- ENTREE de SECOURS -



mardi 5 février 2019

SUISSE - CONTINUER LA LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GÉNITALES

Le Réseau suisse contre l'excision veut prolonger son engagement à plus long terme. La Confédération qui a financé jusqu'ici ce projet doit décider de sa reconduction ou non.
Les femmes et jeunes filles concernées proviendraient surtout d'Éthiopie, d'Érythrée, de Somalie et d'Égypte.


05.02.2019, 10h34 

QUATRE CATÉGORIES DE MUTILATIONS SEXUELLES

Clitoridectomie: l'ablation partielle ou totale du clitoris (petite partie sensible et érectile des organes génitaux féminins) et, plus rarement, seulement du prépuce (le repli de peau qui entoure le clitoris). 

Excision: ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres (qui entourent le vagin), avec ou sans excision des grandes lèvres. 

Infibulation: rétrécissement de l'orifice vaginal par la création d'une fermeture, réalisée en coupant et en repositionnant les lèvres intérieures, et parfois extérieures, avec ou sans ablation du clitoris. 

Autres: toutes les autres interventions préjudiciables au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple, piquer, percer, inciser, racler et cautériser les organes génitaux. 

En Suisse, 15'000 jeunes filles et femmes sont menacées de subir une mutilation génitale féminine ou l'ont déjà subie. Le Réseau suisse contre l'excision créé en 2016 jusqu'à fin 2019, juge nécessaire de prolonger son engagement à plus long terme.

Ce projet est financé par le Secrétariat d'État aux migrations et par l'Office fédéral de la santé publique. «Nous sommes en contact avec les responsables fédéraux», a expliqué à Keystone-ATS la responsable du projet. Denise Schwegler espère que le projet pourra se poursuivre - son ampleur et sa durée restent toutefois des questions ouvertes.

Une décision devrait tomber d'ici le milieu de l'année. Selon elle, la Confédération ne fait pas mine de vouloir laisser tomber le Réseau. Elle lance son appel à l'occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines.

Programme Migration et Santé



Le Réseau suisse contre l'excision a été mis sur pied par Caritas Suisse, Terre des Femmes Suisse, Santé sexuelle Suisse et le Centre suisse de compétence pour les droits humains. Son financement est assuré par le biais du Crédit fédéral d'intégration dans le cadre du Programme Migration et santé.

La Suisse est aussi touchée par la problématique des mutilations génitales. Elle a élaboré en 2012 sa propre législation pour pénaliser ces pratiques ancestrales. Mais l'interdiction pénale ne suffit pas: afin de briser le tabou, il faut mener un important travail de sensibilisation auprès des communautés migrantes touchées.

Le Réseau suisse contre l'excision offre une large palette de services et de conseils aux femmes concernées, mais aussi aux professionnels au prise avec cette problématique. Plus de 1000 experts issus des domaines du social, de l'asile ou de la santé ont été formés jusqu'à présent.

Au milieu des communautés concernées

Le réseau travaille également avec une cinquantaine d'hommes et de femmes qui organisent régulièrement des événements dans les communautés pour parler des conséquences de l'excision. Entre avril 2016 et octobre 2018, 66 rencontres ciblées sur la prévention ont eu lieu, a précisé Mme Schwegler. Plus de 1200 hommes et femmes y ont participé.

Le réseau gère aussi une page web en six langues qui a été visitée plus de 25'000 fois depuis mai 2017. Des points de contact régionaux sont également à disposition pour permettre aux personnes concernées de trouver rapidement de l'aide.

Les femmes et jeunes filles concernées sont surtout des réfugiées provenant d'Éthiopie, d'Érythrée, de Somalie et d'Égypte. Denise Schwegler regrette que le nombre de femmes concernées en Suisse ne repose que sur des estimations. Il n'existe pas de recensement systématique ni dans les hôpitaux ni auprès des Autorités de protection de l'enfant et de l'adulte. (ats/nxp)

80 commentaires:

  1. La Russie dévoile une arme montée sur un navire de guerre qui fait vomir et halluciner ses ennemis


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 02:45


    La marine russe prétend avoir équipé des navires de guerre d'une arme de haute technologie capable de rendre les soldats ennemis temporairement aveugles, désorientés et nausés. Les médias russes rapportent que deux frégates de la Flotte du Nord ont été équipées de la nouvelle "arme non létale de type dazzler, le 5P-42 Filin (aigle-hibou)" - comme il a été décrit par le fabricant - un "visuel non létal - dispositif d'inférence optique "censé empêcher les ennemis de viser correctement leurs propres armes.

    Le "5P-42 Filin" Source de l'image: Spuntik / Ruselectronic
    L'arme de pointe produite par Ruselectronics a par ailleurs été décrite comme émettant un faisceau oscillant de lumière de forte intensité pouvant non seulement supprimer les capacités de ciblage de l'ennemi, mais également perturber les capteurs de vision nocturne et de cible laser.

    Mais la prétention la plus extrême et peut-être la plus douteuse est qu'elle puisse provoquer des hallucinations lorsqu'elle vise des campements ou des navires ennemis.

    Un récent test de simulation du champ de bataille du Filin a été considéré comme un succès, selon les médias russes:

    Lors des tests, les volontaires ont utilisé des fusils d’assaut, des fusils de tireur d’élite et des mitraillettes pour tirer sur des cibles placées à une distance de 2 km et protégées par l’appareil. Ils ont tous eu du mal à viser car ils «ne pouvaient pas voir la cible».

    Quarante-cinq pour cent des volontaires ont déclaré se sentir étourdis, nauséeux et désorientés. Vingt pour cent auraient eu des hallucinations, décrites comme «une boule de lumière se déplaçant sous [nos] yeux». La société n’a pas précisé le nombre de personnes ayant participé aux tests.

    Alors que l'arme avait été dévoilée pour la première fois en décembre et destinée principalement aux forces de l'ordre, l'amiral Gorshkov et l'amiral Kasatonov, deux frégates à la pointe de la technologie, en seraient maintenant armés.

    Une frégate de la classe de l'amiral russe Gorshkov. Source: Ministère de la défense russe

    Des sources russes ont affirmé que l'arme avait une portée maximale de 5 km, ce qui en fait une portée importante en ce sens que la source pourrait être facilement dissimulée à une telle distance. cependant, le Filin n'a pas été observé en action ni testé par aucune source extérieure ou internationale.

    Il existe actuellement un certain niveau de restrictions internationales minimales sur l'utilisation d'armes aveuglantes sur le champ de bataille, mais les protocoles internationalement convenus ont du mal à suivre l'évolution rapide du secteur des technologies de défense.

    L'arme "non meurtrière de type dazzler, le 5P-42 Filin" (ou hibou grand-duc), a été rapportée dans les médias russes cette semaine.
    Selon le Protocole sur les armes à laser aveuglantes, par exemple, il est interdit aux armées de déployer des armes provoquant une cécité permanente, ce que les responsables du Filin disent ne pas faire, mais pourraient produire une cécité temporaire. Business Insider conclut: "L'arme de la Russie ne provoquant apparemment que de la cécité, il n'y aurait aucune restriction législative sur son utilisation, pas plus que les questions juridiques pourraient poser un réel problème."

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  2. Fait intéressant, l’année dernière, des responsables américains ont accusé la Russie d’avoir mené une "attaque sonique" clandestine en utilisant ce qui serait un dispositif similaire pour causer de mystérieuses blessures au cerveau et des nausées au personnel de l’ambassade en poste à Cuba. Mais des scientifiques ont déclaré par la suite que le bruit étrange dans l'ambassade de La Havane, rendant probablement le personnel diplomatique malade, était probablement dû aux grillons.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/meet-russias-warship-mounted-weapon-induces-vomiting-hallucinations-and-blindness

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    1. 'Comme' il en a été au Vietnam avec les inondation provoquées à distance durant la guerre, la technologie scalaire et ses relais ont pu - durant la guerre de l'Irak - envoyer des ondes vers des habitations, où ils intimaient à des irakiens de se lever et d'aller acheter des bouteilles de Coca-Cola !

      Cette très haute technologie a été précédemment inventée/développée par le croate Nikola Tesla (inspiré du succès téléphonique américain de Thomas Edison).

      Aujourd'hui, presque tous les pays du monde déploient de telles structures mobiles qui peuvent assourdir, aveugler ou carrément rendre fou TOUS manifestants qui descendraient dans la rue pour combattre la dictature nazional socialiste en place.

      Jusqu'alors vous faisiez confiance 'aux autres', par ce que vous écoutiez, regardiez ou approchiez dans la colle, aujourd'hui, c'est VOTRE pensée, votre mémoire, vos sentiments qui sont atteints par ces capacités destructrices des ondes !

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  3. Au revoir "Liberté et démocratie" - Bonjour "Ordre international fondé sur des règles"


    par Tyler Durden
    Mar, 02/05/2019 - 02:00
    Écrit par Paul Carline via Off-Guardian.org,


    La bannière et l'appel de clairon des pays occidentaux, ainsi que leur légitimité affirmée - en particulier lorsqu'ils se livraient à des guerres illégales et à des coups d'Etat - étaient autrefois "la liberté et la démocratie": le précieux cadeau qu'ils offraient généreusement et de façon désintéressée à un monde arriéré - ou un soi-disant dans les «chaînes» du socialisme / communisme. Il y avait par exemple «Radio Free Europe», repoussant la propagande libérale occidentale, principalement contre les pays de l'ex-Union soviétique.

    L’organisation «Freedom House» basée à Washington, qui prétend être indépendante, emploie environ 150 personnes à Washington et dans des «bureaux extérieurs» dans le monde entier. Il est présidé par Michael J. Abramowitz, qui, avant de rejoindre Freedom House en 2017, était directeur de l’Institut Levine pour la sensibilisation à l’Holocauste du US Holocaust Memorial Museum. Auparavant, il était rédacteur national puis correspondant à la Maison Blanche du Washington Post. Il est membre du Council on Foreign Relations et ancien membre du German Marshall Fund et de la Hoover Institution. Il est également membre du conseil de la National Security Archive. Le conseil d'administration est présidé par Michael Chertoff, secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis sous George W. Bush et co-auteur du USA Patriot Act.

    Depuis 1972, Freedom House, dont le site Web est vivement approuvé par Francis Fukuyama, publie chaque année une carte du monde intitulée «Freedom in the World» (ci-dessus), qui divise le monde en pays «libres», «en partie gratuit »ou« pas libre ». Les pays prétendument «libres» sont de couleur verte, les «partiellement libres» une sorte de jaune boueux et les «non libres» en bleu.

    Son analyse de la «liberté» couvre «le processus électoral, le pluralisme politique et la participation, le fonctionnement du gouvernement, la liberté d'expression et de conviction, le droit d'association et d'organisation, la prééminence du droit, l'autonomie personnelle et les droits individuels». Le mot «démocratie» n’est pas utilisé dans le système de notation, il n’est défini nulle part ailleurs, mais l’analyse de 2018 est intitulée «La démocratie en crise».

    Selon Freedom House, en 2018, 45% de la population mondiale (par pays) ou 39% (en population) était «libre», 30% (pays) ou 24% (population) en «partiellement libre», et 25% / 37 % "pas libre". Les pays sont notés selon un système de points de pourcentage. La Suède, qui a participé l'année dernière aux «jeux de guerre» de l'OTAN - bien que n'étant pas membre de l'OTAN - obtient 100 points, Canada 99, Uruguay 98, le Chili et le Royaume-Uni 94, la France 90, les États-Unis 86 79. En revanche, la Chine marque 14 points, l'Iran 17 et la Russie 20 seulement, tandis que le Tibet et la Syrie ne reçoivent qu'un point chacun (aucun parti pris). Presque incroyablement, l'Ukraine a un score de 62 - lui permettant d'être qualifié de «partiellement gratuit»! Curieusement, la section FAQ n’est disponible que dans deux langues: l’anglais et l’ukrainien!

    Je soupçonne la déclaration du président de Freedom House, Michael J. Abramowitz, selon laquelle:

    «Il y a un quart de siècle, à la fin de la guerre froide, il est apparu que le totalitarisme avait enfin été vaincu et que la démocratie libérale avait remporté la grande bataille idéologique du XXe siècle», doit induire des sourires tordus - sinon une colère absolue - beaucoup de lecteurs off-guardian.

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  4. Abramowitz évoque de manière prévisible «la montée des dirigeants populistes qui font appel au sentiment anti-immigrés et se moquent des libertés civiles et politiques fondamentales» et décrit le «nouveau venu Emmanuel Macron» comme un «centriste» qui «choisit facilement» (un choix de mots intéressant!). ) a remporté la présidence française.

    Son commentaire sur la Chine et la Russie, qu'il qualifie de «répression des plus grandes autocraties du monde» et qu'il affirme, «est saisissant, prévenu», ont saisi l'occasion non seulement d'intensifier la répression interne, mais aussi d'exporter leur influence perverse vers d'autres pays, qui copient de plus en plus leurs idées. comportement et à adopter leur dédain pour la démocratie »(pas d’accentuation; absence de mention du« dédain pour la démocratie »aux États-Unis, au Royaume-Uni et de nombreux membres de l’UE).

    Selon la définition d'Abramovitch et celle de Kofi Annan, il n'y a pas de véritable démocratie au Royaume-Uni (un système purement représentatif - en particulier, qui utilise toujours un système de PPU dépassé et totalement dénué de crédibilité, avec de rares référendums organisés par le gouvernement, qui pose la question - n'est pas une forme légitime de démocratie).

    Nous pouvons également demander, entre parenthèses pour ainsi dire, qui - sinon les électeurs - "contribue à établir les règles", par exemple en Europe plus précisément. En juillet 2017, l'UE comptait 11 327 groupes de pression enregistrés, employant quelque 82 096 personnes - l'équivalent de 50 326 personnes à temps plein - dont près de 7 000 ont accès au Parlement. En Allemagne, il y a environ huit lobbyistes - représentant les intérêts «extérieurs» - pour chaque membre du parlement national - et les registres de lobby sont volontaires. Seuls sept pays (la France, l'Irlande, la Lituanie, l'Autriche, la Pologne, la Slovénie et le Royaume-Uni) ont adopté des lois sur le lobbying.

    Ce qui est extrêmement intéressant et révélateur, c’est l’absence générale de références à «la liberté et à la démocratie» par nos soi-disant «dirigeants». Ces mots ont été remplacés dans le lexique politique par l’expression désormais clairement privilégiée «l’ordre international fondé sur des règles» - qui n’a pas tout à fait le même sigle, ni les mêmes connotations que «liberté et démocratie».

    On est obligé de demander: quel ordre? dont les règles? Si Abramowitz a raison, et puisque nous avons le privilège de vivre dans un pays qui, si l’on en croit sa note FH, n’est pas loin d’être parfait, nous devons avoir été impliqués dans l’établissement de ces règles. On aurait au moins dû nous dire ce qu'ils veulent dire! Par exemple, que veut dire «international» dans ce contexte? Il suggère un pacte mondial - mais son utilisation exclut spécifiquement certains pays et régimes qui, nous en sommes-nous amenés à croire, ne font pas partie de ce nouvel "ordre", voire tentent de le saper.

    Bien que le mot «international» soit souvent synonyme de «mondial» ou «universel», son sens littéral est «entre les nations». L’ONU a bien sûr depuis longtemps promulgué et approuvé toutes sortes de règles «universelles» (les règles de la CPI sur l’agression, par exemple), dont beaucoup sont régulièrement bafouées par les pays qui prétendent le plus fort à être des «démocraties» et des observateurs loyaux du pouvoir. «Ordre international fondé sur des règles».

    Mais nous voyons maintenant un nouveau type d'accords littéralement «internationaux» en train d'être conclus en Europe, souvent entre deux gouvernements à la fois (sans aucun soutien démocratique des parlements ou des citoyens) et où l'on soupçonne qu'il s'agit d'un nouveau moyen de cacher au grand public ce qui se passe réellement en Europe - en particulier la mise en œuvre progressive du projet «États-Unis d’Europe», qui date d’au moins 1946.

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  5. Il semble exister une hâte indue pour achever la création d'un établissement militaire unifié qui ne serait pas responsable devant les États-nations individuels qui fournissent leurs forces (et leur infrastructure!) Et qui semblerait également inclure une relation de travail beaucoup plus étroite entre les forces armées. et les forces de police. L'urgence est-elle liée au niveau de chaos en Europe et à la menace - qui se matérialise désormais sous la forme de manifestations "du gilet jaune" - de troubles civils généralisés et potentiellement d'une révolte publique?

    Ainsi, la Première ministre Theresa May peut prétendre au public que le "Brexit" approuvé par une majorité d'électeurs aura lieu, c'est-à-dire que la Grande-Bretagne "sortira" de l'UE, tout en même temps, et en grande partie en secret ou à huis clos. lors de réunions totalement antidémocratiques, le gouvernement engage progressivement l'ensemble de l'armée britannique dans le nouvel "établissement de défense européen unifié". Le Royaume-Uni entretient des relations privilégiées avec la France (et donc avec l'UE). La France et l'Allemagne viennent de signer un nouveau traité - le traité d'Aix-la-Chapelle - le Royaume-Uni acquiert-il automatiquement la relation privilégiée avec l'Allemagne? Et cette approche «en deux étapes» reliera-t-elle finalement tous les États volontaires (on pourrait imaginer la Hongrie, peut-être aussi l'Italie et la Grèce, si elles ne le souhaitent pas) dans le «nouvel ordre européen»?

    En cherchant à comprendre «l'ordre international fondé sur des règles», j'ai trouvé cette définition de la société RAND très utile:

    Depuis 1945, les États-Unis ont défendu leurs intérêts mondiaux en créant et en maintenant des institutions économiques internationales, des organisations de sécurité bilatérales et régionales et des normes politiques libérales. ces mécanismes de commande sont souvent collectivement désignés par ordre international.

    Ces dernières années, les puissances montantes ont commencé à contester certains aspects de cet ordre. Ce rapport fait partie d'un projet intitulé «Construire un ordre international durable», qui vise à comprendre l'ordre international existant, à évaluer les défis actuels de l'ordre et à recommander les futures politiques américaines en ce qui concerne cet ordre.

    Ce rapport est le premier de ceux-ci et reflète la tentative de l'équipe du projet de comprendre l'ordre international existant, notamment la manière dont les décideurs américains ont décrit et utilisé l'ordre dans la conduite de la politique étrangère, ainsi que la manière dont les universitaires ont évalué les mécanismes par lesquels l'ordre affecte comportement de l'état.

    Lorsque nous discutons des réponses politiques à un ordre international instable, le premier défi consiste à comprendre ce que nous entendons par le terme. L’ordre a diverses significations dans le contexte de la politique internationale, et des ordres spécifiques peuvent prendre de nombreuses formes1. Dans le cadre de ce projet, nous concevons l’ordre comme un ensemble de règles, de normes et d’institutions qui régissent les relations entre les principaux acteurs du marché. l'environnement international. Un ordre est un ensemble stable et structuré de relations entre États qui comprend une combinaison d'éléments, notamment des normes émergentes, des institutions de réglementation, des organisations ou des régimes politiques internationaux, entre autres.

    - RAND Corporation 2016, Comprendre l'ordre international actuel

    Cette observation plus récente était à la fois perspicace et amusante:

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  6. "L'ordre international basé sur des règles est contesté, de manière assez surprenante, pas par les suspects habituels, mais par son principal architecte et garant, les Etats-Unis", a déclaré Donald Tusk, président du Conseil européen, alors que la réunion au sommet commençait Station de villégiature pittoresque de Québec, La Malbaie, sur les rives du fleuve Saint-Laurent.

    La fracture transatlantique s'est manifestée dans un débat en coulisse sur le libellé du communiqué traditionnel du sommet. La partie américaine s’est opposée à l’inclusion de l’expression «ordre international fondé sur des règles», alors même que c’est vrai, pour deux déclarations de ce type, selon deux personnes informées des débats. Les Européens et les Canadiens ont reculé, mais on ne sait toujours pas si le gouvernement Trump signera finalement la déclaration ou restera seul.

    - NYT 8 juin 2018 Michael D. Shear

    L’ordre international fondé sur des règles est donc, en réalité, l’expression des «intérêts mondiaux» de l’Amérique. D'autres partis - tels que les gouvernements britannique et autres - peuvent être autorisés à revêtir le masque de l'Aigle, tout en prétendant être du côté de la justice, de la vérité, des droits de l'homme… et, oui, de la démocratie. Et comme il s’agit d’une construction des États-Unis, les États-Unis et leurs alliés peuvent se sentir libres de «se maquiller au fur et à mesure».

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/goodbye-freedom-and-democracy-hello-rules-based-international-order

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    1. NE PRENONS PAS LES GENS POUR DES CONS !

      L'ex-URSS (Union Républicaine Socialiste Soviétique) avait tout du Clinton/Mac-euro présents aujourd'hui et, tout çà c'est du bla-bla-bla des 'hommes de l'ombre' qui ne cessent de combattre les soulèvements de plus en plus nombreux dans le monde et désireux de Démocratie modèle Suisse !

      Avec même des 'Apprendre à rêver' !

