EDF continue à soutenir le développement des énergies renouvelables éoliennes et solaires (via sa filiale EDF ENR) malgré de sévères avertissements de la Cour des comptes en 2018 sur la dérive des coûts.
Par Michel Gay.
8 FÉVRIER 2019
Dans son rapport annuel publié le 6 février 2019, la Cour des comptes suggère plus de cent cagnottes où puiser des ressources financières pour satisfaire les exigences de baisse des impôts et des taxes des Français (Gilets jaunes), notamment sur leurs factures d’énergies.
EDF EN LIGNE DE MIRE…
L’une d’entre elles serait la suppression de la quasi-gratuité (4% du tarif de base) de la fourniture de l’électricité aux 300 000 actifs et retraités d’EDF. La suppression de cette forme de revenu privilégié (dont le gain n’est pas soumis à l’impôt), cumulée à de nombreux autres avantages répertoriés par la Cour des comptes dans son dernier rapport, allégerait la facture des Français de presque… 3 milliards d’euro !
Faut-il voir dans ce cadeau défiscalisé, et dans les divers « avantages acquis » par le personnel d’EDF, un matelas de raisons pour lesquelles les syndicats défendent mollement leur outil de production, notamment nucléaire ?
DES COÛTS DE PLUS EN PLUS ÉLEVÉS
Ainsi, EDF continue à soutenir le développement des énergies renouvelables éoliennes et solaires (via sa filiale EDF ENR) malgré de sévères avertissements de la Cour des comptes en 2018 sur la dérive des coûts.
Il est vrai qu’il y a de juteuses subventions (et autres exonérations fiscales) à engranger (de 5000 € à 10.000 € !) en tondant la laine sur le dos de la majorité des Français !
Ces énergies renouvelables tant vantées seront ruineuses pour eux. Ils n’accepteront alors certainement plus de payer à « fonds perdus » pour délivrer une électricité « à un prix d’ami » à 300 000 actifs et retraités d’EDF. Aujourd’hui, cette acceptation des « privilèges » est subordonnée à une électricité parmi les moins chères d’Europe en « récompense » de cette performance.
UNE « ACCUMULATION D’AVANTAGES »
Cette « accumulation d’avantages » (selon le rapport de la Cour des comptes) pour les salariés d’EDF peut être comprise par les citoyens qui bénéficient d’un service de qualité et bon marché. Que des employés compétents au service d’un outil performant et productif soient bien rémunérés et reçoivent en retour certains avantages limités peut être accepté.
Mais que cette entreprise fournisse à l’avenir une électricité de plus en plus chère, susceptible de manquer par moment (« black-out ») au gré des vents et du soleil, alors la bienveillance sur les avantages tournera à l’aigreur contre des privilèges indus…
De plus, les écologistes au gouvernement veulent priver EDF d’un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros sur les prochaines décennies avec la fermeture (anticipée d’au moins une quinzaine d’années) de la centrale nucléaire amortie de Fessenheim qui fournit une électricité à bas coût.
Cette « confiscation » autoritaire sur l’autel d’un accord politique avec les « Verts » ne va pas améliorer les comptes d’EDF.
IL EST TEMPS DE RÉAGIR !
Les personnels aujourd’hui relativement passifs d’EDF devraient prendre garde et s’alarmer : dès que la poule nucléaire aux œufs d’or sera affaiblie, ils pourront dire adieu à la gratuité de l’électricité sous la pression d’une population en colère.
C’est maintenant qu’il convient de dénoncer la stupidité de l’affaiblissement de l’investissement dans la production nucléaire par effet d’éviction au profit d’énergies renouvelables ruineuses, fatales et intermittentes qui ne feront pas « le travail ».
UNE PPE EXTRAVAGANTE
La production des éoliennes et des panneaux solaires coûte chère, et de plus en plus. Des sommes colossales ont été, et seront engagées (dilapidées dans des impasses ruineuses ?) selon la dernière Programmation Pluriannuel de l’Énergie (PPE 2019 – 2028) :
« Pour l’électricité, la nouvelle PPE va conduire à engager 30 milliards d’euros de soutiens publics supplémentaires entre 2018 et 2028 (…), et ils s’ajouteront à des dépenses déjà programmées de 95 milliards d’euros.
Pour le gaz, 7 à 9 milliards d’euros de soutiens publics supplémentaires pourront être engagés entre 2018 et 2028 ».
Les Français n’ont pas fini de payer ces gabegies monstrueuses…
EDF conseillera alors certainement à ses salariés et à ses retraités de s’équiper d’éoliennes et de panneaux solaires puisque… le vent et le soleil sont, parait-il, gratuits !
Le personnel (et famille) de l'électricité de France a la gratuité de la consommation énergétique comme a le personnel ferroviaire de voyager gratis et du personnel volant de voler gratis (au frais des con-tribuables !)!
RépondreSupprimerGilets jaunes : le pays des droits de l’homme en pleine dérive autoritaire
RépondreSupprimerMême si les Gilets jaunes sont très divisés, parfois incohérents et surtout souvent moqués, il ne faut pas oublier qu’ils sont un véritable bug dans la matrice étatique.
Par Sabine Lula.
8 FÉVRIER 2019
Vous n’avez pas pu passer à côté. La France connaît depuis le 17 novembre 2018 un mouvement contestataire mené par la population, les Gilets jaunes. Dénigrés par les media et surtout le microcosme syndicaliste traditionnel, cela ne les empêche pas de se réunir et de revendiquer depuis maintenant douze semaines.
Mais passer du blocage de ronds-points pour protester contre une nouvelle taxe sur le carburant à une marche sur les principales métropoles françaises (et en particulier la capitale) a entraîné de nouvelles formes de répression réponses politiques. Les images parlent d’elles-mêmes : des mains arrachées par des grenades de dispersion, des manifestants éborgnés par des tirs de flash-ball, des discours politiques à côté de la plaque et sans écho et, pire que tout, Marlène Schiappa sur le plateau de « Balance ton Poste. »
LES DÉRIVES AUTORITAIRES D’EMMANUEL 1ER
Jupiter n’aime pas qu’on l’importune, surtout pendant les travaux visant à massacrer redécorer l’intérieur du palais présidentiel menés par sa femme. Alors que des Français de la France profonde osent ramener leurs pieds boueux et toquer gentiment à la porte d’un ministère, il n’en faut pas plus pour réveiller sa fougue de président jeune et dynamique, pour rappeler à « la base » quelle est sa juste place.
En plus de demander à ses forces de l’ordre d’utiliser massivement le gaz lacrymogène en réponse à l’embrasement de la capitale, ou encore l’arrestation et l’emprisonnement arbitraires et immédiats, le pouvoir redouble d’ingéniosité pour créer d’urgence de nouvelles législations ayant pour but de « ramener la paix, le calme et l’harmonie ».
Ainsi il est désormais encore plus difficile de manifester sans autorisation. Le jeune Hedi, manifestant dans l’Aude, l’a appris à ses dépens : il fut condamné à six mois de prison ferme, pour avoir relayé sur Facebook un message appelant à manifester près d’une raffinerie pétrolière (ce que le tribunal ne manqua pas de considérer comme « participation à une association de malfaiteurs »). Notons bien ça dans le guide du Petit Manifestant pour les nuls, les enfants : avant de manifester contre le pouvoir en place, veillez à bien demander l’autorisation dudit pouvoir en place.
Autre crime de lèse-majesté : cacher son visage lors d’émeutes. Certes cela correspond à une application plus ferme de la loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010, interdisant de dissimuler son visage dans les lieux publics. Mais ce qui auparavant conduisait à une simple amende peut aujourd’hui conduire à une garde-à-vue. Des mesures draconiennes qui témoignent de la fermeté dont peut faire preuve l’État.
DES VIOLENCES QUI INQUIÈTENT À L’INTERNATIONAL : LE NON-RESPECT DES DROITS DE L’HOMME DANS LE PAYS LES AYANT INVENTÉS
Le problème dans un monde moderne et surtout interconnecté, c’est qu’il est impensable que la situation interne d’un pays reste secrète. Les Gilets jaunes, ou Yellow Vest Protesters à l’international, inspirent un espoir à la population et une crainte à l’élite politique.
Mais le déploiement démesuré de la force par le gouvernement français commence à inquiéter les pays voisins, qui redoutent une dérive ultrasécuritaire du pays des Lumières : le Commissaire européen des Droits de l’Homme critique la France pour la violence de ses répressions, et l’organisation Euro Watchdog a officiellement lancé une enquête pour non-respect des droits de l’Homme.
RépondreSupprimerLes media étrangers comme Breitbart ou le New York Times semblent très intéressés par l’affaire des Gilets jaunes. Si pour beaucoup de pays étrangers le mouvement est perçu comme une énième plainte de ces insatisfaits perpétuels que sont les Français, la tournure que prennent les événements fait craindre à beaucoup des dérives ultrasécuritaires du pays des Droits de l’Homme, qui risquent à leur tour de déboucher sur des dérives ultra-autoritaires.
L’ORWELLIANISATION TOUJOURS PLUS FORTE DE LA POPULATION
La question est de savoir si au-delà des manifestations la population française serait à même de mettre en place de nouvelles actions pour réduire l’influence toujours plus écrasante de l’État.
La situation du pays est sombre : dette qui crève le plafond, recul des investissements, effondrement du capital social (au sens anthropologique du terme), « ensauvagement » de la nation avec une criminalité croissante, ce qui fut le terreau des Droits de l’Homme semble aujourd’hui au bord du naufrage.
La population française est depuis trop longtemps sous la coupe d’un État en obésité morbide, boulimique. État qui tient depuis longtemps le rôle de Big Brother de 1984. La majorité des gens s’en accommodent, malgré les politiques toujours plus liberticides qu’il mène.
En conséquence, ceux qui ne supportent pas de vivre dans une seconde URSS (preuve en est la volonté de Macron de nationaliser une partie de la presse) prennent le large. Ainsi, la France connaît un véritable Brain Drain, avec près de sept jeunes actifs français sur dix qui désirent s’établir à l’étranger. Ce qui nous reste ? Des Juliette la Bloqueuse, des marxistes en herbe et une idiocratie galopante. À n’en pas douter, l’avenir s’annonce radieux.
Alors même si les Gilets jaunes sont très divisés, parfois incohérents et surtout souvent moqués, il ne faut pas oublier qu’ils sont un véritable bug dans la matrice étatique. Malgré la violence des répressions, ils sont le reflet d’une situation gangrenée depuis quarante ans. Nous sommes à n’en pas douter dans une période de bascule. À nous de décider si nous voulons qu’elle penche vers la liberté, ou si nous la laisserons nous faire sombrer dans un autoritarisme indéniablement En Marche.
https://www.contrepoints.org/2019/02/08/336698-gilets-jaunes-le-pays-des-droits-de-lhomme-en-pleine-derive-autoritaire
(...) Autre crime de lèse-majesté : cacher son visage lors d’émeutes. (...)
SupprimerEnfin la burqa interdite en France !
Peut-on considérer l’information comme un bien public ?
RépondreSupprimerLe Président Macron semble avoir une bien curieuse idée de la nature de l’information et de la manière dont elle doit être contrôlée. Lorsque le « Ministère de la Vérité » menace de passer de la fiction à la réalité.
Par Johan Rivalland.
7 FÉVRIER 2019
Devant un petit comité de journalistes qui en sont restés pantois, notre président a tenu très récemment des propos bien étranges. Devisant sur l’un des grands sujets du moment – la nature de l’information, le caractère de plus en plus relatif de ses sources et la qualité de celles-ci, dont les fameuses fake news — il a qualifié l’information de bien public. Mais il est surtout ensuite allé bien plus loin…
L’INFORMATION, UN BIEN PUBLIC ?
Là où on peut, à juste titre, mesurer l’importance de la qualité de l’information, du rôle éthique qui doit être celui des journalistes, et des conséquences que peut avoir la circulation étendue d’informations fausses, on peut s’interroger sur l’idée d’information comme bien public.
Doit-on considérer par là que l’information est un bien dont l’accès est libre et sans restriction (comme la respiration de l’air, l’absorption de quelques gorgées d’eau d’un ruisseau, la fréquentation d’un lieu de promenade ouvert à tous) ? Ou entend-on par là un accès en échange par exemple d’une redevance ou du paiement d’une somme d’argent (comme pour une chaîne publique ou un journal en kiosque) ?
Qu’il y ait paiement ou non, l’idée est a priori que l’on pense à un bien en théorie accessible à tous. Si tel est bien le cas, on peut alors se demander comment doit être géré un bien qui est accessible à tous, mais dont la nature particulière fait que de nombreux risques de désordre existent à partir du moment où la recherche de vérités ou, tout au moins, d’informations fiables, devient difficile et est susceptible d’avoir une incidence vive sur les comportements.
UN PROBLÈME QUI N’EST PAS NOUVEAU
On sait que la circulation de l’information est une chose délicate et non exempte de manipulations en tous genres (mensonges, propagande, déformation de la réalité, amplification de phénomènes, etc.). Tout au long de l’histoire de l’humanité, des individus, des États, des puissances, en ont usé et abusé avec des intentions pas toujours très saines. Ainsi que l’avait, par exemple, étudié Vladimir Volkoff à travers sa Petite histoire de la désinformation. Il y évoquait d’ailleurs l’action sur « l’opinion publique », ce qui pourrait nous rapprocher de notre questionnement sur l’idée de bien public.
D’autres auteurs – et non des moindres – ont également établi le constat d’une situation paradoxale où l’information n’a jamais été aussi abondante et accessible, et où pourtant les convictions irrationnelles n’ont pour ainsi dire jamais été aussi fortes. C’est le cas de Jean-François Revel dans son ouvrage bien nommé La connaissance inutile, où il posait la question suivante :
Comment expliquer la rareté de l’information exacte dans les sociétés libres, d’où ont disparu en grande partie les obstacles matériels à sa diffusion, si bien que les hommes peuvent aisément la connaître s’ils en sont curieux ou simplement s’ils ne la repoussent pas ?
Or, il est un fait que l’hostilité, voire le rejet, de la connaissance peut aller jusqu’à susciter des polémiques étonnantes et des attaques haineuses à l’encontre de certains auteurs, ou même dériver jusqu’à des comportements de type schizophréniques ou régressifs au-delà de ce qu’on pourrait imaginer.
UN DANGER POUR LA DÉMOCRATIE ?
RépondreSupprimerL’enjeu est également démocratique puisque – et c’est l’un des grands sujets d’actualité – on sait que les théories du complot ont tendance à pulluler, amplifiées par l’effet internet et la puissance de diffusion des réseaux sociaux. À tel point que Gérald Bronner a, à travers ses nombreux ouvrages, disséqué les ressorts et mécanismes de la fausse information, pouvant conduire à ce qu’il a appelé La démocratie des crédules. Il y présente la puissance des mythes et leur influence forte sur les comportements humains, parfois collectifs :
En effet, ces mythes sont fondés sur un effet de dévoilement très satisfaisant pour l’esprit, un sentiment proche de ce que nous ressentons lorsque nous découvrons la solution d’une énigme (…) Par ailleurs, celui qui fait sien le mythe du complot a le sentiment d’en savoir davantage que le quidam et d’être donc moins naïf que lui. De là, il n’est pas toujours aisé de le convaincre de l’inanité de ses arguments, car il voit vite son interlocuteur comme le médiateur d’une doctrine officielle qu’il entend combattre.
Et c’est bien là qu’intervient la discussion d’Emmanuel Macron avec les journalistes qu’il recevait. Comment éviter que l’on se trouve – de plus en plus – dans des dérives telles que la parole de monsieur Tout le monde acquiert le même poids que celle de journalistes, d’experts, de scientifiques, de spécialistes de certaines questions ?
Une problématique que posaient déjà en quelque sorte, parfois maladroitement – donnant lieu à diverses interprétations — Pierre Cahuc et André Zylberberg, à travers leur ouvrage Le négationnisme économique. Reposant sur trois piliers – l’ethos, le pathos et le logos – les auteurs déploraient le manque d’équilibre entre les types d’invités sur les plateaux d’émissions de débats, aboutissant à une surenchère médiatique dans le registre de l’émotion, du spectacle et des arguments fallacieux, les chaînes organisant ces débats recherchant, bien entendu, un certain niveau d’audimat.
Quand ce n’est pas un autre cirque médiatique qui est organisé pour le plus grand plaisir de spectateurs et sous couvert de Grand débat, comme on l’observe également depuis quelques temps. Reconnaissons à notre président la légitime préoccupation qui consiste à se poser, dans ces conditions, la question de la validité de l’information telle qu’elle a de plus en plus tendance à circuler. Surtout lorsque, comme l’écrivait Jean-François Revel, les mécanismes en œuvre sont particulièrement complexes :
L’obstacle à l’objectivité de l’information, en démocratie, n’est plus ou très peu la censure, ce sont les préjugés, la partialité, les haines entre partis politiques et familles intellectuelles, qui altèrent et adultèrent les jugements et même les simples constatations. Plus encore parfois que la conviction, c’est la crainte du qu’en-dira-t-on idéologique qui tyrannise et qui bride la liberté d’expression. Ce qui paralyse le plus, quand la censure a cessé d’exister, c’est le tabou.
DOIT-ON RÉINSTAURER LA CENSURE ?
À propos de censure, est-il bien certain qu’elle ait disparu ? Et n’assiste-t-on pas, au contraire, à une tentation de sa résurgence ? Et c’est là que cet article veut en venir.
Car notre président, face aux journalistes, partant de l’idée que l’information est un bien public (même lorsqu’elle provient d’entreprises privées), estime du rôle de l’État d’en assurer la neutralité. Oui… vous avez bien lu ! Et donc, afin de s’en assurer, propose… de financer des structures qui seraient chargées d’y veiller. Des journalistes – sortes de gardiens du temple – seraient alors subventionnés (fonctionnarisés ?), avec pour rôle impérieux de contrôler la validité de l’information. On a peine à y croire.
