- ENTREE de SECOURS -



lundi 23 mars 2020

Ne comptez pas sur l’État : protégez vous !

Confinement généralisé, les vaches à l’étable. Oublions le modernisme. On comptera les bouses après la foire mais il se pourrait que les modernes Coréens aient terrassé ces ânes de Français. Témoignage.


23 MARS 2020 
Par Denis Dupuy, chirurgien.


Je n’ai pas écouté le discours du président, je n’en écoute aucun… La substance en est limpide. Un tsunami fonce sur nous, nous allons l’amortir et pleurer, collectivement comme individuellement.

La faute à qui ? À personne, enfin. C’est le virus, le méchant… Pouvons-nous en vouloir aux éléments ?

Cela posé, le chef des fonctionnaires est aux commandes. On nous a assez répété qu’il était largement plus intelligent que nous. Un génie, en quelque sorte. Eh bien… Que nous propose-t-il ?

Comme toujours en cette nation, la contrainte, chacun chez soi, embastillé. Est-ce idiot ? Non, c’est pire : c’est médiocre.

En Corée du Sud, on a testé la population, mené les enquêtes dans l’entourage des contaminés et isolé et traité les patients. On n’a pas cloîtré tout le monde, à l’arrache, débordés et imprévoyants.

Quant à la ruine économique, on verra après, avec les subventions et davantage d’impôts encore. Les faramineuses taxes collectées dans ce pays ne suffisent donc pas à payer ce qui nous revient, des masques FFP2, du gel et des tests. Imaginez le stock que vous possèderiez si vos impôts étaient abaissés. Ah non : impensable. L’État seul peut gérer votre pognon.

Ça me fait penser à la sécurité routière : les automobilistes sont traités comme un troupeau de meuglants, « parce que nous savons, nous, êtres pensants au pouvoir ». Les Français sont des veaux.


Pourtant, ce sont bien les veaux qui ont conçu les airbags, les châssis déformables, les ceintures, les systèmes embarqués… Les veaux ne sont-ils pas ceux qui vous extorquent le blé au kilomètre/heure alors que, les automobiles, bientôt, se conduiront seules sans risque d’accident ?

Alors confinement généralisé, les vaches à l’étable. Oublions le modernisme. On comptera les bouses après la foire mais il se pourrait que les modernes Coréens aient terrassé ces ânes de Français. Vive le progrès…

Allez, vous voulez un conseil : ne comptez pas sur l’État. Protégez-VOUS. La vie est précieuse.

15 commentaires:

  1. Corona virus : les 25.000 morts en Italie dont vous n'avez pas entendu parler


    Charles Dereeper
    dimanche, 22 mars 2020 22:09


    Le déferlement d'irrationalité doit être combattu. Et la vérité doit être mise en lumière.

    Il y a actuellement 4000 morts en Italie avec le corona virus.

    L'économie a été bouclée et le pays avec dès que nous avons passé la barre des 1500 morts.

    Sauf que...

    En 2016/2017, l'influenza en Italie a provoqué 25.000 morts en excès dont je suis près à parier que vous n'en avez jamais entendu parler et dont tout le monde y compris le pays lui même s'est branlé.

    Depuis 2013, c'est 68.000 morts d'ailleurs. Toute l'étude est ici https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971219303285

    Donc la question est la suivante.

    Qui et pourquoi a décidé sur cette terre que nous devions tuer le monde économique et provoquer un désastre au nom d'un pseudo virus qui reste pour l'instant assez bénin ? Qui a décidé cela et pourquoi ?

    Au passage de tous les gens affolés, le dépistage n'est pas généralisé. Donc tous les chiffres de mortalité sont faux. Il existe probablement 1000 fois plus de cas de corona virus et tous sont bénins. Le taux de mortalité réel est extrêmement faible et touche essentiellement les gens âgés qui ont déjà un gros souci de santé.

    Qui est derrière le corona virus en train d'humllier la race humaine ? Je vous invite tous une nouvelle fois à rebrancher votre cerveau.

    Est ce pour masquer le carnage européen ? La vente à découvert a été interdite sur les actions comme sur les obligations. La vente d'or physique et d'argent a été stoppée à l'encontre des épargnants. Les rumeurs les plus folles circulent sur la possible fermeture des frontières européennes en interdisant les virements à l'étranger et en rétablissant le contrôle des changes. C'est la suite logique des choses dont nous vous informons sur Objectif Eco depuis des années. J'ai lancé ma première formation en 2015 sur le sujet. Que j'ai transformé en LA CRISE DU SIECLE http://formation.objectifeco.com/crise-du-siecle/ en 2018. 95% des clients et de mon entourage ne m'a pas pris au sérieux. Je me souviens du mépris à peine masqué d'entrepreneurs sérieux qui me disaient. Charles me casses pas les couilles avec tes salades. Nous parlons de l'euro. Les choses que tu décris ne vont jamais arriver.