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  7. "Un surhumain est la dernière étape" - Un expert en intelligence artificielle prévient que des robots remplaceront l'homme dans 50 ans


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 01:00


    Compte tenu de la vaste progression technologique observée au cours de la dernière décennie, 50 ans ont été «suffisants» pour combler plusieurs lacunes avec les êtres humains [...] et l'humanité doit établir des règles strictes et des limites bien définies avant qu'il ne soit trop tard.



    Tel est l'avertissement sinistre de Luca De Ambroggi, responsable de la recherche et de l'analyse de solutions d'intelligence artificielle au sein de l'équipe de Transformative Technology du fournisseur d'informations mondial basé à Londres, IHS Markit:

    «Dans 50 ans, il est raisonnable de penser que les robots seront capables de« soutenir »et de remplacer la personne humaine dans plusieurs activités. Les dispositifs électromécaniques surpassent déjà les humains en sensibilité et en temps de réaction. ”

    "L’intelligence artificielle est là, et c’est là pour le long terme."

    «Nous sommes dans la soi-disant ère étroite ou faible de l'IA. Il est «plus faible» que l’humain ou égal ou supérieur dans quelques tâches et sens limités.

    «Si nous avançons de 50 ans, la science-fiction pourrait bien nous revenir à l’esprit. La différence est qu’à ce moment-là, nous ne pourrions plus considérer cela comme une «fiction». "

    «Cette époque est générique - l'IA multi modale. C'est comparable à l'intelligence humaine appliquée dans tous les sens, travaillant puissamment en parallèle. "

    «Cependant, cela perturbe la société et son évolution aura des conséquences majeures sur la sécurité des données, le travail et l'éthique.

    Le plus alarmant, Ambroggi, note que "les humains doivent empêcher les machines d'être en mesure de nous remplacer, et personne d'autre."

    «Nous devons revenir à l'éthique. Il est communément admis que l'IA et les appareils / robots pilotés par l'IA augmenteront l'activité et la richesse du monde entier. "

    "Il appartient encore une fois à l'organisme de réglementation et à l'administrateur de s'assurer que tous les êtres humains en bénéficieront, et non quelques sociétés."

    «Même si notre cerveau aura toujours des avantages et que les êtres humains resteront plus dynamiques et polyvalents, l’électronique pourra surpasser les humains dans plusieurs fonctions spécifiques, comme il le fait aujourd’hui, de la vision par ordinateur à la reconnaissance audio / parole.

    Nous voyons déjà l'évolution ...

    «Il y a quelques années, Honhai a mis en place un personnel de calculateur de renseignements dans ses lignes de production, de la même manière que les ordinateurs ou d'autres équipements ont remplacé les humains il y a 30 ou 40 ans. "

    Selon The Express, M. Ambroggi considérait l’idée selon laquelle les robots seraient un jour considérés comme ayant une conscience, et donc comme des formes de vie indépendantes. Il expliqua:

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  8. «Nous devrions également mentionner la conscience. Nous pouvons affirmer que même la conscience vient de l'expérience, comme vous le voyez dans le comportement humain extrêmement différencié dans les différentes parties du monde.

    «Si c'est le cas, l'IA peut et va y remédier, car l'expérience est reproductible.

    «C’est très possible d’être une réalité aussi, peut-être pas dans les 50 prochaines années, mais la technologie a évolué si rapidement que je ne voudrais pas en douter. Lorsque nous étudions la biologie, un« être vivant »doit avoir au moins une unité "cellulaire" vivante. "

    Tout cela mène à la dernière solution finale, la question ...

    "La question à long terme est la suivante: les" personnes remplacées "peuvent-elles être requalifiées et être autorisées à apporter une valeur ajoutée à notre société?"

    Il a aussi une réponse à cela… Superhumains !!

    «Jusqu'à présent, ce n'est pas le cas, mais cela pourrait clairement être surmonté à l'avenir. L’intelligence humaine peut être améliorée avec un implant AI-Chip, mais nous entrons alors dans de nouveaux domaines et définissons ce qui est et n’est pas un humanoïde hybride? "

    «Le surhumain est la dernière étape et je crains d’utiliser le mot dernier. C'est ce qui oriente l'avenir de la recherche. "

    "Tout ce qui sera au-dessus des capacités humaines. Avant cela, nous devrions nous assurer de mettre en place de bonnes réglementations, méthodologies et processus éthiques afin de nous assurer de tirer parti du côté positif de la technologie."

    Peut-être que la majorité des Américains ont raison de craindre l'Apocalypse de l'AI ...

    Katharina Buchholz de Statista rapporte que selon un sondage mené par le Centre pour la gouvernance de l'IA de l'Université d'Oxford, de nombreux Américains craignent un avenir où les mécanismes de l'IA deviennent trop intelligents. Lorsqu'on leur a demandé quel type d'impact l'intelligence artificielle de haut niveau aurait sur l'humanité, 34% des personnes interrogées ont pensé que ce serait négatif, 12% optant pour l'option «très mauvais, voire l'extinction humaine». Seulement 27% des personnes interrogées croyaient en un résultat positif, 21% pensaient que l’intelligence artificielle ne changerait pas beaucoup l’avenir et 18% ont déclaré ne pas savoir quel en serait l’impact.

    Lorsqu'ils ont été invités à envisager un résultat futur négatif de la technologie de l'IA, les Américains ont estimé que l'apocalypse de l'IA était plus catastrophique que l'échec éventuel face au changement climatique, même si les personnes interrogées ont déclaré que cela était moins probable.

    - voir graphique sur site -

    Infographie: les Américains craignent l'Apocalypse des IA | Statista

    Les répondants à l'étude ont déclaré qu'ils feraient davantage confiance aux chercheurs universitaires pour développer et gérer de manière responsable la technologie de l'IA. 50% ont déclaré avoir au moins assez confiance en leurs capacités sur le terrain. L'armée américaine, à 49%, est arrivée en deuxième position. En outre, de plus en plus d'Américains font confiance à Microsoft avec la technologie avancée d'IA (44%) à Amazon (41%), Google (39%), Apple (36%) ou Facebook (18%).

    Dans l’ensemble, une grande majorité d’Américains ont convenu que les robots et autres systèmes d’intelligence artificielle nécessitaient une surveillance attentive. Malgré les craintes, davantage d'Américains ont convenu qu'il fallait développer une intelligence machine de haut niveau plutôt que non.

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  9. L'enquête a également révélé que les répondants sous-estimaient la prévalence de la technologie de l'IA. Alors que les Américains supposaient à juste titre que les voitures sans conducteur et les assistants virtuels utilisaient des mécanismes d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique, ils pensaient moins aux recommandations de Netflix, à Google Translate ou à Google Search en tant que produits utilisant ces technologies.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/superhuman-last-step-ai-expert-warns-robots-will-replace-man-within-50-years

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    1. Attention-attention ! à ce que peuvent influer/influencer les merdias !

      'Les robots fument du hakik' !

      Dans le 'ils ont dit' les robots tout cons peuvent demeurer de simple calculettes à deux sous et se faire passer pour des répondants de la Démocratie, de la Liberté et donc du bien-être de tous !

      Voir les pays de l'Est où tous les 'anti-révolutionnaires' étaient fusillés !!

      Donc, se méfier de ces putains de prétendants qui disent être intelligents dans 50 ans ! (mais pas aujourd'hui !!).

      Même s'il peut exister aujourd'hui des images de synthèses 3D ou 50D qui seraient même plus vraies que nature, elles demeurent les victimes de logiciels de paramétrages paramétrés PAR des dictateurs ! L'école des gros-cons est arrivée !

      C'est vrai puisque c'était dans le journal !

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  10. Les Coup & Gilets Vénézuéliens Jaunes: la politique des grandes puissances dans un ordre mondial multipolaire


    par Tyler Durden
    Lun., 02/04/2019 - 22:40
    Écrit par Federico Pieraccini via la Fondation pour la culture stratégique,


    Les manifestations observées en France et l'ingérence dans la politique intérieure du Venezuela mettent en évidence les doubles normes occidentales, qui contrastent avec le respect du droit international maintenu par la Chine, l'Inde et la Russie.

    Le 17 novembre 2018, en France, des centaines de milliers de citoyens, mécontents de la dégradation de leur qualité de vie, de l'iniquité sociale dans le pays et de l'écart grandissant entre riches et pauvres, sont descendus dans les rues en signe de protestation. Les manifestations peuvent facilement être résumées dans le slogan suivant: «Nous, le peuple, contre vous, l’élite».

    Ce slogan est un thème récurrent dans l’Occident au cours des trois dernières années. Il a bouleversé l’establishment britannique avec le vote en faveur du Brexit. Il a déstabilisé les États-Unis par la victoire de Trump, renversé l’Italie sous le gouvernement Lega / Cinq étoiles et a amené le gouvernement de Merkel star s'écraser en Allemagne. C’est maintenant au tour de Macron et de la France, l’un des dirigeants les moins populaires du monde, de plonger son pays dans le chaos, des manifestations pacifiques suscitant une réaction sanglante des autorités après dix semaines de manifestations incessantes.

    Au Venezuela, les élites occidentales voudraient nous faire croire que la situation est pire qu’en France en matière d’ordre public, mais c’est tout simplement un mensonge. C'est une création médiatique basée sur la désinformation et la censure. En Europe, les principaux médias ont cessé de montrer des images des manifestations en France, comme pour étouffer les informations à leur sujet, préférant donner une image de la France qui dissimule le chaos dans lequel elle s'est plongée tous les week-ends au cours des derniers mois.

    À Caracas, l’opposition de droite, pro-américaine et anticommuniste poursuit la même campagne basée sur le mensonge et la violence qu’elle a traditionnellement menée à la suite de ses défaites électorales face à la révolution bolivarienne. Les principaux médias occidentaux transmettent des images et des vidéos de rassemblements massifs en Bolivie contre le gouvernement et les présentent à tort comme des manifestations anti-Maduro. Nous traitons ici d'actes de terrorisme journalistique, et les journalistes qui défendent ce discours, à l'origine de conflits, devraient être poursuivis devant un tribunal pénal du peuple bolivarien à Caracas. Au lieu de cela, l'Occident continue de nous dire qu'Assange est un criminel pour avoir fait son travail, que Wikileaks est une organisation terroriste qui publie de vraies informations et que la Russie s'est ingérée dans les élections américaines. Toutes ces déceptions sont commises par les mêmes journalistes occidentaux, les publications des médias et le gouvernement américain qui exercent actuellement leur commerce factice au Venezuela. Quel double standard!

    Au Venezuela, les gens sont avec Maduro et avant lui, ils étaient avec Chavez. La raison en est simple et facile à comprendre, car elle a tout à voir avec les politiques économiques adoptées par le gouvernement de Caracas, qui, pendant un peu plus d’une décennie au pouvoir, ont réduit le niveau de pauvreté, l’analphabétisme et la corruption dans le pays, allongé l’espérance de vie et accroître l'accès à l'éducation. Le modèle de gauche suivi par des dizaines de pays d'Amérique du Sud au cours des années 2000 a favorisé les couches les plus pauvres de la société en redistribuant la richesse des 1% les plus riches.

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  11. Le contraste entre les événements en France et au Venezuela résume parfaitement l'état du monde aujourd'hui.

    En France, le peuple se bat contre Macron, les politiques d'austérité et la superstructure mondialiste. Au Venezuela, l’opposition (synonyme de population riche) profite des ingérences extérieures des gouvernements colombien, brésilien et américain pour tenter de renverser un gouvernement bénéficiant du plein soutien de la population grâce à sa politique intérieure. Même si beaucoup d’entre eux en France n’en ont pas conscience, ils protestent contre un système injuste et ultra-capitaliste imposé par l’élite mondialiste, dont Macron est l’un des principaux pom-pom girls. Au Venezuela, la classe ultra-capitaliste, soutenue par les mondialistes transnationaux, cherche à renverser un système socialiste qui place les intérêts des 99% devant ceux des 1%.

    Maduro a un taux d'approbation d'environ 65%, supérieur à celui de tout leader européen ou américain. En France, les cotes d’approbation de Macron oscillent autour de 10%, seul l’Ukrainien Porochenko a obtenu un score inférieur. Tout naturellement, Porochenko a consciencieusement rejoint le choeur de ceux qui préconisaient un coup d'État contre le gouvernement bolivarien de Maduro, alors même qu'il dirigeait un pays assiégé par des néo-nazis incontrôlables.

    Les manifestations en France sont motivées par deux décennies d'appauvrissement résultant des diktats européens qui préconisent l'austérité et de la nécessité de dépouiller la classe moyenne de ses richesses pour favoriser l'afflux de main-d'œuvre bon marché. Cette stratégie de réduction des coûts de main-d'œuvre a déjà été utilisée dans d'autres pays, l'objectif étant d'augmenter les bénéfices des entreprises multinationales sans qu'il soit nécessaire de délocaliser la production dans des pays à bas salaires. L'importation à grande échelle de personnes exploitées en provenance d'Afrique a continué sans relâche depuis des années et le citoyen français moyen se retrouve non seulement dans une société de plus en plus multiethnique (le gouvernement n'incitant guère les nouveaux arrivants à s'intégrer), il voit également son style de vie souffrant à la fois de salaires bas et d’une augmentation des impôts, il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts tous les mois.

    Au Venezuela, la crise découle entièrement de l'ingérence extérieure des États-Unis, qui ont étranglé économiquement le Venezuela pendant plus de dix ans. La méthodologie utilisée est celle des sanctions et de la déstabilisation économique, la même que celle appliquée contre Cuba depuis plus de 50 ans, bien que sans succès dans ce cas. Chavez et Maduro ont attiré la colère des élites mondiales en empêchant leurs sociétés pétrolières internationales d’accéder aux réserves de pétrole du Venezuela, les plus importantes au monde. Il convient de noter que le Venezuela est l’un des membres les plus importants de l’OPEP. Riyad et Moscou ont favorisé la création d’un conglomérat pétrolier connu sous le nom d’OPEP +, la Russie, l’Arabie saoudite et le Venezuela étant des membres influents. L’Occident utilise bien sûr le canard de «promotion de la démocratie» pour justifier ses manigances au Venezuela, une de ses tactiques de prédilection tirée de sa boîte à outils PSYOP bien utilisée.

    Les situations française et vénézuélienne servent également de baromètre de l'état général des relations internationales dans un contexte multipolaire. Alors que les États-Unis ont peu de mal à s'immiscer dans les affaires intérieures du Venezuela, la Russie, la Chine et l'Inde utilisent une approche complètement différente, maintenant une ligne de politique étrangère uniforme pour Paris et Caracas. Ils expriment leur soutien total à leur allié bolivarien, qui est une source de commerce importante pour New Delhi, un partenaire stratégique entre le secteur militaire et le pétrole pour Moscou et un important vendeur de pétrole brut pour Beijing.

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  12. Chacune des trois puissances eurasiennes a tout intérêt à s'opposer activement aux tentatives de Washington de renverser le gouvernement Maduro, étant donné que le Venezuela assume d'importantes fonctions de stabilité régionale et offre surtout à ces puissances eurasiennes l'occasion de réagir de manière asymétrique aux efforts de déstabilisation de Washington. en Asie, au Moyen-Orient et en Europe orientale. Il a été question de créer des synergies particulières entre le Venezuela et d’autres pays qui luttent de la même manière pour se libérer de la situation de Washington. L’envoi par la Russie et par la Russie de navires de guerre et d’avions militaires sur le continent américain, en violation de la doctrine Monroe, constitue une réplique de la pression continue exercée sur les frontières de la Russie et de la Chine par les États-Unis et l’OTAN dans le cadre de leur stratégie de confinement.

    Les manifestations en France sont motivées par deux décennies d'appauvrissement résultant des diktats européens qui préconisent l'austérité et de la nécessité de dépouiller la classe moyenne de ses richesses pour favoriser l'afflux de main-d'œuvre bon marché. Cette stratégie de réduction des coûts de main-d'œuvre a déjà été utilisée dans d'autres pays, l'objectif étant d'augmenter les bénéfices des entreprises multinationales sans qu'il soit nécessaire de délocaliser la production dans des pays à bas salaires.
    L'importation à grande échelle de personnes exploitées en provenance d'Afrique a continué sans relâche depuis des années et le citoyen français moyen se retrouve non seulement dans une société de plus en plus multiethnique (le gouvernement n'incitant guère les nouveaux arrivants à s'intégrer), il voit également son style de vie souffrant à la fois de salaires bas et d’une augmentation des impôts, il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts tous les mois.

    Au Venezuela, la crise découle entièrement de l'ingérence extérieure des États-Unis, qui ont étranglé économiquement le Venezuela pendant plus de dix ans. La méthodologie utilisée est celle des sanctions et de la déstabilisation économique, la même que celle appliquée contre Cuba depuis plus de 50 ans, bien que sans succès dans ce cas. Chavez et Maduro ont attiré la colère des élites mondiales en empêchant leurs sociétés pétrolières internationales d’accéder aux réserves de pétrole du Venezuela, les plus importantes au monde. Il convient de noter que le Venezuela est l’un des membres les plus importants de l’OPEP. Riyad et Moscou ont favorisé la création d’un conglomérat pétrolier connu sous le nom d’OPEP +, la Russie, l’Arabie saoudite et le Venezuela étant des membres influents. L’Occident utilise bien sûr le canard de «promotion de la démocratie» pour justifier ses manigances au Venezuela, une de ses tactiques de prédilection tirée de sa boîte à outils PSYOP bien utilisée.

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  13. Les situations française et vénézuélienne servent également de baromètre de l'état général des relations internationales dans un contexte multipolaire. Alors que les États-Unis ont peu de mal à s'immiscer dans les affaires intérieures du Venezuela, la Russie, la Chine et l'Inde utilisent une approche complètement différente, maintenant une ligne de politique étrangère uniforme pour Paris et Caracas. Ils expriment leur soutien total à leur allié bolivarien, qui est une source de commerce importante pour New Delhi, un partenaire stratégique entre le secteur militaire et le pétrole pour Moscou et un important vendeur de pétrole brut pour Beijing.

    Chacune des trois puissances eurasiennes a tout intérêt à s'opposer activement aux tentatives de Washington de renverser le gouvernement Maduro, étant donné que le Venezuela assume d'importantes fonctions de stabilité régionale et offre surtout à ces puissances eurasiennes l'occasion de réagir de manière asymétrique aux efforts de déstabilisation de Washington. en Asie, au Moyen-Orient et en Europe orientale. Il a été question de créer des synergies particulières entre le Venezuela et d’autres pays qui luttent de la même manière pour se libérer de la situation de Washington. L’envoi par la Russie et par la Russie de navires de guerre et d’avions militaires sur le continent américain, en violation de la doctrine Monroe, constitue une réplique de la pression continue exercée sur les frontières de la Russie et de la Chine par les États-Unis et l’OTAN dans le cadre de leur stratégie de confinement.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/venezuelan-coup-gilets-jaunes-great-power-politics-multipolar-world-order

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    1. Savez-vous que la Démocratie permet de désigner l'humain-étalon comme étant une richesse ? LA richesse ! C'est-à-dire que: l'or ou les billets de banques Mickeys distribués dans le monde entier N'AURAIENT PLUS DE VALEUR !

      Il n'y aurait donc plus 26 multi-milliardaires plus riches que la moitié du monde !

      SAVEZ-VOUS QUE C'EST POSSIBLE ?

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  14. Les dissidents doivent être clairs sur la différence entre faits et récits


    par Tyler Durden
    Lundi 02/04/2019 - 19h20
    Écrit par Caitlin Johnstone via Medium.com,


    Un politicien peut mener une campagne sans faille, affirmer tout ce qu'il faut d'un lieu authentique, occuper des positions très populaires et avoir un compte rendu public impeccable, mais s'il dit des choses qui contrarient les puissants, le récit peut être reformulé pour les décrire comme des fous. incompétent, non éligible, traître ou tout ce qui précède, les gardant pour toujours hors de leur mandat.

    Un journaliste d'investigation peut passer des mois à raconter une histoire qui incrimine gravement des personnes extrêmement puissantes. Ils peuvent obtenir tous les faits, alimenter tout parfaitement, rapporter de manière claire et concise, et obtenir une exposition complète dans un média grand public. Mais des personnes extrêmement puissantes peuvent utiliser leur influence sur la classe politique / des médias pour modifier rapidement le récit à la suite de cet article de dernière minute afin d'en annuler presque totalement l'impact en le rendant insignifiant.

    Une sortie de fuite peut créer une nouvelle boîte de dépôt innovante pour protéger l'anonymat des fuites, offrant ainsi la possibilité d'introduire la transparence et la responsabilité au pouvoir. Il peut prendre le plus grand soin et mettre en œuvre les normes les plus exigeantes pour confirmer l'authenticité des documents et protéger l'identité de leurs sources. Il peut également créer de véritables documents de type bombe qui révèlent des quantités effroyables de corruption et de malversations. Mais des personnes extrêmement puissantes peuvent modifier le récit autour de ce point de vente et des millions de personnes vont bientôt croire qu’il s’agit d’une opération du Kremlin.

    Nous avons vu toutes ces choses se produire. Nous vivons dans un monde dans lequel vous pouvez dire la vérité à tout moment, ne commettez aucune erreur, soyez très chanceux et bénéficiez d'un soutien total, mais si vous faites quelque chose pour contrarier ceux qui détiennent le pouvoir, le récit peut être déplacé autour de vous pour tuer votre capacité à faire du bien.