UN MINISTÈRE DE LA VÉRITÉ ?
RépondreSupprimerEt c’est là que le journaliste de l’hebdomadaire Le Point dont l’article est en référence dans le premier lien tout en haut de cette page, a la bonne idée de se référer à Georges Orwell et son 1984. On est en pleine fiction : irait-on jusqu’à créer une sorte de ministère de la Vérité ? En vertu de quoi l’État se mettrait-il à contrôler l’une des libertés les plus précieuses de l’être humain, la liberté d’expression ?
Mais voilà… Comme le remarque à juste titre Nicolas Lecaussin dans un article sur la loi contre les fake news :
En quoi les avantages accordés par l’État seraient-ils moins dangereux pour la fiabilité de l’information que les rémunérations données par des tiers ?
Tout en relevant qu’un certain nombre de journaux sont déjà subventionnés et bénéficient d’avantages fiscaux… Jusqu’à faire croire en la défense de ce qui se présente bien plutôt comme un faux pluralisme.
LES JOURNALISTES (D’ÉTAT) AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON ?
En quoi les journalistes subventionnés d’aujourd’hui, ou semi-fonctionnaires de demain (?), pourraient-ils être considérés comme des garants d’une information fiable ? Ne constate-t-on pas déjà régulièrement qu’ils ne sont pas toujours – loin de là – neutres dans leur approche de l’information ? N’ont-ils pas tendance – et l’erreur est humaine, car il ne s’agit pas nécessairement de mauvaise foi – à informer et désinformer, à l’instar de ce que tente de démontrer Ingrid Riocreux lorsqu’elle évoque la fabrique du consentement ? De même, Gérald Bronner, déjà cité plus haut, note que :
Tous ces errements médiatiques ne révèlent pas plus que ceci : les journalistes et les commentateurs en général, sont des hommes comme les autres. Ils sont victimes d’illusions mentales et contaminés par des enjeux idéologiques, mais cette fragilité habituelle de l’esprit humain est amplifiée par l’urgence à délivrer une information à laquelle les contraint le monde médiatique.
ÉVITER TOUTE DÉRIVE AUTORITAIRE
Nous n’en sommes plus à l’époque de l’ORTF. Encore moins de l’Union soviétique et sa Pravda (comme l’évoque le journaliste du Point). Pas plus que nous ne sommes dans un pays contrôlé comme la Chine. Les technologies sont là, l’information – quelle que soit sa nature — circule vite. Cela ne va pas sans poser des problèmes. Mais pour autant, doit-on en passer par des solutions extrêmes ? Mesure-t-on bien toutes les implications d’idées aussi stupéfiantes que celle qu’a étonnamment évoquée le Président à ces journalistes ?
Je ne sais quelle mouche l’avait piqué lorsqu’il a émis cette idée, comme il a tendance à en émettre d’autres ces temps-ci, mais je ne peux croire un seul instant que tout ceci soit bien sérieux et que l’on pourrait s’acheminer vers de telles dérives.
Face à cette tentation autoritaire, n’est-il pas plutôt souhaitable d’en passer par l’argumentation, encore et encore, par le débat, ou encore par des initiatives intéressantes (à l’image de ce que propose l’Université Paris Descartes à l’ensemble de la communauté des chercheurs, professeurs et étudiants, mais même au-delà, en créant un cahier spécial destiné à argumenter en réponse aux attaques portées à l’esprit scientifique à travers les « fake news ») ? C’est bien là une démarche plus saine que de prétendre contrôler la liberté d’expression et risquer d’aboutir – on peut le craindre – à des esprits qui se braquent plus que jamais et des révoltes encore accentuées contre un pouvoir qui ne pourrait alors qu’inspirer davantage de méfiance et de perte de confiance.
https://www.contrepoints.org/2019/02/07/336556-peut-on-considerer-linformation-comme-un-bien-public
Supprimer(...) UN DANGER POUR LA DÉMOCRATIE ? (...)
UN DANGER POUR LA DÉMOCRATIE A VENIR !
Les Français, croient-ils au grand débat national ? Un sondage révèle leur désengagement
RépondreSupprimer07:30 08.02.2019
Alors qu’Emmanuel Macron a promu la tenue du grand débat national, il s’est avéré que moins d’un tiers des Français comptait y participer. En effet, la plupart des citoyens estiment qu’il n’aboutira pas «à des mesures utiles pour le pays» et se prononcent en faveur d’un référendum, selon un sondage Odoxa diffusé jeudi 7 février.
Depuis le 15 janvier, le grand débat national bat son plein en France, Emmanuel Macron enchaînant les rencontres avec des élus pour trouver une réponse à la crise des Gilets jaunes.
Cependant, d'après un récent sondage Odoxa diffusé jeudi 7 février, les Français se montrent plutôt sceptiques quant aux mesures proposées par le Président.
Ainsi, 72% des Français affirment ne pas vouloir participer au grand débat national. Dans le même temps, la majorité des citoyens (67%) estiment qu'il ne pourra pas mener «à des mesures utiles pour le pays».
Par exemple, 74% des personnes interrogées ne croient pas que le débat soit organisé «de façon indépendante» du pouvoir. Encore plus de Français (75%) sont d'avis que d'ailleurs, l'initiative de l'Élysée ne permettra pas «d'appréhender tous les sujets».
Dans le même temps, une majorité (55%) s'est prononcée en faveur de l'organisation d'un référendum le même jour que les élections européennes, qualifiant cela de «bonne idée» qui rendrait possible «de tirer vite des conclusions concrètes du grand débat».
Le sondage a révélé que l'écrasante majorité des Français interrogés (71%) souhaitent qu'un plébiscite porte «sur les mesures sur le pouvoir d'achat (smic, retraites)», 39% des personnes sondées désirant que le référendum aborde «les mesures fiscales (rétablissement de l'ISF, plafonnement des niches fiscales)». Un quart des Français juge nécessaire d'évoquer les mesures «en rapport avec l'immigration» ainsi que les mesures liées à la représentation et aux élections (proportionnelle, cumul, vote blanc). De plus, 24% des personnes ayant pris part au sondage veulent qu'un référendum porte sur les questions de l'environnement et de l'écologie.
Le sondage Odoxa a été mené en ligne les 6 et 7 février auprès de 1.003 personnes âgées de plus de 18 ans, d'après la méthode des quotas. La marge d'erreur est estimée entre 1,4 et 3,1 points.
Le Président français a proposé un grand débat national consacré à quatre sujets —la fiscalité, l'organisation de l'État, la transition écologique et la citoyenneté- en réponse au mouvement des Gilets jaunes qui agite la France depuis novembre 2018.
Le grand débat a débuté le 15 janvier et doit s'achever le 15 mars.
https://fr.sputniknews.com/france/201902081039948813-grand-debat-france-sondage/
Quand les français apprendront qu'il y a (depuis peu) plus de 100 millions d'habitants en France et en âge de voter...
SupprimerAucune société complexe ne peut être socialiste
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 02/07/2019 - 23:25
Ecrit par Kai Weiss via l’Institut américain de recherche économique,
Les mouvements autoritaires, de gauche comme de droite, sont à nouveau en hausse dans le monde entier. À une époque où le processus de destruction créatrice se déroule plus rapidement que jamais, les gens recherchent de l'aide, afin que quelqu'un puisse enfin donner un sens au chaos supposé et rétablir l'ordre dans la vie. Ainsi, beaucoup se sont tournés vers des leaders forts dans leur quête de stabilité, en particulier dans les pays occidentaux.
Comme Donald Trump l'a noté dans son discours sur l'état de l'Union, certaines personnes appellent même au socialisme, malgré une longue histoire de terribles échecs et du mal.
«Ce soir, a-t-il déclaré, nous renouvelons notre détermination à ce que l'Amérique ne soit jamais un pays socialiste.»
En effet, aucune société complexe ne peut être.
L’un des grands penseurs du XXe siècle, Friedrich A. von Hayek, a toujours méprisé de tels systèmes de planification économique descendants. Des œuvres comme son plus populaire, The Road to Servfdom, reprochent fortement à de tels systèmes autoritaires, et son concept de l'ordre spontané, peut-être le plus significatif de ses nombreuses idées novatrices, offre une vision alternative d'un ordre qui n'existe pas lorsqu'un homme fort est en place.
L'un de ses essais moins connus, "Kinds of Order in Society", paru en 1981, jette une lumière supplémentaire sur la conception de Hayek en différents ordres et explique comment la recherche de la sécurité par un grand gouvernement restera toujours infructueuse.
Selon Hayek, un ordre quelconque est évidemment nécessaire dans la société:
"Une absence complète d'un ordre ne peut être sérieusement maintenue."
N'avoir aucun ordre, cela mènerait au chaos. Mais quel type d’ordre convient le mieux pour coordonner des millions d’activités par jour «est le problème central de la théorie sociale et de la politique sociale».
Ordre, deux genres
Il y a deux types d'ordre.
L'une est celle de l'ordre spontané, ou polycentrique, «qui, bien qu'il soit le résultat d'une action humaine, n'a pas été créé par des hommes arrangeant délibérément les éléments dans un modèle préconçu».
Dans l’autre, l’organisation, «les relations entre les parties» sont au contraire arrangées «selon un plan préconçu» par un planificateur central.
Alors que la plupart des gens pensent que les activités ordonnées sont le résultat d'un tel planificateur, une grande partie de l'ordre «dont nous parlons ne le fait cependant pas». En effet, une grande partie de ce que nous prenons pour acquis n'est pas ordonnée délibérément, comme le monde de la physique ou de la biologie. Pourtant, même dans les phénomènes sociaux, l'ordre spontané est clairement actif, comme dans le langage, où le fait que les phénomènes sociaux «possèdent un ordre que personne n'a délibérément conçu et que nous devons découvrir, est maintenant généralement reconnu».
Cependant, dans le domaine des sciences sociales, que ce soit en politique, en économie ou en culture, le concept d'organisation, d'un cerveau dirigeant la vie, domine encore souvent dans les cœurs et les esprits. C’est néanmoins dans les affaires humaines que nous trouvons les exemples les plus impressionnants d’ordre spontané, tels que le marché.
RépondreSupprimerSelon Hayek, la division du travail sur laquelle repose notre système économique est le meilleur exemple d’un tel ordre renouvelé quotidiennement. Dans l'ordre créé par le marché, les participants sont constamment incités à réagir à des événements qu'ils ne connaissent pas directement. "En effet, le système de marché est" un ordre qui consiste en l'adaptation de multiples circonstances que personne ne peut connaître complètement."
Sur le marché mondial d’aujourd’hui, les mécanismes de coordination tels que le système de prix ont évolué spontanément et, bien que personne ne soit en charge, des milliards et des milliards de transactions et d’interactions se déroulent toujours de manière presque parfaite. Il est tentant de penser que quelqu'un en est responsable, ne serait-ce qu'une main invisible. Mais les commandes spontanées ne se produisent pas seulement sur le marché, mais dans la vie sociale en général. En effet, de nombreuses règles sociales, mœurs, habitudes et traditions évoluent dans un tel processus ascendant.
Cela ne signifie pas qu'aucun type d'ordre délibérément créé n'est nécessaire. Bien que la règle de droit, les règles générales et absolument nécessaires d'une société, puissent également exister spontanément, elles doivent être appliquées d'une manière ou d'une autre. Cet État de droit ne doit pas régir les moindres détails de la société, mais simplement créer le cadre dans lequel l'ordre spontané peut exister et se dérouler et qui laisse "l'individu créer sa propre position". Pour Hayek, cette organisation semble être le Dans cet essai, il laisse la porte ouverte à toute organisation capable de faire respecter la loi (si elle a cette capacité, peut-être aussi une autre institution sociale pourrait-elle remplir cette fonction).
Ce qui serait une grave erreur, cependant, c'est si nous mettons trop de confiance dans cette organisation et comptons sur cette institution pour entraver activement le processus de commande spontané. Dans les sociétés tribales primitives, il peut être «concevable que toutes les activités soient régies par un seul esprit». Mais dans les sociétés qui vont au-delà de cela, l’approche organisationnelle se heurtera rapidement à ses frontières, ne serait-ce que pour la seule raison qu’un seul esprit contrôler toutes les activités dans cette société.
«Il n’existe pas de société totalement planifiée, d’une complexité quelconque.»
La société moderne est si complexe et globale aujourd'hui pour la simple raison qu'elle "ne dépendait pas de l'organisation, mais était devenue un ordre spontané".
À bas Ordnungsgestaltung
Ceux qui exigent un gouvernement qui planifie activement les affaires humaines parce que la vie sociale est devenue trop complexe aujourd'hui pour être laissé seul commettent une erreur fatale. Hayek écrit: «Le fait est que nous ne pouvons conserver un ordre d’une telle complexité que si nous le contrôlons non pas par la méthode de la« planification », c’est-à-dire par des ordres directs, mais au contraire par la formation d’un ordre spontané sur les règles générales. "
Agir autrement, en exigeant l'approche allemande de l'Ordnungsgestaltung (c'est-à-dire la création d'un ordre), ne conduirait qu'à une catastrophe à long terme. Cette conception du droit «est la conception qui prévaut dans les États totalitaires» et, bien que ceux qui exigent la création d'un ordre puissent ne pas préconiser le totalitarisme eux-mêmes, ils le comprendront peut-être encore tôt ou tard.
Ainsi, la conception de Hayek de l’ordre spontané, complétée dans une faible mesure par une organisation fournissant un cadre général, est un argument contre l’autoritarisme, en particulier aujourd’hui, alors que la société est devenue encore plus complexe et donc plus compliquée, planification encore plus utopique. Mais pas seulement cela: l'ordre spontané est aussi un argument important en faveur de la liberté.
RépondreSupprimerComme l'écrit Hayek lui-même: «Dans le domaine social, cela a servi de fondement à un argument systématique en faveur de la liberté individuelle».
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-07/no-complex-society-can-be-socialist
(...) Selon Hayek, un ordre quelconque est évidemment nécessaire dans la société:
Supprimer"Une absence complète d'un ordre ne peut être sérieusement maintenue."
N'avoir aucun ordre, cela mènerait au chaos. (...)
Kai Weiss est incapable de parler de Démocratie et incapable de citer la Suisse !
UE: à fond d'orwell
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 02/08/2019 - 02:00
Écrit par Judith Bergman via le Gatestone Institute,
Le problème est que cette noble initiative est une organisation qui censure depuis plusieurs années déjà la liberté d'expression en Europe.
Les directives du manuel stipulent que les journalistes doivent: "Veillez à ne pas stigmatiser davantage des termes tels que" musulman "ou" islam "en les associant à des actes particuliers ... Ne laissez pas les extrémistes prétendre avoir agi" au nom de l'islam " Mettez en surbrillance ... la diversité des communautés musulmanes ... où il est nécessaire et d'actualité de signaler des commentaires haineux contre des musulmans, négociez l'information ". En d'autres termes, les directives demandent aux journalistes de désinformer le public.
C'est la même Commission européenne qui a exprimé récemment sa désapprobation du retrait de l'Autriche du "Pacte mondial pour la migration sûre, ordonnée et régulière" des Nations unies. Le Pacte stipule que les médias qui ne soutiennent pas le programme de migration des Nations Unies ne seront pas éligibles au financement public. En quoi cela consiste-t-il à "respecter pleinement les principes fondamentaux de l'Europe en matière de liberté d'expression, de presse libre et de pluralisme"?
L'UE a lancé un plan d'action global contre la désinformation. Selon un récent communiqué de presse de la Commission européenne, son objectif est apparemment de "protéger ses systèmes démocratiques et ses débats publics et dans la perspective des élections européennes de 2019 ainsi que d'un certain nombre d'élections nationales et locales qui se dérouleront dans les États membres d'ici 2020".
En juin 2018, les dirigeants des États membres de l'UE s'étaient réunis au Conseil européen et avaient invité la Commission européenne à "présenter ... un plan d'action avant décembre 2018 contenant des propositions spécifiques pour une réponse coordonnée de l'UE au défi de la désinformation ...". est ce plan d’action que la Commission a présenté au public le 5 décembre.
Le plan d'action se concentre sur quatre domaines:
Détection améliorée de la désinformation (la Commission européenne a consacré 5 millions d'euros à ce projet et s'attend apparemment à ce que les États membres contribuent également au niveau national).
Réponse coordonnée - les institutions de l'UE et les États membres mettront en place un système d'alerte rapide "pour faciliter le partage des données et l'évaluation des campagnes de désinformation". Le système d'alerte rapide sera mis en place d'ici mars 2019 et "sera complété par un renforcement supplémentaire des ressources nécessaires".
Les plateformes en ligne et l'industrie sont appelées à assurer "la transparence de la publicité politique, en intensifiant les efforts pour fermer les faux comptes actifs, en étiquetant les interactions non humaines (messages transmis automatiquement par des" robots ") et en coopérant avec des vérificateurs de faits et des chercheurs universitaires pour détecter la désinformation campagnes et de rendre le contenu factuel plus visible et plus répandu "conformément au Code de pratique contre la désinformation signé précédemment.
Sensibilisation et autonomisation des citoyens: outre les "campagnes de sensibilisation ciblées", les "institutions de l'UE et les États membres encourageront l'initiation aux médias par le biais de programmes spécifiques. Un soutien sera apporté aux équipes nationales multidisciplinaires de vérificateurs de faits indépendants et de chercheurs afin de détecter et de révéler la désinformation. campagnes sur les réseaux sociaux. "En 2018, les citoyens ne sont soudainement plus "familiarisés avec les médias" et ont besoin d'être "responsabilisés" pour se faire dire comment et quoi penser.
