- ENTREE de SECOURS -



mardi 10 mars 2020

La volatilité touche un sommet que je tente d'exploiter : 160.000$ de short sur VIX*


*Le VIX est un indicateur de volatilité (Volatility Index, abrégé en VIX) du marché financier américain. Il est établi quotidiennement par le Chicago Board Options Exchange (CBOE). Cet indice est calculé en faisant la moyenne des volatilités sur les options d'achat (call) et les options de vente (put) sur l'indice Standard & Poor's 500 (S&P 500).

Cet indice permet de mesurer le niveau de peur - c'est pourquoi il est souvent appelé « indice de la peur »1 - des investisseurs qui est implicitement contenu dans les prix des options. Les options permettent de valoriser le fait d'avoir un choix, or plus l'incertitude est grande plus le choix vaut cher.

51 commentaires:

  1. "Mission accomplie" ?: Le président Xi déclare sa victoire sur le coronavirus lors d'une visite à Wuhan


    par Tyler Durden
    Mar., 03/10/2020 - 07:12


    Il y a presque exactement un mois, le président Xi, vêtu d'un masque et d'un équipement de protection, s'est aventuré hors de la ville impériale et dans les quartiers de Pékin où il a rendu visite à des employés de l'hôpital et a posé pour des photos pour les médias d'État. Rétrospectivement, sa décision de se présenter en personne et de visiter des médecins et des infirmières a probablement accompli ce qu'il voulait: cela a donné au peuple chinois l'espoir que les dirigeants ne les avaient pas oubliés, et que même si les mesures de quarantaine pouvaient sembler draconiennes et trop punitives à certains moments, le Parti communiste continuerait de faire ce qu'il estime devoir maintenir l'ordre social et protéger le peuple chinois.

    Un mois plus tard, le président Xi effectue sa deuxième grande visite publique depuis le début de l'épidémie fin décembre. Cette fois, il se rend à Wuhan - l'épicentre de l'épidémie - dans ce qui semble être un moment de "mission accomplie" pour le leader du plus grand pays du monde dans sa bataille contre le nouveau coronavirus et Covid-19.

    Depuis le début de l'épidémie, Xi a laissé le travail sur le terrain à son numéro 2, le Premier ministre Li Keqiang. Mardi, alors que les médias d'État chinois ont présenté la visite comme un signe que "la victoire est proche", Xi s'est arrêté à Huoshenshan, l'un des deux "hôpitaux" (centre de quarantaine / prison) construits à la hâte en moins de deux semaines entre janvier et février, pendant le pire de l'épidémie à Wuhan.

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  2. Vraisemblablement pour maximiser la puissance de la visite de propagande, l'annonce a été suivie de près par de nombreux articles soulignant le succès croissant de la Chine pour contenir le coronavirus, comme l'a souligné le SCMP.

    Le fil d'actualités financières de l'État, Xinhua, a publié des témoignages de certaines infirmières - les infirmières étant un trope lourdement appuyé par le gouvernement pendant sa guerre de propagande - envoyées à Wuhan pour aider à atténuer la pénurie massive de personnel et de fournitures.

    Dans un commentaire, Xinhua a 'expliqué' l'importance de la visite de Xi avec un syllogisme.

    "Une victoire à Wuhan est une victoire pour le Hubei, une victoire à Hubei est une victoire pour la Chine", a déclaré le commentaire, répétant une phrase déjà utilisée dans les médias officiels du parti. "La bataille continue, mais la victoire est proche", a déclaré mardi matin un autre commentaire publié par Xinhua.

    Les médias d'État ont indiqué que lors de sa visite à Wuhan, Xi "inspecterait le travail de prévention et de contrôle" dans la ville et rendrait visite aux personnels médicaux, aux commandants militaires, aux agents communautaires, aux agents de la sécurité publique, aux cadres locaux et de première ligne, ainsi qu'aux volontaires, patients et résidents.

    Bien sûr, certains se sont demandé s'il était jamais là, bien que la presse officielle ait publié des photos montrant Xi dans un masque visitant ce qui semblait être Huoshenshan.

    Certes, il ne fait aucun doute que la situation en Chine s'améliore, clairement en raison de leurs fermetures draconiennes qui ont laissé jusqu'à la moitié du pays à un moment donné vivre dans des zones où leurs mouvements étaient strictement restreints. Ces derniers jours ont vu une nouvelle baisse du nombre de nouveaux cas annoncés par la Commission nationale de la santé de la Chine, pas que les experts aient vraiment fait confiance aux données. Sur les 19 nouvelles infections signalées mardi matin par le NHC, 17 étaient à Wuhan, tandis que les deux autres étaient des cas "importés" de la maladie, ou du moins cela semblerait correspondre au nouvel objectif de la propagande du régime: resserrer les restrictions sur des visiteurs des États-Unis, d'Italie et d'autres pays touchés par le virus, tout en se plaignant que l'Occident n'a pas montré la déférence appropriée de la Chine pour son "sacrifice" dans la maîtrise de l'épidémie ...

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/mission-accomplished-president-xi-declares-victory-over-coronavirus-visit-wuhan

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  3. Grippe saisonnière : le gouvernement français dissimule-t-il les statistiques ?


    le 10 mars 2020


    Selon les dernières statistiques fragmentaires disponibles dans les médias (cf. lien) il y a eu 530 cas graves de grippe saisonnière en France depuis le 4 novembre 2019 ayant nécessité une hospitalisation lourde en réanimation. Cette grippe saisonnière a provoqué la mort de 9 enfants de moins de 15 ans et de 46 autres personnes de plus de 15 ans, soit un total à ce jour de 55 morts. La moitié des cas n’étaient pas vaccinés et 70 % d’entre eux souffraient d’autres pathologies. Il n’existe pas de statistiques relatives aux cas de grippe saisonnière n’ayant pas nécessité d’hospitalisation.

    Faut-il que le virus de la grippe saisonnière soit vraiment bénin cette année ? Pour rappel cette grippe saisonnière a tué 12980 personnes en France en 2017-2018 et 8100 personnes en 2018-2019. Le décompte arrêté le 8 mars 2020 (lien) a fait état, toujours en France, au total, de 949 cas de grippe provoquée par le coronavirus ayant provoqué la mort de 16 personnes.

    On ne peut que se poser de sérieuses questions sur ces chiffres. Ou bien le gouvernement, animé d’une psychose mortifère pour l’économie, cache la vérité sur la grippe saisonnière pour mettre en exergue le coronavirus, ou bien le virus saisonnier est bel et bien, et exceptionnellement, trop peu dangereux pour qu’on y prête attention.

    Comme je ne crois pas en cette deuxième éventualité il y a bien un but caché dans cette psychose mondiale relative au coronavirus. Le système financier mondial repose sur une multitude de bulles qui ne demandaient qu’à éclater. Ce sera chose faite dans les prochains jours ou au mieux les prochaines semaines. Le monde occidental s’acheminera alors vers une très grave crise économique et le nombre de morts provoquées par cette crise à laquelle plus personne ne peut échapper maintenant, depuis les suicides jusqu’aux famines tout simplement, conduira les populations à demander des comptes aux politiciens qui, selon mon point de vue que je ne partage qu’avec moi-même, ont organisé cette psychose qui n’avait absolument pas lieu d’être. Paradoxalement l’Asie et y compris la Chine récupéreront plus rapidement que l’Occident une santé économique satisfaisante. À suivre.

    http://www.francesoir.fr/societe-sante/combien-y-aura-t-il-de-morts-de-la-grippe-en-2020

    https://web.archive.org/web/20200308035353/https://www.worldometers.info/coronavirus/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/03/10/grippe-saisonniere-le-gouvernement-francais-dissimule-t-il-les-statistiques/

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  4. Rêves dociles et cauchemar du COVID-19


    10 Mars 2020
    par Seppi
    Risk-monger*


    L'année dernière, j'ai écrit que le seul moyen de résoudre le désastre actuel de la politique de précaution est « d'attendre que les corps commencent à s'entasser ». Avec les criquets qui ravagent l'Afrique de l'Est et une épidémie de coronavirus qui paralyse les économies occidentales, il est peut-être temps de revenir en arrière et de voir comment le principe de précaution est devenu l'instrument (le seul) de gestion des risques dans notre boîte à outils politique. Avec une population supposant naïvement vivre une vie sans risque après avoir été rassurée sur la façon dont sa sécurité personnelle était gérée par d'autres, la crise à venir va frapper fort.

    Qu'est-il advenu de la gestion des risques personnels, de la responsabilité et de l'autonomie ? Les populations qui ont perdu la compréhension des risques sont désormais incapables de gérer de simples mesures de réduction des risques. Le COVID-19 nous a appris que deux décennies d'aversion au risque fondée sur la précaution ont produit une population dénuée de confiance, sans la capacité de se protéger. Les temps de panique de masse que nous voyons aujourd'hui ne sont pas des périodes idéales pour réapprendre des compétences simples en gestion des risques, mais peut-être q'un peu d'éducation à la réalité des risques sera la bienvenue une fois que l'indignation sera passée et que les corps auront été enlevés.

    Manipuler avec précaution

    Deux décennies de principe de précaution en tant qu'outil politique clé pour gérer les incertitudes ont neutralisé les capacités de gestion des risques en offrant, comme seule approche, l'élimination systématique de toute exposition à tout danger. Au fur et à mesure que s'est consolidé l'état d'esprit de prudence et d'aversion au risque, de plus en plus d'entre nous sont devenus des gens dociles, passifs, qui attendent qu'on s'occupe d'eux. Nous ne faisons plus confiance et on ne nous fait plus confiance s'agissant des choix risques-avantages, car nous sommes orientés vers des solutions préventives exagérées. S'il est important de réduire l'exposition aux risques, nos gestionnaires de risques trop protecteurs ont, dans leur zèle, supprimé notre capacité à gérer nous-mêmes les risques. Précaution plutôt qu'information, sécurité plutôt qu'autonomie, consignes plutôt que responsabilité.

    Qu'est-il arrivé à « Tenir hors de portée des enfants » ? Maintenant, on ne peut plus nous faire confiance, et tous les produits doivent être adaptés aux enfants.

    Qu'est-il arrivé à « Manipuler avec précaution » ? Désormais, la sécurité assurée dès la conception du produit a supprimé le besoin pour les individus de faire preuve de bon sens ou de prendre des mesures de réduction des risques.

    Qu'est-il arrivé à la confiance ? Désormais, les individus n'ont plus la capacité de prendre leurs propres décisions en matière de gestion des risques personnels.

    « C'est bien comme ça », répliqueraient les défenseurs de la précaution « car les gens font souvent des erreurs et il est préférable de prévenir les mauvaises choses ! » Alors que l'amélioration continue des systèmes de sécurité a sa valeur, plus les clôtures sont grandes, moins les individus réagiront de manière autonome (créant une société de suiveurs dociles). L’approche de précaution implique un manque de confiance dans la capacité des individus à faire leurs propres choix (rationnels). Le processus de gestion des risques trop élaboré éliminerait toute situation où des choix pourraient être faits. C'est bon pour les cas où il n'y a pas de compromis, de perturbations ou de perte d'avantages (lorsque les moutons ont beaucoup d'herbe dans leur pré), mais en temps de crise (exposition à des dangers), lorsque la précaution est votre seul outil, alors le sacrifice est la seule solution.

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  5. Quand vous êtes à court de munitions… Courez !

    Lorsque les sociétés sont confrontées à une crise exigeant une gestion individuelle des risques et que le seul outil que les régulateurs (gestionnaires des risques) semblent avoir laissé est le principe de précaution, l'autonomie et la responsabilité sont supprimées, la confiance est perdue et les avantages sont perturbés. Avec le COVID-19, les régulateurs ont affaire à une population à laquelle ils ne peuvent plus faire confiance car le processus de gestion des risques est devenu centralisé. Dans le même temps, la confiance dans les régulateurs s'est dissipée après une décennie de campagnes intensives de délégitimation militante.

    La réponse de précaution au COVID-19 est de mettre la flambée en quarantaine pour essayer de minimiser les expositions au virus. Étant donné que la période d'incubation peut durer jusqu'à 14 jours, cela revient à verrouiller les portes après que tout le monde a quitté la pièce. Comme cette mesure échouera inévitablement, la prochaine étape sera de tout fermer. Les économies souffriront beaucoup plus longtemps que notre peur de l'incertitude liée au COVID-19, avec des effets indésirables sur le financement public des soins de santé, mais les précautionnistes n'ont jamais été très gênés par les avantages perdus ou les conséquences désastreuses.

    Donc, plutôt que de laisser les écoles gérer les risques, ils les ferment. Les enseignants ne pourraient-ils pas saisir cette opportunité pour renforcer les compétences en matière d'hygiène et étendre l'utilisation des désinfectants ? (Ou les écoles ont-elles plutôt interdit l'utilisation de produits chimiques efficaces lors de la dernière vague de précaution ?) Plutôt que de promouvoir les avantages immunitaires de la forme physique et du bien-être, les organisateurs de Tokyo, Rome et Paris ont annulé les courses de marathon de cette année. Ces villes ne pourraient-elles pas profiter de l'occasion pour mettre l'accent sur la forme physique et les modes de vie sains comme bonne prévention des maladies. Plutôt que d'utiliser la pause COVID-19 en Occident pour éduquer le public sur les mesures de renforcement de l'immunité, les régulateurs perdent du temps à rassurer leurs populations et leur dire que rien de mal ne leur arrivera. Plutôt que de faire confiance aux gens pour s'auto-isoler en cas de symptômes d'une atteinte potentielle par le coronavirus (ce qui se fait essentiellement pour toutes les autres épidémies de grippe), nos autorités ont créé une panique de masse dans les supermarchés, une récession économique et une nouvelle baisse de la confiance de la population.

    Tout cela indique de graves défaillances dans notre capacité de gestion des risques au niveau gouvernemental. Mais comment nos populations gèrent-elles personnellement ce dernier risque de coronavirus ?

    Quand le public voit désormais tout de la vie moderne (travail, école, événements publics…) annulé dans une impulsion de précaution instinctive, est-il étonnant qu'il panique ? Et voici qu'entre en scène l'opportuniste qui vous vendra la solution miracle ou le remède de désintoxication naturel pour vous mettre à l'aise. Et voici venir le charlatan qui vous dira de boire de l'eau de Javel. Voici encore le raciste qui utilisera la peur pour susciter l'indignation. Plus de rationalité ni de gestion des risques.

    Quand il n'y a plus de balles dans l'arme de gestion des risques, la seule chose qui reste à faire est de courir… ou comme on l'appelle plus communément : appliquer le principe de précaution. La précaution ne devrait être appliquée qu'après l'échec d'autres mesures de gestion des risques, mais étant donné le niveau horriblement inadéquat de nos capacités de gouverner, c'est la seule stratégie que nos régulateurs connaissent.

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  6. Sûr à 100 %… garanti !

    Dans la plupart des pays occidentaux, les citoyens s'attendent à une sécurité garantie à 100 % par nos gestionnaires de risques délégués. Regardez les gens paniquer au sujet de minuscules niveaux d'exposition aux pesticides de par leurs céréales pour petit-déjeuner : cela indique à quel point la demande de la société est en faveur d'avantages sans risque. Cette mentalité d'aversion au risque engendre la complaisance dans une population ignorant que la prise de risque est une pratique nécessaire et constante. Lorsqu'ils sont confrontés à des risques perçus, les gens paniquent et finissent souvent par prendre des décisions stupides.

    Ironiquement, plus ces personnes redoutant les risques exigent des mesures de réduction des risques, plus elles s'exposent à des risques. La demande d'aliments sans pesticides pour des raisons de santé entraîne une diminution de la consommation de fruits et légumes. La demande de désinfectants moins caustiques augmente les risques de flambées de pathogènes. La demande de produits plus naturels avec moins de conservateurs et d'emballages entraîne une augmentation des gaspillages et des intoxications alimentaires. Si nous apprenions davantage à accepter de petites expositions à des dangers (pesticides, produits chimiques, emballages…), nous serions plus en sécurité.