    La raison pour laquelle je parle tellement de récit, c’est parce que c’est en fin de compte l’ensemble de nos problèmes. La capacité de la classe ploutocratique et de ses agences gouvernementales alliées à manipuler la façon dont les gens pensent, agissent et votent est la seule chose qui maintient l'ordre mondial unipolaire écocidal et omnicidal, c'est pourquoi des milliards et des milliards de dollars sont versés dans les médias ploutocratiques, des groupes de réflexion, le programme de censure d’Internet et d’autres campagnes d’influence.

    Toute tentative de remplacer cet ordre mondial par un système au service de l'humanité plutôt que de quelques riches sociopathes doit nécessairement comprendre et interagir avec cette dynamique.

    Connaissez-vous la différence entre le fait et le récit ? Êtes-vous sûr ? La capacité à être aussi lucide que possible sur la différence entre les données brutes et l'histoire qui en découle est absolument essentielle pour comprendre et combattre la machine à propagande établie.

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  15. Regardons Russiagate pour un exemple simple. Le récit est que Donald Trump conspire secrètement avec le gouvernement russe pour subvertir les intérêts américains afin de faire avancer les agendas du Kremlin. Mais quels sont les faits ? Les faits sont que quelques personnes associées à Trump pendant sa campagne présidentielle ont été reconnues coupables et reconnues coupables de crimes et de relations sournoises avec des nations autres que la Russie, alors que Trump organisait une intervention de changement de régime contre le Venezuela, bombardement La Syrie, armant l’Ukraine, mettant en œuvre une Révision de la position nucléaire avec une attitude plus agressive à l’égard de la Russie, se retirant du Traité INF, renvoyant les diplomates russes, sanctionnant les oligarques russes, développant l’OTAN et lui assurant un financement accru. Le récit et les faits ne pourraient pas être plus différents.

    Mais cela n’a pas d'importance, n'est-ce pas ? Les propagandistes ont réussi à convaincre tout le monde de l’idée que Poutine avait réussi à influencer les plus hautes instances du gouvernement américain, alors même qu’il n’existait aucun fait justifiant cette idée. C’est un récit pur, mais il a été utilisé pour créer un cadre conceptuel permettant à quiconque défiant l’ordre mondial unipolaire d’être sapé comme un ami du Kremlin, de Jill Stein à Tulsi Gabbard en passant par Glenn Greenwald et Rand Paul. Il n’existe que des insinuations et des insinuations pour appuyer ces récits, mais c’est tout ce dont ils ont besoin.

    Cette dynamique ne se limite d'ailleurs pas au pouvoir politique. Dans une relation abusive, par exemple, l’agresseur doit contrôler la narration de ce qui se passe pour empêcher la partie maltraitée de partir: je vous ai frappée parce que vous me mettiez tellement en colère contre vos actions que j’ai perdu le contrôle. Je ne dors pas, tu es paranoïaque et fou. Vous ne pouvez pas partir, personne ne vous aimera jamais et vous échouerez seul. Le contrôle narratif est le pouvoir, du groupe de personnes le plus petit possible au plus grand nombre.

    Quiconque veut légitimement défier le statu quo se trouvera nécessairement confronté à ce mur de protection narratif que l’establishment au pouvoir s’est entouré, il est donc important de savoir comment le combattre.

    Il y a beaucoup d'excellents médias alternatifs et de bons politiciens et militants dissidents, mais le problème qu'ils rencontrent encore et encore est qu'ils restent souvent calmes et monotones tout en répétant des faits difficiles et froids. C’est un problème car, alors qu’ils tentent de combattre calmement le statu quo à l’aide de données brutes, l’établissement utilise des récits brillants aux bons endroits. Ils font appel aux émotions, condensent leurs histoires en phrases sonores entraînantes de 20 secondes, et n’utilisent les faits que lorsque les faits aident à faire avancer la narration.

    Je ne dis pas que les dissidents devraient abandonner la vérité et les faits; si vous n’essayez pas de construire un monde fondé sur la vérité, alors pourquoi vous battez-vous ? Mais il est absolument essentiel non seulement de dire la vérité, mais aussi de prendre le contrôle du récit. Obtenez tous vos faits, puis racontez leur histoire. Rendez-le intéressant. Faites-le drôle. Les activistes peuvent être parmi les personnes les plus sèches et ennuyeuses que vous rencontrerez jamais, convaincus que leur justesse compense le fait que personne ne souhaite jamais écouter ce qu’il a à dire. Bollocks ! Si vous voulez transmettre un message, faites-le apparaître ! Quel est l’intérêt de s’exprimer si personne ne l’écoute ? Avoir raison n’est pas suffisant.

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  16. Les humains sont des animaux qui racontent des histoires. depuis que nous avons inventé le langage et les feux de camp. Si vous voulez réveiller les gens, vous devrez vous connecter à cette réalité. Etre capable de collecter une foule de données sur votre problème ne fera rien d’elle-même; ce que l’establishment comprend et que la plupart des dissidents ne comprennent pas, c’est que les gens écoutent des histoires, pas des données, et que plus l’histoire est intéressante, mieux ce sera. Russiagate n’a pas gagné du terrain parce qu’il était factuel, mais parce que c’était une histoire scandaleuse selon laquelle le président des États-Unis conspirait avec des forces néfastes et subissait un chantage lors d’une nuit de sports nautiques avec des prostituées russes.

    Alors racontez des histoires. Racontez des histoires intéressantes et véridiques. Combattez leurs histoires intéressantes trompeuses avec des histoires intéressantes véridiques; L’authenticité résonne chez les gens d’une manière que les récits fabriqués par des tanks ne font pas. Si nous sommes assez nombreux à pouvoir trouver des moyens authentiquement intéressants, amusants, colorés de raconter l’histoire de ce qui se passe, ce n’est qu’une question de temps avant que le public ne les comprenne et ne les distribue comme une bonne blague ou une vidéo virale. Aidez-nous à combattre la guerre narrative contre l'establishment ploutocratique qui étrangle notre espèce à mort et amusez-vous à le faire. Plus vous vous amuserez avec elle, mieux ce sera.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/dissidents-must-be-clear-difference-between-fact-and-narrative

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    1. Tous les animaux vivent et se nourrissent... sans argent ! Sans cotisation à des 'Fonds de pension' !! Sans injonction d'huissier ou d'arrestation sur le bord de la route par des gangs armés !

      Chez les humains c'est pas pareil. D'un côté il y a la dictature depuis des millénaires qui a créé des religions, des merdias et même... des merdias opposants ! C'est ce qu'on appelle 'les hommes de l'ombre'. Et, de l'autre, il y a le Peuple. Le Peuple qui travaille en esclave et est ruiné depuis toujours. Le Peuple qui ne sait même pas ce qu'est l'argent et son pouvoir destructif !
      Ils parlent même de... valeurs ! Valeurs qui représenteraient les choses qui existent ou n'existent pas parfois surestimées à des millions de fois plus cher !! C'est ce qui est appelé 'l'argent' ou 'l'or' mais qui est représenté en ferrailles ou billets de Mickeys.

      C'est le FAUX prix des Matières Premières (Pétrole, Or, Blé, etc) qui ne découle PAS du nombre ou de la valeur des transactions internationales mais UNIQUEMENT du polit-Bureau de la dictature qui tous les jours fixe elle-même la valeur de tel ou tel produit.

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  17. Ce géant pétrolier russe conduit Poutine à l'abattage avec Trump au Venezuela


    par Tyler Durden
    Lundi 02/04/2019 - 19:00


    "La Russie est maintenant tellement profondément investie dans le régime de Maduro que la seule option réaliste est de doubler", écrit le responsable du Carnegie Moscow Centre, Alexander Gabuev.

    Dans un éditorial publié par le Financial Times, il a expliqué que le géant pétrolier Rosneft, basé à Moscou, possédait deux gisements de gaz offshore au Venezuela et détenait en outre "des participations dans des actifs représentant plus de 20 millions de tonnes de brut". Mais alors que le président Nicolas Maduro est confronté à des efforts menés par les Etats-Unis pour le renverser en faveur du chef de l'opposition Juan Guaido, des milliards sont sur la ligne de mire pour que Moscou mette au fond son intérêt à préserver le régime.

    Au total, Caracas doit à Rosneft 3 milliards de dollars, selon M. Gabuev, ce qui pourrait donner lieu à "un nouveau type de conflit par procuration dans l'arrière-cour de l'Amérique", à la fois économique et politique, et susceptible de faire de plus en plus appel à une intervention militaire par procuration. En effet, le Kremlin a déjà accusé les États-Unis de "s'ingérer" dans les affaires d'un pays souverain afin de favoriser un "coup d'Etat au ralenti".

    "Toute solution à la crise politique interne au Venezuela n'est possible que par les Vénézuéliens eux-mêmes", a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. "Imposer des solutions ou des efforts visant à légitimer la tentative d'usurper le pouvoir est, selon nous, une ingérence directe et indirecte dans les affaires intérieures du Venezuela", a déclaré Peskov.

    "Cela ne contribue en aucune manière au règlement pacifique, efficace et vital de la crise, que vivent les Vénézuéliens et qui, comme nous le croyons, devraient s'en sortir par eux-mêmes", a déclaré le porte-parole du Kremlin.

    Cette décision intervient après un week-end important dans lequel le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, avait promis que les États-Unis commenceraient à acheminer de l'aide humanitaire au Venezuela via le Brésil et la Colombie, malgré le refus de Maduro d'accepter une telle aide. Guaido, considéré comme "président par intérim" par Washington, a "autorisé" cette aide.

    Mais comme le suggère Gabuev dans FT, l'implication du puissant directeur général de Rosneft, Igor Sechin, dans la prise de décision sur le Venezuela, signifie que la politique étrangère de Moscou est "de plus en plus motivée par une combinaison d'intérêts et d'ambitions de sociétés" dirigée par le cercle restreint oligarchique de Poutine. Selon Gabuev, Sechin aurait rencontré Maduro à Moscou en septembre dernier et aurait ensuite pris l'avion pour Caracas en novembre. Sechin est «sans doute l’homme le plus puissant de l’entourage de Poutine» et supervise le secteur énergétique russe.

    En novembre, Sechin a adressé un message fort à Caracas, réprimandant le gouvernement de Maduro pour son retard sur les expéditions de pétrole destinées à rembourser des emprunts. Reuters a rapporté à l'époque que:

    Sechin et une importante délégation de dirigeants ont rencontré des représentants de PDVSA dans un hôtel de Caracas cette semaine. Sechin a également rencontré le chef de gauche vénézuélien Maduro, et l’a réprimandé contre les envois excessifs contre prêts qui avaient pris du retard.

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  18. "Il a apporté des informations montrant qu'ils respectaient leurs obligations avec la Chine mais pas avec eux", a déclaré une source informée des discussions.

    Dans le même temps, la Chine et la Russie restent les principaux fournisseurs d’armes du pays d’Amérique latine. Et comme les deux pays ont des milliards de prêts non remboursés de type «pétrole contre crédit» en crédit, aucun d'entre eux n'abandonnera si facilement Maduro.

    «La Russie et la Chine utilisent le Venezuela comme conflit indirect pour défier les États-Unis. C’est plus qu’un simple soutien économique. La Russie et la Chine tirent parti de leur soutien économique pour établir une présence militaro-industrielle au Venezuela », a récemment déclaré Joseph Humire, directeur exécutif du Centre pour une société libre et sécurisée.

    Tout cela laisse à penser que certains analystes ont qualifié le scénario de "nouvelle guerre froide" la possibilité d’une autre crise des missiles cubains dans l’arrière-pays des États-Unis.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/russian-policy-venezuela-driven-oil-giant-rosneft-report

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  19. Vous avez reçu ce message, car vous possédez un compte Google+ personnel ou gérez une page Google+.

    En décembre 2018, nous vous avons annoncé notre décision de mettre fin, en avril 2019, à la version grand public de Google+ en raison de sa faible utilisation et des difficultés liées à la gestion d'un produit qui réponde pleinement aux attentes de ses utilisateurs. Nous vous remercions d'avoir fait partie de l'aventure Google+. Ce message va vous expliquer les prochaines étapes, par exemple la marche à suivre pour télécharger vos photos et autres contenus.

    Le 2 avril, nous commencerons à supprimer le contenu des comptes Google+ personnels, et votre compte Google+ et toutes les pages Google+ que vous avez créées ne seront plus disponibles. Les photos et les vidéos associées à ce service stockées dans vos albums archivés et publiées sur vos pages Google+, seront également supprimées. Pour conserver ce contenu, assurez-vous de le télécharger et de l'enregistrer avant avril. Notez que les photos et les vidéos sauvegardées dans Google Photos ne seront pas supprimées.

    Le processus de suppression du contenu des comptes Google+ grand public, des pages Google+ et des albums archivés durera quelques mois. Ce contenu pourra rester visible pendant cette période. Par exemple, les utilisateurs pourront toujours voir des parties de leur compte Google+ via le journal d'activité et certains contenus Google+ grand public pourront rester visibles pour les utilisateurs de G Suite jusqu'à la suppression de Google+ grand public.

    Dès le 4 février, vous ne serez plus en mesure de créer de profils, pages, communautés ou événements Google+.

    Pour plus de détails et d'informations sur les prochaines étapes jusqu'à l'arrêt du service, consultez les questions fréquentes.

    Si vous êtes propriétaire ou modérateur d'une communauté Google+, vous pouvez télécharger et enregistrer les données de cette communauté Google+. Dès le début du mois de mars 2019, vous pourrez télécharger d'autres données, dont celles relatives aux auteurs et au contenu des articles d'une communauté publique, ainsi que les photos associées. En savoir plus

    Si vous vous connectez à des sites et à des applications à l'aide du bouton Google+ Sign-in, notez que ce bouton cessera de fonctionner au cours des prochaines semaines, mais qu'il pourra, dans certains cas, être remplacé par un bouton Google Sign-in. Partout où vous verrez le bouton Google Sign-in, vous pourrez toujours vous connecter à votre compte Google. En savoir plus

    Si vous utilisiez Google+ pour laisser des commentaires sur votre propre site ou d'autres sites, notez que cette fonctionnalité sera supprimée de Blogger d'ici le 4 février, et des autres sites d'ici le 7 mars. Tous vos commentaires Google+, quels que soient les sites concernés, seront supprimés à partir du 2 avril 2019. En savoir plus

    Si vous utilisez G Suite, votre compte Google+ pour G Suite restera actif. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur G Suite. Vous devriez également découvrir bientôt un nouveau look et de nouvelles fonctionnalités. En savoir plus

    Si vous développez des applications à l'aide des API Google+ ou de Google+ Sign-In, cliquez ici pour découvrir quel impact cela aura sur votre travail.

    Toute l'équipe Google+ vous remercie d'avoir contribué à faire de Google+ un lieu si spécial. Nous sommes reconnaissants à ce groupe d'artistes, de créateurs de communautés et de leaders d'opinion pleins de talent qui se sentaient chez eux dans Google+. Sans leur passion et leur dévouement, cette aventure n'aurait pas été la même.

    Google LLC 1600 Amphitheatre Parkway, Mountain View, CA 94043, États-Unis
    Cette notification relative au service vous a été envoyée automatiquement par e-mail afin de vous informer de changements importants apportés à votre compte, à votre page ou au produit Google+.

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  20. ------------------------------
    Suite à l'annonce de la désapprobation de l'API Google+ prévue pour mars 2019, plusieurs modifications seront apportées à l'intégration Google+ de Blogger le 4 février 2019.

    Widgets Google+: la prise en charge des widgets «Bouton +1», «Suiveurs Google+» et «Badge Google+» dans la mise en page n'est plus disponible. Toutes les instances de ces widgets seront supprimées de votre blog.

    Boutons +1: les boutons + 1 / G + et les liens de partage Google+ situés sous les articles de blog et dans la barre de navigation seront supprimés.

    Notez que si vous avez un modèle personnalisé incluant des fonctionnalités Google+, vous devrez peut-être mettre à jour votre modèle. Veuillez contacter votre fournisseur de gabarits pour obtenir des conseils.

    Commentaires Google+: la prise en charge des commentaires Google+ sera refusée et tous les blogs utilisant des commentaires Google+ seront rétablis à l'aide des commentaires Blogger. Malheureusement, les commentaires postés en tant que commentaires Google+ ne peuvent pas être migrés vers Blogger et n'apparaîtront plus sur votre blog !

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    1. La suppression de milliers de blogs sur Internet EST une dictature de l'information contre la Démocratie.
      Une revendication de plus à ajouter aux Gilets jaunes ?

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  21. Un ramassis d’incompétents avérés»: Yassine Belattar met LREM au pilori


    11:43 05.02.2019

    Yassine Belattar, humoriste et conseiller «banlieues» d’Emmanuel Macron, a dit sur LCI ses quatre vérités sur La République en marche et ses députés, «un ramassis d’incompétents avérés» qui tentent de s’extirper de la crise des Gilets jaunes en organisant un référendum national.

    Interviewé sur LCI au sujet du référendum envisagé par Emmanuel Macron, l'humoriste controversé Yassine Belattar s'en est pris aux élus macronistes siégeant à l'Assemblée nationale.

    «Le groupe LREM c'est un ramassis d'incompétents avérés, […] une espèce de Loft Story de la politique», a-t-il fustigé. Et de se justifier: «On n'a pas élu des députés En marche, on a donné le pouvoir à Emmanuel Macron. C'est une nuance importante. Je pense qu'une chèvre aurait eu l'étiquette En marche, elle aurait fait 20 %».

    M.Belattar, qui fait lui-même partie de l'équipe d'Emmanuel Macron pour repenser les «quartiers populaires», a notamment reproché aux députés leur immobilisme parlementaire. «En fait, ils viennent à l'Assemblée, ils votent, ils ne se posent même pas la question de savoir s'ils peuvent débattre.» C'est pour cela, explique-t-il, que «la minorité sait se faire entendre beaucoup plus que la majorité».

    Les prises de position de l'humoriste sur la laïcité lui sont souvent reprochées, autant que ses sketchs et ses références aux religions. Yassine Belattar a notamment participé en 2015 au gala du Collectif Contre l'Islamophobie en France (association accusée de proximité avec les Frères musulmans). C'est le principal argument avancé par les détracteurs de l'humoriste pour attester de son islamisme, ce qu'il nie catégoriquement.

    Selon le Journal du dimanche, le chef de l'État pourrait convoquer un référendum le 26 mai, jour des élections européennes, pour sortir de la crise des Gilets jaunes, à l'issue du grand débat. L'hebdomadaire évoque notamment les questions suivantes: «Doit-on réduire le nombre de parlementaires ?» et «Faut-il limiter le cumul de mandats dans le temps ?».

    La ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a pour sa part assuré ce dimanche que le Président Macron n'avait pas encore pris de décision sur l'organisation d'un référendum le même jour que les élections européennes.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039912316-ramassis-incompetents-averes-yassine-balatter-lrem-critique/

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  22. Acte 12: un Gilet jaune «passif» finit en sang après une charge de la BAC (vidéo choc)


    13:03 05.02.2019


    Un Gilet jaune affirme avoir été visé et touché par un tir de LBD au menton samedi 2 février place de la République à Paris. Bien que les vidéos disponibles ne permettent pas d'en avoir la certitude, on voit clairement que le manifestant, selon lui «passif», finit en sang après la charge des forces de l’ordre.

    Une vidéo tourne sur les réseaux sociaux, montrant un Gilet jaune place de la République lors de la manifestation à Paris. Il ne fait rien de particulier lorsque des membres des forces de l'ordre, à moins de 5 mètres de lui, l'attaquent.

    Sur les séquences suivantes, on voit déjà ce manifestant interpellé par la BAC au sol, ainsi que du sang sur le trottoir. Ses mains sont attachées par un lacet de plastique et son menton saigne abondamment.

    Se présentant sur Twitter comme Christophe, ce Gilet jaune affirme avoir été visé et touché par un tir de LBD au menton, samedi 2 février place de la République à Paris.

    Bien que sur les vidéos disponibles, il soit impossible de déterminer avec certitude si c'est bien à cause d'un tir de LBD que Christophe saigne au menton, le photojournaliste PV Ferdani a assuré, lundi 4 février, à l'AFP avoir bien vu le premier tir de LBD toucher le menton du Gilet jaune: «Je n'ai pas vu le second (tir), car je regardais mon téléphone», a-t-il ajouté.

    Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.

    Saisi d'une demande d'interdiction du LBD, le Conseil d'État avait estimé vendredi que le risque de violences rendait «nécessaire de permettre aux forces de l'ordre» de pouvoir y recourir.

    Christophe Castaner avait alors reconnu que cette arme —utilisée plus de 9.200 fois depuis le début de la contestation- pouvait «blesser», mais en a défendu l'utilisation «face aux émeutiers».

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039913797-gilet-jaune-forces-ordre-charge-sang/

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  23. «Il est interdit d’interdire»: quel est le lien entre les Gilets jaunes et mai 1968 ?


    12:26 05.02.2019



    Existe-t-il un lien direct entre les Gilets jaunes et mai 1968? Anna Zhurba, spécialiste en relations internationales et commissaire adjointe de l’expo «Il est interdit d’interdire», consacrée aux évènements de mai 1968, estime que oui au micro de Sputnik. Elle l’explique par le «code génétique des Français».

