17:31 20.04.2019
En France, les médecins dénoncent l’existence d’un fichage des patients Gilets jaunes soignés dans les hôpitaux, affirmant qu’on leur demande de faire de la délation. Le Conseil national de l'Ordre des médecins vient de saisir la Direction générale de la santé et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Le Gilet jaune qui a eu sa main arrachée par une grenade près de l'Assemblée nationale début février a porté plainte vendredi 19 avril après avoir appris dans la presse l'existence d'un fichage des manifestants venant se faire soigner dans les hôpitaux, via le logiciel SIVIC (Système d'Identification unique des Victimes), a annoncé France Info.
Cette pratique a été dénoncée par le docteur Gérald Kierzek, urgentiste à l'Hôtel-Dieu, qui en avait été témoin.
«On nous demande d'appeler l'administrateur de garde pour lui signaler les patients issus des manifestations des Gilets jaunes», a-t-il ainsi déclaré à France Info.
«Le fichier SIVIC, c'est un fichier utilisé en cas d'attentat, quand il y a un grand nombre de victimes… C'est de la délation qu'on nous demande de faire», s'est-il indigné.
L'avocat du Gilet jaune à l'origine de la plainte, Me Arié Alimi, a confié au média «que ce fichage est illégal, discriminatoire parce qu'il discrimine en raison de l'appartenance politique. Et en plus il est profondément odieux puisqu'il vise des personnes qui… ont subi des mutilations».
L'AP-HP ne nie pas le recensement de ces blessés. Elle explique le faire sur demande de l'Agence régionale de santé, pour «organiser leur prise en charge».
Selon France Info, le Conseil national de l'Ordre des médecins a saisi le ministère de la Santé et la CNIL pour obtenir des explications.
(...) Les médecins révoltés par l’obligation de ficher les Gilets jaunes blessés(...)
RépondreSupprimerSeulement les gilets jaunes ou casseurs islamistes, flics, curés, tous confondus ?
«GILETS JAUNES» - NOUVELLES VIOLENCES À PARIS LORS DE L'ACTE XXIII
RépondreSupprimerDes heurts ont éclaté samedi après-midi dans la capitale française lors des manifestations des «gilets jaunes».
20.04.2019, 17h44
L'acte 23 des «gilets jaunes» a rassemblé samedi 27'900 manifestants en France, dont 9000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur. Ces chiffres font apparaître un fléchissement de la mobilisation. La journée a été marquée par de nouvelles échauffourées dans la capitale française.
Samedi dernier, 31'100 personnes avaient défilé à travers l'Hexagone, dont 5000 dans la capitale, selon des chiffres officiels régulièrement contestés par les «gilets jaunes».
Dans le centre de Paris, plusieurs milliers de personnes avaient commencé à défiler à la mi-journée dans le calme, sous un grand soleil, pour réclamer davantage de pouvoir d'achat et de justice sociale.
Mais en début d'après-midi, des échauffourées ont éclaté dans la manifestation parisienne, près de la place de la Bastille. Un peu plus loin, aux abords de la place de la République, la tension a resurgi et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et procédé à plusieurs charges.
Au milieu de scooters incendiés, des manifestants jetaient bouteilles et autres projectiles dans leur direction. Certains criaient «Suicidez-vous, suicidez-vous», faisant référence à la vague de suicides sans précédent qui frappe la police nationale depuis le début de l'année.
Plus de 60'000 policiers et gendarmes ont été déployés dans tout le pays et des lieux symboliques interdits préventivement, à commencer par les abords de la cathédrale Notre-Dame. Sur les Champs-Élysées, également interdits, les forces de l'ordre filtraient les passants. La célèbre avenue avait été saccagée le 16 mars.
Les autorités appréhendaient cette semaine la présence de «casseurs». Dans un tweet, la préfecture de police a appelé les manifestants à se «désolidariser des groupes violents». A la mi-journée, la police avait procédé à Paris à plus de 11'000 contrôles préventifs. A 13h00, 110 personnes avaient été placées en garde à vue dans la capitale, selon le parquet.
A Bordeaux, traditionnelle place forte du mouvement, une petite foule défilait sur un itinéraire canalisé par des forces de police très mobiles, bloquant les accès à l'hypercentre, ce qui provoquait quelques face-à-face tendus.
«On vient depuis le début, pour les injustices, la pauvreté», dit Loïc, chef d'entreprise manifestant en famille. «Il y a moins de monde que d'habitude», notait-il.
A Toulouse, des milliers de personnes se sont rassemblées en début d'après-midi place Jean-Jaurès, précédées par des dizaines de motards en gilet jaune. «J'ai la trouille, mais ça ne va pas m'arrêter de venir», assure Claudine Sarradet, retraitée de l'éducation nationale.
«N'oubliez pas les misérables»
Ce samedi, les manifestants s'étaient principalement donné rendez-vous dans la capitale à l'orée d'une semaine où Emmanuel Macron doit dévoiler ses réformes tirées du grand débat national.
Attendue lundi dernier, l'annonce par le président Macron des grandes pistes de réformes avait été différée en raison de l'incendie à Notre-Dame.
Cette communion nationale autour de Notre-Dame a suscité des grincements de dents chez certains «gilets jaunes», notamment face aux promesses de dons de centaines de millions d'euros des plus grandes fortunes françaises pour aider à la reconstruction.
«C'est une bonne chose, cet argent pour Notre-Dame. Mais quand on voit ce qu'on peut débloquer en quelques heures...», résumait Jean François Mougey, retraité de la SNCF. «Victor Hugo vous remercie pour Notre-Dame de Paris, mais n'oubliez pas les misérables», proclamait une banderole, reprenant le tweet humoristique du romancier Ollivier Pourriol.
(afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/premieres-echauffourees-paris/story/17884334
Des Gilets jaunes aspergés d’eau bleue à Paris, un moyen de «marquage» ? (images)
RépondreSupprimer20:07 20.04.2019
Le canon à eau utilisé par les forces de l’ordre à Paris pendant l’acte 23 des Gilets jaunes a lancé du liquide de couleur bleue, ce serait un moyen de «marquer» les manifestants, indiquent les médias, alors que d’après la gendarmerie, un produit de marquage doit être «incolore».
Les forces de l'ordre ont fait ce samedi 20 avril usage d'un canon à eau avec marqueur de couleur bleue place de la République à Paris lors de la 23e journée de mobilisation des Gilets jaunes, comment le montrent les images prises par un correspondant de Sputnik et les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Selon les médias, il s’agit d’un produit nommé PMC (produit de marquage codé) et destiné à tracer les fauteurs de troubles après la dispersion du cortège, qui a déjà été évoqué à la mi-mars par le Premier ministre Édouard Philippe à l’issue du 18e acte des Gilets jaunes en France.
Toutefois, selon le pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, les PMC doivent être des dispositifs «indétectables à l'œil nu, inodores et incolores (non-toxiques)».
Le 19 mars, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a précisé qu’il y avait deux types de marqueurs chimiques, un «coloré» et l’autre «transparent», destinés à faciliter l’interpellation de personnes soupçonnées d’être impliquées dans des infractions. Le ministre n'a pas fourni d’autres détails, indiquant simplement qu'ils pourraient être diffusés via «les engins lanceurs d'eau».
https://fr.sputniknews.com/france/201904201040825992-canon-eau-couleur-bleue-gilets-jaunes-paris/
En proie au feu: les flammes de l’acte 23 à Paris (photos, vidéos)
RépondreSupprimer19:50 20.04.2019
Plusieurs incendies mineurs ont marqué l’acte 23 des Gilets jaunes à Paris, avec de nombreux véhicules, scooters et poubelles mis à feu au passage des protestataires.
Comme prenant la relève de l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l'acte 23 des Gilets jaunes a été émaillé par de multiples départs de feu dans les rues de Paris.
Selon les médias locaux, c'est le XIe arrondissement, près de la place de la République, qui a été le plus touché par les incendies:
Plusieurs feux de poubelles ont été allumés dans le cortège parisien, des feux de scooters ont également été signalés:
Les pompiers de Paris ont du intervenir dans de nombreuses rues du centre. D'après la RTBF, des chantiers ont également été vandalisés par les protestataires qui souhaitaient utiliser du matériel comme projectiles.
Sur son compte Twitter, la préfecture de police a exhorté les manifestants à se désolidariser des groupes violents afin de laisser les forces de l'ordre intervenir.
Les Gilets jaunes ont promis une mobilisation exceptionnelle pour le samedi 20 avril, à l'issue du grand débat national. À Paris, des milliers de manifestants se sont rassemblés à Bercy, dans le sud-est de la capitale, avant de partir en direction de République, dans un cortège déclaré en préfecture.
Au total, 5.000 policiers et gendarmes ont été déployés dans la capitale, sans compter les effectifs de la préfecture de Paris. Aux environs de 16h30, près de 200 interpellations ont été recensées et 122 personnes dont quatre mineurs placées en garde à vue, selon le parquet de Paris.
https://fr.sputniknews.com/france/201904201040825573-gilets-jaunes-acte-23-paris-feu/
Moins de 25 % des diplômés des collèges peuvent répondre à ces 4 questions simples
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 20/04/2019 - 11h28
Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Les Américains sont devenus insensibles à l'intelligence financière. Ce n’est pas plus évident qu’un récent sondage Sallie Mae, selon lequel les diplômés des collèges ne peuvent même pas répondre à de simples questions sur des concepts financiers, tels que les intérêts.
Les statistiques ne paraissent pas bonnes pour les États-Unis, pays profondément endetté, accro au consumérisme et ignorant totalement de tout cela. Il n'y a pas si longtemps, SHTFP a signalé qu'un simple Américain sur 10 est en mesure d'obtenir un A sur un test élémentaire de sécurité financière.
Et même les diplômés de l’université, qui ont probablement des dizaines de milliers (sinon plus) de dettes à cause de leurs études, n’ont guère appris à gérer leurs finances personnelles. Le grand drapeau rouge vient de la société de services bancaires aux particuliers Sallie Mae. La société a publié sa nouvelle étude intitulée «Majoring in Money», qui portait sur des concepts financiers de base à des centaines d'étudiants de niveau collégial diplômés et diplômés jusqu'à l'âge de 29 ans. Les résultats sont inquiétants.
