- ENTREE de SECOURS -



jeudi 4 avril 2019

L’essence hors taxe est en solde !

A force de tourner en rond autour des ronds-points, les Gilets jaunes sont revenus au point de départ : l’essence est en hausse. Ils vont maintenant payer un prix qu’ils refusaient de payer à la mi-novembre ! Mais il y a une solution !


Par Philippe Lacoude.
4 AVRIL 2019


LA PERCEPTION DU PERCEPTEUR

Au moment où le mouvement des Gilets jaunes éclate le 17 novembre 2018, le prix du gazole à la pompe a progressé d’environ 23 % et celui de l’essence de 15 % sur un an, entre octobre 2017 et octobre 2018. C’est le relèvement de la Contribution climat énergie – la fameuse « composante carbone » – qui a propulsé la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) vers des sommets. Les taxes composent plus de 60 % du prix : l’essence la plus vendue en France, le sans plomb SP95-E10, coûte alors 1,53 euro le litre toutes taxes comprises (sur la période du 12 au 19 octobre 2018).

De temps en temps, pour calmer le bon peuple, la presse étatique publie un article de commande qui explique que « les automobilistes paient la flambée du pétrole » parce que « les tensions entre la communauté internationale et l’Iran ainsi que la crise au Venezuela font monter le prix du baril ». Pour traduire en clair ce message subliminal, ce n’est aucunement la faute d’un gouvernement fricophage si les prix des carburants augmentent.

En fait, allons même jusqu’à dire que la faute en revient au va-t-en-guerre Donald J. Trump puisqu’il est entièrement responsable des soubresauts vénézuéliens et des problèmes iraniens ! Si la presse le dit, ce doit être vrai !

Mais les Français ne sont pas dupes. Ils perçoivent bien que derrière ces hausses à contre-temps des marchés se cache l’action funeste du percepteur œuvrant pour les finances exsangues d’un État en faillite.

AILLEURS, L’ESSENCE BAISSAIT

Mais pas de chance ! Au moment où les Gilets jaunes prennent les ronds-points comme leurs ancêtres la Bastille, « le pétrole affiche sa plus longue série de baisses consécutives en 34 ans avec « 10 sessions consécutives de baisse » sur le marché » selon Fox Business News, la deuxième chaîne de nouvelles économiques la plus regardée par les analystes de Wall Street derrière Bloomberg.

Comme souvent, les hommes de l’État ont profité de la période de baisse du prix du pétrole pour augmenter les taxes…

Cette baisse du pétrole est elle-même causée par la baisse du prix de l’essence : dans un contexte économique mondial où les économies de la Chine et de l’Europe tournent au ralenti, et où la demande est donc stable, la hausse des stocks de produits raffinés pèse sur leurs cours…

Selon Bloomberg, il y a un surplus d’essence disponible sur le marché mondial alors que « les États-Unis sont récemment passés du statut d’importateur net d’essence à celui d’exportateur net et que les montants produits ont augmenté en 2018 ».


DES PRIX PEU ÉLASTIQUES

Cette hausse de l’offre d’essence est importante pour les consommateurs car ils varient très peu leur demande quand les prix de l’essence changent.

En termes économiques, la demande d’essence est peu élastique : l’élasticité de la demande par rapport au prix – c’est-à-dire la variation de la demande en réponse à une variation de prix – est faible. Mathématiquement, on trouve que le coefficient d’élasticité-prix de la demande – le rapport entre le pourcentage de variation de la demande et le pourcentage de variation du prix du produit essence – est très faible.

Comme on le voit sur le graphique, lorsque les prix à la pompe – en orange – varient à la hausse, le nombre de litres vendus – en bleu – varie à la baisse – sur l’échelle de droite que j’ai pris soin d’inverser ! – mais dans une moindre proportion :


Les consommateurs ont besoin de se déplacer d’un point à un autre et ne réduisent pas leur consommation – ici, leurs déplacements en voiture – de 10 % simplement parce que le prix de l’essence augmenterait de 10 %. En fait, la traduction pratique du graphique empirique ci-dessus est que les automobilistes ne réduisent leurs déplacements que de 4,4 % si les prix de l’essence augmentent de 10 % parce que le coefficient d’élasticité-prix de la demande d’essence est de -0,44 aux États-Unis, en moyenne, sur les vingt-cinq dernières années.

Ceci est une aubaine fiscale pour l’État : il a trouvé un produit de grande consommation qu’il peut taxer à mort sans que sa consommation se réduise à une peau de chagrin. Ceci permet aux politiciens français ou belges de faire porter une énorme part du budget de l’État sur les épaules des automobilistes, comme on peut le voir dans cette vidéo cocasse où l’ex-Vice-Premier ministre belge, Melchior Wathelet, mélange malencontreusement le PIB et le budget de l’État…

PRIX À LA POMPE

Mais ce n’est pas le cas partout ! Aux États-Unis, les prix à la pompe de l’essence ordinaire sont plutôt à la baisse. Dans le Midwest américain, où les taxes locales et les coûts de transport sont faibles, on trouve à nouveau de l’essence à 2,15 dollars le gallon, soit 0,50 euro le litre.

Avec la généralisation de l’exploitation du pétrole de schiste, la fracturation hydraulique, et les balbutiements de l’exploitation des schistes bitumineux au cours des quinze dernières années, les meilleurs prix de l’essence ne se trouvent plus sur les côtes près des lieux d’importation du pétrole saoudien mais au centre du pays, près des nouvelles zones d’exploitation.

DES TAXES EN BAISSE

Il faut dire que ces faibles prix sont aidés par le régime fiscal sur les produits pétroliers. L’accise fédérale sur l’essence aux États-Unis est de 18,4 cents le gallon (moins de 5 cents par litre) et de 24,4 cents le gallon (un peu moins de 7 cents par litre) pour le carburant diesel. L’impôt fédéral a été relevé pour la dernière fois en 1993 et n’est pas indexé sur l’inflation, qui a augmenté de 75,1% depuis lors.

Les taxes fédérales américaines sur l’essence sont donc non seulement très faibles au regard de celles de la Belgique, de la France ou de l’Angleterre mais elles sont aussi en chute libre en termes réels.

LE PRIX RÉEL DE L’ESSENCE

Du coup, le prix réel de l’essence ordinaire aux États-Unis est en fait à peu près le même que ce qu’il était il y a trente ans. Comme nous pouvons le voir sur le graphique ci-dessous, le prix ajusté de l’inflation est le même aujourd’hui qu’au début de 1990 et environ à la moyenne – ligne orange – sur cette période :


UNE TRÈS BONNE AFFAIRE

Avec la hausse récente des cours du pétrole et malgré trois mois de manifestations contre la taxe écolo-carbone sur les carburants, les Gilets jaunes – et les Français – paient à peu près ce qu’ils ne voulaient pas payer en novembre 2018…

Mais ce n’est pas inéluctable ! Si les gouvernements européens décidaient d’arrêter de prendre les automobilistes pour des vaches à lait, le prix de l’essence chuterait en dessous de 0,50 euro le litre. L’essence hors taxe est en fait extrêmement bon marché quand on la compare au lait – au moins 0,80 euro le litre –, à l’eau minérale, ou au jus d’orange ! Et si on considère les efforts qu’il faut consacrer à l’exploration, puis au forage, puis au raffinage, puis au transport, le prix du litre d’essence est vraiment un miracle de la concurrence économique et des progrès technologiques !

Son prix hors taxe n’augmente que peu ou pas : il n’y a donc aucune raison de mettre le pays à feu et à sang en augmentant artificiellement les taxes…

46 commentaires:

  1. POURQUOI POSSÉDER UNE VOITURE COÛTE DE PLUS EN PLUS CHER


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    03/04/2019


    En 2018, les automobilistes se sont acquittés de 74 milliards d'euros de taxes, dont 40 rien que sur les carburants.

    Les frais automobiles pèsent de plus en plus dans le budget des Français, selon l'enquête annuelle de l'Automobile club association qui dénonce une dérive fiscale de l'Etat.

    La voiture coûte de plus en cher à ses propriétaires : en cause les taxes sur les carburants !

    Les automobilistes s'en rendent compte au quotidien, pour preuve le mouvement de colère des Gilets jaunes, la voiture coûte de plus en plus cher. Les dépenses liées à l'usage de leur voiture ont augmenté en 2018. Selon l'étude annuelle de l’Automobile club association (ACA), cette hausse est, sans grande surprise, due essentiellement à l’augmentation des prix des carburants, que ce soit l'essence ou le diesel.

    Dans le viseur de ces flambée des prix à la pompe, les taxes. Ces dernières ont en effet une part essentielle dans cette hausse puisqu'elles ont augmenté de 6% dans le cas du sans plomb et 12,9% du côté du diesel. Dans le détail, le sans plomb 95 est taxé à hauteur de 167% de son tarif au litre, 144% pour le gazole. Ainsi, en 2018, les automobilistes se sont acquittés de 74 milliards d'euros de taxes, dont 40 rien que sur les carburants. L'association n'hésite pas à dénoncer un « délire fiscal », pointant ces taxes qui ont augmenté de 6% pour l’essence et 12,9% pour le gazole.

    Les véhicules électriques eux aussi voient leurs frais augmenter

    Et ces taxes représentent tout de même un quart du budget automobile d'un ménage. Pour mener à bien son étude, l’ACA se base sur cinq véhicules de base afin de comparer les coûts (achat, entretien, assurances...). Ainsi, première de la classe, la Toyota Prius hybride coûte en moyenne 9 800 euros par an, soit une baisse d'1,1% par rapport à 2017. Mais la Renault Clio essence, elle, voit ses frais augmenter de 13% !

    Enfin, à ceux qui voudraient opter pour une voiture électrique, méfiance, les frais sont aussi élevés. En effet, en un an la hausse s'établit à près de 4% pour certains modèles. L'ACA a étudié la Zoé électrique de Renault : le kilomètre parcouru en électrique est 26% plus cher qu’en thermique.

    http://www.economiematin.fr/news-pourquoi-posseder-voiture-coute-cher

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  2. Le déclin manufacturier des États-Unis

    Le fait que l’industrie manufacturière ait été stagnante ou en déclin ne justifie pas nécessairement l’adoption de politiques protectionnistes.


    Par le Minarchiste.
    4 AVRIL 2019


    Il est bien connu que le nombre d’emplois manufacturiers a fortement décliné aux États-Unis. Entre 2000 et 2007, il est question d’une baisse de 3,4 millions d’emplois, ou 20 %. Entre 2000 et 2016, ce sont 5 millions d’emplois, ou 28 % de déclin. Pendant ce temps, la population du pays a augmenté de 16 %. Le nombre d’usines a quant à lui diminué de 22 % entre 2000 et 2014.

    Comme cette période débute au moment où la Chine a rejoint l’OMC, en 2001, plusieurs blâment la mondialisation du commerce et le libre-échange pour ces pertes d’emplois ; et ceux-ci ont contribué à mener Donald Trump au pouvoir en 2016. Durant cette période, le déficit commercial des États-Unis avec la Chine a explosé.

