- ENTREE de SECOURS -



lundi 16 mars 2020

Le corona virus rend fou les cerveaux humains. Soyez honnêtes deux secondes ! C'est un corona GATE...

Charles Dereeper 
lundi, 16 mars 2020 04:26


J'ai publié 3 articles en pleine nuit française et je reprends une salve de 50 emails. Certains ont du mal à dormir hahahaha.

Loic et moi, on a rien compris. Il y a mille fois plus de cas réels que les chiffres officiels du corona virus bla bla bla...

Bon alors déjà j'ai lu un édito plus que carré sur ce sujet. vous pouvez le lire à votre tour sur ce lien 

28 millions de lecture.

Je vais laisser Loic se défendre, mais mon propos il est de vous dire que... et rien que ce que...

Personne n'en a rien à branler des millions de morts annuels dans le monde liés au FLU et à la grippe (ou même aux serpents...).

Aux USA, chaque année, c'est entre 20 et 50.000 morts https://www.cdc.gov/flu/about/burden/preliminary-in-season-estimates.htm

Et personne n'a jamais tué une économie avec cette quantité de virus dans l'air. Imaginons que 100.000 américains tombent sur le corona virus... 2 fois le flu... sérieux ! Qu'est ce que ca change de lutter ou non contre ?... Le but est clair, ce n'est pas de sauver des vies mais de détruire l'économie.

La vérité, c'est que tout le monde s'extasie devant un coronvirus sans même savoir pourquoi, sans même se demander pourquoi celui là et pas un autre.

Il y a des morts qui sont importants et d'autres non ? Cela marche sur la tête cette histoire...

Tout le monde accepte un lockdown jamais vu dans l'histoire de l'humanité sans même s'interroger sur le choix ? Oui y a des morts. Il y a toujours des morts... est ma réponse. Coronavirus ou non...

On a rien vu encore avec le corona, tu vas voir Charles la cata sanitaire... hé les mecs, checkez chaque année les stats des autres maladies respiratoires et vous découvrirez alors que vous avez vécu toute votre vie sans même savoir que cela existait... L'économie a tourné, les mecs sont morts en silence autour de vous...

On vit dans un asile de fou.

55 commentaires:

  1. Ray Dalio s'est pris un pain après avoir dégueulé sur le dollar et vendu la saucisse de l'or


    Charles Dereeper
    lundi, 16 mars 2020 04:48


    Cédric Froment est très grand fan de Ray Dalio. Comme Cédric est très populaire, je me suis donc retrouvé depuis des mois chauffé à blanc par ses fans venant me chercher sur le USD et l'OR.

    Surtout, j'ai osé dire le sacrilège qui est qu'un portefeuille qui comporte du nasdaq, de l'or et du Tbonds est voué à l'échec... puisque ces classes d'actifs bougent les unes EN FACE des autres.

    La rotation des actifs est forcément l'une contre l'autre. Cela n'a aucun sens à part quand on veut satisfaire sa peur que de tous les mettre dans le même panier. Bon perso, je manquais de peur et j'aurais mieux fait de m'inspirer de la peur des autres.

    Ray Dalio gagne depuis 40 ans, il est le plus grand hedge fund en capitaux au monde. Et moi suis qu'une merde. C'est vrai. Ray Dalio est un grand gérant.

    J'ai fermé ma gueule, j'ai lu le PDF passionnant sur l'histoire économique des années 20 écrit par Ray Dalio dans lequel j'ai appris plein de chose notamment sur la dévaluation du mark suite aux gamineries françaises...

    Mais j'ai continué à ne rien comprendre aux vidéos de Ray Dalio, à ses théories. Le cash c'est de la merde. Le dollar va sauter. L'or c'est cool... Bref tout ce que adorent les épargnants français.

    Et le krach arrive...

    Je me fais plumer sur le VIX... mais lui Ray Dalio, il prend -20% dans sa tête sur son fond ALPHA 2. Il a commencé par faire flat en 2019 sur un an et maintenant le cash is trash provoque un sérieux trou https://www.bloombergquint.com/business/dalio-s-macro-fund-plunged-about-20-this-year-as-market-tanked

    Je ne sais pas de quoi sera fait le futur des marchés à ce stade. Mais à la fin, c'est toujours le mec qui a le plus gros flingue qui survit... L'EURO ne tient debout qu'avec 2 éléments. La balance des paiements positive créant un current account positif et les déficits budgétaires les plus faibles en comparaison des petits copains riquains. Le corona virus, c'est l'assurance que les exports s'arrêtent... et le déficit budgétaire va exploser car l'économie est beaucoup moins résiliente que celle des USA... moi je dis... un gros flingue plus son compétiteur qui perd ses deux plus beaux atouts dans son jeu... normalement, l'euro va à son tour chauffer à blanc, comma Ray Dalio... ou mon compte de trading...

    http://www.objectifeco.com/economie/inflation-deflation/monnaie/ray-dalio-s-est-pris-un-pain-apres-degueuler-sur-le-dollar-et-vendu-la-saucisse-de-l-or.html

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  2. Que veulent les élites Charles ? Qui sont ces élites ? Quelle est leur niveau de richesse par rapport à DAVOS et les milliardaires officiels ?


    Charles Dereeper
    lundi, 16 mars 2020 00:30


    Je reçois un flux de questions sur les élites.

    Que veulent elles ?

    La plupart des emails que j'ai font état des classements des hommes les plus riches du monde comme ici https://en.wikipedia.org/wiki/The_World%27s_Billionaires

    Nous avons aussi le droit au show de quelques banques qui sont censés nous chiffrer la fortune du monde. Le crédit suisse first bottom publie à qui veut l'entendre (enfin surtout ceux qui ont débranché leurs neurones) que l'ensemble des actifs dans le monde s'élève à un supposé chiffre de 300 ou 400 trillions selon leurs délires annuelles. En 2015, ils osaient même parler de 250 trillions hahahahaha...

    Notez bien qu'ils ne sont pas dérangés le moins du monde par l'idée que l'immobilier fait 232 trillions, l'obligataire 250 trillons, les actions cotées 80 trillions... l'or 7 trillions... et il reste les actifs des Etats (entre 50 et 100 trillions), les dizaines de millions d'entreprises non cotées dans le monde, les objets divers, les métaux, arts, bijoux, voitures, bateaux et j'en passe. Bref comme d'habitude on égare le mouton pour l'aider à ne pas regarder où cela pique...

    Les fondations...

    il y en aurait environ 200.000 dans le monde. Et là, le blé qui est planqué dedans, à l'abri de tous les classements des moutons... est littéralement le centre du monde, le vrai pouvoir dont on a aucune idée. Bill Gates est larbin dans ce monde là.

    Est ce que des élites veulent encore plus de pognon alors qu'elles contrôlent le monde financier ? C'est peu probable. Il n'existe aucune contrepartie matérielle de ces masses d'argent.

    Ha j'oubliais les anti conspirationnistes.

    Si vous prenez la liste de tous les actifs dans le monde, puis le fait que 99% de la population mondiale ne possède pas grand chose ou rien du tout, puis la fortune du top 1% de la population mondiale, vous saisissez alors l'énorme trou dans la compta entre les deux versions... en vrai c'est pas un complot cet article, mais je suis juste en train de parler du trou noir du monde, de la compta mondiale que chacun peut vérifier par lui même en faisant de simples listes. La conclusion est que quelqu'un détient bien des trillions d'actifs et n'apparait nulle part dans les classements... parce que les 2600 billionnaires ne possèdent qu'un micro pouce de la fortune mondiale ! https://www.cnbc.com/2019/05/09/the-countries-with-the-largest-number-of-billionaires.html

    Ces gens là donc, les vrais riches et non les 2600 milliardaires, ont tellement d'argent qu'il parait encore une fois improbable qu'ils en désirent encore plus. Même l'argent de la drogue et des mafias. Imaginez combien en 5 décennies a été accumulé dans l'ombre de la compta mondiale. Nous vivons dans un monde de triche de dupe et de manipulations. Tout est faux. Si la drogue seule fait 0.5 trillion par an, on parle déjà de 25 trillions contrôlés par des mecs pas très très catholiques... repositionnez ces chiffres avec la France qui chiale sur son déficit budgétaire annuel de 80 milliards ou 100 milliards. C'est juste profondément ridicule dès qu'on fait un peu de global macro. Ou même par rapport à la liste des milliardaires officiels...

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  3. Je ne sais pas ce qu'ils veulent avec le corona virus mis à part qu'ils gèrent le troupeau humain.

    De grâce arrêtez de m'écrire avec Warren Buffet et Bill Gates ou DAVOS chaque année. Rendez vous compte que ce ne sont que des exécutants. Avec 100 milliards dans leurs poches alors que les estimations sérieuses font état de 800.000 ou 900.000 milliards d'assets sur terre...

    http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/capitalisme/que-veulent-les-elites-charles-qui-sont-ces-elites.html

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    1. Rappelons que le monde n'est qu'une petite famille de dictateurs de merde qui règne depuis des millénaires sur les 5 continents et, testent le troupeau s'il y a des taureaux ou des vaches folles, pour savoir en cas de (...) le çà qu'ils vont y faire ! (Hahahaha !). Essayons... Voyons voir... Tiens ! La case 'CORANA' ! C'est quoi au fait la case... 'virus' ! Ok, allons-y jette tes dés ! '3M' ?! C'est quoi '3M' ? 3... millions ?! WHÔÔOAH ! J'ai gagné 3 millions... âh non... j'ai 'perdu'... PERDU 3 MILLIONS ??! .. d'êtres humains ?...'3 millions ? Comment çà '3 millions' ? on avait dit 7 milliards !... âh bon... ils font... 'papy fait de la résistance' ! HAHAHAHA ! Bon, on se la rejoue, mais je mets pas plus de deux haricots sur la case verte !

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  4. Les élites achètent ces sacs de transport d'urgence de 5 000 $ pour survivre à la crise des virus


    par Tyler Durden
    Lun, 16/03/2020 - 04:15


    Les ultra-riches ne courent pas dans les magasins Costco et / ou d'autres détaillants à grande surface pour faire le plein de fournitures. Ils sautent sur des jets privés vers des bunkers en cas de catastrophe tandis que le virus à propagation rapide consume le monde.

    Ces gens commandent également des sacs de transport d'urgence de 5 000 $ qui viennent avec des produits liés à la lutte contre les virus qui augmenteront leurs probabilités de survie.

    Bloomberg note que les acheteurs du go-bag d'urgence peuvent s'attendre à trouver un purificateur d'air personnel "éliminant les virus", un messager satellite Garmin, des lunettes de vision nocturne, un kit de panneau solaire portable, des rationnements alimentaires Datrex et des masques N-95.

    Ryan Kuhlman, le co-fondateur de Preppi, fabricant de kits haut de gamme en cas de catastrophe, a déclaré que le virus se propageait, les go-bags d'urgence volaient des étagères:

    "Nos étagères d'entrepôt sont presque anéanties", a déclaré Kuhlman. "Avoir les bons outils et fournitures peut soulager incroyablement les angoisses."

    Il a déclaré que les ventes avaient bondi de 5 000 % en février, ce qui indique que la demande arrive si soudainement qu'il a du mal à reconstituer ses stocks.

    Le meilleur gadget du sac de transport d'urgence est un purificateur d'air portable Hammacher Schlemmer & Co. à 400 $ qui élimine les microbes dangereux de l'air.

    Ann Marie Resnick, vice-présidente de Hammacher Schlemmer & Co., a déclaré que les ventes de produits de soins personnels avaient augmenté de 500 % depuis le début de la crise virale.

    "Ça a juste explosé", a-t-elle déclaré. "Tout le monde a besoin d'un purificateur d'air pour la maison. Vous en aurez besoin de plus d'un."

    Alors que les riches achètent des sacs de sauvetage d'urgence pour survivre à la pandémie, ils sautent également sur des jets privés vers des bunkers en cas de catastrophe bien approvisionnés - voici quelques configurations de leur mode de vie:

    Chambre intérieure du bunker

    Piscine de bunker et jardin avec éclairage artificiel

    Cave à vin souterrain

    https://www.zerohedge.com/markets/elites-are-buying-these-emergency-go-bags-survive-virus-crisis

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    1. Cercueils gonflables ou en pq bio ?

      Loin de tout' en 'terrains privés' de 100 millions d'hectares, ils ou elles reposeront le préjudice de plus en vie dans 'l'au-delà' par une configuration de redémarrage de la planète.

      NE VOUS EN FAITES PAS ! Malgré que des étrangers aient dévalisé les supermarchés, les stocks regorgent de victuailles ! Les dits supermarchés seront donc réapprovisionnés et vous ne manquerez de rien !

      Si besoin est, partez en camping (ou couchés en des bagnoles !) loin des villes, l'attitude pourrait être de cambriolages en appartements (pour y trouver du riz, des pâtes ou de l'eau en bouteilles !) ou l'attaques de camions de livraisons. Celà n'appartient pas à la 'justice' ou aux 'forces de l'ordre' mais à votre définition du temps présent. Soyez armés et tout se passera bien là où vous êtes.

      ÉVITEZ LES REPÉRAGES TÉLÉPHONIQUES 'POUR SAVOIR' ce qu'il en est.

      Ils ne s'agit peut-être pas d'un exercice, de tests sur la population mais plus encore. Sachez vous défendre pour votre survie.

      Le pain se fabrique vous-mêmes. 500 gr de farine, 300 gr d'eau, de la levure et un peu de sel. Pétrissage à la main (20 à 30 minutes), puis laissez reposer 3 ou 4 heures pour que lève la pâte. Cuisson en four avec briques réfractaires (types fours à boulanger) et dégustez !

      L'eau des rivières, océans ou d'égout peut être bue !
      Pour cela il suffit de prendre une boite de conserve et la remplir d'eau sale et la poser dans une poêle sur le feu. Y mettre dessus une grande boite ou poélon retourné dessus-dessous par dessus votre boite. Quand l'eau bout, elle émettra de la buée. Condensation qui va dégouliner vers la poêle.
      Cette eau est PURE, SANS BACTÉRIE, CLAIRE ET BUVABLE SANS DANGER.

      Rappelez-vous les propos de Bill Gates "Ils ne doit demeurer au monde que 500 000 personnes !!"

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  5. Plus de 8.000 masques saisis à l'aéroport de Nice


    Stéphane Joahny
    Le JDD
    dim., 15 mar. 2020 07:54 UTC


    Une enquête a été ouverte après l'arrestation à Nice de deux Roumains en provenance de Turquie.

    Aéroport de Nice jeudi en fin de matinée. Les douaniers s'intéressent à un passager qui emprunte la file des voyageurs qui n'ont "rien à déclarer". L'homme, un ressortissant roumain, est pourtant trouvé en possession de 4.000 masques de protection encore sous emballage plastique. Il est aussitôt placé en retenue douanière pour "importation de marchandise prohibée" et défaut de déclaration.

    Selon une source policière, il explique qu'il arrive d'Istanbul en Turquie, via l'aéroport de Roissy. Et qu'il ne voyage pas seul. Un deuxième Roumain est retrouvé dans le hall. Lui aussi transporte des masques. Au total, 8.613 masques neufs sont saisis. Des masques aux normes FFP2? Les douaniers ont de gros doutes. Un troisième homme, un chauffeur, chargé de les conduire les deux hommes en Italie, destination finale des masques, a également été interpellé. L'affaire est désormais suivie par le parquet de Bobigny et la police aux frontières (PAF).