    L'exposition «Il est interdit d'interdire», consacrée aux évènements de mai 1968 en France, présente des affiches originales de l'époque ainsi que des magazines, des journaux et des interviews de manifestants, prêtés par des collections privés. L'exposition a été inaugurée le 12 décembre, en plein mouvement des Gilets jaunes, au centre éducatif du Musée d'art contemporain de Moscou avec le soutien de l'Institut français de Russie.

    La commissaire adjointe de l'exposition Anna Zhurba s'est entretenue avec Sputnik en établissant un parallèle entre les deux mouvements, malgré les 50 ans qui les séparent.

    «Si la population avait obtenu ce qu'elle voulait à l'époque, les évènements d'aujourd'hui à Paris et à Bruxelles n'auraient pas eu lieu», estime Mme Zhurba en expliquant que les manifestants de mai 1968 avaient atteint un certain résultat, mais bien loin de celui qu'ils espéraient.

    En parlant des résultats éventuels des manifestations des Gilets jaunes, Anna Zhurba a estimé que «l'enjeu n'était pas d'augmenter les salaires de 100 euros, mais de combler le fossé incroyable entre les pauvres et les riches, tout comme d'améliorer l'accès à l'éducation, aux services médicaux. Ces problèmes existent dans le monde entier et sont également d'actualité dans d'autres pays».

    Il faut aussi comprendre que la France est un pays membre de l'Union européenne, amenant à ce que «certaines décisions doivent être approuvées au niveau de l'UE, et non de la France», ajoute Mme Zhurba.

    Mais manifester, faire valoir ses droits, est «le code génétique des Français» et c'est ce code qui «relie les évènements de mai 1968 et les évènements d'aujourd'hui».

    «Il est certain que les petits-enfants ou les enfants de ceux qui nous ont offert ces affiches [pour l'exposition, ndlr] sont au courant de la participation de leurs parents ou grands-parents à ces événements. C'est une histoire qui est transmise de génération en génération et qui, bien sûr, affecte la formation de conscience des jeunes en France aujourd'hui».

    En établissant un parallèle entre les manifestations de mai 1968 et les Gilets jaunes, il faut également mentionner la réaction en chaîne dans différents pays. Ceux-ci prennent exemple sur la France, que ce soit il y a 50 ans ou aujourd'hui.

    «Le fait est que les actions des Français sont toujours très remarquées», explique Mme Zhurba en ajoutant qu'ils se sont choisis un symbole «qui est désormais devenu un nom commun, et en cela ils sont bons».

    À la question de savoir s'il est vraiment «interdit d'interdire», Anna Zhurba répond par l'affirmative.

    «Absolument. Seules les interdictions génèrent du radicalisme et de l'ignorance. J'espère que l'Homme est une créature suffisamment consciente pour pouvoir utiliser sa liberté. Dans le cas où elle n'est pas suffisamment consciente, je suis sûre qu'elle peut apprendre. Et mieux vaut apprendre que de vivre dans un monde rempli d'interdictions».

    En conclusion, l'interlocutrice de Sputnik explique que le projet «Il est interdit d'interdire» vise à «plonger au maximum les spectateurs dans le contexte des événements de l'époque». Elle a également ajouté qu'«il était nécessaire que les événements d'aujourd'hui en France soient présentés de manière objective dans l'avenir», même dans 50 ans.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902051039912974-gilets-jaunes-interdit-d-interdire-exposition-france-manifestation/

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  24. «Démission»: Macron hué par des Gilets jaunes à Évry-Courcouronnes (vidéo)


    10:52 05.02.2019


    «Macron Démission», «Ahou!»... Le chef de la République a reçu un accueil mouvementé à son arrivée au Grand débat dans l'Essonne, où il a été hué par des dizaines de manifestants, dont certains portaient un gilet jaune.

    Pour son cinquième débat depuis le 15 janvier, le chef de l'État a tenu lundi soir une nouvelle séance de questions-réponses marathon avec 300 maires, responsables associatifs et citoyens engagés, dans une salle municipale d'Evry-Courcouronnes, dans l'Essonne. Pourtant, sur le terrain, il a reçu un accueil mouvementé.

    Surveillés par de nombreux CRS qui sécurisaient les lieux, des dizaines de manifestants, parmi lesquels certains étaient vêtus d'un gilet jaune, ont hué le convoi présidentiel à son arrivée.

    Comme l'on peut l'entendre sur la vidéo postée sur Twitter par PureTele, les manifestants scandent «Macron Démission», en accompagnant leurs cris par les huées et le célèbre «Ahou!» des Spartiates du film 300.

    Le Président français a proposé un grand débat national consacré à quatre sujets — la fiscalité, l'organisation de l'État, la transition écologique et la citoyenneté — en réponse au mouvement des Gilets jaunes qui agite la France depuis novembre 2018.

    Ce grand débat a débuté le 15 janvier et doit s'achever le 15 mars.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039911606-macron-grand-debat-accueil/

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  25. «Bloquer l’économie»: le marché de Rungis ciblé par des centaines de manifestants (vidéos)


    09:57 05.02.2019


    Quelques centaines de manifestants ont bloqué cette nuit les entrées du marché international de Rungis, en amont de la journée d’action nationale. Rejoints par des Gilets jaunes, les manifestants ont expliqué à Sputnik les motifs de leur colère.
    De 200 à 300 personnes, selon la préfecture, ont bloqué dans la nuit de lundi à mardi l'entrée du marché international de Rungis en région parisienne. Équipés de drapeaux de la CGT, les manifestants se sont rassemblés après minuit et ont été rejoints par des Gilets jaunes.

    «C'est un blocage économique, c'est suite à la grève générale de la CGT et des Gilets jaunes, on est dans la convergence des luttes», explique à Sputnik Mouloud, un des manifestants. «C'est une journée d'action, une opération coupon afin de bloquer l'économie», ajoute-t-il.

    Pour expliquer pourquoi il est venu bloquer Rungis, l'homme évoque le symbolisme des lieux. «Il y a beaucoup de précaires, beaucoup d'intérimaires, c'est le centre qui alimente la région parisienne, voire l'Europe, c'est symbolique, et on essaie à s'attaquer à ces symboles», détaille ce manifestant vêtu d'un gilet jaune.

    Mouloud affirme qu'il partage la colère des Gilets jaunes et évoque parmi ses revendications «le SMIC à 1.800 euros, le déroulement de carrière, l'égalité homme-femme, le rétablissement de l'ISF», mais «surtout une revalorisation du salaire». «Pas les primes, le salaire», insiste-t-il.

    «Je suis Gilet jaune, et je suis Gilet rouge, peut-être que demain je serai Gilet-je-ne-sais-plus, mais c'est la même colère. Pour que nous puissions finir nos fins de mois et que nous puissions travailler dans des bonnes conditions et surtout vivre dignement», explique l'homme.

    Avant de poursuivre: «Je crois que c'est pas le Gilet, mais la colère, et la colère elle est commune et elle plus que légitime».

    Interrogé pour connaître ses motivations, Thierry, un autre manifestant présent à Rungis évoque lui aussi les revendications sociales, fustigeant les démarches du gouvernement.

    «L'objectif c'est de se faire entendre sur la question de la justice sociale, du pouvoir d'achat, de mobiliser les salariats, la population pour faire en sorte de peser sur ce gouvernement au regard des mesures rétrogrades et régressives qu'il prend», liste-t-il à Sputnik. Avant d'ajouter: «Choisir Rungis ça a encore un sens par rapport à l'exploitation qui existe dans ces entités».

    «Quelque part les gens vont entendre à la radio ce matin qu'on bloque Rungis et ça va participer à mobiliser dans le reste du pays», poursuit l'homme.

    La CGT organise ce mardi une grève nationale de 24 heures et des manifestations pour réclamer hausse des salaires et justice fiscale, avec à ses côtés des syndicats tels Solidaires, FO, mais aussi la France Insoumise, sans oublier des Gilets jaunes.

    Le marché international de Rungis s'étend sur 234 hectares et regroupe 1.200 entreprises, essentiellement des grossistes, employant 12.000 salariés. Quelque 2,8 millions de tonnes de produits frais y sont commercialisées chaque année.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039909693-rungis-blocage-greve-nationale/

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    1. La cgt macroniste avec les gilets jaunes ?!!! HAHAHAHA !

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  26. Le plan de John Bolton pour affamer des millions de Vénézuéliens


    Par Kurt Nimmo
    Un autre jour dans l'empire
    5 février 2019


    Il est vrai que les problèmes économiques du Venezuela sont en grande partie dus à l’économie de commandement socialiste de ce pays, mais cela ne tient pas compte du rôle joué par les États-Unis, les Nations Unies et l’Union européenne.

    Au cours des cinq dernières années, les États-Unis ont imposé des sanctions financières au Venezuela. Cela l'a coupé des marchés financiers occidentaux et cela a entraîné des pertes de production de pétrole. Le Venezuela est incapable de mobiliser des capitaux pour remédier aux carences du secteur pétrolier de son économie. Cette situation a été exacerbée lorsque le prix du pétrole a fortement chuté dans le monde entier. Les titres de créance vénézuéliens sont interdits par le Trésor américain, l'empêchant ainsi de contracter des emprunts pour faire face à ses graves problèmes économiques et nourrir la population.

    Le modèle est devenu par cœur. Les nations qui ne sont pas captives du néolibéralisme se rendent soudainement face à un problème terroriste. Si la nation en question est communiste ou quasi-communiste, aucun faux drapeau terroriste n'est requis, la vénalité perverse du léninisme et du stalinisme suffit à obtenir un consensus pour une guerre économique suivie d'une invasion physique si le dirigeant en question ne tombe pas ou n'acquiesce pas.

    Le conseiller à la sécurité nationale de Trump a tweeté en espagnol:

    C'est sans précédent - Bolton a annoncé publiquement un coup d'État militaire (généralement avec des centaines, voire des milliers de morts). Il a délibérément montré son carnet de notes avec des plans d'invasion rédigés, de sorte qu'il ne serait pas question de l'ordre du jour.

    Mais c’est comme ça que les néo-conservateurs fonctionnent. Des mensonges, des falsifications, des revendications grandioses et des invasions pour installer de force la «démocratie», ce qui n’est pas le cas.

    La «démocratie» de Bolton est un double langage en action. C’est un euphémisme à peine déguisé qui occultait l’objectif réel, à savoir la destruction de nations, de cultures et de sociétés entières, au prix de centaines de milliers, voire de millions de vies. Le genre de "démocratie" dont parle Bolton a détruit des millions de vies. Il a été mis en action quand Bolton était un bambin.

    Soyons réalistes. Bolton ne se soucie pas de la population du Venezuela. S'il le faisait, les États-Unis n'imposeraient pas de sanctions sévères entraînant malnutrition et famine. Bolton utilise la technique ancestrale consistant à affamer et à priver les gens pour qu'ils renversent le gouvernement (cette tactique fonctionne rarement - ce qui me laisse penser que cela est imposé par pur sadisme - ce qui entraîne une réaction exactement opposée).

    Le peuple sait que la domination de l'élite au Venezuela se traduit par une pauvreté sans fin et une large sous-classe de personnes désespérées. C'est la raison principale pour laquelle ils ont voté pour Hugo Chávez et sa version de la révolution bolivarienne. Ses missions bolivariennes lui ont permis d'accéder à la nourriture, au logement, aux soins de santé et à l'éducation. La nationalisation socialiste standard a pris le contrôle des sociétés transnationales et des banques désireuses de tout financaliser.

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  27. À ce stade, il semble que les néo-conservateurs Trump et CFR s’efforceront de convaincre l’armée de s’opposer à Maduro, qui se consacre à ne pas reculer. Trump peut convaincre (soudoyer, menacer) que les généraux passent au président autoproclamé, Juan Guaidó, mais il existe un très grand obstacle: la milice nationale bolivarienne et la soi-disant milice paysanne, ce dernier «responsable de la protection des pauvres». agriculteurs de groupes de mercenaires organisés et financés par des éleveurs et de riches propriétaires terriens », c'est-à-dire les personnes qui soutiennent Guaidó.

    «La milice paysanne aidera également l’armée régulière« contre tout agresseur étranger », a déclaré Chavez, qui a prévenu que l’armée américaine pourrait envahir le Venezuela afin de prendre le contrôle de ses vastes réserves de pétrole», explique Kiraz Janicke.

    «Les milices paysannes actives dans les zones rurales complèteront les milices bolivariennes essentiellement urbaines, qui ont été incorporées dans la réforme de la loi sur les forces armées entrée en vigueur le 22 octobre 2009.»

    En bref, si les États-Unis envahissent, l’invasion du Panama par Bush l’ancien ne sera pas aussi nette. Ce ne sera pas non plus une «promenade» comme celle de l’Iraq, où l’armée a été vaincue rapidement. Ce sera une guerre de guérilla dans un environnement tropical accidenté, pas un désert irakien tentaculaire où il n’ya pas d’endroit où se cacher.

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/no_author/john-boltons-plan-to-starve-millions-of-venezuelans-into-submission/

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  28. La Commission de l'esclavage


    Par Laurence M. Vance
    5 février 2019


    Bien que le mot esclavage ne figure pas dans le corps de la Constitution, il est fait référence à «l'institution particulière» dans les sections 2 et 9 de l'article premier et dans la section 2 de l'article 4, ce qui a changé avec l'adoption du treizième amendement à la Constitution. :

    Section 1. Ni l'esclavage ni la servitude involontaire, sauf en tant que punition pour un crime dont la partie doit avoir été dûment condamnée, n'existeront aux États-Unis ou dans un lieu soumis à leur juridiction.

    Section 2. Le Congrès aura le pouvoir de faire respecter le présent article par une législation appropriée.

    Le treizième amendement a été adopté par le Sénat en avril 1864 et par la Chambre en janvier 1865. Il a été ratifié par le nombre nécessaire d'États en décembre 1865.

    Bien que le treizième amendement ait aboli l'esclavage, il ne s'applique pas au gouvernement américain.

    Les États-Unis ont déclaré la guerre à l'Allemagne en avril 1917 et à l'Autriche-Hongrie en décembre 1917. La loi de 1917 sur le service sélectif (promulguée en mai 1917) obligeait tous les hommes âgés de 21 à 30 ans à s'inscrire auprès du gouvernement au cas où ils étaient «nécessaires» pour le service militaire. La tranche d'âge a été étendue en 1918 à tous les hommes âgés de 18 à 45 ans. Près de trois millions d'Américains ont été enrôlés dans l'armée par le gouvernement américain au cours de la Première Guerre mondiale; c'est-à-dire qu'ils ont été forcés de détruire, de mutiler et de tuer pour le gouvernement américain dans une guerre étrangère injuste à laquelle les États-Unis n'avaient pas à se mêler.

    Dans les affaires de projets de loi sélectifs (1918), la Cour suprême des États-Unis a statué que la conscription militaire n’était pas assimilable à une servitude involontaire. La décision unanime de la Cour:

    Le service militaire forcé n’est ni répugnant pour un gouvernement libre, ni en conflit avec les garanties constitutionnelles de la liberté individuelle. En effet, on ne peut douter que la conception même d'un gouvernement juste et son devoir envers le citoyen incluent le devoir du citoyen d'effectuer son service militaire en cas de besoin et le droit du gouvernement de le contraindre.

    Dans l'affaire Lichter c. États-Unis (1948), la Cour a déclaré que «la constitutionnalité de la conscription de personnel pour le service militaire est indiscutable».

    Le projet a pris fin en 1920 pour être relancé pendant la Seconde Guerre mondiale. Bien que la conscription ait officiellement pris fin en 1973, le gouvernement des États-Unis pouvait la rétablir. Le système de service sélectif (SSS) est l'organisme gouvernemental chargé d'enregistrer «tous les citoyens des États-Unis et tous les hommes résidant aux États-Unis» âgés de dix-huit à vingt-six ans.

    Depuis plus d'un an, une commission du Congrès composée de onze membres et composée de onze membres tente de répondre à la question de savoir si les femmes devraient être obligées de s'enregistrer auprès du service sélectif. La Commission nationale de la fonction publique, de l'armée et des forces armées a récemment tenu une réunion publique et publié un rapport intérimaire.

    Selon le rapport, la Commission étudie les moyens de mettre en œuvre le service universel, notamment:

    Engager suffisamment de ressources pour que tout Américain désireux puisse rendre service;
    Établir une norme pour que chaque Américain consacre au moins une année complète au service militaire, national ou public; et
    Exiger que tous les Américains servent, avec un choix quant à la manière de satisfaire à l'exigence.
    En ce qui concerne le système de service sélectif, la Commission envisage des options qui pourraient:

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  29. Élargir les exigences en matière d'inscription pour le système de service sélectif afin d'inclure les femmes;
    Identifier les individus qui possèdent les compétences critiques dont le pays pourrait avoir besoin;
    Appelez des volontaires en cas d'urgence en utilisant le système existant; et
    Incorporer les changements raisonnables pour identifier, évaluer et protéger ceux qui s'opposent au service militaire, mais qui sont par ailleurs disposés à servir.

    Un rapport final sera publié en mars 2020. Il comprendra «des recommandations de politique générale et des propositions législatives concernant le processus de service militaire sélectif et les moyens d'accroître la participation à la vie militaire, nationale et publique».

    La Commission nationale sur le service militaire, national et public devrait s'appeler Commission de l'esclavage. Exiger des Américains qu'ils fassent un service public ou qu'ils servent dans l'armée est assimilable à l'esclavage, quoi que dise la Cour suprême. Forcer quelqu'un à occuper un emploi particulier - même si vous le payez - est une erreur, même lorsque le gouvernement le fait.

    Les Américains n’ont pas besoin de demander ce qu’ils peuvent faire pour leur pays car ils ne doivent rien à leur gouvernement. Comment les Américains pourraient-ils devoir quelque chose à un gouvernement qui les priverait de leurs revenus et de leur fortune, les condamnerait à des amendes et les emprisonnerait pour avoir commis des crimes sans victime, les espionnait, réglementait tous les domaines de leur vie et violait leurs droits naturels et leurs libertés civiles ?

    Les gouvernements qui forcent leurs citoyens à prendre les armes contre les citoyens d'autres pays le font pour une raison: ils se livrent à des guerres injustes et immorales. Faire la guerre pour la défense de son pays, de son domicile, de ses biens et de sa famille ne nécessite pas de conscription. Si une armée étrangère débarquait sur la côte est ou ouest des États-Unis, le gouvernement n'aurait pas à engager un seul Américain pour repousser une menace ou une invasion. Les Américains affluent vers les côtes et utilisent leurs propres armes à feu et munitions.

    La conscription et le service national sont des choses que tous les Américains patriotes devraient avoir en horreur parce que, comme l’a dit l’ancien membre du Congrès Ron Paul: «Un gouvernement qui est prêt à asservir une partie de sa population ne peut jamais faire confiance à la protection des libertés de ses propres citoyens."

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/laurence-m-vance/the-slavery-commission/

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    1. "Dis-moi ce dont tu as besoin et je te dirais comment t'en passer !" (Coluche).

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  30. CONFIDENCES - LIAM NEESON VOULAIT «TUER» UN «BÂTARD NOIR»

    Après le viol d'une personne de son entourage, l'acteur a éprouvé de violentes pulsions. Dans une interview, il confie toute sa «honte».


    05.02.2019, 13h54

    Dans le cadre de la promotion du film «Sang froid», où il campe un père cherchant à venger le meurtre de son fils, Liam Neeson a donné une interview au quotidien britannique «The Independent». Et l'acteur de 66 ans s'est confié sur une période sombre de son vécu.

    «Je vais vous raconter une histoire vraie», a commencé l'acteur de 66 ans, interrogé sur la soif de vengeance de son personnage dans le film. Rentrant tout juste de l'étranger, Liam Neeson avait découvert qu'une personne de son entourage, dont il n'a pas révélé l'identité, avait été victime d'un viol. «Je lui ai demandé si elle savait qui c'était ? Non. De quelle couleur étaient-ils ? Elle m'a dit que c'était une personne noire.»

    Vague d'indignation

    Évoquant «quelque chose de primaire», il poursuit. «J'ai parcouru les rues avec une matraque, espérant être approché par quelqu'un, j'ai honte de le dire. Et je l'ai fait pendant peut-être une semaine, espérant qu'un bâtard noir sorte d'un pub pour s'en prendre à moi. Comme ça j'aurais pu... le tuer.» Et d'ajouter: «Cela m'a pris une semaine, peut-être une semaine et demi, pour m'en sortir [...] C’est horrible, horrible quand j’y repense, d’avoir fait ça».

    S'il a probablement fallu un sacré courage à Liam Neeson pour faire pareilles révélations, son témoignage n'a pas manqué de soulever une vague d'indignation sur la Toile, nombre d'internautes accusant l'acteur de racisme.

    «Donc, la réponse de Liam Neeson au viol d’un être aimé c’est 1. S'enquérir de la race de l’agresseur, ce qui nous montre que le racisme était déjà profondément ancré avant l'agression. 2. Parcourir des quartiers (supposément) noirs dans l’espoir de provoquer une personne noire pour pouvoir la tuer», proteste une journaliste du «HuffPost».

    «Cela fait quatre jours que le Black History Month a commencé et Liam Neeson avoue avoir voulu commettre un meurtre raciste», s'indigne un autre utilisateur.