RépondreSupprimerComme il est dit plus haut, le plan d'action repose sur le code de pratique sur la désinformation, introduit précédemment, que les géants de la technologie en ligne - Facebook, Google, Twitter et Mozilla - ont signé en octobre 2018. Le code de pratique est nécessaire, parce que, selon le commissaire de l'Union européenne pour la sécurité, Sir Julian King:
"La militarisation de fausses informations et de désinformations en ligne constitue une menace sérieuse pour la sécurité de nos sociétés. La subversion de canaux de confiance pour colporter des contenus pernicieux et conflictuels nécessite une réponse lucide basée sur une transparence accrue, la traçabilité et la responsabilité. Les plates-formes Internet ont rôle vital à jouer pour contrer les abus de leurs infrastructures par des acteurs hostiles et pour assurer la sécurité de leurs utilisateurs et de la société. "
En septembre, la commissaire à l'économie et à la société numériques, Mariya Gabriel, a déclaré ce qui suit:
«C’est la première fois que le secteur s’est mis d’accord sur un ensemble de normes d’autoréglementation pour lutter contre la désinformation dans le monde, sur une base volontaire. Le secteur s’engage dans un large éventail d’actions, allant de la transparence de la publicité politique à la fermeture des faux la comptabilité et la démonétisation des fournisseurs de désinformation, et nous nous en félicitons.Ces actions devraient contribuer à une réduction rapide et mesurable de la désinformation en ligne.A cette fin, la Commission accordera une attention particulière à sa mise en œuvre effective.
"Le code de pratique devrait contribuer à une campagne en ligne transparente, juste et digne de confiance avant les élections européennes de printemps 2019, tout en respectant pleinement les principes fondamentaux de l'Europe en matière de liberté d'expression, de presse libre et de pluralisme."
Selon Andrus Ansip, vice-président responsable du marché unique numérique, le code de pratique et le plan d'action contre la désinformation visent à "protéger nos démocraties contre la désinformation. Nous avons assisté à des tentatives d'ingérence dans les élections et les référendums, avec des preuves La Russie comme source principale de ces campagnes ".
Federica Mogherini, responsable de la politique étrangère de l'UE, a déclaré:
"Il est de notre devoir de protéger cet espace et de ne permettre à personne de répandre une désinformation qui alimente la haine, la division et la méfiance à l'égard de la démocratie."
Cela semble noble: l'UE veut protéger les citoyens contre les "fausses informations" et contre l'ingérence des processus étrangers nationaux et européens dans les processus démocratiques de puissances étrangères telles que la Russie.
RépondreSupprimerLe problème est que cette noble initiative a été lancée par une organisation qui censure déjà les discours en Europe depuis plusieurs années, ce qui rend difficile la compréhension de ces intentions déclarées. C’est après tout la Commission européenne qui, en mai 2016, a convenu avec Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft d’un "Code de conduite sur la lutte contre le discours de haine en ligne illégal en ligne" (Google+ et Instagram ont également rejoint le Code de conduite en janvier 2018).
Le code de conduite engage les entreprises de médias sociaux à examiner et à supprimer, dans les 24 heures, le "discours de haine illégal". Selon le code de conduite, lorsque les entreprises reçoivent une demande de suppression de contenu, elles doivent "évaluer la demande par rapport à leurs règles et directives de la communauté et, le cas échéant, à leur législation nationale relative à la lutte contre le racisme et la xénophobie ...". les géants des médias agissent comme des censeurs volontaires au nom de l'Union européenne.
Outre le code de conduite, l'UE organise plusieurs initiatives visant à renforcer la censure. Récemment, par exemple, l'UE a lancé un appel à propositions de recherche sur la manière de "surveiller, prévenir et combattre les discours de haine en ligne". Il sponsorise également des projets qui "guident" les journalistes sur ce qu'il faut écrire: dans le cadre du programme Droits, égalité et citoyenneté (REC) de l'UE, l'UE a financé la publication d'un manuel contenant des lignes directrices à l'intention des journalistes sur l'écriture des migrants et des migrations. Les lignes directrices font partie du projet RESPECT WORDS - également financé par l'UE - qui vise à promouvoir la qualité de l'information sur les migrants et les minorités ethniques et religieuses en tant qu'outil indispensable dans la lutte contre la haine ". Les directives du manuel stipulent entre autres que les journalistes doivent:
"Veillez à ne pas davantage stigmatiser des termes tels que" musulman "ou" islam "en les associant à des actes particuliers ... Ne laissez pas les" affirmations d'actes extrémistes "au nom de l'islam" sans opposition ... la diversité des communautés musulmanes ... où il est nécessaire et d'actualité de signaler des commentaires haineux contre des musulmans, médiatisez l'information. Mettez au défi tous les faux postulats sur lesquels reposent de tels commentaires ".
En d'autres termes, les directives demandent aux journalistes de désinformer le public. Comment donc devrait-on logiquement réagir à un "plan d'action contre la désinformation" parrainé par l'UE?
Enfin, c’est la même Commission européenne qui a récemment exprimé sa désapprobation du retrait de l’Autriche du "Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières" de l’ONU. Le Pacte stipule que les médias qui ne soutiennent pas le programme de migration des Nations Unies ne seront pas éligibles au financement public. En quoi cela consiste-t-il à "respecter pleinement les principes fondamentaux de l'Europe en matière de liberté d'expression, de presse libre et de pluralisme" ?
À l'heure où ce nouveau plan d'action contre la désinformation est mis en œuvre, l'Europe devrait s'attendre à davantage de censure.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-07/eu-going-full-orwell
HAÏTI - MANIFS SUR FOND DE VIE CHÈRE ET DE CORRUPTION
RépondreSupprimerDes milliers d'Haïtiens ont défilé jeudi contre l'inflation et la mauvaise gestion des dépenses publiques. Deux personnes ont été tuées.
08.02.2019
HAÏTI: ENTRE CRISE POLITIQUE ET HUMANITAIRE
Le nouveau président haïtien a été élu, le 27 novembre 2016. Jovenel Moïse a appelé à l'unité nationale.
Au moins deux personnes sont mortes jeudi au cours de manifestations ayant rassemblé en Haïti plusieurs milliers de personnes, qui protestaient contre l'inflation galopante et exigeaient le départ du président Jovenel Moïse après la publication d'un rapport édifiant sur la mauvaise gestion des dépenses publiques.
«Cela fait deux ans que Jovenel nous promet de remplir nos assiettes, moi je ne mange pas des mensonges», s'est énervé un manifestant, Josué Louis-Jeune, à Port-au-Prince. «Ce président n'est qu'un bluffeur, il doit partir», a-t-il ajouté.
Deux personnes ont été tuées au cours de cette journée de manifestation nationale, selon le bilan partiel dressé par le gouvernement jeudi soir. Lors d'une conférence de presse, Gary Desrosiers, porte-parole de la police nationale d'Haïti (PNH) a également précisé que 14 policiers avaient été blessés, principalement par des jets de pierres.
Dévaluation accélérée
Dans la capitale, plusieurs véhicules ont été brûlés par des manifestants qui ont aussi tenté, en vain, d'incendier une station essence. De violentes échauffourées ont vu s'affronter des opposants les plus radicaux aux policiers, qui ont fait un large usage de grenades lacrymogènes et, à plusieurs reprises, tiré à balles réelles en l'air pour disperser la foule.
Déjà fragilisée par une inflation à plus de 15% depuis deux ans, l'économie haïtienne plonge à cause d'une dévaluation accélérée de la monnaie nationale, la gourde, face au dollar américain, ce qui augmente d'autant les prix des produits de première nécessité, majoritairement importés.
«On n'en peut plus de ce marasme économique: on n'a pas d'électricité, pas de sécurité et maintenant les vendeurs de farine et de pain ont décidé de fermer leurs portes à cause de l'inflation. Donc on s'approche à nouveau d'émeutes de la faim» s'est inquiété Ulrich Louima en tête du cortège de Port-au-Prince.
Gestion calamiteuse
La semaine dernière, la Cour supérieure des comptes a publié un rapport d'audit édifiant sur la gestion calamiteuse et les possibles détournements des fonds prêtés depuis 2008 par le Venezuela à Haïti pour financer son développement économique et social.
Une quinzaine d'anciens ministres et hauts fonctionnaires sont épinglés. De même qu'une entreprise dirigée à l'époque par l'actuel président Jovenel Moïse, identifiée comme bénéficiaire de fonds pour un projet de construction d'une route sans signature de contrat.
Le président «doit se mettre à la disposition de la justice pour qu'il puisse dire au peuple de quoi il en est», a expliqué Pascale Solages, une citoyenne mobilisée dans un mouvement qui réclame la transparence dans la gestion de ce fonds d'aide vénézuélien. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/manifs-fond-vie-chere-corruption/story/10116288
FRANCE - GHOSN A BIEN BÉNÉFICIÉ D'UN CADEAU PERSONNEL
RépondreSupprimerRenault va signaler à la justice que son ex-patron a reçu pour son «bénéfice personnel» un versement de 50 000 euros dans le cadre d'un mécénat avec le château de Versailles.
07.02.2019, 10h53
«Il a été identifié qu'une contrepartie d'une valeur de 50 000 euros, dans le cadre d'une convention de mécénat signée avec le château de Versailles, a été affectée au bénéfice personnel de Carlos Ghosn», a indiqué Renault dans un communiqué.
Le constructeur automobile «a décidé de porter ces faits à la connaissance des autorités judiciaires», a-t-il précisé au lendemain de la révélation par «Le Figaro» de cette affaire, liée selon le journal à la célébration du mariage de Carlos Ghosn dans le château le 8 octobre 2016.
«Les éléments réunis jusqu'ici nécessitent que des vérifications supplémentaires soient menées», a ajouté Renault.
Selon «Le Figaro», le groupe au losange a découvert que l'établissement public du château de Versailles avait enregistré la location du Grand Trianon - soit une prestation évaluée à 50 000 euros - comme une contrepartie du contrat de mécénat signé entre les deux partenaires en juin 2016.
Une facture de la société ayant organisé le mariage indique que la location a été «offerte par Versailles», ce qui peut laisser supposer que le cadeau a été fait directement à M. Ghosn et rendant la situation complexe à interpréter.
Ces découvertes ont été faites dans le cadre des investigations lancées par Renault en interne en novembre, peu après l'arrestation de son ancien patron au Japon. Jusqu'à présent, elles n'avaient mis en évidence aucun manquement attribuable au bâtisseur de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors.
Carlos Ghosn, emprisonné et inculpé au Japon pour abus de confiance présumé, a démissionné fin janvier de son poste de PDG de Renault. Il avait été démis de la présidence de Nissan et Mitsubishi peu après son arrestation en novembre. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/economie/ghosn-beneficie-cadeau-personnel/story/11247603
"Ils sont à court d'options" - Les faillites agricoles atteignent leur plus haut niveau en 10 ans, alors que la guerre du commerce mordait
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 02/07/2019 - 23:05
The Farm Belt a contribué à consolider le triomphe historique du président Trump sur Hillary Clinton. Mais avant même que Trump ne commence sa guerre commerciale avec la Chine il y a près d'un an, son approche protectionniste a ajouté aux malheurs collectifs des agriculteurs, qui luttaient déjà contre la baisse des prix du maïs, du soja et d'autres produits agricoles.
La décision de la Chine d'acheter des millions de soja (après que les commandes aient été stoppées à la fin de l'année dernière après une nouvelle série de droits de douane) a quelque peu soulagé les producteurs de soja qui étaient au bord du gouffre, même avec l'argent du sauvetage de la ferme du président Trump. Mais même si les négociations aboutissent à un accord durable, cela pourrait ne pas suffire à empêcher des centaines de fermes familiales américaines de s’effondrer, ce qui a été souligné par le Wall Street Journal dans un article publié mercredi.
Selon une analyse des données fédérales par le WSJ, le nombre d'agriculteurs qui déclarent faillite a atteint son plus haut niveau en dix ans ...
- voir carte sur site -
... entraînés par une chute durable des prix des produits de base agricoles, due en grande partie à la montée en puissance de producteurs concurrents tels que le Brésil et la Russie.
L'an dernier, les faillites dans trois régions couvrant les principaux états agricoles ont atteint le niveau le plus élevé depuis au moins 10 ans. La Cour d'appel du septième circuit, qui comprend l'Illinois, l'Indiana et le Wisconsin, avait deux fois plus de faillites en 2018 qu'en 2008. Dans le huitième circuit, qui comprend des États du Dakota du Nord à l'Arkansas, les faillites ont augmenté de 96 %. Le 10ème circuit, qui couvre le Kansas et d’autres États, avait 59 % plus de faillites que l’année précédente.
Et les guerres commerciales de Trump - pas seulement avec la Chine, mais plus largement - ne nous aident pas.
Les différends commerciaux sous l’administration Trump avec des acheteurs importants de produits agricoles américains, tels que la Chine et le Mexique, ont encore davantage perturbé les marchés agricoles et exercé une pression sur les revenus des agriculteurs. Les prix du soja et des porcs ont chuté après que ces pays aient exercé des représailles contre les tarifs américains de l’acier et de l’aluminium en imposant des droits sur des produits américains tels que les oléagineux et le porc, réduisant de beaucoup les expéditions aux gros acheteurs.
Les bas prix du lait poussent les producteurs laitiers à la faillite sur un marché qui se débat également avec des tarifs de rétorsion sur les fromages américains en provenance du Mexique et de la Chine. Les tarifs douaniers appliqués à la viande de porc aux États-Unis ont contribué à l'accumulation record de l'offre de viande aux États-Unis, ce qui a entraîné une baisse des prix du bœuf et du poulet.
De ce fait, le niveau de la dette agricole se rapproche des niveaux observés pour la dernière fois dans les années 1980.
- voir graphique sur site -
Les pressions exercées sur les agriculteurs américains touchent également des géants du secteur agroalimentaire tels que Archer Daniels Midland, Bunge et Cargill, qui ressentent la chaleur alors que la baisse des prix des cultures se traduit par une matière première moins coûteuse pour les acheteurs de produits de base.
Ce qui est pire, c'est que même après avoir travaillé du côté de l'emploi pour essayer de joindre les deux bouts, certains agriculteurs ont encore une dette de plus d'un million de dollars.
RépondreSupprimerM. Duensing a réussi à conserver son activité agricole, en s’engageant lui-même dans la plantation de cultures pour permettre à d’autres agriculteurs d’obtenir un revenu supplémentaire et en empruntant auprès d’un groupe d’investisseurs à un taux d’intérêt deux fois supérieur à celui offert par les prêteurs traditionnels. Malgré la vente de terrains et d’équipements, M. Duensing a une dette de plus d’un million de dollars.
"J’ai connu plusieurs creux en 40 ans", a déclaré M. Duensing. "Celui-ci va me botter les fesses."
Encore plus choquant que le nombre de faillites, le nombre de fermes qui continuent à fonctionner tout en perdant de l’argent est passé à plus de la moitié de toutes les fermes, même si le niveau de productivité n’a jamais été aussi élevé.
Selon l'USDA, plus de la moitié des ménages agricoles américains ont perdu de l'argent dans l'agriculture ces dernières années, estimant que le revenu agricole médian des ménages agricoles américains était négatif de 1 548 USD en 2018. Les revenus agricoles ont diminué en dépit d'une productivité record des exploitations américaines, en raison de la baisse de l'offre prix des matières premières.
Et les banquiers qui prêtent aux agriculteurs avertissent qu'il y aura probablement davantage de faillites à mesure que plus de producteurs "seront à court d'options".
Des prêteurs agricoles, des procureurs en faillite et des conseillers agricoles avertissent de nouvelles faillites, de plus en plus d'agriculteurs se débarrassant de leurs actifs et s'endettant davantage, et les banques refusant les fonds nécessaires pour planter une récolte ce printemps.
"Nous constatons que les producteurs sont à court d'options", a déclaré Tim Koch, vice-président directeur de Farm Credit Services of America, basé à Omaha, dans le Nebr., Qui prête aux agriculteurs et aux éleveurs de l'Iowa, du Nebraska, du Dakota du Sud et du Wyoming.
Peut-être que le seul point positif, même si vous pouvez l'appeler ainsi, est que les avocats en faillite dans les États où les exploitations agricoles sont répandues font leurs meilleures affaires depuis des années.
La montée du stress dans la région agricole a constitué une affaire importante pour les procureurs des faillites de la région, même si elle était sombre. À Wichita, au Koweït, l'avocat David Prelle Eron, avocat en matière de faillite, a déposé 10 faillites agricoles en 2018, un chiffre record en un an. Wade Pittman, un avocat en faillite basé à Madison, dans le Wisconsin, a déclaré que son entreprise avait déposé environ 20 faillites agricoles l'année dernière, avant les années précédentes, et qu'il s'attend à ce que les chiffres continuent d'augmenter alors que les prix du lait stagnent.
Joe Peiffer, avocat de Cedar Rapids, en Iowa, a déclaré que son bureau était le plus achalandé - et le plus rentable - de tous les temps. Juste avant Noël, il a envoyé des lettres à huit agriculteurs qui refusaient de les représenter car il ne disposait pas d’effectifs suffisants pour traiter leurs dossiers dans les meilleurs délais. Il double son bureau et interroge de nouveaux avocats pour rejoindre le cabinet.
Le resserrement des normes de prêt, a déclaré M. Peiffer, notamment auprès des banques agricoles, obligent les autorités de réglementation à faire preuve d'une plus grande prudence dans la gestion de leurs portefeuilles de prêts agricoles.
"Je traite avec des personnes vivant dans des fermes du siècle en train de les perdre", a déclaré M. Peiffer, dont le père avait vendu sa ferme à la fin des années 1980.
