Isabelle Jarjaille
Des autoroutes à Notre-Dame des Landes, en passant par la gestion de l’eau, la journaliste répond à une question : à qui profite le deal quand on confie un service public au privé ?
Ce livre est une plongée dans les coulisses de contrats désastreux : Béthune paie 400 000€ par an pour que Q-Park encaisse les recettes de son stationnement ; le consortium mené par Vinci pour construire l’aéroport de Notre-Dame des Landes va dépouiller l’État de centaines de millions d’euros ; la SNCF pourrait perdre 200 millions d’euros par an pour rentabiliser la ligne Tours-Bordeaux ; Suez et Veolia sont prêtes à tout pour garder leurs contrats en or.
Qui négocie ces contrats ? Avec quels moyens ? Quelles pressions ? Qu’est-ce qui fait courir nos élus pour confier l’intérêt général au privé ? Incompétence ? Connivence ? Négligence ?
Avec cette enquête, la journaliste fait un constat : si l’État court après le moindre euro quand il s’agit de dépenses sociales, nos gouvernants n’ont pas autant d’états d’âme en laissant filer des millions d’euros d’argent public vers le privé.
(...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)
L'objectif est de ruiner le Peuple.
Policiers qui s’ôtent la vie: Castaner propose une solution
RépondreSupprimer17:42 12.04.2019
Le ministre de l’Intérieur a annoncé la mise en place d’«une cellule de vigilance» pour remédier au problème des représentants des forces de l’ordre qui se donnent la mort, le nombre de ceux-ci avoisinant déjà une trentaine depuis le 1er janvier.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, s'est rendu ce matin à l'hôpital des gardiens de la paix à Paris où il a notamment parlé des nombreux policiers qui s'ôtaient la vie.
«J'ai mis en place une cellule de vigilance sur la question du suicide, que j'installerai dans les 15 jours», a-t-il déclaré aux journalistes.
Il a annoncé la création d'une «cellule alerte prévention» pour la Police nationale qui sera pilotée par Noémie Angel, membre de l'Inspection générale de l'administration (IGA), et qui sera notamment chargée de faire des propositions au ministre.
«Je souhaite aussi que, au moment de la crise, au moment où une personne suicidaire tente de passer à l'acte, elle puisse aussi avoir une écoute, une orientation», a indiqué Christophe Castaner.
Le ministre a annoncé que la nouvelle structure aurait pour rôle «d'animer la réflexion» et d'être «disponible».
«Pour qu'un policier, un gendarme, un fonctionnaire du ministère puisse, 24 heures sur 24, trouver une oreille attentive et puisse être ensuite accompagné», a-t-il confié.
«J'en ai assez d'entendre, à chaque fois, "ça n'avait rien à voir avec le service, c'était seulement personnel"», a-t-il encore noté sur Twitter.
Il a par ailleurs affirmé «haut et fort» que ce ne serait «jamais une fatalité» pour la police et la gendarmerie.
Le dernier incident du genre remonte au 8 avril, quand un gendarme a mis fin à ses jours avec son arme de service dans l'Essonne.
24 policiers et deux gendarmes se sont donné la mort depuis janvier. Au moins 35 policiers et 33 gendarmes se sont ôté la vie en 2018, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. En 2017, ce chiffre s'était élevé à 51 agents.
https://fr.sputniknews.com/france/201904121040714013-france-policiers-fin-jours-castaner/
Trump menace de jeter les migrants dans les villes sanctuaires
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 04/12/2019 - 13:00
La Maison Blanche envisage de transférer les immigrants détenus à la frontière sud dans des "villes sanctuaires" contrôlées par les démocrates.
Après avoir appris que l'idée avait été évoquée à deux reprises et rejetée par des avocats d'Immigrations and Customs Enforcement (ICE), le président Trump a tweeté vendredi que son administration "prenait effectivement la peine, comme indiqué, de placer des immigrants illégaux dans des villes sanctuaires uniquement." , ajoutant: "La gauche radicale semble toujours avoir une politique de frontières ouvertes, d'armes ouvertes - alors cela devrait les rendre très heureux!"
Vendredi, le Washington Post et ABC News ont rapporté que l'administration Trump avait fait deux pressions en faveur du transfert des migrants vers des villes sanctuaires, citant des hauts responsables anonymes du gouvernement au fait du dossier.
