- ENTREE de SECOURS -



vendredi 22 février 2019

Gilets jaunes: «La justice n’a pas besoin d’obéir aux ordres, elle va au-devant»

17:16 22.02.2019
Fabien Buzzanca


Environ 1.800 condamnations, près de 1.400 en attente de jugement, des centaines de peines de prison ferme. La justice s’est montrée sévère avec les Gilets jaunes. Pour certains, le contexte insurrectionnel le justifie. D’autres parlent de répression judiciaire. Sputnik France a interrogé avocats et activistes pour tenter de comprendre.

«C'est extraordinaire. C'est de l'abattage. Nous sommes face à une justice de masse que l'on n'a pas connue depuis la guerre d'Algérie. Cette répression, les formes qu'elle a prises, la violence dans les faits, dans les termes des parquets, des juges du siège, sont tout à fait stupéfiantes. J'ai 46 ans de carrière, je n'ai jamais vu une chose pareille.»

L'avocat Régis de Castelnau juge sévèrement la réponse de la justice aux Gilets jaunes. Le Premier ministre Édouard Philippe fournissait le 12 février un bilan devant l'Assemblée nationale. Et les chiffres donnent le tournis. «Depuis le début de ces événements, 1.796 condamnations ont été prononcées par la justice et 1.422 personnes sont encore en attente de jugement», a-t-il lancé aux parlementaires. Avant d'ajouter que «plus de 1.300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt».

Pour Régis de Castelnau, ceci traduit une volonté de répression du mouvement:

«Le pouvoir a fait le choix de la répression, ce que l'on a bien vu avec l'intervention du chef de l'État pour les vœux du Nouvel An, où il ne s'est adressé qu'à son camp en parlant de "foule haineuse" pour qualifier les Gilets jaunes. Et ce qui s'est mis en place derrière n'a rien à voir avec une justice normale. Ce qui est grave, c'est que les magistrats ont accepté de faire du maintien de l'ordre alors qu'ils sont censés rendre la justice.»

Un avis partagé par François Boulo, avocat et porte-parole des Gilets jaunes de Rouen:

«Les condamnations qui ont été prononcées, en plus d'être extrêmement nombreuses et d'avoir touché en majorité des gens qui n'avait pas de casier judiciaire, ont été incroyablement sévères par rapport à ce qu'il se fait traditionnellement. Tout cela est le fruit de la politique de l'exécutif qui, au-delà de la répression policière, a mis en place une vraie répression judiciaire. Tout est fait pour interpeller un maximum, déférer devant le juge le plus vite possible et condamner le plus lourdement possible.»

Le 30 janvier dernier, le Canard enchaîné révélait «les incroyables consignes du parquet sur les Gilets jaunes». L'hebdomadaire a consulté un e-mail envoyé par leur hiérarchie aux magistrats du parquet de Paris. On y apprend que «même si les policiers pincent quelqu'un par erreur il faut "de préférence maintenir l'inscription au fichier TAJ" (traitement des antécédents judiciaires)». Le journal satirique affirme que le mail «recommande aussi le fichage, même si "les faits sont ténus"».

Pire, les magistrats seraient priés de ne «lever les gardes à vue que le samedi soir ou le dimanche matin, afin d'éviter que les intéressés grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de trouble». «Ne laissez pas penser que le parquet de Paris prolonge les gardes à vue de gens qui n'ont rien fait», a répondu un porte-parole du procureur interrogé par le Canard enchaîné.

Contexte «insurrectionnel»

L'activiste Michel Taube, notamment connu pour ses engagements passés à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et à l'Unesco, fustige une utilisation qu'il juge abusive des procédures de gardes à vue: «Je rappelle qu'il s'agit d'interpeller une personne qui est présumée innocente et de la mettre en prison pendant quelques heures ou quelques jours. Sans parfois que la personne ne puisse contacter l'extérieur ou un avocat. Cette pratique a été condamnée à plusieurs reprises, notamment par le Conseil de l'Europe.»

Il rappelle cependant le contexte inédit dans lequel la France se trouve depuis mi-novembre 2018. Un contexte qu'il qualifie d'«insurrectionnel»:

«Cette sévérité s'est manifestée dans une situation qui, au-delà des personnes, a été pendant quelques semaines insurrectionnelles. Nous n'avions jamais vu en France de telles violences, une telle situation d'anarchie, même lors de Mai 68 ou des émeutes de 2005. Ceci étant dit, je pense que oui, la justice a eu le bras lourd. Il y a aussi eu de la violence de la part des pouvoirs publics avec les forces de l'ordre. Mais encore une fois, nous avons été et nous sommes encore à certains égards dans une situation assez dramatique pour notre pays. Je pense que ce contexte explique en partie la sévérité de la justice. Maintenant, il ne faut pas en être fier.»

Avec 1.400 blessés parmi les forces de l'ordre, des millions d'euros de dégâts dans plusieurs villes de France et des artisans et commerçants à bout, la réponse pénale a-t-elle était justifiée ?

«Non, je ne pense pas. Les émeutes de 2005 étaient largement aussi violentes. Quant aux chiffres qui sont avancés concernant le nombre de blessés dans les rangs des forces de l'ordre ou le montant des dégâts, j'ai quelques doutes sur leur fiabilité. Je rappelle que les chiffres des participations aux manifestations donnés par monsieur Castaner sont grotesques, comme l'ont montré certains observateurs. Je demande donc les vérifications de ces chiffres. Évidemment qu'il y a des individus violents dans les cortèges. Mais il y a aussi la question de la manière dont s'opère le maintien de l'ordre. Le maire Montfermeil a souligné qu'il était moins sévère en 2005 que face aux Gilets jaunes. Je veux bien qu'il y ait des gens violents, mais de nombreux blessés graves, dont certains ont été éborgnés, ne représentaient aucun danger. Certains étaient même des passants. Quant à la réponse pénale, plusieurs peines ou la manière dont elles ont été prononcées sont délirantes.», répond Régis de Castelnau.

Il cite notamment le cas de Hedi M., 28 ans, condamné à 6 mois de prison ferme et 3 ans d'interdiction de manifester pour un statut Facebook appelant à bloquer un dépôt pétrolier. Ou celui d'un autre Gilet jaune, condamnés «à 28 mois tout aussi fermes, sans avoir été défendu par un avocat, au prétexte, selon la présidente du tribunal, que cela n'aurait rien changé.»

D'autres ont échappé à de lourdes peines, mais pas aux comparutions immédiates. Un article publié le 3 décembre dernier par BFMTV rend compte de plusieurs jugements suite aux violences du 1er décembre à Paris: «Nombre de prévenus ont été arrêtés avant les faits. Maçon, tourneur-fraiseur, soudeur, mécanicien, chauffeur, étudiant, des inspecteurs qualité chez Safran: nombre d'entre eux sont aussi bien insérés professionnellement et socialement. Âgés de 20 à 50 ans, ces pères de jeunes enfants, pour bon nombre d'entre eux, et habitant en régions, ont été arrêtés souvent avec des masques de ski, des lunettes de piscine, des gants, du sérum physiologique… Beaucoup ont été interpellés dès leur arrivée à la manifestation et n'ont pas eu le temps de mettre leurs gilets jaunes.» Nous sommes loin du profil du casseur issu d'un mouvement radical.