    - voir graphique sur site -

    Cependant, le contre-argument des économistes en faveur du libre-échange est que malgré la baisse du nombre d’emplois manufacturiers, la production, mesurée par le PIB réel provenant du secteur manufacturier, a fortement augmenté. Cette observation suggère que :

    la mondialisation n’a pas négativement impacté le secteur ;
    l’industrie est simplement devenue beaucoup plus productive, grâce notamment à l’automatisation et la robotique.

    - voir graphique sur site -

    En rouge le nombre d’emplois manufacturiers et en bleu le PIB réel manufacturier des États-Unis.

    Ces économistes concluent donc que les emplois n’ont pas été volés par la Chine et ses bas salaires, mais ont plutôt été rendus superflus par les robots et les nouvelles technologies de production plus efficaces. Ce point de vue fait consensus chez les économistes.

    Comme les biens manufacturés en Chine coûtent moins cher, le pouvoir d’achat des Américains a été augmenté par la mondialisation, créant de la demande et des emplois ailleurs dans l’économie, et permettant aux travailleurs licenciés de se repositionner.

    Cette explication a des implications politiques importantes, car elle est abondamment utilisée par les économistes plus libéraux pour rabrouer les protectionnistes comme Donald Trump, défendre la participation des États-Unis à des accords de libre-échange tels que l’ALENA et se conformer aux règles de l’OMC.

    CERTAINES INFORMATIONS CONTREDISENT CETTE THÈSE

    Calculer le PIB réel n’est pas une mince affaire car il faut tenir compte des variations de prix et de qualité. Ainsi, si un ordinateur est 25 % plus performant que le modèle de l’année précédente, le PIB réel associé à cet ordinateur augmentera de 25 %. Autrement dit, on fait comme si 1,25 ordinateur avait été produit plutôt qu’un seul en réalité.

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  3. Évidemment, le travailleur qui a produit cet ordinateur n’est pas plus productif et son salaire ne sera pas augmenté de 25 % pour le refléter, car au final il n’a produit qu’un seul ordinateur, tout comme l’année précédente. Cependant, il est évident que de tels ajustements ont pour impact de faire gonfler artificiellement le PIB réel manufacturier. Mais cet impact est-il significatif ?

    L’économiste Susan Houseman se penche sur cette question depuis plusieurs années. Elle observe que les indices de prix, aussi nommés déflateurs et utilisés pour calculer le PIB réel, ont été particulièrement faibles dans le secteur manufacturier comparativement au reste de l’économie, et ce depuis 20 ans (figure 3).

    - voir graphique sur site -

    En fait, cette faiblesse est entièrement attribuable au sous-secteur de l’informatique (figure 4). Autrement dit, l’amélioration de l’efficacité des équipements informatiques, qui s’est traduite par une déflation des prix dans ce secteur, a été si marquée qu’elle a annulé toute l’inflation du secteur manufacturier !

    - voir graphique sur site -

    De plus, le secteur manufacturier informatique a connu une croissance démesurée depuis 20 ans (figure 6), accentuant encore plus la distorsion. En excluant ce secteur du PIB réel manufacturier, Houseman observe que la croissance a été beaucoup plus faible et plus cohérente avec les statistiques de l’emploi (figure 5, ligne bleu-foncé). Il y a donc effectivement eu un déclin manufacturier aux États-Unis.

    - voir graphique sur site -

    Cette trouvaille de Mme Houseman est renversante car elle change complètement la perspective adoptée depuis des décennies par les économistes, et elle a des implications politiques profondes. Pendant tout ce temps, nous avons observé des chiffres de productivité excessivement distordus qui nous offraient un portrait erroné de la situation.

    LES CONSÉQUENCES

    Le fait que l’industrie manufacturière ait été stagnante ou en déclin ne justifie pas nécessairement l’adoption de politiques protectionnistes. En théorie, les travailleurs pourraient se repositionner en dehors du secteur manufacturier, dans des secteurs où la demande augmente.

    Mais en réalité, cela ne se fait pas miraculeusement, car il existe beaucoup de frictions dans ce processus. Un assembleur de portières d’automobiles peut difficilement devenir programmeur chez Google. Beaucoup de travailleurs manufacturiers ayant perdu leur emploi se sont repositionnés dans des emplois précaires, tels que la restauration, l’hôtellerie et le commerce de détail, où les rémunérations et les avantages sociaux sont inférieurs. D’autres ont simplement arrêté de chercher un emploi et ont quitté la population active, faisant diminuer le taux de participation de la main-d’œuvre.

    Les deux conséquences immédiates observables sont une augmentation des inégalités de revenus aux États-Unis et une diminution du taux de participation.

    - voir graphique sur site -

    En revanche, nous avons observé une amélioration des conditions des travailleurs chinois, générant l’apparition d’une classe moyenne et une réduction des inégalités entre la Chine et les pays industrialisés. La mondialisation a définitivement contribué à sortir la Chine du tiers-monde. Les salaires des travailleurs chinois du secteur manufacturier sont d’ailleurs rendus presque aussi élevés que ceux des Américains.

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  4. Comme les entreprises technologiques en croissance ne trouvent pas de main-d’œuvre suffisamment qualifiée parmi les chômeurs du secteur manufacturier, elles importent des travailleurs temporaires de l’étranger et font de l’outsourcing ou offshoring. Ceci dit, le manque de main-d’œuvre de haute compétence augmente la prime au diplôme et donc les inégalités.

    - voir graphique sur site -

    CONCLUSION

    À la lumière de ces faits, il pourrait être facile de conclure que le protectionnisme a jadis artificiellement permis aux travailleurs américains à faibles compétences d’obtenir une prime de rémunération, que le libre-échange, lorsqu’il est étendu au pays le plus populeux du monde, a éradiquée de manière un peu trop rapide, en 15 années, ne permettant pas à cette main-d’oeuvre de s’adapter assez rapidement et, causant ainsi d’importants problèmes socio-économiques.

    Il ne s’agit pas de dire que le protectionnisme est justifiable, mais simplement qu’une transition vers le libre-échange doit se faire plus graduellement ; l’État pourrait intervenir pour la faciliter, surtout dans le domaine de la formation de la main-d’œuvre.

    Le passage d’une économie mercantiliste vers une économie capitaliste est certes souhaitable, mais il a peut-être été trop rapide durant la période susmentionnée. Cependant, il ne faut pas blâmer la mondialisation des échanges pour les problèmes causés par cette transition, mais plutôt les politiques protectionnistes qui ont prévalu auparavant et ont structuré l’économie américaine de manière inadéquate.

    En ce sens, l’approche de Donald Trump, consistant à revenir vers le protectionnisme, est la mauvaise et sera contre-productive. Ceci dit, les penseurs libéraux favorables au retrait brutal et unilatéral des tarifs douaniers devraient se raviser, car les problèmes ainsi causés favorisent l’émergence de mouvements populistes-socialistes militant en faveur d’une expansion du gouvernement pour atténuer ces problèmes, ce qui, au final, nuit à la cause des libéraux.

    Une transition plus graduelle vers le libre-échange, et le libéralisme en général, est donc probablement plus pragmatique.

    https://www.contrepoints.org/2019/04/04/340765-le-declin-manufacturier-des-etats-unis

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    1. (...) la mondialisation n’a pas négativement impacté le secteur ;
      l’industrie est simplement devenue beaucoup plus productive, grâce notamment à l’automatisation et la robotique.

      - voir graphique sur site -

      En rouge le nombre d’emplois manufacturiers et en bleu le PIB réel manufacturier des États-Unis.

      Ces économistes concluent donc que les emplois n’ont pas été volés par la Chine et ses bas salaires, mais ont plutôt été rendus superflus par les robots et les nouvelles technologies de production plus efficaces. Ce point de vue fait consensus chez les économistes. (...)

      Bien vu bien dit ! Les américains ne sont pas cons comme les européens (syndiqués), ils savent que les machines-robots qui tournent en Chine tourneront AU MÊME PRIX aux États-Unis !
      Les machines (comme les voitures, machines à laver, etc) sauvent des milliers d'emplois (demandez aux employés de venir à pieds ou bicyclettes ! Hahahaha !)

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  5. Le stress des énergies renouvelables: la bataille quotidienne pour garder les lumières allumées en Australie


    April 4th, 2019


    Qui a peur d’une coupure de courant en cascade ?

    L'année dernière, les investissements dans des générateurs non fiables et asynchrones ont doublé en Australie grâce à un décret gouvernemental. Pour une raison quelconque, l’ajout de quelques gigawatts d’infrastructures douteuses et capricieuses à un système optimisé de 50 GW semble mettre l’ensemble du réseau national dans un état d’urgence quasi constant. L'AEMO (notre opérateur de marché) est intervenu sur le marché de l'Australie-Méridionale à huit reprises en 2016/17, mais l'année dernière, il a dû le faire 101 fois.

    Cet avertissement provient de la Commission australienne du marché de l'énergie (AMEC), qui établit les règles pour le réseau national. Pourquoi découvrent-ils le linge sale des énergies renouvelables? Parce que la réponse à la crise est toujours un gouvernement plus important et c'est une raison pour l'appeler.

    - voir graphique sur site -

    Les énergies renouvelables stressent la grille
    Perry Williams, l'Australien

    Le réseau électrique australien compte sur les filets de sécurité d’urgence pour garder les lumières allumées,…

    La détérioration de la puissance du réseau électrique - la plus prononcée en Australie méridionale - s'étend également au sud-ouest de NSW, au nord-ouest de Victoria et au nord du Queensland, augmentant les coûts de gros supportés par les utilisateurs.

    Le système électrique de la SA fonctionne de plus en plus sous l’intervention directe du gestionnaire de réseau, les interventions de dernier recours réservées aux situations d’urgence devenant un moyen par défaut de gérer le réseau,…

    «Les systèmes avec beaucoup de génération non synchrone comme le vent et le solaire sont plus faibles et plus difficiles à contrôler - ce qui augmente le risque de coupures de courant en cascade. Sans précédent par leur ampleur et leur ampleur, ces tendances exercent une pression extraordinaire sur la sécurité et la fiabilité de notre réseau électrique. »Les investissements dans les énergies renouvelables à grande échelle ont doublé en 2018 pour atteindre 20 milliards de dollars. Un Australien sur cinq possède désormais l'énergie solaire et l'électricité générée par le toit L’énergie propre représente 21% de l’ensemble des sources d’énergie, selon les données du Clean Energy Council.

    Cette tendance exerce également une pression sur les prix du marché de gros, le coût de la stabilité du système devant passer à 270 millions de dollars US en septembre 2018, tandis que le coût du maintien du contrôle de la fréquence a été multiplié par dix, passant de 25 millions en 2012 à 220 millions de dollars.

    Repérez la tendance des paiements de contrôle de fréquence. Les factures hebdomadaires étaient auparavant de 400 000 $. C’est maintenant 5 millions de dollars.