    (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/people/liam-neeson-voulait-tuer-btard-noir/story/28284210

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    1. Pourquoi Liam Neeson a raison et ses propos détournés par la presse nazional socialiste ?

      (...) «Donc, la réponse de Liam Neeson au viol d’un être aimé c’est 1. S'enquérir de la race de l’agresseur, ce qui nous montre que le racisme était déjà profondément ancré avant l'agression. 2. Parcourir des quartiers (supposément) noirs dans l’espoir de provoquer une personne noire pour pouvoir la tuer», proteste une journaliste du «HuffPost». (...)

      1 Il a demandé à quoi ressemblait l'agresseur. Réponse: noir.
      2 Il est allé dans les quartiers noirs pour trouver des noirs !
      Où est le mal de vouloir retrouver l'agresseur ?

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  31. Evolution des températures de surface au Groenland


    le 4 février 2019

    - voir graphique sur site -

    C’est en partant des données brutes des estimations des températures passées à l’aide du proxy d18O et de la quantité d’air dans les bulles emprisonnées dans les carottes de glace procurant une indication de l’altitude de la glace au moment de sa formation provenant de 5 sites de sondage au Groenland que l’évolution des températures de surface a pu être reconstruite. Ces données disponibles au public (lien) ont été filtrées en utilisant une fenêtre temporelle de 2400 ans et moyennées pour chaque 20 années entre 9700 avant l’ère présente et 1980 + 20 *. De plus l’évolution de la teneur atmosphérique en CO2 a également été obtenue au cours de l’analyse de ces mêmes carottages.

    Et voici ce que cette reconstruction montre :

    - voir graphique sur site -

    Il y eut entre les années – 8000 et – 4000, au moins vers 75° de latitude nord, une longue période beaucoup plus chaude qu’aujourd’hui (traits jaunes) alors que la teneur en CO2 était comprise entre 260 et 265 ppm (points bleus). Depuis – 4000 la tendance est donc au refroidissement et les carottages de glace ne mentent pas. On pourra bien se gratter l’épiderme crânien aussi longtemps que l’on voudra, il apparaît qu’il n’existe aucune corrélation entre le CO2 et l »évolution de la température de surface au Groenland …

    Note. Il faut environ 20 ans pour que la glace devienne compacte. * Moyennes sur 20 ans.

    http://www.iceandclimate.nbi.ku.dk/data/Temperature_reconstruction.pdf

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/04/evolution-des-temperatures-de-surface-au-groenland/

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  32. «Proclamant liberté d’expression et démocratie, le Groupe de Lima ne les respecte pas»


    16:12 05.02.2019


    Les journalistes des agences russes Sputnik et RIA Novosti n’ont pas été les seuls à se voir refuser l’accréditation pour couvrir une rencontre du Groupe de Lima sur le Venezuela, à Ottawa. Sputnik s’est entretenu avec Alina Duarte, correspondante de la chaîne de télévision vénézuélienne teleSUR, qui s’est retrouvée dans le même cas.

    Par l'intermédiaire du gouvernement canadien, le Groupe de Lima a refusé d'accréditer l'équipe de teleSUR pour couvrir sa rencontre sur le Venezuela, à Ottawa, sans donner aucune explication, a indiqué à Sputnik Alina Duarte, correspondante de cette chaîne de télévision vénézuélienne.

    «Ils nous ont envoyé un courriel disant: "Merci de l'intérêt que vous portez à la 10e réunion ministérielle du Groupe de Lima à Ottawa. Par le présent, nous vous apprenons que vous n'êtes pas accrédités pour couvrir cet événement. Cordialement…"», a raconté l'interlocutrice de l'agence.

    Selon cette dernière, ce n'est qu'une inconséquence parmi une multitude d'autres que le Groupe de Lima manifeste devant le monde entier avec le plus grand cynisme.

    «Proclamant liberté d'expression et démocratie, le Groupe de Lima ne les respecte pas. Et même la création de ce groupe correspond à ce procédé antidémocratique par lequel ils ont essayé de "résoudre" la crise au Venezuela. Sans réussir à faire approuver aucune résolution contre le gouvernement de Maduro au sein de l'Organisation des États américains (OEA), ils ont décidé de créer un groupe parallèle», a expliqué la journaliste.

    Et d'ajouter que la décision du Groupe de Lima de refuser l'accès à sa réunion sur le Venezuela à teleSUR n'avait en fait rien d'inattendu en soi.

    «Nul n'ignore en effet que teleSur a été créée pour se débarrasser des narrations hégémoniques et montrer ce que les autres médias ne montrent pas. Nous refusant l'accès à leur réunion, ils [le Groupe de Lima, nldr] montrent ce qu'ils veulent et ce qu'ils sont en réalité. Il ne sert à rien d'étouffer les voix qu'on ne veut pas entendre ou qui ne contribuent pas à la réalisation de votre objectif. Ce n'est pas le moyen de parvenir à la démocratie», a résumé l'interlocutrice de Sputnik.

    L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».

    Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays le 23 janvier. Il a qualifié M.Guaido de Président non constitutionnel.

    Depuis le 4 février, 19 pays-membres de l'UE ont reconnu Juan Guaido comme «Président par intérim» du Venezuela.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902051039917992-venezuela-canada-groupe-lima-refus-accreditation-sputnik-telesur-reunion-democratie-liberte-expression/

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  33. Maduro sur une intervention US: le Venezuela fera subir des «pertes irréparables» aux USA


    15:37 05.02.2019


    Après que Trump a réaffirmé qu’il n’excluait pas d’avoir recours à l’armée pour régler la crise vénézuélienne, Nicolas Maduro a promis, qu’en cas de mise en pratique de ce scénario, il ne resterait pas sans réponse.

    Le Président vénézuélien, Nicolas Maduro, a promis une riposte ferme si les États-Unis envoyaient ses troupes dans son pays.

    «Nous nous préparons également à répondre de façon à infliger aux États-Unis, en cas d'intervention de leur part, des pertes irréparables sur le plan militaire et humain», a-t-il déclaré dans une interview accordée à RT.

    Le 3 février, Donald Trump a indiqué qu'il considérait le recours à l'armée américaine au Venezuela comme «une option» face à la crise politique qui secoue le pays. Caracas a condamné cette déclaration, dénonçant une «violation des normes du droit international et de la Charte de l'Onu».

    L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé, le lendemain, «Président en exercice» du pays. Il a prêté serment lors d'une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».

    Lundi, 19 pays européens, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même, emboîtant le pas aux États-Unis. La France l'a également reconnu comme étant le «Président en charge». La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont quant à eux soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certains pays européens d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela».

    https://fr.sputniknews.com/international/201902051039916877-maduro-intervention-venezuela-usa/

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  34. Die Welt soulève le caractère «rétrograde» des procédés des forces de l’ordre françaises


    15:06 05.02.2019


    Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS, a déploré dans un entretien au journal allemand Die Welt le caractère «rétrograde» des méthodes utilisées par les forces de l’ordre en France pour disperser les manifestations des Gilets jaunes.

    Die Welt évoque dans une publication l'utilisation contre les Gilets jaunes en France des grenades lacrymogènes et à des LBD. Le journal allemand s'en est entretenu avec Sebastian Roché, criminologue et directeur de recherche au CNRS.

    «Il est interdit d’interdire»: quel est le lien entre les Gilets jaunes et mai 1968 ?

    Selon lui, la police française, la plus armée à l'échelle européenne, fait usage de méthodes «rétrogrades» par comparaison aux autres pays européens, comme l'Allemagne et le Royaume-Uni. Il déplore notamment une stratégie de résolution des conflits totalement désuète, selon laquelle toute forme de désescalade est mise à l'écart. Il regrette également la dramatisation consciente de la crise actuelle par des membres du gouvernement, y compris Christoph Castaner.

    En fait, souligne Die Welt, la France est le seul pays de l'Union européenne à utiliser des grenades lacrymogènes instantanées GLI F4 pour disperser des manifestants, bien qu'elles soient considérées comme «difficile à contrôler» par les forces de l'ordre, elles-mêmes, et aient déjà fait plusieurs morts avant le début du mouvement des Gilets jaunes.

    Quant aux LBD, poursuit le quotidien, ils ne sont utilisés qu'en Pologne et en Espagne. En Hongrie et en Grèce, leur usage est soumis à de strictes restrictions.

    Les médias français ont fait des violences policières un thème de discussion quatre semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes, constate Die Welt. Mais ce n'est que deux mois après les premières manifestations, en novembre dernier, que les débats sur l'utilisation d'armes létales lors des mobilisations ont été lancés à l'échelle nationale, selon le quotidien.

    Le Conseil d'État a refusé, dans un communiqué publié vendredi, d'interdire l'usage des lanceurs de balles de défense au grand dam de ceux qui luttent pour son interdiction en dépit d'une polémique sur le nombre de blessures graves infligées à des manifestants. Pour Jérôme Rodrigues, l'une des figures du mouvement des Gilets jaunes, blessé à l'œil lors de l'acte 11, la décision du Conseil d'État de maintenir l'usage du lanceur de balle de défense (LBD) dans les manifestations est «incompréhensible» et «irresponsable».

    Concernant le nombre de blessés lors des manifestations des Gilets jaunes, les chiffres annoncés par le gouvernement font régulièrement l'objet de polémiques. En effet, Christophe Castaner avait annoncé que quatre manifestants avaient été blessés à l'œil suite à des tirs de LBD par les membres des forces de l'ordre. Cependant, le collectif militant «Désarmons-les», quant à lui, dénombre 20 personnes rendues borgnes ou gravement blessées à un œil.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039915929-cnrs-lbd-france-gilets-jaunes-methodes-retrograde/

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  35. «Grève générale»: des tensions entre la police et des manifestants à Paris (images)


    16:29 05.02.2019


    L'initiative d'une «grève nationale de 24 heures», lancée par la CGT, a été largement soutenue par des Gilets jaunes ainsi que La France insoumise, l'Union syndicale Solidaires et Force ouvrière. Selon la CGT, ces manifestations, qui doivent attirer l'attention sur «la profonde injustice sociale», auront lieu dans toutes les grandes villes du pays.

    Débutée dans la nuit de lundi à mardi au marché international de Rungis par quelque 200 à 300 Gilets jaunes brandissant des drapeaux de la CGT, la «grève nationale de 24 heures» lancée par ce syndicat a pour objectif de mobiliser toute la France ce mardi.

    Militant pour la hausse des salaires, les organisateurs de la grève réclament la «justice fiscale», le droit de manifester et la défense du service public. Ils disent également non à la réforme du lycée et à l'augmentation des frais d'inscription des étudiants étrangers.

    Si à Paris les manifestants doivent partir à 14 heures de l'hôtel de ville pour atteindre la place de la Concorde en passant par la rue de Rivoli, de nombreuses manifestations ont déjà commencé dans plusieurs villes françaises dont Nice, Toulon et Marseille.

    16:21
    Pour la première fois depuis le début du rassemblement à Paris, les forces de l’ordre ont recouru au gaz lacrymogène pour disperser des manifestants place de la Concorde.

    16:15
    Des manifestants arrivent place de la Concorde

    15:44
    Premières tensions entre les forces de l'ordre et des manifestants constatées à Paris

    Sur les images diffusées par notre correspondant à Paris, on voit les gens courir indiquant que la police est en train d'intervenir. Dans la vidéo de Ruptly, on peut voir un manifestant lancer un objet en direction de la police et les forces de l'ordre se précipiter en direction des manifestants.

    15:06
    Une mobilisation de la CGT et des Gilets jaunes en cours à Paris

    15:14
    Une mobilisation réunissant, selon différentes sources, de 1.000 à 4.000 personnes s’est déroulée à Nice.

    Si France Info parle de seulement 1.000 personnes qui se sont rassemblées ce matin place Garibaldi à Nice, les organisateurs du rassemblement affirment que c’était au moins 3.000 à 4.000 personnes. Étaient présents des syndicats, des partis politiques, des Gilets jaunes et des lycéens. Défilant dans la ville, ils réclamaient entre autres la démission d’Emmanuel Macron.

    14:53
    Des milliers de manifestants remplissent les rues autour de l’hôtel de ville.

    14:23
    Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon rejoint des manifestants à Paris.

    14:19
    Des manifestants chantent près de l’hôtel de ville de Paris (vidéo)

    14:03
    Les manifestants s’apprêtent à entamer leur marche depuis l’hôtel de ville de Paris.

    Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant l’hôtel de ville de Paris pour se rendre vers la place de la Concorde en passant par la rue de Rivoli, indique un correspondant de Sputnik sur place.

    13:46
    Une barricade enflammée au rond-point des Vaches à Rouen

    Le rond-point des Vaches à Rouen, lieu symbolique depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, a été débloqué vers 9 heures du matin par les forces de l’ordre. Pourtant, quelques heures après, des Gilets jaunes y ont installé une nouvelle barricade et l’ont enflammée.

    13:42
    Des centaines de manifestants place de Jaude à Clermont-Ferrand

    Évoquant «la convergence des luttes», des internautes publient des images depuis un rassemblement à Clermont-Ferrand

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039914430-greve-generale-cgt-gilets-jaunes-france-manifestations/

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  36. Destruction de preuves ? Un nouvel enregistrement inédit de Benalla publié par Mediapart


    15:24 05.02.2019


    Le lendemain d’une tentative de perquisition dans les locaux de Mediapart, ce média d’investigation a remis sept enregistrements, dont un inédit à la justice. Publiée sur leur site, est audible sur cette nouvelle bande-son d’Alexandre Benalla et de Vincent Crase des discussions portant sur la suppression des données de leurs téléphones.

    Suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, Mediapart, qui a publié jeudi six enregistrements de conversations entre l’ancien chargé de mission à l’Élysée Alexandre Benalla et l’ancien gendarme Vincent Crase, a remis lundi une copie des bandes-son en question à la justice. Outre ces six enregistrements déjà connus, le média en a ajouté un septième qu’il partage sur son site Web.

    «Ce septième enregistrement est capital: le tandem Alexandre Benalla-Vincent Crase y discute de détruire des preuves intéressant l’enquête ouverte quelques jours plus tôt sur les violences du 1er mai, mais aussi d’autres enquêtes éventuelles», écrit le média.

    Voici un extrait de l'échange:

    — Alexandre Benalla: «Et on efface tout à chaque fois. T'as effacé tout ce qu'il y avait dans ton téléphone ?»

    — Vincent Crase: «Bah, tout ce qui concerne Velours… Bien sûr, bien sûr… Chez les flics, ils ont pas pu regarder mon téléphone parce que je l'éteignais et je le rallumais à chaque fois. Ils n'ont pas mon code, hein. Pis, franchement, les trois flics, les trois flics n'étaient pas contre moi, loin de là même, le major qui a tenu l'enquête me disait que ça le faisait vraiment ch**r de faire ça.»

    Pour rappel, dans un des six enregistrements auparavant divulgués, Benalla et Crase avaient discuté d’une possible perquisition dans les locaux de La République en marche. Vincent Crase avait alors indiqué que comme toutes ses affaires étaient là, il voudrait y aller la nuit, évoquant le problème des «flics devant». Comme l’indique Mediapart, il s’agirait d’aller faire discrètement le ménage dans les locaux.
    D'après Mediapart, cet enregistrement permet de confirmer la date de la discussion: le 26 juillet, alors que leur contrôle judiciaire leur interdisait de se rencontrer.

    Après la divulgation la semaine dernière de six enregistrements de discussions entre Benalla et Crase par Mediapart, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris pour «atteinte à l'intimité de la vie privée» et «détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception et de télécommunications ou de conversations». Mediapart souligne que s’il a accepté de remettre une copie des enregistrements à la justice, il a refusé lundi à deux procureurs et aux policiers les accompagnant de perquisitionner ses locaux, expliquant que cela risquait de «permettre de voir et récupérer des documents et informations confidentielles dans cette enquête au cœur du pouvoir mais aussi dans d'autres dossiers en cours».

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039914844-benalla-mediapart-nouvel-enregistrement/

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  37. Bill Blain: "Ce que nous avons vu à San Francisco était effrayant"


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 07:58
    Le porridge du matin de Blain, présenté par Bill Blain


    Ce sera un bref commentaire ce matin alors que je joue au rattrapage et que je cherche à savoir si nous devrions avoir peur que ce soit l’Année du PIG. Cela paraît bien, mais je suis censé suivre un régime.

    Raison pour rattraper est que je viens de passer une semaine avec environ 300 banquiers, courtiers, gestionnaires de fonds et experts techniques aux vues similaires chez Interbourse; le plus grand événement annuel de ski dans le secteur des services financiers. Il existe depuis plus de 50 ans. Tous les principaux marchés étaient représentés - et à part le grand ski de Squaw Valley et d'Alpine Meadows, en Californie, de grandes discussions (alimentées par un liquide) ont eu lieu sur les marchés. L'événement 2020 aura lieu en Suisse.

    Permettez-moi de résumer la semaine avec certains des courants d'opinion entendus dans la station:

    Les Européens ne comprennent pas pourquoi le Royaume-Uni est si féru de Economic Suicide via Brexit. Les Britanniques ne comprennent pas pourquoi les Européens tiennent tant à l’UE et à l’euro. Les gestionnaires de fonds spéculatifs estiment que les effets réels du Brexit sont massivement surestimés et donnent de la valeur sur tous les marchés. Les analystes du secteur des technologies pensent que nous sommes sur le point de connaître une hausse massive des valeurs technologiques. Tout le monde s'inquiète du populisme. Les Canadiens s'amusaient plus que quiconque. Les Allemands ont pris cela très au sérieux. Tout le monde allait bien à la Fed en appliquant les freins à la normalisation des politiques. Tout le monde cherchait à gagner. Je ne comprends toujours pas les introductions en bourse pilotées par pièces de monnaie. Personne ne pouvait vraiment comprendre pourquoi Trump tenait tellement au mur - des doses libérales de Tequila se sont avérées un excellent moyen de soulager les muscles fatigués.

    Oui, le genre de conférence habituel. Beaucoup de gens sont heureux d’exprimer leurs points de vue à des gens heureux d’écouter. Cependant, je comprends que les marchés se sont poursuivis sans moi la semaine dernière - et je suis toujours en train de rattraper ce que j'ai raté. Quelques articles intéressants dans les journaux (de Bill Gross, de Deutsche Bank, de compagnies aériennes, de Saudi, etc.) et d’excellents commentaires, mais je pense que je vais téléphoner à des clients pour obtenir des informations concrètes.

    MAIS…

    Renverser l’ambiance - et attirer sans doute beaucoup de commentaires sur l’hypocrisie des commentaires sur un séjour au ski de luxe et la pauvreté - je dois commenter le contraste entre le ski et les séjours à San Francisco.

    J'espère que mes hôtes américains me pardonneront d'avoir soulevé cette question, mais la misère que nous avons vue dans The City était effrayante. San Francisco a toujours été l'une des villes préférées des États-Unis, mais le degré d'itinérance, de maladie mentale et de toxicomanie constaté lors de ce voyage était vraiment choquant. En parcourant SF le dimanche matin, nous avons pu admirer des scènes inimaginables. Selon Wiki, il s’agit de l’une des villes les plus riches du monde, qui abrite 4 des 10 personnes les plus riches de la planète. J'ai interrogé des amis à ce sujet et ils l'ont écarté. «La ville a toujours attiré les sans-abri à cause du temps clément», «c'est un problème de drogue»… «c'est trop difficile»… «on s'y habitue ..

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  38. Eh bien, je ne l’ai pas fait.

    J'ai trouvé assez choquant le nombre de personnes qui dorment sur les trottoirs, l'odeur d'herbe et de drogue impédimentée partout, la crasse, la maladie mentale et la dégradation à quelques mètres du centre financier qui conduit la Silicon Valley. C’est une ville où les démunis semblent être devenus invisibles pour les élites grêles Uber. Nous nous sommes retrouvés à sauter dans l'un des magnifiques trolleybus de la route F pour trouver presque chaque siège occupé par une personne qui traînait autour de ses biens matériels dans un sac en plastique. C'était désespérément triste.

    J'ai lu un article de Businessweek qui parlait du succès d'un programme de 5 millions de dollars avec 50 employés lancé l'année dernière pour identifier et résoudre les problèmes de la ville. 5mm $? Vraiment. Le même article dit que j'ai lu qu'il y avait environ 7500 sans-abri dans la ville - ce qui, à mon avis, doit être une sous-estimation massive. Il est dit que l'itinérance à Los Angeles est plus de 60 000.

    Qu'est-ce que le sans-abrisme et la pauvreté urbaine à San Francisco ont à voir avec les marchés que vous pourriez demander ?

    Tout. Absolument tout.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/bill-blain-what-we-saw-san-francisco-was-frightful

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  39. Trump: "Nous construirons un mur humain si nécessaire"


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 09:40


    Alors que le président Trump demande que le financement de son mur frontalier soit inclus dans un projet de loi bipartite sur la sécurité frontalière qui reste sourd, le président a de nouveau critiqué les démocrates intransigeants pour leur refus de coopérer, affirmant qu'il n'aurait pas eu besoin d'en envoyer un autre. 3 600 soldats à la frontière si nous avions un "vrai mur" en place.

    Alors qu'un "nombre considérable" de personnes traversent le Mexique pour se rendre à la frontière américaine, Trump a envoyé un "mur humain" de soldats se défendre contre la prochaine vague de caravanes de migrants. Mais si le mur avait déjà été construit, les caravanes en progression seraient un "non-événement".