    Ba les gars... si l'euro confirme le moindre break sous 1.03 contre USD... ca va être la fête du slip. Et si l'Europe rétablit le contrôle des changes comme tout le monde le redoute depuis une semaine... là, on va se marrer. Je vous invite également à agir car le contrôle des changes est bien plus dangereux pour vous que le corona virus. Et à ce jour, personne ne sait quel est le but de la manipulation corona virus. Tant que nous ne savons pas ce que les détraqués du dessus veulent... on peut partir du principe que l'europe reste le coeur du souci mondial...

    http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/capitalisme/corona-virus-les-25-000-morts-en-italie-dont-vous-n-avez-pas-entendu-parler.html

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    1. 3 à 5 millions de personnes sont affectées sévèrement par le virus de la grippe chaque année dans le monde et en moyenne 470.000 en meurent. Cela représente plus de 1.280 décès par jour à cause de la grippe en moyenne annuelle. C'est un mort toutes les 67 secondes (compteur).

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      En France, la grippe saisonnière frappe chaque année en moyenne 2,5 millions de fois et est la cause de 5 décès par jour en moyenne. La grippe est donc responsable de 1.500 à 2.000 décès par an. Lors de la saison 2014-2015, un épisode de grippe exceptionnel a généré une surmortalité hivernale de 18.300 décès.

      --------------------

      De 290.000 à 650.000

      décès par an dus à la grippe

      soit une moyenne de 470.000 décès par an dans le monde

      > Selon l'OMS, la grippe saisonnière est responsable dans le monde de 290.000 à 650.000 décès par an.

      L’Organisation mondiale de la santé estime qu’elles entraînent entre 3 et 5 millions de cas graves et 290.000 à 650.000 décès par an dans le monde. Les hospitalisations et les décès surviennent principalement dans les groupes à haut risque (personnes âgées, malades chroniques,…).

      Les épidémies de grippe surviennent entre octobre et avril dans l’hémisphère Nord et entre avril et octobre dans l’hémisphère Sud. . Sous forme d'épidémies saisonnières classiques, la grippe touche déjà chaque année des millions de personnes dans le monde, et provoque des centaines de milliers de décès.

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      Les grandes épidémies de grippe dans le monde

      4 sous-types de grippe A ont provoqué des épidémies importantes aux 19 et 20 ème siècle :

      1918 A(H1N1) grippe espagnole (près de 20 millions de morts)
      1957 A (H2N2), grippe asiatique partie de Chine (environ 2 millions de morts)
      1968 A (H3N2), grippe de Hong Kong (un million de morts donc 40 000 en France)
      2001 A (H1N2)
      2009 A(H1N1)

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      Donc l'hiver prochain, faut-il s'attendre au confinement durant 3, 4 ou 6 mois dans certains pays ?!

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  2. Internet pendant le confinement : faut-il brider Netflix ?

    Y a-t-il une « saturation des réseaux » qui justifierait des mesures autoritaires et discriminatoires, par exemple le blocage ou le ralentissement de Netflix, pour laisser de la place au « trafic sérieux » ?


    23 MARS 2020
    Par Stéphane Bortzmeyer.
    Un article de Framablog


    On parle beaucoup en ce moment d’une « saturation des réseaux », de « risques pour l’Internet », qui justifieraient des mesures autoritaires et discriminatoires, par exemple le blocage ou le ralentissement de Netflix, pour laisser de la place au « trafic sérieux ». Que se passe-t-il exactement et qu’y a-t-il derrière les articles sensationnalistes ?

    La France, ainsi que de nombreux autres pays, est confinée chez elle depuis plusieurs jours, et sans doute encore pour plusieurs semaines. La durée exacte dépendra de l’évolution de l’épidémie de COVID-19. Certains travailleurs télétravaillent, les enfants étudient à la maison, et la dépendance de toutes ces activités à l’Internet a suscité quelques inquiétudes.

    On a vu des médias, ou des dirigeants politiques comme Thierry Breton, réclamer des mesures de limitation du trafic, par exemple pour les services vidéo comme Netflix. Les utilisateurs qui ont constaté des lenteurs d’accès à certains sites, ou des messages d’erreur du genre « temps de réponse dépassé » peuvent se dire que ces mesures seraient justifiées. Mais les choses sont plus compliquées que cela, et il va falloir expliquer un peu le fonctionnement de l’Internet pour comprendre.