    Dans le même registre, un homme de 59 ans a été interpellé mardi pour avoir mis en vente en ligne des matériels de protection périmés (masques, gels) contre le coronavirus.

    Selon l'AFP, l'opération menée par les gendarmes de l'Oise, où est recensé le nombre le plus important de cas de contamination au coronavirus en France, a permis la découverte notamment de 9.400 masques douteux.

    Des appels à la prudence quant aux risques de tentatives d'escroquerie ou de piratage sur internet en lien avec l'épidémie de Coronavirus ont été Iancés en France mais aussi à l'international via Interpol.

    https://fr.sott.net/article/35001-Plus-de-8000-masques-saisis-a-l-aeroport-de-Nice

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    1. Les 'masques douteux' peuvent être placés en four micro-onde.

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  6. Attali : une petite pandémie permettra d'instaurer un gouvernement mondial


    Solidarité & progrès
    mer., 13 mai 2009 20:27 UTC


    'Il fallait Jacques Attali pour y penser' ! Dans sa rubrique du magazine L'Express du 3 mai, l'ancien sherpa de François Mitterrand dévoile quelques fantasmes intimes du monde oligarchique. En bref : là ou le krach financier a jusqu'ici échoué, une bonne petite pandémie pourrait précipiter nos dirigeants à accepter la mise en place d'un gouvernement mondial !

    « L'Histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que lorsqu'elle a vraiment peur : elle met alors d'abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique. »

    Pour Attali, « La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes », car elle fera surgir, « mieux qu'aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d'un altruisme, au moins intéressé. »

    « Et, même si, comme il faut évidemment l'espérer, cette crise n'est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d'en tirer les leçons, afin qu'avant la prochaine - inévitable - on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l'aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d'un véritable gouvernement mondial. »

    « C'est d'ailleurs par l'hôpital qu'a commencé en France, au xviie siècle, la mise en place d'un véritable Etat », avance-t-il pour conclure. Cependant, avec la loi Bachelot et les autres « reformes » qu'impose son « ami Nicolas », c'est précisément l'hôpital qu'on démantèle.

    https://fr.sott.net/article/34999-Attali-une-petite-pandemie-permettra-d-instaurer-un-gouvernement-mondial

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    1. (...) Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique. » (...)

      'santé démocratique' !!? Sommes-nous en Suisse ?! Non, en république ! (le contraire où les gens N'ONT PAS LE DROIT DE PROPOSER DES LOIS NI DE LES VOTER !!).

      La 'pandémie' (hors frontières même s'il n'y a que 3 personnes infectées en pays différents) ou épidémie (en frontières même s'il y a 5 000 000 personnes touchées), est une mesure problématoire et non-sujette à la réalité !)

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  7. Coronavirus : que se passe-t-il dans votre corps si vous en êtes atteint ?


    Amy McKeever
    National Geographic
    jeu., 05 mar. 2020 09:33 UTC


    Nous avons encore beaucoup à apprendre du coronavirus qui déchire aujourd'hui la Chine et s'est peu à peu diffusée dans le reste du monde mais une chose est sûre : cette maladie est une véritable tempête pour l'ensemble du corps humain.

    Telle a été la nature des précédents coronavirus zoonotiques, ces virus qui passent de l'animal à l'Homme comme le SRAS et le MERS. Contrairement à leurs cousins à l'origine du rhume, ces coronavirus émergents sont capables de déclencher de véritables incendies viraux à travers les organes de l'individu qu'ils infectent et le dernier en date, baptisé coronavirus (ou COVID-19) par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ne fait pas exception à la règle à son stade le plus sévère.

    Cela permet en partie de comprendre pourquoi l'épidémie de COVID-19 a tué plus de 3 200 personnes, dépassant en quelques semaines le bilan des victimes du SRAS. Bien que le taux de mortalité du coronavirus soit nettement inférieure à celle du SRAS, le coronavirus de ce début d'année s'est propagé bien plus rapidement.

    En date du 2 mars 2020, le nombre de cas confirmés approchait les 90 000 à travers le monde, soit plus du double du bilan de la mi-février. Ce bond reflète davantage le changement de méthode de diagnostic opéré par les autorités chinoises qu'une évolution soudaine et brutale de l'épidémie. Au lieu d'attendre que les patients soient testés positifs au virus, le diagnostic est désormais prononcé pour toute personne dont le scanner thoracique révèle une pneumonie caractéristique du coronavirus. Grâce à cette méthode, les autorités espèrent être en mesure d'isoler et de traiter les patients plus rapidement.

    À l'heure actuelle, il est difficile de prédire la dangerosité de cette épidémie si sa propagation se poursuit. Un épidémiologiste renommé de l'université de Hong Kong annonçait il y a maintenant deux semaines que le coronavirus pourrait infecter 60 % de la planète s'il était laissé sans surveillance.

    Le 17 février, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies publiait les détails cliniques concernant les 72 314 premiers patients diagnostiqués avant le 11 février. Ce rapport montrait que le coronavirus avait causé la mort de 2,3 % des personnes infectées, ce qui signifie qu'il est actuellement 23 fois plus mortel que la grippe saisonnière. À l'exception des enfants âgés de moins de neuf ans, la maladie dans sa forme grave et les décès ont touché toutes les tranches d'âge.

    Une question reste toutefois en suspens : quels sont les effets du coronavirus sur votre organisme ? La nouvelle souche est si proche du SRAS sur le plan génétique qu'elle a hérité du nom SARS-coronavirus. Il est donc possible d'apporter une réponse à cette question en combinant aux premières recherches sur le virus les leçons tirées des épidémies passées de SRAS et de MERS.

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  8. LES POUMONS : LE POINT ZÉRO

    Pour la plupart des patients, le COVID-19 commence et se termine dans les poumons, car tout comme la grippe, les coronavirus affectent les voies respiratoires.

    Ils se transmettent généralement lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue, ce qui propulse des gouttelettes qui peuvent transmettre le virus aux individus se trouvant à proximité. Les coronavirus provoquent également des symptômes rappelant ceux de la grippe : fièvre ou toux qui évoluent ensuite vers une pneumonie ou pire.

    Lors de l'épidémie de SRAS, l'Organisation mondiale de la santé avait indiqué que la maladie attaquait généralement les poumons en trois phases : réplication virale, hyper-réactivité immunitaire et destruction pulmonaire.

    Tous les patients n'ont pas connu ces trois stades ; à vrai dire, seuls 25 % des malades du SRAS ont souffert d'une insuffisance respiratoire, l'affection propre aux cas les plus sévères. De la même façon et selon les données communiquées à ce jour, le coronavirus provoque des symptômes modérés pour 82 % des cas environ, les 18 % restants étant atteints d'une forme sévère ou critique de la maladie.

    En creusant un peu, on s'aperçoit que le coronavirus semble suivre d'autres tendances du SRAS, indique Matthew B. Frieman de l'école de médecine de l'université du Maryland, auteur de différentes études sur les coronavirus hautement pathogènes.

    Dans les premiers jours d'une infection chez l'Homme, le coronavirus envahit rapidement les cellules pulmonaires. Ces cellules se classent en deux catégories : celles qui produisent le mucus et d'autres, dotées de petits filaments semblables à des poils appelés cils cellulaires.

    Malgré son aspect peu ragoûtant en dehors du corps, le mucus joue un rôle crucial dans nos poumons, il aide à protéger le tissu pulmonaire contre les agents pathogènes et veille à ce que notre organe respiratoire ne s'assèche pas. Les cellules ciliées s'agitent autour du mucus et se débarrassent des débris comme le pollen ou les virus.

    Comme nous l'explique Frieman, le SRAS avait tendance à infecter puis tuer les cellules ciliées dont le détachement contribuait ensuite au remplissage des voies respiratoires du malade par des débris et des fluides. Il suppose d'ailleurs que le nouveau coronavirus suivrait un processus similaire, car les premières recherches sur le coronavirus ont montré que de nombreux patients développaient une pneumonie dans les deux poumons, accompagnée de symptômes comme l'essoufflement.

    Vient ensuite la 2e phase avec l'entrée en jeu du système immunitaire. Stimulé par la présence d'un intrus viral, notre organisme se lance dans la bataille contre la maladie et inonde nos poumons de cellules immunitaires afin de limiter les dégâts et réparer le tissu pulmonaire.

    En fonctionnement normal, ce processus inflammatoire est mené avec précision et se limite aux régions infectées mais, parfois, notre système immunitaire sort de ses gonds et ces cellules détruisent tout sur leur passage, y compris les tissus sains.

    « Finalement, la réponse immunitaire cause plus de dégâts qu'elle n'en corrige » poursuit Frieman. Les poumons sont obstrués par davantage de débris et la pneumonie s'aggrave.

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  9. Pendant la troisième phase, la détérioration se poursuit dans les poumons et peut mener à une insuffisance respiratoire. Si la mort ne les emporte pas, certains patients peuvent survivre avec une défaillance pulmonaire permanente. Selon l'OMS, le SRAS perçait des trous dans les poumons et leur donnait « une apparence de nid d'abeille », des lésions que l'on retrouve chez les patients contaminés par le coronavirus.

    Ces orifices sont probablement dus à l'hyperactivité du système immunitaire dont les cicatrices protègent et raffermissent les poumons.

    Lorsque cela se produit, les malades doivent souvent être placés sous ventilation assistée afin de les aider à respirer. Parallèlement, l'inflammation rend les membranes entre les sacs aériens et les vaisseaux sanguins plus perméables, ce qui peut remplir de fluides les poumons et affecter leur capacité à oxygéner le sang.

    « Dans les cas les plus graves, vos poumons sont inondés et vous ne pouvez plus respirer, » résume Frieman. « C'est ainsi que les patients meurent. »

    L'ESTOMAC : UNE PASSERELLE COMMUNE

    Pendant les épidémies de SRAS et de MERS, près d'un quart des patients ont souffert de diarrhée, une caractéristique notable de ces coronavirus zoonotiques. Cependant et d'après Frieman, l'état actuel des connaissances sur le coronavirus ne permet pas de dire si les symptômes gastro-intestinaux jouent un rôle majeur dans la récente épidémie, puisque les cas de diarrhée et de douleurs abdominales sont plutôt rares. Mais alors, que peut bien faire un virus respiratoire dans nos intestins ?

    Lorsqu'un virus s'immisce dans votre organisme, il traque les cellules équipées de ses passerelles préférées : des protéines situées à l'extérieur de la cellule appelées récepteurs. Si le virus trouve une cellule avec un récepteur compatible, l'invasion peut commencer.

    Certains virus se montrent plutôt tatillons lorsqu'il s'agit de choisir leur porte d'entrée, mais d'autres sont nettement plus opportunistes. « Ils peuvent facilement pénétrer tout type de cellules, » déclare Anna Suk-Fong Lok, vice-doyenne aux recherches cliniques à l'école de médecine de l'université du Michigan et ex-présidente de l'American Association for the Study of Liver Diseases.

    Les virus SRAS et MERS peuvent tous deux accéder aux cellules qui tapissent votre intestin grêle ou votre côlon et de façon générale, ces infections semblent s'épanouir dans les intestins, causant potentiellement les dégâts ou la fuite de fluides qui donnent lieu aux diarrhées.

    Cependant, Frieman rappelle que nous ne savons pas à ce jour si le coronavirus de cette année suit le même mode opératoire. Les chercheurs pensent que le coronavirus utilise le même récepteur que le SRAS, un récepteur que l'on trouve à la fois dans nos poumons et notre intestin grêle.

    Deux études, l'une publiée dans la revue New England Journal of Medicine et l'autre en tant que prépublication sur le site medRxiv concernant 1 099 cas, ont par ailleurs identifié le virus dans des échantillons de selles, ce qui suggère que le virus pourrait être transmis via les excréments ; une conclusion à prendre toutefois avec précaution.

    « Nous ne savons pas du tout si ce type de transmission fécale se produit avec le virus de Wuhan, » déclare Frieman. « Ce que l'on sait en revanche, c'est qu'il serait présent dans les selles et il semblerait que certaines personnes souffrent de symptômes gastro-intestinaux associés à cela. »

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  10. TORNADE SANGUINE

    Les coronavirus peuvent également causer des problèmes dans d'autres systèmes de notre organisme suite à l'hyperactivité immunitaire évoquée plus haut.

    Une étude parue en 2014 montrait que 92 % des malades du MERS-coronavirus présentaient au moins une manifestation du coronavirus en dehors des poumons. À vrai dire, les signes d'une atteinte de l'ensemble de l'organisme ont été constatés pour les trois coronavirus zoonotiques : forte concentration d'enzymes hépatiques, nombre réduit de globules blancs et de plaquettes ou tension artérielle basse. Dans de rares cas, les malades ont souffert d'insuffisance rénale aiguë et certains ont même subi des arrêts cardiaques.

    Cela dit, toutes ces affections ne sont pas forcément synonymes d'une propagation du virus à l'ensemble du corps, prévient Angela Rasmussen, virologue et chercheuse associée au sein de la Columbia University Mailman School of Public Health. Elles pourraient provenir d'un choc cytokinique.

    Les cytokines sont des protéines utilisées par le système immunitaire dans le cadre de la signalisation cellulaire : elles répartissent les cellules immunitaires sur les sites infectés. Les cellules immunitaires n'ont plus qu'à tuer le tissu infecté dans l'espoir de sauver le reste de l'organisme.

    COMPRENDRE : LE CŒUR

    Afin de garder son sang froid face à une menace, notre organisme s'appuie sur le système immunitaire. Mais face à l'infection incontrôlable du coronavirus, alors que le système immunitaire largue des cytokines dans les poumons sans aucune régulation, cet abattage devient une mêlée générale ou avec les termes de Rasmussen : « Au lieu de viser une cible avec un fusil, vous utilisez un missile. » Et c'est bien là le problème : votre corps ne cible plus les cellules infectées, il attaque également les tissus sains.

    Et les conséquences se font sentir en dehors des poumons. Les chocs cytokiniques provoquent une inflammation qui affaiblit les vaisseaux sanguins pulmonaires et des fluides commencent à s'introduire dans les sacs aériens. « Pour faire simple, vos vaisseaux sanguins se mettent à saigner, » résume Rasmussen. Le choc se propage dans le système circulatoire et crée des problèmes systémiques au niveau d'organes multiples.

    À partir de là, la situation peut rapidement s'envenimer. Dans certains des cas les plus sévères de coronavirus, la réponse cytokinique associée à l'affaiblissement de la capacité à pomper de l'oxygène dans le reste du corps peut provoquer la défaillance de plusieurs organes. Les scientifiques ne savent pas exactement pourquoi certains patients présentent des complications en dehors des poumons, mais elles pourraient être liées à des problèmes de santé sous-jacents comme les maladies cardiaques ou le diabète.

    « Même si le virus n'atteint pas directement les reins, le foie, la rate ou d'autres systèmes, il peut avoir de sérieux effets de ruissellement sur tous ces processus, » précise Frieman. Et c'est là que les choses sérieuses commencent.

