le 9 février 2019
Puisque lors d’un précédent billet sur ce blog le gaz carbonique semblait alimenter une polémique il est opportun de préciser quelques points qui sont trop souvent ignorés au sujet de ce gaz supposé « à effet de serre » bien que ce caractère, inventé par James Hansen, n’ait jamais été vérifié ni en laboratoire ni dans la réalité. Les climato-réchauffistes n’ont apparemment jamais pris en compte la présence des océans qui recouvrent les trois cinquièmes de la surface de la Terre. Les océans contiennent plus de 50 fois la totalité du gaz carbonique atmosphérique car le gaz carbonique, comme l’oxygène, est soluble dans l’eau et il est la première source de vie pour le phytoplancton et les algues. Les lois de solubilité de ces gaz dans l’eau dépendent étroitement de la température – plus l’eau est froide plus la solubilité de ces gaz dans l’eau est élevée – et au cours de toutes les études réalisées sur l’évolution passée du climat jamais une augmentation de la teneur en gaz carbonique atmosphérique n’a précédé un réchauffement. C’est exactement l’inverse qui a été observé au cours des études des carottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland aussi loin qu’il a pu être possible de remonter dans le temps.
D’ailleurs ce phénomène constaté avec les carottes glaciaires se répète chaque année depuis que les techniques de mesure du gaz carbonique atmosphérique ont été affinées et automatisées : durant chaque hiver boréal la teneur en gaz carbonique mesurée à Hawaï diminue et elle augmente à nouveau au cours de l’été.
Sur de longues périodes de temps la latence entre un réchauffement du climat et l’augmentation de la teneur en gaz carbonique atmosphérique est de l’ordre de 500 à 600 ans et cette latence est directement liée à l’évolution de la température des 200 mètres supérieurs des eaux intertropicales. Pour que les eaux polaires froides arrivent dans la zone intertropicale via les courant marins profonds il faut environ 500 à 600 ans. De part et d’autre de cette zone intertropicale existe le régime des vents alizés qui « poussent » les eaux de surface vers l’ouest tout autour de la Terre. Ces vents provoquent un phénomène de remontée vers la surface des couches profondes et froides des eaux océaniques, ce phénomène est appelé « upwelling ». Au cours de ce processus les eaux océaniques se réchauffent tout en s’affranchissant de la pression hydrostatique et par conséquent le gaz carbonique dans lesquelles il avait été solubilisé auparavant est libéré un peu comme en débouchant brutalement une bouteille de champagne.
Les scientifiques ont commencé à s’intéresser dans le détail à la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère au début des années 1950 et ce qu’ils ont observé et observent toujours est le dégazage provoqué par l’épisode de climat chaud appelé optimum climatique médiéval. Mais alors puisque cet optimum climatique a été suivi il y a 575 ans par ce que les climatologues ont appelé le petit âge glaciaire pourquoi assistons-nous toujours à ce dégazage provoqué par l’optimum climatique médiéval ? Pour la même raison : la lenteur des courants océaniques froids profonds des pôles vers les zones intertropicales. Pour que le dégazage des eaux profondes très légèrement réchauffées lors de l’optimum climatique médiéval se termine et qu’un nouvel équilibre soit atteint après l’épisode dit du petit âge glaciaire qui a tout de même duré plus de 300 ans il faudra attendre encore 400 ans !
Seulement un vingtième du gaz carbonique atmosphérique provient de l’utilisation des combustibles fossiles et ce fait a été prouvée à partir de la signature isotopique de ces combustibles (cf. un prochain article sur ce blog). L’augmentation de la teneur en gaz carbonique observée depuis 70 ans est donc essentiellement le résultat du dégazage des courant marins profonds quand ils remontent vers la surface dans les zones intertropicales. L’organisme onusien en charge du changement du climat, l’IPCC, persiste dans son erreur et préconise de stopper toute émission de gaz carbonique pour « sauver le climat » alors qu’une telle action n’aura à l’évidence aucun effet perceptible sur ce climat. Par contre l’économie entière sera détruite si l’usage de combustibles fossiles devient sinon prohibé du moins très lourdement taxé. Par conséquent des milliards de personnes seront acculées à la famine puisqu’il faut, entre autres matières premières, du pétrole pour fabriquer des engrais. Et qui dit famine dit migrations et conflits armés.
Voilà ce que prône l’ONU, un monde sacrifié sur l’autel du socialisme vert, une véritable banqueroute politique et un effondrement des démocraties. Et cette politique s’appuie sur une corruption scientifique frauduleuse … C’est ce nouvel ordre mondial dont rêvent les aristocrates qui dirigent le monde et veulent instaurer un nouvel ordre mondial. Car sans un totalitarisme planétaire autoritaire il sera impossible d’imposer l’abandon des combustibles fossiles. Ce sera Mad Max version XIXe siècle avec quelques centaines de millions de survivants et c’est le but ultime de cette caste de dirigeants contre laquelle nous ne pouvons déjà plus nous opposer.
Source : Robert W. Felix, auteur des livres « Not by Fire but by Ice » et « Ice Age Now ». Lien, doi : 10.1142/S0217979214500957
Le gaz carbonique existe dans l'atmosphère à l'état de trace. C'est le plus lourd de tous les gaz* et se trouve au ras du sol. Il n'est nullement un poison sans quoi toutes les petites bestioles au sol et chiens & chats seraient morts depuis longtemps sans parler de la descente aux caves et parkings de sous-sol ! Hahahaha !
RépondreSupprimerEnfin, TOUS les gaz se recyclent. Absorbé par la végétation qui le transforme en oxygène et dissous dans les flaques d'eau, pluies, brouillards, rivières, fleuves, mers & océans (qui représentent plus de 75 % de la superficie de notre planète) et qui le transforme (grâce au phytoplancton) en nano-particule de carbone (charbon).
*Le dioxyde de carbone, aussi appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, ou CO² !
L'air pèse: 1,2 gr/litre
Gaz carbonique: 1,8 gr/l.
Oxygène (O2): 1,42 gr/l.
On peut dissoudre 1,7gr de gaz carbonique dans un litre d'eau (à 20 degrés). Ce n'est pas beaucoup, par contre en volume ça fait quand même 0.88 litre de gaz carbonique.
Main arrachée lors de l’acte 13: le moment des faits dans une vidéo ralentie et zoomée
RépondreSupprimer10:56 10.02.2019
Une vidéo du live de Ruptly, zoomée et ralentie par les internautes, montre le moment de la mutilation de l’homme qui a eu sa main arrachée devant l’Assemblée nationale lors de l’acte 13 ce samedi.
De nombreuses versions de ce qui s'est réellement passé devant l'Assemblée nationale circulent dans la presse et sur les réseaux. Peu après que les premiers heurts entre la police et les Gilets jaunes ont été enregistrés lors de l'acte 13 à Paris, un homme a eu une main arrachée, probablement par une grenade assourdissante et à effet de souffle GLI-F4, devant l'Assemblée nationale.
Le compte Twitter @Fake_Investiga a publié le moment des circonstances dans lesquelles il a été blessé. Sur la vidéo coupée du live de Ruptly, on voit un homme habillé en noir et en baskets blanches courir, s'arrêter près d'un homme avec un drapeau français et se pencher vers une grenade qui explose immédiatement.
C'est au moment précis où la grenade a explosé à quelques centimètres de la main de l'individu que celle-ci a été arrachée sur le coup.
Plusieurs personnalités politiques et commentateurs ont déploré une nouvelle mutilation, dont les circonstances ont été mises en doute. Certains médias affirment que ce n'était pas un manifestant des Gilets jaunes, mais un journaliste car il ne portait pas de gilet jaune mais un brassard au bras.
De plus, les internautes débattent de deux versions des faits: l'homme s'est-il penché pour ramasser la grenade ou ne faisait-il que passer à côté ? Une vidéo est apparue sur la Toile dont la légende dit: «La sœur de l'homme qui a perdu sa main lors de l'acte13 des Gilets jaunes près de l'AN affirme qu'il n'a pas ramassé la grenade mais qu'elle a «explosée sous sa main».
Le tweet indique aussi un lieu sur Facebook, cependant cette vidéo a été supprimée.
- voir clip sur site :
https://fr.sputniknews.com/france/201902101039977202-main-arrachee-video-ralentie-zoomee-gilets-jaunes/
Castaner déplore l’incendie d’un véhicule et ne souffle mot sur le manifestant mutilé
RépondreSupprimer11:39 10.02.2019
Le ministre de l’Intérieur reste indifférent envers les blessures subies par ses compatriotes, n’ayant pas soufflé un seul mot sur le manifestant dont la main a été arrachée par l’explosion d’une grenade samedi. A contrario, il a été froissé par l’incendie d’un véhicule de la Mission Vigipirate lequel a suscité chez lui «indignation» et «dégoût».
Christophe Castaner n'a pas tardé à exprimer samedi via Twitter son indignation et son dégoût suite à une information concernant un véhicule des militaires de l'opération Sentinelle brûlé aux abords de la tour Eiffel, promettant que tout sera mis en œuvre pour que les auteurs de ces attaques intolérables soient appréhendés et jugés.
Plus tôt samedi, un manifestant a eu la main arrachée par l'explosion d'une grenade GLI-F4 près de l'Assemblée nationale. Ce que le ministre de l'Intérieur n'a pas jugé opportun de commenter.
Les internautes lui ont reproché cette «indignation sélective». Certains ont posté une capture d'écran montrant la main en lambeaux du manifestant blessé légendé «sans commentaire», d'autres ont préféré communiquer par écrit leur mécontentement.
«Alors que l'on voit des images horribles d'une main arrachée, vous vous cachez derrière l'image d'un Kangoo qui brûle», a tancé cet internaute.
«Les véhicules se remplacent par contre les mains et les yeux ne se remplacent pas», a estimé cet autre. «Votre indignation sélective est comme chacune de vos déclarations: pitoyable. Lorsque l'on est pas capable de faire passer des réformes dans la paix sociale on ne la ramène pas», a-t-il poursuivi.
Mais en fin de compte c'est le ministre en personne qui est responsable des violences et qui doit en avoir honte, résume un autre internaute.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés samedi 9 février en France pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de personnes qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse. Les estimations du nombre de personnes ayant participé aux manifestations dans toute la France varient de 51.400, selon le ministère de l'Intérieur, à 240.000, selon le syndicat France Police-Policiers en colère.
https://fr.sputniknews.com/france/201902101039977504-castaner-voiture-brule-manifestant-main/
Lyon: la police aurait jeté du gaz lacrymogène près du métro, des blessés (vidéo)
RépondreSupprimer07:27 10.02.2019
Les forces de l’ordre lyonnaises ont projeté du gaz lacrymogène aux bouches du métro, blessant plusieurs civils, dont un jeune enfant, samedi lors de l’acte 13 des Gilets jaunes, affirme l’auteur d’une vidéo largement reprise sur internet.
Au cours de l'acte 13 de la mobilisation des Gilets jaunes le 9 février, les forces de l'ordre ont lancé du gaz lacrymogène aux entrées du métro de Lyon, d'après une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.
La vidéo en question publiée sur le compte Twitter «La Plume Libre» montre plusieurs civils sans gilets jaunes en train de suffoquer et tousser près du métro.
Parmi eux se trouve notamment un enfant en bas âge assis dans une poussette qui, lui aussi, pleure et a visiblement du mal à respirer. À genoux, un street medic portant un casque et un masque soigne le petit qui continue à pousser des cris et à agiter les mains.
Ensuite, l'auteur de la vidéo tourne la caméra et montre d'autres médecins agenouillés en train de soigner un ou des blessés allongés par terre devant l'escalier menant au métro.
«- Un enfant ! Je crois qu'il y a un truc de lacrymo qui est tombé dans le métro.
— Oui, ils ont tiré dans le métro ces bâtards», entend-on de la discussion entre deux femmes dans la vidéo.
Lors de l'acte 13, des heurts ont opposé policiers et manifestants à Lyon. La préfecture du Rhône a dénombré 17 interpellations.
Selon l'AFP, les forces de l'ordre ont plusieurs fois empêché le cortège de manifestants d'entrer dans le nœud commerçant de l'hyper-centre lyonnais en utilisant des grenades lacrymogènes. D'autres affrontements sont survenus au moment où les manifestants se sont approchés de la préfecture, puis lorsqu'ils ont tenté de regagner le centre-ville.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés samedi 9 février en France pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de personnes qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse. Les estimations du nombre de personnes ayant participé aux manifestations dans toute la France varient de 51.400, selon le ministère de l'Intérieur, à 240.000, selon le syndicat France Police-Policiers en colère.
https://fr.sputniknews.com/france/201902101039976269-gaz-lacrymogene-crs-lyon-video-metro/
Supprimer(...) Comme le dit un fonctionnaire de l’AID : « Mieux vaut qu’ils meurent plutôt qu’ils ne se reproduisent de façon anarchique. » (...)
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/09/03/quarante-ans-et-130-millions-de-morts-plus-tard/
DIRECT - LES SUISSES BALAIENT L'INITIATIVE CONTRE LE MITAGE
RépondreSupprimerVOTATIONS du 10 FÉVRIER
Le refus est clair: les Suisses refusent le texte des Jeunes Verts à 64%. La laïcité est acceptée à Genève. A Bâle, la fusion des hôpitaux cantonaux n'a pas passé la rampe.
13H18
Valais: Bagnes et Vollèges fusionnent
Les citoyens de Bagnes (VS) et de Vollèges (VS) ont plébiscité la fusion des deux communes à une majorité de plus de deux tiers. Dès le 1er janvier 2021, la nouvelle commune de près de 10'000 habitants prendra le nom de Val de Bagnes.
L'électorat des deux communes s'est montré unanime dans son vote. A Bagnes, le projet a été accepté par 69,5% des votants. A Vollèges, ils ont été 68,8% à glisser un oui dans l'urne, communiquent dimanche les deux communes. La différence tient dans la participation qui a atteint 80% à Vollèges et 57% à Bagnes. Les deux communes collaborent depuis de nombreuses années dans différents domaines. Le projet de fusion a été mis sur les rails en 2015. Les exécutifs communaux souhaitent, avec cette fusion, donner à la nouvelle entité un poids qu'elle n'a pas aujourd'hui. La nouvelle commune comptera près de 10'000 habitants. A Bagnes, commune sur laquelle est située la station de Verbier, la population approche les 8000 habitants. Ils sont un peu plus de 2000 à Vollèges. L
13H17
Une initiative «trop extrême» selon Jacques Bourgeois
L'initiative était «trop extrême, trop radicale» et le peuple s'en est bien rendu compte, analyse le conseiller national Jacques Bourgeois, directeur de l'Union suisse des paysans (USP). Elle aurait figé le développement économique du pays.
«On ne peut pas faire un arrêt sur image», précise M. Bourgeois. D'autant plus que la population est encore appelée à croître dans le futur. Par contre, il est clair que les Suisses veulent lutter contre le mitage du territoire pour maintenir la qualité de vie dans le pays, souligne le Fribourgeois. Les bases légales existent déjà, précise-t-il, ce qu'il attend désormais c'est qu'elles soient mises en oeuvre. Les instruments sont notamment déjà en place pour la densification et il faut continuer leur mise en application.
13H15
Quelques communes vaudoises ont quand même dit oui à l'initiative sur le mitage:
13H15
Loi sur la laïcité: l'élue verte voilée ne baisse pas les bras
Une élue municipale est directement concernée par la nouvelle loi sur la laïcité, acceptée à Genève et qui interdit les signes extérieurs d'appartenance religieuse. La Verte Sabine Tiguemounine, qui porte le voile, ne s'estime toutefois pas battue. «Des recours devant la justice ont été déposés par les Verts et le Réseau évangélique genevois, et ils vont désormais être activés», rappelle Sabine Tiguemounine, interrogée par Keystone-ATS. «J'ai bon espoir que la justice nous donne raison, sachant que cette loi va à l'encontre de la Constitution suisse et de la Convention européenne des droits de l'homme», estime-t-elle.
13H10
13H06
Oui à un crédit de 75 millions de francs à St-Gall
Les citoyens de cinq cantons alémaniques étaient appelés aux urnes dimanche. Ils se sont prononcés sur des sujets aussi divers que les cours canins et les grands prédateurs.
RépondreSupprimerLes citoyens st-gallois ont accepté à près de 70 % (75'565 oui contre 32'634 non) un crédit de 75 millions de francs pour développer la formation dans les technologies de l'information à tous les niveaux, des écoles primaires aux Hautes écoles spécialisées. Le crédit est étalé sur huit ans. La participation a atteint 34,7 %.