Sallie Mae a posé à ces personnes quatre questions sur le crédit et les intérêts, et moins d'un sur quatre ont répondu correctement.
1. Accumulation d’intérêts:
Supposons que vous ayez 100 $ dans un compte d'épargne et que le taux d'intérêt soit de 2% par an. Après 5 ans, combien pensez-vous que vous auriez dans le compte si vous laissiez l'argent pour grandir ?
a. Plus de 102 $
b. Exactement 102 $
c. Moins de 102 $
d. Pas certain
2. Effets du comportement de paiement sur le coût du crédit:
En supposant que les personnes suivantes possèdent la même carte de crédit avec le même taux d’intérêt et le même solde, qui paiera le plus d’intérêts sur leurs achats par carte de crédit au fil du temps ?
a. Joe, qui effectue le paiement minimum sur sa facture de carte de crédit chaque mois
b. Jane, qui paie le solde de sa carte de crédit au complet chaque mois
c. Joyce, qui paie parfois le minimum, paie parfois moins que le minimum et omet un paiement sur sa facture de carte de crédit
d. Tous paieront le même montant d'intérêts au fil du temps
e. Pas certain
3. Impact des délais de remboursement sur le coût du crédit:
Imaginez qu’il existe deux options pour rembourser un prêt et que les deux ont le même taux d’intérêt. Si vous disposez des fonds nécessaires, quelle option choisiriez-vous pour minimiser vos coûts totaux sur la durée du prêt (c’est-à-dire tous vos paiements combinés jusqu’à ce que le prêt soit entièrement remboursé) ?
a. L'option 1 vous permet de rembourser le prêt en 10 ans
RépondreSupprimerb. L'option 2 vous permet de rembourser le prêt en 20 ans
c. Les deux options ont le même coût sur la durée du prêt
d. Pas certain
4. Terminologie d'intérêt:
Lequel des termes suivants définit le mieux le terme «capitalisation des intérêts» ?
a. Le type d’intérêt facturé sur les prêts à solde élevé
b. L'addition des intérêts impayés au solde du capital d'un prêt
c. Intérêts facturés lorsque vous retardez les paiements sur votre prêt
Le fait que nous ayons une génération entière, en grande partie diplômée d'université, qui ne peut pas répondre à ces questions ne présage rien de bon pour notre avenir en tant que société. Ne pas connaître les réponses à ces questions pourrait coûter très cher aux gens. Selon Market Watch, Sallie Mae a révélé une carte de crédit à 83% des diplômés de l'enseignement supérieur, mais seulement environ six sur dix déclarent payer le solde intégral et à temps chaque mois. Couplé au fait que près de sept étudiants sur dix contractent des prêts étudiants, avec une dette moyenne de près de 30 000 $, le déclin de l'intelligence financière est évident.
Il existe des moyens d'apprendre les bases de la finance personnelle. Le livre Total Money Makeover de Dave Ramsey a beaucoup aidé, et Ramsey est peut-être le gourou des finances personnelles le plus connu. Il adopte une approche «sans dette» qui a fonctionné non seulement pour lui-même, mais aussi pour d’autres. Il propose également un guide facile à suivre, surnommé «les pas de bébé», qui guidera les gens vers la liberté financière.
D’autres ressources sont celles de Rich Dad, Poor Dad, de Robert Kiyosaki: Ce que les riches enseignent à leurs enfants au sujet de l’argent que les classes pauvres et les classes moyennes n’en ont pas !
Les deux livres sont d'excellentes ressources pour enseigner les bases de l'argent et des finances personnelles que personne n'apprend dans ses écoles primaires.
* * *
Les réponses sont 1: A, 2: C, 3: A et 4: B
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-19/less-25-college-graduates-can-answer-4-simple-money-questions
Escobar: l'état profond contre. Wikileaks
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 20/04/2019 - 23h30
Écrit par Pepe Escobar via la Fondation pour la culture stratégique,
L'acte d'accusation de Julian Assange, préparé par le FBI, ressemble à un homme mort qui marche. Aucune preuve. Aucun document. Pas de témoignage infaillible. Juste un feu croisé de conditions ...
Mais ne sous-estimez jamais la contorsion juridique des fonctionnaires américains. Bien qu’Assange ne puisse être qualifié de journaliste et d’éditeur, l’affidavit vise essentiellement à l’accuser de conspirer pour commettre un espionnage.
En fait, l'accusation n'a même pas été attribuée à Assange d'avoir piraté un ordinateur américain et obtenu des informations classifiées; c’est peut-être qu’il en a peut-être discuté avec Chelsea Manning et qu’il avait peut-être l’intention de tenter le coup. Les accusations pour crimes de pensée à la Orwellienne n’ont rien de mieux. Il ne manque plus qu’un logiciel d’IA pour les détecter.
Le conseiller juridique de Assange, Geoffrey Robertson - qui représente également un autre prisonnier politique stellaire, le brésilien Lula - va droit au but (19:22 minutes);
"La justice à laquelle il est confronté est la justice ou l'injustice en Amérique ... J'espère que les juges britanniques croiront suffisamment en la liberté d'information pour rejeter la demande d'extradition."
C’est loin d’être fait. Ainsi, la conséquence inévitable; L’équipe juridique d’Assange s’apprête à prouver, sous la conduite d’un tribunal britannique, que cet acte d’accusation de complot en vue de commettre un piratage informatique par le gouvernement américain n’est qu’un hors-d’œuvre pour des accusations d’espionnage ultérieur, au cas où Assange serait extradé sur le sol américain.
Tout sur Vault 7
John Pilger, entre autres, a déjà souligné la manière dont un plan de destruction de WikiLeaks et Julian Assange avait été élaboré dès 2008 - à la fin du régime Cheney - concocté par la branche d'évaluation du contre-espionnage cybernétique du Pentagone.
Il s'agissait de criminaliser WikiLeaks et de dénigrer Assange personnellement, en utilisant des «troupes de choc… enrôlées dans les médias - celles qui sont censées garder les choses au clair et nous dire la vérité».
Ce plan reste plus qu’actuel - vu la façon dont l’arrestation d’Assange a été couverte par la plupart des médias grand public américains / britanniques.
En 2012, déjà à l'ère Obama, WikiLeaks détaillait l'étonnante «ampleur de l'enquête du grand jury américain» en soi. L'USG a toujours nié l'existence d'un tel grand jury.
«Le gouvernement des États-Unis a mis en place et coordonné une enquête pénale interinstitutions commune sur Wikileaks, qui repose sur un partenariat entre le Département de la défense (DOD), notamment: CENTCOM; SOUTHCOM; l'Agence de renseignement de défense (DIA); Agence des systèmes d'information de la défense (DISA); Quartier général de l'armée (HQDA); Division des enquêtes criminelles de l'armée américaine (CID) pour USFI (Forces américaines en Irak) et 1re Division blindée (AD); Unité d'enquête sur les crimes informatiques de l'armée américaine (CCIU); 2ème armée (US Army Cyber Command); Dans ce cadre ou en plus, trois enquêtes du renseignement militaire ont été menées. Grand jury du Département de la justice (MJ) et du Bureau fédéral d’enquête (FBI), du Département d’État (DOS) et du Service de sécurité diplomatique (DSS). En outre, Wikileaks a fait l’objet d’une enquête menée par le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI), le Bureau du responsable de la lutte contre l’intelligence nationale (ONCIX), la Central Intelligence Agency (CIA); le comité de surveillance de la Chambre; le Comité interinstitutions du personnel de la sécurité nationale et le PIAB (Comité consultatif du président sur le renseignement). "
RépondreSupprimerMais ce n’est qu’en 2017, à l’ère Trump, que le Deep State est devenu totalement balistique; C’est à ce moment-là que WikiLeaks a publié les fichiers Vault 7, détaillant le vaste répertoire de la CIA en matière de cyber-espionnage et de piratage.
C'était la CIA en tant qu'empereur nu comme jamais auparavant - y compris les opérations de surveillance loufoques du Center for Cyber Intelligence, un homologue de la NSA ultra-secret.
WikiLeaks a acheté Vault 7 au début de 2017. À l'époque, WikiLeaks avait déjà publié les fichiers DNC - ce que l'imprévisible Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) prouvait systématiquement qu'il s'agissait d'une fuite, et non d'un piratage.
Le récit monolithique de la faction Deep State, aligné sur la machine Clinton, était que «les Russes» avaient piraté les serveurs de la DNC. Assange a toujours été catégorique; ce n'était pas le travail d'un acteur d'Etat - et il pouvait le prouver techniquement.
Il y avait un mouvement vers un accord, négocié par un des avocats de Assange; WikiLeaks ne publierait pas les informations les plus accablantes de Vault 7 en échange de l’interview sécurisée d’Assange par le département de la Justice des États-Unis (DoJ).
Le DoJ voulait un accord - et a fait une offre à WikiLeaks. Mais alors le directeur du FBI, James Comey, l'a tué. La question est pourquoi.
C’est une fuite, pas un bidouillage
Certaines reconstructions théoriquement saines du mouvement de Comey sont disponibles. Mais l’important, c’est que Comey savait déjà - via ses liens étroits avec le sommet de la DNC - que ce n’était pas un bidouillage; c'était une fuite.
L’ambassadeur Craig Murray a souligné maintes et maintes fois (voir ici) comment les fichiers DNC / Podesta publiés par WikiLeaks provenaient de deux sources américaines différentes; l’un au sein de la DNC et l’autre aux États-Unis.
Comey n'avait rien à «enquêter». Ou il y en aurait eu si Comey avait ordonné au FBI d'examiner les serveurs de la DNC. Alors pourquoi parler à Julian Assange ?
La publication par WikiLeaks en avril 2017 des mécanismes de protection contre les logiciels malveillants intégrés dans «Grasshopper» et «Marble Framework» était en effet une véritable bombe. C’est ainsi que la CIA insère des chaînes de langue étrangère dans le code source pour les déguiser d’origine russe, iranienne ou chinoise. L’inestimable Ray McGovern, membre de VIPS, a souligné que Marble Framework "détruit cette histoire sur le piratage russe."
RépondreSupprimerRien d'étonnant à ce que le directeur de la CIA, Mike Pompeo, ait accusé WikiLeaks d'être une «agence de renseignement non étatique hostile», habituellement manipulée par la Russie.