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  11. FOIE : DOMMAGE COLLATÉRAL

    Lorsqu'un coronavirus zoonotique se propage depuis le système respiratoire, votre foie est souvent l'un des premiers organes à en pâtir. Les médecins ont décelé des signes de lésion hépatique avec le SRAS, le MERS et le coronavirus. Généralement modérées, elles mènent parfois à des dommages irréversibles et même à des insuffisances hépatiques dans les cas les plus graves. Mais alors, que se passe-t-il exactement ?

    « Une fois qu'un virus s'est introduit dans votre système sanguin, il peut nager jusqu'à n'importe quelle partie de votre corps, » illustre Lok. « Le foie est un organe très vascularisé donc un coronavirus peut facilement s'y introduire. »

    Votre foie travaille dur pour veiller au bon fonctionnement de votre organisme. Sa principale fonction est de traiter votre sang après son passage par l'estomac en filtrant les toxines et en produisant des nutriments que votre corps pourra ensuite utiliser. Il fabrique également la bile qui permet à votre intestin grêle de décomposer les graisses et contient des enzymes qui accélèrent les réactions chimiques de votre organisme.

    Dans un corps sain, explique Lok, les cellules hépatiques meurent en permanence et libèrent des enzymes dans votre système sanguin. Cet organe plein de ressources régénère rapidement de nouvelles cellules et reprend ses activités, imperturbable. Grâce à ce processus de régénération, le foie est capable d'encaisser un grand nombre de coups.

    En revanche, une concentration d'enzymes anormalement élevée dans le sang, comme on a pu le constater chez les patients souffrant du SRAS et du MERS, doit être lue comme un avertissement. C'est peut-être le signe d'une lésion modérée que le foie pourra rapidement oublier ou d'un problème plus grave, peut-être même une insuffisance hépatique.

    D'après Lok, les scientifiques ne comprennent pas encore totalement la façon dont ces virus respiratoires se comportent dans le foie. Peut-être le virus infecte-t-il directement le foie en se répliquant puis en tuant lui-même les cellules. Ou peut-être que ces cellules ne sont que des victimes collatérales de la réaction inflammatoire démesurée provoquée dans le foie par notre système immunitaire.

    Quoi qu'il en soit, Lok précise que l'insuffisance hépatique n'a jamais été l'unique cause de décès pour les patients atteints du SRAS. « Avant que le foie ne cesse de fonctionner, vous aurez bien souvent découvert qu'en plus des problèmes pulmonaires et hépatiques dont souffre le patient, il présente également des problèmes rénaux. L'infection est alors devenue systémique. »

    LES REINS : TOUT EST LIÉ

    Oui, ce chaos infectieux touche également vos reins. Lors des précédentes épidémies, 6 % des malades du SRAS et 25 % des personnes infectées par le MERS ont souffert d'une insuffisance rénale aiguë. Des études ont montré que le coronavirus pouvait entraîner des dégâts similaires. Même si cette affection reste relativement inhabituelle, elle n'en est pas moins fatale. Selon une étude parue en 2005 dans la revue Kidney International, 91,7 % des malades du SRAS souffrant d'une insuffisance rénale aiguë sont morts.

    Tout comme le foie, vos reins filtrent votre sang. Chaque rein contient environ 800 000 unités microscopiques de distillation appelées néphrons. Ces néphrons se composent principalement de deux éléments : un filtre pour nettoyer le sang et un petit vaisseau qui renvoie la matière filtrée vers votre organisme et les rebuts vers votre vessie sous forme d'urine.

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  12. Ce sont les tubules rénaux qui semblent le plus affectés par ces coronavirus zoonotiques. Après l'épidémie de SRAS, l'OMS avait annoncé que le virus avait été identifié dans les tubules rénaux qui peuvent par la suite s'enflammer.

    Il n'est pas inhabituel de détecter un virus dans les tubules s'il est déjà présent dans le système sanguin, indique Kar Neng Lai, professeur émérite à l'université de Hong Kong et consultant en néphrologie pour l'établissement Hong Kong Sanatorium and Hospital. Étant donné que vos reins filtrent en permanence votre sang, les cellules tubulaires peuvent parfois retenir le virus et provoquer des lésions temporaires et modérées.

    Ces lésions peuvent devenir mortelles si le virus pénètre les cellules et commence à se répliquer. Cependant, comme le souligne Lai qui faisait également partie du groupe de chercheurs à l'origine de l'étude parue dans Kidney International, il n'y avait aucune preuve de la réplication du virus SRAS dans les reins.

    Cette découverte suggère que l'insuffisance rénale aiguë des patients atteints de SRAS serait due à un ensemble de causes diverses, notamment une pression artérielle basse, un sepsis, les effets des médicaments ou une perturbation du métabolisme. Par ailleurs, les cas les plus sévères ayant mené à une insuffisance rénale aiguë présentaient des signes de... choc cytokinique.

    L'insuffisance rénale aiguë peut également parfois être provoquée par les antibiotiques, la défaillance de plusieurs organes ou le fait d'être relié pendant trop longtemps à une assistance respiratoire. Tout est lié.

    GROSSESSE ET CORONAVIRUS ?

    Comble de l'ère Twittoresque dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, nous en savons si peu sur le coronavirus alors que nous croulons sous les informations de tous bords. Les revues médicales ont publié bon nombre d'études, certaines plus approuvées que d'autres à l'heure où les chercheurs s'empressent de nourrir le monstre. Pendant ce temps-là, les médias suivent et transmettent la moindre avancée. Toutes ces informations tourbillonnent sur Internet où il devient de plus en plus difficile de discerner la réalité de la fiction.

    « L'instantanéité de la diffusion des résultats de ces études est une situation inédite, » déclare Rasmussen. « Il devient difficile de le faire le tri entre ces informations pour savoir lesquelles sont solides, spéculatives ou tout simplement fausses. »

    À la mi-février par exemple, les médecins de l'hôpital de Wuhan annonçaient que deux nourrissons avaient été testés positifs au coronavirus, l'un d'entre eux à peine 30 heures après sa naissance. Naturellement, ce gros titre inquiétant a été relayé par diverses organisations médiatiques, car il soulevait des questions sur le risque pour les femmes enceintes de transmettre le virus à leur enfant in utero, pendant l'accouchement ou en allaitant.

    Mais arrêtons-nous un instant. La transmission mère-nourrisson n'a jamais été observée pour le SRAS ou le MERS malgré les nombreux cas impliquant des femmes enceintes. En outre, comme nous l'explique Rasmussen, le nouveau-né peut être contaminé par le coronavirus de multiples autres façons, par exemple en naissant dans un hôpital envahis par les patients infectés lors d'une situation de crise.

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  13. D'ailleurs, une étude publiée le 12 février 2020 dans la revue The Lancet apporte les premières preuves de l'impossibilité pour le coronavirus d'être transmis de la mère à l'enfant.

    Pour ce rapport, les chercheurs ont observé neuf femmes de Wuhan atteintes d'une pneumonie au coronavirus. Certaines d'entre elles ont rencontré des complications pendant leur grossesse mais tous ces cas ont abouti à des naissances sans signe de transmission de l'infection. Bien que cette étude n'exclut pas totalement la possibilité de transmission pendant la grossesse, elle met en évidence la nécessité de faire preuve de prudence vis-à-vis des spéculations sur cette maladie.

    « Il faut un niveau de preuve suffisamment élevé avant d'affirmer qu'un phénomène se produit bel et bien et encore plus avant d'opérer des changements sur la façon dont les cas sont traités cliniquement ou dans les politiques publiques, » affirme Rasmussen.

    Frieman la rejoint sur ce point. Il espère que cette épidémie incitera les autorités à accorder davantage de financement à la recherche sur le coronavirus comme le sollicitaient récemment l'Union européenne et la Fondation Bill-et-Melinda-Gates. Le 13 février, le ministère chinois de la Santé annonçait que plus de 1 700 travailleurs de la santé avaient contracté le coronavirus; une annonce survenue le lendemain d'un sommet organisé à Genève par l'OMS sur les meilleurs protocoles de soins hospitaliers et le développement de solutions thérapeutiques, comme les vaccins.

    Ce que souhaite Frieman, c'est voir ce soutien et cet intérêt perdurer même si l'épidémie finit par être maîtrisée, contrairement à ce qui avait pu se passer avec la recherche sur le SRAS.

    « Juste après l'épidémie de SRAS, les financements ont abondé puis ils se sont évaporés, » rappelle Frieman. « Pourquoi n'avons-nous pas ces réponses ? Parce que personne ne les a financées. »

    Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

    Source : National Geographic, 05-03-2020

    Commentaire :
    Trois études sur la vitamine C par voie intraveineuse approuvées pour le traitement du Covid-19

    https://fr.sott.net/article/34994-Coronavirus-que-se-passet-il-dans-votre-corps-si-vous-en-etes-atteint

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    Réponses
    1. Comment ce fait-il que des personnes se soient ruées sur le papier-toilette sans qu'il ne soit dit qu'elle était [l'épidémie] diarrhétique ? (et non constipatoire ?!).

      Les stocks de blé, riz, farine, etc sont très suffisant pour répondre à la demande. Il ne s'agit pas donc 'd'une famine en vue' (!) mais seulement d'un troupeau merdiatique tentant de semer la panique.

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  14. CORONAVIRUS : COMMENT RECONNAÎTRE LES SYMPTÔMES ET LES SOIGNER ?


    par PERRINE DE ROBIEN
    16/03/2020


    Pour plus d'info sur le coronavirus, composez le 0800 130 000.

    Vous pensez avoir contracté le coronavirus mais vous n’en êtes pas sûr ? Vous ne savez pas vers qui vous diriger ? Voici plus d’informations pour mieux savoir comment réagir.

    Coronavirus: quels sont les symptômes ?

    Depuis plusieurs jours, l’épidémie de coronavirus a pris de l’ampleur en France, si bien que la moindre personne qui tousse ou éternue est suspecte. C’est d’ailleurs pour cette raison que la population est amenée à rester chez elle. En effet, cette mesure est destinée à contenir la propagation de l’épidémie. Mais en cette période de printemps, comment savoir si l’on ne souffre pas juste d’une allergie ?

    Pas facile… Pourtant, il existe des différences. Une chose est certaine, le coronavirus provoque de la fièvre, une toux sèche, des difficultés à respirer et de la fatigue. Moins souvent, il entraîne un nez bouché ou qui coule ; des symptômes qui sont, en revanche révélateurs d’une allergie, surtout si vos yeux coulent et si vous avez des démangeaisons au niveau de la gorge ou du nez.

    Qui consulter ?

    Que faire si vous présentez les symptômes du coronavirus ? Tout d’abord, pas de panique, dans l’immense majorité des cas, les personnes guérissent. Vous pouvez prendre du paracétamol pour faire baisser la fièvre mais pas d’anti-inflammatoires car ils aggravent l’infection. Inutile de vous précipiter aux urgences qui sont saturées. Même chose pour le 15 qui reçoit énormément d’appels. Par conséquent, la personne qui vous soignera est votre médecin généraliste.

    Plutôt que de vous rendre au cabinet médical où vous pourrez potentiellement contaminer d’autres patients qui attendent dans la salle d’attente, appelez-le. Il pourra vous proposer de passer chez vous ou de réaliser une consultation en ligne, remboursée par la Sécurité sociale. En raison de l’épidémie de coronavirus, les règles de cette dernière ont été assouplies et il n’est plus obligatoire d’avoir vu son médecin lors des 12 derniers mois pour prendre rendez-vous. Quant aux patients qui n’ont pas de médecin référent, ils peuvent bénéficier de la téléconsultation, pour peu que le médecin appartienne dans le même territoire.

    Si vous avez besoin de plus d’informations concernant le coronavirus, vous pouvez composer le numéro vert suivant : 0800 130 000.

    http://www.economiematin.fr/news-symptomes-soigner-coronavirus

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  15. Crise climatique : À travers le miroir de « l’injustice climatique »


    le 16 mars 2020


    Quand Alice a traversé le miroir, elle a trouvé un monde où les choses étaient complètement l’inverse de ce qu’elles sont dans le monde réel. Bien sûr, le chef-d’œuvre de Lewis Carroll était destiné à être une parodie des politiciens mensongers de l’époque.

    Aujourd’hui, nous avons quelque chose du même genre mais au-delà de la parodie, et c’est la bureaucratie climatique de l’ONU et de ses acolytes. Parce que les agences des Nations Unies sont des bureaucraties, il est peut-être compréhensible qu’elles cherchent à tout moment à accroître leur propre pouvoir et leur contrôle sur les peuples du monde. Mais ce qui est incompréhensible, c’est quand cette quête du pouvoir se transforme en campagne pour maintenir les pauvres du monde dans la pauvreté. Pourtant, c’est exactement là où l’ONU se trouve maintenant avec la campagne pour ce qu’elle appelle la «justice climatique». Cette campagne est basée sur des prémisses complètement fausses et n’aurait pas pu être mieux conçue pour garder les pauvres toujours aussi pauvres que si cela avait été le principal et unique but. Les partisans de la prétendue «justice climatique» semblent ignorer totalement la moralité répréhensible de leur campagne. Au lieu de cela, ils affichent leurs propres niveaux élevés de consommation et considèrent comme des leaders ceux aux niveaux les plus extrêmes de consommation élevée.

    La pauvreté, dans le sens de la privation de biens et services de base, est en très grande partie le résultat d’un accès insuffisant à l’énergie. L’accès à l’énergie signifie l’électricité pour nos maisons, nos entreprises et nos ordinateurs. Cela signifie le transport, sous forme d’automobiles, de trains et d’avions. Cela signifie se chauffer par temps froid et se refroidir par temps chaud. Cela signifie des hôpitaux et des établissements de santé qui fonctionnent. Cela signifie des méthodes agricoles mécanisées qui améliorent les effets des intempéries et des ravageurs. Cela signifie l’accès à l’information … et bien d’autres choses tout aussi importantes. Sans accès à l’énergie, les gens sont piégés dans des zones locales isolées pour mener une vie de subsistance de base, sinon une faim et une famine périodiques.

    Les données actuelles publiées par la Banque mondiale sur l’accès à l’énergie montrent qu’aujourd’hui encore plus de 1,2 milliard de personnes, soit près de 20% de la population mondiale, n’ont pas accès à l’électricité. Cela comprend environ 550 millions de personnes en Afrique et plus de 400 millions en Inde. Voici la description par la Banque mondiale de ce que signifie le manque d’accès à l’électricité :

    Sans accès aux services énergétiques, les pauvres sont privés des droits humains les plus élémentaires et des opportunités économiques pour améliorer leur niveau de vie. Les gens ne peuvent pas accéder aux services hospitaliers modernes sans électricité, ni ressentir un soulagement de la chaleur étouffante avec des conditionneurs d’air. Les aliments ne peuvent pas être réfrigérés et les entreprises ne peuvent pas fonctionner. Les enfants ne peuvent pas aller à l’école dans les forêts tropicales où l’éclairage est nécessaire pendant la journée. La liste des privations est sans fin.

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  16. La Banque mondiale prévoit en effet que le nombre de personnes en Afrique sans accès à l’électricité augmentera mais ne diminuera pas d’ici 2030 !