RépondreSupprimerUne anecdote dans l'histoire raconte la vague de suicides parmi les chauffeurs de taxi de New York, qui ont eu du mal à payer les lourds emprunts attachés à leurs médaillons de taxis grâce à la montée en puissance d'Uber, de Lyft et d'autres applications de covoiturage.
Darrell Crapp, propriétaire d’une ferme de porcs et de bovins à Lancaster (Wisconsin) dans la cinquième génération, est rentré chez lui un jour avec une sensation de malaise à l’estomac, seulement pour retrouver sa femme inconsciente sur le sol de leur salle de bains. Elle avait avalé une poignée de pilules. Elle a survécu, mais Crapp a attribué l'incident à des facteurs de stress financiers alors que leur ferme était au bord de la faillite.
C’était un dimanche d’avril 2017 quand un malaise à l’estomac de Darrell Crapp le renvoya à la maison. Il a trouvé sa femme, Diana, allongée sur le sol de leur salle de bain à Lancaster, dans le Wisconsin. Elle avait avalé une poignée de pilules.
Débordés de dettes et peu susceptibles de réaliser des bénéfices cette année-là, les Crapp savaient que BMO Harris Bank NA ne leur prêterait pas d’argent pour les planter. La banque avait gelé le compte courant de la ferme.
Mme Crapp a géré les livres de la cinquième génération de maïs, de bétail et de porcs. Elle avait passé la nuit à rédiger des dizaines de budgets pour tenter d'éviter un désastre, notamment des budgets de 30, 60 et 90 jours.
"C'en était trop pour elle", a déclaré M. Crapp, 63 ans, à propos de sa femme, qui avait survécu à l'incident.
Crapp Farms a déposé le chapitre 11 une faillite le mois prochain, avec une dette totale de 36 millions de dollars.
Après le dépôt de bilan, le dernier des terres de Crapp, une parcelle de 19 hectares dominée par ses ancêtres dans les années 1860, sera vendue aux enchères dans un avenir proche.
Et après tout cela, Crapp devra peut-être encore déclarer la faillite du chapitre 12, une disposition de faillite personnelle à la disposition des agriculteurs et des pêcheurs, pour effacer ses dettes restantes.
"Nous n'avons pas gagné beaucoup de batailles", a déclaré M. Crapp. "La banque nous possède à peu près."
Malheureusement pour les agriculteurs américains qui espèrent récupérer la part de marché qu'ils ont perdue lors de la guerre commerciale avec la Chine, même si Trump peut conclure un accord commercial avec les Chinois qui prévoit l'achat de produits agricoles américains - ce que les Chinois se sont déjà engagés à faire - il y a encore une autre lacune: le Japon a récemment signé une version révisée du PTP qui offrira un traitement préférentiel à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande et à d’autres rivaux des agriculteurs américains, ce qui pourrait potentiellement isoler un autre marché des produits agricoles américains.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-06/theyre-running-out-options-farm-bankruptcies-surge-10-year-high-trade-war-bites
(...) ... entraînés par une chute durable des prix des produits de base agricoles, due en grande partie à la montée en puissance de producteurs concurrents tels que le Brésil et la Russie. (...)
SupprimerD'où viennent ces différences de prix ? Des taxes et des impôts assassinant ceux qui osent encore aujourd'hui vouloir nourrir le monde !
Car celui qui tient l'alimentation du monde tient la vie ou la mort de milliards d'habitants !!
Ajoutons-y les baisses de températures (-65°C !) qui tuent TOUS les animaux dehors et les arbres et cause aussi les animaux en fermes (absence d'eau et d'électricité en plein hiver) et les énormes frais de matériels cassés.
Ils marchent pour dénoncer le suicide des agriculteurs
RépondreSupprimerFrédérique Schneider ,
le 25/09/2018 à 16h47
Un élu de Marmande, dans le Lot-et-Garonne, a débuté, dimanche 23 septembre, une marche de 540 kilomètres pour sensibiliser le grand public au suicide des paysans.
« Nous sommes partis dimanche 23 septembre de Gontaud-de-Nogaret après la messe donnée pour les familles de paysans endeuillées par un suicide », témoigne Patrick Maurin, à l’initiative de cette marche de 540 kilomètres entre le Lot-et-Garonne et le Morbihan. Ce jour-là, ils sont une trentaine – agriculteurs, associations, sportifs et élus locaux – à avoir pris la route pour attirer l’attention du grand public sur ce fléau qui touche depuis de nombreuses années le monde agricole.
« Demain, nous serons à Castillon-la-Bataille et, à chaque étape, il faudra rassembler des gens. Nous distribuons des tracts et discutons avec ceux que nous rencontrons pour les inciter à nous suivre », confie Patrick Maurin. Cet homme de 65 ans qui a été enfant de chœur et a joué de l’orgue à l’église jusqu’à 24 ans se dit confiant. La foi le guide et porte cette marche qu’il a voulue citoyenne et « spirituelle ».
Sensibiliser au mal-être agricole
« J’ai pris brutalement conscience de ce phénomène il y a dix ans lorsque, Christian, mon ami d’enfance, s’est suicidé, témoigne Patrick Maurin. Il n’arrivait pas à faire face à ses dettes. Et le jour où on lui a annoncé la saisie de ses vaches laitières, il a mis fin à ses jours. Il avait 58 ans et était père de trois filles. »
Depuis, ce conseiller municipal sans étiquette de Marmande bataille sans relâche pour sensibiliser le grand public et les politiques à ce mal-être agricole. « Comment peut-on travailler 16 heures par jour et ne pas réussir à vivre ?? Un litre de lait est payé 5-6 centimes d’euros au producteur et quatre fois plus cher dans les supermarchés. Et cette injustice est la même pour les producteurs bovins. »
Patrick Maurin avait déjà pris la route en septembre 2016 de Marmande à Paris. 740 kilomètres pour manifester devant l’Assemblée nationale et dénoncer les villages fantômes, la ruralité qui se meurt.
L’arrivée de cette nouvelle marche est prévue le 14 octobre à Sainte-Anne-d’Auray, pour une cérémonie religieuse en présence des élus locaux. Cette date correspond à la journée des familles d’agriculteurs endeuillées par un suicide. Elle a été créée par Jacques Jeffredo, maraîcher breton à la retraite, il y a trois ans.
Un sujet tabou
Officiellement, les rapports dénombrent un suicide d’agriculteur tous les deux jours (1). « En réalité, il y en a bien davantage, précise Jacques Jeffredo, fin connaisseur de cette problématique dont il compile les données au niveau national. Par exemple, à Languidic, dans le Morbihan, où il existe 123 exploitations agricoles, on a dénombré sept suicides en cinq ans. Il y aurait sur le plan national, selon mes calculs, plutôt deux suicides par jour. Les suicides ne sont en effet pas déclarés en tant que tels. Ce sujet est tabou, certaines familles ne donnent pas la véritable cause du décès. Elles ont honte et risquent d’être stigmatisées ensuite dans le village où elles vivent », rajoute-t-il.
https://www.la-croix.com/France/marchent-denoncer-suicide-agriculteurs-2018-09-25-1200971458
(...) Un litre de lait est payé 5-6 centimes d’euros au producteur (...) !!!
SupprimerSuicide des agriculteurs : un phénomène tabou qui dure
RépondreSupprimerle 15/10/2018 à 9h42
par SudOuest.fr avec AFP.
La mortalité par suicide des agriculteurs en France est 20% supérieure à celle de la population générale, mais reste encore un sujet tabou.
Marie s’en veut encore. Le jour où elle a reçu un texto l’avertissant que sa fille de 25 ans, éleveuse de moutons, avait tenté de se suicider, elle est tombée des nues: "Je n’avais rien vu venir". Rencontrée au Sommet de l’élevage dans le Puy-de-Dôme, lors d’une table ronde sur la prévention du suicide des agriculteurs, Marie veut absolument témoigner sur le fléau silencieux qui ronge les campagnes, "pour que la chappe de silence disparaisse".
Malgré une "formation solide", sa fille n’a "pas pu faire face" à l’énormité des problèmes qu’un jeune affronte en s’installant sans posséder de terres, raconte Marie en requérant l’anonymat. "Le métier n’était pas à la hauteur de ce dont elle avait rêvé, avec toutes ces paperasses, ces conflits de voisinage, et démarches administratives incessantes", suggère-t-elle.
Près d’un suicide tous les deux jours
La mortalité par suicide des agriculteurs en France est 20% supérieure à celle de la population générale, indique l’enquête de référence de Santé Publique France, portant sur la période 2010–2011, et de 30% pour les seuls éleveurs de bovins laitiers. Selon l’enquête, on compte un suicide d’agriculteur presque tous les deux jours, surtout des hommes de 45 à 54 ans.
Face aux violentes fluctuations des cours mondiaux des matières premières, les problèmes de l’agriculture (vente au-dessous des coûts de production, surendettement) se confondent avec les aléas de la vie, solitude, ruptures affectives, ou maladies. Selon une thèse soutenue à l’Inra en 2017 par Nicolas Deffontaines, les "petits exploitants" se suicident "d’avantage que les gros", "les célibataires, veufs ou divorcés plus que les agriculteurs mariés, et les Bretons plus que les Languedociens". Selon lui, la surreprésentation des agriculteurs dans les taux de suicides est un phénomène "stable", qui dure "depuis au moins quarante ans".
Un élu du Lot-et-Garonne part en guerre
En 2016, l’Observatoire national du suicide constatait que les agriculteurs font partie des groupes à risques les moins étudiés : un seul ouvrage et un seul article dans une revue spécialisée de 2008 à 2013, contre 30 sur le suicide des jeunes, 12 sur celui des personnes âgées et 14 sur celui des détenus. Un "tabou" dans les villages et les organismes agricoles, dénonce Fabienne Biscart, éleveuse dans la Haute-Loire. Elle demande "l’instauration d’une visite médicale une fois par an pour les agriculteurs avec un médecin de la MSA".
La prévention est un sujet d’autant plus crucial que le nombre de suicides est "certainement sous-évalué", admet Véronique Maeght-Lenormand, de la MSA. "Sur les certificats de décès, des suicides sont enregistrés comme 'accidents du travail’ : de cette façon, les assurances indemnisent les familles", dénonce Patrick Maurin, un élu du Lot-et-Garonne qui a terminé dimanche à Sainte-Anne d’Auray en Bretagne une marche de plus de 500 kilomètres en 22 étapes pour dénoncer les suicides agricoles.
RépondreSupprimer"La pile de courrier"
Un vaste projet de prévention baptisé "Agri-Sentinelles" doit voir le jour début 2019. Il fait appel à tous les volontaires parmi les métiers qui gravitent autour des agriculteurs : salariés de coopératives, conseillers de chambres d’agriculture, techniciens de contrôle laitier, vétérinaires ou employés d’abattoir.
L’idée est venue de la coopérative Allice, spécialisée dans l’insémination artificielle de bovins. Dans les fermes, les techniciens se sentaient dépassés face à la détresse d’agriculteurs taiseux qui ne parviennent pas à gagner leur vie, ou sont débordés par les contraintes administratives. Quand ils ne découvraient pas eux-mêmes un corps au bout d’une corde, la pendaison étant le moyen de suicide le plus répandu dans le milieu.
"Bien souvent, lorsque les animaux sont mal nourris, les éleveurs vont mal aussi" remarque Philippe Chanteloube, de la coopérative porcine Cirhyo. Pour Jean-Jacques Laplante, retraité de la MSA qui a longtemps suivi le dossier, "la pile de courrier" à l’entrée de la maison est aussi un indice révélateur : "les lettres qui ne sont plus ouvertes, c’est un signe".
https://www.sudouest.fr/2018/10/15/suicide-des-agriculteurs-un-phenomene-tabou-qui-dure-5481314-4720.php
La guerre commerciale a des effets catastrophiques sur les agriculteurs américains
RépondreSupprimerMac Slavo
4 février 2019
SHTFplan.com
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La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine s'avère un désastre pour les agriculteurs américains: ceux qui cultivent et fournissent notre nourriture. Cette catastrophe frappe déjà les Américains dans les portefeuilles, mais une perte plus importante serait ceux qui fournissent réellement la nourriture que nous payons.
La guerre commerciale a eu des effets importants sur l’agriculture et les agriculteurs américains au cours de l’année écoulée: soja, bœuf, produits laitiers, blé, etc. Sans parler des coûts supplémentaires de la guerre commerciale, contribuant à la faillite des agriculteurs américains en nombre record.
Nous détestons dire que nous vous l'avions dit, mais nous vous l'avions dit. La guerre commerciale était une mauvaise idée et tous les jours, les Américains ordinaires paient la note pour cette politique tarifaire simpliste. À présent, les approvisionnements en nourriture pourraient être compromis en raison de positions politiques et cela ne sera pas de bon augure pour les familles américaines déjà à court d'argent.
Selon le Minneapolis Star Tribune, 84 fermes dans le Midwest supérieur ont déposé le bilan de leur faillite entre juillet 2017 et juin 2018. Selon Vox, cela représente plus du double du nombre de dépôts au titre du Chapitre 12 au cours de la même période en 2013 et 2014 dans le Wisconsin, le Minnesota, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud et le Montana. –SHTFPlan
Alors que la guerre commerciale et les droits de douane (taxes ou vol) qui l’accompagnent restent stagnants dans l’esprit de la plupart des gens, la situation s’aggrave pour les personnes directement touchées. "J'espère qu'ils feront de grands progrès à cet égard", a déclaré récemment Hope Pjesky, producteur de blé basé à Oklahoma, selon Yahoo Finance. «Mais nous n’avons vraiment aucun moyen de savoir ce qui se passe avec ces négociations maintenant. Et nous avons besoin que les choses reviennent à la normale.
«Nous nous rapprochons. […] Les négociations [avec la Chine] vont très bien », a déclaré le président Donald Trump lors d'une récente interview avec le New York Times. Mais c’est peu réconfortant pour ces agriculteurs coincés entre le marteau et l’enfer. Et les tarifs sur les autres biens sont toujours en vigueur, forçant les Américains déjà à court d'argent à percevoir des chèques de paye plus élevés.
Bien que la Chine ait promis d'acheter plus de soja aux États-Unis, les agriculteurs craignent que les dégâts causés par la guerre commerciale ne soient pas terminés et pourraient être permanents. «C’est un bon mouvement», a déclaré John Wesley Boyd, un agriculteur de taille moyenne du sud de la Virginie produisant 375 acres de soja. "Mais je ne vois pas le pendule revenir vers moi en tant que producteur sur le terrain", a-t-il ajouté, selon le South China Morning Post.
Jusqu'en 2018, les États-Unis étaient le plus gros exportateur de soja vers la Chine, avec une moyenne de 30 à 35 millions de tonnes métriques par an. Cela a en grande partie pris fin l’été dernier, lorsque le soja a été pris au piège du conflit commercial. Boyd et ses collègues producteurs de soja ont été écrasés sous le poids de ces politiques commerciales et d'un gouvernement en pleine expansion.
En tant que soldats de guerre commerciale apparemment interminables, les agriculteurs, qui sont directement sur la ligne de mire, vont sentir le fardeau financier de cette posture politique inutile pendant des années après qu'elle se soit estompée… si jamais.
http://www.shtfplan.com/headline-news/the-trade-war-is-having-catastrophic-effects-on-americas-farmers_02042019
SupprimerEn France c'est tous les deux jours qu'un paysan se suicide ! Le prix de l'eau d'arrosage ! Ce sont des milliers d'euros dépensés chaque année parce qu'il y a un canal, ruisseau, rivière ou fleuve qui passe à côté (utilisé ou pas !) d'un terrain. L'eau GRATUITE sort des sources et coule GRATUITEMENT vers la mer ou l'océan où elle va se perdre.
C'est pourquoi aujourd'hui il font payer l'air ! Exactement c'est le vent qu'ils font payer ! Le vent qui vous sert gratuitement à sécher le linge, à aérer et que vous osez respirer gratuitement.
C'est contre la dictature que manifestent les françaises & les français chaque samedi.
Paris noyé
RépondreSupprimervendredi 3 juin 2016
(...) Un grand projet de lacs-réservoirs est lancé, afin de retenir l’eau des affluents de la Seine en cas d’intempéries inhabituelles. (...)
Alors ? 'Paris, la honte de la France' ? Non, il n'y a pas QUE Paris ! (ouf !). Ainsi alors que le fond des fleuves et rivières par dynamique/physique et système naturel de vases communiquants se trouve être plus haut que à l'endroit de sortie ("Çà alors ?! Comment se fait-ce ?"), il y a obturation constatée qui ralentit le déplacement des eaux. Ainsi, l'absence de curetage ou de dragage des fleuves & rivières a pour mission d'enliser les voies fluviales de plusieurs mètres de merdes et gravats (parfois même il y a des îlots qui se forment au centre où des arbres poussent dessus !!!) et d'inonder, c'est-à-dire détruire et tuer les habitants et habitations alentours, afin de respecter la consigne dépopulationnophile et ruineuse à tous les contribuables !
C'est ainsi qu'ont vu le jours ces idées monstrueuses de creuser d'immenses cavités dans le sol ('lacs-réservoirs') afin que ces dernières (remplies en 5 minutes) absorbent une infime partie décimale du surplus des eaux stagnantes faute au lit qui n'est pas nettoyé.
(...) La Seine frôlait les 5 mètres jeudi matin, remontant sur les jambes du zouave du pont de l'Alma, célèbre statue qui sert de repère aux Parisiens. Lors de la crue historique de 1910, il avait eu de l'eau jusqu'aux épaules (8,62 mètres). (...)
http://www.courrierinternational.com/depeche/inondations-les-nouvelles-pluies-annoncees-font-craindre-une-aggravation.afp.com.20160602.doc.bf8l9.xml
le Zouave. Mensurations : 5,2 mètres de haut, 8 tonnes. Situation : solidement attachée au Pont de l'Alma depuis 1856 (année de naissance du Maréchal Philippe Pétain). Et si André-Louis Gody (zouave originaire de Gravelines), a été remonté depuis de 80 cm en 1974 lors de la reconstruction du pont. Ainsi, ne faut-il pas se fier à "La crue de 1910 où le zouave avait de l'eau jusqu'aux épaules" mais: voir quelques 80 cm plus bas pour être juste à point des références référentielles !