Joshua Schulte, l'auteur présumé des fuites de Vault 7, n'a pas encore comparu devant un tribunal américain. Il ne fait aucun doute que le gouvernement américain lui proposera un marché s’il agresse pour témoigner contre Julian Assange.
C’est une route longue et sinueuse, à parcourir dans au moins deux ans, si Julian Assange doit être extradé aux États-Unis. Deux choses pour le moment sont déjà claires. Le gouvernement américain est obsédé par la fermeture définitive de WikiLeaks. Et pour cette raison, Julian Assange n’obtiendra jamais de procès équitable devant le «prétendu« tribunal de l’espionnage »» du district oriental de Virginie, comme l’a expliqué en détail John Kiriakou, ancien officier de la lutte antiterroriste de la CIA.
Pendant ce temps, la diabolisation non-stop de Julian Assange se poursuivra, fidèle aux directives établies il y a plus de dix ans. Assange est même accusé d’être un agent d’information américain et WikiLeaks un groupe dissident du Deep State.
Peut-être que le président Trump transformera le Deep State hégémonique en un témoin Assange contre la corruption de la DNC; ou peut-être que Trump a complètement cédé à «l'agence de renseignement hostile», Pompeo et son gang de la CIA, cherchant du sang. C’est un jeu d’ombres ultra-high stakes - et le spectacle n’a même pas commencé.
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-20/escobar-deep-state-vs-wikileaks
Un "désastre de la diversité" raciste et sexiste se profile dans l'IA grâce à des programmeurs masculins de race blanche
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 20/04/2019 - 23:00
Désolé les hommes blancs, vous l'avez encore fait.
Selon une nouvelle étude menée par l'Institut AI Now de l'Université de New York, nous risquons de nous trouver dans un avenir d'IA racistes, réticentes, sexistes, qui risquent "de reproduire ou de perpétuer les préjugés historiques et les déséquilibres de pouvoir", rapporte The Guardian.
Les exemples cités incluent des services de reconnaissance d'images établissant des classifications offensantes des minorités, des chatbots adoptant le discours de haine et la technologie Amazon ne permettant pas de reconnaître les utilisateurs aux couleurs de peau plus sombres. Les biais des systèmes construits par le secteur de l'IA peuvent être largement attribués au manque de diversité sur le terrain même, a indiqué le rapport. -Le gardien
"L'industrie doit reconnaître la gravité de la situation et admettre que ses méthodes existantes n'ont pas permis de résoudre ces problèmes", a déclaré l'auteur du rapport, Kate Crawford. "L'utilisation de systèmes d'IA pour la classification, la détection et la prédiction de la race et du sexe nécessite une réévaluation urgente."
Comme le rapport l'indique, plus de 80% des professeurs d'Amnesty International sont des hommes, tandis que le super-sexisme «progressiste» de Silicon Valley n'aide pas non plus. L'équipe de recherche sur l'IA de Facebook, par exemple, ne compte que 15% de femmes. Microsoft se situe à 10%. Cela n’empêche que les femmes ne représentent que 18% des majors en informatique - c’est le pourcentage exact d’auteurs qui présentent leurs travaux lors de conférences importantes sur l’IA.
Via filaire
Le «racisme déclaré» des technologies de pointe est également exposé: 2,5% seulement de l'effectif de Google est noir, tandis que Facebook et Microsoft représentent chacun 4%. Cela pourrait-il être la raison pour laquelle l'IA de Microsoft, Tay, s'est transformée en un denier de l'Holocauste déchaîné après un "apprentissage automatique" d'Internet sur une période de 24 heures:
Pourquoi cela arrive-t-il ? Selon le rapport, ce n’est pas le fait que beaucoup moins de femmes entrent en informatique malgré près de 20 ans d’encouragement à ce que les femmes décrochent un diplôme en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques. Le problème est "le pipeline" - c’est-à-dire que l’industrie (dominée par les libéraux) est raciste et sexiste.
Malgré plusieurs décennies d’études en cours d’évaluation évaluant le flux de candidats diversifiés de l’école à l’industrie, il n’ya pas eu de progrès substantiels en matière de diversité dans le secteur de l’IA. L’accent mis sur le pipeline n’a pas abordé des problèmes plus profonds liés aux cultures sur le lieu de travail, aux asymétries de pouvoir, au harcèlement, aux pratiques d’embauche restrictives, à la rémunération injuste et à la symbolique qui poussent les gens à quitter ou à éviter complètement de travailler dans le secteur de l’IA. -AI Now Institute
Quelles sont les recommandations de NYU pour sauver le monde de l'IA méticuleuse qui ne respecte pas les "déséquilibres historiques"?
RépondreSupprimer1. Publiez les niveaux de rémunération, y compris les bonus et l’équité, dans tous les rôles et catégories d’emploi, ventilés par race et par sexe.
2. Mettre fin à l'inégalité des salaires et des opportunités, et fixer des objectifs d'équité salariale / avantages qui incluent les travailleurs contractuels, les intérimaires et les fournisseurs.
3. Publier des rapports de transparence sur le harcèlement et la discrimination, y compris le nombre de réclamations au fil du temps, les types de réclamations soumises et les mesures prises.
4. Changer les pratiques d'embauche pour maximiser la diversité: inclure un recrutement ciblé au-delà des universités d'élite, assurer une focalisation plus équitable sur les groupes sous-représentés et créer davantage de possibilités pour les entrepreneurs, les intérimaires et les fournisseurs de devenir des employés à temps plein.
5. S'engager à faire preuve de transparence en ce qui concerne les pratiques d'embauche, notamment en ce qui concerne la manière dont les candidats sont qualifiés, rémunérés et promus.
6. Augmenter le nombre de personnes de couleur, de femmes et d'autres groupes sous-représentés aux échelons supérieurs des sociétés d'IA dans tous les départements.
7. S'assurer que les structures d'incitation des dirigeants sont liées à une augmentation de l'embauche et à la rétention de groupes sous-représentés.
8. Pour les lieux de travail académiques, assurer une plus grande diversité dans tous les espaces
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Et rappelez-vous, l'industrie de l'IA:
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-20/racist-sexist-diversity-disaster-looming-ai-thanks-white-male-programmers
Ils ont très bien compris qu'avec l'arrivée de l'Internet le racisme - inventé par les merdias - allait disparaître ! Car, en forums, on ne sait pas à qui l'on parle ! Un homme ou une femme ? Un noir ou une blanche ? Religion ou pas ? Son âge ?
SupprimerD'où la volonté d'induire en erreur l'ensemble même de la toile en en contrôlant la totalité des messages dans 'ce qui peut être dit et ce qui ne doit pas' !
RépondreSupprimerLa mort de l'éducation en Amérique
par Tyler Durden
Samedi, 20/04/2019 - 17h30
Écrit par W.J.Astore via BracingViews.com,
Atout ! Mueller ! Connivence !
Je sais: qui se soucie de l'éducation de nos enfants alors que le rapport Mueller expurgé domine les ondes sur CNN, MSNBC et les autres réseaux «d'actualités» du câble ?
Je m'inquiète. J'ai passé quinze ans en tant que professeur d'histoire, enseignant principalement aux étudiants de premier cycle dans des collèges à orientation technique (Air Force Academy; le Pennsylvania College of Technology). Ce que j'ai vécu, c'est la mort lente de l'éducation en Amérique. Le déclin de l’idéal de favoriser la pensée créatrice et critique; l'abandon de l'idée de développer et d'inciter les jeunes à participer intelligemment et passionnément à l'expérience démocratique américaine.
Au lieu de cela, l’éducation est souvent une forme de contrôle social, ou simplement un moyen de parvenir à une fin, purement instrumentale plutôt que source d’inspiration. L'éducation des zombies.
De nos jours, l'éducation en Amérique consiste à former pour une vocation, du moins pour certains. Il s’agit d’apprendre pour gagner de l’argent, c’est-à-dire développer des compétences dites commercialisables qui aboutissent (on espère) à un salaire respectable. Au Penn College, on m'a encouragé à rencontrer mes étudiants «au moment où ils en avaient le plus besoin». On m'a dit qu'ils étaient mes «clients» et que j'étais leur «fournisseur». L'éducation, en somme, était transactionnelle plutôt que transformationnelle. Gardez les étudiants en classe (et payez les frais de scolarité) et priez pour que vous puissiez les inspirer à voir que les sciences humaines ne sont pas seulement «un facteur de remplissage» pour leur emploi du temps - et leur vie.
En tant que professeur d'université, j'ai eu de la chance. J'ai enseigné cinq cours par semestre (une charge d'enseignement typique dans les collèges communautaires), souvent dans deux ou trois matières. Le nombre d'élèves par classe était en moyenne de 25 à 30; j'ai donc pu connaître certains de mes élèves. J'avais l'équivalent d'un mandat, avec un bon salaire et des avantages décents, contrairement aux professeurs auxiliaires d'aujourd'hui qui souffrent d'un faible salaire et de peu d'avantages, voire aucun. J'ai aimé mes élèves et j'ai essayé de les mettre au défi et de les inspirer au mieux de mes capacités.
Tout ceci est une préface à l'article remarquable de Belle Chesler sur TomDispatch.com, "Rendre les écoles américaines moins belles encore: une leçon de grand niçois sur le nihilisme éducatif". Chesler, professeur d'arts visuels au lycée, évoque le sous-financement chronique de l'éducation et comment il restreint la démocratie en Amérique. Elle parle ici des frustrations de classes trop grandes pour être enseignées:
[La taille des classes est devenue tellement grande] Je ne me souvenais plus du nom de mes étudiants, je ne pouvais pas suivre la notation et les évaluations habituelles que nous sommes supposés faire et je me sentais dépassée par le stress et l’anxiété. Pire que tout, j’ai été incapable de fournir le soutien émotionnel que j’essaie normalement de donner à mes étudiants. Je ne pouvais pas écouter parce qu’il n’était pas temps.