    Le site Web du CNED, inaccessible en raison des nombreux accès (mais le réseau qui y mène marchait parfaitement à ce moment).

    RÉSEAUX ET SERVICES

    D’abord, il faut différencier l’Internet et les services qui y sont connectés. Si un élève ou un enseignant essaie de se connecter au site du CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) et qu’il récupère un message avec une « HTTP error 503 », cela n’a rien à voir avec l’Internet, et supprimer Netflix n’y changera rien : c’est le site Web au bout qui est surchargé d’activité, le réseau qui mène à ce site n’a pas de problème.

    Or, ce genre de problèmes (site Web saturé) est responsable de la plupart des frustrations ressenties par les utilisateurs et utilisatrices. Résumer ces problèmes de connexion avec un « l’Internet est surchargé » est très approximatif et ne va pas aider à trouver des solutions aux problèmes. Pour résumer, les tuyaux de l’Internet vont bien, ce sont certains sites Web qui faiblissent.

    On peut se demander pourquoi certains services sur le Web plantent sous la charge (ceux de l’Éducation nationale, par exemple) et d’autres pas (YouTube, PornHub, Wikipédia).

    Il y a évidemment de nombreuses raisons à cela et on ne peut pas faire un diagnostic détaillé pour chaque cas. Mais il faut noter que beaucoup de sites Web sont mal conçus. L’écroulement sous la charge n’est pas une fatalité. On sait faire des sites Web qui résistent. Je ne dis pas que c’est facile, ou bon marché, mais il ne faut pas non plus baisser les bras en considérant que ces problèmes sont inévitables, une sorte de loi de la nature contre laquelle il ne servirait à rien de se révolter.

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  3. Déjà, tout dépend de la conception du service. S’il s’agit de distribuer des fichiers statiques (comme des ressources pédagogiques ou comme la fameuse attestation de circulation), il n’y a pas besoin de faire un site Web dynamique (où toutes les pages sont calculées à chaque requête). Servir des fichiers statiques est quelque chose que les serveurs savent très bien faire, et très vite.

    D’autant qu’en plus du Web, on dispose de protocoles spécialement conçus pour la distribution efficace, en pair-à-pair, de fichiers très populaires. C’est le cas par exemple de BitTorrent. S’il a permis de distribuer tous les épisodes de Game of Thrones à chaque sortie, il aurait permis de distribuer facilement l’attestation de sortie ! Même quand on a du contenu dynamique, par exemple parce que chaque page est différente selon l’utilisateur, les auteurs de sites Web compétents savent faire des sites qui tiennent la charge.

    Mais alors, si on sait faire, pourquoi est-ce que ce n’est pas fait ? Là encore, il y a évidemment de nombreuses raisons. Il faut savoir que trouver des développeurs compétents est difficile, et que beaucoup de sites Web sont « bricolés » par des gens qui ne mesurent pas les conséquences de leurs choix techniques, notamment en termes de résistance à la charge.

    En outre, les grosses institutions comme l’Éducation nationale ne développent pas forcément en interne, elles sous-traitent à des ESN et toute personne qui a travaillé dans l’informatique ces trente dernières années sait qu’on trouve de tout dans ces ESN, et pas forcément du bon. Le « développeur PHP senior » qu’on a vendu au client se révèle parfois ne pas être si senior que ça. Le développement, dans le monde réel, ressemble souvent aux aventures de Dilbert.

    Le problème est aggravé dans le secteur public par le recours aux marchés publics, qui sélectionnent, non pas les plus compétents, mais les entreprises spécialisées dans la réponse aux appels d’offre (une compétence assez distincte de celle du développement informatique). Une petite entreprise pointue techniquement n’a aucune chance d’être sélectionnée.

    Par ailleurs, les exigences de la propriété intellectuelle peuvent aller contre celles de la technique. Ainsi, si BitTorrent n’est pas utilisé pour distribuer des fichiers d’intérêt général, c’est probablement en grande partie parce que ce protocole a été diabolisé par l’industrie du divertissement. « C’est du pair-à-pair, c’est un outil de pirates qui tue la création ! »

    Autre exemple, la recopie des fichiers importants en plusieurs endroits, pour augmenter les chances que leur distribution résiste à une charge importante, est parfois explicitement refusée par certains organismes comme le CNED, au nom de la propriété intellectuelle.

    COMPTER LE TRAFIC RÉSEAU

    Bon, donc, les services sur le Web sont parfois fragiles, en raison de mauvais choix faits par leurs auteurs, et de réalisations imparfaites. Mais les tuyaux, eux, ils sont saturés ou pas ?