«Il faut être clair, il y a des gens, dont la plupart sont connus depuis des années, qui viennent dans les manifestations pour casser, mais ils représentent une minorité et ne sont pas des Gilets jaunes. Ensuite, il y a certains Gilets jaunes, qui n'avaient jamais eu affaire à la justice et qui n'étaient pas venus pour casser, mais qui se sont retrouvés nassés et sous les tirs de grenades lacrymogènes. Évidemment, certains ont pu tenter de forcer leur sortie. Même du côté de la police, des agents n'avaient même pas conscience que tout était bloqué», affirme François Boulo.

La vitesse des comparutions immédiates tranche avec des enquêtes de l'Inspection générale de la police nationale, qui semblent prendre leur temps. Au 18 février, l'écrivain et documentariste David Dufresne recensait 243 signalements à l'IGPN pour 133 enquêtes. Début février, 59 avocats ont publié une tribune dénonçant le traitement judiciaire dont ont fait l'objet plusieurs Gilets jaunes. Ils alertent notamment sur le «danger que constituent ces procédures faites souvent dans l'urgence et visant principalement à gonfler, souvent de manière artificielle, des chiffres qui seront annoncés par le ministère de l'Intérieur». Dans le même temps, les conseils dénoncent la lenteur des procédures engagées contre les policiers soupçonnés de violence:

«L'identification de policiers mis en cause est longue et laborieuse, les poursuites rares, dans le cadre de procédures excluant les avocats (enquêtes préliminaires, enquêtes internes) de sorte qu'à ce jour, à la connaissance des avocats signataires, aucune poursuite pénale n'a abouti concernant des violences policières.»

Célérité et sévérité pour les Gilets jaunes, clémence pour les policiers? «C'est l'impression que cela donne. Factuellement, nous ne savons pas si des consignes du pouvoir ont été données à l'IGPN. Ce que l'on sait, c'est que l'exécutif a montré un soutien sans faille aux forces de l'ordre, quoi qu'il arrive. Au contraire de ses nombreuses dissuasions à venir manifester», analyse François Boulo. Régis de Castelnau cite le cas de Didier Andrieux, commandant divisionnaire, filmé molestant des manifestants à Toulon le 5 janvier.

«Le témoignage d'un de ses anciens collègues a indiqué que cet individu était caractériel et pourtant le procureur n'a pas décidé bon d'enquêter», souligne l'avocat. Le procureur de la République de Toulon a jugé qu'il avait agi «proportionnellement à la menace». Le policier, décoré de la Légion d'honneur, fait cependant l'objet d'une enquête de l'IGPN qui a été saisie par le préfet du Var.

«Réflexe de classe» de la magistrature

Au-delà de la réponse pénale, c'est l'indépendance de la justice qui pose question. À plusieurs reprises, des membres du gouvernement ont appelé à la plus grande sévérité. La Garde des Sceaux Nicole Belloubet s'est déplacée en personne le 2 décembre au tribunal de Paris, dans les locaux de la permanence du parquet. Face caméra, elle appelait à «une réponse pénale extrêmement ferme» face aux débordements de la veille. De quoi inspirer un communiqué incendiaire au Syndicat des avocats de France (SAF) et intitulé «Madame Belloubet, la séparation des pouvoirs, ça vous parle ?»:

«Nous rappelons à la Garde des Sceaux que se substituer aux magistrats, c'est méconnaître le principe de la séparation des pouvoirs, lequel garantit la limitation du pouvoir par le pouvoir.» «Qu'un Garde des Sceaux fasse une chose pareille est inédit. Il a suffi de ce coup de sifflet pour que la justice fasse de la surenchère au point même que dans les cercles du pouvoir certains se sont demandé si ce n'était pas excessif», assure Régis de Castelnau.

Alors, pas indépendante la justice en France  ?

«Les parquets et les procureurs ne sont pas indépendants comme l'a clairement dit la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) en 2010. Ils prennent des instructions du ministère. Ce sont eux qui mettent en application la politique de répression et décident de déférer les individus interpellés. Ensuite se pose la question des juges qui vont prononcer les peines et qui sont eux statutairement indépendants. Pourquoi autant de sévérité ? À mon avis, l'explication est sociologique. Vous avez affaire à des gens qui, pour la plupart, ont un réflexe de classe et sont loin d'être des sympathisants du mouvement des Gilets jaunes. Ils leur font même très peur», analyse François Boulo.

Michel Taube a une vision différente des événements. Il met en avant la spécificité française: «Nous sommes dans un pays à tradition jacobine, où l'État est souvent très puissant, où la notion d'ordre public, qui est très importante, fait que souvent l'État prend le dessus sur les intérêts individuels. C'est aussi dans ce contexte que nous avons eu autant d'interpellations. Lorsque l'ordre public est menacé, les décisions de justice sont souvent fermes. Nous n'allons pas convoquer Montesquieu et "De l'esprit des lois". Je suis extrêmement attaché à la séparation des pouvoirs, mais la réalité est que la justice est une autorité indépendante, mais pas un pouvoir indépendant.»

«Dans tout État, même démocratique, le politique, via notamment le ministre de la Justice, a une certaine emprise sur la politique judiciaire menée par les tribunaux. Les juges sont autonomes et agissent en conscience indépendamment de toute pression du pouvoir politique. Il n'en demeure pas moins que le pouvoir judiciaire n'existe pas totalement. Cela ne me dérange pas, en tant de crise, que l'exécutif exprime des volontés ou des souhaits par rapport à ce que devraient faire les tribunaux. Encore une fois, au final, ce sont eux qui décident en leur âme et conscience.»

Régis de Castelnau est, lui, sur la même longueur d'onde que François Boulo:

«Sur le plan technique, on peut penser que les juges sont indépendants, mais il y a une telle cohérence intellectuelle, politique, sociologique avec les gens qui sont au pouvoir que la justice n'a plus besoin d'obéir aux ordres, elle va au-devant des souhaits du pouvoir. C'est très grave.»

52 commentaires:

  1. (...) Les juges sont autonomes et agissent en conscience indépendamment de toute pression du pouvoir politique. (...)

    Vous avez déjà vu des ministres ou chefs d'États condamnés ? Pourtant, ce ne sont pas les preuves d'assassinats ou d'escroqueries qui manquent !

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  2. L’«Internet souverain» est un moyen de «survivre si la Russie est déconnectée de force»


    17:42 22.02.2019
    Irina Tarassova


    Dans un entretien avec Sputnik, le vice-président de la Chambre de commerce franco-russe, Dmitri Demidenko, estime que l’«Internet souverain» sert «non pas à se déconnecter du Web, mais à survivre, si la Russie est déconnectée de force». Balayant de fait les soupçons de censure, de contrôle, d’isolement autour de la «souveraineté numérique russe».