    Ce tweet faisait suite à des informations citant des collaborateurs du président selon lesquelles Trump ne prévoyait pas de déclarer une urgence nationale pour contourner le Congrès et construire le mur lors de l'état de l'Union mardi.

    Mais les appels à un mur de personnel militaire soulèvent la question: s'agit-il du mur humain que Trump a en tête ?

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/trump-we-will-build-human-wall-if-necessary

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  40. 600.000€ et représentante de Carlos Ghosn: les liens entre Renault-Nissan et Rachida Dati


    17:00 05.02.2019



    D’après les informations relayées par le magazine L’Express, Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, aurait perçu de Renault-Nissan des centaines de milliers d’euros durant son premier mandat d’eurodéputée, à savoir quand Carlos Ghosn était aux reines de cette Alliance. 600.000 euros n’auraient jamais été déclarés.

    Durant la période 2009-2014, Rachida Dati, qui exerçait alors son premier mandat d’eurodéputée, aurait perçu la somme de 600.000 euros de Renault-Nissan. Pendant cette période, d’après les informations du média, Mme Dati travaillait pour l’Alliance et sa tâche consistait entre autres à représenter Carlos Ghosn, alors président du groupe, écrit L'Express.

    Payé en quatre fois, ce montant n’a toutefois pas été déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, informe le média.

    «Rachida Dati n'a déclaré aucune activité professionnelle sur l'année 2009 en tant qu'avocate, alors même qu'elle travaillait déjà pour l'Alliance. Sa convention d'avocat a en effet été conclue en novembre 2009, et a pris fin en février 2013», publie l’hebdomadaire.

    Le magazine indique que, d’après ses informations, la mission de l'ancienne ministre de la Justice était d'aider l'Alliance à développer son business au Proche-Orient et en Afrique du Nord. «Elle devait assister à des meetings tenus avec Carlos Ghosn, voire le représenter à l'occasion».

    Depuis l’éclatement de l’affaire Carlos Ghosn, Renault et Nissan mènent un audit indépendant portant sur le fonctionnement et l'utilisation des fonds de la filiale néerlandaise RNBV.

    Carlos Ghosn, patron de l'empire automobile Renault-Nissan-Mitsubishi, a été arrêté à Tokyo sur des soupçons de fraude fiscale pour quelque cinq milliards de yens, soit environ 38,8 millions d'euros, depuis 2011.

    Après avoir été inculpé pour dissimulation de revenus sur cinq ans, il a annoncé fin janvier sa démission de la présidence de Renault.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902051039919023-rachida-dati-ghosn-renault-nissan/

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  41. Les forces de l'ordre matraquent des manifestants grévistes à Paris (vidéo)


    17:53 05.02.2019


    La «grève nationale» qui se déroule actuellement à Paris a été marquée par des tensions entre la police et des manifestants, ainsi que par des violences. Sur une vidéo diffusée sur le Net, des grévistes reçoivent des coups de matraque alors qu'ils sont visiblement désarmés.

    Sur la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux ce mardi, des grévistes sont violement frappés par des policiers à Paris lors de la «grève nationale de 24 heures», lancée par la CGT, qui a pour objectif de mobiliser toute la France et qui se déroule actuellement à Paris. Cette violence déployée par des policiers a été qualifiée de disproportionnée par des internautes.

    La séquence commence par des images où les forces de l'ordre, en rattrapant la foule de manifestants près du jardin des Tuileries, donnent des coups de matraque et de pied à des personnes qui sont visiblement désarmées.

    Ensuite, alors que les manifestants avaient perdu du terrain, les policiers ont continué à les forcer à reculer, accompagnant leurs ordres de coups.

    Débutée dans la nuit de lundi à mardi au marché international de Rungis par quelque 200 à 300 Gilets jaunes brandissant des drapeaux de la CGT, la «grève nationale de 24 heures» lancée par ce syndicat, ayant pour objectif de mobiliser toute la France ce mardi, prend place actuellement à Paris.

    Militant pour la hausse des salaires, les organisateurs de la grève réclament la «justice fiscale», le droit de manifester et la défense du service public. Ils disent également non à la réforme du lycée et à l'augmentation des frais d'inscription des étudiants étrangers.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039918789-greve-paris-manifestants-violences-video/

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  42. Tahhan: «Si on n’agit pas contre la radicalisation, on va droit vers djihad sur Seine»


    18:21 05.02.2019
    Fabien Buzzanca


    Près de 40 femmes et hommes, partis faire le djihad en Syrie, devraient être rapatriés en France. Avec eux, 70 à 80 enfants. Pour Bassam Tahhan, politologue franco-syrien, le problème ne fait que commencer. Selon lui, il est nécessaire de régler la situation sur place tout en s’attaquant de front à la radicalisation sur le territoire français.

    Une quarantaine de femmes et d'hommes partis faire le djihad en Syrie. Entre 70 et 80 enfants, dont la majorité a moins de sept ans. Voici les composantes du groupe qui s'apprête à faire son retour en France, d'après les informations publiées le 4 février par Le Journal du Dimanche. Le gouvernement français était jusqu'ici opposé au retour sur le territoire national des djihadistes de nationalité française. Mais le retrait des troupes américaines et la situation délicate des Kurdes ont poussé Paris à revoir sa position.

    Le 5 février, les États-Unis ont appelé les pays dont des ressortissants étrangers étaient détenus par les Forces démocratiques syriennes, à majorité kurdes, à les rapatrier afin de les juger chez eux. La France envisage de faire rentrer par avion ses djihadistes et leurs enfants plutôt que de les laisser disparaître dans la nature. Une décision qui a provoqué un flot de critiques de la part de l'opposition, des Républicains jusqu'au Rassemblement national, en passant par Debout la France. Bassam Tahhan, politologue franco-syrien, livre son analyse à Sputnik France sur les causes et les conséquences d'un tel rapatriement. Entretien.

    Sputnik France: Plusieurs attentats, qui ont été perpétrés ces dernières années sur le sol européen, ont été organisés depuis la Syrie. Le retour de cette quarantaine de djihadistes, femmes et hommes, ne représente-t-il pas un danger pour la sécurité nationale ?

    Bassam Tahhan: «Il vaut mieux les avoir en France et les contrôler plutôt que de les laisser vadrouiller dans la nature. Il y va aussi de la dignité de l'État français. Ce sont des ressortissants français. Beaucoup parmi eux sont nés en France et ont été élevés en France. C'est là que l'on constate la responsabilité des gouvernements successifs. On a laissé se répandre le problème de l'islamisme durant des décennies. Nous n'avons pas vu venir le problème de la radicalisation. Et nous sommes en train de récolter ce que nous avons semé.»

    Sputnik France: Vous dites d'ailleurs que ce problème ne fait que commencer…

    Bassam Tahhan: «Les djihadistes restant en Syrie ne sont pas qu'à l'est de l'Euphrate et détenus par les Kurdes. Le gros des troupes est à Idlib. Avons-nous des informations précises sur le nombre de djihadistes français présents à Idlib? On ne peut pas à la fois les abandonner à leur sort tout en empêchant l'armée syrienne de rentrer dans la ville. Si tel était le cas, il y aurait moins de djihadistes car morts au combat. Soyons pragmatiques. Notre guerre n'est pas contre Assad. Elle est contre les djihadistes.»

    Sputnik France: Parmi les 130 Français concernés «une quinzaine» ont été transférés des camps kurdes aux autorités irakiennes que la France juge souveraines pour les juger. Pourquoi ne pas en faire de même avec Damas ?

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  43. Bassam Tahhan: «Pour cela il faudrait que la France considère le gouvernement de Damas comme légitime et en droit de juger les Syriens comme les étrangers qui ont commis des crimes sur son sol. Il faut que la France réhabilite Assad et qu'elle ait des relations normales avec Damas. Car non seulement ils peuvent nous aider à régler le problème des djihadistes français mais aussi des problèmes sécuritaires pour l'avenir de la France. En ce moment, nous voyons d'ailleurs un rapprochement franco-égyptien qui va dans ce sens. L'Égypte essaiera probablement d'obtenir des renseignements de Syrie pour les fournir à Paris. Pourquoi ne pas y aller franco et directement parler avec Damas? Mais ce n'est pas la vision promue par les "experts " qui conseillent Macron et qui ont conseillé avant lui les gouvernements successifs depuis la catastrophe libyenne.»

    Sputnik France: Entre 70 et 80 enfants seront du voyage. La majorité a moins de sept ans. On ne peut pas les laisser en Syrie. Mais ils ont été endoctrinés…

    Bassam Tahhan: «D'abord, je ne pense pas que ces enfants représentent le seul danger d'attentats en France. Des gens qui n'ont jamais mis les pieds en Syrie et en Irak sont radicalisés. Ces enfants sont Français, ils relèvent de notre responsabilité morale et de notre État. Il faut régler de manière plus globale le problème de la radicalisation en France. Sinon on se dirige tout droit vers Djihad sur Seine. Ce problème demeure entier. Tant que l'Occident n'aura pas donné son feu vert et contribué à régler le problème d'Idlib, vous êtes sûrs que des attentats seront perpétrés dans le monde, en Europe et plus particulièrement en France. Il y a un terrain propice. Toute l'exclusion, la mauvaise politique des banlieues, la non intégration d'une partie des populations musulmanes sont un terrain fertile pour les Frères musulmans, Wahhabites et autres radicaux.»

    Sputnik France: L'avenir de ces enfants après leur retour, c'est la famille proche, la famille d'accueil ou le foyer. Le département de Seine-Saint-Denis prend actuellement en charge 36 jeunes «revenants» de Syrie. C'est un territoire qui est particulièrement touché par la radicalisation islamiste. Ne joue-t-on pas à un jeu dangereux ?

    Bassam Tahhan: «Le plus gros problème de ces enfants n'est pas leur endoctrinement mais les traumatismes psychologiques auxquels ils ont dû faire face, toutes les horreurs qu'ils ont vécu. Je pense que les placer dans un autre milieu leur permettrait de voir autre chose que du sang et des décapitations. J'ai foi en l'homme. Mais je suis d'accord que cela représente un danger s'ils sont placés au mauvais endroit. La solution est dans la formation d'éducateurs pour la déradicalisation. Et c'est l'échec qui caractérise la politique française dans ce domaine. Tant que l'exécutif continuera d'écarter des spécialistes qui ne pensent pas comme l'Élysée ou la place Beauvau, nous aurons des problèmes.»

    Sputnik France: Concernant les adultes, certains ont déjà été condamnés et purgeront leur peine. D'autres seront présentés à un juge d'instruction et mis en examen. Une partie ira en garde en vue. Les peines encourues pour association de malfaiteurs à but terroriste sont sévères. Mais on ne sait pas combien de temps ces djihadistes resteront en prison. De plus, certains établissements carcéraux sont touchés par des problèmes de radicalisation. Ne craignez-vous pas un cheval de Troie ?

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  44. Bassam Tahhan: «Il y a un risque mais ce n'est pas une raison de baisser les bras. Il faut au contraire combattre ce phénomène et plus nous en serons conscients, plus nous pourrons le dominer. Il faut, au plus haut niveau, une commission de spécialistes compétents dans les domaines qui relèvent de ce terrorisme, qui travaille et qui remette un rapport sur les solutions à mettre en place pour s'en sortir. Ce n'est pas la solution sécuritaire qui va régler le problème mais l'éducation. Il faut agir dans les prisons, créer des postes d'islamologues dans les universités etc. Sans tout cela, je crains le pire.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902051039920769-radicalisation-djihadistes-france-islam-syrie-assad-macron/

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    1. Celui qui a tué sait qu'il a tué, il s'en fout de mourir, et ne se rendra pas !

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  45. Poutine ordonne des "mesures symétriques" après le retrait du traité INF: de nouveaux systèmes de missiles d'ici 2021


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 12:49


    La course est donc lancée - une nouvelle course aux armements dangereuse de la guerre froide entre la Russie et les États-Unis. Reuters a publié un rapport alarmant soulignant que "la Russie se lancera dans la mise au point de deux nouveaux systèmes de lancement de missiles terrestres avant 2021 afin de répondre à la décision de Washington de se retirer d'un important pacte de maîtrise des armements nucléaires", a déclaré mardi le groupe.

    Le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF) s'est en réalité effondré au cours du week-end après que les États-Unis eurent annoncé vendredi la suspension de toutes les obligations découlant du traité. Comme on pouvait s'y attendre, la réponse de Moscou a été rapide: le président Vladimir Poutine a déclaré samedi lors d'une réunion avec ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense que la Russie poursuivrait désormais le développement de missiles auparavant interdits par ses termes.

    Poutine a déclaré que "notre réponse sera un miroir" dans un geste que le président russe a finalement reproché à Washington d'avoir sapé de manière "systématique" l'accord depuis des années.

    Et à présent, le ministère russe de la Défense dit essentiellement "en jeu" - selon les nouvelles instructions du ministre de la Défense Serguei émises mardi: "À partir du 2 février, les Etats-Unis ont suspendu leurs obligations en vertu du traité INF", a déclaré Shoigu lors d'une réunion des chefs de la défense. «Parallèlement, ils travaillent activement à la création d’un missile terrestre d’une portée de plus de 500 km, en dehors des limites du traité. Le président Poutine a chargé le ministère de la Défense de prendre des mesures symétriques. "

    En quoi consistent ces "mesures symétriques"? Poutine a souligné cela dans des déclarations antérieures ce week-end, selon Reuters:

    Washington avait clairement annoncé son intention de commencer les travaux de recherche, de développement et de conception de nouveaux systèmes de missiles et Moscou ferait de même, a déclaré Poutine.

    L'armée russe devrait commencer à créer des systèmes de lancement basés à terre pour un missile de croisière lancé par un navire, le Kalibr, et pour des missiles hypersoniques à longue portée qui voyagent au moins cinq fois plus vite que le son, a-t-il déclaré.

    Point crucial, cependant, il a noté qu’il n’était pas prévu de déployer des missiles de courte et moyenne portée en Europe sans la première initiative des États-Unis - un pire scénario cauchemardesque qui a ému les dirigeants européens depuis le début des discussions de Trump selon lesquelles le traité de 1987 pourrait être annulé.

    Poutine semblait toujours laisser une marge de manoeuvre pour les concessions de dernière minute car "toujours sur la table", ce qui correspond peut-être à la volonté de l'administration Trump de moderniser et d'actualiser un nouveau traité en tenant compte des nouvelles réalités technologiques et géopolitiques, telles que les capacités de la Chine en matière de missiles balistiques.

    "Attendons que nos partenaires soient suffisamment matures pour tenir une conversation sérieuse et de niveau sur ce sujet, ce qui est extrêmement important pour nous, eux et le monde entier", a déclaré M. Poutine au cours de ses commentaires du week-end. Mais lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion avec les plus hauts responsables, M. Poutine a également expliqué:

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  46. Pendant de nombreuses années, nous avons suggéré à plusieurs reprises d’organiser de nouvelles discussions sur le désarmement, pour tous les types d’armes. Au cours des dernières années, nos initiatives ont été non soutenues. Au contraire, des prétextes sont constamment recherchés pour démolir le système de sécurité internationale existant.

    En particulier, lui-même et le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov ont évoqué non seulement les menaces de Trump de renoncer à l'accord, qui s'est intensifié en décembre, mais des accusations portées à Washington selon lesquelles le Kremlin était en violation. La Maison Blanche a maintenant confirmé que l'accord historique bilatéral signé par Mikhail Gorbatchev et Ronald Reagan sera suspendu pendant 180 jours. Lavrov a insisté sur le fait que Moscou "a tenté de faire tout ce qui était en son pouvoir pour sauver le traité".

    Les deux parties blâment maintenant le refus de l'autre partie de retourner à la table. Mardi, l'ambassadeur américain en charge du désarmement, Robert Wood, a déclaré devant une conférence sur le désarmement parrainée par le Royaume-Uni à Genève que les États-Unis réexamineraient son retrait du traité sur les FNI «si la Russie retrouvait une conformité totale et vérifiable».

    «C’est la dernière occasion pour la Russie de revenir à la conformité», a déclaré Wood. Cependant, cela ne semble clairement pas être une humble invitation ouverte invitant Moscou à revenir de bonne foi.

    Il semble maintenant que les deux côtés s'endurcissent, ce qui augure mal d'un retour éventuel d'une course aux armements inspirée de la guerre froide. En effet, il semble avoir déjà commencé.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/putin-vows-symmetrical-measures-after-us-treaty-pullout-new-missile-systems-2021

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  47. Ilargi Meijer: Robert Mueller est un lâche et un menteur


    par Tyler Durden
    Mar, 02/05/2019 - 11:51
    Publié par Raul Ilargi Meijer via le blog The Automatic Earth,


    Cette déclaration va me rendre vraiment populaire, non ? Toute critique de Robert Mueller à l'égard de nombreuses personnes équivaut à soutenir le président Trump. Mais ce n’est pas le cas, et Mueller est vraiment un lâche et un menteur, et ce n’est pas difficile de faire valoir son point de vue, c’est encore plus facile que de la manière dont il le fait, car nous pouvons prouver le nôtre. Nous n’avons pas non plus à pervertir la loi, mais il le fait.

    Robert Mueller est un lâche parce que, dans son inculpation de Roger Stone la semaine dernière, il a de nouveau lancé des actions en justice contre des personnes qui ne peuvent pas se défendre et qui ont d'ailleurs, dans au moins un cas, celui de Julian Assange, nié plusieurs fois auparavant. Et Robert Mueller est un menteur, car nombre de ses affirmations sont manifestement fausses mais bien qu’il ne puisse jamais les prouver et qu’il le sache, il fait quand même sa «thèse» sur la base de ces arguments.

    Il est également de notoriété publique que Mueller a menti depuis au moins la façade des ADM. Le 11 février 2003, Mueller, alors directeur du FBI, a témoigné devant le Congrès:

    «Comme l'a fait remarquer le directeur Tenet, le secrétaire Powell a présenté des éléments de preuve la semaine dernière à l'effet que Bagdad n'a pas désarmé ses armes de destruction massive, tentant délibérément de fuir et de tromper la communauté internationale. Notre préoccupation particulière est que Saddam Hussein puisse fournir aux terroristes des matériaux biologiques, chimiques ou radiologiques. "

    Nous savons aujourd'hui qu'il mentait, de même que Colin Powell (et toute l'administration Bush). Ce qui est également intéressant, car un certain nombre d’accusations de Mueller contre divers «suspects» ne sont en réalité que cela: une personne a menti au Congrès et doit être punie pour cela. C’est encore le cas dans l’acte d’accusation de Roger Stone, qui sonnerait terriblement creux sans elle. Et nous n’avons pas besoin de savoir à quel point cette accusation est vraie, mais elle est réalisée par une personne qui a menti au Congrès, mais n’a jamais été mise en accusation. C'est curieux, peu importe comment vous le regardez.

    Alors, que se passerait-il si Mueller déposait l'un des actes d'accusation dans une salle d'audience ? Remarque: tant qu’il traite ceux qu’il inculque de la même manière qu’il traitait Paul Manafort et les autres, il n’aura probablement jamais à présenter quoi que ce soit devant un tribunal; chaque «suspect» signera un accord de plaidoyer parce qu'il menace de les détruire, ainsi que leur liberté, leurs finances et leurs familles. Mais que fait-il, purement hypothétique ? Quelle preuve - pas d'allégations - pourrait-il présenter à un juge sur le piratage par les Russes de serveurs ou d'ordinateurs américains ?

    Et quelle preuve de Julian Assange travaillant avec les Russes ou avec la campagne Trump? Il n'en a pas. Il n’y a que les services de renseignement américains qui font des déclarations sans fournir de preuves. Et ils font partie de l’ensemble de l’histoire, ils ne sont pas de simples observateurs, aucun juge digne de ce nom ne peut accepter leur parole, simplement parce qu’il le dit. Même le FBI doit présenter des preuves. En cour, c'est.

    Entre-temps, en l'absence de salle d'audience, Robert Mueller est libre d'accuser des personnes depuis 20 mois, sans aucune preuve. Et ce que ces 20 mois nous ont montré a culminé dans l'acte d'accusation de Roger Stone, ce qui montre clairement qu'il n'y a pas eu de collusion entre la campagne Russie et Trump.

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  48. Compte tenu de son statut juridique, Mueller devrait être investi du pouvoir d'exiger qu'il ait l'occasion de parler à Assange. Et dans le cas improbable où ses supérieurs ne lui donneraient pas cette opportunité, il devrait au moins arrêter de parler d’Assange. Vous ne pouvez pas lui parler, puis arrêtez de parler de lui. Bien sûr, il ne mentionne jamais son nom, mais c’est plus de lâcheté. Nous savons tous qui est l’organisation 1 dans les actes d’accusation de Mueller. Et nous savons tous qui a parlé pour l'Organisation 1 avant qu'il ne soit muselé.

    Mueller pourrait par exemple se rendre à l’ambassade d’Équateur à Londres, après avoir négocié avec l’homme lui-même et avec les «autorités» de l’Équateur, du Royaume-Uni et des États-Unis, une rencontre avec Assange. Compte tenu de son importance en tant que responsable d'une enquête sur une collusion qui pourrait renverser un président et déclencher une nouvelle guerre froide avec la Russie, cela devrait être facile à faire. Mais Mueller n’a pas parlé à Assange. Il n'a pas non plus indiqué qu'il avait essayé.