Mais, de cette informations (comme des autres ci-dessus) les 'journalistes-de-merde' n'en ont qu'à faire en matière d'information honnête puisqu'ils sont payés pour dire le contraire de la vérité !
C'est-à-dire que la crue de 1910 est relative aux 7,82 m d'aujourd'hui. (C'est aussi à dire que - la statue en pieds - mesure 5,20 m, soit pour un homme de 1,80 m une augmentation de 2,88). Donc, s'il y a 80 cm de rehaussement sur la statue, cela équivaut à 2,31 m au-dessous de ses épaules
Photo:
RépondreSupprimerhttp://www.expositions-universelles.fr/1855-zouave-du-pont-alma-paris.html
Notons que si les arbres subissent les inondations, il y en va de leur stabilité présente et à venir (dans 2 ou 3 ans) où il pourraient tomber... comme les maisons et immeubles d'habitations dont les bases sont affaiblies. C'est ce qui se passe tous les jours en terrains minés par des galeries (de taupes) ou d'eau ou - dernièrement - de gaz de shiste où, après l'explosion de mines pour activer la compression du gaz il en résulte des effondrements du sol ainsi que des tremblements de terre !
https://huemaurice5.blogspot.com/2016/06/paris-noye.html
Un syndicat de police accuse Castaner d'avoir couvert des agressions sexuelles
RépondreSupprimer11:35 08.02.2019
Le docteur Frey, médecin inspecteur régional, a été placé en garde à vue puis sous contrôle judiciaire pour des agressions sexuelles. Le syndicat de police Vigi accuse le ministre de l’Intérieur d’avoir été informé de ces agressions, de les avoir couvertes et d’avoir soutenu des sanctions contre un employé ayant dénoncé ce médecin.
Le syndicat des personnel du Ministère de l'Intérieur, Vigi, a dans un communiqué demandé la démission de Christophe Castaner. Il accuse le Ministre de l'Intérieur d'avoir été informé dès le 24 octobre 2018 des agissements du docteur Frey, dernièrement placé en garde à vue puis sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer pour agression sexuelles sur de jeunes collègues. Le communiqué assure que le ministre avait en outre défendu ce médecin inspecteur régional contre des accusations l'année dernière.
Selon ce dernier, M.Castaner a fait le choix de laisser Éric Morvan, Directeur Général de la Police Nationale, qui lui aussi a couvert les agressions sexuelles de ce «médecin», envoyer le secrétaire général du syndicat, Alexandre Langlois, en conseil de discipline, entre autres pour avoir dénoncé de telles pratiques.
Plus encore, il a laissé le docteur Frey traîner ce même Alexandre Langlois au Tribunal de Grande Instance de Metz, pour diffamation.
Déplorant l'augmentation du nombre de suicides parmi ses collègues (déjà 11 en 2019) avec un tel management qui couvre tous les agissements délictueux de la hiérarchie policière, le syndicat demande une nouvelle fois la démission immédiate de MM.Castaner et Morvan.
Le syndicat compte sur le soutien de Mme Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, et espère qu'elle ne fera pas passer des intérêts partisans avant la souffrance de ses collègues.
France Bleu Lorraine a annoncé ce vendredi que le médecin inspecteur régional de la police dans le Grand Est avait été suspendu de ses fonctions.
Le média signale en se référant à une source policière que le médecin inspecteur régional, âgé d'une cinquantaine d'années, aurait agressé sexuellement de jeunes adjointes de sécurité lors de visites médicales. Il aurait pratiqué, lors de la visite d'aptitude physique obligatoire pour intégrer l'école de police, des caresses et palpations mammaires «assez longues alors que le médecin n'est pas gynécologue».
Plusieurs adjointes de sécurité ont déposé plainte. Le parquet de Reims a saisi l'IGPN.
Ce médecin exerçait depuis plus de 20 ans. Il était chargé d'examiner les policiers accidentés de dix départements, les blessés en service et faisait passer les visites médicales à Metz.
https://fr.sputniknews.com/france/201902081039950947-syndicat-accusation-castaner-agressons-medecin/
Les réseaux pédophiles ont toujours été soutenus et protégés !
SupprimerLe Point évoque comment les renseignements français espionnent des Gilets jaunes
RépondreSupprimer09:10 08.02.2019
Environ 150 Gilets jaunes de différentes régions de France sont «placés sur écoute téléphonique et/ou sous "espionnage" internet» par les services de renseignement français, apprend-on dans un article de l’hebdomadaire Le Point, se référant à des sources proches du dossier.
Alors que les protestations des Gilets jaunes secouent le pays depuis près de trois mois, les services de renseignement français se concentrent sur certains acteurs du mouvement populaire, lit-on dans un article du magazine Le Point intitulé «La police à l'écoute des Gilets jaunes».
Ainsi, il s'agit d'un total de 150 personnes, dont «une centaine en province» et «une cinquantaine à Paris» «placés sur écoute téléphonique et/ou sous "espionnage" internet», selon le média.
«Le Service central du renseignement territorial et la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) multiplient les demandes d'autorisation auprès de la Commission nationale de contrôle des techniques de (CNCTR)», précise-t-on dans l'article.
En outre, un interlocuteur cité par l'hebdomadaire précise que «la patronne de la DRPP a fait toute sa carrière en suivant les extrêmes, c'est dire si elle sait y faire».
Dans le même temps, afin de justifier «les écoutes de ceux qui se réclament du mouvement sans attenter à la liberté de manifester», la CNCTR se justifie «légalement au titre de la prévention des "atteintes à la forme républicaine des institutions"».
Qui plus est, un policier du renseignement a confié au média qu'il s'agissait des «mêmes justifications qu'on utilise pour procéder aux écoutes sur l'ultradroite ou l'ultragauche».
Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les manifestations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre. Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l'objet de polémiques.
https://fr.sputniknews.com/france/201902081039949334-renseignement-mise-sur-ecoute-gilets-jaunes/
Crise franco-italienne : «la récréation est finie», selon Paris
RépondreSupprimer09:55 08.02.2019
Le rappel de l'ambassadeur de France en Italie vise à siffler la fin de «la récréation» après une «ingérence malvenue» de responsables italiens, a affirmé vendredi la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau.
«Il ne s'agit pas de dramatisation, il s'agit de dire la récréation, c'est fini», a dit la ministre Nathalie Loiseau sur Radio Classique commentant le rappel de l'ambassadeur de France en Italie.
«Un membre d'un gouvernement étranger qui vient en France soutenir même pas un leader politique mais quelqu'un qui a appelé à la guerre civile, quelqu'un qui a appelé au renversement du Président et à un gouvernement militaire, ça n'est jamais arrivé», la cite l'AFP.
Pour elle, il s'agit d'«une ingérence malvenue, d'un geste inamical de gens qui sont censés être des gouvernants, dont la priorité doit être les intérêts des Italiens».
Une rencontre mardi en France du vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles, avec des Gilets jaunes, mobilisés depuis plusieurs semaines contre le président Emmanuel Macron, dont un de leurs délégués Christophe Chalençon, a été pour Paris la «provocation» de trop dans des relations déjà très tendues ces derniers mois.
Interrogée sur la part de responsabilité de Paris et Rome dans la crise en cours, Mme Loiseau a rétorqué: «Nous, nous avons nommé les choses. Malheureusement ce qui se passe en ce moment nous donne raison».
«Quand nous avons dit que les nationalismes en Europe, sans citer particulièrement un pays ou un autre, c'était une agrégation d'intérêts catégoriels nationaux qui ne créaient jamais de solution mais qui envenimaient les problèmes, je constate qu'Emmanuel Macron avait raison de le dénoncer», a-t-elle estimé.
Le porte-parole du Quai d'Orsay a annoncé le 7 février que la France avait rappelé son ambassadeur en Italie pour consultations à la suite de «déclarations outrancières», qui n'ont «pas de précédent depuis la fin de la guerre».
https://fr.sputniknews.com/france/201902081039950524-italie-france-scandale-diplomatique-gilets-jaunes/
Les Gilets jaunes arboreront le drapeau italien aux côtés du drapeau Suisse ?
SupprimerLe Havre: un conducteur de poids-lourd fonce sur des Gilets jaunes pour «aider» la police
RépondreSupprimer11:08 08.02.2019
Afin d’aider la police à débloquer un barrage de Gilets jaunes au Havre le 5 février, un chauffeur de camion a foncé sur un groupe de manifestants… et de policiers. Personne n’a été blessé dans cet incident.
Le conducteur d'un poids lourd a été interpellé au soir du 5 février 2019, au Havre (Seine-Maritime), après avoir foncé sur des policiers et des Gilets jaunes avec son camion, raconte Actu.fr.
Vers 21h, les forces de l'ordre ont été appelées sur un barrage de Gilets jaunes sur le boulevard Jules-Durand, après avoir été alertés du blocage de l'axe de circulation au moyen d'arbres enflammés.
Le chauffeur du poids-lourd a d'abord proposé son aide à la police pour débloquer le barrage, mais il a fini par foncer sur les manifestants dessus.
D'après le média, l'un des officiers a poussé un Gilet jaune pour éviter qu'il ne soit heurté par le camion, avant de se jeter lui-même sur le bas-côté de la route. Aucun blessé n'est à déplorer.
Le camionneur, âgé de 43 ans, s'est arrêté juste après le rond-point, et plusieurs Gilets jaunes présents qui «voulaient en découdre se sont rués sur lui», selon une source judiciaire du média. Les policiers ont empêché la rixe et ont ensuite interpellé le chauffeur. Il a été placé en garde à vue.
https://fr.sputniknews.com/france/201902081039951334-havre-camion-gilets-jaunes-foncer/
VERS UNE « DÉDIABOLISATION » DU DIESEL ?
RépondreSupprimerpar OLIVIER SANCERRE
08/02/2019
Le diesel pourrait revenir en force sur les routes, si toutefois le lobbying de Bercy et de l’industrie automobile parvient à ses fins.
Le Monde rapporte les efforts des constructeurs automobiles qui, aidés par le ministère de l’Économie, voudraient réhabiliter le diesel. Fin janvier, durant une réunion interministérielle, les représentants de Bercy ont testé une hypothèse : que les véhicules diesel les plus récents, ceux immatriculés après septembre 2015, puissent obtenir une vignette Crit’Air 1. Cette certification, la plus haute du genre, est réservée aux véhicules hybrides et aux modèles à essence les plus récents. Elle permet à ces voitures de circuler partout, notamment sur les routes des centres villes. Les voitures diesel ne peuvent actuellement espérer au-delà de Crit’Air 2.
La valse des vignettes
La posture de Bercy a été fraîchement accueillie par le ministère de la Transition écologique, soutenu par la mairie de Paris où l’on entend bien bannir le diesel à l’horizon 2024. Mais le ministère de l’Économie a des arguments à faire valoir : le secteur du diesel emploie 38 000 personnes, dont les emplois sont menacés par la dégringolade de l’usage de cette motorisation. En 2010, 7 voitures sur 10 roulaient au diesel ; en janvier, elles n’étaient plus que 34% sur les routes. Le gouvernement a entamé ces dernières années une harmonisation fiscale entre le diesel et les autres carburants. Et puis le scandale Volkswagen a refroidi l’appétit des automobilistes pour le diesel.
Harmonisation des taxes
Du côté des constructeurs automobiles, on explique que l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant pour cette année est de nature à attirer de nouveau les automobilistes vers le diesel. L’industrie avance également que la mise en place de nouvelles normes européennes en septembre dernier donne de « vraies garanties » aux citoyens : ces normes sont plus contraignantes et plus sévères, elles permettent une « vraie » dépollution des véhicules. Mais il faudra encore un gros travail de lobbying pour dédiaboliser le diesel.
http://www.economiematin.fr/news-vers--dediabolisation-diesel-
SupprimerLe diesel tue (+ de 40 000 personnes par an ! En France, en Allemagne ou au R-U !). Donc: augmentation des publicités incitant à en acheter !
Semaine fatidique pour l'Union européenne
RépondreSupprimer11:28 08.02.2019
Jacques Sapir
Nous y voilà. La semaine qui vient de s'écouler a vu le visage réel de l'Union européenne est en train se dévoiler. Et, ce visage est assez hideux à regarder. Telle Méduse, c'est un visage qui peut pétrifier d'horreur qui le regarde.
Quatre faits soulignent cette «révélation», une révélation qui n'en sera une que pour ceux qui continuaient d'entretenir de vains espoirs quant à un possible changement de l'UE.
Etat des lieux
Juncker trolle Tusk et estime que «son» enfer, c’est la Commission européenne
Le premier est la déclaration de Donald Tusk, au sujet des «brexiters», qu'il voue naturellement aux gémonies, et qu'il assigne directement en enfer. C'est sans doute un exemple de ce que l'on appelait, dans l'URSS des années 1970, l'amitié des peuples…Le second est un tweet, d'une rare sottise, émis par Valérie Pecresse, responsable du parti Les Républicains et élue à la tête de la région Ile de France. Ce tweet appelle l'UE à «punir» la Grande-Bretagne pour vouloir sortir de l'UE, ce qui est non seulement scandaleux (l'UE est une «union» de pays libres) mais surtout d'une incommensurable stupidité, quand on sait que la Grande-Bretagne est l'un des rares pays avec lesquels la balance commerciale française soit en excédent.
L'Allemagne, elle, ne s'y est pas trompée, qui demande à ce que l'on ré-ouvre les négociations. Le troisième est le rappel de l'ambassadeur de France auprès du gouvernement Italien que l'on a appris en début d'après-midi le jeudi 7 février. Ce rappel est une réponse non aux attaques dont la France ferait l'objet, attaques qui sont une pure imagination de la part de notre gouvernement, mais an réalité à la rencontre entre M. Luigi di Maio, le vice-Premier ministre italien et une délégation des Gilets jaunes. Le quatrième, plus discret, est la rupture de la position commune entre la France et l'Allemagne sur la question du gazoduc Nord Stream 2.
Cette rupture survient quelques jours à peine après la signature du traité entre la France et l'Allemagne d'Aix la Chapelle. On imagine l'ambiance entre les deux pays… Le gouvernement français, et l'on en éprouve une immense honte, a choisi de céder aux pressions Etats-Uniennes et accepte de compromettre l'une des bases de sa politique étrangère. Voilà qui rend encore plus risibles qu'elles ne l'étaient auparavant, les prétentions d'Emmanuel Macron à incarner un renouveau de l'UE.
Son «rêve carolingien», qu'il avait formulé dans la campagne présidentielle, s'effondre devant les réalités des intérêts de chaque Etat. On pourrait aussi y ajouter l'opposition exprimée par le gouvernement italien au projet de résolution de l'UE sur le Venezuela.
Au-delà, ces tensions viennent s'ajouter à celles qui existent déjà, et qui oppose les pays d'Europe centrale aux pays d'Europe occidentale.
L'Union européenne, contre la paix ?
Serions nous à la fin du XIXème siècle, ou au début du XXème, on parlerait de risque de guerre en Europe. Chacun de ces faits contient le même potentiel pour un conflit que la fameuse «dépêche d'Ems». Ce qui est frappant est que chacun de ces faits est lié, d'une manière ou d'une autre, à l'Union européenne. L'Union européenne apparaît tant comme la cause que comme le cœur de ces discordes européennes.
Le degré d'animosité entre des pays européens, qui devraient normalement réfléchir à des coopérations réciproques, est sans équivalent depuis 1939. Il est ainsi sans précédent qu'un pays fondateur du Traité de Rome de 1957 rappelle son ambassadeur d'un autre pays fondateur du dit traité. Comment ne pas voir que cette animosité résulte directement du fonctionnement de l'Union européenne? Au-delà, comment ne pas voir que ce même degré d'animosité découle de l'idéologie européiste, autrement dit d'une idéologie non pas en faveur de coopérations entre les pays d'Europe, mais d'une idéologie qui mythifie et sanctifie les fonctionnement de l'UE, et qui les oppose aux fonctionnements de chaque pays européens.
RépondreSupprimerBien entendu, cette animosité, ces tensions, ne conduiront pas à la guerre. Non pas parce qu'il y a l'UE, mais fondamentalement parce que la présence d'armes nucléaires (en France, en Grande-Bretagne) et plus généralement la présence d'infrastructures et de sites dits «Seveso» rend impossible tout recours à la guerre entre les pays de l'Europe. Mais ce n'est nullement du fait de l'existence de l'Union européenne. Cette dernière, on le constate, est aujourd'hui non pas un « facteur de paix » comme voudrait nous le présenter cette idéologie européiste, mais une cause d'exacerbation des différents entre les pays membres. Sans le développement de ces infrastructures à haut risque, sans la présence d'armes nucléaires, le risque serait réel que les tensions actuelles aboutissent à l'irréparable.
Un constat de décomposition
C'est donc un constat dramatique auquel nous sommes confrontés. Le projet de construction européenne, projet qui s'est matérialisé par les institutions de l'Union européenne, aboutit au contraire de ce pourquoi il avait été théoriquement pensé. De fait, l'Union européenne a créé les conditions pour cette montée de l'animosité entre es gouvernements, si ce n'est entre les peuples. Nous en avions eu déjà une idée en 2015 dans le déchaînement d'insultes en provenance de la presse allemande, mais aussi française (hélas) contre le peuple grec.