    Coût FCAS, AER, coût de contrôle de fréquence australien.
    Le coût du contrôle de la fréquence a été multiplié par dix depuis 2012. Data AER.
    Et bien, la solution à un problème créé par le gouvernement consiste à ajouter plus de gouvernement…

    Mesures palliatives pour renforcer le réseau électrique
    Angela Macdonald-Smith, AFR

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  6. Le réseau électrique australien ne fait face qu’à l’afflux rapide d’énergie intermittente éolienne et solaire grâce aux interventions quotidiennes coûteuses de l’opérateur du marché de l’énergie pour maintenir les lumières allumées, a révélé une évaluation du système électrique, qui a augmenté la pression pendant une longue période. cadre fédéral à long terme intégrant la politique climatique et énergétique.

    AMEC aurait pu souligner les coûts liés à la transformation de notre réseau national en une machine à changer les conditions météorologiques. Au lieu de cela, ils changent les règles et ajoutent des condenseurs synchrones, des disques rotatifs géants pour créer une stabilité artificielle.

    "Après qu’AEMO a déclaré un problème en Australie du Sud, le fournisseur de réseau de cet État s’est organisé pour installer des condenseurs synchrones qui devraient être mis en service en 2020", a déclaré Mme Pearson. Lorsque cela se produira, il est à espérer que le besoin de directives très fréquentes visant à maintenir la puissance du système en Australie-Méridionale prendra fin. C'est un problème de timing et de technologie. D'abord, AEMO déclare un manque à gagner, puis les réseaux décident des meilleures solutions locales pour eux et commencent à les mettre en place. »- Communiqué de presse d'AMEC

    Laisser le marché libre revenir et les énergies renouvelables ne seraient pas un problème…

    http://joannenova.com.au/2019/04/renewables-stress-the-daily-battle-just-to-keep-the-lights-on-in-australia/#more-63423

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  7. Prison ferme requise contre Dieudonné


    08:48 04.04.2019


    Le parquet de Paris a requis mercredi 18 mois de prison ferme contre Dieudonné M'Bala M'Bala, soupçonné notamment d'avoir détourné plus d'un million d'euros de recettes de ses spectacles.

    Le parquet de Paris a requis mercredi trois ans de prison dont 18 mois avec sursis à l'encontre de Dieudonné M'Bala M'Bala, jugé pour abus de biens sociaux, fraude fiscale ou encore blanchiment, soupçonné d'avoir détourné à son profit des recettes de ses spectacles.

    «Les faits sont têtus et pour nous, la culpabilité des prévenus ne fait aucun doute», a signalé en introduction l'un des deux magistrats à propos de Dieudonné, de sa compagne et de leur société des Productions de la plume.

    Dieudonné M'Bala M'Bala est notamment soupçonné d'avoir détourné à son profit des recettes en liquide de ses spectacles, non comptabilisées dans les comptes des Productions de la plume, d'avoir minoré ses déclarations d'impôts, blanchi une partie des espèces en les expédiant à l'étranger et organisé son insolvabilité.

    Entre 2009 et 2014, selon les estimations du parquet, «1,2 million d'euros ne passent pas sur les comptes bancaires» de l'humoriste controversé, qui se dit dans le même temps ruiné et insolvable.

    Les procureurs ont aussi requis contre lui 285.000 euros d'amende et l'interdiction de gérer une société pendant cinq ans.
    L'humoriste, qui n'a pas ouvert la bouche durant le procès en invoquant son droit au silence, s'est déclaré totalement innocent en dehors de la salle d'audience.

    Contre sa compagne Noémie Montagne, dirigeante de droit de la société et qui a également exercé son droit au silence, le parquet a requis 18 mois avec sursis et la même interdiction de gestion.

    400.000 euros d'amende ont été enfin réclamés contre les Productions de la plume pour dissimulation de recettes.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904041040598484-parquet-prison-dieudonne-fraude-abus/

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    1. Le Tapie-Cahusac-de scène s'en tire à bon compte !

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  8. HAHAHAHAHAHAHA !

    L’UE rejette la levée de l’immunité de Juan Guaido


    11:22 04.04.2019


    L’Union européenne ne reconnaît pas la levée de l’immunité de Juan Guaido décidée par l’Assemblée constituante vénézuélienne, a déclaré Federica Mogherini.

    L'Union européenne rejette la levée de l'immunité parlementaire du chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido décidée par l'Assemblée constituante du pays, informe une déclaration de la déléguée de l'Union européenne aux Affaires étrangères, Federica Mogherini, diffusée ce jeudi.

    «Cette décision constitue une violation grave de la constitution vénézuélienne, ainsi que de l'État de droit et de la séparation des pouvoirs, l'Assemblée nationale étant le seul organe habilité à lever l'immunité des membres du Parlement», indique le communiqué.

    «Ces actes sapent une issue politique à la crise et ne font qu'accroître la polarisation et l'escalade des tensions dans le pays», a ajouté Mme Mogherini.L'Assemblée constituante vénézuélienne a approuvé mardi 2 avril à l'unanimité la poursuite de la procédure pénale lancée par la Cour suprême contre Juan Guaido, président du Parlement qui s'était autoproclamé Président du pays par intérim le 23 janvier 2019. La justice lui reproche de ne pas avoir respecté une interdiction de sortie du territoire.

    Plus d'une cinquantaine de pays, les États-Unis ne tête, ont reconnu Juan Guaido comme le chef de l'État légitime. Le Président réélu Nicolas Maduro, quant à lui, dénonce une tentative de coup d'État orchestrée par l'opposition avec le soutien de Washington. La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont apporté leur soutien à M.Maduro comme Président légitime.

    https://fr.sputniknews.com/international/201904041040599142-venezuela-guaido-ue-mogherini/

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    1. Et la reine d'Angleterre elle en pense quoi ? HAHAHAHAHAHA !

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  9. Des centaines de migrants évacués jeudi dans le nord de Paris


    09:16 04.04.2019


    Une opération d'évacuation de migrants vers des structures d'hébergement a débuté jeudi matin, dans un climat tendu, Porte de la Chapelle dans le nord de Paris, où un campement comptait au moins 400 personnes, relate l'AFP.

    Une nouvelle évacuation d'un campement de migrants a commencé jeudi matin Porte de la Chapelle dans le nord de Paris, selon l’AFP.

    A 7H00, les hommes, debout au milieu des tentes, attendent autour de braseros. Nerveux, ils se pressent au bord du trottoir, contenus par les forces de l'ordre qui les maintiennent sur le parvis à coups de sifflets.

    Ce campement, installé depuis des mois sous les bretelles de l'autoroute A1, abrite Soudanais, Érythréens et Afghans sous de petites tentes bulles posées à même le bitume, à quelques mètres des gaz d'échappement.

    Il comptait 424 tentes au dernier décompte réalisé par France terre d'asile, et plusieurs maraudes de mises à l'abri y ont déjà eu lieu pour orienter les migrants vers des structures d'hébergement. Mais certains se méfient de ces opérations, notamment les déboutés de l'asile et les dublinés (censés être renvoyés vers le pays européen compétent pour leur demande d'asile).

    L'arrivée du premier bus provoque un mouvement de foule. «Reculez! Reculez ! Repoussez-moi ça !!», crient les policiers, qui s'arc-boutent pour repousser les hommes, inquiets de ne pas avoir de place dans les bus. Certains tombent à terre, mais le groupe continue à pousser.

    Sharif, un Afghan, arrivé il y a quelques jours d'Allemagne, s'énerve: «on nous dit soyez prêts, les bus doivent venir mais il ne se passe rien. J'ai payé 10 euros pour avoir une tente et maintenant elle est détruite. La police nous tape, pourquoi ? C'est vraiment un problème», explique-t-il dans un allemand parfait.

    «Les gens vivent avec les rats, il y en a un millier ici c'est horrible. Il n'y a pas d'eau, pas d'électricité. Ce ne sont pas des conditions dignes d'un pays développé», raconte John, un Somalien.

    Mercredi, la maire de Paris Anne Hidalgo a dénoncé un «déni de réalité» de la part de l'État à propos de ces campements où règne selon elle «le chaos».


    Entre 900 et 1.800 migrants ont été recensés mercredi sur l'ensemble des campements parisiens, et la ville redoute une dégradation avec la fin de la trêve hivernale et l'arrivée de migrants plus nombreux au printemps.

    Pour dénoncer cette situation, plusieurs associations comptent suspendre leurs actions le 9 avril.

    Le préfet d'Ile-de-France Michel Cadot avait déjà vivement riposté la semaine dernière en soulignant le «travail colossal» mené par l'État sur le sujet avec plus de 2.000 prises en charge depuis début 2019.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904041040598592-evacuation-migrants-paris-campement/

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    1. (...) J'ai payé 10 euros pour avoir une tente et maintenant elle est détruite. (...)

      Promo: la passe à 10 euros !

      Par contre, pour venir de si loin que le Soudan, Érythrée et l'Afghanistan, faut vraiment être plus que riche !

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  10. Face au nihilisme: «retrouver notre vouloir-vivre de Nation!»


    12:35 04.04.2019
    Edouard Chanot


    Le progressisme revendiqué par La République En Marche est-il un nihilisme ? Oui, selon Pierre Le Vigan, car il «dévalorise le présent au nom d'un futur hypothétique». Retour sur un concept complexe mais surtout contemporain.
    Pierre Le Vigan est l'auteur de l'essai 'Achever le nihilisme: figures, manifestations, théories et perspectives' (Sigest, 2019).

    Parade-Riposte, une émission dirigée par Edouard Chanot.

    https://fr.sputniknews.com/radio/201904041040600652-nihilisme-vouloir-vivre-nation-lrem-le-vigan/

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    1. Pierre Le Vigan (macroniste) présente devant un journaliste sa pensée d'attardée mental et décrit des 'philosophes' (Whoaahahaaah !) hérités des valeurs françaises ! Hahahaha ! Cet anti-français convaincu représente tout ce que la nazional socialiste lui a instruit en sa petite tête d'anti-Démocratie !
      Le chiotte ! Le chiotte ! Le chiotte ! Le chiotte !

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  11. Maduro: le Venezuela est un «terrain d’essai» pour une nouvelle stratégie de guerre


    12:46 04.04.2019


    Nicolas Maduro a accusé l’opposition d’utiliser le Venezuela comme «terrain d’essai» pour tester de nouvelles armes «cybernétiques et électromagnétiques».

    Le Venezuela est devenu un terrain d'expérimentation pour une nouvelle stratégie militaire et de nouveaux types d'armes, a affirmé jeudi le Président de ce pays latino-américain, Nicolas Maduro.

    «Le Venezuela montre au monde entier qu'il sert de terrain d'essai pour de nouvelles armes cybernétiques et électromagnétiques, ainsi que pour une nouvelle stratégie de guerre qui prévoit non pas l'invasion directe ou les bombardements avec des missiles, mais le bombardement des services publics vitaux», a déclaré le dirigeant.

    Le pays a connu la plus importante panne de courant de son histoire le 7 mars dernier sur fond de crise économique assortie de fortes tensions politiques. Imputée par le Président Maduro à des «attaques» fomentées par les États-Unis, la panne a provoqué des coupures d'électricité dans 21 des 23 États du pays.

    Toujours selon le leader vénézuélien, l'«opposition criminelle» envisageait des attaques visant les unités militaires de l'armée bolivarienne ainsi qu'un attentat à son encontre.

