- ENTREE de SECOURS -



samedi 14 mars 2020

Coronavirus au Vietnam : le témoignage d'un expatrié


Guillaume Rondan
samedi, 14 mars 2020 07:19

La situation du Corona Virus au Vietnam : Pourquoi si peu d'informations en France ? Quelle est la vérité derrière cette épidémie ?

Comme vous m'avez envoyé quelques messages suite à mes dernières vidéos, je vous partage la situation au Vietnam de mon oeil d'expatrié.

Découvrez en vidéo mon avis et retour d'expérience quant à la situation actuelle sur ce COVID-19.

On parle ensemble de :
la situation au 14 mars
la rétrospective des évènements
la gestion de la crise par les hôpitaux vietnamiens
l'impact sur l'économie, la bourse, les fermetures d'entreprises
mon avis général vécu de l'intérieur durant ce dernier mois
Vous découvrirez le chiffre du nombre de cas, quand on compare ça à une population de 90 millions d'habitants ... que peut-on en dire ? Mesures radicales et strictes prises en Asie par rapport au laisser-aller des pays d'Europe, que doit-on en tirer ? On en parle dans les commentaires.

3 commentaires:

  1. La baisse du pétrole est une bonne chose, l’épidémie un choc limité


    10 mars 2020
    Yves Montenay


    Les bourses mondiales chutent et la guerre des prix sur le pétrole est déclarée. Quelles répercussions cette crise peut-elle avoir ?

    Mon point de vue est que nous sommes dans une phase de panique qui sera rétrospectivement incompréhensible : le pétrole baisse, c’est une bonne chose, et une épidémie va toucher énormément de monde, mais dans 80 % des cas de façon bénigne.

    Et la toile de fond dramatise tout : « crise » des migrants, répressions féroces dans plusieurs pays, inquiétude écologique…

    Si l’on regarde les événements froidement, ces raisons de panique sont indépendantes les unes des autres. Seule la psychologie des financiers les relie, même si, bien sûr, c’est déjà trop.

    La chute des prix du pétrole est, globalement, une excellente chose
    D’abord, ici, je parle français. « Globalement » ne signifie pas « mondialement », mais « dans l’ensemble », c’est-à-dire que les effets positifs sont supérieurs aux effets négatifs.

    Comme lors de la précédente baisse du pétrole en 2016, on peut le vérifier en regardant qui sont les gagnants et les perdants.

    Les gagnants sont les consommateurs du monde entier. Les particuliers comme les entreprises, les paysans indiens et chinois (pour nous borner aux principaux groupes) paieront moins cher leurs engrais, les riches paieront moins cher leurs carburants, leur chauffage, leur climatisation.

    Les perdants sont les pays producteurs. Là, il n’y a que des cas particuliers. Néanmoins si le gâchis colossal qui a lieu quotidiennement en Arabie et dans les Émirats diminuait un peu ce ne serait pas dramatique. Si le financement du djihadisme était plus difficile, on ne le regrettera pas non plus. De même, si la Russie a plus de mal à financer ses aventures militaires.

    Il y aura certes des cas particulièrement difficiles, de l’Algérie au producteurs de « gaz de schiste » texans.

    La baisse est une excellente chose pour les gagnants et n’est pas à regretter pour une partie des perdants. Elle est donc globalement positive.

    Quant au virus, son effet est momentané
    Une épidémie n’est durablement grave que si elle tue grande partie de la population.

    Or, même en Chine, ce n’est pas le cas. « L’usine du monde » redémarre et les chaînes de production se reconstituent. Il est probable qu’à long terme ces chaînes de production se modifieront pour répartir les risques, y compris politiques. Ce ne sera pas une mauvaise chose non plus.

    D’ailleurs la presse a presque oublié la Chine pour se focaliser sur le reste du monde.
    Il y a deux craintes. Celle, médicale, de l’inconnu mais jusqu’à présent l’impact sanitaire est extrêmement limité. Certes le nombre de contaminés va flamber à quelques centaines de milliers voire un bon paquet de millions, mais le risque global sur la mortalité semble faible : comme pour la grippe, comme pour la canicule, ce sont surtout les personnes fragiles qui seront en risque vital, c’est-à-dire celles qui auraient de toute façon disparu peu de temps après.