    Nous sommes maintenant dans une situation où la prochaine génération d'adeptes du risque zéro doit se préparer à l'apocalypse et tester sa préparation à la gestion des risques personnels. Et en quels produits nos milléniaux [ou génération Y, née entre le début des années 80 et la fin des années 90] privilégiés s'approvisionnent-ils ? En tant qu'enfant des kits de survie à l'apocalypse nucléaire de la guerre froide, je suppose : eau, produits de nettoyage, conserves. Non ! Les provisions de choix que font en priorité les populations de l'Australie à la Belgique, en passant par les États-Unis, et qui vident frénétiquement les rayons des supermarchés sont… le papier toilette. Oui… du papier toilette. Je suppose que dans le monde d'une apocalypse millénaire imaginaire, Uber Eats pourra toujours livrer mon café Starbucks, donc je devrais juste m'assurer que mes fesses sont propres.

    Les merdes se produisent

    Les gens tombent malades, les gens meurent – c'est la vie ! La nature est telle que les forts se remettent de maladies et de virus comme le COVID-19 (et deviennent souvent plus forts) alors que nous avons besoin de la science et de l'humanité pour protéger les faibles. L'objectif de la gestion des risques doit toujours être de réduire la vulnérabilité.

    Les gestionnaires des risques auraient dû faire ce qui est évident avec des moyens de réduction des risques limités : allouer toutes les ressources et l'énergie à la construction de pare-feux pour protéger les personnes vulnérables dans les hôpitaux et les maisons de soins en laissant le reste de la société gérer les risques de l'épidémie actuelle par l'auto-isolement et en fonction de leurs situations, capacités et ingéniosité. Au lieu de cela, tout le monde est mélangé dans la même soupe virale. Les forts (mais nerveux) encombrent les salles d'attente des urgences de l'hôpital pendant que les personnes âgées et à risque montent dans les bus. Et là où il y a des quarantaines, les forts et les infirmes partagent le même air. La débâcle du navire de croisière Diamond Princess mis en quarantaine à Yokohama servira de bonne étude de cas où, dans un monde de précaution, la profession de gestionnaire des risques était inexistante.

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  7. À titre personnel, en tant que personne atteinte d'une maladie cardiaque et encore affaiblie après une bataille de 18 mois contre une série d'infections d'organes, je me mettrais sur cette liste des vulnérables au COVID-19. Mme Monger se remet également lentement d'une crise respiratoire qui ne lui a laissé que 62 % de sa capacité pulmonaire. Les autorités belges ont nos dossiers médicaux et les mégadonnées devraient les aider à hiérarchiser les mesures de santé pour les personnes les plus exposées à la flambée actuelle… mais cela nécessiterait des gestionnaires des risques raisonnables. À ma connaissance, l'État belge ne fait aucun effort pour protéger ses citoyens les plus vulnérables. Nos gestionnaires des risques essaient plutôt de se montrer occupés en annulant des événements et en perturbant les activités économiques et sociales. À la Maison Monger, nous construisons activement nos propres pare-feux, essayant de renforcer notre immunité et de nous laver les mains avant de toucher le visage.

    Je suppose que nous sommes censés être des moutons dociles attendant qu'une croix rouge soit peinte sur le linteau de notre porte d'entrée.

    Les dociles

    J'ai écrit un article et a prononcé une allocution l’année dernière sur ce que j’ai appelé le poison de la précaution, où j’ai déploré la façon dont notre recours excessif au principe de précaution au cours des dernières décennies a abouti à un changement de société vers un état d'esprit privilégiant le risque zéro, et mettant l'accent sur l'interdiction de substances et d'activités plutôt que sur la mise en œuvre de notre énergie intellectuelle pour résoudre des problèmes grâce à la science et la technologie. Relever les défis de la société requiert du leadership, des preneurs de risques et des innovateurs. La précaution nous enseigne le panurgisme, comment baisser la tête et fuir toute menace ; comment être des moutons dociles plutôt que des loups qui trouvent des solutions aux problèmes.

    Les pires moutons sont les gourous naturophiles qui agissent comme des loups

    Bien que la technologie de l'information ait profité à l'humanité de tant de façons, ses conséquences sont troublantes. Avoir un appareil entre nos mains qui apporte des réponses faciles à tous les besoins a tendance à réduire nos capacités cognitives. J'ai en fait conçu un cours pour les étudiants en première année de commerce pour tenter de réparer les dommages intellectuels des smartphones. Les mégadonnées nous classent dans des communautés tribales de gens qui pensent comme nous, donc nous n'avons pas besoin d'être mis au défi par des idées (nous avons banni ou bloqué ceux qui ne sont pas d'accord avec nous). Nous suivons les instructions de Google Maps pour aller d'un point A à un point B ; nous téléchargeons une application qui rédigera notre travail de fin de session ; nous trouverons quelqu'un d'intéressant en naviguant bien. En échange, nous avons abandonné toute capacité analytique et critique pour porter des jugements personnels solides – nous n'avons pas la capacité de gérer correctement les risques. Nous sommes devenus des moutons avec tous nos besoins pris en charge pendant que nous suivons notre tribu, nous orientons grâce à nos téléphones, suivons les loups…

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  8. Je cherchais un nom pour décrire comment ces personnes peu intelligentes ont permis à cette folie de se perpétuer sans opposition. Dans le texte peut-être le plus mordant que j'aie jamais écrit, je les ai appelées « porcs confus » (mais on m'a dit que c'était offensant… pour les porcs). « Docilians » – les dociles – est peut-être le prochain raccourci de mon lexique pour suivre l'évolution de l'Âge du Stupide.

    Les dociles sont des individus qui n'ont pas besoin de penser, qui s'attendent à ce que les choses soient faites pour eux et qui craignent les perturbations et les défis. Les gens deviennent dociles quand ils sont bien nourris, quand des réponses leur sont données sur le chemin de la moindre résistance et quand leur tribu prend des décisions pour eux. Les risques terrifient les dociles car ils ont été amenés à croire que leur monde a été rendu sûr pour eux. Ils recherchent des zones de sécurité intellectuelle et leurs communautés de réseaux sociaux les protègent des pensées difficiles (du besoin de toute pensée). Par précaution dans leur état d'esprit, les dociles n'accueillent pas les nouvelles solutions ou les innovations (ils détestent les entrepreneurs) mais résolvent plutôt les problèmes en disant « Non ! » à tout risque ou incertitude (ils soutiennent les contrepreneurs naturophiles). Dévoués à leurs gourous tribaux, les dociles ne se soucient pas de la perte des avantages ou de la souffrance des autres.

    Les dociles sont des moutons.

    Notre état d'esprit culturel de précaution célèbre le suivisme, abhorre le leadership innovant et sert de seul outil de gestion des risques pour une société de dociles exigeant le risque zéro. En période d'abondance et de bonne santé, les moutons sont heureux… mais je crains qu'avec l'invasion des criquets et la survenue de nouvelles quarantaines, nos moutons manquent de pâturages.

    Post-scriptum

    On m'a dit que mon article était trop sombre pour les gens qui ne veulent avoir que des pensées heureuses. Donc pour eux, voici une conclusion de substitution (mais prenez-la comme un dernier avertissement) :

    Heureusement, nous avons peut-être encore suffisamment de scientifiques innovants pour développer de nouveaux vaccins, des produits chimiques désinfectants et des outils de protection des cultures pour gérer les crises et les risques auxquels nous sommes confrontés. Mais une autre décennie de précaution docile, une autre décennie de campagnes contre les produits chimiques, les pesticides, les produits pharmaceutiques et les vaccins, une autre décennie de régimes alimentaires et de pratiques qui affaiblissent l'immunité, et nous aurons certainement un problème de pâturages stériles avec des carcasses de ruminants pourrissantes.

    http://seppi.over-blog.com/2020/03/reves-dociles-et-cauchemar-du-covid-19.html

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  9. Un manifestant de gauche affiche une pancarte «La Suède doit mourir» à la marche de la Journée internationale de la femme


    par Tyler Durden
    Mar, 03/10/2020 - 05:00
    Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Une militante de gauche a affiché une pancarte lors d’une marche pour la Journée internationale de la femme disant «La Suède doit mourir».

    Faites-nous savoir ce que vous ressentez vraiment.

    Hier, la bannière a été portée lors de la manifestation à Malmö.

    "Pas vraiment ce que les pionniers du mouvement syndical August Palm et Kata Dalström auraient pu vouloir", a écrit le parti Malmölistan sur Facebook en réponse à l'image.

    L'idée que «la Suède doit mourir» incorpore vraisemblablement l'effacement démographique de sa population indigène.

    Les Suédois de souche seront minoritaires dans leur propre pays d'ici 40 ans, peut-être plus tôt, avec 10% des nouveau-nés suédois portant actuellement des noms islamiques.

    Les attentats à la grenade et les tirs meurtriers en Suède - des préoccupations qui étaient autrefois tournées en dérision comme une «théorie du complot» par les médias - représentent désormais une «urgence nationale» selon un rapport de Quillette.

    Les crimes violents et les agressions sexuelles ont considérablement augmenté depuis que le pays a accepté une nouvelle vague de migrants en 2015.

    Plus tôt cette année, l'auteur suédois Björn Ranelid a averti que le niveau de criminalité et de violence que connaît ce pays auparavant calme équivaut à une «guerre à petite échelle».

    Pendant ce temps, à Malmö même, les autorités ont répondu aux attaques à la grenade et à la flambée des crimes violents en invitant les chefs de gangs locaux à une conversation amicale autour d'une pizza.

    Bonne chance, Suède.

    https://www.zerohedge.com/political/leftist-protester-displays-sweden-must-die-sign-international-womens-day-march

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  10. Comment les 70% de Marocaines séropositives ont-elles été contaminées au VIH ?


    12:10 10.03.2020
    Par Kamal Louadj


    L’Association de lutte contre le SIDA au Maroc a fait savoir que 70% des Marocaines séropositives avaient été contaminées par leurs époux. Elle a par ailleurs dénoncé le manque d’accès de ces femmes à l’information et aux soins sous le poids des traditions.

    À l’occasion de la Journée internationale de la femme dimanche 8 mars, l’Association de lutte contre le SIDA (ALCS) au Maroc a tiré la sonnette d’alarme sur le nombre croissant de femmes atteintes par la maladie via leurs maris dans le pays, déplorant également le manque d’accès de ces patientes à l’information et aux soins.

    «Alors que le monde entier célèbre la Journée internationale des droits des femmes, les inégalités dont sont victimes les Marocaines atteignent un insupportable paroxysme chez celles vivant avec le VIH», affirme l’ALCS dans un communiqué, précisant qu’«au Maroc, sur les 21.000 personnes vivant avec le VIH, 40% sont des femmes et 70% d’entre elles ont été contaminées par leurs maris».

    Les traditions familiales rendent difficile l’accès aux soins

    Selon l’ALCS, certaines traditions familiales et culturelles limitent l’accès des femmes marocaines aux services d’information et de soins, ce qui rend leur sensibilisation contre cette maladie difficile.

    «Combien de Marocaines sont encore, en 2020, tenues de demander l’autorisation à des hommes de leur famille (époux, frère, père…) pour prendre des décisions relatives à leur santé? Combien sont-elles encore à demander la permission pour sortir de la maison ? Combien sont-elles financièrement autonomes ?», déplore l’association.

    Ainsi, l’ALCS prévient que «toutes ces discriminations subies par les femmes marocaines rendent l’accès aux services de prévention et de dépistage difficile». «Ces discriminations exacerbent l’exposition des femmes, qui sont déjà les plus vulnérables face à l’épidémie», conclut-elle.
    La situation dans le monde

    Selon l’agence onusienne ONUSIDA, entre 1995 et 2018, les adolescentes et les jeunes femmes, âgées de 15 à 24 ans, ont été le groupe au sein de «la population féminine qui a connu le plus fort recul des nouvelles infections au VIH (-44%)». «Les programmes de prévention dédiés à cette tranche d’âge portent ainsi leurs fruits», a-t-elle ajouté.

    Cependant, malgré cette amélioration sensible, il n’en demeure pas moins qu’«en 2018, près de 6.000 adolescentes et jeunes femmes ont été contaminées par semaine et elles représentaient 60% des 510.000 nouvelles infections touchant cette tranche d’âge, tous sexes confondus».

    https://fr.sputniknews.com/maghreb/202003101043224728-comment-les-70-de-marocaines-seropositives-ont-elles-ete-contaminees-au-vih/

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  11. À l'occasion de la Journée internationale de la femme, des manifestants français aux seins nus déchaînent une «pandémie patriarcale»


    par Tyler Durden
    Mar., 03/10/2020 - 02:45


    Alors que la plupart des gros titres liés aux coronavirus apportent des nouvelles décevantes sur les nouvelles infections et les décès, de temps en temps, nous obtenons un répit de la tristesse et du malheur constants.

    Lundi, ce bref sursis est intervenu avec l'aimable autorisation de Femen, le tristement célèbre groupe féministe international qui a un MO très spécifique - et mémorable -: ses membres posent seins nus, souvent avec leur `` message '' griffonné bâclé sur leurs poitrines.

    Alors que le coronavirus se propage à travers le monde, il semble que les militants des droits des femmes - qui n'ont jamais mis les pieds en Arabie saoudite, à notre connaissance, préférant protester uniquement dans les pays occidentaux relativement ouverts - ont légèrement modifié leurs méthodes: Armé avec des gants en caoutchouc, de la fumée violette et des seins exposés, les «Femen» sont sorties pour nettoyer symboliquement les rues de Paris du «virus du patriarcat», avant d'être chassées par la police.

    Le spectacle était programmé pour coïncider avec la Journée internationale de la femme dimanche, qui, comme l'ont souligné plusieurs utilisateurs de Twitter, est tombé le "jour le plus court de l'année, le seul jour avec 23 heures grâce au début de l'heure d'été ( qui est maintenant officiellement sexiste). "

    - voir clip sur site -

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=72&v=UEvkGmW7xlA&feature=emb_logo

    Une quarantaine de manifestants vêtus d’une combinaison en plastique, de gants en caoutchouc et de lunettes de protection - mais rien sur leur poitrine n’étaient des slogans conformes à leur schéma - ont envahi la place de la Concorde à Paris.

    En scandant des slogans féministes, ils ont tiré des bâtons de fumée violets et aspergé le sol à l'aide de pulvérisateurs portables pour éliminer le virus du patriarcat, car ils ont dit qu'ils étaient plus intéressés à lutter contre «l'épidémie» de violence contre les femmes (pour le contexte: les crimes violents contre les femmes à travers le monde sont à leur plus bas niveau de l’histoire).

    Mais nous sommes heureux de voir que les femmes font enfin leur part pour aider à injecter un peu de légèreté dans le torrent incessant de la misère.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/international-womens-day-topless-french-protesters-blast-patriarchal-pandemic

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  12. ET SI LE PÈRE NOËL ÉTAIT VRAIMENT UNE ORDURE ?


    par JACQUES BICHOT
    10/03/2020


    Le CAC40 a clos la journée du 9 mars 2020 en baisse de 8,39%.

    L’effondrement boursier qui a eu lieu ces derniers jours un peu partout dans le monde nous rappelle qu’il ne faut pas croire au Père Noël. Certes, la pièce et le film qui connurent un vif succès au début des années 1980, Le Père Noël est une ordure, ne prétendaient pas porter un message, mais faire rire à gorge déployée ; il n’en reste pas moins que la formule vaut son pesant d’or pour ceux qui s’intéressent à la marche du monde, et notamment de l’économie. Ce qui brille très fort est souvent un miroir aux alouettes, et ce qui est présenté comme génial ne l’est que rarement.

    La crise boursière de ces derniers jours et la chute de l’activité économique viennent nous le rappeler : le phénomène Pyramide de Ponzi est très répandu, la crédulité est omniprésente, le bon sens est beaucoup moins près de chez nous que l’agence du Crédit Agricole, et les pyramides éphémères, quand elles s’écroulent sous le poids de la bêtise accumulée, font d’importants dégâts.