    Plus tôt dans la journée, Nicolas Maduro a annoncé que les effectifs de la milice nationale devraient passer de 2,1 à 3 millions d'hommes d'ici décembre prochain afin de préserver la paix dans le pays.

    https://fr.sputniknews.com/international/201904041040600803-venezuela-maduro-opposition-guerre/

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    1. Si le Venezuela n'est pas le premier à en connaître et faire les frais de ses actions scalaires après l'Irak et le Vietnam, il n'en demeure pas moins que les russes (Sura) et les chinois ont pris cette affaire très sérieusement. La destruction de Gakona en Alaska est LE premier objectif bien avant les 'postes clés' proposés sur la carte.

      En effet, la technologie scalaire (développée par Nikola Tesla) est un succès évident mais, n'en résiste pas moins la présence (désormais entre les mains de presque tous les pays !) de l'EMP ! L'Impulsion ElectroMagnétique est, suivant son degré de propagation une arme parfaite pour détruire tous ennemis sans qu'il y ait de morts ! Pensez donc ! Une bombe ('Bombe propre' comme l'appellent les chinois) qui, explosant en altitude produit une onde de choc si puissante qu'elle fait le tour de la Terre et détruit TOUS les satellites, et TOUT ce qui utilise l'électricité ! (C'est-à-dire tout !). Cela va de la voiture (batterie) à la montre au poignet (piles) et aux puissants aéronefs et cargos perdus dans l'immensité océanique (accus). Tout-à-coup c'est: Le monde du silence. Zéro téléphone réparable, zéro télé, radio, etc. Sauf, sauf les vieilles voitures qui démarreraient encore à la manivelle, les tondeuses à gazon, tronçonneuses, etc. (Whôoah !)

      Là on sent que 2019 sera plein de mouvement immobile !

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  12. Pékin rappelle aux USA que l’Amérique latine n’est pas leur «arrière-cour»


    12:19 04.04.2019


    Pékin a réagi de façon virulente après que Washington a réclamé que Moscou et l’empire du Milieu renoncent à la présence de leurs militaires au Venezuela, signalant que l’Amérique latine n’était pas «l’arrière-cour d’un pays déterminé».

    Pékin a vivement réagi aux propos du conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Bolton, lequel avait mis en garde la Russie et la Chine contre la présence de leurs militaires au Venezuela.

    Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a signalé lors d'un point presse mardi que les pays de l'hémisphère ouest, y compris ceux d'Amérique latine, étaient des États souverains et que c'est pourquoi «ils avaient le droit de définir leurs propres politiques extérieures et leurs voies, de participer à la coopération mutuellement avantageuse avec les pays de leur choix».

    «Pour ce qui est de la question du Venezuela, nous tenons à souligner qu'elle ne peut être réglée que par le peuple vénézuélien et que la stabilité répond aux intérêts du Venezuela et du reste de la région», a-t-il déclaré aux journalistes présents.

    Le diplomate a ajouté que la Chine souhaitait coopérer avec la communauté internationale afin d'aider le Venezuela à rétablir sa stabilité dans les meilleurs délais et qu'elle poursuivrait sa coopération avec les pays d'Amérique latine.

    «Les affaires latino-américaines ne sont pas l'affaire exclusive d'un pays déterminé et l'Amérique latine n'est pas l'arrière-cour d'un pays déterminé», a conclu Geng Shuang.

    https://fr.sputniknews.com/international/201904041040600567-reaction-pekin-retrait-militaires-venezuela/

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  13. Un palace parisien attaqué par des individus encagoulés, plus de 350 000 euros de butin


    11:54 04.04.2019


    Une équipe de braqueurs a dérobé pour au moins 350.000 euros de bijoux et vêtements dans la nuit de mercredi à jeudi dans un palace parisien situé dans un quartier huppé de la capitale, a-t-on appris de sources policières.

    Selon les sources de l'AFP au sein de la police, deux personnes encagoulées et gantées ont pénétré vers 0H50 dans l'hôtel Peninsula, proche de l'Arc de Triomphe avant que l'un d'eux ne mette en joue les employés avec une arme.

    Un malfaiteur en a alors profité pour briser à l'aide d'une hache quatre vitrines où étaient exposés des bijoux de luxe et des vêtements.

    La première estimation du préjudice s'élève à entre 350.000 et 400.000 euros. L'inventaire était toujours en cours jeudi matin.

    Les auteurs de ce vol à main armée ont ensuite pris la fuite à bord d'une voiture conduite par un troisième complice. Celle-ci a été retrouvée quelques dizaines de minutes plus tard en feu à Neuilly-sur-Seine.

    Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de répression du banditisme.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904041040600262-braquage-hotel-peninsula-bijoux/

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    1. Petite précision, les attaquants ne portaient pas de 'gilets jaunes' et se seraient écriés 'Vive la Rapine en Marche !' avant de s'engouffrer dans une voiture escortée de motards.

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  14. SUISSE - DAVANTAGE D'ACCIDENTS MORTELS AVEC LES E-BIKE

    Selon l'Office fédéral de la statistique, le nombre d'accidents avec les vélos électriques est en augmentation. Pour une douzaine de personnes, l'accident a été fatal.


    04.04.2019, 12h08


    Le nombre d'accidents graves impliquant des vélos électriques poursuit son augmentation. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a recensé l'an dernier 321 victimes, soit 90 de plus qu'en 2017. Le deux-roues électrique a été fatal à douze personnes l'année passée.

    Tous types de vélos électriques confondus, «le nombre de victimes d'accidents graves chez les seniors de 65 ans et plus a connu une progression particulièrement marquée par rapport à 2017, passant de 45 à 106 personnes», détaille jeudi l'OFS à l'occasion de la publication de cette statistique annuelle, qui se base sur les chiffres de l'Office fédéral des routes (OFROU).

    La plus forte hausse du nombre de victimes d'accidents graves avec un vélo électrique rapide concerne elle la classe d'âge des 35-45 ans. Quarante-cinq personnes de cette tranche d'âge ont eu un accident avec un vélo électrique rapide, soit 21 de plus que l'année précédente.

    En 2014, le nombre d'accidents graves impliquant des vélos électriques s'était établi à 150. Ce chiffre a plus que doublé depuis, alors que la tendance est globalement à la baisse pour les autres groupes d'usagers.

    Moins de piétons tués

    Au total, 233 personnes ont trouvé la mort sur les routes suisses en 2018. Ce sont trois de plus qu'en 2017. Dans le détail, le nombre de motocyclistes (42), de cyclistes (27) et de piétons tués (43) a diminué, tandis que les morts ont augmenté du côté des automobilistes (79) et des conducteurs de vélos électriques.

    Les principales causes de ces accidents sont l'influence de la vitesse (37), l'alcool (24) et l'inattention (19).

    Le nombre de piétons fauchés mortellement sur les passages cloutés a nettement diminué, passant de 20 à 10 victimes. A l'inverse, le nombre de personnes tuées en dehors d'un passage a grimpé de 24 à 33 victimes.

    Plus de 18'000 accidents

    Après quatre années de baisse, le nombre de blessés graves est reparti à la hausse ( 6%) pour s'établir à 3873. Les motards ont été plus nombreux (1068), devant les cyclistes (877), les conducteurs de voitures (797) et les piétons (537), alors que l'OFS relève également 126 «autres».

    Au total, 18'033 accidents ont été comptabilisés l'an dernier sur les routes suisses. Ce chiffre est en légère augmentation ( 230) ces cinq dernières années. Ils ont causé la mort de 228 personnes. Trois mille six cent quarante victimes d'accidents en sont ressorties avec des blessures graves, et 14'165 avec des blessures légères.

    Le nombre de tués sur la route stagne et celui des blessés graves augmente, constate le Bureau prévention des accidents (bpa). Dans un communiqué, il demande de rendre d'améliorer la sécurité des routes et des véhicules, et de convaincre les usages de la router d'opter pour un comportement plus sûr au volant. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/davantage-accidents-mortels-ebike/story/25990534

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  15. MÉTÉO - LES VERGERS MENACÉS DE GEL EN VALAIS

    La nuit de jeudi à vendredi s'annonce particulièrement délicate pour les vergers valaisans car le thermomètre devrait descendre en dessous de zéro.


    04.04.2019, 13h31


    Si la couverture nuageuse se déchire durant la nuit de jeudi à vendredi, les températures vont baisser et le risque de gel sera bien réel. «Le moment le plus délicat se situe en général entre 4h et 8h du matin», a indiqué à Keystone-ATS Olivier Borgeat, directeur de l'Interprofession des fruits et légumes du Valais (IFELV).

    La situation est tendue pour les abricotiers, actuellement en fin de floraison, mais aussi pour les cerisiers, pruniers et poiriers dont la floraison en est à ses débuts. Moins avancée, la vigne ne risque rien, précise Jacques Rossier, chef de l'office valaisan d'arboriculture et cultures maraîchères.

    Reliés à une alarme

    Les producteurs de la plaine du Rhône, entre Sierre et St-Maurice, sont prêts à intervenir.

    La plupart sont reliés à une alarme émise par l'une ou l'autre des 81 stations météo qui couvrent le canton.

    Le moyen de lutte favoris est l'aspersion des arbres fruitiers avec de l'eau tirée de la nappe phréatique. La transformation de l'eau en glace libère de la chaleur qui va protéger le fruit, explique Jacques Rossier.

    Grosse casse en 2017

    Jusqu'au 20 mai environ, les épisodes de gel ne sont pas exclus dans la plaine du Rhône mais aussi sur les coteaux. A la fin avril 2017, les vignobles et les vergers avaient été durement frappés en Suisse.

    En Valais, la perte financière s'était montée à 70 millions de francs, soit 50 millions pour la viticulture et 20 millions pour l'arboriculture. L'aide du canton et de la Confédération avait totalisé 7,6 millions de francs. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/vergers-menaces-gel-valais/story/27529154

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    1. Les marmites en feu de mazout aux pieds des arbres sont de retour ! (les systèmes d'aspersion n'étant défendables qu'à faibles baisses de températures).

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  16. FRANCE VOISINE - LES CHUTES DE NEIGE PRIVENT LES FOYERS D'ÉLECTRICITÉ

    Quelque 35'000 foyers en Haute-Savoie, aux portes de Genève, sont privés ce jeudi matin de courant en raison de la neige.


    04.04.2019, 11h39


    Quelque 50'000 foyers étaient privés d'électricité jeudi matin dans les Alpes, où des lignes sont tombées au sol en raison de chutes d'arbres provoquées par la neige, selon Enedis, filiale du groupe EDF chargée de la gestion du réseau.

    La Haute-Savoie est la plus touchée avec 35'000 foyers concernés, contre 9000 en Isère et 6000 en Savoie, a indiqué Enedis sur Twitter.

    Les équipes du gestionnaire du réseau travaillent à rétablir le courant mais des routes coupées compliquent leur tâche, qui pourrait se prolonger jusqu'en soirée. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/chutes-neige-privent-foyers-electricite/story/29864555

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    1. Plus d'électricité = plus de chaudières à mazout, gaz ou charbon ! Si t'as pas ta cheminée: t'es mort !

