Du cyanure dans la formule chimique des grenades lacrymogènes lancées par la police ?
10:47 07.04.2019
Après les actes 19 et 20 des Gilets jaunes, des manifestants ont affirmé avoir été touchés plus violemment qu’avec le gaz lacrymogène utilisé habituellement par les forces de l’ordre. Son composé chimique a créé la polémique, certains relayant sur Twitter les résultats d’analyses médicales qui démontreraient une intoxication au cyanure.
Certains manifestants dénoncent sur les réseaux sociaux la vigueur inédite des gaz lacrymogènes auxquels ont eu recours les forces de l'ordre lors des actes 19 et 20 des Gilets jaunes à Montpellier, selon Midi Libre. Selon la publication, le groupe Facebook «Appel à Témoins Violences Policières GJ» rassemble divers témoignages, dont certains sur une soi-disant intoxication au cyanure.
En effet, certains manifestants ont commencé à se poser des questions sur la composition chimique de ces gaz dès le mois de février. À cette occasion, l'avocate Raquel Garrido avait publié un tweet dans lequel elle affirmait que, selon son médecin, les symptômes qu'elle avait présentés après l'acte 13 ressemblaient à un empoisonnement à l'acide cyanhydrique. Selon elle, d'autres témoins ont connu les mêmes symptômes. Elle avait alors demandé à la police le composé chimique du gaz lacrymogène. Sur les réseaux sociaux, plusieurs commentateurs s'étaient empressés de faire le rapprochement entre la présence supposée de cet acide et la recette du zyklon B employé par le passé dans les camps de la mort nazis.
Outre la réponse du syndicat Officiers et Commissaires de police, qui estimait que «sous-entendre que les policiers utilisent le gaz utilisé par les nazis dans les chambres à gaz est particulièrement honteux», Laurent Nunez, secrétaire d'État auprès du ministère de l'Intérieur, a également livré sa réaction quant à la polémique. Il a affirmé que la formule chimique du gaz employé lors des manifestations par les forces de l'ordre n'avait pas changé:
«Il n'y a pas de produits tenus secrets [dans la composition], avait répondu Laurent Nunez. C'est du gaz lacrymogène. Il n'y a pas de produit de nature incapacitante.» Et de poursuivre que «la recette n'a absolument pas changé».
Une policière des Yvelines retrouvée morte dans un véhicule, selon le parquet
11:48 07.04.2019
Le corps d'une policière du commissariat de Conflant-Sainte-Honorine a été découvert dans la nuit de dimanche dans un véhicule.
Le corps d'une policière des Yvelines a été découvert dimanche vers 2h dans un véhicule stationné à Guainville (Eure-et-Loir), a-t-on appris dimanche auprès du procureur de la République de Chartres Rémi Coutin, rapporte l'AFP.
«L'hypothèse qui apparait la plus probable à ce stade» écarte la version de l'homicide et penche pour le suicide, selon le procureur.
Âgée de 37 ans, elle se serait donné la mort avec son arme de service dans son véhicule stationné en pleine campagne où les gendarmes ont découvert son corps vers 2h dimanche. Elle a laissé une lettre expliquant son geste, a précisé le procureur. Il s'agirait du 25e policier à s'ôter la vie depuis le 1er janvier 2019.
Au moins 35 policiers et 33 gendarmes se seraient donné la mort en 2018. En 2017, ce chiffre s'élevait à 51 agents.
Acte 21 au Boulou: les problèmes respiratoires d'une jeune fille dus au gaz lacrymogène
15:34 07.04.2019
Lors de la mobilisation des Gilets jaunes au Boulou ce samedi, une jeune fille a souffert de problèmes respiratoires après avoir inhalé du gaz lacrymogène, a constaté une correspondante de l'Indépendant.
L'acte 21 des Gilets jaunes a opposé ce samedi manifestants et forces de l'ordre dans la commune de Boulou (Pyrénées-Orientales). Des affrontements ont eu lieu dans l'après-midi, faisant plusieurs blessés, majoritairement légers, a indiqué une journaliste de l'Indépendant présente sur place.
Les gendarmes ont eu recours au gaz lacrymogène. «Les tirs quasiment continus» de gaz avaient duré des heures, a-t-elle précisé.
Parmi les blessés a été également une jeune fille qui, ayant inhalé du gaz lacrymogène et n'ayant pas de masque protectrice, a souffert de graves problèmes de respiration.
Pour la 21e semaine consécutive, les Gilets jaunes ont manifesté ce samedi dans de nombreuses villes françaises. Ce nouvel acte de la mobilisation a lieu trois jours après la censure de l'article 3 de la loi anticasseurs qui prévoyait des interdictions administratives de manifester contre toute personne présentant une «menace d'une particulière gravité pour l'ordre public».
Attaquer en justice pour des violences policières ? Les victimes racontent leur calvaire
12:07 07.04.2019
Dans un contexte de nombre croissant des signalements de violences policières, Mediapart a interrogé des blessés qui ont saisi la justice après avoir subi des tirs des forces de l’ordre ces dernières années et a partagé leur expérience. Les requêtes aboutissant le plus souvent à l’impunité ou à des condamnations clémentes pour les policiers.
Alors que les LBD et grenades utilisés par les forces de l'ordre ont fait une cinquantaine de blessés graves en 15 ans, le site Mediapart s'est penché sur les cas où les victimes de violences policières ont décidé d'alerter la justice.
«Comme un délinquant ordinaire, le policier va nier et mentir. Le préfet peut-être aussi. À leur suite, le ministre de l'Intérieur va contester un tir de lanceur de balle de défense. Le Président de la République va nier la violence d'une charge policière», a écrit l'auteur de l'article en mettant l'accent sur «l'impunité des forces de l'ordre responsables de mutilations, et autres blessures graves, infligées par des lanceurs de balles de défense ou des grenades, ces armes dites "sub-létales"».
Ainsi, les poursuites en justice contre les policiers traînent souvent en longueur. Des batailles judiciaires qui durent des années et aboutissent le plus souvent à des peines avec sursis.
C'était par exemple le cas de Maud Carretta, blessée à l'œil à Grenoble le 16 mai 2007 par un plot de grenade de désencerclement à qui il a fallu 11 ans pour obtenir gain de cause. Les deux policiers accusés ont été condamnés en décembre dernier à trois et cinq mois de prison avec sursis pour «blessures involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence», sans aucune inscription au casier judiciaire.
Touché à l'œil à Montreuil le 8 juillet 2009 par un tir de LBD, Joachim Gatti n'a obtenu le rétablissement de la justice qu'en juin 2018. Un policier a été condamné à 18 mois avec sursis et 24 mois d'interdiction de port d'arme.
Les poursuites se compliquent en plus car «sans témoins, c'était notre parole contre celle des policiers. Et c'était la parole des policiers qui l'emportait», a commenté un proche de Joachim Gatti.
Cela n'empêche pas cependant que des policiers, conscients de ce constat, l'utiliseraient pour mentir lors des audiences.
Un lycéen de 15 ans, Geoffrey Tidjani, a été atteint par un tir de LBD à Montreuil en 2010. Le policier responsable du tir a alors assuré qu'il avait riposté suite à un jet de projectile. Cependant, une vidéo présentée en tant que preuve a démontré que Geoffrey ne faisait que pousser une poubelle. C'est seulement en mars 2017 que le policier a été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis pour «violences volontaires» et «faux et usage de faux» pour avoir menti sur le procès-verbal.
Qui plus est, les poursuites en justice contre les policiers sont difficiles puisqu'«on s'attaque au profil de la victime pour minimiser les faits commis par les policiers», a expliqué un blessé en ajoutant que c'est la victime qui doit prouver qu'elle n'était pas «en train de commettre un acte délictueux».
Florent Castineira a été atteint d'un tir de LBD alors qu'il était attablé à une buvette près d'un stade où les policiers interpellaient des supporters, le 21 septembre 2012.
Cinq ans après le début des poursuites judiciaires, des juges ont regardé une vidéo prouvant la culpabilité des policiers. Pourtant, malgré toutes les preuves, le juge d'instruction a rendu un non-lieu.
«La justice a tout fait pour enterrer ce dossier. Nous avons dû relancer les trois juges d'instruction successifs pour qu'enfin, en 2017, les images soient visionnées. Elles montrent que rien ne justifiait de l'emploi de flashball ou de grenade. Les juges ont volontairement nié la vérité», a dit son avocat, Michaël Corbier.
C'est le tribunal administratif où Florent Castineira a ensuite déposé un recours qui a changé le cours des choses. Le 19 mars dernier, il a finalement obtenu la condamnation de l'État qui doit lui verser 47.700 euros.
Un autre blessé touché par un tir de LBD Super-Pro à la fin de la fête de la musique en 2009 à Paris, Clément Alexandre, a lui aussi obtenu gain de cause en passant par le tribunal administratif.
«Au pénal, les auteurs du tir sont poursuivis, mais cette individualisation ne permet pas de remettre en question l'usage de ces armes ni d'engager la responsabilité de l'État comme c'est le cas au tribunal administratif», a expliqué un avocat cité par Mediapart.
Il existe notamment plusieurs organismes qui se sont engagés à aider les victimes de violences policières pour faire entendre leur raison au niveau judiciaire. Ce sont par exemple les collectifs Désarmons-Les! et Face aux armes de la police.
«On est devant des armes de mutilation massive. Jusqu'à quand va-t-on continuer à utiliser des armes qui mutilent dans ces opérations de maintien de l'ordre?», s'interrogent des militants.
Maduro appelle le monde entier à stopper «la folie et la haine» US contre le Venezuela
09:01 07.04.2019
Nicolas Maduro a appelé les chefs d'État et de gouvernement du monde entier à demander aux États-Unis de mettre un terme à leur agression contre Caracas. Il s’est aussi adressé à Donald Trump en proclamant que Washington ne pourrait jamais vaincre le peuple vénézuélien.
Le Président vénézuélien a incité samedi lors d'un grand rassemblement à Caracas tous les dirigeants du monde à contraindre Washington d'abandonner son agression contre le Venezuela.
«J'exhorte les chefs d'État et de gouvernement du monde à faire entendre leurs voix […] pour défendre les revendications visant à mettre un terme à l'agression de l'impérialisme américain contre le peuple du Venezuela», a-t-il déclaré.
Le leader vénézuélien a en outre souligné que les «États-Unis sont passés au stade de la folie et de la haine» en poursuivant que «les autorités américaines ne gouvernent pas dans l'intérêt des États-Unis» mais «consacrent chaque jour aux blâmes et aux insultes contre le Venezuela». En dépit de cela, le peuple vénézuélien, cependant, «ne se dispute avec personne et mérite du respect, non pas de l'agression», a-t-il ajouté.
«Regardez ce peuple, M.Trump. Ce peuple vous battra une fois et des milliers de fois», a-t-il dit.
Nicolas Maduro a en outre appelé toutes les forces vénézuéliennes à former une alliance nationale visant à unir le pays et à demander conjointement aux autorités américaines d'arrêter les attaques contre l'économie de son pays.
«Arrêtez le blocus, les poursuites financières! Pour chaque sanction, nous donnerons une nouvelle riposte, il y aura encore plus de révolution. Ils ne pourront jamais nous vaincre!», a-t-il conclu.
Auparavant, la Cour suprême du Venezuela (TSJ) avait demandé à l'Assemblée constituante de lever l'immunité du chef de l'opposition Juan Guaido pour avoir violé son interdiction de quitter le pays, laquelle avait été décrétée par la Cour suprême le 29 janvier 2019.
L'ex-président de l'Assemblée nationale avait en effet quitté le pays pour effectuer une tournée en Colombie, au Brésil, au Paraguay, en Argentine et en Équateur, de fin février à début mars.
Suite à cette démarche, les autorités vénézuéliennes ont lancé une procédure pénale contre Juan Guaido.
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim».
Fin mars, la justice vénézuélienne a ordonné de mettre en détention provisoire Roberto Marrero, conseiller du leader de l'opposition Juan Guaido, interpellé pour détention d'armes à son domicile.
Précédemment, les médias avaient relaté que deux proches de Juan Guaido, Roberto Marrero et Sergio Vergara, avaient été arrêtés par les services de renseignement, les autorités ayant annoncé «le démantèlement d'un groupe terroriste». M.Vergara avait été relâché peu après.
Détruire les déchets nucléaires en quelques minutes: la recette d’un prix Nobel français
11:32 07.04.2019
Le 17 avril prochain, la France ouvre son troisième débat public sur les déchets nucléaires produits par les 58 réacteurs du pays. Le récent prix Nobel Gérard Mourou travaille sur une méthode permettant de les détruire très rapidement à l’aide de lasers. La mise en pratique de cette méthode semble cependant réservée à un avenir lointain.
Gérard Mourou, l'un des trois lauréats du prix Nobel de physique de 2018, affirme que la durée de vie des déchets radioactifs pourrait potentiellement être réduite à quelques minutes au lieu de milliers d'années, rapporte Bloomberg.
Bien que le chercheur n'hésite pas à dire que l'option laser pour les déchets nucléaires sur laquelle il travaille risque de n'être disponible que dans des années et des années, son idée paraît prometteuse pour beaucoup en France.
L'énergie nucléaire a ses partisans: elle émet peu d'émissions et est produite à un prix relativement bas. Mais aucun pays ne peut prétendre avoir une solution complète pour traiter ses déchets toxiques. Greenpeace estime qu'environ 250.000 tonnes de combustible toxique usé sont actuellement réparties dans 14 pays, se fondant sur les données de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Selon l'AIEA, 22.000 mètres cubes de cette masse, ce qui correspond à peu près à un bâtiment de trois mètres de haut couvrant une surface de la taille d'un terrain de football, constituent un danger.
La France produit plus de déchets nucléaires par habitant que tout autre pays. Avec près de 72% de son électricité provenant de l'énergie nucléaire, ce qui fait d'elle la championne mondiale, elle génère 2 kilogrammes de déchets radioactifs par personne et par an.
Le 17 avril prochain, la France ouvre son troisième débat public sur les déchets nucléaires afin de débattre du traitement d'environ 10.000 mètres cubes de déchets radioactifs produits collectivement par les 58 réacteurs du pays.
M.Mourou a de son côté proposé d'utiliser des lasers à haute intensité dans le traitement des déchets radioactifs. Son idée est de transmuter ces déchets nucléaires en nouvelles formes d'atomes qui ne posent pas de problème de radioactivité. Pour ce faire, il est nécessaire de changer la composition du noyau.
Le processus sur lequel travaille le chercheur consiste à modifier la composition du noyau d'un atome en le bombardant avec un laser. La recherche sur la transmutation est en cours depuis trois décennies, mais les efforts ont jusqu'ici été vains, à différents stades d'étude, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis et au Japon.
Cependant, l'étude de cette nouvelle méthode reste au niveau du laboratoire et la perspective de voir la transmutation utilisée au niveau industriel est complexe et coûteuse, concèdent des experts.
Armée européenne: la France «n’est pas disposée à partager» son armement nucléaire
12:58 07.04.2019
Dans une longue interview accordée au Parisien à l’occasion des élections européennes, Valéry Giscard d’Estaing, qui a toujours été un militant et un artisan réputé de l’UE, s’est exprimé sur l’idée de l’actuel locataire de l’Élysée de créer une armée européenne et sur le souhait de l’Allemagne d’avoir un siège en commun au Conseil de sécurité.
À l'occasion des élections européennes du 26 mai prochain, Valéry Giscard d'Estaing, Président de la République de 1974 à 1981, est sorti de son silence pour rencontrer des journalistes du Parisien et leur exposer sa vision de la crise des Gilets jaunes, du Brexit, mais aussi de la nécessité d'une armée européenne et des prétentions de l'Allemagne à un siège en commun avec la France au Conseil de sécurité de l'Onu.
Interrogé sur l'idée d'Emmanuel Macron de créer une armée européenne, M.Giscard d'Estaing a déploré que l'Europe ait été le continent de la guerre pour les deux siècles précédents, jugeant qu'il est nécessaire d'éviter de donner au continent une silhouette guerrière.
«L'Europe doit être le continent de la paix… C'est une erreur de vouloir en faire aujourd'hui le continent d'une autre guerre», a-t-il affirmé.
Et d'ajouter: «En effet, ce n'est pas souhaitable. Et probablement pas réalisable.»
Il a expliqué ce caractère irréalisable par le fait que seuls quatre États membres sur 28 consacrent à peu près 2 % de leur PIB aux dépenses de Défense et que les 28 États membres ensemble dépensent moitié moins que les États-Unis.
VGE a précisé que dans les conditions actuelles parler de guerre signifiait inévitablement parler de guerre nucléaire.
«Or, dans la confédération européenne, une fois la Grande-Bretagne partie, la France est le seul pays à posséder un armement nucléaire, et n'est pas disposée à le partager. L'idée d'une armée européenne, de type classique, n'est pas réaliste», a-t-il détaillé.
Revenant ainsi sur la question du nucléaire, il a reconnu que la réaction à l'abandon du traité sur le nucléaire iranien était trop molle et qu'«il aurait fallu réagir plus vivement à la décision du Président des États-Unis».
«L'Europe veut afficher la paix, être le continent du respect du droit international», a-t-il signalé à cet égard.
L'ancien Président s'est montré formel quant à la demande allemande d'un siège commun au Conseil de sécurité de l'Onu.
«Je suis contre. Une liste a été faite à la fin de la guerre. Pour des raisons évidentes, l'Allemagne n'y figurait pas. Aujourd'hui, il y a un débat sur l'élargissement de cette liste, dans ce cadre nous soutenons et soutiendrons la demande de l'Allemagne. Mais pas question pour la France de transférer sa souveraineté», a-t-il déclaré.
"Cela appartient au peuple, pas aux banquiers" - L'Italie va saisir l'or de la banque centrale
par Tyler Durden Dim, 04/07/2019 - 07:35
Il y a deux semaines, le président de la BCE, Mario Draghi, a publié une étrange déclaration confirmant que la Banque centrale européenne devait approuver toute opération sur les réserves de change des pays de la zone euro, y compris les avoirs en or et en devises.
"La BCE approuve à la fois les opérations sur les avoirs de réserve de change restant aux BCN (banques centrales nationales) ... et les opérations des États membres dont les avoirs en devises sont supérieurs à un certain seuil",
"L'objectif de cette compétence est d'assurer la cohérence avec le taux de change et la politique monétaire de l'Union."
Draghi a fait cette déclaration devant deux membres italiens du Parlement européen.
À l'époque, cela ne semblait pas remarquable pour une raison autre que son calendrier particulier, mais maintenant, les choses commencent à avoir plus de sens puisque le Wall Street Journal rapporte que les populistes au pouvoir, les dirigeants italiens, ont avancé cette semaine en tentant de s'emparer du contrôle de la banque centrale. ses réserves d'or.
Se plaignant du fait que des centaines de milliers de petits investisseurs individuels ont perdu des milliards de dollars après la faillite de plusieurs banques italiennes au cours des dernières années, le "Mouvement des 5 étoiles" et la "Ligue" nationaliste représentent la banque centrale comme le symbole d'une élite technocratique à l'écart des besoins des Italiens ordinaires.
«Nous avons besoin d'un changement de cap à la Banque d'Italie si nous pensons à ce qui s'est passé ces dernières années», a déclaré le Vice-Premier ministre, Luigi Di Maio, dirigeant du Mouvement des 5 étoiles.
Five Star et la Ligue ont à plusieurs reprises attaqué la Banque d'Italie pour ne pas avoir prévenu la crise bancaire et l'ont accusée des pertes subies par les épargnants qui avaient acheté des actions et des obligations bancaires.
"Si vous êtes ici avec votre compte courant dans le rouge, c'est parce que les personnes qui étaient censées contrôler les choses ne le faisaient pas", a déclaré à Matteo Salvini, chef de la Ligue européenne, le ministre de l'Intérieur, à un groupe d'anciens investisseurs de Banca Popolare di Vicenza, qui a été liquidée en 2017.
Et cette semaine, les législateurs italiens du 5 étoiles ont demandé au Parlement d'adopter deux projets de loi:
Une loi demanderait aux propriétaires de la banque centrale, pour la plupart des banques privées, de vendre leurs actions au Trésor italien aux prix des années trente.
L’autre loi déclarerait le peuple italien comme le propriétaire de la réserve d’or de la Banque d’Italie, constituée de 2 451,8 tonnes d’or, d’une valeur d’environ 102 milliards de dollars aux prix courants.
Comme le note le Wall Street Journal, une telle mesure pourrait en théorie élargir les possibilités de vente de l’or et réduire les réserves de la banque, ce qui contribue à renforcer le système financier ...
"L'or appartient aux Italiens, pas aux banquiers", a déclaré Giorgia Meloni, leader des Frères d'Italie, parti de l'opposition d'extrême droite qui soutient les deux projets de loi. "Nous sommes prêts à nous battre partout en Italie et à amener les Italiens dans les rues si nécessaire."
L’établissement voit les choses différemment, avertissant que leurs actions sont une tentative de saper l’indépendance de la Banque d’Italie et de dépenser les réserves d’or de la nation dans des politiques populistes.
«L’or fait partie des actifs de la Banque d’Italie et ne peut pas être utilisé pour le financement monétaire du Trésor», a déclaré le gouverneur de la Banque d’Italie, Ignazio Visco.
«Cela ressemble à une expropriation révolutionnaire», a déclaré Gianluca Garbi, directeur général de Banca Sistema SpA.
Mais comme le conclut le Wall Street Journal, le Mouvement des 5 étoiles et la Ligue soutiennent la propriété publique des réserves d’or, et avec le soutien de partis comprenant 60% des législateurs, le projet de loi a suffisamment d’appui pour être adopté. Les législateurs de 5 étoiles soutiennent également la nationalisation de la banque centrale, alors que la Ligue n’a pas encore décidé, laissant la facture à une majorité inférieure à 40 %.
