- ENTREE de SECOURS -



mardi 23 avril 2019

Le taux de suicide double en France parmi la police

par Tyler Durden
Mar., 23/04/2019 - 03:30
Écrit par Martin Armstrong via ArmstrongEconomics.com,


Le mouvement Yellow Vest est en train de se transformer en une confrontation majeure exigeant le départ de Macron.

La police française est en train de manifester après que 28 officiers se soient suicidés en 2019. C'est le double du montant enregistré à la même période l'année dernière. Alors que la presse a tendance à se concentrer sur les plaintes relatives au manque de ressources, aux heures supplémentaires non payées et à la gestion inefficace, elle ne parle pas de l'isolement social que la police commence à ressentir alors qu'elle défend le gouvernement contre le peuple.

"Les conditions de travail sont difficiles, la direction est trop dure. Quand on ne se sent pas déjà bien dans la sphère privée et que ça ne va pas bien dans la sphère professionnelle, c'est compliqué", a déclaré Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint de Syndicat Alliance - Le plus grand syndicat de police de France - a déclaré à Euronews.

Il a également dénoncé "une haine anti-policière en France", ajoutant: "le système actuel est un cocktail explosif".

J'ai déjà écrit à propos de la révolte Nika de 532 après JC, où la police et les troupes locales ont refusé de défendre l'empereur Justinian. Il faillit fuir Constantinople jusqu'à ce que sa femme lui ordonne de faire appel à une armée qui n'était pas grecque. Ils sont venus dans la ville et ont massacré quelque 30 000 manifestants.


La police française est confrontée à ce même conflit. C'est pourquoi Bruxelles veut une armée européenne car ils n'auraient aucun conflit avec les Français s'ils n'étaient pas français. La police peut encore se retourner contre le gouvernement français et si cela se produit, alors nous aurons une révolution française. La révolution en Ukraine a tourné lorsque la police a vu que M. Ianoukovitch avait fait venir des Russes pour se défendre. C'est alors seulement que la police ukrainienne s'est retournée contre Ianoukovitch et il a dû fuir.

Il s’agit de développements classiques dans tous les mouvements historiques de troubles civils définissant la ligne lorsque franchie, elle devient une révolution.

40 commentaires:

  1. France : un nouveau décret autorise la police à tirer à balles réelles sur les manifestants


    le 15 Août, 2011
    dans État policier (Source : Oumma)


    Il est des décrets qui passent en douce alors que le soleil d’été darde ses premiers rayons timides, et qui profitent que l’Hexagone se mette au vert pour transpercer le ciel de leur visée répressive.

    Juillet a sonné la récré scolaire, mais aussi le glas d’une certaine idée de la France, à travers une loi, adoptée le 1er juillet, qui autorise dorénavant la police à tirer à balles réelles sur les manifestants.

    Tandis que le pays n’est plus qu’une longue transhumance, le législateur siégeant encore sous la coupole a durci le ton en votant un décret modifiant le régime juridique lié à la dispersion des attroupements, dont l’entrée en vigueur est immédiate : le « Décret n° 2011-794 du 30 juin 2011 relatif à l’emploi de la force pour le maintien de l’ordre public », qui définit les moyens militaires spécifiques de la gendarmerie nationale susceptibles d’être utilisés au maintien de l’ordre.

    Bizarrement, le fait de savoir que mettre en joue et faire feu sur la population ne sera que l’ultime recours de forces de l’ordre confrontées à de graves troubles à l’ordre public, ne procure aucun apaisement d’aucune sorte…

    Même enrobé de garde-fous qui stipulent que l’emploi de la force sera subordonné à une autorisation du Premier ministre ou du préfet de zone de défense et de sécurité, et que cet ordre devra être transmis par tout moyen permettant d’en assurer la matérialité et la traçabilité, on ne retiendra de ce texte de loi que le durcissement sécuritaire qu’il augure.

    Elargissant la liste des autorités habilitées à user de la force pour le maintien de l’ordre public aux commandants de groupement et de compagnie de gendarmerie départementale, ce décret estival détaille également les catégories d’armes utilisées, à travers une gradation correspondant à la gravité des situations énoncées par l’article 431-3 du code pénal.

    La patrie des droits de l’Homme jetterait-elle aux oubliettes de l’histoire certaines de ses valeurs cardinales ?

    http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-la-societe/etat-policier/france-un-nouveau-decret-autorise-la-police-a-tirer-a-balles-reelles-sur-les-manifestants

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  2. FRANCE - LES JUGES ORDONNENT UN PROCÈS POUR LES FILLON

    Le couple François et Penelope Fillon est renvoyé en correctionnelle, apprend-on ce mardi matin. L'ex-premier ministre français devra ainsi affronter un procès.


    23.04.2019, 10h45


    Des juges d'instruction parisiens ont ordonné un procès devant le tribunal correctionnel pour l'ancien Premier ministre François Fillon et son épouse Penelope, dans l'affaire des emplois fictifs de cette dernière, a-t-on appris mardi auprès d'une source judiciaire, confirmant une information du «Monde».

    Selon le quotidien, l'ex-candidat de la droite à la présidentielle de 2017 est renvoyé pour «détournement de fonds publics», «recel de détournement de fonds publics», «abus de biens sociaux» et «manquement aux obligations déclaratives de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique». Son épouse l'est pour «complicité et recel de détournement de fonds publics» et «recel d'abus de biens sociaux».

    L'ancien suppléant de M. Fillon à l'Assemblée nationale, Marc Joulaud, lui aussi mis en examen dans cette enquête, est pour sa part renvoyé pour «détournement de fonds publics», selon le journal. «C'est la suite normale de la procédure», a laconiquement commenté un des soutiens de M. Fillon à la présidentielle.

    Avocats outrés

    Antonin Lévy, l'avocat de l'ancien Premier ministre, a pour sa part regretté que l'ordonnance de renvoi ait été transmise «à la presse avant même qu'elle n'ait été notifiée à M. Fillon et à sa défense».

    «Cela démontre l'état d'esprit dans lequel toute cette enquête a été conduite et nous réagirons sur le fond quand nous aurons pu prendre connaissance de ce document», a-t-il commenté. Pour Pierre Cornut-Gentille, avocat de Penelope Fillon, «cela caractérise une nouvelle violation du secret de l'instruction».

    Scoop du Canard

    Le Parquet national financier avait ouvert une enquête après les révélations du Canard enchaîné, le 25 janvier 2017, qui se sont avérées fatales pour la candidature de M. Fillon, éliminé dès le premier tour du scrutin. Au coeur du dossier, les soupçons d'emplois fictifs de son épouse Penelope et de ses enfants quand ils étaient ses assistants parlementaires.

    Face aux juges d'instruction, M. Fillon avait défendu la réalité des emplois de sa femme à l'Assemblée nationale entre 1986 et 2013, lorsqu'il était député, et de ses enfants quand il siégeait au Sénat entre 2005 et 2007. Ces derniers n'avaient pas été mis en examen. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/juges-ordonnent-proces-fillon/story/13138097

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  3. YouTube censurera les vidéos dénonçant les incohérences du 11 septembre 2001 au nom de… la terre plate


    le 27 Jan, 2019 dans Big Brother
    (Source : Le Journal de Montréal – Titre original La Terre ne pourra plus être plate sur YouTube)


    YouTube a décidé de faire la chasse aux vidéos qui font la promotion de théories extravagantes ou conspirationnistes sur la rotondité de la Terre ou les attentats du 11 septembre, a indiqué la plateforme vidéo vendredi.

    Commentaire :
    Oui, en mélangeant conneries et doutes légitimes on fait d’une pierre deux coups. L’ère de la pensée unique est bel et bien arrivée.

    YouTube, détenu par Google, va progressivement modifier son système de suggestions de vidéos pour que les programmes de ce type passent plus inaperçus, tout en restant en ligne.

    Commentaire :
    Il se passe difficilement une semaine sans que la censure et la dictature de la pensée ne fasse un pas supplémentaire.
    Cela commencera aux États-Unis avant d’être étendu à d’autres pays.

    Il s’agit pour YouTube de limiter la propagation de contenus qui sont aux limites de ses conditions d’utilisation, sans pour autant les enfreindre, explique le service, devenu extrêmement populaire en particulier auprès du jeune public.
    « Nous allons donc commencer à réduire le nombre de suggestions de contenus qui pourraient désinformer les usagers de façon néfaste », a ainsi écrit la plateforme sur son blogue.

    YouTube cite comme exemples les vidéos vantant « des remèdes miracles pour des maladies graves, qui affirment que la Terre est plate ou qui affirment, de façon flagrante, des choses fausses sur des événements historiques comme le 11 septembre ».

    L’entreprise estime que cela ne devrait concerner que moins de 1 % des contenus tout en améliorant la « qualité du service ».

    Commentaire :
    « Cet appel pourrait être enregistré afin d’assurer la qualité du service« . Même chanson, couplet différent.
    Ces programmes resteront accessibles via le moteur de recherche internet, mais ne seront pas mis en avant par YouTube, qui espère ainsi trouver un « équilibre » entre « liberté d’expression » et « responsabilité envers les usagers ».

    Commentaire :
    Il n’existe qu’une seule « liberté d’expression » est c’est celle qui est… libre.
    C’est cet équilibre complexe que tous les géants d’internet (à commencer par Facebok ou Twitter) tentent de trouver face à la prolifération exponentielle de contenus haineux, manipulateurs, trompeurs ou autres sur leurs plateformes.
    Comme dans les autres réseaux, le changement impulsé par YourTube sera mis en œuvre grâce à des changements d’algorithmes et un tri fait « à la main » par des humains.

    YouTube change régulièrement ses fonctionnalités, notamment son système de suggestions. Il avait ainsi il y a quelques années fait la chasse aux vidéos « attrape-clics ». Rien qu’en 2018, YouTube affirme avoir procédé à « des centaines de modifications » pour améliorer la « qualité » des suggestions de contenus.

    http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-la-societe/big-brother/youtube-censurera-les-videos-denoncant-les-incoherences-du-11-septembre-2001-au-nom-de-la-terre-plate

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    1. Bien sûr YT est une entreprise privée qui a son droit de publier comme celui d'effacer quiconque. C'est la liberté de chacun, mais, comme la presse n'est pas libre, rien ne dit que c'est une politique du directeur de YT qui est appliquée.
      En quoi ces mesures sont-elles contestables ?

      Elles le sont dans la mesure où la vérité apportée est incontestable et que YT s'y oppose de la diffuser. Par exemple, l'escroquerie du '11 Septembre' (2001) où des 'avions' en aluminium auraient pu entrer dans des immeubles !! et même y couper avec leurs ailes des poutrelles d'acier verticales de 80 cm d'épaisseur ! HAHAHAHAHA !