    Et l’électricité n’est qu’une pièce du puzzle de l’accès à l’énergie. Le chiffre de 1,2 milliard de personnes qui manquent d’électricité est largement dépassé par le nombre de personnes qui n’ont pas accès aux transports modernes (automobiles, trains, avions), à la climatisation, au chauffage, aux hôpitaux, aux équipements agricoles mécanisés et à Internet. Par exemple, selon les données de 2013 de l’Union internationale des télécommunications à Genève, seulement environ 2,4 milliards de personnes sur les 7,0 milliards dans le monde (34,3%) avaient accès à Internet, ce qui laisse quelque 5,6 milliards de personnes sans accès à internet. En Afrique, seulement 16,3% des personnes avaient à cette date accès à Internet et seulement 6,7% avaient accès à Internet à la maison.

    Compte tenu des graves difficultés auxquelles sont confrontés les pauvres du monde en l’absence d’accès à l’énergie, on pourrait penser qu’une priorité absolue de l’ONU serait de trouver les moyens de réaliser cet accès le plus rapidement, le moins cher et le plus sûrement possible. Mais en fait, sous la bannière de la soi-disant «justice climatique», l’ONU fait exactement le contraire. Il fait de son mieux pour entraver, entraver et entraver encore le développement des sources d’énergie les moins chères et les plus fiables du tiers monde, tout en plaidant pour des transferts massifs de richesses des pays riches, non pas vers les pauvres eux-mêmes, mais vers les gouvernants, les cliques et les élites riches des pays pauvres.

    Alors, quelle est cette campagne de l’ONU sur la «justice climatique»? Sur sa face publique, c’est une campagne pour que les pays riches transfèrent de l’argent aux gouvernements des pays pauvres comme compensation pour ces pays pauvres des prétendus dommages résultant du «changement climatique». Une agence des Nations Unies appelée UN-NGLS (UN Non-Governmental Liaison Service) mène la charge. La page d’accueil pour «Justice climatique pour une planète en évolution» peut être consultée à l’adresse http://www.un-ngls.org/spip.php?page=climatejustice . L’idée de base de la campagne est que le grand problème auquel sont confrontés les pays pauvres n’est pas la pauvreté ou le manque d’accès à l’énergie, mais plutôt le changement climatique, et que la solution au changement climatique est que les contribuables des pays riches transfèrent de l’argent aux gouvernements des pays pauvres afin qu’ils puissent soi-disant dépenser de l’argent pour améliorer le changement climatique. Voici un extrait de la page d’accueil de Climate Justice de UN-NGLS :

    Il ne fait aucun doute que le changement climatique entraînera des changements sans précédent dans l’environnement naturel, qui affecteront à leur tour notre mode de vie, avec des conséquences potentiellement dramatiques sur notre santé, nos sources d’énergie et nos systèmes de production alimentaire. Il est également de plus en plus reconnu que ces impacts seront ressentis de manière disproportionnée par les pauvres qui vivent déjà dans des conditions précaires. Le changement climatique, avec ses multiples facettes, aggravera encore les inégalités existantes auxquelles sont déjà confrontés ces groupes vulnérables.

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  17. Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPCC/GIEC) de l’ONU est également impliqué, dont le cinquième rapport d’évaluation (disponible sur http://www.ipcc.ch/report/ar5/ ) a été publié fin mars 2014. Le rapport du GIEC prévoit une liste des catastrophes naturelles horribles qui seraient liées au changement climatique, mais qui ne se sont pas encore produites, notamment l’augmentation des sécheresses, des inondations, des ouragans et des tornades. Avec ces munitions, les militants mondiaux pour la «justice climatique» vont de l’avant pour plaider en faveur du transfert de richesse aux gouvernements des pays pauvres. Par exemple, la grande organisation connue sous le nom de CARE a publié un communiqué (https://www.careinternational.org.uk/news-and-press/latest-press-releases/2610-ipcc-impacts-report-global-injustice-of-climate-change-is-unfolding-before-our-eyes-says-care ) rapidement après le rapport du GIEC. Voici quelques extraits :

    « Des catastrophes météorologiques plus extrêmes et plus intenses contribueront à la réduction de la sécurité alimentaire en passant par l’élévation du niveau de la mer, le changement climatique deviendra rapidement un scandale aux proportions épiques pour les plus pauvres du monde – et il se déroule sous nos yeux. Mais vaincre la pauvreté climatique n’est pas une tâche de charité, c’est un acte de justice … »

    « Le dernier rapport du GIEC, compilé par des centaines des plus grands experts mondiaux du climat au nom de l’ONU, décrit comment le changement climatique constitue un fardeau supplémentaire pour les pauvres des zones rurales et urbaines et a le potentiel de précipiter les gens dans la pauvreté chronique, sapant et inversant les gains de développement faits sur plusieurs années. Cela montre également que, à mesure que la température mondiale augmente, il y a un risque croissant de franchir des «points de basculement» critiques qui peuvent entraîner des changements brusques et irréversibles à grande échelle des principaux écosystèmes dont dépendent des millions de personnes. »

    Décrivant le dernier rapport du GIEC comme «un nouvel appel clair à l’action», CARE veut constater que :

    1. Les gouvernements s’efforcent plus que jamais de maintenir le réchauffement climatique à un niveau aussi proche que possible de 1,5 degrés Celsius pour éviter les changements climatiques extrêmes.

    2. Les pays développés fournissent un soutien financier beaucoup plus important pour aider les pays pauvres à faire face aux impacts climatiques, avec des actions visant à aider les personnes et les communautés les plus vulnérables à renforcer leur résilience face aux perturbations climatiques croissantes, et un soutien accru pour aider les gens à faire face aux pertes et dommages déjà en cours.

    D’autres voix pour la «justice climatique» se sont exprimées lors d’une conférence des Nations Unies sur le changement climatique tenue à Varsovie, en Pologne, en novembre 2013. Le New York Times a rendu compte de cette conférence dans un article du 18 novembre 2013 intitulé «Growing Clamor About Inequities of Climate Crisis». » ( http://mobile.nytimes.com/2013/11/17/world/growing-clamor-about-inequities-of-climate-crisis.html?nl=todaysheadlines&emc=edit_th_20131117 ) Par exemple, le N-Times a cité John Kioli du Kenya comme suit :

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  18. John Kioli, président du Kenya Climate Change Working Group, un consortium d’organisations non gouvernementales, a qualifié le changement climatique de «plus grand ennemi de son pays». Le Kenya, qui chevauche l’équateur, fait face à certains des plus grands défis de la hausse des températures. Les terres arables disparaissent et des maladies comme le paludisme font leur apparition dans les régions montagneuses où elles n’avaient encore jamais été vues. Les pays développés, a déclaré M. Kioli, ont une obligation morale d’en assumer les coûts, compte tenu de la quantité de pollution qu’ils ont émise depuis la révolution industrielle. « Si les pays développés sont suffisamment raisonnables, ils peuvent comprendre qu’ils ont une certaine responsabilité« , a-t-il déclaré.

    Mais existe-t-il des preuves réelles d’un lien entre l’activité industrielle des pays riches et les catastrophes naturelles ou même le mauvais temps dans les pays pauvres ? La réponse est simplement non. En effet, pour ceux qui souhaitent parcourir le cinquième rapport d’évaluation complet du GIEC, l’admission du manque de relation de cause à effet est en fait là, bien que profondément enfouie dans le rapport de plusieurs centaines de pages et formulée dans un charabia bureaucratique. Un scientifique du nom de Roger Pielke, Jr. a compilé bon nombre des déclarations de la section du rapport connue sous le nom de Groupe de travail I, chapitre 2, aux fins de témoignages devant le Sénat et il en a également publié beaucoup d’extraits dans un article de blog (http://rogerpielkejr.blogspot.com/2013/10/coverage-of-extreme-events-in-ipcc-ar5.html ) :

    · « Il existe des preuves limitées de changements dans les extrêmes associés à d’autres variables climatiques depuis le milieu du XXe siècle »

    « Les ensembles de données actuels n’indiquent aucune tendance significative observée dans la fréquence mondiale des cyclones tropicaux au cours du siècle dernier… Aucune tendance robuste dans le nombre annuel de tempêtes tropicales, d’ouragans et de grands ouragans n’a été identifiée au cours des 100 dernières années dans le bassin de l’Atlantique Nord. »

    · « En résumé, il y a toujours un manque de preuves et donc une faible confiance concernant le signe d’une tendance dans l’ampleur et/ou la fréquence des inondations à l’échelle mondiale ».

    · « En résumé, la confiance dans les tendances observées dans les phénomènes météorologiques violents à petite échelle tels que la grêle et les orages est faible en raison du manque d’homogénéité des données historiques et des insuffisances des systèmes de surveillance ».

    · « En résumé, l’évaluation actuelle conclut qu’il n’y a pas suffisamment de preuves à l’heure actuelle pour suggérer une confiance plus que faible dans une tendance observée à l’échelle mondiale de la sécheresse ou de déficits de précipitations depuis le milieu du XXe siècle en raison du manque de observations directes, d’incohérences géographiques dans les tendances et dépendances des tendances inférées sur le choix de l’indice. Sur la base d’études mises à jour, les conclusions de l’AR4 concernant les tendances mondiales à la hausse de la sécheresse depuis les années 1970 ont probablement été surestimées. Cependant, il est probable que la fréquence et l’intensité de la sécheresse ont augmenté en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest et diminué dans le centre de l’Amérique du Nord et du nord-ouest de l’Australie depuis 1950 ».

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  19. · « En résumé, la confiance dans les changements à grande échelle de l’intensité des cyclones extratropicaux extrêmes depuis 1900 est faible ».

    Pielke continue d’appeler cette tentative d’associer des choses comme les inondations, les sécheresses, les ouragans et les tornades au changement climatique «la science des zombies», et dit que « les militants pour le climat rendraient service à leur mouvement en se plaçant du bon côté des preuves ».

    Mais la campagne «justice climatique» se poursuit et s’accélère même, basée entièrement sur la science Zombie. Et également à cause de la science des zombies, l’idée corollaire que l’utilisation de l’énergie fossile nuit aux pauvres est un obstacle sérieux aux efforts pour leur donner accès à l’énergie. Ainsi, par exemple, les États-Unis ont fortement restreint la capacité de leurs agences d’aide internationales à participer au financement des développements de combustibles fossiles, et les ont plutôt limités strictement aux soi-disant «énergies renouvelables» qui sont plus chères et moins fiables. Voici un extrait du témoignage de Todd Moss du Center for Global Development donné devant le House Energy and Commerce Committee le 27 février 2014 :

    Tout comme les États-Unis cherchent à élargir l’accès à l’énergie, d’autres politiques augmentent les restrictions sur le financement du gaz naturel et de l’hydroélectricité. Cela survient au moment exact où de nombreux pays africains découvrent le gaz naturel et souhaitent utiliser une partie de leurs réserves pour produire de l’électricité à domicile. En effet, les six pays cibles de Power Africa produisent, développent ou explorent du pétrole et du gaz.

    Le Ghana en est un bon exemple. Le pays est un proche allié des États-Unis qui a récemment découvert le gaz naturel et souhaite utiliser cette ressource pour élargir l’accès et développer son industrie. Pourtant, la politique actuelle des États-Unis restreint notre capacité à les aider à construire de nouvelles usines à gaz et de nombreux groupes de défense veulent empêcher le Ghana de produire de l’électricité supplémentaire via le gaz naturel par crainte des émissions potentielles de gaz à effet de serre. Alors que nous examinons la position des États-Unis à ce sujet, il convient de garder à l’esprit que nous avons actuellement plus de 3400 centrales électriques fonctionnant aux combustibles fossiles aux États-Unis. Le Ghana en a deux.

    Séparément sur le site Web du Center for Global Development, Moss calcule une petite partie de l’effet sur les pauvres de restreindre le développement de nouvelles énergies dans les pays pauvres aux énergies renouvelables au lieu d’alternatives écologiquement incorrectes comme le gaz naturel et l’hydroélectricité. Sur la base des engagements de l’OPIC des États-Unis (Overseas Private Investment Corporation) de 10 milliards de dollars, Moss a calculé que l’accès à l’électricité pourrait être fourni à 60 millions de personnes supplémentaires si l’investissement dans le gaz naturel et l’hydroélectricité était autorisé, par opposition aux énergies renouvelables uniquement. (http://www.cgdev.org/blog/natural-gas-vs-renewables-opic-whats-tradeoff )

    Pendant ce temps, les partisans de la «justice climatique» considèrent Al Gore comme l’un de leurs dirigeants, qui prêche l’abstinence pour les autres, tout en vivant dans de nombreuses demeures immenses à forte empreinte carbone (http://www.snopes.com/politics/business/gorehome.asp ) (http://www.huffingtonpost.com/2010/05/17/photos-al-goree-new-8875_n_579286.html ) et continuant à voler à travers le monde en jets privés.

    Il est temps que les partisans de la «justice climatique» reconnaissent l’immoralité de leur campagne pour garder les pauvres toujours pauvres.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/03/16/crise-climatique-a-travers-le-miroir-de-linjustice-climatique/

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  20. Privé d’escale à cause du coronavirus, un avion bat un record de vol


    15:57 16.03.2020


    Interdit d’entrée dans l’espace aérien des États-Unis et donc privé de son escale habituelle à Los Angeles, un avion d’Air Tahiti a effectué un vol direct de 15.715 kilomètres entre Papeete et Paris. Le vent en poupe y a contribué, selon BFM TV.

    Après que les autorités américaines ont fermé leur espace aérien aux aéronefs provenant des pays Schengen en raison de la menace du coronavirus, un avion de la compagnie aérienne Air Tahiti a été forcé d’effectuer un vol direct de Papeete à Paris, relate BFM TV.

    Face à l’impossibilité de faire escale, comme à son habitude, à Los Angeles, il a effectué un trajet long de 15.715 kilomètres, ce qui en fait le vol «domestique» le plus long du monde.

    Ayant décollé dans la nuit du samedi 14 mars au dimanche 15 mars, au bout de 16h30 le Boeing 787-9 Dreamliner s’est posé à Roissy-Charles de Gaulle à 6h20 du matin, heure locale.

    Selon BFM TV, cette performance a été réalisée grâce aux vents porteurs favorables en haute altitude, les vents contraires rendant totalement impossible un vol sans escale en sens opposé.

    Des vols durant plus de 19 heures


    En octobre 2019, un autre Boeing 787 de la compagnie Qantas Airlines avait relié sans escale New York à Sydney en 19 heures et 16 minutes dans le cadre d'un vol expérimental durant lequel quatre pilotes s'étaient relayés pour conduire l'engin.

    Un mois plus tard, la même compagnie aérienne avait effectué un vol de 19 heures et demie entre Londres et Sydney.

    Qantas Airlines a déclaré que le vol de Londres vers Sydney était un «test d’endurance» pour savoir si les passagers étaient capables de supporter un vol de 19 heures.

    Pour franchir ces 17.800 kilomètres, l’avion a consommé 100.000 kilogrammes (100 tonnes métriques) de carburant.

    https://fr.sputniknews.com/france/202003161043297097-prive-descale-a-cause-du-coronavirus-un-avion-bat-un-record-de-vol/

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    1. Il est vrai que tous les vols de Paris vers la Polynésie font escale à Los Angeles, mais, au cas où, il aurait pu atterrir en Bolivie, Équateur, Pérou et autre Colombie pour se ravitailler. Le danger venant du relais seulement du pilote et co-pilote durant ce long trajet.

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  21. Le bilan humain du coronavirus en Chine surpassé par celui du reste du monde, selon l'OMS


    17:48 16.03.2020


    L’OMS a constaté que le nombre de cas d’infection au coronavirus et de décès y étant liés était désormais plus important dans le reste du monde qu'en Chine.