    De manière surprenante, il n’est pas facile de répondre à cette question. L’Internet n’est pas un endroit unique, c’est un ensemble de réseaux, eux-mêmes composés de nombreux liens. Certains de ces liens ont vu une augmentation du trafic, d’autres pas. La capacité réseau disponible va dépendre de plusieurs liens (tous ceux entre vous et le service auquel vous accédez).

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  4. Mais ce n’est pas parce que le WiFi chez vous est saturé que tout l’Internet va mal ! Actuellement, les liens qui souffrent le plus sont sans doute les liens entre les FAI (Fournisseurs d’Accès Internet) et les services de vidéo comme Netflix. (Si vous voyez le terme d’appairage – peering, en anglais – c’est à ces liens que cela fait allusion.) Mais cela n’affecte pas la totalité du trafic, uniquement celui qui passe par les liens très utilisés.

    La plupart des FAI ne fournissent malheureusement pas de données publiques sur le débit dans leurs réseaux, mais certains organismes d’infrastructure de l’Internet le font. C’est le cas du France-IX, le principal point d’échange français, dont les statistiques publiques ne montrent qu’une faible augmentation du trafic. Même chose chez son équivalent allemand, le DE-CIX. (Mais rappelez-vous qu’à d’autres endroits, la situation peut être plus sérieuse.)

    Les discussions sur les forums d’opérateurs réseau, comme le FRnog en France, ne montrent pas d’inquiétude particulière.

    Le trafic total au point d’échange France-IX depuis un mois. Le début du confinement, le 17 mars, se voit à peine.

    Un des rares FAI (Fournisseurs d’Accès à l’Internet) qui ait fourni des statistiques est FDN. On voit ici une légère augmentation du trafic de leurs abonnés ADSL au début du confinement (tout à fait à droite).

    Mais pourquoi est-ce qu’il n’y a pas d’augmentation massive et généralisée du trafic, alors que beaucoup plus de gens travaillent depuis chez eux ? C’est en partie parce que, lorsque les gens travaillaient dans les locaux de l’entreprise, ils utilisaient déjà l’Internet. Si on consulte un site Web pour le travail, qu’on le fasse à la maison ou au bureau ne change pas grand-chose.

    De même, les vidéo-conférences (et même audio), très consommatrices de capacité du réseau, se faisaient déjà au bureau (si vous comprenez l’anglais, je vous recommande cette hilarante vidéo sur la réalité des conf calls).

    Il y a donc accroissement du trafic total (mais difficile à quantifier, pour les raisons exposées plus haut), mais pas forcément dans les proportions qu’on pourrait croire. Il y a les enfants qui consomment de la capacité réseau à la maison dans la journée, ce qu’ils ne faisaient pas à l’école, davantage de réunions à distance, etc., mais il n’y a pas de bouleversement complet des usages.

    VOTRE USAGE DE L’INTERNET EST-IL ESSENTIEL ?

    Mais qu’est-ce qui fait que des personnes importantes, comme Thierry Breton, cité plus haut, tapent sur Netflix, YouTube et les autres, et exigent qu’on limite leur activité ? Cela n’a rien à voir avec la surcharge des réseaux et tout à voir avec la question de la neutralité de l’Internet.

    La neutralité des réseaux, c’est l’idée que l’opérateur réseau ne doit pas décider à la place des utilisateurs ce qui est bon pour eux. Quand vous prenez l’autoroute, la société d’autoroute ne vous demande pas si vous partez en week-end, ou bien s’il s’agit d’un déplacement professionnel, et n’essaie pas d’évaluer si ce déplacement est justifié. Cela doit être pareil pour l’Internet.

    Or, certains opérateurs de télécommunications rejettent ce principe de neutralité depuis longtemps, et font régulièrement du lobbying pour demander la possibilité de trier, d’évaluer ce qu’ils considèrent comme important et le reste. Leur cible favorite, ce sont justement les plate-formes comme Netflix, dont ils demandent qu’elles les paient pour être accessibles par leur réseau.

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  5. Et certaines autorités politiques sont d’accord, regrettant le bon vieux temps de la chaîne de télévision unique, et voulant un Internet qu’ils contrôlent. Le confinement est juste une occasion de relancer cette campagne.

    Mais, penserez-vous peut-être, on ne peut pas nier que des usages soient plus importants que d’autres, non ? Une vidéo-conférence professionnelle est certainement plus utile que de regarder une série sur Netflix, n’est-ce pas ?

    D’abord, ce n’est pas toujours vrai : de nombreuses entreprises, et, au sein d’une entreprise, de nombreux employés font un travail sans utilité sociale (et parfois négatif pour la société) : ce n’est pas parce qu’une activité rapporte de l’argent qu’elle est forcément bénéfique pour la collectivité !