      L'holographie a bon dos ! Donc, face aux millions d'avionneurs, d'ingénieurs et de bâtisseurs d'immeubles qui ont contesté les commentaires des merdias, YT s'est plié et a refusé d'entendre LA vérité. Pareil pour l'escroquerie du 'Global Warming' lancée par Al Gore à Kyoto et qui est encore défendue et soutenue plus de 10 ans après ! Comme 'la mer qui va monter' ! Hahahaha ! et 'Le gaz carbonique est un poison' ! Hahahaha !

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  4. SUISSE - UELI MAURER CRITIQUE LES MÉDIAS

    Selon le président de la Confédération, les journaux ont perdu en qualité et ne remplissent plus leurs rôles, notamment celui d'expliquer les projets de loi aux lecteurs.
    M. Maurer estime que les médias n'ont plus la profondeur d'autrefois.


    23.04.2019, 11h21


    Le président de la Confédération Ueli Maurer a critiqué les médias et la presse en particulier, dans une interview. Il manque des débats de fond dans les journaux sur des sujets importants, a-t-il déclaré. «Cela doit nous faire réfléchir».

    Dans une interview publiée lundi dans les journaux «CH Media», le conseiller fédéral UDC s'est plaint que «tout devient toujours plus court, il n'y a plus de profondeur» dans les médias. «L'argent a disparu», regrette-t-il, soulignant que cela a conduit à une réduction de la qualité. Aujourd'hui, il suffit de lire deux ou trois journaux».

    Avant le vote controversé sur le projet de loi sur l'AVS, le paquet fiscal, du 19 mai, le ministre des finances a critiqué la couverture médiatique du sujet comme étant «souvent superficielle». Les médias «ne font pas grand-chose» pour «rendre le projet de loi plus compréhensible», a-t-il ajouté, précisant qu'il s'attend à un résultat serré, du «cinquante-cinquante».

    Selon lui, par le choix des mots, les médias essaient déjà de présenter le projet de loi comme quelque chose de discutable. Ils écrivent que le modèle est «trop compliqué, un marché, un marchandage».

    Les opposants au projet de loi reprochent notamment au gouvernement et au Parlement d'avoir lié dans un paquet deux questions sans rapport entre elles: la réforme de la fiscalité des entreprises et la loi sur l'AVS. Selon les opposants, cela viole la constitution.

    M. Maurer n'est pas prêt, dit-il, à se «contenter d'applaudir toutes les critiques» venant des médias. Il relativise toutefois en affirmant les critiquer «peut-être tous les six mois. Je suis donc inoffensif par rapport aux médias eux-mêmes», qui le font tous les jours. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/ueli-maurer-critique-medias/story/12763557

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  5. CLIMAT - FONTE DU GROENLAND DEPUIS 1972: «ÇA FAIT PEUR»

    Des scientifiques ont mesuré le recul de la glace sur l'île. Résultat: elle y fond six fois plus vite aujourd'hui que dans les années 1980.

    22.04.2019


    Mesurer la fonte des glaces au Groenland ou en Antarctique est un exercice relativement précis en 2019, grâce à un arsenal de satellites, de stations météo et de modèles climatiques sophistiqués.

    Les scientifiques savaient même le faire assez bien pour les années 1990 et 2000, mais les estimations des décennies précédentes étaient jusqu'à présent peu fiables, car les satellites et autres technologies de mesures étaient moins avancés. Dans une étude parue lundi dans les Compte-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), des chercheurs ont recalculé la perte de glaces depuis 1972, date de la mise en orbite des premiers satellites Landsat ayant photographié régulièrement le Groenland.

    «Quand on regarde sur plusieurs décennies, il vaut mieux s'asseoir sur sa chaise avant de regarder les résultats, parce que ça fait un petit peu peur de voir à quelle vitesse ça change», dit à l'AFP le glaciologue français Eric Rignot, à l'Université de Californie à Irvine, coauteur de l'étude avec des collègues en Californie, à Grenoble, Utrecht et Copenhague. «C'est aussi quelque chose qui affecte les quatre coins du Groenland, pas juste les parties plus chaudes au Sud».

    Six fois plus de fonte

    Les glaciologues disposent de trois méthodes pour mesurer la fonte glaciaire. Des satellites mesurent tout simplement l'altitude - et ses variations - grâce à un laser: si un glacier fond, le satellite voit son altitude baisser. Une seconde technique consiste, depuis 2002 grâce à des satellites de la Nasa, à mesurer les variations de gravité terrestre: les montagnes ne bougeant (presque) pas, ce sont les mouvements et transformations de l'eau qui les expliquent.

    Enfin, les scientifiques ont développé des modèles dits de bilan de masse: ils comparent ce qui s'accumule sur le Groenland (pluie, neige) à ce qui en sort (rivières de glace), et calculent ainsi ce qui reste. Ces modèles, confirmés avec des mesures de terrain, sont devenus très fiables depuis le milieu des années 2000, dit Eric Rignot - de l'ordre de 5 à 7% de marge d'erreur, contre 100% il y a quelques décennies.

    L'équipe a utilisé ces modèles pour «remonter dans le temps» et reconstruire en détails où en était la glace du Groenland dans les années 1970 et 1980. Le peu de données dont ils disposaient pour cette période (photos satellites de moyenne résolution, photos aériennes, carottages de neige et autres observations de terrain) a permis d'affiner le modèle. «On a ajouté un petit morceau d'histoire qui n'existait pas», ajoute Eric Rignot.

    Forte accélération de la fonte depuis 2010

    Le résultat est que dans les années 1970, le Groenland a gagné 47 gigatonnes de glace par an en moyenne (Gt/an), avant d'en perdre un volume équivalent dans les années 1980. La fonte continue à ce rythme dans les années 1990, avant une accélération forte à partir des années 2000 (187 Gt/an) et surtout depuis 2010 (286 Gt/an).

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  6. La glace y fond donc six fois plus vite aujourd'hui que dans les années 1980, estiment les chercheurs. Les glaciers du Groenland, rien qu'à eux, auraient contribué à faire monter le niveau des océans de 13,7 millimètres depuis 1972.

    «C'est un travail excellent, par une équipe de recherche bien établie qui utilise des méthodes nouvelles pour extraire plus d'informations des données disponibles», a commenté Colin Summerhayes, du Scott Polar Research Institute à Cambridge.

    Comme un travail similaire de la même équipe pour l'Antarctique, la nouvelle étude offre un contexte plus long à la fonte rapide observée au Groenland ces dernières années. «La fonte glaciaire observée depuis huit ans est équivalente à celle des quatre décennies précédentes», résume Amber Leeson, de l'Université de Lancaster. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante/fonte-groenland-1972-peur/story/19057955

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    1. (...) Les scientifiques savaient même le faire assez bien pour les années 1990 et 2000, mais les estimations des décennies précédentes étaient jusqu'à présent peu fiables (...)

      'étaient jusqu'à présent peu fiables' !
      (...) des chercheurs ont recalculé la perte de glaces depuis 1972, date de la mise en orbite des premiers satellites Landsat ayant photographié régulièrement le Groenland. (...)

      (...) «Quand on regarde sur plusieurs décennies, il vaut mieux s'asseoir sur sa chaise avant de regarder les résultats (...)

      (...) La glace y fond donc six fois plus vite aujourd'hui que dans les années 1980, (...)

      1 millimètre par an, 6 fois plus = 6 mm ! Ôh putaing ! Encore 1 kilomètre est ont est morts !!! HAHAHAHA !
      Et enfin le bouquet pour la fin:

      (...) Les glaciers du Groenland, rien qu'à eux, auraient contribué à faire monter le niveau des océans de 13,7 millimètres depuis 1972. (...)

      HAHAHAHAHAHAHAHA ! "Diiiis, t'as vu Monté Carloooo, noooon j'ai vu monté personne !" HAHAHAHAHAHAHAHA !

      Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

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  7. L’étau des systèmes invisibles


    le 31 Jan, 2019
    dans Endoctrinement


    La démocratie telle que nous la concevons aujourd’hui, telle qu’elle est expliquée dans les émissions politiques, par les journalistes, par les politiciens, par toute une ribambelle de personnalités médiatiques, est une sorte de mantra sur lequelle tout le monde semble d’accord au point où remettre en question ce dogme serait comme remettre en question la rotondité de la Terre.

    Pourtant, comme nous explique l’historien Francis Dupuis Dery dans son livre « Démocratie, histoire politique d’un mot« , le mot démocratie n’a pas toujours eu durant l’histoire la même définition. En fait, sa définition aurait été volontairement changée à des fins électorales. Selon Dupuis Dery, Andrew Jackson, président des États-Unis de 1829 à 1837, aurait été le premier aux États-Unis à utiliser ce terme essentiellement pour des raisons électorales. A cette époque le mot démocratie définissait un régime politique où le peuple a véritablement le pouvoir, les démocrates n’étaient donc pas issus de la société bourgeoise, mais des classes pauvres. A contrario, les riches, les possédants ne souhaitaient pas entendre parler de démocratie, elle était pour eux une douce utopie de pauvres, d’idéalistes, qui ne pouvait fonctionner. Seul un régime politique dirigé par une élite était selon eux souhaitable. Jackson fût élu en se faisant passer pour un démocrate, le détournement du mot fut donc adopté par les autres politiciens, voyant le boulevard manipulatoire qui s’offrait à eux. Au fil des années, ce détournement de définition remplaça la définition initiale au point où aujourd’hui il est devenu extrêmement rare qu’une personnalité médiatique définisse correctement notre système politique.

    De l’aristocratie élective à la « démocratie » représentative
    Voici comment Emmanuel-Joseph Sieyès ( corédacteur de la première constitution française) parlait de la démocratie :

    « La France ne doit pas être une démocratie, mais un régime représentatif. Le choix entre ces deux méthodes de faire la loi, n’est pas douteux parmi nous. D’abord, la très grande pluralité de nos concitoyens n’a ni assez d’instruction, ni assez de loisir, pour vouloir s’occuper directement des lois qui doivent gouverner la France ; ils doivent donc se borner à se nommer des représentants. […] Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » (1)

    Si l’on suit le raisonnement, qui était à l’époque du XVIIIe siècle l’opinion majoritaire de la classe sociale dominante, le gouvernement représentatif n’est pas la démocratie. Or, aujourd’hui le gouvernement représentatif est la démocratie. Tout comme l’explique le politologue Bernard Manin dans son livre « Principes du gouvernement représentatif » :

    « les démocraties contemporaines sont issues d’une forme de gouvernement que ses fondateurs opposaient à la démocratie »

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  8. Ce que Manin nous montre aussi, c’est que la démocratie n’utilisait pas l’élection, mais le tirage au sort comme méthode pour sélectionner les dirigeants. Les Grecs de l’antiquité le savaient bien, ils considéraient qu’un système « isonome » , c’est à dire égalitaire, ne pouvait fonctionner que par le biais du tirage au sort. En effet, pour eux le choix, c’est à dire l’aristocratie, amènerait obligatoirement des dérives inégalitaires, car les élus émergeraient d’une élite ou d’une classe sociale élevée en plus du fait qu’ils auraient pu se représenter. (2) L’élection étant l’outil parfait d’une aristocratie et non d’une démocratie. Car contrairement à ce que nous sommes obligés de subir tous les ans en « votant pour les moins pires », l’élection sert avant tout à élire les meilleurs.

