qui prétendent être LA Démocratie ! (expliquée par LA dictature) ---------------------- La vraie démocratie - Les eurodéputés piégés en flagrant délit de corruption
En l'absence totale de la Démocratie (réservée à la Suisse) les dictateurs des dictatures se régalent !
Manifestations du 1er mai: la police va tester un nouveau dispositif offensif
09:16 30.04.2019
Se souvenant des violences qui avaient marqué le 1er mai dernier et fortes de l’expérience des 24 actes des Gilets jaunes, les forces de maintien de l’ordre s’apprêtent à tester, mercredi 1er mai, un nouveau dispositif, relate Le Parisien.
Il y a un an, le 1er mai 2018, l'intervention tardive des forces de l'ordre avait eu pour conséquence qu'un McDonald's avait été brûlé, plusieurs autres commerces dévastés et du mobilier urbain saccagé, rappelle Le Parisien ajoutant que depuis, la police a eu affaire à des débordements lors des manifestations des Gilets jaunes dont les plus violents ont eu lieu en décembre et à la mi-mars.
Selon le journal, ce 1er mai 2019 aura valeur de test pour un nouveau dispositif de maintien de l'ordre.
«Désormais, nous allons au contact, ces quatre mois et demi de manifestations violentes nous ont obligés à évoluer. Nous ne pouvions plus rester figés et regarder passer les trains», a informé au Parisien Grégory Joron, responsable CRS pour le syndicat Unité-SGP-Police.
Selon lui, la prise de décision trop peu réactive était une faute, d'autant plus que les protections des manifestants rendaient inefficace l'utilisation des gaz lacrymogènes.
«Il n'était plus possible de maintenir ce no man's land entre casseurs et forces de l'ordre qui caractérisait la doctrine française de maintien de l'ordre. Nous agissons maintenant au moment de la formation du bloc», a détaillé le responsable CRS.
Il s'est prononcé en faveur de la violence des interventions policières face «à des ultras qui veulent en découdre», la qualifiant d'inéluctable et légitime «dans le cadre d'un maintien de l'ordre maîtrisé, encadré par la loi». Et d'ajouter qu'il ne croyait pas au modèle allemand dit de «désescalade» qui a selon lui montré ses limites.
Selon Le Parisien, près de 50 compagnies de CRS ou escadrons de gendarmes mobiles seront mobilisés le 1er mai 2019 contre 20 seulement l'an dernier.
«Cette journée aura valeur de test, qui validera ou non le nouveau dispositif… Ce choix de doctrine d'intervention dépasse le cadre de la police. C'est un choix politique, auquel nos collègues s'adaptent», a confié au Parisien Yvan Assioma, secrétaire régional pour Paris du syndicat Alliance.
Les préparatifs de la police à une réponse violente suscite l'anxiété de l'autre côté de la barricade.
«Lors de l'acte 23, il y a deux semaines, près de 152 blessés ont été comptabilisés, dont une dizaine de journalistes. Plus ça va, et plus cela ressemble à un champ de guerre. La violence appelle la violence», a confié au média Marc, coordinateur d'une équipe de street medics qui totalise désormais une vingtaine de membres.
Black blocs et anniversaire de l’affaire Benalla: à quoi faut-il s'attendre au 1er mai ?
12:25 30.04.2019
La prochaine manifestation du 1er mai à Paris s’annonce comme une véritable épreuve pour les forces de l'ordre et le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avec le traditionnel défilé syndical, rejoint par les Gilets jaunes, une possible présence des black blocs et… un cortège pour «célébrer» le premier anniversaire de l'affaire Benalla.
Il y a un an déjà, les dégradations dans la capitale et les scènes de violences avaient marqué les esprits. Outre le traditionnel défilé des syndicats, la journée du 1er mai sera marquée par la présence du mouvement des Gilets jaunes et possiblement de celle des black blocs.
À Paris, certains groupes de Gilets jaunes appellent sur les réseaux sociaux à une action commune avec les syndicats, quand d'autres prévoient des rassemblements séparés.
Le départ de la marche des syndicats CGT, Force Ouvrière, la Fédération Syndicale Unitaire, Solidaires et les collectifs étudiants UNL et UNEF est prévu à 14h30 devant la gare Montparnasse pour rejoindre la place d'Italie. Elle passera par les boulevards de Port-Royal, Saint-Marcel et de l'Hôpital.
Sur Facebook, un événement intitulé «1er mai, acte ultime: Paris, capitale de l'émeute» promet un défilé plus musclé, en référence à la présence des black blocs redoutée par les autorités en raison des violences de l'année dernière.
De plus, le groupe Facebook des Gilets jaunes «Cerveaux non disponibles» a lancé une initiative: celle de «célébrer» le premier anniversaire de l'affaire Benalla à Paris. Le 1er mai 2018, l'ex-conseiller du Président avait été filmé en marge du défilé en train de frapper un manifestant. Le groupe propose aux participants d'imprimer leur propre masque d'Alexandre Benalla et de la porter pour la marche.
L'initiative a été lancée par «Cerveaux non disponibles», une page regroupant des informations sur les Gilets jaunes, le collectif Attac, association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne, ainsi que le collectif Cartoncroustille. Le but de l'événement: «Symboliser "La Répression En Marche" et l'impunité du pouvoir afin de faire un pied de nez au gouvernement de manière décalée et festive », détaillent les organisateurs sur Facebook.
Des responsables du Parti communiste et de La France insoumise ont également annoncé leur présence dans le cortège. Le Parti socialiste n'a pour l'instant donné aucune consigne à ses militants.
Depuis l'arrivée du nouveau préfet de police Didier Lallement, plusieurs dispositifs ont été mis en place pour muscler la réponse de la police face aux casseurs, et la journée du 1er mai ne fera pas exception. Le Parisien avance que ce 1er mai 2019 aura valeur de test pour un nouveau dispositif offensif de maintien de l'ordre.
Dans les autres villes de France, la mobilisation s'annonce également forte. À Besançon, des Gilets jaunes ont prévu de défiler aux côtés des syndicats. LCI informe qu'à Lyon la préfecture du Rhône a interdit l'accès à l'hypercentre aux manifestations, tout comme la préfecture du Calvados l'a décidé pour Caen, où seul le cortège déclaré par l'intersyndicale est autorisé à défiler.
Amboise déploie un dispositif de sécurité exceptionnel pour la venue de Macron
14:26 30.04.2019
Jeudi 2 mai, jour anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, la ville d'Amboise reçoit Emmanuel Macron et son homologue italien Sergio Mattarella. Un dispositif de sécurité conséquent est prévu et le centre-ville sera fermé aux piétons.
En prévision de la venue à Amboise d'Emmanuel Macron et de Sergio Mattarella jeudi 2 mai, le jour du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, la préfète d'Indre-et-Loire Corinne Orzechowski a présenté lundi 29 avril le dispositif de sécurité prévu.
Ce dispositif, très conséquent, a été inspiré par le contexte, fait «d'un risque terroriste réel et d'un climat social dégradé», et «par un enjeu d'image» très important, a expliqué lors d'une conférence de presse Mme Orzechowski citée par La Nouvelle République du Centre-Ouest.
Le périmètre de sécurité a été divisé en deux zones: dans la zone située tout près du château et du Clos Lucé, même les piétons ne pourront pas circuler dans la matinée sauf les riverains qui devront être munis de leur pièce d'identité. Selon le média, un arrêté municipal interdira aux gens d'être à leurs fenêtres, dans les habitations de l'hyper centre-ville qui donnent sur la place Michel-Debré, et rue de la Concorde.
Un arrêté préfectoral suspend également le survol de la ville, ce qui est valable pour les drones, et interdit toute navigation sur la Loire.
Un effectif de 300 gendarmes de la région sera renforcé par des forces venues d'autres départements.
Même si Leonardo da Vinci était un artiste hors normes et qui savait dessiner et peindre à merveille, il a beaucoup abusé de sa notoriété pour faire passer des vessies pour des lanternes !
Bref ! Même s'il n'a pas inventé la poudre il n'était pas le génie des génies et ne semblait pas s'intéresser aux sciences et aurait été à son époque un peu le 'chef des écologistes' puisqu'il ne connaissait rien dans ce domaine ! Notons qu'il a fallut attendre LA FIN DU 19ème SIÈCLE pour voir le premier chauffage central ! (le fer datait d'il y a 3000 ans et, le feu et l'eau un peu plus !)
Le monde a connu sa part de génies mais peu nombreux ont fait évoluer notre planète antérieurement au 19ème siècle !
Socrate -469/-399) Platon (-428/-348) Aristote (-384/-322) Archimède (-287/-212) Gutemberg (1400/1468) Galilée (1564/1642) René Descartes (1596/1650) Lavoisier (1743/1794) Montgolfier (1745/1799) Michael Faraday (1791/1867) Charles Darwin (1809/1942) Thomas Edison (1847/1931) Nikola Tesla (1856/1943)
Le gouvernement veut une réponse «extrêmement ferme» contre les black blocs le 1er mai
16:24 30.04.2019
Macron souhaite que la réponse aux black-blocs lors des manifestations du 1er mai soit «extrêmement ferme», a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. Emmanuel Macron a donné la consigne de faire fermement face aux black blocs lors des manifestations du 1er mai, a indiqué la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
«Le Président de la République a souhaité que la réponse à l'encontre des blacks blocs notamment soit extrêmement ferme», a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse.
Emmanuel Macron a dit qu'il fallait à la fois permettre «aux uns et aux autres, en cette fête très symbolique du Travail», de manifester, mais qu'il était nécessaire de protéger ce droit, a poursuivi Sibeth Ndiaye.
Ainsi, il faut «que l'on soit extrêmement ferme, surtout avec ceux qui ont pour objectif uniquement le désordre, la violence et l'agressivité, voire des agressions en direction des forces de l'ordre», a-t-elle encore noté.
Il y a un an, les dégradations dans la capitale et les scènes de violences avaient marqué les esprits. Outre le traditionnel défilé des syndicats, la journée du 1er mai sera marquée par la présence du mouvement des Gilets jaunes et possiblement de celle des black blocs.
Le 1er mai, «on sait bien que les ultraviolents, ultragauches mais aussi des 'ultrajaunes' viendront pour casser sur Paris et pas seulement sur Paris», avait déclaré le 26 avril Christophe Castaner au micro de France Info. Le Parisien avait annoncé pour sa part que les forces de maintien de l'ordre s'apprêtaient à tester, mercredi 1er mai, un nouveau dispositif.
le périphérique parisien va-t-il bientôt être limité à 50 km/h ?
13:06 30.04.2019
Un prérapport de la mission d’information et d’évaluation de Paris consulté par Le Parisien prévoit la réduction de la vitesse maximale autorisée à 50 km/h sur le périphérique de la capitale. Cette mesure sera débattue à partir du 11 juin lors du prochain Conseil de Paris.
Une quinzaine d'élus parisiens de la mission d'information et d'évaluation (MIE) ont préparé un document sur de possibles changements sur le périphérique de la capitale où figurent entre autres une éventuelle réduction de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h, relate Le Parisien qui a pu consulter le prérapport en question.
Ainsi, il s'agit de transformer le périphérique en un simple boulevard urbain avec la possibilité de le traverser avec des feux. Pour ce faire, il est prévu de laisser trois voies dont l'une destinée aux transports en commun, au covoiturage et aux véhicules propres.
Cette initiative sera discutée après le 11 juin dans le cadre du prochain Conseil de Paris. Le nouveau plafond de la vitesse permettrait de réduire la pollution de l'air, le bruit dans la zone, de diminuer le nombre d'accidents et d'encourager le covoiturage ainsi que l'emploi des transports en commun.
Intervenant sur l'antenne de franceinfo mardi 30 avril, David Belliard, président du groupe EELV au Conseil de Paris, a déclaré que «l'avenir du périphérique ne passera pas par le fait d'être une autoroute urbaine dans les dix années qui arrivent».
Il a en outre réaffirmé l'intention de réduire le nombre de voies et de voitures qui vont y circuler à une moindre vitesse en expliquant qu'il s'agit d'un enjeu de santé publique de première importance.
En 2014, la vitesse maximale sur le périphérique parisien a déjà été réduite de 80 km/h à 70 km/h. Une nouvelle limitation de vitesse similaire, passant de 90 km/h à 70 km/h, a été mise en vigueur sur le boulevard périphérique de Lyon le 29 avril.
Depuis juillet 2018, la vitesse maximale a été abaissée de 90 à 80 km/h sur 400.000 kilomètres de routes secondaires partout en France.
Faut dire que de traverser une ville en 5 minutes pollue moins que de la traverser en 1 heure ou 2 ! Et donc, compte tenu des chiffres implacables de plus de 40 000 MORTS EN FRANCE CHAQUE ANNÉE GRÂCE AU DIESEL, rien ne vaut un bon ralentissement de la circulation pour achever ceux qui restent !
L’état des libertés fondamentales en France alarme la Commission des droits de l’Homme
12:50 30.04.2019
Interviewé par Le Monde, Jean-Marie Delarue, nommé récemment à la tête de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, a déploré l’état actuel des libertés fondamentales en France, estimant qu’elles sont toutes menacées.
Dans un entretien au Monde, Jean-Marie Delarue qui a consacré sa vie à la défense des libertés fondamentales et qui a été nommé le 10 avril à la tête de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) a déclaré que ces libertés étaient en très mauvais état en France où elles sont «grignotées» toujours davantage depuis plusieurs décennies par les gouvernements.
Il trouve fausse la formule devenue consacrée disant que «la sécurité est la première de nos libertés» et qui est à la base de lois toujours nouvelles dans le domaine de la sécurité.
«La démocratie était-elle alors désarmée face au terrorisme ? Au point qu'il soit nécessaire de légiférer ? Personne ne se pose la question, alors que la réponse me paraît claire: nous n'avions pas besoin de nouvelles lois pour mettre en prison des terroristes. Et ça n'est pas plus le cas aujourd'hui», affirme-t-il.
Selon M.Delarue, «par ces lois nouvelles, on installe une distinction entre le Français ordinaire, qui a tous les droits, et le Français suspect, qui a droit à des procédures particulières, à des juges particuliers… Cette dernière catégorie ne cesse de s'élargir. D'abord les musulmans avec l'état d'urgence permanent, puis les Gilets jaunes, avec la loi dite "anticasseurs". Désormais, il suffit de se trouver dans les environs d'une manifestation pour devenir un Français suspect faisant l'objet de mesures extraordinaires, comme des fouilles.»
Il trouve très inquiétant le fait que des gouvernements donnent toujours raison à la police alors que celle-ci peut commettre des erreurs et avoir tort.
Pour étayer son idée, le nouveau chef de la CNCDH cite en exemple la façon, totalement anormale selon lui, dont a été traité le journaliste Gaspard Glanz: «48 heures de garde à vue, ça n'était évidemment pas nécessaire, 24 heures auraient suffi.»
Il rappelle que n'importe qui peut se retrouver dans la même situation.
«La majorité des Français croient que cela ne les concerne pas et qu'il existe un rideau étanche, or ce n'est jamais le cas. La frontière est toujours beaucoup plus fragile qu'on l'imagine. Ce n'est pas parce que l'on croit que cela ne regarde que les musulmans, les "gilets jaunes" ou la presse qu'il ne faut pas s'en émouvoir», prévient Jean-Marie Delarue.
«Les droits de l'Homme, ce n'est pas un machin qu'on met en avant de temps en temps comme une cerise sur le gâteau, ce n'est pas une décoration ni un sapin de Noël qu'on installe une fois par an, c'est la base de tout. Il ne faut pas les poser comme des principes du passé, mais comme des principes d'avenir, comme le socle sur lequel construire de nouvelles libertés. Les droits de l'Homme doivent s'appliquer à tous, en tout temps et en tout lieu. Or, on en est loin», a-t-il résumé.
NPR: 8 façons d'incoctriner les écoliers avec une propagande bienveillante
29 avril 2019
8 façons d'enseigner le changement climatique dans presque toutes les salles de classe
25 avril 2019
ANYA KAMENETZ
Un sondage national mené récemment par NPR / Ipsos a révélé que plus de 8 enseignants sur 10 - et une majorité similaire de parents - soutiennent l’éducation des enfants sur le changement climatique.
Mais en réalité, cela ne se produit pas toujours: moins de la moitié des enseignants de la maternelle à la 12e année nous ont dit qu’ils parlaient du changement climatique avec leurs enfants ou leurs étudiants. Encore une fois, les parents étaient à peu près les mêmes.
La principale raison invoquée par les enseignants dans notre sondage pour ne pas couvrir le changement climatique ? «Ce n’est pas lié aux matières que j’enseigne», ont déclaré 65%.
[…]
Cela soulève la question: à quel niveau le changement climatique fait-il partie du programme d’études ?
[…]
1. Faites un labo.
Les activités de laboratoire peuvent constituer l’un des moyens les plus efficaces de montrer aux enfants comment le réchauffement climatique fonctionne à une échelle accessible.
Ellie Schaffer est une élève de 6e année de la Alice Deal Middle School à Washington, D.C. En sciences, elle a réalisé des simulations sur les effets de serre en utilisant une pellicule de plastique pour piéger la chaleur du soleil. Et elle a utilisé du charbon de bois pour voir comment le carbone noir de la pollution de l'air peut accélérer la fonte des glaces.
Ces leçons l’ont sensibilisée - et inquiète. «Nous avons ignoré le changement climatique pendant longtemps et maintenant, il devient un véritable problème, alors nous devons faire quelque chose."
De nombreux enseignants ont parlé de la NASA comme ressource pour les laboratoires et les activités. Celles-ci peuvent être réalisées avec des matériaux courants tels que la glace, le papier d'aluminium, les bouteilles en plastique, le caoutchouc, les ampoules électriques et un thermomètre.
2. Afficher un film.
Susan Fisher, enseignante de sciences en septième année à la South Woods Middle School à Syosset, dans le New York, a montré à ses élèves le documentaire 2016 intitulé Avant le déluge, mettant en vedette Leonardo DiCaprio en voyage dans les cinq continents et dans l'Arctique pour constater les effets du changement climatique. «Nous avons l’intention de faire de nos étudiants des citoyens engagés», déclare Fisher.
[…]
3. Attribuer un roman.
[…]
Pas une goutte à boire appartient à un sous-genre de science-fiction connu sous le nom de «cli-fi» (fiction climatique) ou parfois d'éco-fiction. Vous pouvez trouver des listes de livres similaires sur des sites Web tels que Dragonfly.eco ou à la Chicago Review of Books, qui contient une chronique mensuelle de Burning Worlds sur ce type de littérature.
Terry Reed est le «gourou scientifique» auto-proclamé pour les élèves de septième année à la Prince David Kawananakoa Middle School à Honolulu. Il a également passé une année à naviguer dans les Caraïbes et, en route, il a recueilli des échantillons d’eau pour le compte d’un groupe appelé Adventure Scientists, qui ont ensuite été soumis à des tests de microplastique. (Spoiler: Même sur des plages isolées et immaculées, tous les échantillons en avaient.)
[…]
5. Attribuez un projet de recherche, une présentation multimédia ou un discours.
Gay Collins enseigne la prise de parole en public à la Waterford High School de Waterford, dans le Connecticut. Elle s'intéresse au «discours civil» en tant qu'outil de résolution de problèmes. Elle encourage donc ses étudiants «à façonner leurs discours autour de sujets critiques, tels que l'utilisation du plastique, minimalisme et autres problèmes environnementaux.