Depuis la semaine dernière, ils ont forcé la création d'une commission parlementaire chargée de se pencher sur la faillite des banques italiennes, en lançant des mois d'examen minutieux.
Est-ce étonnant que la Russie (et la Chine) aient commencé à chercher de l'or?
HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! Les 'Etats-Unis' possèdent 929 milliards de milliards de tonnes d'or ! HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! ! Tu ne le sais pas ? Tu ne les a pas vu ???! HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA !
LA SEULE VALEUR AU MONDE n'est pas l'or (peu de pays en avait sous les pieds !) mais L'HUMAIN ! L'Humain est la SEULE valeur répondante aux critères d''Ouïes fines 0,000000001' (faut pas dire non !), 'Cuvée Suprême' ('tirée-du-jour') ou 'Crème-du-dessus' (Comptez les bulles !).
Faut dire qu'au ... 21 ème siècle, il y a encore 'des gens' qui ignorent ce qu'est la Démocratie !!! Ouais ! Des gros cons par milliards ! qui ne savent même pas que la Suisse existe et qui se font enculer tous les jours et en redemandent !!! (Pas de blague ! J'ai vu dernièrement une proposition de 'Raie publique n°6' !!! brandie lors de la 'manif' du samedi !!!).
SUISSE - PESTICIDES: PLUS DE 90 % DES SOLS BIO CONTAMINÉS PAR LA NATURE DEPUIS DES MILLIARDS D'ANNEES !*
Selon une étude de l'Université de Neuchâtel, les sols des fermes biologiques ne sont pas exempts de pesticides. Au moins un des cinq néonicotinoïdes recherchés est détecté dans tous les échantillons de sols.
07.04.2019, 13h06
Presque toutes les surfaces agricoles du Plateau suisse contiennent au moins un néonicotinoïde. Ces insecticides sont omniprésents dans les sols des fermes conventionnelles, mais également, en concentration inférieure, dans ceux de 93 % des fermes biologiques.
Ces résultats, jugés alarmants, figurent dans une étude réalisée à l'Université de Neuchâtel, dont la NZZ am Sonntag se fait l'écho. Deux chercheurs ont analysé 702 échantillons de sols et de plantes prélevés en 2015 dans 100 champs de grandes cultures, 62 exploitations agricoles et 69 surfaces de promotion de la biodiversité.
Concentration mesurable
Le résultat de leur analyse ont été publiées dans le «Journal of Applied Ecology». Au moins un des cinq néonicotinoïdes recherchés est détecté dans tous les échantillons de sols et de plantes récoltés dans des fermes conventionnelles et celles qui respectent les principes de l'agriculture intégrée.
Cette proportion recule à 93 % dans les sols et plantes cultivées dans des fermes biologiques. En outre, 81 % des sols et 93 % de la végétation des surfaces de promotion de la biodiversité contenaient au moins un néonicotinoïde en concentration mesurable.
Victimes d'une contamination
Les chercheurs jugent ce résultat alarmant, car les surfaces de promotion de la biodiversité ont été conçues pour servir de refuge aux populations de pollinisateurs. Selon eux, les concentrations mesurées suffisent à potentiellement menacer une fraction des espèces pollinisatrices.
L'étude relève cependant que les concentrations mesurées dans les champs et les cultures biologiques sont «très inférieures» à celles relevées sur les surfaces conventionnelles. «Les producteurs bio sont victimes d'une contamination due aux propriétés chimiques des néonicotinoïdes et à leur usage excessif», constate Ségolène Humann-Guilleminot, co-auteure de l'étude.
Moratoire en 2013
Pour mémoire, un moratoire sur l'usage des néonicotinoïdes a été prononcé en 2013 en Suisse et en Europe. La persistance de ces molécules dans les sols laisse envisager qu'elles seront encore présentes pour encore quelques années.
Parallèlement, de nouvelles molécules, tel que le sulfoxaflore, font leur entrée sur le marché en Europe. «Leur mode d'action est très proche de celui des néonicotinoïdes, et dont les effets sur les espèces non-cibles, tels que les pollinisateurs et les auxiliaires de culture, sont mis au jour par de récentes études scientifiques», avertit le professeur Fabrice Helfenstein, qui a dirigé l'étude. (ats/nxp)
(...) La persistance de ces molécules dans les sols laisse envisager qu'elles seront encore présentes pour encore quelques années. (...)
HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! Attendre encore quelques milliards de siècles ! (à une minute près).
LES JOIES DE L'ISLAM SOUTENUES PAR LA DICTATURE DE BRUXELLES :
PAKISTAN - ELLE REFUSE DE DANSER POUR SON MARI, IL LA TOND
Battue, tondue, menacée d’être pendue, Asma Aziz devient le symbole des violences domestiques au Pakistan. Confrontée à l'immobilisme de la police, Asma Aziz a décidé de témoigner publiquement.
07.04.2019, 10h04
Asma Aziz, de Lahore, fait les gros titres des médias pakistanais depuis qu’elle a décidé de dénoncer publiquement son mari. Dans une vidéo diffusée le 26 mars, elle accuse son époux de l’avoir battue et de l’avoir tondue car elle avait refusé de danser devant lui et ses amis.
«Il m’a pris mes vêtements devant ses servantes. Qui m’ont tenue pendant qu’il me rasait les cheveux et les brûlait», raconte-t-elle dans la vidéo, rapporte la BBC. Asma Aziz dit avoir été ligotée et suspendue au ventilateur. «Il a menacé de me pendre, nue», explique-t-elle encore.
La police mise en cause
Des accusations qui font froid dans le dos. Mais si le cas prend autant d’ampleur, c’est aussi à cause des réactions des autorités. Selon Asma Aziz, lorsqu’elle s’est rendue à la police, les agents lui auraient demandé de revenir plus tard… Ce que la police dément. Reste que la police n’aurait agi qu’après que la vidéo ne soit publique et sur ordre du Ministère de l’intérieur, selon la BBC.
Depuis, l’époux d’Asma Aziz a été interpellé. Mais il dément tout acte de torture. Il prétend que son épouse s’est elle-même mise à se raser la tête sous l’emprise de la drogue. Et qu’il l’aurait «seulement aidée» à finir le travail...
Multiples ecchymoses
Un rapport médical indique cependant qu’Asma Aziz a de multiples ecchymoses sur les bras, les joues et autour de son œil gauche.
Quoi qu’il en soit le cas a suscité un tollé sur les réseaux sociaux, beaucoup exprimant leur colère face à la violence domestique au Pakistan. Une violence qui serait trop rarement dénoncée et trop peu prise au sérieux. Dans un tweet, Amnesty International a souligné qu’un «changement systémique» était nécessaire au Pakistan pour protéger les femmes des violences domestiques.
La 'réfugiée climatique' (qui s'est fait tondre la pelouse) a fait le buzz !
(...) Amnesty International a souligné qu’un «changement systémique» était nécessaire au Pakistan pour protéger les femmes des violences domestiques. (...)
ESPAGNE - CATALOGNE: SANCHEZ DIT NON À L'INDÉPENDANCE
La perspective d'une autonomie de la Catalogne ne serait pas envisageable tant que les socialistes seront au pouvoir.
07.04.2019, 15h42
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a assuré que tant que les socialistes seront au pouvoir, «il n'y aura pas d'indépendance en Catalogne», ni de référendum d'auto-détermination. Il s'exprimait à trois semaines des élections législatives du 28 avril.
«Non c'est non. S'il y a un gouvernement socialiste, il n'y aura pas d'indépendance en Catalogne, il n'y aura pas de référendum sur l'indépendance et ce n'est pas en Catalogne que va se briser la Constitution espagnole, cela ne se produira pas», a déclaré dimanche M. Sanchez lors d'une réunion du Parti socialiste à Saragosse (nord-est).
Soulignant le caractère anti-constitutionnel d'une éventuelle indépendance catalane et le fait que «la communauté internationale avait tourné le dos aux leaders indépendantistes», en référence à la tentative de sécession d'octobre 2017, M. Sanchez a assuré qu'une telle option ne «se produirait pas, surtout et d'abord, parce que les Catalans eux-mêmes ne veulent pas l'indépendance de la Catalogne».
Polémique
Ces déclarations interviennent après la polémique suscitée par les propos fin mars d'un dirigeant socialiste en Catalogne, Miquel Iceta, qui avait déclaré dans une interview que si «65% des citoyens (catalans) veulent l'indépendance, la démocratie doit trouver un mécanisme pour le permettre».
La droite avait fustigé ces déclarations, affirmant que M. Sanchez était en train de «négocier l'indépendance de la Catalogne» avec les séparatistes. La population catalane (7,5 millions d'habitants) est divisée à parts à peu près égales entre partisans et adversaires de l'indépendance mais les séparatistes ont remporté une courte majorité des sièges au parlement régional en 2015 et en 2017.
Les discussions ont échoué
Depuis son arrivée au pouvoir en juin dernier, M. Sanchez a cherché à nouer un dialogue avec les séparatistes, contrairement au gouvernement conservateur précédent. Mais les discussions ont tourné court, les séparatistes reprochant au gouvernement ne pas répondre à leurs demandes et la droite l'accusant de céder au «chantage» des premiers.
Le chef du gouvernement a été contraint en février de convoquer des élections anticipées après le rejet au Parlement de son budget par les séparatistes catalans et la droite.
Le problème de la Catalogne n'est pas l'indépendance mais la «cohabitation», aussi pour le résoudre, il y a deux chemins, a poursuivi M. Sanchez: «Continuer la confrontation, comme le veulent la droite et les indépendantistes, ou appeler au dialogue (...), ce que défend le Parti socialiste». (ats/nxp)
Les pays ayant les scores les plus bas de l’indice de liberté de la presse préparent tous des lois pour contrer les fake news
Arnaud Lefebvre 6 avril 2019
Singapour a décidé de promulguer une loi contre la propagation de fausses informations. Cette ville-Etat suit ainsi l’exemple de sa voisine la Malaisie. Cette nouvelle législation permettra au gouvernement de Singapour de supprimer tout contenu qui enfreint les nouvelles règles. Singapour est ainsi la preuve que les pays ayant une liberté de presse restreinte sont bien disposés à contrer les fake news.
Cette mesure fait partie d’un ensemble plus important de recommandations formulées par une commission parlementaire chargée de la lutte contre la désinformation. Grâce à cette nouvelle législation, les autorités peuvent immédiatement supprimer des fake news en ligne. Dans des cas moins urgents, la loi oblige les sites internet à effectuer des corrections ou publier des avertissements concernant les fausses informations.
Sécurité nationale
Selon un rapport du Reuters Institute et de l’Université d’Oxford, les sites d’informations en ligne et les réseaux sociaux sont la principale source d’informations de Singapour. Trois quarts de la population utilisent le smartphone comme accès principal à l’information.
Selon Janil Puthucheari, ministre singapourien de l’information et de la communication, la désinformation en ligne est une menace pour la sécurité nationale. Le Premier ministre, Lee Hsien Loong, a déclaré que repérer les fausses informations était plus facile à dire qu’à faire. Selon lui, les utilisateurs surestiment les capacités des autorités dans ce domaine.
Singapour a acquis la réputation de plaque tournante de la technologie intelligente. Cependant, selon les défenseurs des droits de l’homme, la répression sur Internet dure depuis plusieurs décennies. Cela a étouffé l’innovation et la liberté d’expression en ligne, expliquent-ils.
Liberté de la presse
Singapour dispose d’une législation stricte à l’égard des médias. Les éditeurs de publications imprimées, audiovisuelles et numériques sont obligés de demander des licences d’exploitation aux organismes de réglementation compétents. En 2013, le gouvernement a adopté une loi obligeant les sites web autorisés à éliminer des contenus enfreignant les normes en 24 heures.
Le gouvernement visait ainsi les publications pornographiques, extrémistes ou racistes. Les infractions étaient sanctionnées par des amendes.
Dans son classement de la liberté de la presse, Reporters sans Frontières place Singapour à la 151ème place. Cet index comporte 180 pays. Singapour est trois places en-dessous de la Russie, pays qui a récemment adopté une loi similaire à l’égard des fake news.
D’autres pays ont une position encore plus sévère vis-à-vis d’Internet. L’Egypte a récemment approuvé une loi visant spécifiquement les utilisateurs de réseaux sociaux. En Inde, le gouvernement travaille à des règlements strictes en matière d’Internet. Dans ce pays, des fausses informations sur WhatsApp avaient conduit l’année dernière à de véritables lynchages.
"La tribu des rats" : 1 million de Chinois vivent dans les souterrains de Pékin
Chine Informations, le 18/02/2017 01:18
Il existe à Pékin de nombreux souterrains construits comme abris dans les années 1970 pour protéger les citoyens d'éventuelles attaques aériennes, dans un contexte de tension avec la Russie. Aujourd'hui, il y aurait environ 1 million de personnes vivant dans ces sous-sols de la capitale chinoise.
Depuis une vingtaine d'années, la « tribu des rats » ?? comme elle est surnommée, vie dans quelque 6 000 abris de moins de 8 mètres carrés ; certains individus même, résident dans de petits espaces de stockage à peine plus large qu'un lit simple.
Essentiellement constituée de migrants (on en compterait plus de 280 000), cette « colonie » est composée de serveurs, d'hôtesses de karaoké, de coiffeurs, de cuisiniers, de gardes de sécurité, de travailleurs domestiques ou encore d'assistants de cuisine. Sans celle-ci, la capitale Pékin n'aurait pas le dynamisme qu'on lui connaît.
Avec l'augmentation de l'immobilier et le manque de place, le gouvernement chinois a autorisé dans les années 1990, la transformation de ces abris de guerre en logements pour lesquels les loyers demandés s'élèvent aujourd'hui entre 300 et 700 yuans (45 à 105 euros environ) par mois.
Ce sont essentiellement des jeunes qui composent la « tribu des rats ». Ceux-ci ont l'espoir de quitter rapidement ces lieux, une fois enrichis par plusieurs années de dur labeur.
Les logements y sont précaires. Quelque 50 à 100 chambres partagent souvent une seule salle de bains et une poignée de toilettes. Le froid et l'humanité qui y règnent sont propices aux moisissures mais aussi aux maladies.
Les autorités chinoises qui ont bien conscience des conditions de vie des habitants des sous-sols de la capitale, ont émis en 2010 de nouvelles réglementations interdisant la rénovation de ces habitations considérées officiellement comme « dangereuses, sales et chaotiques ». Et depuis quatre ans, les expulsions ont débuté.
Parallèlement, le gouvernement multiplie les programmes aidant au relogement. Des habitations à loyer modéré et des « locations publiques » sont ainsi proposées à prix modéré aux plus pauvres et aux jeunes diplômés. Cependant celles-ci sont trop peu nombreuses pour accueillir la totalité des personnes à faible revenu constituant « la tribu des rats ».
Le photographe Sim Chi Yin a commencé à capturer des scènes de vie de ce monde souterrain en 2010, dont voici quelques photos :
L'Histoire sombre des quotas d’exécution imposés par Mao Zedong
Chine Informations, le 25/08/2016 13:54
L'histoire de la Chine témoigne d'une période particulièrement sanglante sous la présidence de Mao Zedong. Lancé officiellement en 1951 et plus précisément par la directive du 15 mai de cette année-là, le mouvement de répression des contre-révolutionnaires était en fait un vaste programme d'éradication des opposants au régime.
Cet article est inspiré des recherches de l'historien Franck Dikötter.
Le contexte dans lequel ce programme de suppression a été mise en place est sans équivoque. La mise en place d'un contrôle complet et total nécessitait, selon Mao Zedong, des décisions radicales. Il niera tout du long le caractère arbitraire et injuste de cette décision. Mais selon le chapitre sur "La répression des contre-révolutionnaires" de son Livre rouge, Mao impose ce qu'il appelle les "meurtres imposés" et plus surprenant encore, des quotas d'abattage officiel à atteindre. Ce quota prévoyait de tuer 1 personne sur mille dans les zones rurales et 1 personne sur 2000 dans les zones urbaines.
Dans les faits, de nombreux partisans du Parti communiste n'avaient qu'un seul but : tuer des civils pour atteindre ce fameux quota. A regarder de plus près, en considérant les quotas imposés par le commandant suprême, on peut facilement aboutir, après quelques calculs, à un chiffre effrayant. En tenant compte du fait que la population de la Chine à l'époque était aux alentours de 500 millions, cela signifierait qu'en 10 ans le Parti Communiste aurait exécuté jusqu'à 500 000 personnes. Des estimations faites pour la ville de Shanghai qui accueillait 4 millions d'habitants à l'époque, fait état d'environ 2 000 exécutions. Ces chiffres effrayants ne sont que des estimations en l'absence de communiqué officiel du gouvernement chinois sur le nombre exact de personnes tués à cette période.
Les condamnations concernaient essentiellement les "dettes de sang" et les crimes graves contre l'intérêt de la nation ; on estime entre 10 à 20 % les procès concernés par ces motifs. Le reste -soit 80 à 90% des condamnations à mort, concernait des crimes moins graves. Ainsi, des peines avec sursis ou des peines de prison pouvaient être commuées en peines capitales, toujours dans le but d'atteindre les quotas fixés.
La cruauté de ces quotas réside surtout dans le fait qu'ils ont été établis dans le but de réprimander et réduire au silence les révolutionnaires et les opposants au régime. Ainsi, Mao Zedong imposa une véritable "campagne de terreur" à travers tout le pays. L'objectif était de rallier un maximum de partisans au régime, et ceci par n'importe quel moyen. Au mieux, on rejoignait le régime et au pire, on se faisait exécuter. Et à l'époque n'importe qui pouvait se faire accuser. Les catégories sociales les plus visées étaient les propriétaires, les industriels, les intellectuels qui étaient d'office considérés comme des contestataires.
Certaine exécutions étaient orchestrées avec barbarie. Si au départ, l'intimidation suffisait, les bourreaux devenaient de plus en plus violents. Certaines victimes étaient enterrées vivants ou démembrés. Lors de certaines exécutions publiques, des stades entiers étaient remplis de civils qui venaient en spectateurs assister à la mise à mort de 200 ou 300 de leurs compatriotes.
Ainsi, entre 1947 et 1957, le Parti Communiste aura réussi à supprimer plusieurs libertés gênantes comme la liberté d'expression et la liberté de la presse. Selon Franck Dikötter, les mouvements, les croyances, les associations quels qu'ils soient ont alors été éradiqués.
La loi sur l'alimentation a fait gagner 600 M€ aux distributeurs mais 'ni les entreprises de l'alimentation, ni les agriculteurs, n'en ont vu l'ombre d'un centime'
Elisabeth Hu 3 Avr 2019, 13:22
Les industriels sont amers. La loi Egalim, issue des Etats généraux de l'alimentation, avait — entre autres — l'ambition de contenir, voire faire cesser, la guerre des prix à laquelle se livrent avec acharnement les enseignes de la grande distribution. Las, le premier bilan tiré par l'Association nationale des industries alimentaires montre qu'il n'en est rien. Lors de sa conférence de presse économique annuelle ce mercredi 3 avril, l'association dresse un constat sévère du climat des dernières négociations commerciales.
"Les mauvaises pratiques ont persisté et la déception est à la hauteur des espoirs", écrit l'ANIA dans un communiqué. "Depuis 2013, les prix des produits de grande consommation ont baissé de 6,1%", rappelle-t-elle. "Ceci représente 5,5 milliards d'euros détruits sur l'ensemble de la filière."
La loi Egalim devait permettre de mieux rémunérer les producteurs, en s'appuyant notamment sur un relèvement du seuil de revente à perte (SRP) de 10%. Ce mécanisme — non contraignant et très critiqué — a obligé la grande distribution à remonter les prix de certains produits dans l'idée qu'elle retrouve des marges et par ricochet qu'elle pressure moins les filières agricoles.
L'ANIA évoque le montant de 600 millions d'euros gagnés par les distributeurs suite au relèvement du SRP et dénonce le fait que rien n'est descendu vers les producteurs.
"Aujourd'hui ni les entreprises de l'alimentation, ni les agriculteurs, n'en ont vu l'ombre d'un centime", a déclaré Richard Girardot, président de l'ANIA. "Nous devons réagir pour sauver le modèle alimentaire français ! Avec la loi Egalim, nous avons enfin les moyens d'arrêter la guerre des prix, de recréer de la valeur et de la répartir jusqu'à l'amont agricole."
Mais "où sont passés les 600 millions d'euros gagnés par les distributeurs suite au relèvement du SRP ?", s'interroge Richard Girardot.
Pas encore de changement dans les négociations
"Cette année encore, les négociations commerciales continuent d'être centrées uniquement sur le prix", déplore toutefois l'ANIA. "Près de 49% des entreprises ont ainsi signé en déflation. Pour l'ensemble des entreprises, la déflation se chiffre à -0,5% en 2019. La loi doit être appliquée pour mettre de l'ordre dans les relations commerciales, tout au long de la chaîne. Il faut renforcer les contrôles et sanctionner de manière dissuasive".
L'Assemblée nationale s'est d'ailleurs saisie du sujet. Les députés sont en train de mettre sur pied une commission pour enquêter sur les pratiques de la grande distribution dans ses relations commerciales avec ses fournisseurs. La DGCCRF a également certaines pratiques dans le viseur. Dans son dernier rapport annuel, la direction de la répression des fraudes a indiqué que le groupe E.Leclerc est sous le coup d'une sanction potentielle de plus de 100 millions d'euros pour avoir imposé à ses fournisseurs des remises sans contrepartie commerciale. En septembre dernier, c'est Système U qui a été condamné à rendre 77 millions d'euros à des fournisseurs pour leur avoir facturé des services fictifs.
Le constat de l'ANIA n'est pas partagé par tous. En février dernier, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, notait des améliorations dans certaines filières.
De son coté, la grande distribution se défend : "non seulement, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a souligné que cette année, le climat lors des négociations avait été moins tendu, mais sur certains produits agricoles, les prix sont repartis à la hausse" a indiqué Jacques Creyssel, le délégué général de la FCD, la Fédération du commerce et de la distribution, avant le publication de l'ANIA au Parisien.