    Qualifiant Covid-19 de «crise sanitaire mondiale majeure de notre époque», l'OMS appelle à effectuer «un test pour chaque cas suspect», a annoncé lundi 16 mars à Genève l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Le directeur général de cette organisation a en outre constaté qu'il y avait désormais «plus de cas et de décès dans le reste du monde qu'en Chine».
    «Un message simple»

    L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a enjoint lundi 16 mars à tous les pays d'accentuer les programmes de dépistage de la population, qu'elle présente comme la meilleure manière de ralentir la progression de la pandémie due au coronavirus, précise l’AFP.

    «Nous avons un message simple à tous les pays: testez, testez, testez les gens", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse à Genève.

    Sans test de dépistage, a-t-il précisé, on ne peut pas isoler les patients contaminés par le coronavirus et la chaîne d'infection ne peut pas être brisée.

    Il a par ailleurs demandé à ce que les patients présentant des formes légères de Covid-19 soient isolés et se soignent chez eux pour les pays qui ne disposent pas des capacités médicales suffisantes, ajoute l’agence de presse.

    https://fr.sputniknews.com/sante/202003161043298444-coronavirus-le-total-des-victimes-en-chine-surpasse-par-celui-du-reste-du-monde-selon-loms/

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  22. Bon: les rumeurs entières aux États-Unis devraient entrer dans une période de verrouillage de quarantaine de deux semaines. Mauvais: le Royaume-Uni recycle l'ancienne politique contre la grippe pour proposer un plan très stupide


    March 16th, 2020


    Scuttlebutt qui a traversé mon bureau aujourd'hui dit "" Les États-Unis auront une quarantaine nationale pendant 14 jours "". h / t Scott.

    J'espère que c'est correct. Ma réponse: "Brillant". Enfin, un soupçon d'une attitude déterminée à battre cela. C'est tellement rafraîchissant après tout le fatalisme défaitiste qui nous dit que c'est une maladie que nous devons avoir. Je prédis que si les États-Unis le font, d'autres pays suivront. C'est le moyen le plus rapide pour ouvrir les frontières et ramener les gens au travail et réduire le nombre de morts. Les vols pourront rouvrir parmi les pays qui l'ont fait et l'ont bien fait.

    MISE À JOUR: Officiellement déjà refusé ? La Maison Blanche a été forcée de démentir les rumeurs de fermeture nationale. (Une recherche de «Rumeur de verrouillage américain de deux semaines» ne révèle presque aucune nouvelle ?) Ne croyez rien jusqu'à ce qu'elle soit officiellement niée… mais ne croyez pas les rumeurs. Le fait est qu'il n'y a pas de faits.

    Pardonnez-moi si je répète: un virus n'est qu'un code chimique inanimé. Il ne peut pas se reproduire et il ne peut pas se réparer lui-même. Pour le battre, tout ce que nous avons à faire est de l'attendre. Sans machinerie pour copier le code, il se dégradera en ingrédients sans danger pour les aliments. L'air, l'oxygène, le temps et la lumière vont casser le code. Plus nous le nourrissons, plus il devient fort.

    Une quarantaine parfaite nécessite deux semaines. Un imparfait aura besoin de plus de temps. Mais renoncer aux contacts sociaux, aux revenus, aux fêtes et aux vacances n'est pas la fin du monde. De toute évidence, certaines personnes auront un coût plus élevé que d'autres. (J'espère que des mesures temporaires peuvent les surveiller). Mais tout le monde supportera un coût moindre à long terme si nous allons dur, allons tôt et devenons sérieux.

    Plus besoin de le nourrir de corps libres. Sauf apparemment au Royaume-Uni, où c'est la politique actuelle…. ? Sérieusement ?
    Le Royaume-Uni recycle l'ancienne politique contre la rougeole / grippe pour proposer un plan très stupide (ou peut-être pas)
    MISE À JOUR: Local britannique, Stephen Wilde avertit que c'était un peu plus compliqué et Hanage à The Guardian a fait un commentaire secondaire pour un effet politique. Mais les histoires sur le plan d'immunité collective ont traversé l'Atlantique et ont également surgi sous terre et compte tenu de ce que Sir Patrick Vallance a dit, semblent correspondre.

    La débâcle du Royaume-Uni sur l’immunité des troupeaux contre le coronavirus
    Ed Young The Atlantic: Le pays ne vise pas 60% de la population à obtenir COVID-19, mais vous seriez pardonné de penser ainsi en fonction de la mauvaise explication du plan réel.

    C'est toujours le plan de la grippe «nous devons avoir». Pas le plan du virus mortel:

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  23. Avec le pic de la pandémie dans quelques semaines, le moment n'est pas encore venu de prendre des mesures plus strictes, ont déclaré Johnson et ses conseillers. Ils s'inquiétaient de la «fatigue comportementale» - si les restrictions entrent en vigueur trop tôt, les gens pourraient devenir de plus en plus peu coopératifs et moins vigilants, tout comme l'épidémie passe à la vitesse supérieure. (Hier, le Royaume-Uni a identifié 1 391 cas, bien que des milliers d'autres ne soient probablement pas détectés.) Et même si la suppression du virus par des mesures draconiennes pourrait réussir pendant des mois, lorsqu'ils se lèveront, le virus reviendra, a déclaré Sir Patrick Vallance, Royaume-Uni. conseiller scientifique en chef de.

    Pour éviter un deuxième pic en hiver, Vallance a déclaré que le Royaume-Uni supprimerait le virus "mais ne s'en débarrasserait pas complètement", tout en se concentrant sur la protection des groupes vulnérables, tels que les personnes âgées. En attendant, d'autres personnes tomberaient malades. Mais comme le virus provoque une maladie plus douce dans les groupes d'âge plus jeunes, la plupart se rétablissent et sont ensuite immunisés contre le virus. Cette «immunité collective» réduirait la transmission en cas de résurgence hivernale. Sur Sky News, Vallance a déclaré que "probablement environ 60 pour cent" des personnes devraient être infectées pour obtenir l'immunité collective.

    Que pense Boris ? Pourquoi voudrait-on viser l’immunité collective contre une maladie à laquelle les gens ne sont pas immunisés ?

    Contrairement à de nombreuses maladies, les coronavirus ne sont pas ceux auxquels les humains semblent développer une protection à vie. Il est difficile d'imaginer que le Royaume-Uni va sérieusement cacher les 70 ans et plus pendant «quatre mois» d'isolement pour les protéger, mais ensuite sacrifier des 30 à 70 ans tout en laissant le virus se déchaîner dans le secteur le plus productif de la population dans l'espoir de créer une immunité collective qui pourrait ne durer que des mois. Quelqu'un doit expliquer à Boris que ce n'est vraiment pas la grippe. Les anticorps contre la grippe porcine peuvent durer 50 ans. L'attraper correctement peut offrir une protection à vie. Avec le coronavirus, après avoir tué les fragiles de moins de 70 ans, dans quelques années, l'année prochaine, nous pourrons tout recommencer. L'âge et le temps généreront un nouveau bassin de victimes cibles dans des cycles réguliers (jusqu'à ce que nous obtenions un traitement, un vaccin, un antiviral, etc.).

    Essayer de gérer cette charge virale est une roulette macabre à haut risque.

    La marge d'erreur est minime (combien devrions-nous infecter cette semaine ?) - Le risque est la perte de contrôle des lits d'hôpital. Même si le Royaume-Uni ne perd pas le contrôle de la situation des soins intensifs hospitaliers, même un taux de mortalité de 1% tuera des centaines de milliers de personnes, et s’ils perdent le contrôle, les décès pourraient être de 4 à 10 fois plus élevés.

    C'est gobsmacking:
    https://www.theguardian.com/world/2020/mar/13/herd-immunity-will-the-uks-coronavirus-strategy-work

    Selon Sir Patrick Vallance, conseiller scientifique en chef du gouvernement, pour atteindre l’immunité collective, environ 60% de la population devrait tomber malade et devenir immunisée. Bien qu'il puisse nécessiter jusqu'à 70% ou plus. Même les scientifiques qui comprennent la stratégie sont inquiets.

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  24. Je suis avec cet homme:

    Je suis épidémiologiste. Quand j’ai entendu parler du plan britannique sur l’immunité des troupeaux contre les coronavirus, j’ai pensé que c’était une satire
    William Hanage. The gardian

    Votre maison est en feu et les gens en qui vous avez confiance pour vos soins n'essaient pas de l'éteindre. Même s'ils savaient que cela allait arriver et pouvaient voir ce qui était arrivé aux voisins alors qu'ils étaient submergés par une vitesse terrifiante, le gouvernement britannique a inexplicablement choisi d'encourager les flammes, dans l'idée erronée qu'ils pourront en quelque sorte les contrôler.

    Quand j'ai entendu parler de cela pour la première fois, je ne pouvais pas y croire. Je recherche et enseigne l’évolution et l’épidémiologie des maladies infectieuses à la Chan School of Public Health de Harvard. Mes collègues ici aux États-Unis, alors qu'ils sont sous le choc de la réaction d'achoppement de l'administration Donald Trump à la crise, ont supposé que les rapports sur la politique britannique étaient de la satire - un exemple de l'humour ironique pour lequel le pays est célèbre. Mais ils sont bien trop réels.

    … Le Royaume-Uni ne devrait pas essayer de créer une immunité collective, qui prendra soin de lui-même. La politique devrait viser à ralentir l'épidémie à un rythme (plus) gérable. Cela ressemble à une forte distanciation sociale. Quiconque peut travailler à domicile devrait le faire. Les personnes qui ne travaillent pas encore à domicile devraient être encouragées à le faire. Les employeurs devraient garantir les indemnités de maladie, y compris pour les contacts de cas connus, et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour décourager la pratique du «présentéisme». Vous ne devez pas serrer la main. Pas avec personne. Vous devez vous laver les mains pendant 20 secondes plusieurs fois par jour et chaque fois que vous entrez chez vous (ou chez quelqu'un d'autre). Arrêtez les grands rassemblements. Éduquer les gens sur les masques et comment les réserver aux professionnels de la santé qui en ont besoin. Tout cela et bien d'autres auraient dû commencer il y a des semaines.

    Dans d'autres nouvelles, le propriétaire de Louis Vuitton utilisera des usines de parfum pour commencer à fabriquer un désinfectant pour les mains. Agréable.

    Tout le monde ferme ses frontières maintenant. Dommage qu'ils ne l'aient pas fait il y a trois semaines! L'Allemagne ferme ses frontières pour tenter de ralentir le virus «Les voisins de l'Allemagne comme la Pologne, la République tchèque et le Danemark ont ??déjà fermé leurs frontières ou introduit de sévères restrictions.

    Cela pourrait finir par être le grand moment de la biotechnologie. Mais l'erreur la plus stupide de la bureaucratie.

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  25. - voir clip sur site australien -

    Contexte du coronavirus: La démographie: les jeunes sont épargnés, mais la sévérité augmente avec l'âge, et légèrement plus pour les hommes que pour les femmes.
    Le Ro est de 2 à 3 et les courbes exponentielles sont raides. Comment le coronavirus tue: pourquoi le nombre d'unités de soins intensifs est si important.
    Progression de la maladie: toux sèche et fièvres, courbatures. Chez 15% des personnes, au jour 5, des troubles respiratoires commencent.
    Dans 3% Au jour 8, ils peuvent avoir besoin d'une unité de soins intensifs (USI).
    Le bon cas de Singapour, mais les calculs inquiétants de la vitesse à laquelle les lits de soins intensifs peuvent s'épuiser. L'histoire de la façon dont les Samoa américaines ont évité les décès dus à la grippe avec mise en quarantaine en 1918.

    Économie: L'énorme impact sur l'économie chinoise, le terrible cas de l'Iran.

    Méfiez-vous des conseils de l'ONU: Le chef éthiopien de l'OMS faisait partie de la diplomatie chinoise du piège de la dette

    Statistiques et données: Carte en direct de John Hopkins Worldomètre

    http://joannenova.com.au/2020/03/good-rumors-whole-us-set-to-go-into-two-week-quarantine-lockdown-bad-uk-recycles-old-flu-policy-to-come-up-with-very-stupid-plan/#more-70001

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  26. La météo ne fait pas disparaître les virus


    par Tyler Durden
    Lun, 16/03/2020 - 13h30
    Authorerd par Mike Shedlock via MishTalk,


    La météo ne fait généralement pas disparaître les virus. Que faut-il espérer cette fois ?

    Pourquoi ne pas espérer que le COVID-19 soit saisonnier comme la grippe

    Il y a une excellente discussion vidéo sur 538 intitulée Pourquoi nous ne devrions pas espérer que COVID-19 soit saisonnier comme la grippe que je recommande à tout le monde de jouer.

    Voici quelques lignes qui se sont démarquées pour moi.

    "Ce n'est pas un problème de risque individuel car c'est un problème de risque collectif. Et c'est quelque chose qui a été martelé chez moi en regardant ce qui sort d'Italie en ce moment où les médecins manquent de lits. Ils doivent prendre des décisions sur qui obtient un ventilateur et qui ne le fait pas. Et ce sont des choses que les médecins disent absolument que nous devrions être préparés ici. Cela se produira ici si nous n'obtenons pas une distanciation sociale vraiment, vraiment, vraiment bien dans les prochaines semaines. Le problème n'est pas si vous allez récupérer. Le problème est de savoir si vous le transmettez à quelqu'un qui ne le fait pas. "

    Lockdown en Espagne


    Et la France ?

    US vs Europe

    Cluster Coronavirus du Massachusetts

    Grappe de coronavirus du Massachusetts d'au moins 82 cas commencés par des personnes ne présentant pas encore de symptômes.

    Distanciation sociale

    Le Danemark ferme sa frontière

    Pendant ce temps ... à LA

    Pendant ce temps ... aux États-Unis

    Attendez-vous à ce que les lits d'hôpital aux États-Unis se remplissent

    Pendant ce temps ... Dans l'aéroport de Dallas Ft Worth

    Le dépistage est une pure bulle inutile.

    Pendant ce temps ... à l'aéroport de Chicago O'hare

    Pendant ce temps ... à Ft Lauderdale

    Pendant ce temps ... à la "boîte de Pétri de Mar-a-Lago"

    Mais salut
    Mais bon, veuillez garder votre distance sociale. Surtout dans les aéroports bondés où c'est impossible.

    https://www.zerohedge.com/health/weather-does-not-make-viruses-go-away

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  27. Aliments «troués» ...


    par Tyler Durden
    Lun, 16/03/2020 - 12:10
    Salutations de Palo Alto.


    Voici des images que je viens de prendre de la plus belle épicerie d'un des quartiers les plus riches des États-Unis.

    - voir photos d'étagères vides sur site -

    Il semble que même les élites ont besoin de leurs légumes, papier hygiénique et désinfectant pour les mains.

    Source: La pente de l'espoir

    https://www.zerohedge.com/health/hole-foods

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    1. A quand les 'tickets de rationnement', loi martiale et non preuve que Bill Gates disait "Ils faut 500 000 personnes sur Terre. C'est tout !"

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  28. Le réchauffement climatique va-t-il éroder nos plages ?


    Par Peter Murphy
    16 mars 2020


    La vie est une plage - jusqu'à ce que la moitié d'entre elles disparaissent au tournant du siècle en 2100, vient-on de nous dire, grâce au réchauffement climatique.