    Vous n’êtes pas d’accord avec moi ? Je vous comprends, car, justement, la raison principale pour laquelle la neutralité de l’Internet est quelque chose de crucial est que les gens ne sont pas d’accord sur ce qui est essentiel. La neutralité du réseau est une forme de laïcité : comme on n’aura pas de consensus, au moins, il faut trouver un mécanisme qui permette de respecter les choix.

    Je pense que les Jeux Olympiques sont un scandaleux gaspillage, et un exemple typique des horreurs du sport-spectacle. Un autre citoyen n’est pas d’accord et il trouve que les séries que je regarde sur Netflix sont idiotes. La neutralité du réseau, c’est reconnaître qu’on ne tranchera jamais entre ces deux points de vue. Car, si nous abandonnions la neutralité, nous aurions un problème encore plus difficile : qui va décider ? Qui va choisir de brider ou pas les matches de foot ? Les vidéos de chatons ? La vidéo-conférence ?

    D’autant plus que l’Internet est complexe, et qu’on ne peut pas demander à un routeur de décider si tel ou tel contenu est essentiel. J’ai vu plusieurs personnes citer YouTube comme exemple de service non-essentiel. Or, contrairement à Netflix ou PornHub, YouTube ne sert pas qu’au divertissement, ce service héberge de nombreuses vidéos éducatives ou de formation, les enseignants indiquent des vidéos YouTube à leurs élèves, des salariés se forment sur YouTube.

    Pas question donc de brider systématiquement cette plate-forme. (Il faut aussi dire que le maintien d’un bon moral est crucial, quand on est confiné à la maison, et que les services dits « de divertissement » sont cruciaux. Si vous me dites que non, je vous propose d’être confiné dans une petite HLM avec quatre enfants de 3 à 14 ans.)

    À l’heure où j’écris, Netflix et YouTube ont annoncé une dégradation délibérée de leur service, pour répondre aux injonctions des autorités. On a vu que les réseaux sont loin de la saturation et cette mesure ne servira donc à rien. Je pense que ces plate-formes essaient simplement de limiter les dommages en termes d’image liés à l’actuelle campagne de presse contre la neutralité.

    CONCLUSION

    J’ai dit que l’Internet n’était pas du tout proche d’un écroulement ou d’une saturation. Mais cela ne veut pas dire qu’on puisse gaspiller bêtement cette utile ressource. Je vais donc donner deux conseils pratiques pour limiter le débit sur le réseau :

    utilisez un bloqueur de publicités, afin de limiter le chargement de ressources inutiles,
    préférez l’audio-conférence à la vidéo-conférence, et les outils textuels (messagerie instantanée, courrier électronique, et autres outils de travail en groupe) à l’audio-conférence.

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  6. Que va-t-il se passer dans les jours à venir ? C’est évidemment impossible à dire. Rappelons-nous simplement que, pour l’instant, rien n’indique une catastrophe à venir, et il n’y a donc aucune raison valable de prendre des mesures autoritaires pour brider tel ou tel service.

    Quelques lectures supplémentaires sur ce sujet :

    un exemple d’un article anxiogène (notez que, comme souvent dans la presse, le titre est beaucoup plus sensationnaliste que l’article, finalement assez mesuré),
    a contrario, une bonne analyse de la situation sur Libération,
    les conseils pratiques de l’ARCEP,
    si vous vous intéressez aux aspects opérationnels de l’administration de réseaux en période de crise, je vous recommande l’exposé d’un expert, Job Snijders (en anglais) ; vous y apprendrez pourquoi le poids (en kilos) d’un routeur compte et pourquoi les navires câbliers vont être, encore plus que d’habitude, une ressource critique,
    et pour finir les excellentes remarques de David Monniaux sur les conséquences concrètes des choix faits par les informaticiens.

    https://www.contrepoints.org/2020/03/23/367217-internet-pendant-le-confinement-faut-il-brider-netflix

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    Réponses
    1. Ne confondons pas Netflix avec Youtube ! Netflix c'est des films, Youtube c'est de la merde ! (à 99 %).

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      Achats de vêtements sur Internet ? Ne vous laissez pas escroquer !

      Bien des vêtements ont des fermetures à glissière, mais, il n'y a plus de fermeture Éclair ! (Entreprise française rachetée par les chinois pour fabriquer de la merde à la place !). Et donc, la plupart du temps, vous tombez sur des fermetures en nylon ou en biscuit d'aluminium ! Et donc, quand la fermeture à glissière s'ouvre du bas, vous achetez une nouvelle fermeture (parfois aussi chère que le vêtement !!). Notez que selon en quoi elle est, elle est réparable. Tout vient du charriot qui se déplace de bas en haut. Suffit d'une petite pince pour le refermer (charriot ouvert le plus souvent par le fil d'une écharpe coincé dans les dents. Vous forcez et hop ! Il est ouvert !).