6. Parlez de votre expérience personnelle.
[…]
7. Faites un projet de service.
[…]
8. Commencez ou travaillez dans un jardin scolaire.
[…]
Voici quelques ressources supplémentaires
Après la publication de notre sondage sur le climat lundi, nous avons entendu des personnes de tout le pays disposer de dizaines de ressources supplémentaires pour l’éducation au climat.
[…]
Le Zinn Education Project (basé sur les travaux de Howard Zinn, auteur de A People’s History of The United States) a lancé un groupe de 18 leçons spécifiquement axées sur la justice climatique. Certains sont tirés de ce livre: Un programme d’éducation populaire pour la Terre: Enseigner le changement climatique et la crise environnementale.
Radio Nationale Publique NPR = Radio Nitwit Pinko
Rien sur cette liste de 8 «moyens d'enseigner le changement climatique» idiots n'est même pas lié à la science climatique… Et citant Howard Zinn comme ressource ? Vraiment ? Citer Howard Zinn comme une ressource pour tout ce qui est autre que le marxisme est une mauvaise conduite académique au sens large. Oui, je sais que Howard Zinn est mort… Alors, Marx, Lénine, Staline et Mao le sont-ils ?
L'article contenait en fait un graphique informatif:
Radio Nationale Publique
55 % des enseignants interrogés ont déclaré qu'ils n'enseignaient pas le changement climatique en classe. 65% ont répondu que cela n’était pas lié au (x) sujet (s) enseigné (s) et 17% ont déclaré ne pas en savoir assez sur le changement climatique pour l’enseigner… Mon impression est que> 97% des enseignants, y compris les 45% « enseigner "à ce sujet, ne connaissent pas suffisamment la science pour l'enseigner.
Au lieu d'avoir des professeurs d'anglais qui se concentrent sur le changement climatique, peut-être qu'ils devraient juste enseigner l'anglais…
«Nous avons ignoré le changement climatique pendant longtemps et maintenant, il devient un véritable problème, alors nous devons faire quelque chose."
– Ellie Schaffer, élève de 6e année à la Alice Deal Middle School à Washington, D.C. Mais là encore, vous pouvez obtenir un diplôme de la Ivy League en économie, par exemple, en parlant de cette façon. Vous pouvez même, comme, être élu au Congrès, comme vous le savez, peu importe…
J'ai vraiment aimé ce morceau…
Terry Reed est le «gourou scientifique» auto-proclamé pour les élèves de septième année à la Prince David Kawananakoa Middle School à Honolulu. Il a également passé une année à naviguer dans les Caraïbes et, en route, il a recueilli des échantillons d’eau pour le compte d’un groupe appelé Adventure Scientists, qui ont ensuite été soumis à des tests de microplastique. (Spoiler: Même sur des plages isolées et immaculées, tous les échantillons en avaient.)
Qui a besoin de professeurs de sciences quand vous avez un «gourou des sciences auto-proclamé pour les élèves de septième année» ? Une véritable version Gardner McKay de Bill Nye. Terry Reed a étudié la géologie et le journalisme à la Ball State University. Il collectionne désormais des morceaux de plastique… Green Adventures in Paradise ! Cependant, il a apparemment manqué certaines leçons scientifiques importantes de George Carlin…
Attention: beaucoup de F-Bombs !
«La planète… est un système à correction automatique. L'air et l'eau vont récupérer, la terre sera renouvelée. Et s’il est vrai que le plastique n’est pas dégradable, la planète intégrera simplement le plastique dans un nouveau paradigme: la Terre plus le plastique. La Terre ne partage pas nos préjugés envers le plastique. Le plastique est sorti de la terre. La Terre voit probablement le plastique comme un autre de ses enfants. Peut-être la seule raison pour laquelle la terre nous a permis d’être engendrés d’elle en premier lieu. Il voulait du plastique pour lui-même. Je ne savais pas comment le faire. Besoin de nous. Pourrait être la réponse à notre vieille question philosophique égocentrique, "Pourquoi sommes-nous ici ?"
Désolé, George Carlin, le plastique est biodégradable
Au lieu de montrer le film de Leonardo DiCappuccino, ils pourraient simplement montrer «le film scientifique américain« The Day After Tomorrow », qui montre« la catastrophe à couper le souffle apportée à l’humanité par le changement climatique »…
Parmi les dossiers évidents du saignement: «La science-fiction aide à comprendre le changement climatique»
Cela soulève la question: à quel niveau le changement climatique fait-il partie du programme d’études ?
Il appartient aux cours de sciences de la terre (géologie, météorologie, océanographie, etc.) et de géographie physique destinés aux étudiants en sciences dans les collèges et universités… Pas dans les cours de sciences sociales et d'anglais des écoles primaires.
L'idiotie, l'escroquerie est de demander à des enseignants de parler de la science qui ne connaissent pas ! à des élèves qui devront plus tard être donc aussi cons que lui ! Idem si des enfants sont mis devant la télé, la radio ou à lire des journaux de la dictature, ils ne seront JAMAIS libérés ! C'est ainsi que depuis des siècles aux Etats-Unis la population va jusqu'à croire qu'ils sont en Démocratie alors qu'ils sont en république !
La république EST LE CONTRAIRE de la Démocratie ! Apprenez quelque chose !
Voyez la Suisse, SEUL pays au monde en Démocratie ! La Démocratie c'est Par le Peuple, Pour le Peuple Les suisses proposent LEURS lois et votent LEURS lois. En dictatures, ce sont des Députés et Sénateurs (qui n'ont pas fait une heure de Droit) qui proposent et votent LEURS lois !
La Russie réagit à l'abdication de l'Empereur japonais
11:33 30.04.2019
Vladimir Poutine a remercié l'Empereur japonais Akihito pour son attention prêtée aux relations russo-japonaises, selon la présidence russe. L'Empereur japonais Akihito a transmis mardi le trône à son fils, Naruhito, effectuant ainsi la première abdication d'un souverain au Japon depuis 200 ans.
À la suite de la transmission du trône par l'Empereur Akihito à son successeur, effectuée ce mardi, le Président russe a exprimé sa reconaissance au souverain quittant ses fonctions pour son attention portée aux relations bilatérales durant les années de son règne.
«Votre Majesté, je voudrais exprimer ma profonde reconnaissance pour votre attention portée aux relations russo-japonaises qui ont connu un développement important durant votre règne», indique le télégramme rendu public par le site du Kremlin.
Vladimir Poutine s'est dit espérer que «les liens mutuellement avantageux» entre les deux États «continueront à se renforcer sur tous les volets».
Le chef de l'État russe a présenté à Akihito et à ses proches ses vœux de bonne santé, de vigueur morale, de prospérité et de longévité.
A la recherche d'un nouveau nom pour l'empereur du Japon Mardi après-midi, l'Empereur Akihito a conduit la cérémonie durant laquelle il a transmis le trône à son successeur, son fils Naruhito. Ainsi, le Japon a connu la première abdication d'un souverain depuis plus de 200 ans.
Dans les faits, Akihito ne quittera ses fonctions qu'après minuit, lorsque le pays entrera dans une nouvelle ère baptisée Reiwa, qui doit s'étendre sur toute la durée du règne de Naruhito.
Auparavant, Akihito avait déjà fait part au peuple japonais de son intention de transmettre le trône à son héritier, au regard de son état de santé. En juin 2017, le Parlement a adopté une loi extraordinaire autorisant la transmission du trône du chrysanthème par Akihito de son vivant.
"Çà y est j'ai fini de chier !" clame le dictateur en descendant du trône. (un conseil à la 'reine d'angleterre( qui est constipée ?)
Naruhito (son fils) s'est retenu de chier pendant 59 ans !!! J'te dis pas quelle merde il va faire !!! Fukushima à côté c'est de la diarrhée de moineau !
Les dirigeants vénézuéliens confirment la tentative active de coup d'État dans le pays
par Tyler Durden Mar., 30/04/2019 - 07:39
De nombreux reportages font état d'une tentative de coup d'Etat militaire mardi matin au Venezuela, alors qu'une milice anti-guaido fidèle au chef de l'opposition et aux soutiens américains Juan Guaidó tente d'établir un contrôle militaire sur des points clés de la capitale Caracas et d'autres grandes villes.
Le ministre de l'Information, Jorge Rodriguez, a confirmé via les médias sociaux que le gouvernement était en train de réprimer ce que l'on appelle un "petit coup d'Etat" de la part de "traîtres" de l'armée travaillant avec l'opposition de droite.
L'AP a confirmé les affrontements en cours entre les partisans du coup d'Etat et la police à Caracas, notamment des informations faisant état de tirs de gaz lacrymogène, peu après que Guaido ait publié des déclarations dans une vidéo appelant à un soulèvement militaire. Guaido a été montré dans la vidéo accompagné du militant Leopoldo Lopez et entouré de soldats bien armés.
De manière cruciale, Lopez a déclaré qu'il avait été libéré de sa captivité lorsque Maduro l'avait mis en résidence surveillée pour avoir dirigé des troubles de l'opposition en 2014, et dans la vidéo, il a appelé tous les Vénézuéliens à descendre pacifiquement dans les rues.
L'AP a décrit la vidéo qui a apparemment déclenché l'action ultérieure anti-Maduro à Caracas:
Dans la vidéo de trois minutes prise mardi matin, Guaido a déclaré que les soldats qui seraient descendus dans la rue agiraient pour protéger la constitution du Venezuela. Il a fait ces commentaires la veille d'un rassemblement antigouvernemental prévu.
"Le moment est venu", a-t-il déclaré, sous les yeux de son mentor politique, Lopez, et de plusieurs soldats lourdement armés soutenus par un seul véhicule blindé.
"Tout le monde devrait descendre dans la rue, en paix", a ajouté Lopez. Au cours des derniers mois, plusieurs tentatives ont été infructueuses pour susciter une sorte de soulèvement militaire et civil de masse contre Maduro, mais jusqu'à présent, toutes les tentatives n'ont pas réussi à générer un élan, une taille ou une puissance durable.
Jusqu'à présent, les autorités vénézuéliennes n'ont confirmé leur confrontation qu'avec une poignée de membres de milices armées, ce qui laisse supposer que l'action anti-Maduro de mardi matin sera probablement de courte durée.
Comme pour la Suisse attaquée de tous côtés par la nazional socialiste implantée dans la seule Démocratie de la planète, le Venezuela est confronté à une dictature extérieure de type 'HITLER II' destinée à raser le pays de ses habitants qui osent avoir de l'essence gratuite !!! des frais scolaire gratuits !! et des soins médicaux gratuits !!! grâce à la politique de Chavez-Maduro inspirée de Bolivar !
Le pape se joint à Soros pour financer une invasion de caravanes d'immigrants à la frontière sud des États-Unis
par Tyler Durden Mar., 30/04/2019 - 04:15
Dans un geste que beaucoup ont interprété comme une frappe du président Trump, le pape Francis a renforcé son interventionnisme pionnier en faisant un don de 500 000 dollars pour aider les migrants d'Amérique centrale bloqués au Mexique alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Amérique.
L'argent provient de collections d'églises du monde entier et est destiné à aider 75 000 personnes qui sont arrivées au Mexique à trouver le passage vers l'Amérique.
RT rapporte que le Peter’s Pence Fund de l’Église catholique a déclaré dans une déclaration que l’aide accordée aux migrants par les gouvernements et les particuliers avait diminué parallèlement à la diminution de la couverture médiatique mondiale de la crise.
"Tous ces gens étaient bloqués, incapables d'entrer aux États-Unis, sans domicile ni moyens de subsistance", a déclaré Peter’s Pence.
«L’Église catholique en héberge des milliers dans des hôtels situés dans les diocèses ou les congrégations religieuses et leur fournit des produits de première nécessité, du logement au vêtement.»
Beaucoup ont interprété cette initiative comme une mesure de représailles après que Trump ait coupé toute l'aide au Guatemala, au Honduras et à El Salvador le mois dernier, accusant les pays d'Amérique centrale de ne rien faire pour nous.
Mais tout le monde ne voit pas l'intervention du pape de cette façon ...
Le pape François s'est récemment prononcé contre les gouvernements qui construisent des murs pour empêcher les migrants d'entrer, affirmant: "Ceux qui construisent des murs vont devenir prisonniers des murs qu'ils ont érigés".
Plutôt que d'aider le Mexique pays d'accueil pour favoriser les immigrants à rentrer chez eux au plus tôt ou d'immigrer vers le Vatican en vols charter payés par le juif Soros, le pape incite les terroristes à tuer le plus d'américains possible en entrant de force dans une propriété privée !!!
(...) "Tous ces gens étaient bloqués, incapables d'entrer aux États-Unis, sans domicile ni moyens de subsistance", a déclaré Peter’s Pence. (...)
Et qui ont fait des milliers de kilomètres à pieds ou à genoux ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA ! Sans boire ni manger !
Les non-dits de la suppression du Premier ministre au Sénégal
13:57 30.04.2019 Safwene Grira
Le Sénégal va se passer de Premier ministre pour assumer son régime politique présidentiel. Selon la version officielle, ce changement obéirait à des impératifs «d'efficience», sans pour autant bousculer les équilibres institutionnels du pays. Mais c'est également une réforme qui pourrait renfermer certains messages politiques. Analyse.
À l'instar de ses prédécesseurs, particulièrement du Président Abdoulaye Wade et son célèbre wax waxeet (renoncement, en wolof), Macky Sall n'a pas été avare en réformes institutionnelles depuis sa victoire en 2012 sur son ancien mentor, ledit Abdoulaye Wade. Alors qu'il avait été élu sur la promesse d'un retour au quinquennat, il s'est pourtant gardé d'appliquer ce changement à son premier mandat, réduisant significativement sa portée politique. Dès sa réélection, le 24 février dernier avec plus de 58% des suffrages, pour un deuxième mandat, de cinq ans cette fois-ci, il donne le ton en annonçant la suppression du poste de Premier ministre.
Alors que la question ne figurait pas comme thème de sa campagne, le Président sortant a annoncé, lors de sa prestation de serment du 2 avril 2019, des «changements dans la gouvernance de l'exécutif pour un meilleur suivi des politiques publiques». À la suite de la démission «de courtoisie» présentée par son Premier ministre, Mohamed Dionne, dès le 5 avril, il s'est plus clairement exprimé en faveur d'un renforcement du régime présidentiel.
«Nous avons un régime où le Premier ministre tire l'essentiel de ses pouvoirs du Président. Le Premier ministre n'a pas de pouvoirs autonomes qui soient délimités de manière expresse dans la Constitution. La réforme n'entraînera pas, donc, une modification substantielle de la Constitution, d'autant plus que le texte fondamental du Sénégal n'oblige pas le Président à nommer un Premier ministre. C'est dire que nous ne sommes pas dans un régime parlementaire», a déclaré à Sputnik El Hadj Hamdiou Kassé, ministre conseiller et porte-parole du Président de la République.
Un constat que rejoint en partie Emmanuel Desfourneaux, directeur général de l'Institut de la culture afro-européenne à Paris, partenaire officiel de l'Unesco. Ce juriste et ancien conseiller du Président sénégalais Abdoulaye Wade estime que la Constitution sénégalaise et sa pratique consacrent bien une forme de régime présidentiel, alors même qu'il existe un Premier ministre. C'est la conclusion tirée, d'une part, des dispositions de l'article 36 de la Constitution, qui attribue au Président la détermination de la politique de la Nation, une fonction qui échoit au gouvernement dans un régime parlementaire. D'un autre côté, le fait majoritaire empêche, dans la pratique, que l'Assemblée nationale mette sérieusement en cause la responsabilité du gouvernement, comme c'est, là encore, le cas dans les régimes parlementaires. «Il y a bien eu des ministres qui ont été démis de leurs fonctions. Mais était-ce le fait de l'Assemblée? Non, mais du Président!», analyse le juriste français.
«Cela veut dire qu'on est dans un régime que j'appellerais, quasi-présidentiel, se situant entre le régime présidentiel pur et dur et le régime semi-présidentiel à la française. Ici, le Chef de l'État est Président, mais aussi chef du gouvernement, puisque, avec cet article 36, le Premier ministre joue un rôle de pure coordination, de courroie entre le Président et les différents ministères du gouvernement.
Donc, la suppression du Premier ministre ne va pas remettre en cause cet équilibre des pouvoirs. En ce sens que c'est bien le Président qui continuera d'exercer la réalité des pouvoirs et qui restera le maître absolu du jeu institutionnel. Ceux qui parlent d'un changement de régime vers un hyperprésidentialisme se trompent totalement. Il n'y aura pas de chamboulement réel dans l'équilibre des pouvoirs, d'un point de vue technique, si ce n'est qu'on sera dans un régime présidentiel plus assumé», analyse Emmanuel Desfourneaux.
Si cette révision constitutionnelle ne risque donc pas d'affecter les équilibres institutionnels, c'est à l'aune de l'histoire politique sénégalaise qu'il convient d'en examiner les ressorts. En effet, le Premier ministre a toujours été le parent pauvre des institutions sénégalaises. Dès 1963, le bicéphalisme de l'exécutif a été sacrifié par Léopold Sédar Senghor, avant qu'il ne le rétablisse sept ans plus tard pour servir de tremplin au «meilleur d'entre nous», à savoir Abdou Diouf.
Sitôt élu, en 1983, ce dernier se passa à son tour de Premier ministre, avant de rétablir la fonction à la faveur de la réforme constitutionnelle de 1991. Dans les deux cas, il s'agissait de «contextes particuliers», selon Emmanuel Desfourneaux, qui cite à titre d'exemple la crise institutionnelle de 1962 et le duel entre Leopold Sédar Senghor et Mamadou Dia, le Président du Conseil, qui en a résulté. Dans la logique du vainqueur, Senghor, il s'agissait d'éviter qu'il y ait «deux caïmans dans le même marigot», d'après l'adage africain, abondamment cité par les commentateurs de l'époque. Pour Diouf, en revanche:
«La Constitution de l'époque [1983] m'imposait de nommer un Premier ministre. Pourtant au lendemain de ces élections, Jean Collin et Moustapha Niasse me dirent: M. Le Président, le peuple vous a élu, il vous a même plébiscité. D'après tous nos renseignements, il attend de vous que vous gouverniez directement. Senghor avait créé le régime présidentiel déconcentré pour préparer sa succession, mais vous, vous êtes au début de votre présidence, par conséquent vous n'avez pas besoin de Premier ministre. Il faut que vous soyez en même temps chef de l'État et chef de gouvernement», peut-on lire dans l'autobiographie de l'ancien Président (Mémoires, p231, Seuil, 2014).
Un conseil suivi à la lettre par Abdou Diouf, bien qu'il estimât que «compte tenu de la complexité des problèmes dans le monde, il était bon qu'un Président ait un Premier ministre» (ibid). Inversement, rétablir la Primature a souvent été perçu comme le signe d'une succession que l'on préparait, dans le cas de Senghor, ou d'une distanciation des affaires publiques rendue nécessaire par la complexité de la situation sociopolitique.
C'est justement dans ces conditions que Habib Thiam fit son entrée au Gouvernement, en 1991, trois ans après les élections difficiles de 1988, mais aussi, pour tenir compte de la montée en puissance du Parti démocratique sénégalais (PDS) d'Abdoulaye Wade. C'est la même logique de puissance qui faisant défaut à Abdoulaye Wade, au plus bas de sa popularité, pour aller au bout de sa réforme devant aboutir à la suppression du Premier ministre, en 2011.