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  17. DANEMARK - LES PARENTS DOIVENT SUIVRE UN COURS POUR DIVORCER

    Les Danois, qui peuvent divorcer en un clic, doivent désormais préalablement valider le programme en ligne «Coopération après le divorce» pour que leur mariage soit dissous.


    04.04.2019, 09h27


    Ils pouvaient jusqu'à présent divorcer en un clic, sans période de réflexion ni passage devant un juge. Depuis le 1er avril, dans le cadre du nouveau code du divorce, chaque parent doit avoir suivi un module d'une trentaine de minutes, disponible gratuitement et supposé les aider à naviguer dans leur nouvelle vie avec leurs enfants, faute de quoi ils restent mariés.

    Ce cours est issu du programme «Coopération après le divorce», une plateforme en ligne mise en place par des chercheurs de l'Université de Copenhague et adoptée par la classe politique comme un sésame pour les couples mariés qui se séparent.

    «Le cours numérique répond à certaines des questions les plus essentielles qui se posent lors d'un divorce», défend le ministre de l'Enfance et des Affaires sociales dans un commentaire à l'AFP.

    Dans les cas de séparation des couples non mariés, les parents peuvent également accéder au programme gratuitement sur simple demande. 54% des enfants danois naissent hors mariage.

    Disponible sur ordinateur mais aussi sous forme d'application, le programme compte au total 17 modules qui offrent des solutions concrètes à des situations potentiellement frustrantes: de l'organisation des anniversaires aux sorties d'école. Rien n'assure que les futurs divorcés utiliseront l'ensemble du programme.

    Un meilleur accompagnement

    La société civile réclame plus de prise en charge et d'accompagnement psychologique. «C'est un bon début. Une décision facile et bon marché», estime Trine Schaldemose, directrice-adjointe de Moedrehjaelpen, une association d'aide aux familles. Le cours est utile «mais seulement si le niveau de conflit (entre les parents) n'est pas trop élevé», ajoute-t-elle.

    Le Danemark a enregistré près de 15.000 divorces en 2018, soit 46,5% des mariages. 70% des mineurs vivent avec leurs deux parents. En 1980, ils étaient 85%.

    Dans ce pays où l'équilibre vie privée-vie professionnelle est une vertu cardinale, les parents sont également investis dans le quotidien de leur progéniture.

    En cas de séparation, le recours à la garde alternée est de plus en plus fréquent. Il a doublé en moins de dix ans, passant de 16% en 2009 à un tiers en 2018, d'après des chiffres du centre d'analyse et de recherches de l'Etat-providence (VIVE).

    Procédure simplifiée

    Dans les cas de divorce par consentement mutuel, la procédure est simplifiée au Danemark et se fait exclusivement en ligne sans recours à un avocat.

    «On part du principe que les gens sont assez mûrs pour savoir s'ils veulent divorcer ou pas», souligne Mai Heide Ottosen, chercheuse au VIVE.

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  18. Un soir sur le canapé conjugal, Henriette Fuchs a simplement rempli un document sur son ordinateur qui a ensuite été envoyé à son mari qui l'a signé. Le divorce était acté.

    A partir du 1er avril, les couples avec enfants mineurs, devront attendre trois mois, pendant lesquels ils sont sommés de suivre le cours en ligne, que leur divorce soit effectif. Henriette Fuchs a divorcé il y a trois ans après 11 ans de mariage et a immédiatement sauté sur l'occasion lorsqu'on lui a proposé d'utiliser le programme à titre d'essai.

    «C'est une bonne manière de rappeler aux parents qu'il y a des choses auxquelles ils doivent vraiment penser», assure la pétillante quadragénaire, mère de deux enfants de 7 et 10 ans. «Dans des situations où vous n'êtes pas très rationnel, cela vous force à réfléchir à comment vous vous sentez et comment vous pouvez gérer le moment», estime-t-elle.

    Une meilleure santé

    Testés sur 2500 Danois volontaires entre 2015 et 2018, les modules de «Coopération après le divorce» sont pourtant «saisissants», assure l'un de ces concepteurs, le psychologue Martin Hald, professeur associé à l'Université de Copenhague.

    «Dans 12 cas sur 14 nous avons constaté que le programme avait un effet modéré à fort sur la santé mentale ou physique: stress, dépression, anxiété, douleur physique ou mentale et nombre de jours d'absence», relève-t-il.

    Pour Henriette, ce n'était pas une recette miracle mais un outil bienvenu. «C'est comme s'ils avaient rassemblé tout ce qu'ils pensaient pouvoir faciliter ma vie dans une appli», félicite-t-elle.

    Pour s'inscrire, il suffit aux utilisateurs de cliquer sur un lien personnalisé envoyé par l'administration une fois la demande de divorce enregistrée, s'inscrire et suivre le cours dans les trois mois.

    Ce cours, unique dans son genre, a fait l'objet d'un large consensus dans la classe politique danoise, à l'exception des libéraux qui estiment que l'Etat ne devrait pas intervenir dans ce domaine.

    «Je suis favorable au fait que les gens ont la liberté de se marier et de dissoudre leur mariage sans que l'Etat s'en mêle», a déclaré à l'agence de presse Ritzau Laura Lindahl, en charge de la famille pour ce parti. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/parents-doivent-suivre-cours-divorcer/story/25756979

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    1. (...) La société civile réclame plus de prise en charge et d'accompagnement psychologique. «C'est un bon début. Une décision facile et bon marché», (...)

      bon marché ? A bon ?! Parce qu'il faut payer encore ?!

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  19. FRANCE - LE GRAND DÉBAT A COÛTÉ 12 MILLIONS D'EUROS

    La première restitution de cette tournée inédite est attendue lundi. Son coût approximatif est de 12 millions d'euros.


    04.04.2019, 12h55


    «On avait estimé le coût global entre 10 et 15 millions d'euros, on va être globalement à 12 millions d'euros», a expliqué Sébastien Lecornu, l'un des ministres coordinateurs de ce grand débat, en réponse à une question du sénateur Philippe Dominati (LR), inquiet de «coûts cachés».

    Ces 12 millions sont répartis notamment entre «6,2 millions d'euros pour le ministère de la Transition écologique et solidaire, 3,1 millions d'euros pour les services du Premier ministre, le SIG (service d'information du gouvernement, ndlr), et 1,7 million d'euros pour le ministère de l'Economie».

    Le reste est imputé «sur différents postes, notamment le ministère de l'Intérieur», a-t-il précisé, devant environ un gros tiers des sénateurs (120). «Douze millions d'euros, c'est le coût de la démocratie», a ajouté Sébastien Lecornu, soulignant qu'«une présidentielle, c'est 250 millions d'euros».

    L'autre ministre coordinateur du Grand débat, Emmanuelle Wargon, a de son côté précisé qu'«environ 1,5 million de personnes» avaient «participé directement à cet exercice démocratique».

    Selon elle, il y a eu «près de deux millions de contributions individuelles sur la plateforme, venant de 506'333 contributeurs individuels, 10'134 réunions d'initiatives locales référencées sur la plateforme, regroupant une estimation d'environ 500'000 participants» et «1424 personnes» tirées au sort et regroupées lors des 21 conférences citoyennes organisées dans toute la France.

    «Si on ajoute à cette mobilisation celle des contributeurs des cahiers citoyens, des stands mobiles et ceux qui ont écrit des courriers à la mission du grand débat, nous évaluons à environ 1,5 million» le nombre de personnes ayant participé au Grand débat.

    Critiques

    Face aux critiques de la sénatrice LR Christine Bonfanti-Dossat, estimant que cette expression n'était «pas celle de tous les Français», Emmanuelle Wargon a précisé que le grand débat allait permettre de «restituer la parole de Français, pas la parole de la totalité des Français, (..) néanmoins nous avons une masse significative de paroles dans des canaux très divers», a-t-elle insisté.

    «Mais nous aurons une masse critique plus que suffisante pour pouvoir dégager les orientations de ces paroles de Français dès lundi», a-t-elle assuré. Après la synthèse des restitutions lundi, le Premier ministre fera mardi une déclaration à la tribune de l'Assemblée, suivie d'un débat sans vote. Même exercice le lendemain devant le Sénat à majorité de droite. Les décisions d'Emmanuel Macron et de son exécutif sont ensuite attendues au plus tôt à partir de la mi-avril. Elles devraient s'étaler jusqu'à l'été, selon le gouvernement.

    Quelques sénateurs ont critiqué «l'opération de communication» du grand débat: la sénatrice Michelle Meunier (PS), a comparé le grand débat à «une opération interminable, un exercice de communication et une version Canada Dry du débat public», et le sénateur LR Philippe Pemezec à un «grand barnum».

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  20. Beaucoup de questions des sénateurs étaient dirigées vers le souci de la neutralité et de la fidélité de la restitution. «Je peux vous rassurer, l'exhaustivité de la parole sera traitée», a déclaré Emmanuelle Wargon. «La méthodologie sera rendue publique dès lundi, elle sera mise en ligne (...) et la totalité des données sera placée en Open Data, ce qui permettra aux équipes de chercheurs qui se sont déjà manifestés, je pense notamment à des équipes du CNRS, de pouvoir contribuer aussi à cette analyse». (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/grand-debat-coute-12-millions-euros/story/27033716

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    1. Payer 12 millions pour poser des questions QUI NE SERVENT A RIEN ! Car: La Démocratie est INTERDITE EN FRANCE !

      (...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)

      https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html

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  21. (...) Alerte à tous.
    Nous avons confirmation que la cartouche de lacrymogène référencé :
    GR56 fumigènes lacrymogène MP7 76 BP16
    contient du cyanure.
    Nous n'en connaissant le dosage en cyanure par contre.
    Cela signifie qu'il ne s'agit plus de simple lacrymogène, mais en réalité d'arme chimique interdite par les traités internationaux.
    Macron condamné avec fermeté sont usage en Syrie, mais il utilise ce type d' arme contre sont peuple. (...)

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  22. Comment terrifier les libéraux


    3 avril 2019
    Larry Kummer écrit par email:


    Journalistes responsables du climat, libéraux terrifiants d’aujourd’hui: «Un glacier de la taille de la Floride est sur le point de changer le cours de la civilisation humaine» par «Pakalolo» au Daily Kos.:

    Le glacier Waita dans l’Antarctique occidental est énorme et est souvent qualifié de glacier le plus dangereux de la planète. Il a également été surnommé le glacier Doomsday. Le glacier a deux pieds de niveau de la mer, mais plus important encore, c’est le «filet de sécurité» de quatre autres glaciers, qui maintient une élévation supplémentaire du niveau de la mer de 10 à 13 pieds (304 à 396 cm). Lorsque Thwaites s'effondrera, il emportera l'essentiel de l'Antarctique de l'Ouest. Ce n'est pas une nouvelle information pour ceux d'entre nous qui suivent la science. Par exemple, Eric Rignot en 2014 a déclaré que la perte de l'Antarctique de l'Ouest est imparable. (Vous pouvez écouter une excellente interview de 2019 entre Rignot et Radio Eco-shock sur l'Antarctique).