Sur le chemin du travail, j'étais effrayé; sur le chemin du retour, effrayé par des sentiments d'échec. L’expérience de cette année-là a été démoralisante et humiliante. Mon amour pour mes étudiants, ma passion pour les matières que j'enseigne et, finalement, mon identité professionnelle m'ont toutes été dépouillées. Et qu'est-ce qui a été perdu pour les étudiants ? Un enseignement de qualité et un mentorat pour adultes, ainsi que l’accès à des ressources vitales - sans parler de la perte de confiance en l’une des institutions supposées de l’Amérique, l’école publique…
RépondreSupprimerEn réalité, une société qui refuse d'investir de manière adéquate dans l'éducation de ses enfants refuse d'investir dans l'avenir. Pensez-y comme le nihilisme à grande échelle.
Nihilisme, en effet. Pourquoi croire en rien ? Parlez de l'éducation des zombies!
Ce que l'Amérique est témoin, écrit-elle, n'est rien de moins qu'une tragédie nationale:
Les écoles publiques représentent l’une des institutions fondamentales de la démocratie américaine. Cependant, en tant que société, nous nous sommes écartés du fait que les institutions mêmes qui ont réellement fait la grandeur de l’Amérique ont été dévastées et minées par une pensée à court terme, la cupidité des entreprises et un manque de respect démesuré pour notre avenir collectif.
La vérité est qu'il y a de l'argent pour l'éducation, pour les écoles, pour les enseignants et pour les étudiants. Nous n’avons simplement pas choisi de donner la priorité aux dépenses d’éducation, nous avons donc envoyé un message clair et clair aux étudiants: l’éducation n’a pas vraiment d’importance. Et lorsque vous financez essentiellement l'éducation pendant plus de 40 ans, vous laissez les enfants moins confiants dans les institutions américaines, ce qui est une véritable tragédie.
Veuillez lire l'intégralité de son article ici sur TomDispatch.com. Et demandez-vous pourquoi nous refusons l’avenir de nos enfants? Pourquoi obtenons-nous des diplômes de zombies sans forme plutôt que de citoyens conscients?
Peut-être que Trump a tout de même une certaine pertinence pour cet article après tout: "J'aime les personnes peu instruites", a déclaré Trump. Qui a dit que Trump mentait toujours ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-20/death-education-america
(...) Le déclin de l’idéal de favoriser la pensée créatrice et critique; l'abandon de l'idée de développer et d'inciter les jeunes à participer intelligemment et passionnément à l'expérience démocratique américaine. (...)
SupprimerLe 'W.J.Astore' n'en sait pas plus qu'un enfant de 4 ans ! 'l'expérience démocratique américaine' ! HAHAHAHA ! IL N'Y A PAS DE DÉMOCRATIE EN RÉPUBLIQUE ! Puisque la Démocratie EST le CONTRAIRE de la dictature.
La violence du gilet jaune éclate à nouveau et se propage en Libye; 137 arrêtés
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 20/04/2019 - 16h05
De nouveaux affrontements ont éclaté samedi entre les manifestants de Gilets Jaunes et la police anti-émeute française au cours de la 23ème semaine consécutive de manifestations en France. Selon Euro News, la police avait arrêté 137 manifestants à 15h40 CEST (15h40 heure locale).
Les autorités ont annoncé qu'elles s'attendaient à des manifestations plus violentes à la suite de l'incendie catastrophique survenu lundi à la cathédrale Notre-Dame. Certains manifestants ont contesté environ 1 milliard d'euros (1,12 milliard USD) promis jusqu'à présent pour restaurer le monument historique de certaines des familles les plus riches du pays, y compris les propriétaires des groupes de luxe LVMH et Kering, la famille Bettencourt située derrière l'empire de la beauté L'Oréal, et de nombreuses entreprises telles que BNP, Total, Société Générale et Sanofi, selon Euro News.
Plusieurs manifestants ont clairement fait allusion à l'incendie catastrophique survenu lundi à la cathédrale Notre-Dame, qui a provoqué une vague de chagrin national et un empressement des familles et des sociétés riches à s'engager à verser environ 1 milliard d'euros (1,12 milliard de dollars) pour sa reconstruction.
"Des millions pour Notre-Dame, qu'en est-il pour nous, les pauvres ?" lire une pancarte portée par un manifestant. "Tout pour Notre-Dame, rien pour les malheureux", lit un autre panneau évoquant le roman bien connu de Victor Hugo. -Reuters
La police a déclaré que "des groupes violents se sont formés au cours de la procession" et ont demandé aux "Gilets jaunes non violents" de se dissocier de ces groupes, de laisser les forces de l'ordre et les services d'urgence intervenir ".
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré que les services de renseignement s'attendaient à ce que les émeutiers descendent dans les rues de plusieurs villes, dont Toulouse, Montpellier et Bordeaux, mais "plus particulièrement à Paris".
"Les émeutiers n'ont visiblement pas été touchés par ce qui s'est passé à Notre-Dame", a ajouté Castaner, critiquant la "polémique" et "les théories du complot les plus absurdes" qui ont fait surface après l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame lundi. Il a également condamné les appels lancés sur les médias sociaux pour manifester près du monument ravagé.
"La menace est grave et appelle à une présence renforcée", a-t-il déclaré. -Euro Nouvelles
Un périmètre de sécurité restera autour de Notre-Dame jusqu'à lundi, alors que quelque 60 000 policiers ont été déployés à travers le pays.
Cela dit, le taux de participation de samedi a été nettement réduit, selon le ministère de l'Intérieur - avec seulement 9 600 personnes manifestant dans toute la France, dont 6 700 à Paris. La semaine dernière, 7 500 manifestants ont assisté à la manifestation, ce qui est bien moins que les 282 000 qui se sont rendus le 17 novembre, le premier jour des manifestations.
Les vestes jaunes font rage à Tripoli
RépondreSupprimerAlors que les Paris Jaquettes Paris ont marqué samedi avec plus d'incendies et de heurts avec la police, des centaines de leurs homologues à Tripoli, la Libye s'est manifestée vendredi pour protester contre la campagne militaire offensive de l'homme fort Khalifa Haftar dans la capitale libyenne. - accusant la France et Macron de le soutenir, selon TheLocal.
"Nous sommes surpris par la conduite de la France face à l'attaque de Tripoli", a lu un panneau tenu par un manifestant.
Des portraits du président français Emmanuel Macron et des dirigeants égyptiens et saoudiens ont également été portés par des manifestants ou placés sur le sol pour que des personnes puissent les piétiner.
Haftar est perçu par ses alliés - l'Égypte et les Émirats arabes unis - comme un rempart contre les islamistes qui se sont établis en Libye après le soulèvement de 2011 qui a renversé et tué le dictateur Moammar Kadhafi.
"Les autres pays doivent cesser de s'immiscer dans les affaires libyennes", a déclaré Haifa Ferjani, un manifestant âgé de 23 ans.
"La France dit que c'est un ami mais soutient secrètement ceux qui attaquent notre ville et nos maisons", a ajouté la jeune femme. -Le local
Vendredi, l'ambassade de France en Libye a tweeté en arabe que Paris était "opposée à l'attaque" de Tripoli, appelant à un cessez-le-feu entre toutes les parties et à une négociation pacifique.
Le président Trump, quant à lui, a apporté son soutien à Haftar, qui lui a téléphoné au téléphone la semaine dernière en tant que général et son armée nationale libyenne (LNA) assiégeant la capitale.
Selon le communiqué de la Maison Blanche, Trump "a reconnu le rôle important du maréchal Haftar dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières de la Libye. Les deux hommes ont discuté d'une vision commune de la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable".
Haftar - qui a renforcé le contrôle de l'est de la Libye au cours des deux dernières années et a balayé le sud du pays en janvier, cherche à s'emparer de Tripoli et à prendre le contrôle militaire de l'ensemble du pays - et a pénétré ces dernières semaines dans la capitale.
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-20/yellow-vests-rage-again-spreads-libya-137-arrested
Un Gilet jaune sur Notre-Dame: «Qui donne l’argent ? Les plus gros pollueurs !»
RépondreSupprimer22:51 20.04.2019
L’incendie qui a dévasté la cathédrale Notre-Dame serait «un truc voulu» qui profiterait notamment aux grandes entreprises, de «gros pollueurs» qui font des dons importants pour sa reconstruction, d’après un Gilet jaune de l’Yonne interrogé par Sputnik à Paris.
Une grande partie des millions d’euros promis pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris provient des «plus grands pollueurs de France et du monde» qui en profiteront pour se faire détaxer, a déclaré à Sputnik Jean-Louis Coutant, couvreur-zingueur de Champlost dans l'Yonne, qui s’est rendu ce samedi 20 avril à Paris pour l’acte 23 des Gilets jaunes.
«Quand je vois les gens qui donnent à l’heure actuelle pour Notre-Dame, c’est vrai Notre-Dame est un monument historique, c’est un patrimoine, on doit le protéger. Mais quand je vois qu’ils ont sorti tant de millions, de milliards d’euros en quelques jours, alors qu’on voit des gens qui crèvent de faim, je me demande […]. Et en plus ce sont des gens qui polluent! Qui donne l’argent ? Total, Shell, Auchan […] parce qu’ils vont être détaxés de la taxe carbone. Ils vont donner de l’argent, on va les féliciter. Ce sont les plus gros pollueurs de France et même du monde !», a lancé M.Coutant.
L’acte 23 des Gilets jaunes se déroule dans un contexte particulier après une semaine marquée par l’incendie de Notre-Dame à Paris. Pour l’artisan yonnais, qui participe pour la 18e fois au mouvement, l’incendie de la cathédrale, ses causes et conséquences l’ennuient actuellement plus.
«Il faut donner, c’est notre patrimoine. Mais le montant d’argent qui s’est fait en deux jours, c’est aberrant. Pour moi, l’histoire de Notre-Dame, c’est un truc qui était voulu. Moi, qui est de la campagne, à 30 km d'Auxerre, quand j'ai vu ça, j'ai dit c'est le gouvernement, c'est un truc voulu pour relancer… le Macron, parce que c’est le sauveur de Notre-Dame. Il va dire au bout de cinq ans… Il va faire travailler les gens. Mais il va faire travailler qui ? Toutes les grandes structures! Moi, ils ne m’ont pas appelé», s’indigne-t-il.