La Maison Blanche a estimé qu'elle pouvait punir les démocrates - y compris Pelosi - en transportant les détenus de l'ICE dans leurs quartiers avant leur libération, selon deux lanceurs d'alerte du DHS qui ont indépendamment rapporté le projet de bus au Congrès. L'un des dénonciateurs s'est entretenu avec le Washington Post, et plusieurs responsables du DHS ont confirmé les comptes. Ils ont parlé sous condition d'anonymat pour discuter des délibérations internes. -Washington Post
"C’était simplement une suggestion qui avait été émise et rejetée, ce qui mettait fin à toute discussion ultérieure", a déclaré un responsable de la Maison Blanche qui a reconnu les discussions, selon le rapport. Un responsable du département de la Sécurité intérieure (DHS) a confirmé les discussions dans "une déclaration presque identique", tout en affirmant que la discussion est maintenant terminée.
Le plan aurait été poussé par le conseiller principal de Trump, Stephen Miller, selon deux responsables du DHS; une fois en novembre et trois mois plus tard au cours des pourparlers de clôture.
Le 16 novembre, des responsables de la Maison-Blanche ont abordé ce projet, demandant à des responsables de plusieurs agences si des membres de la caravane pouvaient être arrêtés à la frontière, puis emmenés par bus «dans des villes sanctuaires de petite et moyenne taille», des endroits où les autorités locales ont a refusé de remettre des immigrants clandestins pour expulsion.
La Maison-Blanche a déclaré à l'Immigration américaine et à l'application des lois des douanes que ce plan était destiné à réduire le manque d'espace de rétention, mais aussi à envoyer un message aux démocrates. La tentative de représailles politiques a suscité des inquiétudes au sein de l'ICE, un haut responsable ayant répondu qu'il était en proie à des problèmes de budget et de responsabilité, et notant qu'il "existe également des risques de relations publiques". -Washington Post
"C’est une suggestion qui a été émise et rejetée, ce qui a mis fin à toute discussion ultérieure", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Jusqu'à aujourd'hui...
RépondreSupprimerContrairement au rapport, le directeur adjoint par intérim de l'ICE, Matthew Albence, a reconnu la discussion, mais a déclaré qu'il n'avait jamais subi de pression, affirmant dans un communiqué: "En tant que député suppléant par intérim, je n'ai subi aucune pression de la part de la Maison Blanche sur cette question. et fourni et mon conseil a été écouté. "
Après les discussions de novembre, Albence a fait connaître les avocats de l'ICE après la reprise du sujet trois mois plus tard, qui a finalement tué l'idée.
Trump a demandé une action agressive pour faire face à l’afflux d’immigrants et de nombreuses propositions de son administration ont été bloquées devant un tribunal fédéral ou, comme la politique de séparation des familles de l’année dernière, se sont retournées contre un désastre de relations publiques.
Les responsables de la Sécurité intérieure ont déclaré que la demande de la ville sanctuaire était énervante et soulignait la pression politique exercée par Trump et Miller sur ICE et d'autres agences du DHS à un moment où le président était furieux face à la plus forte montée de la frontière depuis plus de dix ans. -Washington Post
Pelosi claque
"L'ampleur du cynisme et de la cruauté de cette administration ne peut être surestimée", a déclaré le démocrate de San Francisco dans un communiqué de la porte-parole Ashley Etienne. "Utiliser des êtres humains - y compris des petits enfants - comme des pions dans leur jeu tordu pour perpétuer la peur et diaboliser les immigrants est odieux."
Trump a déjà protesté contre les villes-sanctuaires - alors qu'un décret de janvier 2018 visant à retirer des fonds des villes favorables aux illégaux était giflé par une injonction immédiate confirmée par le 9ème circuit. La ville de San Francisco a fait valoir que l'ordre exécutif violait la Constitution en "essayant effectivement de réquisitionner les autorités de l'État et les autorités locales pour appliquer la loi fédérale sur l'immigration", écrit le New York Times. La ville a estimé qu’elle risquait de perdre plus d’un milliard de dollars en financement fédéral à la suite de l’opération d’extinction, tandis que la ville voisine de Santa Clara a déclaré qu’elle perdrait environ 1,7 milliard de dollars, soit plus du tiers de ses revenus.