    RépondreSupprimer
  2. On se souvient qu’après la première canicule française, à laquelle nous étions mal préparés, les quelques milliers de décès supplémentaires ont été compensés dès l’année suivante. Autrement dit, globalement, quelques milliers de personnes sont mortes un an plus tôt. Au delà de cas particuliers dramatiques, ce n’est pas un bouleversement, notamment en économie.

    Qu’est-ce qui sera finalement perdu économiquement ? Certains services, comme les places d’avion ou les nuitées d’hôtel. Ce sera sensible dans certaines professions. Pour toutes les autres il y aura un rattrapage : ce qui n’a pas été dépensé aujourd’hui le sera demain, les biens qui n’ont pas été produits le seront, ou le montant de leur achat sera reporté sur d’autres biens.

    Bref on verra de nombreux bouleversements, mais pas « un bouleversement général ».

    Casser l’engrenage de la panique.
    Finalement beaucoup de secteurs seront chahutés alors que les gains (ou le rattrapage des pertes) ne se fera que progressivement.

    Donc l’intention va se porter sur ces bouleversements sectoriels, ce qui entretiendra la panique et s’ajoutera, comme dit, à des questions qui n’ont rien à voir comme les catastrophes humaines du Moyen-Orient et le raidissement européen en matière de réfugiés.

    C’est un problème dont les responsables sont à Damas, Moscou et Ankara, et qui n’a rien à voir avec le prix du pétrole ou notre virus.

    Le seul lien entre tout cela, ce sont les marchés financiers. Donc des hommes, et pas forcément les mieux informés et plus sereins. Espérons qu’il ne leur faudra que quelques jours pour réaliser ce que je viens d’exposer.

    Yves Montenay

    https://www.yvesmontenay.fr/2020/03/10/la-baisse-du-petrole-est-une-bonne-chose-lepidemie-un-choc-limite/

    RépondreSupprimer
  3. Bon à savoir: ces applications populaires sont accusées d’avoir espionné leurs utilisateurs


    10:41 14.03.2020


    Une vingtaine d’applications populaires de VPN et d’Adblockers ont-elles espionné leurs utilisateurs au profit de Sensor Tower ? Selon une enquête menée par BuzzFeed, c’est le cas. La plateforme a toutefois démenti.

    La plateforme d’analyse pour développeurs de technologies et investisseurs Sensor Tower «a récolté secrètement les données de millions de personnes» ayant installé les applications de VPN et d’Adblockers sur Android et iOS, affirme BuzzFeed au terme d’une enquête.

    «Ces applications, qui ne dévoilent pas leur connexion à l'entreprise et ne révèlent pas qu'elles nourrissent les données d’utilisateurs aux produits de Sensor Tower, ont plus de 35 millions de téléchargements», écrit BuzzFeed.

    Depuis 2015, Sensor Tower possède au moins une vingtaine d’applications, dont Adblock Mobile, Luna ou encore Wifi Rocket.

    - voir sue site la liste -

    Après avoir été contacté par BuzzFeed, Apple a retiré Adblock Focus et Google a supprimé Mobile Data. Les entreprises disent continuer à enquêter.

    Sensor Tower s’explique

    Interrogé par BuzzFeed, l’éditeur a démenti ces informations en soulignant qu’il prenait «les règles des magasins d’application très au sérieux» tout en faisant «un effort concerté pour s’y conformer, et s’adapter à tout changement des règles».

    «Nos applications ne suivent, ne demandent ou ne stockent aucune donnée sensible, comme les mots de passe, les noms d’utilisateur, provenant d’utilisateurs ou d’autres applications sur l’appareil d’un utilisateur, y compris les navigateurs Web», a ajouté Sensor Tower.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202003141043272223/

    RépondreSupprimer