12H54
Tous les cantons romands disent non
La surface totale des zones à bâtir ne sera pas gelée en Suisse. Selon une projection de l'institut gfs.bern, les Suisses ont rejeté dimanche l'initiative populaire des Jeunes Verts contre le mitage du territoire à 64%.
Les résultats définitifs vont tous dans le même sens. Le Valais a été le plus virulent avec 78,7% de "non". A Neuchâtel, le refus se limite à 53,8%. A Genève, le "non" l'emporte par 52,68% après dépouillement de 95% des voix.
Outre-Sarine, le rejet le plus massif vient de Nidwald (75,7%) et de Schwyz (73,8%). Les Grisons suivent avec 71,9%. Argovie refuse l'initiative par 66,4% des voix, Lucerne par 66,3% et Glaris par 63,9% des voix.
12H50
Selon le conseiller national grison, Martin Candinas, son canton a refusé le texte contre le mitage à 72%.
12H47
Des «erreurs» fatales à l'initiative des Jeunes Verts
Le conseiller national PLR Christian Wasserfallen s'est réjoui du résultat du vote dimanche en tant que coprésident du comité contre l'initiative. Il est convaincu que les Jeunes Verts ont commis une erreur dans leur argumentation en ne prenant pas en compte que les réserves de terrain à bâtir se trouvent surtout en zones vertes. La pression en faveur de nouvelle construction aurait fortement augmenté dans ces régions, ce qui était une erreur de l'initiative. Une autre erreur est que le zonage aurait dû aussi être fait dans les régions périphériques. Un échange de terrains entre communes ou même entre cantons était pourtant illusoire, selon M. Wasserfallen.
12H42 (voir photos sur site)
12H40
Rejet massif en Valais
12H36
Les initiants se sont montrés impatients, selon Jacqueline de Quattro
La population a déjà montré sa sensibilité au problème de l'aménagement du territoire lors des précédents votes, a réagi à chaud dimanche sur les ondes de la RTS Jacqueline de Quattro. La conseillère d'Etat vaudoise a critiqué le manque de patience des initiants. Le changement, il est en cours, a-t-elle poursuivi, rappelant que la mise en oeuvre de la loi sur l'aménagement du territoire implique un travail de longue haleine. Il faut que le développement se fasse de manière durable, poursuit la conseillère d'Etat. Elle a qualifié la législation actuelle de stricte, tout en concédant qu'avant «on a fait un peu n'importe quoi».
12H35
12H35
Un oui à la Chaux-de-Fonds !
Les Neuchâtelois devraient refuser l'initiative contre le mitage du territoire. Après dépouillement des résultats de 26 communes sur 31, les citoyens du canton de Neuchâtel diraient non à 55,5%. Les citoyens de La Chaux-de-Fonds ont toutefois approuvé le texte.
RépondreSupprimer12H34
Les Suisses rejettent l'initiative contre le mitage à 64%
La surface totale des zones à bâtir ne sera pas gelée en Suisse. Selon une projection de l'institut gfs.bern, les Suisses ont rejeté dimanche l'initiative populaire des Jeunes Verts contre le mitage du territoire à 64%.
Les premiers résultats vont tous dans le même sens. A Genève, le "non" l'emporte par 52,68% après dépouillement de 95% des voix. Outre-Sarine, les résultats définitifs sont encore plus nets: Argovie refuse l'initiative par 66,4% des voix, Lucerne par 66,3%, Glaris par 63,9% et Schaffhouse par 62,5%. Le rejet le plus massif vient de Nidwald (75,7%) et de Schwyz (73,8%).
12H32
Vaud et Jura devraient refuser l'initiative contre le mitage
Le canton de Vaud se dirige vers un refus clair de l'initiative contre le mitage. Environ 63% des votants n'ont pas soutenu le texte, après dépouillement de 92% des bulletins de vote. Le taux de participation est de 38%.
Les Jurassiens devraient aussi refuser le texte. Selon des résultats provisoires, la population jurassienne dirait non à 61,5%. Certaines communes des Franches-Montagnes ont toutefois dit oui du bout des lèvres à l'initiative des Jeunes Verts.
12H31
L'Association des médecins-dentistes de Genève (AMDG SSO-GE) a pris acte avec satisfaction du rejet de l'initiative sur les soins dentaires à Genève. l'AMDG constate que la population a compris les réels enjeux de santé publique liés à cette votation et a su éviter les pièges de cette initiative dogmatique, écrit-elle dans un communiqué dimanche.
12H30
Pas de fusion des hôpitaux à Bâle
Il n'y aura pas de fusion des hôpitaux publics de Bâle-Ville et Bâle-Campagne. Sur la base des votes par correspondance, Bâle-Ville s'achemine vers un refus du projet. Les deux cantons doivent dire oui pour que la fusion soit réalisée. Sur la base des votes par correspondance, Bâle-Ville rejette la fusion des établissements hospitaliers publics des deux Bâle par 55% des voix. Le canton accepte par contre par 66% des votants un renforcement de la collaboration hospitalière avec Bâle-Campagne. Si le projet de fusion avait été accepté, cela aurait constitué une première en Suisse. Il était prévu de créer "l'Hôpital universitaire du Nord-Ouest SA". Il aurait regroupé l'Hôpital universitaire de Bâle-Ville (USB) et l'Hôpital cantonal de Bâle-Campagne (KSBL), ce dernier comptant quatre hôpitaux à Liestal, Bottmingen, Laufon et Binningen.
12H27
L'initiative a permis de débattre de l'aménagement du territoire, selon Morisod
Pour le coprésident des Jeunes Verts Kevin Morisod, il est trop tôt pour parler d'une «campagne manquée». L'initiative a permis de débattre largement sur l'aménagement du territoire, souligne-t-il. Les discussions autour de l'initiative vont nourrir la discussion sur la nouvelle loi sur l'aménagement du territoire, précise le jeune vert. L'initiative contre le mitage aura eu trop d'opposants pour s'imposer, regrette-t-il dans une interview à la RTS. Il y a eu une "large alliance contre cette initiative" qui n'était dotée que d'un petit budget de campagne. Et l'opposition a été d'autant plus active que l'initiative était le seul sujet de votation au niveau fédéral, ce qui a aussi permis de largement parler du sujet, estime-t-il.
12H25
RépondreSupprimerLes Genevois ne veulent pas d'une caisse maladie publique cantonale
Les Genevois ne veulent pas d'une caisse d'assurance maladie et accidents publique à but social. L'initiative du Parti du Travail qui proposait cette solution pour faire baisser les primes devrait être refusée dimanche dans les urnes.
Selon des résultats partiels basés sur 95% des bulletins rentrés, l'initiative a été rejetée par 55,97% des votants. Cette initiative constitutionnelle, qui avait très facilement fait le plein de signatures, était contrée par la droite et avait divisé la gauche. Les socialistes s'y opposaient alors que les Verts et Ensemble à Gauche s'étaient abstenus. Tous partageaient pourtant les mêmes constats: le système d'assurance-maladie dysfonctionne et la hausse constante des primes est intolérable. Mais le remède proposé par le Parti du Travail (PdT), soit une caisse publique mais pas unique, ne les a pas rassemblés. La caisse voulue par le PdT visait à garantir aux personnes domiciliées dans le canton une couverture de soins complète. Cet établissement public autonome aurait offert des prestations d'assurance-maladie et accidents de base, telles que définies par le droit fédéral. Cette caisse transparente visait à soustraire l'assurance-maladie aux intérêts privés
12H24
12H23
Pas de fusion des hôpitaux publics de Bâle-Ville et Bâle-Campagne
Il n'y aura pas de fusion des hôpitaux publics de Bâle-Ville et Bâle-Campagne. Sur la base des votes par correspondance, Bâle-Ville rejette le projet qui devait être accepté par les deux cantons pour être réalisé.
12H22
Les Fribourgeois devraient refuser l'initiative contre le mitage
Les Fribourgeois devraient également refuser l'initiative contre le mitage du territoire. Selon des résultats provisoires dans 108 communes sur 137, les citoyens du canton de Fribourg diraient non à 63%.
12H21
12H19
Refus à 60% à Yverdon et de justesse à Lausanne
12H18
Le canton de Vaud, y compris Lausanne, dit non au mitage également
12H17
Genève refuse une assurance obligatoire pour les soins dentaires
Genève ne veut pas d'une assurance obligatoire pour les soins dentaires de base. Selon des résultats partiels basés sur 95% des bulletins rentrés, l'initiative du Parti du Travail, soutenue par la gauche et les syndicats, a été rejetée dimanche par 55,04% des votants.
Ce texte visait à mettre en place une assurance obligatoire et un dispositif de prévention en matière de santé buccodentaire. Il était combattu par l'exécutif, la droite, les organisations patronales, les dentistes et les hygiénistes. Présenté sans contre-projet suite au refus de ce dernier par la majorité du Grand Conseil, l'initiative prévoyait un financement par un prélèvement sur les salaires à parts égales entre employés et employeurs (environ 1%). Pour les non-actifs, c'est l'État qui aurait pris en charge la contribution.
12H15
RépondreSupprimerLe non est très clair, selon Gfs Bern
12H10
Vers un rejet à Genève de l'initiative contre le mitage
L'initiative populaire contre le mitage du territoire devrait être refusée dimanche à Genève. Selon les résultats partiels basés sur 95% des bulletins rentrés, le texte des Jeunes Verts est rejeté par 52,68% des votants.
Le canton de Zurich va refuser aussi l'initiative. Selon une première estimation cantonale, le texte des Jeunes Verts est refusé par plus de 60% des citoyens.
https://www.lematin.ch/suisse/suivez-resultats-votations-direct/story/24119526
Régulation des grands prédateurs à Uri
RépondreSupprimerLes citoyens uranais ont approuvé l'initiative de la section cantonale de l'Union suisse des paysans "pour la régulation des grands prédateurs" par 69,5 % des votants.
La constitution cantonale est complétée avec un article sur la protection, la limitation et la régulation des effectifs des grands prédateurs comme l'ours, le loup ou le lynx.
Le texte n'a qu'une portée symbolique. La partie de l'initiative exigeant l'interdiction d'introduire ou de mettre en liberté des grands prédateurs a été invalidée. La participation a atteint 33,6 %.
>> Lire: Uri approuve l'initiative "pour la régulation des grands prédateurs"
https://www.rts.ch/info/suisse/10204208-peuple-et-cantons-enterrent-l-initiative-contre-le-mitage.html
Loi sur l'énergie rejetée par les Bernois
RépondreSupprimerLes citoyens bernois ont rejeté par 50,6% la révision de la loi cantonale sur l'énergie. Contesté par une partie de la droite, le texte visait à limiter drastiquement le recours au mazout et à encourager la production d'énergies renouvelables.
Cette loi stipulait que les nouvelles constructions devaient produire elles-mêmes une partie de l'électricité dont elles ont besoin, par exemple avec une installation photovoltaïque. Ces bâtiments ne devaient en principe plus être chauffés au mazout, sauf si aucune autre solution n'est envisageable.
>> L'analyse de Linda Bourget
Loi sur l'énergie: l'analyse de Linda Bourget, depuis Berne
19h30 - Publié le 21 mai 2017
Autre objet soumis au vote, la révision totale de la loi sur la police a été acceptée par 76,4% des votants. Ce texte, combattu par un référendum lancé par la gauche, vise à améliorer la lutte contre la grande criminalité. La loi permettra d'effectuer des recherches secrètes pour prévenir des délits tels que la pédophilie sur internet ou le trafic de drogue.
>> Lire: Les Bernois refusent de limiter l'utilisation du mazout dans les maison
https://www.rts.ch/info/suisse/10204208-peuple-et-cantons-enterrent-l-initiative-contre-le-mitage.html
SÉCURITÉ - RISQUE D’ATTENTAT: NOS CENTRALES NE SONT PAS FLOUTÉES
RépondreSupprimerGoogle Earth refuse de flouter les sites nucléaires belges mais l’a fait en France. En Suisse ? On juge qu'il n'est pas utile d'agir.
PAR RENAUD MICHIELS
10.02.2019, 12h07
Trois pays, trois situations complètement différentes. La Belgique est en guerre contre Google, qui refuse de flouter ses sites nucléaires sur Google Earth. La France, à l’inverse, a obtenu gain de cause. Et en Suisse ? On pense que ce n'est pas important.
Le sujet est d’actualité cette semaine dans le Plat Pays. L’agence fédérale belge de contrôle nucléaire avait estimé que proposer publiquement des images des réacteurs comporte un risque d’attaque terroriste. En octobre dernier, l’agence et le Ministère de l’intérieur avaient donc officiellement demandé à Google de flouter les centrales belges sur Google Earth. Et ? Rien. Le ministre de l’Intérieur Pieter De Crem a révélé cette semaine que Google n’a rien flouté du tout. Et n’a même pas pris la peine de répondre aux autorités belges…
Pas de base juridique, pas de floutage
Porte-parole du géant américain en Belgique Michiel Sallaets a expliqué qu’il n’existe pas de base juridique dans le pays permettant de contraindre Google à flouter ces images. «Si ce cadre juridique existait, nous le ferions», a-t-il tranché.
Reste que Google semble faire un peu comme bon lui semble. En France, il n’existe pas non plus de loi forçant le floutage des images. Pourtant, là, le gouvernement a mis la pression et Google a agi et est en train de terminer le travail. Aujourd’hui, presque tous les sites nucléaires français sont protégés des regards. Les centrales ont été pixélisées. Voici par exemple comment apparaît désormais le site nucléaire de Creys-Malville.
- voir photos sur site -
Et en Suisse, alors ? Rien n’est flouté ni pixélisé. Voici, ci-dessous, Beznau dans Google Earth.
- voir photos sur site -
«Actuellement, l’IFSN n’a pas déposé de demande pour que les images satellites des centrales nucléaires suisses publiées par le moteur de recherche Google soient floutées», nous explique Thomas Thöni, porte-parole de l'IFSN, l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire.
Mais même si le risque semble faible, ne serait-il pas sage de demander à Google d’agir ? «La question est ouverte quant à la nécessité d’une telle mesure du point de vue de la sûreté», répond Thomas Thöni. «Quoi qu’il en soit, les renseignements qu’il est possible d’obtenir à travers ces images satellites ne vont pas au-delà des données existant autrement sur Internet. Les mesures organisationnelles, de même que le construit des centrales nucléaires suisses, assurent un haut degré de sûreté contre les actes malveillants.»
Ajoutons que la même problématique avait été débattue il y a quatre ans à propos des prisons. La Conférence des directeurs des départements cantonaux de justice et police avaient souhaité un floutage pour que personne ne puisse se servir de Google Earth pour préparer une évasion. Google avait été approché. Puis tout avait été abandonné. Motif ? Un trop grand nombre de sources d’images vues du ciel. Donc impossible de tout contrôler.
RépondreSupprimerBalayer devant sa porte
Effectivement, si la Suisse voulait imiter la France, elle devrait commencer par balayer devant sa porte. Swisstopo (l’Office fédéral de la topographie) propose également des images aériennes. Et nos centrales sont bien visibles.
Et on peut même zoomer davantage que sur Google Earth…
- voir photos sur site -
(Le Matin)
https://www.lematin.ch/suisse/risque-attentat-centrales-floutees/story/21267366
SupprimerGoogle Earth ne fait pas le poids face à l'autorisation des ventes et usages de drones pour terroristes ! Les 'livraisons de pizzas à domicile' sont plutôt des armes et de la drogue depuis longtemps !
Tu l'as dit... « En finir avec l’hypocrisie sur la question des pesticides »
RépondreSupprimer9 Février 2019
par Seppi
À propos d'une tribune de M. Éric Andrieu, eurodéputé, dans le Monde...
...et porte-voix en Europe de l'avocat prédateur Robert F. Kennedy Jr... Quand on a la haine de Monsanto et des pesticides en général dans le sang...
Il a choisi un titre fort judicieux, « En finir avec l’hypocrisie sur la question des pesticides », pour sa tribune dans le Monde du 5 (date sur la toile) et du 6 février 2019 (date de l'édition papier).
C'est sans nul doute à l'insu de son plein gré...
Le motif de sa diatribe courroucée – un mode habituel de communication dans son cas ? Le chapô :
« Les 28 Etats membres de l’Union européenne ont de nouveau refusé, le 25 janvier, d’adopter les préconisations de la Commission européenne pour protéger les abeilles, se désole l’eurodéputé (PS) Eric Andrieu dans une tribune au "Monde". »
Tous les ingrédients d'une bonne tribune ou presque y sont : les pauvres zabeilles et les vilains pesticides... les preux députés européens et les veules États membres... une bonne Commission Européenne (dans ce cas précis, car elle tente de faire passer un texte qui tordrait le cou à la majorité des pesticides)... et même une gentille EFSA (également dans ce cas précis, puisque la proposition originale émane d'elle).