Un incendie a fortement endommagé le 15 avril Notre-Dame de Paris. La flèche et une grande partie du toit de la cathédrale se sont effondrés. Selon le procureur de la République de Paris, la piste accidentelle est privilégiée. D’après les pompiers, le feu serait «potentiellement lié» aux travaux de rénovation de ce monument historique, le plus visité d'Europe. Le Président Macron a annoncé le 16 avril qu'il voulait que la cathédrale soit rebâtie d'ici cinq ans.
Depuis l'incendie, les contributions pour la reconstruction ont afflué en masse, d'Apple à la Banque centrale européenne (BCE) en passant par des milliers d'anonymes, dépassant les 900 millions d'euros. Le géant pétrolier Total a offert 100 millions, comme la famille Pinault — le groupe LVMH et la famille Arnault, première fortune de France, 200 millions, de même que la famille Bettencourt-Meyers et le groupe L'Oréal.
https://fr.sputniknews.com/france/201904201040827799-gilet-jaune-notre-dame-incendie-dons/
Acte 23: une statue de Jeanne d'Arc à Toulouse déguisée en hommage à Assange (images)
RépondreSupprimer22:13 20.04.2019
À Toulouse, les Gilets jaunes ont décidé samedi 20 avril de rendre hommage à Julian Assange en faisant participer à leur manifestation... la statue en bronze de Jeanne d'Arc dont le visage a été couvert d'un masque à l'effigie du fondateur de WikiLeaks.
Avec un gilet fluorescent au bout de sa lance et un masque de Julian Assange sur son visage, la statue de Jeanne d'Arc s'est présentée samedi 20 avril sous un nouveau jour en marge de l'acte 23 des Gilets jaunes à Toulouse.
Fait intéressant: après une restauration complète, la statue équestre de Jeanne d'Arc a été réinstallée sur son piédestal sur la place du même nom, le 11 avril 2019, a annoncé la mairie de Toulouse.
Et c'est le 11 avril que le fondateur de WikiLeaks a été arrêté après avoir passé près de sept ans dans l'ambassade d'Équateur à Londres. Nombreux ont été les Gilets jaunes qui lui ont rendu hommage.
L'Équateur a privé Julian Assange de son droit d'asile diplomatique. La police britannique a annoncé pour sa part qu'il avait été arrêté conformément à un mandat délivré en 2012 pour non comparution au tribunal.
Julian Assange est recherché par la justice de plusieurs pays. Il risque d'être extradé vers les États-Unis où il fait objet de poursuites judiciaires. Il est en effet accusé d'avoir publié en 2010 de nombreux documents américains classifiés concernant les guerres en Irak et en Afghanistan.
https://fr.sputniknews.com/france/201904201040827343-france-gilets-jaunes-toulouse-assange/
EN CONTINU Après Notre-Dame, l’acte 23 des Gilets jaunes tendu partout en France
RépondreSupprimer18:41 20.04.2019
L’acte 23 des Gilets jaunes se déroule dans un contexte très particulier. Après une semaine marquée par l’incendie de Notre-Dame, les Gilets jaunes comptent bien manifester à l'issue du Grand débat national tandis que la police craint à nouveau la présence de casseurs dans les cortèges.
Après qu'Emmanuel Macron a reporté ses annonces post-Grand débat national suite à l'incendie destructeur de Notre-Dame de Paris, les manifestants n'ont pas renoncé pour autant à une mobilisation exceptionnelle.
EN DIRECT: Des centaines de Gilets jaunes rassemblés devant Bercy pour l'acte 23
Depuis plusieurs semaines, les rassemblements de ce samedi 20 avril inquiètent les élus et les forces de l'ordre. Plus de 60.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour «assurer la sécurité des Français et garantir la liberté de manifester sans danger», a annoncé la veille Christophe Castaner, ajoutant que les «casseurs seront à nouveau au rendez-vous».
L'attention des autorités se focalise particulièrement sur Paris: le préfet de Paris, Didier Lallement, a annoncé vendredi qu'une seule manifestation «au titre des Gilets jaunes» avait été autorisée, celle qui partira de la Basilique Saint-Denis pour arriver au campus de Jussieu. Deux autres manifestations «problématiques», qui auraient dû s'achever sur les Champs-Élysées ou emprunter les quais près de Notre-Dame, ont été interdites.
LIRE AUSSI: Après des tensions aux alentours, l'acte 23 se poursuit place de la République
21:29
Un Gilet jaune venu exprimer sa colère à Paris parle de ses attentes à Sputnik
La cathédrale Notre-Dame de Paris après l'incendie du 15 avril 2019
Un Gilet jaune sur Notre-Dame: «Qui donne l’argent? Les plus gros pollueurs !»
22:45 20.04.2019
L’incendie qui a dévasté la cathédrale Notre-Dame serait «un truc voulu» qui profiterait notamment aux grandes entreprises, de «gros pollueurs» qui font des dons importants pour sa reconstruction, d’après un Gilet jaune de l’Yonne interrogé par Sputnik à Paris.
19:15
Peu nombreux sont les manifestants place de la République où la situation s’est calmée dans la soirée. Vers 18h50, il n’y restait qu’une centaine de personnes.
19:09
Selon le bilan du ministère de l’Intérieur, cette 23e manifestation des Gilets jaunes a réuni 27.900 manifestants dans toute la France, dont 9.000 à Paris.
Le Nombre jaune a quant à lui décompté beaucoup plus de manifestants: 101.125 dans 115 communes, ce qui est le premier bilan dressé aux environs de 18h30.
18:55
En soirée, la mobilisation à Toulouse était encore loin de se calmer
Selon des témoignages de manifestants et de journalistes sur place, plusieurs personnes ont été prises pour cible par des tirs de LBD.
18:21
Le canon à eau utilisé place de la République à Paris lançait du liquide bleu, ce serait un moyen de «marquer» les manifestants
Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019
RépondreSupprimer© Sputnik .
Le 18 mars, Édouard Philippe avait déjà annoncé que les forces de l'ordre auraient recours au «marquage» lors des manifestations.
Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019
Des Gilets jaunes aspergés d’eau bleue à Paris, un moyen de «marquage»? (images)
20:03 20.04.2019
Le canon à eau utilisé par les forces de l’ordre à Paris pendant l’acte 23 des Gilets jaunes a lancé du liquide de couleur bleue, ce serait un moyen de «marquer» les manifestants, indiquent les médias, alors que d’après la gendarmerie, un produit de marquage doit être «incolore».
18:05
A Lyon, la police a fait usage de gaz lacrymogène, d'après des vidéos publiées sur Twitter
D'après LyonMag, les premiers tirs de gaz lacrymogène ont eu lieu à 16h, lorsqu'une partie du cortège a tenté de remonter jusqu'aux Cordeliers, un site interdit à la manifestation.
Pour la première fois, les Gilets jaunes se sont donné rendez-vous dans le Vieux-Lyon en raison du périmètre établi par la préfecture, qui empêche les manifestants de se rendre dans une partie de l'hypercentre, précise le journal lyonnais Le Progrès.
17:58
Une marche des Gilets jaunes se déroule à Bordeaux alors que l'accès à l'hyper-centre ville reste interdit
Selon France 3, la manifestation se tient dans le calme malgré quelques tirs de lacrymogènes.
17:55
Selon un bilan provisoire du parquet de Paris, 122 personnes ont été placées en garde à vue dans la capitale
Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019
17:45
Six black blocs ont été interpellés avec des cocktails Molotov et des feux d'artifice à Paris, d'après Actu 17
A 15 heures, 137 personnes avaient été interpellées par les forces de l'ordre à Paris en marge ou au cours de la manifestation des Gilets jaunes pour l'acte 23. Parmi elles, six individus qui avaient une banderole «I'm black bloc don't panik sauf si t'es flic!» et un sac contenant 18 cocktails Molotov, des feux d'artifice, plusieurs bombes lacrymogènes, et des masques, note Actu 17.
Un sapeur-pompier, âgé de 29, a été notamment interpellé rue de Dunkerque pour «participation à une manifestation et détention et transport de produits incendiaires». En compagnie de personnes soupçonnées d'être des black blocs, l'homme avait dans son sac «sapeurs-pompiers» des fumigènes et du matériel pour fabriquer des cocktails Molotov.
17:35
Une personne aurait été blessée par un tir de LBD sur la place de la République à Paris, rapporte le correspondant de Sputnik sur place
Selon un message publié par un internaute sur Twitter à peu près à la même heure, un «journaliste a été blessé à la main par un flash-ball» à Paris. La vidéo publiée dans ce message montre un blessé portant un casque blanc avec une inscription Press.
16:50
RépondreSupprimerSelon l'Intérieur, le nombre de manifestants ce 20 avril est en hausse par rapport au samedi précédent. 9.600 Gilets jaunes manifestaient à 14h00 dans toute la France, dont 6.700 à Paris.
Le syndicat France police-policiers en colère parle quant à lui de 90.000 manifestants en France à 16h00.
16:25
Un individu a été plaqué au sol et maîtrisé violemment par les forces de l'ordre.
16:12
Les journalistes violemment repoussés par les forces de l'ordre place de la République
Acte 23 sur la place de la République, le 20 avril
L'acte 23 des Gilets jaunes se déroule place de la République avec des heurts sporadiques
15:48 20.04.2019
Après des tensions aux alentours, l'acte 23 s'est poursuivi dans un calme relatif place de la République. Peu après, la tension est montée d'un cran et les journalistes ont été repoussés par les forces de l'ordre.
15:47
Le magasin Go Sport place de la République attaqué par des casseurs et par des pilleurs cagoulés
Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019
Deux magasins pillés par des individus cagoulés place de la République (vidéos)
16:33 20.04.2019
Les vitrines des magasins Habitat et GO Sport ont été brisées avant qu’ils ne soient pillés par des casseurs sur la place de la République, à Paris, où la présence de Gilets jaunes est importante.
15:03
Un policier a été blessé, selon les images transmises par notre correspondant sur place.
14:54
128 interpellations à Paris annoncées pour l’instant par la préfecture
14:52
Ambiance tendue place de la République, la manifestation dégénère avec notamment des motos incendiées
Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019
Près de la place de la République, l'acte 23 dégénère avec du gaz et de la fumée (vidéo)
14:47 20.04.2019
Ayant presqu'atteint la place de la République à Paris, la 23e mobilisation des Gilets jaunes a dégénéré avec du gaz et de la fumée. Une vidéo filmée par un correspondant Sputnik montre des voitures incendiées, des nuages de fumée noire, des véhicules de pompiers et des manifestants en train de crier: «la police charge!»