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-12/trump-admin-wanted-dump-border-crossers-democratic-strongholds-teach-democrats
RépondreSupprimerSeulement en Chine: un système de pyramides impliquant des pyramides réelles
par Tyler Durden
Ven., 04/12/2019 - 18:05
Il est tout à fait approprié que le pays doté du système financier ponzi de 40 trillions de dollars et où une entreprise d'élevage de porc cassée paye ses créanciers en lard, uniquement à court de porcs, a créé un système pyramidal qui comprend des pyramides littérales.
Les autorités de la capitale chinoise enquêtent sur deux entreprises qui vendent des produits de la "pyramide énergétique" en utilisant des pratiques illégales telles que la publicité mensongère et le marketing multiniveau, a rapporté lundi le Beijing News.
Selon la presse, la police du district de Fengtai à Pékin a lancé lundi une enquête auprès de l'Administration nationale de l'industrie et du commerce au niveau national pour enquêter sur le fabricant de ces produits, Weihai Ruihong Energy Technology Co. Ltd., et son distributeur, Beijing Hongzheng Technology Co. . Ltd.
Les sociétés auraient annoncé que leurs produits en forme de pyramide, vendus entre 5 000 et 100 000 yuans (entre 740 et 14 900 dollars), avaient des propriétés «curatives» et «absorbant l'énergie» et, comme tout autre système pyramidal, ont tenté de recruter des vendeurs dans le cadre d'une commercialisation à plusieurs niveaux d'opération. Le twist: la "pyramide" est bien plus inutile qu'un Herbalife - un autre système de marketing multi-niveaux - shake, et il faut donc travailler très fort pour obtenir plus de revendeurs, ce qui condamne effectivement le schéma de Ponzi qui repose sur une propagation rapide de la motivation vendre.
Dans un communiqué mardi, Weihai Ruihong a déclaré qu'il mettrait fin à ses relations avec Beijing Hongzheng, accusant ce dernier de publicité mensongère.
Alors que Pékin est généralement connue pour encourager les bulles spéculatives, elle est beaucoup moins tolérante vis-à-vis des systèmes de ponzi: en juin dernier, les autorités chinoises de 11 villes ont été désignées et condamnées à une liste noire pour leur nombre élevé de systèmes pyramidaux eux, selon un rapport.
La liste des villes appelées à prendre des mesures contre la vente pyramidale a été publiée en avril dernier par l’Administration publique chargée de la réglementation des marchés, qui a annoncé qu’elle surveillerait les performances des villes pour le reste de l’année, a rapporté le site Internet news.ynet.com.
Cette décision intervient après plusieurs décès liés à la vente pyramidale en 2016 et 2017.
Un système pyramidal qui recrute des membres en utilisant une promesse de paiement pour persuader les autres de participer est illégal sur le continent et se transforme souvent en un système de Ponzi - qui génère des revenus pour les investisseurs âgés en trouvant de nouveaux investisseurs - parfois à la suite de violences et de détentions illégales.
"La multiplication des systèmes pyramidaux - avec des travailleurs migrants à faible revenu, des chômeurs récents et des diplômés récents souvent victimes de programmes prometteurs de richesses rapides - a coïncidé avec le déficit de richesse de la Chine et un déséquilibre de développement entre les zones urbaines et les provinces plus éloignées.
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-11/only-china-pyramid-scheme-involving-actual-pyramids
LES ATTARDEES MENTAUX DESCENDENT DANS LA RUE !
RépondreSupprimerEmmanuel Macron « otage du climat »
Des ONG appellent à la désobéissance civique pour le climat. OPINION
Par Jean-Louis Butré1.
12 AVRIL 2019
Des ONG appellent à la désobéissance civique pour le climat et la paralysie de la France en utilisant les enfants et les lycéens de notre pays.
Depuis 2001, probablement pour des question électoralistes, la majorité des partis politiques de gauche et de droite ont cru pouvoir utiliser des groupes internationaux anticapitalistes, anticonformistes, antinucléaires, prônant la décroissance, qui se servent du climat pour prendre le pouvoir.