Cette binarité est liée avec une sauce épaisse de démagogie et de ridicules effets de manche, et saupoudrée de mots qui fâchent – « glyphosate », « néonicotinoïdes », etc. et aussi « lobbyistes », « industriels », « agrochimie », etc.
Or donc,
« Vendredi 25 janvier, les représentants des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont été incapables d’adopter les lignes directrices proposées par la Commission pour protéger les pollinisateurs des dommages causés par les pesticides.
Alors que 77 % des eurodéputés viennent d’adopter les recommandations de notre commission spéciale sur la procédure d’autorisation des pesticides par l’Union (PEST), chargée d’enquêter sur les procédures d’autorisation des pesticides en Europe, une majorité d’Etats continuent de faire la sourde oreille sur ces questions. »
La Commission a mis pour la vingt-cinquième fois – vous avez bien lu : 25e – sur le tapis le document d’orientation de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) relatif à l’évaluation des risques des pesticides pour les abeilles (le fameux « Bee Guidance Document ») initialement produit en 2013. Seize États sur 28 (ce qui fait tout de même une majorité) bloquent la proposition. Et, pour M. Éric Andrieu, ils
« doivent enfin prendre leurs responsabilités, appliquer le principe de précaution et adopter sans délai la proposition initiale de la Commission européenne ».
Mais ils ont pris leurs responsabilités, M. Andrieu ! Majoritairement, ils n'en veulent pas, ni de la proposition originale, ni de la version actuelle apparemment édulcorée. Mais comme cela ne répond pas aux obsessions de M. Éric Andrieu, ils sont irresponsables...
Pensez donc ! Pendant que les États membres font de l'obstruction,
RépondreSupprimer« ...le taux de mortalité des abeilles atteint les 80 % dans certaines régions de l'UE. Alors que les études montrent que l'utilisation de pesticides représente un risque réel pour les abeilles sauvages et les abeilles mellifères […] Il en va de la préservation de la biodiversité et de notre sécurité alimentaire. Pour rappel, les abeilles pollinisent 84 % des cultures européennes et 4000 variétés de végétaux. »
...et porte-voix de l'entité Pollinis...
Et pourquoi donc les gouvernements nationaux campent-ils dans « l'opposition systématique » ?
« ...sous la pression incessante des lobbyistes des industriels de l'agrochimie, certains Etats demandent aujourd'hui à l'EFSA de réviser son document d'orientation de 2013, qui n'a jamais été mis en œuvre. Et pour cause : selon l'industrie, 82 % des produits phytosanitaires seraient alors sur la sellette! »
Ce « [e]t pour cause » signifie-t-il que M. Éric Andrieu partage le constat ? Ce serait probablement à l'insu de son plein gré : il est fort maladroit d'admettre un tel désastre pour la protection des plantes et, partant, l'agriculture quand on milite pour un passage en force d'un document aussi dévastateur.
Mais restons sur les « lobbies » :
« Au bout du compte, les protocoles d'évaluation des pesticides vis-à-vis des pollinisateurs en Europe continuent de se référer à un texte de 2002, un copié-collé de l'industrie, prétendument "actualisé" en 2010. »
Il nous semble que pour la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame, la Commission Européenne – ou un certain haut fonctionnaire apiculteur amateur – a donné instruction à l'EFSA de fonder son évaluation des risques pour les abeilles sur le projet de Bee Guidance Document, non adopté, donc sans valeur juridique (voir par exemple « Néonicotinoïdes : l'appel au secours codé de l'EFSA » de Risk-monger).
Ce qui, mécaniquement et conformément à l'objectif du donneur d'ordre et du document d'orientation, a abouti à leur retrait de la panoplie des produits de protection de plantes pour presque tous les usages.
Car le problème général des études de toxicité pour les abeilles est que les études de laboratoire ou en milieu confiné aboutissent (souvent par conception) à des constats de toxicité qu'on ne retrouve pas en conditions de terrain. Il suffisait donc d'imposer des conditions irréalisables aux essais de terrain pour les éliminer de l'évaluation. C'est ce qui a été fait lors de la rédaction du document d'orientation avec le concours d'experts affligés d'un gros conflit d'intérêts –non divulgué (voir par exemple « Le scandale des néonicotinoïdes à l'EFSA : illogisme, illégitimité, illégalité » et « The Neonicotinoid Bee Guidance Document: How EFSA was deceived by activist scientists », également de Risk-monger).
...et porte-voix des faux-nez du biobusiness
Mais ce sont là des faits dérangeants qui ne sauraient bouleverser le manichéisme des pourfendeurs de pesticides (de synthèse, cela va de soi).
Un manichéisme qui mène à de grandes envolées lyriques dans la tribune dans le Monde. Nous avons l'embarras du choix !
« ...les gouvernements des 28 se grandiraient à prendre en compte les aspirations de nos concitoyens en matière de biodiversité et de protection de la santé humaine. »
« Et le président de la République, en sauveur de la planète, d'arriver à réunir
cette fois une majorité d'Etats membres autour de lui afin de prendre des mesures
pour protéger concrètement les abeilles. »
« Les chefs d'Etat doivent en finir avec leur hypocrisie sur la question des pesticides et cesser de dérouler le tapis rouge aux multinationales de l'agrochimie, peu scrupuleuses de l'avenir de la planète. »
Nous en connaissons d'autres qui devraient en finir avec leur propre hypocrisie...
Les abeilles méritent mieux que leur instrumentalisation au profit d'une idéologie anti-entreprises et anti-technologie.
http://seppi.over-blog.com/2019/02/tu-l-as-dit.en-finir-avec-l-hypocrisie-sur-la-question-des-pesticides.html
AUCUN rapport de médecin légiste ou de laboratoire n'a apporté la moindre preuve d'empoisonnement des abeilles !
SupprimerC'est tous les jours que des millions d'abeilles (comme d'oiseaux) sont décimés par les éoliennes de la nazional socialiste. De plus, les abeilles sont sujettes à des tiques qui les tuent.
voir aussi :
99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes
dimanche 2 décembre 2018
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html
Le Web appelle à faire la différence entre Gilets jaunes et casseurs (photos)
RépondreSupprimer15:42 10.02.2019
Les mobilisations des Gilets jaunes sont souvent accompagnées de dommages causés après le passage des cortèges. Alors que l’acte 13 a lui aussi été marqué par divers dégâts allant des murs tagués jusqu’aux voitures abîmées, des internautes s’interrogent sur l’identité des casseurs et appellent à les distinguer des manifestants.
Au lendemain de l'acte 13 des Gilets jaunes, certains Français auraient du mal à reconnaître leur environnement habituel à cause des dégâts causés par quelques individus pendant les rassemblements dans le pays.
Ainsi, des casseurs se faufilent entre les rangs des manifestants et commettent de nombreux dégâts sur leur passage.
- voir photos sur site -
Ce sujet a été largement discuté sur les réseaux sociaux, des internautes dénonçant ces actes ainsi que les individus qui s'infiltrent dans les cortèges des Gilets jaunes.
Ce samedi, des vandales s'en sont notamment pris aux banques en cassant souvent des vitres.
- voir photos sur site -
En outre, des vandales ont endommagé plusieurs véhicules, qu'il s'agisse de motos, de voitures de luxe ou de ceux des forces de l'ordre.
Dans le même temps, des utilisateurs des réseaux sociaux ont appelé à ne pas mettre les Gilets jaunes et les casseurs dans le même panier et à faire la différence entre ces deux groupes de personnes qui viennent aux manifestations.
- voir photos sur site -
Les Gilets jaunes se sont rassemblés samedi 9 février en France pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de personnes qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse. Les estimations du nombre de personnes ayant participé aux manifestations dans toute la France varient de 51.400, selon le ministère de l'Intérieur, à 240.000, selon le syndicat France Police-Policiers en colère.
https://fr.sputniknews.com/france/201902101039979069-casseurs-gilets-jaunes-manifestations-france/
Escobar: Les Neocons sont-ils prêts pour leur Vietnam tropical ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 02/10/2019 - 08:10
Écrit par Pepe Escobar via la Fondation pour la culture stratégique,
La guerre froide 2.0 a frappé l'Amérique du Sud avec un bang - opposant les États-Unis et les terroristes attendus aux quatre piliers de l'intégration en cours en Eurasie: la Russie, la Chine, l'Iran et la Turquie.
C’est l’huile, stupide. Mais il y a beaucoup plus que ce que l’oeil (gras) a à l’oeil.
Caracas a commis le péché capital ultime aux yeux d’exceptionnel. les échanges de pétrole en contournant le dollar américain ou les échanges sous contrôle américain.
Rappelez-vous l'Irak. Rappelez-vous la Libye. Pourtant, l'Iran le fait aussi. La Turquie le fait. La Russie est - partiellement - en route. Et la Chine finira par échanger toute son énergie en petroyuan.
Alors que le Venezuela adoptait la petro crypto-devise et le souverain bolivar, l'administration Trump avait déjà sanctionné l'année dernière Caracas du système financier international.
Pas étonnant que Caracas soit soutenue par la Chine, la Russie et l'Iran. C’est la véritable troïka hardcore - pas la psycho-killer "troïka de la tyrannie" caricaturale de John Bolton - qui lutte contre la stratégie de domination énergétique du gouvernement Trump, qui consiste essentiellement à viser à ce que le commerce du pétrole en pétrodollars soit totalement bloqué à jamais.
Le Venezuela est un rouage essentiel dans la machine. Le psycho-tueur Bolton l’a avoué au compte rendu; «Si les sociétés pétrolières américaines pouvaient investir et produire les capacités pétrolières du Venezuela, cela ferait une grande différence sur le plan économique pour les États-Unis.» Il ne suffit pas de laisser ExxonMobil prendre le contrôle des énormes réserves de pétrole du Venezuela - les plus importantes de la planète. La clé est de monopoliser leur exploitation en dollars américains au profit de quelques milliardaires du Big Oil.
Une fois encore, la malédiction des ressources naturelles est en jeu. Le Venezuela ne doit pas être autorisé à tirer profit de sa richesse à ses propres conditions; Ainsi, Exceptionalistan a décidé que l'État vénézuélien devait être détruit.
En fin de compte, tout est une guerre économique. Signalez au département du Trésor américain d’imposer de nouvelles sanctions à PDVSA qui équivaudraient à un embargo de facto sur le pétrole imposé au Venezuela.
Guerre économique
À ce jour, il est clairement établi que ce qui s’est passé à Caracas n’était pas une révolution de couleur, mais un coup d’État centré sur le changement de régime prôné par les États-Unis et faisant appel à des élites compradores locales. pouvoirs de droite.
Tout le monde se souvient «Assad doit y aller». La première étape de la révolution des couleurs en Syrie a été l'instigation de la guerre civile, suivie d'une guerre par procuration via des mercenaires multinationaux jihadistes. Comme Thierry Meyssan l’a noté, le rôle de la Ligue arabe est à présent assuré par l’OEA. Et le rôle des Amis de la Syrie - qui repose maintenant dans les poubelles de l’histoire - est maintenant joué par le groupe de Lima, le club des vassaux de Washington. Au lieu des «rebelles modérés» d'al-Nusra, nous pourrions avoir des mercenaires «rebelles modérés» formés par des Colombiens ou des émiriens.
Contrairement aux fausses nouvelles des médias occidentaux, les dernières élections au Venezuela étaient absolument légitimes. Il n'y avait aucun moyen de toucher aux machines à voter électroniques fabriquées à Taiwan. Le parti socialiste au pouvoir a obtenu 70% des voix; l'opposition, avec de nombreux partis qui l'ont boycotté, en a obtenu 30%. Une délégation sérieuse du Conseil latino-américain des experts électoraux (CEELA) s'est montrée catégorique. l'élection reflétait «pacifiquement et sans problèmes la volonté des citoyens vénézuéliens».
RépondreSupprimerL'embargo américain peut être vicieux. Parallèlement, le gouvernement de Maduro aurait peut-être été extrêmement incapable de ne pas diversifier l’économie et d’investir dans l’autosuffisance alimentaire. Les grands importateurs de produits alimentaires, spéculant comme s'il n'y avait pas de lendemain, font un massacre. Néanmoins, des sources fiables à Caracas indiquent que les quartiers populaires demeurent en grande partie pacifiques.
Dans un pays où un plein d'essence coûte toujours moins cher qu'une canette de Coca-Cola, il ne fait aucun doute que les pénuries chroniques de nourriture et de médicaments dans les cliniques locales ont forcé au moins deux millions de personnes à quitter le Venezuela. Mais le principal facteur d’application est l’embargo américain.
Le rapporteur des Nations unies au Venezuela, expert en droit international et ancien secrétaire du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Alfred de Zayas, va droit au but. Bien plus que de se livrer à la diabolisation proverbiale de Maduro, Washington mène une «guerre économique» contre toute une nation.
C’est éclairant de voir comment le «peuple vénézuélien» voit la charade. Dans un sondage réalisé par Hinterlaces avant même le rêve de coup d'Etat / changement de régime de l'administration Trump, 86% des Vénézuéliens ont déclaré qu'ils s'opposaient à toute forme d'intervention américaine, qu'elle soit militaire ou non,
Et 81 % des Vénézuéliens se sont déclarés contre les sanctions américaines. Voilà pour l'ingérence étrangère «bénigne» au nom de la «démocratie» et des «droits de l'homme».
Le facteur Russie-Chine
Les analyses effectuées par des observateurs informés tels que Eva Golinger et surtout le collectif Mision Verdad sont extrêmement utiles. Ce qui est certain, en véritable mode Empire of Chaos, c’est que le livret américain, au-delà de l’embargo et du sabotage, doit fomenter la guerre civile.
Des «groupes armés» douteux ont été actifs dans les quartiers de Caracas, agissant de nuit et amplifiant «les troubles sociaux» sur les médias sociaux. Pourtant, Guaido n’a absolument aucun pouvoir à l’intérieur du pays. Sa seule chance de succès est s'il parvient à mettre en place un gouvernement parallèle - en tirant parti des revenus pétroliers et en faisant arrêter des membres du gouvernement à Washington pour des accusations forgées de toutes pièces.
Indépendamment des rêves néo-néo-néo-conservateurs, les adultes du Pentagone devraient savoir qu’une invasion du Venezuela peut métastaser dans un bourbier tropical vietnamien. L'homme fort brésilien en attente, le vice-président et général à la retraite Hamilton Mourao, a déjà déclaré qu'il n'y aurait pas d'intervention militaire.
Le tueur psychopathe Bolton a maintenant rendu le fameux bloc-notes sur «5 000 soldats en Colombie», est une blague; ceux-ci n'auraient aucune chance contre les quelque 15 000 Cubains qui sont chargés de la sécurité pour le gouvernement Maduro; Les Cubains ont démontré par le passé qu’ils n’avaient pas pour tâche de céder le pouvoir.
RépondreSupprimerTout revient à ce que la Chine et la Russie peuvent faire. La Chine est le principal créancier du Venezuela. Maduro a été reçu par Xi Jinping l’année dernière à Beijing, obtenant 5 milliards de dollars de prêts supplémentaires et signant au moins 20 accords bilatéraux.
Le président Poutine a offert son soutien sans faille à Maduro au téléphone, soulignant avec diplomatie que «les ingérences destructrices de l'étranger violaient de manière flagrante les normes fondamentales du droit international».
En janvier 2016, le pétrole était tombé à 35 dollars le baril; désastre dans les coffres du Venezuela. Maduro a alors décidé de transférer 49,9% de la participation de l’État dans la filiale américaine de PDVSA, Citgo, à la société russe Rosneft, pour un prêt de 1,5 milliard de dollars. Cela a dû envoyer une vague de feux rouges à travers le Beltway; ces "diaboliques" Russes étaient maintenant propriétaires du principal actif du Venezuela.
À la fin de l’année dernière, ayant toujours besoin de plus de fonds, Maduro a ouvert une mine d’or au Venezuela aux sociétés minières russes. Et il y a plus nickel, diamants, minerai de fer, aluminium, bauxite, tous convoités par la Russie, la Chine et les États-Unis. En ce qui concerne 1,3 milliard de dollars d’or propre au Venezuela, n’oubliez pas de le rapatrier de la Banque d’Angleterre.