    Selon des chercheurs de l'Université de Washington en 2014, Thwaites est déjà en train de s'effondrer. "Les simulations indiquent que l'effondrement au stade précoce a commencé", note leur communiqué de presse. De plus, le glacier Thwaites est un «pivot» pour le reste de l’inlandsis antarctique occidental; son effondrement rapide «aurait probablement des retombées sur les bassins versants adjacents, minant ainsi une grande partie de l’Antarctique occidental».

    À propos de cette déclaration d'Eric Rignot en 2014. Elle est extraite d'un communiqué de presse de la NASA "La perte de glaciers dans l'Antarctique occidental semble imparable" qui annonce le "retrait généralisé et rapide de la ligne d'échouement rapide des glaciers Pine Island, Thwaites, Smith et Kohler, Antarctique occidental, à partir de 1992. à 2011 ”dans GRL, 12 mai 2014. La conclusion du document (avec la seule mention du moment):

    "Nous concluons que ce secteur de l'Antarctique occidental connaît une instabilité de la calotte glaciaire marine qui contribuera de manière significative à l'élévation du niveau de la mer au cours des décennies, voire des siècles à venir."

    Rignot fournit des détails supplémentaires dans le communiqué de presse. Aucune mention du moment dans l'histoire, ou de l'incertitude.

    «Ce secteur contribuera grandement à l'élévation du niveau de la mer dans les décennies et les siècles à venir. Selon une estimation prudente, il faudra peut-être plusieurs siècles pour que toute la glace se déverse dans la mer. »

    Ce ne sont que les deux premiers paragraphes. De longues citations de journalistes sur Wired and Rolling Stone. L'article continue pendant 2300 mots.

    Ajouté: La NASA dit en janvier 2019:

    Une gigantesque cavité - les deux tiers de la superficie de Manhattan et une hauteur de près de 300 mètres - se développant au fond du glacier Thwaites dans l’Antarctique occidental est l’une des nombreuses découvertes troublantes rapportées dans une nouvelle étude menée par la NASA sur le désintégration du glacier. Les résultats soulignent la nécessité d’observer de manière détaillée les dessous des glaciers de l’Antarctique pour calculer la rapidité avec laquelle le niveau de la mer va monter en réaction au changement climatique.

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  23. Les chercheurs s’attendaient à trouver des espaces entre la glace et le substrat rocheux au fond de Thwaites, où l’eau de mer pourrait s’écouler et faire fondre le glacier par le bas. La taille et le taux de croissance explosif du trou retrouvé les ont toutefois surpris. C’est assez gros pour contenir 14 milliards de tonnes de glace, et la majeure partie de cette glace a fondu au cours des trois dernières années.

    «Nous soupçonnons depuis des années que Thwaites n’est pas étroitement attaché à la roche en dessous», a déclaré Eric Rignot de l’Université de Californie à Irvine et du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena en Californie. Rignot est co-auteur de la nouvelle étude publiée aujourd'hui dans Science Advances. "Grâce à une nouvelle génération de satellites, nous pouvons enfin voir le détail", a-t-il déclaré.

    Notez la dernière citation de la NASA sur la possibilité de voir les détails pour la première fois. La chose est la suivante: avant qu’il n’existe de satellites évolués, ce genre d’activité se poursuivait pendant des millénaires, sans que l’on se rende compte. Les affaires continuent comme d’habitude pour les glaciers; ils fondent, se séparent et se vêlent dans la mer. La Terre et l'humanité ont survécu à l'époque et le seront maintenant. -Anthony

    https://site-trop-con-pour-en-faire-la-publicité

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    1. (...) Le glacier Waita dans l’Antarctique occidental est énorme et est souvent qualifié de glacier le plus dangereux de la planète. (...)

      A bon ?! Par qui ?

      (...) Le glacier a deux pieds de niveau de la mer, mais plus important encore, c’est le «filet de sécurité» de quatre autres glaciers, qui maintient une élévation supplémentaire du niveau de la mer de 10 à 13 pieds (304 à 396 cm). (...)

      Le glacier a deux pieds (60 cm de haut) de niveau de la mer ! avec près de 300 m sous l'eau !

      Ôh PUTAING ! LA MER VA MONTER ! (Sur quoi ? Hahaha !)

      (...) Selon une estimation prudente, il faudra peut-être plusieurs siècles pour que toute la glace se déverse dans la mer. » (...)

      OUF ! Tu m'as fait peur !

      (...) C’est assez gros pour contenir 14 milliards de tonnes de glace, (...)

      Ce qui représente même pas une goutte dans l'océan qui en pèse des milliards de milliards de fois plus ! HAHAHAHAHA !

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  24. L’incroyable univers des bactéries intestinales


    le 4 avril 2019

    - voir tableau sur site -

    Un récente étude parue dans le périodique scientifique Nature révèle l’extrême complexité du microcosme présent dans l’intestin humain. Cette étude a d’abord rassemblé les séquences d’ADNs génomiques et d’ARNs ribosomiques 16S disponibles dans les banques de données. Puis à l’aide de 20 échantillons de prélèvements de volontaires répartis entre l’Amérique du Nord et la Grande-Bretagne environ 10000 isolats de bactéries ont été identifiés et classés à l’aide de leur ARN 16S à l’aide de milieux de cultures spéciaux adaptés à ces bactéries. Sept-cent-trente-sept isolats ont été ajoutés à la collection avec parmi eux 107 nouvelles espèces se répartissant entre les actinobactéries, les bactéroïdes, les firmicutes et les protéobactéries. Cette collection additionnelle a été rapprochées des 617 séquences d’ADN déjà répertoriées.

    Au total 1354 génomes différents de bactéries intestinales sont maintenant connus représentant 530 espèces réparties dans 6 phyla, le phylum des firmicutes étant le plus diversifié. Parallèlement 2803 plasmides ont été identifiés et séquencés. Toutes ces données chiffrées montrent à quel point le population bactérienne intestinale est complexe et diverse. Les bactéroïdes avec 41 espèces indentifiées restent la famille prépondérante en nombre suivie par les firmicutes, les protéobactéries et les actinobactéries.

    La deuxième étape, la plus intéressante, a été consacrée aux propriétés métaboliques individuelles de chaque espèce. Un grand éventail de fonctions métaboliques a pu être démontré comme la production de vitamines et de cofacteurs mais aussi la présence d’activités enzymatiques particulières comme l’enzyme d’activation du formaldéhyde, première étape de la production de méthane présent chez certains firmicutes, ou encore les mécanismes de sécrétion de divers métabolites, depuis les acides aminés jusqu’aux cofacteurs complexes essentiels pour la « bonne santé » de l’organisme humain.

    Source : doi 10.1038/s41587-018-0009-7

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/04/04/lincroyable-univers-des-bacteries-intestinales/

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  25. La Loi sur les soins abordables est-elle inconstitutionnelle ?


    Judge Andrew P. Napolitano.
    le 4 avr. 2019


    "Si les dispositions de la Constitution ne sont pas respectées tant lorsqu'elles sont pincées que réconfortées, elles peuvent tout aussi bien être abandonnées." - le juge George Sutherland (1862-1942)

    On y va encore une fois. La bataille juridique autour de la constitutionnalité de la Loi sur les soins abordables - Obamacare - sera bientôt de retour devant le tribunal en raison des conséquences largement inattendues d'une série d'événements récents.

    Lors de la promulgation de l'ACA en 2010, il s'agissait d'un tabouret à quatre pieds. Le premier était une déclaration selon laquelle l'accès à un traitement de santé professionnel - même pour des conditions préexistantes - est un droit à garantir par le gouvernement fédéral. Deuxièmement, toutes les personnes aux États-Unis sont légalement tenues de souscrire une assurance maladie ou de se voir facturer le coût d’une police d’assurance par l’IRS - c’est ce que l’on appelle le mandat individuel. Troisièmement, tous les employeurs de 50 employés ou plus à temps plein fournissent une assurance maladie à leurs employés. Et quatrièmement, le gouvernement fédéral microgérerait la prestation des soins de santé et, avec les États, orchestrer et subventionner les soins de santé pour ceux qui ne les recevaient pas d'un employeur.

    En juin 2012, devant la Cour suprême, la contestation judiciaire de l'ACA visait essentiellement la clause de la Constitution relative au commerce, qui délègue au Congrès le pouvoir de réglementer le commerce entre États, et habilite le Congrès à contraindre les gens à s'y engager. l'achat d'une police d'assurance maladie. En tant que défunt président George H.W. Bush aimait demander: le Congrès peut-il me forcer à manger du brocoli?

    Lorsque la Cour suprême a tenu un vote préliminaire après des plaidoiries sur la constitutionnalité du mandat individuel, le total était de 5 à 4 pour l'invalider. Ensuite, le juge en chef John Roberts a douté. Il a vu les scrutins, qui ont montré que Mitt Romney devançait nettement le président Barack Obama lors de la prochaine course à la présidence, et que les républicains avaient l'air de vouloir capturer le Congrès. Il a expliqué à ses collègues qu'il serait préférable pour l'histoire et l'héritage de la cour que les organes politiques invalident des lois aussi controversées que l'ACA plutôt que les tribunaux.

    Il a donc conclu à la conclusion que la clause commerciale ne conférait pas le pouvoir de forcer l'entrée dans le commerce entre États, mais il avait besoin d'un moyen de sauver le mandat individuel. Rompant avec la majorité conservatrice de cinq membres du tribunal, il a expliqué que, bien que le Congrès ne puisse pas tout réglementer sous le soleil (ses pouvoirs en matière de réglementation sont limités par la Constitution), il peut tout taxer sous le soleil. Donc, si l'évaluation de l'IRS vis-à-vis de ceux qui ne parviennent pas à souscrire une assurance maladie est une taxe, le mandat individuel est constitutionnel.

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  26. Cet argument était novateur, dans une large mesure parce que les plaideurs contestant la constitutionnalité du mandat individuel et le ministère de la Justice qui le défendait ont tous fait valoir devant la cour que l'évaluation de l'IRS n'était pas une taxe. Le président Obama avait promis aux électeurs que la microgestion fédérale des soins de santé n'alourdirait pas le fardeau fiscal des particuliers. Les plaignants ont qualifié l'évaluation de sanction d'amende, de manière à déclencher une audience pour chaque personne à qui l'IRS avait imposé une évaluation.

    Le tribunal peut-il qualifier une loi de taxe lorsque tous les justiciables, y compris le gouvernement, ont insisté pour que ce ne soit pas le cas? Si un jury entend une affaire de collision à une intersection et que tous les témoins déclarent que le feu de signalisation réglant le véhicule du demandeur était vert, le tribunal doit indiquer au jury qu'il peut ne pas constater que le feu est orange ou rouge car le jury et le tribunal sont liés. par la preuve devant eux.

    Mais la Cour suprême est infaillible parce qu’elle est définitive, comme l’a déjà souligné le juge Robert Jackson. Il peut faire ce qu'il veut et appeler une pénalité ou une évaluation ou une commande pour manger du brocoli une taxe. Ce faisant, l'ACA a été sauvé.