Partant, il serait possible de lier la réforme envisagée par Macky Sall à la question de sa succession, mais aussi aux équilibres des pouvoirs sur la scène politique sénégalaise. C'est toute la question du «timing politique» de la réforme sur laquelle s'attarde Emmanuel Desfourneaux.
«Certains commençaient à dire que c'était son dernier mandat, qu'il serait diminué, et que c'est maintenant sa succession qui est en jeu. Cette réforme, c'était donc aussi pour dire qu'il reste le maître du jeu. Ce message était adressé, notamment, à son propre camp, et les ambitions grandissantes des uns et des autres. C'est le cas avec Amadou Ba, à qui l'on prête des ambitions présidentielles, et dont Macky Sall a scindé le ministère de l'Économie en deux, avant de lui confier les Affaires étrangères. Même chose pour le ministère de l'Intérieur, avec la sécurité publique qui relèvera, désormais, d'un autre ministre délégué», décrypte Emmanuel Desfourneaux.
Mais le timing de la réforme obéit également à d'autres tempos. Ceux qui rythment la marche du Sénégal vers le développement. Dévoilé au début du premier mandat de Macky Sall, le Plan Sénégal Émergent (PSE) est une vision stratégique visant l'émergence économique du pays à l'horizon 2035. Dans une réunion qui s'est déroulée à Paris, en décembre dernier, en amont de la phase deux du projet (2019-2023), les autorités sénégalaises ont pu récolter 14 milliards de dollars auprès des bailleurs institutionnels, une somme «bien au-delà de leurs espérances», alors qu'ils tablaient sur quelque 4,9 milliards de dollars, témoigne Emmanuel Desfourneaux. Alors que la réalisation de certains projets accuse un certain retard, le changement institutionnel est aussi un message «d'assurance» et «un gage d'efficacité», envoyés aux bailleurs institutionnels, poursuit l'expert français. En ce sens, il rejoint, El Hadj Hamidou Kassé, qui cite également les impératifs «d'efficience».
«Le Président Macky Sall, qui n'a plus que cinq ans [d'exercice, ndlr], a estimé que nous devions travailler en mode d'accélération, de fast-track. D'autant plus que nous allons bâtir une nouvelle économie pétrolière et gazière après les récentes découvertes. Il pense que pour la réalisation de tous ces projets, il faut faire une réforme qui lui donnera une visibilité directe sur la mise œuvre politique qu'il a proposée aux Sénégalais. Cette réforme lui permettra de contrôler directement cette mise en œuvre, pour assurer son suivi et sa validation», explique le ministre conseiller sénégalais.
Pour illustrer ce souci d'efficacité, le responsable sénégalais rappelle le précédent du XVe sommet de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), à Dakar, capitale du pays en 2014. Le pays ne disposait alors pas d'un centre de conférences à même d'accueillir la soixantaine de chefs d'État et de gouvernement, mais aussi les milliers de journalistes et de fonctionnaires internationaux devant prendre part à cet événement international. «Le Président a piloté directement le projet. Bien que tout le monde fût sceptique, au début, on a pu finir les travaux en 11 mois, au lieu des 24 prévus», illustre El Hadj Hamidou Kassé.
Messages politiques et souci d'efficacité… mais les considérations purement institutionnelles ne seraient pas pour autant totalement absentes de cette réforme, estime Mohamed Sy, président du Think Tank Ipode. Dans un entretien avec Sputnik, cet expert sénégalais rappelle d'abord que celle-ci s'inscrit dans une tendance générale de «rationalisation du pouvoir exécutif» au Sénégal. La fluctuation historique de la Primature se calque, selon lui, sur les changements fréquents de la durée des mandats présidentiels, qui sont plusieurs fois passés des quinquennats aux septennats et vice-versa. «Les temps politiques n'étant pas les mêmes, pour une Assemblée législative et pour le pouvoir exécutif, cela posait souvent un problème de légitimité justifiant, parfois, la suppression du Premier ministre, des fois que le Président voulait avoir la mainmise directe sur les réformes.» Par ailleurs,
«Nous avons une Constitution jeune qui s'adapte à la marche du pays. On découvre la sociologie politique de nos acteurs et il faut, à chaque fois, ajuster selon ces impératifs. Certes, la Constitution avait besoin de s'adapter aux nouveaux droits des Sénégalais, à la mondialisation et à la création des droits inaliénables des citoyens. Elle avait également besoin d'être plus claire au regard de nombreux points. C'est en cela qu'elle était nécessaire. On s'étonnait, par exemple, qu'elle ne contînt aucun article gérant, en cas de cohabitation, les relations entre le Président et le Premier ministre. Que se passerait-il, par exemple, en cas d'une majorité à l'Assemblée nationale qui ne serait pas de la même couleur politique que celle du Président? On aura un Premier ministre qui ne déciderait pas de la politique de la Nation, puisque l'article 36 attribue cette prérogative au Président! Aujourd'hui, la décision du Président d'engager une réforme institutionnelle nous donne des réponses», analyse Mohamed Sy.
Reste la question de savoir dans quelle mesure la réforme prévue ira jusqu'au bout de sa logique institutionnelle. Contrairement à une croyance populaire, le régime présidentiel n'est pas forcément un régime consacrant un Président de la République omnipotent. En ce sens, l'appellation forgée vers la deuxième moitié du XIXe siècle par «un auteur britannique, Walter Bagehot, impressionné [alors] par le rôle exceptionnel joué par Abraham Lincoln» (Droit constitutionnel, François Chevalier) aux États-Unis prête à confusion. Le régime présidentiel est en effet plutôt défini comme un régime de séparation stricte des pouvoirs, contrairement au régime parlementaire, marqué par une forme de collaboration des pouvoirs. «C'est ainsi que les procureurs américains, disposant d'une véritable indépendance, ont été à même de mettre en difficulté le Président Trump sur certains dossiers», rappelle Desfourneaux.
Au Sénégal, en revanche, le basculement vers le régime présidentiel ne semble pas devoir imposer à Macky Sall de se démettre de la présidence du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), regrette le juriste français. «C'est une réforme qu'on a déjà proposée, dès 2013, dans le cadre des 35 propositions de l'IPODE», insiste, pour sa part, Mohamed Sy. «On avait dit qu'il serait à la fois logique et symbolique de modifier toute référence au Président de la République, dont le rôle sera uniquement de veiller au respect de cette indépendance et non d'en être le garant», poursuit-il.
Le ministre Kassé a pour sa part jugé que quand bien même le régime présidentiel impose une séparation stricte des pouvoirs,
«Je ne crois pas que l'on puisse interpréter un fait politique à partir d'un référentiel purement juridique ou constitutionnel. Celui-ci devrait évoluer pour prendre en compte d'autres réalités et spécificités politiques. Quant au Parlement, il continuera d'exercer ses fonctions, comme avant. Le Président n'aura plus la possibilité de dissoudre le Parlement, de même que celui-ci ne pourra plus proposer, ni faire voter, une motion censure», a-t-il déclaré à Sputnik.
Concernant la nature des relations que sera amenée à entretenir l'Assemblée législative avec l'Exécutif à l'issue de cette réforme, Mohamed Sy regrette que la première mouture du projet de réforme qu'il a consultée accroisse les pouvoirs du Président, sans pour autant renforcer ceux du Parlement. Or, si les régimes présidentiels concentrent, habituellement, l'essentiel du pouvoir exécutif aux mains du Président et mettent l'exécutif à l'abri des moyens de pression du Parlement (comme la motion de censure), c'est au généralement prix d'une marge de manœuvre renforcée au niveau des attributions législatives.
«Il aura été intéressant de prévoir, par exemple, une deuxième chambre qui puisse donner une possibilité à l'opposition d'être plus présente, plus forte, notamment grâce à des commissions d'enquête parlementaires. C'est une garantie et une solution consacrées, par exemple, au Bénin. Ce n'est pas encore le cas aujourd'hui au Sénégal. Or, l'opposition ne pourra rien faire à l'Assemblée tant qu'elle n'a pas la majorité simple», compare le juriste français.
Les ministres des affaires étrangères du G7 marchent du même pas après leur dernière session de travail au Palais des arts de Dinard
D'où l'intérêt, voire la nécessité pour l'opposition de se réorganiser pour gérer son espace d'expression, qui va s'arrêter à l'Assemblée nationale, suggère Mohamed Sy.
«Une opposition qui va à l'assaut d'une législative pour espérer récupérer le poste de Premier ministre et des postes d'exécution au gouvernement est certainement plus motivée à mettre le Président en difficulté qu'une opposition qui va au combat seulement pour espérer récupérer un nombre de sièges de députés», conclut Mohamed Sy.
Dans son allocution de 318 ans 34 jours et 17 minutes, le président-roi-empereur qui s'est nommé chef (merde) a décidé de se passer de Safamm II Chambre !!!
Hahahahaha ! S'est nait galet toi retourné pierre ! (dictons laba)
La fin de la propriété : la possession laisse place à l’utilisation
Dominique Dewitte 30 avril 2019
L’économie de l’abonnement (« subscription economy ») marque le début d’une nouvelle ère. Les consommateurs préfèrent avoir accès à une gamme de biens et services plutôt que de les acheter.
Cela a des conséquences majeures sur la consommation en général et sur les marchés en particulier. Les meilleurs exemples sont Netflix, qui est préféré à l’achat de films, Spotify qui est préféré à une collection de CD. Ou encore Apple News, qui veut remplacer l’abonnement à des journaux. Mais il y a aussi d’autres intéressés. L’entreprise américaine de location de voitures Enterprise lance une formule d’abonnement. Il y a par ailleurs Zipcar ou Rent-the-Runway, qui vous permet de louer des vêtements de créateurs illimités contre le prix d’un abonnement.
Formules d’abonnement : + 300 % en 7 ans
Une étude internationale menée par Harris Poll dans 12 pays montre que les formules d’abonnement transforment une grande partie de l’économie mondiale. Cela se produit dans des secteurs allant de l’alimentation au transport. Au cours des sept dernières années, les formules d’abonnement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie ont vu leurs revenus augmenter de 300 %.
Autres chiffres intéressants :
71 % des adultes interrogés ont un ou plusieurs abonnements. Il y a cinq ans, c’était 53 %. 26 % ont même trois abonnements ou plus, contre 14 % il y a cinq ans.
74 % pensent qu’à l’avenir, les gens auront plus d’abonnements et posséderont moins de marchandises.
70 % pensent que de tels abonnements à des biens et à des services libèrent les utilisateurs de toute propriété, de leur maintenance, de leur charge et de leur amortissement.
68 % pensent que leur statut n’est plus déterminé par ce qu’ils ont. 57 % des participants ont déclaré qu’ils aimeraient posséder moins de «choses».
La propriété ne détermine plus le statut
Il semble donc que la propriété liée à la notion de richesse, de statut et de réussite perde de son importance. L’étude montre que la propriété diminue et que l’utilisation augmente. Les gens possèdent moins de voitures, mais parcourent plus de kilomètres. Les gens possèdent moins de musique, mais écoutent plus de musique, etc.
Cela a des conséquences importantes pour le marché du travail, qui voit de plus en plus de personnes se tourner vers le secteur des services. Il y a aussi des conséquences pour l’économie. Qu’advient-il des parkings et des places de stationnement dans les grandes villes quand presque personne n’y a de voiture ? Il en va de même pour les bureaux et les agences lorsqu’ils sont remplacés par des espaces où des bureaux sont mis à disposition lorsqu’il y a une demande. Et qu’en est-il du temps que vous passez normalement au supermarché parce qu’Amazon ou une autre société livre votre commande à votre domicile ?
A l'heure où l'Internet offre au monde des milliards de livres, de films ou de musiques, l'intérêt n'est pas porté sur l'achat de ces choses qui peuvent être volées.
Idem pour les voitures, si demain le loueur demande par téléphone-caméra au client de composer un code avant de mettre en route il n'y aura plus de véhicules volés.
VOS QUESTIONS SUR L'UE (1/4) « 20 Minutes » répond aux questions des internautes sur le fonctionnement des institutions européennes
Laure Cometti le 30/04/19 à 12h12
Le 26 mai prochain auront lieu les élections européennes en France.
20 Minutes a demandé aux internautes leurs interrogations sur le fonctionnement des institutions européennes.
Aujourd'hui, nous nous concentrons sur le travail des députés européens et leur rémunération.
Le 26 mai prochain, les Français sont appelés aux urnes pour choisir leurs nouveaux députés européens. A l’occasion du scrutin, 20 Minutes répond aux questions que vous vous posez sur le fonctionnement du Parlement européen, la mission des eurodéputés ou leur mode d’élection. De nombreux lecteurs nous ont interrogés sur le travail des 751 députés européens, leur rémunération et leurs indemnités.
« Combien coûte un député européen, en comptant tout, et tous les avantages ? », nous demande Sylvain. « Pourquoi les députés européens ne paient pas d’impôts ? », s’interroge Danielle. « Est-ce que les députés européens ont leurs frais de déplacement et/ou de bouche remboursés ? », s’enquiert Ben M19. « Combien d’heures cela représente par an ? », nous écrit Flavie.? Combien d’heures les députés européens travaillent-ils ?
Difficile de répondre très précisément à cette question pour les 751 parlementaires. Le calendrier du Parlement prévoit quatre jours de sessions plénières par mois, lors desquelles les parlementaires débattent des textes et votent leur adoption ou non.
Quatre jours par mois sont consacrés aux réunions des commissions parlementaires à Bruxelles, dont le rôle est d’étudier les textes de loi proposés par la Commission européenne, avant de les soumettre aux sessions plénières. Il y a 20 commissions permanentes thématiques. Chaque député doit être membre d’au moins une commission, et suppléant d’une autre.
Ils consacrent une semaine par mois au travail en circonscription, dont l’objectif est d’assurer le lien entre les citoyens de leur pays et le Parlement. Et sur le temps restant (environ deux semaines par mois), ils prennent part à des réunions de leur groupe politique européen.
Pour mener à bien leurs missions, les députés travaillent avec des assistants parlementaires. Ils peuvent en avoir jusqu’à trois. Ils disposent d’une enveloppe mensuelle de 21.209 euros mensuels pour les rémunérer.
Combien gagnent-ils ?
Tous les députés reçoivent la même rémunération. Depuis le 1er juillet 2018, elle est fixée à 8 757,70 euros bruts. Après l’impôt européen et les cotisations obligatoires, elle s’élève à 6 824,85 euros mensuels. Ils paient également des impôts dans le pays où ils sont imposables.
Les députés touchent aussi une indemnité de 320 euros par jour pour chaque jour de présence à Bruxelles ou à Strasbourg lors des activités officielles, et 160 euros par jour de présence pour les réunions en dehors de l’Union européenne (UE), à condition de signer un registre de présence. Ces indemnités sont supposées couvrir les frais de logement, repas, entre autres.
Peuvent-ils se faire rembourser leurs frais professionnels ?
Oui, et pas uniquement les frais professionnels. Les députés européens perçoivent plusieurs indemnités. D’abord une indemnité de frais généraux de 4.513 euros mensuels (pour les frais du député dans son Etat membre, comme son bureau, les dépenses de téléphone et poste…). En cas d’absentéisme, elle peut être réduite de moitié (si le député est absent, sans « justification valable », à la moitié des séances plénières d’une année parlementaire).
En outre, le Parlement rembourse au député ses déplacements entre sa circonscription et le siège à Strasbourg, sur présentation de justificatifs, et avec des plafonds. Le parlementaire peut aussi se faire rembourser jusqu’à 4.454 euros de déplacements professionnels chaque année, sur justificatif, ainsi que deux tiers de ses frais médicaux.
Combien coûtent les députés européens ?
Tout ceci, multiplié par 751 députés, a un coût. Les dépenses des parlementaires, y compris leur rémunération, les frais de voyage, les bureaux et les salaires des assistants, représentent environ 22% du budget 2018 du Parlement, soit 429 millions d’euros.
Ont-ils des avantages à la fin de leur mandat ?
Oui. À la fin de son mandat, les députés peuvent toucher une indemnité temporaire du montant de son salaire. Une année de mandat donne droit à un mois d’indemnité, et la durée maximale de versement est plafonnée à deux ans. Mais ils ne peuvent pas la cumuler avec une rémunération liée à un autre mandat parlementaire, ou une fonction publique.
Enfin, dès 63 ans, ils ont droit à une pension d’ancienneté, qui s’élève, pour chaque année complète d’exercice d’un mandat, à 3,5 % de la rémunération, sans toutefois dépasser au total 70 %.
Peuvent-ils cumuler d’autres mandats ou activités ?
Le règlement intérieur interdit aux eurodéputés de cumuler leur mandat avec une liste de fonctions au sein des institutions européennes (voir l'article 7 de l’acte du 20 septembre 1976). En France, ils peuvent cumuler avec un seul mandat local parmi les suivants : conseiller régional, conseiller départemental, conseiller de Paris, conseiller à l’assemblée de Corse ou de Guyane ou de Martinique, conseiller municipal d’une commune d’au moins 1.000 habitants.
Peuvent-ils continuer à travailler ou percevoir des rémunérations d’activités privées ? Chaque pays de l’UE fixe ses règles, et la plupart le permettent. En France, un eurodéputé n’a pas le droit de commencer, une fois élu, une activité de conseil, de membre du conseil d’administration ou de surveillance de certaines entreprises. Selon un rapport publié en 2018 par l'ONG Transparency International ?
Les eurodéputés français ont touché un peu plus de 4,8 millions d’euros de revenus « annexes » entre 2014 et 2018, soit une moyenne de 120.000 euros pour chaque parlementaire.
Woodstock: Le festival des 50 ans menacé d'annulation
FESTIVAL Le principal financeur du festival annonce son annulation, démentie dans la foulée par le comité d'organisation
20 Minutes avec AFP le 30/04/19 à 12h18
Le légendaire festival de Woodstock fête ses 50 ans en 2019, et un évènement anniversaire est prévu en août prochain. Enfin était, car le groupe qui devait le financer a annoncé lundi son annulation, ce qu’ont démenti les organisateurs. « Malgré notre investissement considérable en temps, en travail et en engagement, nous ne pensons pas que le festival puisse être réalisé comme un événement digne de la marque Woodstock, tout en assurant la sûreté et la sécurité des artistes, des partenaires et des spectateurs », a indiqué Dentsu Aegis Network, dont la filiale Amplifi Live était « le principal financeur du festival ».
Démenti officiel et recours judiciaires
« Woodstock dément fermement l’annulation du festival et des recours judiciaires seront étudiés, a rétorqué, sur le site du Poughkeepsie Journal, le comité d’organisation Woodstock 50. L’événement devait se tenir du 16 au 18 août à Watkins Glen, dans le nord de l’Etat de New York, à 230 km environ du site d’origine, situé à Bethel, à l’extrême sud-ouest de l’Etat. Du 15 au 18 août 1969, un demi-million de personnes avait fait le déplacement pour ce qui reste, un demi-siècle plus tard, comme l’événement culturel le plus marquant de la culture hippie des années 1960 et 1970.
Les organisateurs du festival anniversaire des 50 ans étaient parvenus à mettre sur pied une affiche bien loin de celle du festival original, avec Jay-Z, Dead & Company, membres du Greatful Dead, Miley Cyrus ou The Killers, ainsi que quelques artistes de l’édition originelle, parmi eux le groupe Santana.