    Dans un récent entretien avec des journalistes, Vladimir Poutine s'est dit convaincu que la Russie devait être prête à se déconnecter d'Internet, car cette menace depuis l'Occident existe. Selon le Président russe, si cela se produit, les dégâts seront énormes. Dmitri Demidenko, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe (CCIFR), a expliqué dans une interview accordée à Sputnik ce qu'il y avait vraiment derrière l'idée de créer un «Internet souverain» en Russie, quel était son but, ainsi que son fonctionnement.

    Sputnik: Certains médias mainstream parlent de la tentative du gouvernement russe de censurer les informations disponibles aux citoyens. Qu'y a-t-il vraiment derrière l'idée de créer un «Internet souverain» en Russie ?

    Dmitri Demidenko: «Le concept d'"Internet souverain" a déjà suscité beaucoup de rumeurs et de conjectures. Dès le début, je voudrais donc mettre les accents nécessaires: l'"Internet souverain" n'implique pas que la Russie disposera d'une sorte d'Intranet dans lequel elle vivra, alors que seules les personnes spécialement sélectionnées, munies de pass spéciaux et de cartes, seront autorisées à utiliser l'Internet externe. Non. L'idée de base est que la Russie devrait avoir aussi la possibilité de vivre et de travailler dans des conditions où Internet serait fermé, au cas où quelque chose arriverait à l'extérieur. Ce cas sous-entend essentiellement, selon les auteurs du projet de loi, une agression extérieure, faisant référence au concept de défense américain, où la possibilité d'attaques contre la Russie sur Internet était spécifiquement mentionnée.

    De ce point de vue, le projet de loi est clair et plutôt logique, bien que j'aie entendu l'opinion que pour des raisons de sécurité, il suffirait de placer des objets critiques d'infrastructure et de sécurité dans le réseau interne (ce qui est déjà fait), alors que l'idée d'y mettre tout ce qui est sur le Net ne serait qu'un besoin de contrôle universel. Cette idée est à contester, car à notre époque de numérisation totale, on peut semer le chaos dans la société, non seulement en coupant le réseau électrique de la ville, mais en privant les gens de la possibilité de commander un taxi via une application. J'exagère certes, mais les cas de meurtres provoqués par des rumeurs lancées via WhatsApp sont connus. C'est pourquoi, la volonté d'inscrire dans l'infrastructure essentielle les réseaux sociaux, les messageries et les applications bancaires, et tout l'Internet en général, est tout à fait compréhensible. Alors que la censure, ou plutôt la capacité de l'exercer, n'est dans ce cas qu'un des effets secondaires. En bref, je ne pense pas que ce soit le but de ce projet de loi».

    Sputnik: Et comment fonctionnera «l'Internet souverain» en Russie ? À quoi s'attendre ?

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  3. Dmitri Demidenko: «On suppose que certaines solutions techniques seront mises en œuvre, à l'aide desquelles, si c'est nécessaire, la partie russe d'Internet pourra exister de manière autonome, indépendamment du fait que cela se produise dans le "réseau externe". Il s'agit du routage interne du trafic, ainsi que des noms de domaine. Dans ce cas, bien entendu, ces solutions techniques pourront désactiver complètement tout le trafic externe, ainsi que filtrer le trafic interne. Et grâce à ces méthodes de verrouillage il sera impossible de le contourner à l'aide d'un serveur proxy».

    Sputnik: Comment pouvez-vous commenter les craintes concernant les conséquences imprévues provoquées par la déconnexion temporaire du World Wide Web et l'utilisation exclusive de l'«Internet souverain»?

    Dmitri Demidenko: «"L'Internet souverain" est nécessaire non pas pour se déconnecter du World Wide Web, mais pour survivre si nous [la Russie, ndlr.] sommes déconnectés de force. Un isolement complet de l'extérieur est bien sûr théoriquement possible, mais techniquement il est très difficile de le mettre en œuvre. D'autre part, la possibilité de «s'enfermer dans un cocon» sera certainement utile dans le cas d'attaques informatiques globales ou d'autres actions agressives. Aujourd'hui, ils semblent relever de la science-fiction, mais beaucoup de choses semblaient impossibles il y a quelques années encore».

    Sputnik: En essayant de créer un Internet complètement autonome, la Russie elle-même ne l'affaiblit-elle pas ? Ainsi, Andrew Sullivan, directeur général d'Internet Society (l'organisation engagée dans le développement et la maintenance de l'accès à Internet) a déclaré: «Si vous développez un système pouvant être désactivé, cela signifie qu'un tel système peut s'éteindre par accident».

    Dmitri Demidenko: «Eh bien, il y a une certaine logique. La capacité technique de vivre sans le monde extérieur suggère que la communication avec le monde extérieur peut être interrompue de l'intérieur. C'est comme une arme à feu entre les mains d'un policier: bien sûr, on suppose qu'elle sert à de bonnes fins et, avec son aide, le policier sera en mesure de protéger les citoyens de la criminalité. Cependant, avec le même succès, en cas d'intentions hostiles, ce pistolet peut être utilisé à des fins directement opposées. Par conséquent, il ne reste plus qu'à espérer que les intentions de ceux entre les mains desquelles il y aura ‘'l'interrupteur d'Internet'', sont exceptionnellement bonnes. Ainsi les accidents sont peu probables».

    Sputnik: Est-il possible de comparer le modèle de «l'Internet souverain» de Russie avec celui de la Chine ? Faudrait-il emprunter à la Chine quelques inventions dans ce domaine?

    Dmitri Demidenko: «En introduisant des restrictions importantes dans l'utilisation de l'Internet mondial, la Chine a simultanément créé de nombreuses conditions pour que son industrie numérique locale affiche une croissance explosive. Il s'agit d'un écosystème développé composé d'entreprises, d'institutions de support, d'une promotion de la formation en informatique et d'un accès aux entreprises-demandeuses. Ce sont ces éléments de la stratégie de développement de l'Intranet que je voudrais emprunter aux Chinois. Bien sûr, uniquement en fonction du nombre d'utilisateurs, la taille du marché russe, y compris l'Internet, n'est pas comparable à celle du marché chinois, mais elle reste assez importante, alors que nous avons assurément suffisamment d'inventions techniques et de ressources humaines talentueuses».

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  4. La Douma (chambre basse du Parlement russe) a soutenu le 12 février un projet de loi qui, de l'avis de ses initiateurs, est capable de garantir le fonctionnement ininterrompu d'Internet en Russie, même en cas de déconnexion du réseau mondial.

    Après son adoption, les médias étrangers se sont mis à débattre vivement de ce sujet, comparant la Russie à la Chine, accusant les autorités russes de contrôler le cyberespace et de se préparer à une cyberguerre.