Puis dans la soirée de mercredi, la FCD a réagi de façon virulente, via son directeur général Jacques Creyssel, qui a rédigé plusieurs tweets de mise au point, dont celui-ci :
La FCD a également publié un communiqué sur son site :
"La FCD regrette le caractère biaisé et totalement orienté de cette étude, qui est en complète contradiction avec les déclarations récentes des pouvoirs publics directement en charge des contrôles, et avec les notes officielles de conjoncture. Le bilan officiel, qui sera fait fin avril par la Médiation des relations commerciales agricoles, permettra de démentir ces affirmations totalement déconnectées de la réalité", écrivent les représentants de la grande distribution.
Ils dénoncent une étude "destinée qu'à cacher le manque total de transparence des industriels sur les retours des hausses consenties, vers les producteurs agricoles".
"La FCD appelle à un changement urgent de comportement des représentants des grandes entreprises agroalimentaires multinationales, souvent en position dominante ou de duopoles sur leurs marchés, pour qu'ils privilégient enfin le dialogue et la transparence, conformément à l’esprit et à la lettre des Etats généraux de l'alimentation, à la critique systématique et à l'opacité."
Et ce matin, Jacques Creyssel évoque un bilan "fantaisiste" dressé par l'ANIA :
Premier secteur économique français
"L'agroalimentaire est le premier secteur économique français", rappelle l'ANIA, avec un chiffre d'affaires de 176 milliards d'euros et le premier employeur industriel avec près de 430 000 salariés dans plus de 17 700 entreprises.
Mais le bilan 2018 du secteur fait état d'une production en baisse de 1,4% (après une hausse de 0,5% en 2017) et un fort décrochage de compétitivité par rapport au reste de l'Europe.
La valeur ajoutée de l'industrie alimentaire française a ainsi chuté de 14,5% en 10 ans, selon l'ANIA, contre une hausse de 13,7% en moyenne dans la zone euro.
Acte 21: un vidéaste voit son appareil photo endommagé par un agent de la BAC (vidéos)
21:26 07.04.2019
Plusieurs vidéos, relayées sur Twitter après l’acte 21 des Gilets jaunes, montrent un agent de la BAC casser l’objectif du reflex d’un vidéaste alors que les forces de l’ordre encerclent des manifestants dans une impasse.
Un vidéaste a vu samedi l’objectif de son reflex se faire endommager par un agent de la Brigade anti-criminalité (BAC) durant une opération d’encerclement réalisée lors de l’acte 21 des Gilets jaunes à Nantes. Des vidéos de cette scène ont été postées sur le compte Twitter du journaliste David Dufresne.
Les vidéos montrent les agents de la BAC en train de pousser les manifestants, à coups de matraque, dans une impasse, avant de faire usage de gaz lacrymogènes.
Sur un autre film, on voit les manifestants reculer et le vidéaste montrer son reflex Nikon dont l’objectif est brisé.
Une photo partagée dans les commentaires sur le compte de David Dufresne montre l’appareil photo endommagé, son auteur précisant que l’objectif a été cassé par deux coups de matraque.
David Dufresne a en outre publié le témoignage d’une manifestante qui affirme s’être trouvée dans cette impasse de Nantes pendant deux heures.
- voir rapport sur site -
Pour la 21e semaine consécutive, les Gilets jaunes ont manifesté ce samedi dans de nombreuses villes françaises. Ce nouvel acte du mouvement a lieu trois jours après la censure de l'article 3 de la loi anticasseurs, qui prévoyait des interdictions administratives de manifester contre toute personne présentant une «menace d'une particulière gravité pour l'ordre public». Les rassemblements de samedi ont été marqués par des tensions avec les forces de l'ordre. À Nantes, celles-ci ont eu recours au gaz lacrymogène dès 15h00 sur le cours Saint Pierre, à proximité de la fête foraine.
Selon un conseiller du Premier ministre australien, le changement climatique est une "ruse dirigée par l'ONU pour établir un nouvel ordre mondial"
Le conseiller en affaires de Tony Abbott affirme que le réchauffement climatique est une erreur que les Nations Unies soutiennent dans le but de "créer un nouvel ordre mondial autoritaire sous son contrôle"
Par Jonathan Pearlman, Sydney2: 39h HNE le 8 mai 2015
Le changement climatique est un canular développé dans le cadre d’un complot secret mené par les Nations Unies pour saper les démocraties et pour conquérir le monde, a mis en garde un des principaux conseillers de Tony Abbott, Premier ministre australien.
Maurice Newman, conseiller principal du Premier ministre pour les entreprises, a déclaré que la science montrant les liens entre l'activité humaine et le réchauffement climatique était fausse, mais qu'elle était utilisée comme un «crochet» par l'ONU pour étendre son contrôle mondial.
«Ce n’est pas une question de faits ou de logique. Il s’agit d’un nouvel ordre mondial sous le contrôle de l’ONU », écrit-il dans The Australian.
"Il est opposé au capitalisme et à la liberté et a fait du catastrophisme environnemental un sujet de prédilection pour atteindre son objectif." Né à Ilford, en Angleterre, et éduqué en Australie, M. Newman, fervent conservateur et ancien président de l'Australian Stock Exchange, a longtemps été un critique déclaré de la science du changement climatique.
Il a été nommé président du conseil consultatif des entreprises du gouvernement par M. Abbott, lui-même plutôt sceptique face au changement climatique. Il avait autrefois qualifié le changement climatique de "absolu cr **" - un commentaire qu’il a ensuite rétracté.
Dans son commentaire - qualifié par les critiques de "whacko" - M. Newman a déclaré que le monde était "soumis à l'extravagance de catastrophistes climatiques depuis près de 50 ans".
"C'est un secret bien gardé, mais 95% des modèles climatiques dont on nous dit qu'ils prouvent que le lien entre les émissions de gaz carbonique de l'homme et le réchauffement catastrophique de la planète se sont avérés erronés après près de deux décennies de stase thermique," a-t-il déclaré.
«Le véritable agenda est l'autorité politique concentrée. Le réchauffement climatique est le crochet. Les éco-catastrophistes [...] ont capturé l'ONU et sont extrêmement bien financés. Ils ont un allié extrêmement puissant à la Maison Blanche. "
Des groupes environnementaux et des scientifiques ont décrit M. Newman comme un théoricien du complot «fou» et certains lui ont demandé de démissionner.
"Ses points de vue opposés et anti-scientifiques ne peuvent pas être distingués de ceux formulés par des trolls en colère sur des forums de théorie du complot", a déclaré le Conseil sur le changement climatique.
Le professeur Will Steffen, scientifique spécialiste du changement climatique, a déclaré à l'Australian Financial Review: «Ce sont des commentaires étranges qui seraient amusants s'ils ne venaient pas du conseiller principal des affaires de M. Abbott.» Le bureau de M. Abbott n'a pas répondu, mais son ministre de l'Environnement a déclaré il n'était pas d'accord avec les commentaires de M. Newman.
L’article a été écrit par M. Newman à l’occasion de la visite de Christiana Figueres, chargée de la négociation sur le changement climatique à l’ONU, qui a exhorté l’Australie à réduire sa dépendance au charbon. L’Australie est l’un des plus grands émetteurs de carbone du monde.
Depuis son élection en 2013, M. Abbott a aboli la taxe sur les émissions carboniques du travail, réduit les objectifs en matière d’énergies renouvelables et nommé des sceptiques à plusieurs postes gouvernementaux importants.
Le 'conseiller en affaires de Tony Abbott' ne s'est pas beaucoup avancé pour décrire ses raisons, aurait-il peur de perdre ses allocs de chômage et ses points-retraite ?
Il eut été plus utile qu'il décrive que TOUS les gaz se recyclent, que le gaz carbonique n'est PAS un poison et que la mer NE PEUT PAS MONTER ! (en dehors des heures de marées ! Hahahaha !).
Les menaces de fermeture de la frontière de Trump ont créé un "accroc du trafic" aux points d'entrée
par Tyler Durden Dim, 04/07/2019 - 15:50
Les exportateurs ont eu un aperçu de ce à quoi ressemblerait une fermeture de la frontière la semaine dernière alors que les entreprises s'efforçaient d'acheminer le plus de marchandises possible aux États-Unis afin de se prémunir contre la possibilité que Trump réponde à sa menace, créant ainsi des lignes énormes et une congestion intense des douanes. points de contrôle.
Selon Bloomberg, la réaffectation de 750 agents des douanes afin d'assister la patrouille frontalière face à l'augmentation massive du nombre de migrants franchissant la frontière a laissé les points de contrôle où des marchandises légitimes arrivent aux États-Unis avec un personnel insuffisant. Cette situation, combinée à la hâte d'acheminer des marchandises aux États-Unis, a créé un «embouteillage de trafic» qui a entraîné une augmentation du temps d'attente pour les camions livrant des marchandises, qui passait de 1 à 2 heures par jour à plus de 10 heures.
Atout
Dans une série de tweets envoyés samedi soir, Trump a annoncé que les États-Unis se concentreraient davantage sur la sécurité des frontières, laissant ainsi un manque de personnel dans certains points d'entrée.
Les temps d'attente étaient particulièrement longs aux passages à niveau les plus touchés par la traite à El Paso, San Diego et Laredo.
"Les retards ont doublé, triplé, quadruplé - ce n'est pas une science exacte", a déclaré Jaime Castaneda, vice-président pour la politique commerciale du Conseil américain de l'exportation de produits laitiers. Les fermetures de voies et les fermetures de week-end augmentent les délais, a-t-il déclaré.
Les délais d’attente sont particulièrement longs à El Paso, Laredo et dans la région de San Diego, a déclaré Ben Enriquez, vice-président senior du Mexique chez Transplace, fournisseur de services logistiques. À El Paso, la traversée aux États-Unis prend environ 12 heures, passant de 1 à 2 heures environ une journée normale, a-t-il déclaré. Habituellement, lorsqu'un port connaît des problèmes de congestion, les camions peuvent être redirigés vers d'autres passages, mais à présent presque tous les points d'entrée sont confrontés à des problèmes similaires.
"Les expéditeurs essaient de transporter le plus de marchandises possible et, en même temps, vous avez moins d'officiers", a déclaré Enriquez. "Alors, ce n’est pas une bonne combinaison."
Les retards augmentent également les coûts pour les entreprises mexicaines. Comme les camions passent plus de temps à la frontière, les entreprises ont été obligées de dépenser plus d’argent pour pouvoir faire des réserves de marchandises.
Les retards retardent les camions à la frontière qui partent généralement vers le sud avec un chargement, puis sont prêts à reprendre le fret dans des usines à l'intérieur du Mexique. Cela oblige les entreprises mexicaines à payer un supplément pour amener des camions vides pour charger ces marchandises, a-t-il déclaré.
Jusqu’à présent, les retards concernaient principalement les cargaisons en provenance du Nord et n’ont pas encore eu d’impact sur les expéditions de marchandises américaines vers le sud, comme la viande et les produits laitiers. Le Mexique est le principal acheteur de porc américain.
"De toute évidence, nous voulons que les ports d’entrée fonctionnent sans heurts", a déclaré Joe Schuele, vice-président de la US Meat Export Federation.
Bien sûr, la plupart des Américains n’accorderaient aucune attention à ces problèmes s’ils n’avaient pas d’impact sur le prix des avocats, qui ont monté en flèche depuis que Trump a commencé à menacer de fermer ses frontières. Heureusement, Trump s'est éloigné de ces menaces - du moins pour le moment - grâce aux efforts du gouvernement mexicain pour tenter de ralentir le flux d'immigrants. Mais les enjeux pour les entreprises mexicaines au cas où ces efforts échouent resteront extrêmement importants.
De superbes photos révèlent des "conditions de l'apocalypse des zombies" alors que Caracas "se vide sous les ténèbres"
par Tyler Durden Dim, 04/07/2019 - 13:35
De nouveaux rapports de l'Associated Press et de Human Rights Watch décrivent une image sombre et de plus en plus désespérée de la vie dans la capitale populeuse du Venezuela, en particulier lorsque le soleil se couche et que des quartiers entiers deviennent des zones «interdites».
Une série de photographies AP intitulée Au coucher du soleil, la capitale du Venezuela vide indique que Caracas est en train de devenir une ville fantôme après le coucher du soleil et illustre l'effondrement des infrastructures et le manque de services tels que l'électricité, l'eau et les transports en commun, au point de devenir des scènes inquiétantes du vide. les rues et les magasins se sentent comme une apocalypse zombie a frappé.
Au coucher du soleil, l'AP rapporte que "la métropole, autrefois florissante, se vide de noirceur", après "une série de pannes de courant dévastatrices à l'échelle nationale le mois dernier qui ont dramatisé le déclin".
Horriblement pour les citoyens vénézuéliens, des années de mauvaise gestion sous le gouvernement Maduro et un isolement imposé de l'extérieur ainsi que des sanctions sévères de la part des États-Unis ont encore plongé le système de santé du Venezuela dans un "effondrement total", selon un nouveau rapport de Human Rights Watch (HRW).
La population de a connu une résurgence rapide de maladies mortelles évitables.
Cela a entraîné le retour de maladies rares que l’on pensait jadis presque complètement éradiquées. Commentant le dernier rapport de HRW, qui exhorte les Nations Unies à déclarer que la crise au Venezuela est une urgence humanitaire complexe, le Washington Post résume:
Le nouveau rapport brosse un tableau extrêmement sombre de la vie au Venezuela, dont l’économie jadis prospère s’est effondrée à cause de la mauvaise gestion et de la corruption sous Maduro, président depuis la mort du dirigeant révolutionnaire Hugo Chávez en 2013. Les exportations de pétrole ont diminué de plus de la moitié.
Outre la malnutrition généralisée et la forte augmentation des taux de mortalité maternelle et infantile, plus de 9 300 cas de rougeole ont été signalés depuis juin 2017, contre un seul cas enregistré entre 2008 et 2015.
Par exemple, "le Venezuela n'a pas connu un seul cas de diphtérie entre 2006 et 2015", indique le rapport HRW, "mais plus de 2 500 cas suspects ont été signalés depuis juillet 2016".
Avec des pénuries d'électricité presque constantes et parfois des pannes de masse complètes, les magasins jadis populaires dans les quartiers huppés de Caracas ont du mal à rester ouverts.
Et le rapport ajoute: "Souvent, une seule entreprise située le long d’un bloc de la ville peut rester ouverte à Caracas, dans l’attente de clients clairsemés".
Les zones particulièrement touchées par la criminalité à Caracas sont complètement vacantes la nuit, devenant essentiellement des zones «interdites», car elles étaient déjà dangereuses, même avant une série de pannes de courant récentes qui se sont traduites par une visibilité réduite et un manque de police et de sécurité.
Les responsables américains ont à plusieurs reprises reproché au président Nicolas Maduro d'avoir supervisé un système socialiste caractérisé par une vaste corruption. Cependant, les responsables de Caracas ont imputé à la décennie américaine de sanctions exacerbant les souffrances des citoyens ordinaires.
Les autoroutes jadis bordées de panneaux publicitaires au cours des dernières semaines semblent de plus en plus vides, en particulier au crépuscule. Maintenant, les espaces publicitaires sont le plus souvent vides.
Les Vénézuéliens ont également dû parcourir de longues distances à pied pour se rendre au travail ou effectuer des tâches simples telles que la récupération de nourriture et de fournitures, les transports en commun auparavant fiables fonctionnant moins, voire pas du tout, dans de nombreux quartiers.
D'autres rapports récents ont décrit un retour au Moyen-Âge dans de nombreuses régions du pays d'Amérique latine, avec des descriptions d'aliments pourris et aigres sur les rayons des supermarchés, de citoyens préparant des lampes à huile et de résidents de Caracas faisant la vaisselle dans les ruisseaux montagneux d'El Avila, à proximité du centre-ville. de l'électricité aux pompes à eau de la ville.
La question de l’accès à l’eau est devenue une question urgente, bien que la Croix-Rouge ait commencé à fournir de l’aide d’urgence ce mois-ci dans le pays pour la première fois depuis la crise politique qui a suivi la réélection de Maduro.
Des chaussures usagées à vendre sont exposées sur le trottoir d'une rue bordée de graffitis à Caracas, au Venezuela, tôt le lundi 25 mars 2019. Les résidents cherchant désespérément de l'argent transforment des trottoirs en trottoirs dans leurs boutiques improvisées, aménageant de vieux objets comme des marchandises.
Des conditions terribles ressemblant à une scène du film apocalypse 28 jours plus tard de zombies sont décrites:
Au crépuscule, de nombreuses devantures de magasins ne sont que des portes de sécurité griffonnées par des graffitis, enchaînées. Souvent, une seule entreprise située le long d’un bloc de la ville est capable de rester ouverte et d’attendre une clientèle clairsemée. D’autres ferment plus tôt, comme un salon de beauté, ses quelques clients restants étant contraints de choisir entre le simple luxe de se faire couper les cheveux ou d’acheter de la nourriture.
Le quartier La Mercedes de Caracas, célèbre pour ses boutiques et sa vie nocturne haut de gamme, n’a pas été épargné. Beaucoup de ses pubs et restaurants chics sont dépourvus de serveurs et de clients. Un centre commercial maintient les lumières allumées, mais les portes se verrouillent des heures plus tôt qu’avant, alors qu’elles étaient pleines de vie.
Et de plus, même les gratte-ciel semblent abandonnés une fois que le soleil se couche chaque nuit:
Les immeubles de grande hauteur sont inachevés, les travailleurs ayant depuis longtemps abandonné leur emploi. Les fenêtres sont recouvertes de carton plutôt que de verre.
Les résidents cherchant désespérément de l’argent transforment des parcelles de trottoir en magasins improvisés, déposant de vieilles chaussures ou des chemises de seconde main comme marchandises.
Les pauvres et les affamés parcourent les ordures ménagères avant de les ramasser, attrapant tout ce qu’ils peuvent utiliser ou manger.
Un certain nombre de gratte-ciel vénézuéliens se sont depuis longtemps assis à moitié finis et abandonnés. Au cours de la dernière décennie, les squatters les ont remplis de plus en plus.
Malheureusement, la misère des Vénézuéliens va probablement se poursuivre sans fin, notamment compte tenu du fait que Washington continue de parler de sanctions et de guerres renforcées, le mantra "toutes les options sur la table" étant répété chaque semaine pour soutenir le leader de l'opposition anti-Maduro, Juan Guaido.
Dans le même temps, le régime de Maduro semble s’être endormi pendant une longue période de guerre économique et d’isolement, ce qui ne fera que faire de la corruption un moyen de survie. Peu de choses devraient changer.
Cette apocalypse électrique n'est qu'un exercice d'essai ! et pourrait (demain ?) toucher TOUTES les villes du monde ! Bloqués dans l'ascenseur au 40 ème étage ? Bloqués dans le métro ? etc, etc !
Avez-vous déjà pensé comment vous pourriez sortir d'un ascenseur arrêté entre deux étages ?
Les terroristes sont aujourd'hui partout grâce aux 'ouvertures de frontières aux réfugiés climatique' !!
120.000 postes supprimés et nouvel impôt: la possible réponse de l'exécutif au Grand débat
22:21 07.04.2019
Répondant à des questions posées par les lecteurs du Parisien, la nouvelle porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déclaré notamment qu'il était prévu de supprimer 120.000 emplois et d'introduire éventuellement un nouvel impôt.
Devenue porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye a répondu aux questions de lecteurs du Parisien, évoquant notamment le Grand débat et les réformes, plus précisément la suppression de plusieurs dizaines de milliers de postes, les impôts et l'âge de départ à la retraite.
Questionnée au sujet d'une éventuelle réduction des dépenses de l'État et du nombre de fonctionnaires, Sibeth Ndiaye a expliqué que le pays dépensait «trop d'argent public, ce qui gén[érait] de la dette» qui devra être assumée par «nos enfants, nos petits-enfants».
Dans ce contexte, elle a dit vouloir «rendre justice» aux fonctionnaires qui «sont souvent vilipendés alors que ce sont des gens très engagés qui n'ont pas des salaires mirifiques».
Toutefois, pour réduire la dépense publique, il faut aussi faire baisser le nombre de fonctionnaires, a-t-elle fait remarquer.
«C'est pourquoi nous maintenons notre objectif de 120.000 suppressions de postes», a martelé Sibeth Ndiaye.
Pour ce qui est du recul de l'âge de départ à la retraite, elle a tenu à rappeler que pendant sa campagne, Emmanuel Macron avait promis de réformer les retraites pour «rendre le système plus juste et plus transparent en construisant un régime universel sans modifier l'âge légal de départ à la retraite».
Cependant, le Grand débat a vu surgir des questions nouvelles comme la revalorisation des retraites ou la prise en charge de la dépendance, a-t-elle poursuivi.
Sibeth Ndiaye a évoqué notamment les trentenaires et les quadragénaires qui ont «une crainte: le grand âge et la dépendance».
«Comment va-t-on le financer ? Doit-on mettre en place un impôt nouveau alors que nous souhaitons les baisser ou faut-il plutôt travailler plus, par exemple en renonçant à un jour de congé comme avec le lundi de Pentecôte ou en reculant l'âge de départ à la retraite ?»
«Tant que le Président ne s'est pas prononcé à l'issue du Grand débat, toutes ces options sont sur la table», a-t-elle constaté pour clore le sujet.
Sibeth Ndiaye, ancienne conseillère communication d'Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2017, est devenue la nouvelle porte-parole du gouvernement, succédant officiellement à Benjamin Griveaux.
Oxymore : « je ne mange pas de vache car j’aime les vaches »
Aimer les vaches, c’est aussi aimer (élever et manger) de la vache. L’un ne va pas sans l’autre. Chronique du bon sens.
8 AVRIL 2019 Par Pierre Silberzahn.
Si on veut manger une vache il faut la tuer. Les gens qui aiment les vaches ne veulent pas qu’on les tue. Pour éviter qu’on les tue, ils ne mangent pas de vache. Ce qui semble simple et logique.
