle de Milton Friedman, « Le crayon jaune » :

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  4. L’INTERCONNEXION

    Les gens ne réalisent pas à quel point ils dépendent des échanges, ni à quel point les économies des différents pays sont interconnectées.

    Ce qu’ils peuvent appréhender c’est que, grâce à l’échange, malgré le confinement, les pays s’entraident, les marchandises et les personnes circulent. Certes, cela peut être de manière imparfaite et non exempte de disputes. Mais c’est bien de l’assistance de l’autre bout du monde qui arrive jusqu’en Europe : chinoise, cubaine ou russe.

    Ce qu’ils peuvent appréhender ce sont tous ces moyens nouveaux qui rendent le confinement supportable en facilitant les échanges.

    Tout circule : les informations, des plus sérieuses aux plus farfelues, les pires blagues comme les meilleures, les photos et les vidéos les plus désopilantes ou les plus extraordinaires, les sentences définitives et les maximes incontestables, les poèmes, les chansons. Le gouvernement en prend souvent plein la tête… ça défoule !

    Les événements conviviaux se multiplient : la visio avec les parents, les grands- parents, les enfants, les petits-enfants, les amis, les apéros-vidéo. Sans oublier le streaming et le gaming. (Le franglais aussi progresse !) Les moyens sont multiples : smartphones, tablettes, ordinateurs, Skype, Facebook, WhatsApp, Instagram, Twitter, messageries internet, SMS, etc.

    Sans oublier les livraisons de colis, les commandes à retirer sur rendez-vous, et les cours à distance.

    CONTRE-EXEMPLE : L’ISOLEMENT, LA SOUFFRANCE DES EHPAD

    Ce qu’on ne voit pas c’est qu’à l’angoisse et aux troubles psychologiques liés au confinement, que nous trouvons ou pouvons trouver, dans l’ensemble de la population, s’ajoutent des soucis spécifiques aux EHPAD.

    Les EHPAD sont désormais strictement fermés aux visites et aux intervenants extérieurs. Dans ces établissements, beaucoup de personnes âgées ont besoin d’entretien et de stimulation de leurs fonctions cognitives par des animations, la visite des proches, les conversations. Cela ne se fait plus, ou moins.

    Cela majore la détérioration des fonctions cognitives, déjà bien fragiles et altérées chez beaucoup de résidents. Il en est de même des fonctions motrices puisque les kinésithérapeutes n’y ont plus accès. Il y a de fortes probabilités qu’à l’issue du confinement nous retrouvions ces personnes dépendantes, heureusement vivantes, mais en plus mauvais état général qu’avant l’épidémie. Il est fort probable aussi que ces altérations seront difficiles, voire impossibles à rattraper.

    N’oublions pas la souffrance des familles d’être privées de leurs parents âgés. Ni de leur douleur en cas de décès et de l’impossibilité de donner au défunt l’accompagnement qu’ils auraient souhaité.

    N’évoquons pas l’inquiétude, en cette période de pénurie, de savoir si nos aînés bénéficieront de tous les soins nécessaires en cas d’infection.

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  5. CONCLUSION

    Ce sont nos Hommes de l’État qui par leur incurie ont transformé cette épidémie en la catastrophe planétaire que nous vivons aujourd’hui. La distanciation sociale, la rupture des liens amicaux, familiaux, professionnels laisseront des traces.

    Avec la sortie du confinement il est encore possible de partir du bon pied.

    Malheureusement, aveuglés par ce qu’on voit, par exemple la délocalisation de la production industrielle, les États et leurs affidés ne se donneront pas la peine de réaliser une analyse soigneuse de cette crise. Ils passeront à côté de ce qu’on ne voit pas : l’absence de liberté économique, de responsabilité individuelle.

    Il est à craindre que nous allions de mal en pis.

    Bastiat reviens !

    1 - Frédéric Bastiat. Harmonies économiques. L’échange.(1850)

    https://www.contrepoints.org/2020/04/08/368544-confinement-ce-quon-voit-et-ce-quon-ne-voit-pas

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    1. Il n'y aurait PAS de prison-chez-soi s'il y avait des masques pour tout le monde !