    Pourtant, les initiateurs de ce projet, la sénatrice Ludmila Bokova et le sénateur Andreï Klichas, l'expliquent par la mesure de se préserver contre la stratégie nationale de cybersécurité des États-Unis, signée par Donald Trump en septembre dernier, qui énonce le principe du «maintien de la paix par la force».

    https://fr.sputniknews.com/russie/201902221040125497-internet-souverain-moyen-de-survivre-ccifr-interview/

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    1. A savoir que plus de 97 % des communications (Internet/téléphones) se font par la fibre optique; moins de 3 % se fait par satellites et est réservé aux communications aériennes, maritimes et à l'armée.

      Projet de guerre imminente ? Si le Venezuela est attaqué, il sera défendu par l'armée russe et chinoise.

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  5. 2 morts et 14 blessés alors que des soldats vénézuéliens ouvrent le feu sur des civils près de la frontière brésilienne: WaPo


    par Tyler Durden
    Ven, 22/02/2019 - 10:07


    Mise à jour: Americo De Grazia, député de l'Assemblée nationale, a confirmé sur Twitter qu'une deuxième personne est décédée lors des affrontements à la frontière:

    * * *

    Quelques heures à peine après que la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, ait déclaré qu'un convoi américain d'aide humanitaire pour le Venezuela pourrait provoquer des affrontements et créer un prétexte pour destituer par force le président Nicolas Maduro, allié russe convaincu, selon le Washington Post Selon des témoins et des dirigeants de la communauté, des soldats vénézuéliens ont ouvert le feu sur un groupe de civils qui tentaient de maintenir ouverte un segment de la frontière méridionale avec le Brésil afin de recevoir de l'aide humanitaire, entraînant de multiples blessures et le premier décès.

    Le président Nicolas Maduro avait averti que cette aide était un prétexte pour une intervention américaine et avait verrouillé son pays.

    Le Washington Post a détaillé les événements meurtriers commencés à 6h30 vendredi. Un convoi militaire s'est approché d'un poste de contrôle mis en place par une communauté autochtone dans le village de Kumarakapai, dans le sud du pays, qui repose sur la principale artère reliant le Venezuela au Brésil. Lorsque les volontaires ont cherché à bloquer les véhicules militaires en se tenant devant eux, les soldats ont commencé à tirer avec des fusils d'assaut, blessant au moins 12 personnes, dont quatre sérieusement. Une femme, Zorayda Rodriguez, 42 ans, a été tuée.

    «Je demande aux forces armées si elles ont le droit de tirer sur des peuples autochtones non armés ?» A déclaré Jorge Perez, conseiller municipal de Gran Sabana, le district où se trouve la ville, qui a déclaré qu'il était présent lorsque les soldats ont ouvert le feu. "Est-il constitutionnel de tuer des peuples autochtones ?"

    Au moins 30 voisins sont descendus dans les rues après la fusillade, enlevant trois soldats, selon Carmen Elena Silva, 48 ans, qui avait rejoint le barrage routier, et George Bello, porte-parole de la communauté autochtone.

    «La majorité de la population soutient l’entrée de l’aide humanitaire et nous voulons garder notre frontière ouverte», a déclaré Silva. "C'est de l'aide, pas de la guerre… Chaque jour, de plus en plus d'enfants meurent."

    Les activistes appartenaient à la tribu autochtone Pemones, qui s'est associée aux efforts de l'opposition visant à transporter l'aide offerte samedi par les États-Unis et d'autres pays des pays limitrophes.

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  6. Un porte-parole du ministère vénézuélien des Communications a déclaré qu'il ne pouvait pas encore commenter l'incident.

    Le mot "Paix" est peint sur un conteneur d'expédition sur le pont international Tienditas à Venezeula à Cucuta.

    Notamment, Reuters rapporte que le ministère des Affaires étrangères de la Russie a accusé vendredi les États-Unis et ses alliés de l’OTAN d’avoir discuté de la manière d’armer l’opposition au Venezuela, et que Washington déploierait des forces spéciales et du matériel près de la nation sud-américaine. Moscou a cité des informations non spécifiées pour étayer son affirmation concernant les projets d'armement de l'opposition, mais n'a pas précisé en quoi consistait cette information ni ne l'avait présentée.

    Bien sûr, cela ouvre maintenant la porte à une intervention plus directe des États-Unis. Combien de temps faudra-t-il avant que nous obtenions le tweet de Trump selon lequel "Maduro" massacre "son peuple, de sorte que les États-Unis ont l'obligation d'intervenir" ?

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-22/1-dead-15-injured-venezuelan-soldiers-open-fire-civilians-near-brazil-border-wapo

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    1. (...) «Je demande aux forces armées si elles ont le droit de tirer sur des peuples autochtones non armés ?» (...)

      On se croirait à Paris le samedi !

      (...) 2 morts et 14 blessés alors que des soldats vénézuéliens ouvrent le feu sur des civils près de la frontière brésilienne (...)

      Çà, çà a tout du coup fumé, coup tordu où des militaires en civils provoquent la défense vénézuéliennes pour commencer la guerre mondiale le plus tôt possible !

      On connait les ADM fantômes en Irak et les FAUSSES rebellions en Libye pour raser les pays et voler or et pétrole !

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  7. Les démocrates présentent une résolution visant à renverser la situation d'urgence à la frontière nationale de Trump


    par Tyler Durden
    Ven, 22/02/2019 - 09:58


    Les démocrates de la Chambre ont présenté vendredi une résolution visant à bloquer la déclaration d'urgence du président Trump le 15 février à la frontière sud, selon The Hill. Trump a pris l'initiative de libérer jusqu'à 8 milliards de dollars de financement pour son mur de frontière sud promis de longue date.

    La résolution parrainée par le représentant Joaquin Castro (D-Texas) comptait 222 coparrainants.

    La mesure devrait être adoptée par la Chambre des démocrates, mais elle devra obtenir l’appui du gouvernement pour passer au Sénat. -La colline

    Entre-temps, plusieurs sénateurs du GOP ont réprimé la déclaration d'urgence de Trump - qui ont averti qu'elle pourrait créer un précédent pour qu'un futur président déclare les urgences nationales afin de contourner le Congrès sur des questions telles que le contrôle des armes à feu ou le changement climatique.

    Compte tenu du soutien du GOP, il est possible que les démocrates au Sénat disposent du nombre de voix requis pour que la mesure soit adoptée - ce que le président Trump opposerait rapidement à son veto, mettant en place une bataille dans laquelle la Chambre et le Sénat auraient besoin de deux tiers improbables. majorité à passer outre.

    Plus tôt cette semaine, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-CA), a exhorté les démocrates à soutenir la résolution annulant l'ordre de Trump.

    "La déclaration d'urgence du président Trump sape la séparation des pouvoirs et le pouvoir de dépenser du Congrès, un pouvoir exclusivement réservé par le texte de la Constitution au premier organe du gouvernement, le pouvoir législatif, une branche égale à l'exécutif", a déclaré Pelosi dans une lettre du mercredi.