Et puis, en décembre dernier, est tombée la goutte qui a fait déborder le vif du Deep State; le vol d'amitié de deux bombardiers russes Tu-160 à capacité nucléaire. Comment osent-ils ? Dans notre propre cour ?
Le schéma directeur énergétique de l’administration Trump pourrait bien consister à annexer le Venezuela à un cartel parallèle «NASAPEC», capable de rivaliser avec l’histoire d’amour de l’OPEP + entre la Russie et la Chambre des Saoud.
Même si cela se concrétise et si l’on ajoute une éventuelle alliance commune entre le GNL et les États-Unis, il n’ya aucune garantie suffisante pour assurer la prééminence du pétrodollar - et du pétrogas - à long terme.
L’intégration énergétique en Eurasie contournera en grande partie le pétrodollar; c'est au cœur des stratégies des BRICS et de la SCO. De Nord Stream 2 à Turk Stream, la Russie met en place un partenariat énergétique à long terme avec l'Europe. Et la domination petroyuan n’est qu’une question de temps. Moscou le sait. Téhéran le sait. Ankara le sait. Riyad le sait.
Alors, qu'en est-il du plan B, néocons ? Prêt pour votre Vietnam tropical ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/escobar-are-neocons-ready-their-tropical-vietnam
(...) Une fois encore, la malédiction des ressources naturelles est en jeu. Le Venezuela ne doit pas être autorisé à tirer profit de sa richesse à ses propres conditions; Ainsi, Exceptionalistan a décidé que l'État vénézuélien devait être détruit. (...)
SupprimerL'horreur de la dictature étrangère quand elle veut assassiner des millions d'enfants, de femmes et d'hommes parce qu'ils sont vénézuéliens !!
(...) Dans un pays où un plein d'essence coûte toujours moins cher qu'une canette de Coca-Cola, (...)
Pas de coca-cola ou mc donaldtrump, ni de dollar au Vénéze !
Gilets jaunes: à Toulouse, trois photographes «délibérément» visés par la police
RépondreSupprimer17:48 10.02.2019
«On sent clairement une tension des forces de l'ordre envers les médias», a déclaré à l'AFP un journaliste qui est venu samedi dernier couvrir les manifestations des Gilets jaunes à Toulouse en compagnie de deux autres confrères, dont l'un a été «délibérément» visé par les forces de l'ordre et blessé.
Trois photographes qui couvraient, samedi dernier, la manifestation des Gilets jaunes à Toulouse ont affirmé avoir été «délibérément» visés par les forces de l'ordre. L'un d'eux ayant été blessé à la cuisse, comme il le précise, par une grenade, a relaté ce dimanche l'AFP.
«Si je montre cette blessure, c'est pour dénoncer une attaque des forces de l'ordre délibérée contre la presse», a écrit sur sa page Facebook Valentin Belleville, photographe indépendant à l'agence Hans Lucas.
La tension était très perceptible samedi après-midi sur la place du Capitole, à Toulouse, entre les manifestants descendus au nombre de plusieurs milliers dans les rues pour l'acte 13 de la mobilisation des Gilets jaunes, témoigne la presse. Aux jets de projectiles de certains d'entre eux, les forces de l'ordre ont répliqué par l'usage du canon à eau et des LBD.
«Nous sommes tous trois complètement isolés. Les manifestants sont à 50 m derrière, il n'y a aucun danger pour les forces de l'ordre. Je suis le plus proche de la police, mes collègues sont juste derrière moi. Nous portons casques estampillés “Presse”, brassards, nos appareils sont imposants et visibles», a encore indiqué Valentin Belleville.
Toutefois, les trois reporters décident «de s'extraire des manifestants pour ne pas se trouver entre les forces de l'ordre et eux», a expliqué à l'AFP Ulrich Lebeuf, photographe de Libération à Toulouse, qui se trouvait avec Valentin Belleville et un autre confrère, Eric Lerbret.
«Une grenade» a explosé aux pieds de Valentin Belleville, a poursuivi l'agence, ajoutant qu'Ulrich Lebeuf, qui est reporter photo depuis 20 ans, l'avait identifiée comme «une grenade de désencerclement».
Pour Eric Lerbret, le troisième photographe, il ne fait «aucun doute» qu'ils ont été ciblés.
«Nous sommes conscients des risques que nous prenons en couvrant ces manifestations, mais notre responsabilité s'arrête du moment où nous sommes délibérément visés», a-t-il dit à l'AFP.
Il a regretté que les photographes et vidéastes soient de plus en plus touchés «dans un contexte de montée en puissance des violences».
«Je demande des explications. Pourquoi des journalistes identifiés ont-ils été visés ? On sent clairement une tension des forces de l'ordre envers les médias, ceux qui font des images», s'est insurgé Ulrich Lebeuf.
Les trois photographes ont affirmé avoir fait un signalement à l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) et ont ajouté qu'ils allaient porter plainte.
Sollicitée par l'AFP, la préfecture de Haute-Garonne n'a donné aucun commentaire. Elle avait fait précédemment état de cinq blessés, dont quatre membres des forces de l'ordre. Dix-sept personnes ont été interpellées.
Depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, le 17 novembre, Toulouse reste l'un des grands centres de manifestations qui sont régulièrement marquées par des violences.
Samedi, environ 6.000 manifestants se sont mobilisés, selon la police. Des Gilets jaunes contactés par Actu Toulouse ont estimé pour leur part qu'ils étaient 15.000 dans la Ville rose.
https://fr.sputniknews.com/france/201902101039981817-france-gilets-jaunes-toulouse-journalistes-vises-deliberement/
RépondreSupprimerPresse apocalyptique: le journal UK Express semble avoir une rubrique WW3
19:48 10.02.2019
Sur son site Web, le tabloïd britannique Express semble avoir créé une section consacrée aux craintes concernant la Troisième Guerre mondiale. Dans les articles de cette rubrique, les sujets d'actualité peuvent varier, mais les principaux protagonistes sont toujours les mêmes. Parmi eux, la Chine, l'Iran et la Russie.
Quelques jours après que les États-Unis puis la Russie ont annoncé leur retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), le journal Express a publié un article ayant pour titre «Troisième Guerre mondiale: l'endroit le plus sûr pour se protéger des radiations en cas d'attaque nucléaire révélé». Or, cet article n'est pas unique en son genre: le média semble posséder toute une section consacrée à une hypothétique Troisième Guerre mondiale.
Daté d'octobre dernier et publié ironiquement dans la rubrique Voyages, un autre texte préparait encore plus à l'avance à un conflit à l'échelle mondiale avec son guide des «pays les plus pacifiques pour s'y réfugier en cas de guerre».
Dans ce qui semble donc être une nouvelle rubrique où abondent les termes apocalyptiques, on trouve des articles sur les prévisions de possibles conflits mondiaux. Au moins un titre sur trois suggère qu'il impliquerait d'une manière ou d'une autre la Chine, la Corée du Nord, l'Iran ou la Russie.
Depuis le 4 février, le journal a publié plus d'une trentaine d'articles sur des sujets tels que la course aux armements, la crise politique au Venezuela, le retrait russe du Traité FNI en réponse au retrait américain, la menace nucléaire que représenteraient la Corée du Nord et l'Iran. Selon l'Express, tous ces scénarios pourraient se révéler éventuellement presque apocalyptiques.
Les pays terrifiants les plus susceptibles de déclencher la Troisième Guerre mondiale, un avertissement du renseignement américain
Troisième Guerre mondiale: le «cercle de pouvoir» formé par un «clan de sorcières russes» pour maudire les ennemis de Poutine
Poutine retire la Russie du Traité nucléaire américain, exposant ainsi le monde à la Troisième Guerre mondiale
La rubrique de l'Express n'est pourtant pas la seule à se focaliser sur ce sujet préoccupant — le Daily Star a également une section mettant en garde contre un conflit mondial imminent, bien qu'elle ne soit pas aussi fréquemment alimentée comme celle de l'Express.
Les articles où domine le sentiment de menace ne sont pas passés inaperçus des utilisateurs des réseaux sociaux et y sont vivement discutés. L'une des questions les plus fréquentes est «Quand allons-nous être témoins de cette 3ème Guerre mondiale que nous a promise l'Express ? Pourquoi avez-vous si peur ? C'est pourquoi personne ne vous prend au sérieux», estiment des internautes.
Commentant l'article «Troisième Guerre mondiale: invasion de la Russie ? Les troupes de Poutine entament des patrouilles militaires pour "sécuriser" la Syrie», certains relèvent que c'est «un exemple de la façon dont les médias britanniques publient des excréments nocifs dans le but de maintenir la population muette dans l'ignorance dans la mesure où une pomme de terre est mieux informée de l'actualité».
«Apparemment, les Britanniques n'envahissent pas les pays, mais la Russie, si», ajoute-t-on avec sarcasme.
RépondreSupprimerAlors que ce qui semble être une nouvelle rubrique de l'Express est mise à jour quotidiennement ou même plusieurs fois par jour, certains n'hésitent pas à constater qu'ils ne réussissent plus à maintenir le compte des avertissements.
«J'ai perdu le compte de ces alertes hebdomadaires liées à l'#Iran du Daily Express!»
«L'Express a une section World War 3 sur son site Web. Ils ont publié 28 articles sur la 3ème Guerre mondiale depuis mardi dernier. Cool.»
En avril dernier, un utilisateur a décompté «au moins 107 tweets sur la Troisième Guerre mondiale en 2018», soulignant que l'année ne faisait que commencer.
https://fr.sputniknews.com/international/201902101039982537-express-rubrique-apocalypse-guerre-mondiale/
Il y a des cons de partout et même des riches-cons !
SupprimerCes '1ère classe' investissent beaucoup d'argent dans des abris anti-atomique alors que 1°) la bombe atomique n'existe plus depuis 40 ans et a été remplacée par la technologie scalaire.
La technologie scalaire permet pacifiquement de détecter (par exemple:) des nappes de pétrole à 3 ou 4 000 mètres de profondeur et d'en établir des analyses et rapports quant à sa longueur, largeur, hauteur, viscosité, pression, température, etc, et, militairement d'en découvrir la présence de sous-marins ennemis et de les éliminer ! Ce qui veut tout dire quant à l'avenir réservé aux 'abris anti-atomique' !! Hahaha !
C'est là que ces palais souterrains changent tout-à-coup de nom et s'appellent des tombes ou tombeaux(sapins roi des forés de la cervelle !).
2°) Faut tout de même réfléchir qu'un attaquant ne veut pas se détruire lui-même ! C'est aussi pourquoi a été inventée et développée l'EMP. L'Impulsion ElectroMagnétique permet de stopper toutes les communications électrique (Y a de l'électricité dans l'air !). C'est-à-dire d'empêcher tous satellite de fonctionner comme tous avion, bateau, véhicule terrestre a moteur, téléphone, etc, etc. Plus de batterie, de pile, d'accus, de moteur électrique et de lumière, bref, plus d'électricité: retour direct au XIX siècle !
C'est LA solution de secours pour empêcher toutes guerres.
MbS le réformateur ? L'application saoudienne permet aux hommes de suivre, d'empêcher les femmes de fuir
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 02/10/2019 - 13:40
Écrit par Bill Bostok via ThisIsInsider.com,
La loi saoudienne stipule que chaque femme doit avoir un tuteur, qui dispose d'un pouvoir énorme sur sa vie et ses voyages.
Le gouvernement saoudien a numérisé des parties du système de gardiens, permettant aux hommes saoudiens de gérer la vie des femmes en ligne.
INSIDER s'est entretenu avec Shahad al-Mohaimeed, une réfugiée qui a emprunté ce système pour fuir sa famille en 2017.
Les tuteurs peuvent spécifier quand et depuis quels aéroports les femmes peuvent voyager, les emprisonnant efficacement en Arabie saoudite.
Le système comprend un système de messagerie texte qui avertit les hommes lorsque les femmes utilisent leur passeport. Ils sont souvent capables de les attraper.
Le système existe depuis des années, mais il fait l'objet d'un nouvel examen après la demande d'asile très médiatisée de l'adolescent saoudien Rahaf Mohammed.
INSIDER s'est également entretenu avec des militantes et des experts des droits des femmes pour souligner toute l'étendue du système.
Shahad al-Mohaimeed s'est levée à minuit pour quitter sa chambre d'hôtel donnant sur les eaux bleues de Trabzon, une ville de vacances turque au bord de la mer Noire. Sa famille a choisi le port montagneux et historique parce qu’il offrait une pause balnéaire, mais au sein d’une société islamique.
En rampant pieds nus hors de la chambre à coucher, al-Mohaimeed rassembla les cartes de crédit, les clés, les passeports et, de manière cruciale, de sa famille. Cela les ralentirait, pensa-t-elle, quand ils essaieraient de la suivre.
Son évasion avait pris un an de planification.
La ville turque de Trabzon surplombe la mer Noire. Shahad al Mohaimeed et sa famille étaient venus ici pour visiter une société islamique alternative, nous a-t-elle dit.
Debout sur la route devant l'hôtel, elle paniqua devant le silence. C'était la première fois de sa vie qu'elle sortait seule.
C'était aussi la première fois depuis l'âge de 10 ans qu'elle ne se réveillait pas et ne portait pas de voile couvrant tout le corps, ni de burqa ni de niqab.
"J'avais 17 ans et j'avais tellement peur, donc, tellement, peur", se souvient-elle. "Je suis parti à minuit et la nuit était si sombre. J'avais peur de mon frère et de ma famille."
Jusqu'à ce moment-là, al-Mohaimeed avait passé les 17 années de sa vie presque constamment en présence physique d'un tuteur, conformément au système inscrit dans la loi saoudienne.
«Lorsque nous décidons de partir, nous décidons de risquer notre vie. Parce que si nous ne réussissons pas, nos familles vont nous tuer. '
Sa routine était mécanique: réveil, école, maison, sommeil, répétition, dit-elle. Ne parlez pas, ni ne regardez aucun homme avec qui vous n'êtes pas lié. Le Coran l'a jugé indécent, lui a-t-on dit, et son père l'a jugé digne d'être battu.
Sous la tutelle de son père, elle a regardé son frère adolescent dépenser une allocation mensuelle de 1 600 dollars à sa guise, pendant qu'elle implorait de l'argent pour acheter les produits les plus élémentaires. "Je ne pouvais même rien acheter pour mes règles", a-t-elle déclaré. "C'est mon frère qui a payé tout le temps, et il était plus jeune que moi."
RépondreSupprimerShahad al-Mohaimeed devait souvent mendier de l'argent, tandis que son père prodiguait son frère.
La mère d'Al-Mohaimeed n'a pas non plus accès à l'argent qu'elle a gagné grâce à son travail, a-t-elle déclaré. Elle n'avait pas de compte en banque. Son mari l'a pris parce que, selon lui, elle n'était pas digne de posséder sa propre propriété. En réfléchissant sur sa vie passée, al-Mohaimeed a déclaré sans détour: "Ce sont des taureaux ---."
Dans un entretien avec INSIDER, al-Mohaimeed a décrit de nombreuses agressions physiques de la part d'un père qui, selon elle, menaçait régulièrement de la tuer. Des infractions telles que celle d'être vu en compagnie d'hommes qui n'étaient pas de la famille seraient punies d'avoir les poignets et les chevilles attachés avec une corde. "Ma famille est une famille violente", a-t-elle déclaré.
"Il n'y a pas de soutien pour les personnes battues", a-t-elle déclaré, "même lorsque cela est rapporté, la police est toujours du côté de l'homme."
Les femmes qui se font prendre à fuir le pays ne sont plus jamais vues. Il y a des rumeurs selon lesquelles certains auraient été tués - une perspective que al-Mohaimeed considérait comme trop réelle.
Shahad al-Mohaimeed avait 17 ans lorsqu'elle s'est enfuie.
"Quand nous décidons de partir, nous décidons de mettre notre vie en danger. Car si nous ne réussissons pas, nos familles vont nous tuer. C'est honteux de laisser partir une fille."
INSIDER n'a pas été en mesure de contacter les proches d'Al Mohaimeed pour les interroger sur son compte.
Une base de données tentaculaire sur les femmes en Arabie Saoudite que les hommes utilisent pour les empêcher de voyager
Outre les restrictions physiques et la pression sociale, al-Mohaimeed a dû naviguer dans un système en ligne sophistiqué pour s'échapper. Le téléphone de son père - celui qu'elle a volé cette nuit-là à Trabzon - lui aurait donné accès à un système gouvernemental saoudien appelé "Absher".