    D’ailleurs, penchons nous deux minutes sur l’étymologie des mots aristocratie et élection. Le terme aristocratie vient des racines grecques aristoi (st), les meilleurs, et kratos (t), pouvoir, autorité, gouvernement. Le mot élire vient du latin eligo, qui signifie choisir, trier. Le mot élection vient du latin electio, qui signifie choix. Et enfin le mot élite, signifie « ceux qui se choisissent ou sont choisis ». (3)

    Récapitulons : une aristocratie consiste à mettre au pouvoir les « meilleurs », une élection sert à choisir et trier, donc à faire émerger une élite (ceux qui sont choisis).

    Lorsque nous élisons, nous utilisons une méthode qui est donc profondément aristocratique et non démocratique, car le pouvoir sera obligatoirement possédé par une élite. Ce qui n’est pas le cas dans une démocratie, car le tirage au sort permet une meilleure représentativité de la population d’un territoire.

    Alors, certains me diront que : « nous sommes dans une démocratie représentative, donc c’est une démocratie ». Rappelons tout de même que les mots démocratie et représentative assemblés ne veulent rien dire. En effet, cela serait comme dire une liberté en incarcération, un avion terrestre, le matin du soir, un petit grand, etc. Lorsque l’on associe deux mots de sens contraire, on appelle ça un oxymore. C’est très bien pour faire des figures de style dans un texte littéraire, c’est plutôt manipulatoire lorsque c’est employé pour définir un type de régime politique. Souvenez-vous de la fameuse « guerre propre » lancée par les Américains contre l’Irak…

    Dans le cas de la démocratie représentative, l’utilisation de ces deux termes est d’autant plus inquiétante que tout le monde semble s’en accommoder relativement bien. Or, il s’agit d’une manipulation gigantesque. En faisant croire que la représentativité par l’élection est identique à la gouvernance par les citoyens, on fait insidieusement croire que le peuple et les représentants du peuple, sont pareils, qu’ils ont les mêmes intérêts, pire encore, cela signifie que les représentants sont soumis au peuple. Seuls des politiciens peuvent inventer pareil tour de magie linguistique. Car il s’agit de deux modes de gouvernances radicalement différents.

    Maintenant, soyez attentif ! Je vais reprendre un exemple que j’aime beaucoup. Si je vous dis qu’à partir de demain vous êtes mis sous tutelle, que me dites-vous ? J’imagine, comme beaucoup de monde, vous souhaitez être « libre » et prendre vous-même les décisions qui vous concerne ? Alors maintenant, je vous dis que de toute manière, vous n’avez pas le choix, la tutelle est instaurée, c’est comme ça ! Mais par contre, vous pourrez quand même choisir votre tuteur entre plusieurs choix que l’on vous proposera (on est un peu sympa quand même). Le problème, c’est que vous ne voulez pas être sous tutelle, vous voulez être libre et prendre vous-même les décisions qui vous concernent. Donc on vous explique (toujours très gentiment et si possible en vous infantilisant) que la mise sous tutelle, c’est la liberté ! Vous pourrez enfin arrêter de vous prendre la tête sur les choix cornéliens du quotidien, tout sera prêt pour vous faciliter la vie, vous serez enfin libre ! D’ailleurs, on appellera ça « la liberté sous tutelle »… Vous comprenez là où je veux en venir ?

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  9. Choisir un maitre qui décide pour vous et choisir soi-même ce qui est bon pour nous, ça n’a strictement rien à voir. En démocratie représentative, si, si, c’est la même chose.

    Donc, l’utilisation du terme démocratie représentative pour définir notre aristocratie élective est une fumisterie. Il s’agit là d’un bel exemple de novlangue qui permet, en modifiant la définition d’un mot, d’en changer sa perception. La base étant posée, essayons de nous enterrer un peu plus loin dans le terrier du lapin blanc.
    Et si l’aristocratie élective n’était pas le seul mode de gouvernance auquel nous étions soumis ? S’il y en avait d’autres ? Peut-être plus imperceptible mais tout autant présent. Et si nous évoluons, non pas dans un, mais dans plusieurs systèmes de gouvernances imbriqués ?

    L’autocratie invisible

    Dans notre vie de citoyen, nous participerons (ou pas) aux rituels usuels prétendument démocratiques (les votes, les référendums), mais la plupart du temps nous évoluerons, pour la majorité d’entre nous, dans des structures bien différentes, celles des entreprises. Or, les entreprises ne fonctionnent pas comme un état, elles ont leurs propres fonctionnements avec leurs doctrines, leurs règles et leur mode de gouvernance. Cependant, le mode de gouvernance majoritaire des grandes entreprises pourrait être aisément comparé à un système autocratique. Il n’y a pas de place pour la remise en question du chef (qui est bien souvent seul sur son trône et catapulté là par on ne sait qui), ni comment va t-elle être dirigée, il n’y a pas de discussion possible sur les doctrines de l’entreprise, sur les buts et les objectifs. Le seul contrepouvoir que l’on pourrait définir comme tel est le syndicalisme. Pourtant, les syndicats contemporains n’ont aucune prise sur tout ce que je viens d’évoquer. (4) Dans un tel contexte, il me semble évident qu’il existe un système dans le système, un mode de gouvernance des individus qui n’est jamais nommé, qui n’existe pas, une gouvernance fantôme qui est légitimée par la soumission des individus à ce système.

    J’utilise improprement le terme « autocratisme » car il serait difficile de définir clairement le mode de gouvernance des grandes entreprises. Nous pourrions, par exemple, parler d’oligarchie, car elle sont nécessairement dirigées par un petit nombre de personnes, mais aussi de ploutocratie car ce petit nombre est en général relativement riche, mais cela n’explique pas l’emprise psychologique que ce mode de gouvernance exerce sur les individus qui y sont soumis. Peut-être devrions-nous imaginer un nouveau mot, si celui-ci n’existe pas déjà. Car la grande force des entreprises actuelles est d’utiliser des méthodes plus ou moins sournoises pour permettre une soumission consentie des individus et donc leur collaboration dans les tâches qui leurs sont demandées.

    Par exemple, les théories de l’engagement peuvent être misent à profit pour amener les salariés à mettre en place ce que les dirigeants veulent qu’ils mettent en place. Il n’y a même plus besoin d’exercer l’autoritarisme d’antan qui ne fonctionne plus aujourd’hui, le but étant d’effacer l’oppression, les différences hiérarchiques, les ordres, voir le pouvoir. On ne parle d’ailleurs plus de salariés dans ce type d’entreprise, mais de collaborateurs. Terme suggérant un pied d’égalité entre le subordonné et l’autorité. Ce qui est bien évidemment faux, mais qui a comme but de sensibiliser le salarié à sa capacité de collaboration, il n’est plus le sous-fifre de son supérieur, il est au même niveau et ils travaillent ensemble. Bien sûr !

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  10. Les salariés ne sont plus seulement des exécutants, ils doivent être des acteurs proactif en participant activement aux objectifs de l’entreprise et en adhérant aux « valeurs » de celles-ci. Valeurs bien entendues non négociables, ni discutables au risque de se voir virer ou placardisé. Pour ainsi dire, nous sommes là dans un mode de gouvernance opérant jusque dans le psychisme des gens, essayant de contrôler par l’adhésion forcée, les valeurs des salariés sans que ces derniers ne s’en rendent compte. La compétitivité, l’agilité, la performance, la polyvalence et bien d’autres encore sont les maitres mots d’un mode de gouvernance qui ne peut reconnaitre la valeur humaine étant focalisé sur les indicateurs économiques.

    Dans son livre « La société ingouvernable » , Grégoire Chamayou nous cite un extrait d’un article datant de 1951, écrit par Beardsley Ruml. Il était économiste, ancien conseiller du président Américain Hoover et ex-PDG d’une grande chaine de magasin, voici ce qu’il disait à l’époque :

    « Qualifier une compagnie de gouvernement privé n’est en aucune façon une métaphore. Un business est un gouvernement parce que, dans les limites de la loi, il est autorisé à […] faire des règles pour la conduite de ses affaires. »

    « Pour la plupart des gens, les règles qui affectent le plus leurs vies sont celles dictées par leurs employeurs. […] Ces règles déterminent, pour chacun, où il doit travailler, ce qu’il doit faire, qui va lui donner des ordres, à qui il va pouvoir donner des ordres, ses promotions, sa discipline, le montant de ses revenus, la période et la durée de ses congés. »

    Donc selon Ruml, les règles édictées par les entreprises ont plus d’impacts sur la vie quotidienne des gens que celles du gouvernement. Et contrairement aux aristocraties où la « liberté d’expression » à dimension variable est la règle plus ou moins bien respectée, dans les entreprises, une certaines pensée unique est la bienvenue. Dans ce type de système, toutes pensées hétérodoxe (qui pense en dehors des idées établies ou communément admises), qui mettraient à mal les fondements même du fonctionnement du système sont dévalorisées, discriminées et enfin bannies. L’individu est dans l’obligation de penser comme tout le monde ou de se taire au risque de devoir subir les conséquences de ses pensées… Oui, pas de ses actes, de ses pensées. En ça, le management d’entreprise s’immisce jusque dans les profondeurs de nos cellules grises, de nos idées, de nos valeurs morales et éthiques. Il s’installe là où seul les régimes totalitaires et dictatoriaux le font avec autant d’impunité.

    Ce qui m’inquiète peut-être le plus, ça n’est pas tant le fonctionnement même des entreprises, mais leur efficacité. Cette ploutocratie managériale (oui, je ne sais plus comment l’appeler donc je me lâche un peu), dicte des règles que personne ne remet en question, que tout le monde applique tel un seul homme, avec tout ce que cela implique : surveillance, autoritarisme, harcèlement, dévouement extrême pour l’entreprise, dogmatisme, dévalorisation, intimidation, autocensure, formatage, auto-exploitation jusqu’à l’épuisement… Autant dire que si demain une dictature venait à émerger, nous y serions prêt, l’entreprise a amplement commencé le travail d’éducation.