Le prix de l’essence est plus cher qu’au début de la crise des Gilets jaunes
17:05 30.04.2019
Les prix augmentent dans les stations-service: à en juger d’après les données publiées lundi 29 avril par le gouvernement, le super SP95 a atteint 1,58 euro/l dépassant de 0,67 centime son pic d’octobre 2018, à savoir 1,5735 euro, un tarif qui avait alimenté le mécontentement des Gilets jaunes.
Le super SP95 vendu en moyenne la semaine dernière à 1,5802 euro le litre n'avait pas été aussi cher depuis mars 2013. Son prix a ainsi augmenté de 1,69 centime en une semaine, selon les statistiques communiquées lundi 29 avril par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le litre de SP95 a atteint son prix le plus élevé il y a six ans, durant la dernière semaine de mars 2013, coûtant à l'époque 1,5994 euro, avant de perdre quelques dixièmes de centime la première semaine d'avril 2013. Depuis, il n'a plus jamais égalé ni dépassé 1,58 euro.
Le prix actuel est supérieur au maximum de l'année 2018, observé la deuxième semaine d'octobre (1,5735 euro). Tarif qui avait contribué à provoquer la contestation des Gilets jaunes.
Le diesel connaît lui aussi une hausse depuis le début de l'année, mais à un rythme plus modéré. Il se vendait en moyenne à 1,4818 euro la semaine dernière, ce qui est de 5,13 centimes inférieur au pic d'octobre dernier (1,5331).
Lens: Entre foot et «gilets jaunes», le préfet a fait son choix SOCIETE La manifestation des «gilets jaunes» prévue samedi à Lens a été interdite
Mikael Libert le 30/04/19 à 15h42
Une manif des « gilets jaunes » devait avoir lieu, samedi, à Lens.
En même temps, un match doit se jouer au stade Bollaert. Par manque d’effectifs de police suffisants, le préfet a interdit la manifestation.
« Gilets jaunes » contre Sang et or. C’est à Lens, dans le Pas-de-Calais, que les « gilets jaunes » des Hauts-de-France avaient prévu d’organiser, samedi, une grande manifestation régionale. Pas de chance, le calendrier de la ligue 2 de football vient perturber leurs plans.
« Moyens publics contraints »
Samedi, à 15h, le Racing club de Lens reçoit Clermont au stade Bollaert pour le compte de la 36e journée du championnat de ligue 2. Un match dans le calendrier normal et dont la date est donc connue depuis le début de saison. Mais vendredi, un groupe de trois personnes a déclaré en sous-préfecture une manifestation au nom des « gilets jaunes du Lensois » pour le même jour, au même endroit, dans un créneau horaire compris entre 13h et 20h a-t-on appris auprès de la préfecture du Pas-de-Calais.
Les autorités ont signalé aux organisateurs de la manifestation qu’il ne leur était pas possible de gérer ces deux événements, notamment en raison « de moyens publics contraints ». Il a donc été demandé aux « gilets jaunes du Lensois » de décaler leur manif.
Manifestation interdite
Les organisateurs ont d’ailleurs été reçus en préfecture, lundi. Selon les autorités, il n’a pas été fourni d’estimation fiable du nombre de participants attendus à la manifestation et les organisateurs n’avaient pas non plus prévu de service de sécurité. Ainsi, le préfet a donc décidé d’interdire l’événement.
Selon la préfecture, les organisateurs eux-mêmes ont convenu qu’il valait mieux annuler la manifestation. Sauf que l’appel au rassemblement de samedi avait déjà été lancé sur les réseaux sociaux. Personne à ce stade n’est en mesure de dire si des « gilets jaunes » feront le déplacement jusqu’à Lens.
Les services de l’Etat et les « gilets jaunes du Lensois » doivent encore se mettre d’accord pour une nouvelle date. Le samedi 18 mai ferait « consensus » déclare la préfecture.
Le crâne d’une jeune femme «enfoncé» par les forces de l’ordre à Marseille (photo choc)
17:24 30.04.2019
Une jeune femme a déposé plainte pour tentative d’homicide, le 30 avril, après que des policiers lui ont infligé de graves blessures lors d’une manifestation des Gilets jaunes en décembre dernier à Marseille, indique Mediapart. Elle a d’abord été blessée par un tir de LBD, puis matraquée et frappée au sol, au point que son crâne soit fracassé.
Une jeune femme de 19 ans, a été opérée en urgence après avoir été violemment maltraitée par les forces de l’ordre, lors de la manifestation des Gilets jaunes du 8 décembre 2018 à Marseille. Là, elle a été blessée par un tir de LBD à la cuisse, est tombée par terre et a été sévèrement matraquée et frappée à coups de pied dans la tête, a indiqué Mediapart. Son cerveau a été endommagé.
Opérée en urgence pour «un traumatisme cranio-facial droit par coup de matraque et embarrure frontale droite en regard avec contusion cérébrale», elle n’a pu reprendre sa vie normale qu’en avril. Vu son «état de stress aigu», elle reste suivie par un psychiatre.
L’avocat de la jeune femme, Brice Grazzini, a déposé plainte ce mardi 30 avril auprès du parquet de Marseille pour «tentative d’homicide» contre «personnes non-dénommées, cependant identifiées comme exerçant la fonction de policier». Parmi d’autres chefs d’accusation figurent «violences volontaires aggravées», «non-assistance à personne en danger» et «non-obstacle à la commission d’une infraction».
C’est le quatrième week-end des Gilets jaunes que «l’agression» a eu lieu. La rue était en train de se calmer, explique Mediapart, à en juger par les images, et les manifestations semblaient se terminer. Des témoins cités dans le cadre de la plainte ont indiqué que «personne n’avait d’attitudes menaçantes».
Contactée par Mediapart, la jeune femme affirme n'avoir «rien compris» lorsque les forces de l'ordre «ont chargé», après quoi elle a été blessée par un tir de LBD.
«Je n’ai jamais manifesté et j’ai eu très peur. J’ai couru vers la première rue perpendiculaire, la rue de la Glace, mais j’ai reçu un tir dans la jambe. J’ai crié parce que j’avais très mal à la jambe. Je suis tombée par terre.»
Au sol, elle explique s’être vue encerclée par des policiers et les témoins observent «plus de dix agents de police en jean, casqués, matraque à la main et brassard à l’épaule arriver en courant et mettre chacun à leur tour des coups de matraque et de pied à la personne clouée au sol». Elle a eu alors «le crâne enfoncé et ensanglanté», des traces de sang étaient partout.
«Tout est allé très vite. Des policiers ont surgi sur moi et j’ai reçu des coups dans la tête puis j’ai senti de la chaleur. J’étais tellement choquée. Les coups ont continué. Puis je me suis sentie partir lorsque des gens sont venus m’aider.»
La victime a de son côté reconnu «avoir bêtement fait péter des pétards sur le sol. […] Mais si c’est ça le problème, je ne comprends pas, parce que sur le moment on ne nous a rien dit.»
Des «Robocops» feront face aux black blocs le 1er mai à Paris
17:13 30.04.2019
Pour contrer l'offensive des black blocs, qui se sont donné rendez-vous dans la capitale mercredi 1er mai, les forces de l'ordre ont reçu plusieurs consignes, notamment celle de porter des «tenues Robocop», ces équipements ultra-renforcés réservés aux émeutes urbaines, a annoncé Le Point.
Les forces de l'ordre se mobilisent à la veille des manifestations de la fête du Travail du 1er mai, celles de l'année dernière ayant été marquées par des dégradations et des scènes de violences.
Les unités de première ligne ont reçu l'ordre de prendre leur service en «tenue Robocop», surnom donné aux «gilets pare-coups lourds» réservés essentiellement aux émeutes urbaines, a fait savoir Le Point. L'objectif du gouvernement est apparemment d'éviter un nouveau «1er décembre» ou un nouveau «16 mars», ces samedis de manifestation pendant lesquels l'Arc de Triomphe et le Fouquet's avaient été saccagés.
«Clairement, le dispositif se durcit et nous l'assumons», déclarait il y a quelques jours au magazine le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez.
En effet, plusieurs groupes de black blocs ont annoncé sur les réseaux sociaux leur intention de transformer ce 1er Mai en «acte ultime» pour faire de Paris «la capitale mondiale de l'émeute».
Les effectifs de gendarmes et de policiers seront grandement renforcés. Ainsi, pour les seuls CRS, il est prévu de mobiliser quelque 1.500 agents, auxquels viendront s'ajouter d'autres forces pour former une «armée» de 5.000 personnes, a poursuivi Le Point. De l'ADN synthétique, une peinture chimique indélébile, pourra être utilisé pour marquer les agitateurs, des drones seront mis en service pour filmer du ciel les fauteurs de troubles, tandis que des motards seront présents sur les lieux pour permettre aux brigades de répression antiviolence (BRAV) de se «projeter» dans les cortèges et interpeller les casseurs.
«Nous allons être à la fois prudents et concentrés, pas question de revivre ce que nos collègues ont enduré l'an passé au 1er Mai», a déclaré David Michaux, secrétaire national CRS à l'Unsa-Police.
Un policier de Tours avait alors été victime d'un tir de cocktail Molotov. L'homme avait été brûlé au troisième degré. Ce jour-là, 1.200 black blocs s'étaient joints à la foule avant d'en sortir pour incendier un restaurant McDonald's puis une concession automobile.
Entre temps, l'accès des manifestants aux Champs-Élysées et à Notre-Dame a été interdit par arrêté préfectoral. En vertu de la loi anticasseurs, sacs, bagages et coffres pourront être contrôlés.
La Préfecture de police de Paris a publié, dès le 29 avril sur son compte Twitter, un communiqué de presse détaillant les mesures prises afin d'assurer la sécurité lors de la manifestation intersyndicale, tandis que Le Parisien a annoncé que les forces de l'ordre s'apprêtaient à tester, mercredi 1er mai, un nouveau dispositif.
Manifs du 1er mai: «Les instructions du préfet sont claires, la police ira au contact»
17:33 30.04.2019 Fabien Buzzanca
Les manifestations du 1er mai sont plus que jamais à risque. Alors que les Gilets jaunes battront le pavé et que les annonces du Président Macron ont déçu, les autorités craignent des violences. Axel Ronde, secrétaire général du syndicat VIGI Île-de-France, s’est confié à Sputnik sur le dispositif du maintien de l’ordre qui sera mis en place.
«Les manifestations violentes de ces derniers mois nous ont obligés à évoluer. Désormais, nous allons au contact.»
Grégory Joron, responsable CRS pour le syndicat Unité-SGP-Police, prévient les casseurs. Comme il l'a confié à nos confrères du Parisien, les forces de l'ordre ne pouvaient plus «rester figées et regarder passer les trains». Cette nouvelle doctrine du maintien de l'ordre ira de pair avec des équipages de la brigade anticriminalité (BAC) à moto. Les violences urbaines qui ont émaillé à plusieurs reprises les manifestations des Gilets jaunes ont soulevé de nombreuses critiques, notamment sur le manque de réactivité des forces de l'ordre. Ces scènes de guérilla urbaine qui ont notamment vu l'incendie du Fouquet's et le saccage de plusieurs commerces ont coûté son poste au désormais ex-préfet de Paris Michel Delpuech.
Alors que les fameux black blocs, ces casseurs tout de noir vêtus, ont promis de faire de Paris «la capitale de l'émeute» le 1er mai, «au moins 3.000 CRS et Gendarmes mobiles seront déployés dans Paris», selon BFMTV. Didier Lallement, nouveau préfet de la capitale, compte bien agir avec fermeté. Mais à quel prix ? Manifestants et street medics dénoncent déjà un climat de «guerre» et des blessés qui se multiplient. Axel Ronde, secrétaire général du syndicat de police Vigi Île-de-France a livré à Sputnik France son analyse sur ce nouveau dispositif. Entretien.
Sputnik France: «Les manifestations violentes de ces derniers mois nous ont obligés à évoluer. Désormais, nous allons au contact », explique Grégory Joron, responsable CRS pour le syndicat Unité-SGP-Police, au Parisien. Comment jugez-vous ce changement de doctrine au niveau du maintien de l'ordre ?
Axel Ronde: «Il a fallu s'adapter aux diverses exactions commises sur le terrain. Nous avons été obligés de nous réorganiser. Il était impensable de laisser les rassemblements dégénérer avec des ultras qui cassent tout sur leur passage. Les gens commençaient à nous demander des comptes. Il a fallu redynamiser le dispositif avec l'emploi des nouveaux moyens dont les brigades de répression de l'action violente motorisées. Elles se déplacent au plus près des exactions commises et ont la possibilité de tout de suite y mettre un terme. Elles évitent que les blocs de casseurs se concentrent sur une zone. Elles peuvent intervenir au moment de la construction de ces blocs et ainsi empêcher les exactions avant d'interpeller.»
Sputnik France: Alexandre Langlois, secrétaire général de votre syndicat, a cité à plusieurs reprises le modèle allemand de «désescalade» lors des premiers rassemblements des Gilets jaunes. Grégory Joron a quant à lui dit, toujours à nos confrères du Parisien, que ce modèle avait montré ses limites, citant notamment l'exemple de l'inauguration du siège de la Banque centrale européenne à Francfort en 2015 où les policiers allemands «avaient dû complètement abandonner le terrain». Que-lui répondez-vous ?
Axel Ronde: «Effectivement la "désescalade" est une bonne chose en fin de cortège dans des manifestations dites classiques ou émaillées de petits débordements avec des difficultés à disperser la foule. Dans ce cas, il est toujours possible de faire preuve de pédagogie. Mais lorsque vous êtes face à des individus motivés et animés d'une haine féroce de la police, ce type de maintien de l'ordre ne peut pas fonctionner. Les ultras sont là uniquement pour en découdre, piller, casser, brûler et détruire le mobilier urbain. La doctrine de "désescalade" fonctionne bien en Allemagne lorsque nos homologues ont affaire à des rassemblements relativement pacifistes. Mais quand c'est nécessaire, ils utilisent également la force et peuvent se retrouver en difficulté que ce soit à Francfort ou lors de la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2017 qui a vu de nombreuses agressions sexuelles se produire dans plusieurs villes allemandes. Le 1er mai, il faudra adapter le dispositif en permanence comme le souhaite le nouveau préfet de police de Paris. Il faut laisser aux chefs d'unités qui sont sur place la possibilité de prendre des initiatives et interpeller les fauteurs de troubles avant qu'ils ne puissent se déployer. Un commandement décentralisé permet une réactivité par rapport à des individus très organisés.»
Sputnik France: Marc, coordinateur d'une équipe de street médic a confié son inquiétude vis-à-vis de ce dispositif au Parisien. «Lors de l'acte 23, il y a deux semaines, près de 152 blessés ont été comptabilisés, dont une dizaine de journalistes», a-t-il affirmé. Peut-on s'attendre à un grand nombre de blessés demain ? Comment les éviter ?
Axel Ronde: «Il faut que les manifestants pacifiques se dissocient immédiatement des casseurs. Parfois, ces individus sont accueillis dans les cortèges et jouissent d'une certaine impunité. Il faut, par exemple, que le service d'ordre des syndicats les empêche de pénétrer dans le cortège. Sinon cela rend difficile leurs interpellations et peut provoquer des dommages collatéraux. J'en appelle à la responsabilité de tous. Il faut se désolidariser de ces éléments qui ne sont là que pour donner cours à leur violence et créer le chaos. Tout ce qui est Gilet jaune, ils n'en ont absolument rien à faire. Cela fait des années qu'ils perturbent les manifestations. Ils sont actuellement galvanisés par certains ultras. Malheureusement, cela provoque des incidents et des blessures de part et d'autre. Ce n'est plus possible. Les instructions du préfet Didier Lallement sont claires. Maintenant, on ira au contact.»
Sputnik France: Vous dénoncez depuis plusieurs mois la grande fatigue de vos collègues touchés par une terrible vague de suicide. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé sa volonté de mettre en place une cellule afin de lutter contre ces suicides. Comment jugez-vous cette initiative ?
Axel Ronde: «Il y a une prise de conscience, pour une fois. Elle va jusqu'au ministre de l'Intérieur. Les autorités reconnaissent dorénavant que c'est le métier en lui-même qui peut poser problème, ce que nous disons depuis des années. Ils ne font la politique de l'autruche. Ils regardent enfin la réalité en face. Monsieur Eric Morvan, directeur général de la police nationale, a écrit directement aux policiers et a concédé qu'il existait un mal-être. C'est inédit. De même que le fait qu'un ministre de l'Intérieur s'empare du sujet. Nous y croyons et espérons que d'autres choses seront mises en place. Le renforcement de cette ligne d'urgence représente une première étape. La prochaine devrait être le recrutement de psychologues qui sont trop peu nombreux par rapport aux policiers.»
Sputnik France: Nous sommes 51 ans après Mai 68. Les annonces d'Emmanuel Macron peinent à convaincre, avec une majorité de Français déçue… À quoi peut-on s'attendre pour ce mois de mai 2019, avec le retour des beaux jours. Craignez-vous un printemps insurrectionnel ?
Axel Ronde: «Malheureusement, les situations insurrectionnelles nous les avons déjà connues ces derniers mois. Je pense notamment à des manifestations qui ont dérapé en décembre et en mars. Il s'agit de poussées de violences comme la France n'en avaient pas vu depuis longtemps. Peut-être avant Mai 68. Difficile de savoir à quoi s'attendre le 1er mai. Cela dépendra de l'organisation de ces manifestations. Nous espérons qu'elles se dérouleront dans une ambiance festive. Je rappelle que le 1er mai est censé être une fête.»
Alors que depuis le premier jour les manifestants ont osé jusqu'alors défiler sans bâton ni fourche ni kalachnokov, voici que maintenant il est ordonné au 'services de police' d'entrer en action ! de manifester violemment leur envie de tuer et d'aller au contact pour massacrer les français !
Hollywood liste marron
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=--AnlIwotpI
----------------------
Suffit de voir la longue liste de merdes
https://www.youtube.com/results?search_query=La+vraie+démocratie
qui prétendent être LA Démocratie ! (expliquée par LA dictature)
----------------------
La vraie démocratie - Les eurodéputés piégés en flagrant délit de corruption
En l'absence totale de la Démocratie (réservée à la Suisse) les dictateurs des dictatures se régalent !
https://www.youtube.com/watch?v=4PeQPMoWa1M
Manifestations du 1er mai: la police va tester un nouveau dispositif offensif
RépondreSupprimer09:16 30.04.2019
Se souvenant des violences qui avaient marqué le 1er mai dernier et fortes de l’expérience des 24 actes des Gilets jaunes, les forces de maintien de l’ordre s’apprêtent à tester, mercredi 1er mai, un nouveau dispositif, relate Le Parisien.
Il y a un an, le 1er mai 2018, l'intervention tardive des forces de l'ordre avait eu pour conséquence qu'un McDonald's avait été brûlé, plusieurs autres commerces dévastés et du mobilier urbain saccagé, rappelle Le Parisien ajoutant que depuis, la police a eu affaire à des débordements lors des manifestations des Gilets jaunes dont les plus violents ont eu lieu en décembre et à la mi-mars.
Selon le journal, ce 1er mai 2019 aura valeur de test pour un nouveau dispositif de maintien de l'ordre.
«Désormais, nous allons au contact, ces quatre mois et demi de manifestations violentes nous ont obligés à évoluer. Nous ne pouvions plus rester figés et regarder passer les trains», a informé au Parisien Grégory Joron, responsable CRS pour le syndicat Unité-SGP-Police.
Selon lui, la prise de décision trop peu réactive était une faute, d'autant plus que les protections des manifestants rendaient inefficace l'utilisation des gaz lacrymogènes.