14:26
Les manifestations des Gilets jaunes se tiennent également dans d’autres villes, dont Toulouse, Montpellier et Marseille
13:59
L’un des Gilets jaunes du cortège avançant vers la place de la République a été blessé à la tête. Un autre manifestant a été blessé à la jambe.
13:33
RépondreSupprimerLe cortège des Gilets jaunes progresse vers la place de la République
13:14
Premières tensions à Paris lors de l’acte 23 des Gilets jaunes: des jets de gaz lacrymogène signalés
13:03
En route depuis Bercy, chantant la Marseillaise, une colonne de Gilets jaunes avance vers la Bastille. Sur les images transmises par notre correspondant sur place, on peut voir des barricades brûlées et des jets de pétards.
12:46
S'étant d’abord rassemblé devant le ministère des Finances à Bercy, un cortège de plusieurs milliers de Gilets Jaunes est parti vers la Bastille, selon un manifestant interrogé sur place par Sputnik.
12:26
Parmi les manifestants à Bercy, on voit des Mariannes faisant face aux forces de l'ordre
12:12
Emmanuel Macron recevra aujourd'hui à l'Élysée Christophe Castaner, annonce la présidence française
12:11
Des milliers de Gilets Jaunes rassemblés devant Bercy pour l'acte 23
11:44
Des centaines de manifestants affluent vers Bercy, Jérôme Rodrigues y tenant un discours en ce moment, comme le témoignent des images circulant sur Twitter
Des Gilets jaunes se sont rassemblés aux abords du bâtiment du ministère des Finances
Une séquence publiée sur Twitter montre des manifestants dans le métro parisien, en route pour Bercy, chantant «On est là»
11:38
L’acte 23 des Gilets jaunes se déroule également à Tarbes
11:19
Peu après le début de l'acte 23 des Gilets jaunes, la préfecture de police de Paris annonce déjà 70 interpellations
Dans le cadre des contrôles préventifs mis en oeuvre par le préfet de police, les forces de l'ordre ont déjà interpellé 70 personnes, a annoncé Laetitia Vallar, porte-parole de la préfecture de Police de Paris sur LCI.
11:02
Des jets de gaz lacrymogène signalés par des témoins près de la gare du Nord, lieu de rassemblement de centaines de Gilets jaunes
De légères tensions entre les manifestants et les forces de l'ordre près de la gare du Nord. Certaines séquences publiées sur Twitter montrent des tirs de gaz lacrymogène.
10:54
Premiers rassemblements à Bercy
Pendant ce temps, les premiers manifestants se rassemblent près de Bercy.
10:52
Les transports parisiens fortement perturbés ce samedi
Du côté des transports, la RATP a fait le choix d'interrompre totalement le trafic sur de nombreux tronçons du métro: la ligne 1 est coupée entre Châtelet et La Défense, la ligne 6 entre Étoile et Trocadéro, les lignes 8, 9, 12 et 13 sont fermées.
10:50
RépondreSupprimerÀ Paris, des rassemblements loin de Notre-Dame et des Champs-Elysées
La préfecture de police a décidé d'interdire de manifester dans une large zone autour des Champs-Élysées, de l'Arc de triomphe et des lieux du pouvoir, comme l'Élysée, le ministère de l'Intérieur et l'Assemblée nationale, aussi qu'autour de l'île de la Cité, où se trouve la cathédrale touchée par l'incendie.
https://fr.sputniknews.com/france/201904201040819021-gilets-jaunes-france-casseurs-notre-dame/
Les Gilets jaunes peuvent être «les prémices» d’une révolution, selon Jacques Attali
RépondreSupprimer21:25 20.04.2019
La veille de l’acte 23 de la mobilisation des Gilets jaunes, Jacques Attali a relevé que la France faisait «des révolutions mais pas de réformes» et que les Gilets jaunes étaient «les prémices de ce qui pourrait être la révolution» au micro d’Europe 1.
L'économiste et écrivain Jacques Attali a suggéré l'idée que le mouvement des Gilets jaunes pourrait aller plus loin au point de déboucher sur une révolution.
Invité sur Europe 1 le 19 avril, l'ancien conseiller spécial de François Mitterrand a brièvement parlé de son ouvrage «Histoires de l'alimentation» paru récemment dans les librairies pour passer vers le sujet de la situation politique actuelle en France.
Reprenant une citation que «le pays des 365 fromages n'est pas gouvernable», une phrase de Charles de Gaulle modifiée, il conclut que la France est un pays qui «n'évolue pas de façon continue mais qui évolue par révolutions». Afin d'appuyer son idée, il insiste sur le fait que la France «fait des révolutions mais pas de réformes» et que «nous avons fait tout un tas de révolutions dans notre Histoire».
Il répond par l'affirmative à la question de la journaliste qui s'intéresse de savoir si les Gilets jaunes sont une révolution: «c'est les prémices de ce qui pourrait être la révolution, oui» parce que «cela renvoie à une colère très profonde».
Selon Jacques Attali, le mouvement n'est pas épuisé à sa 23e semaine de mobilisation: «il y a une colère extrêmement profonde, extrêmement justifiée qui renvoie au fait que les classes moyennes se sentent sans avenir et surtout sentent que leurs enfants n'ont pas d'avenir».
Les Gilets jaunes ont promis une mobilisation exceptionnelle pour le samedi 20 avril, à l'issue du Grand débat national. À Paris, des milliers de manifestants se sont rassemblés à Bercy, dans le sud-est de la capitale, avant de partir en direction de République, dans un cortège déclaré en préfecture.
https://fr.sputniknews.com/france/201904201040826998-gilets-jaunes-revolution-attali/
La Démocratie (comme en Suisse) doit être installée.
SupprimerGilets jaunes à Paris : plusieurs journalistes arrêtés, d'autres blessés
RépondreSupprimerA.R.
Le Parisien
sam., 20 avr. 2019 17:36 UTC
Gaspard Glanz a été interpellé ce samedi 20 avril à Paris alors qu’il couvrait l’acte 23 des Gilets jaunes.
Plusieurs professionnels font état de violences ou d'interpellations lors de cet acte 23 des Gilets jaunes.
Alors que la situation continuait à être tendue ce samedi après-midi autour de la place de la République, plusieurs journalistes indépendants font état de violences policières à leur égard lors de l'acte 23 des Gilets jaunes.
Selon la préfecture de police, 189 personnes avaient été interpellées dans la capitale vers 16h30 tandis que les différentes manifestations en avaient réuni 9 000 à 18 heures (27 900 dans toute la France). Mais parmi les personnes arrêtées, tous ne seraient pas des manifestants ou des casseurs. Selon plusieurs journalistes indépendants, certains de leurs confrères ont fait l'objet d'interpellations malgré leur brassard presse, leur casque blanc ou encore leur matériel.
Au moins deux interpellations et des blessés
Le journaliste indépendant Gaspard Glanz fait partie du lot, comme nos reporters sur place ont pu le constater. Une vidéo publiée sur Twitter par un certain Vidooshan montre clairement Gaspard Glanz emmené par plusieurs policiers, effectivement menotté.
Selon un confrère du Figaro, Thibault Izoret, celui qui suit régulièrement les mobilisations de Gilets jaunes a été menotté place de la République. « Les interpellations non conformes se sont multipliées et mon collègue du Figaro a été pris à partie par un membre des forces de l'ordre, je diffuserai les images ce soir », prévient-il.
Plus tôt dans la matinée, le journaliste indépendant Alexis Kraland, lui aussi habitué à suivre les Gilets jaunes, aurait également fait l'objet d'une interpellation devant la gare du Nord. Selon son confrère Maxime Reynié, il avait pourtant indiqué sa profession. « Et plusieurs collègues essayaient de discuter avec la police avant de se voir ordonner de quitter les lieux sinon interpellation », précise le photographe indépendant.
La journaliste collaborant avec RFI Marine Jeannin partage elle une photo d'Alexis Kraland entouré de plusieurs policiers et assure qu'il a ensuite été « embarqué ».
« La presse particulièrement visée par les forces de l'ordre. Nombreux photographes, cameramen, techniciens parfaitement identifiables pris pour cible en dehors de tout cadre déontologique. Nombreux blessés », dénoncent pour sa part l'agence Line Press dont l'un des collaborateurs, le journaliste freelance Clément Lanot, raconte sur Twitter avoir été « visé par un (tir de) LBD alors que je suis identité presse (brassard, carte, caméra). Tout va bien, merci les protections. »
« Une journaliste aurait reçu un flashball sur la main gauche d'après plusieurs témoins. Elle a rapidement été prise en charge par les Street Medics (les bénévoles des Gilets jaunes assurant les premiers secours, ndlr) », écrit par ailleurs Charles Baudry, également journaliste freelance.
RépondreSupprimerSur sa vidéo, une femme avec un casque presse a effectivement l'air d'avoir besoin d'assistance, mise à l'écart par des manifestants.
« Qu'est-ce qui justifie d'interpeller des reporters, si ce n'est pour les empêcher de travailler ? Ne bafouez pas l'état de droit Christophe Castaner ! Préfecture de police, respectez la liberté d'informer ! » a d'ores et déjà réagi sur Twitter le SNJ, premier syndicat des journalistes.
https://fr.sott.net/article/33781-Gilets-jaunes-a-Paris-plusieurs-journalistes-arretes-d-autres-blesses
Je suis gendarme et j'ai décidé de parler...
RépondreSupprimerCNSJS
lun., 15 avr. 2019 16:38 UTC
Dans les jours qui viennent de s'écouler, des gradés de la police ou de la gendarmerie ont pris publiquement la parole. Alors que le colonel de gendarmerie Michael Di Meo a par exemple reconnu en termes pesés l'existence « de violences policières » contre les GJ, le directeur de la police nationale Eric Morvan n'a pas tardé de justifier l'action des CRS contre les manifestants. La troupe elle, par discipline forcée a gardé jusque là le silence. Pour une des toutes premières fois, nous publions ici l'ITV que nous a adressée un simple gendarme qui porte l'uniforme depuis plus de 17 ans. Comme il nous l'a demandé, nous avons évidemment décidé de respecter totalement son anonymat, pour lui éviter les foudres d'une hiérarchie qui n'accepte pas que la parole puisse prendre la liberté de s'exprimer.