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  11. La nouvelle gestion publique

    Pour finir, j’insisterais sur le terme de ploutocratie managériale, puisque les grandes entreprises sont dirigées par les personnes les plus riches de la société et que leur méthode de contrôle est principalement le management. D’ailleurs, en parlant de ça, la frontière entre l’aristocratie élective et la ploutocratie managériale n’existe plus, car aujourd’hui la mode est au « new management public » . Il s’agit d’un concept né dans les années 70 qui vise à dissoudre toutes distinctions entre le public et le privé à des fins de performances, d’efficacité, de flexibilité dans un monde changeant, mondialisé, etc, vous connaissez l’argumentaire. Dans cette nouvelle perspective, les citoyens ne doivent plus être considérés comme des citoyens, mais comme des clients, les services de l’état sont petit à petit remplacés par des prestations d’entreprises privées. En fait, l’État ne fait plus que « piloter » les actions publiques qui sont elles-mêmes exécutées par les entreprises. On peut dire, à la vue de ces quelques lignes que la « nouvelle gestion publique » est en réalité du néolibéralisme appliqué. Pourquoi n’ont-ils pas appelé cela « la nouvelle gestion publique néolibérale », au moins ça serait clair pour tout le monde. Pourquoi cacher l’idéologie qui sous tend cette idée merveilleuse ? Parce que oui, le néolibéralisme est une idéologie, ça n’est pas la plus « réaliste », la plus « rationnelle », comme le prétendent certains économistes et politiciens néolibéraux… C’est seulement la meilleure idéologie pour créer un pognon monstre en très peu de temps.

    La question est donc de savoir pourquoi maximiser les profits serait-il plus réaliste ou rationnel que de prendre soin du vivant, de permettre un équilibre des systèmes humains avec les systèmes non humains, d’attacher plus de soins aux humains qu’à l’argent ? En quoi est-ce plus rationnel et réaliste ? Le pognon est-il la seule réalité digne d’intérêt dans ce monde ? Visiblement oui.

    Cette nouvelle doctrine confirme l’hypothèse de Jean-François Brient, dans son livre « De la servitude moderne » où il comparait nos systèmes d’organisations à un « totalitarisme marchand ». Il faudrait être enfermé dans une autre dimension pour ne pas s’en rendre compte. Les systèmes économiques et politiques humains sont à bout de souffle, les ressources que nous surexploitons vont rendre l’avenir très compliqué, le vivant subit la sixième extinction de masse causée par notre développement tout azimut, la destruction de notre planète n’a jamais été aussi importante. Tout ça pour maximiser les profits.

    Que dirons les générations futures lorsque l’étau se refermera sur eux, que penseront-ils de tout ça ?

    Schématisation très simplifiée des mécanismes de gouvernances

    Dans l’étau des systèmes invisibles

    Car l’étau se resserre petit à petit, laissant les citoyens gesticuler sur les conséquences de tout ce barnum ne pouvant critiquer des systèmes qui ne sont pas nommés, qui restent invisibles pour la majorité. Nommer le problème, c’est se donner l’occasion de trouver une solution.

    « Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? »

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  12. – Sun Tzu, « L’art de la guerre ».

    Si l’on fait la synthèse de ce qui a été dit auparavant, nous sommes d’un côté soumis à un mode de gouvernance qui ment sur sa nature et donc ne peut être décrit pour ce qu’il est mais par ce qu’il semble être et de l’autre nous avons un deuxième système qui conditionne autant nos vies et qui n’est pas nommé. C’est ce que je nomme un étau intellectuel, c’est lorsqu’il est impossible de définir plusieurs choses auxquelles nous sommes soumis et contraints et que cette impossibilité de définition correct, nous empêche de penser la chose et donc d’y trouver une solution. Nous ne pouvons penser les choses que nous ne pouvons définir. Dans ce cadre, la seule possibilité est de se faire broyer inlassablement de part et d’autre par des forces contraignantes qui nous semblent insurmontables. En effet, comment lutter contre un ennemi inconnu, contre un fantôme, à part en s’agitant dans un vide de désespoir.

    Pour terminer ce pamphlet de comptoir, je dirais que cet étau est mû par des forces qui semblent agir de concert, mais qu’un jour peut-être, la fête pourrait se terminer. Définir ces forces, les nommer, c’est un premier pas vers des réflexions visant à de véritables solutions, elles-mêmes menant à des actes concrets. S’attaquer aux causes des problèmes et non aux conséquences est primordial à notre époque. L’aristocratie élective, la ploutocratie managériale, la doctrine néolibérale, sont des piliers conceptuels que des êtres humains ont bâtis, ils ne sont pas immuables et n’émanent pas de la volonté divine. Peut-être ont-il besoin d’être secoués par de nouveaux concepts qui rendront ces anciennes conceptions idéologiques dépassées, obsolètes.

    Stéphane Hairy

    Sources :
    « Sur l’organisation du pouvoir législatif et la sanction royale », in Les Orateurs de la Révolution française. Les Constituants, Tome I, Paris, Gallimard, 1989, p. 1025 et 1027
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tirage_au_sort_en_politique#Tirage_au_sort_et_d%C3%A9mocratie
    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lite#%C3%89tymologie
    Les syndicats difficilement en phase avec les transformations du travail

    Bibliographie :
    Démocratie, histoire politique d’un mot aux États-Unis et en France. Francis Dupuis Dery. Lux, 2013.
    Principe du gouvernement représentatif. Bernard Manin. Flammarion, 2012.
    La société ingouvernable. Une généalogie du libéralisme autoritaire. La fabrique, 2018.
    De la servitude moderne. Jean-François Brient. Les Temps bouleversés, 2009.
    La soumission librement conssentie. Comment amener les gens à faire librement ce qu’ils doivent faire ? Robert-Vincent Joule, Jean-Léon Beauvois. Puf, 2017.

    http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-la-societe/endoctrinement/letau-des-systemes-invisibles

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  13. Comment la structure rituelle du journal télévisé formate nos esprits


    le 23 Déc, 2011
    dans Endoctrinement
    (Source : Réseau Voltaire)


    Si le téléspectateur est de plus en plus attentif au traitement d’informations particulières par les journaux télévisés, il s’interroge rarement sur la structure même de cette émission. Or, pour Pierre Mellet, la forme est ici le fond : conçu comme un rite, le déroulement du journal télévisé est une pédagogie en soi, une propagande à part entière qui nous enseigne la soumission au monde que l’on nous montre et que l’on nous apprend, mais que l’on souhaite nous empêcher de comprendre et de penser.

    Le journal télévisé est le cœur de l’information contemporaine. Principale source d’information d’une grande partie des Français, il n’était pourtant, à ses débuts, en 1949 en France, que le sous-produit de ce que n’avaient pas voulu diffuser au cinéma la Gaumont et les Actualités Françaises. Défilé d’images sur lesquels était posé un commentaire, le « présentateur » ne s’est installé dans son fauteuil qu’en 1954, quand le journal a été fixé à 20h. Depuis lors, la mise en scène n’a fait qu’aller en s’accroissant, et l’information en a été écartée —si jamais elle était présente au départ— pour faire de ce théâtre non plus un journal, mais un spectacle ritualisé, une cérémonie liturgique. Le « 20h » n’a pas pour fonction d’informer, au sens de dégager une tentative de compréhension du monde, mais bien de divertir les téléspectateurs, tout en leur rappelant toujours ce qu’ils doivent savoir.

    L’analyse qui suit se base sur les deux principaux journaux télévisés de 20h français, celui de TF1 et celui de France 2, mais peut, à bien des égards, trouver des correspondances avec les journaux télévisés d’autres pays, principalement en « Occident ».

    Le contexte

    Fixé à 20h, le journal télévisé est devenu, comme la messe à son époque, le rendez-vous où se retrouve (chacun chez soi) toute la société. C’est un lieu de socialisation essentiel, paradoxalement. Chacun découvre chaque soir le monde dans lequel il vit, et peut dès lors en faire le récit autour de lui, en discuter les thèmes du moment avec l’assurance de leur importance, puisqu’ils ont été montré au « jt ». Tout est mis en place comme dans un rituel religieux : l’horaire fixe, la durée (une quarantaine de minutes), le présentateur-prêtre inamovible, ou presque, qui entre ainsi d’autant mieux dans le quotidien de chacun, le ton emprunté, sérieux, distant, presque objectif, mais jamais véritablement neutre, les images choisies, la hiérarchie de l’information. Comme dans tout rituel, le même revient en permanence, et s’agrège autour d’un semblant d’évolution quotidienne. Les mêmes heures annoncent les mêmes histoires, racontées par les mêmes reportages, lancées et commentées par les mêmes mots, mettant en scène les mêmes personnages, illustrées par les mêmes images. C’est une boucle sans fin et sans fond.

    En ouverture, le générique lance une musique abstraite où s’entend le mélange du temps qui passe, la précipitation des événements, et une façon d’intemporel nécessaire à toute cérémonie mystique. Sur la musique, un globe précède l’apparition du présentateur, ou un travelling vers ce dernier le fait passer de l’ombre à la lumière. Tout se passe comme si le monde allait nous être révélé.

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  14. Le présentateur y tient rôle de passeur et d’authentifiant. Personnage principale et transcendantal, il se trouve au cœur du dispositif de crédibilité du 20h. C’est par lui que l’information arrive, par lui qu’elle est légitimée, rendue importante et donnée comme « vraie ». Par lui également que le téléspectateur peut être rassuré : si le monde va mal et semble totalement inintelligible, il y a encore quelqu’un qui « sait » et qui peut nous l’expliquer.

    (Dans d’autre cas, c’est un duo qui présente le journal télévisé. La relation avec le téléspectateur est du coup beaucoup moins professorale et paternaliste, mais plus de l’ordre de la conversation, et peut sembler plus frivole. Bien évidemment, on ne trouvera jamais deux présentateur, ou deux présentatrices, mais toujours un duo hétérosexuel. C’est qu’il s’agit de ne pas choquer la représentation de la famille bourgeoise chrétienne. Ce type de mise en scène étant rare en France, nous ne développerons pas ce point plus avant).

    Crédibilité et information

    « Madame, Monsieur, bonsoir, voici les titres de l’actualité de ce lundi 6 août », nous dit le présentateur au début de chaque journal. Il ne s’agit donc pas d’un sommaire, d’un tri de la rédaction dans l’information du jour, mais bien des « titres de l’actualité », c’est-à-dire précisément de ce qu’il faut savoir du monde du jour. Il n’y a rien à comprendre, le « journalisme » ne s’applique désormais plus qu’a nous apprendre le monde. Le présentateur ne donne pas de clé, il ne déchiffre rien, il dit ce qui est. Ce n’est pas une « vision » de l’actualité qui nous est présentée, mais bien l’Actualité.