      Avec un masque adéquat vous pouvez rester dehors 24 h par jour ! et discuter à des personnes à moins de 1 mètre !

      Zéro amende, zéro inactivité, zéro magasin fermé !

      Le confinement tue !

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  6. Si chaque citoyen avait des masques N95, le gouvernement serait-il justifié de verrouiller la population la prochaine fois ?


    par Tyler Durden
    Mer, 04/08/2020 - 19:20
    Écrit par Darren Smith via JonathanTurley.org,


    Je dois me demander si le confinement de la population par notre gouvernement de l'État, la réduction des libertés civiles, la destruction des opportunités d'emploi et le déni des besoins médicaux, éducatifs et culturels de base auraient été nécessaires et légalement justifiés si chacun de nous avait été équipé de notre propre fourniture de masques.

    Au début de l'état d'urgence autoproclamé, le gouverneur de Washington, Jay Inslee, a déclaré, entre autres restrictions, que l'accès aux services médicaux de base, tels que les visites médicales de routine, les procédures dentaires et les services de diagnostic, devait être interdit, apparemment en raison du fait que les masques devraient être détournés de ces services et conservés pour approvisionner les hôpitaux et les centres de soins critiques qui manquaient de préparation et qui étaient malheureusement en rupture de stock. Il a en outre réitéré que, parce que le public propagerait le virus corona, nous avons été condamnés à l'auto-quarantaine, entraînant des dizaines de milliers de pertes d'emplois, un bouleversement dans la vie quotidienne et une perte générale de liberté.

    Avant que les prochaines crises virales ne surviennent, je propose d'adopter un nouveau symbole de la liberté et de la liberté américaines - le masque N95 - et de nous protéger de la prochaine flambée de législation panique et de la portée excessive du pouvoir exécutif et administratif.

    Les Washingtoniens peuvent débattre de la question de savoir si les actions de notre gouvernement d’État étaient raisonnables ou nécessaires, mais le fait est que ce qui se passe ici fournit une solide leçon sur la vie lorsque la liberté est enlevée et sur la grande importance d’empêcher une environnement similaire. Ce n'est pas le virus corona qui a conduit à cela, le bouleversement était le résultat de mandats imposés par des politiciens et des bureaucrates d'agence. Certes, COVID-19 a été l'impulsion, mais les proclamations gouvernementales ont été l'instrument. Et cet instrument peut être utilisé à l'avenir, qu'il y ait une menace réelle ou un ennemi, si nous n'apprenons pas à restreindre la portée excessive du gouvernement.

    On nous dit que nous ne pouvons pas chasser pour la nourriture, assister aux funérailles de ceux qui ne sont pas de notre famille immédiate, aller à l'église, se réunir pacifiquement, acheter des vêtements, travailler dans certaines des professions que nous avons choisies, visiter les parcs publics et les forêts, visiter notre dentiste ou notre médecin pour les soins de santé nécessaires mais pas urgents, voyager en dehors de nos zones de résidence, et dans d'autres États, être à l'extérieur de nos maisons après 21h00 Si nous le faisons, nous sommes soumis à des restrictions arbitraires sous peine d’arrestation. Vraisemblablement, cela était dû en partie à la pénurie de masques et au potentiel de transmission des virus. Les travailleurs de la santé sont autorisés à s'occuper des patients COVID-19, y a-t-il une raison pour laquelle nous ne pouvons pas vivre un style de vie de notre choix si nous nous sommes tous simplement parés de masques N95 dans l'arène publique ou au travail ?