Absher signifie "le prédicateur" en arabe. C'est le système géré par l'État qui contient l'expression en ligne des lois restrictives de l'Arabie saoudite sur la tutelle masculine.
La page de connexion de l'application iOS Absher en arabe, demandant un identifiant gouvernemental et un mot de passe. En utilisant Absher, les hommes peuvent effectuer de nombreuses tâches, notamment payer des amendes de stationnement et donner aux femmes placées sous leur tutelle la permission de voyager.
Le système Absher - peu abordé dans les médias occidentaux - contient un registre des femmes en Arabie saoudite et les moyens de les empêcher de voyager ou de les surprendre en train de partir sans autorisation.
De nombreuses fonctions d'Absher sont bénignes et ne seraient pas déplacées dans aucun portail en ligne d'un gouvernement local ou national. Vous pouvez l'utiliser pour payer des amendes de stationnement ou renouveler votre permis de conduire.
De manière vitale, les hommes saoudiens peuvent également utiliser ce site pour spécifier quand et où les femmes sont autorisées à quitter le pays et accorder ou révoquer une autorisation de voyage en quelques clics, rendant certaines aéroports ou destinations spécifiques interdits.
RépondreSupprimerLes hommes peuvent également activer une fonction SMS automatique, qui les envoie lorsqu'une femme utilise son passeport à un poste-frontière ou à l'enregistrement à l'aéroport.
La raison pour laquelle al-Mohaimeed attendait ses vacances en Turquie est qu’elle aurait peu de chance de s’échapper de l’Arabie saoudite, où les frontières sont intégrées au système d’alerte Absher.
Toute tentative de sortie serait bloquée dès que son passeport serait vérifié à un aéroport. Même si elle s'en sortait, elle laisserait une piste numérique la rendant facile à trouver.
Près de deux ans plus tard, Shahad al-Mohaimeed fait les cent pas dans sa nouvelle maison.
Au moins 1 000 femmes tentent de fuir l'Arabie saoudite chaque année, et des experts ont déclaré à INSIDER que les alertes par SMS avaient permis à de nombreux hommes de surprendre des membres de leur famille avant qu'ils ne s'en rendent compte.
Se déplacer dans ce système est devenu une étape cruciale pour des femmes comme Al-Mohaimeed qui tentent de fuir l'Arabie Saoudite.
L’INITIÉ a décidé d’enquêter après un déluge d’intérêts sur des réfugiées saoudiennes. Rahaf Mohammed, 18 ans, est à l'origine de cette flambée. Sa fuite du royaume vers la Thaïlande est devenue un phénomène viral.
Nous avons tenté à plusieurs reprises de contacter les autorités saoudiennes pour obtenir des commentaires sur le système, à la fois directement auprès des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, et via les ambassades saoudiennes à Londres et à Washington.
Au moment de la publication, aucun n'avait répondu.
La jeune adolescente saoudienne Rahaf al-Qunun est arrivée à l'aéroport international Pearson de Toronto le 11 janvier après la fin de son évasion sauvage documentée sur Twitter.
"J'ai 4 heures pour quitter la Turquie avant leur réveil"
En dehors de l'hôtel en Turquie, al-Mohaimeed espérait trouver un taxi pour l'emmener à l'aéroport, mais il n'y en avait pas. Alors elle a marché jusqu'à l'hôpital voisin pour en appeler un. Elle espérait qu'elle embarquerait pour un vol en Australie, ou n'importe où sauf en Arabie Saoudite. "J'ai quatre heures pour quitter la Turquie avant qu'ils ne se réveillent", se souvient-elle en pensant.
Une fois dans un taxi, il a fallu 20 minutes pour atteindre l’aéroport local, une piste d’atterrissage offrant principalement des vols turcs intérieurs.
Elle s’est rendue compte que c’était seulement à l’endroit où il n’y avait pas de départ avant 8 heures du matin. Ce ne serait pas assez de temps.
La frontière turque avec la Géorgie se situe à 113 km, via une autoroute panoramique longeant la mer Noire. L'ancien État soviétique, qui n'exigeait pas de visa pour les citoyens saoudiens, était la seule option qui lui restait. Elle trouva un autre taxi, paya le trajet et quelques heures plus tard, elle remit son passeport à la police à la frontière avec espoir.
Les gardes-frontières la regardèrent du passeport, puis de nouveau. Pendant 15 minutes, ils ont fait attendre al-Mohaimeed. "Oh mon Dieu, qu'est-ce qui pourrait arriver maintenant ?" elle se souvient avoir réfléchi.
"C'était vraiment une question de vie ou de mort", a-t-elle confié à INSIDER. "Et quand ils m'ont laissé entrer, j'étais tellement surprise. J'allais leur demander: vraiment ?"
RépondreSupprimeral-Mohaimeed est entrée dans la ville à partir de là, mais elle ne se souvient plus de son nom. Elle s'endormit dans une salle de bain publique.
De là, elle s'est rendue à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, et a trouvé une chambre dans la ville avec une personne rencontrée. Son plan était de demander un visa de touriste australien, qui peut être demandé en ligne.
Elle a été rejetée.
Entre-temps, elle savait que des diplomates saoudiens la cherchaient et qu'Interpol était déjà venue appeler son colocataire.
Comment fonctionne Absher
INSIDER a parlé avec des militants et des réfugiés saoudiens à propos d'Absher, le système informatique qui rend la fuite directe de l'Arabie saoudite si difficile. Nous avons également obtenu des captures d'écran du site qui montrent comment cela fonctionne.
Absher est l'arabe par défaut, mais vous pouvez également y accéder en anglais.
- voir sur site -
Cette image montre le tableau de bord principal d'Absher où des gardiens saoudiens masculins ajoutent "personnes à charge", ce qui signifie femmes et enfants:
La page d'accueil Absher, qui indique le nombre de femmes dont vous êtes la gardienne et le nombre d'enfants que vous avez. Il stocke également une grande partie de vos informations quotidiennes.
"Total Dependents Inside" fait référence aux femmes (et aux enfants) qui se trouvent en Arabie Saoudite.
"Total personnes à charge à l'extérieur" désigne les femmes hors d'Arabie Saoudite, comme celles qui étudient à l'étranger à l'université ou en vacances.
Une deuxième capture d'écran, plus profondément dans le site Web, montre un écran de gestion des autorisations de voyage.
Les hommes peuvent spécifier de nombreux voyages que les femmes sont autorisées à effectuer ou spécifier une période de temps pendant laquelle ils peuvent voyager.
Sur cette forme, les gardiens peuvent dire où les femmes peuvent aller, combien de temps et quels aéroports elles peuvent aller.
Quatre options sont affichées pour les autorisations de voyage:
Un seul voyage n'importe où.
Un seul voyage entre deux aéroports spécifiques.
Voyages multiples.
Autorisation de voyager jusqu'à l'expiration du passeport (cinq ans maximum).
Avant Absher, les femmes saoudiennes avaient besoin d'un formulaire de consentement sur papier portant la signature du tuteur, appelé "bordereau jaune", pour passer la douane.
Absher a numérisé le système, qui peut donner une lecture détaillée de chaque voyage effectué. (Les hommes peuvent voir leurs propres voyages ainsi que ceux des enfants et des femmes de leur famille.)
Voici une capture d'écran de la section de passeport sur Absher qui affiche le journal de voyage d'un passeport enregistré.
RépondreSupprimer- voir sur site -
Une liste des voyages effectués sur un passeport, clairement énumérés sur Absher.
Le système d'alerte est l'une des principales raisons pour lesquelles les femmes qui tentent de fuir l'Arabie saoudite se fait prendre, car il protège leurs tuteurs pendant qu'ils peuvent encore être appréhendés, selon le Dr Taleb al-Abdulmohsen, réfugié saoudien qui s'est enfui en Allemagne.
Adam Coogle, chercheur pour Human Rights Watch au Moyen-Orient, a également parlé à l'INSIDER des alertes SMS et corroboré l'histoire d'Al-Abdulmohsen.
Lorsque les messages ont été rendus obligatoires en 2012, les Saoudiens les ont critiqués sur les médias sociaux. L’auteur et journaliste saoudien Badriya al-Bishr a déclaré: "Les autorités utilisent la technologie pour surveiller les femmes. C’est une technologie qui sert au retard pour maintenir les femmes en prison." Néanmoins, ils ont continué.
INSIDER a retrouvé des copies de plusieurs alertes envoyées par le ministère de l'Intérieur, qui ont été partagées en 2012, alors que le système était encore une nouveauté.
Ils sont tous affichés sur les écrans de téléphone comme provenant de MOIJawazat. MOI signifie ministère de l'intérieur et Jawazat est le nom du bureau des passeports et des visas saoudien.
Celui-ci a alerté un tuteur que Sarah al-Ayed, une femme d'affaires saoudienne, avait utilisé son passeport pour quitter l'Arabie saoudite par avion.
Il est dit: "Le numéro de Sarah ##### a quitté l'aéroport du roi Abdulaziz le 12-11-2012."
—Sarah Ayed Al Ayed (@Sarah_AlAyed) 14 novembre 2012
La tutrice de Sarah a également été alertée d'un autre voyage qu'elle a effectué plus tard en novembre à partir du même aéroport.
—Sarah Ayed Al Ayed (@Sarah_AlAyed) 24 novembre 2012
Ce message, envoyé à Hassan al-Hashemi à propos de son épouse Muna, indique: "Muna a quitté l'aéroport du roi Abdul Aziz le 14-11-2012. Numéro **** 3551."
Et celui-ci, envoyé à un homme nommé Khalid al-Shnanah, dit: "L'autorisation de sortie pour le numéro de Sala *** 7698 expire le 25-11-2012." Cela fait très probablement référence à la permission qu'un tuteur a donnée à une femme de voyager pendant une durée déterminée.
Cette chaîne de quatre messages décrit deux femmes, appelées Danah et Fatima, classées comme personnes à charge sous la page d'un tuteur d'Absher, quittant et revenant de Bahreïn en Arabie saoudite par le pont de la chaussée du roi Fahad.
Les messages disent:
Danah (numéro 8010) est sorti par la chaussée du roi Fahad le 07/11/2012
Fatima (numéro 4734) est sortie via la chaussée du roi Fahad le 07/11/2012
Fatima (numéro 4734) est entrée via la chaussée du roi Fahad le 07/11/2012
Danah (numéro 8010) est entré par la chaussée du roi Fahad le 07/11/2012
En réponse aux critiques publiées sur les médias sociaux, le gouvernement a rendu les alertes SMS facultatives en 2014. Plus tard dans l'année, des responsables ont affirmé les avoir suspendues, mais beaucoup pensent que le système fonctionne toujours.
RépondreSupprimerCoogle, de Human Rights Watch, a déclaré à INSIDER: "Les alertes par SMS sont toujours en cours et c'est pourquoi elles le découvrent si rapidement" lorsque les femmes tentent de s'échapper. Deux autres experts l'ont corroboré.
Tromper le système
Tout le monde connaît Absher en Arabie saoudite, a déclaré al-Abdulmohsen, et les jeunes femmes utilisent maintenant une technique commune pour tenter de s'échapper.
Les femmes saoudiennes volent le téléphone de leur tuteur, réinitialisent le mot de passe et en obtiennent un nouveau en quelques minutes, a-t-il déclaré. Quelques secondes plus tard, ils se sont donné la permission de partir.
"Mais c'est dangereux. Si le tuteur est rigoureux, il vérifiera régulièrement le statut de ses personnes à charge", a-t-il déclaré.
Shahad al-Mohaimeed, réfugiée saoudienne qui s'est entretenue avec INSIDER au sujet de son évasion de Turquie, dit qu'elle conseille maintenant les personnes qui envisagent de fuir, notamment pour obtenir une autorisation de voyage et éviter les alertes SMS de MOIJawazat.
"Voler le téléphone du père une nuit avant le vol pour s'assurer que tout fonctionne bien", a-t-elle déclaré depuis sa nouvelle maison. "Parfois, ça ne marche pas, ou le père a son téléphone avec lui tout le temps, alors certaines filles ne le peuvent pas."
Quitter l'Arabie saoudite par un point de contrôle officiel est un risque. Ceci est la frontière entre Abu Samra et l’Arabie saoudite depuis le Qatar.
Un autre réfugié saoudien, qui utilisait uniquement le prénom Salwa, a déclaré à la BBC qu'elle utilisait cette technique pour fuir le royaume.
Yasmine Mohammed, une commentatrice éminente des droits des femmes, a déclaré à INSIDER que certaines femmes avaient changé le numéro de téléphone lié au compte Absher de leur tuteur afin que le message d'alerte par SMS parvienne à leur place.
Cette page sur Absher montre comment annuler les autorisations de voyage sur le passeport d'une personne à charge:
- voir sur site -
Une page sur Absher où un tuteur peut voir quelles autorisations sont actives et les changer facilement si nécessaire.
Même après avoir navigué du côté technique, le voyage reste difficile et risqué.
Les réfugiés, y compris Rahaf Mohammed, citent le cas de Dina Ali Lasloom, qui s'est rendue aux Philippines en avril 2017, mais a été appréhendée par sa famille et reprise.
Environ une semaine après sa capture, Bloomberg a annoncé qu'elle était détenue dans un établissement pénitentiaire saoudien. On ignore où elle se trouve actuellement.
"Les médias sociaux montrent des femmes sortant, souriantes, survivant"
Malgré de tels récits édifiants, les réseaux de soutien entre les femmes se renforcent et les tentatives d’évasion se multiplient, ont déclaré les experts à INSIDER.
al-Abdulmohsen a déclaré à INSIDER qu'il y avait de nombreux forums et groupes où les femmes et les filles partageaient des conseils pour s'évader.
RépondreSupprimer"Il n'y avait pas de filles qui portaient attention à l'asile, maintenant elles sont toutes au courant de l'asile et des plans d'évacuation", a-t-il déclaré.
"Maintenant, ils ont plus de chance d'être acceptés à l'étranger et ont une meilleure connaissance du processus et des preuves pour obtenir l'asile."
Yasmine Mohammed, la commentatrice des droits des femmes, est du même avis.
"Les médias sociaux montrent aux femmes sortant, souriantes, survivantes, heureuses, encourageant les autres femmes à sortir", a-t-elle confié à INSIDER. "Cela falsifie la rhétorique que les femmes saoudiennes entendent depuis toutes ces années".
Rahaf al-Qunun, une femme saoudienne de 18 ans qui a fui sa famille, au centre d'éducation COSTI Corvetti à Toronto.
Mansour al-Askar, de l'université Imam Muhammad ibn Saud, a déclaré à The Economist plus de 1 000 femmes chaque année depuis l'Arabie saoudite.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-10/mbs-reformer-saudi-app-allows-men-track-stop-women-running-away
SupprimerRassurez-vous il ne s'agit que d'un vulgaire bracelet de cheville qui permet de suivre la détenue par GPS équipé d'un micro et d'une mini-bombe déclenchable à distance !
Existe aussi en version Suppo.
Les électeurs du NJ deviennent furieux alors que le gouverneur Murphy s'apprête à signer une «taxe sur la pluie»
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 02/10/2019 - 19:30
Au moment même où des résidents frustrés du New Jersey, l'un des États les plus lourdement taxés aux États-Unis, pensaient que le gouverneur démocrate Phil Murphy avait déjà amené l'État dans le neuvième cercle de la fiscalité avec de nouvelles taxes pour sauver le système de retraite en difficulté de l'État, la classe moyenne les électeurs de l’un des États les moins abordables du pays ont maintenant une dernière chose à redire: une taxe sur la pluie.
Après le vote, le mois dernier, par un projet de loi autorisant les nouvelles taxes locales, Murphy s'apprête à le signer, en dépit des objections des républicains, selon le New York Post.
Comme l'a déclaré un législateur d'un Etat, au moment même où les habitants du New Jersey pensaient que l'Etat revendiquait toutes les recettes imaginables, les démocrates ont trouvé une dernière chose à taxer.
"Chaque fois que vous pensez qu'il ne reste plus rien à taxer, nous proposons quelque chose d'autre", a éclaté le député Hal Wirths (R-Morris-Sussex) lors d'un débat sur la mesure.
"C'est juste sans fin ici."
Et les électeurs sont naturellement furieux.