On nous dit que l'Europe c'est la Paix. Mais nous sommes bien forcés de constater que l'UE se traduit par une exacerbation des tensions et des conflits au sein de ses membres. Nous voyons aussi aujourd'hui que l'Union européenne s'avère contradictoire, de par ses règles de concurrence et ses règles financières, aux grands projets des années 1970 et 1980, comme AIRBUS ou ARIANE. Cela n'empêche d'ailleurs pas les «euroïnomanes», comme les appellent mes collègues italiens, de prétendre que ces programmes sont le fruit de l'Acte unique et de l'Union européenne, ce qui est évidemment faux.
La question de la souveraineté du peuple, souveraineté qui s'incarne dans celle de la Nation, apparaît bien aujourd'hui comme une question centrale. Par son refus de la souveraineté des peuples, l'Union européenne s'est rendu odieuse. Elle s'avère désormais dangereuse, provoquent une exacerbation des conflits entre les pays membres. Voilà qui constitue un contexte particulier pour les élections européennes qui se tiendront an mai prochain.
https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201902081039951965-ue-semaine-fatidique-decomposition-enfer/
L’ambassadeur russe dévoile les dessous de l’emportement de Paris contre Sputnik
RépondreSupprimer07:50 08.02.2019
Paris s’en est pris aux médias russes, notamment à RT et à Sputnik, parce qu’«il n’y a que la vérité qui blesse» et il est peu probable que la situation s’inverse dans un proche avenir, explique à Sputnik l’ambassadeur russe en France, Alekseï Mechkov.
Les attaques des autorités françaises contre les médias russes RT et Sputnik tiennent au fait qu'elles n'aiment pas la vérité à leur égard diffusée par les médias en question, et rien n'annonce que la situation pourrait changer dans un proche avenir, a analysé pour Sputnik l'ambassadeur russe à Paris, Alekseï Mechkov.
«Il est à noter que les attaques des autorités françaises —et j'y ajouterais les attaques incessantes des médias locaux- visent vos collègues qui travaillent pour le public français. À mon avis, la raison est simple et vieille comme le monde. La sagesse populaire dit: il n'y a que la vérité qui blesse. Quand on ne parvient pas à discuter d'égal à égal, quand il n'y a rien à objecter et que les arguments logiques manquent, il ne reste qu'à passer aux attaques verbales, ou, mieux encore, lui fermer la bouche», a expliqué M.Mechkov, signalant qu'il était «peu probable que la situation s'inverse, du moins dans un proche avenir».
L'ambassadeur a ajouté que «les attaques des autorités locales étaient largement compensées par la popularité de nos médias auprès des Français».
«Pour notre part, nous attirons régulièrement l'attention des partenaires français sur le fait que la discrimination des journalistes est inadmissible. À notre grand regret, la réponse est toujours la même: "Nous n'avons rien contre les journalistes, mais nous n'allons pas parler avec des "propagandistes". Aucun autre argument n'est malheureusement avancé», a conclu le diplomate.
En date du 1er février 2019, le magazine Le Point a publié un article contenant les propos du Président de la République française sur la place des médias dans la crise des Gilets jaunes. Comme le note le journaliste Emmanuel Berretta, le Président effleure la question de «la Russie de Poutine, à travers Russia Today ou Sputnik». Concrètement, Emmanuel Macron a déclaré que «les gens qui sont surinvestis sur les réseaux sont les deux extrêmes. Et après, ce sont des gens qui achètent des comptes, qui trollent. C'est Russia Today, Spoutnik, etc».
«Nous n'achetons pas de comptes. Ni de comptes de fake news, ni de comptes ordinaires. Nous n'avons que deux comptes, RT et Sputnik», a fait savoir Margarita Simonian sur sa chaîne Telegram.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait précédemment envoyé une note à l'ambassade de France suite aux accusations d'Emmanuel Macron contre RT et Sputnik relatives à l'ingérence dans les affaires intérieures du pays.
https://fr.sputniknews.com/russie/201902081039949008-ambassadeur-attaques-paris-sputnik/
SupprimerQuand des ordures parlent que 'la mer va monter' !! ou que si de la glace font elle gagnera du volume !!!
Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.
La chaîne américaine Fox News cherche-t-elle à créer des tensions entre Paris et Moscou ?
RépondreSupprimer11:25 08.02.2019
Procédant à une simulation de mission de dissuasion nucléaire, la France a voulu envoyer un message à la Russie, selon un journaliste de Fox News. Moscou avait déjà réagi en indiquant que ce type d’exercice était absolument normal.
La récente simulation de frappe nucléaire réalisée par les forces armées françaises constitue un message adressé aux autorités russes, estime le journaliste Louis Casiano, de la chaîne de télévision états-unienne Fox News.
Plus tôt dans la semaine, le ministère français des Armées avait annoncé qu'un équipage de Rafale B avait effectué une simulation de mission de dissuasion nucléaire. Le porte-parole de l'armée de l'air française, le colonel Cyrille Duvivier, a souligné que de tels entraînements étaient «effectués à intervalles assez réguliers, mais [restaient] rares».
Selon le journaliste américain, la tenue de ces exercices s'explique par les «inquiétudes sécuritaires» en Europe, avec en toile de fond la situation autour du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Dans ce contexte, les exercices français sont censés «envoyer un message» à la partie russe.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, avait estimé jeudi que la simulation de frappe nucléaire française ne constituait «rien de dramatique» et était une procédure normale pour un pays détenant l'arme nucléaire.
Les États-Unis sont sortis, dès samedi 2 février, du Traité FNI, signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Vladimir Poutine a, pour sa part, annoncé que la Russie suspendait également sa participation au Traité, en réponse au retrait états-unien.
D'après le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, les États-Unis, qui ont accusé la Russie de violation du Traité avant de le quitter, ont eux-mêmes enfreint les dispositions de l'accord à plusieurs reprises depuis 1999.
https://fr.sputniknews.com/international/201902081039951668-usa-russie-fni-traite-france-tensions/
LE SELFIE NUIT À VOTRE SANTÉ MENTALE
RépondreSupprimerSe mettre en valeur sur les réseaux sociaux peut générer une déformation pathologique de l'image de soi, appelée la dysmorphophobie.
le 07.02.2019
Laura Juliano
https://www.lematin.ch/video/?video_id=378459
SupprimerSe regarder dans la glace tue ! (ceux qui ont voté pour la dictature ! Ouf !).
C'est vrai aussi qu'avec tous les fils de putes qui font la une...
L'erreur évidente d'émissions de biomasse
RépondreSupprimerAnthony Watts
7 février 2019
de Steve Goreham
Lorsque Thomas Edison installa sa centrale électrique Pearl Street à New York en 1892, il utilisa le charbon comme combustible, et non comme bois. Le bois de chauffage ne pouvait pas rivaliser avec le coût du charbon en 1892 et ne le peut toujours pas aujourd’hui. Néanmoins, la combustion de la biomasse est largement considérée comme durable et promue comme une solution au changement climatique, en particulier en Europe.
Aujourd'hui, l'Europe produit environ 17 % de son énergie et 29 % de son électricité à partir de sources renouvelables. La biomasse représente environ 19 % de l'électricité produite à partir d'énergies renouvelables. Depuis 2000, la consommation de biomasse européenne pour la production d’énergie a augmenté de 84 %.
Par exemple, le biocarburant a produit 18% de l’électricité du Danemark en 2017. Au cours des deux dernières décennies, le Danemark a réduit la production de ses centrales alimentées au charbon, tout en y ajoutant des centrales fonctionnant à la biomasse. Depuis 2000, la consommation de charbon au Danemark a diminué de 63 %. Au Danemark, l’utilisation de biomasse pour produire de l’électricité a été multipliée par cinq, ce qui a presque remplacé la baisse de la production de charbon. Environ les trois quarts de la biomasse consommée par le Danemark sont du bois, dont la majeure partie est importée.
Mais la «durabilité» de la biomasse est discutable, malgré la notion enfantine selon laquelle si vous la cultivez, elle doit être durable. La combustion du bois émet plus de dioxyde de carbone que la combustion du charbon.
Une étude réalisée en 2012 par Synapse Energy Economics a estimé que la cheminée moyenne d'une centrale à biomasse américaine émettait environ 1,67 tonne de gaz carbonique par mégawattheure d'électricité produite, soit 50 à 85 % de plus que les émissions d'une centrale à charbon. Les émissions de gaz carbonique d'une centrale à biomasse représentent plus du triple des émissions de gaz carbonique d'une installation de gaz naturel.
Malgré ces chiffres bien connus, ni l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis ni la Commission européenne (CE) ne comptent pas les émissions des centrales électriques à bois. L’EPA a déclaré en 2009: «Le gaz carbonique émis par la combustion de carburants à base de biomasse n’augmente pas les concentrations de gaz carbonique dans l’atmosphère, en supposant que le carbone biogénique émis soit compensé par l’absorption de gaz carbonique résultant de la croissance de nouvelle biomasse». «La biomasse est considérée comme neutre en gaz carbonique. Un facteur d'émission de 0 doit être appliqué à la biomasse. "
L'idée que la combustion de bois est «neutre en carbone» provient du document de 1996 sur l'inventaire des gaz à effet de serre publié par le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Le GIEC a supposé que, lors de la croissance des arbres, ceux-ci absorbent une quantité de gaz carbonique égale à celle libérée lors de la combustion dans une centrale alimentée à la biomasse. Si cela est correct, la substitution du bois au charbon réduirait les émissions nettes.
Mais un avis de 2011 de l'Agence européenne pour l'environnement a décrit une «grave erreur» dans la comptabilisation des gaz à effet de serre. L’hypothèse de la neutralité carbone ne tient pas compte du gaz carbonique absorbé par la végétation qui pousse naturellement sur des terres non utilisées pour la production de biocarburants. En outre, les forêts coupées pour fournir des copeaux de bois aux centrales électriques rejettent immédiatement de grandes quantités de gaz carbonique, mais des décennies de repousse des arbres sont nécessaires pour réabsorber le gaz carbonique libéré. La substitution du bois au charbon dans les centrales électriques augmente en réalité les émissions de dioxyde de carbone.
RépondreSupprimerEn conséquence, les chiffres d'émissions déclarés par l'Europe sont erronés. Eurostat rapporte que les émissions de gaz à effet de serre en Europe ont diminué de 16% entre 2000 et 2016, mais les émissions des usines produisant de la biomasse et celles des biocarburants utilisés dans les véhicules ne sont pas comptabilisées. Les pays européens ne seront pas confrontés à cette erreur évidente d’émission de biomasse, car sans biomasse, des objectifs climatiques déjà difficiles deviendraient impossibles à atteindre.
En tant que combustible, le bois contient moins d'énergie et coûte plus cher que le charbon ou le gaz naturel. Selon l'American Physical Society, le charbon produit environ 46 % plus d'énergie par tonne que le bois. Comme le bois est moins dense que le charbon, il faut plus de deux fois son volume pour produire le même rendement électrique.
Aux États-Unis, les centrales à biomasse ne vont pas bien. Grâce aux subventions et à la classification «neutre en carbone», le nombre de centrales électriques à biomasse aux États-Unis a presque doublé entre 2003 et 2016, passant de 485 à 760. Mais en 2017, seulement 1,1% de l'électricité des États-Unis était produite à partir de biomasse.
Ces dernières années, beaucoup de ces centrales à bois ont été mises au ralenti. En Californie, 27% de la capacité de la biomasse est hors ligne. La production de biomasse a diminué dans 17 États entre 2013 et 2017, car la combustion du bois est coûteuse par rapport aux centrales électriques traditionnelles et aux autres générateurs renouvelables.
L'un des plus grands émetteurs industriels de dioxyde de carbone en Europe est la centrale de Drax située dans le North Yorkshire, en Angleterre. L’usine de Drax produit 3 900 mégawatts d’électricité, soit environ 6 % de l’approvisionnement en électricité du Royaume-Uni. Cette centrale autrefois alimentée au charbon consommait 36 000 tonnes de charbon par jour, acheminées chaque jour par 35 trains de charbon.
Au nom de la réduction des émissions de gaz carbonique, quatre des six centrales de Drax ont été converties pour brûler des copeaux de bois au cours des sept dernières années, pour un coût de 700 millions de livres (1 milliard de dollars). Considéré comme «le plus grand projet de décarbonisation en Europe», ce site consomme actuellement environ 9 millions de tonnes de granulés de bois par an, expédiés à 3 000 milles des États-Unis et du Canada.
Environ 4 600 miles carrés de forêt sont nécessaires pour nourrir la plante vorace Drax, avec des hectares de forêt abattus chaque jour. Il faudra un demi-siècle pour que les arbres replantés repoussent. Malgré les déclarations de décarbonisation, le gaz carbonique émis par l’usine de Drax est bien plus important aujourd’hui que lors de la combustion du charbon.
Brûler du bois pour produire de l’électricité n’est que l’une des politiques les plus folles du «combat» contre le réchauffement climatique.
https://wattsupwiththat.com/2019/02/07/the-obvious-biomass-emissions-error/
CAPACITE CALORIFIQUE des COMBUSTIBLES
SupprimerFeu de bois:. .............................16 MJ/kg
Charbon: ..............................13/30 MJ/kg
Gaz naturel:.............................. 39 MJ/m3
Pétrole brut: .........................45/46 MJ/kg
Uranium (réacteur REP): 500.000 MJ/kg
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Le gaz carbonique n’est pas un poison !
mardi 21 avril 2015
https://huemaurice5.blogspot.com/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html
Le pari énergétique absurde et suicidaire de l’Allemagne
RépondreSupprimerle 7 février 2019
Ce billet est une traduction d’un article d’Erik Kirschbaum, correspondant à Berlin du Los Angeles Times. À la suite de cette traduction je me suis permis de glisser quelques commentaires.
L’Allemagne, l’un des plus gros consommateurs de charbon du monde, fermera 76 de ses 84 centrales électriques au charbon au cours des 19 prochaines années pour être en accord avec les accords internationaux de protection du climat, selon une déclaration du gouvernement allemand datant du 26 janvier 2019. Cette annonce constitue un changement majeur pour la première économie européenne, un pays qui a été par le passé un leader dans la réduction des émissions de gaz carbonique mais s’est retrouvé à la traîne ces dernières années et n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de réduction de gaz carbonique. Les centrales au charbon produisent 40 % de l’électricité en légère diminution par rapport aux années précédentes. « Nous sommes arrivés à une décision historique » a déclaré Ronald Pofalla, président d’une commission gouvernementale de 28 personnes lors d’une conférence de presse à l’issue de discussions marathon pendant plus de 20 heures, le 26 janvier 2019 à six heures du matin. Ce pas en avant concluait plus de six mois de discussions houleuses : « Il n’y aura plus de centrales au charbon en 2038 » (en réalité il en restera entre 4 et 8 selon des informations plus récentes). Ce plan comprend également un investissement de 45 millions d’euros pour réhabiliter les régions productrices de charbon et il sera selon toute vraisemblance approuvé par la Chancelière Angela Merkel.
« C’est un grand moment pour la politique climatique de l’Allemagne qui redonnera à notre pays sa position de leader dans la lutte contre le changement climatique » a déclaré Claudia Kemfert, professeur d’économie énergétique au DIW de Berlin, l’institut de recherches économiques. « C’est aussi un signal fort pour le reste du monde de montrer que l’Allemagne redevient sérieuse au sujet du changement du climatique, un grand pays industriel dépendant tellement du charbon et qui a décidé de l’abandonner« . Cette décision est une suite à la précédente décision d’abandonner en totalité l’énergie nucléaire en 2022 motivée par l’accident nucléaire de Fukushima en 2011. Cette première décision avait sérieusement préoccupé les dirigeants d’entreprises car elle conduirait inévitablement à un renchérissement du prix de l’électricité et impacterait donc la compétitivité des entreprises allemandes, d’autant plus que les autres pays n’avaient pas suivi l’Allemagne dans cette décision d’abandonner le nucléaire. Jusqu’à présent 12 des 19 centrales électro-nucléaires ont été définitivement fermées.
Ces deux décisions prises à 8 ans d’intervalle signifient que l’Allemagne ne comptera que sur les énergies renouvelables en 2040 pour produire entre 65 et 80 % de son électricité. Aujourd’hui les énergies dites renouvelables représentent 41 % de la production électrique allemande ayant dépassé de peu le charbon en 2018. Par le passé les émissions de gaz carbonique avaient chuté mais surtout en raison de l’implosion de l’Allemagne de l’Est et de son industrie très polluante. Néanmoins le pays dépend toujours du charbon pour sa production d’électricité. Les compagnies d’électricité et le patronat ont fait pression pour maintenir la production électrique à partir de charbon en particulier pour compenser la fermeture des centrales nucléaires. Directement ou indirectement il y a toujours 60000 personnes qui dépendent de l’exploitation des mines de charbon et de lignite et malgré l’abandon du charbon par l’Allemagne cette source d’énergie restera la première dans le monde encore longtemps.
La commission qui a fait cette dernière recommandation était constituée de représentants fédéraux et des régions, de représentants de l’industrie et des syndicats ainsi que de scientifiques et d’environnementalistes. Bien que s’étant considéré comme un pays leader dans le combat contre le changement climatique l’Allemagne a été contrainte d’admettre qu’elle ne pourrait pas atteindre ses objectifs de réduction des émissions de carbone en 2020 de 40 % par rapport à 1990 mais cette réduction devrait atteindre 32 % dès l’année prochaine. Comme pratiquement tous les pays du monde l’Allemagne ratifia l’accord de Paris consistant à oeuvrer afin de maintenir le réchauffement du climat bien en dessous de 2 degrés et de poursuivre les efforts pour qu’il ne dépasse pas 1,5 degrés. La planète s’est déjà réchauffée de 1 degré Celsius depuis le début de l’ère industrielle en raison de la production d’origine humaine des gaz à effet de serre. De nombreux spécialistes affirment que le monde est confronté aux conséquences de ce réchauffement : élévation du niveau des mers, ouragans plus violents et incendies de forêts.