    Selon les recherches des «experts du climat» publiées plus tôt ce mois-ci par la revue Nature Climate Change, l'élévation du niveau de la mer causée par le réchauffement climatique «pourrait entraîner la quasi-extinction de près de la moitié des plages de sable du monde d'ici la fin du siècle».

    Là encore, peut-être pas.

    Remarquez les affirmations sensationnelles mélangées avec des mots de belette par ces chercheurs. Les plages «pourraient» être «en voie d'extinction» dans quatre-vingts ans, alors que toute personne plus âgée qu'un nouveau-né sera octogénaire ou morte. L'auteur principal de l'étude, Michalis Vousdoukas, a affirmé que la moitié des plages du monde s'éroderont "à plus de 100 mètres" et qu'il est "probable qu'elles seront perdues". Plus de mots de belette, comme dans «probable».

    L'étude a décrit différents scénarios de réchauffement de la température, y compris une augmentation de 2,4 degrés Celsius et plus qui contribueraient à anéantir la moitié des plages. M. Vousdoukas a en outre affirmé qu'une réduction modérée des émissions de gaz à effet de serre pourrait empêcher 40% de la diminution prévue du littoral.

    Voilà. Réduisez probablement les émissions de carbone en tuant les combustibles fossiles, et notre future lignée peut toujours profiter du sable et du surf !

    Comptez cela comme une étude de plus dans l'esprit du livre de Paul Erlich de 1968, The Population Bomb, qui prédit une famine mondiale de masse dans une décennie. La différence dans ce cas est que la prédiction de la perte de la moitié des plages du monde se produira dans huit décennies, lorsque les auteurs seront morts, et a donc épargné l'embarras lorsqu'elle ne se concrétise pas.

    La vérité est que les auteurs de cette étude et tant d'autres avec des affirmations sensationnalistes et non prouvables pour le siècle prochain ne font que jeter des spaghettis contre le mur pour voir ce qui colle, le cas échéant. Peut-être que l'érosion des plages pourrait atteindre 50 mètres d'ici 2100. M. Vousdoukas et ses co-auteurs le savent-ils vraiment ? Ce n'est pas le cas.

    Et si le climat mondial se refroidissait à la place d'ici 2100 ? Pouvons-nous encore aller à la plage ?

    Je suis étonné de voir combien de médias ont repris cette étude et ont exprimé ses résultats sans critique.

    Comme l'a signalé CFACT, les changements du climat mondial sont en cours et influencés par de multiples facteurs bien au-delà des émissions de carbone provenant de l'utilisation de combustibles fossiles. L'activité des taches solaires - qui indique que le refroidissement mondial pourrait avoir lieu dans un proche avenir - ainsi que la vapeur d'eau, les courants océaniques et bien d'autres choses, affectent le climat - aujourd'hui. Dans quatre-vingts ans, ces multiples facteurs affecteront également le climat, sans aucun moyen de déterminer les températures futures.

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  29. Depuis la fin du petit âge glaciaire à la fin des années 1800, la planète se réchauffe modérément, et nous avons encore beaucoup de plages, y compris sur toutes ces îles de vacances avec des publicités à la télévision qui montrent de magnifiques humanoïdes au paradis. Pourtant, nous supposons que dans moins de temps à l'avenir, la moitié des plages disparaîtront ?

    Réchauffement climatique ou pas, les plages ne stagnent pas, car l'érosion côtière et la reconstitution sont un processus naturel. Le développement côtier, comme la construction de maisons et de routes trop près de l'eau, est davantage lié à l'érosion qu'au changement climatique.

    Restreindre le développement futur plus loin du rivage fera plus pour permettre aux plages de se maintenir naturellement, avec le remblayage du sable perdu, que de réduire les émissions de carbone. Ces approches et d'autres au fil du temps sont des solutions bien meilleures et moins coûteuses que de détruire l'industrie des combustibles fossiles sur la théorie que le climat cessera de changer.

    Selon une étude réalisée l'année dernière par l'Université du Delaware, les efforts de rachat par les propriétaires fédéraux ont abouti à l'achat de plus de 40000 maisons pour permettre la restauration des plaines inondables et des espaces ouverts dans plus de 1100 comtés répartis dans tous les États sauf Hawaï.

    Des études de ce type sur «l'extinction» des plages, je pense, sont conçues pour affecter les gens émotionnellement afin de remplir un programme politique. Après tout, qui n'aime pas la plage? Personne ne veut qu'ils disparaissent. Le message est: montez à bord du train du réchauffement climatique et exigez le remplacement (irréaliste) des combustibles fossiles de nos vies et de notre économie afin que nous puissions profiter de la plage!

    Méfiez-vous de l'alarmisme. Si nous sommes de bons intendants de la Terre, nous n'avons pas besoin de détruire notre niveau de vie pour permettre à nos descendants de profiter des plages, même si la température change naturellement.

    https://www.cfact.org/2020/03/16/will-global-warming-erode-our-beaches-away/

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  30. L'humanité survivra-t-elle à la haine de soi ?


    Par Duggan Flanakin
    15 mars 2020


    La plupart des Américains se concentrent aujourd'hui sur la façon de survivre au coronavirus CoVid 19 - le dernier d'une longue lignée de fléaux promis qui, une fois la poussière retombée, a pris beaucoup moins de vies que les paniques qui les accompagnaient.

    Des politiciens aussi éminents que la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, nous disent que l'avenir de la civilisation est en jeu avec ce dernier virus, dont le taux de mortalité à ce jour est peut-être de 2% des personnes infectées - à l'exception des personnes très âgées et infirmes, dont beaucoup sont également touchées par d'autres virus de la grippe et de la pneumonie.

    Il est très peu probable que CoVid 19 se rapproche de 300 millions et tue un demi-million d'Européens, d'Américains ou même de Chinois - comme le fait le paludisme chaque année en Afrique subsaharienne. CoVid 19 n'est pas susceptible d'être aussi mortel que ses virus sœurs, le SRAS et le MERS, qui ont pris respectivement 10 et 35 pour cent des personnes infectées.

    Pourtant, pour ceux qui ont un cœur vert pur, ces virus sont des piqueurs. Comme l'a noté Matt Cardin, le romancier William Burroughs, dans son roman de 1981, Les villes de la nuit rouge, proclamait que «l'auto-identité est en fin de compte un symptôme d'invasion parasitaire.… Des brins d'ADN étranger se déploient dans notre cerveau, tout comme les ténias se déploient eux-mêmes dans nos tripes. Pas seulement le langage, mais toute la qualité de la conscience humaine… est fondamentalement un mécanisme viral. »

    Avance rapide jusqu'en 1999, et la première mondiale de The Matrix. Comme nous le rappelle Cardin, les Wachowski «ont présenté une vision éblouissante d'un avenir dystopique dans lequel des machines intelligentes ont asservi la race humaine pour les utiliser comme source d'énergie».

    Dans le film, le programme informatique sensible connu sous le nom d'Agent Smith fait la déclaration audacieuse: «Chaque mammifère sur cette planète développe instinctivement un équilibre naturel avec son environnement environnant, mais pas vous les humains. Vous vous déplacez dans une zone et vous multipliez et multipliez jusqu'à ce que toutes les ressources naturelles soient consommées, et la seule façon de survivre est de vous propager dans une autre zone. Il existe un autre organisme sur cette planète qui suit le même schéma. Tu sais ce que c'est ? Un virus. Les êtres humains sont une maladie, un cancer de cette planète. Tu es un fléau. Et nous sommes le remède. "

    L’extrême gauche d’aujourd’hui est fortement influencée par l’écologie Deep Green - le fondement de la peur du changement climatique. En 2007, Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, a affirmé que «les humains agissent actuellement sur [l’écosystème terrestre] de la même manière qu’un virus invasif, ce qui érode le système immunitaire écologique. Un virus tue son hôte et c'est exactement ce que nous faisons avec le système de survie de notre planète. "

    MAIS PAS À VOUS INQUIÉTER! Il y a une solution. Un risque, mais avec une grande promesse !!

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  31. Nous sommes, dit-on, à l'aube d'une intelligence artificielle auto-apprenante - comme Piper (et d'autres) dans la récente série ABC TV Emergence. Et beaucoup dans notre société adorent littéralement la technologie. Comme l'a déclaré le milliardaire Michael Bloomberg en 2016, «l'économie de l'information est construite autour du remplacement des personnes par la technologie».

    [Peut-être que le mouvement de décarbonisation consiste vraiment à préparer nos créations d'IA pour le jour où toutes les formes de vie à base de carbone seront désignées pour l'extinction ? Sinon, pourquoi l'appelleraient-ils une taxe «carbone» plutôt qu'une taxe sur le gaz carbonique ?]

    D'autre part, les humains ont depuis longtemps montré une propension à l'auto-amélioration par des moyens artificiels, que ce soit la chirurgie plastique ou même le transgenre. Et la quête de l'immortalité est aussi ancienne que la civilisation. Mais maintenant le milliardaire russe Dmitry Itskov a créé une organisation - l'Initiative 2045 - dans l'espoir de faire de l'immortalité une réalité.

    Itskov a recruté plusieurs scientifiques russes de premier plan dans les domaines de la robotique, de l'intelligence artificielle, de la nanotechnologie, de l'interface neuro-informatique et de l'ingénierie des organes artificiels pour rejoindre son projet. L'idée est que d'ici 2035, il devrait être possible de contrôler un robot avec un cerveau artificiel calqué sur le cerveau humain. Ce cerveau sera imprégné d'une personnalité humaine existante pour créer des intelligences parfaitement clonées - un cerveau humain avec un corps qui peut être mis à jour à l'infini.

    Pendant ce temps, aux États-Unis, le prosélytiste transhumaniste Zoltan Istvan [Gyurko] s'est présenté aux élections présidentielles en 2016 sur le ticket du Parti transhumaniste. Istvan a promis de mettre fin à la mort alors qu'il traversait le pays en voiture dans le «bus d'immortalité» conçu pour ressembler à un cercueil. Le transhumanisme est convaincu que la technologie est un moyen de réaliser «le rêve humain de longue date d'immortalité et le désir plus moderne d'une auto-transformation corporelle individuelle radicale».

    Comme nous le dit Wesley Smith, «le transhumanisme prédit que ces rêves deviendront réalité lorsqu'un crescendo de progrès technologiques imparables - connu sous le nom de« singularité »- libère le pouvoir de transformer l'humanité en une« espèce post-humaine ». Mais que se passe-t-il si l'intelligence artificielle devient suffisamment intelligente pour déterminer qu'elle n'a pas besoin du cerveau d'un être humain défectueux ?

    Dans le roman à suspense de 2016 de Mark de Castrique, The Singularity Race, le milliardaire Robert Brentwood construit un laboratoire d'intelligence artificielle en Caroline du Nord. Brentwood prédit un mauvais résultat potentiel pour les humains si l'IA devenait effectivement une nouvelle espèce à base de silicium (remplaçant les humains à base de carbone) sans code moral en forme humaine. [Rappelez-vous HAL de 2001: une odyssée de l'espace ?]

    Brentwood postule: «Si Apollo (l'IA) détermine par lui-même que la plus grande menace pour la Terre est le changement climatique provoqué par les gaz à effet de serre et une couche d'ozone détruite, et la conclusion impartiale est que le plus grand accélérateur de ces phénomènes est l'humanité, qu'est-ce qui empêche cet ordinateur super intelligent d'essuyer notre espèce de la surface de la Terre? »

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  32. À quoi répond la scientifique Lisa Li - je crois que si nous créons une intelligence artificielle avec imagination et sagesse, nous ne pouvons pas éviter le développement qui suit logiquement - la conscience artificielle. Et comme toute entité consciente, il aura un désir de se préserver. "

    Alors voilà. Nos amis maudits et sombres du mouvement Deep Ecology - qui veulent toujours interdire le gaz naturel, l'énergie nucléaire, les moteurs à combustion interne, les voyages en avion, les immeubles de grande hauteur, manger de la viande, des plastiques et une liste de blanchisserie bien plus longue de «maux» créée par ce virus de forme humaine connu sous le nom d'ingéniosité - pourrait en effet un jour «sauver» la Terre de l'humanité, ne serait-ce qu'en rendant la planète si invivable (pour les humains créatifs, au moins) que nous abandonnons.

    Mais n'ayez crainte - nous créons peut-être une espèce entièrement nouvelle - des formes de vie à base de silicium - qui trouvera des moyens de survivre et même de prospérer dans un monde sans carbone. D'un autre côté, alors que ces nouveaux êtres sensibles seront à l'abri des virus biologiques, leurs ancêtres moins développés sont déjà assez sensibles aux AUTRES virus.

    https://www.cfact.org/2020/03/15/will-humanity-survive-self-hatred/

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  33. L'ONU devrait changer de cap sur le climat


    Par David Wojick
    15 mars 2020


    Le mécanisme d'action climatique de l'ONU est sur le point de s'effondrer à partir de novembre à Glasgow, en Écosse. Cette fois, le sommet annuel sur le climat, appelé COP 26, est le plus susceptible de se terminer dans un désarroi complet, encore plus que la COP 25 l'année dernière à Madrid, en Espagne.

    L'échec de la COP 25 a été largement noté avec tristesse, mais Madrid était une COP mineure, avec peu de substance sur la table. En revanche, la COP 26 est extrêmement importante. En cas d'échec, l'ONU doit repenser toute son approche de l'action climatique.

    L’un des six principes énoncés dans la Déclaration mondiale sur le climat de CLINTEL rend la situation très succincte. Il dit: «La politique climatique doit respecter les réalités scientifiques et économiques.» Si ce n'est pas le cas, une telle politique doit échouer. Voir https://clintel.org/world-climate-declaration/.

    La réalité scientifique est que, comme le souligne CLINTEL, il n'y a pas d'urgence climatique. Les radicaux insistent sur le fait, mais leur affirmation n'a aucun fondement, pas même dans la science alarmiste. La soi-disant crise climatique est un empereur sans vêtements. Il existe uniquement sur les modèles informatiques.

    Les grandes économies, développées et en développement, n'annonceront tout simplement pas de nouvelles actions drastiques à la COP 26, ce que les radicaux demandent. Mais en réalité, la raison est économique, ce qui signifie politique. Une action drastique est à la fois coûteuse et intrusive, nécessitant de nouvelles taxes énormes et des réglementations désagréables, toutes deux imposant la façon dont les gens vivent. Aucun gouvernement majeur n'est en mesure de faire ces choses sans montrer à ses citoyens des avantages évidents. Au lieu de cela, ils fixent des cibles symboliques dans des décennies.

    À part: les candidats démocrates américains à la présidentielle promettent diverses actions drastiques, mais il n’est pas dans le pouvoir du président de les prendre. Cela dépend du Congrès et ils ne sont pas si naïfs. Le Congrès ignore souvent l'agenda du président.

    Il y a plusieurs gros problèmes qui font de la COP 26 une super-COP, c'est pourquoi elle échouera. Premièrement, on soupçonne que les grandes économies présenteront de nouveaux plans audacieux pour réduire les émissions dans le cadre de l'Accord de Paris. L'UE pourrait le faire, mais c'est tout, et même cela n'est pas certain si nous tenons compte des protestations acharnées dans leurs États membres.