    Puis, en 2016, Donald Trump a été élu président et, en 2017, un congrès républicain a adopté de nouvelles lois fiscales annulant le mandat individuel. il n'y a plus de conséquence sur l'IRS pour les personnes qui ne parviennent pas à obtenir une assurance maladie. L'année dernière, lorsque l'ACA, à l'exception du mandat individuel, a été contestée, un juge fédéral l'a déclarée inconstitutionnelle, car il n'y avait aucune taxe pour la récupérer. Malgré les vues du président Trump, le ministère de la Justice a défendu la Loi sur les soins abordables, tout comme son obligation légale.

    Maintenant, en appel, le DOJ dit qu'il ne défendra pas Obamacare. Il est presque inouï pour le DOJ de ne pas défendre en appel une contestation constitutionnelle d'une loi fédérale, en particulier une loi que la Cour suprême a confirmée, et en particulier une loi que le DOJ vient juste de défendre devant un tribunal de première instance. Les tribunaux sont incrédules et sceptiques lorsque le MJ change de position à 180 degrés au cours d’une affaire. Ce changement peut sérieusement miner la crédibilité du MJ. En outre, il peut saper la fidélité du président à son serment - de défendre et de défendre les lois, qu’il soit d’accord ou non avec elles.

    Pourtant, la loi actuelle n'est pas la même que celle que la Cour suprême a confirmée en 2012. Les autorités fédérales ne peuvent m'ordonner de porter une cravate rouge, mais elles peuvent me taxer si je ne le fais pas. Pas de taxe, pas de cravate rouge. Que feront les tribunaux ?

    Politiquement, il s’agit d’un grave problème pour les républicains. L'histoire montre qu'une fois qu'un avantage gouvernemental - ici, une assurance maladie subventionnée avec couverture garantie pour des affections préexistantes, bénéficiant maintenant à 21 millions d'Américains - commence à être versé, il est presque impossible politiquement de l'arrêter.

    Thomas Jefferson et Alexander Hamilton, qui se détestaient, avaient un point d'accord public. À savoir, si le trésor public devient un gouffre public et que le public le reconnaît, les électeurs n'enverront à Washington que ceux qui promettent de ramener à la maison la plus grosse part du gâteau - même s'il est inconstitutionnel.

    http://www.judgenap.com/post/is-the-affordable-care-act-unconstitutional

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  27. En Turquie, une femme tente d’arracher son hijab à une jeune musulmane (vidéo)


    17:22 04.04.2019


    Une femme a tenté d’enlever son hijab à une jeune fille après l’avoir agressée verbalement dans la ville turque d’Adana. Cet épisode a été filmé par des caméras de vidéosurveillance puis diffusé par une organisation luttant contre l’oppression des musulmans à travers le monde. La femme a par la suite été arrêtée.

    L'organisation indépendante Documenting Oppression Against Muslims (DOAM) a partagé sur sa page Twitter une vidéo montrant une attaque physique et verbale commise contre deux jeunes filles portant le hijab dans la ville turque d'Adana.

    On y voit une femme leur adresser violemment la parole, puis s'approcher et tenter d'enlever son hijab à l'une d'entre elles, tout en criant «c'est la République de Turquie et non pas l'Arabie saoudite», selon la légende de la vidéo.

    La femme a finalement été arrêtée par les forces de l'ordre, toujours selon la même source.

    Un épisode similaire s'est déroulé cette semaine dans les rues de Jakarta, la capitale de l'Indonésie. Un groupe de personnes a agressé verbalement et physiquement deux femmes portant des hijabs et a poussé l'une d'entre elles. La légende accompagnant la séquence indique que ce sont des partisans du gouvernement qui s'attaquent ainsi aux femmes: «Nos ancêtres n'ont pas de religion. Ce n'est pas un pays arabe», y lit-on. Les deux femmes ont fini par partir sous les huées.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201904041040605906-turquie-femme-hijab-jeune-musulmane/

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  28. Macron n'arrive pas à éteindre le feu nationaliste corse


    18:08 04.04.2019
    Oxana Bobrovitch


    Emmanuel Macron boucle sa tournée du Grand Débat avec une visite en Corse. La coalition Pè a Corsica, après un échange musclé avec l'Élysée, a mis en place une opération Isula morta à travers toute l'île. Sputnik France a interrogé des élus corses sur cette visite présidentielle.

    Ce 4 avril, des élus corses se sont retrouvés à Cozzano, un village rural de Corse-du-Sud, où vivent quelque 300 habitants. Emmanuel Macron s'y rend dans le cadre du Grand Débat pour échanger avec les maires, comme il l'a déjà fait dans d'autres régions. Seuls 150 des 360 maires de l'île ont répondu favorablement à cette invitation. Et les opérations de blocage, à l'appel de la coalition nationaliste corse appelant à une autonomie renforcée de la Corse, Pè a Corsica («Pour la Corse») se multiplient sur l'île. De nombreux Corses ont répondu «présents» à l'appel à l'opération Isula morta.

    Fait inédit depuis 2016, plusieurs plasticages de villas ont eu lieu ces derniers jours. Les autorités ont aussi retrouvé deux charges explosives, qui n'ont pas détonné, devant des bâtiments des finances publiques à Bastia. Malgré l'absence de revendication ou d'inscription sur place, les autorités estiment qu'il s'agit de « messages politiques » et les affaires ont été confiées à la section antiterroriste du parquet de Paris.

    Loin de se laisser troubler par ce climat tendu, après plusieurs échanges musclés entre la Corse et Paris, Emmanuel Macron a refusé l'invitation des dirigeants nationalistes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni à s'exprimer devant l'Assemblée de Corse.

    «Nous avons essayé de faire entendre raison à Emmanuel Macron, participé à des dizaines de réunions, mais tous les ministres que nous avons rencontrés avaient pour feuille de route d'"ignorer notre projet". Maintenant, Emmanuel Macron arrive en Corse et nous invite à participer à une opération de communication», tempête le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni.

    Pour le président de l'Assemblée, la rencontre à Cozzano «n'est pas une réunion qui permettrait d'engager un dialogue fructueux avec Paris.» Pourtant, la proposition de venir à l'Assemblée de Corse n'a rien d'exceptionnel: François Hollande, ainsi qu'un bon nombre de ministres l'ont fait. «C'est dommage, cela aurait pu être le début d'un dialogue,» regrette Jean-Guy Talamoni.

    «[À la rencontre à Cozzano, ndlr] il n'y aura pas l'ensemble d'élus représentatifs de la Corse, certifie à Sputnik Jean-Guy Talamoni. À mon avis, ce ne sont pas les soutiens de notre majorité territoriale, plutôt ceux de l'opposition.»

    De son côté, Jean-Martin Mondoloni, président du groupe d'opposition Per l'Avvene (droite régionaliste) au sein de l'Assemblée de Corse, se rend à la séance du Grand débat.

    «Je suis invité. J'ai l'habitude de me rendre là où on m'invite, explique à Sputnik Jean-Martin Mondoloni, y compris pour dire que je ne suis pas d'accord. Je ne suis pas macroniste de la première heure, je n'ai pas contribué à son élection, je serai à l'aise […] à Cozzano sans pour autant donner l'impression que je fais allégeance.»

    Pour Jean-Martin Mondoloni, le fait d'aller à ce rendez-vous fixé par Macron, «n'interdit pas de dialoguer après». Et il dénonce la façon de la majorité de «jouer au chat et la souris pour ne pas se parler et se dire des choses, y compris désagréables.»

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  29. «Cette posture n'apporte rien de bon à la Corse, affirme à Sputnik le président du groupe d'opposition Per l'Avvene. Voilà trois ans que les nationalistes essayent d'engager un rapport de force qui n'a strictement rien produit de positif en Corse. Si ça avait des vertus, ça se verrait.»

    Juste la veille de sa venue en Corse, Emmanuel Macron a accordé une interview exclusive à «Corse-Matin», qui a été vue comme une action de communication de plus par la majorité locale:

    «Le titre de l'interview d'Emmanuel Macron à "Corse-Matin" est très intéressant, puisqu'il parle d'"un dialogue pour l'histoire", analyse Jean-Guy Talamoni. C'est exactement ce que nous attendons: établir un dialogue qui permet de s'inscrire dans l'histoire en réglant la question corse — 40 années de conflits. Mais le contenu d'interview ne correspond absolument pas au titre. On n'y voit aucune avancée au bénéfice de la Corse, aucune prise en compte du projet qui a été validé par les Corses à 56% des suffrages.»

    Antoine Versini, maire du village montagnard de Cristinacce, à 150 km d'Ajaccio, fait partie des élus qui ont accepté l'invitation d'Emmanuel Macron, même s'il avoue que «Macron, ce n'est pas sa tasse de thé, loin de là». Pour lui aussi, l'interview dans «Corse-Matin» est «un coup de comm»»:

    «Pour moi, le ton [de l'interview, ndlr] est adouci. Sur le fond, cela ne bouge pas, il n'y a pas de signe fort, dit à Sputnik Antoine Versini. Sur la forme, il y a une petite évolution, mais Macron reste sur son texte fondateur du 7 février.»

    Malgré le regard critique sur les propos tenus par le Président de la République, le maire de Cristinacce va rencontrer Macron «pour faire passer des messages» et aussi pour «des propositions: sur la ruralité, par exemple.»
    «Nous devrions être honorés que ça se passe à Cozzano, qui donne un exemple de la vitalité rurale, qu'il faut mettre en avant comme un résultat des efforts conjoints de l'État et des collectivités,» appuie Jean-Martin Mondoloni.

    Pour le maire Antoine Versini, on devrait poursuivre le travail entamé par Jacqueline Gourauld, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, qui est venue dans sa commune Cristinacce, où «on a débattu de choses concrètes.» Des pas supplémentaires sont nécessaires, voilà les revendications qu'il a partagées avec Sputnik:

    «Je me demande quand le Président de la République décidera de faire un "plan Marshall" pour le rural profond et la montagne au niveau fiscal, mettre le paquet sur certaines matières premières — le bois, la viande, le lait.»

    Pour le maire de cette petite commune montagnarde, qui a récemment évoqué ses problèmes à Sputnik, des efforts devraient faits dans ce sens, à l'exemple de ceux qui ont été entrepris «dans les années 1980 pour la viticulture, ou plus tard pour les agrumes sur la côte orientale». «Ces trois matières premières peuvent donner une impulsion, comme cela a été fait avec les vignes, par exemple, auparavant», assure Antoine Versini.

    Un autre dossier que le maire compte évoquer avec le Président de la République, c'est la réforme fiscale. Et ses propositions sont bien concrètes.

    «À 80%, la Corse est au même niveau de fiscalité, tous sont logés à la même enseigne. Ici, on a proposé d'introduire la notion de "zone franche de montagne" et de lister les villages concernés, dit à Sputnik Antoine Versini. Il faut une volonté politique forte. Si c'est pour le saupoudrage de tout le monde, ce n'est pas la peine. Il faut renforcer les entreprises qui existent, puis inciter les gens à venir s'installer et travailler dans ces zones.»