    La drogue des taux négatifs

    Rien ne s’oppose a priori à ce que le prêteur, en certaines circonstances, paie l’emprunteur : il n’est pas anormal que quelqu’un souhaitant reporter du pouvoir d’achat d’une période à une autre ait à dépenser pour ce faire, surtout si les agents qui peuvent éventuellement faire l’opération inverse (utiliser immédiatement des rentrées dont ils comptent bénéficier plus tard) ne sont pas très demandeurs. Après tout, si l’on thésaurise de l’or, il existe un coût de conservation, un risque de vol, et des frais de transaction non négligeables, qui s’ajoutent au risque de baisse des cours.

    Ceci étant, une Banque Centrale détient le pouvoir d’obliger les autres banques du même pays à lui prêter, et cela au taux qu’elle juge bon, y compris à un taux négatif. Si elle fait de ce droit un usage abusif, il en résulte généralement des effets délétères : l’Etat, puis de grandes entreprises et certaines collectivités territoriales, en profitent pour s’endetter à des taux négatifs. Les ménages qui souhaitent se constituer un patrimoine, ne trouvant plus des placements obligataires intéressants, se précipitent sur les actions et les biens immeubles, qui atteignent des prix excessifs. Les sociétés cotées, pouvant emprunter à des taux faibles ou négatifs, ont moins recours aux augmentations de capital ; certaines empruntent même pour racheter leurs actions. La bourse atteint des sommets. On peut quelque temps passer d’un sommet à un autre, encore plus élevé, mais les cours ne montent jamais jusqu’au ciel : vient le temps du doute, puis de la défiance, les ordres de vente se multiplient, Wall Street et ses congénères plongent. C’est ce qui se produit sous nos yeux.

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  13. Hélas, comme l’homme déjà fortement imbibé s’octroie un « dernier verre » censé lui éclaircir les esprits, les banques centrales croient devoir, à l’instar des médecins de Molière, pratiquer l’équivalent d’une saignée : baisser encore leurs taux. Cette saignée pompe surtout le sang des épargnants et des entreprises dont la situation de trésorerie est florissante. Pour peu qu’il s’y ajoute malencontreusement un évènement imprévu, comme actuellement l’épidémie de coronavirus, la chute de l’activité n’est pas longue à survenir. Cette fois-ci, elle semble avoir débuté au cours du dernier trimestre de l’année 2019. Bien sûr, le médicament prescrit par les Diafoirus qui tiennent le haut du pavé est une nouvelle baisse des taux, provoquant un surcroît de richesse en trompe-l’œil chez des agents qui, majoritairement, ne sont pas des consommateurs ni de véritables investisseurs[1].

    Incroyable crédulité

    Nous aurions bien tort de penser que l’homme du XXIème siècle est plus rationnel que ses prédécesseurs. Un illusionniste tel que Bernard Madoff a pu opérer comme Charles Ponzi, mais à beaucoup plus grande échelle, et sa condamnation à plus d’un siècle de prison n’a nullement découragé les escrocs : 60 pyramides de Ponzi ont été découvertes aux Etats-Unis en 2019 ! Mais surtout, le délirant engouement en faveur du « numérique » a fourni une formidable occasion aux émules modernes du tailleur du conte d’Andersen, Les habits neufs de l’Empereur : en échange de monnaie ils fournissent de la « cryptomonnaie » qui, à la différence des monnaies de crédit des pays dotés d’une Banque Centrale convenable, ne correspond à rien de réel, comme le costume imaginaire de ce conte.

    Pour faire court, limitons-nous à un autre exemple de crédulité, d’importance beaucoup plus grande que celui fourni par les pyramides de Ponzi-Madoff : le mode d’attribution des droits à pension dans les systèmes dits « par répartition ». Avoir inscrit dans les textes de loi de nombreux pays que verser des cotisations en faveur des retraités ouvre des droits à pension au cotisant est probablement le plus grand exemple de supercherie de tous les temps. Il est clair que si des enfants n’étaient pas mis au monde, entretenus et formés jusqu’à devenir des adultes capables de participer à l’activité productive, les « anciens » mourraient dans une misère noire. Comme toujours, il y a un investissement suivi d’un retour sur investissement, mais le législateur a réussi à faire croire aux citoyens que les cotisations versées pour l’entretien des « vieux » étaient l’équivalent d’un investissement ! Une pareille absence de bon sens est l’exemple le plus inquiétant de la crédulité de nos contemporains.

    Les flatteurs vivent aux dépens de ceux qui les écoutent

    Jean de La Fontaine, notamment dans sa fable Le corbeau et le renard, se révèle digne du prix Nobel d’économie : il montre, mieux qu’un énorme traité bourré d’équations illisibles[2], que pour s’enrichir en bernant des détenteurs de richesses, rien ne vaut la flatterie. La crédulité, dont il vient d’être indiqué à quel point elle est étendue, nous rend vulnérables à toutes sortes de manigances. Le phénomène des bulles spéculatives et de leur éclatement, le jour où survient une inévitable correction – le jour où une épine perce la bulle de savon – est un des phénomènes qui, convenablement exploités, permettent de s’enrichir au détriment d’autrui.

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  14. En économie, et particulièrement en finances, il y a la cour des grands et celle des petits. Les grands essayent certes de se plumer les uns les autres, si l’occasion se présente, mais depuis que le monde est monde leur fond de commerce réside surtout dans l’exploitation des innombrables petits. La traite du troupeau requiert, pour fournir du lait en abondance, que les brebis soient convenablement nourries et en bonne santé. La flatterie, à commencer par celle que constitue le suffrage universel, est un bon moyen de « faire passer la pilule » - le taux de prélèvement important.

    Jadis, les princes s’enrichissaient personnellement. Aujourd’hui, cette manière de faire existe encore dans de nombreux pays pauvres, mais dans les pays riches les dirigeants se contentent pour l’essentiel d’exercer leur pouvoir sur un budget fait d’argent qui ne leur appartient pas. Reste que ce pouvoir, semble-t-il principale source de jouissance pour ceux qui ont choisi de faire carrière en politique, est globalement considérable, à la mesure de la fraction du PIB, voisine d’un demi, sur laquelle il peut plus ou moins s’exercer. Il se heurte parfois au pouvoir des capitalistes. Ceux-ci doivent donc être circonvenus, et là nous retrouvons Jean de La Fontaine, le renard, le corbeau et le fromage. Simplement, il n’est pas question, pour un Goupil dont le terrier est à l’Elysée ou à Matignon (ou à la Maison Blanche, ou au Kremlin, etc.), de s’emparer purement et simplement du fromage : plus subtilement, il s’agit d’influer sur le partage du fromage, et sur la façon de le déguster.

    C’est là que nous revenons au Père Noël : Maître Renard doit faire abandonner par le Corbeau une fraction suffisante du fromage pour qu’il puisse procéder à une redistribution montrant aux électeurs combien leurs intérêts lui tiennent à cœur. Maître Renard doit se déguiser en Père Noël avec sa hotte remplie de cadeaux.

    Alors non, le Père Noël n’est pas vraiment une ordure, c’est plutôt un Goupil, un Goupil qui a besoin du fromage tenu par le Corbeau pour le répartir entre les moutons de façon à ce qu’ils se tiennent tranquilles pendant que nos deux compères, au fond plus complémentaires que concurrents, leur tondent la laine sur le dos.

    [1] Quant on raisonne à un niveau macroéconomique, les achats d’actions ne constituent nullement des investissements, ce ne sont que des modifications de la répartition des titres entre différents porteurs. Il n’y a véritablement investissement que lorsqu’un agent (ménage, entreprise ou administration) s’endette ou émet des actions et se sert de cet argent pour augmenter sa capacité de production, son capital réel.

    [2] Je précise que, docteur en mathématiques comme en économie, j’aime la première de ces deux disciplines, ce qui ajoute à ma souffrance de la voir souvent prostituée dans des travaux où elle est utilisée pour voiler la médiocrité du raisonnement économique.

    http://www.economiematin.fr/news-effondrement-bourse-mars-2020-petrole-coronavirus-redressement-marches-bichot

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  15. LE RETOUR DE L'ESSENCE À 1 EURO LE LITRE, C'EST POUR BIENTÔT !


    par PAOLO GAROSCIO
    09/03/2020


    Le cours du pétrole a chuté de plus de 50% depuis le début de l'année 2020.

    L’annonce a fait l’effet d’une bombe, car personne ne s’y attendait : la Russie a décidé de faire cavalier seul et a refusé catégoriquement la proposition de l’Opep vendredi 6 mars 2020. En réponse, le carte de l’Or noir a lancé une guerre des prix. Et en Bourse, le cours du pétrole s’est littéralement effondré alors que la demande devrait continuer de chuter sur fonds de pandémie de coronavirus.

    Vers une guerre du prix du pétrole entre Opep et Russie

    Le 5 mars 2020, réunis à Vienne, les pays membres de l’Opep avaient annoncé leur volonté de réduire leur production journalière de pétrole de 1,5 million de barils par jour. L’objectif affiché était de stabiliser les cours du brut qui avaient, à cette date, chuté de plus de 20% depuis le début de l’année à cause de la crise du coronavirus en Chine et la baisse de la demande chinoise. 1,5 million de baril, c’était beaucoup, mais sans doute l’Opep s’attendait à une sorte de contre-offre de la part de la Russie et donc à un accord a minima.

    La stratégie se sera retournée contre l’Arabie saoudite et les autres pays de l’Opep : la Russie leur a répondu un « Niet ! » fracassant : l’alliance entre l’Opep et Vladimir Poutine est rompue. Refusant de se laisser faire et tentant de rappeler qui est le chef, l’Arabie saoudite a donc lancé une guerre des prix de l’or noir dont les conséquences risquent d’être désastreuses.

    L’Arabie saoudite brade son pétrole et annonce augmenter sa production

    Première étape de la guerre des prix : l’Arabie saoudite a décidé de brader son pétrole et a vendu les barils 6 à 8 dollars moins cher. Forcément, en Bourse, c’est la panique : le prix du baril a chuté de près de 50% durant le week-end, passant de 47 dollars le 4 mars à 27 dollars le 9 mars 2020. Il faut remonter à février 2016 pour retrouver un prix aussi bas. Le 6 mars 2020, la chute a été telle qu’il faut même remonter à mars 2009, soit au lendemain de la crise économique, pour en retrouver une de même ampleur.

    Et ce n’est pas fini : voulant corriger la Russie, l’Arabie saoudite a déjà annoncé que dès le 1er avril 2020, le pays arrêtera de freiner sa production du brut. A cette date, les accords de réduction de production déjà pris par l’Opep et ses alliés, et qui ont réduit l’offre de 2,1 millions de barils par jour depuis le début de l’année 2020, prennent fin : l’offre va donc être augmentée, ce qui va faire une nouvelle fois chuter le cours du pétrole en Bourse.

    Vers l’essence à 1 euro ?

    Cette guerre des prix va probablement chambouler le marché de l’énergie et risque de causer bien des soucis aux compagnies pétrolières en Bourse, Saudi Aramco ayant chuté de près de 10% à la suite de ses annonces, Shell de près de 5% tout comme BP ou encore Total.

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  16. Les automobilistes, eux, devraient être contents : si la guerre des prix se poursuit sur la durée, c’est le prix de l’essence qui va chuter. Lors de la crise du pétrole de 2014-2016, le prix du baril était passé à 35 dollars, ce qui a porté le prix de l’essence sous la barre des 1,30 euro le litre et celui du gazole sous celle de l’euro. Or, le baril de pétrole est déjà moins cher que ça, et la tendance devrait se poursuivre.

    Le portefeuille des automobilistes devrait donc s’en féliciter, dans quelques semaines… Pour ce qui est du secteur pétrolier, par contre, le contre-coup risque d’être dur : entre la baisse de la demande mondiale sur fonds de pandémie et la guerre des prix du brut qui vient de commencer, les résultats 2020 risquent d’être dans le rouge. Et cela signifie, comme toujours, baisse des investissements ou encore licenciements massifs…

    http://www.economiematin.fr/news-opep-russie-prix-petrole-guerre-baisse-carburants-essence-diesel-impact-decision

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    1. La baisse des prix à la pompe ne peut que bénéficier à l'économie de tous les pays où elle est effective. Jusque là, l'État (qui ne sait même pas gérer une épicerie et veut gérer une grande surface !) vole l'argent des consommateurs pour le dilapider dans des gouffres financiers dignes de trisomiques ! (éoliennes, panneaux solaire, etc).

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  17. CHUTE LIBRE


    par STÉPHANE DÉO
    09/03/2020


    Le cours du pétrole a chuté de plus de 50% depuis le début de l'année 2020.

    Les marchés sont de nouveau en chute libre avec des cours inimaginables il y a encore quelques jours (le 10-ans américain sous les 0,5% ce matin !!!). Des mouvements d’une telle violence peuvent avoir des effets retour majeurs sur l’économie, il faut donc analyser les « points de rupture », le marché monétaire et le marché credit high yield aux Etats-Unis semblent les plus vulnérables pour faire caisse de résonnance. Il existe néanmoins une palette de mesure que les autorités monétaire et budgétaires peuvent prendre. Reste à savoir si, et surtout quand, elles le feront.

    Point de marché : ce matin

    A l’heure où nous écrivons (7 :00), les mouvements sur les marchés ce matin sont une fois de plus impressionnants. Les taux 10-ans américains sont passés cette nuit sous les 0,50%. Le mouvement en quelques jours est simplement monstrueux (un mouvement de « 5,1 sigma » pour les spécialistes), ce qui veut aussi dire qu’il était quasiment impossible pour un fonds spéculatif de couvrir ses positions de manière adéquate. Et donc qu’il y a des fonds qui doivent avoir des pertes très conséquentes. Toute la courbe Treasury est donc maintenant sous les 1% ! Les mouvements sur les taux Européens sont (un peu) moins forts même si le Bund est au plus bas historique à -0,71%.

    - voir graphique sur site -

    Les marchés actions asiatiques ont ouvert en très forte baisse (-5% sur le Nikkei, -3,5 sur le Hang Seng) et les futures nous disent que les marchés européens devraient suivre.

    Finalement le VIX a bondi et la courbe de volatilité ressemble à celle de 2011 au moment de la crise souveraine (on est encore loin du niveau de 2009).

    La séance devrait donc être particulièrement agitée pour les actifs risqués, portée par une aversion au risque très forte.

    Les points de rupture

    Ces mouvements de marché extrêmes peuvent conduire à une crise économique grave. Il convient alors de regarder où sont les points de rupture potentiels. Il semble qu’il y ait au moins deux fragilités sur lesquelles nous avions écrit par le passé.

    D’une part le marché monétaire américain. L’écart Libor-OIS mesure la prime de risque sur le marché interbancaire. Comme on le voit sur le graphique ci-dessous elle a très fortement progressé sur ces derniers jours aux Etats-Unis même si la situation est beaucoup plus calme sur les autres devises majeures, Euro, Franc Suisse et Livre sterling. Le pic précédent correspondait au stress sur ce marché de septembre dernier. Depuis, la Fed a mis en place son « mini-QE », elle achète de la dette d’état à court terme mais aussi elle a mis en place des opérations de repo avec les banques. Tout ceci a contribué à faire progresser la taille de son bilan de presque 500 milliards de dollars, un chiffre énorme en si peu de temps : il faut rappeler qu’avant la crise le bilan total de la Fed était de l’ordre de 800 à 900 milliards. Malgré cette injection massive de liquidité le stress est donc resté très élevé.

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  18. - voir graphique sur site -

    Deuxième point de rupture, le marché du credit aux Etats-Unis, et plus particulièrement le secteur énergétique. Les prix du pétrole se sont effondrés ce matin à la suite de la décision de l’Arabie Saoudite de baisser ses prix de vente après la réunion infructueuse de l’OPEP. Le Brent perd presque 30%, passant de 45,5 dollars le baril vendredi soir à 33,2 ce matin.

    - voir graphique sur site -

    On sait que le secteur de l’énergie représente un peu plus du dixième du secteur High Yield aux Etats-Unis et que lorsque les cours du brut passent au-dessous de 50 dollars, ce qui est proche du coût d’extraction du gaz de schiste aux Etats-Unis, ce secteur est particulièrement sous pression. C’est le cas actuellement. Le graphique ci-dessous montre que ce secteur est en train de sur-réagir en comparaison des autres secteurs et que la prime de risque progresse très rapidement.