La "taxe sur la pluie", qui est largement soutenue par les démocrates et largement opposée par les républicains, permettrait aux villes, aux comtés et aux autorités locales de créer leurs propres réseaux de distribution d’eaux pluviales. Ces nouvelles branches de la bureaucratie locale seraient habilitées à facturer aux propriétaires une redevance basée sur la quantité de surface non perméable qu’ils possèdent (par exemple, les parkings et les allées). La logique derrière cela est que les surfaces non perméables créent un ruissellement quand il pleut, et que le ruissellement est pollué lorsqu'il se déplace de ces surfaces dans les égouts locaux, puis dans les cours d'eau de l'État. Les recettes générées par ces taxes seraient utilisées pour améliorer les systèmes de traitement des eaux pluviales de l'État et préserver les eaux déjà polluées de l'État de toute pollution supplémentaire (bien que l'État intervienne et gagne 5% de tous les revenus).
Selon un éditorial publié par North Jersey.com, l'EPA a estimé qu'une révision complète des systèmes de gestion des eaux pluviales de NJ coûterait 15,6 milliards de dollars.
Malheureusement pour les démocrates, bien que taxer les riches puisse être à la mode parmi les candidats à la présidentielle de 2020 (parce que des groupes de discussion ont suggéré que l'augmentation des impôts sur les autres reste une position politiquement populaire), très peu d'électeurs de la classe moyenne dans un État déjà les plus lourdement taxés du pays veulent une autre taxe massive sur leur entrée.
Pour illustrer à quel point la taxe sur la pluie est devenue politiquement radioactive, il convient de revenir sur la victoire surprise du gouverneur du Maryland, Larry Hogan, dans la course au poste de gouverneur de l'État en 2014. Dans un scénario qui pourrait sembler familier à beaucoup de nos lecteurs, Hogan était censé être si loin derrière le lieutenant démocrate Anthony Brown, que les médias ne se sont même pas souciés d'organiser des scrutins de sortie le jour des élections.
Mais quand Hogan, inattendu, arriva par derrière et gagna le manoir du gouverneur, des experts abasourdis commencèrent à chercher des explications. Et à travers un mélange de rapports anecdotiques, ils se sont réglés sur la taxe sur la pluie, contre laquelle Hogan avait fait campagne avec véhémence (le Maryland a adopté la loi en 2012, deux ans avant les élections).
RépondreSupprimerLa taxe sur la pluie a été tellement détestée par les électeurs du Maryland qu'elle a effectivement cédé le contrôle du manoir du gouverneur dans un État d'un bleu profond à un républicain.
Peut-être que le gouverneur Murphy est déjà en train de se préparer à une telle agitation lors de la prochaine élection au poste de gouverneur de l'État en 2021.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-10/nj-voters-furious-governor-murphy-prepares-sign-rain-tax-law
Le gouverneur démocrate Phil Murphy est l'exemple-même de la dictature nazional-socialiste qui veut faire payer l'air respiré comme le sol que l'on ose fouler !
SupprimerLa Suède étend les contrôles aux frontières, citant "une menace persistante pour l'ordre public"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun., 02/11/2019 - 01:00
Quelques mois après que la Suède ait été sévèrement critiquée pour ses contrôles aux frontières dans un rapport Schengen publié en septembre, le pays a annoncé cette semaine qu'il allait prolonger de trois mois les mesures de contrôle aux frontières.
"La décision est basée sur l'évaluation du gouvernement qu'il existe une menace pour l'ordre public et la sécurité intérieure en Suède", a déclaré un communiqué de presse du gouvernement.
À l'automne 2015, la Suède a instauré des contrôles aux frontières sur la circulation des voitures et des trains sur le pont de l'Öresund ainsi que dans les ports de Varberg, Göteborg, Malmö, Helsingborg et Trelleborg. Ces mesures répondaient à l’afflux important de migrants dans le pays.
Et, comme le rapporte The Local, l'été dernier, les contrôles ont été étendus à 12 nouveaux sites, y compris certains des plus grands aéroports de Suède, après avoir été critiqués pour leur manque de personnel et le manque de connaissances des responsables des contrôles.
Maintenant, 100 agents des services frontaliers supplémentaires seront ajoutés à l’équipe existante de 400 personnes d’ici la fin de l’année. La police des frontières de Stockholm visera également à augmenter le nombre de contrôles aux frontières et à améliorer les équipements et la formation du personnel. Les agents des services frontaliers travaillant à l'aéroport d'Arlanda pourront également faire appel aux ressources de l'ensemble de la région de police de Stockholm en cas de besoin.
En annonçant l'extension des contrôles aux frontières jeudi, le ministre de l'Intérieur, Mikael Damberg, a indiqué que les mesures suédoises ne seraient pas nécessaires si une approche européenne unifiée en matière de sécurité des frontières était adoptée.
"La Suède est l'un des rares pays qui continuent à avoir des contrôles aux frontières intérieures en raison de l'absence de contrôles aux frontières extérieures de Schengen", a-t-il déclaré.
Faites attention si vous commencez à discuter de cette sécurité accrue à la frontière - que certains pourraient qualifier de raciste - car, comme nous l'avons expliqué précédemment, le mantra du "voir-quelque-dire-dire-quelque chose" est toujours d'actualité en Suède ... Chef du groupe de surveillance des discours de haine en ligne “Näthatsgranskaren” Tomas Åberg reçoit des fonds fiscaux pour les retraités de masse et ceux qui écrivent de manière critique sur Facebook sur la migration.
Et maintenant, il affirme que ses rapports à la police ont abouti à près de 150 condamnations pour discours de haine.
«1 218 rapports de police 2017-2018. 144 phrases de discours haineux, sur 214 notifications. Beaucoup attendent des poursuites ! », Écrit« Näthatsgranskaren »(Moniteur de discours de haine en ligne) sur Twitter.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/sweden-extends-border-controls-citing-continued-threat-public-order
SupprimerLe mur de Trump fait des émules !
Arizona veut déclarer que le porno est une crise de santé publique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 02/10/2019 - 23:20
Un législateur républicain en Arizona s'inquiète de la prolifération d'images et de vidéos érotiques en ligne et de leur effet "toxique" sur le comportement humain, a présenté un projet de loi déclarant que la pornographie est une crise de santé publique.
Le projet de loi, présenté pour la première fois par la représentante de l'État, Michelle Udall, a été adopté jeudi par le comité de la santé et des services sociaux de la Chambre de l'Arizona, premier obstacle majeur à un éventuel vote complet, a déclaré AZ Central.
Le projet de loi n'a pas de conséquences juridiques mais indique que la pornographie "perpétue un environnement sexuellement toxique qui endommage tous les domaines de notre société".
"Comme l'industrie du tabac, l'industrie de la pornographie a créé une crise de la santé publique", a déclaré Udall aux législateurs la semaine dernière. "La pornographie est utilisée de manière répandue, même par les mineurs."
Le projet de loi d'Udall stipule que les mineurs exposés à des sites pornographiques peuvent développer «une faible estime de soi, des troubles de l'alimentation et une augmentation de l'activité sexuelle problématique à des âges encore plus jeunes».
Le projet de loi indique que des recherches scientifiques ont démontré que la pornographie est biologiquement addictive.
"Les effets néfastes potentiels sur les utilisateurs de pornographie comprennent les comportements sexuels toxiques, les maladies émotionnelles, mentales et médicales et la difficulté à créer ou entretenir des relations intimes", indique la mesure.
Le projet de loi indique également que la surveillance excessive de la pornographie peut modifier le comportement humain, ce qui peut conduire à des actes sexuels extrêmes ou violents.
Il "normalise la violence et les abus envers les femmes et les enfants en les traitant comme des objets, augmentant la demande de trafic sexuel, de prostitution et de pornographie juvénile", lit-on dans le projet de loi.
Les adversaires d'Udall s'accordent pour dire que trop de porno est mauvais pour les humains. Cependant, ils soulignent que le projet de loi manque le problème sous-jacent.
"Si nous voulons vraiment examiner cette question, nous devrions commencer par l'éducation. Il est gênant de constater que nous sommes l'un des États où l'éducation sexuelle n'est pas médicalement exacte. Dans leur témoignage, ils ont essayé de tout imputer à la pornographie. , "a déclaré la représentante démocrate. Pamela Powers Hannley, qui parraine un projet de loi différent, HB2577, qui met l’accent sur une éducation sexuelle médicalement précise.
"Je ne conteste pas le fait que le projet de loi a besoin de plus de force", a déclaré le représentant Jay Lawrence, R-Scottsdale, qui a voté pour le projet de loi, selon l'Arizona Republic. "C'est notre objectif."
Le projet de loi est en cours de préparation pour un vote à la Chambre des représentants, à la majorité des GOP, en Arizona. Des projets de loi similaires sont présentés dans onze États déclarant que la pornographie est une crise de santé publique.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-10/arizona-wants-declare-porn-public-health-crisis
"Faites la guerre pas l'amour !" "L'amour tue !" Voilà qu'arrive est tente de s'implanter les idées néo-nazional socialiste ! Ils veulent faire un peuple de gouines et de pédés excisés qui s'accouplent avec des chiens !
SupprimerCe n'est pas le "Riche au ralenti"; Une étude révèle que "travailler riche" génère les meilleurs revenus américains
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 02/10/2019 - 20:00
Les personnes les plus riches de l'Amérique ne sont pas les «riches paresseux»: elles sautent des plongeoirs dans des coffres géants remplis de pièces de monnaie et partent à l'aventure avec leurs neveux.
Selon un nouveau document de travail co-rédigé par des membres de l'Université de Princeton, des États-Unis à Berkeley, de la Booth School of Business de Chicago et du Département du Trésor américain, les 0,1% les plus riches, ou ceux qui gagnent plus de 1,6 million de dollars par an, sont les travailleurs riches.
En utilisant des données fiscales reliant 11 millions d’entreprises à leurs propriétaires, le document a révélé que les entrepreneurs - tels que les médecins, les avocats, les professionnels de la finance, les concessionnaires automobiles et les distributeurs de boissons (?) Sont à l’origine de l’inégalité des revenus.
Les propriétaires d’entreprises dans la tranche supérieure de 1 à 0,1 pour un montant annuel compris entre 390 000 et 1,6 million de dollars comprenaient des médecins, des travailleurs professionnels et techniques, des dentistes, des professionnels du commerce spécialisé et des personnes travaillant dans les services juridiques. Les propriétaires figurant parmi les 0,1 premiers gagnant plus de 1,6 million de dollars comprenaient des médecins, des dentistes et autres professionnels qualifiés, ainsi que des investisseurs financiers, des concessionnaires automobiles et des extracteurs de pétrole et de gaz. -Princeton.edu
"Nous nous sommes efforcés de comprendre ce qui a généré les meilleurs revenus au cours des dernières années, ce qui remet en cause certaines conclusions antérieures concernant les riches", a déclaré le co-auteur, Owen Zidar, professeur assistant en économie à la Woodrow Wilson School of Public Affairs et International de l'Université de Princeton. "Les gens gagnent beaucoup d’argent par le biais d’entreprises privées, et c’est une preuve importante qui devrait influencer le débat sur la taxation des millionnaires."
Dans le but d'analyser les effets des réformes fiscales de 2017 sur les petites entreprises et les autres entités relais, le document étudie les effets de réformes fiscales similaires menées par le président Reagan - qui ont augmenté l'impôt des sociétés et l'ont réduit sur les particuliers, créant ainsi des entités intermédiaires. beaucoup plus attrayant.
Ils ont découvert que le nombre médian de propriétaires d’une entreprise passante était de deux et qu’ils atteignaient leur maximum de revenus dans la cinquantaine. Environ 93% de ces propriétaires étaient activement engagés dans l'entreprise. La plupart des gros salariés ne tirent pas leurs revenus du travail; 75 % proviennent des revenus du capital humain. Par exemple, la plupart des revenus les plus élevés proviennent de la fourniture active de services ainsi que du réseau personnel, de la réputation et des prouesses de recrutement d’entrepreneurs, et non de la propriété inutilisée d’actifs financiers. -Princeton.edu
"Il est courant de se demander si les propriétaires d'entreprise ont fait pousser la tarte ou ont simplement extrait plus d'argent des travailleurs", a déclaré Zidar. "Il semble que les deux soient importants, mais la croissance de la tarte pourrait être plus significative."
Effets du décès du propriétaire
RépondreSupprimerAfin de déterminer si les principaux propriétaires collectaient simplement des chèques ou contribuaient réellement à leurs activités, les chercheurs ont analysé ce qui était arrivé aux entreprises après le décès ou la retraite d'un propriétaire. Dans les deux cas, les bénéfices ont chuté de plus de 80% et ne se sont pas redressés.
- voir graphique sur site -
"Nous montrons que si vous regardez et décomposez ce revenu, il provient en grande partie de ces entreprises répercutées et que cette activité ressemble plus au travail qu'aux riches", a déclaré Zidar. "Nos résultats suggèrent qu'éduquer la prochaine génération d'innovateurs du pays pourrait être plus important que des incitations fiscales."
- voir doc sur site :
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-10/its-not-idle-rich-study-reveals-working-rich-driving-top-us-incomes
SupprimerImaginez un instant que la Démocratie s'installe aux États-Unis !
ISF : un débat absurde
RépondreSupprimerComment l’envie, la jalousie, la haine du riche, et bien sûr la démagogie des politiques, mènent à l’appauvrissement du pays et donc à l’absurdité même.
Par Johan Rivalland.
11 FÉVRIER 2019
Jusqu’à nouvel avis, le président Macron semblerait vouloir tenir bon et ne pas rétablir complètement l’ISF (du moins dans sa version précédente, car l’IFI est une concession non négligeable qui a déjà été lâchée).
Mais pourquoi un politique obsédé – comme pratiquement tous les politiques – par sa réélection, serait-il suffisamment fou pour ne pas céder sur un sujet aussi sensible et qui peut en effet coûter une élection, comme on aime à le rappeler ? Et pourquoi répète-t-on sans arrêt que la France est le dernier pays au monde à s’accrocher à un tel impôt improductif ? Peut-être conviendrait-il de vraiment l’expliquer et d’en finir avec la déraison.
L’ISF : ENVIE, JALOUSIE, HAINE DU RICHE
Ceux qui réclament à cor et à cri le rétablissement de l’ISF, souvent hélas simplement mus par la haine ou l’envie, ne se posent-ils donc pas la question ? Ce qui me stupéfie est qu’aucun politique (ou journaliste jouissant d’une forte audience) n’explique jamais clairement les choses, avec les mots les plus simples, avec à l’appui des chiffres parlants.
Au lieu de toujours évoquer uniquement les 5 milliards d’euros de recettes annuelles que générait cet impôt, pourquoi ne pas rappeler – à chaque fois – à combien s’élevaient les coûts liés à sa perception, et surtout les sommes gigantesques perdues (et la perte d’attractivité et de compétitivité que cela engendre, donc les milliers d’emplois perdus et hausses éventuelles de salaires empêchées). Ce qui permettrait de mieux comprendre de quoi on parle et de faire réaliser à quel point cet impôt est stupide.
Au lieu de quoi on ne mène jamais un raisonnement jusqu’au bout et on ne montre jamais en quoi cela touche effectivement les gens ordinaires (dont les fameux Gilets jaunes qui sont donc des perdants assez évidents alors qu’ils réclament pourtant le retour de cet impôt).
LA RÉALITÉ DES CHIFFRES
Ce vendredi, Stéphane Soumier, sur BFM Business, recevait Laurent Burelle, Président de l’AFEP (Association Française des Entreprises Privées). Une interview instructive sur le plan factuel. Voici ce qu’il y disait :
– Les 100 plus grands entrepreneurs français membres de l’AFEP (à part les deux ou trois qui vivent à l’étranger) payent leurs impôts en France. Ce qui, selon Laurent Burelle, est « bien normal ». Et il n’y a donc là pas de sujet, selon lui. Malgré les attaques régulières que l’on entend ici ou là.
– Deux études d’instituts économiques viennent de montrer que l’ISF a coûté 200 milliards d’euros (!) de capitaux qui sont sortis de France et ont donc été perdus pour la collectivité nationale. Est-ce bon ou mauvais pour nous, demande-t-il à juste titre ? Ces sommes sont allées fructifier à l’étranger, poursuit-il. C’est donc une perte pour tout le monde en France. Et on comprend bien, en l’entendant, que l’idée même de rétablir l’ISF est donc complètement absurde.
– La baisse de l’ISF ne peut être considérée comme un cadeau, ajoute-t-il. Et, là encore, il conviendrait de rappeler plus souvent, selon moi, les sommes concrètes payées par des entreprises ou particuliers – qui ne sont pas un dû – avant de parler de « cadeau » (ainsi que de mettre en rapport, dans certains cas par exemple, une hausse suivie d’une baisse et de montrer en quoi la valeur de départ n’a pas forcément baissé et qu’on ne peut vraiment pas parler ainsi de cadeau).