Le mot aimer est ambigu. Il disait j’aime le peuple comme on dit j’aime le poulet. Je ne sais plus de qui est la citation. Les Anglais ont des termes différents pour l’animal vivant et celui qu’on mange qui est source de viande (pig/pork, sheep/mutton). Le français joue sur le singulier ou le pluriel de l’article défini. « J’aime la vache » est une déclaration gastronomique. J’aime les vaches est une déclaration d’amour pour l’espèce bovine. J’aime le poulet signifie que je l’aime dans mon assiette, j’aime le manger. Quand je dis je n’aime pas le poulet, ce n’est évidemment pas de l’espèce zoologique que je parle mais du poulet rôti. Le français a une faible sensibilité pour les animaux. En France on voit dans l’animal sa finalité alimentaire : ainsi le terme bœuf désigne, zootechniquement parlant, un mâle bovin vivant et castré. Mais le terme de bœuf désigne en boucherie la viande du bovin mâle castré ou non, de la vache, des jeunes bovins broutards, etc. La frontière est ténue.
Les vaches ont été créées par l’homme quelque part en Turquie il y a 10 000 ans pour pourvoir au besoin de viande sans dépendre de la chasse, ce qui a permis la sédentarisation et l’agriculture. L’élevage a permis, avant l’invention du frigo, de stocker la viande et a libéré l’éleveur de l’obligation de la consommer immédiatement après abattage.
Une vache est source de trois productions : les veaux, le lait et, après sa mort, la viande, sauf les vaches indiennes qui sont sacrées et meurent de vieillesse. Une vache fait un veau par an à partir de trois ans. C’est le vêlage (naissance du veau) qui déclenche la lactation. Il n’y a pas de production de lait sans naissance annuelle d’un veau.
Il y a au monde 272 millions de vaches laitières qui chaque année font un veau.
Si on décide qu’on aime les vaches (l’animal à cornes et sabots, pas la viande) et qu’on refuse en conséquence de manger de la viande, on ne tue plus les vaches. Il naîtra chaque année autant de veaux qu’il y a de vaches laitières. Les vaches sont accusées par les activistes du climat de produire 18 % des gaz à effet de serre, chiffre ramené à 14 %, quoique d’après les derniers chiffres ce ne soit finalement que 4 à 5 %. Tout dépendant des termes de la comparaison. Mais si on ne mange pas les veaux et les vaches, il est évident que la planète va être rapidement couverte de vaches (272 millions en plus par an). Ces vaches vont brouter, brouter, brouter et dégazer, dégazer, dégazer.
On pourrait euthanasier les nouveaux-nés ou instituer un contrôle des naissances, ou des camps de concentration. Il est évident que la situation est sans issue et que la seule solution est bien de manger les vaches et les veaux. De toute façon, ne pas manger de viande, c’est condamner les espèces veaux, vaches, cochons, couvées, que l’homme a sélectionnées pour sa consommation depuis que l’humanité existe. Refuser de les consommer c’est évidemment programmer la fin des vaches. Ces animaux « qu’on aime ».
Ne plus manger de viande c’est acter la fin des vaches. Qui élèvera des vaches si on ne peut pas en obtenir des veaux, du lait, de la viande ? Une vache ne peut pas vivre indépendamment de l’homme. Il faut la nourrir, l’abreuver, la traire si c’est une laitière. Si on les lâche dans la nature, les vaches dureront 20 ans au bout desquels elles auront fait chacune 15 ou 20 veaux qui à leur tour feront des veaux. L’apocalypse.
On peut à la rigueur se passer de viande et devenir tous végan (ça ne sera pas sans conséquences). Mais se posera alors dramatiquement le problème du lait. Les vaches sont fondamentalement élevées pour leur lait. Notamment, le lait est la matière première du lait infantile, totalement irremplaçable dans l’état actuel des choses. Évidemment, les bobos écolos véganes apaisent leur conscience en remplaçant le lait de vache par du jus/lait d’amandes (pas de graisses saturées, pas de lactose, pas de gluten, moins de protéines etc.). Mais les vaches produisent au monde 800 millions de tonnes de lait par an. On imagine 800 millions de tonnes de jus d’amandes à acheminer partout dans le monde pour remplacer le lait de vache. Ce serait la fin de la scandaleuse exploitation des vaches pour leur lait… et le début de la mort (de faim) des bébés.
BILL GATES DIT VOULOIR DÉVELOPPER UNE SUPERVACHE CONTRE LA MALNUTRITION EN AFRIQUE
Il est intéressant de noter que pour Bill Gates, la lutte contre la dénutrition en Afrique passe par l’élevage bovin et qu’il subventionne l’adaptation de vaches au climat africain. Imaginez une supervache capable de produire davantage de lait et de résister aux fortes chaleurs. Ce projet est le nouveau défi de Bill Gates. L’homme d’affaire investit dans les techniques d’élevage sélectif pour obtenir des animaux plus adaptés au réchauffement climatique et capables de produire davantage de lait. Par exemple en sélectionnant des embryons qui portent des caractéristiques adaptées à un environnement particulier. Il ne s’agit pas de vaches génétiquement modifiées, contrairement au projet mené depuis 2017 par des généticiens de l’Institut des sciences agroalimentaire de l’Université de Floride. Le milliardaire américain a signé un chèque de 32 millions d’euros à l’Alliance mondiale pour les médicaments destinés au bétail (GALVmed). Cette organisation non gouvernementale, installée en Écosse, mène des recherches pour rendre les vaccins plus accessibles. En Afrique, la famine toucherait près de 20 millions de personnes selon une estimation de l‘ONU.
Donc pour le salut de la planète et des animaux domestiques à vocation alimentaire, il faut manger de la viande, le plus possible de viande. Si nous n’en mangeons pas, l’espèce vache ne sera plus qu’un parasite à multiplication incontrôlée et ravageuse que l’humanité sera obligée d’éliminer rapidement. Pour notre santé et celle des vaches, pour pouvoir bénéficier du lait, il faut continuer à multiplier les bovins et contrôler leur population en les consommant. C’est bien ce qui se passe actuellement au niveau mondial. En 1957, la production de viande s’élevait à 67 millions de tonnes. Elle s’élève aujourd’hui à 320 millions de tonnes – principalement porc et volailles. La FAO prévoit que ce chiffre atteindra 460 millions de tonnes en 2050. Et c’est une réaction saine pour l’avenir de l’humanité.
(...) Si on décide qu’on aime les vaches (l’animal à cornes et sabots, pas la viande) et qu’on refuse en conséquence de manger de la viande, on ne tue plus les vaches. Il naîtra chaque année autant de veaux qu’il y a de vaches laitières. (...)
HAHAHAHA ! Quand on veut parler de ce que l'on ne sait pas ! Hahahaha ! UNE VACHE N'EST PAS UNE POULE ! Une poule pond un œuf par jour avec ou sans coq (mais si l'œuf est couvée il demeurera clair si un coq n'était pas présent). Pour que la vache fasse un veau... faut un taureau ! Bêh ouais ! C'est la nature ! Donc, si on sépare les femelles des mâles il n'y aura pas d'enfant !
Et, si y a pas de veau... y a pas de lait non plus ! Pas de fromage, pas de yaourt, etc, etc !
Y a aussi pas de cuir. Vive le blouson plastique fabriqué grâce au pétrole !
En ce qui concerne le gaz de shiste (émanant des vaches comme des humains), ces pets de méthane sont des gaz qui se recyclent depuis toujours ! Heureusement car depuis que tout ce qui vit pète depuis des millions d'années...
L’épaisseur atteint désormais 15 à 20 cm en bas de la station du Mont Serein et 30 à 40 cm au sommet.
Après avoir enregistré des premières chutes, mercredi, le géant de Provence a subi une deuxième "vague" ce samedi avec, en plus, de fortes rafales de vent. L'épaisseur atteint désormais 15 à 20 cm en bas de la station du Mont Serein et 30 à 40 cm au sommet. Le versant Chalet Reynard est lui aussi fortement enneigé. C'est l'occasion de rappeler qu'il faut rester prudent pour se rendre au Ventoux. Les équipements spéciaux sont recommandés et certains sentiers sont déconseillés aux randonneurs, en particulier les GR4 et GR9 car des plaques de verglas sont recouvertes par la neige. N'hésitez pas à vous renseigner auprès des offices de tourisme, des personnels de la station, des professionnels de la montagne, recommande-t-on.
La facture d'électricité annuelle coûtait 960 euros en 2016.
Il revient de plus en plus cher de profiter de l’électricité, relève une étude de l’Insee qui s’intéresse aux évolutions du prix de cette énergie.
En 2016, le coût moyen de la facture d’électricité était de 960 euros en moyenne, relève cette étude de l’institut des statistiques. Hors carburants, l’électricité pèse 57% des dépenses énergétiques d’un ménage. Les tarifs réglementés de l’électricité ont tout simplement augmenté de 50% depuis 2007, tandis que depuis 2009, les prix augmentent plus rapidement que l’inflation. La différence est sensible : quand la hausse des prix à la consommation est de 0,5% en moyenne, celle des prix de l’électricité atteint 4,3%.
Le poids des taxes
L’électricité est frappée de quatre taxes : la TVA bien sûr, mais également la contribution tarifaire d’acheminement électricité, la taxe sur la consommation finale d’électricité, et la contribution au service public de l’électricité. Or, cette dernière a été multipliée par cinq entre 2009 et 2016. Ensemble, ces taxes pesaient 26% dans le prix de l’électricité. En 2016, ce poids atteignait 35%. Par conséquent, il n’est guère étonnant de voir les Français rechigner devant une facture d’électricité qui augmente sans cesse. Et ce sera encore le cas cet été avec une hausse annoncée de 5,9%, après le gel décidé pour répondre à l’urgence sociale des « gilets jaunes ».
Moins cher qu’ailleurs en Europe
Parmi les Français qui ressentent le plus durement l’impact de la hausse des prix de l’électricité, se trouvent les retraités. Les personnes âgées de plus de 70 ans habitent généralement dans des habitations plus grandes qui sont plus coûteuses à chauffer ; de plus, elles y restent plus longtemps que les actifs. Néanmoins, les pouvoirs publics pourront toujours mettre en avant le fait que l’électricité reste, en France, 20% moins élevée que la moyenne européenne. Et qu’en Allemagne, l’électricité coûte deux fois plus cher…
En surtaxant l'énergie électrique alors qu'elle est presque gratuite aux sorties de centrales nucléaire, cela OBLIGE les consommateurs friands de chauffage et d'éclairage à faire appel à des substituts prouvés incompétents et très très chers ! Éoliennes et panneaux solaires ! C'est-à-dire que vous vous éclairez le jour (pas la nuit ! sauf batteries très très chères) et ne vous chauffez pas l'hiver cause au manque de soleil et de vent ! Hahaha !
Glyphosate et SNCF : Ouest France est-il à l'ouest ?
7 Avril 2019 par Seppi
C'est au départ une dépêche de l'AFP qui n'a eu guère de succès. Elle a été reprise par exemple par Europe 1, ou encore le Figaro.
Le début chez Europe 1 :
« La SNCF, qui consomme 0,4% du glyphosate utilisé en France, s'est lancé dans un vaste programme de recherche pour trouver d'autres solutions.
La SNCF n'est pas sûre de trouver une alternative bon marché au glyphosate, dont elle est une grande utilisatrice pour désherber ses voies et leurs abords immédiats, d'ici son interdiction en 2021, ont indiqué des responsables jeudi.
"Aujourd'hui, on n'est pas capable de dire qu'on sera prêt en 2021", a reconnu Michel Morin, le responsable des voies ferrées chez SNCF Réseau, devant la Mission d'information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, à l'Assemblée nationale. "Ce qui est sûr, c'est qu'on fait le maximum pour être au rendez-vous. (...) C'est une course contre la montre", a-t-il assuré. »
Outre les « trains désherbeurs » promis à un petit avenir médiatique, au moins sur le court terme – pensez donc, ils permettraient des économies d'herbicides et ont été mis au point par... Bayer avec des start-up, notamment la jeune pousse française Billberry spécialisée dans les systèmes agricoles intelligents –, on évoque :
« de nouveaux produits de désherbage chimiques utilisant des molécules moins nocives » – moins nocives que le glyphosate, vraiment ?
« l'amélioration du désherbage mécanique, qui est particulièrement fastidieux » – on attend un gazouillis de victoire de M. Jean-Luc Mélenchon pour cause d'augmentation des opportunités d'emploi !
« la pose de géotextiles » – bonjour le coût !
l'ensemencement choisi – qui repose la question du désherbage ou du contrôle de la végétation...
les effets herbicides du courant électrique et des ondes électromagnétiques – là, nous sommes sceptiques... nous venons de parcourir « Les secrets de l'électroculture » de M. Arnaud Colombier (Eyrolles, 2017) et nous n'y avons vu que des effets prétendument bénéfiques pour la culture !
Bref, M. Thomas Joindot, responsable de l'ingénierie de conception et de maintenance de l'infrastructure, a annoncé jeudi 4 avril 2019 que la SNCF était dans la m...
« On n'a pas une solution miracle mais on a plusieurs solutions […] Tout ça doit se mettre en œuvre petit à petit, et nécessite un soutien de tout le monde, et en particulier des pouvoirs publics: notamment sur les autorisations de mise sur le marché des nouveaux produits, le soutien aux nouvelles techniques, et il y a des paramètres financiers dans l'équation qui ne doivent pas être omis. »
L'enjeu avait déjà été énoncé, notamment dans une étude de la Fondation Concorde. Il nous est resservi :
« SNCF Réseau dépense 30 millions d'euros par an pour traiter les voies et les pistes. Après l'interdiction du glyphosate, la facture pourrait, selon ses calculs, atteindre 500 millions avec les moyens actuellement à disposition, peut-être 350 millions "avec des standards dégradés". »
Et les articles se concluent par un understatement :
« "La probabilité est extrêmement forte que, à partir de 2021, on ait des coûts de maîtrise de la végétation qui soient beaucoup plus chers que ce qu'on a aujourd'hui", selon Thomas Joindot. »
Ben oui ! Dix-sept fois plus ou – si on accepte des « standards dégradés » et donc une mise en danger des personnels et des usagers pour prix d'une interdiction démagogique d'une substance rendant de distingués services – douze fois plus...
Europe 1 et le Figaro ont titré – à juste titre :
« La SNCF "pas capable de dire" si elle aura des alternatives au glyphosate en 2021 ».
Pour Ouest France, c'est :
« Sortie du glyphosate. La SNCF mise sur des "trains désherbeurs" pour entretenir ses voies ».
Pourquoi Ouest France titre-t-il sur un détail – en plus de manière erronée puisque les trains désherbeurs ne sont pas la seule option envisagée – plutôt que sur la vraie information, pourtant largement relatée ?
Le titreur est-il à l'ouest ? Ou serait-ce plutôt que le journal, bénéficiant de très généreuses subventions publiques, ne veut pas chagriner le gouvernement qui tient les cordons de la bourse ?
Une nouvelle étude sur les pertes de récoltes souligne le besoin urgent de variétés résistantes
7 Avril 2019 par Seppi Joan Conrow*
Selon une nouvelle étude, les maladies et les ravageurs des plantes réduisent considérablement les rendements de cinq grandes cultures vivrières dans le monde, soulignant le besoin critique de développer de nouvelles variétés résistantes.
Quelque 137 agents pathogènes et nuisibles entraînent des pertes de 10 à 40% dans les cultures de base – blé, maïs, soja, riz et pommes de terre – qui fournissent environ 50 % des calories consommées par les humains dans le monde, selon une étude publiée dans Nature, Ecology & Evolution.
« Pour les agents pathogènes et les ravageurs chroniques, nous devons redoubler d'efforts pour fournir des outils de gestion plus efficaces et durables, tels que les variétés résistantes », a déclaré le co-auteur de l'étude Neil McRoberts, professeur au département de phytopathologie de l'Université de Californie, Davis, et co-responsable de l’Initiative Stratégique pour des Systèmes Alimentaires Durables de la Division de l’Agriculture et des Ressources Naturelles de UC. « Pour les agents pathogènes et les ravageurs émergents ou ré-émergents, une action urgente est nécessaire pour les contenir et générer des solutions à plus long terme. »
Les chercheurs spécialisés dans les plantes du monde entier utilisent le génie génétique pour développer des variétés résistantes aux parasites et maladies, telles que les pommes de terre résistantes au mildiou. Les variétés de maïs TELA (WEMA) résistantes à la sécheresse et à des ravageurs développées pour l'Afrique subsaharienne montrent une résistance à un nouveau fléau, la légionnaire d'automne. La sélection conventionnelle est également utilisée. Le Durable Rust Resistance in Wheat Project (projet de résistance durable à la rouille dans le blé), fruit d’une collaboration internationale de huit ans, a permis la diffusion de 63 variétés de blé résistantes à la rouille noire dans 10 pays à risque.
De nombreux autres efforts de recherche sont en cours. Les auteurs de l'étude ont souligné la nécessité de se hâter, car les maladies et les ravageurs détruisent une quantité substantielle de nourriture à un moment où le monde lutte pour nourrir une population croissante face aux défis du changement climatique pour l'agriculture.
Pendant ce temps, les parasites et les agents pathogènes continuent de s’adapter et de se propager rapidement, « phénomène amplifié par les échanges mondialisés par-delà les continents », ont écrit les chercheurs.
Les chercheurs ont interrogé plusieurs milliers d'experts en protection des cultures dans 67 pays qui, ensemble, produisent 84 % des cinq cultures de base. Ils ont également mis l’accent sur les « points chauds » de l’agriculture qui sont essentiels à la sécurité alimentaire mondiale : l’Europe du Nord-Ouest, les plaines du Mid-West américain, le sud du Canada ainsi que de la Chine, les plaines indo-gangétiques de l’Asie du Sud, le Sud du Brésil et l’Argentine, l’Asie du Sud-Est et l'Afrique subsaharienne. Les chercheurs ont découvert que les pertes avaient tendance à être plus faibles dans les «p oints chauds » générant des excédents, et plus élevées dans les « points chauds » situés dans les régions touchées par l'insécurité alimentaire.
« Les pertes les plus importantes semblent associées aux régions à déficit vivrier où la population croît rapidement et à des maladies et à des parasites émergents ou ré-émergents », a déclaré McRoberts.
Les pertes de récoltes vont de 10 à 28 % pour le blé, 20 à 41 % pour le maïs, 11 à 32 % pour le soja, 25 à 41 % pour le riz et 8 à 21 % pour la pomme de terre, entraînant « des pertes économiques substantielles et une [réduction] de la sécurité alimentaire aux niveaux des ménages, national et mondial », ont écrit les auteurs.
L’auteur principal a été Serge Savary, président du comité sur les pertes de récoltes de la Société Internationale de Phytopathologie ; ont également contribué à l’étude les épidémiologistes Paul Esker de la Pennsylvania State University et Sarah Pethybridge de l'Université Cornell ; Laetitia Willocquet de l'Institut National français de la Recherche Agronomique à Toulouse ; et Andy Nelson de l'Université de Twente aux Pays-Bas.
Du cyanure dans la formule chimique des grenades lacrymogènes lancées par la police ?
RépondreSupprimer10:47 07.04.2019
Après les actes 19 et 20 des Gilets jaunes, des manifestants ont affirmé avoir été touchés plus violemment qu’avec le gaz lacrymogène utilisé habituellement par les forces de l’ordre. Son composé chimique a créé la polémique, certains relayant sur Twitter les résultats d’analyses médicales qui démontreraient une intoxication au cyanure.
Certains manifestants dénoncent sur les réseaux sociaux la vigueur inédite des gaz lacrymogènes auxquels ont eu recours les forces de l'ordre lors des actes 19 et 20 des Gilets jaunes à Montpellier, selon Midi Libre. Selon la publication, le groupe Facebook «Appel à Témoins Violences Policières GJ» rassemble divers témoignages, dont certains sur une soi-disant intoxication au cyanure.
En effet, certains manifestants ont commencé à se poser des questions sur la composition chimique de ces gaz dès le mois de février. À cette occasion, l'avocate Raquel Garrido avait publié un tweet dans lequel elle affirmait que, selon son médecin, les symptômes qu'elle avait présentés après l'acte 13 ressemblaient à un empoisonnement à l'acide cyanhydrique. Selon elle, d'autres témoins ont connu les mêmes symptômes. Elle avait alors demandé à la police le composé chimique du gaz lacrymogène. Sur les réseaux sociaux, plusieurs commentateurs s'étaient empressés de faire le rapprochement entre la présence supposée de cet acide et la recette du zyklon B employé par le passé dans les camps de la mort nazis.
Outre la réponse du syndicat Officiers et Commissaires de police, qui estimait que «sous-entendre que les policiers utilisent le gaz utilisé par les nazis dans les chambres à gaz est particulièrement honteux», Laurent Nunez, secrétaire d'État auprès du ministère de l'Intérieur, a également livré sa réaction quant à la polémique. Il a affirmé que la formule chimique du gaz employé lors des manifestations par les forces de l'ordre n'avait pas changé:
«Il n'y a pas de produits tenus secrets [dans la composition], avait répondu Laurent Nunez. C'est du gaz lacrymogène. Il n'y a pas de produit de nature incapacitante.» Et de poursuivre que «la recette n'a absolument pas changé».
https://fr.sputniknews.com/france/201904071040645213-cyanure-formule-chimique-gaz-lacrymogne-police/
Une policière des Yvelines retrouvée morte dans un véhicule, selon le parquet
RépondreSupprimer11:48 07.04.2019
Le corps d'une policière du commissariat de Conflant-Sainte-Honorine a été découvert dans la nuit de dimanche dans un véhicule.
Le corps d'une policière des Yvelines a été découvert dimanche vers 2h dans un véhicule stationné à Guainville (Eure-et-Loir), a-t-on appris dimanche auprès du procureur de la République de Chartres Rémi Coutin, rapporte l'AFP.