    - voir graphique sur site -

    On est donc sur un niveau de marché où à la fois le marché monétaire ne fonctionne pas correctement et où certains secteurs commencent à montrer des signes inquiétants. Tout ceci peut être en partie traité par une injection de liquidité encore plus massive de la Fed mais ces « points de rupture » doivent être suivis de prêt, ils peuvent faire boule de neige et mener à une crise économique beaucoup plus grave.

    Quelle réaction de politique ?

    Il faut commencer par le diagnostic sur la situation. L’effet du coronavirus est transitoire sur l’économie, et elle devrait revenir sur son chemin de croissance lorsque l’épidémie sera finie. La progression de l’épidémie en Italie est très proche de l’évolution en Chine, avec 29 jours de décalage. L’évolution du nombre de cas en Allemagne est presque identique à l’évolution en Italie, avec 8 jours de décalage. Il semble donc que le même profil sur le nombre de cas se répète.

    Dans ces cas le problème principal est donc d’aider les entreprises à passer cette période creuse et à éviter des faillites de PME qui ne peuvent pas faire face à des problèmes de liquidité alors qu’elles sont fondamentalement solvables. Une baisse des taux n’est que de peu d’utilité, et d’ailleurs la baisse la dernière semaine de la Fed n’a certainement pas rassuré les marchés.

    La BCE, qui se réunit jeudi, devrait plutôt annoncer des mesures de soutien d’une part pour le marché du credit (une augmentation du QE ou un changement d’orientation est possible) mais aussi en faveur du credit bancaire qui représente les 4/5 de la dette des entreprises. Cela peut passer par un nouveau TLTRO plus généreux ou simplement par un TLTRO plus court, par exemple de six mois, spécifiquement destiné aux entreprises. La Banque d’Angleterre avait mis en place un « funding for lending » durant la crise, c’est un exemple pertinent.

    Du coté budgétaire on peut aussi voir certaines mesures. D’une part de soutien à la consommation. Mais aussi pour améliorer temporairement la trésorerie des entreprises. Un moratoire sur les paiements de sécurité sociale peut être par exemple envisagé, il consisterait tout simplement à faire passer une partie du BFR des entreprises sur le budget de l’état. On peut aussi penser en Allemagne au « Kurzarbeitergeld », un système mis en place durant la crise qui permet, sous conditions, aux entreprises de mettre de manière temporaire ses ouvrier au chômage ce qui transfère une partie de la masse salariale là aussi sur les comptes de l’état.

    Il existe donc beaucoup de solutions pour amoindrir les effets récessifs du coronavirus, reste à savoir si elles seront mis en place, et surtout quand elles le seront.

    http://www.economiematin.fr/news-krach-bourse-9-mars-2020-petrole-coronavirus-prix-carburant-deo

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  19. LES ÉOLIENNES POLLUENT ÉNORMÉMENT


    par LUDOVIC GRANGEON
    10/03/2020


    En 2019 les raccordements d'éoliennes en Allemagne ont chuté de 82%.

    Depuis quelques années, le lobby des énergies renouvelables reste crispé sur une seule filière, celle qui permet de faire beaucoup d’argent tout de suite sans lendemain. Contrôlé par seulement 9 fabricants, tous étrangers, il propose un seul modèle d’éoliennes alors qu’il en existe 14 !!! Les structures sont gérées par des lobbyistes et financiers professionnels ayant peu de rapport avec l’énergie, venant des cabinets d’avocats d’affaires ou de fonds de pension. Ce qu'on ignorait, c'est que cette filière est aussi très polluante. Même Emmanuel Macron s’est rendu compte de la supercherie en déclarant à Pau en janvier 2020 que la coupe était pleine, face au mécontentement général. Le nouveau schéma d'Emmanuelle Wargon vole en éclats.

    Les éoliennes polluent et elles polluent énormément !!!

    Un désastre écologique et environnemental est révélé par une inspection générale interministérielle effectuée en mai 2019, véritable bombe écologique, encore trop confidentielle.(CGEDD 012673-01)

    3 immenses problèmes techniques et un gros souci financier.

    Depuis dix ans, un subterfuge avait exclu des contraintes environnementales les socles des éoliennes en béton de plusieurs milliers de tonnes chacun. Cette mesure est d’une part contraire aux Directives Européennes, et surtout, les experts confirment que ces immenses socles en béton polluent énormément le sous-sol à terme et notamment les ressources en eau. Les propriétaires qui louent leur terrain ne sont ni informés ni indemnisés et vont se retrouver avec des terrains pollués inutilisables et même responsables de ces pollutions !!! Une réponse ministérielle à la question d’un parlementaire le reconnait depuis 2018.

    Les pales des éoliennes sont en matériaux de synthèse et résine et n’ont qu’une durée de vie limitée de quelques années. Leur renouvellement périodique crée actuellement un gisement de 200 000 tonnes de déchets difficiles à recycler. Les promoteurs éoliens n’ont rien fait depuis 15 ans pour prévenir ce problème. Bien pire, ils s’apprêtaient à refiler ces déchets dans la filière publique subventionnée. Le Ministère des Finances prévient qu’il n’en est pas question et que les promoteurs doivent prendre ce coût colossal à leur charge, ce qu’ils n’ont pas prévu. Des stockages discrets existent déjà un peu partout, et même des destructions sauvages très polluantes. De plus, on enregistre de nombreuses maladies professionnelles et cancers chez les fabricants de pales sousmis à des délais rapides pour plus de profits.

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  20. 5 milliards de profits mais un trou de 12 milliards

    C’est là où le problème financier intervient : obsédés par les profits, les promoteurs éoliens ont encaissé les subventions des tarifs élevés en bénéfices alors qu’ils devaient couvrir ces coûts environnementaux. Les provisions de démantèlement sont ridicules quand elles existent, souvent de l’ordre de 50 000 euros, au moins dix à quinze fois moins que nécessaire …. Il existe aux USA 14 000 éoliennes abandonnées rouillées en pleine nature par les fonds de pension à cause de ce problème. Ces mêmes propriétaires possèdent 80 % du parc français éolien !.... car les promoteurs ne gardent pas la propriété de leurs éoliennes dès la mise en service.

    Dernier point au moins aussi important que le problème de l’amiante : les alternateurs des éoliennes sont élaborés à base de lanthanides, ces terres rares spéciales qui dopent les aimants. On connait déjà le gros problème des ordinateurs et téléphones portables pour quelques grammes. Il peut y en avoir 200 kilos par éolienne !!! De plus, avec l’usure, ces matériaux sont dispersés au vent à 100 m de haut jusqu’à 40 km à la ronde. Là encore, rien n’est prévu pour le moment. Leur extraction produit deux fois plus de déchets toxiques radioactifs que les combustibles nucléaires !! Un comble !!!

    Il parait qu’on dit que les éoliennes sont une énergie propre ????

    http://www.economiematin.fr/news-eolienne-pollution-ecologie-economie-impact-grangeon

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  21. Crise économique en Algérie: le coronavirus est-il l’arbre qui cache la forêt ?


    14:38 10.03.2020) URL courte
    Par Kamal Louadj


    Le prix du pétrole chute avec l’épidémie de coronavirus, mettant à mal l’économie algérienne. Mais cette épidémie est-elle la cause réelle de la crise en Algérie ? Analyse.

    Alors qu’un sentiment de panique s’empare des Algériens et d’un bon nombre d’experts économiques face à la chute vertigineuse du prix du pétrole, le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab a tenté de rassurer dans une déclaration au site d’information Ennahar Online, évoquant la cause du coronavirus. Bien que le prix de l’or noir pointe ce mardi 10 mars à un peu plus de 33 dollars le baril, l’épidémie du coronavirus n’a en réalité donné qu’un coup d’accélérateur à une situation mondiale et nationale déjà fragile.

    «Je rassure le peuple algérien que la crise sera contenue», a affirmé le ministre, soulignant que son département travaillait «jour et nuit pour faire face à cette crise qui a frappé les prix du pétrole, fortement affectés par la propagation du coronavirus».

    Rappelant que l’économie mondiale avait déjà été frappée par une crise similaire en 2014, M.Arkab a noté que «le monde a enregistré un recul important de la demande de pétrole, ce qui a entraîné l’effondrement des prix».

    Le coronavirus, comme un cheveu tombé sur la soupe

    En effet, qu’elle était la situation de l’économie mondiale, notamment chinoise, avant décembre 2019, au moment de l’apparition de l’épidémie du coronavirus dans la ville de Wuhan en Chine, premier pays consommateur d’hydrocarbures dans le monde ?

    Selon un rapport publié en novembre 2019 par l’Institut international des finances (IIF), l’ensemble de la dette mondiale devrait dépasser les 230.000 milliards d’euros en 2020, faisant peser sur chacun des 7,7 milliards d’êtres humains vivant sur la planète une dette de 29.400 euros. Une dette équivalente à 320% du PIB mondial, précise la même source.

    L’IIF indique par ailleurs que cette dette est principalement due à deux pays, les États-Unis et la Chine, qui sont à eux seuls responsables d’environ 60% de son augmentation. Ainsi, la dette globale des USA devrait dépasser en 2020 les 63.000 milliards d’euros, alors que celle chinoise franchirait la barre des 35.000 milliards d’euros, soit 303% du PIB du pays.

    En 2019, la Chine, locomotive de l’économie mondiale, a enregistré sa plus faible croissance depuis 29 ans, selon un bilan officiel. En effet, celle-ci s’est établie à 6%, en recul de 0,6% par rapport à 2018, et encore plus par rapport aux progressions enregistrées depuis les années 2000, de 8 à 10 % par an, avec un pic à 14% en 2007. Elle devrait pour des raisons structurelles passer en-dessous des 6% en 2020, suppose la même source.

    Dans le contexte de la propagation de l’épidémie du coronavirus, l’OCDE a annoncé lundi 9 mars que la croissance mondiale devrait être de 2,4% au lieu des 2,9% initialement prévus avant le début de la maladie. Celle de la Chine devrait s’établir à 4,9%, soit un recul de 0,8%, entraînant dans son sillage toutes les grandes économies du monde, avertit l’OCDE.

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  22. Qu’en est-il en Algérie ?

    En Algérie, l’économie du pays a été maintenue en activité depuis novembre 2017 grâce au financement non conventionnel décidé par le gouvernement d’Ahmed Ouyahia, actuellement en prison pour des affaires de corruption. Depuis la chute du prix du pétrole en 2014, les réserves de change du pays sont, à titre d’exemple, passées de 179 milliards de dollars fin 2014, à 62 milliards en décembre 2019, d’après les notes de conjoncture de la Banque d’Algérie correspondant aux mêmes périodes. Les volumes d’exportation des hydrocarbures, seule source de devises du pays, présentent en recul inquiétant.

    En plein débat sur le nouveau projet de loi sur les hydrocarbures, Mohamed Arkab a déclaré mardi 29 octobre devant la Commission des affaires économiques à l’Assemblée populaire nationale (APN) que «60% des réserves initiales d’hydrocarbures du pays étaient épuisées», informe l’Algérie Presse Service (APS).

    L’ex-ministre des Finances Mohamed Loukal a indiqué jeudi 7 novembre devant les députés lors d’une séance de questions-réponses relatives au projet de loi de finances 2020 que le déficit du budget de l’État était de 1.533 milliards de dinars (11,7 milliards d’euros, soit 7% du PIB), alors que celui du Trésor s’élevait à 2.435 milliards de dinars (18,4 milliards d’euros, soit 11,4% du PIB), annonçant l’éventualité d’un recours à la planche à billets et à l’endettement extérieur.

    Le taux de chômage en Algérie, qui dépasse déjà les 11%, risque de connaître une hausse importante, avancent certains experts algériens.

    Franklin Roosevelt et Charles de Gaulle, des exemples pour l’Algérie ?

    Les deux hommes d’État ont un dénominateur commun: ils ont réussi à redresser l’économie de leur pays dans les moments les plus graves de l’Histoire, se basant sur le crédit public productif émis par une banque nationale à la demande du Trésor et sous contrôle du Parlement.

    Le premier a pris les rênes des États-Unis juste après la crise financière internationale de 1929 et a fait face à la Seconde Guerre mondiale grâce à sa politique du New Deal. Le deuxième, héros de la guerre de 1939-1945, a sorti la France de l’emprise du régime des partis de la IVe République et à lancer la politique des Trente Glorieuses et de la reconstruction d’après-guerre sous la Constitution de la Ve République. Dans les deux pays, les résultats ont été incontestablement positifs.

    Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

    https://fr.sputniknews.com/maghreb/202003101043228595-crise-economique-en-algerie-le-coronavirus-est-il-larbre-qui-cache-la-foret/

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    1. (...) Selon un rapport publié en novembre 2019 par l’Institut international des finances (IIF), l’ensemble de la dette mondiale devrait dépasser les 230.000 milliards d’euros en 2020, faisant peser sur chacun des 7,7 milliards d’êtres humains vivant sur la planète une dette de 29.400 euros. Une dette équivalente à 320% du PIB mondial, précise la même source. (...)

      faisant peser sur chacun des 7,7 milliards d’êtres humains vivant sur la planète une dette de 29.400 euros ! La vendettavirus pire que le Corana !

      Comment créer la dette ? Exemple:
      JE VOUS DONNE ! (prêt par ordinateur !):

      1000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 €£$

      et vous me les rendez dans 100 ans (Taux 1% promo !)

      Hahaha !

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  23. Le «Clean Economy Act» de la Virginie aura de mauvais résultats


    Par Paul Driessen
    8 mars 2020



    En grande partie avec des votes partisans, urbains contre ruraux, le législateur de Virginie est prêt à promulguer une loi sur l'économie propre qui éliminerait la production d'électricité à partir du charbon, empêcherait la construction de nouvelles centrales électriques au gaz - et remplacerait l'énergie fossile fiable et abordable par énergie éolienne, solaire et batterie de secours. Le projet de loi offre d'importantes leçons de mise en garde aux électeurs, aux travailleurs et aux consommateurs en Virginie et aux États-Unis.

    Le chef de la majorité au Sénat, Dick Saslaw, a déclaré que la Virginie avait «un problème climatique et que vous ne pouvez pas le résoudre gratuitement». Cependant, la crise climatique est majoritairement exagérée, imaginaire ou basée sur des modèles informatiques défectueux. Pire encore, la «solution» coûtera cher à plusieurs niveaux, mais ne fera pas la moindre différence avec le climat mondial.

    Les États-Unis ont en fait connu moins de tornades violentes (F3-5) au cours des 35 dernières années qu'au cours des 35 précédentes, et pas une en 2018. La fréquence et l'intensité des ouragans ont peu changé depuis 1850 - sauf que les États-Unis ont connu une absence record de 12 ans des ouragans de catégorie 3-5, 2005-2017. Après avoir augmenté d'environ 400 pieds depuis la dernière période glaciaire, les mers ont augmenté à seulement 7-12 pouces par siècle pendant plus de 150 ans, et une grande partie de l'élévation apparente du niveau de la mer est en fait un affaissement des terres, y compris autour de la région de Norfolk-Virginia Beach.

    L'eau, la glace et la vapeur d'eau ont des influences beaucoup plus importantes sur les températures, le climat et les conditions météorologiques de la Terre que le dioxyde de carbone et tous les autres gaz atmosphériques combinés, note le cofondateur de Greenpeace, Patrick Moore. Les océans ont 1 000 fois plus de chaleur que l'atmosphère. Les nuages captent la chaleur et reflètent l'énergie solaire entrante. Pourtant, les scientifiques ne peuvent toujours pas séparer les facteurs humains des facteurs naturels dans tout cela.

    Mais les démocrates de Virginie insistent sur le fait qu'il y a une crise climatique et sont déterminés à interdire les combustibles fossiles pour y mettre fin.