      Mais, les photos exposées sur les sites ne font PAS DE GROS PLANS sur les fermetures à glissière ! Et pour cause ! C'est de la m... !

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  7. "Ça n'a même pas l'air réel" - Los Angeles se transforme en "ville fantôme" au milieu de l'épidémie de COVID-19


    par Tyler Durden
    Dim, 22/03/2020 - 21h00


    La semaine dernière, nous avons documenté la transformation de la région métropolitaine de Seattle en une ville fantôme au milieu de l'épidémie de Covid-19.

    Maintenant, le personnel du Los Angeles Times a sorti son quadricoptère pour enregistrer à quel point les mesures de distance strictes dans la région métropolitaine de Los Angeles ont changé la vie quotidienne de millions de personnes.

    Le trafic sur la 110 Freeway, en direction du nord du centre-ville de Los Angeles est généralement bondé de voitures, mais avec le gouverneur Gavin Newsom demandant à tous les Californiens de «s'abriter sur place», les autoroutes de la région n'ont pratiquement aucun véhicule.

    Les rassemblements non essentiels étant interdits, les résidents sont limités à quitter leur domicile. Des endroits comme Pershing Square au centre-ville de Los Angeles sont désormais fermés au public.

    Toutes les entreprises non essentielles de l'État ont été contraintes de fermer, notamment les centres commerciaux et les centres de divertissement. Le personnel de LA Times a pris une photo d'un parking vide au centre commercial Westfield Topanga & The Village.

    Les rassemblements sociaux étant interdits, les terrains de basket du Royal Learning Center du centre de Los Angeles sont vides.

    Une table était occupée ce week-end au Cal Marketplace au centre-ville de Los Angeles.

    La plage de Santa Monica était déserte, sauf deux milléniaux et un sans-abri derrière eux recevant des rayons.

    Grâce à Twitter, voici des vues plus effrayantes d'un Los Angeles vide alors que des millions de refuges dans leurs maisons pendant la crise du virus:

    Le Washington Post partage une vidéo drone du centre-ville de Los Angeles alors que l'économie locale s'arrête.
    - On se croirait dans la tête du Gouverneur ! (voir clip sur site) -

    https://www.zerohedge.com/markets/doesnt-even-look-real-los-angeles-morphs-ghost-town-amid-covid-19-outbreak

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  8. Le coronavirus pousse à la dictature et pas seulement en Chine

    Le 29 janvier, la Chine faisait encore pression sur l’OMS pour qu’elle ne déclare pas « une urgence internationale ». Si la dictature a permis d’en sortir, c’est elle aussi qui en est la cause première.


    23 MARS 2020
    Par Yves Montenay.


    Avez-vous remarqué sur les réseaux sociaux l’avalanche d’articles ou de « témoignages » à la gloire de la Chine, du genre « ce régime politique est formidable, il a réussi à juguler une terrible épidémie » ?

    Vous avez sans doute également remarqué qu’il n’y aurait pas officiellement de malades en Corée du Nord, ni à Cuba, qu’il y en aurait très peu en Russie et qu’il y en a probablement beaucoup plus qu’avoué en Iran.

    DE LA DICTATURE AU VIRUS

    Mais cette nouvelle propagande chinoise se garde bien de rappeler où et comment l’épidémie s’est déclenchée.

    Et si elle a pris cette ampleur, c’est bien suite aux tentatives d’étouffement de l’information quand les médecins de Wuhan alertant les autorités chinoises se sont fait accuser de répandre de fausses nouvelles, comme le docteur Li Wenliang, lanceur d’alerte à Wuhan, décédé de la maladie en février.

    Les autorités chinoises n’ont informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que le 31 décembre, alors que les premiers patients avaient été hospitalisés le 16 du même mois.

    Le 29 janvier, la Chine faisait encore pression sur l’OMS pour qu’elle ne déclare pas « une urgence internationale ». Bref si la dictature a permis d’en sortir, c’est elle aussi qui en est la cause première.

    On retrouve le processus qui a amené les pays communistes, Chine comprise, à être des catastrophes environnementales en étouffant les protestations locales.

    Or les dictatures se multiplient ! Et cela date de bien avant le coronavirus.

    Le président Xi en Chine et Vladimir Poutine en Russie ont obtenu de rester quasi indéfiniment au pouvoir.

    Le président Assad en Syrie reprend le contrôle de son territoire, mais pas de sa population, qui ne veut pas revenir et préfère les pays voisins et l’Europe.