    Mueller accusant Assange sans lui parler devrait éveiller les soupçons qu'il n'est pas intéressé à trouver la vérité, mais qu'il a d'autres objectifs. Et cela éclaire d'une lumière sombre toute son enquête. En raison du fait lui-même, mais aussi parce que Assange est une personne clé dans tout le récit de collusion de la Russie. Mueller ne peut pas plaider sa cause sans accuser, diffamant Assange.

    Assange est crucial dans l’inculpation Mueller de 12 Russes publiée trois jours avant le sommet Trump-Poutine à Helsinki. Il joue un rôle crucial dans l’affaire dirigée contre Paul Manafort et il est de nouveau décisif dans l’inculpation de Roger Stone. Sans Assange, les mains de Mueller sont vides. Julian est présenté comme le canal entre Trump et la Russie. Pas de conduit, pas de connexion. Et Assange a toujours nié le tout, le tout.

    Les personnes qui ont été accusées, et encore moins inculpées d'un crime, doivent passer au crible, selon la loi américaine, pour pouvoir se défendre contre leurs accusateurs. Mais Assange ne l’est pas, ce qui signifie que Robert Mueller n’est rien de moins qu'une grave menace pour l’ensemble du système de justice américain. Pas seulement Mueller, bien sûr, mais lui-même, ainsi que le procureur général et le vice-président (et, à mon avis, le président), sont immédiatement responsables de la façon dont le système de justice est perverti. C'est une affaire très sérieuse.

    Comme je l’ai dit plus haut, Mueller a supposément accidentellement entraîné Assange dans son enquête trois jours avant la réunion Trump / Poutine du 16 juillet 2018 à Helsinki, où il avait inculpé 12 Russes et «Organisation 1». Cet acte d'accusation est ici. C’était sans doute la première chose tangible qui ressortait de l’enquête, et même si tous ceux qui souhaitaient que Trump soit suspendu l’annonçaient comme un évangile, celui-ci a été abattu en un rien de temps. Le terme «tangible» doit peut-être Est remis, remplacé.

    Ce premier acte d'accusation n'était pas basé sur des faits, mais sur la foi (dans les services de renseignement américains). Douze Russes incapables de se défendre ont été regroupés sous le nom de Guccifer 2, dont la lignée russe a également été abattue en l'espace de quelques heures, puis Assange. L’acte d’accusation de la semaine dernière, celui de Roger Stone, peut-être - nous ne pouvons même pas en être sûr- fait allusion à la collusion de Stone avec les Russes ou avec Assange, mais elle n’a aucune preuve d’une quelconque connivence.

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  49. Comme WikiLeaks a tweeté:

    «L’acte d’accusation ne fait aucune allusion à Stone qui parle à Assange, ou à Assange qui parle à Stone, ou à qui que ce soit à WikiLeaks, qui lui dit quoi que ce soit. Ce sont littéralement des vieillards lisant les nouvelles et souhaitant des choses.

    Son mandat, son mandat, consiste à rassembler des preuves des crimes pour lesquels il a été chargé de mener une enquête. Ce mandat peut être large, mais certainement pas illimité. Le travail à accomplir ne consiste pas à suggérer que des choses pourraient se produire. Il ne faut pas suivre aveuglément tout ce que les services de renseignement américains peuvent ou ne peuvent pas affirmer être vrai, car toutes les accusations devront éventuellement être prouvées devant un tribunal.

    Et il ne s'agit pas de pointer du doigt les gens pour des choses que le conseil spécial ne peut pas prouver qu'ils ont fait, ni d'accuser des gens qui ne peuvent pas se défendre contre tout ce qu'il pourrait dire (parce qu'alors il pourrait dire n'importe quoi ).

    Mueller n'a jamais accusé Assange de quoi que ce soit, malgré le fait que Julian est partout dans tous ses actes d'accusation. Mueller refuse également de parler à Assange, apparemment parce qu'il peut ainsi continuer à l'accuser de toutes sortes de «crimes» non prouvés. S'il n'a pas à prouver ce dont il accuse Assange, il peut accuser quiconque d'être en contact avec lui. avec Assange et conspirer pour promulguer toutes sortes de collusion.

    C’est dommage que l’Amérique soit si divisée en un parti pro-Trump et anti-Trump, et les deux ne se rencontreront jamais, car la perversion du système judiciaire illustrée par l’enquête Mueller est bien réelle. il est en train de pourrir de l’intérieur. Cela ne concerne pas Trump, mais plutôt le système judiciaire qui accorde à quelqu'un le droit de se défendre, ce que Robert Mueller viole quotidiennement.

    Au début de 2017, le ministère de la Justice a tenté d'organiser des réunions avec Assange, qui a fourni la preuve qu'il n'y avait aucune implication de la Russie dans les fichiers publiés par WikiLeaks en 2016. Ces tentatives, une fois presque terminées, ont été interrompues par le très bon ami de Mueller, James Comey. et le sénateur Mark Warner (D-Va.).

    Warner la semaine dernière en sa qualité de vice-président du Comité du renseignement du Sénat a déclaré à propos de l'acte d'accusation Stone:

    «Il ressort clairement du présent acte d’accusation que ces contacts [entre Stone et WikiLeaks] ont eu lieu du moins en toute connaissance de cause et semblent avoir été encouragés par les plus hauts niveaux de la campagne Trump ...» Non, M. Warner, que est en quelque sorte le point exact ici. Ce n'est pas clair. Ce n'est pas vrai non plus. Et vous le savez, monsieur.

    Un an et demi plus tard, en juillet 2018, le sénateur Rand Paul a déclaré que si Assange acceptait de témoigner aux États-Unis, «je pense qu'il devrait bénéficier de l'immunité de toute poursuite en échange de sa présence aux États-Unis et de son témoignage». de cela non plus. Où était Mueller ?

    Chaque Américain devrait être alarmé par cette perversion de la justice. Rien à voir avec ce que vous pensez de Trump ou d'Assange. Les principes mêmes du système sont en train d’être pervertis, y compris, notamment, son noyau le plus profond, à savoir le droit de tout individu de se défendre.

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  50. Pour que Robert Mueller puisse poursuivre son enquête déjà infructueuse sur une collusion qui n’a rien prouvé de tel et qui n’aurait pas été entamée il ya 20 mois si nous savions ce que nous savons maintenant.

    Sors de ta collusion avec Trump, cette quête est déjà morte et commence à défendre le système juridique et la Constitution. Car sinon, comment empêcher le prochain Robert Mueller de s’en prendre à vous, à quelqu'un que vous aimez ou que vous aimez ? Il est dans l’intérêt de tous d’exiger que ces procédures - comme toutes les procédures judiciaires - se déroulent conformément à la loi, mais ce n’est pas le cas entre les mains de Mueller.

    Et cela devrait être une préoccupation beaucoup plus grande que de savoir si vous aimez ou non un ancien animateur de jeu télévisé.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/ilargi-meijer-robert-mueller-coward-and-liar

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  51. Nouvel An chinois: La plus grande migration humaine au monde


    par Tyler Durden
    Mer. 02/06/2019 - 01:00


    Le Nouvel An chinois commence aujourd'hui et l'année du chien cédera sa place au cochon, signe du zodiaque censé attirer chance et succès.

    Le Nouvel An chinois est l’un des plus grands jours fériés pour les voyages. Au cours du Nouvel An, des centaines de millions de personnes prennent des avions, des trains et des automobiles pour célébrer l'événement avec leurs amis et leur famille.

    Selon les estimations de Ctrip, plus de 400 millions de personnes célébrant le Nouvel An chinois devraient voyager cette année, dont près de 7 millions à l'étranger, principalement en Thaïlande, au Japon et en Indonésie.

    - voir graphique sur site -

    Infographie: Les plus grandes migrations humaines du monde | Statista

    La deuxième migration la plus importante est celle de Purna Kumbh Mela. En 2013, plus de 120 millions d'Hindous se sont rendus à Allahabad pour le festival sacré qui a duré deux mois. En comparaison, environ 54 millions de personnes ont voyagé pour Thanksgiving en 2018.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/chinese-new-year-biggest-human-migration-world

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  52. 5G Wireless: Une "expérience de santé massive" pouvant causer le cancer et une catastrophe mondiale


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 23:55
    Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,


    Les experts avertissent que le très haut débit appelé 5G pourrait provoquer le cancer chez l'homme, et que l'utilisation de la 5G n'est rien de plus qu'une "vaste expérience en matière de santé". La 5G pourrait très bien être une catastrophe mondiale qui tue la faune, provoque des maladies mortelles et cause le champ magnétique de la Terre à changer, selon les revendications choquantes d'un expert en technologie.

    Arthur Robert Firstenberg est un auteur américain et un militant pour le rayonnement électromagnétique et la santé. Dans son livre de 1997 intitulé Microwaving Our Planet: L'impact environnemental de la révolution du sans fil, il a affirmé:

    "L'industrie des télécommunications a supprimé toute preuve dommageable sur sa technologie depuis au moins 1927."

    Firstenberg a également fondé le groupe de campagne indépendant Celluar Phone Task Force et, depuis 1996, il a fait valoir dans de nombreuses publications que la technologie sans fil est dangereuse.

    Selon un rapport du Daily Star, Firstenberg a récemment lancé une pétition en ligne appelant des organisations mondiales telles que les Nations unies, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Union européenne à «mettre un terme urgent au développement de la 5G». qui doit être déployée cette année. En fait, Verizon a activé les premiers réseaux 5G au monde dans quatre villes des États-Unis: Houston, Indianapolis, Los Angeles et Sacramento. Selon le Firstenberg, les réseaux sans fil sont «nocifs pour les humains» et le développement de la prochaine génération est «défini comme un crime» en droit international, comme il l'affirme dans la pétition en ligne.

    Firstenberg a déclaré lors de son entretien avec The Daily Star Online que le déploiement de la 5G était mortel.

    «Il y aura bientôt 20 000 satellites dans l'atmosphère. La FCC a approuvé le projet de 12 000 satellites d’Elon Musk le 15 novembre et il lancera le sien à la mi-2019. On me signale dans différentes parties du monde que des antennes 5G sont érigées partout et que les gens tombent déjà malades à cause de la situation actuelle et que la population d’insectes est touchée », a déclaré Firstenberg.

    «Cela pourrait devenir une catastrophe mondiale. Lorsque les premiers satellites ont été lancés à la fin des années 90 pour les téléphones mobiles, le jour de leur lancement, les personnes sensibles à ces phénomènes sont tombées gravement malades. Le taux de mortalité a également augmenté de 5 à 10% aux États-Unis et des rapports signalaient que les oiseaux ne volaient pas. Ceux qui en ont le plus compris sont les pigeonniers qui ont relâché leurs oiseaux qui ne revenaient pas ensuite », a-t-il ajouté. Et c'était à l'époque où il n'y avait que 77 satellites, pas 20 000.

    La pétition de Firstenberg se lit comme suit:

    La 5G augmentera considérablement l'exposition aux rayonnements radioélectriques au-dessus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications.

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  53. Les rayonnements RF se sont avérés nocifs pour l'homme et l'environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et l’environnement qualifié de crime par le droit international.

    Malgré le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles les rayonnements radiofréquences sont nocifs pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves cliniques accumulées d'êtres humains malades et blessés, les preuves expérimentales de dommages à l'ADN, aux cellules et aux systèmes d'organes dans une grande variété de plantes et d'animaux, et la preuve épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne - le cancer, les maladies cardiaques et le diabète— sont en grande partie causés par la pollution électromagnétique, constitue une base documentaire de plus de 10 000 études examinées par des pairs. –Pétition écrite par Arthur Robert Firstenberg

    Beaucoup plus de scientifiques traditionnels rejettent les affirmations de Firstenberg. L'OMS a déclaré qu'il n'y avait aucune preuve d'effets néfastes causés par les téléphones mobiles malgré les nombreuses études menées au cours des deux dernières décennies. Conspiration ou théorie?

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/5g-wireless-massive-health-experiment-could-cause-cancer-and-global-catastrophe

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    Réponses

    1. A savoir que les lignes électrique à Haute ou Très Haute Tension existent depuis des décennies et qu'AUCUN oiseaux ne s'y pose dessus ni n'a été retrouvé mort en dessous ! Toutes les lignes électrique irradient 100 fois plus que la '5G' !

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  54. Macron et nucléaire : à tort et à raison…

    Le discours d’Emmanuel Macron tenu lors de son intervention à Bourgtheroulde sur le nucléaire est-il exact ?


    Par Michel Gay.
    6 FÉVRIER 2019


    Réponses textuelles du Président de la République Emmanuel Macron à une question concernant la production d’électricité en France d’un maire à Grand Bourgtheroulde (Eure) le 17 janvier 2019.

    IL A TORT !

    On a ce qu’il nous faut en quantité.

    Ce n’est déjà plus vrai en puissance l’hiver, et nous devons importer de l’électricité pour « passer » les pointes de consommation. En plus, avec la future fermeture des centrales à charbon et à fioul, il va manquer une dizaine de gigawatts (GW) pilotables, même si nous produisons effectivement annuellement davantage que notre consommation.

    De plus, ce ne sera bientôt plus vrai non plus en quantité si l’électricité décarbonée (hydraulique et nucléaire) se substitue au gaz (chauffage) et au pétrole (chauffage et mobilité).

    - Il y a de l’intermittence mais on a l’Europe et donc on importe de l’Allemagne en particulier : c’est OK parce qu’elle a de l’éolien et du solaire.

    Non car nous sommes sous le même régime de vent. L’hiver la France importe de l’électricité majoritairement carbonée de l’Allemagne (gaz, charbon et lignite) pendant les pointes de consommation le matin et le soir.

    - Il y a un réseau européen qui marche bien.

    C’est faux : il tarde à se développer car il est coûteux et la France ne pourrait importer que 12 à 15 GW au maximum en cas de besoin.

    - Nous allons développer l’éolien et le solaire car ils sont de plus en plus compétitifs.

    Ils sont toujours loin d’être compétitifs (sauf sur le papier), surtout en leur ajoutant le coût de la compensation de l’intermittence par du gaz ou… du nucléaire.

    De plus, ils ne sont pas pilotables (et même intermittents). Ils ne peuvent donc que s’ajouter à des centrales pilotables (nucléaires, hydrauliques, gaz). C’est un surinvestissement, et non un investissement productif.

    - Avec le stockage on pourra remplacer le nucléaire, qui est sale (?) par des énergies propres.

    Non. C’est grâce au nucléaire que notre atmosphère est plus propre qu’en Allemagne et seul le gaz (ou le charbon…) peut le remplacer. Le nucléaire fait d’ailleurs partie des énergies propres aux États-Unis, en Inde, en Chine,… car il n’émet pas de gaz à effet de serre et que ses déchets sont confinés et gérés. Ce n’est pas le cas des énergies fossiles nécessaires pour compenser l’intermittence de l’éolien et du solaire (notamment les nuits sans vent…

    IL A RAISON !

    – Nous avons une vraie autonomie parce que nous avons le nucléaire.
    – On a l’une des électricités les plus propres du monde, les plus décarbonées.
    – Je pousse à ce qu’on ait une vraie transition énergétique européenne.
    – La priorité c’est que nos voisins ferment plutôt leurs centrales à charbon.
    – Il faut fermer les centrales à charbon chez nous, mais ce ne sera pas facile.
    – L’éolien et le solaire sont intermittents et le nucléaire est stable. Il faut pousser la recherche sur le stockage.

    Et si la recherche sur le stockage ne donne rien comme c’est probable ?

    Alors l’énergie nucléaire sera appelée en urgence à la rescousse… si la France a encore les compétences nécessaires à ce moment-là ! Ou bien elle demandera gentiment à la Chine et à la Russie de bien vouloir venir faire chez nous ce qui a été négligé par impéritie…

    https://www.contrepoints.org/2019/02/06/336519-macron-et-nucleaire-a-tort-et-a-raison

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  55. Huawei a essayé de voler sa technologie, mais il travaillait tout le temps pour le FBI


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 22:55


    Adam Khan pensait avoir inventé le verre presque indestructible qui allait révolutionner le secteur des technologies. Son "verre de diamant" ressemblait à du verre ordinaire, mais était 6 fois plus résistant que le standard de l'industrie. Son plan, selon un nouvel article de Bloomberg? Octroyez une licence de technologie aux fabricants de téléphones et faites un joli centime pour sa société, Akhan Semiconductor, Inc.

    Dans le cadre de ses recherches, il a envoyé un spécimen de son verre dans un laboratoire de San Diego appartenant à Huawei Technologies afin de le faire évaluer pour un éventuel octroi de licence - mais l'échantillon qu'il avait reçu après les tests était sérieusement endommagé, ce qui lui donnait à penser qu'il pourrait ont été altérés.

    Khan a déclaré qu'il était optimiste au début: «Nous étions très optimistes. Avoir l'un des trois principaux fabricants de smartphones, à tout le moins sur papier, est très attrayant. "

    Mais il s'est ensuite retrouvé paranoïaque à propos des imitations - et est devenu encore plus paranoïaque lorsque Huawei a commencé à "se comporter de manière suspicieuse" après avoir reçu son échantillon. Ils ont manqué un délai pour retourner son échantillon et quand ils l'ont fait, il était cassé en plusieurs morceaux et il manquait trois fragments de verre.

    Il a dit: «Mon cœur s'est effondré. Je me suis dit: «Génial, cette entreprise de plusieurs milliards de dollars s’applique à notre technologie. Qu'allons-nous faire maintenant ?'"

    Khan était probablement encore plus surpris quand il avait été approché par le FBI pour aider à l'enquête en cours sur Huawei. Le FBI a demandé à Carl Shurboff, responsable des opérations de Khan et Akhan, de tenir une réunion secrète avec Huawei à Las Vegas lors du Consumer Electronics Show. Shurboff était équipé de dispositifs de surveillance et enregistrait la conversation, tandis qu'un journaliste de Bloomberg surveillait à distance.

    Au cours de la conversation, M. Khan et son directeur des opérations "ont réussi à convaincre les représentants de Huawei d’avouer, sur bande magnétique, leur rupture du contrat avec Akhan et, bien évidemment, de violer les lois américaines régissant le contrôle des exportations".

    Par la suite, lorsqu'un expert en gemmologie du FBI a pu examiner le verre que Khan avait récupéré, ils ont déterminé que le Huawei l'avait projeté avec un laser de 100 kW, "suffisamment puissant pour être utilisé comme une arme".

    L'enquête de Khan est distincte des récents actes d'accusation contre la société. C'est à peine le dernier, car il semble que chaque jour, de plus en plus de pierres Huawei continuent de se retourner.

    "Aujourd'hui, cela devrait nous avertir que nous ne tolérerons pas les entreprises qui enfreignent nos lois, ne font pas obstacle à la justice ou ne compromettent pas le bien-être national et économique", a déclaré Christopher Wray, directeur du FBI, dans un communiqué de presse concernant des actes d'accusation concernant une technologie prétendument volée par Huawei. de T-Mobile. Le même jour, le FBI a effectué une descente dans le laboratoire de San Diego où Khan avait envoyé son verre.

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  56. Le verre d’affichage est considéré comme un avantage concurrentiel significatif dans le monde des téléphones intelligents. Khan travaillait sur le verre de diamant depuis l'âge de 19 ans quand il a commencé à se renseigner sur les nanodiamants à l'âge de 19 ans. Selon Bloomberg:

    Après avoir obtenu son diplôme, il a mené des expériences à l’usine de nanofabrication de Stanford et s’est associé à des chercheurs du Laboratoire national de l’Argonne du département américain de l’Énergie pour mettre au point et breveter un moyen de déposer une mince couche de petits diamants sur des matériaux tels que le verre. Il a également obtenu une licence de brevet pour le diamant pour Akhan auprès du laboratoire Argonne en 2014. L'année suivante, Khan était suffisamment confiant pour commencer à promouvoir sa nouvelle technologie.

    Si la nouvelle enquête du FBI sur Huawei continue de fournir des preuves substantielles, elle renforcera le cas de l'administration Trump pour empêcher la société chinoise de vendre du matériel destiné à la 5G aux États-Unis. Certains pays, comme l'Australie, ont déjà interdit l'équipement de Huawei par peur de ne pas pouvoir protéger une propriété intellectuelle dans l'intérêt de la sécurité nationale.

    La prise finale de Khan? Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devraient faire attention à Huawei aussi étroitement que possible: «Je pense qu’elles identifient les technologies qui sont essentielles à leur feuille de route et s’y attaquent quelles que soient la taille, l’ampleur ou le statut de leur entreprise. Je ne dirais pas qu’ils font de la discrimination. "

    Pour lire le texte détaillé complet de Bloomberg avec plus de détails sur l'histoire, cliquez ici.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/huawei-tried-steal-his-technology-he-was-working-fbi-all-along

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  57. L'OPEP propose une alliance formelle de production de pétrole avec la Russie


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 22:15


    Même si les États-Unis ont imposé des sanctions à la compagnie pétrolière publique vénézuélienne, les prix du pétrole ont chuté la semaine dernière, effaçant une partie du rebond de janvier qui avait vu les prix du brut rebondir parallèlement aux actions. Mais les pétroliers qui craignaient que les réductions de la production tandem en Arabie saoudite et en Russie ne suffisent pas pour finalement caler un plancher sous le prix du brut peuvent se détendre: parce que si un plan annoncé mardi par le Wall Street Journal échouait, l'OPEP pourrait récupérer la fixation des prix le pouvoir craint de céder aux États-Unis alors que le boom du schiste continue de ... bon ... boom.