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  30. Cette proposition pourrait faire partie de ce que Jean-Martin Mondoloni, le président du groupe Per l'Avvene, appellerait «un dialogue fertile, qui consiste à dire les choses qui ne vont pas.» Cela lui permet, entre les lignes, de dénoncer la position de la majorité nationaliste: «Pour cela, il ne faut pas tourner le dos à celui à qui on parle»:

    «Nous aurions besoin demain de l'État pour apporter les solutions beaucoup plus ambitieuses qui seraient de nature à répondre à la précarité, le fléau qui touche toutes les régions, particulièrement la nôtre, plaide Jean-Martin Mondoloni dans un entretien avec Sputnik. Les régions pauvres ont besoin de se positionner en quémandeurs de la solidarité nationale et des efforts que l'État induit en Corse.»

    Une position que ne partage pas Jean-Guy Talamoni: «Cela fait un an et demi que nous cherchons que notre projet, approuvé par la majorité absolue des Corses, soit discuté par les responsables parisiens. Ça fait presque un an et demi qu'ils méprisent sereinement le résultat du suffrage universel. Nous demandons juste une prise en compte des faits démocratiques, c'est tout.»

    «On lit dans l'interview [de Macron pour "Corse-Matin", ndlr] que "tout va bien", que "l'État fait beaucoup pour la Corse" et "Madame Gourault a fait un travail considérable", précise à Sputnik le président de l'Assemblée corse. Ce n'est pas l'avis des Corses.»

    Avant la venue du Président, un post Facebook largement relayé prétendait qu'Emmanuel Macron allait interdire le drapeau corse lors de son prochain déplacement sur l'île. L'Élysée a confirmé à Franceinfo que le drapeau corse ne serait pas présent à la tribune, mais les habitants pourront tout à fait «se promener dans la rue» avec la tête-de-Maure, symbole de l'île. Une habitude pour laquelle les Corses n'ont pas besoin d'une autorisation spécifique.

    «À Cristinacce, il y a toujours un drapeau corse à la mairie, assure Antoine Versini. Quand la ministre est venue, on avait — dans l'ordre protocolaire — les drapeaux français, européen et corse. Et dans le cortège, il aura des drapeaux corses, c'est certain.»

    Pour Jean-Martin Mondoloni, président du Per l'Avvene la question des signes extérieurs identitaires est beaucoup plus personnelle encore:

    «Le drapeau corse, je le porte dans mon cœur, dit Jean-Martin Mondoloni. Je n'ai pas besoin de l'accrocher à une fenêtre ni être péremptoire à ce sujet. La Corse est quelque chose d'intime, qui doit se construire respectueusement, d'une façon conciliée et conciliante avec l'État.»

    «Les gens qui acclameront Macron sur les routes ne seront pas nombreux, sincèrement, a confié à Sputnik Jean-Guy Talamoni la veille de la visite présidentielle en Corse. Si vous voyez quelques personnes sur les routes, je vous garantis que ce sont les figurants». Effectivement, le matin même plusieurs actions étaient organisées sur l'île: une manifestation de la CGT devant la préfecture de Haute-Corse à Bastia, plusieurs établissements scolaires de la région bloqués, une manifestation devant la gare de Bastia, des Gilets jaunes présents à l'embranchement du village de Cozzano. Les syndicats ont également organisé une manifestation devant la préfecture d'Ajaccio en présence de Jean-Guy Talamoni… qui refuse définitivement de «de jouer le rôle des figurants dans une opération de communication de la République» «Ce n'est pas notre fonction,» clame le président de l'Assemblée de Corse, ce qui lui a valu une pique de Joselyne Mattei Fazi, maire de Renno, en Corse-du-Sud, lors de la rencontre avec Macron: «Il est temps de renouer le dialogue avec ceux qui ne sont pas là aujourd'hui. Mais je pense que les absents ont toujours tort.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201904041040608109-macron-en-corse-pour-boucler-tournee-grand-debat-national/

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  31. Loi anticasseurs: le Conseil constitutionnel censure l'interdiction de manifester


    19:23 04.04.2019


    Le Conseil a censuré l'article de la loi «anticasseurs» qui permettait à l'autorité administrative d'interdire de manifestation toute personne présentant une «menace d'une particulière gravité pour l'ordre public».

    Le texte sur la prévention des violences dans les manifestations, qualifié de loi «anticasseurs», a été censuré par le Conseil constitutionnel.

    Le Conseil a censuré ce jeudi l'article de la loi «anticasseurs» qui permettait à l'autorité administrative d'interdire de manifestation toute personne présentant une «menace d'une particulière gravité pour l'ordre public».

    «Les dispositions contestées laissent à l'autorité administrative une latitude excessive dans l'appréciation des motifs susceptibles de justifier l'interdiction», a indiqué le Conseil.

    Il a par contre validé les autres dispositions du texte voté le 12 mars dernier qui autorisent notamment les fouilles de sacs et de véhicules aux abords des manifestations et créent un délit de dissimulation volontaire du visage puni d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

    Début janvier, Édouard Philippe a annoncé vouloir adopter une nouvelle loi qui permettrait «de sanctionner ceux qui ne respectent pas l'obligation de déclaration préalable d'une manifestation». Le projet initial de cette loi a été proposé par le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904041040606172-france-loi-casseurs/

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  32. Gilet jaune matraqué: Castaner donne sa définition de la violence policière



    20:32 04.04.2019


    Interrogé sur l’incident avec un Gilet jaune matraqué par un policier lors de l’acte 20 à Besançon, le ministre de l’Intérieur a affirmé n’avoir jamais vu un policier attaquer un manifestant. Il a aussi lancé un appel, lors d’un entretien accordé à France 2, à ne pas faire d’amalgame entre les violences policières et le recours à la force.

    Christophe Castaner a confirmé n'avoir jamais vu un policier attaquer un manifestant ou un journaliste depuis le mois de janvier où il avait fait cette déclaration pour la première fois. Sa confirmation survient suite à une question de la présentatrice des 4 vérités de France 2, voulant savoir s'il pouvait rester aussi affirmatif après qu'un Gilet jaune a été violemment matraqué à la tête par un policier lors de l'acte 20 à Besançon.

    La veille, dans une vidéo diffusée par PureTele, le ministre de l'Intérieur avait affirmé qu'il n'y avait pas «d'images de violence policière» dans cet incident.

    Répondant à la question de la présentatrice de France 2, le ministre de l'Intérieur a souligné qu'il y avait une différence entre le fait que la police utilise la force et les violences policières. Il a également demandé de ne pas faire d'amalgame:

    «Dans une manifestation violente, au moment où vous avez des émeutes urbaines, la police charge, c'est sa responsabilité, elle est là pour garantir l'ordre public. Et d'ailleurs, elle est la seule légitime à pouvoir utiliser la force. Donc il peut y avoir des blessés. Mais attention à l'amalgame, ce ne sont pas des violences policières», a-t-il affirmé.

    Christophe Castaner a ensuite donné une définition de la violence policière: «C'est un acte intentionnel pour blesser quelqu'un». Cependant, il a refusé de commenter l'incident avec le Gilet jaune matraqué au sujet de savoir si cet acte était délibéré: «Il y a une enquête, je ne vais pas me prononcer sur le sujet».

    La veille, le ministre de l'Intérieur avait insisté qu'il ne s'agissait pas de violence policière mais d'«une scène où un policier dans l'action, au moment d'une charge, a effectivement poussé quelqu'un».

    Une vidéo filmée par une journaliste de Média 25 montre un policier frapper à la tête un Gilet jaune avec sa matraque lors de l'acte 20 à Besançon. Entre-temps, un autre policier ramasse au sol un objet ressemblant à une grenade lacrymogène.

    Citée par France Bleu, la préfecture «affirme que le manifestant aurait été vu en train de ramasser une grenade de gaz lacrymogène» et rappelle que la manifestation n'était «pas déclarée».

    https://fr.sputniknews.com/france/201904041040612424-castaner-violence-policiere-gilets-jaunes/

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  33. Les commissaires de police toucheraient des primes à la garde à vue

    Au lendemain de l'examen de la réforme de la garde à vue, le Syndicat de la magistrature a affirmé que les commissaires de police "touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées".


    Le Monde avec AFP


    Les commissaires de police "touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées dans leur commissariat", a affirmé, vendredi 21 janvier sur RFI, le secrétaire général du Syndicat de la magistrature, Mathieu Bonduelle, au lendemain de l'examen à l'Assemblée nationale de la réforme de la garde à vue.

    "CELA MOTIVE À PLACER EN GARDE À VUE"

    "La garde à vue est devenue un indicateur de performance du travail policier. C'est un peu comme si on disait qu'un juge va être payé au nombre de personnes incarcérées", a dénoncé le dirigeant syndical. "Je ne dis pas que le policier lui-même est payé comme ça mais les commissaires touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées dans leur commissariat" et "les crédits du commissariat dépendent de ce nombre-là", a-t-il affirmé.

    "Vous comprenez bien que cela motive à placer en garde à vue, y compris des gens qu'on n'aurait pas dû placer en garde à vue", a regretté Mathieu Bonduelle.
    "Le premier facteur de cette explosion [des gardes à vue] n'est pas juridique, il est politique. C'est ce qui s'appelle la politique du chiffre qui est dénoncée pour le coup par tous les syndicats de policiers (mais) qui est complètement déniée par le gouvernement", a argumenté le magistrat.

    L'Assemblée nationale a voté la présence de l'avocat tout au long de la garde à vue, réforme imposée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel. Pour Mathieu Bonduelle, cette réforme "contrainte" est menée par un gouvernement qui "fait le minimum" et n'a "pas d'ambition réelle".

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2011/01/21/syndicat-de-la-magistrature-les-commissaires-de-police-touchent-des-primes-a-la-garde-a-vue_1468523_3224.html

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  34. C8 IL REÇOIT DES MILLIERS DE MENACES DE MORT... CLASSÉES SANS SUITE !

    Pierre Liscia, chroniqueur des «Terriens du dimanche» avait refusé de serrer la main de Rachid Nekkaz, le 10 mars dernier. Une avalanches de messages injurieux et menaçants lui avaient été adressés sur Facebook.


    04.04.2019, 19h28


    Pour avoir refusé de serrer la main du candidat à la présidentielle algérienne Rachid Nekkaz sur le plateau des «Terriens du Dimanche», le 10 mars dernier, le chroniqueur Pierre Liscia a reçu des milliers de messages haineux sur son profile Facebook.

    Certains de ces messages injurieux allaient même jusqu'à des menaces de mort. Liscia a évalué à près de 200 000 le nombre de ces interventions électroniques.

    Le chroniqueur de C8 avait porté plainte, mais il vient d'être informé que ces dernières étaient classées sans suite par la police, Facebook ayant refusé de communiquer les coordonnés des possesseurs des comptes insultants, ceux-ci se trouvant à l'étranger.

    Et Pierre Liscia, scandalisé, de constater: «Aujourd’hui en France, vous pouvez être victime d’un raid numérique massif de plus de 20 000 messages de haine et d’insultes à caractère raciste, antisémite et homophobe – dont des centaines de menaces de mort – sans que la justice n'y puisse rien. Ma plainte a été classée sans suite».

    «Je me réserve le droit d'utiliser toutes les voies de recours possibles», a ajouté le jeune homme.

    (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/people/recoit-milliers-menaces-mort-classees-suite/story/29054937

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