Ce témoignage que j'ai recueilli me ramène en partie au travail que j'avais effectué pour mon documentaire « dans le secret du Burn out » avant le mouvement des Gilets jaunes, maladie qui touche plus qu'on ne le pense des membres des forces de l'ordre. Le rôle que le pouvoir fait jouer aux forces de polices, toutes catégories confondues, n'est pas pour soigner un corps profondément malade. Ce témoignage nous plonge au coeur du mouvement social des Gilets jaunes qui secoue le pays. Il est question de souveraineté, de relation entre « forces de l'ordre » et peuple, de Nation et de son avenir...
Jacques Cotta
1/ Vous êtes gendarme. Quel est votre grade ? Pouvez-vous retracer rapidement votre carrière ?
Mon grade est gendarme de carrière. Je suis dans l'institution depuis 17 ans. D'abord en tant que gendarme adjoint puis en tant que sous-officier au grade de gendarme. Je suis passé par des unités très différentes. Des unités spécialisées, des unités de maintien de l'ordre, des unités d'interventions, des unités d'investigations. Je préfère ne pas nommer les unités car ayant un parcours atypique, il est facile à retracer. Ce que je peux dire c'est que cet éventail large m'a permis d'avoir une vision d'ensemble de l'arme dans laquelle je sers.
2/ Pourquoi êtes-vous entré dans la gendarmerie ?
Je ne vais pas être très original mais je suis devenu gendarme pour protéger mes concitoyens. J'avais l'envie de servir l'intérêt général, d'ajouter ma pierre à l'édifice, d'aider mon prochain.
3/ Vous désirez témoigner dans la situation actuelle. Pour quelle raison ? Est-ce facile ? Pourquoi voulez-vous demeurer anonyme ?
Aujourd'hui, je veux apporter mon témoignage pour peut-être provoquer une prise de conscience de l'opinion publique. Ce qui se passe à mon sens est un dévoiement de la profession. Profession qui est financée par l'argent du contribuable et qui ne sert pas toujours les intérêts des Français ou qui la sert mal. Profession qui souffre d'une hiérarchie qui n'écoute plus, sclérosée, assise dans ses certitudes. Cette hiérarchie tue ses propres hommes et femmes par son inertie, sa malveillance, sa violence morale. Bien sûr, il ne s'agit pas de stigmatiser, certains sont de bons chefs. Mais ceux qui font le mal le font en toute impunité, c'est intolérable.
Après avoir subi une situation de dénigrements, de calomnies et de harcèlement, j'ai beaucoup réfléchi au sens de mon engagement. J'ai dressé un bilan de toutes ces années et de ce que j'y avais vu. J'ai commencé à m'intéresser de près au nombre vertigineux de gendarmes qui mettaient fin à leur jour et j'ai étendu à la police. J'ai pris contact avec des associations (l'AFAR présidé par monsieur MORRA Paul, lieutenant de gendarmerie victime également, madame BARCOUDA Margareth dirige l'association Stop-Burn out qui se bat contre la maltraitance au travail...), des victimes comme moi (Madame Besbiss SEAADE qui a sorti un livre par exemple), monsieur CARTERON Frédéric (ancien magistrat qui aujourd'hui défend la cause des gendarmes après le suicide de son ami le major TESAN en septembre 2018. Monsieur TESAN a laissé une lettre ouverte dénonçant sa hiérarchie), monsieur GUILLAUMONT Ronald président de Profession-gendarme (retraité de la gendarmerie qui tient un décompte pour le moins funeste sur le nombre de suicidés).
RépondreSupprimerJ'ai lu et me suis renseigné. J'ai découvert que je n'étais pas seul. Quid de Myriam SAKHRI morte en 2011 où l'enquête et le comportement de la justice se sont révélées être pour le moins suspect. Quid de ce gendarme à Matignon qui se suicide en octobre ou novembre 2018. Suicide intervenant bizarrement après une lettre collective de la part de ces mêmes gendarmes de Matignon dénonçant de graves problèmes au travail en août 2018 et consultable sur internet. Quid de ce rapport émis par messieurs BOUTANT (PS) et GROSDIDIER (LR) en juillet 2018 dénonçant un profond malaise chez les forces de l'ordre. Et cela n'est que la partie visible si je puis dire. J'ai été ulcéré par tout ce que j'ai découvert. Et ce silence médiatique, de certains syndicats policiers, des deux associations professionnelles nationales des militaires en gendarmerie, des politiques... Silence qui ne peut être autre chose que complice de ces dérives. Il faut que les forces de l'ordre acquièrent une sérénité dans leur quotidien, une cohérence dans leurs missions, une efficacité pour la population, une écoute réelle (et pas un simulacre) de la base, de ceux qui sont sur le terrain.
C'est pour tout cela que je témoigne. C'est évidemment très dur car je sais que je m'expose, même sous le couvert de l'anonymat. Il m'arrive d'avoir peur. Je suis perdu et ne sais pas si je resterai dans la gendarmerie. Si je révèle mon identité, je ferai l'objet de sanctions, de nouvelles brimades. Voyez ce qu'ils ont fait à monsieur LANGLOIS Alexandre président du syndicat Vigi-police. Il dénonce des faits on ne peut plus graves. Ils ont cherché à lui nuire par tous les moyens. Leur arsenal est vaste et je ne veux pas que ma famille souffre de tout cela encore plus.
4/ On parle d'un malaise dans les forces de l'ordre. De quoi s'agit-il et est-ce que ça pourrait entrer dans ce qui motive les GJ ? Il y a eu des vagues de suicides dans la police et la gendarmerie. Comment réagit-on, dans la troupe comme dans le commandement ? On parle souvent de « déséquilibrés » et de « problèmes personnels ». Est-ce à votre avis en relation avec ce qui se passe dans le pays ?
Il s'agit de pratiques qui nuisent aux métiers, à la sécurité du pays, des personnes et des biens. Ces pratiques sont dénoncées par des lanceurs d'alertes. Elles sont de plusieurs ordres, illogiques, immorales, illégales entre autres.
Cela peut bien sûr avoir un lien avec le mouvement des gilets jaunes. Ils réclament plus de justice dans plusieurs domaines, plus de démocratie avec leur « mot à dire » plus souvent, plus d'égalité dans la répartition de richesse ou dans le traitement des personnes dans la vie judiciaire, sociale, économique. Aujourd'hui, je suis bien obligé de constater qu'un dossier concernant un officier, un préfet, un élu mis en cause ne sera pas traité avec les mêmes égards qu'un ouvrier, un employé. Les enquêtes seront bâclées voire pas faites du tout. Les officiers et commissaires sont aux ordres des politiques et cela pose donc un problème d'indépendance quand le moment vient d'enquêter sur un député par exemple. Ou aussi quand la police ou la gendarmerie enquête sur elle-même (IGGN ou IGPN). Elle ne saurait être juge et partie à la fois, il y a un conflit d'intérêt. Les gardes à vue illégales sur les GJ, les interdictions préventives de manifester, les GJ refoulées aux gares, tout cela est le fait de politiques qui répercutent directement sur les hiérarchies des forces de l'ordre. Tout cela est sans contrôle. Le système français est archaïque et dans l'armée, nous avons des décennies de retard. Toutes les incohérences du terrain sont connues. Si nous écoutions la base je le répète, nous aurions l'impression d'être valorisés (nous les militaires) et la sécurité s'en trouverait être de meilleure qualité.
RépondreSupprimerLes suicides sont un sujet tabou dans les rangs. Les gens en parlent très peu mais il faut dire aussi qu'ils ignorent aussi le nombre pour beaucoup. Quant au commandement, ceux que j'ai pu croiser à de rares exceptions sont obsédés par leur avancement, leur carrière. Chacun doit marcher au pas au risque de subir les foudres de commandants tyranniques.
Des raisons personnelles, ça doit arriver parfois ou même un mélange des deux, « boulot » et « maison ». En psychologie, j'ai appris qu'un gendarme qui se tue avec son arme de service dans les locaux de travail, cela s'appelle une signature.
Dans mon témoignage, vous avez pu voir que j'ai soulevé un certain nombre de problèmes dans l'unité où je me trouve. Les réponses face à tout cela et au fait que je ne me sois pas laissé faire ont été par exemple de me refuser l'inscription à la formation OPJ, de faire échouer une permutation pour me rapprocher de ma femme, d'écrire un rapport mensonger sur moi (me fermant ainsi beaucoup de portes pour la suite de ma carrière), de faire écrire un collègue car il avait eu une conversation privée avec moi lors de mon arrêt maladie et de bien vouloir rapporter le contenu de notre échange, etc etc.
Les forces de l'ordre sont surmenées, manquent de moyens, de matériels. Ce sont les mêmes unités qui « ramassent ». Les casseurs sont connus depuis bien longtemps (bien avant les GJ). La justice fait de la réponse pénale à géométrie variable. On évite de s'attaquer aux vraies problèmes pour acheter la paix sociale. Leurs vies de famille sont sur la brèche, ils subissent une pression énorme. Les missions ne sont pas les missions premières d'un gendarme. Les raisons sont nombreuses.
5/ Parlons de la situation actuelle marquée par le mouvement des GJ. Est-ce qu'on en parle dans la gendarmerie ? Comment vit-on le terrain ? Tous sont-ils identiques (gendarmes, CRS, BAC, etc...)
Je suis en arrêt depuis le mois de septembre 2018 et je ne suis plus sur le terrain depuis que les GJ ont commencé leur mouvement. Je pense qu'on en parle oui, à la machine à café, en patrouille, au bureau, c'est sûr.
J'ai quand même beaucoup de collègues au téléphone. Les réactions sont très variées sur le sujet. Il y a beaucoup de rejet (« on les attend les GJ », « ils nous emmerdent ») car les esprits sont formatés. La prise de conscience sera très dure chez nous pour comprendre que les GJ sont le peuple et qu'ils se battent aussi pour nous. Il y en a qui s'en rende compte mais l'embrigadement, la peur prédomine. Je connais moins bien la police mais en gendarmerie ceux qui pratiquent le maintien de l'ordre sont les gendarmes mobiles. Ils sont composés à 80 % de jeunes gens entre 20 et 30 ans sortis d'école et avec l'esprit très malléable, c'est bien sûr fait exprès. En brigade territoriale, la conscience est plus élevée, mais reste la pression et la peur.