    En Algérie la mise à l’écart du clan Bouteflika cache de moins en moins l’emprise des militaires.

    En Turquie, le président Erdogan est de plus en plus autoritaire et islamiste.

    Et si nous remontons plus loin dans le temps, on voit que les dictatures sont coriaces.

    LE MODÈLE CHINOIS REMPLACE LE SOVIÉTIQUE

    Au XXe siècle, les dictatures étaient souvent inspirées par le modèle communiste à la soviétique ou son imitation fasciste. Mais le premier a échoué et le second a été écrasé.

    Par contre le succès du modèle chinois le rend attractif.

    Les gouvernants de nombreux pays sont tentés, notamment en Afrique. Cela tuera la démocratie dans leur pays, mais cela ne leur déplait pas vraiment.

    La Chine les encourage dans cette évolution comme on peut constater par exemple en Afrique.

    Et la pandémie actuelle pousse vers l’autoritarisme, voire la dictature.

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  9. DU VIRUS À LA DICTATURE

    En effet les gouvernants, et souvent les gouvernés, tiennent des propos du genre : « Si nous étions en dictature, nous pourrions mieux confiner, contrôler, supprimer le droit de retrait pour faciliter la production et la distribution etc. ». Bref la peur mène à accepter que l’État se dote de prérogatives toujours plus dures. En France et ailleurs, et notamment en Chine.

    Ainsi l’épidémie permet au parti communiste chinois de contrôler encore plus sa population. (Dionysios Stivas et Nicholas Ross Smith, The Conversation) tandis que le président Xi se pose en sauveur.

    Il a notamment déclaré à 170 000 responsables du parti et de l’armée que le pays avait « une fois de plus montré les avantages de la direction du Parti communiste de Chine et du système socialiste à caractéristiques chinoises. »

    Mais pour affirmer cela il faut faire taire les voix divergentes.

    LE CONTRÔLE DE L’INFORMATION

    À Wuhan ont disparu deux journalistes qui avaient filmé la mise en quarantaine (L’Express.fr du 13/02/2020).

    Puis il y a eu le renvoi de journalistes étrangers, dont ceux du New York Times, du Washington Post et du Wall Street journal, la présence de policiers et de militaires dans les locaux des journaux.

    Et une petite guerre sur Internet entre mots-clés bloqués par la censure et tentatives de la contourner par un langage codé.

    Du fait de cette absence d’information, et donc de l’incrédulité du public, les chiffres les plus fous circulent sur le nombre réel de morts (100 000 ?) qui s’appuient notamment sur la différence par rapport à l’évolution italienne.

    On peut légitimement se demander comment l’Italie, avec ses 60 millions d’habitants et moins de cas déclarés, pourrait avoir beaucoup plus de morts que la Chine entière avec près de 1,4 milliard de Chinois ?

    L’incrédulité gagne même l’économie. Les statistiques chinoises sont de moins en moins crues.

    Et ça pourrait s’accentuer car, d’après journal Caixin, les autorités locales, tenues de relancer la production, auraient discrètement demandé aux usines de tourner à vide et de laisser les lumières et les climatiseurs allumés pour gonfler l’indicateur qu’est la consommation d’électricité.

    Enfin on ne change pas les bonnes habitudes, et de nombreux écrivains préparent des livres et des manuels scolaires montrant que la Chine a été exemplaire et que son « empereur » a gagné la bataille contre le virus… introduit par les États-Unis. Que l’on pourra donc accuser si l’épidémie redémarre.

    Deux illustrations : la publicité d’une page dans The Economist du 21 mars avec comme titre « Le président Xi mène (le monde) à la victoire contre le virus », tandis que la télévision chinoise montre les envois de matériels vers le reste du monde et notamment l’Italie… et oublie ceux reçus par la Chine il y a deux mois, notamment les 17 tonnes envoyées par la France.

    Parallèlement, selon Le Monde du 21 mars, la Chine proteste officiellement contre toute critique et notamment contre la formule « le virus chinois ».

    PRESSION EFFICACE, MAIS PERTE DE CRÉDIBILITÉ

    Et ça marche, comme en témoigne le silence des pays arabes et de l’Iran sur la répression des Ouïgours.

    Sans parler des représailles envers les étrangers qui déplaisent : déprogrammation par la télévision chinoise en décembre 2019 d’un match international ou de la tournée d’un orchestre tchèque dont les propos sur Taiwan avaient déplu.

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  10. Il n’est pas certain que tout cela serve la Chine.

    D’abord à l’intérieur : l’absence ou le biais d’information est contre-productif car elle étouffe tout débat, ce qui finit par nuire à l’efficacité. Celle de la riposte sanitaire comme celle de l’économie.