On entend d’ailleurs régulièrement des gens (des Gilets jaunes notamment) affirmer avec conviction que « ce sont toujours les mêmes qui payent les impôts » (sous entendu les plus pauvres), convaincus que les riches, ou présumés tels, n’en payent pas. Contre tous les faits établis. Laurent Burelle, un peu excédé par tout cela lâche donc :
RépondreSupprimerSi vous pensez que vous serez plus heureux en rétablissant l’ISF, en faisant payer plus certains, alors rétablissez-le. Mais c’est bête : à la fin, les 200 milliards, ça fera 300, puis ça fera 400. Et le résultat est qu’on s’appauvrit.
– Quant au partage de la Valeur Ajoutée, autre sujet qui prête à polémique, Laurent Brunelle rappelle que 71 % vont aux salaires, 9 % vont aux dividendes et 20 % va à l’État ( !). Pas vraiment les proportions qu’on imagine généralement…
– Concernant les profits des entreprises, pourquoi n’entend-on jamais, de même, expliquer ou rappeler ce que sont les profits et en quoi ils sont indispensables – et même une bonne nouvelle pour la France : signe de santé économique, source de perception de davantage de recettes fiscales, donc susceptibles, théoriquement, de bénéficier à l’État, donc à nous tous ? Une fois de plus, dans un Journal télévisé de 20 heures sur France 2, un reportage évoquait les 13 milliards de profits de Total en 2018. Accompagné – et ce n’est pas la première fois – d’une musique sinistre, évoquant quelque chose de mal, de suspicieux, susceptible d’être dénoncé. Pourquoi ?
Ce qui fait dire à Laurent Burelle :
Vous ne voulez pas Total en France, faites-le partir, vous ne voulez pas Sanofi en France, faites-le partir, vous ne voulez pas LVMH en France, faites-le partir, vous ne voulez pas Air Liquide en France, faites le partir, vous ne voulez pas Saint-Gobain en France, faites le partir… C’est de la folie cette conversation !
– Dans le cas de LVMH, par exemple, c’est 1,3 milliard d’euros d’impôts que l’entreprise a payé en 2018, nous rappelle Soumier. Il est ainsi le premier contributeur français à l’impôt.
Laurent Burelle précise, quant à lui, qu’il paye 43,5 % d’impôt sur le revenu et qu’en y ajoutant la CSG et la CRDS, il est à 60 % ; ajoutant une nouvelle fois qu’il trouve cela bien normal.
QUAND EN FINIRA-T-ON AVEC LA DÉRAISON ?
Alors, quand en finira-t-on avec la déraison ? La redistribution en France ne fait que susciter la défiance, comme le montrait récemment Frédéric Mas. Ce n’est pas en continuant ainsi et en n’expliquant pas et réexpliquant pas clairement les choses aussi souvent que possible qu’on en sortira. Il est temps que cessent tous ces infantilismes et défaites de la Raison, qui mènent à la défaite tout court. Et dans laquelle personne n’a rien à gagner.
https://www.contrepoints.org/2019/02/11/336857-isf-un-debat-absurde
SupprimerGeorges Marchais disait "Aux riches, il faut leur prendre TOUT !" Hahahaha ! Vous jouez au loto, au tiercé pour être riche ? Hahahaha ! VOUS NE LE SEREZ JAMAIS !
Les deux services publics restants en Californie sont à un incendie de la faillite
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 02/10/2019 - 19:00
Deux semaines après que PG & E, le plus grand fournisseur d'électricité de Californie, ait demandé la protection de sa société contre la faillite (sa deuxième faillite en 20 ans), Bloomberg tire la sonnette d'alarme: les deux autres grands services publics californiens ne sont qu'à un feu de forêt, ce qui a été souligné. le mois dernier, lorsque S & P a réduit sa cote de crédit au rang de quasi junk.
Et au grand dam des résidents californiens, le gouverneur Gavin Newsom n'a rien fait pour apaiser ces craintes, laissant de larges pans du plus grand État de l'Union sans des entreprises de services publics solvables (une situation qui entraînerait probablement des hausses de taux massives dans le pays déjà lourdement taxé de la Californie. consommateurs).
La gestion des terres
Les deux compagnies en question sont la California Southern Edison Co. d’Edison International et la San Diego Gas & Electric Co. de Sempra Energy. Les deux compagnies ont demandé au législateur californien de reconsidérer le point de vue de l’État sur le concept juridique de condamnation à l’inverse. En termes simples, ce principe juridique permet aux services publics d’être tenus pour responsables des incendies de forêt causés par leur équipement - même si les services publics ont suivi toutes les règles de sécurité. Mais jusqu'à présent, leurs plaidoyers sont tombés dans l'oreille d'un sourd (pour mémoire, les modifications demandées n'auraient aucune incidence sur la répartition de la responsabilité si les services publics sont déclarés négligents).
"C’est un problème très grave qui pourrait nuire à la santé des services publics dans cet État", a déclaré Pedro Pizarro, président-directeur général d’Edison, lors d’une interview. "Je ne veux pas spéculer sur la faillite, mais c'est grave. Et l'approche actuelle n'est tout simplement pas durable."
Mais, comme le souligne Bloomberg, il existe plusieurs solutions faciles que le législateur et le manoir du gouverneur n'auraient aucune difficulté à rechercher. Le législateur a le pouvoir de changer la norme. Mais jusqu'à présent, ils ont choisi de ne rien faire.
Voici un aperçu des options disponibles (texte fourni par Bloomberg):
Législation
Les législateurs californiens ont passé une grande partie de l'année dernière à la recherche d'une solution. En août, ils ont adopté un projet de loi visant à aider les services publics à couvrir les passifs d’une vague d’incendies en 2017. Mais il n’offre aucune aide pour les incendies de 2018, un problème critique après le feu de camp de novembre, le plus meurtrier de l’histoire de l’État. Les équipements de PG & E étant considérés comme une source possible d’allumage, la société a estimé qu’elle faisait face à un passif de 30 milliards de dollars au moment de la faillite.
Le nouveau gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, a réuni un groupe consultatif et leur a demandé d’accélérer leurs efforts; il veut un rapport avant juillet. Les services publics et les législateurs offrent tous des idées, mais rien ne garantit qu’ils trouveront une solution qui aidera les sociétés d’électricité sans devenir un fardeau financier pour l’État, ni de susciter la colère des contribuables et des électeurs.
La doctrine de la condamnation inverse étant enracinée dans la constitution de la Californie, tout changement direct nécessiterait un amendement constitutionnel, selon le bureau du conseil législatif de cet État. Un amendement devrait recueillir les deux tiers des majorités à la fois à l'Assemblée de l'État et au Sénat, puis être approuvé par les électeurs. Compte tenu de la colère du public contre PG & E, cette avenue est fermée, ont déclaré les législateurs.
RépondreSupprimer«Il n’y a aucune idée que quiconque envisage de le faire, du moins dans le caucus démocrate», a déclaré le sénateur Jerry Hill.
Nouvelle norme
Les services publics disent qu'une autre option est que le législateur modifie la manière dont la condamnation inverse est appliquée. Au lieu d'utiliser une norme de responsabilité stricte, l'État pourrait plutôt déterminer si le service public a agi de manière raisonnable en faisant fonctionner son équipement. Il existe un précédent: une décision de la Cour suprême de 1997 qui a utilisé cette norme dans une affaire de district d’eau.
"Nous avons en fait examiné la question de très près et nous pensons que, selon la loi, la législature a effectivement le pouvoir de modifier cette norme", a déclaré Pizarro. "Nous ne cherchons pas à nous débrouiller ici si nous faisons preuve de négligence. Si nous faisons preuve de négligence, nous devrions être tenus pour responsables."
Cependant, les services publics ont déjà lancé cette idée à Sacramento l'année dernière, sans succès. Les législateurs ont déclaré que les services publics d’électricité et les districts d’approvisionnement en eau étaient trop différents pour rendre cette connexion plausible.
Fonds d'indemnisation
Certains législateurs se concentrent sur d'autres moyens d'indemniser les victimes d'incendie, soulageant ainsi la pression financière exercée sur les services publics.
Le membre de l’assemblée, Chad Mayes, a présenté en janvier un projet de loi visant à créer un fonds de catastrophe pour les feux de forêt en Californie. Les services publics contribueraient au fonds chaque année et une autorité publique le surveillerait. L'argent permettrait de garantir les obligations et les services publics pourraient utiliser le produit de la vente pour régler les réclamations relatives aux incendies de forêt.
De nombreux détails doivent être réglés, a déclaré Mayes. Les services publics peuvent-ils imputer une partie des coûts aux clients ? Si oui, combien ? L’État devrait-il amorcer le fonds avec l’argent de son programme de plafonnement et d’échange de gaz à effet de serre ? Sacramento s’engage néanmoins à résoudre le problème «parce que nous devons garder les lumières allumées», a-t-il déclaré.
"L'idée est de pré-financer la catastrophe, et non après la catastrophe", a déclaré Mayes, un républicain représentant les communautés du désert autour de Palm Springs. Avec la loi adoptée l'année dernière, "nous avons essayé de post-financer le désastre".
Mais pour une raison quelconque, la volonté politique de protéger les services publics de l'Etat est pratiquement inexistante. Et la seule solution que les législateurs et l'autorité de contrôle des services publics de l'État aient retenue jusqu'à présent - du moins en ce qui concerne PG & E - consiste à dissoudre les services publics reconnus responsables des incendies de forêt et à les placer sous le contrôle de l'État. Et, bien que les services publics aient été le principal responsable de la presse, il n'en reste pas moins que 95 % des incendies de l'État sont causés par des erreurs humaines négligentes et amplifiés - non par des facteurs liés au changement climatique - mais par les terribles terres de l'État. politiques de gestion.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-10/californias-two-remaining-utilities-are-one-fire-away-bankruptcy
Voir les dégâts de l'incendie sur Paradise (à 160 km au Nord de la Capitale Sacramento CA)
Supprimerhttps://www.google.fr/maps/@39.7676698,-121.6102258,1544m/data=!3m1!1e3?hl=fr
Les médias occidentaux tombent à l'eau pour un cascadeur de relations publiques avec l'aide de Trump / Rubio au Venezuela
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim., 02/10/2019 - 14:30
Écrit par Adam Johnson via Equité et exactitude dans les rapports,
Les efforts maintenant manifestes du gouvernement Trump pour renverser le président vénézuélien Nicolás Maduro ont été couronnés de succès dans leurs relations publiques cette semaine, alors que les principaux organes de presse occidentaux ont uniformément fait écho à son affirmation simpliste et préconfigurée selon laquelle le gouvernement vénézuélien refusait cruellement l’aide étrangère:
Les tensions montent alors que le Venezuela bloque un pont frontalier bloqué par une aide humanitaire (CNN, 2/7/19)
Maduro bloque une aide critique envoyée au Venezuela (CNN, 2/7/19)
L'aide arrive à la frontière vénézuélienne alors que les Etats-Unis exigent que Maduro la laisse entrer (ABC News, 2/7/19)
Crise vénézuélienne: Pompeo demande l'ouverture d'un couloir d'aide (BBC, 2/7/19)
Les Etats-Unis disent que Maduro bloque l'aide aux personnes affamées. Le Vénézuélien dit que son peuple n’est pas mendiant. (Washington Post, 2/8/19)
Tous les articles ci-dessus - et les notes qui en découlent - reprenaient le même scénario: Maduro bloquait l'aide des États-Unis «par refus de renoncer au pouvoir», préférant affamer «son propre peuple» plutôt que de le nourrir. C’est un cas simple de bien et de mal, d’un dictateur tyrannique et paranoïaque qui ne laisse pas l’aide s’alimenter pour nourrir une population affamée.
Sauf qu'il manque trois éléments de contexte clé. Contexte qui, lorsqu'il est présenté à un observateur neutre, nuirait gravement à la narration caricaturale avancée par les médias américains.
La Croix-Rouge et l'ONU ont toutes deux mis en garde les États-Unis de ne pas s'engager dans cette opération de relations publiques.
Le pont en question est une métaphore visuelle élaborée par l’administration Trump et qui n’a guère de pertinence pratique.
Le responsable des opérations américaines au Venezuela a toujours utilisé l’aide comme couverture pour livrer des armes aux mercenaires de droite.
(1) Non seulement la communauté internationale de l’aide n’a pas demandé «l’aide» plus tôt cette semaine, mais la Croix-Rouge internationale et les Nations Unies ont également averti les États-Unis de ne pas se lancer explicitement dans ce type de cascades de relations publiques. Comme le soulignait Vincent Bevins, contributeur du Washington Post, les groupes accusés d'avoir nourri les affamés ont mis en garde de manière préventive contre le cynisme de ces efforts:
La Croix-Rouge met en garde les États-Unis contre les risques liés à l'envoi d'aide au Venezuela (PBS NewsHour, 2/1/19):
Le Comité international de la Croix-Rouge a mis en garde les États-Unis contre les risques de livrer de l'aide humanitaire au Venezuela sans l'approbation des forces de sécurité fidèles au président Nicolas Maduro.
***
RépondreSupprimerL'ONU met en garde contre la politisation de l'aide humanitaire au Venezuela (Reuters, 2/6/19):
Nations Unies - Les Nations Unies ont mis en garde mercredi contre l'utilisation de l'aide comme pion au Venezuela après que les États-Unis eurent envoyé de la nourriture et des médicaments à la frontière avec le pays et accusé le président Nicolas Maduro de bloquer sa livraison avec des camions et des conteneurs.
En effet, comme l'a souligné Bevins, la Croix-Rouge collabore depuis longtemps avec les autorités locales du Venezuela pour apporter des secours, et la semaine dernière, elle a doublé son budget. Nous avons de nombreuses preuves que le gouvernement Maduro est plus que disposé à travailler avec l’aide internationale lorsqu’elle est proposée de bonne foi, et non quand il s’agit d’un mécanisme à peine voilé pour déclencher une guerre civile et organiser des victoires en matière de relations publiques pour ceux qui cherchent à renverser le gouvernement. Ce n’est pas seulement Maduro - comme le présentent les médias occidentaux - qui s’oppose au convoi d’aide américain; c’est l’ONU et la Croix-Rouge. Pourquoi aucun des rapports ci-dessus ne note-t-il cette information plutôt essentielle, laissant plutôt au lecteur l’impression que ce n’est que la position d’un fou sadique et avide de pouvoir ?
(2) Même si des dizaines de médias ont donné l’impression (et parfois même explicitement) que le gouvernement vénézuélien avait fermé une voie de communication qui fonctionnait normalement dans le pays, le pont en question n’était plus ouvert depuis des années.
Il est vrai que le gouvernement vénézuélien semble avoir placé un pétrolier et des conteneurs pour le fret sur le pont afin d'empêcher toute incursion du côté colombien, mais les autres obstacles, comme l'a noté l'écrivain et développeur de logiciels Jason Emery, sont en place depuis au moins 2016. Selon à La Opinion (2/5/16), après sa construction initiale en 2015, le pont n'a jamais été ouvert à la circulation. Comment Maduro, comme l’a suggéré la BBC, peut-il "rouvrir" un pont qui n’a jamais été ouvert?
La réalité est que la BBC et d'autres médias occidentaux ne faisaient que suivre le récit poussé par le sénateur Marco Rubio et le secrétaire d'État de Trump, Mike Pompeo, sans se soucier de vérifier si leur récit visuel principal était basé sur une cascade de relations publiques de mauvaise foi et sans contexte.
Ce point est relativement superficiel, mais dans une bataille de relations publiques à long terme visant à gagner les libéraux occidentaux pour une nouvelle escalade militaire, la question superficielle compte beaucoup. Rubio et l'administration Trump ont créé une métaphore visuelle fantaisiste, que presque chaque point de vente a transmise sans discernement, faisant souvent des hypothèses factuelles inexactes en cours de route - des hypothèses que le Département d'État de Trump et la CIA en charge savaient très bien qu'elles feraient.
(3) Le gouvernement vénézuélien a une raison tout à fait rationnelle de penser que les États-Unis utiliseraient l'aide humanitaire pour dissimuler des armes afin de fomenter un conflit armé: la personne qui faisait demi-tour pour Trump dans l'opération en cours au Venezuela, Elliot Abrams, a littéralement il y a 30 ans.
Parmi les deux premiers paragraphes (soulignement ajouté) d'un article paru dans Elliott Abrams en 1987 dans le AP / New York Times, «Abrams nie les actes répréhensibles lors de l'expédition d'armes à contras» (8/17/87 - Kevin Gosztola):
RépondreSupprimerLe secrétaire d'État adjoint, Elliott Abrams, a défendu son rôle en autorisant l'envoi d'armes lors d'un vol d'aide humanitaire aux rebelles du Nicaragua, affirmant que l'opération était "strictement conforme aux règles".