«L'hypothèse qui apparait la plus probable à ce stade» écarte la version de l'homicide et penche pour le suicide, selon le procureur.
Âgée de 37 ans, elle se serait donné la mort avec son arme de service dans son véhicule stationné en pleine campagne où les gendarmes ont découvert son corps vers 2h dimanche. Elle a laissé une lettre expliquant son geste, a précisé le procureur.
Il s'agirait du 25e policier à s'ôter la vie depuis le 1er janvier 2019.
Au moins 35 policiers et 33 gendarmes se seraient donné la mort en 2018. En 2017, ce chiffre s'élevait à 51 agents.
https://fr.sputniknews.com/france/201904071040646256-policiere-eure-loire-yvelines-mort/
Supprimer(...) Âgée de 37 ans, elle se serait (...)
Et les morts et blessés à vie dans les promenades des français, ils avaient quel âge ?
(...) Elle a laissé une lettre expliquant son geste, a précisé le procureur. (...)
La lettre ???! La lettre 'M' ? La lettre 'Q' ? La lettre 'Z' ?...
Acte 21 au Boulou: les problèmes respiratoires d'une jeune fille dus au gaz lacrymogène
RépondreSupprimer15:34 07.04.2019
Lors de la mobilisation des Gilets jaunes au Boulou ce samedi, une jeune fille a souffert de problèmes respiratoires après avoir inhalé du gaz lacrymogène, a constaté une correspondante de l'Indépendant.
L'acte 21 des Gilets jaunes a opposé ce samedi manifestants et forces de l'ordre dans la commune de Boulou (Pyrénées-Orientales). Des affrontements ont eu lieu dans l'après-midi, faisant plusieurs blessés, majoritairement légers, a indiqué une journaliste de l'Indépendant présente sur place.
Les gendarmes ont eu recours au gaz lacrymogène. «Les tirs quasiment continus» de gaz avaient duré des heures, a-t-elle précisé.
Parmi les blessés a été également une jeune fille qui, ayant inhalé du gaz lacrymogène et n'ayant pas de masque protectrice, a souffert de graves problèmes de respiration.
Pour la 21e semaine consécutive, les Gilets jaunes ont manifesté ce samedi dans de nombreuses villes françaises. Ce nouvel acte de la mobilisation a lieu trois jours après la censure de l'article 3 de la loi anticasseurs qui prévoyait des interdictions administratives de manifester contre toute personne présentant une «menace d'une particulière gravité pour l'ordre public».
Détails à suivre
https://fr.sputniknews.com/france/201904071040648126-acte-21-fille-respration-problemes-gaz/
Attaquer en justice pour des violences policières ? Les victimes racontent leur calvaire
RépondreSupprimer12:07 07.04.2019
Dans un contexte de nombre croissant des signalements de violences policières, Mediapart a interrogé des blessés qui ont saisi la justice après avoir subi des tirs des forces de l’ordre ces dernières années et a partagé leur expérience. Les requêtes aboutissant le plus souvent à l’impunité ou à des condamnations clémentes pour les policiers.
Alors que les LBD et grenades utilisés par les forces de l'ordre ont fait une cinquantaine de blessés graves en 15 ans, le site Mediapart s'est penché sur les cas où les victimes de violences policières ont décidé d'alerter la justice.
«Comme un délinquant ordinaire, le policier va nier et mentir. Le préfet peut-être aussi. À leur suite, le ministre de l'Intérieur va contester un tir de lanceur de balle de défense. Le Président de la République va nier la violence d'une charge policière», a écrit l'auteur de l'article en mettant l'accent sur «l'impunité des forces de l'ordre responsables de mutilations, et autres blessures graves, infligées par des lanceurs de balles de défense ou des grenades, ces armes dites "sub-létales"».
Ainsi, les poursuites en justice contre les policiers traînent souvent en longueur. Des batailles judiciaires qui durent des années et aboutissent le plus souvent à des peines avec sursis.
C'était par exemple le cas de Maud Carretta, blessée à l'œil à Grenoble le 16 mai 2007 par un plot de grenade de désencerclement à qui il a fallu 11 ans pour obtenir gain de cause. Les deux policiers accusés ont été condamnés en décembre dernier à trois et cinq mois de prison avec sursis pour «blessures involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence», sans aucune inscription au casier judiciaire.
Touché à l'œil à Montreuil le 8 juillet 2009 par un tir de LBD, Joachim Gatti n'a obtenu le rétablissement de la justice qu'en juin 2018. Un policier a été condamné à 18 mois avec sursis et 24 mois d'interdiction de port d'arme.
Les poursuites se compliquent en plus car «sans témoins, c'était notre parole contre celle des policiers. Et c'était la parole des policiers qui l'emportait», a commenté un proche de Joachim Gatti.
Cela n'empêche pas cependant que des policiers, conscients de ce constat, l'utiliseraient pour mentir lors des audiences.
Un lycéen de 15 ans, Geoffrey Tidjani, a été atteint par un tir de LBD à Montreuil en 2010. Le policier responsable du tir a alors assuré qu'il avait riposté suite à un jet de projectile. Cependant, une vidéo présentée en tant que preuve a démontré que Geoffrey ne faisait que pousser une poubelle. C'est seulement en mars 2017 que le policier a été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis pour «violences volontaires» et «faux et usage de faux» pour avoir menti sur le procès-verbal.
Qui plus est, les poursuites en justice contre les policiers sont difficiles puisqu'«on s'attaque au profil de la victime pour minimiser les faits commis par les policiers», a expliqué un blessé en ajoutant que c'est la victime qui doit prouver qu'elle n'était pas «en train de commettre un acte délictueux».
Florent Castineira a été atteint d'un tir de LBD alors qu'il était attablé à une buvette près d'un stade où les policiers interpellaient des supporters, le 21 septembre 2012.
RépondreSupprimerCinq ans après le début des poursuites judiciaires, des juges ont regardé une vidéo prouvant la culpabilité des policiers. Pourtant, malgré toutes les preuves, le juge d'instruction a rendu un non-lieu.
«La justice a tout fait pour enterrer ce dossier. Nous avons dû relancer les trois juges d'instruction successifs pour qu'enfin, en 2017, les images soient visionnées. Elles montrent que rien ne justifiait de l'emploi de flashball ou de grenade. Les juges ont volontairement nié la vérité», a dit son avocat, Michaël Corbier.
C'est le tribunal administratif où Florent Castineira a ensuite déposé un recours qui a changé le cours des choses. Le 19 mars dernier, il a finalement obtenu la condamnation de l'État qui doit lui verser 47.700 euros.
Un autre blessé touché par un tir de LBD Super-Pro à la fin de la fête de la musique en 2009 à Paris, Clément Alexandre, a lui aussi obtenu gain de cause en passant par le tribunal administratif.
«Au pénal, les auteurs du tir sont poursuivis, mais cette individualisation ne permet pas de remettre en question l'usage de ces armes ni d'engager la responsabilité de l'État comme c'est le cas au tribunal administratif», a expliqué un avocat cité par Mediapart.
Il existe notamment plusieurs organismes qui se sont engagés à aider les victimes de violences policières pour faire entendre leur raison au niveau judiciaire. Ce sont par exemple les collectifs Désarmons-Les! et Face aux armes de la police.
«On est devant des armes de mutilation massive. Jusqu'à quand va-t-on continuer à utiliser des armes qui mutilent dans ces opérations de maintien de l'ordre?», s'interrogent des militants.
https://fr.sputniknews.com/france/201904071040646470-violences-policieres-victimes-juges-justice-france/
SupprimerHahahaha ! Tu te crois où ??! En Démocratie ??! Hahahaha !
T'es EN DICTATURE ET TU FERMES TA GUEULE DE P......... EN GILET JAUNE !!
Maduro appelle le monde entier à stopper «la folie et la haine» US contre le Venezuela
RépondreSupprimer09:01 07.04.2019
Nicolas Maduro a appelé les chefs d'État et de gouvernement du monde entier à demander aux États-Unis de mettre un terme à leur agression contre Caracas. Il s’est aussi adressé à Donald Trump en proclamant que Washington ne pourrait jamais vaincre le peuple vénézuélien.
Le Président vénézuélien a incité samedi lors d'un grand rassemblement à Caracas tous les dirigeants du monde à contraindre Washington d'abandonner son agression contre le Venezuela.
«J'exhorte les chefs d'État et de gouvernement du monde à faire entendre leurs voix […] pour défendre les revendications visant à mettre un terme à l'agression de l'impérialisme américain contre le peuple du Venezuela», a-t-il déclaré.
Le leader vénézuélien a en outre souligné que les «États-Unis sont passés au stade de la folie et de la haine» en poursuivant que «les autorités américaines ne gouvernent pas dans l'intérêt des États-Unis» mais «consacrent chaque jour aux blâmes et aux insultes contre le Venezuela».
En dépit de cela, le peuple vénézuélien, cependant, «ne se dispute avec personne et mérite du respect, non pas de l'agression», a-t-il ajouté.
«Regardez ce peuple, M.Trump. Ce peuple vous battra une fois et des milliers de fois», a-t-il dit.
Nicolas Maduro a en outre appelé toutes les forces vénézuéliennes à former une alliance nationale visant à unir le pays et à demander conjointement aux autorités américaines d'arrêter les attaques contre l'économie de son pays.
«Arrêtez le blocus, les poursuites financières! Pour chaque sanction, nous donnerons une nouvelle riposte, il y aura encore plus de révolution. Ils ne pourront jamais nous vaincre!», a-t-il conclu.
Auparavant, la Cour suprême du Venezuela (TSJ) avait demandé à l'Assemblée constituante de lever l'immunité du chef de l'opposition Juan Guaido pour avoir violé son interdiction de quitter le pays, laquelle avait été décrétée par la Cour suprême le 29 janvier 2019.
L'ex-président de l'Assemblée nationale avait en effet quitté le pays pour effectuer une tournée en Colombie, au Brésil, au Paraguay, en Argentine et en Équateur, de fin février à début mars.
Suite à cette démarche, les autorités vénézuéliennes ont lancé une procédure pénale contre Juan Guaido.
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim».
Fin mars, la justice vénézuélienne a ordonné de mettre en détention provisoire Roberto Marrero, conseiller du leader de l'opposition Juan Guaido, interpellé pour détention d'armes à son domicile.
Précédemment, les médias avaient relaté que deux proches de Juan Guaido, Roberto Marrero et Sergio Vergara, avaient été arrêtés par les services de renseignement, les autorités ayant annoncé «le démantèlement d'un groupe terroriste». M.Vergara avait été relâché peu après.
https://fr.sputniknews.com/international/201904071040645101-venezuela-maduro-arreter-agression-usa/
Détruire les déchets nucléaires en quelques minutes: la recette d’un prix Nobel français
RépondreSupprimer11:32 07.04.2019
Le 17 avril prochain, la France ouvre son troisième débat public sur les déchets nucléaires produits par les 58 réacteurs du pays. Le récent prix Nobel Gérard Mourou travaille sur une méthode permettant de les détruire très rapidement à l’aide de lasers. La mise en pratique de cette méthode semble cependant réservée à un avenir lointain.
Gérard Mourou, l'un des trois lauréats du prix Nobel de physique de 2018, affirme que la durée de vie des déchets radioactifs pourrait potentiellement être réduite à quelques minutes au lieu de milliers d'années, rapporte Bloomberg.
Bien que le chercheur n'hésite pas à dire que l'option laser pour les déchets nucléaires sur laquelle il travaille risque de n'être disponible que dans des années et des années, son idée paraît prometteuse pour beaucoup en France.
L'énergie nucléaire a ses partisans: elle émet peu d'émissions et est produite à un prix relativement bas. Mais aucun pays ne peut prétendre avoir une solution complète pour traiter ses déchets toxiques. Greenpeace estime qu'environ 250.000 tonnes de combustible toxique usé sont actuellement réparties dans 14 pays, se fondant sur les données de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Selon l'AIEA, 22.000 mètres cubes de cette masse, ce qui correspond à peu près à un bâtiment de trois mètres de haut couvrant une surface de la taille d'un terrain de football, constituent un danger.
La France produit plus de déchets nucléaires par habitant que tout autre pays. Avec près de 72% de son électricité provenant de l'énergie nucléaire, ce qui fait d'elle la championne mondiale, elle génère 2 kilogrammes de déchets radioactifs par personne et par an.
Le 17 avril prochain, la France ouvre son troisième débat public sur les déchets nucléaires afin de débattre du traitement d'environ 10.000 mètres cubes de déchets radioactifs produits collectivement par les 58 réacteurs du pays.
M.Mourou a de son côté proposé d'utiliser des lasers à haute intensité dans le traitement des déchets radioactifs. Son idée est de transmuter ces déchets nucléaires en nouvelles formes d'atomes qui ne posent pas de problème de radioactivité. Pour ce faire, il est nécessaire de changer la composition du noyau.
Le processus sur lequel travaille le chercheur consiste à modifier la composition du noyau d'un atome en le bombardant avec un laser. La recherche sur la transmutation est en cours depuis trois décennies, mais les efforts ont jusqu'ici été vains, à différents stades d'étude, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis et au Japon.
Cependant, l'étude de cette nouvelle méthode reste au niveau du laboratoire et la perspective de voir la transmutation utilisée au niveau industriel est complexe et coûteuse, concèdent des experts.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201904071040646083-france-nucleaire-laser-mourou/
Armée européenne: la France «n’est pas disposée à partager» son armement nucléaire
RépondreSupprimer12:58 07.04.2019
Dans une longue interview accordée au Parisien à l’occasion des élections européennes, Valéry Giscard d’Estaing, qui a toujours été un militant et un artisan réputé de l’UE, s’est exprimé sur l’idée de l’actuel locataire de l’Élysée de créer une armée européenne et sur le souhait de l’Allemagne d’avoir un siège en commun au Conseil de sécurité.
À l'occasion des élections européennes du 26 mai prochain, Valéry Giscard d'Estaing, Président de la République de 1974 à 1981, est sorti de son silence pour rencontrer des journalistes du Parisien et leur exposer sa vision de la crise des Gilets jaunes, du Brexit, mais aussi de la nécessité d'une armée européenne et des prétentions de l'Allemagne à un siège en commun avec la France au Conseil de sécurité de l'Onu.
Interrogé sur l'idée d'Emmanuel Macron de créer une armée européenne, M.Giscard d'Estaing a déploré que l'Europe ait été le continent de la guerre pour les deux siècles précédents, jugeant qu'il est nécessaire d'éviter de donner au continent une silhouette guerrière.
«L'Europe doit être le continent de la paix… C'est une erreur de vouloir en faire aujourd'hui le continent d'une autre guerre», a-t-il affirmé.
Et d'ajouter: «En effet, ce n'est pas souhaitable. Et probablement pas réalisable.»
Il a expliqué ce caractère irréalisable par le fait que seuls quatre États membres sur 28 consacrent à peu près 2 % de leur PIB aux dépenses de Défense et que les 28 États membres ensemble dépensent moitié moins que les États-Unis.
VGE a précisé que dans les conditions actuelles parler de guerre signifiait inévitablement parler de guerre nucléaire.
«Or, dans la confédération européenne, une fois la Grande-Bretagne partie, la France est le seul pays à posséder un armement nucléaire, et n'est pas disposée à le partager. L'idée d'une armée européenne, de type classique, n'est pas réaliste», a-t-il détaillé.
Revenant ainsi sur la question du nucléaire, il a reconnu que la réaction à l'abandon du traité sur le nucléaire iranien était trop molle et qu'«il aurait fallu réagir plus vivement à la décision du Président des États-Unis».
«L'Europe veut afficher la paix, être le continent du respect du droit international», a-t-il signalé à cet égard.
L'ancien Président s'est montré formel quant à la demande allemande d'un siège commun au Conseil de sécurité de l'Onu.
«Je suis contre. Une liste a été faite à la fin de la guerre. Pour des raisons évidentes, l'Allemagne n'y figurait pas. Aujourd'hui, il y a un débat sur l'élargissement de cette liste, dans ce cadre nous soutenons et soutiendrons la demande de l'Allemagne. Mais pas question pour la France de transférer sa souveraineté», a-t-il déclaré.
https://fr.sputniknews.com/france/201904071040646845-giscard-armee-europeenne-armement-nucleaire/
"Cela appartient au peuple, pas aux banquiers" - L'Italie va saisir l'or de la banque centrale
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 04/07/2019 - 07:35
Il y a deux semaines, le président de la BCE, Mario Draghi, a publié une étrange déclaration confirmant que la Banque centrale européenne devait approuver toute opération sur les réserves de change des pays de la zone euro, y compris les avoirs en or et en devises.
"La BCE approuve à la fois les opérations sur les avoirs de réserve de change restant aux BCN (banques centrales nationales) ... et les opérations des États membres dont les avoirs en devises sont supérieurs à un certain seuil",
"L'objectif de cette compétence est d'assurer la cohérence avec le taux de change et la politique monétaire de l'Union."
Draghi a fait cette déclaration devant deux membres italiens du Parlement européen.
À l'époque, cela ne semblait pas remarquable pour une raison autre que son calendrier particulier, mais maintenant, les choses commencent à avoir plus de sens puisque le Wall Street Journal rapporte que les populistes au pouvoir, les dirigeants italiens, ont avancé cette semaine en tentant de s'emparer du contrôle de la banque centrale. ses réserves d'or.
Se plaignant du fait que des centaines de milliers de petits investisseurs individuels ont perdu des milliards de dollars après la faillite de plusieurs banques italiennes au cours des dernières années, le "Mouvement des 5 étoiles" et la "Ligue" nationaliste représentent la banque centrale comme le symbole d'une élite technocratique à l'écart des besoins des Italiens ordinaires.
«Nous avons besoin d'un changement de cap à la Banque d'Italie si nous pensons à ce qui s'est passé ces dernières années», a déclaré le Vice-Premier ministre, Luigi Di Maio, dirigeant du Mouvement des 5 étoiles.
Five Star et la Ligue ont à plusieurs reprises attaqué la Banque d'Italie pour ne pas avoir prévenu la crise bancaire et l'ont accusée des pertes subies par les épargnants qui avaient acheté des actions et des obligations bancaires.
"Si vous êtes ici avec votre compte courant dans le rouge, c'est parce que les personnes qui étaient censées contrôler les choses ne le faisaient pas", a déclaré à Matteo Salvini, chef de la Ligue européenne, le ministre de l'Intérieur, à un groupe d'anciens investisseurs de Banca Popolare di Vicenza, qui a été liquidée en 2017.
Et cette semaine, les législateurs italiens du 5 étoiles ont demandé au Parlement d'adopter deux projets de loi:
Une loi demanderait aux propriétaires de la banque centrale, pour la plupart des banques privées, de vendre leurs actions au Trésor italien aux prix des années trente.
L’autre loi déclarerait le peuple italien comme le propriétaire de la réserve d’or de la Banque d’Italie, constituée de 2 451,8 tonnes d’or, d’une valeur d’environ 102 milliards de dollars aux prix courants.
Comme le note le Wall Street Journal, une telle mesure pourrait en théorie élargir les possibilités de vente de l’or et réduire les réserves de la banque, ce qui contribue à renforcer le système financier ...
"L'or appartient aux Italiens, pas aux banquiers", a déclaré Giorgia Meloni, leader des Frères d'Italie, parti de l'opposition d'extrême droite qui soutient les deux projets de loi. "Nous sommes prêts à nous battre partout en Italie et à amener les Italiens dans les rues si nécessaire."
L’établissement voit les choses différemment, avertissant que leurs actions sont une tentative de saper l’indépendance de la Banque d’Italie et de dépenser les réserves d’or de la nation dans des politiques populistes.
RépondreSupprimer«L’or fait partie des actifs de la Banque d’Italie et ne peut pas être utilisé pour le financement monétaire du Trésor», a déclaré le gouverneur de la Banque d’Italie, Ignazio Visco.
«Cela ressemble à une expropriation révolutionnaire», a déclaré Gianluca Garbi, directeur général de Banca Sistema SpA.
Mais comme le conclut le Wall Street Journal, le Mouvement des 5 étoiles et la Ligue soutiennent la propriété publique des réserves d’or, et avec le soutien de partis comprenant 60% des législateurs, le projet de loi a suffisamment d’appui pour être adopté. Les législateurs de 5 étoiles soutiennent également la nationalisation de la banque centrale, alors que la Ligue n’a pas encore décidé, laissant la facture à une majorité inférieure à 40 %.
Depuis la semaine dernière, ils ont forcé la création d'une commission parlementaire chargée de se pencher sur la faillite des banques italiennes, en lançant des mois d'examen minutieux.
Est-ce étonnant que la Russie (et la Chine) aient commencé à chercher de l'or?
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-05/it-belongs-people-not-bankers-italy-moves-seize-gold-central-bank
HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! Les 'Etats-Unis' possèdent 929 milliards de milliards de tonnes d'or ! HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! ! Tu ne le sais pas ? Tu ne les a pas vu ???! HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA !
SupprimerLA SEULE VALEUR AU MONDE n'est pas l'or (peu de pays en avait sous les pieds !) mais L'HUMAIN !
L'Humain est la SEULE valeur répondante aux critères d''Ouïes fines 0,000000001' (faut pas dire non !), 'Cuvée Suprême' ('tirée-du-jour') ou 'Crème-du-dessus' (Comptez les bulles !).
Faut dire qu'au ... 21 ème siècle, il y a encore 'des gens' qui ignorent ce qu'est la Démocratie !!! Ouais ! Des gros cons par milliards ! qui ne savent même pas que la Suisse existe et qui se font enculer tous les jours et en redemandent !!! (Pas de blague ! J'ai vu dernièrement une proposition de 'Raie publique n°6' !!! brandie lors de la 'manif' du samedi !!!).