    Le président Trump a déclaré l'urgence nationale la semaine dernière après avoir échoué à obtenir les 5,7 milliards de dollars qu'il avait initialement demandés lors de négociations tendues qui ont abouti à une fermeture partielle du gouvernement le mois dernier. L'ordre est confronté à de nombreux défis juridiques, y compris un procès intenté par une coalition de 16 États dirigée par la Californie.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-22/democrats-introduce-resolution-overturn-trumps-national-border-emergency

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    1. Regardez comment un nano-groupuscule d'anti-américains multi-milliardaires présent à la colline peuvent empêcher les USA d'être défendu par un mur !!

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  8. "Intervention humanitaire" et le nouvel ordre mondial, troisième partie


    par Tyler Durden
    Ven, 22/02/2019 - 23:45
    Écrit par Vladislav Sotirovic via Oriental Review,


    Lire la partie 1 ici ...
    Lire la partie 2 ici ...

    L’agression de l’OTAN contre la Serbie et le Monténégro en 1999

    L'OTAN a lancé une intervention militaire contre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) le 24 mars 1999 au nom de la protection des droits de l'homme des Albanais du Kosovo. En d’autres termes, les 78 jours de frappes aériennes barbares étaient officiellement justifiés par une «intervention humanitaire» qui reposait principalement sur les faux drapeaux et les fausses informations (comme l’affaire Rachak) des grands médias occidentaux ou les mensonges brutaux au sol (comme William Walker - chef de la mission de vérification du Kosovo).

    Selon la Charte des Nations Unies, les organisations régionales telles que l'OTAN n'ont essentiellement pas le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures d'un pays, pas même dans les affaires intérieures de leurs propres États membres. Ce document international et cet instrument de sécurité mondiale de qualité supérieure exigent explicitement l’approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le lancement de toute action armée de la part d’une organisation régionale. L’OTAN n’a jamais demandé et n’a jamais été autorisée à effectuer une intervention militaire contre la Serbie-et-Monténégro en 1999 et, de ce fait, conformément au droit international public moderne, cette intervention «humanitaire» sous le bras était un pur acte d’agression brutale contre un pays souverain. un tel crime contre la paix. Par la suite, les droits de l’homme ont servi en l’espèce à servir de justification à la réalisation de certains objectifs géopolitiques dans les Balkans. La visibilité est devenue cristalline en février 2008 lorsque les Albanais du Kosovo ont proclamé une République du Kosovo indépendante, reconnue par tous les satellites américains du monde entier. En 1999, l'OTAN n'a pas bombardé la Serbie et le Monténégro pour l'indépendance du Kosovo, mais uniquement pour protéger les «droits de l'homme» (des Albanais). Cependant, la même organisation n'a rien fait pour continuer à protéger les droits de l'homme (des Serbes du Kosovo et d'autres non-Albanais) après la guerre, lorsque la province a été placée sous un protectorat et un contrôle complets de la part de l'OTAN, qui n'a rien fait pour empêcher un nettoyage ethnique complet des populations. commis par des extrémistes albanais (anciens membres de l'UCK).

    Bien que, comme il est présenté ci-dessus, toute intervention armée est strictement interdite par le droit international public et la Charte des Nations Unies, l'OTAN, créée en 1949 sur le fondement de l'article 51 de la Charte des Nations Unies qui traite du droit à la liberté collective et individuelle. légitime défense, a attaqué l'ARY le 24 mars 1999 avec des frappes aériennes barbares continuelles pendant les 77 prochains jours. Le terme «frappes aériennes», l'OTAN était régulièrement utilisé lors de ses propres conférences de presse lors de l'agression contre la Serbie-et-Monténégro, comme le terme «dommages collatéraux» pour les destructions massives et les pertes civiles causées par les bombardements de l'OTAN. Dans leurs déclarations officielles, les responsables de l’OTAN ont déclaré de manière déclarative que la raison principale de ces frappes aériennes (illégales) était un ensemble de problèmes humanitaires parmi lesquels les plus importants étaient les trois suivants:

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  9. 1) protection des droits de l'homme individuels,

    2) violation des droits des Albanais au Kosovo en tant que minorité nationale, et

    3) prévention de la politique potentielle de génocide et de nettoyage ethnique des Albanais de souche par les forces de sécurité yougoslaves.

    Néanmoins, l'agression s'est accompagnée d'une propagande médiatique sale et puissante qui, bien entendu, a été directement appuyée par un certain nombre d'experts en droit et en droits de l'homme politiquement «corrects» dans le but de laver les cerveaux du public occidental. La plupart d'entre eux ont justifié l'agression en invoquant le droit des Albanais du Kosovo à l'autodétermination, bien que ce droit ne soit soutenu par aucun instrument international valable si le droit à l'autodétermination signifie la destruction de l'intégrité territoriale du pays. Toutefois, les mêmes experts n’ont pas reconnu le même droit à l’autodétermination des Serbes de Croatie et de Bosnie lors de la dissolution de l’ex-Yougoslavie.

    L'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic, au centre, avec les gardes de sécurité du tribunal à gauche et à droite, comparaît devant le tribunal des crimes de guerre de l'ONU à La Haye, mardi 3 juillet 2001. Milosevic est entré dans la salle d'audience du tribunal, mardi, sans avocat pour le représenter. accusations de crimes de guerre perpétrés contre des Albanais de souche au Kosovo en 1999. Milosevic est décédé le 11 mars 2006 dans sa cellule de la prison de La Haye, qui aurait été victime d'une attaque à la chaleur. Quelques mois auparavant, il avait annoncé l'annulation du verdict.

    Pour garder à l'esprit, conformément au droit international public et à la Charte des Nations Unies, l'agression comprend également les bombardements par les forces armées d'un pays contre le territoire d'un autre pays ou l'utilisation d'armes ou de forces armées d'un pays contre le territoire d'un autre L'OTAN, par exemple, a utilisé l'UCK des Albanais du Kosovo comme forces terrestres pendant la guerre du Kosovo. Cependant, le fait crucial en ce qui concerne la guerre du Kosovo de 1998-1999 était que, puisqu'il n'y avait pas de véritable catastrophe humanitaire avant l'agression de l'OTAN le 24 mars 1999, il fallait créer ce que l'OTAN avait fait exactement pendant la frappe aérienne. campagne de 78 jours pour justifier l'occupation de la province après la guerre, suivie de la sécession du Kosovo de la Serbie en 2008.