M. Abrams a pris la parole lors d'une conférence de presse samedi en réponse à des déclarations de Robert Duemling, ancien chef du bureau d'assistance humanitaire du Département d'Etat au Nicaragua, qui a déclaré avoir commandé à deux reprises à l'avion de transporter des armes pour le compte de Contras. au début de 1986.
C’est littéralement la même personne. Ce n’est pas que Maduro soit vaguement paranoïaque, les États-Unis, en général, essuieraient le cahier de la guerre contre-guerre contre la guerre froide des années 1980, ou une hypothèse non précisée sur un état supérieur ou égal à deux. C’est littéralement la personne en charge de l’opération que nous connaissons - avec une certitude absolue, parce qu’il l’a reconnu - qui a toujours utilisé des convois d’aide pour couvrir le trafic d’armes contre les milices de droite.
Tout se joue en ce moment, en temps réel. Les mêmes acteurs, les mêmes astuces, la même préoccupation manifestement hypocrite envers les pauvres qui meurent de faim. Et les médias américains le dépouillent de tout ce contexte essentiel, présentant ces opérateurs de changement de régime radical comme des humanitaires à cœur sanglant.
Les mêmes médias américains qui ont expressément collecté des fonds et mené des campagnes publicitaires à leur image anti-Trump ont mystérieusement pris pour acquis tout ce que la Trump White et ses alliés néoconservateurs ont dit dans leur campagne visant à renverser le gouvernement du Venezuela. La brigade «factchecking» auto-agrandissante qui a émergé pour faire face à l’administration Trump est soudainement devenue inexistante alors qu’elle déploie une stratégie de relations publiques transparente et cynique visant à délégitimer un gouvernement latino-américain qu’elle tente de renverser.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-10/western-media-fall-lockstep-cheap-trumprubio-venezuela-aid-pr-stunt
Au Venezuela les magasins sont pleins et regorgent de victuailles. Tout est calme et riche sauf qu'il y a des mercenaires criminels venus de l'étranger qui tirent des coups de feu pour faire croire en une révolution !
SupprimerLe Venezuela n'a besoin de personne pour vivre et est défendu par les milliers de russes et chinois présents dans le pays.
Les Gilets jaunes s’en prennent au domicile de l’ancien Premier ministre belge
RépondreSupprimer06:35 11.02.2019
Les Gilets jaunes manifestant samedi dans la ville belge de Mons ont pris pour cible le domicile du président du parti socialiste, Elio Di Rupo, en provoquant des dégâts mineurs. Toutes les personnes arrêtées dans la foulée ont été privées de liberté pendant quelques heures.
Les manifestations des Gilets jaunes ont dégénéré ce samedi dans la ville belge de Mons, où la police a dû procéder à au moins 38 arrestations administratives, relate Le Soir.
D'après les policiers, les protestataires en gilets jaunes ont visé en premier lieu le domicile du président du parti socialiste (PS), Elio Di Rupo.
«La manifestation a eu lieu sans autorisation et les manifestants ont occupé la voie publique sans autorisation», indique Marc Garin, chef de corps de la police de Mons-Quévy. «Nous ne nous attendions pas, au départ, à des débordements mais nous avons remarqué que des manifestants cherchaient clairement la provocation.»
Selon la police, «les manifestants ont été confinés dans une rue et nos équipes ont procédé à 38 arrestations administratives à la suite de certains débordements, dont des jets de pétards dans la boîte aux lettres d'Elio Di Rupo qui ont provoqué des dégâts. Les personnes arrêtées ont été privées de liberté pendant quelques heures. Tout était rentré dans l'ordre samedi en fin de journée.»
https://fr.sputniknews.com/international/201902111039984443-gilets-jaunes-domicile-ancien-pm-belge-rupo/
SupprimerLes collaborateurs nazional socialistes enfilent des gilets jaunes maintenant !!
RépondreSupprimerPendant l'acte XIII la police suit un casseur mais ne fait rien
Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê
Le Parisien
dim., 10 fév. 2019 20:21 UTC
Les policiers ont pu suivre, pendant toute la manifestation des Gilets jaunes, samedi, un seul casseur qui compte à son actif plusieurs milliers d’euros de dégâts en quatre heures.
Soupçonné d'avoir brûlé un fourgon militaire, lors de l'acte 13 des Gilets jaunes, Thomas P. a été filmé par les policiers en train de commettre de lourdes dégradations tout au long de la journée.
« Notre attention est attirée par le comportement d'un individu au milieu d'une foule. Disons qu'il est particulièrement hostile à la présence de fonctionnaires de police... » Ainsi débute le compte rendu des policiers de la compagnie de sécurisation et d'intervention de Paris, responsables de l'interpellation de Thomas P..
Âgé de 25 ans, le jeune homme a été arrêté samedi soir, dans le VIIIe arrondissement de la capitale, soupçonné d'avoir mis le feu à un fourgon militaire de l'opération Sentinelle garé près de la tour Eiffel. Les images, devenues virales sur Internet, ont suscité des condamnations unanimes. « Indignation et dégoût. Les militaires de la mission Sentinelle protègent au quotidien nos compatriotes du risque terroriste », a rappelé Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur.
Il attaque à tout-va
Selon le rapport de police, dont nous avons pris connaissance, Thomas P. s'est livré à d'importants actes de vandalisme toute au long de la journée. Lorsque les premiers heurts éclatent en marge de l'acte 13 des Gilets jaunes, vers 14 heures, il se trouve au boulevard Saint-Michel (Ve). Gilet jaune enfilé sur une tenue entièrement noire, le suspect porte un masque et des lunettes de protections à élastiques rouges qui lui cachent le visage. Il sort un marteau de son sac à dos et s'attaque aux vitres d'une banque Bred. « Disons différer notre interpellation au vu de la présence hostile de très nombreux manifestants », consignent les policiers.
C'est donc une surveillance discrète par des fonctionnaires en civil qui est mise en place. Toujours selon le rapport, Thomas P. est ensuite aperçu en train de casser la devanture en marbre d'une agence d'assurances pour constituer des projectiles qu'il lance ensuite sur les forces de l'ordre.
Systématiquement placé en tête de cortège, noyé au milieu d'autres casseurs, le jeune homme crie « des slogans hostiles à la police ». Son périple délinquant l'amène à s'en prendre à des caméras de vidéosurveillance puis à une voiture de police Golf stationnée près de la rue Pasteur (XVe) en lançant des barrières de chantier. Préférant ne pas prendre le risque de déclencher une émeute, les policiers renoncent à intervenir à plusieurs reprises et filment ses agissements.
Des dizaines de milliers d'euros de dégâts
À 15h43, rue des Volontaires, Thomas P. dérobe un ordinateur dans une enseigne Allianz et se met à le détruire sur le trottoir, sous les applaudissements de ses complices. Coups de pied, usage de marteau et de pied de biche, jets de trottinette en libre-service...
Une agence BNP et une concession Renault sont aussi prises pour cible. Six minutes plus tard, rue François-Bonvin, les policiers observent le jeune homme casser les vitres d'une Porsche noire garée et jeter un carton enflammé dans l'habitacle. Un véhicule de luxe qui appartient... au chef cuisinier Christian Etchebest.
Plus loin, il vole une sacoche abandonnée dans une BMW et déverse son contenu au sol. « Disons qu'il enlève régulièrement son gilet jaune lorsqu'il commet des dégradations afin de se fondre dans la masse », constatent les policiers. Arrivé rue Émile-Pouvillon (VIIe), Thomas P. pénètre dans une Honda grise, retire le frein à main et s'amuser à déplacer le véhicule.
RépondreSupprimerAprès quelques jets de projectiles sur les CRS, le voilà arrivé au secteur de la tour Eiffel. Il s'acharne au marteau sur les vitres de protection du monument. À 16h50, il s'approche de deux véhicules Vigipirate de l'opération Sentinelle positionnés, sans occupants, non loin. Les vitres ont déjà été brisées par d'autres casseurs. Thomas P. est repéré en train de « passer son corps » dans une des voitures. « Notons qu'il ressort de ce véhicule qui prend immédiatement feu », retranscrivent les policiers. Le véhicule est intégralement incendié.
Arrêté, il donne une fausse identité
Une heure plus tard, alors que le jeune homme jette un ultime pavé sur un véhicule de l'administration pénitentiaire, les CRS dispersent la foule près de l'avenue Georges V (VIIIe). Thomas P. lâche son sac à dos au sol et prend la fuite. Il est rattrapé à 17h55 par les policiers en civil dans une rue adjacente.
Aux fonctionnaires, il décline une fausse identité : Nicolas Verrier, né à Montauban (Tarn-et-Garonne). Le jeune homme de 25 ans s'appelle en réalité Thomas P. et il est connu de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) pour son appartenance à la mouvance anarcho-autonome. Déjà connu de la justice pour des dégradations, il est placé en garde à vue au commissariat du 13e arrondissement.
https://fr.sott.net/article/33460-Pendant-l-acte-XIII-la-police-suit-un-casseur-mais-ne-fait-rien
DICTATURE MONARCHIQUE ESPAGNOLE :
RépondreSupprimerEn Espagne, les touristes risquent la prison pour avoir dessiné sur la plage
07:53 11.02.2019
Désormais les amateurs de dessins sur le sable risquent d’avoir des problèmes à cause de leur passion. Les touristes des îles Canaries ont été avertis qu'ils recevraient d’importantes amendes ou même une peine de prison s'ils dessinent sur la plage ou posent des pierres pour écrire leurs noms car cela menace l’écosystème de l’archipel espagnol.
Sur l'île espagnole de la Grande Canarie les touristes risquent de se retrouver en prison pour un dessin sur le sable, une déclaration d'amour ou un cœur posés en pierres sur le sable, comme l'écrit The Sun.
Le fait est que les dunes de sable, qui occupent 400 hectares de la surface de l'île, sont considérées comme une partie importante de l'écosystème, une des curiosités de la réserve naturelle.
De nombreux touristes posent des pierres en écrivant leurs noms sur le sable, font des dessins et même sculptent des figures à taille humaine sur les plages. La police a ainsi découvert d'énormes croix faites de pierres volcaniques, de cercles de pierres, de gravures sur le sol, de graffitis sur des pierres, des cœurs géants et même des visages sculptés dans les rochers, selon la publication.
Les écologistes affirment que désormais les messages d'amour faits sur le sable de Maspalomas, ainsi que des dizaines de dessins, sont si grands qu'on peut les voir depuis l'espace sur les photos de Google Maps.
Les écologistes pensent que si les touristes continuent à faire leurs «œuvres d'art», la beauté naturelle des dunes de sable de l'île pourrait être perdue à jamais.
Toutes ces actions sont illégales et punies d'amendes et même d'emprisonnement si les délinquants sont attrapés, comme l'écrit le journal. L'amende atteint 600 euros et les contrevenants devront également payer le coût des travaux de restauration.
Les autorités locales ont annoncé le lancement d'une campagne de pédagogie visant à préserver l'environnement, puis elles ont promis de renforcer les sanctions et d'accroître le nombre de patrouilles.
- voir photos sur site :
https://fr.sputniknews.com/societe/201902111039984713-espagne-prison-amende-dessin-plage/
LES GRENADES CASSENT MÊME LES VITRES !
RépondreSupprimerLe mur de verre de la tour Eiffel vandalisé lors de l’acte 13 (vidéo)
07:22 11.02.2019
Les vitres de protection de la tour Eiffel ont été brisées sur le passage de la manifestation des Gilets jaunes qui a eu lieu dans le centre-ville de Paris ce samedi 9 février.
Le mur de verre de la tour Eiffel a été vandalisé ce samedi par des casseurs lors de la treizième journée de mobilisation des Gilets jaunes à Paris.
Pour contrer le risque d'attentats, un vaste mur de verre avait été installé autour de la tour Eiffel, qui donne sur le long du quai Branly côté Seine, et de l'autre côté, avenue Gustave-Eiffel, vers le Champ-de-Mars.
Sa hauteur est de 3,24 mètres et son épaisseur de 6,5 centimètres. L'ensemble du dispositif est pare-balles et anti-voiture-bélier. Des guérites vitrées vont également être installées.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés samedi 9 février en France pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de personnes qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse. Les estimations du nombre de personnes ayant participé aux manifestations dans toute la France varient de 51.400, selon le ministère de l'Intérieur, à 240.000, selon le syndicat France Police-Policiers en colère.
https://fr.sputniknews.com/france/201902111039984627-mur-verre-tour-eiffel-vandalise/
Interdiction du glyphosate : une décision sous influence ?
RépondreSupprimerLe glyphosate continue d’être apprécié des agriculteurs de par le monde, est autorisé partout par des autorités responsables et reste le pesticide le plus honni de l’écologisme militant.
Par Michel de Rougemont.
11 FÉVRIER 2019
Cet herbicide total est un outil très apprécié par tous les agriculteurs, c’est le produit phytosanitaire le plus utilisé.
Il est autorisé dans le monde entier car jugé satisfaisant sur tous les critères, pourtant sévères, de sûreté pour la santé humaine et celle de l’environnement.
Il est honni par tous les écologistes de la planète, qui veulent le voir interdit, comme d’ailleurs tous les pesticides de synthèse.
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC, en anglais IARC) a classé cette molécule comme « cancérogène probable » alors que les autres institutions ne tirent pas les mêmes conclusions, en particulier l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) à qui, suite aux controverses, la Commission européenne avait demandé une évaluation supplémentaire et indépendante.
Suite à des procès en cours aux USA, des correspondances internes de Monsanto, le fabricant original du glyphosate, ont été accessibles aux parties. On observe dans ces « Monsanto Papers » que cette entreprise et ses avocats font tout pour se défendre et protéger la valeur de leur produit.
Des scientifiques employés ou mandatés par Monsanto ont contribué à la publication de revues scientifiques au sujet de la carcinogénicité du glyphosate et qui ont été discutées de manière critique au CIRC. Il n’y a là rien d’anormal, les intérêts des uns étant connus des autres. Un fort lobbyisme est habituel et n’a rien de scandaleux, d’autant plus qu’il est au moins aussi intense de la part des ONG écologistes qui jouissent du soutien gratuit de media omniprésents et puissants.
De ces documents, il ressort aussi que le processus de décision du CIRC a été directement influencé par au moins une taupe écologiste et que, sans bonne raison, plusieurs études n’ont pas été retenues dans l’évaluation faite en 2015.
La taupe, un certain Dr Christophe Portier, était à l’époque employé à temps partiel de l’Environmental Defense Fund. Une semaine après la séance décisionnelle du CIRC, ce mercenaire a reçu un mandat et des honoraires juteux d’un cabinet d’avocat américain défendant des plaignants contre Monsanto.
Le journal Le Monde n’évoque que l’attitude insinuée comme répréhensible de l’industriel qui défend légitimement ses intérêts, alors que les turpitudes du CIRC et des lobbies écologistes ne le dérangent pas. Voilà un chevalier blanc au service d’on ne sait ni quoi ni qui, mais qui mène campagne contre le glyphosate, Monsanto et Bayer, les pesticides et l’humanité en général. En cela il est aidé par l’officielle France Télévisions et son « Envoyé spécial. Glyphosate comment s’en sortir » qu’heureusement je ne peux pas visionner depuis la Suisse et dont le titre même montre une position d’une parfaite objectivité.
Toute cette activité d’éboueur ne concerne bien sûr plus le fond du sujet. L’opinion publique est clairement manipulée dès lors que, faute de pouvoir apporter des arguments fondés sur la science, ce sont des campagnes angoissantes et diffamantes qui sont menées.
Le gouvernement français, ou peut-être seulement son président, milite pour une interdiction du glyphosate sans savoir pourquoi, contre ses propres experts, et sans même savoir comment. En Suisse une initiative a abouti : il faudra voter sur l’interdiction de pesticides de synthèse et l’importation de denrées alimentaires qui auraient été produites avec des pesticides de synthèse. C’est du populisme caractérisé, de l’écolo-populisme, aussi abject que tous les autres.
RépondreSupprimerPendant ce temps le glyphosate continue d’être apprécié des agriculteurs de par le monde, il est autorisé partout par des autorités responsables, il continue à ne pas être carcinogène et reste le pesticide le plus honni de l’écologisme militant.
https://www.contrepoints.org/2019/02/11/336904-interdiction-du-glyphosate-une-decision-sous-influence