SUISSE - PESTICIDES: PLUS DE 90 % DES SOLS BIO CONTAMINÉS PAR LA NATURE DEPUIS DES MILLIARDS D'ANNEES !*
RépondreSupprimerSelon une étude de l'Université de Neuchâtel, les sols des fermes biologiques ne sont pas exempts de pesticides.
Au moins un des cinq néonicotinoïdes recherchés est détecté dans tous les échantillons de sols.
07.04.2019, 13h06
Presque toutes les surfaces agricoles du Plateau suisse contiennent au moins un néonicotinoïde. Ces insecticides sont omniprésents dans les sols des fermes conventionnelles, mais également, en concentration inférieure, dans ceux de 93 % des fermes biologiques.
Ces résultats, jugés alarmants, figurent dans une étude réalisée à l'Université de Neuchâtel, dont la NZZ am Sonntag se fait l'écho. Deux chercheurs ont analysé 702 échantillons de sols et de plantes prélevés en 2015 dans 100 champs de grandes cultures, 62 exploitations agricoles et 69 surfaces de promotion de la biodiversité.
Concentration mesurable
Le résultat de leur analyse ont été publiées dans le «Journal of Applied Ecology». Au moins un des cinq néonicotinoïdes recherchés est détecté dans tous les échantillons de sols et de plantes récoltés dans des fermes conventionnelles et celles qui respectent les principes de l'agriculture intégrée.
Cette proportion recule à 93 % dans les sols et plantes cultivées dans des fermes biologiques. En outre, 81 % des sols et 93 % de la végétation des surfaces de promotion de la biodiversité contenaient au moins un néonicotinoïde en concentration mesurable.
Victimes d'une contamination
Les chercheurs jugent ce résultat alarmant, car les surfaces de promotion de la biodiversité ont été conçues pour servir de refuge aux populations de pollinisateurs. Selon eux, les concentrations mesurées suffisent à potentiellement menacer une fraction des espèces pollinisatrices.
L'étude relève cependant que les concentrations mesurées dans les champs et les cultures biologiques sont «très inférieures» à celles relevées sur les surfaces conventionnelles. «Les producteurs bio sont victimes d'une contamination due aux propriétés chimiques des néonicotinoïdes et à leur usage excessif», constate Ségolène Humann-Guilleminot, co-auteure de l'étude.
Moratoire en 2013
Pour mémoire, un moratoire sur l'usage des néonicotinoïdes a été prononcé en 2013 en Suisse et en Europe. La persistance de ces molécules dans les sols laisse envisager qu'elles seront encore présentes pour encore quelques années.
Parallèlement, de nouvelles molécules, tel que le sulfoxaflore, font leur entrée sur le marché en Europe. «Leur mode d'action est très proche de celui des néonicotinoïdes, et dont les effets sur les espèces non-cibles, tels que les pollinisateurs et les auxiliaires de culture, sont mis au jour par de récentes études scientifiques», avertit le professeur Fabrice Helfenstein, qui a dirigé l'étude. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/sols-bio-exempts-pesticides/story/29006767
*99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes
Supprimerdimanche 2 décembre 2018
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html
(...) Ces résultats, jugés alarmants, figurent dans une étude réalisée à l'Université de Neuchâtel, (...)
Voir les manifestations des attardés mentaux sur le climat
https://www.lematin.ch/suisse/suisse-50-mille-defiler-climat/story/22323120
(...) La persistance de ces molécules dans les sols laisse envisager qu'elles seront encore présentes pour encore quelques années. (...)
HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HAHA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! Attendre encore quelques milliards de siècles ! (à une minute près).
LES JOIES DE L'ISLAM SOUTENUES PAR LA DICTATURE DE BRUXELLES :
RépondreSupprimerPAKISTAN - ELLE REFUSE DE DANSER POUR SON MARI, IL LA TOND
Battue, tondue, menacée d’être pendue, Asma Aziz devient le symbole des violences domestiques au Pakistan.
Confrontée à l'immobilisme de la police, Asma Aziz a décidé de témoigner publiquement.
07.04.2019, 10h04
Asma Aziz, de Lahore, fait les gros titres des médias pakistanais depuis qu’elle a décidé de dénoncer publiquement son mari. Dans une vidéo diffusée le 26 mars, elle accuse son époux de l’avoir battue et de l’avoir tondue car elle avait refusé de danser devant lui et ses amis.
«Il m’a pris mes vêtements devant ses servantes. Qui m’ont tenue pendant qu’il me rasait les cheveux et les brûlait», raconte-t-elle dans la vidéo, rapporte la BBC. Asma Aziz dit avoir été ligotée et suspendue au ventilateur. «Il a menacé de me pendre, nue», explique-t-elle encore.
La police mise en cause
Des accusations qui font froid dans le dos. Mais si le cas prend autant d’ampleur, c’est aussi à cause des réactions des autorités. Selon Asma Aziz, lorsqu’elle s’est rendue à la police, les agents lui auraient demandé de revenir plus tard… Ce que la police dément. Reste que la police n’aurait agi qu’après que la vidéo ne soit publique et sur ordre du Ministère de l’intérieur, selon la BBC.
Depuis, l’époux d’Asma Aziz a été interpellé. Mais il dément tout acte de torture. Il prétend que son épouse s’est elle-même mise à se raser la tête sous l’emprise de la drogue. Et qu’il l’aurait «seulement aidée» à finir le travail...
Multiples ecchymoses
Un rapport médical indique cependant qu’Asma Aziz a de multiples ecchymoses sur les bras, les joues et autour de son œil gauche.
Quoi qu’il en soit le cas a suscité un tollé sur les réseaux sociaux, beaucoup exprimant leur colère face à la violence domestique au Pakistan. Une violence qui serait trop rarement dénoncée et trop peu prise au sérieux. Dans un tweet, Amnesty International a souligné qu’un «changement systémique» était nécessaire au Pakistan pour protéger les femmes des violences domestiques.
(Le Matin)
https://www.lematin.ch/faits-divers/refuse-danser-mari-tond/story/24394660
La 'réfugiée climatique' (qui s'est fait tondre la pelouse) a fait le buzz !
Supprimer(...) Amnesty International a souligné qu’un «changement systémique» était nécessaire au Pakistan pour protéger les femmes des violences domestiques. (...)
Hahahaha ! "Non à l'islam ?"
ESPAGNE - CATALOGNE: SANCHEZ DIT NON À L'INDÉPENDANCE
RépondreSupprimerLa perspective d'une autonomie de la Catalogne ne serait pas envisageable tant que les socialistes seront au pouvoir.
07.04.2019, 15h42
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a assuré que tant que les socialistes seront au pouvoir, «il n'y aura pas d'indépendance en Catalogne», ni de référendum d'auto-détermination. Il s'exprimait à trois semaines des élections législatives du 28 avril.
«Non c'est non. S'il y a un gouvernement socialiste, il n'y aura pas d'indépendance en Catalogne, il n'y aura pas de référendum sur l'indépendance et ce n'est pas en Catalogne que va se briser la Constitution espagnole, cela ne se produira pas», a déclaré dimanche M. Sanchez lors d'une réunion du Parti socialiste à Saragosse (nord-est).
Soulignant le caractère anti-constitutionnel d'une éventuelle indépendance catalane et le fait que «la communauté internationale avait tourné le dos aux leaders indépendantistes», en référence à la tentative de sécession d'octobre 2017, M. Sanchez a assuré qu'une telle option ne «se produirait pas, surtout et d'abord, parce que les Catalans eux-mêmes ne veulent pas l'indépendance de la Catalogne».
Polémique
Ces déclarations interviennent après la polémique suscitée par les propos fin mars d'un dirigeant socialiste en Catalogne, Miquel Iceta, qui avait déclaré dans une interview que si «65% des citoyens (catalans) veulent l'indépendance, la démocratie doit trouver un mécanisme pour le permettre».
La droite avait fustigé ces déclarations, affirmant que M. Sanchez était en train de «négocier l'indépendance de la Catalogne» avec les séparatistes. La population catalane (7,5 millions d'habitants) est divisée à parts à peu près égales entre partisans et adversaires de l'indépendance mais les séparatistes ont remporté une courte majorité des sièges au parlement régional en 2015 et en 2017.
Les discussions ont échoué
Depuis son arrivée au pouvoir en juin dernier, M. Sanchez a cherché à nouer un dialogue avec les séparatistes, contrairement au gouvernement conservateur précédent. Mais les discussions ont tourné court, les séparatistes reprochant au gouvernement ne pas répondre à leurs demandes et la droite l'accusant de céder au «chantage» des premiers.
Le chef du gouvernement a été contraint en février de convoquer des élections anticipées après le rejet au Parlement de son budget par les séparatistes catalans et la droite.
Le problème de la Catalogne n'est pas l'indépendance mais la «cohabitation», aussi pour le résoudre, il y a deux chemins, a poursuivi M. Sanchez: «Continuer la confrontation, comme le veulent la droite et les indépendantistes, ou appeler au dialogue (...), ce que défend le Parti socialiste». (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/catalogne-sanchez-dit-independance/story/27606308
Supprimer(...) tant que les socialistes seront au pouvoir, «il n'y aura pas d'indépendance en Catalogne», ni de référendum d'auto-détermination. (...)
Hahahaha ! Le chef de la dictature nazional socialiste s'exprime !
Les pays ayant les scores les plus bas de l’indice de liberté de la presse préparent tous des lois pour contrer les fake news
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
6 avril 2019
Singapour a décidé de promulguer une loi contre la propagation de fausses informations. Cette ville-Etat suit ainsi l’exemple de sa voisine la Malaisie. Cette nouvelle législation permettra au gouvernement de Singapour de supprimer tout contenu qui enfreint les nouvelles règles. Singapour est ainsi la preuve que les pays ayant une liberté de presse restreinte sont bien disposés à contrer les fake news.
Cette mesure fait partie d’un ensemble plus important de recommandations formulées par une commission parlementaire chargée de la lutte contre la désinformation. Grâce à cette nouvelle législation, les autorités peuvent immédiatement supprimer des fake news en ligne. Dans des cas moins urgents, la loi oblige les sites internet à effectuer des corrections ou publier des avertissements concernant les fausses informations.
Sécurité nationale
Selon un rapport du Reuters Institute et de l’Université d’Oxford, les sites d’informations en ligne et les réseaux sociaux sont la principale source d’informations de Singapour. Trois quarts de la population utilisent le smartphone comme accès principal à l’information.
Selon Janil Puthucheari, ministre singapourien de l’information et de la communication, la désinformation en ligne est une menace pour la sécurité nationale. Le Premier ministre, Lee Hsien Loong, a déclaré que repérer les fausses informations était plus facile à dire qu’à faire. Selon lui, les utilisateurs surestiment les capacités des autorités dans ce domaine.
Singapour a acquis la réputation de plaque tournante de la technologie intelligente. Cependant, selon les défenseurs des droits de l’homme, la répression sur Internet dure depuis plusieurs décennies. Cela a étouffé l’innovation et la liberté d’expression en ligne, expliquent-ils.
Liberté de la presse
Singapour dispose d’une législation stricte à l’égard des médias. Les éditeurs de publications imprimées, audiovisuelles et numériques sont obligés de demander des licences d’exploitation aux organismes de réglementation compétents. En 2013, le gouvernement a adopté une loi obligeant les sites web autorisés à éliminer des contenus enfreignant les normes en 24 heures.
Le gouvernement visait ainsi les publications pornographiques, extrémistes ou racistes. Les infractions étaient sanctionnées par des amendes.
Dans son classement de la liberté de la presse, Reporters sans Frontières place Singapour à la 151ème place. Cet index comporte 180 pays. Singapour est trois places en-dessous de la Russie, pays qui a récemment adopté une loi similaire à l’égard des fake news.
D’autres pays ont une position encore plus sévère vis-à-vis d’Internet. L’Egypte a récemment approuvé une loi visant spécifiquement les utilisateurs de réseaux sociaux. En Inde, le gouvernement travaille à des règlements strictes en matière d’Internet. Dans ce pays, des fausses informations sur WhatsApp avaient conduit l’année dernière à de véritables lynchages.
https://fr.express.live/les-pays-ayant-les-scores-les-plus-bas-de-lindice-de-liberte-de-la-presse-preparent-tous-des-lois-pour-contrer-les-fake-news/
SupprimerLa république de Singapour n'est donc PAS une Démocratie.
Elle renonce à modifier sa Constitution !
"La tribu des rats" : 1 million de Chinois vivent dans les souterrains de Pékin
RépondreSupprimerChine Informations,
le 18/02/2017 01:18
Il existe à Pékin de nombreux souterrains construits comme abris dans les années 1970 pour protéger les citoyens d'éventuelles attaques aériennes, dans un contexte de tension avec la Russie. Aujourd'hui, il y aurait environ 1 million de personnes vivant dans ces sous-sols de la capitale chinoise.
Depuis une vingtaine d'années, la « tribu des rats » ?? comme elle est surnommée, vie dans quelque 6 000 abris de moins de 8 mètres carrés ; certains individus même, résident dans de petits espaces de stockage à peine plus large qu'un lit simple.
Essentiellement constituée de migrants (on en compterait plus de 280 000), cette « colonie » est composée de serveurs, d'hôtesses de karaoké, de coiffeurs, de cuisiniers, de gardes de sécurité, de travailleurs domestiques ou encore d'assistants de cuisine. Sans celle-ci, la capitale Pékin n'aurait pas le dynamisme qu'on lui connaît.
Avec l'augmentation de l'immobilier et le manque de place, le gouvernement chinois a autorisé dans les années 1990, la transformation de ces abris de guerre en logements pour lesquels les loyers demandés s'élèvent aujourd'hui entre 300 et 700 yuans (45 à 105 euros environ) par mois.
Ce sont essentiellement des jeunes qui composent la « tribu des rats ». Ceux-ci ont l'espoir de quitter rapidement ces lieux, une fois enrichis par plusieurs années de dur labeur.
Les logements y sont précaires. Quelque 50 à 100 chambres partagent souvent une seule salle de bains et une poignée de toilettes. Le froid et l'humanité qui y règnent sont propices aux moisissures mais aussi aux maladies.
Les autorités chinoises qui ont bien conscience des conditions de vie des habitants des sous-sols de la capitale, ont émis en 2010 de nouvelles réglementations interdisant la rénovation de ces habitations considérées officiellement comme « dangereuses, sales et chaotiques ». Et depuis quatre ans, les expulsions ont débuté.
Parallèlement, le gouvernement multiplie les programmes aidant au relogement. Des habitations à loyer modéré et des « locations publiques » sont ainsi proposées à prix modéré aux plus pauvres et aux jeunes diplômés. Cependant celles-ci sont trop peu nombreuses pour accueillir la totalité des personnes à faible revenu constituant « la tribu des rats ».
Le photographe Sim Chi Yin a commencé à capturer des scènes de vie de ce monde souterrain en 2010, dont voici quelques photos :
(voir sur site:)
https://chine.in/actualite/la-tribu-des-rats-million-vivent-dans_75955.html
L'Histoire sombre des quotas d’exécution imposés par Mao Zedong
RépondreSupprimerChine Informations,
le 25/08/2016 13:54
L'histoire de la Chine témoigne d'une période particulièrement sanglante sous la présidence de Mao Zedong. Lancé officiellement en 1951 et plus précisément par la directive du 15 mai de cette année-là, le mouvement de répression des contre-révolutionnaires était en fait un vaste programme d'éradication des opposants au régime.
Cet article est inspiré des recherches de l'historien Franck Dikötter.
Le contexte dans lequel ce programme de suppression a été mise en place est sans équivoque. La mise en place d'un contrôle complet et total nécessitait, selon Mao Zedong, des décisions radicales. Il niera tout du long le caractère arbitraire et injuste de cette décision. Mais selon le chapitre sur "La répression des contre-révolutionnaires" de son Livre rouge, Mao impose ce qu'il appelle les "meurtres imposés" et plus surprenant encore, des quotas d'abattage officiel à atteindre. Ce quota prévoyait de tuer 1 personne sur mille dans les zones rurales et 1 personne sur 2000 dans les zones urbaines.
Dans les faits, de nombreux partisans du Parti communiste n'avaient qu'un seul but : tuer des civils pour atteindre ce fameux quota. A regarder de plus près, en considérant les quotas imposés par le commandant suprême, on peut facilement aboutir, après quelques calculs, à un chiffre effrayant. En tenant compte du fait que la population de la Chine à l'époque était aux alentours de 500 millions, cela signifierait qu'en 10 ans le Parti Communiste aurait exécuté jusqu'à 500 000 personnes. Des estimations faites pour la ville de Shanghai qui accueillait 4 millions d'habitants à l'époque, fait état d'environ 2 000 exécutions. Ces chiffres effrayants ne sont que des estimations en l'absence de communiqué officiel du gouvernement chinois sur le nombre exact de personnes tués à cette période.
Les condamnations concernaient essentiellement les "dettes de sang" et les crimes graves contre l'intérêt de la nation ; on estime entre 10 à 20 % les procès concernés par ces motifs. Le reste -soit 80 à 90% des condamnations à mort, concernait des crimes moins graves. Ainsi, des peines avec sursis ou des peines de prison pouvaient être commuées en peines capitales, toujours dans le but d'atteindre les quotas fixés.
La cruauté de ces quotas réside surtout dans le fait qu'ils ont été établis dans le but de réprimander et réduire au silence les révolutionnaires et les opposants au régime. Ainsi, Mao Zedong imposa une véritable "campagne de terreur" à travers tout le pays. L'objectif était de rallier un maximum de partisans au régime, et ceci par n'importe quel moyen. Au mieux, on rejoignait le régime et au pire, on se faisait exécuter. Et à l'époque n'importe qui pouvait se faire accuser. Les catégories sociales les plus visées étaient les propriétaires, les industriels, les intellectuels qui étaient d'office considérés comme des contestataires.
Certaine exécutions étaient orchestrées avec barbarie. Si au départ, l'intimidation suffisait, les bourreaux devenaient de plus en plus violents. Certaines victimes étaient enterrées vivants ou démembrés. Lors de certaines exécutions publiques, des stades entiers étaient remplis de civils qui venaient en spectateurs assister à la mise à mort de 200 ou 300 de leurs compatriotes.
Ainsi, entre 1947 et 1957, le Parti Communiste aura réussi à supprimer plusieurs libertés gênantes comme la liberté d'expression et la liberté de la presse. Selon Franck Dikötter, les mouvements, les croyances, les associations quels qu'ils soient ont alors été éradiqués.
https://chine.in/actualite/histoire-sombre-des-quotas-dexecution-imposes_64435.html
Comment Mao (le Marron de l'époque) faisait disparaître 'les jaunes'
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RépondreSupprimerLa loi sur l'alimentation a fait gagner 600 M€ aux distributeurs mais 'ni les entreprises de l'alimentation, ni les agriculteurs, n'en ont vu l'ombre d'un centime'
Elisabeth Hu
3 Avr 2019, 13:22
Les industriels sont amers. La loi Egalim, issue des Etats généraux de l'alimentation, avait — entre autres — l'ambition de contenir, voire faire cesser, la guerre des prix à laquelle se livrent avec acharnement les enseignes de la grande distribution. Las, le premier bilan tiré par l'Association nationale des industries alimentaires montre qu'il n'en est rien. Lors de sa conférence de presse économique annuelle ce mercredi 3 avril, l'association dresse un constat sévère du climat des dernières négociations commerciales.
"Les mauvaises pratiques ont persisté et la déception est à la hauteur des espoirs", écrit l'ANIA dans un communiqué. "Depuis 2013, les prix des produits de grande consommation ont baissé de 6,1%", rappelle-t-elle. "Ceci représente 5,5 milliards d'euros détruits sur l'ensemble de la filière."
La loi Egalim devait permettre de mieux rémunérer les producteurs, en s'appuyant notamment sur un relèvement du seuil de revente à perte (SRP) de 10%. Ce mécanisme — non contraignant et très critiqué — a obligé la grande distribution à remonter les prix de certains produits dans l'idée qu'elle retrouve des marges et par ricochet qu'elle pressure moins les filières agricoles.
L'ANIA évoque le montant de 600 millions d'euros gagnés par les distributeurs suite au relèvement du SRP et dénonce le fait que rien n'est descendu vers les producteurs.
"Aujourd'hui ni les entreprises de l'alimentation, ni les agriculteurs, n'en ont vu l'ombre d'un centime", a déclaré Richard Girardot, président de l'ANIA. "Nous devons réagir pour sauver le modèle alimentaire français ! Avec la loi Egalim, nous avons enfin les moyens d'arrêter la guerre des prix, de recréer de la valeur et de la répartir jusqu'à l'amont agricole."
Mais "où sont passés les 600 millions d'euros gagnés par les distributeurs suite au relèvement du SRP ?", s'interroge Richard Girardot.
Pas encore de changement dans les négociations
"Cette année encore, les négociations commerciales continuent d'être centrées uniquement sur le prix", déplore toutefois l'ANIA. "Près de 49% des entreprises ont ainsi signé en déflation. Pour l'ensemble des entreprises, la déflation se chiffre à -0,5% en 2019. La loi doit être appliquée pour mettre de l'ordre dans les relations commerciales, tout au long de la chaîne. Il faut renforcer les contrôles et sanctionner de manière dissuasive".
L'Assemblée nationale s'est d'ailleurs saisie du sujet. Les députés sont en train de mettre sur pied une commission pour enquêter sur les pratiques de la grande distribution dans ses relations commerciales avec ses fournisseurs. La DGCCRF a également certaines pratiques dans le viseur. Dans son dernier rapport annuel, la direction de la répression des fraudes a indiqué que le groupe E.Leclerc est sous le coup d'une sanction potentielle de plus de 100 millions d'euros pour avoir imposé à ses fournisseurs des remises sans contrepartie commerciale. En septembre dernier, c'est Système U qui a été condamné à rendre 77 millions d'euros à des fournisseurs pour leur avoir facturé des services fictifs.
La distribution contre-attaque
RépondreSupprimerLe constat de l'ANIA n'est pas partagé par tous. En février dernier, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, notait des améliorations dans certaines filières.