À partir du Grenelle de l’environnement, ces ONG internationales dont l’un des pivots est Greenpeace sont devenues puissantes et tentaculaires grâce aux COP dont la France a amplifié l’importance.
Dans notre pays devenu le champion international en la matière, elles ont réussi toute catégories confondues à prendre le contrôle de la plupart des médias et à acquérir un pouvoir phénoménal grâce aux gouvernements qui les ont hébergées, choyées, nourries au cœur des instances décisionnelles de l’État, particulièrement au ministère de l’Environnement et de l’Énergie qui est l’une des clés stratégiques du pouvoir du pays.
LE PRÉTEXTE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
En amplifiant et utilisant le réchauffement climatique à toutes les sauces, les présidents de la République et la plupart des partis politiques ont cru pouvoir les contrôler pour se faire élire et se maintenir au pouvoir.
Le Président Emmanuel Macron leur a donné une tribune extraordinaire, la plupart de ses décisions s’appuyant sur le réchauffement climatique et le sauvetage de la planète.
Aujourd’hui, non seulement ces ONG climatiques l’attaquent publiquement en justice, en montant la jeunesse contre lui, mais elles prônent maintenant la désobéissance citoyenne et la paralysie économique de la France, un acte particulièrement grave. En réalité elles veulent sa peau et comptent désormais prendre le pouvoir. Le Président est devenu leur otage.
Jean-Louis Butré est président de la Fédération environnement durable
https://www.contrepoints.org/2019/04/12/341456-emmanuel-macron-otage-du-climat
(...) Des ONG appellent à la désobéissance civique pour le climat et la paralysie de la France en utilisant les enfants et les lycéens de notre pays. (...)
RépondreSupprimerConstruire des barricades avec des enfants, jeu: Lancer de bébés ! (Les petits suisses sont interdits).
Julian Assange : tout comprendre à son arrestation
RépondreSupprimerL'Internaute
jeu., 11 avr. 2019 20:52 UTC
L'Equateur a décidé de mettre un terme à l'asile politique accordé à Julian Assange. Le co-fondateur de WikiLeaks a donc été arrêté par la police britannique, à l'ambassade équatorienne de Londres. Il a été interpellé ce jeudi et jugé dans la journée pour ne pas s'être présenté à la justice britannique en 2010 et d'avoir violé les conditions de sa liberté sous caution au Royaume-Uni.
Désormais, Julian Assange attend, en détention, une audience décisive. Le 2 mai, la justice britannique tranchera sur la demande d'extradition formulée par les Etats-Unis il y a quelques semaines.
Julian Assange, biographie express
Julian Paul Assange est un informaticien et cybermilitant australien né à Townsville le 3 juillet 1971. Après des études d'informatique, il travaille à la conception de plusieurs logiciels libres. En décembre 2006, il lance le site Wikileaks, qui souhaite s'imposer comme un organe de renseignement transparent divulguant des documents qui peuvent témoigner de réalités sociales et politiques classées au secret d'État. Le site publie au cours de son existence près de quatre cent mille documents relatifs aux opérations de l'armée américaine en Irak, aux agissements des dictatures africaines et des compagnies offshore russes. Cela lui vaut d'entrer dans le cercle de soixante-huit personnes les plus influentes du monde pour le magazine Forbes en 2010 et d'être élu personnalité de l'année par Time la même année.
Peu de temps après, des comptes bancaires liés à Wikileaks sont bloqués par la justice américaine. De plus une plainte pour viol et agression est déposée par deux femmes en Suède. Un mandat d'arrêt contre Julian Assange est lancé le 30 novembre 2010 et il est arrêté à Londres le 7 décembre et libéré sous caution neuf jours plus tard. En juin 2012, il demande l'asile politique en Équateur et se réfugie l'ambassade d'Équateur à Londres. La fondation de Wikileaks a déjà fait l'objet du film Le Cinquième Pouvoir avec Benedict Cumberbatch.
Les Etats-Unis veulent juger Julian Assange pour les documents confidentiels américains qu'il a rendus publics en 2010. La justice américaine l'a pour l'heure inculpé pour "piratage informatique" et pour avoir aidé l'ex-analyste du renseignement Chelsea Manning. Il encourt pour cela 5 ans de prison.