RépondreSupprimerEn dépit des erreurs du passé qui avaient conduit à accuser l’Allemagne d’hypocrisie, Kemfert affirma que la décision prise à l’issue de cette réunion permettra à son pays d’atteindre l’objectif de 55 % de réduction de carbone émis par rapport à 1990 dès 2030 et de 80 % en 2050. Martin Kaiser, directeur de Greenpeace Allemagne et membre de la commission a déclaré : « C’est bien de constater que l’Allemagne a maintenant un plan pour abandonner le charbon et nous sommes en passe de devenir un pays « sans carbone » « . Il s’est aussi félicité de l’abandon de la destruction des restes de la forêt de Hambach à l’ouest de Cologne pour ouvrir une mine de lignite. Malgré cette décision des manifestants ont exprimé leur désappointement devant le Ministère de l’Industrie à Berlin au sujet de l’objectif manqué de réduction des émissions de carbone alors qu’un sondage d’opinion révélait que 73 % des Allemands sont en faveur d’une accélération de l’abandon du charbon. Les leaders de 4 régions (landers) ont été déçus par les décisions de la commission car ils n’ont pas réussi à obtenir les 68 milliards d’aide pour les compensations qu’ils réclamaient. Deux régions vont faire face à des élections difficiles et il est probable que les lands de Saxe et de Brandebourg voient l’émergence du parti d’extrême droite Alternative for Germany (AfD). Cette feuille de route sera réexaminée tous les 3 ans, selon la décision de la commission, et les dates arrêtées pour les objectifs fixés pourraient être repoussées. Ces objectifs sont considérables. Dès 2022 une capacité de 12,5 gigawatts sera arrêtée, le quart de la production électrique à partir du charbon, soit 24 centrales électriques et en 2030 seules 8 centrales devraient encore être opérationnelles pour une puissance de 17 gigaWatts.
Commentaires. Outre le fait que cet article est un pamphlet « climato-réchauffiste » – inutile d’épiloguer ici, ce sera l’objet d’un prochain billet – il révèle que, sous la pression des écologistes et le parti des Verts, emmenés par Greenpeace, l’Allemagne a tout simplement décidé de se suicider économiquement. Prendre des décisions aussi radicales alors qu’il n’existe encore aucune technologie de stockage de l’électricité fiable hormis le pompage-turbinage de l’eau qui reste très limité est absurde. L’exemple des Nouvelles-Galles du sud, de l’Australie du Sud et de l’Etat de Victoria en Australie est révélateur. Les milliers d’éoliennes installées un peu partout dans ces deux Etats n’ont pas été capables d’alimenter les conditionneurs d’air ces dernières semaines – c’est vrai et c’est caricatural – et les Australiens subissent des black-out à répétition depuis le début de l’été austral.
Par exemple l’unité de stockage d’Elon Musk installée à Hornsdale en Australie du Sud d’une capacité de 100 MW ne peut en pointe délivrer que 129 MWh et ceci pendant une durée limitée à 80 minutes ! C’est vrai aussi et c’est tout aussi caricatural. Or les moulins à vent installés à proximité atteignent difficilement leur pleine production que 28 % du temps. Et c’est ce qui provoque les coupures intempestives car dans la réalité, pour cette seule installation, il a chroniquement manqué 657 MWh qui auraient du être injectés chaque jour sur le réseau au cours du mois de janvier 2019 afin d’assurer la stabilité de ce dernier.
RépondreSupprimerLa situation en Australie du Sud préfigure celle que connaîtra l’Allemagne dans peu d’années à moins de réaliser des investissements pharaoniques dans le stockage des énergies intermittentes dites « renouvelables ». L’installation de Hornsdale a coûté au contribuable australien la coquette somme de 150 millions de dollars (AUD). Combien faudra-t-il d’installations de ce type en Allemagne pour assurer un début de stabilité du réseau électrique lorsque la production électrique dépendra pour 80 % des énergies éoliennes et solaires ? Nul ne le sait. Le journaliste du LA Times s’est bien gardé de mentionner ce problème qui selon toute vraisemblance n’a pas été abordé par cette commission gouvernementale. Enfin, l’autre lubie des « Verts » est la smart-grid, le réseau intelligent comportant au pied de chaque éolienne une batterie de stockage de la taille d’un gros réfrigérateur ou alors chez chaque particulier une batterie murale de la taille d’un grand téléviseur pour la modique somme de 7800 euros, chaque consommateur particulier participant à l’élaboration de cette smart-grid. On en est loin. Entre le rêve et la réalité il y à un abysse.
Enfin le carburant diesel ayant été banni par les mouvements écologistes il faudrait que le gouvernement allemand se pose la vraie question pour sauver son industrie automobile qui s’apprête à se reconvertir aux véhicules électriques puisque le marché du diesel va s’effondrer. Avec une production électrique majoritairement peu fiable comment les Allemands feront-ils pour recharger les batteries de leur voitures électriques fabriquées par Daimler ou Audi ? Je suggère au gouvernement allemand de bien étudier ce problême.
Source et illustration : Los Angeles Times, article d’Erik Kirschbaum du 26 janvier 2019. Autres données relatives à l’Australie : notalotofpeopleknowthat.wordpress.com
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/07/le-pari-energetique-absurde-et-suicidaire-de-lallemagne/#comments
(...) La planète s’est déjà réchauffée de 1 degré Celsius depuis le début de l’ère industrielle en raison de la production d’origine humaine des gaz à effet de serre. De nombreux spécialistes affirment que le monde est confronté aux conséquences de ce réchauffement : élévation du niveau des mers, ouragans plus violents et incendies de forêts. (...)
Supprimer'La planète s’est déjà réchauffée de 1 degré Celsius depuis le début de l’ère industrielle en raison de la production d’origine humaine des gaz à effet de serre.'
FAUX ! La température moyenne mondiale a baissé.
'production d’origine humaine des gaz à effet de serre.'
FAUX ! L'être humain ne produit AUCUN gaz 'a effet de serre' !
« Monstruosités grammaticales » : un chercheur s'alarme de l'écriture inclusive au CNRS
RépondreSupprimerRT
jeu., 07 fév. 2019 07:47 UTC
L'Académie française a adopté le 26 octobre 2017, à l'unanimité, une déclaration contre l'écriture dite « inclusive ». Pour autant le CNRS fait fi de cet avis, ce qui inquiète l'un de ses chercheurs, Marcel Kuntz. Il dénonce une dérive idéologique.
ecritureMarcel Kurtz, chercheur en biotechnologie au CNRS, a exprimé, à la faveur d'une tribune publiée le 4 février dans Le Figaro, son opposition à la généralisation de l'écriture inclusive.
Si l'Académie française s'est clairement opposée à son application le 26 octobre 2017, ce biotechnologiste végétal et directeur de recherche au Laboratoire de physiologie cellulaire végétale du CNRS à Grenoble, remarque, non sans regret, la féminisation des termes dans des documents édités par son centre de recherche. Un procédé qui engendre selon lui « des monstruosités grammaticales telles que « technicien.ne.s, ingénieur.e.s et chercheur.e.s ».
Selon lui, l'objectif affiché « d'imposer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes », cache en réalité « un champ de bataille idéologique, où resurgit la dialectique marxiste des rapports exploiteurs/exploités, oppresseurs/opprimés, revisitée par l'idéologie postmoderne - où la société est vue comme une juxtaposition de communautés, la plupart rangées en catégories victimaires (dont les femmes) ». Un égalitarisme exacerbé qui aurait en outre pour « faire endosser aux mâles hétérosexuels le statut de Bourreau ».
La théorie du genre décriée
Se félicitant de l'absence d'une inégalité de traitement entre les hommes et les femmes dans le domaine de la recherche, « ce milieu est culturellement tourné vers la prise en compte de la production scientifique et non pas vers d'autres critères [sexuels, ethniques, etc.] », assure-t-il, Marcel Kurtz désapprouve néanmoins l'existence d'une « Mission pour la place des femmes au CNRS ». Selon lui, cette initiative est symptomatique d'une dérive causée par la théorie du genre.
« Cette Mission n'en reste pas moins influencée par l'idéologie du genre, impulsée par des sciences humaines et sociales, thuriféraires du postmodernisme. Parmi les déconstructions du postmodernisme (les Lumières, la science, la vérité, la nation, la transmission) figure aussi l'altérité des sexes. Et pour ces idéologues, s'il n'y a pas une parité absolue dans telles ou telles disciplines scientifiques, ou dans tels ou tels postes, cela ne peut être dû qu'à des « discriminations» ou à des «stéréotypes genrés » inculqués par la société».
Enfin, revenant à l'écriture inclusive, il accuse ses ardents défenseurs de faire la promotion du « mythe constructiviste » et notamment de balayer d'un revers de main « l'héritage civilisationnel » de l'homme.
« Il s'agit en réalité d'un rêve despotique, peut-être doux, de bobos bien-pensants, mais une forme de despotisme quand même, portée par des inquisiteurs qui veulent nettoyer la grammaire et le langage et éliminer tout comportement non-politiquement correct », écrit-il.
Et de conclure sous la forme de questions rhétoriques : « Une vision politisée dénonçant comme "réactionnaire antigenre" toute critique à l'encontre de la "théorie du genre" (en fait il s'agit d'une idéologie du genre), doit-elle avoir sa place dans la communication institutionnelle du CNRS ? L'esprit critique faisant partie intégrante de la démarche scientifique, de telles réactions ne peuvent que confirmer que, en la matière, le pouvoir a été pris au CNRS par des tenants d'une approche non scientifique de problèmes par ailleurs bien réels. A l'heure où les choix politiques et budgétaires sont difficiles, la science a-t-elle intérêt à obéir aux injonctions des minorités agissantes, au risque de se couper d'une autre partie de la société ? »
- Commentaire : Lire aussi :
RépondreSupprimerLa théorie du genre : symptôme d'une société narcissique, manipulée et fascisante ?
Farida Belghoul lance une action nationale pour l'interdiction du gender à l'école
La théorie du genre : entretien avec Yann Carrière, docteur en psychologie
Décryptage - 11 documents gouvernementaux qui prouvent que laThéorie du Genre existe
Les conséquences désastreuses du post-modernisme au sein des campus universitaires
Pour l'Académie, l'écriture inclusive est un « péril mortel »
https://fr.sott.net/article/33443-Monstruosites-grammaticales-un-chercheurs-alarme-de-l-ecriture-inclusive-au-CNRS
SupprimerIl ne s'agit pas de faire figurer le genre féminin raccourci en 'ée' ou 'ées' ajouté après le masculin mais de parler de celles et ceux qui sont pédérastes et qui l'appliquent !
On doit écrire: Les physiciennes et les physiciens et non les physiciens-nes. L'orthographe des ingénieures libérées est discuté ! Il DOIT être respecté et appliqué au genre féminin ou masculin sans discussion et non être excisé de son sexe !
Le Pakistan connaît des chutes de neige record - les plus importantes depuis 48 ans
RépondreSupprimerSott.net
jeu., 07 fév. 2019 21:00 UTC
Les régions du nord et du nord-ouest du Pakistan ont enregistré des chutes de neige record le mois dernier, ce qui contribuerait à relever la nappe phréatique dans le pays, ont déclaré des responsables.
"Au cours du dernier mois, les régions montagneuses du nord du pays ont reçu de fortes chutes de neige - jusqu'à six ou sept pieds ", a déclaré Abdul Wali Yousafzai, un officier supérieur du département d'irrigation du Khyber Pakhtunkhwa à l'Agence Anadolu.
C'est la plus forte chute de neige en 48 ans, a-t-il ajouté.
Selon le département rencontré, les montagnes du nord du pays ont reçu de fortes chutes de neige en janvier et pendant la première semaine de février.
"Les chutes de neige et la pluie contribueront non seulement à élever notre nappe phréatique, mais seront également bénéfiques pour nos forêts qui ont été touchées par la sécheresse ", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre Imran Khan s'est félicité de la pluie et de la neige qu'il a qualifiées de "bénédiction de Dieu".
"[...] la pluie fera monter la nappe phréatique tandis que la neige fondra dans notre rivière ", tweeta Khan.
Selon les experts, le Pakistan va manquer d'eau douce à un rythme alarmant, ce qui pourrait sonner le glas de l'économie basée sur l'agriculture.
Source : Agence Anadolu / YeniSafak - Traduction Sott.net
https://fr.sott.net/article/33444-Le-Pakistan-connait-des-chutes-de-neige-record-les-plus-importantes-depuis-48-ans
En Espagne, le salaire minimum a augmenté de 22 % en décembre, 204 000 emplois ont été perdus en janvier
RépondreSupprimerLe gouvernement Sanchez n'avait pas calculé quelles pourraient être les conséquences de l'augmentation
Audrey Duperron
Le gouvernement espagnol a augmenté le salaire minimum de 22 % en décembre dernier. Ce fut l’une des premières mesures prises par le gouvernement minoritaire du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez. Le salaire minimum est passé de 736 euros à 900 euros par mois.
Même à cette époque, les employeurs et la Banque nationale espagnole avaient mis en garde contre les conséquences possibles de cette mesure. Ils semblent avoir eu raison, car 204 000 emplois ont été perdus en janvier. Le 2 janvier, plus de 606 000 Espagnols ont été licenciés. C’est deux fois plus qu’à la fin août 2018. C’est le mois qui a enregistré le plus grand nombre de licenciements l’année dernière. Heureusement, quelques centaines de milliers de nouveaux emplois ont été créés. Le solde négatif s’élève donc à un peu plus de 200 000. C’est le pire chiffre depuis janvier 2013.
La Banque nationale espagnole a publié vendredi un rapport qui estime que l’augmentation du salaire minimum a coûté 145 000 emplois au pays.
Le gouvernement Sanchez n’a pas calculé quelles pourraient être les conséquences de l’augmentation
Le gouvernement Sanchez admet que les chiffres sont mauvais, mais ne veut faire aucun lien avec l’augmentation du salaire minimum. Néanmoins, Sanchez a dû admettre qu’il n’avait pas étudié l’impact d’une augmentation du salaire minimum sur l’emploi. Une fois de plus, il apparaît clairement que les politiciens ne savent pas ce que signifie pour un entrepreneur d’avoir à payer les salaires à temps chaque mois. La mesure a imposé aux employeurs un coût supplémentaire de 2,1 milliards d’euros par an, a calculé l’organisation d’employeurs CEOE.
Salaire minimum : l’augmentation est désastreuse pour les jeunes et les personnes peu qualifiées
Les économistes s’accordent à dire qu’une augmentation du salaire minimum entraîne souvent non seulement un retard dans la création d’emplois, mais aussi leur destruction.
Les analystes estiment que ce sont surtout les jeunes et les personnes peu qualifiées qui sont victimes de cette mesure. En effet, les employeurs ont tendance à recruter des employés plus expérimentés pour ce coût. Les chiffres les plus récents le montrent également. Le chômage des jeunes a augmenté de 4,15 % en janvier par rapport à décembre. 10 250 jeunes de moins de 25 ans ont sollicité des allocations de chômage en janvier, contre seulement 612 l’année précédente.
Néanmoins, l’Espagne peut se prévaloir d’une année 2018 fructueuse, avec 566 000 nouveaux emplois. C’est presque 3 % de plus que l’année précédente et c’est le chiffre le plus élevé en 12 ans.
https://fr.express.live/espagne-salaire-minimum-suppressions-emplois/
Si un employé ne rapporte que péniblement le double de 736 €/mois (salaire + charges), le patron sera dans l'impossibilité de payer 1800 €/mois face à la concurrence !
SupprimerC'EST LE POUVOIR D'ACHAT QUI DOIT ÊTRE AUGMENTÉ ET NON LES SALAIRES !
Une marque de chocolat pro-OGM lancée pour la Saint-Valentin, pour démystifier la biotechnologie (aux USA, évidemment pas en France)
RépondreSupprimer8 Février 2019
par Seppi
AGDAILY Reporters*
Qui n'aime pas acheter des chocolats pour la Saint-Valentin – ou peut-être simplement en avoir un mardi ? Si vous êtes un amateur de chocolat, écoutez ! Il existe une nouvelle option pour le chocolat sur le marché, Ethos Chocolate, qui fait une grande déclaration pour une agriculture pro-OGM.
A Fresh Look, une coalition à but non lucratif de plus de 1.600 agriculteurs œuvrant à démystifier l'agriculture GM, a lancé une nouvelle gamme de tablettes de chocolat appelée Ethos Chocolate. Les tablettes de chocolat en édition limitée sont fabriquées à la main par un chocolatier primé travaillant avec du cacao provenant d'une seule plantation. Elles ne sont pas simplement délicieuses – elles racontent une histoire importante. Chacune des quatre tablettes présente des fruits d'une agriculture GM qui a sauvé, amélioré ou pourrait protéger à l'avenir.
Ethos Chocolate lance le produit juste à temps pour la Saint-Valentin, une fête pour les amateurs de chocolat. En fait, la Saint-Valentin est la troisième plus grande fête d’une industrie américaine des confiseries au chocolat pesant 22 milliards de dollars, selon un rapport récent du cabinet d’études de marché Packaged Facts. Ethos Chocolate sera disponible gratuitement jusqu'à la Saint-Valentin dans la limite des stocks disponibles ! Oui, vous avez bien lu. Je viens juste de me faire envoyer des chocolats (gratuitement !) de la part de mon mari afin d'être sûre d'avoir quelque chose pour la Saint-Valentin au cas où il oublierait.