    Les factures «sans carbone» de la Virginie entraîneraient la fermeture de quelque 6 200 mégawatts d'électricité au charbon et l'interdiction de construire de nouvelles unités au gaz. Pendant ce temps, la Chine dispose déjà de 900 000 MW de centrales électriques au charbon, a 200 000 MW en construction, prévoit 150 000 MW supplémentaires (tous en Chine), rapporte Greenpeace, et construit ou finance de nombreuses centrales électriques au charbon et au gaz en Afrique et Asie. L'Inde compte déjà des centaines d'unités alimentées au charbon et en prévoit près de 400 autres. La Chine et l'Inde construisent ou prévoient de construire des centaines de nouveaux aéroports et de mettre des millions de voitures de plus sur leurs routes.

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  24. Ainsi, même si le gaz carbonique joue plus qu'un rôle insignifiant dans le changement climatique, les actions de la Virginie pourraient réduire le réchauffement futur de 0,001 à 0,01 degré indétectable. Les détails du projet de loi sont révélateurs et troublants.

    La loi quasiment promulguée fermerait la centrale électrique au charbon la plus récente et la plus propre d’Amérique, à moins qu’elle ne puisse réduire les émissions de gaz carbonique de 83% d’ici 2030, en utilisant une technologie non encore prouvée de «capture et stockage du carbone». Mais même si cela fonctionnait, cette technologie coûterait des millions par an pour fonctionner - et nécessiterait un tiers de la production électrique de la centrale pour fonctionner. Parlez de ne pas être libre, surtout pour les résidents locaux.

    Pour remplacer l'électricité éradiquée, les sociétés énergétiques de Virginie installeraient 5 200 MW d'éoliennes offshore - apparemment des turbines Haliade-X GE de 12 MW fabriquées dans une nouvelle usine dans la province du Guangdong, au sud de Wuhan. Cela nécessiterait 433 de ces mastodontes, chacun s'élevant à 850 pieds au-dessus des vagues à environ 27 miles au large de la côte de Norfolk-Virginia Beach, dans 50 à 70 pieds d'eau. (À titre de comparaison, le Washington Monument mesure «seulement» 555 pieds de haut.)

    L'eau salée constante et les tempêtes fréquentes corrodent les turbines, ce qui les rend moins performantes chaque année. En réalité, pour obtenir 5 200 MW d'électricité, les 433 turbines devraient fonctionner à 100% de leur capacité nominale 24/7/365. S'ils ne fonctionnent que la moitié du temps, Virginia aurait besoin de 866 turbines monstres.

    Les activistes climatiques et les développeurs de Big Wind prévoient jusqu'à 30 000 MW de vent offshore le long de la côte est d'ici 2030. À 100% de leur capacité, cela représente 2 500 turbines Heliade-X gargantuesques ! Les impacts sur le radar, l'aviation, les sous-marins, les navires de surface et la pêche seraient énormes. Les pales de turbine tueraient d'innombrables oiseaux. Les vibrations et le bruit des infrasons nuiraient aux systèmes de navigation sonar des baleines et des dauphins sur des kilomètres.

    Étant donné que ces turbines se trouveraient dans les eaux fédérales, le ministère de l'Intérieur, le National Marine Fisheries Service et les autres agences fédérales doivent évaluer pleinement et soigneusement leurs effets cumulatifs sur toutes ces activités humaines et valeurs environnementales. Ils doivent également tenir compte des impacts cumulatifs de toutes les opérations minières, de traitement, de fabrication et autres opérations mondiales requises pour construire et installer les turbines.

    Ces éoliennes monstres nécessiteront des millions de tonnes de béton, d'acier, de cuivre, d'éléments de terres rares, de composites en fibre de verre et de carbone et d'autres matières premières. Pour les obtenir, il faudra retirer des milliards de tonnes de minerai et de roches associées, dans des mines nouvelles ou agrandies partout dans le monde, mais probablement pas aux États-Unis. L'énergie éolienne (et solaire) dépendrait presque totalement des matériaux, composants et produits finis étrangers - pour la plupart chinois ou chinois. La pollution, les conditions de travail, la destruction des terres et des habitats, le travail des enfants et les violations des droits de l'homme, les cancers et autres maladies en phase terminale parmi les travailleurs et les communautés locales seraient endémiques et odieux pour la plupart des Américains.

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  25. À l'heure actuelle, il y a peu ou pas de barges derrick capables d'installer des turbines de 12 MW. Imaginez combien de temps il faudra pour installer 400 à 2500 d'entre eux le long de la côte Est - et les réparer ou les remplacer à mesure qu'ils vieillissent, ou après une énorme tempête comme le Great Atlantic Hurricane de 1944 anéantit la production d'électricité offshore.

    La Clean Economy Act stipule que 16 100 MW supplémentaires d'énergie de remplacement pour les combustibles fossiles proviendraient de panneaux solaires photovoltaïques. Sur la base des données d'une opération solaire de 400 MW dans le comté de Spotsylvania, en Virginie, ces panneaux couvriraient complètement une superficie jusqu'à 3,5 fois plus grande que Washington, DC.

    Les conditions de l'Arizona n'existent pas en Virginie. Les nuages, la nuit et un ensoleillement sous-optimal pendant une grande partie de la journée et de l'année font que ces millions de panneaux généreront en réalité un peu plus de 3 200 mégawatts - de manière imprévisible et peu fiable. Pour obtenir la totalité des 16 100 MW d'électricité prescrits par la loi, Virginia devrait couvrir jusqu'à 18 fois la superficie de Washington, DC avec des panneaux. C'est 700 000 acres (283 279 ha).

    La législation de Virginie (HB1526 a adopté les deux chambres) exige également que les sociétés de services publics «construisent ou acquièrent 3 100 mégawatts de capacité de stockage d'énergie», vraisemblablement des batteries. C'est déroutant, car les batteries ne produisent pas d'électricité (mégawatts); ils stockent simplement l'énergie produite par le charbon, le gaz, le nucléaire, l'éolien ou le solaire (mégawattheures, MWh). Si les législateurs parlent de 3100 MWh, la Virginie aurait besoin de 36500 batteries d'une demi-tonne de Tesla de 85 kilowattheures, nécessitant encore plus de lithium et de cobalt provenant d'endroits avec de terribles antécédents en matière d'environnement et de droits de l'homme.

    Virginia exigera-t-elle que ses matériaux et composants éoliens, solaires et de batterie soient achetés de manière responsable ? Cela exigera-t-il des certifications vérifiées de façon indépendante qu'aucune d'entre elles n'implique le travail des enfants, et toutes sont produites conformément aux lois, réglementations et codes éthiques des États-Unis et de Virginie pour la sécurité au travail, des salaires équitables, la pollution de l'air et de l'eau, la préservation de la faune et la récupération des terres minées? Faudra-t-il que les coûts sociaux supposés du carbone reconnaissent les avantages sociaux des carburants à base de carbone et du dioxyde de carbone?

    Pour alimenter en électricité les installations éoliennes en mer et les installations solaires de la région de l'Est vers les collectivités situées sur le côté ouest du sentier des Appalaches de 2 200 milles, il faudra de nombreuses nouvelles lignes de transmission à travers le sentier. Les écologistes s'opposent catégoriquement aux gazoducs qui passeraient à 700 pieds sous le sentier. Comment réagiront-ils aux multiples lignes de transmission et tours traversant le sentier et altérant les vues panoramiques ?

    Les alternatives éoliennes, solaires, à batterie et à biocarburants ne sont tout simplement pas propres, vertes, renouvelables ou durables. La Clean Economy Act représente le blanchiment de la verdure, la signalisation de la vertu et le contrôle du gouvernement au pire. Il remplace une électricité fiable et abordable par une énergie chère et peu fiable. Le simple fait de déclarer, comme le fait cette loi de Virginie à maintes reprises, que toutes ces actions sont «dans l'intérêt public» ne le fait pas.

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  26. L'élimination de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles signifie que les coûts d'éclairage, de chauffage, de climatisation, de réfrigération, d'informatique et autres augmenteront - pour les familles, les hôpitaux, les écoles, les églises, les entreprises, les usines et les agences gouvernementales. Les impacts environnementaux locaux, étatiques, américains et mondiaux vont monter en flèche, sans avantages climatiques.

    En Virginie et partout en Amérique, les villes et les comtés libéraux ont donné un «refuge» aux immigrants illégaux, y compris aux criminels répétés. De nombreuses communautés conservatrices de Virginie se sont déclarées sanctuaires du deuxième amendement. Il est peut-être temps pour eux de résister à l'assaut de l'alarmisme climatique et des fantasmes d'énergie pseudo-renouvelable - en se déclarant également sanctuaires de combustibles fossiles.

    This article originally appeared at WUWT

    https://www.cfact.org/2020/03/08/virginias-clean-economy-act-will-have-dirty-results/

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  27. Brûlages dirigés et éclaircies aident les forêts à lutter contre les incendies de forêt


    Par CFACT
    7 mars 2020


    Brûler ou ne pas brûler. Telle est la question.

    Depuis plusieurs années, les écologistes et les experts en gestion forestière débattent de l'opportunité d'administrer l'éclaircie des arbres et les «brûlages dirigés» pour tenter de réduire les impacts des incendies de forêt catastrophiques dans nos régions sauvages.

    Cet éclaircissage est généralement effectué en enlevant d'abord les arbres de petite et moyenne taille et en laissant le bois de croissance plus ancien dans une zone boisée. La raison en est que les arbres plus âgés résistent mieux aux sécheresses et aux incendies de forêt. Une fois qu'une partie de la forêt a été éclaircie, une soi-disant «brûlure dirigée» est établie afin de réduire les arbres abattus, les aiguilles de pin, les herbes et les arbustes qui peuvent être utilisés comme combustible pour un feu de forêt incontrôlable à l'avenir.

    La grande question est… est-ce que cette technique de «l'homme qui gère la nature» fonctionne réellement ?

    Eh bien, selon une étude récente menée par l'Université de Washington et le US Forest Service, la réponse apparente est «oui».

    Tel que rapporté dans Science Daily, cette étude a révélé que les brûlages dirigés avaient un impact direct sur le ralentissement de la fameuse traînée de poudre du complexe de Carlton dans le centre-nord de l'État de Washington. Cet incendie a commencé en juillet 2014 lorsque des vents forts ont propulsé ses flammes pour propager plus de 160 000 acres de forêts et de parcours qui ont finalement brûlé plus de 250 000 acres au milieu d'un été particulièrement chaud et sec. N'eut été de la bonne gestion préalable, cela aurait pu être pire.

    Comme indiqué dans Science Daily:

    [A] les zones qui ont été éclaircies et brûlées par prescription ont eu plus d'arbres en survie que les zones qui n'ont pas reçu ces traitements de carburant.

    Selon l’auteur principal Susan Prichard [chercheuse à l’UW School of Environmental and Forest Sciences] «Notre étude suggère que les traitements du combustible valaient la peine d'être investis, produisant un résultat post-incendie plus souhaitable que s'ils n'avaient pas été mis en œuvre, "

    [Les chercheurs ont également] constaté que même pendant les premiers jours explosifs du complexe de Carlton, les zones éclaircies et brûlées par prescription avaient plus d'arbres en survie que les zones qui n'avaient pas reçu ces traitements de carburant.

    Bien que cette étude se soit concentrée sur l'incendie du complexe Carlton, ses résultats ont des implications plus larges pour la gestion des forêts dans le monde. Ce dernier travail s'ajoute à la bibliothèque croissante d'études montrant comment l'éclaircie des arbres et les brûlures contrôlées peuvent réduire la gravité du prochain incendie sur le paysage.

    Pour plus d'informations, lisez l'article complet sur Science Daily.

    https://www.cfact.org/2020/03/07/prescribed-burns-thinning-helps-forests-tackle-wildfires/

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  28. Véhicule détruit lors des émeutes«Truquer les chiffres de la délinquance est un sport national en France», selon Alexandre Langlois


    17:40 10.03.2020
    Par Fabien Buzzanca


    Sputnik France a reçu le policier et lanceur d’alerte Alexandre Langlois. À la tête du syndicat contestataire Vigi, celui qui s’est dit «suspendu sur ordre de Castaner» a pris la plume pour dénoncer «les dérives» de la maison police France avec le livre «L’ennemi de l’Intérieur». Entretien.

    - voir clip sur site -

    Truquage des chiffres de la délinquance, ordres illégaux, corruption, syndicats majoritaires proches du pouvoir… Alexandre Langlois, policier et secrétaire général du syndicat Vigi, dépeint un tableau sombre de la police nationale. Avec L’ennemi de l’intérieur, dérives et dysfonctionnements de la police nationale, aux éditions Talma Studios, le lanceur d’alerte lâche de véritables bombes. D’après lui, la police nationale est malade. Il s’en prend avec virulence à ses dirigeants qu’il juge responsables d’une situation qui a conduit 59 policiers à s’ôter la vie en 2019.

    Le policier revient longuement sur la problématique du maintien de l’ordre lors des manifestations de Gilets jaunes, l’affaire Benalla ou encore les nombreux combats juridiques que mène son syndicat. D’après lui, il y a urgence à refonder la maison police France. Celui qui dit «déranger le pouvoir politique» au nom de son syndicat a répondu aux questions de Sputnik France.

    https://fr.sputniknews.com/france/202003101043230150-truquer-les-chiffres-de-la-delinquance-est-un-sport-national-en-france-selon-alexandre-langlois/

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  29. Il devient la première fortune d’Asie après la chute du pétrole


    16:04 10.03.2020


    Le dirigeant indien de Reliance Industries, Mukesh Ambani, considéré il y a peu comme l’homme le plus riche d’Asie, a été devancé par le fondateur d’Alibaba Group dont la fortune est actuellement estimée à 44,5 milliards de dollars, rapporte Bloomberg. Selon des experts, ce changement est dû à la chute brutale des cours du pétrole.

    Le fondateur d'Alibaba, Jack Ma, occupe désormais la première place du classement des personnes les plus riches d'Asie, informe Bloomberg ce mardi 10 mars.

    Il devance Mukesh Ambani, directeur de la multinationale indienne Reliance Industries, tombé à la deuxième place après l'effondrement des prix du pétrole.

    5,8 milliards de dollars de pertes

    La fortune de Jack Ma est aujourd’hui estimée à 44,5 milliards de dollars, faisant de lui la 18e fortune de la planète. Mukesh Ambani a quant à lui perdu lundi 9 mars 5,8 milliards de dollars (sa fortune totale étant de 41,8 milliards), passant à la 19e place.

    Selon les experts interrogés par Bloomberg, les pertes de l'homme d'affaires chinois ont été minimisées en raison de la demande accrue d'applications mobiles et de services de l’informatique en nuage, ou cloud computing. Depuis le début de l’année, l’action Alibaba a chuté de 6,8%, contre 26% pour celle de la société indienne qui a plongé lundi 9 mars de 12%, soit la plus forte baisse enregistrée depuis 2009

    Les causes de la chute des prix du pétrole

    Le marché du pétrole a connu une chute brutale après que Riyad a pris la décision de baisser les prix de vente pour le brut dans toutes ses qualités et destinations pour le mois d’avril, après l’échec des négociations des pays membres de l’OPEP+.

    L’Arabie saoudite a ainsi envisagé d’augmenter sa production journalière de barils en avril jusqu’à 10 millions, contre 9,7 millions en mars, selon l’agence Bloomberg.

    https://fr.sputniknews.com/international/202003101043230519-il-devient-la-premiere-fortune-dasie-apres-la-chute-du-petrole/

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  30. Coronavirus, en continu: le nombre des décès en Italie passe de 463 à 631 en une journée


    18:23 10.03.2020


    Alors que l’éventail des États touchés par le Covid-19 s’élargit avec de nouveaux pays tels le Panama ou la Mongolie, où un Français a été testé positif, l’Italie adopte des mesures drastiques. À partir de ce 10 mars, l’intégralité de son territoire passe en «zone rouge», les autorités priant les quelque 60 millions d’Italiens de rester confinés.

    Alors que la Corée du Sud, second pays au monde le plus affecté par le nouveau coronavirus, constate une baisse de son bilan quotidien, la situation reste assez tendue en Europe.