«Il n'était plus possible de maintenir ce no man's land entre casseurs et forces de l'ordre qui caractérisait la doctrine française de maintien de l'ordre. Nous agissons maintenant au moment de la formation du bloc», a détaillé le responsable CRS.
Il s'est prononcé en faveur de la violence des interventions policières face «à des ultras qui veulent en découdre», la qualifiant d'inéluctable et légitime «dans le cadre d'un maintien de l'ordre maîtrisé, encadré par la loi». Et d'ajouter qu'il ne croyait pas au modèle allemand dit de «désescalade» qui a selon lui montré ses limites.
Selon Le Parisien, près de 50 compagnies de CRS ou escadrons de gendarmes mobiles seront mobilisés le 1er mai 2019 contre 20 seulement l'an dernier.
«Cette journée aura valeur de test, qui validera ou non le nouveau dispositif… Ce choix de doctrine d'intervention dépasse le cadre de la police. C'est un choix politique, auquel nos collègues s'adaptent», a confié au Parisien Yvan Assioma, secrétaire régional pour Paris du syndicat Alliance.
Les préparatifs de la police à une réponse violente suscite l'anxiété de l'autre côté de la barricade.
«Lors de l'acte 23, il y a deux semaines, près de 152 blessés ont été comptabilisés, dont une dizaine de journalistes. Plus ça va, et plus cela ressemble à un champ de guerre. La violence appelle la violence», a confié au média Marc, coordinateur d'une équipe de street medics qui totalise désormais une vingtaine de membres.
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040928133-manifestations-mai-dispositif-forces-ordre/
SupprimerLe char d'assaut ? Comme chez les arabes, ils écrasent les condamnés sous des chars d'assaut !
La bombe atomique ? Comme chez les jap sur Hiroshima et Nagasaki ou au large de Tahiti !
Les voyages en TGV vers Auschwitz ?
Black blocs et anniversaire de l’affaire Benalla: à quoi faut-il s'attendre au 1er mai ?
RépondreSupprimer12:25 30.04.2019
La prochaine manifestation du 1er mai à Paris s’annonce comme une véritable épreuve pour les forces de l'ordre et le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avec le traditionnel défilé syndical, rejoint par les Gilets jaunes, une possible présence des black blocs et… un cortège pour «célébrer» le premier anniversaire de l'affaire Benalla.
Il y a un an déjà, les dégradations dans la capitale et les scènes de violences avaient marqué les esprits. Outre le traditionnel défilé des syndicats, la journée du 1er mai sera marquée par la présence du mouvement des Gilets jaunes et possiblement de celle des black blocs.
À Paris, certains groupes de Gilets jaunes appellent sur les réseaux sociaux à une action commune avec les syndicats, quand d'autres prévoient des rassemblements séparés.
Le départ de la marche des syndicats CGT, Force Ouvrière, la Fédération Syndicale Unitaire, Solidaires et les collectifs étudiants UNL et UNEF est prévu à 14h30 devant la gare Montparnasse pour rejoindre la place d'Italie. Elle passera par les boulevards de Port-Royal, Saint-Marcel et de l'Hôpital.
Sur Facebook, un événement intitulé «1er mai, acte ultime: Paris, capitale de l'émeute» promet un défilé plus musclé, en référence à la présence des black blocs redoutée par les autorités en raison des violences de l'année dernière.
De plus, le groupe Facebook des Gilets jaunes «Cerveaux non disponibles» a lancé une initiative: celle de «célébrer» le premier anniversaire de l'affaire Benalla à Paris. Le 1er mai 2018, l'ex-conseiller du Président avait été filmé en marge du défilé en train de frapper un manifestant. Le groupe propose aux participants d'imprimer leur propre masque d'Alexandre Benalla et de la porter pour la marche.
L'initiative a été lancée par «Cerveaux non disponibles», une page regroupant des informations sur les Gilets jaunes, le collectif Attac, association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne, ainsi que le collectif Cartoncroustille. Le but de l'événement: «Symboliser "La Répression En Marche" et l'impunité du pouvoir afin de faire un pied de nez au gouvernement de manière décalée et festive », détaillent les organisateurs sur Facebook.
Des responsables du Parti communiste et de La France insoumise ont également annoncé leur présence dans le cortège. Le Parti socialiste n'a pour l'instant donné aucune consigne à ses militants.
Depuis l'arrivée du nouveau préfet de police Didier Lallement, plusieurs dispositifs ont été mis en place pour muscler la réponse de la police face aux casseurs, et la journée du 1er mai ne fera pas exception. Le Parisien avance que ce 1er mai 2019 aura valeur de test pour un nouveau dispositif offensif de maintien de l'ordre.
Dans les autres villes de France, la mobilisation s'annonce également forte. À Besançon, des Gilets jaunes ont prévu de défiler aux côtés des syndicats. LCI informe qu'à Lyon la préfecture du Rhône a interdit l'accès à l'hypercentre aux manifestations, tout comme la préfecture du Calvados l'a décidé pour Caen, où seul le cortège déclaré par l'intersyndicale est autorisé à défiler.
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040931434-black-bloc-benalla-1er-mai-manifestation/
(...) Le Parti socialiste n'a pour l'instant donné aucune consigne à ses militants. (...)
SupprimerSauf d'être habillé en bleu, avec casque, matraque et kalachnikov* barillet plein !
*LBD en français
Amboise déploie un dispositif de sécurité exceptionnel pour la venue de Macron
RépondreSupprimer14:26 30.04.2019
Jeudi 2 mai, jour anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, la ville d'Amboise reçoit Emmanuel Macron et son homologue italien Sergio Mattarella. Un dispositif de sécurité conséquent est prévu et le centre-ville sera fermé aux piétons.
En prévision de la venue à Amboise d'Emmanuel Macron et de Sergio Mattarella jeudi 2 mai, le jour du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, la préfète d'Indre-et-Loire Corinne Orzechowski a présenté lundi 29 avril le dispositif de sécurité prévu.
Ce dispositif, très conséquent, a été inspiré par le contexte, fait «d'un risque terroriste réel et d'un climat social dégradé», et «par un enjeu d'image» très important, a expliqué lors d'une conférence de presse Mme Orzechowski citée par La Nouvelle République du Centre-Ouest.
Le périmètre de sécurité a été divisé en deux zones: dans la zone située tout près du château et du Clos Lucé, même les piétons ne pourront pas circuler dans la matinée sauf les riverains qui devront être munis de leur pièce d'identité.
Selon le média, un arrêté municipal interdira aux gens d'être à leurs fenêtres, dans les habitations de l'hyper centre-ville qui donnent sur la place Michel-Debré, et rue de la Concorde.
Un arrêté préfectoral suspend également le survol de la ville, ce qui est valable pour les drones, et interdit toute navigation sur la Loire.
Un effectif de 300 gendarmes de la région sera renforcé par des forces venues d'autres départements.
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040933116-amboise-venue-presidents-mesures-securite/
Même si Leonardo da Vinci était un artiste hors normes et qui savait dessiner et peindre à merveille, il a beaucoup abusé de sa notoriété pour faire passer des vessies pour des lanternes !
Supprimerhttps://www.franceculture.fr/sciences/3-dessins-de-leonard-de-vinci-anatomiste-de-genie
Bref ! Même s'il n'a pas inventé la poudre il n'était pas le génie des génies et ne semblait pas s'intéresser aux sciences et aurait été à son époque un peu le 'chef des écologistes' puisqu'il ne connaissait rien dans ce domaine !
Notons qu'il a fallut attendre LA FIN DU 19ème SIÈCLE pour voir le premier chauffage central ! (le fer datait d'il y a 3000 ans et, le feu et l'eau un peu plus !)
Le monde a connu sa part de génies mais peu nombreux ont fait évoluer notre planète antérieurement au 19ème siècle !
Socrate -469/-399)
Platon (-428/-348)
Aristote (-384/-322)
Archimède (-287/-212)
Gutemberg (1400/1468)
Galilée (1564/1642)
René Descartes (1596/1650)
Lavoisier (1743/1794)
Montgolfier (1745/1799)
Michael Faraday (1791/1867)
Charles Darwin (1809/1942)
Thomas Edison (1847/1931)
Nikola Tesla (1856/1943)
Le gouvernement veut une réponse «extrêmement ferme» contre les black blocs le 1er mai
RépondreSupprimer16:24 30.04.2019
Macron souhaite que la réponse aux black-blocs lors des manifestations du 1er mai soit «extrêmement ferme», a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
Emmanuel Macron a donné la consigne de faire fermement face aux black blocs lors des manifestations du 1er mai, a indiqué la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
«Le Président de la République a souhaité que la réponse à l'encontre des blacks blocs notamment soit extrêmement ferme», a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse.
Emmanuel Macron a dit qu'il fallait à la fois permettre «aux uns et aux autres, en cette fête très symbolique du Travail», de manifester, mais qu'il était nécessaire de protéger ce droit, a poursuivi Sibeth Ndiaye.
Ainsi, il faut «que l'on soit extrêmement ferme, surtout avec ceux qui ont pour objectif uniquement le désordre, la violence et l'agressivité, voire des agressions en direction des forces de l'ordre», a-t-elle encore noté.
Il y a un an, les dégradations dans la capitale et les scènes de violences avaient marqué les esprits. Outre le traditionnel défilé des syndicats, la journée du 1er mai sera marquée par la présence du mouvement des Gilets jaunes et possiblement de celle des black blocs.
Le 1er mai, «on sait bien que les ultraviolents, ultragauches mais aussi des 'ultrajaunes' viendront pour casser sur Paris et pas seulement sur Paris», avait déclaré le 26 avril Christophe Castaner au micro de France Info.
Le Parisien avait annoncé pour sa part que les forces de maintien de l'ordre s'apprêtaient à tester, mercredi 1er mai, un nouveau dispositif.
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040934019-france-manifestations-reponse-black-blocs-macron/
Tirer sur ses troupes ? Hahahahaha !
SupprimerAFIN DE TUER LE MAXIMUM DE PARISIENS,
RépondreSupprimerle périphérique parisien va-t-il bientôt être limité à 50 km/h ?
13:06 30.04.2019
Un prérapport de la mission d’information et d’évaluation de Paris consulté par Le Parisien prévoit la réduction de la vitesse maximale autorisée à 50 km/h sur le périphérique de la capitale. Cette mesure sera débattue à partir du 11 juin lors du prochain Conseil de Paris.
Une quinzaine d'élus parisiens de la mission d'information et d'évaluation (MIE) ont préparé un document sur de possibles changements sur le périphérique de la capitale où figurent entre autres une éventuelle réduction de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h, relate Le Parisien qui a pu consulter le prérapport en question.
Ainsi, il s'agit de transformer le périphérique en un simple boulevard urbain avec la possibilité de le traverser avec des feux. Pour ce faire, il est prévu de laisser trois voies dont l'une destinée aux transports en commun, au covoiturage et aux véhicules propres.
Cette initiative sera discutée après le 11 juin dans le cadre du prochain Conseil de Paris. Le nouveau plafond de la vitesse permettrait de réduire la pollution de l'air, le bruit dans la zone, de diminuer le nombre d'accidents et d'encourager le covoiturage ainsi que l'emploi des transports en commun.
Intervenant sur l'antenne de franceinfo mardi 30 avril, David Belliard, président du groupe EELV au Conseil de Paris, a déclaré que «l'avenir du périphérique ne passera pas par le fait d'être une autoroute urbaine dans les dix années qui arrivent».
Il a en outre réaffirmé l'intention de réduire le nombre de voies et de voitures qui vont y circuler à une moindre vitesse en expliquant qu'il s'agit d'un enjeu de santé publique de première importance.
En 2014, la vitesse maximale sur le périphérique parisien a déjà été réduite de 80 km/h à 70 km/h.
Une nouvelle limitation de vitesse similaire, passant de 90 km/h à 70 km/h, a été mise en vigueur sur le boulevard périphérique de Lyon le 29 avril.
Depuis juillet 2018, la vitesse maximale a été abaissée de 90 à 80 km/h sur 400.000 kilomètres de routes secondaires partout en France.
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040932239-peripherique-parisien-limitation-vitesse-prerapport/
Faut dire que de traverser une ville en 5 minutes pollue moins que de la traverser en 1 heure ou 2 !
SupprimerEt donc, compte tenu des chiffres implacables de plus de 40 000 MORTS EN FRANCE CHAQUE ANNÉE GRÂCE AU DIESEL, rien ne vaut un bon ralentissement de la circulation pour achever ceux qui restent !
L’état des libertés fondamentales en France alarme la Commission des droits de l’Homme
RépondreSupprimer12:50 30.04.2019
Interviewé par Le Monde, Jean-Marie Delarue, nommé récemment à la tête de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, a déploré l’état actuel des libertés fondamentales en France, estimant qu’elles sont toutes menacées.
Dans un entretien au Monde, Jean-Marie Delarue qui a consacré sa vie à la défense des libertés fondamentales et qui a été nommé le 10 avril à la tête de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) a déclaré que ces libertés étaient en très mauvais état en France où elles sont «grignotées» toujours davantage depuis plusieurs décennies par les gouvernements.
Il trouve fausse la formule devenue consacrée disant que «la sécurité est la première de nos libertés» et qui est à la base de lois toujours nouvelles dans le domaine de la sécurité.
«La démocratie était-elle alors désarmée face au terrorisme ? Au point qu'il soit nécessaire de légiférer ? Personne ne se pose la question, alors que la réponse me paraît claire: nous n'avions pas besoin de nouvelles lois pour mettre en prison des terroristes. Et ça n'est pas plus le cas aujourd'hui», affirme-t-il.
Selon M.Delarue, «par ces lois nouvelles, on installe une distinction entre le Français ordinaire, qui a tous les droits, et le Français suspect, qui a droit à des procédures particulières, à des juges particuliers… Cette dernière catégorie ne cesse de s'élargir. D'abord les musulmans avec l'état d'urgence permanent, puis les Gilets jaunes, avec la loi dite "anticasseurs". Désormais, il suffit de se trouver dans les environs d'une manifestation pour devenir un Français suspect faisant l'objet de mesures extraordinaires, comme des fouilles.»
Il trouve très inquiétant le fait que des gouvernements donnent toujours raison à la police alors que celle-ci peut commettre des erreurs et avoir tort.
Pour étayer son idée, le nouveau chef de la CNCDH cite en exemple la façon, totalement anormale selon lui, dont a été traité le journaliste Gaspard Glanz: «48 heures de garde à vue, ça n'était évidemment pas nécessaire, 24 heures auraient suffi.»
Il rappelle que n'importe qui peut se retrouver dans la même situation.
«La majorité des Français croient que cela ne les concerne pas et qu'il existe un rideau étanche, or ce n'est jamais le cas. La frontière est toujours beaucoup plus fragile qu'on l'imagine. Ce n'est pas parce que l'on croit que cela ne regarde que les musulmans, les "gilets jaunes" ou la presse qu'il ne faut pas s'en émouvoir», prévient Jean-Marie Delarue.
«Les droits de l'Homme, ce n'est pas un machin qu'on met en avant de temps en temps comme une cerise sur le gâteau, ce n'est pas une décoration ni un sapin de Noël qu'on installe une fois par an, c'est la base de tout. Il ne faut pas les poser comme des principes du passé, mais comme des principes d'avenir, comme le socle sur lequel construire de nouvelles libertés. Les droits de l'Homme doivent s'appliquer à tous, en tout temps et en tout lieu. Or, on en est loin», a-t-il résumé.
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040931797-france-libertes-menace-gouvernements-commission-droits-homme/
NPR: 8 façons d'incoctriner les écoliers avec une propagande bienveillante
RépondreSupprimer29 avril 2019
8 façons d'enseigner le changement climatique dans presque toutes les salles de classe
25 avril 2019
ANYA KAMENETZ
Un sondage national mené récemment par NPR / Ipsos a révélé que plus de 8 enseignants sur 10 - et une majorité similaire de parents - soutiennent l’éducation des enfants sur le changement climatique.
Mais en réalité, cela ne se produit pas toujours: moins de la moitié des enseignants de la maternelle à la 12e année nous ont dit qu’ils parlaient du changement climatique avec leurs enfants ou leurs étudiants. Encore une fois, les parents étaient à peu près les mêmes.
La principale raison invoquée par les enseignants dans notre sondage pour ne pas couvrir le changement climatique ? «Ce n’est pas lié aux matières que j’enseigne», ont déclaré 65%.
[…]
Cela soulève la question: à quel niveau le changement climatique fait-il partie du programme d’études ?
[…]
1. Faites un labo.
Les activités de laboratoire peuvent constituer l’un des moyens les plus efficaces de montrer aux enfants comment le réchauffement climatique fonctionne à une échelle accessible.
Ellie Schaffer est une élève de 6e année de la Alice Deal Middle School à Washington, D.C. En sciences, elle a réalisé des simulations sur les effets de serre en utilisant une pellicule de plastique pour piéger la chaleur du soleil. Et elle a utilisé du charbon de bois pour voir comment le carbone noir de la pollution de l'air peut accélérer la fonte des glaces.
Ces leçons l’ont sensibilisée - et inquiète. «Nous avons ignoré le changement climatique pendant longtemps et maintenant, il devient un véritable problème, alors nous devons faire quelque chose."
De nombreux enseignants ont parlé de la NASA comme ressource pour les laboratoires et les activités. Celles-ci peuvent être réalisées avec des matériaux courants tels que la glace, le papier d'aluminium, les bouteilles en plastique, le caoutchouc, les ampoules électriques et un thermomètre.
2. Afficher un film.
Susan Fisher, enseignante de sciences en septième année à la South Woods Middle School à Syosset, dans le New York, a montré à ses élèves le documentaire 2016 intitulé Avant le déluge, mettant en vedette Leonardo DiCaprio en voyage dans les cinq continents et dans l'Arctique pour constater les effets du changement climatique. «Nous avons l’intention de faire de nos étudiants des citoyens engagés», déclare Fisher.
[…]
3. Attribuer un roman.
[…]
Pas une goutte à boire appartient à un sous-genre de science-fiction connu sous le nom de «cli-fi» (fiction climatique) ou parfois d'éco-fiction. Vous pouvez trouver des listes de livres similaires sur des sites Web tels que Dragonfly.eco ou à la Chicago Review of Books, qui contient une chronique mensuelle de Burning Worlds sur ce type de littérature.
4. Faites de la science citoyenne.
RépondreSupprimerTerry Reed est le «gourou scientifique» auto-proclamé pour les élèves de septième année à la Prince David Kawananakoa Middle School à Honolulu. Il a également passé une année à naviguer dans les Caraïbes et, en route, il a recueilli des échantillons d’eau pour le compte d’un groupe appelé Adventure Scientists, qui ont ensuite été soumis à des tests de microplastique. (Spoiler: Même sur des plages isolées et immaculées, tous les échantillons en avaient.)
[…]
5. Attribuez un projet de recherche, une présentation multimédia ou un discours.
Gay Collins enseigne la prise de parole en public à la Waterford High School de Waterford, dans le Connecticut. Elle s'intéresse au «discours civil» en tant qu'outil de résolution de problèmes. Elle encourage donc ses étudiants «à façonner leurs discours autour de sujets critiques, tels que l'utilisation du plastique, minimalisme et autres problèmes environnementaux.
6. Parlez de votre expérience personnelle.
[…]
7. Faites un projet de service.
[…]
8. Commencez ou travaillez dans un jardin scolaire.
[…]
Voici quelques ressources supplémentaires
Après la publication de notre sondage sur le climat lundi, nous avons entendu des personnes de tout le pays disposer de dizaines de ressources supplémentaires pour l’éducation au climat.