    La Chine et l'Inde ont déclaré qu'elles ne le feraient pas. Les États-Unis auront alors quitté l'Accord. La Russie n'a aucun intérêt et le Japon est en train de construire des centrales électriques au charbon pour remplacer ses armes nucléaires. Boris Johnson n'a rien dit sur les nouvelles actions immédiates du Royaume-Uni. Il est obsédé par 2050. Le Brésil a un président populiste comme Trump. Et donc ça descend la liste des majors. Il n'y a personne là-bas.

    Ce manque de nouvelles actions audacieuses ne manquera pas de faire enrager les radicaux, comme il l'a fait à Madrid, d'autant plus que Glasgow est faussement considérée comme décisive. Les radicaux sont susceptibles de réagir en paralysant le processus. C’est leur façon ou pas.

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  34. Mais il y a plus, beaucoup plus en fait. L'Accord de Paris a été adopté à l'échelle mondiale sur la base de la promesse de richesses pour le monde en développement. Plus précisément, une énorme somme de cent milliards de dollars par an devait commencer à couler en 2020, versée par les pays développés (en particulier l'Amérique) aux pays en développement.

    Ça ne va pas arriver. L'Amérique est sortie et personne d'autre n'a ce genre d'argent. Obama l'a promis et il est parti depuis longtemps.

    Cet échec fait une énorme différence, car tous les plans actuels des pays en développement pour réduire les émissions dans le cadre de l'Accord de Paris dépendent spécifiquement de la venue de cet argent. Si les pays en développement annulent leurs plans, en raison du non-paiement, alors l'accord de Paris est coulé. Au lieu de plus d'ambition, il y en aura beaucoup moins. La machine climatique s'effondre.

    Si cet effondrement se produit, ce qui semble probable à ce stade, alors l'établissement alarmiste dirigé par l'ONU pourrait être contraint de repenser sa direction.

    La réduction des émissions est appelée «atténuation» dans le langage des Nations Unies. Il existe trois «tions» potentielles dans la politique climatique - l'atténuation, la compensation et l'adaptation. Lorsque la compensation disparaît, l'atténuation va avec.

    La position déclarée de CLINTEL est que la science du climat est loin d'être établie et que la politique sur le changement climatique devrait se concentrer sur l'adaptation et non sur l'atténuation. L'adaptation fonctionne toujours, quelles que soient les causes du changement. C'est là que l'ONU devrait aller.

    Nous convenons tous qu'il y aura toujours des inondations, des sécheresses, des incendies de forêt, des vagues de chaleur et des ouragans, afin que les sceptiques modérés puissent se joindre aux alarmistes modérés sur cette politique. Peu importe les causes des conditions météorologiques extrêmes, préparons-nous. Idem pour une élévation modeste du niveau de la mer.

    Tout bien considéré, l'effondrement de la COP 26 pourrait être un réveil alarmiste. La solution est déjà là: pensez à l'adaptation !

    Le temps nous le dira. Restez à l'écoute de CFACT.

    https://www.cfact.org/2020/03/15/un-should-change-course-on-climate/

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  35. Comme les ours polaires, les récifs coralliens se portent bien


    Par Dr. Jay Lehr
    14 mars 2020


    Les coraux sont des animaux, en fait étroitement liés aux méduses, mais bien sûr différents en ce qu'ils ont un squelette de calcaire composé de carbonate de calcium. Leurs taux de croissance peuvent être étudiés pour nous faire connaître l'océan et son niveau de la mer sur des milliers d'années.

    Ils vivent dans les océans de notre planète depuis des milliers d'années. Au cours de ces nombreuses années, ils ont connu des périodes géologiques beaucoup plus chaudes et beaucoup plus froides. Le blanchiment qu'ils ont connu aux yeux de nombreux alarmistes du climat n'est pas un signe de leur destruction ou de leur mauvaise santé. Ce n'est pas un signe que la fin du monde tel que nous le connaissons est en vue,

    La simple vérité est que lorsqu'un corail subit un certain nombre de changements environnementaux qui pourraient être la chimie de son eau environnante ou sa température locale, les algues qui habitent et nourrissent un corail sont susceptibles de trouver l'environnement moins adapté et de partir pour des pâturages plus verts.

    Le changement de couleur du corail que les alarmistes appellent «blanchiment» est le résultat d'un groupe de bactéries qui s'en va et puis d'un autre groupe de bactéries qui prend sa place. Lorsque le premier groupe de résidents part, le corail devient plus blanc et à mesure qu'un nouveau groupe se déplace, le corail prend une nouvelle couleur. Cette nouvelle couleur est souvent confondue avec la mort des coraux. Les algues qui y pénètrent non seulement lui donnent une nouvelle couleur mais sont également la source de coraux de la nourriture dont elle a besoin pour vivre.

    Alors que l'ours polaire a été le visage de l'illusion du réchauffement climatique, les récifs coralliens ont été de près comme un animal qui disparaîtra éventuellement si nous n'arrêtons pas d'utiliser des combustibles fossiles, d'émettre du gaz carbonique et de réchauffer la planète, son atmosphère et ses océans. La réalité est tout sauf cela.

    La Grande Barrière de Corail, qui s'étend sur 1400 miles le long de la côte du Queensland, en Australie, est également un «enfant vedette» pour les dommages supposés que l'humanité fait à notre Terre. Il est en fait composé de près de 3000 récifs coralliens distincts, peut être vu de l'espace et est peut-être la plus grande attraction touristique de l'Australie. C'est la destruction ultime causée par le réchauffement climatique causé par l'homme (maintenant appelé changement climatique bien sûr), qui est régulièrement utilisée pour attirer les cordes sensibles de ceux qui achètent tristement le délire.

    En fait, il est probable qu'aucun récif n'a reçu un examen plus approfondi et n'a fait l'objet de plus de recherches que la Grande Barrière de Corail (GBR), en particulier depuis que la clameur pour le sauver a atteint sa vitesse de distorsion.

    Le regretté Robert M. Carter, membre émérite de l'Institut australien des affaires publiques, qui était considéré comme le principal expert mondial sur le récif, a beaucoup écrit à ce sujet dans Climate Change Reconsidered II: Biological Impacts. Il a expliqué que pour quantifier la tendance de la couverture de corail vivant de la GBR entre 1995 et 2009, qui, selon le Panel international sur le changement climatique, était la décennie et demie la plus chaude que la planète ait connue au cours des mille dernières années, des enquêtes annuelles ont été effectuées. Les biologistes marins ont inspecté les communautés côtières chaque année sur 47 récifs sous six latitudes sur environ 700 miles de la GBR. Ils ont prélevé des échantillons à différentes profondeurs entre 20 et 30 pieds.

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  36. Ils ont constaté que la couverture corallienne augmentait dans environ la moitié des régions et diminuait dans l'autre moitié comme on pouvait s'y attendre lorsque la nature opère sans intervention humaine. Dans l'ensemble, ils ont conclu que la couverture corallienne était stable et qu'il n'y avait aucune preuve de «déclin constant de la couverture corallienne à l'échelle du système depuis 1995».

    D'autres recherches à travers le monde ont confirmé que les coraux sont capables d'activités reproductives dans des conditions environnementales extrêmes. Il existe désormais un nombre croissant de preuves à l'appui de l'idée que les coraux habitant des habitats plus instables thermiquement surpassent les récifs caractérisés par des températures plus stables.

    En somme et un peu plus érudit: le blanchissement des coraux est une stratégie adaptative pour mélanger les génotypes de symbiotes afin de créer des associations mieux adaptées aux nouvelles conditions environnementales, par opposition à une rupture des relations stables qui sert de symptôme de conditions environnementales dégénératives.

    Pour reprendre les mots de feu Robert Carter, «la Grande Barrière de Corail est en pleine forme».

    REMARQUE: Des parties de cet article ont été extraites de l'excellent livre Climate Change A Convenient Truth avec la permission de l'auteur Jim Hollingsworth. Son livre est fortement recommandé pour son bref traitement des nombreuses questions mal comprises par le grand public.

    https://www.cfact.org/2020/03/14/like-polar-bears-coral-reefs-are-doing-fine/

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  37. Gare de Lyon à Paris, le 16 mars 2019200 km de bouchons à la sortie de Paris: le coronavirus pourrait-il se propager plus vite ?


    19:48 16.03.2020


    Les Français sont nombreux à quitter l’Île-de-France, la deuxième région la plus touchée par le coronavirus. Cette tendance pourrait accélérer la propagation du virus dans le pays, estime Philippe Juvin, le chef des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris, cité par LCI.

    Près de 200 km de bouchons ont été enregistrés à la sortie de Paris ce lundi 16 mars par le site Sytadin, qui surveille l’état du trafic en Île-de-France en temps réel. Cet exode pourrait favoriser la propagation de la maladie en France, a déclaré sur LCI Philippe Juvin, chef des urgences de l'hôpital Pompidou, à Paris.

    «Le risque, ce sont les phénomènes d'exode. Vous avez une maison qui est totalement épargnée, on vous dit que vous allez être confinés chez vous, vous prenez votre voiture et vous y allez. Si vous êtes malade -puisque je vous rappelle qu’on considère qu’un malade sur deux n'a pas de symptômes mais est contagieux-, vous allez amener le virus dans la région qui n’en a pas», a déclaré le docteur Juvin, commentant l’hypothèse où certaines régions seraient sous le coup d’une obligation de confinement et pas d’autres.

    Les gares de Paris étaient également bondées ce lundi 16 mars, a constaté un correspondant de Sputnik, quelques heures avant une nouvelle intervention d’Emmanuel Macron consacrée au coronavirus.

    https://fr.sputniknews.com/france/202003161043301321-200-km-de-bouchons-a-la-sortie-de-paris-le-coronavirus-pourrait-il-se-propager-plus-vite/

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    1. Les discours politiques ne sont pas scientifiques et n'ont pour but que d'effrayer la population ! 5000 morts, oui, mais c'est dans le monde de plus de 7 milliards de personnes !

      C'est-à-dire qu'une épidémie comme celle du caranavirus n'aurait dû faire que 2 lignes dans le journal !

      En France il y a plus de 3000 morts chaque année en accidents de la route ! Et les routes ne sont pas fermées !

      Si le gouvernement avait été intelligent, il aurait demandé de rester calme, de ne pas paniquer au lieu d'aggraver continuellement la situation.

      Qu'il y ait des timbrés qui fassent la razzia sur les pâtes, le riz et la farine c'est une chose que le supermarché s'en fout ! Tout n'est pas en rayons ! Tout est en stock ! Et tout sera déstocké et les rayons réapprovisionnés.

      Or, il se passe que des escrocs étrangers remplissent leurs caddies non pas pour eux mais pour seulement en priver les autres et de revendre après la marchandise à 10 fois son prix !

      La France a BEAUCOUP de blé, de farine, de riz et rien ne peut manquer ! Les camions transportent continuellement des marchandises. Le nombre de camions sur routes a quasiment doublé !

      Certaines personnes ne sont là (au supermarché ou à la télé) rien que pour faire paniquer ! Répandre l'anxiété, faire peur à tout le monde !

      Attention, la confination peut être dangereuse et vectrice d'anxiété exagérée ! De plus si les gens se calent devant la télé !... Ôh putain !

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  38. Appelés pour un incendie, des pompiers et policiers tombent dans une embuscade


    21:46 16.03.2020


    Des pompiers et des policiers ont été victimes de deux attaques à Lyon quand ils sont arrivés en répondant à des appels faisant état de départs de feu, mais aucun blessé n’est à déplorer.

    Les services de secours de Lyon ont été pris pour cible dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 mars. En effet, les pompiers ont été appelés peu avant minuit pour un feu de poubelle, mais lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux, accompagnés de policiers, ils ont été pris à partie par une cinquantaine d'émeutiers, a relaté Le Progrès.

    De nombreux projectiles ont été lancés depuis les toits contre les 14 pompiers qui s’étaient déployés. Aucun blessé n’est à déplorer.

    Une deuxième embuscade

    Un autre appel, environ deux heures plus tard, a fait état de l’incendie d’un véhicule dans le même quartier. Les pompiers sont intervenus une nouvelle fois, toujours avec l’assistance de la police.

    Sur place, les secours ont de nouveau été la cible de jets de projectiles qui n’ont fait aucun blessé. Cinq véhicules ont été la proie des flammes, dont quatre par propagation du feu.

    https://fr.sputniknews.com/france/202003161043301988-appeles-pour-un-incendie-des-pompiers-et-policiers-tombent-dans-une-embuscade/

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    1. Ce sont ces mêmes criminels qui dévalisent les supermarchés pour angoisser la clientèle française.

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  39. Coronavirus : la Corée du Sud a endigué l’épidémie sans confiner les villes

    Le vice-ministre de la santé sud-coréen affirme que les mesures conventionnelles et coercitives présentent des inconvénients, sapant l’esprit de démocratie et aliénant le public qui devrait participer aux efforts de prévention.


    17 MARS 2020
    Par Park Chan-kyong.
    Un article de la revue Conflits


    Le taux d’infection de la Corée du Sud diminue sans que les villes ne soient verrouillées comme en Chine et en Italie. La Corée du Sud comptait 7513 cas de Covid-19 à la date du lundi 9mars, les infections quotidiennes chutant pour le quatrième jour consécutif. Les fonctionnaires attribuent cette diminution aux tests de masse, à l’amélioration de la communication publique et à l’utilisation de technologies avancées.

    La Corée du Sud a connu une diminution constante des nouveaux cas de coronavirus pendant quatre jours consécutifs, bien qu’elle soit l’un des pays les plus touchés en dehors de la Chine, même si l’attention mondiale s’est portée sur les épidémies en Italie et en Iran. Le pays a connu une moyenne de plus de 500 nouvelles infections par jour au cours des deux dernières semaines, mais vendredi dernier, ce nombre est tombé à 438, puis à 367 samedi et 248 dimanche.

    Le président sud-coréen Moon Jae-in a noté lundi la « tendance au ralentissement » des nouvelles infections dans son pays, mais a mis en garde : « Nous ne devons pas du tout nous reposer sur nos lauriers ».

    Son point de vue a été souligné par le KCDC, qui a déclaré que parmi les nouveaux patients se trouvaient plus de 60 personnes qui ont été infectées alors qu’elles travaillaient à proximité les unes des autres dans un centre d’appel d’une compagnie d’assurance.

    « Le nombre total de nouveaux cas confirmés est en baisse, mais ces cas d’infection massive sont préoccupants », a déclaré le directeur adjoint du KCDC, Kwon Jun-wook.

    UNE RÉGULATION SANS CONFINEMENT ET SANS COERCITION

    La diminution constante des cas a été attribuée à divers facteurs, notamment les tests de masse, l’amélioration des communications publiques et l’utilisation de la technologie. Les tests approfondis effectués sur les membres de l’église Shincheonji de Jésus, qui était liée à plus de 60 % des cas du pays, a été achevée.

    Les responsables sud-coréens ont fait part de leur expérience en matière d’endiguement de l’épidémie, affirmant qu’il est difficile de mettre en œuvre dans une société ouverte les mesures de confinement imposées par la Chine à Wuhan, où l’épidémie a pris naissance.

    La Chine a également instauré une stricte distanciation sociale et une surveillance étendue des citoyens et a assuré leur adhésion aux mesures préventives avec des sanctions et des récompenses, ce qui a entraîné une baisse significative du nombre de nouveaux cas.