    Ainsi, le nombre de cas recensés en Italie avoisine les 8.000, selon les données annoncées par le chef de la Protection civile, Angelo Borrelli. Le gouvernement italien tient à introduire des mesures draconiennes via un décret obligeant les quelque 60 millions d'Italiens à rester à leurs domiciles à partir de ce lundi:

    «Je vais signer un décret que l'on peut résumer ainsi: "Je reste chez moi". Il n'y aura plus de "zone rouge dans la péninsule" [...]. L'Italie toute entière deviendra une zone protégée», a affirmé le chef du gouvernement Giuseppe Conte sur un ton grave lors d'un point presse au siège du gouvernement à Rome, selon l’AFP.

    Tous les Italiens devront «éviter les déplacements» sauf pour aller travailler, pour se ravitailler ou encore pour les soins médicaux. Les rassemblements sont également interdits.

    Le nombre de cas grimpe aux États-Unis à plus de 700
    Le Panama recense son tout premier cas
    Un premier cas également signalé en Mongolie, il s’agit d’un Français qui est arrivé dans la capitale du pays via Moscou
    La Tunisie a suspendu toutes les liaisons maritimes avec l'Italie

    19:19
    Coronavirus en France
    Coronavirus: depuis la mi-journée, 178 personnes de plus ont été déclarées contaminées en France

    19:17 10.03.2020
    Depuis le dernier bilan annoncé à la mi-journée mardi 10 mars, 178 personnes ont été testées positives au coronavirus en France. Ainsi, le nombre de cas d’infection a atteint dans le pays 1.784 personnes, 33 en sont mortes.

    18:41
    Les autorités de Moscou annulent les événements rassemblant plus de 5.000 personnes et ce, jusqu'au 10 avril.

    18:16
    Nouveau bond en Italie: 10.149 cas contre 9.172 la veille

    Le nombre de personnes décédées des suites du coronavirus en Italie a augmenté de près de 200 en une seule journée, passant de 463 à 631.

    Celui des cas confirmés atteint désormais les 10.149, contre 9.172 la veille.

    18:10
    La Slovénie ferme sa frontière avec l'Italie

    17:56
    Air France suspendra tous ses vols à destination comme en provenance d'Italie du 14 mars au 3 avril
    D'ici au 14 mars, Air France maintiendra un vol par jour vers chacune de ses destinations italiennes afin de permettre aux clients qui le souhaitent d'anticiper leur voyage, cite l'AFP un communiqué de la compagnie.

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  31. 17:51
    Coronavirus: l'Algérie annule tous les rassemblements sportifs, culturels et politiques

    17:51 10.03.2020
    Comme tant d'autres pays, l'Algérie a décidé d'annuler une série d'événements sportifs, culturels et même politiques en raison du coronavirus qui a fait ce mardi 10 mars sa première victime au Maghreb.

    17:38
    La Grèce ferme toutes ses écoles, crèches et universités

    La Grèce a annoncé mardi la fermeture de toutes les écoles, les crèches et les universités pour deux semaines afin de ralentir la propagation du nouveau coronavirus, informe l'AFP.

    À présent, 89 personnes ont été contaminées dans plusieurs régions de ce pays.

    17:38
    Déjà 173 cas dans l’État de New York

    D’après le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, le nombre de contaminations est passé à 173 cas.
    Plus tôt, il avait déclaré qu’il s’attendait à ded dizaines et des dizaines de nouveaux cas.

    108 cas ont été enregistrés à Westchester, 36 à New York, 19 dans le comté de Nassau et 6 autres encore dans celui de Rockland.

    16:45
    Les Championnats d'Europe d’haltérophilie 2020 reportés

    Initialement prévues du 13 au 21 avril 2020 à Moscou, les compétitions internationales ont été ajournées au mois de juin.

    16:26
    D’après EDF, trois employés de centrales nucléaires testés positifs en France

    16:14
    La tenue de l'Euro 2020 menacée

    Pratiquement toutes les fédérations de football demandent à l’UEFA d’ajourner la tenue de l’Euro 2020 en raison de la situation concernant le coronavirus, d’après Tuttosport. L’une des options évoquées dans la presse est le report à l’été 2021.

    D’après cette source, le président de l’organisation, Aleksander Ceferin, est pourtant opposé à cette solution.

    15:58
    L'Espagne interdit les rassemblements de plus de 1.000 personnes dans les zones à risque tandis que le Parlement est en congé, selon le ministre de la Santé du pays.

    15:56
    Coronavirus en Italie: en direct depuis Milan où la police procède à des vérifications

    15:51
    Le commandant des forces armées polonaises testé positif, selon la Défense du pays

    Le général Jaroslaw Mika, commandant en chef des Forces armées polonaises, a été diagnostiqué du Covid-19 après un voyage en Allemagne où il a assisté à un conseil militaire, selon la Défense du pays.

    15:46
    La Roumanie, la Moldavie et l'Estonie répertorient de nouveaux cas

    Huit nouveaux cas ont été confirmés en Roumanie, deux autres en Moldavie et un en Estonie, selon les autorités sanitaires de ces États.

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  32. 15:46
    Le plus grand transporteur aérien iranien, Iran Air, reprend ses vols vers l'Europe, selon l'agence ISNA

    15:39
    E-learning
    Covid-19: ils «sèchent» à Hong Kong pour faire classe à Alger

    15:23 10.03.2020
    Face à l’épidémie de coronavirus, des mesures strictes s’imposent pour éviter la propagation. À Hong Kong, après avoir fermé toutes les écoles, les autorités ont instauré l’e-learning. Une solution qui a également profité à deux écoliers hongkongais qui ont pu suivre leurs cours à partir d’Alger.

    15:27
    Près de 200 nouveaux cas confirmés en France
    Le ministère français de la Santé a fait état de presque 200 nouveaux cas, ce qui porte le bilan total à 1.606. Le nombre de morts reste inchangé à 30.

    Aéroport Charles-de-Gaulle
    Coronavirus: près de 200 nouveaux cas confirmés en France

    15:26 10.03.2020
    Alors que le précédent bilan des cas de contamination au Covid-19 en France était de 1.412 patients, selon les derniers chiffres annoncés par le ministère de la Santé, il est actuellement de 1.606 malades, soit une hausse de près de 200 cas en une seule journée.

    15:22
    La République démocratique du Congo confirme un premier cas de coronavirus, un ressortissant belge

    La personne infectée se trouve dans la capitale Kinshasa. Un citoyen belge a été testé positif, arrivé en RDC il y a trois jours. Il reste isolé pour le moment alors que les autorités sanitaires cherchent les personnes qui ont été en contact avec lui.

    15:16
    Les tests de dépistage n'ont pas révélé de coronavirus à bord du paquebot immobilisé à Marseille
    Les tests de dépistage du coronavirus effectués sur deux passagers d'un paquebot immobilisé à Marseille sont négatifs, a fait savoir auprès de Reuters un porte-parole du grand port maritime de Marseille.

    14:54
    Un sixième décès au Royaume-Uni dû au coronavirus

    Le nombre de cas au Royaume-Uni a augmenté de 54, le bilan total est porté à 373, selon le ministère de la Santé du pays.

    14:32 10.03.2020
    Le prix du pétrole chute avec l’épidémie de coronavirus, mettant à mal l’économie algérienne. Mais cette épidémie est-elle la cause réelle de la crise en Algérie? Analyse.

    13:58
    Premier décès du coronavirus au Maroc

    Casablanca
    Un premier décès au coronavirus enregistré au Maghreb

    13:59 10.03.2020
    Le ministère de la Santé marocain annonce ce mardi 10 mars le premier décès au coronavirus. Il s’agit d'une Marocaine de 89 ans rentrée d’Italie qui souffrait de maladies chroniques du système respiratoire et du cœur, affirme le ministère.

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  33. 13:22
    La société de tests médicaux Hvivo située dans l’est de Londres cherche 24 volontaires pour leur injecter le virus dans le but de faire avancer la recherche pour créer un vaccin, a informé le 9 mars l’entreprise Open Orphan, dont Hvivo est une filiale, dans son annonce publiée sur le portail Investigate.

    Coronavirus
    Cette société propose 1.600 euros pour se faire infecter volontairement au coronavirus

    12:50 10.03.2020
    Alors que l'OMS dénombre 20 essais de vaccins en cours contre le Covid-19, une société britannique de tests médicaux recherche des cobayes qui se feront volontairement infecter au virus pour développer un vaccin capable de le traiter. Ils seront rémunérés plus de 1.600 euros pour 14 jours d’isolement.

    13:14
    Nicole Belloubet a demandé à être testée au coronavirus après avoir été en contact avec des députés infectés
    La garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a été touchée par une légère fièvre dans la nuit après avoir été en contact avec des députés contaminés. Afin de s'assurer qu'elle n'était pas infectée, elle a demandé à être testée. Les résultats du dépistage du coronavirus de Mme Belloubet devraient être connus en fin d'après-midi, selon les informations communiquées par Le Point.

    12:59
    «Nous sommes au tout début de cette épidémie» de coronavirus en France, estime Emmanuel Macron
    «Nous sommes au tout début de cette épidémie, il faut être très clair, lucide [...] nous sommes organisés, et en particulier nos Samus affrontent le début de cette crise», a déclaré le Président français le 10 mars après avoir visité le centre d'appels 15 du Samu de l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris.

    12:32
    Le directeur de cabinet de Macron subira un dépistage au coronavirus mardi ou mercredi, selon une source au sein de l’Élysée, citée par Reuters
    Patrick Strozda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, a été en contact avec une personne testée positive au coronavirus et sera lui-même testé, fait savoir auprès de Reuters une source au sein de l’Élysée.
    M.Strozda ne présente aucun symptôme, toujours selon la même source.

    12:11 10.03.2020
    Alarmés par les éternuements et la toux d'un de leurs voisins, des passagers d’un vol assurant une liaison interne aux États-Unis ont contraint leur avion à se poser.

    12:28
    Des tests de dépistage du coronavirus effectués sur deux passagers du paquebot immobilisé à Marseille
    L’Agence régionale de santé a fait savoir que deux passagers du paquebot de croisière immobilisé ce mardi dans le port de Marseille avaient subi des tests sur le coronavirus. Les autres passagers restent confinés sur le navire dans l'attente des résultats des tests, indiquent les autorités portuaires citées par l’AFP.

    12:16
    L'entrée des voyageurs en provenance d'Italie sera filtrée en Autriche

    L'Autriche a annoncé mardi qu'elle allait désormais filtrer l'entrée sur son territoire des voyageurs venant d'Italie et exiger la présentation d'un certificat médical attestant qu'ils ne sont pas infectés par le nouveau coronavirus, selon l'AFP.

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  34. 12:03
    British Airways a annulé tous ses vols de la journée vers l'Italie
    British Airways a rejoint la liste des compagnies aériennes interrompant la circulation avec l'Italie et a annulé tous ses vols dès aujourd’hui vers ce pays.

    11:59
    L'Iran recence 8.042 cas au total, dont 291 décès, selon les autorités sanitaires du pays

    11:37
    Avec 28 nouveaux cas confirmés, la Belgique en compte au total 267, selon SPF Santé Publique

    11:31
    Contaminé par le coronavirus, le ministre de la Culture Franck Riester a précisé au service politique de France Télévisions l'historique de ses déplacements effectués la semaine dernière.

    11:30 10.03.2020
    Après l’annonce de sa contamination par le coronavirus, le ministre de la Culture Franck Riester s'est exprimé auprès du service politique de France Télévisions. Selon lui, il n’a «vu aucun ministre, ni le Premier ministre, ni le Président» depuis la semaine dernière.

    11:19
    Video https://www.facebook.com

    11:17
    Le ministère français de la Santé fait état de 30 morts dans le pays, avec 1.412 de personnes infectées

    11:07
    Un premier décès du coronavirus au Liban, selon le ministère de la Santé

    11:00
    La France a recensé 1.412 cas de Covid-19 confirmés depuis le 24 janvier, selon les données confirmées par le gouvernement.

    10:56
    L’UE met en garde contre une pénurie de médicaments à plus long terme en raison du coronavirus

    10:52 10.03.2020
    En confirmant que sur fond de coronavirus, il n'y a pas de pénurie de médicaments à ce stade, l'Agence européenne du médicament a mis en garde contre un risque à plus long terme.

    10:45
    Le président du Parlement européen s'est isolé à son domicile à Bruxelles par précaution

    David Sassoli, le président du Parlement européen, s'est confiné à son domicile à Bruxelles par mesure de précaution, rapporte l'agence Belga

    10:41
    Un bateau de croisière immobilisé à Marseille à cause de deux cas suspects de coronavirus à son bord, selon les autorités citées par l'AFP
    Un bateau de croisière a été immobilisé le 10 mars dans la rade de Marseille en raison de deux cas suspects de nouveau coronavirus à bord du navire.
    «Deux personnes ont été débarquées mardi matin par précaution pour effectuer des tests» à l'hôpital, a indiqué la préfecture à l'AFP, confirmant une information de France Bleu Provence.

    10:18
    Le nombre total de cas en Finlande est porté à 40, dont sept nouveaux, selon l'Institut national pour la santé et le bien-être (THL)

    09:51
    Le nombre total de cas augmente en Biélorussie: trois nouveaux répertoriés, selon le ministère biélorusse de la Santé

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  35. 09:44
    La compagnie aérienne Norwegian annule tous les vols vers l'Italie, selon des médias norvégiens

    09:19
    Le nombre d'infectés en Autriche augmente de 26, le bilan total est de 157 désormais, selon l'Intérieur

    08:52
    Une touriste allemande testée positive en Chypre du Nord, c'est le premier cas recensé dans le territoire

    08:33 10.03.2020
    Alors que le coronavirus sévit dans le monde, touchant déjà plus de 114.000 personnes, certains tentent d’inventer des moyens pour éviter la contamination par cette épidémie virale. Ainsi, trois Américains ont créé un site qui est censé aider à limiter le risque de contagion en apprenant à ne pas toucher son visage.

    08:51
    Le nombre de cas en Serbie atteint quatre après deux confirmés plus tôt dans la matinée, selon le ministère serbe de la Santé

    08:44
    Un protocole de vigilance mis en place autour d'Emmanuel Macron, selon les services politiques de franceinfo et de France Inter
    Le protocole de vigilance mis en place autour du Président français dans le contexte du coronavirus, visera à filtrer au maximum les visiteurs qui ont accès à son bureau, selon France Info. Et de rajouter que plus aucune remise de décoration ne figure à son agenda, les visites de groupe étant suspendues.

    10:20 10.03.2020
    Un jour après que le ministre de la Culture Franck Riester a été diagnostiqué positif au coronavirus, un protocole de vigilance a été mis en place autour d’Emmanuel Macron. Plus aucune remise de décoration ne figure à son agenda alors que le filtrage des visiteurs et les visioconférences sont à l’ordre du jour.

    08:18
    Le trafic d'Air France-KLM de février durement touché par le coronavirus
    La compagnie Air France-KLM a annoncé le 10 mars une baisse du nombre de passagers au mois de février par rapport à la même période il y a un an, le secteur aérien mondial souffrant de l'épidémie de coronavirus. La diminution est ainsi de 0,5%, le nombre de passagers étant passé dessous les sept millions. Le groupe Air France-KLM craint un impact encore plus considérable durant les mois à venir.

    08:06
    Des Italiens «prennent d’assaut» des supermarchés en pleine nuit après le décret du gouvernement les contraignant à s’isoler chez soi

    Un supermarché
    Des supermarchés assaillis en Italie après l’annonce de mise en confinement du pays - vidéos

    10:11 10.03.2020
    A Rome ou Naples, des supermarchés de nuit ont été très fréquenté par les Italiens suite à un décret gouvernemental interdisant à compter de mardi dans toute l'Italie les déplacements non indispensables, ont constaté des médias italiens.

    07:56
    Un deuxième cas enregistré en Serbie, la personne contaminée est un ressortissant chinois, selon le ministère serbe de la Santé

    07:51
    Au moins un fonctionnaire de la police parisienne contaminé par le Covid-19
    Le coronavirus s’infiltre dans les rangs de la police parisienne

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  36. 07:50 10.03.2020
    Un premier policier opérant à Paris a été diagnostiqué positif au nouveau coronavirus, indique Actu17. Le fonctionnaire infecté a été isolé chez lui, tandis que plusieurs de ses collègues ont aussi été confinés à leurs domiciles.