-- Commentaire : Lire aussi : Chelsea Manning, l'ex-informatrice, placée en détention pour avoir refusé de témoigner dans une enquête sur WikiLeaks --
Par ailleurs, la femme qui accuse Julian Assange de viol en Suède a fait savoir qu'elle allait réactiver sa plainte auprès de la justice et réclamer l'extradition du journaliste en Suède.
Un "proche" d'Assange arrêté en Equateur
La ministre de l'Intérieur équatorienne, Maria Paulo Romo, a fait savoir qu'une personne "proche" de Julian Assange avait été interpellée hier. Elle est accusée d'avoir "collaboré aux tentatives de déstabilisation du gouvernement" du président Lenin Moreno. Son nom n'a pas été dévoilé, on sait qu'elle comptait prendre un avion pour le Japon quand elle a été arrêtée par la police. La ministre a ajouté que ce collaborateur du site WikiLeaks "travaillait de manière proche" avec Ricardo Patiño, ancien ministre des Affaires étrangères équatorien.
L'ex-président équatorien très dur avec Lenin Moreno
RépondreSupprimerRafael Correa qualifie dans un communiqué Lenin Moreno de "plus grand traître de l'histoire latino-américaine", parlant même de "crime que l'humanité n'oubliera jamais". Et d'ajouter sur son compte Twitter : "Cela met la vie d'Assange en danger et humilie l'Equateur. Jour de deuil mondial".
Pour WikiLeaks l'arrestation de Julian Assange est "illégale"
WikiLeaks a réagi à l'arrestation de Julian Assange via un communiqué de presse. "Cet homme est un fils, un père, un frère. Il a été récompensé par des douzaines de prix de journalisme. Il est nommé chaque année pour le Prix Nobel de la Paix depuis 2010. Des acteurs puissants, dont la CIA, s'activent à le déshumaniser, à le délégitimer, et à l'emprisonner", a écrit le site dont Julian Assange est aussi le rédacteur en chef et principal porte-parole. WikiLeaks ajoute que l'Equateur a "illégalement" mis un terme à l'asile politique accordé au journaliste, "en violation de la loi internationale".
Le ministre français de la Culture ne se prononce pas sur une offre d'asile à Assange
Et si Julian Assange demandait à la France de lui accordait l'asile ? "La réponse du gouvernement, c'est de faire confiance aux Britanniques sur la façon dont ils vont, avec leur justice, traiter la question de Julian Assange", a fait savoir le ministre de la Culture, Franck Riester ce vendredi 12 avril sur France-info. "Ce qui est certain, c'est que dans le présent et dans l'avenir, nous devons, nous, grandes démocraties européennes, s'assurer de la protection des lanceurs d'alerte", a-t-il ajouté, tout en faisant bien savoir que la France n'interférera pas avec la justice britannique.
Julian Assange ne sera pas extradé "vers un pays où il pourrait être condamné à mort"
Le président équatorien, Lenin Moreno, a justifié hier le retrait du statut de réfugié politique à Julian Assange, une décision prise "après ses violations répétées des conventions internationales et des protocoles de la vie quotidienne". "J'ai demandé à la Grande-Bretagne la garantie que Julian Assange ne serait pas extradé vers un pays où il pourrait être torturé ou condamné à mort. Le gouvernement britannique me l'a confirmé par écrit", a ajouté le chef de l'Etat équatorien dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux.
Un rassemblement pour Julian Assange organisé samedi à Paris
Comme l'a indiqué la lanceuse d'alerte française, Stéphanie Gibaud, un rassemblement est organisé pour le cybermilitant australien à Paris samedi 13 avril, à 18h30. Le rendez-vous est fixé au 80 boulevard Auguste Blanqui, métro 6, stations Glacière ou Corvisart. "Les présidents François Hollande et Emmanuel Macron se devaient d'accueillir et de protéger Assange puisque la liberté d'expression est dans notre Constitution. Honte à nos dirigeants politiques qui disent vouloir protéger les lanceurs d'alerte et l'ont abandonné tout comme nous", a-t-elle réagi.
Julian Assange a toujours nié les accusations de viol
Le co-fondateur de WikiLeaks s'est toujours défendu d'avoir agressé la personne qui l'accuse de viol en Suède. Julian Assange assure que ces allégations et les poursuites engagées avaient pour objectif, en 2010, d'aboutir à une extradition aux Etats-Unis.