RépondreSupprimerJe le répète, le système de peur est énorme car la hiérarchie a un poids gigantesque et elle est sans contrôle. Aujourd'hui, je suis en difficulté, et ils m'assèchent financièrement (perte de prime), m'obligent à aller voir le médecin « militaire », l'assistante sociale « militaire », je perds mon logement de fonction. Cela fonctionne en vase clos, c'est très bien réglé.
6/ Des bruits font état de demande faite à la gendarmerie de tirer sur la foule si nécessaire. Est-ce que ça vous semble plausible ? En avez-vous entendu parler ? Si oui, pouvez-vous donner des précisions ?
S'il s'agit de tirer à balles réelles, je ne sais pas.
Plausible ? Si nos dirigeants sentent que la situation leur échappe, je pense que c'est un scénario envisageable. Ils montent doucement mais surement dans la graduation de la réponse. Ils essayent de garder l'opinion publique avec eux en matraquant d'images de destructions ou dégradations de biens.
Je n'en ai pas entendu parler. Je pense forcément qu'individuellement, hormis un cas de légitime défense, chacun aurait une décision à prendre. Je pense que les forces de l'ordre rallieraient le peuple, mais ça n'engage que moi.
7/ Toute révolution a vu pour que ça marche la police, l'armée, la gendarmerie « tourner crosse en l'air comme on dit », se ranger contre les ordres parfois du côté du peuple. Croyez-vous qu'il serait possible que les forces de l'ordre désobéissent aujourd'hui en France ?
Dans nos rangs nous sommes divisés. Très divisés. Depuis notre entrée en école on fonctionne avec une bipolarité. On nous assène de fraternité, de cohésion, de camaraderie. Et en même temps, on nous incite à être meilleur que le collègue, avec la prime au mérite, la notation, les classements d'écoles, de formation. J'ai pu échanger avec monsieur CHOUARD Etienne lors d'une conférence. Il pense que si le nombre (le peuple) est dehors, les forces de l'ordre tomberont les casques. Je pense qu'il a raison mais la vraie question c'est comment obtenir ce nombre et de combien de personnes a-t-on besoin ? Ou alors comme je le disais, l'ordre de tirer sur la foule pourrait être l'élément déclencheur. Mais aujourd'hui nous sommes encore loin de ce qui s'est passé en Algérie.
Au fond de moi, j'espère que l'on s'unira aux GJ.
8/ Gendarme et GJ, c'est possible ?
Publiquement, la réponse est non. Je suis GJ. Un gendarme n'a pas la possibilité d'exprimer ses opinions religieuses, partisanes, politiques ou d'associations publiquement. Dans mon cas si je le faisais, cela leur donnerait un motif de plus pour me mettre aux bancs des accusés (devoir de réserve que monsieur LANGLOIS remet en cause d'ailleurs, car il dit qu'il n'a pas de fondement légal contrairement au secret professionnel. Lui est policier et nous militaires, je ne sais pas si cela fait une différence) et engager d'autres mesures contre moi (disciplinaires par exemple). Dans le secret, il y en a quand même. Je participe à des assemblées constituantes depuis quelques semaines avec des GJ. Je leur ai dit qu'un changement du système, oui, mais un changement du système militaire/policier est très important pour l'après, s'il y en a un.
RépondreSupprimerhttps://fr.sott.net/article/33779-Je-suis-gendarme-et-j-ai-decide-de-parler
Une école de Barcelone retire 200 livres jugés sexistes de sa bibliothèque
RépondreSupprimer20 avr. 2019, 15:18
L’établissement barcelonais Tàber de Sarrià vient de retirer de sa bibliothèque 200 ouvrages accusés de véhiculer des préjugés sexistes ou racistes. Ces initiatives, menées après examen des textes par une commission, se multiplient en Catalogne.
L’école Tàber de Sarrià, située dans la ville de Barcelone, vient de retirer 200 livres des étagères de sa bibliothèque, au motif qu’ils véhiculeraient des préjugés sexistes. «L’association Espai i Lleure [Espace et Loisirs] ainsi que la "commission du genre" de l’école ont retiré les ouvrages ne promouvant pas une vision égalitaire», rapporte betevé, une télévision locale catalane.
Parmi ceux-ci, on retrouve Le Petit Chaperon rouge ou La Belle au bois dormant, mais aussi des contes locaux comme La llegenda de Sant Jordi (La légende de Saint Georges). Ce dernier raconte l’histoire d’un courageux héros, masculin, devant combattre un dragon pour libérer la princesse apeurée par le monstre. Anna Tutzó, responsable de la commission qui a examiné plus de 600 livres destinés aux enfants de 4 et 5 ans, explique à RAC 1, une des plus importantes radios de langue catalane, qu’il n’existait dans ces ouvrages «aucune analyse critique». Après cette étude, elle estime à 30% la proportion de livres véhiculant des préjugés sexistes ou racistes.
Une initiative bientôt étendue ?
Ils ne seront pas totalement indisponibles, puisque les étudiants plus âgés pourront les consulter. Anna Tutzó motive ce choix, toujours au micro de RAC 1 : «Ils [les livres] doivent être contextualisés […] car de nos jours ils n’ont plus aucun sens et sont totalement hors de propos. Cela ne signifie en rien qu’ils ne peuvent être accompagnés d’une analyse historique, mais pour des enfants d’un certain âge […] et ce afin de développer un esprit critique.»
Le leader du parti Vox (extrême-droite), Santiago Absacal, a immédiatement réagi, se désolant du retrait de ces livres, et terminant son propos à RAC 1 par : «Ils sont fous.» Cette initiative n’est pas isolée dans la province espagnole, puisque l’école Montseny a également annoncé avoir lancé une grande étude sur les ouvrages de sa bibliothèque, précisant vouloir en retirer ceux perçus comme sexistes. L’école Fort Pienc, elle aussi localisée dans la capitale régionale, a elle créé sa propre «commission de l’égalité des genres», comme le révèle El País.
Celle de l’école Tàber de Sarrià envisage maintenant se lancer dans l’analyse des livres accessibles aux élèves de primaire. Mais selon Anna Tutzó, aucun ouvrage ne sera retiré des étagères. «A leur tout jeune âge, les enfants sont comme des éponges qui absorbent tout ce qui les entoure, ce qui permet de normaliser les stéréotypes sexistes. Les élèves de primaire [âgés de 6 à 12 ans] ont toutefois une plus grande capacité de pensée critique et les livres peuvent être une occasion d'apprendre, de manière à pouvoir reconnaître eux-mêmes les éléments sexistes », conclut la responsable de la commission, toujours citée par El País.
https://francais.rt.com/international/61227-ecole-barcelone-retire-200-livres-juges-sexistes-de-sa-bibliotheque
«Qu’en est-il des sans-abri ?» : Pamela Anderson tacle les dons des milliardaires pour Notre-Dame
RépondreSupprimer20 avr. 2019, 10:44
La célèbre actrice américano-canadienne, ex-icône de la série Alerte à Malibu, connue pour ses engagements politiques, a réagi à l'afflux de centaines de millions d'euros visant à reconstruire la cathédrale Notre-Dame de Paris.
«Un milliard d’euros déjà récolté pour reconstruire Notre-Dame. C’était facile. Merci les milliardaires». Par une série de tweets, la star hollywoodienne Pamela Anderson, qui vit en France depuis 2017, a commenté, non sans ironie, l'afflux de dons considérables visant à reconstruire la cathédrale Notre-Dame de Paris, partiellement détruite par un incendie le 15 avril.
«Je pensais que l’Eglise catholique avait déjà réuni assez d’argent en prospérant sur les croyances des pauvres», poursuit Pamela Anderson, manifestement agacée.
Après cette saillie ironique sur la générosité des milliardaires et l'argent de l'Eglise, l'actrice questionne : «Qu’en est-il des sans-abri qui courent les rues, affamés ?»
«C’est la preuve que ce 1 % [de la population] est hors sol, continue-t-elle. Ils ne pourraient pas s’intéresser moins aux autres. Seulement à leur nom dans les journaux. Je suis sûre qu’ils seront célébrés. Et leurs dons ne seront pas taxés et leur profiteront encore, pendant qu’ils passent pour des héros ?!»
«La vie n’est pas juste. Il faut que cela change», conclut Pamela Anderson.
Au lendemain de l'incendie de la cathédrale Notre-Dame, qui a suscité une vive émotion dans le pays, le milliardaire François-Henri Pinault a annoncé un don de 100 millions d'euros pour la restauration, tandis que les familles Arnault ou Bettencourt-Meyers ont, elles, promis un geste à hauteur de 200 millions d'euros. Cette générosité ostentatoire pour reconstruire la cathédrale a suscité de vives critiques. A l'image de Geneviève de Fontenay, l'ex-patronne des Miss France qui n'y est pas allée par quatre chemins : «Le don de 200 millions d’euros de Bernard Arnault est minable. La 3e fortune mondiale avec 76 milliards d’euros (quatre milliards de plus qu’en 2018) ne témoigne pas d’une émouvante générosité. Je l’incite à verser 10% de ses 76 milliards et à renoncer à la déduction fiscale qui s’y attache !», a tempêté Geneviève de Fontenay le 17 avril.
Ce n'est pas la première fois que Pamela Anderson exprime son engagement politique en faveur des plus défavorisés. En janvier, elle estimait que l'initiative présidentielle du grand débat national pour résoudre la crise des Gilets jaunes était inutile et a fustigé au passage Emmanuel Macron pour ses propos désobligeants à l'attention des moins fortunés. «Comment un vrai débat national peut-il avoir lieu de haut en bas et non de bas en haut, sans aborder tous les sujets, dont le mépris du pauvre par l'Etat français lui-même ?» écrivait-elle déjà sur son compte Twitter.
Par ailleurs, l'actrice a maintes fois témoigné son soutien pour le lanceur d'alerte Julian Assange, avec qui elle a entretenu une relation des plus proches durant quelque temps.
https://francais.rt.com/france/61201-qu-en-est-il-sans-abri-pamela-anderson-tacle-dons-milliardaires-notre-dame