    Violation des droits de l'homme au Kosovo

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  10. Personne ne prétend que les droits de l'homme de tous les citoyens, y compris les Albanais de souche vivant au Kosovo-Metochia, n'aient pas été violés dans une certaine mesure avant la campagne militaire de l'OTAN en 1999. Ce fait a été approuvé dans plusieurs résolutions du Conseil de sécurité avant l'agression de l'OTAN, mais ce qui est systématiquement Caché comme un fait est que la violation flagrante initiale des droits de l'homme dans la province est venue du côté de l'UCK albanaise alors que cette organisation terroriste a lancé une politique généralisée d'attaques, d'enlèvements et d'assassinats de Serbes afin de provoquer les forces de sécurité serbes qui ont réagi. l'ont fait en violant les droits humains des Albanais qui ont participé aux actions de / et ont soutenu les activités de l'UÇK. Il ne faut pas oublier ici que la majorité des Albanais du Kosovo n’a pas soutenu les méthodes de combat de l’UCK, y compris celle de M. Ibrahim Rugova, dirigeant politique des Albanais du Kosovo. Afin de calmer la situation politique dans la province, le Gouvernement yougoslave a conclu avec différentes organisations internationales, telles que l'OSCE ou l'OTAN, plusieurs accords autorisant la mission de surveillance de l'OSCE au Kosovo-Metochia. Le gouvernement yougoslave a également accepté de limiter les activités de ses forces de sécurité si l’opposition (l’UCK) faisait de même. Le fait que la partie albanaise, avant l'agression de l'OTAN, commette des crimes de guerre, ressort clairement de l'invitation adressée à la Yougoslavie et à la partie albanaise du Kosovo par la communauté internationale à coopérer avec le Tribunal spécial des Nations Unies (est. 1993) pour les crimes commis sur le territoire de l'ancien gouvernement. Yougoslavie (y compris Kosovo-Metochia également). En effet, concernant cette invitation à coopérer avec le procureur du Tribunal à La Haye, les dirigeants de la «communauté nationale albanaise» ont également été invités, mais pas seulement la partie yougoslave, à participer à l’enquête pour toutes les infractions relevant de la compétence du Tribunal. En d'autres termes, la partie albanaise a été invitée à participer à l'enquête sur l'implication personnelle des membres de l'UÇK dans les crimes commis contre d'autres groupes ethniques au Kosovo-Metochia, l'objectif final étant de séparer la province de la RFY.

    Néanmoins, dans aucune résolution sur le Kosovo avant le 24 mars 1999, aucune «menace à la paix» dans la province n’a été ordonnée ni ordonné au Conseil de sécurité de constituer des forces armées internationales ayant le droit de rétablir la paix et l’ordre dans le pays. Kosovo, qui devait entreprendre certaines actions armées contre la Serbie et le Monténégro. En 1998, la RFY en tant qu'État souverain combattait le mouvement séparatiste albanais au Kosovo-Metochia, parfois avec un recours excessif à la force, mais il n'y avait pas encore de véritable catastrophe humanitaire à cette époque. L’expérience récente de violations des droits de l’homme selon la définition contemporaine, dans la province, suggère que la situation critique s’est aggravée avec la création de l’ALK en 1995, qui a pris des mesures terroristes globales pour créer la sécession du Kosovo de la Serbie. Les forces de sécurité yougoslaves ont eu de graves conflits avec différents groupes de l’ALK et le pouvoir judiciaire de la RFY, accompagné d’experts et d’universitaires compétents, a qualifié à juste titre les actions armées des séparatistes du Kosovo de terrorisme classique et d’actes criminels contre un État souverain [iv]

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  11. L'ancien dirigeant de l'ALK, Ramush Haradinaj, arrêté le 5 janvier 2017 en vertu d'un mandat d'arrêt délivré par la police des frontières française à son arrivée à l'EuroAirport Basel Mulhouse Freiburg, à bord d'un vol en provenance de Pristina. Les autorités serbes ont demandé à la France d'extrader Haradinaj, citant le fait qu'il avait personnellement pris part à la torture, au meurtre et au viol de civils. Le 27 avril 2017, un tribunal français a rejeté une demande serbe d'extradition de Ramush Haradinaj et l'a libéré. Depuis le 9 septembre 2017, Haradinaj est le Premier ministre du Kosovo autoproclamé.

    Avant l’agression de la RFY par l’OTAN, les problèmes de protection des droits de l’homme au Kosovo-Metochia existaient, mais certainement pas dans la mesure où ils ont été exagérés par les médias et les décideurs politiques occidentaux, du moins autant que dans de nombreux autres coins. du monde, comme en Colombie ou dans la partie orientale de la Turquie peuplée d’ethnies kurdes. Certes, la situation en matière de droits de l'homme en Turquie depuis 1994 est bien plus grave qu'en Kosovo-Metochia en 1998, les droits de l'homme et des minorités kurdes étant violés de manière drastique comme en 1994, lorsqu'un grand nombre de villages kurdes ont été détruits. par la police turque et les forces de l'armée régulière et lorsque près d'un million de Kurdes de souche ont fui la Turquie pour se rendre dans les États voisins, mais l'administration américaine n'a tout simplement rien fait pour protéger les droits de l'homme kurdes. Même aucune initiative n’a été prise pour que l’ONU entreprenne une action internationale légitime afin d’empêcher les autorités turques de cesser de produire une catastrophe humanitaire.

    Produire une catastrophe humanitaire mais se caractériser par l'absence d'agression

    L’attentat à la bombe contre la Serbie-et-Monténégro par l’OTAN a eu pour principal résultat le fait qu’un très grand nombre de réfugiés de toutes nationalités du Kosovo-Metochia sont devenus une véritable catastrophe humanitaire. Toutefois, au cours de cet exode de populations, l’agression militaire de l’OTAN sous le couvert de «l’intervention humanitaire armée» s’est même renforcée, en dépit de toutes les interdictions prévues par le droit international public. Cependant, pendant et après le bombardement de la RFY, les résolutions des Nations Unies, comme la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies du 10 juin 1999, ne mentionnaient tout simplement pas le bombardement pour une raison bien précise: s'il était mentionné, il devrait être officiellement qualifié d '"agression".

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  12. ”Ce qui signifie une violation du droit international public et de la Charte des Nations Unies. Dans ce cas, toutefois, en raison du système de vote établi au sein du Conseil de sécurité (menace d'utiliser les droits de veto russes et chinois), aucune résolution n'a pu être adoptée. En fait, la résolution du 10 juin 1999 ne parle que du déploiement des forces de sécurité internationales, y compris celles de l'OTAN dans la province après la guerre, afin de «… créer un environnement sûr pour tous les habitants du Kosovo, ainsi que faciliter le retour dans leurs foyers de toutes les personnes déplacées et de tous les réfugiés ». En d'autres termes, le texte de la résolution ne mentionne nulle part le bombardement de la RFY et, par conséquent, un acte d'agression pure contre un État souverain. C’était la même chose avec une autre résolution antérieure adoptée lors de l’agression (résolution 1239 du 14 mai 1999), qui ne dit pas un mot du bombardement de l’OTAN, mais dit simplement que la communauté internationale exprime sa grave préoccupation face à la catastrophe humanitaire qui sévit dans le pays. Le texte de la résolution n'indique pas clairement si le conflit qui a provoqué la crise persistante a provoqué une crise persistante au Kosovo. Le même texte confirme le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées de rentrer chez eux dans des conditions de sécurité et de dignité, mais le contexte réel de la crise n’est pas clair. Selon les résolutions de l'ONU sur le Kosovo, le bombardement barbare de l'OTAN et un acte d'agression classique contre un État souverain, croyez-le ou non, cela ne s'est jamais produit !