[…]
Le Zinn Education Project (basé sur les travaux de Howard Zinn, auteur de A People’s History of The United States) a lancé un groupe de 18 leçons spécifiquement axées sur la justice climatique. Certains sont tirés de ce livre: Un programme d’éducation populaire pour la Terre: Enseigner le changement climatique et la crise environnementale.
Radio Nationale Publique
NPR = Radio Nitwit Pinko
Rien sur cette liste de 8 «moyens d'enseigner le changement climatique» idiots n'est même pas lié à la science climatique… Et citant Howard Zinn comme ressource ? Vraiment ? Citer Howard Zinn comme une ressource pour tout ce qui est autre que le marxisme est une mauvaise conduite académique au sens large. Oui, je sais que Howard Zinn est mort… Alors, Marx, Lénine, Staline et Mao le sont-ils ?
L'article contenait en fait un graphique informatif:
Radio Nationale Publique
55 % des enseignants interrogés ont déclaré qu'ils n'enseignaient pas le changement climatique en classe. 65% ont répondu que cela n’était pas lié au (x) sujet (s) enseigné (s) et 17% ont déclaré ne pas en savoir assez sur le changement climatique pour l’enseigner… Mon impression est que> 97% des enseignants, y compris les 45% « enseigner "à ce sujet, ne connaissent pas suffisamment la science pour l'enseigner.
Au lieu d'avoir des professeurs d'anglais qui se concentrent sur le changement climatique, peut-être qu'ils devraient juste enseigner l'anglais…
«Nous avons ignoré le changement climatique pendant longtemps et maintenant, il devient un véritable problème, alors nous devons faire quelque chose."
– Ellie Schaffer, élève de 6e année à la Alice Deal Middle School à Washington, D.C.
RépondreSupprimerMais là encore, vous pouvez obtenir un diplôme de la Ivy League en économie, par exemple, en parlant de cette façon. Vous pouvez même, comme, être élu au Congrès, comme vous le savez, peu importe…
J'ai vraiment aimé ce morceau…
Terry Reed est le «gourou scientifique» auto-proclamé pour les élèves de septième année à la Prince David Kawananakoa Middle School à Honolulu. Il a également passé une année à naviguer dans les Caraïbes et, en route, il a recueilli des échantillons d’eau pour le compte d’un groupe appelé Adventure Scientists, qui ont ensuite été soumis à des tests de microplastique. (Spoiler: Même sur des plages isolées et immaculées, tous les échantillons en avaient.)
Qui a besoin de professeurs de sciences quand vous avez un «gourou des sciences auto-proclamé pour les élèves de septième année» ? Une véritable version Gardner McKay de Bill Nye. Terry Reed a étudié la géologie et le journalisme à la Ball State University. Il collectionne désormais des morceaux de plastique… Green Adventures in Paradise ! Cependant, il a apparemment manqué certaines leçons scientifiques importantes de George Carlin…
Attention: beaucoup de F-Bombs !
«La planète… est un système à correction automatique. L'air et l'eau vont récupérer, la terre sera renouvelée. Et s’il est vrai que le plastique n’est pas dégradable, la planète intégrera simplement le plastique dans un nouveau paradigme: la Terre plus le plastique. La Terre ne partage pas nos préjugés envers le plastique. Le plastique est sorti de la terre. La Terre voit probablement le plastique comme un autre de ses enfants. Peut-être la seule raison pour laquelle la terre nous a permis d’être engendrés d’elle en premier lieu. Il voulait du plastique pour lui-même. Je ne savais pas comment le faire. Besoin de nous. Pourrait être la réponse à notre vieille question philosophique égocentrique, "Pourquoi sommes-nous ici ?"
Désolé, George Carlin, le plastique est biodégradable
Au lieu de montrer le film de Leonardo DiCappuccino, ils pourraient simplement montrer «le film scientifique américain« The Day After Tomorrow », qui montre« la catastrophe à couper le souffle apportée à l’humanité par le changement climatique »…
Parmi les dossiers évidents du saignement: «La science-fiction aide à comprendre le changement climatique»
Cela soulève la question: à quel niveau le changement climatique fait-il partie du programme d’études ?
Il appartient aux cours de sciences de la terre (géologie, météorologie, océanographie, etc.) et de géographie physique destinés aux étudiants en sciences dans les collèges et universités… Pas dans les cours de sciences sociales et d'anglais des écoles primaires.
https://wattsupwiththat.com/2019/04/29/npr-8-ways-to-indoctrinate-school-children-with-warmunist-propaganda/
SupprimerL'idiotie, l'escroquerie est de demander à des enseignants de parler de la science qui ne connaissent pas ! à des élèves qui devront plus tard être donc aussi cons que lui !
Idem si des enfants sont mis devant la télé, la radio ou à lire des journaux de la dictature, ils ne seront JAMAIS libérés !
C'est ainsi que depuis des siècles aux Etats-Unis la population va jusqu'à croire qu'ils sont en Démocratie alors qu'ils sont en république !
La république EST LE CONTRAIRE de la Démocratie !
Apprenez quelque chose !
Voyez la Suisse, SEUL pays au monde en Démocratie !
La Démocratie c'est Par le Peuple, Pour le Peuple
Les suisses proposent LEURS lois et votent LEURS lois.
En dictatures, ce sont des Députés et Sénateurs (qui n'ont pas fait une heure de Droit) qui proposent et votent LEURS lois !
La Russie réagit à l'abdication de l'Empereur japonais
RépondreSupprimer11:33 30.04.2019
Vladimir Poutine a remercié l'Empereur japonais Akihito pour son attention prêtée aux relations russo-japonaises, selon la présidence russe. L'Empereur japonais Akihito a transmis mardi le trône à son fils, Naruhito, effectuant ainsi la première abdication d'un souverain au Japon depuis 200 ans.
À la suite de la transmission du trône par l'Empereur Akihito à son successeur, effectuée ce mardi, le Président russe a exprimé sa reconaissance au souverain quittant ses fonctions pour son attention portée aux relations bilatérales durant les années de son règne.
«Votre Majesté, je voudrais exprimer ma profonde reconnaissance pour votre attention portée aux relations russo-japonaises qui ont connu un développement important durant votre règne», indique le télégramme rendu public par le site du Kremlin.
Vladimir Poutine s'est dit espérer que «les liens mutuellement avantageux» entre les deux États «continueront à se renforcer sur tous les volets».
Le chef de l'État russe a présenté à Akihito et à ses proches ses vœux de bonne santé, de vigueur morale, de prospérité et de longévité.
A la recherche d'un nouveau nom pour l'empereur du Japon
Mardi après-midi, l'Empereur Akihito a conduit la cérémonie durant laquelle il a transmis le trône à son successeur, son fils Naruhito. Ainsi, le Japon a connu la première abdication d'un souverain depuis plus de 200 ans.
Dans les faits, Akihito ne quittera ses fonctions qu'après minuit, lorsque le pays entrera dans une nouvelle ère baptisée Reiwa, qui doit s'étendre sur toute la durée du règne de Naruhito.
Auparavant, Akihito avait déjà fait part au peuple japonais de son intention de transmettre le trône à son héritier, au regard de son état de santé. En juin 2017, le Parlement a adopté une loi extraordinaire autorisant la transmission du trône du chrysanthème par Akihito de son vivant.
https://fr.sputniknews.com/international/201904301040928601-russie-japon-empereur-reaction/
Supprimer"Çà y est j'ai fini de chier !" clame le dictateur en descendant du trône.
(un conseil à la 'reine d'angleterre( qui est constipée ?)
Naruhito (son fils) s'est retenu de chier pendant 59 ans !!! J'te dis pas quelle merde il va faire !!! Fukushima à côté c'est de la diarrhée de moineau !
Les dirigeants vénézuéliens confirment la tentative active de coup d'État dans le pays
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 30/04/2019 - 07:39
De nombreux reportages font état d'une tentative de coup d'Etat militaire mardi matin au Venezuela, alors qu'une milice anti-guaido fidèle au chef de l'opposition et aux soutiens américains Juan Guaidó tente d'établir un contrôle militaire sur des points clés de la capitale Caracas et d'autres grandes villes.
Le ministre de l'Information, Jorge Rodriguez, a confirmé via les médias sociaux que le gouvernement était en train de réprimer ce que l'on appelle un "petit coup d'Etat" de la part de "traîtres" de l'armée travaillant avec l'opposition de droite.
L'AP a confirmé les affrontements en cours entre les partisans du coup d'Etat et la police à Caracas, notamment des informations faisant état de tirs de gaz lacrymogène, peu après que Guaido ait publié des déclarations dans une vidéo appelant à un soulèvement militaire. Guaido a été montré dans la vidéo accompagné du militant Leopoldo Lopez et entouré de soldats bien armés.
De manière cruciale, Lopez a déclaré qu'il avait été libéré de sa captivité lorsque Maduro l'avait mis en résidence surveillée pour avoir dirigé des troubles de l'opposition en 2014, et dans la vidéo, il a appelé tous les Vénézuéliens à descendre pacifiquement dans les rues.
L'AP a décrit la vidéo qui a apparemment déclenché l'action ultérieure anti-Maduro à Caracas:
Dans la vidéo de trois minutes prise mardi matin, Guaido a déclaré que les soldats qui seraient descendus dans la rue agiraient pour protéger la constitution du Venezuela. Il a fait ces commentaires la veille d'un rassemblement antigouvernemental prévu.
"Le moment est venu", a-t-il déclaré, sous les yeux de son mentor politique, Lopez, et de plusieurs soldats lourdement armés soutenus par un seul véhicule blindé.
"Tout le monde devrait descendre dans la rue, en paix", a ajouté Lopez. Au cours des derniers mois, plusieurs tentatives ont été infructueuses pour susciter une sorte de soulèvement militaire et civil de masse contre Maduro, mais jusqu'à présent, toutes les tentatives n'ont pas réussi à générer un élan, une taille ou une puissance durable.
Jusqu'à présent, les autorités vénézuéliennes n'ont confirmé leur confrontation qu'avec une poignée de membres de milices armées, ce qui laisse supposer que l'action anti-Maduro de mardi matin sera probablement de courte durée.
développement...
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-30/venezuela-says-its-putting-down-ongoing-armed-coup-attempt
SupprimerComme pour la Suisse attaquée de tous côtés par la nazional socialiste implantée dans la seule Démocratie de la planète, le Venezuela est confronté à une dictature extérieure de type 'HITLER II' destinée à raser le pays de ses habitants qui osent avoir de l'essence gratuite !!! des frais scolaire gratuits !! et des soins médicaux gratuits !!! grâce à la politique de Chavez-Maduro inspirée de Bolivar !
Le pape se joint à Soros pour financer une invasion de caravanes d'immigrants à la frontière sud des États-Unis
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 30/04/2019 - 04:15
Dans un geste que beaucoup ont interprété comme une frappe du président Trump, le pape Francis a renforcé son interventionnisme pionnier en faisant un don de 500 000 dollars pour aider les migrants d'Amérique centrale bloqués au Mexique alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Amérique.
L'argent provient de collections d'églises du monde entier et est destiné à aider 75 000 personnes qui sont arrivées au Mexique à trouver le passage vers l'Amérique.
RT rapporte que le Peter’s Pence Fund de l’Église catholique a déclaré dans une déclaration que l’aide accordée aux migrants par les gouvernements et les particuliers avait diminué parallèlement à la diminution de la couverture médiatique mondiale de la crise.
"Tous ces gens étaient bloqués, incapables d'entrer aux États-Unis, sans domicile ni moyens de subsistance", a déclaré Peter’s Pence.
«L’Église catholique en héberge des milliers dans des hôtels situés dans les diocèses ou les congrégations religieuses et leur fournit des produits de première nécessité, du logement au vêtement.»
Beaucoup ont interprété cette initiative comme une mesure de représailles après que Trump ait coupé toute l'aide au Guatemala, au Honduras et à El Salvador le mois dernier, accusant les pays d'Amérique centrale de ne rien faire pour nous.
Mais tout le monde ne voit pas l'intervention du pape de cette façon ...
Le pape François s'est récemment prononcé contre les gouvernements qui construisent des murs pour empêcher les migrants d'entrer, affirmant: "Ceux qui construisent des murs vont devenir prisonniers des murs qu'ils ont érigés".
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-29/pope-joins-soros-funding-immigrant-caravan-invasion-us-southern-border
Plutôt que d'aider le Mexique pays d'accueil pour favoriser les immigrants à rentrer chez eux au plus tôt ou d'immigrer vers le Vatican en vols charter payés par le juif Soros, le pape incite les terroristes à tuer le plus d'américains possible en entrant de force dans une propriété privée !!!
Supprimer(...) "Tous ces gens étaient bloqués, incapables d'entrer aux États-Unis, sans domicile ni moyens de subsistance", a déclaré Peter’s Pence. (...)
Et qui ont fait des milliers de kilomètres à pieds ou à genoux ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA ! Sans boire ni manger !
Les non-dits de la suppression du Premier ministre au Sénégal
RépondreSupprimer13:57 30.04.2019
Safwene Grira
Le Sénégal va se passer de Premier ministre pour assumer son régime politique présidentiel. Selon la version officielle, ce changement obéirait à des impératifs «d'efficience», sans pour autant bousculer les équilibres institutionnels du pays. Mais c'est également une réforme qui pourrait renfermer certains messages politiques. Analyse.
À l'instar de ses prédécesseurs, particulièrement du Président Abdoulaye Wade et son célèbre wax waxeet (renoncement, en wolof), Macky Sall n'a pas été avare en réformes institutionnelles depuis sa victoire en 2012 sur son ancien mentor, ledit Abdoulaye Wade. Alors qu'il avait été élu sur la promesse d'un retour au quinquennat, il s'est pourtant gardé d'appliquer ce changement à son premier mandat, réduisant significativement sa portée politique. Dès sa réélection, le 24 février dernier avec plus de 58% des suffrages, pour un deuxième mandat, de cinq ans cette fois-ci, il donne le ton en annonçant la suppression du poste de Premier ministre.
Alors que la question ne figurait pas comme thème de sa campagne, le Président sortant a annoncé, lors de sa prestation de serment du 2 avril 2019, des «changements dans la gouvernance de l'exécutif pour un meilleur suivi des politiques publiques». À la suite de la démission «de courtoisie» présentée par son Premier ministre, Mohamed Dionne, dès le 5 avril, il s'est plus clairement exprimé en faveur d'un renforcement du régime présidentiel.
«Nous avons un régime où le Premier ministre tire l'essentiel de ses pouvoirs du Président. Le Premier ministre n'a pas de pouvoirs autonomes qui soient délimités de manière expresse dans la Constitution. La réforme n'entraînera pas, donc, une modification substantielle de la Constitution, d'autant plus que le texte fondamental du Sénégal n'oblige pas le Président à nommer un Premier ministre. C'est dire que nous ne sommes pas dans un régime parlementaire», a déclaré à Sputnik El Hadj Hamdiou Kassé, ministre conseiller et porte-parole du Président de la République.
Un constat que rejoint en partie Emmanuel Desfourneaux, directeur général de l'Institut de la culture afro-européenne à Paris, partenaire officiel de l'Unesco. Ce juriste et ancien conseiller du Président sénégalais Abdoulaye Wade estime que la Constitution sénégalaise et sa pratique consacrent bien une forme de régime présidentiel, alors même qu'il existe un Premier ministre. C'est la conclusion tirée, d'une part, des dispositions de l'article 36 de la Constitution, qui attribue au Président la détermination de la politique de la Nation, une fonction qui échoit au gouvernement dans un régime parlementaire. D'un autre côté, le fait majoritaire empêche, dans la pratique, que l'Assemblée nationale mette sérieusement en cause la responsabilité du gouvernement, comme c'est, là encore, le cas dans les régimes parlementaires. «Il y a bien eu des ministres qui ont été démis de leurs fonctions. Mais était-ce le fait de l'Assemblée? Non, mais du Président!», analyse le juriste français.
«Cela veut dire qu'on est dans un régime que j'appellerais, quasi-présidentiel, se situant entre le régime présidentiel pur et dur et le régime semi-présidentiel à la française. Ici, le Chef de l'État est Président, mais aussi chef du gouvernement, puisque, avec cet article 36, le Premier ministre joue un rôle de pure coordination, de courroie entre le Président et les différents ministères du gouvernement.
Donc, la suppression du Premier ministre ne va pas remettre en cause cet équilibre des pouvoirs. En ce sens que c'est bien le Président qui continuera d'exercer la réalité des pouvoirs et qui restera le maître absolu du jeu institutionnel. Ceux qui parlent d'un changement de régime vers un hyperprésidentialisme se trompent totalement. Il n'y aura pas de chamboulement réel dans l'équilibre des pouvoirs, d'un point de vue technique, si ce n'est qu'on sera dans un régime présidentiel plus assumé», analyse Emmanuel Desfourneaux.
RépondreSupprimerSi cette révision constitutionnelle ne risque donc pas d'affecter les équilibres institutionnels, c'est à l'aune de l'histoire politique sénégalaise qu'il convient d'en examiner les ressorts. En effet, le Premier ministre a toujours été le parent pauvre des institutions sénégalaises. Dès 1963, le bicéphalisme de l'exécutif a été sacrifié par Léopold Sédar Senghor, avant qu'il ne le rétablisse sept ans plus tard pour servir de tremplin au «meilleur d'entre nous», à savoir Abdou Diouf.
Sitôt élu, en 1983, ce dernier se passa à son tour de Premier ministre, avant de rétablir la fonction à la faveur de la réforme constitutionnelle de 1991. Dans les deux cas, il s'agissait de «contextes particuliers», selon Emmanuel Desfourneaux, qui cite à titre d'exemple la crise institutionnelle de 1962 et le duel entre Leopold Sédar Senghor et Mamadou Dia, le Président du Conseil, qui en a résulté. Dans la logique du vainqueur, Senghor, il s'agissait d'éviter qu'il y ait «deux caïmans dans le même marigot», d'après l'adage africain, abondamment cité par les commentateurs de l'époque. Pour Diouf, en revanche:
«La Constitution de l'époque [1983] m'imposait de nommer un Premier ministre. Pourtant au lendemain de ces élections, Jean Collin et Moustapha Niasse me dirent: M. Le Président, le peuple vous a élu, il vous a même plébiscité. D'après tous nos renseignements, il attend de vous que vous gouverniez directement. Senghor avait créé le régime présidentiel déconcentré pour préparer sa succession, mais vous, vous êtes au début de votre présidence, par conséquent vous n'avez pas besoin de Premier ministre. Il faut que vous soyez en même temps chef de l'État et chef de gouvernement», peut-on lire dans l'autobiographie de l'ancien Président (Mémoires, p231, Seuil, 2014).
Un conseil suivi à la lettre par Abdou Diouf, bien qu'il estimât que «compte tenu de la complexité des problèmes dans le monde, il était bon qu'un Président ait un Premier ministre» (ibid). Inversement, rétablir la Primature a souvent été perçu comme le signe d'une succession que l'on préparait, dans le cas de Senghor, ou d'une distanciation des affaires publiques rendue nécessaire par la complexité de la situation sociopolitique.