De son coté, la grande distribution se défend : "non seulement, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a souligné que cette année, le climat lors des négociations avait été moins tendu, mais sur certains produits agricoles, les prix sont repartis à la hausse" a indiqué Jacques Creyssel, le délégué général de la FCD, la Fédération du commerce et de la distribution, avant le publication de l'ANIA au Parisien.
Puis dans la soirée de mercredi, la FCD a réagi de façon virulente, via son directeur général Jacques Creyssel, qui a rédigé plusieurs tweets de mise au point, dont celui-ci :
La FCD a également publié un communiqué sur son site :
"La FCD regrette le caractère biaisé et totalement orienté de cette étude, qui est en complète contradiction avec les déclarations récentes des pouvoirs publics directement en charge des contrôles, et avec les notes officielles de conjoncture. Le bilan officiel, qui sera fait fin avril par la Médiation des relations commerciales agricoles, permettra de démentir ces affirmations totalement déconnectées de la réalité", écrivent les représentants de la grande distribution.
Ils dénoncent une étude "destinée qu'à cacher le manque total de transparence des industriels sur les retours des hausses consenties, vers les producteurs agricoles".
"La FCD appelle à un changement urgent de comportement des représentants des grandes entreprises agroalimentaires multinationales, souvent en position dominante ou de duopoles sur leurs marchés, pour qu'ils privilégient enfin le dialogue et la transparence, conformément à l’esprit et à la lettre des Etats généraux de l'alimentation, à la critique systématique et à l'opacité."
Et ce matin, Jacques Creyssel évoque un bilan "fantaisiste" dressé par l'ANIA :
Premier secteur économique français
"L'agroalimentaire est le premier secteur économique français", rappelle l'ANIA, avec un chiffre d'affaires de 176 milliards d'euros et le premier employeur industriel avec près de 430 000 salariés dans plus de 17 700 entreprises.
Mais le bilan 2018 du secteur fait état d'une production en baisse de 1,4% (après une hausse de 0,5% en 2017) et un fort décrochage de compétitivité par rapport au reste de l'Europe.
La valeur ajoutée de l'industrie alimentaire française a ainsi chuté de 14,5% en 10 ans, selon l'ANIA, contre une hausse de 13,7% en moyenne dans la zone euro.
https://www.businessinsider.fr/la-loi-sur-lalimentation-a-fait-gagner-600-me-aux-distributeurs-mais-ni-les-entreprises-de-lalimentation-ni-les-agriculteurs-nen-ont-vu-lombre-dun-centime/
Acte 21: un vidéaste voit son appareil photo endommagé par un agent de la BAC (vidéos)
RépondreSupprimer21:26 07.04.2019
Plusieurs vidéos, relayées sur Twitter après l’acte 21 des Gilets jaunes, montrent un agent de la BAC casser l’objectif du reflex d’un vidéaste alors que les forces de l’ordre encerclent des manifestants dans une impasse.
Un vidéaste a vu samedi l’objectif de son reflex se faire endommager par un agent de la Brigade anti-criminalité (BAC) durant une opération d’encerclement réalisée lors de l’acte 21 des Gilets jaunes à Nantes. Des vidéos de cette scène ont été postées sur le compte Twitter du journaliste David Dufresne.
Les vidéos montrent les agents de la BAC en train de pousser les manifestants, à coups de matraque, dans une impasse, avant de faire usage de gaz lacrymogènes.
Sur un autre film, on voit les manifestants reculer et le vidéaste montrer son reflex Nikon dont l’objectif est brisé.
Une photo partagée dans les commentaires sur le compte de David Dufresne montre l’appareil photo endommagé, son auteur précisant que l’objectif a été cassé par deux coups de matraque.
David Dufresne a en outre publié le témoignage d’une manifestante qui affirme s’être trouvée dans cette impasse de Nantes pendant deux heures.
- voir rapport sur site -
Pour la 21e semaine consécutive, les Gilets jaunes ont manifesté ce samedi dans de nombreuses villes françaises. Ce nouvel acte du mouvement a lieu trois jours après la censure de l'article 3 de la loi anticasseurs, qui prévoyait des interdictions administratives de manifester contre toute personne présentant une «menace d'une particulière gravité pour l'ordre public». Les rassemblements de samedi ont été marqués par des tensions avec les forces de l'ordre. À Nantes, celles-ci ont eu recours au gaz lacrymogène dès 15h00 sur le cours Saint Pierre, à proximité de la fête foraine.
https://fr.sputniknews.com/france/201904071040653379-acte21-gilets-jaunes-bac-nantes-reflex/
Selon un conseiller du Premier ministre australien, le changement climatique est une "ruse dirigée par l'ONU pour établir un nouvel ordre mondial"
RépondreSupprimerLe conseiller en affaires de Tony Abbott affirme que le réchauffement climatique est une erreur que les Nations Unies soutiennent dans le but de "créer un nouvel ordre mondial autoritaire sous son contrôle"
Par Jonathan Pearlman,
Sydney2: 39h HNE le 8 mai 2015
Le changement climatique est un canular développé dans le cadre d’un complot secret mené par les Nations Unies pour saper les démocraties et pour conquérir le monde, a mis en garde un des principaux conseillers de Tony Abbott, Premier ministre australien.
Maurice Newman, conseiller principal du Premier ministre pour les entreprises, a déclaré que la science montrant les liens entre l'activité humaine et le réchauffement climatique était fausse, mais qu'elle était utilisée comme un «crochet» par l'ONU pour étendre son contrôle mondial.
«Ce n’est pas une question de faits ou de logique. Il s’agit d’un nouvel ordre mondial sous le contrôle de l’ONU », écrit-il dans The Australian.
"Il est opposé au capitalisme et à la liberté et a fait du catastrophisme environnemental un sujet de prédilection pour atteindre son objectif." Né à Ilford, en Angleterre, et éduqué en Australie, M. Newman, fervent conservateur et ancien président de l'Australian Stock Exchange, a longtemps été un critique déclaré de la science du changement climatique.
Il a été nommé président du conseil consultatif des entreprises du gouvernement par M. Abbott, lui-même plutôt sceptique face au changement climatique. Il avait autrefois qualifié le changement climatique de "absolu cr **" - un commentaire qu’il a ensuite rétracté.
Dans son commentaire - qualifié par les critiques de "whacko" - M. Newman a déclaré que le monde était "soumis à l'extravagance de catastrophistes climatiques depuis près de 50 ans".
"C'est un secret bien gardé, mais 95% des modèles climatiques dont on nous dit qu'ils prouvent que le lien entre les émissions de gaz carbonique de l'homme et le réchauffement catastrophique de la planète se sont avérés erronés après près de deux décennies de stase thermique," a-t-il déclaré.
«Le véritable agenda est l'autorité politique concentrée. Le réchauffement climatique est le crochet. Les éco-catastrophistes [...] ont capturé l'ONU et sont extrêmement bien financés. Ils ont un allié extrêmement puissant à la Maison Blanche. "
Des groupes environnementaux et des scientifiques ont décrit M. Newman comme un théoricien du complot «fou» et certains lui ont demandé de démissionner.
"Ses points de vue opposés et anti-scientifiques ne peuvent pas être distingués de ceux formulés par des trolls en colère sur des forums de théorie du complot", a déclaré le Conseil sur le changement climatique.
Le professeur Will Steffen, scientifique spécialiste du changement climatique, a déclaré à l'Australian Financial Review: «Ce sont des commentaires étranges qui seraient amusants s'ils ne venaient pas du conseiller principal des affaires de M. Abbott.» Le bureau de M. Abbott n'a pas répondu, mais son ministre de l'Environnement a déclaré il n'était pas d'accord avec les commentaires de M. Newman.
L’article a été écrit par M. Newman à l’occasion de la visite de Christiana Figueres, chargée de la négociation sur le changement climatique à l’ONU, qui a exhorté l’Australie à réduire sa dépendance au charbon. L’Australie est l’un des plus grands émetteurs de carbone du monde.
RépondreSupprimerDepuis son élection en 2013, M. Abbott a aboli la taxe sur les émissions carboniques du travail, réduit les objectifs en matière d’énergies renouvelables et nommé des sceptiques à plusieurs postes gouvernementaux importants.
https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/australiaandthepacific/australia/11591193/Australia-PM-advisor-says-climate-change-a-UN-led-ruse.html
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2019/04/selon-un-conseiller-du-premier-ministre.html
Le 'conseiller en affaires de Tony Abbott' ne s'est pas beaucoup avancé pour décrire ses raisons, aurait-il peur de perdre ses allocs de chômage et ses points-retraite ?
SupprimerIl eut été plus utile qu'il décrive que TOUS les gaz se recyclent, que le gaz carbonique n'est PAS un poison et que la mer NE PEUT PAS MONTER ! (en dehors des heures de marées ! Hahahaha !).
Les menaces de fermeture de la frontière de Trump ont créé un "accroc du trafic" aux points d'entrée
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 04/07/2019 - 15:50
Les exportateurs ont eu un aperçu de ce à quoi ressemblerait une fermeture de la frontière la semaine dernière alors que les entreprises s'efforçaient d'acheminer le plus de marchandises possible aux États-Unis afin de se prémunir contre la possibilité que Trump réponde à sa menace, créant ainsi des lignes énormes et une congestion intense des douanes. points de contrôle.
Selon Bloomberg, la réaffectation de 750 agents des douanes afin d'assister la patrouille frontalière face à l'augmentation massive du nombre de migrants franchissant la frontière a laissé les points de contrôle où des marchandises légitimes arrivent aux États-Unis avec un personnel insuffisant. Cette situation, combinée à la hâte d'acheminer des marchandises aux États-Unis, a créé un «embouteillage de trafic» qui a entraîné une augmentation du temps d'attente pour les camions livrant des marchandises, qui passait de 1 à 2 heures par jour à plus de 10 heures.
Atout
Dans une série de tweets envoyés samedi soir, Trump a annoncé que les États-Unis se concentreraient davantage sur la sécurité des frontières, laissant ainsi un manque de personnel dans certains points d'entrée.
Les temps d'attente étaient particulièrement longs aux passages à niveau les plus touchés par la traite à El Paso, San Diego et Laredo.
"Les retards ont doublé, triplé, quadruplé - ce n'est pas une science exacte", a déclaré Jaime Castaneda, vice-président pour la politique commerciale du Conseil américain de l'exportation de produits laitiers. Les fermetures de voies et les fermetures de week-end augmentent les délais, a-t-il déclaré.
Les délais d’attente sont particulièrement longs à El Paso, Laredo et dans la région de San Diego, a déclaré Ben Enriquez, vice-président senior du Mexique chez Transplace, fournisseur de services logistiques. À El Paso, la traversée aux États-Unis prend environ 12 heures, passant de 1 à 2 heures environ une journée normale, a-t-il déclaré. Habituellement, lorsqu'un port connaît des problèmes de congestion, les camions peuvent être redirigés vers d'autres passages, mais à présent presque tous les points d'entrée sont confrontés à des problèmes similaires.
"Les expéditeurs essaient de transporter le plus de marchandises possible et, en même temps, vous avez moins d'officiers", a déclaré Enriquez. "Alors, ce n’est pas une bonne combinaison."
Les retards augmentent également les coûts pour les entreprises mexicaines. Comme les camions passent plus de temps à la frontière, les entreprises ont été obligées de dépenser plus d’argent pour pouvoir faire des réserves de marchandises.
Les retards retardent les camions à la frontière qui partent généralement vers le sud avec un chargement, puis sont prêts à reprendre le fret dans des usines à l'intérieur du Mexique. Cela oblige les entreprises mexicaines à payer un supplément pour amener des camions vides pour charger ces marchandises, a-t-il déclaré.
RépondreSupprimerJusqu’à présent, les retards concernaient principalement les cargaisons en provenance du Nord et n’ont pas encore eu d’impact sur les expéditions de marchandises américaines vers le sud, comme la viande et les produits laitiers. Le Mexique est le principal acheteur de porc américain.
"De toute évidence, nous voulons que les ports d’entrée fonctionnent sans heurts", a déclaré Joe Schuele, vice-président de la US Meat Export Federation.
Bien sûr, la plupart des Américains n’accorderaient aucune attention à ces problèmes s’ils n’avaient pas d’impact sur le prix des avocats, qui ont monté en flèche depuis que Trump a commencé à menacer de fermer ses frontières. Heureusement, Trump s'est éloigné de ces menaces - du moins pour le moment - grâce aux efforts du gouvernement mexicain pour tenter de ralentir le flux d'immigrants. Mais les enjeux pour les entreprises mexicaines au cas où ces efforts échouent resteront extrêmement importants.
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-07/trumps-border-closure-threats-created-snarl-traffic-ports-entry
De superbes photos révèlent des "conditions de l'apocalypse des zombies" alors que Caracas "se vide sous les ténèbres"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 04/07/2019 - 13:35
De nouveaux rapports de l'Associated Press et de Human Rights Watch décrivent une image sombre et de plus en plus désespérée de la vie dans la capitale populeuse du Venezuela, en particulier lorsque le soleil se couche et que des quartiers entiers deviennent des zones «interdites».
Une série de photographies AP intitulée Au coucher du soleil, la capitale du Venezuela vide indique que Caracas est en train de devenir une ville fantôme après le coucher du soleil et illustre l'effondrement des infrastructures et le manque de services tels que l'électricité, l'eau et les transports en commun, au point de devenir des scènes inquiétantes du vide. les rues et les magasins se sentent comme une apocalypse zombie a frappé.
Au coucher du soleil, l'AP rapporte que "la métropole, autrefois florissante, se vide de noirceur", après "une série de pannes de courant dévastatrices à l'échelle nationale le mois dernier qui ont dramatisé le déclin".
Horriblement pour les citoyens vénézuéliens, des années de mauvaise gestion sous le gouvernement Maduro et un isolement imposé de l'extérieur ainsi que des sanctions sévères de la part des États-Unis ont encore plongé le système de santé du Venezuela dans un "effondrement total", selon un nouveau rapport de Human Rights Watch (HRW).
La population de a connu une résurgence rapide de maladies mortelles évitables.
Cela a entraîné le retour de maladies rares que l’on pensait jadis presque complètement éradiquées. Commentant le dernier rapport de HRW, qui exhorte les Nations Unies à déclarer que la crise au Venezuela est une urgence humanitaire complexe, le Washington Post résume:
Le nouveau rapport brosse un tableau extrêmement sombre de la vie au Venezuela, dont l’économie jadis prospère s’est effondrée à cause de la mauvaise gestion et de la corruption sous Maduro, président depuis la mort du dirigeant révolutionnaire Hugo Chávez en 2013. Les exportations de pétrole ont diminué de plus de la moitié.
Outre la malnutrition généralisée et la forte augmentation des taux de mortalité maternelle et infantile, plus de 9 300 cas de rougeole ont été signalés depuis juin 2017, contre un seul cas enregistré entre 2008 et 2015.
Par exemple, "le Venezuela n'a pas connu un seul cas de diphtérie entre 2006 et 2015", indique le rapport HRW, "mais plus de 2 500 cas suspects ont été signalés depuis juillet 2016".
Avec des pénuries d'électricité presque constantes et parfois des pannes de masse complètes, les magasins jadis populaires dans les quartiers huppés de Caracas ont du mal à rester ouverts.
Et le rapport ajoute: "Souvent, une seule entreprise située le long d’un bloc de la ville peut rester ouverte à Caracas, dans l’attente de clients clairsemés".
Les zones particulièrement touchées par la criminalité à Caracas sont complètement vacantes la nuit, devenant essentiellement des zones «interdites», car elles étaient déjà dangereuses, même avant une série de pannes de courant récentes qui se sont traduites par une visibilité réduite et un manque de police et de sécurité.
Les responsables américains ont à plusieurs reprises reproché au président Nicolas Maduro d'avoir supervisé un système socialiste caractérisé par une vaste corruption. Cependant, les responsables de Caracas ont imputé à la décennie américaine de sanctions exacerbant les souffrances des citoyens ordinaires.
Les autoroutes jadis bordées de panneaux publicitaires au cours des dernières semaines semblent de plus en plus vides, en particulier au crépuscule. Maintenant, les espaces publicitaires sont le plus souvent vides.
RépondreSupprimerLes Vénézuéliens ont également dû parcourir de longues distances à pied pour se rendre au travail ou effectuer des tâches simples telles que la récupération de nourriture et de fournitures, les transports en commun auparavant fiables fonctionnant moins, voire pas du tout, dans de nombreux quartiers.
D'autres rapports récents ont décrit un retour au Moyen-Âge dans de nombreuses régions du pays d'Amérique latine, avec des descriptions d'aliments pourris et aigres sur les rayons des supermarchés, de citoyens préparant des lampes à huile et de résidents de Caracas faisant la vaisselle dans les ruisseaux montagneux d'El Avila, à proximité du centre-ville. de l'électricité aux pompes à eau de la ville.
La question de l’accès à l’eau est devenue une question urgente, bien que la Croix-Rouge ait commencé à fournir de l’aide d’urgence ce mois-ci dans le pays pour la première fois depuis la crise politique qui a suivi la réélection de Maduro.
Des chaussures usagées à vendre sont exposées sur le trottoir d'une rue bordée de graffitis à Caracas, au Venezuela, tôt le lundi 25 mars 2019. Les résidents cherchant désespérément de l'argent transforment des trottoirs en trottoirs dans leurs boutiques improvisées, aménageant de vieux objets comme des marchandises.
Des conditions terribles ressemblant à une scène du film apocalypse 28 jours plus tard de zombies sont décrites:
Au crépuscule, de nombreuses devantures de magasins ne sont que des portes de sécurité griffonnées par des graffitis, enchaînées. Souvent, une seule entreprise située le long d’un bloc de la ville est capable de rester ouverte et d’attendre une clientèle clairsemée. D’autres ferment plus tôt, comme un salon de beauté, ses quelques clients restants étant contraints de choisir entre le simple luxe de se faire couper les cheveux ou d’acheter de la nourriture.
Le quartier La Mercedes de Caracas, célèbre pour ses boutiques et sa vie nocturne haut de gamme, n’a pas été épargné. Beaucoup de ses pubs et restaurants chics sont dépourvus de serveurs et de clients. Un centre commercial maintient les lumières allumées, mais les portes se verrouillent des heures plus tôt qu’avant, alors qu’elles étaient pleines de vie.
Et de plus, même les gratte-ciel semblent abandonnés une fois que le soleil se couche chaque nuit:
Les immeubles de grande hauteur sont inachevés, les travailleurs ayant depuis longtemps abandonné leur emploi. Les fenêtres sont recouvertes de carton plutôt que de verre.
Les résidents cherchant désespérément de l’argent transforment des parcelles de trottoir en magasins improvisés, déposant de vieilles chaussures ou des chemises de seconde main comme marchandises.
Les pauvres et les affamés parcourent les ordures ménagères avant de les ramasser, attrapant tout ce qu’ils peuvent utiliser ou manger.
Un certain nombre de gratte-ciel vénézuéliens se sont depuis longtemps assis à moitié finis et abandonnés. Au cours de la dernière décennie, les squatters les ont remplis de plus en plus.
Malheureusement, la misère des Vénézuéliens va probablement se poursuivre sans fin, notamment compte tenu du fait que Washington continue de parler de sanctions et de guerres renforcées, le mantra "toutes les options sur la table" étant répété chaque semaine pour soutenir le leader de l'opposition anti-Maduro, Juan Guaido.
RépondreSupprimerDans le même temps, le régime de Maduro semble s’être endormi pendant une longue période de guerre économique et d’isolement, ce qui ne fera que faire de la corruption un moyen de survie. Peu de choses devraient changer.
https://www.zerohedge.com/news/2019-04-06/empties-under-darkness-caracas-descends-zombie-apocalypse-level-conditions
Cette apocalypse électrique n'est qu'un exercice d'essai ! et pourrait (demain ?) toucher TOUTES les villes du monde !
SupprimerBloqués dans l'ascenseur au 40 ème étage ? Bloqués dans le métro ? etc, etc !
Avez-vous déjà pensé comment vous pourriez sortir d'un ascenseur arrêté entre deux étages ?
Les terroristes sont aujourd'hui partout grâce aux 'ouvertures de frontières aux réfugiés climatique' !!
120.000 postes supprimés et nouvel impôt: la possible réponse de l'exécutif au Grand débat
RépondreSupprimer22:21 07.04.2019
Répondant à des questions posées par les lecteurs du Parisien, la nouvelle porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déclaré notamment qu'il était prévu de supprimer 120.000 emplois et d'introduire éventuellement un nouvel impôt.
Devenue porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye a répondu aux questions de lecteurs du Parisien, évoquant notamment le Grand débat et les réformes, plus précisément la suppression de plusieurs dizaines de milliers de postes, les impôts et l'âge de départ à la retraite.
Questionnée au sujet d'une éventuelle réduction des dépenses de l'État et du nombre de fonctionnaires, Sibeth Ndiaye a expliqué que le pays dépensait «trop d'argent public, ce qui gén[érait] de la dette» qui devra être assumée par «nos enfants, nos petits-enfants».
Dans ce contexte, elle a dit vouloir «rendre justice» aux fonctionnaires qui «sont souvent vilipendés alors que ce sont des gens très engagés qui n'ont pas des salaires mirifiques».
Toutefois, pour réduire la dépense publique, il faut aussi faire baisser le nombre de fonctionnaires, a-t-elle fait remarquer.
«C'est pourquoi nous maintenons notre objectif de 120.000 suppressions de postes», a martelé Sibeth Ndiaye.
Pour ce qui est du recul de l'âge de départ à la retraite, elle a tenu à rappeler que pendant sa campagne, Emmanuel Macron avait promis de réformer les retraites pour «rendre le système plus juste et plus transparent en construisant un régime universel sans modifier l'âge légal de départ à la retraite».
Cependant, le Grand débat a vu surgir des questions nouvelles comme la revalorisation des retraites ou la prise en charge de la dépendance, a-t-elle poursuivi.