    07:50
    Malte suspend tous les liens de circulation avec l'Italie

    07:27
    70.000 prisonniers temporairement libérés en Iran
    L'Iran a temporairement libéré environ 70.000 prisonniers afin de lutter contre la propagation du coronavirus dans les établissements pénitentiaires, a annoncé le chef du système judiciaire iranien, Ebrahim Raïssi. Il a déclaré que les prisonniers souffrant de maladies sous-jacentes étaient traités en priorité.

    07:23
    Le Président chinois rend visite à Wuhan
    Xi Jinping est arrivé le 10 mars à Wuhan, capitale de la province du Hubei et épicentre du Covid-19, une première depuis le début de l'épidémie, selon un média d'État cité par l'AFP. La région reste confinée depuis fin janvier, lorsque l'épidémie a éclaté en Chine. Des rencontres avec des habitants, des médecins, des malades et des responsables politiques sont notamment inscrites au programme de sa «visite d'inspection», selon l'agence de presse officielle.

    https://fr.sputniknews.com/international/202003101043224125-coronavirus-en-continu-60-millions-ditaliens-contraints-de-rester-chez-eux-le-pays-entier-en-zone/

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  37. La baisse du pétrole est une bonne chose, l’épidémie un choc limité

    Nous sommes dans une phase de panique qui sera rétrospectivement incompréhensible. La chute des prix du pétrole est globalement une excellente chose.


    Par Yves Montenay.
    10 MARS 2020


    Nous sommes dans une phase de panique qui sera rétrospectivement incompréhensible. Le pétrole baisse c’est une bonne chose, une épidémie va toucher énormément de monde, mais dans 80 % des cas de façon bénigne. Et un fond de décor dramatise tout : « crise » des migrants, répressions féroces dans plusieurs pays, inquiétude écologique…

    Si l’on regarde les événements froidement, ces raisons de panique sont indépendantes les unes des autres. Seule la psychologie des financiers les relie, mais bien sûr c’est déjà trop.

    LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE EST GLOBALEMENT UNE EXCELLENTE CHOSE

    D’abord, ici, je parle français. « Globalement » ne signifie pas « mondialement », mais « dans l’ensemble », c’est-à-dire que les effets positifs sont supérieurs aux effets négatifs.

    On peut le vérifier en regardant qui sont les gagnants et les perdants. Les gagnants sont les consommateurs du monde entier. Les particuliers comme les entreprises, les paysans indiens et chinois (pour nous borner aux principaux groupes) paieront moins cher leurs engrais, les riches paieront moins cher leurs carburants, leur chauffage, leur climatisation.

    Les perdants sont les pays producteurs. Là, il n’y a que des cas particuliers. Néanmoins si le gâchis colossal qui a lieu quotidiennement en Arabie et dans les Emirats diminuait un peu ce ne serait pas dramatique. Si le financement du djihadisme était plus difficile, on ne le regrettera pas non plus. De même, si la Russie a plus de mal à financer ses aventures militaires

    Il y aura certes des cas particulièrement difficiles, de l’Algérie au producteurs de « gaz de schiste » texans.

    La baisse est une excellente chose pour les gagnants et n’est pas à regretter pour une partie des perdants. Donc c’est globalement positif.

    QUANT AU VIRUS, SON EFFET EST MOMENTANÉ

    Une épidémie n’est durablement grave que si elle tue une grande partie de la population. Or, même en Chine, ce n’est pas le cas. « L’usine du monde » redémarre et les chaînes de production se reconstituent. Il est probable qu’à long terme ces chaînes de production se modifieront pour répartir les risques, y compris politiques. Ce ne sera pas une mauvaise chose non plus.

    D’ailleurs la presse a presque oublié la Chine pour se focaliser sur le reste du monde. Il y a deux craintes. Celle, médicale, de l’inconnu mais jusqu’à présent l’impact sanitaire est extrêmement limité. Certes le nombre de contaminés va flamber à quelques centaines de milliers voire un bon paquet de millions, mais le risque global sur la mortalité semble faible : comme pour la grippe, comme pour la canicule, ce sont surtout les personnes fragiles qui seront en risque vital, c’est-à-dire celles qui auraient de toute façon disparu peu de temps après.

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  38. On se souvient qu’après la première canicule française à laquelle nous étions mal préparés, les quelques milliers de décès supplémentaires ont été compensés dès l’année suivante. Autrement dit, globalement, quelques milliers de personnes sont mortes un an plus tôt. Au delà de cas particuliers dramatiques, ce n’est pas un bouleversement, notamment en économie.

    Qu’est-ce qui sera finalement perdu économiquement ? Certains services, comme les places d’avion ou les nuitées d’hôtel. Ce sera sensible dans certaines professions. Pour toutes les autres il y aura un rattrapage : ce qui n’a pas été dépensé aujourd’hui le sera demain, les biens qui n’ont pas été produits le seront, ou le montant de leur achat sera reporté sur d’autres biens.

    Bref on verra de nombreux bouleversements, mais pas « un bouleversement général ».

    CASSER L’ENGRENAGE DE LA PANIQUE.

    Finalement beaucoup de secteurs seront chahutés alors que les gains (ou le rattrapage des pertes) ne se fera que progressivement. Donc l’intention va se porter sur ces bouleversements sectoriels, ce qui entretiendra la panique et s’ajoutera, comme dit, à des questions qui n’ont rien à voir comme les catastrophes humaines du Moyen-Orient et le raidissement européen en matière de réfugiés. C’est un problème dont les responsables sont à Damas, Moscou et Ankara, et qui n’a rien à voir avec le prix du pétrole ou notre virus.

    Le seul lien entre tout cela, ce sont les marchés financiers. Donc des hommes, et pas forcément les mieux informés et plus sereins. Espérons qu’il ne leur faudra que quelques jours pour réaliser ce que je viens d’exposer.

    https://www.contrepoints.org/2020/03/10/366178-la-baisse-du-petrole-est-une-bonne-chose-lepidemie-un-choc-limite

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    1. C'est vrai que compte tenu du virus ethnique il n'y aura finalement que très peu d'arabes de concernés par la mévente de l'or noir.

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  39. Merkel s'attend à ce que 60 à 70% des Allemands soient infectés par le coronavirus


    par Tyler Durden
    Mer, 03/11/2020 - 02:00
    Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Angela Merkel dit qu'elle prévoit qu'environ 60 à 70% des Allemands seront infectés par le coronavirus, ce qui équivaut à environ 53 millions de personnes.

    Selon certaines informations, le Parlement allemand est devenu totalement silencieux lorsque Merkel a annoncé le chiffre.

    Le journal Bild a rapporté les commentaires du chancelier allemand, qui faisaient écho aux chiffres prévus par le virologue berlinois Christian Drosten, qui a ajouté qu'un tel total pourrait prendre 2 ans ou plus pour atteindre.

    Étant donné que le coronavirus a un taux de mortalité d'environ 1%, cela pourrait représenter plus d'un demi-million de décès, bien que de nouvelles méthodes de lutte contre le virus pourraient réduire ce nombre.

    Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que le taux de mortalité était supérieur à 3,4%, bien que cela soit contesté.

    L'Allemagne, qui a enregistré 1 565 cas de coronavirus et deux décès à ce jour, n'a pas encore imposé le type de mesures de quarantaine observées en Italie, où tout le pays a été mis en détention.

    Les autorités sanitaires allemandes ont déclaré que les gens devraient éviter d'assister à des concerts, des clubs ou des matchs de football pour limiter la propagation de la maladie.

    https://www.zerohedge.com/health/merkel-expects-60-70-germans-be-infected-coronavirus

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    Réponses
    1. (...) Merkel s'attend à ce que 60 à 70% des Allemands soient infectés par le coronavirus (...)

      60 à 70 % des 'allemands' sont des arabes !!

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  40. Coronavirus : quand l’État et les médias deviennent médecins

    Les politiciens et les journalistes devront abdiquer et admettre que la situation n’est plus sous leur contrôle, mais bien sous celui des efforts des individus placés face à leur conscience et à leurs responsabilités.


    Par Olivier Maurice.
    10 MARS 2020


    Avant, on se tournait vers un médecin quand on était malade, vers un garagiste pour une panne de voiture, vers un plombier pour une fuite d’eau. Maintenant, on demande à l’État.

    Celui qui suit un tant soit peu les informations délivrées par le gouvernement et les autorités sanitaires a bien compris qu’il y aurait trois phases dans l’épidémie d’infection respiratoire qui touche actuellement la France.

    la phase 1 : le virus est formellement interdit de séjour dans le pays,

    la phase 2 : il est inacceptable de ne pas se laver les mains et voilà le résultat,

    la phase 3 : il faudra traverser en apnée en croisant les doigts et en espérant passer à travers les mailles du filet.
    D’ailleurs, les médias se sont tout de suite alignés sur ces 3 phases, il est donc assez difficile de ne pas avoir compris la différence entre :

    la phase 1, où nous sommes et que nous avons même dépassée, et ce sans aucun doute permis ; c’est-à-dire à la veille de l’apocalypse zombie et de la fin du monde,

    la phase 2, où les journalistes d’investigation remonteront la piste depuis le patient zéro et tenteront au péril de leur vie de recueillir le plus d’informations possibles sur la vie privée de celui-ci auprès de ses voisins qui étaient loin de se douter d’un tel secret caché,

    la phase 3 qui se résumera à un débat à 15 h 20, rediffusé à 23 h 45, pendant lequel des spécialistes bardés de diplômes et ennuyeux comme la pluie se prendront la tête pour des détails techniques auxquels personne ne comprendra absolument rien.

    Le mimétisme dont font preuve les médias entre eux sur le sujet est d’ailleurs assez fascinant, chacun reprenant en chœur les termes et les thèmes utilisés par les autres dans un magnifique concert de mots savants incompréhensibles et donc fortement anxiogènes, de flous artistiques et d’approximations, dont on se demande s’ils sont faits exprès ou s’ils cachent simplement l’incompétence et le manque d’informations vérifiées et vérifiables.

    UN SLOGAN EN OR

    Le coup de génie a été de parler non pas de la maladie elle-même, mais de la source de l’infection : le fameux coronavirus, mot qu’absolument personne ou presque n’avait jusqu’alors entendu prononcer. Cela plaçait tout de suite les médias dans une position de respectabilité doctorale incontestable.

    On ne nous parlait pas de toux, de glaires et de crachats, mais d’une découverte fascinante du progrès scientifique moderne, ces micro-organismes invisibles et mystérieux encore plus petits que des microbes minuscules. Mais attention, pas d’un banal virus, là on parle de sérieux, on parle d’un coronavirus !

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  41. L’autorité de la science sur le vulgaire pékin. Le journaliste sait. Grâce au progrès de la science, il sait.

    Il sait, et en plus il peut s’appuyer sur toute une mythologie pour développer son sujet : les films et la littérature de fiction apocalyptique étant légion et plutôt assez populaires.

    Mais surtout, cela lui permet de laisser planer le doute sur la réalité de la maladie et d’entretenir un suspense insoutenable et vendeur sur les faits. À sa décharge, les médecins eux-mêmes ont longtemps usé du stratagème du mot magique et appelé rhinopharyngite les symptômes d’une infection par un autre coronavirus, celui qui donne le rhume commun.

    Ah oui, pour ceux qui n’auraient pas eu le réflexe ou le temps d’aller vérifier le niveau d’enfumage du courant battage médiatique, rappelons que l’espèce humaine vit depuis des milliers d’années en parfaite cohabitation avec de très nombreux coronavirus (et d’autres types de virus aux formes plus ou moins variées), la grande majorité étant totalement inoffensive et passant totalement inaperçue, sauf quand un coup de froid ou une fatigue passagère nous fait « attraper un virus » (virus qui bien souvent vivait depuis pas mal de temps dans un coin de notre organisme en toute tranquillité) et nous fait attraper un banal rhume ou une bonne crève.

    Mais « Coronavirus : que sait-on sur lui » sonne sans aucun doute bien mieux que « Rhume : que sait-on sur lui ».

    LE COMMERCE DE LA PEUR

    La panique a tout de suite envahi la population entière. Les pompiers pyromanes ravis y ont aussitôt trouvé un deuxième sujet encore plus vendeur que le coronavirus : la peur du coronavirus.

    Notre monde actuel a peur de tout. Peur de tout et de n’importe quoi. Peur de ce que l’on mange (on pourrait devenir malade). Peur de ce qu’on dit (on pourrait me juger). Peur de ce qu’on pense (on pourrait me prendre pour un fanatique religieux, un déviant, une personne irrespectueuse…). Peur de ce qu’on achète (on pourrait me prendre pour ce que je ne suis pas).

    Peur des OGM, des centrales nucléaires, des pesticides, des additifs, des nitrates, des graisses, des sucres, du sel, des épices, des sacs en plastique, des perturbateurs endocriniens, de la viande rouge, des produits industriels, des plats cuisinés, des microbes dans les toilettes, du réchauffement climatique, de la sécheresse, de la pluie, de la neige, du soleil, des gens qui s’habillent différemment des autres, des gens qui s’habillent tous pareil, peur du regard des autres, peur de regarder les autres…

    Dans un monde incroyablement sûr, non seulement la peur a envahi la grande majorité de la population, mais elle est devenue tendance, elle est glorifiée, récompensée, adulée. Le monde moderne honore les phobiques chroniques, les anxieux pathologiques, il les reçoit même au parlement européen pour encourager leur poltronnerie et applaudir à leurs pulsions irraisonnées de fuite et d’autodestruction.

    La peur est devenue un symbole de respectabilité. Le principal et quasiment le seul critère qui soit demandé aux politiques, aux artistes ou aux journalistes, est de comprendre les peurs des gens. Enfin, de faire mine de l’entendre, de faire croire qu’on l’a entendue, mais surtout de bomber le torse et de pérorer que l’on est capable de décréter de bonnes vieilles mesures bien fascistes et bien viriles pour y répondre.

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  42. La peur n’est plus une honte, elle est devenue une fierté. Une fierté et un magnifique instrument de manipulation et d’asservissement.

    RÉTROPÉDALAGE

    Le rideau va bientôt se baisser sur l’épisode coronavirus. La fin du spectacle va bientôt sonner. Il arrive un moment où il devient impossible d’utiliser les chiffes, parce que les chiffres ne résonnent plus. L’infection a pour l’instant touché 100 000 personnes. Ce qui peut paraître beaucoup mais ne représente que 0,001 % de la population mondiale. Ramené à l’échelle de la ville de Paris, cela correspondrait à 28 personnes.

    Pour l’instant, il est encore possible de parler de ce tout petit nombre, surtout en l’enserrant dans le giron national pour le rendre suffisamment proche, suffisamment familier pour être crédible et donc vendeur : un enseignant dans l’Oise, des Anglais dans les Alpes, un député, un maire… Mais cette limite des chiffres va très bientôt être franchie et le phénomène entrera dans la zone grise de l’anonymat, cette zone des sans-nom, des sans-titre, des files d’attente et des procédures procédurières et procédurales.

    Il est donc temps pour les médias de rétropédaler, parce qu’ils ne seront bientôt de toute façon plus en mesure de gérer le nombre. C’est le début de la phase 3, celle qui consiste à expliquer que toute cette agitation, tout cet incendie de peurs et de cataclysmes annoncés n’a en réalité pas lieu d’être, la situation est hors de contrôle et donc sous contrôle.

    LE MONDE RÉEL N’EST PAS UN SCOOP

    La situation sera bientôt sous contrôle, quand les politiciens et les journalistes auront ensemble abdiqué et admis tout penauds qu’elle n’est plus (et ne l’a en fait, jamais été) sous leur contrôle. Elle retournera alors sous le seul réel contrôle qui existe : celui des efforts des individus placés face à leur conscience et à leurs responsabilités.

    Elle sera sous contrôle, car il n’y pas d’autres choix. Et aussi parce que la réalité sera forcément très éloignée du sensationnel vendeur de temps d’audience et de pages de publicité. Ce qui n’empêchera pas, bien évidemment, les autorités de décréter toute une série de mesures liberticides : confinement, interdiction de se déplacer, interdiction de se réunir, etc.