C'est justement dans ces conditions que Habib Thiam fit son entrée au Gouvernement, en 1991, trois ans après les élections difficiles de 1988, mais aussi, pour tenir compte de la montée en puissance du Parti démocratique sénégalais (PDS) d'Abdoulaye Wade. C'est la même logique de puissance qui faisant défaut à Abdoulaye Wade, au plus bas de sa popularité, pour aller au bout de sa réforme devant aboutir à la suppression du Premier ministre, en 2011.
Partant, il serait possible de lier la réforme envisagée par Macky Sall à la question de sa succession, mais aussi aux équilibres des pouvoirs sur la scène politique sénégalaise. C'est toute la question du «timing politique» de la réforme sur laquelle s'attarde Emmanuel Desfourneaux.
«Certains commençaient à dire que c'était son dernier mandat, qu'il serait diminué, et que c'est maintenant sa succession qui est en jeu. Cette réforme, c'était donc aussi pour dire qu'il reste le maître du jeu. Ce message était adressé, notamment, à son propre camp, et les ambitions grandissantes des uns et des autres. C'est le cas avec Amadou Ba, à qui l'on prête des ambitions présidentielles, et dont Macky Sall a scindé le ministère de l'Économie en deux, avant de lui confier les Affaires étrangères. Même chose pour le ministère de l'Intérieur, avec la sécurité publique qui relèvera, désormais, d'un autre ministre délégué», décrypte Emmanuel Desfourneaux.
RépondreSupprimerMais le timing de la réforme obéit également à d'autres tempos. Ceux qui rythment la marche du Sénégal vers le développement. Dévoilé au début du premier mandat de Macky Sall, le Plan Sénégal Émergent (PSE) est une vision stratégique visant l'émergence économique du pays à l'horizon 2035. Dans une réunion qui s'est déroulée à Paris, en décembre dernier, en amont de la phase deux du projet (2019-2023), les autorités sénégalaises ont pu récolter 14 milliards de dollars auprès des bailleurs institutionnels, une somme «bien au-delà de leurs espérances», alors qu'ils tablaient sur quelque 4,9 milliards de dollars, témoigne Emmanuel Desfourneaux. Alors que la réalisation de certains projets accuse un certain retard, le changement institutionnel est aussi un message «d'assurance» et «un gage d'efficacité», envoyés aux bailleurs institutionnels, poursuit l'expert français. En ce sens, il rejoint, El Hadj Hamidou Kassé, qui cite également les impératifs «d'efficience».
«Le Président Macky Sall, qui n'a plus que cinq ans [d'exercice, ndlr], a estimé que nous devions travailler en mode d'accélération, de fast-track. D'autant plus que nous allons bâtir une nouvelle économie pétrolière et gazière après les récentes découvertes. Il pense que pour la réalisation de tous ces projets, il faut faire une réforme qui lui donnera une visibilité directe sur la mise œuvre politique qu'il a proposée aux Sénégalais. Cette réforme lui permettra de contrôler directement cette mise en œuvre, pour assurer son suivi et sa validation», explique le ministre conseiller sénégalais.
Pour illustrer ce souci d'efficacité, le responsable sénégalais rappelle le précédent du XVe sommet de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), à Dakar, capitale du pays en 2014. Le pays ne disposait alors pas d'un centre de conférences à même d'accueillir la soixantaine de chefs d'État et de gouvernement, mais aussi les milliers de journalistes et de fonctionnaires internationaux devant prendre part à cet événement international. «Le Président a piloté directement le projet. Bien que tout le monde fût sceptique, au début, on a pu finir les travaux en 11 mois, au lieu des 24 prévus», illustre El Hadj Hamidou Kassé.
Messages politiques et souci d'efficacité… mais les considérations purement institutionnelles ne seraient pas pour autant totalement absentes de cette réforme, estime Mohamed Sy, président du Think Tank Ipode. Dans un entretien avec Sputnik, cet expert sénégalais rappelle d'abord que celle-ci s'inscrit dans une tendance générale de «rationalisation du pouvoir exécutif» au Sénégal. La fluctuation historique de la Primature se calque, selon lui, sur les changements fréquents de la durée des mandats présidentiels, qui sont plusieurs fois passés des quinquennats aux septennats et vice-versa. «Les temps politiques n'étant pas les mêmes, pour une Assemblée législative et pour le pouvoir exécutif, cela posait souvent un problème de légitimité justifiant, parfois, la suppression du Premier ministre, des fois que le Président voulait avoir la mainmise directe sur les réformes.» Par ailleurs,
«Nous avons une Constitution jeune qui s'adapte à la marche du pays. On découvre la sociologie politique de nos acteurs et il faut, à chaque fois, ajuster selon ces impératifs. Certes, la Constitution avait besoin de s'adapter aux nouveaux droits des Sénégalais, à la mondialisation et à la création des droits inaliénables des citoyens. Elle avait également besoin d'être plus claire au regard de nombreux points. C'est en cela qu'elle était nécessaire. On s'étonnait, par exemple, qu'elle ne contînt aucun article gérant, en cas de cohabitation, les relations entre le Président et le Premier ministre. Que se passerait-il, par exemple, en cas d'une majorité à l'Assemblée nationale qui ne serait pas de la même couleur politique que celle du Président? On aura un Premier ministre qui ne déciderait pas de la politique de la Nation, puisque l'article 36 attribue cette prérogative au Président! Aujourd'hui, la décision du Président d'engager une réforme institutionnelle nous donne des réponses», analyse Mohamed Sy.
RépondreSupprimerReste la question de savoir dans quelle mesure la réforme prévue ira jusqu'au bout de sa logique institutionnelle. Contrairement à une croyance populaire, le régime présidentiel n'est pas forcément un régime consacrant un Président de la République omnipotent. En ce sens, l'appellation forgée vers la deuxième moitié du XIXe siècle par «un auteur britannique, Walter Bagehot, impressionné [alors] par le rôle exceptionnel joué par Abraham Lincoln» (Droit constitutionnel, François Chevalier) aux États-Unis prête à confusion. Le régime présidentiel est en effet plutôt défini comme un régime de séparation stricte des pouvoirs, contrairement au régime parlementaire, marqué par une forme de collaboration des pouvoirs. «C'est ainsi que les procureurs américains, disposant d'une véritable indépendance, ont été à même de mettre en difficulté le Président Trump sur certains dossiers», rappelle Desfourneaux.
Au Sénégal, en revanche, le basculement vers le régime présidentiel ne semble pas devoir imposer à Macky Sall de se démettre de la présidence du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), regrette le juriste français. «C'est une réforme qu'on a déjà proposée, dès 2013, dans le cadre des 35 propositions de l'IPODE», insiste, pour sa part, Mohamed Sy. «On avait dit qu'il serait à la fois logique et symbolique de modifier toute référence au Président de la République, dont le rôle sera uniquement de veiller au respect de cette indépendance et non d'en être le garant», poursuit-il.
Le ministre Kassé a pour sa part jugé que quand bien même le régime présidentiel impose une séparation stricte des pouvoirs,
«Je ne crois pas que l'on puisse interpréter un fait politique à partir d'un référentiel purement juridique ou constitutionnel. Celui-ci devrait évoluer pour prendre en compte d'autres réalités et spécificités politiques. Quant au Parlement, il continuera d'exercer ses fonctions, comme avant. Le Président n'aura plus la possibilité de dissoudre le Parlement, de même que celui-ci ne pourra plus proposer, ni faire voter, une motion censure», a-t-il déclaré à Sputnik.
Concernant la nature des relations que sera amenée à entretenir l'Assemblée législative avec l'Exécutif à l'issue de cette réforme, Mohamed Sy regrette que la première mouture du projet de réforme qu'il a consultée accroisse les pouvoirs du Président, sans pour autant renforcer ceux du Parlement. Or, si les régimes présidentiels concentrent, habituellement, l'essentiel du pouvoir exécutif aux mains du Président et mettent l'exécutif à l'abri des moyens de pression du Parlement (comme la motion de censure), c'est au généralement prix d'une marge de manœuvre renforcée au niveau des attributions législatives.
«Il aura été intéressant de prévoir, par exemple, une deuxième chambre qui puisse donner une possibilité à l'opposition d'être plus présente, plus forte, notamment grâce à des commissions d'enquête parlementaires. C'est une garantie et une solution consacrées, par exemple, au Bénin. Ce n'est pas encore le cas aujourd'hui au Sénégal. Or, l'opposition ne pourra rien faire à l'Assemblée tant qu'elle n'a pas la majorité simple», compare le juriste français.
RépondreSupprimerLes ministres des affaires étrangères du G7 marchent du même pas après leur dernière session de travail au Palais des arts de Dinard
D'où l'intérêt, voire la nécessité pour l'opposition de se réorganiser pour gérer son espace d'expression, qui va s'arrêter à l'Assemblée nationale, suggère Mohamed Sy.
«Une opposition qui va à l'assaut d'une législative pour espérer récupérer le poste de Premier ministre et des postes d'exécution au gouvernement est certainement plus motivée à mettre le Président en difficulté qu'une opposition qui va au combat seulement pour espérer récupérer un nombre de sièges de députés», conclut Mohamed Sy.
https://fr.sputniknews.com/afrique/201904301040932906-ambiguites-suppression-poste-premier-ministre-senegal/
Dans son allocution de 318 ans 34 jours et 17 minutes, le président-roi-empereur qui s'est nommé chef (merde) a décidé de se passer de Safamm II Chambre !!!
SupprimerHahahahaha ! S'est nait galet toi retourné pierre ! (dictons laba)
La fin de la propriété : la possession laisse place à l’utilisation
RépondreSupprimerDominique Dewitte
30 avril 2019
L’économie de l’abonnement (« subscription economy ») marque le début d’une nouvelle ère. Les consommateurs préfèrent avoir accès à une gamme de biens et services plutôt que de les acheter.
Cela a des conséquences majeures sur la consommation en général et sur les marchés en particulier. Les meilleurs exemples sont Netflix, qui est préféré à l’achat de films, Spotify qui est préféré à une collection de CD. Ou encore Apple News, qui veut remplacer l’abonnement à des journaux. Mais il y a aussi d’autres intéressés. L’entreprise américaine de location de voitures Enterprise lance une formule d’abonnement. Il y a par ailleurs Zipcar ou Rent-the-Runway, qui vous permet de louer des vêtements de créateurs illimités contre le prix d’un abonnement.
Formules d’abonnement : + 300 % en 7 ans
Une étude internationale menée par Harris Poll dans 12 pays montre que les formules d’abonnement transforment une grande partie de l’économie mondiale. Cela se produit dans des secteurs allant de l’alimentation au transport. Au cours des sept dernières années, les formules d’abonnement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie ont vu leurs revenus augmenter de 300 %.
Autres chiffres intéressants :
71 % des adultes interrogés ont un ou plusieurs abonnements. Il y a cinq ans, c’était 53 %. 26 % ont même trois abonnements ou plus, contre 14 % il y a cinq ans.
74 % pensent qu’à l’avenir, les gens auront plus d’abonnements et posséderont moins de marchandises.
70 % pensent que de tels abonnements à des biens et à des services libèrent les utilisateurs de toute propriété, de leur maintenance, de leur charge et de leur amortissement.
68 % pensent que leur statut n’est plus déterminé par ce qu’ils ont. 57 % des participants ont déclaré qu’ils aimeraient posséder moins de «choses».
La propriété ne détermine plus le statut
Il semble donc que la propriété liée à la notion de richesse, de statut et de réussite perde de son importance. L’étude montre que la propriété diminue et que l’utilisation augmente. Les gens possèdent moins de voitures, mais parcourent plus de kilomètres. Les gens possèdent moins de musique, mais écoutent plus de musique, etc.
Cela a des conséquences importantes pour le marché du travail, qui voit de plus en plus de personnes se tourner vers le secteur des services. Il y a aussi des conséquences pour l’économie. Qu’advient-il des parkings et des places de stationnement dans les grandes villes quand presque personne n’y a de voiture ? Il en va de même pour les bureaux et les agences lorsqu’ils sont remplacés par des espaces où des bureaux sont mis à disposition lorsqu’il y a une demande. Et qu’en est-il du temps que vous passez normalement au supermarché parce qu’Amazon ou une autre société livre votre commande à votre domicile ?
https://fr.express.live/abonnement-propriete-services/
SupprimerA l'heure où l'Internet offre au monde des milliards de livres, de films ou de musiques, l'intérêt n'est pas porté sur l'achat de ces choses qui peuvent être volées.
Idem pour les voitures, si demain le loueur demande par téléphone-caméra au client de composer un code avant de mettre en route il n'y aura plus de véhicules volés.
Elections européennes: Salaire, retraite, impôts... Combien gagnent les députés européens ?
RépondreSupprimerVOS QUESTIONS SUR L'UE (1/4) « 20 Minutes » répond aux questions des internautes sur le fonctionnement des institutions européennes
Laure Cometti
le 30/04/19 à 12h12
Le 26 mai prochain auront lieu les élections européennes en France.
20 Minutes a demandé aux internautes leurs interrogations sur le fonctionnement des institutions européennes.
Aujourd'hui, nous nous concentrons sur le travail des députés européens et leur rémunération.
Le 26 mai prochain, les Français sont appelés aux urnes pour choisir leurs nouveaux députés européens. A l’occasion du scrutin, 20 Minutes répond aux questions que vous vous posez sur le fonctionnement du Parlement européen, la mission des eurodéputés ou leur mode d’élection.
De nombreux lecteurs nous ont interrogés sur le travail des 751 députés européens, leur rémunération et leurs indemnités.
« Combien coûte un député européen, en comptant tout, et tous les avantages ? », nous demande Sylvain.
« Pourquoi les députés européens ne paient pas d’impôts ? », s’interroge Danielle.
« Est-ce que les députés européens ont leurs frais de déplacement et/ou de bouche remboursés ? », s’enquiert Ben M19.
« Combien d’heures cela représente par an ? », nous écrit Flavie.?
Combien d’heures les députés européens travaillent-ils ?
Difficile de répondre très précisément à cette question pour les 751 parlementaires. Le calendrier du Parlement prévoit quatre jours de sessions plénières par mois, lors desquelles les parlementaires débattent des textes et votent leur adoption ou non.
Quatre jours par mois sont consacrés aux réunions des commissions parlementaires à Bruxelles, dont le rôle est d’étudier les textes de loi proposés par la Commission européenne, avant de les soumettre aux sessions plénières. Il y a 20 commissions permanentes thématiques. Chaque député doit être membre d’au moins une commission, et suppléant d’une autre.
Ils consacrent une semaine par mois au travail en circonscription, dont l’objectif est d’assurer le lien entre les citoyens de leur pays et le Parlement. Et sur le temps restant (environ deux semaines par mois), ils prennent part à des réunions de leur groupe politique européen.
Pour mener à bien leurs missions, les députés travaillent avec des assistants parlementaires. Ils peuvent en avoir jusqu’à trois. Ils disposent d’une enveloppe mensuelle de 21.209 euros mensuels pour les rémunérer.
Combien gagnent-ils ?
Tous les députés reçoivent la même rémunération. Depuis le 1er juillet 2018, elle est fixée à 8 757,70 euros bruts. Après l’impôt européen et les cotisations obligatoires, elle s’élève à 6 824,85 euros mensuels. Ils paient également des impôts dans le pays où ils sont imposables.
Les députés touchent aussi une indemnité de 320 euros par jour pour chaque jour de présence à Bruxelles ou à Strasbourg lors des activités officielles, et 160 euros par jour de présence pour les réunions en dehors de l’Union européenne (UE), à condition de signer un registre de présence. Ces indemnités sont supposées couvrir les frais de logement, repas, entre autres.
RépondreSupprimerPeuvent-ils se faire rembourser leurs frais professionnels ?
Oui, et pas uniquement les frais professionnels. Les députés européens perçoivent plusieurs indemnités. D’abord une indemnité de frais généraux de 4.513 euros mensuels (pour les frais du député dans son Etat membre, comme son bureau, les dépenses de téléphone et poste…). En cas d’absentéisme, elle peut être réduite de moitié (si le député est absent, sans « justification valable », à la moitié des séances plénières d’une année parlementaire).
En outre, le Parlement rembourse au député ses déplacements entre sa circonscription et le siège à Strasbourg, sur présentation de justificatifs, et avec des plafonds. Le parlementaire peut aussi se faire rembourser jusqu’à 4.454 euros de déplacements professionnels chaque année, sur justificatif, ainsi que deux tiers de ses frais médicaux.
Combien coûtent les députés européens ?
Tout ceci, multiplié par 751 députés, a un coût. Les dépenses des parlementaires, y compris leur rémunération, les frais de voyage, les bureaux et les salaires des assistants, représentent environ 22% du budget 2018 du Parlement, soit 429 millions d’euros.
Ont-ils des avantages à la fin de leur mandat ?
Oui. À la fin de son mandat, les députés peuvent toucher une indemnité temporaire du montant de son salaire. Une année de mandat donne droit à un mois d’indemnité, et la durée maximale de versement est plafonnée à deux ans. Mais ils ne peuvent pas la cumuler avec une rémunération liée à un autre mandat parlementaire, ou une fonction publique.
Enfin, dès 63 ans, ils ont droit à une pension d’ancienneté, qui s’élève, pour chaque année complète d’exercice d’un mandat, à 3,5 % de la rémunération, sans toutefois dépasser au total 70 %.
Peuvent-ils cumuler d’autres mandats ou activités ?
Le règlement intérieur interdit aux eurodéputés de cumuler leur mandat avec une liste de fonctions au sein des institutions européennes (voir l'article 7 de l’acte du 20 septembre 1976). En France, ils peuvent cumuler avec un seul mandat local parmi les suivants : conseiller régional, conseiller départemental, conseiller de Paris, conseiller à l’assemblée de Corse ou de Guyane ou de Martinique, conseiller municipal d’une commune d’au moins 1.000 habitants.
Peuvent-ils continuer à travailler ou percevoir des rémunérations d’activités privées ? Chaque pays de l’UE fixe ses règles, et la plupart le permettent. En France, un eurodéputé n’a pas le droit de commencer, une fois élu, une activité de conseil, de membre du conseil d’administration ou de surveillance de certaines entreprises. Selon un rapport publié en 2018 par l'ONG Transparency International ?
Les eurodéputés français ont touché un peu plus de 4,8 millions d’euros de revenus « annexes » entre 2014 et 2018, soit une moyenne de 120.000 euros pour chaque parlementaire.
RépondreSupprimerhttps://www.20minutes.fr/politique/2503155-20190430-elections-europeennes-salaire-retraite-impots-combien-gagnent-deputes-europeens
Woodstock: Le festival des 50 ans menacé d'annulation
RépondreSupprimerFESTIVAL Le principal financeur du festival annonce son annulation, démentie dans la foulée par le comité d'organisation
20 Minutes avec AFP
le 30/04/19 à 12h18
Le légendaire festival de Woodstock fête ses 50 ans en 2019, et un évènement anniversaire est prévu en août prochain. Enfin était, car le groupe qui devait le financer a annoncé lundi son annulation, ce qu’ont démenti les organisateurs. « Malgré notre investissement considérable en temps, en travail et en engagement, nous ne pensons pas que le festival puisse être réalisé comme un événement digne de la marque Woodstock, tout en assurant la sûreté et la sécurité des artistes, des partenaires et des spectateurs », a indiqué Dentsu Aegis Network, dont la filiale Amplifi Live était « le principal financeur du festival ».