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  7. J'ai du mal à croire que les tribunaux ici ne désapprouveraient pas le gouverneur et les agences d'État qui revendiquent un intérêt légitime de l'État à restreindre la liberté comme nous l'avons vu récemment si chacun de nous avait la capacité universelle de porter des masques et de vaquer à nos occupations pendant que nous fait précédemment. Si les hôpitaux n'avaient pas échoué à approvisionner correctement leurs entrepôts avec des équipements de protection individuelle tels que des masques et autres articles divers et s'ils ne s'étaient pas appuyés sur les aspects économiques des stratégies de chaîne d'approvisionnement «juste à temps», l'État ne pourrait pas pleinement justifier le mandat des cabinets dentaires et des prestataires de soins de santé de base à services de coupe sur la rubrique des masques étant en pénurie. Comment l’État pourrait-il également justifier de restreindre le droit du public de se réunir en public, de garder ses magasins ouverts ou de s’engager dans la profession de son choix alors que nous avons chacun des masques qui rendraient la transmission des maladies négligeable? Les tribunaux ne considèrent pas le pouvoir du gouvernement de restreindre la liberté en cas d'urgence comme absolu.

    Plutôt que de punir la société et de nous contraindre sous peine d'arrestation par des proclamations d'urgence, nous devrions plutôt exiger que nous soyons hébergés pour protéger notre liberté en nous autorisant ou en donnant à chaque ménage une provision de masques et de gants de protection.

    Nous pourrions en fait sauver plus de vies que nous ne le sommes en traitant les symptômes de la maladie au détriment des emplois et de la liberté.

    Peut-être devrions-nous passer des politiciens promettant un poulet dans chaque pot, à une boîte de masques N95 dans chaque armoire à pharmacie. En fin de compte, ce serait beaucoup moins cher que de ruiner notre économie et nos moyens de subsistance.

    https://www.zerohedge.com/health/if-every-citizen-had-n95-masks-would-government-be-justified-locking-down-population-next

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    1. Quand on voit dans les partis de dictature une adolescente trisomique être à la tête de leur rassemblement, il ne faut pas s''étonner après qu'il n'y ait plus de masques pour les hôpitaux ni pour ceux qui sont dehors !

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  8. Coronavirus : la Suède, l'exception européenne au confinement


    France24
    mer., 08 avr. 2020 19:56 UTC


    Alors que des millions de personnes à travers le monde sont confinées face à la pandémie de coronavirus, un pays continue de résister au confinement. En Suède, la population continue de vivre presque normalement. Les autorités ont adopté une stratégie toute différente de celles des autres pays pour enrayer le Covid-19.

    Même si les rassemblements de plus de 50 personnes ont été interdits dimanche, restaurants, bars et boutiques restent ouverts. Les écoles secondaires et les universités ont fermé leurs portes, mais la Suède est l'un des rares pays qui autorise encore l'ouverture des écoles primaires.

    La Suède a enregistré plus de 4 400 cas de coronavirus et au moins 180 morts. Mais le gouvernement a seulement demandé aux personnes malades, ou faisant partie d'un groupe dit "à risque", de rester chez elles. Pour le reste, les autorités ont fait appel à la responsabilité de chacun, plutôt qu'à des consignes strictes de distanciation sociale ou de confinement. "Nous avons tous maintenant une grande responsabilité individuelle, a déclaré Stefan Löfven, Premier ministre suédois. Il y aura quelques moments décisifs dans la vie où vous devrez faire des sacrifices, non seulement pour votre propre bien, mais aussi pour les gens qui vous entourent, vos semblables et notre pays. Ce moment : c'est maintenant. Ce jour est venu. Et cette tâche nous appartient à tous."

    Les sondages ont montré que la plupart des Suédois soutenaient l'approche plutôt souple du gouvernement. Mais certaines voix discordantes s'élèvent pour dénoncer le fait que la Suède pourrait s'exposer à un grave danger. La semaine dernière, un groupe de hauts responsables suédois de la santé a envoyé une lettre au gouvernement appelant à des mesures plus strictes : "Notre nation ne devrait pas être l'exception en Europe. Nous demandons à notre gouvernement d'agir maintenant."

    - voir clip sur site -

    https://fr.sott.net/article/35208-Coronavirus-la-Suede-l-exception-europeenne-au-confinement

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