    Ce qui importe, dès lors, pour lui, c’est « d’avoir l’air ». Sa crédibilité n’est pas basé sur sa qualité de journaliste, mais sur son charisme, sur l’empathie qu’il sait créer, sa manière d’être rassurant, et sur son apparence d’homme honnête et intelligent. David Pujadas peut bien annoncer le retrait d’Alain Juppé de la vie politique, et Patrick Poivre d’Arvor montrer une fausse interview de Fidel Castro, ils sont tout de même maintenus à leur poste avec l’appui de leur direction, et n’en perdent pas pour autant leur statut de « journaliste » [1] et leur crédibilité auprès du public. Tout se passe comme si l’information délivrée n’avait finalement pas d’importance. Elle n’est là que pour justifier le rituel, comme la lecture des Évangiles à la messe, mais elle n’en est en aucun cas la raison centrale, le cœur, qui se trouve toujours ailleurs, dans le rappel constant des mots d’ordres moraux, politiques et économiques de l’époque. « Voici le Bien, voici le Mal », nous dit le présentateur.

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  15. La hiérarchie de l’information est donc inexistante. Alors que l’un des premiers travail effectués dans tout « journal » est de dégager les sujets qui semblent les plus essentiels pour tenter d’en ressortir un déroulé (propre à chaque rédaction) de l’information en ordre décroissant, de l’important vers l’insignifiant, ici, point. On passe de la dépouille du cardinal Lustiger à l’accident de la Fête des Loges, puis vient le dénouement dans l’affaire de l’enlèvement du petit Alexandre à la Réunion, suivit du suicide d’un agriculteur face aux menées des anti-OGM, à quoi font suite l’allocation de rentrée scolaire, les enfants qui ne partent pas en vacances, la hausse du prix de l’électricité, la spéléologue belge coincée dans une grotte, la campagne électorale états-unienne chez les démocrates, l’intervention de Reporters sans frontière pour dénoncer l’absence de liberté d’expression en Chine, la Chine comme destination touristique, le licenciement de Laure Manaudou, un accident lors d’une course aux États-Unis, le festival Fiesta de Sète, le décès du journaliste Henri Amouroux et enfin celui du baron Elie de Rothschild [2]. Il n’y a aucune cohérence, à aucun moment. Les sujets ne semblent choisis que pour leur insignifiance quasi-générale, ou leur semblant d’insignifiance. Tout y est mélangé, l’amour et la haine, les rires et les pleurs, l’empathie se mêle au pathos, les images spectaculaires ou risibles aux drames pathétiques, et l’omniprésence de la fatalité nous rappelle toujours la prédominance de la mort sur la vie.

    Le reportage

    Une fois les « titres » annoncés, le présentateur en vient au lancement du reportage. Le reportage est la démonstration par l’exemple de ce que nous dit le présentateur. En effet, tout ce qui va être dit et montré dans le reportage se trouve déjà dans son lancement. Le présentateur résume toujours au lieu précisément de présenter. Cela crée de la redondance. Ce qui est dit une fois en guise d’introduction est systématiquement répété ensuite dans le reportage. Ce sont les mêmes informations qui sont énoncées, la première fois résumées, et la seconde fois étendues pour l’élaboration de l’histoire contée. Le reportage ajoute très peu de chose à ce qu’à déjà dit le présentateur, tout juste développe-t-il les détails anodins qui contrebalancent « l’objectivité » du présentateur en créant de la « proximité ». Aux éléments de départ, trouvé dans le lancement, s’ajoute ensuite à l’histoire les petits détails romanesques nécessaire à son instruction ludique.

    Le reportage est constitué de deux choses : l’image et son commentaire. Or, si l’on coupe le son, l’image ne signifie plus rien. Alors même que tout devrait reposer sur elle, c’est l’inverse précisément qui se produit à la télévision : le commentaire raconte ce que l’image ne fait qu’illustrer. Cette dernière n’est là que comme faire-valoir. C’est une succession de paysages semblables, de visages et de gestes interchangeables, collés les uns à côté des autres, et sans lien entre eux. À la télévision, l’image ne sert qu’à justifier le commentaire, à l’authentifier. Elle lui permet d’apparaître comme « vrai ». Et elle le lui permet précisément parce que ne disant rien par elle-même, le commentaire peut alors la transformer en ce qu’il veut, et c’est là le principal danger de ce media. L’image possédant une force de conviction très importante, le consentement est d’autant plus simple à obtenir une fois que vous avez dépouillée l’image de tout son sens et l’avez transformée en preuve authentifiant votre discours. Tout repose donc désormais sur le commentaire, et sur la vraisemblance de l’histoire qui va nous être racontée.

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  16. Commentaire :

    Il n’y a qu’à voir comment Fox présente de fausses images ou comment CNN localise aléatoirement un pays sur une carte géographique…

    « Dans le reportage, note l’anthropologue Stéphane Breton, le commentaire est soufflé depuis les coulisses, cet arrière-monde interdit au téléspectateur (…) et d’où jaillit, dans le mouvement d’une révélation, un sens imposé à l’image. La signification n’est pas à trouver dans la scène mais hors d’elle, prononcée par quelqu’un qui sait » [3]. Le journaliste n’apparaît que très rarement à la fin de son reportage. Nous entendons donc une voix sans énonciateur. C’est une parole divine qui s’impose à nous pour nous expliquer ce que nous ne pourrions comprendre en ne regardant que les images. Il n’y a pas d’interlocuteur, donc pas de contradiction. Le reportage est un fil qui se déroule suivant une logique propre, celle que le journaliste veut nous donner à apprendre, où les « témoins » ne se succèdent que pour accréditer la parole qui a de toute manière déjà dit ce qu’ils vont nous expliquer. Comme avec le lancement, la redondance est omniprésente dans le reportage. Tout « témoin » est présenté non pas selon sa fonction, ni dans le but de justifier sa place dans ce reportage à ce moment là, mais suivant ce qu’il va nous dire. Et la parole du « témoin » accrédite le commentaire en donnant un point de vue nécessairement « vrai ». « Puisqu’il le dit, c’est que c’est comme ça ». Et bien souvent, le « témoin » n’a strictement rien à dire, mais va le dire tout de même, le journaliste devant faire la preuve de son objectivité et de l’authenticité de son reportage, de son enquête, en démontrant qu’il s’est bien rendu sur place et qu’il peut donc nous donner à voir ce qui est.

    Le reportage, au journal télévisé, n’est pas la réalisation d’une enquête qui explore différentes pistes, mais le récit d’un fait quelconque montré comme fondamental. C’est une vision du monde sans alternative, qui tente d’apparaître comme purement objective. Si le présentateur dit ce qui est, le reportage, lui, le montre. Et c’est précisément là que l’image pêche par son non-sens, et que le commentaire semble devenir parole divine. « Voici le monde », nous dit l’un, « et voilà la preuve », poursuit le reportage. Et comment contester la preuve alors qu’elle nous est présentée, là, sous nos yeux ébahis ? La réalité se construit sur l’anecdote, et non plus sur un ensemble de faits plus ou moins contradictoires qui permettent de regarder une situation dans une tentative de vision globale pour pouvoir ensuite en donner une analyse.

    Les mots d’ordre

    Tout cela se rapporte à la logique de diffusion de la morale. Le journal télévisé, comme la quasi-totalité des médias, est un organe de diffusion des mots d’ordre de l’époque. Il ne discute jamais le système, il ne semble d’ailleurs même pas connaître son existence, mais diffuse à flux tendus les ordres que la classe dominante édicte. Le journal télévisé fait partie de ce « service public », dont parle Guy Debord dans les Commentaires sur la société du spectacle, « qui [gère] avec un impartial « professionnalisme » la nouvelle richesse de la communication de tous par mass media, communication enfin parvenue à la pureté unilatérale, où se fait paisiblement admirer la décision déjà prise. Ce qui est communiqué, ce sont des ordres ; et, fort harmonieusement, ceux qui les ont donnés sont également ceux qui diront ce qu’ils en pensent » [4] .

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  17. Le 20h, issu d’une société où la mémoire a été détruite, transmet les mots d’ordre, comme pour tout conditionnement, par la répétition permanente et quotidienne. Les histoires racontées semblent toutes différentes, quand bien même elles sont finalement toutes semblables. Tout y est répété, soir après soir, constamment, et à tous les niveaux. Seuls les noms et les visages changent, mais le film, lui, reste toujours identique. C’est un perpétuel présent qui est montré et qui permet d’occulter tous les mouvements du pouvoir. Les évolutions n’étant plus jamais mises en lumière, c’est bien qu’elles n’ont plus cours. Le journal télévisé diffuse donc la morale bourgeoise (chrétienne et capitaliste) en bloc compact. C’est un vomi long et lent qui s’écoule, dilué et disséminé tout au long du 20h. Ils connaissent plusieurs modes de diffusions :

    – L’accusation. Elle est constante, et généralement dite par les « témoins », ce qui permet de faire croire au journaliste qu’il a donné à voir un « avis », et qu’il a donc rendu un regard objectif de la situation. Un incendie ravage une maison, et ce sont les pompiers qui auraient dû arriver plus tôt. Un violeur est sorti de prison parce qu’il avait droit à une remise de peine, et c’est la justice qui dysfonctionne. Un gouvernement refuse de se plier aux injonctions occidentales, et c’est une dictature, un pays sous-développé où la stupidité se mêle à la barbarie, et mieux encore, où la censure bâillonne tous les opposants, qui sont eux nécessairement d’accord avec le point de vue des occidentaux mais ne peuvent pas le dire. Il s’agit toujours de trouver quelqu’un à vouer aux gémonies pour rappeler ce qui est « bien » et ce qui est « mal », et où l’on retrouve toute la sémantique chrétienne du « pardon », de la « déchéance », etc.

    – L’évidence. Particulièrement utilisée pour régler sans discussions les questions économiques, elle consiste à diffuser les dogmes ou les décisions gouvernementales sans jamais les remettre en question. C’est par exemple le cas de la « croissance », qui est toujours la voie nécessaire à la survie jamais remise en cause et dont le présentateur nous annonce les chiffres avec un air catastrophé : « la croissance ne sera que de 1,2 % cette année selon les experts »…

    – L’hagiographie. Commme à la messe, le journal télévisé a ses saints à mettre en avant. C’est le portrait de quelqu’un qui a « réussi », soit qu’il vienne de mourir, soit qu’il ait « tout gagné », soit qu’il se soit « fait tout seul », etc. C’est le prisme de l’exception qui édicte le modèle à suivre en suscitant admiration et respect. « Voilà ce que vous n’êtes pas, que vous devriez être, mais ne pourrez jamais devenir, et que vous devez donc adorer », nous répète le journal télévisé en permanence.