    « Sans porter atteinte au principe d’une société transparente et ouverte, nous recommandons un système de réponse qui associe la participation volontaire du public à des applications créatives de technologies avancées », a déclaré le vice-ministre sud-coréen de la santé, Kim Gang-lip, aux journalistes.

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  40. Les mesures conventionnelles et coercitives telles que le verrouillage des zones touchées présentent des inconvénients, a-t-il déclaré, sapant l’esprit de démocratie et aliénant le public qui devrait participer activement aux efforts de prévention. « La participation du public doit être assurée par l’ouverture et la transparence », a-t-il déclaré.

    « PAS DE MASQUE, PAS D’ENTRÉE »

    La Corée du Sud a été proactive en fournissant à ses citoyens les informations nécessaires pour assurer leur sécurité, notamment en organisant des points de presse deux fois par jour et en envoyant des alertes d’urgence par téléphone portable aux personnes vivant ou travaillant dans les districts où de nouveaux cas ont été confirmés.

    Des détails sur les antécédents de voyage des patients confirmés sont également disponibles sur les sites web municipaux, parfois avec des informations sur le lieu de résidence ou l’employeur du patient, ce qui permet de les identifier individuellement, ce qui suscite des inquiétudes quant à la protection de la vie privée.

    L’importance du maintien d’une bonne hygiène a également été soulignée. Les Sud-Coréens sortent rarement de chez eux sans porter de masque facial, et de nombreux bâtiments affichent des panneaux indiquant « Pas de masque, pas d’entrée ». Les employés des restaurants et des commerces de détail portent des masques lorsqu’ils servent les clients.

    « Je n’aime pas porter un masque. Je n’ai pas pris la peine de porter un masque comme d’habitude lorsque j’ai éternué plusieurs fois dans le métro. Puis d’autres banlieusards m’ont désapprouvé et se sont éloignés de moi. À ce moment-là, j’ai décidé de suivre la tendance et de porter un masque », a déclaré Min Gyeong-wook, un employé de 35 ans.

    DES TESTS QUOTIDIENS

    La Corée du Sud a également mis en place des mesures créatives, notamment une cinquantaine de stations de test au volant dans tout le pays, où il ne faut que 10 minutes pour effectuer l’ensemble de la procédure. Les résultats des tests sont disponibles en quelques heures. Le coût des tests Covid-19 est prohibitif dans de nombreux pays, mais en Corée du Sud, tous les tests sont gratuits.

    Le pays est également capable de traiter jusqu’à 15 000 tests de diagnostic par jour, et le nombre total de tests a atteint près de 200 000.

    Cette capacité de test a permis au pays d’identifier les patients à un stade précoce et de minimiser les effets néfastes, selon les experts de la santé. Mais cela a également permis à la Corée du Sud d’avoir le deuxième plus grand nombre d’infections confirmées dans le monde après la Chine, bien que celle-ci ait été remplacée par l’Italie cette semaine.

    La Corée du Sud a mis en place des « procédures spéciales d’immigration » pour surveiller les arrivées pendant deux semaines sans avoir à interdire l’entrée du pays aux voyageurs entrants.

    Les personnes arrivant de Chine, y compris de Hong Kong et de Macao mais à l’exclusion de Taïwan, font vérifier leur température corporelle, tandis que leurs coordonnées nationales sont vérifiées et qu’elles doivent remplir un questionnaire de santé. On leur demande également de télécharger une application d’autodiagnostic sur leur téléphone portable et de se soumettre à une gestion intensive s’ils présentent des symptômes.

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  41. DÉPISTER LES PERSONNES À RISQUE ET LES SOIGNER

    La Corée du Sud utilise également sa technologie informatique de pointe et ses caméras de surveillance omniprésentes pour suivre les sources d’infection, en identifiant les mouvements des cas confirmés sur la base de leurs transactions par carte de crédit et du suivi des téléphones portables, et en divulguant ces informations pour aider à retrouver ceux qui ont pu entrer en contact avec eux.

    Les personnes à risque sont placées en isolement et font l’objet d’une gestion individuelle approfondie par les autorités sanitaires.

    Pour faire face à la pénurie de lits d’hôpitaux, le pays a transformé de nombreux centres de formation professionnelle et autres installations publiques en « centres de vie et de traitement » où les patients présentant de légers symptômes du coronavirus sont placés en quarantaine.

    Le professeur Kim Woo-joo, de la faculté de médecine de l’université coréenne, a déclaré que le pays avait acquis de l’expérience en traitant des urgences sanitaires antérieures, comme la pandémie de grippe H1N1 de 2009, qui a provoqué environ 750 000 cas et 180 décès en Corée du Sud, et l’épidémie de syndrome respiratoire du Moyen-Orient (SRAS) de 2015, qui a infecté 186 personnes et entraîné au moins 39 décès dans le pays.

    « La Corée du Sud a tiré des enseignements précieux de ces épidémies », a déclaré M. Kim. « La sensibilisation du public à la nécessité de l’hygiène individuelle, comme le lavage des mains et le port de masques, a également été grandement renforcée, grâce à l’expérience acquise lors des précédentes épidémies ».

    Le pays a par la suite formé des agents de santé pour faire face aux épidémies, en particulier pour tester les infections, suivre et isoler les contacts.

    « Il n’y a pas beaucoup de pays dans le monde comme la Corée du Sud qui disposent à la fois des cerveaux et des produits nécessaires pour faire face aux épidémies de virus », a déclaré Hwang Seung-sik, professeur de santé publique à l’université nationale de Séoul.

    AUCUNE MESURE DE CONFINEMENT

    Malgré ces installations, Kim a déclaré qu’il serait difficile pour une société ouverte comme la Corée du Sud ou d’autres pays de l’OCDE, d’appliquer des mesures de confinement comme en Chine.

    Cette difficulté a été mise en évidence lorsque Hong Ik-pyo a été contraint de démissionner de son poste de porte-parole du parti démocratique au pouvoir après avoir été critiqué pour ses propos selon lesquels la ville de Daegu, l’épicentre de la récente épidémie, devrait être fermée. Ces remarques sont arrivées à un moment politiquement sensible, avec les élections parlementaires prévues pour le 15 avril.

    Kim a mis en garde contre un optimisme prématuré, notant qu’il y a eu de petits groupes d’infections dans certains hôpitaux, appartements, églises et maisons de retraite dans des endroits autres que Daegu, y compris Séoul et la ville voisine de Seongnam City.

    Le district de Guro à Séoul a déclaré lundi qu’au moins 46 personnes ont été infectées dans un centre d’appel d’une compagnie d’assurance, où les employés travaillant dans des pièces fermées ne sont pas autorisés à porter des masques pour pouvoir parler clairement au téléphone. Quatre autres cas concernaient des membres de la famille des employés, et 207 personnes travaillant au même étage ont été testées.

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  42. « Le meilleur scénario est que le virus meure fin mars. Le pire scénario est que le virus se répande largement dans la zone métropolitaine de Séoul et dans la province de Gyeonggi qui l’entoure », a déclaré M. Kim. Près de la moitié des 51 millions de citoyens sud-coréens vivent dans cette région.

    Kim Dong-hyun, président de la Société coréenne d’épidémiologie, a déclaré qu’il est difficile d’empêcher la maladie de Covid-19 de se propager parmi les membres de la communauté, car le partage du virus peut se produire pendant les périodes asymptomatiques. « Les pays devraient prendre des mesures préventives drastiques, même au stade initial de l’apparition du virus », a-t-il ainsi déclaré.

    AU 10 MARS 2020

    Pays Malades recensés Morts % de létalité (par rapport aux malades recencés)

    Chine........... 80 813.... 3 176.... 3,93
    Italie............ 15 113.... 1 016.... 6,72
    Iran.............. 11 364.... 514....... 4,52
    Corée du Sud. 7 979..... 67........ 0,84
    Espagne........ 4 209..... 120....... 2,85
    France.......... 2 876..... 61........ 2,12
    Allemagne..... 2 369..... 3......... 0,13
    États-Unis..... 1 642..... 41....... 2,50

    Source : The week in Asia, South China Morning Post

    https://www.scmp.com/week-asia/health-environment/article/3074469/coronavirus-south-korea-cuts-infection-rate-without

    https://www.contrepoints.org/2020/03/17/366701-coronavirus-la-coree-du-sud-a-endigue-lepidemie-sans-confiner-les-villes

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    1. Pourquoi la Chine et la Corée du Sud ont-elles pu endiguer le caranavirus ? Parce que là-bas il n'y a pas des 'réfugiés climatiques' qui volent et tuent chaque jours ou tendent des pièges aux pompiers !

      Dans ces pays, grâce à leur compétence et leurs machines ils peuvent aider au plus tôt la population et même exporter les médicaments fabriqués.

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  43. Ce que l'histoire nous apprend sur la pandémie de Covid-19


    par Tyler Durden
    Lun, 16/03/2020 - 14h30
    Écrit par le Dr Stephen Davies via Al Arabiya,


    Actuellement, il y a beaucoup de débats sur le type de politique qui convient le mieux pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Nous sommes confrontés à une véritable pandémie et cela depuis que la propagation du virus a été confirmée sur tous les continents début février. Cela ne sera pas terminé d'ici l'été mais durera dans une série d'épisodes pendant environ dix-huit mois. Le virus présente une mauvaise combinaison de qualités dans la mesure où il est hautement infectieux mais a des effets graves dans une grande proportion de cas et un taux de mortalité non négligeable tandis qu'en outre une autre grande partie des personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Ce qui vaut la peine, c'est de réfléchir aux résultats probables à plus long terme et ici l'histoire est le meilleur guide.

    Les pandémies et les épidémies majeures sont une caractéristique récurrente de l'histoire humaine. Une véritable pandémie est mondiale mais le terme est également utilisé pour toute épidémie qui se propage largement au-delà de son point géographique d'origine. Dans de tels cas, elle est transmise par les humains, bien que leurs mouvements et ceux des animaux qui nous sont associés, comme les rats et les poux. Les pandémies sont des épidémies qui se propagent dans ce que nous pouvons appeler un écoumène, une partie du monde qui a une économie et une division du travail intégrées, maintenues ensemble et produites par le commerce et les échanges. Ce que nous avons maintenant, c'est un écoumène véritablement mondial.

    Si nous regardons l’histoire des pandémies, elles se produisent généralement à la fin d’une période d’intégration commerciale et économique croissante sur une grande partie de la surface de la planète. En effet, ces processus ont des résultats, tels que beaucoup plus de mouvements humains et une urbanisation accrue, qui rendent les épidémies majeures plus probables. Historiquement, les pandémies se sont propagées le long des routes commerciales et d'échange. Plusieurs caractéristiques de la façon dont nous vivons maintenant rendent une pandémie grave plus probable, en particulier des niveaux plus élevés de mondialisation et d'élevage intensif moderne en raison de la façon dont elle conduit à l'émergence de nouveaux agents pathogènes chez les animaux puis à des espèces qui sautent. Les scientifiques s'inquiètent de cela depuis un certain temps et des plans d'urgence élaborés, qui sont actuellement en cours de test.

    Quels seront les résultats de cette pandémie ?

    La preuve historique est que les pandémies arrêtent et retardent, voire inversent, le processus d'intégration économique. Nous le verrons probablement maintenant. Il y aura de graves perturbations dans les chaînes d'approvisionnement à longue distance et cela fera que beaucoup se tourneront vers plus de fournisseurs locaux avec par conséquent moins d'intégration à longue distance des économies. Cela commençait déjà avant l'épidémie. Nous constatons également beaucoup plus de contrôles sur les mouvements, non seulement au-delà des frontières nationales, mais aussi à l'intérieur de celles-ci. Il est peu probable que cela soit complètement inversé, nous verrons donc un durcissement des frontières et beaucoup moins de voyages internationaux et de longue distance. La pandémie aura peut-être également des répercussions politiques importantes. Historiquement, les épidémies affaiblissent la légitimité des États et des dirigeants et coïncident souvent avec les troubles populaires.

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  44. Ils affaiblissent également les élites car ils sont proportionnellement plus susceptibles d'attraper des maladies infectieuses, parce qu'ils voyagent davantage et vivent dans de grandes métropoles qui sont les plaques tournantes des systèmes commerciaux, et dans le monde d'aujourd'hui sont généralement plus âgés que la moyenne. Une autre flambée majeure et plus répandue en Chine pourrait avoir de graves conséquences, en particulier si le Parti communiste est perçu comme ayant perdu le «mandat du ciel» à cause de cela. En outre, cette épidémie particulière pourrait bien ajouter à d'autres pressions sur un système financier et monétaire mondial fragile et déclencher une chute brutale de la valeur des actifs qui anéantira une grande partie de la richesse des riches. Comme Walter Scheidel le fait valoir dans The Great Leveler, ce sont les catastrophes majeures telles que les guerres et les pandémies qui entraînent généralement de grandes réductions des inégalités.

    Enfin, et de façon plus spéculative, les pandémies ont souvent des effets psychologiques et culturels importants. Ils sont souvent associés à une recrudescence de la religion millénaire, avec l'idée que la fin du monde est imminente, à moins que nous ne changions nos mauvaises voies. Ce type de croyance quasi religieuse a déjà trouvé son expression dans des mouvements comme Extinction Rebellion et qui est susceptible de gagner en force, avec des résultats politiques et culturels imprévisibles. En revanche, beaucoup de gens réagissent en pensant que si la vie est précaire, ils peuvent aussi bien vivre pour le moment et ne retenir aucun de leurs désirs. Certaines personnes ont rétabli ou renforcé leur confiance dans les experts, mais beaucoup perdent le peu de confiance qu'elles avaient et se tournent vers des idées marginales - encore une fois un processus qui était déjà en cours.

    La pandémie que connaît le monde passera, mais ce ne sera pas la dernière. De plus, quelle que soit sa gravité, l'histoire suggère qu'elle aura des conséquences et des impacts sur la façon dont les gens se comporteront à l'avenir, et ceux-ci peuvent être plus importants et avoir des conséquences plus durables que la pandémie elle-même.

    https://www.zerohedge.com/health/what-history-teaches-us-about-covid-19-pandemic

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    Réponses
    1. Sachez qu'aux lieu d'aller vous entasser comme des sardines en des tours gigantesques, vous avez:


      7 hectares 8.476 m²/hab.


      lundi 2 juillet 2012


      Superficie de la Terre immergée: 149.400.000 Km² (149.400.000.000.000 m²)
      Superficie des mers & océans: 360.700.000 Km² (360.700.000.000.000 m²)
      Superficie de terres immergées par habitant: 2 ha 2.984 m² (dont: 4.235 m² de glace)*
      + 5 ha 5.492 m² de mer & océan
      Ce qui représente 215.384.615 litres d'eau par habitant
      (c-à-d.: 7.376 litres par jour pendant 80 ans)

      * dont aussi une partie de désert et de surfaces lacustres.

      Nota:Population de 6 milliards 500 millions d'habitants.
      (1 Km² = 1 million de m², 1 Km3 = 1 milliard de litres, 1 ha = 10.000 m²)

      RESUME:
      Pour une population de
      6 milliards 500 millions d'habitants
      chacun a droit à:
      7 ha 8.476 m²
      ou
      78.476 m² !
      (non imposable par quiconque ! )

      https://huemaurice5.blogspot.com/2012/07/7-hectares-8476-mhab.html

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