La personne qui accuse Julian Assange de viol demande son extradition en Suède
RépondreSupprimerL'enquête sur les accusations de viol qui cible Julian Assange avait été clôturée, faute d'éléments permettant de faire avancer les investigations. Il n'est désormais pas impossible qu'elle soit rouverte. L'avocate de la plaignante a fait savoir qu'elle allait demander au parquet que Julian Assange soit de nouveau poursuivi dans son pays. "Nous allons tout faire pour que les procureurs rouvrent l'enquête suédoise et qu'Assange soit remis à la Suède et traduit en justice pour viol", a déclaré Elisabeth Massi Fritz à l'Agence France Presse. Rappelons que dans cette affaire, la prescription serait actée en 2020, puisque les faits de viol dont est accusé Julien Assange sont datés de 2010.
Julian Assange bientôt en prison ?
Julian Assange risque désormais, à nouveau, d'être extradé en Suède. Julian Assange a été visé par des plaintes pour viol et agression sexuelle dans ce pays. La justice suédoise a demandé en 2012 à l'interroger sur ces accusations, préalable à une éventuelle mise en examen. L'enquête avait été stoppée, compte tenu des éléments insuffisants pour la poursuivre, après l'asile obtenue par Julian Asassange, mais elle pourrait être rouverte si celui-ci est de retour en Suède. Il risque alors une mise en examen si les accusations sont étayées et convainquent un juge et plusieurs années de prison si les allégations sont avérées. Dans cette affaire, les faits seront proscrits en 2020. Julian Assange a toujours nié les faits, accusant les Etats-Unis d'avoir fait pression sur la justice suédoise pour que ce dossier aboutisse à son extradition outre-Atlantique.
C'est en effet aux Etats-Unis que Julian Assange risque le plus. Depuis 2010, il fait l'objet d'une enquête concernant la diffusion de documents confidentiels de l'armée américaine par WikiLeaks. Rappelons que Chelsea Manning, qui avait transmis ces documents à WikiLeaks avait été condamnée en 2013 en cour martiale à trente-cinq ans de prison, avant que sa peine ne soit commuée par Barack Obama et qu'elle soit libérée en 2017. Il y a deux ans, CNN assurait, citant des sources bien informées et anonymes, que les Etats-Unis préparaient une procédure pour inculper Julian Assange. S'il y a un mandat d'arrêt américain, il pourrait être directement extradé aux-Etats-Unis.
https://fr.sott.net/article/33746-Julian-Assange-tout-comprendre-a-son-arrestation
Le site glyphosate.gouv renaît de ses cendres, une « start-up d'État » est lancée... et c'est un scandale d'État !
RépondreSupprimer12 Avril 2019
par Seppi
André Heitz*
Une « une initiative du Président de la République » foireuse
Souvenez-vous... ce merveilleux site estampillé « une initiative du Président de la République », avec un compteur d'agriculteurs « sortis du glyphosate » ou « engagés à sortir » d'ici 2020... date à laquelle le glyphosate devait être interdit en France... enfin interdit pour la majorité des usages... enfin on ne sait plus très bien... Un compteur désespérément bloqué et une carte de France avec des départements en vert clair ou en vert foncé... dont le décompte ne collait pas à l'indication du compteur…
Le ridicule ne tuant pas, il fallut un temps certain pour le désactiver. Vous essayiez de l'ouvrir ? Pendant un temps, vous voyiez apparaître un message menaçant annonçant une tentative de piratage...
Le site réactivé, des textes recyclés
Eh bien, l'URL https://www.glyphosate.gouv.fr/ a été réactivé. Il vous envoie illico presto à https://agriculture.gouv.fr/glyphosate-le-plan-de-sortie.
Nous avons depuis peu le choix entre huit onglets.
Allons à « Qu'est-ce que le glyphosate ? » C'est pour commencer une resucée, modifiée, de ce qui figurait dans l'ancien site s'agissant de la description du glyphosate et de ses usages. Nous apprécierons :
« ...le glyphosate est utilisé, en agriculture, pour éliminer les végétaux des parcelles avant semis et sans travailler le sol, ou pour détruire la flore difficile : plantes vivaces, invasives, allergènes ou toxiques.