    Nous devons mentionner que la CSNU a tenté à plusieurs reprises d’adopter une résolution appropriée dans laquelle il serait reconnu que les frappes aériennes de l’OTAN de 1999 se sont réellement déroulées sur le terrain et qu’elles ont ensuite été qualifiées d ’« agression ». Cependant, les propositions de cette résolution ont échoué car elles n’avaient pas été adoptées pour la seule raison - le droit de veto utilisé par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France (l’obstruction occidentale).

    Arguments contre l'intervention humanitaire

    Les érudits, les décideurs et les juristes s'opposent de plusieurs manières à l'intervention humanitaire préconisée à diverses époques. Nous aborderons ici les arguments les plus importants contre l’intervention humanitaire, notamment le bombardement de la RFY par l’OTAN en 1999:

    Aucune base réelle pour une intervention humanitaire en droit international public. Le bien commun est mieux préservé en maintenant une interdiction de tout recours à la force non autorisé par le Conseil de sécurité. Les intervenants ont généralement prétendu soit agir en légitime défense conformément à l '«autorisation implicite» des résolutions du CSNU et de la Charte des Nations Unies, soit s'abstenir de présenter des arguments juridiques raisonnables fondés sur le droit international public.

    Les États n'interviennent pas pour des raisons essentiellement humanitaires. Les États ont toujours de multiples raisons pour des interventions humanitaires et autres et sont très rarement disposés à sacrifier leurs propres soldats à l'étranger. Cela signifie que l'intervention humanitaire est guidée par des calculs d'intérêt national mais pas par ce qui convient le mieux aux victimes au nom desquelles l'intervention est formellement effectuée.

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  13. Les États ne sont pas autorisés à risquer la vie de leurs propres soldats pour sauver des étrangers. Les dirigeants politiques ne possèdent aucun droit moral de verser le sang de leurs propres citoyens au nom des étrangers souffrant. Les citoyens assument la responsabilité exclusive de leur État, et leur État relève entièrement de leur compétence. Par conséquent, si une autorité civile est déchirée, cette responsabilité incombe uniquement aux citoyens et aux dirigeants politiques de cet État, mais pas aux puissances étrangères.

    La question de l'abus. En l'absence d'un mécanisme non politiquement coloré permettant de décider lorsqu'une véritable intervention humanitaire est autorisée, les États ont la possibilité d'épouser des motivations humanitaires tout comme un prétexte formel pour couvrir moralement la poursuite de l'intérêt national, comme par exemple, A. Hitler. fait avec les Sudètes.

    Sélectivité de la réponse. Les États appliquent toujours les principes de l'intervention humanitaire de manière sélective, dans le respect de leurs intérêts nationaux mais sans protection réelle des droits de l'homme. En d’autres termes, le comportement d’un État est toujours régi par ce que le gouvernement décide d’être dans son intérêt et, par conséquent, les États sont sélectifs quant au moment où ils choisissent d’intervenir. Par exemple, la sélectivité de la réponse est l’argument selon lequel l’intervention «humanitaire» de l’OTAN au Kosovo en 1999 ne pourrait pas être motivée par de véritables préoccupations humanitaires, car elle n’a rien fait pour faire face, par exemple, à la catastrophe humanitaire beaucoup plus vaste au Darfour, province du Soudan occidental (génocide au Darfour).

    Un problème de principes moraux. Il n’existe généralement pas de consensus sur un ensemble de principes moraux en matière d’intervention humanitaire qui ne devraient pas être autorisés en cas de désaccord sur ce qui constitue des cas extrêmes de violation des droits de l’homme.

    Pratiquement, l'intervention humanitaire ne fonctionne pas. L'intervention humanitaire n'est pas réalisable car les étrangers ne peuvent pas imposer les droits de l'homme, en particulier par ceux qui ont le même problème chez eux. La démocratie ne peut être établie que par une lutte nationale pour la liberté mais pas de l'extérieur. Cela signifie que les droits de l'homme ne peuvent pas s'enraciner s'ils sont imposés par des étrangers. L'argument est que les peuples opprimés devraient renverser eux-mêmes l'autorité non démocratique.

    Conclusion

    Les normes de droit international public et la doctrine de la sécurité collective après 1945 présentées ci-dessus n'ont malheureusement pas mis fin à différentes formes d'interventions armées dans le monde, mais plus particulièrement aux États-Unis, pays qui est devenu un champion mondial de l'agression. Les interventions «humanitaires» armées resteront une réalité des relations internationales présentes et futures dans le cadre de la R2P.

    Après la guerre froide, l’intervention humanitaire la plus brutale, illégale et honteuse s’est déroulée dans la province du Kosovo-Metochia, dans le sud de la Serbie, en 1999. Il s’agissait en réalité d’une agression de la RFY contre la RFY. Cependant, outre cet exemple d’intervention humanitaire constituant une violation du droit international public, de nombreuses interventions similaires existaient auparavant. En 1983, les États-Unis ont envahi un État souverain de Grenade avec quelque 8 000 soldats sous la protection de la vie d’environ 1 000 Américains. les citoyens qui y vivent, convaincus qu’ils étaient menacés par les troubles dans ce pays.

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  14. Cependant, la véritable raison de cette "intervention humanitaire" est de nature purement politique et géostratégique plutôt que humanitaire: les troupes américaines ont occupé l’ensemble de l’île (État) de Grenade, y compris les zones dans lesquelles les citoyens américains ne vivaient pas. La principale preuve d'abus du droit international public était un fait que les troupes américaines occupaient de fait Grenade, qui y séjourna même après que tous les citoyens américains eurent quitté le pays et en aient changé le gouvernement.

    Il ressort clairement de l’exposé ci-dessus que l’action militaire de l’OTAN contre la Serbie et le Monténégro en 1999 ne peut être qualifiée de guerre juste «d’intervention humanitaire», même selon les critères du philosophe hollandais du XVIIe siècle, Hugo Grotius, sans parler du ensemble moderne de critères incorporés dans la Charte des Nations Unies et le droit international public. Par conséquent, l'action était plutôt un exemple classique d'agression militaire brutale contre un État souverain couvert par les médias de masse occidentalisés politisés. Il est vrai que «les médias ne sont pas seulement spectateurs des conflits modernes, mais doivent aussi être considérés comme des participants actifs formant l'opinion publique et créant et dirigeant la perception de la menace», ce qui était exactement le cas de la guerre du Kosovo de 1998-1999, lorsque les grands médias occidentaux ont réussi. convaincre l'opinion publique que «l'intervention humanitaire» de l'OTAN était une guerre juste.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-18/humanitarian-intervention-and-new-world-order-part-3

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  15. Peter Schiff: "La véritable urgence nationale n'est pas à la frontière. C'est la dette nationale !"


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    par Tyler Durden
    Ven, 22/02/2019 - 16:25
    Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,


    Peter Schiff, PDG et stratège mondial en chef d’Euro Pacific Capital Inc., a déclaré que la véritable urgence nationale n’était pas à la frontière sud. La véritable bombe à retardement est la dette nationale.