Démenti officiel et recours judiciaires
« Woodstock dément fermement l’annulation du festival et des recours judiciaires seront étudiés, a rétorqué, sur le site du Poughkeepsie Journal, le comité d’organisation Woodstock 50. L’événement devait se tenir du 16 au 18 août à Watkins Glen, dans le nord de l’Etat de New York, à 230 km environ du site d’origine, situé à Bethel, à l’extrême sud-ouest de l’Etat. Du 15 au 18 août 1969, un demi-million de personnes avait fait le déplacement pour ce qui reste, un demi-siècle plus tard, comme l’événement culturel le plus marquant de la culture hippie des années 1960 et 1970.
Les organisateurs du festival anniversaire des 50 ans étaient parvenus à mettre sur pied une affiche bien loin de celle du festival original, avec Jay-Z, Dead & Company, membres du Greatful Dead, Miley Cyrus ou The Killers, ainsi que quelques artistes de l’édition originelle, parmi eux le groupe Santana.
https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/2507415-20190430-woodstock-festival-50-ans-menace-annulation
Le prix de l’essence est plus cher qu’au début de la crise des Gilets jaunes
RépondreSupprimer17:05 30.04.2019
Les prix augmentent dans les stations-service: à en juger d’après les données publiées lundi 29 avril par le gouvernement, le super SP95 a atteint 1,58 euro/l dépassant de 0,67 centime son pic d’octobre 2018, à savoir 1,5735 euro, un tarif qui avait alimenté le mécontentement des Gilets jaunes.
Le super SP95 vendu en moyenne la semaine dernière à 1,5802 euro le litre n'avait pas été aussi cher depuis mars 2013. Son prix a ainsi augmenté de 1,69 centime en une semaine, selon les statistiques communiquées lundi 29 avril par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le litre de SP95 a atteint son prix le plus élevé il y a six ans, durant la dernière semaine de mars 2013, coûtant à l'époque 1,5994 euro, avant de perdre quelques dixièmes de centime la première semaine d'avril 2013. Depuis, il n'a plus jamais égalé ni dépassé 1,58 euro.
Le prix actuel est supérieur au maximum de l'année 2018, observé la deuxième semaine d'octobre (1,5735 euro). Tarif qui avait contribué à provoquer la contestation des Gilets jaunes.
Le diesel connaît lui aussi une hausse depuis le début de l'année, mais à un rythme plus modéré. Il se vendait en moyenne à 1,4818 euro la semaine dernière, ce qui est de 5,13 centimes inférieur au pic d'octobre dernier (1,5331).
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040937378-prix-essence-crise-gilets-jaunes/
Lens: Entre foot et «gilets jaunes», le préfet a fait son choix
RépondreSupprimerSOCIETE La manifestation des «gilets jaunes» prévue samedi à Lens a été interdite
Mikael Libert
le 30/04/19 à 15h42
Une manif des « gilets jaunes » devait avoir lieu, samedi, à Lens.
En même temps, un match doit se jouer au stade Bollaert.
Par manque d’effectifs de police suffisants, le préfet a interdit la manifestation.
« Gilets jaunes » contre Sang et or. C’est à Lens, dans le Pas-de-Calais, que les « gilets jaunes » des Hauts-de-France avaient prévu d’organiser, samedi, une grande manifestation régionale. Pas de chance, le calendrier de la ligue 2 de football vient perturber leurs plans.
« Moyens publics contraints »
Samedi, à 15h, le Racing club de Lens reçoit Clermont au stade Bollaert pour le compte de la 36e journée du championnat de ligue 2. Un match dans le calendrier normal et dont la date est donc connue depuis le début de saison. Mais vendredi, un groupe de trois personnes a déclaré en sous-préfecture une manifestation au nom des « gilets jaunes du Lensois » pour le même jour, au même endroit, dans un créneau horaire compris entre 13h et 20h a-t-on appris auprès de la préfecture du Pas-de-Calais.
Les autorités ont signalé aux organisateurs de la manifestation qu’il ne leur était pas possible de gérer ces deux événements, notamment en raison « de moyens publics contraints ». Il a donc été demandé aux « gilets jaunes du Lensois » de décaler leur manif.
Manifestation interdite
Les organisateurs ont d’ailleurs été reçus en préfecture, lundi. Selon les autorités, il n’a pas été fourni d’estimation fiable du nombre de participants attendus à la manifestation et les organisateurs n’avaient pas non plus prévu de service de sécurité. Ainsi, le préfet a donc décidé d’interdire l’événement.
Selon la préfecture, les organisateurs eux-mêmes ont convenu qu’il valait mieux annuler la manifestation. Sauf que l’appel au rassemblement de samedi avait déjà été lancé sur les réseaux sociaux. Personne à ce stade n’est en mesure de dire si des « gilets jaunes » feront le déplacement jusqu’à Lens.
Les services de l’Etat et les « gilets jaunes du Lensois » doivent encore se mettre d’accord pour une nouvelle date. Le samedi 18 mai ferait « consensus » déclare la préfecture.
https://www.20minutes.fr/lille/2507679-20190430-lens-entre-foot-gilets-jaunes-prefet-fait-choix
RépondreSupprimerLe crâne d’une jeune femme «enfoncé» par les forces de l’ordre à Marseille (photo choc)
17:24 30.04.2019
Une jeune femme a déposé plainte pour tentative d’homicide, le 30 avril, après que des policiers lui ont infligé de graves blessures lors d’une manifestation des Gilets jaunes en décembre dernier à Marseille, indique Mediapart. Elle a d’abord été blessée par un tir de LBD, puis matraquée et frappée au sol, au point que son crâne soit fracassé.
Une jeune femme de 19 ans, a été opérée en urgence après avoir été violemment maltraitée par les forces de l’ordre, lors de la manifestation des Gilets jaunes du 8 décembre 2018 à Marseille. Là, elle a été blessée par un tir de LBD à la cuisse, est tombée par terre et a été sévèrement matraquée et frappée à coups de pied dans la tête, a indiqué Mediapart. Son cerveau a été endommagé.
Opérée en urgence pour «un traumatisme cranio-facial droit par coup de matraque et embarrure frontale droite en regard avec contusion cérébrale», elle n’a pu reprendre sa vie normale qu’en avril. Vu son «état de stress aigu», elle reste suivie par un psychiatre.
L’avocat de la jeune femme, Brice Grazzini, a déposé plainte ce mardi 30 avril auprès du parquet de Marseille pour «tentative d’homicide» contre «personnes non-dénommées, cependant identifiées comme exerçant la fonction de policier». Parmi d’autres chefs d’accusation figurent «violences volontaires aggravées», «non-assistance à personne en danger» et «non-obstacle à la commission d’une infraction».
C’est le quatrième week-end des Gilets jaunes que «l’agression» a eu lieu. La rue était en train de se calmer, explique Mediapart, à en juger par les images, et les manifestations semblaient se terminer. Des témoins cités dans le cadre de la plainte ont indiqué que «personne n’avait d’attitudes menaçantes».
Contactée par Mediapart, la jeune femme affirme n'avoir «rien compris» lorsque les forces de l'ordre «ont chargé», après quoi elle a été blessée par un tir de LBD.
«Je n’ai jamais manifesté et j’ai eu très peur. J’ai couru vers la première rue perpendiculaire, la rue de la Glace, mais j’ai reçu un tir dans la jambe. J’ai crié parce que j’avais très mal à la jambe. Je suis tombée par terre.»
Au sol, elle explique s’être vue encerclée par des policiers et les témoins observent «plus de dix agents de police en jean, casqués, matraque à la main et brassard à l’épaule arriver en courant et mettre chacun à leur tour des coups de matraque et de pied à la personne clouée au sol». Elle a eu alors «le crâne enfoncé et ensanglanté», des traces de sang étaient partout.
«Tout est allé très vite. Des policiers ont surgi sur moi et j’ai reçu des coups dans la tête puis j’ai senti de la chaleur. J’étais tellement choquée. Les coups ont continué. Puis je me suis sentie partir lorsque des gens sont venus m’aider.»
La victime a de son côté reconnu «avoir bêtement fait péter des pétards sur le sol. […] Mais si c’est ça le problème, je ne comprends pas, parce que sur le moment on ne nous a rien dit.»
L’IGPN, plus connue sous le nom de la «police des polices», saisie le 19 décembre , ne l’a toujours pas auditionnée depuis, a ajouté Brice Grazzini.
RépondreSupprimerhttps://fr.sputniknews.com/france/201904301040937993-marseille-police-agression-femme-crane/
Des «Robocops» feront face aux black blocs le 1er mai à Paris
RépondreSupprimer17:13 30.04.2019
Pour contrer l'offensive des black blocs, qui se sont donné rendez-vous dans la capitale mercredi 1er mai, les forces de l'ordre ont reçu plusieurs consignes, notamment celle de porter des «tenues Robocop», ces équipements ultra-renforcés réservés aux émeutes urbaines, a annoncé Le Point.
Les forces de l'ordre se mobilisent à la veille des manifestations de la fête du Travail du 1er mai, celles de l'année dernière ayant été marquées par des dégradations et des scènes de violences.
Les unités de première ligne ont reçu l'ordre de prendre leur service en «tenue Robocop», surnom donné aux «gilets pare-coups lourds» réservés essentiellement aux émeutes urbaines, a fait savoir Le Point. L'objectif du gouvernement est apparemment d'éviter un nouveau «1er décembre» ou un nouveau «16 mars», ces samedis de manifestation pendant lesquels l'Arc de Triomphe et le Fouquet's avaient été saccagés.
«Clairement, le dispositif se durcit et nous l'assumons», déclarait il y a quelques jours au magazine le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez.
En effet, plusieurs groupes de black blocs ont annoncé sur les réseaux sociaux leur intention de transformer ce 1er Mai en «acte ultime» pour faire de Paris «la capitale mondiale de l'émeute».
Les effectifs de gendarmes et de policiers seront grandement renforcés. Ainsi, pour les seuls CRS, il est prévu de mobiliser quelque 1.500 agents, auxquels viendront s'ajouter d'autres forces pour former une «armée» de 5.000 personnes, a poursuivi Le Point. De l'ADN synthétique, une peinture chimique indélébile, pourra être utilisé pour marquer les agitateurs, des drones seront mis en service pour filmer du ciel les fauteurs de troubles, tandis que des motards seront présents sur les lieux pour permettre aux brigades de répression antiviolence (BRAV) de se «projeter» dans les cortèges et interpeller les casseurs.
«Nous allons être à la fois prudents et concentrés, pas question de revivre ce que nos collègues ont enduré l'an passé au 1er Mai», a déclaré David Michaux, secrétaire national CRS à l'Unsa-Police.
Un policier de Tours avait alors été victime d'un tir de cocktail Molotov. L'homme avait été brûlé au troisième degré. Ce jour-là, 1.200 black blocs s'étaient joints à la foule avant d'en sortir pour incendier un restaurant McDonald's puis une concession automobile.
Entre temps, l'accès des manifestants aux Champs-Élysées et à Notre-Dame a été interdit par arrêté préfectoral. En vertu de la loi anticasseurs, sacs, bagages et coffres pourront être contrôlés.
La Préfecture de police de Paris a publié, dès le 29 avril sur son compte Twitter, un communiqué de presse détaillant les mesures prises afin d'assurer la sécurité lors de la manifestation intersyndicale, tandis que Le Parisien a annoncé que les forces de l'ordre s'apprêtaient à tester, mercredi 1er mai, un nouveau dispositif.
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040937625-france-mobilisation-forces-ordre-fete-travail/
Manifs du 1er mai: «Les instructions du préfet sont claires, la police ira au contact»
RépondreSupprimer17:33 30.04.2019
Fabien Buzzanca
Les manifestations du 1er mai sont plus que jamais à risque. Alors que les Gilets jaunes battront le pavé et que les annonces du Président Macron ont déçu, les autorités craignent des violences. Axel Ronde, secrétaire général du syndicat VIGI Île-de-France, s’est confié à Sputnik sur le dispositif du maintien de l’ordre qui sera mis en place.
«Les manifestations violentes de ces derniers mois nous ont obligés à évoluer. Désormais, nous allons au contact.»
Grégory Joron, responsable CRS pour le syndicat Unité-SGP-Police, prévient les casseurs. Comme il l'a confié à nos confrères du Parisien, les forces de l'ordre ne pouvaient plus «rester figées et regarder passer les trains». Cette nouvelle doctrine du maintien de l'ordre ira de pair avec des équipages de la brigade anticriminalité (BAC) à moto. Les violences urbaines qui ont émaillé à plusieurs reprises les manifestations des Gilets jaunes ont soulevé de nombreuses critiques, notamment sur le manque de réactivité des forces de l'ordre. Ces scènes de guérilla urbaine qui ont notamment vu l'incendie du Fouquet's et le saccage de plusieurs commerces ont coûté son poste au désormais ex-préfet de Paris Michel Delpuech.
Alors que les fameux black blocs, ces casseurs tout de noir vêtus, ont promis de faire de Paris «la capitale de l'émeute» le 1er mai, «au moins 3.000 CRS et Gendarmes mobiles seront déployés dans Paris», selon BFMTV. Didier Lallement, nouveau préfet de la capitale, compte bien agir avec fermeté. Mais à quel prix ? Manifestants et street medics dénoncent déjà un climat de «guerre» et des blessés qui se multiplient. Axel Ronde, secrétaire général du syndicat de police Vigi Île-de-France a livré à Sputnik France son analyse sur ce nouveau dispositif. Entretien.
Sputnik France: «Les manifestations violentes de ces derniers mois nous ont obligés à évoluer. Désormais, nous allons au contact », explique Grégory Joron, responsable CRS pour le syndicat Unité-SGP-Police, au Parisien. Comment jugez-vous ce changement de doctrine au niveau du maintien de l'ordre ?
Axel Ronde: «Il a fallu s'adapter aux diverses exactions commises sur le terrain. Nous avons été obligés de nous réorganiser. Il était impensable de laisser les rassemblements dégénérer avec des ultras qui cassent tout sur leur passage. Les gens commençaient à nous demander des comptes. Il a fallu redynamiser le dispositif avec l'emploi des nouveaux moyens dont les brigades de répression de l'action violente motorisées. Elles se déplacent au plus près des exactions commises et ont la possibilité de tout de suite y mettre un terme. Elles évitent que les blocs de casseurs se concentrent sur une zone. Elles peuvent intervenir au moment de la construction de ces blocs et ainsi empêcher les exactions avant d'interpeller.»
Sputnik France: Alexandre Langlois, secrétaire général de votre syndicat, a cité à plusieurs reprises le modèle allemand de «désescalade» lors des premiers rassemblements des Gilets jaunes. Grégory Joron a quant à lui dit, toujours à nos confrères du Parisien, que ce modèle avait montré ses limites, citant notamment l'exemple de l'inauguration du siège de la Banque centrale européenne à Francfort en 2015 où les policiers allemands «avaient dû complètement abandonner le terrain». Que-lui répondez-vous ?
RépondreSupprimerAxel Ronde: «Effectivement la "désescalade" est une bonne chose en fin de cortège dans des manifestations dites classiques ou émaillées de petits débordements avec des difficultés à disperser la foule. Dans ce cas, il est toujours possible de faire preuve de pédagogie. Mais lorsque vous êtes face à des individus motivés et animés d'une haine féroce de la police, ce type de maintien de l'ordre ne peut pas fonctionner. Les ultras sont là uniquement pour en découdre, piller, casser, brûler et détruire le mobilier urbain. La doctrine de "désescalade" fonctionne bien en Allemagne lorsque nos homologues ont affaire à des rassemblements relativement pacifistes. Mais quand c'est nécessaire, ils utilisent également la force et peuvent se retrouver en difficulté que ce soit à Francfort ou lors de la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2017 qui a vu de nombreuses agressions sexuelles se produire dans plusieurs villes allemandes. Le 1er mai, il faudra adapter le dispositif en permanence comme le souhaite le nouveau préfet de police de Paris. Il faut laisser aux chefs d'unités qui sont sur place la possibilité de prendre des initiatives et interpeller les fauteurs de troubles avant qu'ils ne puissent se déployer. Un commandement décentralisé permet une réactivité par rapport à des individus très organisés.»
Sputnik France: Marc, coordinateur d'une équipe de street médic a confié son inquiétude vis-à-vis de ce dispositif au Parisien. «Lors de l'acte 23, il y a deux semaines, près de 152 blessés ont été comptabilisés, dont une dizaine de journalistes», a-t-il affirmé. Peut-on s'attendre à un grand nombre de blessés demain ? Comment les éviter ?
Axel Ronde: «Il faut que les manifestants pacifiques se dissocient immédiatement des casseurs. Parfois, ces individus sont accueillis dans les cortèges et jouissent d'une certaine impunité. Il faut, par exemple, que le service d'ordre des syndicats les empêche de pénétrer dans le cortège. Sinon cela rend difficile leurs interpellations et peut provoquer des dommages collatéraux. J'en appelle à la responsabilité de tous. Il faut se désolidariser de ces éléments qui ne sont là que pour donner cours à leur violence et créer le chaos. Tout ce qui est Gilet jaune, ils n'en ont absolument rien à faire. Cela fait des années qu'ils perturbent les manifestations. Ils sont actuellement galvanisés par certains ultras. Malheureusement, cela provoque des incidents et des blessures de part et d'autre. Ce n'est plus possible. Les instructions du préfet Didier Lallement sont claires. Maintenant, on ira au contact.»
Sputnik France: Vous dénoncez depuis plusieurs mois la grande fatigue de vos collègues touchés par une terrible vague de suicide. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé sa volonté de mettre en place une cellule afin de lutter contre ces suicides. Comment jugez-vous cette initiative ?
Axel Ronde: «Il y a une prise de conscience, pour une fois. Elle va jusqu'au ministre de l'Intérieur. Les autorités reconnaissent dorénavant que c'est le métier en lui-même qui peut poser problème, ce que nous disons depuis des années. Ils ne font la politique de l'autruche. Ils regardent enfin la réalité en face. Monsieur Eric Morvan, directeur général de la police nationale, a écrit directement aux policiers et a concédé qu'il existait un mal-être. C'est inédit. De même que le fait qu'un ministre de l'Intérieur s'empare du sujet. Nous y croyons et espérons que d'autres choses seront mises en place. Le renforcement de cette ligne d'urgence représente une première étape. La prochaine devrait être le recrutement de psychologues qui sont trop peu nombreux par rapport aux policiers.»
RépondreSupprimerSputnik France: Nous sommes 51 ans après Mai 68. Les annonces d'Emmanuel Macron peinent à convaincre, avec une majorité de Français déçue… À quoi peut-on s'attendre pour ce mois de mai 2019, avec le retour des beaux jours. Craignez-vous un printemps insurrectionnel ?
Axel Ronde: «Malheureusement, les situations insurrectionnelles nous les avons déjà connues ces derniers mois. Je pense notamment à des manifestations qui ont dérapé en décembre et en mars. Il s'agit de poussées de violences comme la France n'en avaient pas vu depuis longtemps. Peut-être avant Mai 68. Difficile de savoir à quoi s'attendre le 1er mai. Cela dépendra de l'organisation de ces manifestations. Nous espérons qu'elles se dérouleront dans une ambiance festive. Je rappelle que le 1er mai est censé être une fête.»
https://fr.sputniknews.com/france/201904301040938072-gilets-jaunes-1er-mai-manifestation-police-black-bloc/
Alors que depuis le premier jour les manifestants ont osé jusqu'alors défiler sans bâton ni fourche ni kalachnokov, voici que maintenant il est ordonné au 'services de police' d'entrer en action ! de manifester violemment leur envie de tuer et d'aller au contact pour massacrer les français !
Supprimer