En grandes cultures, le glyphosate est utilisé majoritairement entre la récolte d’une culture et le semis de la culture suivante. »
Nous apprécierons aussi la suppression d'une affirmation audacieuse :
« Peu cher et efficace, le glyphosate a contribué à l’installation de systèmes de culture plus simples, avec moins d’espèces cultivées, des rotations plus courtes. »
Errare humanum est, perseverare macronicum
Mais c'est après que ça se gâte ! Point suivant : « Les études disponibles sur le glyphosate » :
« Le 10 mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), placé auprès de l’Organisation mondiale de la santé, a publié un rapport concluant que le glyphosate devait désormais être classé cancérogène probable pour l’homme (classement 2A du CIRC). L’agence estimait notamment qu'il existe des preuves démontrant une association entre l'exposition au glyphosate et le développement de cancers tels que le lymphome non hodgkinien et le cancer du poumon. »
Le Gouvernement maintient donc – contre toute évidence – l'affirmation d'une « association entre l'exposition au glyphosate et le développement de cancers tels que le lymphome non hodgkinien et le cancer du poumon », alors que le CIRC n'avait retenu que des preuves – du reste limitées – pour le lymphome non hodgkinien.
Une demi-vérité est un vrai mensonge
Mais il y pire :
« La Commission européenne a proposé de renouveler l’autorisation du glyphosate dans l’Union Européenne pour une durée de 5 ans. La France s’est prononcée contre cette proposition, avec d’autres États membres.
RépondreSupprimerL’Anses a été saisie par les ministères en charge de la Consommation, de la Santé, du Travail, de l’Écologie et de l’Agriculture, ainsi que par les associations de consommateurs UFC-Que Choisir et CLCV, afin de proposer au niveau européen des mesures appropriées lors de l’examen du projet de décision de renouvellement de l’approbation.
L’Anses a confié l’instruction de cette saisine à un groupe d’experts spécialisés en toxicologie, cancérogénèse, mutagénèse et épidémiologie, qui indique que :
le niveau de preuve de cancérogénicité chez l’animal et chez l’homme ne permet pas de proposer un classement 1A ou 1B (cancérogène avéré ou présumé pour l'être humain) dans le cadre de l’application des critères du règlement (CE) n°1272/2008 (CLP) ;
la classification en catégorie 2 (substances suspectées d'être cancérogènes pour l'homme, CLP) peut se discuter, sans que l’Agence ne puisse se prononcer en l’absence d’une analyse détaillée de l’ensemble des études.
Compte tenu de ces résultats, l’Agence estime nécessaire que le classement du glyphosate soit rapidement revu par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). »
L'histoire s'arrête donc à l'ANSES. Aucune mention des conclusions de l'EFSA, de l'EChA, de l'OMS et de la FAO dans le cadre de leur Réunion Conjointe sur les Résidus de Pesticides, de la bonne dizaine d'agences d'évaluation nationales...
C'est, à notre sens, de la désinformation pure. Un scandale d'État.
C'est d'autant plus intolérable que l'ancien site précisait :
« L’évaluation menée par les agences européennes (Autorité européenne de sécurité des aliments et Agence européenne des produits chimiques) a conclu pour sa part à l'absence de caractère cancérogène ou perturbateur endocrinien du glyphosate. »
L'enfumage, un autre scandale d'État
Une « information » qui n'en est pas une est aussi, fondamentalement, un scandale d'État.
Ainsi, la page « Sortie du glyphosate : ils témoignent » s'ouvre depuis le 4 avril 2019 sur : « Observer la nature, c'est notre métier ! ». C'est au mieux un joli conte de fées. En résumé :
« Pionnier dans l’âme, Christian Daussy cherche des solutions depuis 13 ans pour préserver ses sols. En passant du sans labour au sans glyphosate, il observe et écoute ses terres au fil des saisons. Sa dernière découverte, le retour de "la bête du diable". »
Post hoc, propter hoc... alors que le glyphosate n'est pas connu pour nuire à l'entomofaune ! Et l'essentiel du « témoignage » porte sur les améliorations apportées par le sans-labour depuis 2006. Le passage au « sans glyphosate » date quant à lui de 2014. L'agriculteur pourra-t-il tenir la distance et éviter le salissement des parcelles par des mauvaises herbes résistantes au déchaumage ? Pas sûr... Mais le surcoût économique, de travail et environnemental est, lui, certain :
« A partir du mois février (sic), afin de préparer les champs au semis, Christian Daussy intervient avec un déchaumeur à disque pour enlever les végétaux en trop (re-sic, c'est pour détruire le couvert). Il reconnaît que pour effectuer cette tâche, le glyphosate était intéressant : pour 2-3 passages de déchaumeur nécessaires aujourd’hui, 1 passage suffisait avec le glyphosate. »
Bel aveu, par le ministère, de l'imbécillité d'une décision purement démagogique.