    – Le voisinage. Particulièrement efficace, il s’agit de dire que « la France est le dernier pays en Europe à aborder cette question ». C’est le mécanisme qui régit la sociabilité de base, l’appartenance au groupe par l’imitation, par la reproduction de ce qu’il semble faire ou être. Le présentateur nous dit alors « eux font comme cela, pourquoi faisons nous autrement ? », présupposant que notre manière de faire est nécessairement moins bonne. « Travailler après 65 ans, aux États-Unis ça n’est pas un problème ». Aucune analyse n’est jamais donnée des points positifs et négatifs du système voisin, seulement un regard « objectif », qui dit : « voilà comment ça se passe là, et pourquoi c’est mieux que chez nous ».

    – Le folklore. Ici sont présentés, avec le sourire aux lèvres et l’indulgence pour l’artiste un peu fou mais qui ne fait finalement pas de mal, des gens qui vivent un peu autrement. C’est alors, et seulement dans ce genre de sujet, que le présentateur souligne le caractère « exceptionnel » des personnes qui vont nous être présentées, pour dissuader quiconque de suivre leur exemple.

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  18. Ce ne sont là que quelques exemples.

    Anecdote et fatalité

    Deux modes de représentation du monde bercent principalement le journal télévisé, et sont les deux principaux mouvements de diffusion des mots d’ordre : l’anecdote et la fatalité.

    L’anecdote se trouve au début de chaque sujet. Tout part du fait particulier, du fait divers du jour, et s’étend vers le problème plus vaste qu’il semble contenir en lui-même, ou que les journalistes font mine de croire qu’il contient. C’est une rhétorique particulière qui se retrouve aujourd’hui à la base de tous les discours politiques ou journalistiques, un renversement de la logique, du déroulement effectif de la démonstration et de l’analyse du monde : c’est l’exception qui explique désormais la règle, qui la construit. Tout part du fait particulier pour se prolonger, comme si ce dernier détenait en lui toutes les causes et toutes les conséquences qui ont fondé la situation plus générale qu’il est censé démontrer. Le 20h ne se préoccupe jamais de décrire des phénomènes endémiques, ou les sort toujours de la chaîne d’événements qui les a amené à la situation présente. C’est une nécessité dialectique logique pour qui veut transmettre les consignes sans se mettre en devoir de les expliquer, sans quoi il se trouve obligé d’apporter de la complication à sa démonstration et se rend compte que les choses sont moins simples qu’il ne voulait les faire paraître. Pour que les mots d’ordre soient diffusés efficacement, il ne faut pas donner la possibilité d’être contredit, donc il vaut mieux ne rien expliquer. De toute manière, nous l’avons dit, il ne s’agit jamais de donner à comprendre, mais toujours à apprendre.

    La fatalité, elle, berce l’ensemble du journal télévisé. Les événements arrivent par un malheurs contingent, un hasard distrait qui touche malencontreusement toujours les mêmes (personnes, pays…). C’est une lamentation constante : « si les pompiers étaient arrivés plus tôt », « si le violeurs n’était pas sorti de prison », « si l’Afrique n’était pas un continent pauvre et corrompu », etc. Elle est la base de toute religion puisqu’elle permet de ne rien avoir jamais à justifier, et rappel le devoir de soumission face à la transcendance, puisque nous sommes toujours « dépassés ». La fatalité revient sonner en permanence comme une condamnation, et ajoute avec dépit (mais pas toujours) : « c’est comme ça ». Le système se régule tout seul et est « le meilleur des systèmes possibles », l’homme est un être « mauvais » et passe son temps à « chuter » et à « rechuter » malgré toutes les tentatives de lui « pardonner », le pauvre est responsable de sa situation parce qu’il est trop fainéant pour chercher des solutions et les mettre en application alors même qu’on les lui donne, etc. C’est un soupir constant, un appel permanent à l’impuissance et à la soumission face à la souffrance. Le monde va et nous n’y pouvons rien…

    Une fois les mots d’ordre transmis, le messager divin peut nous donner congé, concluant le sermon du jour en n’omettant jamais de nous donner rendez-vous le lendemain à la même heure, puis disparaît, rangeant les papiers qui font foi de son sérieux, la caméra s’éloignant, l’ombre grandissant, et se fondant progressivement dans cette sorte de musique qui ouvrait déjà la cérémonie.

    http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-la-societe/endoctrinement/comment-la-structure-rituelle-du-journal-televise-formate-nos-esprits

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    1. Les merdias (télés, radios, journaux) représentent LA dictature, LE monologue, donc: LA désinformation.

      C'est tout le contraire de la Démocratie, d'un forum où le dialogue s'établit, les idées sont écoutées puis débattues. La vérité l'emporte toujours sur le mensonge.

      Or, depuis qu'il y a l'Internet et le téléphone portable avec appareil photo/caméra, s'est développée l'actualité sur le terrain où l'incontestabilité des faits écrase les merdias aux images cachées, censurées voire floutées (pour votre sécurité ! Hahaha !). C'est un pas en avant vers la Démocratie.

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  19. L’écosystème des jardins français menacé par le ver Obama


    10:42 23.04.2019


    Alors qu’aucun prédateur ne le menace, ce ver extrêmement plat mesurant près de sept centimètres, importé du Brésil en 2013, prolifère dans les jardins français, s’alarment des médias. Localisé dans 60 départements il y a six mois, il est désormais présent dans 72 d’entre eux.

    Débarqué du Brésil en 2013 dans la cale d'un bateau, le ver Obama nungara s'attaque aux autres vers de terre, n'est menacé par aucun prédateur et risque de mettre en péril l'écosystème des jardins de l'Hexagone, relatent des médias français.

    Jean-Lou Justine, professeur au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) a lancé ce printemps une grande collecte à laquelle chacun peut participer s'il trouve le ver en question, rapporte Le Parisien.

    «On veut savoir ce que mange Obama nungara, et pourquoi les prédateurs ne le mangent pas. Pour cela nous avons besoin de vers vivants», a expliqué le scientifique ajoutant que tous ceux qui veulent bien en envoyer sont les bienvenus.

    L'intérêt pour ce ver peu connu est logique car on sait seulement qu'il aime les vers de terre, sans savoir lesquels. Peut-être se nourrit-il d'autres animaux à corps mous, suppose le scientifique.

    Le ver est désormais présent dans 72 départements, contre 60 il y a seulement six mois.

    «Nous avons maintenant des signalements dans 72 départements qui sont un peu partout en France, mais surtout la façade atlantique et la côte méditerranéenne», a relaté Jean-Lou Justine sur BFM TV.

    La chaîne indique que cet invertébré coriace qui risque de mettre en péril l'écosystème des jardins français a également été signalé chez les voisins anglais, italiens et espagnols.

    Sur son site Internet, Jean-Lou Justine a livré l'explication du nom étrange de ce ver.

    «Obama, c'est le nom de genre, et nungara, c'est le nom d'espèce. Le genre Obama a été décrit (c'est-à-dire que des scientifiques lui ont donné un nom latin) en 2013.

    Pourquoi ce nom ? Les auteurs ont écrit que le nom Obama est composé à partir des mots de la langue tupi (une langue indigène indienne du Brésil) "oba", qui signifie feuille, et "ma" qui signifie animal; l'argument est que l'animal est aplati de manière caractéristique, comme une feuille.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201904231040851550-france-jardins-ecosysteme-menace-ver/

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  20. Le top 10 des voitures abandonnées par leurs propriétaires dès la première année



    11:42 23.04.2019


    L’analyse de plus de 46 millions de ventes de voitures neuves réalisée par le cabinet de recherche automobile iSeeCars a révélé que seuls 3,4% des voitures neuves sont revendues au cours de la première année et qu’il s’agit le plus souvent de véhicules haut de gamme allemands et britanniques.

    Une étude menée par le cabinet de recherche automobile et le moteur de recherche automobile iSeeCars.com a établi que 3,4% des voitures neuves sont abandonnées par leurs propriétaires au cours de la première année d'utilisation et que les véhicules de luxe allemands et britanniques sont revendus beaucoup plus fréquemment.

    Huit des dix premiers modèles du classement d'iSeeCars appartiennent à des marques de luxe et se partagent de manière égale entre les constructeurs allemands et britanniques. Nissan, dont deux modèles sont au top 10, est l'unique constructeur automobile n'évoluant pas sur le segment luxe à figurer sur la liste.

    Mercedes-Benz Classe C
    BMW X1 et la X3
    Land Rover Discovery Sport
    le Range Rover Evoque
    MINI Clubman
    Jaguar XF
    La Nissan Versa Note

    La première place du classement est occupée par la Mercedes-Benz Classe C avec 12,4% des voitures neuves revendues sur le marché des voitures d'occasion au cours de la première année, soit 3,7 fois plus que la moyenne de tous les véhicules.

    Le constructeur allemand BMW a le plus grand nombre de modèles dans ce classement, notamment la série 3 (deuxième rang du classement), la X1 et la X3 (respectivement sixième et septième au classement).

    «En dépit de la popularité de ces véhicules, Consumer Reports leur attribue généralement une cote de fiabilité inférieure à la moyenne, ce qui pourrait expliquer pourquoi les propriétaires s'en débarrassent si rapidement», a déclaré Phong Ly, directeur général d'iSeeCars.

    Une autre explication possible serait que BMW et Mercedes offrent à leurs concessionnaires les conditions stimulant l'achat de voitures neuves.

    Parmi les quatre véhicules de luxe britanniques qui figurent sur cette liste, on trouve la Land Rover Discovery Sport au troisième rang, le Range Rover Evoque au quatrième rang, le MINI Clubman au cinquième rang et la Jaguar XF au neuvième.

    Selon Phong Ly, les modèles Discovery Sport et Range Rover Evoque ont tous deux de mauvaises estimations de fiabilité de J.D. Power, ce qui pourrait expliquer pourquoi les propriétaires voudraient les abandonner.

    «La Jaguar est réputée pour ses coûts d'exploitation élevés, ce qui peut amener les nouveaux propriétaires de voitures à abandonner leur véhicule peu de temps après leur achat… La MINI Clubman est le véhicule le plus cher de sa catégorie et possède l'une des cotes d'économie de carburant les plus basses. Les conducteurs pourraient donc l'échanger contre quelque chose de plus efficace et de moins cher », a-t-il expliqué.

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  21. La Nissan Versa Note, classée huitième, et sa berline, la Nissan Versa, classée dixième, complètent la liste.

    «Comme les deux voitures comptent parmi les voitures les moins chères de leur segment, la Versa et la Versa Note ne possèdent aucune des dernières fonctionnalités de sécurité standard au-delà de la caméra de recul et ont un intérieur basique sans fioritures», a poursuivi Phong Ly.