Le cacaoyer, qui produit le cacao utilisé pour confectionner le chocolat que les Américains adorent, est actuellement menacé par les effets du changement climatique, notamment le manque d'eau, la hausse des températures et les bioagresseurs. Le cacao est menacé de disparition d'ici 2050, et certains rapports le prévoient dès 2030. Le génie génétique pourrait être la solution pour sauver les cacaoyers utilisés pour fabriquer les tablettes d'Ethos Chocolate, ainsi que le cacao utilisé dans tout autre chocolat.
« Nous savons que de nombreux Américains sont passionnés par le chocolat. Nous avons donc créé un produit illustrant concrètement les avantages d’une technologie souvent mal comprise », a déclaré la scientifique principale Rebecca Larson, Ph.D., d'A Fresh Look. « Le chocolat vaut la peine d'être sauvé, alors quoi de mieux que de créer notre propre gamme de chocolats pour raconter les avantages de la biotechnologie ? », a déclaré Larson.
Les tablettes de chocolat Ethos contiennent du cacao cultivé de manière durable dans la République dominicaine. Chacune d'elles est le symbole d'une histoire de culture GM, montrant comment la technologie a joué – ou joue actuellement – un rôle héroïque dans la résolution d'un véritable problème alimentaire :
L'Optimiste – Le génie génétique est à l'étude pour protéger les cacaoyers comme ceux de la République Dominicaine qui produisent le cacao des chocolats Ethos.
Le Survivant – Les OGM ont sauvé l’ensemble du secteur de la papaye à Hawaï après sa décimation par le virus de la tache annulaire de la papaye.
Le Héro – Les chercheurs s’emploient à aider les orangers de Floride à lutter contre la maladie du Citrus greening qui menace toute l’agrumiculture.
Le Précurseur – L’agriculture GM a ouvert la voie aux pommes qui ne brunissent pas et restent fraîches plus longtemps, ce qui permet de réduire le gaspillage alimentaire.
RépondreSupprimer« Je sais d'expérience à quel point il est difficile de préserver les plantations de cacaoyers », a déclaré Eric Reid, producteur de cacao et propriétaire de SPAGnVOLA Chocolatiers, créateur d'Ethos Chocolate. « En tant que chocolatier produisant à partir du cacao d'un seul domaine, je comprends comment les meilleurs chocolats sortent des mains des agriculteurs. Nous devons prendre soin du cacaoyer si nous voulons continuer à savourer l’un des aliments les plus appréciés au monde. »
Au cours des 20 dernières années, l'Association Médicale Américaine, l'Académie National des Sciences, la Commission Européenne et l'Organisation Mondiale de la Santé ont prouvé que les OGM sont sans danger. Les innovations en matière d'OGM ont permis aux agriculteurs d'augmenter les rendements, de réduire le recours aux pesticides, d'utiliser moins d'eau et d'améliorer la nutrition.
« Nous voulons aider à éduquer le public sur la valeur des OGM et l'impact positif que la biotechnologie peut avoir à l'échelle locale et mondiale, comme réduire de 37 % l'utilisation de pesticides sur les plantes GM dans le monde. Nous voulons que les gens apprécient ces délicieux chocolats, tout en jetant un regard nouveau sur les OGM », a déclaré Larson.
[…]
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* Source : https://www.agdaily.com/news/ethos-chocolate-brand-demystify-gmos/
http://seppi.over-blog.com/2019/02/une-marque-de-chocolat-pro-ogm-lancee-pour-la-saint-valentin-pour-demystifier-la-biotechnologie-aux-usa-evidemment-pas-en-france.htm
Le scandale du colza contaminé par un OGM
RépondreSupprimer8 Février 2019
par Seppi
Heureux qui vit dans un pays qui peut détruire 8.000 hectares de cultures pour un caprice
- voir photo sur site -
La photo d'illustration de France Inter. Décidément, les médias ont un problème…
Taratata ! Voilà une interjection fort opportune : dans une acception, elle imite le son du clairon – celui qui annonce une grande nouvelle, et dans une autre la négation ou l'incrédulité.
Taratata ! « La France pionnière de la lutte contre le gaspillage alimentaire », c'était l'annonce tonitruante claironnée par le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation le 26 décembre 2019... Le motif du bombement de torse :
« Deux ans et demi après la promulgation de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire – une première mondiale –, le bilan tiré montre des effets très positifs, largement exprimés lors des États généraux de l’alimentation. Une réglementation ayant prouvé son efficacité, notamment auprès des associations caritatives, et qui devrait bientôt être étendue à d'autres secteurs, tels que la restauration collective et l'industrie agroalimentaire. »
- voir tableau sur site -
Il faut lutter contre le gaspillage alimentaire... Toto, mange ta soupe !
Mais où commence le gaspillage ? Déjà au champ !
Voici donc la plus que navrante histoire d'une hystérie anti-OGM.
La France Agricole (réservé aux abonnés) nous a informés le 5 février 2019 qu'à l’automne 2018, la DGCCRF – Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes – avait détecté un canola GM résistant au glyphosate (GT73) dans trois lots de semences de la variété de colza 'DK Exception' (première variété sur le marché français, de marque Dekalb... Monsanto... Bayer).
Les lots sont donc « pollués de manière fortuite ». Et de manière peu compréhensible, les semences ayant été produites en contre-saison en Argentine, où l’OGM incriminé n'est pas autorisé à la culture.
Cet OGM – comme tout OGM – n'est pas autorisé à la culture en France.
La situation est donc très grave !
Vous rendez-vous compte ? Il y a, en France, des champs de colza qui comportent des plantes GM susceptibles de produire des graines qui ne présentent aucun risque pour l'environnement – du moins dans les pays qui produisent la variété GM en cause ; par exemple au Canada, un pays connu pour son grand laxisme en matière de protection de l'environnement (ironie).
La situation est très grave !
Cet OGM est autorisé à l'importation pour l’alimentation humaine et animale dans l’Union Européenne... et donc aussi en France. Les graines incriminées ne présentent donc aucun risque pour la santé humaine ou animale. Leur descendance et les produits qui en seraient issus (de l'huile pour l'alimentation humaine, ou peut-être un biocarburant, et des tourteaux pour l'alimentation animale) non plus.
Mais la situation est vraiment très grave !
RépondreSupprimerCar, grâce aux blocages des rouages politiques – y compris les petits calculs démagogiques et les pusillanimités politiciennes – l'Union Européenne a été incapable de fixer un seuil (ou une limite) pour la présence fortuite d'OGM non autorisés dans des lots de semences. La règle est donc : tolérance zéro.
Aucun risque pour la santé humaine avons nous dit ? Probablement pas pour la santé mentale, notamment des décideurs politiques et administratifs...
Car la DGAL – la Direction Générale de l'Alimentation – a demandé que les colzas issus des lots incriminés soient détruits !
Cela touche 8.000 hectares (80 kilomètres carrés – Paris en fait 105,4...) et 700 agriculteurs.
Que ce serait-il passé si on avait laissé les cultures en place ? Il y aurait quelques graines GM dans la récolte ; probablement quelques repousses GM, qui disparaîtraient lors de la prochaine campagne agricole suivante ou peut-être de la suivante. En bref, rien.
Mais... c'est... un... OGM...
La DGAL exige donc une destruction du colza « pollué » ou « contaminé » « dès que possible cet hiver » – elle a tout de même réalisé que certains champs sont sous la neige ou dans un état qui ne permet pas d'y entrer – et au plus tard avant la floraison.
Détruire, oui, mais pas n'importe comment : mécanique, mais sans recours à un travail du sol profond, selon le cas avec désherbage chimique préalable (comment vont faire les agribios ?).
La DGAL requiert aussi de ne pas appliquer de glyphosate sur la parcelle pendant deux campagnes (2018-19 et 2019-20)... des fois qu'une plante GM aurait survécu, aurait été avantagée (sélectionnée) par le désherbage au glyphosate et aurait produit des semences qui seraient tombées à terre, auraient germé, produit de nouvelles graines... et « contaminé » à terme la France entière...
Amis agriculteurs, vous êtes aussi requis de prendre des photos avant/après pour documenter la destruction... Il faudra aussi mettre en place une culture de remplacement – enfin, si c'est possible – qui ne soit pas une crucifère (ni en semer une en 2019-2020) et qui permette de visualiser et de contrôler les repousses de colza.
En résumé : un formidable élan d'hystérie ! Il lui aura fallu du temps pour se matérialiser (la « contamination » a été détectée à l'automne dernier), mais seul le résultat compte.
Mais pour quoi donc, cette hystérie ?
L'avis envoyé aux agriculteurs concernés mentionne un niveau de présence de graines GM inférieur au seuil de quantification de 0,1 %. C'est là, en partie, de l'imprécision et de la prudence administratives et, en partie, de la bonne logique : quand on est en-dessous du seuil de quantification, on ne donne pas de chiffre.
« Les lots incriminés, distribués en France, contiennent un taux de présence fortuite inférieur à 0,005 % », a indiqué Bayer Crop Science le 5 février 2019.
Avez-vous bien lu ce chiffre qui donne le vertige ? 0,005 %, c'est 5 graines GM sur 100.000 ! Avec un semis plutôt dense de 50 graines par mètre carré (500.000 par hectare), cela représente 25 graines GM à l'hectare, et une douzaine de plantes GM en sortie d'hiver.
C'est vraiment terrible !
RépondreSupprimerEt donc les autorités demandent de détruire 8.000 hectares de colza, le travail, l'investissement et l'espoir de récolte de 700 agriculteurs.
Le semencier propose de verser aux agriculteurs une indemnité forfaitaire de 2.000 euros par hectare, soit une dépense totale, pour ce seul poste, de 16 millions d'euros !
Les activistes anticapitalistes, anti-chimie et anti-génétique se réjouiront. Schadenfreude ! À tort. D'une manière ou d'une autre, les coûts seront répercutés sur la société tout entière (ou le sont déjà, les sociétés semencières faisant des provisions pour couvrir ce genre de risque). Et cet incident aura des répercussions sur les activités futures... il est vain d'espérer que les instances européennes règlent la question de manière rationnelle dans un avenir proche, ni même lointain.
Détruire 8.000 hectares de cultures en place depuis la fin de l'été dernier, n'est-ce pas du gaspillage ?
En tout cas, c'est un scandale.
Toto, mange ta soupe !
- voir lettre sur site -
Le début de la lettre envoyée aux agriculteurs
http://seppi.over-blog.com/2019/02/le-scandale-du-colza-contamine-par-un-ogm.html
SupprimerDemain, la dictature en place conseillera de BOUFFER SA MERDE (remplie de calories) pour éviter le gaspillage !! Hahaha !
Le principal, n'est-il pas d'acheter ?
Libre à vous après d'en faire CE QUE VOUS VOULEZ !
Pourquoi ces mêmes dictateurs n'interdisent-ils pas les voitures de merde qui ne tiennent pas 10 ans ou toute une vie ?
Avant, les voitures: c'était pour la vie !
Allez au Venezuela, Cuba, États-Unis voir les voitures des années 50/60 qui roulent encore et démarrent au quart de tour !
Même les nouvelles maisons se fendent, s'affaissent et tombent en ruine quelques mois ou années après l'achat !
Payer ses impôts est le premier gaspillage !
RépondreSupprimerCe camion made in France conçu pour l’Algérie est l’un des plus gros au monde (vidéo)
14:55 08.02.2019
Le Berliet T100 est un camion unique, de fabrication française, et parfois surnommé le «géant du désert». Il fait 15 mètres de long et pèse 54 tonnes. Il fait partie des plus grands au monde. Ce camion est exposé au public, pour la première fois depuis 30 ans, au salon Rétromobile à Paris.
Cette année, le salon Rétromobile à Paris accueille un invité spécial: le «géant du désert», le Berliet T100, camion fabriqué à la fin des années 50 par Berliet, constructeur automobile lyonnais. Initialement destiné à l'exploitation du pétrole dans le Sahara algérien, ce camion est considéré comme l'un des plus grands au monde.
- voir clip sur site -
Il pèse 54 tonnes pour 15 mètres de long et 5 mètres de haut et de large. Le modèle en question a été rapatrié en 1981 à Lyon depuis Algérie. Il est équipé d'un moteur de plus de 700 chevaux qui consomme 72 litres d'huile. Il peut rouler jusqu'à 60 km/h.
Entre 1957 et 1959, quatre exemplaires du Berliet T100 ont été produits. Aujourd'hui, il n'en reste plus que deux.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201902081039956920-berliet-camion-france-salon-paris-retromobile/
De plus en plus de femmes aux organes génitaux mutilés en Suède
RépondreSupprimer15:50 08.02.2019
Environ 40.000 femmes immigrées ont subi une mutilation génitale en Suède, selon le Conseil national de la santé et du bien-être. Le chiffre a augmenté parallèlement à l'immigration de masse dans le pays, mettant en péril son engagement en faveur du féminisme et de l'égalité, révèle l’entreprise de télévision suédoise SVT.
Les hôpitaux suédois constatent une augmentation du nombre de jeunes filles et de femmes atteintes de mutilations génitales qui, à la recherche d'un traitement, se tournent vers eux, apprend-on dans un reportage de l'entreprise de télévision suédoise SVT.
À titre d'exemple, durant les deux dernières années, le nombre de femmes ayant sollicité ce genre de services auprès de l'hôpital Södersjukhuset de Stockholm a augmenté de 80 %.
«Au début, nous avions 10-15 femmes à la recherche d'un traitement. L'année dernière, le nombre de visites était de 280», a déclaré à SVT un médecin, ajoutant que la plus jeune patiente, qu'elle avait reçue, avait à peine cinq ans.
L'hôpital Södersjukhuset est réputé pour le traitement des mutilations génitales. Outre les interventions chirurgicales pour restaurer les organes sexuels, des patientes bénéficient d'une assistance psychologique en matière d'orientation.
Le Conseil national suédois de la santé et des affaires sociales a estimé le nombre de jeunes filles et de femmes victimes de mutilations génitales, et vivant en Suède, à 40.000, dont environ 7.000 sont âgées de moins de 18 ans. Les groupes les plus importants sont les jeunes filles et les femmes originaires de Somalie, d'Érythrée, d'Éthiopie, d'Égypte et de Gambie.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que près de 140 millions de jeunes filles et de femmes de par le monde ont subi des mutilations génitales, alors que le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, l'Unicef, évalue ce chiffre à 200 millions. La grande majorité d'entre elles se trouvent dans les régions du monde islamique, notamment au Maghreb, en Afrique subsaharienne et au moyen-orient. Chaque année, environ 3 millions de jeunes filles risquent une forme de mutilation génitale.
Le Conseil national de la santé et du bien-être social a désigné l'immigration comme l'une des causes principales de la pratique des mutilations génitales féminines en Suède.
En 2014, la Suède a formé le «premier gouvernement féministe au monde», lorsqu'une coalition de centre-gauche, entre les sociaux-démocrates et les Verts, a pris le pouvoir. L'engagement de la Suède en faveur de l'égalité est également inscrit dans sa politique étrangère «féministe» formulée par la ministre des Affaires étrangères, Margot Wallström.
https://fr.sputniknews.com/societe/201902081039958116-suede-femmes-organes-genitaux-mutils/
La honte !
SupprimerDernièrement des dictatures proposaient un classement des pays les moins corrompus et, la Suède (dictature monarchique) était en tête loin devant la Suisse seule Démocratie au monde ! Hahahaha !
Algérie: «l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire est un choix stratégique»
RépondreSupprimer14:51 08.02.2019
En Algérie, la production d’électricité d’origine nucléaire occupera une place de première importance dans la stratégie énergétique future du pays, selon le ministre algérien de l’Énergie.
«L'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire est un choix stratégique pour l'Algérie», a déclaré Mustapha Guitouni, le ministre algérien de l'Énergie. S'exprimant le jeudi 7 février devant la commission des affaires économiques et de la planification à l'Assemblée populaire nationale, le responsable a indiqué que son pays comptait diversifier ses sources d'énergie afin d'être à même d'assurer l'approvisionnement de ses besoins futurs.
Exposant le projet de loi relatif aux activités nucléaires civiles, le responsable a affirmé que «le programme pacifique d'utilisation de l'énergie nucléaire requiert la mise en place d'un cadre législatif définissant les conditions des activités nucléaires et les règles de sécurité».
Dans ce cadre, M.Guitouni a mis l'accent sur le fait que l'Algérie avait ratifié la convention de coopération sur les utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'Algérie a également signé des accords de coopération dans ce domaine avec un certain nombre de pays, a-t-il encore ajouté.
L'un des points les plus importants prévus dans ce projet de loi concernant le nucléaire civil est la création de l'Autorité nationale de la sûreté et sécurité nucléaires, a annoncé le ministre. Dans le même sillage, il a fait savoir qu'actuellement les prérogatives de contrôle réglementaire des activités nucléaires, relatives à «la sûreté, la sécurité et la radioprotection», sont assurées par le Commissariat à l'énergie atomique (COMENA).
Lors du Forum international de l'énergie nucléaire (ATOMEXPO) qui s'est tenu du 14 au 16 mai 2018 à Sotchi, en Russie, le ministre algérien de l'Énergie Mustapha Guitouni s'est entretenu avec Alexeï Likhatchev, le directeur général du groupe nucléaire public russe Rosatom. Les deux responsables ont évoqué la coopération bilatérale dans le domaine de l'énergie nucléaire civile, selon un communiqué du ministère algérien de l'Énergie.
«Les entretiens ont porté sur l'état des relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'énergie nucléaire et ses utilisations énergétique et non-énergétique à des fins pacifiques ainsi que sur les perspectives de leur développement», a précisé le communiqué.
Un accord nucléaire entre l'Algérie et la Russie a été signé en 2014. L'agence russe Rosatom a annoncé, à cet effet, que l'Algérie projetait la construction d'une centrale nucléaire avec un réacteur à eau pressurisée vers 2025.
https://fr.sputniknews.com/international/201902081039956670-algerie-utilisation-energie-nucleaire/