RépondreSupprimerLe maintenant deuxième témoignage « Un lâcher de 50 000 insectes au lycée de Castelnau Le Lez ! » n'a rien à voir avec la sortie du glyphosate.
Le troisième, « Diversifier, c’est bouleverser les schémas de l’agriculture » est un plaidoyer pour le labour comme « alternative ». C'est ahurissant quand on connaît les inconvénient du labour ; cela vient aussi avec quelques sérieux bémols – « La difficulté : les sols en hiver sont fragiles » – et des diversions, comme la réintroduction des haies.
Que retenir de l'ensemble des « témoignages » ? De l'enfumage pour bobos, surtout biobios comme en témoigne le dernier onglet, « Ambition Bio 2022 - Plan d'actions des acteurs de l'agriculture et de l'alimentation en France ». Ça aussi, c'est intolérable.
La « start-up d'État », hochet du Président Macron ou nouvelle tentative de se ridiculiser ?
Le site glyphosate.gouv. ou « Glyphosate : objectif 2020 » devait être la « start-up d'État » promise par le Président Emmanuel Macron le 9 octobre 2018 pour aider les agriculteurs à se passer du glyphosate. Un de ses conseillers avait déclaré le 22 novembre 2018 :
« C'est une démarche de start-up d'Etat car ce site permet de mettre en place dans l'Etat une équipe en mode projet, temporaire, qui mobilise toutes les compétences pour sortir du glyphosate, jusqu'à ce qu'on ait réussi l'objectif. »
Puis, le fiasco s'éternisant, l'INRA, l'ACTA et les instituts techniques agricoles, et la Chambre d'Agriculture France ) ont été chargés de monter un « centre de ressources », mis en ligne le 1er février 2019, « pour rendre accessible à l’ensemble de la profession agricole les solutions existantes pour sortir du glyphosate ». Le constat était amer, et il le reste : le Ministère de l’Agriculture se moque du monde.
Mais la « start-up d'État » n'a pas été oubliée. Ou peut-être a-t-on pris acte de l'indigence du « centre de ressources », une indigence due, non pas à l'incompétence des organismes mis à contribution, mais à l'absence de solutions raisonnables.
Le 28 mars 2019, le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation a donc publié un communiqué, « Plan de sortie du glyphosate : appel à innovateurs » qui fait aussi l'objet d'un onglet de la page « Glyphosate : le plan de sortie ». En voici l'essentiel :
« La start-up aura pour objectif de développer une solution numérique contribuant à impulser une dynamique engageant l’ensemble des acteurs du monde agricole dans la sortie du glyphosate. Il s’agira de proposer un premier niveau d’information aux acteurs du monde agricole et de les mettre en réseau, en valorisant l’engagement des agriculteurs, assurant des partages d’expériences et informant sur les accompagnements possibles. Cette solution pourrait également être l’occasion de faire remonter les difficultés rencontrées localement, et aider à identifier les leviers d’actions pour permettre la sortie du glyphosate.
Le projet devra s'articuler au mieux avec les outils existants (site glyphosate.gouv.fr, centre de ressources, EcophytoPIC, fermes DEPHY…) et bien identifier les différents acteurs impliqués (agriculteurs, instituts techniques, conseillers…). »
On peut faire l'économie d'une analyse critique... décidément, nos impôts sont judicieusement employés...
* André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.
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http://seppi.over-blog.com/2019/04/le-site-glyphosate.gouv-renait-de-ses-cendres-une-start-up-d-etat-est-lancee.et-c-est-un-scandale-d-etat.html