    De son avis, les conducteurs peuvent opter pour des véhicules concurrents dotés de davantage de fonctions de sécurité ou pour un véhicule à l'habitacle plus élégant.

    https://fr.sputniknews.com/international/201904231040852445-classement-voiture-revente-annee-exploitation/

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  22. Le plastique à usage unique sera banni de la Ville de Genève dès 2020


    Dès le 1er janvier 2020, la Ville de Genève bannira le plastique à usage unique pour les activités qu'elle autorise sur son domaine public. Cette mesure vise à "protéger notre écosystème", défend le conseiller administratif Guillaume Barazzone.

    "La mesure touchera les terrasses d’établissements publics, les food trucks, les pavillons glaciers ou de souvenirs, ainsi que toutes les manifestations, stands et événements", détaille le magistrat chargé de l’Environnement urbain et de la Sécurité lors d'un entretien diffusé mardi dans la Tribune de Genève. Pailles, couverts, gobelets et autres contenants jetables sont concernés.

    L'élu démocrate-chrétien espère "vraiment que les exploitants joueront le jeu". D'autant que ceux-ci sont désormais avertis et ont le reste de l'année pour se préparer. Mais dans le cas où certains ne respecteraient pas ces nouvelles normes, ils "s’exposeront à une amende administrative". "Selon la gravité des faits, nous pourrons aller jusqu’à retirer la permission d’utilisation du domaine public, notamment en cas de récidive", signale Guillaume Barazzone.

    Dans la lignée de l'UE

    La Ville de Genève emboîte ainsi le pas à l'Union européenne qui va interdire une série de produits en plastiques à usage unique dès 2021. Une mesure que le Conseil fédéral a décidé en juin 2018 de ne pas suivre. Le gouvernement privilégie des solutions venant des milieux économiques eux-mêmes.

    En mars, le canton de Genève a lui interdit la distribution gratuite de sacs en plastique pour endiguer la pollution par les résidus de plastique, notamment dans le lac Léman. Selon une étude commandée par l'Association pour la sauvegarde du Léman et publiée en décembre, environ 50 tonnes de déchets plastiques sont rejetées dans ce lac chaque année.

    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/10383800-le-plastique-a-usage-unique-sera-banni-de-la-ville-de-geneve-des-2020.html

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    1. Et ta bagnole, elle consomme combien de sacs en plastique (pétrole) aux 100 km ? HAHAHAHA !

      Finies les capotes anglaises en plastique, bonjour les tripes de porc récupérées aux saucisses !

      (...) environ 50 tonnes de déchets plastiques sont rejetées dans ce lac chaque année. (...)

      HAHAHAHA ! C'est LA décharge municipale de Genève ! Désormais, seules les voitures volées, les vieilles machines à laver, les cartons, les produits toxiques et les noyés seront acceptés ! HAHAHAHA !

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  23. Un «énorme nuage noir» d’insectes a débarqué sur les côtes françaises (images)


    15:17 23.04.2019


    Un nuage de millions d’insectes a recouvert ce lundi 22 avril la côte de Calais et de nombreuses villes dans ses alentours, rapportent des témoins. Ce phénomène, que les spécialistes peinent à expliquer et qui a été pris en photo, a provoqué une panique sur la plage, ainsi que dans les villes mêmes.

    Une énorme nuée d'insectes a semé la panique ce lundi 23 avril, dans l'après-midi, à Calais, sur la plage et dans la ville même, rapporte La Voix du Nord.

    Des témoins, dont certains ont partagé sur les réseaux sociaux des images présentant ce phénomène, ont également signalé des cas similaires d'invasion d'insectes dans d'autres localités, telles qu'à Audresselles, Wimereux, Escalles, Sangatte, Marck, Oye-Plage.

    «Le nuage de mouches se déplaçait d'ouest en est. On en avait plein les cheveux, les gens ne paniquaient pas, mais beaucoup tentaient de repousser les insectes. Nous avons marché jusqu'au pont Henri-Hénon, vers Calais-Nord, avec tous ces insectes qui volaient dans tous les sens», a confié Vincent qui se promenait en famille sur la plage au niveau du Village gourmand.

    Steven a quant à lui livré qu'alors qu'ils étaient en train de manger en famille, «soudain il y a eu plein de mouches», qui les a poussés à partir plus loin. Il a affirmé qu'il s'agissait de trois-quatre insectes différents. Il se dit certain que leur apparition est due à l'absence de gelées cet hiver.

    «D'un seul coup, on a aperçu un énorme nuage noir, c'était très impressionnant. Nous sommes allées nous réfugier sous le préau, mais il y en avait partout. Ma fille, qui se trouvait à la plage, a vu des gens recouverts d'insectes noirs, verts et d'autres couleurs», a confié à La Voix du Nord Catherine et Martine qui ont observé le phénomène en ville, au Petit-Courgain.

    La Voix du Nord a affirmé avoir interrogé un désinsectiseur pour expliquer ce phénomène, lequel a estimé qu'en cette période «propice à l'éclosion des œufs», ils font «pas mal de traitements de milliers de mouches dans les greniers, voire de millions de ces insectes au sommet d'immeubles».

    https://fr.sputniknews.com/france/201904231040856267-nuage-noir-insectes-france/

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    1. Faut dire que d'une part certaines personnes peu intelligentes ont arrêté les traitements (pour passer au 'bio' !!) d'où leur prolifération, tandis que parallèlement des magasins pour les cons proposaient des 'fagots' de branches et branchettes à placer dans son jardin où les insectes viendront nicher pour pas avoir froid durant l'hiver !!!

      Après y a des cons à N-Y qui ont interdits aux enfants non-vaccinés de venir à l'école ou d'entrer dans un endroit public !! (Les USA est le pays le plus chemtraillé du monde !).

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  24. Sanders et Harris disent que le bombardier Marathon de Boston devrait pouvoir voter depuis la prison


    par Tyler Durden
    Mar., 23/04/2019 - 09:37


    Les sénateurs Bernie Sanders (I-VT) et Kamala Harris (D-CA) ont déclaré lundi que tous les prisonniers, y compris les terroristes nationaux tels que le bombardier de marathon de Boston, devraient avoir le droit de voter en prison.

    Un membre de l'auditoire a demandé à Sanders dans un hôtel de ville de CNN s'il estimait que le droit de vote devrait être étendu aux criminels graves, notamment à Bombardier du marathon de Boston 2013, Dzhokhar Tsarnaev, qui a déclaré que son frère et son frère Tamerlan étaient motivés par l'extrémisme islamique lors de leur construction et déployé des bombes à dos pour autocuiseurs inspirées d'un magazine en ligne affilié à Al-Qaïda, tuant trois personnes et en blessant plusieurs centaines, dont 16 ayant perdu un membre.

    "Si quelqu'un commet un crime grave, une agression sexuelle, un meurtre, il va être puni", a répondu Sanders. "Ils peuvent être en prison pendant 10 ans, 20 ans, 50 ans, toute leur vie. C’est ce qui se passe lorsque vous commettez un crime grave."

    "Mais je pense que le droit de vote est inhérent à notre démocratie", a poursuivi Sanders. "Oui, même pour des gens terribles, car une fois que vous commencez à vous écarter ... vous courez sur une pente glissante ... je crois que même s'ils sont en prison, ils paient leur prix à la société, mais cela ne devrait pas leur enlever le droit inhérent américain de participer à notre démocratie ".

    Après les commentaires du lundi de Sanders, Chris Cuomo de CNN a déclaré au sénateur du Vermont qu'il pourrait écrire une annonce d'opposition contre lui-même. Sanders a répondu: "J'ai écrit de nombreuses annonces d'opposition de 30 secondes tout au long de ma vie. Ce ne sera qu'une autre."

    Entre-temps, l'espoir de 2020 de Kamala Harris était d'accord avec Sanders - cette fois disant que les Felons devraient voter en invoquant la carte de course - insistant sur le fait que cela "revient à Jim Crow" (alors qu'en réalité, il remonte à 1100 av. J.-C.).

    "Je préconise depuis longtemps de veiller à ce que le droit de vote ne soit pas refusé à ceux qui sont officiellement incarcérés", a déclaré M. Harris.

    Don Lemon, de CNN, lui a ensuite demandé si cela s'appliquait à des terroristes tels que le bombardier de marathon de Boston, ce à quoi Harris a répondu: "Je pense que nous devrions avoir cette conversation."

    Le candidat démocrate Pete Buttigieg n’est pas allé aussi loin que Sanders et Harris, suggérant que les criminels condamnés devraient pouvoir voter à la sortie de prison.

    Quelque chose pour les votes, non ?

    En bref; après avoir gravement perdu en 2016, la gauche veut laisser voter les criminels, les 16 ans et les immigrants clandestins. Ils veulent aussi élargir la Cour suprême maintenant qu'elle est fermement à droite. Si au début vous ne réussissez pas, il suffit de changer les règles.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-04-23/sanders-harris-say-boston-marathon-bomber-should-be-able-vote-prison

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    1. Comme pour l'école Sandy Hook à Newton le 'Marathon de Boston' a bien fait rigoler ! ZÉRO MORT !

      Bêh ouais, la 'bombe de farine' a fait du Hollywood en pleine course ! Çà c'est du spectacle ! Même qu'un ancien GI qui avait perdu ses jambes en Irak a traversé en brancard toute l'avenue sous les caméras !

      Whooah : Il n'a plus de jambe !!!

      Malheureusement, ce comédien embauché pour le spectacle n'avait pas... trop l'ai choqué !! Il rigolait presque ! Hahahaha !

      Idem pour LES FAUX PARENTS des FAUX ÉCOLIERS tués à Newton qui ne pouvaient plus se retenir de rire en expliquant la mort de leurs enfants !!!!

      Les faux parents comme les vrais journalistes n'ont pu voir et photographier les dépouilles ! C'était un coup monté sous ObamasquéÔhéÔhé contre les armes à feu !

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  25. VOTATION - LES SUISSES VOTERONT SUR LES DONS D'ORGANE

    L'initiative populaire «Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes» a récolté le nombre de signature nécessaires. Elle veut faciliter le consentement présumé.
    Actuellement, un organe ne peut être prélevé que si la personne a donné son aval.


    23.04.2019, 15h04


    Les Suisses voteront vraisemblablement sur le consentement présumé de toute personne à ce qu'on puisse prélever un de ses organes en cas de décès. L'initiative populaire «Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes» a formellement abouti.

    Sur les 112'991 signatures déposées, 112'633 sont valables, a indiqué mardi la Chancellerie fédérale. Actuellement, un organe ne peut être prélevé que si la personne a donné son aval. Il est notamment possible d'indiquer son choix sur un registre national. Fin 2018, environ 44'000 personnes y étaient inscrites.