Sibeth Ndiaye a évoqué notamment les trentenaires et les quadragénaires qui ont «une crainte: le grand âge et la dépendance».
«Comment va-t-on le financer ? Doit-on mettre en place un impôt nouveau alors que nous souhaitons les baisser ou faut-il plutôt travailler plus, par exemple en renonçant à un jour de congé comme avec le lundi de Pentecôte ou en reculant l'âge de départ à la retraite ?»
«Tant que le Président ne s'est pas prononcé à l'issue du Grand débat, toutes ces options sont sur la table», a-t-elle constaté pour clore le sujet.
Sibeth Ndiaye, ancienne conseillère communication d'Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2017, est devenue la nouvelle porte-parole du gouvernement, succédant officiellement à Benjamin Griveaux.
https://fr.sputniknews.com/france/201904071040653857-france-suppression-emploi-nouvel-impot-gouvernement/
Un nouvel impôt ? Bêh oui, un fonctionnaire sans travail doit toujours être payé !
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RépondreSupprimerOxymore : « je ne mange pas de vache car j’aime les vaches »
Aimer les vaches, c’est aussi aimer (élever et manger) de la vache. L’un ne va pas sans l’autre. Chronique du bon sens.
8 AVRIL 2019
Par Pierre Silberzahn.
Si on veut manger une vache il faut la tuer. Les gens qui aiment les vaches ne veulent pas qu’on les tue. Pour éviter qu’on les tue, ils ne mangent pas de vache. Ce qui semble simple et logique.
Le mot aimer est ambigu. Il disait j’aime le peuple comme on dit j’aime le poulet. Je ne sais plus de qui est la citation. Les Anglais ont des termes différents pour l’animal vivant et celui qu’on mange qui est source de viande (pig/pork, sheep/mutton). Le français joue sur le singulier ou le pluriel de l’article défini. « J’aime la vache » est une déclaration gastronomique. J’aime les vaches est une déclaration d’amour pour l’espèce bovine. J’aime le poulet signifie que je l’aime dans mon assiette, j’aime le manger. Quand je dis je n’aime pas le poulet, ce n’est évidemment pas de l’espèce zoologique que je parle mais du poulet rôti. Le français a une faible sensibilité pour les animaux. En France on voit dans l’animal sa finalité alimentaire : ainsi le terme bœuf désigne, zootechniquement parlant, un mâle bovin vivant et castré. Mais le terme de bœuf désigne en boucherie la viande du bovin mâle castré ou non, de la vache, des jeunes bovins broutards, etc. La frontière est ténue.
Les vaches ont été créées par l’homme quelque part en Turquie il y a 10 000 ans pour pourvoir au besoin de viande sans dépendre de la chasse, ce qui a permis la sédentarisation et l’agriculture. L’élevage a permis, avant l’invention du frigo, de stocker la viande et a libéré l’éleveur de l’obligation de la consommer immédiatement après abattage.
Une vache est source de trois productions : les veaux, le lait et, après sa mort, la viande, sauf les vaches indiennes qui sont sacrées et meurent de vieillesse. Une vache fait un veau par an à partir de trois ans. C’est le vêlage (naissance du veau) qui déclenche la lactation. Il n’y a pas de production de lait sans naissance annuelle d’un veau.
Il y a au monde 272 millions de vaches laitières qui chaque année font un veau.
Si on décide qu’on aime les vaches (l’animal à cornes et sabots, pas la viande) et qu’on refuse en conséquence de manger de la viande, on ne tue plus les vaches. Il naîtra chaque année autant de veaux qu’il y a de vaches laitières. Les vaches sont accusées par les activistes du climat de produire 18 % des gaz à effet de serre, chiffre ramené à 14 %, quoique d’après les derniers chiffres ce ne soit finalement que 4 à 5 %. Tout dépendant des termes de la comparaison. Mais si on ne mange pas les veaux et les vaches, il est évident que la planète va être rapidement couverte de vaches (272 millions en plus par an). Ces vaches vont brouter, brouter, brouter et dégazer, dégazer, dégazer.
On pourrait euthanasier les nouveaux-nés ou instituer un contrôle des naissances, ou des camps de concentration. Il est évident que la situation est sans issue et que la seule solution est bien de manger les vaches et les veaux. De toute façon, ne pas manger de viande, c’est condamner les espèces veaux, vaches, cochons, couvées, que l’homme a sélectionnées pour sa consommation depuis que l’humanité existe. Refuser de les consommer c’est évidemment programmer la fin des vaches. Ces animaux « qu’on aime ».
Ne plus manger de viande c’est acter la fin des vaches. Qui élèvera des vaches si on ne peut pas en obtenir des veaux, du lait, de la viande ? Une vache ne peut pas vivre indépendamment de l’homme. Il faut la nourrir, l’abreuver, la traire si c’est une laitière. Si on les lâche dans la nature, les vaches dureront 20 ans au bout desquels elles auront fait chacune 15 ou 20 veaux qui à leur tour feront des veaux. L’apocalypse.
On peut à la rigueur se passer de viande et devenir tous végan (ça ne sera pas sans conséquences). Mais se posera alors dramatiquement le problème du lait. Les vaches sont fondamentalement élevées pour leur lait. Notamment, le lait est la matière première du lait infantile, totalement irremplaçable dans l’état actuel des choses. Évidemment, les bobos écolos véganes apaisent leur conscience en remplaçant le lait de vache par du jus/lait d’amandes (pas de graisses saturées, pas de lactose, pas de gluten, moins de protéines etc.). Mais les vaches produisent au monde 800 millions de tonnes de lait par an. On imagine 800 millions de tonnes de jus d’amandes à acheminer partout dans le monde pour remplacer le lait de vache. Ce serait la fin de la scandaleuse exploitation des vaches pour leur lait… et le début de la mort (de faim) des bébés.
RépondreSupprimerBILL GATES DIT VOULOIR DÉVELOPPER UNE SUPERVACHE CONTRE LA MALNUTRITION EN AFRIQUE
Il est intéressant de noter que pour Bill Gates, la lutte contre la dénutrition en Afrique passe par l’élevage bovin et qu’il subventionne l’adaptation de vaches au climat africain. Imaginez une supervache capable de produire davantage de lait et de résister aux fortes chaleurs. Ce projet est le nouveau défi de Bill Gates. L’homme d’affaire investit dans les techniques d’élevage sélectif pour obtenir des animaux plus adaptés au réchauffement climatique et capables de produire davantage de lait. Par exemple en sélectionnant des embryons qui portent des caractéristiques adaptées à un environnement particulier. Il ne s’agit pas de vaches génétiquement modifiées, contrairement au projet mené depuis 2017 par des généticiens de l’Institut des sciences agroalimentaire de l’Université de Floride. Le milliardaire américain a signé un chèque de 32 millions d’euros à l’Alliance mondiale pour les médicaments destinés au bétail (GALVmed). Cette organisation non gouvernementale, installée en Écosse, mène des recherches pour rendre les vaccins plus accessibles. En Afrique, la famine toucherait près de 20 millions de personnes selon une estimation de l‘ONU.
Donc pour le salut de la planète et des animaux domestiques à vocation alimentaire, il faut manger de la viande, le plus possible de viande. Si nous n’en mangeons pas, l’espèce vache ne sera plus qu’un parasite à multiplication incontrôlée et ravageuse que l’humanité sera obligée d’éliminer rapidement. Pour notre santé et celle des vaches, pour pouvoir bénéficier du lait, il faut continuer à multiplier les bovins et contrôler leur population en les consommant. C’est bien ce qui se passe actuellement au niveau mondial. En 1957, la production de viande s’élevait à 67 millions de tonnes. Elle s’élève aujourd’hui à 320 millions de tonnes – principalement porc et volailles. La FAO prévoit que ce chiffre atteindra 460 millions de tonnes en 2050. Et c’est une réaction saine pour l’avenir de l’humanité.
https://www.contrepoints.org/2019/04/08/341153-oxymore-je-ne-mange-pas-de-vache-car-jaime-les-vaches
Supprimer(...) Si on décide qu’on aime les vaches (l’animal à cornes et sabots, pas la viande) et qu’on refuse en conséquence de manger de la viande, on ne tue plus les vaches. Il naîtra chaque année autant de veaux qu’il y a de vaches laitières. (...)
HAHAHAHA ! Quand on veut parler de ce que l'on ne sait pas ! Hahahaha ! UNE VACHE N'EST PAS UNE POULE ! Une poule pond un œuf par jour avec ou sans coq (mais si l'œuf est couvée il demeurera clair si un coq n'était pas présent). Pour que la vache fasse un veau... faut un taureau ! Bêh ouais ! C'est la nature ! Donc, si on sépare les femelles des mâles il n'y aura pas d'enfant !
Et, si y a pas de veau... y a pas de lait non plus ! Pas de fromage, pas de yaourt, etc, etc !
Y a aussi pas de cuir. Vive le blouson plastique fabriqué grâce au pétrole !
En ce qui concerne le gaz de shiste (émanant des vaches comme des humains), ces pets de méthane sont des gaz qui se recyclent depuis toujours ! Heureusement car depuis que tout ce qui vit pète depuis des millions d'années...
Deuxième vague de neige sur le Ventoux
RépondreSupprimerLa Provence
dim., 07 avr. 2019 11:21 UTC
L’épaisseur atteint désormais 15 à 20 cm en bas de la station du Mont Serein et 30 à 40 cm au sommet.
Après avoir enregistré des premières chutes, mercredi, le géant de Provence a subi une deuxième "vague" ce samedi avec, en plus, de fortes rafales de vent. L'épaisseur atteint désormais 15 à 20 cm en bas de la station du Mont Serein et 30 à 40 cm au sommet. Le versant Chalet Reynard est lui aussi fortement enneigé. C'est l'occasion de rappeler qu'il faut rester prudent pour se rendre au Ventoux. Les équipements spéciaux sont recommandés et certains sentiers sont déconseillés aux randonneurs, en particulier les GR4 et GR9 car des plaques de verglas sont recouvertes par la neige. N'hésitez pas à vous renseigner auprès des offices de tourisme, des personnels de la station, des professionnels de la montagne, recommande-t-on.
https://fr.sott.net/article/33726-Deuxieme-vague-de-neige-sur-le-Ventoux
RépondreSupprimerÉLECTRICITÉ : DES PRIX DE PLUS EN PLUS ÉLEVÉS
par OLIVIER SANCERRE
07/04/2019
La facture d'électricité annuelle coûtait 960 euros en 2016.
Il revient de plus en plus cher de profiter de l’électricité, relève une étude de l’Insee qui s’intéresse aux évolutions du prix de cette énergie.
En 2016, le coût moyen de la facture d’électricité était de 960 euros en moyenne, relève cette étude de l’institut des statistiques. Hors carburants, l’électricité pèse 57% des dépenses énergétiques d’un ménage. Les tarifs réglementés de l’électricité ont tout simplement augmenté de 50% depuis 2007, tandis que depuis 2009, les prix augmentent plus rapidement que l’inflation. La différence est sensible : quand la hausse des prix à la consommation est de 0,5% en moyenne, celle des prix de l’électricité atteint 4,3%.
Le poids des taxes
L’électricité est frappée de quatre taxes : la TVA bien sûr, mais également la contribution tarifaire d’acheminement électricité, la taxe sur la consommation finale d’électricité, et la contribution au service public de l’électricité. Or, cette dernière a été multipliée par cinq entre 2009 et 2016. Ensemble, ces taxes pesaient 26% dans le prix de l’électricité. En 2016, ce poids atteignait 35%. Par conséquent, il n’est guère étonnant de voir les Français rechigner devant une facture d’électricité qui augmente sans cesse. Et ce sera encore le cas cet été avec une hausse annoncée de 5,9%, après le gel décidé pour répondre à l’urgence sociale des « gilets jaunes ».
Moins cher qu’ailleurs en Europe
Parmi les Français qui ressentent le plus durement l’impact de la hausse des prix de l’électricité, se trouvent les retraités. Les personnes âgées de plus de 70 ans habitent généralement dans des habitations plus grandes qui sont plus coûteuses à chauffer ; de plus, elles y restent plus longtemps que les actifs. Néanmoins, les pouvoirs publics pourront toujours mettre en avant le fait que l’électricité reste, en France, 20% moins élevée que la moyenne européenne. Et qu’en Allemagne, l’électricité coûte deux fois plus cher…
http://www.economiematin.fr/news-electricite--prix-plus-en-plus-eleves
En surtaxant l'énergie électrique alors qu'elle est presque gratuite aux sorties de centrales nucléaire, cela OBLIGE les consommateurs friands de chauffage et d'éclairage à faire appel à des substituts prouvés incompétents et très très chers ! Éoliennes et panneaux solaires ! C'est-à-dire que vous vous éclairez le jour (pas la nuit ! sauf batteries très très chères) et ne vous chauffez pas l'hiver cause au manque de soleil et de vent ! Hahaha !
SupprimerA propos d'énergie gratuite
Supprimermardi 28 octobre 2014
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/10/a-propos-denergie-gratuite.html
RépondreSupprimerGlyphosate et SNCF : Ouest France est-il à l'ouest ?
7 Avril 2019
par Seppi
C'est au départ une dépêche de l'AFP qui n'a eu guère de succès. Elle a été reprise par exemple par Europe 1, ou encore le Figaro.
Le début chez Europe 1 :
« La SNCF, qui consomme 0,4% du glyphosate utilisé en France, s'est lancé dans un vaste programme de recherche pour trouver d'autres solutions.
La SNCF n'est pas sûre de trouver une alternative bon marché au glyphosate, dont elle est une grande utilisatrice pour désherber ses voies et leurs abords immédiats, d'ici son interdiction en 2021, ont indiqué des responsables jeudi.
"Aujourd'hui, on n'est pas capable de dire qu'on sera prêt en 2021", a reconnu Michel Morin, le responsable des voies ferrées chez SNCF Réseau, devant la Mission d'information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, à l'Assemblée nationale. "Ce qui est sûr, c'est qu'on fait le maximum pour être au rendez-vous. (...) C'est une course contre la montre", a-t-il assuré. »
Outre les « trains désherbeurs » promis à un petit avenir médiatique, au moins sur le court terme – pensez donc, ils permettraient des économies d'herbicides et ont été mis au point par... Bayer avec des start-up, notamment la jeune pousse française Billberry spécialisée dans les systèmes agricoles intelligents –, on évoque :
« de nouveaux produits de désherbage chimiques utilisant des molécules moins nocives » – moins nocives que le glyphosate, vraiment ?
« l'amélioration du désherbage mécanique, qui est particulièrement fastidieux » – on attend un gazouillis de victoire de M. Jean-Luc Mélenchon pour cause d'augmentation des opportunités d'emploi !
« la pose de géotextiles » – bonjour le coût !
l'ensemencement choisi – qui repose la question du désherbage ou du contrôle de la végétation...
les effets herbicides du courant électrique et des ondes électromagnétiques – là, nous sommes sceptiques... nous venons de parcourir « Les secrets de l'électroculture » de M. Arnaud Colombier (Eyrolles, 2017) et nous n'y avons vu que des effets prétendument bénéfiques pour la culture !
Bref, M. Thomas Joindot, responsable de l'ingénierie de conception et de maintenance de l'infrastructure, a annoncé jeudi 4 avril 2019 que la SNCF était dans la m...
« On n'a pas une solution miracle mais on a plusieurs solutions […] Tout ça doit se mettre en œuvre petit à petit, et nécessite un soutien de tout le monde, et en particulier des pouvoirs publics: notamment sur les autorisations de mise sur le marché des nouveaux produits, le soutien aux nouvelles techniques, et il y a des paramètres financiers dans l'équation qui ne doivent pas être omis. »
L'enjeu avait déjà été énoncé, notamment dans une étude de la Fondation Concorde. Il nous est resservi :
« SNCF Réseau dépense 30 millions d'euros par an pour traiter les voies et les pistes. Après l'interdiction du glyphosate, la facture pourrait, selon ses calculs, atteindre 500 millions avec les moyens actuellement à disposition, peut-être 350 millions "avec des standards dégradés". »
Et les articles se concluent par un understatement :
RépondreSupprimer« "La probabilité est extrêmement forte que, à partir de 2021, on ait des coûts de maîtrise de la végétation qui soient beaucoup plus chers que ce qu'on a aujourd'hui", selon Thomas Joindot. »
Ben oui ! Dix-sept fois plus ou – si on accepte des « standards dégradés » et donc une mise en danger des personnels et des usagers pour prix d'une interdiction démagogique d'une substance rendant de distingués services – douze fois plus...
Europe 1 et le Figaro ont titré – à juste titre :
« La SNCF "pas capable de dire" si elle aura des alternatives au glyphosate en 2021 ».
Pour Ouest France, c'est :
« Sortie du glyphosate. La SNCF mise sur des "trains désherbeurs" pour entretenir ses voies ».
Pourquoi Ouest France titre-t-il sur un détail – en plus de manière erronée puisque les trains désherbeurs ne sont pas la seule option envisagée – plutôt que sur la vraie information, pourtant largement relatée ?
Le titreur est-il à l'ouest ? Ou serait-ce plutôt que le journal, bénéficiant de très généreuses subventions publiques, ne veut pas chagriner le gouvernement qui tient les cordons de la bourse ?
http://seppi.over-blog.com/2019/04/glyphosate-et-sncf-ouest-france-est-il-a-l-ouest.html
Solution de faire paître les troupeaux sur les voies ferrées ! Hahahahaha !
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RépondreSupprimerUne nouvelle étude sur les pertes de récoltes souligne le besoin urgent de variétés résistantes
7 Avril 2019
par Seppi
Joan Conrow*
Selon une nouvelle étude, les maladies et les ravageurs des plantes réduisent considérablement les rendements de cinq grandes cultures vivrières dans le monde, soulignant le besoin critique de développer de nouvelles variétés résistantes.
Quelque 137 agents pathogènes et nuisibles entraînent des pertes de 10 à 40% dans les cultures de base – blé, maïs, soja, riz et pommes de terre – qui fournissent environ 50 % des calories consommées par les humains dans le monde, selon une étude publiée dans Nature, Ecology & Evolution.
« Pour les agents pathogènes et les ravageurs chroniques, nous devons redoubler d'efforts pour fournir des outils de gestion plus efficaces et durables, tels que les variétés résistantes », a déclaré le co-auteur de l'étude Neil McRoberts, professeur au département de phytopathologie de l'Université de Californie, Davis, et co-responsable de l’Initiative Stratégique pour des Systèmes Alimentaires Durables de la Division de l’Agriculture et des Ressources Naturelles de UC. « Pour les agents pathogènes et les ravageurs émergents ou ré-émergents, une action urgente est nécessaire pour les contenir et générer des solutions à plus long terme. »
Les chercheurs spécialisés dans les plantes du monde entier utilisent le génie génétique pour développer des variétés résistantes aux parasites et maladies, telles que les pommes de terre résistantes au mildiou. Les variétés de maïs TELA (WEMA) résistantes à la sécheresse et à des ravageurs développées pour l'Afrique subsaharienne montrent une résistance à un nouveau fléau, la légionnaire d'automne. La sélection conventionnelle est également utilisée. Le Durable Rust Resistance in Wheat Project (projet de résistance durable à la rouille dans le blé), fruit d’une collaboration internationale de huit ans, a permis la diffusion de 63 variétés de blé résistantes à la rouille noire dans 10 pays à risque.
De nombreux autres efforts de recherche sont en cours. Les auteurs de l'étude ont souligné la nécessité de se hâter, car les maladies et les ravageurs détruisent une quantité substantielle de nourriture à un moment où le monde lutte pour nourrir une population croissante face aux défis du changement climatique pour l'agriculture.
Pendant ce temps, les parasites et les agents pathogènes continuent de s’adapter et de se propager rapidement, « phénomène amplifié par les échanges mondialisés par-delà les continents », ont écrit les chercheurs.
Les chercheurs ont interrogé plusieurs milliers d'experts en protection des cultures dans 67 pays qui, ensemble, produisent 84 % des cinq cultures de base. Ils ont également mis l’accent sur les « points chauds » de l’agriculture qui sont essentiels à la sécurité alimentaire mondiale : l’Europe du Nord-Ouest, les plaines du Mid-West américain, le sud du Canada ainsi que de la Chine, les plaines indo-gangétiques de l’Asie du Sud, le Sud du Brésil et l’Argentine, l’Asie du Sud-Est et l'Afrique subsaharienne. Les chercheurs ont découvert que les pertes avaient tendance à être plus faibles dans les «p oints chauds » générant des excédents, et plus élevées dans les « points chauds » situés dans les régions touchées par l'insécurité alimentaire.
« Les pertes les plus importantes semblent associées aux régions à déficit vivrier où la population croît rapidement et à des maladies et à des parasites émergents ou ré-émergents », a déclaré McRoberts.
RépondreSupprimerLes pertes de récoltes vont de 10 à 28 % pour le blé, 20 à 41 % pour le maïs, 11 à 32 % pour le soja, 25 à 41 % pour le riz et 8 à 21 % pour la pomme de terre, entraînant « des pertes économiques substantielles et une [réduction] de la sécurité alimentaire aux niveaux des ménages, national et mondial », ont écrit les auteurs.
L’auteur principal a été Serge Savary, président du comité sur les pertes de récoltes de la Société Internationale de Phytopathologie ; ont également contribué à l’étude les épidémiologistes Paul Esker de la Pennsylvania State University et Sarah Pethybridge de l'Université Cornell ; Laetitia Willocquet de l'Institut National français de la Recherche Agronomique à Toulouse ; et Andy Nelson de l'Université de Twente aux Pays-Bas.
* Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/02/new-crop-loss-study-underscores-urgent-need-resistant-varieties/
http://seppi.over-blog.com/2019/04/une-nouvelle-etude-sur-les-pertes-de-recoltes-souligne-le-besoin-urgent-de-varietes-resistantes.html