    Et donc, notre « pandémie mondiale », la « plus grave menace pour la survie de l’humanité qui n’ait jamais vue le jour » est en train de passer tranquillement au stade de « 80 % des cas constatés sont totalement banaux ».

    En fait, bien plus, si on considère qu’une bonne partie de la population infectée est même totalement exempte de symptômes et totalement indétectable. Et bien encore plus, si, comme le coronavirus du rhume commun, celui de 2019 devient chronique et asymptomatique la plus grande partie du temps. D’ailleurs, cette diminution rapide de la dangerosité du virus, réelle ou constatée, semble bien ce que l’on voit en Chine où le nombre de nouveaux cas diminue drastiquement de jour en jour ou en Corée qui a mis en place un dépistage systématique de la population et s’est ainsi rendue compte que le taux de mortalité était de l’ordre de grandeur de celui dû à la grippe saisonnière.

    De toute façon, même si ces chiffres se révèlent différents, la société s’adaptera : elle n’aura pas le choix.

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  43. Il faudra peut-être des années pour qu’elle s’organise, doucement, ici et là, par tâtonnements successifs, par adaptation des individus, des comportements, des habitudes, par mise en place de remèdes et de solutions. Mais de toute façon, le vrai travail ne fera pas la Une des journaux, ne sera pas décrété dans les palais présidentiels ou dans les méandres des administrations. Il sera le fruit du travail de milliers d’anonymes qui réussiront d’ailleurs peut-être à éteindre totalement le virus, comme ce fut le cas en 2003 avec une autre épidémie de SRAS, due à un autre coronavirus, malgré l’ampleur de la catastrophe annoncée alors.

    Au pire, il deviendra un casse-tête administratif de plus à gérer pour une administration sanitaire déjà au bord de l’explosion.

    AVONS-NOUS BESOINS DES POLITICIENS ET DES JOURNALISTES POUR NOUS SOIGNER ?

    Rappelons-nous qu’Ebola tue deux personnes infectées sur trois, la polio une sur trois, que la malaria tue quasiment un demi-million de personnes chaque année.

    Rappelons-nous que les efforts sanitaires et techniques faits par des milliers d’anonymes, médecins, infirmières, chercheurs, industriels… ont éradiqué ou nous maintiennent hors de portée de tant de fléaux, certes pas de manière identique partout dans le monde. Mais sans traitement, sans vaccins, sans équipement médical, sans industrie pharmaceutique, la variole, la diphtérie, la coqueluche, la rougeole, le tétanos, les hépatites, la tuberculose, la poliomyélite, le paludisme, la peste, la rage, la fièvre jaune, les diverses infections respiratoires, MST et infections intestinales… tueraient plusieurs dizaines de millions de personnes par an. Plusieurs dizaines de millions chaque année…

    Rappelons-nous aussi que dans les années 1970, 1980, 1990, on voyait dans l’an 2000 l’horizon de la modernité et du progrès qui viendrait affranchir l’humanité et vaincre toutes les peurs, éliminerait les raisons d’avoir peur. Comment en si peu de temps avons-nous abdiqué devant tous ces parasites qui entretiennent la panique, tous ces vampires qui vivent de et entretiennent nos peurs ? Comment a-t-on pu en arriver à une telle psychose pour un rhume ?

    Pourrons-nous un jour nous libérer de tous ces malfaisants qui utilisent les fantastiques procédés que la science, le progrès et l’incroyable développement de l’économie ont mis à la disposition de l’espèce humaine pour construire une terrible autoroute de servitude ?

    Mais avant tout, demandons-nous surtout comment nous pouvons perdre ce mauvais réflexe de nous tourner au premier problème venu vers ceux qui n’ont d’autres compétences que celle de savoir comment se faire élire.

    https://www.contrepoints.org/2020/03/10/366126-coronavirus-quand-letat-et-les-medias-deviennent-medecins

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  44. Coronavirus : 4 rappels douloureux sur la prise de décision en incertitude

    Dans un monde comme le nôtre, il est indispensable que les décideurs acquièrent une véritable culture de l’incertitude, dans l’anticipation comme dans la gestion d’événements inédits.

    Par Philippe Silberzahn.
    11 MARS 2020


    L’émergence inattendue du coronavirus ainsi que ses conséquences incertaines nous rappellent quatre choses que nous aurions du savoir, ou que nous savions mais que nous avons ignorées sur l’environnement dans lequel nous vivons :

    L’imprédictibilité de l’avenir
    La différence entre le risque et l’incertitude
    La non-linéarité de l’évolution du monde
    La construction sociale des surprises
    L’IMPRÉDICTIBILITÉ DE L’AVENIR

    Rappelez-vous, c’était il y a trois mois, le début de l’année et les prévisions des experts pour 2020.

    Chaque année c’est la même chose.

    L’économie, la société, tout y passe, et chaque année c’est la même chose : un événement survient qui dément toutes les prévisions. Ce qui était annoncé ne se produit pas, et ce qui se produit n’était pas annoncé. Nous le savons, mais nous continuons à produire des prévisions et à les croire en agissant sur leur base.

    Tant que nous continuerons à prendre nos décisions sur un paradigme prédictif, nous resterons fragiles, c’est-à-dire qu’il suffira que les prévisions sur lesquelles nous nous basons se révèlent fausses, ce qui arrive souvent, pour que ces décisions aient des conséquences catastrophiques pour nous.

    LA DIFFÉRENCE ENTRE RISQUE ET INCERTITUDE

    Faut-il avoir peur de ce virus ?

    C’est bien sûr la question que se pose chacun d’entre nous, tiraillé entre l’inquiétude de ne pas prendre au sérieux ce qui pourrait être l’épidémie du siècle et la crainte de céder à la panique si son impact ne se révèle que modeste, à l’instar d’Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, qui déclarait ainsi récemment :

    Si vous n’avez pas peur de la grippe (jusqu’à 10 000 décès par an en France), pourquoi avez-vous peur du coronavirus ?

    Cela semble le bon sens même, et pourtant la comparaison n’est pas légitime, car elle ignore une distinction très importante, celle entre le risque et l’incertitude, qu’un décideur doit absolument maîtriser.

    La grippe est un événement récurrent et connu ; il relève du risque, c’est-à-dire qu’il est gérable.

    Le coronavirus est inédit, et son impact est imprévisible à ce stade. Il relève de l’incertitude et est donc moins facilement gérable, notamment parce qu’il peut évoluer soudainement en létalité.

    Le simple fait que les experts s’étripent à l’heure où sont écrites ces lignes sur le fait de savoir si oui ou non il faut prendre des mesures drastiques est tout à fait typique d’un problème complexe incertain : nous ne pouvons même pas nous mettre d’accord sur l’évaluation de sa gravité !

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  45. LA NON-LINÉARITÉ DE L’ÉVOLUTION DU MONDE

    Les épidémies n’ont rien de nouveau, elles ont toujours fait partie de la vie humaine. La peste noire a tué environ un tiers de la population européenne au XIVe siècle, et la grippe espagnole plus de cinquante millions de personnes en 1918-1919.

    Plus généralement, la majorité du changement de notre environnement se fait au cours de brusques sauts, et non de façon continue. Le monde évolue peu pendant assez longtemps, puis soudainement quelque chose survient qui apporte un changement profond.

    Dans son ouvrage éponyme, Nassim Nicholas Taleb utilise l’expression Cygne noir pour caractériser un tel événement. Le coronavirus, comme la crise de 2008, le Printemps Arabe, la guerre en Syrie ou encore le Brexit sont des exemples typiques de cygnes noirs parmi tant d’autres.

    Plus la phase d’évolution faible a été longue, plus nous nous sommes habitués à un changement faible, et plus le changement brutal peut nous surprendre et avoir de conséquences. Nous avons fini par penser que l’état du monde que nous connaissons allait durer pour toujours et le cygne noir vient mettre fin à cette illusion.

    LES SURPRISES SONT SOCIALEMENT CONSTRUITES

    Un cygne noir est défini comme un événement de faible probabilité, mais de fort impact. Si ces événements sont jugés de faible probabilité lorsqu’ils sont évalués, c’est parce que le modèle que nous construisons de la réalité nous amène à cette conclusion.

    Un cygne noir n’est jamais une surprise en elle-même, il n’est une surprise que parce que notre modèle assigne une faible probabilité à l’événement considéré, à supposer qu’il soit considéré. Autrement dit, nous construisons nos surprises à partir de nos modèles mentaux, qui vont nous rendre très efficaces dans certains domaines, et complétement aveugles dans d’autres. Comme ces modèles mentaux sont constitutifs de notre identité, ce par quoi nous sommes surpris dépend donc de qui nous sommes.

    Cela explique pourquoi un événement pourra être une surprise complète pour certains, et pas pour d’autres. Ainsi Bill Gates, fondateur de Microsoft désormais très engagé dans la philanthropie notamment contre les maladies comme la malaria, avait depuis longtemps averti du danger d’une épidémie massive, sans être écouté par les gouvernements.

    Dans un monde de surprise, il est donc indispensable d’examiner de façon systématique et régulière ses grandes croyances, constitutives de ses modèles mentaux, en se posant la question suivante : « qu’est-ce que je crois qui est (peut-être) devenu faux ? »

    Malgré la succession de surprises massives de tous ordres que nous avons vécues au moins depuis les quinze dernières années, nous formons toujours nos futurs dirigeants sur un paradigme prédictif autour de la notion de risque calculable, alors que tout ce qui compte vraiment n’est ni prédictible, ni calculable. Il y a quelque chose de désespérant à voir qu’aucune leçon n’a été tirée des échecs massifs de ce paradigme, que ce soit en finance, en économie, en politique ou dans d’autres domaines.

    Les effets de cette inconséquence sont considérables. Dans un monde comme le nôtre, il est indispensable que les décideurs, dans quelque domaine que ce soit, acquièrent une véritable culture de l’incertitude aussi bien dans l’anticipation que dans la gestion d’événements inédits.

    https://www.contrepoints.org/2020/03/11/366226-coronavirus-4-rappels-douloureux-sur-la-prise-de-decision-en-incertitude

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  46. WIKIPEDIA C'EST DE LA MERDE !

    Wikipedia réduit le taux de mortalité par grippe espagnole


    par Tyler Durden
    Mar., 03/10/2020 - 21:25
    Écrit par Catte Black via Off-Guardian.org,


    Quelques personnes nous ont contesté le taux de létalité (CFR) de la grippe espagnole de 1918. Citant Wikipédia et le CDC, nous avons indiqué que ce taux se situait entre 10 et 20%. Quelques commentateurs, cependant, ont insisté sur le fait que le CFR réel était de 2 à 3%, ce qui nous a amenés à chercher plus loin.

    Ce que nous avons trouvé était assez intéressant.

    Voici le paragraphe d'ouverture d'avant le 22 février 2020 de la section «Mortalité» sur la page Wiki de la grippe espagnole (notre accent):

    Le taux de mortalité mondial de la pandémie de 1918-1919 n'est pas connu, mais on estime que 10% à 20% des personnes infectées sont décédées (taux de létalité). Environ un tiers de la population mondiale a été infectée et 3 à 6% de la population mondiale totale de plus de 1800 millions d'habitants [51] sont décédés. [2]

    Voici comment le même paragraphe se lit maintenant:

    On estime qu'un tiers de la population mondiale a été infectée [2] et l'Organisation mondiale de la santé estime que 2 à 3% des personnes infectées sont décédées (taux de létalité).

    C’est un gros changement en très peu de temps.

    Que se passe-t-il ? Pourquoi le CFR est-il soudainement déclassé si radicalement ?

    Le rapport de l'OMS qu'ils utilisent comme source ne concerne pas la grippe espagnole, mais la mentionne simplement en passant. Il indique en effet que 2 à 3% des personnes infectées sont décédées, mais ne fournit aucune source pour cela, et affirme également que cela représente 20 à 50 millions de personnes.

    Le problème est que la fourchette plus élevée de cette estimation (50 millions comme 2% du nombre total de cas) donne un chiffre de 2,5 milliards de cas au total. Ce qui est plus élevé que l'ensemble de la population mondiale à l'époque! (1,8 milliard).

    Donc, quelque chose cloche clairement.

    Pire encore, l'OMS est la seule source que nous ayons trouvée jusqu'à présent qui fasse 20 millions de morts. La plupart des sources, telles que le CDC (et voir ici), conviennent généralement qu'entre 50 millions et 100 millions de personnes sont mortes de la grippe espagnole (bien qu'une étude récente soit très différente, voir ci-dessous). Pour que 50 à 100 millions de décès représentent 2 à 3% du nombre total de cas, il aurait fallu compter entre 2,5 et 5 milliards de cas.

    Évidemment totalement impossible.

    De toute évidence, il y a quelque chose qui ne va pas avec ce nouveau chiffre révisé de 2-3%. La seule façon de le faire fonctionner est également de revoir considérablement à la baisse le nombre de décès. Et en effet, il existe des preuves que des éditeurs tentent de le faire sur Wiki avec quelqu'un citant une étude de décembre 2018 qui a utilisé une «nouvelle méthodologie» controversée pour établir un taux de mortalité de seulement 17 millions. Étant donné que ce nombre a déjà été estimé pour la seule Inde, il s'agit d'un révisionnisme remarquable.

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  47. Maintenant, bien sûr, il y a des débats sur le nombre d'infections par rapport aux décès dans chaque étude de cas en épidémiologie. Ce n'est pas une science exacte. C'est fluide. Bien entendu, les estimations varieront et des erreurs seront commises et corrigées. Il y a plus à dire sur les incertitudes inhérentes à ces cas, et nous parlons actuellement à un virologue respecté avec l’intention de couvrir la question à l’avenir. Peut-être que les estimations précédentes d'infection et de décès étaient trop élevées. Peut-être existe-t-il un argument rationnel pour les abaisser.

    Mais est-ce ce que nous voyons sur Wiki ?

    Nous savons tous que Wikipédia est un organe de propagande micro-géré, donc le fait que sa page sur la grippe espagnole ait commencé une énorme augmentation des modifications en décembre 2019, augmentant régulièrement jusqu'en février 2020, et que la plupart de ces modifications semblent concerner - subtilement et ouvertement - la dégradation de la gravité de la pandémie de 1918 doit être intéressante.

    Pourquoi la décision soudaine de déclasser considérablement le CFR estimé pour la pandémie de 1918 et de le transformer en un article de l'OMS plutôt obscur qui ne se concentre même pas sur cette question? Et, plus important encore, pourquoi ce déclassement extrême existe-t-il toujours sur la page même lorsque les éditeurs soulignent l'impossibilité des chiffres?

    Au moins, cette nouvelle politique éditoriale de Wiki est opportune pour ceux qui cherchent à attiser la peur, et regrettable pour ceux qui essaient de donner raison. Il permet aux médias et à d'autres de citer le CFR 2-3% récemment déclassé comme preuve que COVID19 est aussi dangereux ou plus dangereux que la grippe espagnole et finira par tuer des millions de personnes. C'est un joli clickbait juste là.

    Est-ce juste une confusion humaine ? Peut être.

    Il y a un rapport par un virologue, et cité par le CDC, qui confirme les 500 millions de cas et 50 à 100 millions de décès jusqu'ici communément acceptés et ajoute qu'il s'agit d'un CFR de «plus de 2,5%». C'est bien sûr le cas. C’est un CFR de 10-20%, comme il serait le premier à le reconnaître. Et 10-20% est supérieur à 2,5%.

    Peut-être que sa formulation légèrement ambiguë a induit les gens en erreur ? Peut-être que les gens qui consultent son travail, comme beaucoup le font, y compris les éditeurs de Wiki, ont pris «plus de 2,5%» pour signifier un peu plus, ou même pour signifier exactement 2,5% ? C'est peut-être tout cela.

    Peut être.

    Mais en tout cas, l'erreur, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, n'est pas la nôtre. Nous ne constituions pas les 10-20% CFR de la grippe espagnole. C'était l'évaluation standard jusqu'à très, très récemment. Il existe toujours, bien que quelque peu caché maintenant par une formulation ambiguë et de la confusion.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/wikipedia-slashes-spanish-flu-death-rate

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