    L'initiative veut inverser l'hypothèse de départ. On considérera qu'une personne décédée a consenti au don d'organes si elle ne s'y est pas opposée de son vivant ou si ses proches ne stipulent pas qu'elle a refusé de donner ses organes. L'idée est de faciliter les dons alors que les listes d'attente s'allongent.

    Actuellement, plus de 1500 personnes sont en attente d'une transplantation. La Suisse compte 14,2 donneurs décédés par million d'habitants par an. C'est deux fois moins que la France, l'Autriche ou l'Italie, des pays qui pratiquent déjà le consentement présumé. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/suisses-voteront-dons-organe/story/30206922

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    1. (...) Actuellement EN SUISSE, un organe ne peut être prélevé que si la personne a donné son aval.

      En France C'EST LE CONTRAIRE ! Si vous n'avez pas dit non ils [les bouchers] vous le volent ! Faut dire qu'un cœur, un foie ou autre chose vaut très cher ! TRÈS CHER ! Et donc, ils n'hésiteront pas à prélever un organe sur une personne seulement blessée et rendre le cadavre dans une petite boite à cendres !

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    2. Que peut-on enlever à un petit suisse à part le papier autour ?

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  26. Pour Chevènement, la France est «dans une atmosphère de guerre civile froide»


    16:40 23.04.2019


    En direct sur Europe 1, l’ancien ministre de l’Intérieur Jean-Paul Chevènement a témoigné d’une «atmosphère de guerre civile froide» en France qu’il ressent dans les médias et lors des débats.

    Jean-Paul Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur sous Jacques Chirac, a parlé sur Europe 1 de l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame qui est «l'édifice de la République» et de l'«histoire» de la France.

    «Croyez-moi, quand on rentre de l'étranger, on est frappé de la violence des polémiques, de la bassesse des insultes. On ne peut pas vivre dans une atmosphère de guerre civile froide», a-t-il lancé.

    Interrogé sur le sujet par la présentatrice, l'ancien ministre a déclaré que c'était un sentiment «qu'on éprouve quand on regarde les manchettes des journaux, quand on écoute simplement la radio, quand on regarde la télévision, qu'on voit le niveau auxquels se situent le débat».

    «Ce n'est pas digne d'un pays comme la France», a-t-il souligné.
    Afin de récupérer sa dignité, la France «a à refaire une République avec un peuple de citoyens», même «s'il faut combattre pour y arriver».

    «Il faut que notre vaisseau, la République française continue à voguer sur des eaux sûres et ne pas être à la merci de la première tempête venue», a-t-il conclu.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904231040858254-chevenement-france-guerre-civile-froide/

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    1. L'ex ministre de la dictature dégueule devant les merdias:

      (...) c'était un sentiment «qu'on éprouve quand on regarde les manchettes des journaux, quand on écoute simplement la radio, quand on regarde la télévision, qu'on voit le niveau auxquels se situent le débat». (...)

      faut dire que ces derniers sont à la botte du führer.

      (...) Afin de récupérer sa dignité, la France «a à refaire une République avec un peuple de citoyens», même «s'il faut combattre pour y arriver». (...)

      refaire une dictature avec un troupeau d'esclaves qui ferment sa gueule !

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  27. Mayenne: Un gendarme a appelé à «fracasser du gilet jaune»


    le 02/12/18 à 16h29
    20 Minutes


    L’histoire remonte au début de semaine dernière. Mardi, un gendarme adjoint volontaire d’une unité de la Mayenne poste un message sur son compte Facebook (au sein d’un groupe privé) appelant à « fracasser » des gilets jaunes. « Go fracasser du gilet jaune », a-t-il écrit.

    Voilà ce qui a été posté par le gendarme. - Capture d'écran Facebook

    Son message a été manifestement récupéré par un individu qu’il l’a largement partagé sur les réseaux sociaux. Le gendarme, entendu mercredi dernier, a été rapidement submergé par les messages d’insultes. Il a été obligé de supprimer son message et même son compte Facebook.

    Le groupement de gendarmerie de la Mayenne condamne

    Selon Le Courrier de la Mayenne, le groupement de gendarmerie du 53 a publié un communiqué pour « condamne[r] les propos qui ont été tenus ». Les militaires annoncent qu’ils prendront « les mesures disciplinaires qui s’imposent en la circonstance ». Les gendarmes ajoutent que le post, publié initialement au sein d’un groupe privé, a été « diffusé publiquement sur les réseaux sociaux par un tiers ».

    Une enquête judiciaire a été ouverte par la procureure de la République de Laval pour déterminer les conditions dans lesquelles ce post s’est retrouvé sur une page publique du réseau social. La magistrate appelle à la prudence sur ce dossier, selon France Bleu Mayenne.

    https://www.20minutes.fr/faits_divers/2385815-20181202-mayenne-gendarme-appele-fracasser-gilet-jaune?fbclid=IwAR3L-R1tbluFD_im2kXxlAs70tbe2IS3_NJX9H-eonWId_m2MDTAHHKalq8

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  28. Emmanuel Macron au Touquet: Deux «gilets jaunes» seront jugés pour participation à un attroupement


    20 Minutes avec AFP
    le 23/04/19 à 19h16


    Ils seront jugés pour attroupement interdit. Deux « gilets jaunes » ayant « tenté de manifester », dimanche soir dans le centre-ville du Touquet lors du séjour privé d’Emmanuel Macron, comparaîtront le 27 août prochain, a annoncé le parquet de Boulogne-sur-Mer, ce mardi.

    Un homme et une femme seront jugés pour « une infraction de participation à un attroupement sans arme après sommation de se disperser », a précisé le procureur de la République, Pascal Marconville, confirmant des informations de la presse locale.

    La sécurité renforcée aux alentours de la maison du couple présidentiel

    Selon le magistrat, une vingtaine de personnes ont « subitement revêtu un gilet jaune et ont tenté de manifester dans le centre-ville du Touquet » dimanche soir. « Cette manifestation non déclarée a fait l’objet de sommations de se disperser. Seules deux personnes ont refusé obéissance à la loi et ont été arrêtées pour ces faits », a-t-il ajouté. Elles sont sorties de garde à vue lundi soir. A l’occasion de cette visite privée, la sécurité avait été renforcée aux alentours de la maison du couple présidentiel, devant laquelle plusieurs manifestations de « gilets jaunes » ont eu lieu ces derniers mois.

    Des barrières avaient été installées et de nombreux gendarmes mobiles étaient arrivés en renfort à partir de 18 heures environ à chaque coin de rue autour de la villa Monéjan, où le président de la République a passé le week-end de Pâques en famille. Ils filtraient le périmètre en contrôlant les sacs et parfois les identités, en comparant les documents d’identité avec un trombinoscope imprimé.

    https://www.20minutes.fr/justice/2502915-20190423-emmanuel-macron-touquet-deux-gilets-jaunes-juges-participation-attroupement

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    1. DEUX gilets jaunes se sont attroupé ! Séparément ou ensemble comme des chiens dans la rue ? Hahahaha !

      Condamner pour s'être 'attrouper' !!! J'en connais un qui doit s'attrouper tous les soirs !

      (...) Un homme et une femme seront jugés pour « une infraction de participation à un attroupement sans arme après sommation de se disperser » (...)

      Dispersez-vous chacun de votre côté ! Hahahaha !

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  29. Panne de réseau électrique à New York provoque la panique, souligne l'importance de la préparation


    par Tyler Durden
    Mar., 23/04/2019 - 12:25
    Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,


    Une récente défaillance du réseau électrique à New York a provoqué la panique et même alimenté la peur d'une invasion extraterrestre. Avec autant de personnes dépendantes du réseau électrique, il est important de se préparer au pire.

    Même le président Donald Trump a pris l'initiative de signer un décret déclarant qu'une impulsion électromagnétique (EMP) pourrait être «débilitante» pour le réseau électrique des États-Unis. Beaucoup trop d'Américains ne sauront pas quoi faire quand l'inévitable se produira enfin. Et les choses vont se gâter si nous devons vivre sans électricité plus d'une semaine.

    «Les États-Unis ont pour politique de se préparer aux effets des PEM au moyen d'approches ciblées qui coordonnent les activités pangouvernementales et encouragent la participation du secteur privé», a déclaré le décret publié par la Maison-Blanche.

    Un rapport du Congrès a prévenu qu'une attaque du PEM sur la côte Est tuerait 90 % des habitants de la région en un an en raison du manque de nourriture, d'argent, de carburant, d'électricité et de soins médicaux.

    Les infrastructures s'effondrent et, même si le gouvernement prétend vouloir sécuriser le réseau électrique, la plupart d'entre nous le savent beaucoup mieux. Le mieux que nous puissions faire est de nous assurer de posséder la connaissance et la mentalité de survie.

    Les Américains, en grande partie, ont mis leur survie entre les mains du gouvernement, mais si vous lisez ceci, vous voudrez probablement devenir plus autosuffisants. Et commencer par se préparer à une longue panne du réseau électrique (qu’il s’agisse d’une attaque EMP ou d’une panne d’infrastructure) est un bon début et une excellente première étape pour alimenter votre état d’esprit.

    Commencez par stocker de l'eau supplémentaire. Si vous avez un puits, vous avez déjà un pas de géant devant ceux qui n’en ont pas, mais vous devrez trouver un moyen de récupérer de l’eau sans électricité. Si vous n’avez pas de puits, vous devriez commencer par vous assurer d’avoir assez d’eau pour au moins 6 semaines. Chaque personne aura besoin d'environ 7 gallons d'eau par jour ! Cela semble intimidant, mais cela inclut la consommation d'alcool, la cuisine, le lavage des vêtements et l'hygiène personnelle.

    Ensuite, stockez de la nourriture. Trouvez un endroit sûr où vous pouvez cacher des aliments en vrac non périssables. Si le réseau tombe en panne, les épiceries cesseront d'être approvisionnées en nourriture et finiront par s'épuiser complètement. Les légumes peuvent-ils stocker ou acheter des conserves supplémentaires lorsque vous allez à l’épicerie ?

    La dernière étape pour le moment consiste à trouver un endroit sombre et frais pour cacher votre nourriture et votre eau. Oui, cela devrait être caché. Pensez également à garder votre stock de fournitures secret. les moins qui savent, les moins qui posent une menace pour vos approvisionnements si une panne de réseau s'étend au-delà de la marque de la semaine. Les gens deviennent désespérés quand ils ont faim et vous devrez peut-être défendre votre nourriture ou votre eau si trop d’autres savent ce que vous avez et où vous le stockez.

    Gardez une mentalité de survie et comptez sur vous-même. Se préparer à une panne de réseau est l’un des meilleurs moyens d’assurer la santé et la sécurité de votre famille dans le pire des cas.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-04-23/power-grid-failure-ny-causes-panic-highlights-importance-prepping

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