    Ensuite à l’extérieur, où à la perte de crédibilité s’ajoute la suspicion politique maintenant que la politique étrangère a cessé d’être modeste et affiche ses ambitions.

    On sent venir le désir non plus seulement de participer activement à la mondialisation mais de « siniser » le monde.

    Pourtant la méthode chinoise de maîtrise de l’épidémie n’est pas forcément la meilleure.

    D’autres pays réussissent à la stopper sans confinement ni contraintes : Taiwan, la Corée du Sud et Singapour. Ils sont pourtant de civilisation chinoise ou voisine.

    Bars et restaurants y restent ouverts, mais on teste et on suit les probables contaminés et leurs proches. Et surtout ils évitent de déployer « Big Brother ».

    La défiance mène même à des réactions contre-productives : on se méfie de la chloroquine, parce qu’elle est recommandée par les Chinois, alors que la piste est suivie depuis longtemps par des spécialistes français et occidentaux.

    À moyen terme la réorganisation des chaînes de production va se faire au détriment de la Chine.

    L’expérience de l’épidémie et la perte de crédibilité s’ajouteront à la hausse des salaires chinois et à l’intervention croissante du parti dans les entreprises.

    LES DICTATURES SONT DES PARASITES

    Un parasite ne peut vivre seul. Si son support meurt, lui aussi. L’URSS comme les autres pays communistes dépendaient du monde extérieur, non seulement pour ce qu’ils n’étaient pas capables de produire eux-mêmes, mais aussi et surtout parce qu’étant partiellement bloqués intellectuellement, l’innovation venait principalement de l’étranger.

    De plus les marchés extérieurs avaient une vertu ignorée du public non libéral : donner les informations nécessaires à l’administration communiste pour connaitre les coûts et les prix. En effet, faute de marché intérieur, l’administration devait déterminer les quantités nécessaires pour chaque usine par les « tableaux inter-industriels » (il faut produire X tonnes d’acier, dont Y iront à la fabrication des missiles, Z à celle des casseroles etc.). Tableaux bien sûr toujours imparfaits et en retard sur la réalité des besoins.

    La Chine a corrigé cette grande faiblesse après Mao en passant partiellement à l’économie de marché, ce qui est une des raisons de son succès.

    Mais pas suffisamment du fait du poids des entreprises d’État (plus de 50 % du PNB) et des décisions politiques, ce qui est lié.

    Et on oublie l’autre raison du succès, qui est le rattrapage par imitation. C’est un processus naturel et efficace… tant que la liberté intellectuelle existe chez « les autres ».

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  11. Bref « la sinisation » paralyserait le monde. La dictature est bien plus qu’une menace pour la liberté.

    Laissons le dernier mot à Georges Soros (le 28 février sur vudailleurs.com) :

    « Les Européens considèrent la Chine principalement comme un partenaire commercial important… alors qu’elle menace des valeurs sur lesquelles l’Union européenne (et l’Occident) a été fondée ».

    Et donc, avec la liberté, le niveau de vie du monde, l’environnement, et on le constate aujourd’hui, la santé.

    https://www.contrepoints.org/2020/03/23/367242-le-coronavirus-pousse-a-la-dictature-et-pas-seulement-en-chine

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    1. La Chine n'a pas inventé la dictature ! N'oublions pas que C'EST une république ! C'est-à-dire une dictature comme le sont les monarchies et les empires !).

      Il n'y a QU'UN SEUL PAYS AU MONDE EN DEMOCRATIE ! La Suisse !

      (Ne pas confondre avec les 'partis démocrates dans le monde qui sont ANTI Démocratie ! Pareillement que 'Liberté, Egalité, Fraternité' ne sont que des OBJECTIFS ! et non des réalités comme 'Travail, Famille, Patrie' !

      (...) Et la pandémie actuelle pousse vers l’autoritarisme, voire la dictature. (...)

      Rappelons aussi que pour contrer la pandémie de liberté et de Démocratie sur Internet a été mise en place la NSA ! La plus grande dictature mondiale qui est là pour empêcher l'acès à certains sites !

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    2. L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet

      By lejournaldusiecle
      14 février 2013


      Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.

      C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.

      Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

      Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".

      Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".

      Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.

      En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.

      Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".

      Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle

      http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet

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      Désolé mais ce n'est PAS le virus qui pousse à la dictature car en Suisse ce sont les suisses qui dirigent et non un gros con assis sur son trône et couronne sur la tête !
      Car, si dans les autres pays les idées dépendaient du Peuple, c'est TOUS les hôpitaux qui auraient des masques à revendre ! C'est TOUS les hôpitaux qui auraient des lits en réserve !

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