    Les Etats-Unis ayant consolidé leur nouvelle position de premier producteur mondial de pétrole grâce au schiste et le président Trump exerçant des pressions sur l'Arabie saoudite pour faire baisser les prix du pétrole, le WSJ rapporte que l'Arabie saoudite et ses alliés de l'OPEP ont proposé une alliance formelle avec un groupe de producteurs de pétrole de 10 pays dirigé par la Russie - et une alliance qui «transformerait le cartel» (qui a récemment été soupçonnée de perdre sa pertinence après l'annonce par le Qatar de son intention de quitter le bloc).

    Cependant, l’Iran et certains de ses alliés au sein du cartel se sont opposés à ce partenariat plus étroit, craignant que cela ne conduise à une domination de l’Arabie saoudite et de la Russie.

    La proposition officialiserait l'union informelle entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et le groupe dirigé par Moscou, qui comprend certaines anciennes républiques soviétiques et d'autres pays. Les deux groupes ont de plus en plus travaillé ensemble ces dernières années, y compris en décembre, lorsqu’ils se sont mis d’accord sur un accord visant à réduire la production.

    L’Iran et d’autres producteurs se sont opposés à un partenariat plus étroit, craignant d’être dominé par l’Arabie saoudite et la Russie, selon des responsables du cartel. Riyad et Moscou sont les deux principaux exportateurs de pétrole au monde. Une porte-parole du ministère russe de l’Energie n’a pas répondu à une demande de commentaire.

    Étant donné que l’Arabie saoudite a besoin de récupérer 80 dollars le baril de pétrole pour équilibrer son budget national, l’alliance viserait probablement à permettre à l’Arabie saoudite et à la Russie d’atteindre l’objectif d’une hausse des prix. Pour obtenir des prix plus élevés, ils ont besoin de plus de poids face aux États-Unis.

    Certes, ce n’est pas comme si ce niveau de collusion entre producteurs de l’OPEP et producteurs n’appartenant pas à l’OPEP serait sans précédent. Les deux groupes travaillent de plus en plus ensemble ces dernières années. Pas plus tard qu'en décembre, l'OPEP composée de 14 membres et le bloc de 10 membres dirigé par la Russie ont conclu un accord visant à réduire la production afin de relever les prix après que les prix mondiaux du pétrole aient perdu plus du tiers de leur valeur au mois d'octobre.

    Selon une proposition détaillée par WSJ, une fois officialisé, l'accord - qui fonctionnerait comme un arrangement informel non juridiquement contraignant, ne serait pas si différent du processus ayant conduit à l'accord de décembre.

    En décembre, les 14 pays membres de l'OPEP et les 10 alliés conduits par la Russie ont conclu un nouvel accord pour s'attaquer à un marché mondial du pétrole brut surapprovisionné en réduisant la production de 1,2 million de barils par jour.

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  58. À ce moment-là, les groupes ont reporté une décision finale sur la nature de leur coopération future. Les groupes ont d'abord collaboré fin 2016 pour aider les prix du pétrole à rebondir après un crash de deux ans. C’était la première alliance solide de la Russie avec le cartel depuis des décennies.

    Selon la proposition, l'OPEP poursuivrait ses réunions régulières pour se mettre d'accord sur la production et surveiller la mise en œuvre avec le groupe dirigé par la Russie, selon des responsables de l'OPEP. Selon le projet de document actuel, l’alliance pourrait durer jusqu’à trois ans et ne serait pas juridiquement contraignante, a déclaré un des responsables de l’OPEP.

    Les participants doivent encore régler leurs différends, a déclaré un autre responsable de l'OPEP. Le premier responsable de l'entente a déclaré que toutes les parties seraient susceptibles de s'entendre sur un arrangement, car les prix du pétrole pourraient chuter sans accord.

    Néanmoins, un pacte plus formalisé - mais toujours non juridiquement contraignant - se heurte à des obstacles de la part des membres méfiants de l’OPEP, car certains membres du nouveau pacte devraient gérer la question devant leur parlement. Et l’Iran souhaite que toute relation avec des producteurs extérieurs à l’OPEP reste aussi souple que possible. Idéalement, Téhéran souhaiterait que le groupe élargi se réunisse le moins souvent possible - uniquement lorsque la crise du marché le requiert - et souhaiterait également que tous les membres de l'OPEP et les non membres de l'OPEP assistent à la même réunion. Oman souhaite quant à lui limiter le nombre de réunions avec les non membres de l'OPEP.

    Suhail Al Mazrouei, le ministre de l'Énergie des Emirats arabes unis, aurait déclaré qu'un pacte à long terme faisait toujours face à des obstacles (bien que le plan actuel appelle à une alliance de trois ans).

    Ce plan est notamment un compromis entre le statu quo et une proposition de l'Arabie saoudite et de la Russie qui prévoyait la création d'un bloc entièrement nouveau qui aurait été contrôlé de facto par le Royaume et la Russie, qui aurait obtenu le statut de membre à part entière.

    La dernière proposition est un compromis des plans antérieurs proposés par les Saoudiens et les Emiratis. L'Arabie saoudite a préconisé la création d'une organisation entièrement nouvelle intégrant la Russie en tant que membre à part entière. En juin, le prince héritier Mohammed Bin Salman, par l'intermédiaire de son ministre du Pétrole, Khalid al-Falih, a proposé un nouveau cartel basé à Vienne, selon des responsables de l'OPEP.

    La structure aurait mis fin au système égalitaire actuel de l’Organisation des Nations Unies pour la démocratie (OPEC), dans lequel chaque membre aurait le même pouvoir de voter les décisions, quelle que soit la taille de sa production. Au lieu de cela, la nouvelle organisation aurait conféré un pouvoir démesuré à l'Arabie saoudite et à la Russie.

    La proposition saoudienne a irrité les membres de l'OPEP: l'Iran, l'Irak, le Nigeria, l'Angola et l'Algérie. Lors de la réunion de décembre, le ministre irakien du Pétrole, Thamir Ghadhban, a rappelé à M. Falih que l’OPEP avait été fondée à Bagdad - une critique acerbe du plan. Lors de la réunion, le ministre saoudien a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de créer une nouvelle organisation.

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  59. Après avoir reçu la proposition saoudienne, le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, a déclaré à l’OPEP que la décision n’était pas sous son contrôle et avait ensuite transmis son étude au ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et au Kremlin, ont annoncé des responsables de l’OPEP. Fin décembre, Moscou a officiellement rejeté la proposition saoudienne.

    "Il n'y aura pas d'organisation officielle comme l'OPEP", a déclaré M. Novak, cité par la télévision russe RT, le 29 décembre. Il a évoqué la perspective d'une bureaucratie supplémentaire et de risques antitrust pour la décision.

    Les membres de l'OPEP et la Russie devraient débattre de la proposition à Vienne lors d'une réunion au cours de la semaine du 18 février. Si l'OPEP et ses membres, parfois fractionnaires, décident de tenter leur chance contre Trump, les prix du pétrole devraient reculer. leur Q4 baisse.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/opec-proposes-formal-oil-production-alliance-russia

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  60. Ces 500 hauts fonctionnaires gagnent plus que le Président lui-même

    On comprend très bien pourquoi la haute fonction publique est arc-boutée contre toute politique de maîtrise et de réduction de la dépense publique.


    Par Thierry Benne.
    Un article de l’Iref-Europe
    6 FÉVRIER 2019


    Même en restant au cœur de la fonction publique, l’opinion publique n’a aucune idée de l’importance des primes accordées aux fonctionnaires qui peuvent parfois dépasser 140 % de leur traitement indiciaire (au total = 100 + 140 ; donc pas moins de 240 % du traitement indiciaire correspondant !), ce qui bien évidemment relègue la grille des rémunérations de la fonction publique et même les échelles-lettres dans la catégorie des accessoires.

    D’ailleurs ces primes qui ne cessent d’augmenter d’année en année s’avèrent le moyen le plus commode pour contourner le blocage du point d’indice qu’on impose à la masse des fonctionnaires ne percevant pas ou presque pas de primes. Quant aux emplois supérieurs, ils peuvent atteindre, primes comprises, des sommets de rémunération tels que :

    à Bercy 150 hauts fonctionnaires gagnent bien davantage que leurs ministres-
    Vincent Jauvert (auteur de Les intouchables d’État dont nous avons largement rendu compte en ces colonnes) recense toutes administrations et tous corps confondus pas moins de 500 hauts fonctionnaires qui gagnent davantage que le président de la République lui-même.
    Or ces agents et quelques autres, qui figurent souvent sur des listes furtives (les ministres eux-mêmes ont le plus grand mal à les obtenir de leurs propres services), comptent parmi les plus prompts à vouloir encadrer étroitement les rémunérations des plus brillants de leurs homologues privés. Ces derniers encourent pourtant constamment le risque de la révocation en répondant chaque année de leur gestion devant des actionnaires ; de plus, leurs rémunérations présentent pour le contribuable l’immense avantage de ne pas peser sur les prélèvements publics.

    L’HEURE EST AUX PROPOSITIONS

    Nos lecteurs savent que si il reconnaît volontiers le bien-fondé de certaines de leurs revendications notamment contre le matraquage fiscal en vigueur depuis plusieurs années, l’IREF est très loin d’épouser l’ensemble des doléances des Gilets jaunes.

    Mais puisque l’heure est aux propositions, que le sujet de l’organisation et le fonctionnement du secteur public est au cœur des débats et qu’il fait partie des thèmes présentement encore « autorisés », notre Institut est fier d’apporter aux débats sa contribution sous forme de six articles issus à la fois du bon sens, de la logique, du dévouement et du désintéressement qu’on peut légitimement attendre de quelqu’un qui par goût, par conviction et par dévouement au bien commun, a choisi l’exercice de fonctions publiques :

    Article 1

    Aucun fonctionnaire, ni autre salarié d’un ministère ou d’une instance rattachée à ce ministère ne peut prétendre à une rémunération effective supérieure à celle du ministre ayant directement ou indirectement autorité sur lui.

    Article 2

    Aucun fonctionnaire, ni autre salarié d’un organisme public indépendant et non rattaché à un quelconque ministère ne peut prétendre à une rémunération effective supérieure à celle du président de la République.

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  61. Article 3

    Aucun fonctionnaire, ni autre salarié d’une collectivité publique territoriale ou hospitalière ne peut prétendre à une rémunération effective supérieure au plafond national fixé chaque année par spécialité ou type d’emploi dans la loi de finances.

    Article 4

    Les primes attachées à un emploi public ne peuvent jamais excéder les deux tiers du traitement indiciaire de référence ou du traitement de base hors prime pour cet emploi.

    Article 5

    Les rémunérations visées s’entendent toutes primes, indemnités et autres accessoires compris, à l’exclusion des défraiements qui font l’objet de factures ou autres justificatifs produits en bonne et due forme.

    Article 6

    Chaque année à l’occasion de la présentation du projet de loi de Finances pour l’année suivante, la Cour des comptes établit une liste nominative des 1 000 emplois non électifs les mieux payés de la République classés par ordre décroissant avec l’identification de leurs titulaires, de leurs fonctions et de leur employeur, l’indication des rémunérations en cause, à la fois pour l’année passée et la précédente, et du pourcentage d’évolution résultant. Cette liste annuelle et certifiée par la Cour sera annexée au « Rapport sur l’état de la fonction publique et les rémunérations ».

    LES HAUTS FONCTIONNAIRES DEVRONT CONTRIBUER AU REDRESSEMENT

    Il est certain que ces propositions feront grincer quelques dents au sein de la haute fonction publique, qui objecte usuellement qu’une rémunération élevée est nécessaire pour garantir la compétence et l’indépendance d’un fonctionnaire qui a le plus souvent pouvoir de décision à des niveaux élevés.

    On n’épiloguera pas sur cette approche finalement assez mercantile, mais on sait que l’Histoire abonde d’exemples qui démontrent que les gens les mieux payés ne sont pas forcément les plus intègres, ni les plus occupés, alors que des tas d’incorruptibles privilégient pour la plupart la vertu par rapport au niveau de leurs appointements et parfois même, pour les lanceurs d’alertes, à leur carrière (cf. le prix élevé de la vérité tout particulièrement chez les militaires, tant sous l’actuelle présidence pour le Général d’Armée de Villiers que sous la précédente pour le Général de Corps d’Armée Soubelet).

    En sens inverse, on signalera que la réitération des observations de la Cour des comptes quant à des indemnités substantielles illicitement perçues pendant plusieurs années par de très hauts fonctionnaires de Bercy fait douter pour certains hiérarques bien en poste de leur désintéressement, de leur parfaite intégrité, comme de leur dévouement à la chose publique.

    On objectera également qu’on trouve dans le privé des gens ayant des rémunérations très inférieures et qui, en ne percevant que leur dû, parviennent à remplir parfaitement des missions comparables en toute compétence, en toute indépendance, avec une parfaite intégrité et en plus à la satisfaction générale.

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  62. Mieux encore, il se trouve que ces salariés sont soumis pour la conservation de leur emploi et sur toute leur carrière à un challenge quotidien, auquel échappent la plupart des hauts fonctionnaires bénéficiant des plus hautes rémunérations (cf. par exemple la scandaleuse et récente nomination de l’ancienne directrice de l’INA après sa condamnation pour frais de taxis abusifs, alors qu’elle disposait d’un véhicule de fonction) ou occupant des fonctions éminentes (cf. la récente accession aux fonctions d’Avocat général référendaire à la Cour de cassation du juge personnellement impliqué et blâmé dans l’épouvantable scandale judiciaire d’Outreau !).

    En réalité, on comprend très bien pourquoi la haute fonction publique est arc-boutée contre toute politique de maîtrise et de réduction de la dépense publique : elle en vit et elle en vit le plus souvent très bien, la discrétion de chacun assurant la sécurité de tous.

    Dès lors, toute recherche d’économie véritable par le pouvoir politique est immédiatement ressentie comme un crime de lèse-majesté par une classe de privilégiés qui, depuis des décennies, tire de la dépense l’essentiel de sa puissance et de ses privilèges. Force est de constater en outre que cette caste a une fâcheuse tendance à considérer l’intérêt de ses propres finances et de ses propres parcours avant celui du bien commun et des finances publiques dont elle a pourtant directement ou indirectement la charge. Raison de plus pour :

    remettre de l’ordre dans les rémunérations publiques où priment l’incohérence, les passe-droits et les privilèges d’un autre âge (cf. aussi parmi les abus les plus criants que l’IREF a déjà dénoncés, les salaires et indemnités affolants de certains personnels des Assemblées parlementaires) ;
    réviser de fond en comble une grille et des échelles de salaires qui ne veulent plus dire grand chose ;
    porter dans la dépense publique le fer là où se trouve le mal.
    Plutôt que de passer et repasser systématiquement le rabot de l’injustice sur les endroits de moindre résistance ou supposés tels (les retraités, les familles, les automobilistes par exemple). Surtout quand on découvre un beau jour dans les rues de France, comble de la surprise, que malgré leur grande patience, de nombreux citoyens ne sont pas du tout prêts à accepter indéfiniment n’importe quoi d’une oligarchie vorace, plus attentive à ses avantages qu’aux réalités et aux intérêts du pays.

    https://www.contrepoints.org/2019/02/06/336537-ces-500-hauts-fonctionnaires-gagnent-plus-que-le-president-lui-meme

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  63. L'armée américaine organise un exercice de guerre inattendu au centre-ville de Los Angeles


    par Tyler Durden
    Mar., 02/05/2019 - 14:14


    Les hélicoptères ont essaimé au-dessus ...

    De fortes détonations ont résonné dans les rues ...

    Non, ce n'est pas Beyrouth, Damas ou Kaboul - c'est le centre-ville de Los Angeles.

    Comme le rapporte le LA Times, une série de bourdonnements violents qui ont secoué le centre-ville lundi soir a surpris certaines personnes, mais le LAPD a déclaré qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, car ces bruits faisaient partie d'un exercice d'entraînement de l'armée américaine impliquant des simulations d'aéronefs et d'armes milieu urbain.

    L'entraînement devrait se dérouler samedi à Los Angeles et à Long Beach.

    "Les résidents peuvent entendre des sons associés à la formation, y compris des simulations d'aéronefs et d'armes", a déclaré la LAPD dans un communiqué de presse.

    «Chaque emplacement sélectionné permet aux équipes d’opérations spéciales et aux équipages de conduite de maintenir un niveau de préparation et de compétence maximal, de valider le matériel et d’appliquer les procédures de sécurité standard.

    La formation est essentielle pour garantir que les membres du service sont pleinement formés et préparés à défendre notre pays à l'étranger. »

    L'armée a également noté que:

    "Le terrain et les installations d'entraînement de Los Angeles fournissent à l'armée des emplacements uniques et simulent les environnements urbains que les membres du service peuvent rencontrer lorsqu'ils sont déployés à l'étranger.

    "Il n'y a pas de remplacement pour un entraînement réaliste."

    Mais tout le monde n'a pas compris le message ...

    Hey @MayorOfLA - vous voulez faire des exercices militaires à #dtla? Cool man, juste nous avertir. Vous avez une génération de personnes après le 11 septembre 2001 rafraîchissantes pour savoir s’il est nécessaire de réserver en dehors de la ville.

    - Joanna Leitch (@jo_leitch) 5 février 2019
    Comme l'a noté MCViewPoint, "Ce n'est pas le premier article de" formation urbaine ". La machine de guerre ne peut jamais se souvenir d'avertir quelqu'un à l'avance. Parce que vous ne voulez pas risquer de faire de la publicité pour la vraie chose (loi martiale) arrive."

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-05/us-military-holds-unexpected-war-drill-downtown-los-angeles

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  64. Le taux de Français qui ont tenté de se donner la mort est l’un des plus élevé d’Europe


    07:50 06.02.2019


    Plus de 7% des Français ont tenté de mettre fin à leurs jours au moins une fois dans leur vie, selon le Baromètre de Santé publique France. La dépression est le facteur le plus souvent associé à ces tentatives.

    À l'occasion de la Journée nationale de la prévention du suicide, les statistiques sur ce sujet en France ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'agence Santé publique France. D'après ces chiffres, l'Hexagone présente un des taux de suicide les plus élevés d'Europe.

    En 2017, 4,7% des Français de 18 à 75 ans interrogés dans le cadre d'un sondage de l'agence déclaraient avoir pensé à se suicider au cours des 12 derniers mois, tandis que 7,2% avaient tenté de se suicider au cours de leur vie et 0,39% au cours de l'année.

    Tandis que le nombre de tentatives est plus élevé chez les femmes (9,9%), il y a plus d'hommes que de femmes qui en meurent.

    Selon le sondage, ces tentatives sont le plus souvent associées un épisode dépressif caractérisé, vécu au cours de l'année.

    Parmi d'autres facteurs figurent les difficultés financières, le fait d'être célibataire, divorcé ou veuf, l'inactivité professionnelle ainsi que les événements traumatisants.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902061039923666-taux-suicide-france-europe/

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  65. Le radiateur mobile


    Par Eric Peters
    Eric Peters Autos
    6 février 2019


    Avez-vous déjà utilisé un radiateur électrique dans une pièce sans autre source de chaleur, lorsque la température de l'air est de moins 10 (ou moins) comme c'est le cas actuellement dans de nombreux États ? Vous restez au chaud, en quelque sorte - mais vous pouvez presque voir les dollars brûler dans la lueur rougeoyante des serpentins.

    La bonne nouvelle est que le chauffage d'appoint n'a pas à déplacer la pièce à une vitesse de 60 km / h.

    Il est également connecté au réseau - pas une batterie. Donc, bien que cela coûte une fortune de courir, au moins vous ne serez pas à court de chaleur.

    Range, d'autre part. . .

    Pendant combien de temps le radiateur de chauffage continuerait-il à fournir de la chaleur s'il était connecté à une batterie ?

    Et aussi dû garder la pièce en mouvement sur la route à 60 MPH ?

    Les radiateurs électriques coûtent cher en énergie d’arrivée et donc en dollars. Quiconque a déjà couru depuis un certain temps le sait ou s’apprend à le savoir - après avoir reçu sa facture d’électricité de ce mois.

    Ce n'est pas différent dans une voiture électrique, qui est chauffée électriquement - sauf que le chauffage est alimenté par une batterie plutôt que par un réseau.

    Votre kilométrage - votre portée - commence à varier.

    Il serait intéressant de connaître exactement l’effet sur la gamme de véhicules électriques de maintenir l’intérieur d’un véhicule au chaud - pas de survie, mais confortablement au chaud - un jour de moins 10 degrés. Combien de distance perd-on ? Combien de temps faudra-t-il passer à frissonner devant un chargeur extérieur - en supposant qu’il ne soit pas obstrué par la neige et en supposant que votre VE dispose d’un système intégré pour maintenir la batterie au chaud afin de pouvoir la recharger.

    Je parie que vous ne le saviez pas non plus.

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/eric-peters/the-mobile-space-heater/

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