    Nous nous dirigeons vers un accident de train dans notre pays à cause de la dette nationale et pourtant, personne ne semble s'en inquiéter. En fait, beaucoup d'Américains ont imité le gouvernement fédéral en s'enfonçant eux aussi dans des dettes énormes, ce qui aggrave le problème. Selon le rapport Seeking Alpha de Schiff Gold, nous devrions tous nous méfier des dépenses excessives du gouvernement et de notre volonté de taxer davantage pour le rattraper. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas subi de crise - ENCORE-, cette dette ne signifie pas qu’elle ne viendra pas.

    Vendredi, le président Donald Trump a déclaré une situation d'urgence nationale afin de pouvoir construire un mur à la frontière sud. Sur la base de cette déclaration, le président réaffectera 6,5 ??milliards de dollars d'autres programmes gouvernementaux au financement d'un mur frontalier. Mais le problème n’est pas que nous n’ayons pas de mur, dit Schiff. Le problème est que nous avons déjà construit un mur de dettes.

    «Bien sûr, la véritable urgence nationale n’est pas l’absence de mur, ni l’échec de la construction d’un mur, mais l’accroissement de la dette publique.» –Peter Schiff via Seeking Alpha

    La dette des États-Unis a dépassé la barre des 22 000 milliards de dollars la semaine dernière et continue de grimper en flèche, sans fin en vue, et ce n’est que la pointe de l’iceberg.

    «Ce n’est qu’une partie financée de la dette. C'est là que le gouvernement américain vend une obligation et que quelqu'un la possède. Il n’inclut pas les passifs [non capitalisés] tels que ce que le gouvernement doit à la sécurité sociale, ni les dépôts bancaires garantis, ni les hypothèques, ni les prêts étudiants, ni tout ce non-sens. Ce n’est pas là. Ce sont des passifs éventuels. Ils sont tout aussi réels. Ils ne font même pas partie de la dette publique. "- Peter Schiff via Seeking Alpha

    Les Américains sont devenus beaucoup trop à l'aise avec la vente de leurs enfants en esclavage au gouvernement à cause de la dette, et ils continuent d'être inconscients de ce qu'ils font.

    «Nous nous dirigeons vers un accident de train dans ce pays à cause de la dette nationale. Ce que Trump a construit alors qu’il ne construisait pas de mur, c’est lui qui a augmenté la taille du gouvernement, et il a accumulé les déficits nécessaires pour financer ce renforcement du gouvernement. "- Peter Schiff via Seeing Alpha

    Beaucoup ont prétendu que la dette nationale n’était pas un gros problème, car elle augmentait rapidement depuis des années et qu’il n’y avait rien eu de grave. Mais Schiff prie de différer. Il pense que tout le monde devrait être concerné.

    «Ce n’est pas parce que nous n’avons pas subi de crise - et pourtant, que cette dette nous empêche d’en arriver à une. En fait, il n’ya aucun moyen de le contourner. C’est juste une question de quand. Ce n’est pas une question de savoir si, mais de savoir quand, et je pense que quand est beaucoup plus proche que beaucoup de gens le pensent. »–Peter Schiff via Seeking Alpha

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-22/peter-schiff-real-national-emergency-isnt-border-its-national-debt

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    1. Primo, il s'agit d'une FAUSSE dette
      Secundo, s'il était trouvé (non pas une pièce de platine d'x milliards ObamasquéÔhéÔhé) qui permette de la rembourser les banques représenteraient alors le plus grand danger ! Un ennemi qui a 22 000 milliards en poche !
      A ce prix là, il peut se payer toutes les armées du monde !

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  16. Les villes américaines font face à un "moment de jugement" alors que la Chine met fin aux importations de déchets


    par Tyler Durden
    Ven, 22/02/2019 - 15:40


    À l'époque de Trump, le secteur américain des déchets évolue d'une manière que Tony Soprano n'aurait jamais pu anticiper. Et cela crée de graves problèmes pour les villes américaines, qui pourraient bientôt ne plus avoir la possibilité d’exporter leurs déchets et leurs articles recyclables (dont la plupart n’ont presque aucune valeur au-dessus des déchets en raison de la contamination et sont généralement éliminées de la même manière).

    Et même si un fleuve de déchets incessant sans nulle part où aller pourrait être le rêve d'un mafieux, des petites villes comme Chester City, en Pennsylvanie, une petite ville du comté de Delaware mieux connue sous le nom de la fosse à déchets de Philly, exigent que quelque chose soit fait depuis le sommeil chinois. L'interdiction de recycler les importations - qui découle de la volonté de Beijing "de ne pas être la décharge mondiale" - a entraîné une foule de nouveaux contaminants mortels qui polluent l'air de la ville appauvrie alors que ses incinérateurs brûlent maintenant davantage de plastiques que la Chine n'acceptera plus.

    Comme nous l'avons expliqué l'année dernière, depuis 1992, la Chine et Hong Kong ont absorbé environ 72% des déchets plastiques mondiaux, selon une étude de la revue Science Advances. Cependant, depuis janvier 2018, Beijing a cessé d'accepter la plupart des déchets de papier et de plastique conformément aux nouvelles politiques environnementales.

    Des ordures

    Ce qu’ils acceptent toujours: le carton et le métal, a maintenant un seuil extrêmement bas de contamination de seulement 0,5% - un niveau bien trop bas pour la technologie de recyclage actuelle aux États-Unis. Là où la Chine récupérait 40% du papier-plastique et autres déchets des États-Unis, ce commerce est maintenant stoppé.

    Il est "pratiquement impossible de respecter les normes de contamination strictes établies en Chine", a déclaré une porte-parole du gouvernement de la ville de Philly. De ce fait, le problème des déchets de la ville est devenu un «impact majeur sur le budget de la ville», à environ 78 dollars la tonne. Maintenant, la moitié des déchets de la ville sont recyclés à l’usine de Covanta.

    Pire, les gestionnaires de déchets américains croient que la Chine est sur le point de fermer ses portes à tous les matériaux recyclés d’ici 2020, un délai incroyablement court pour construire de nouveaux incinérateurs ou trouver un autre endroit pour jeter les ordures américaines (autres que l’océan).

    Atout

    Depuis l'interdiction de la Chine l'an dernier, environ 200 tonnes de matériaux de recyclage sont incinérées chaque jour à l'usine Covanta de Chester, selon le Guardian.

    L'impact de l'incinérateur sur la santé publique à Chester est déjà ahurissant: près de quatre enfants de la ville sur 10 souffrent d'asthme, alors que le taux de cancer de l'ovaire est 64% plus élevé que dans le reste de la Pennsylvanie et que le taux de cancer du poumon est 24% plus élevé. Et les activistes communautaires s'inquiètent de l'aggravation de la situation: les experts estiment que la combustion des plastiques «recyclables» pourrait libérer un nouveau brouillard de dioxines toxiques dans l'air de la ville.

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  17. Ils s’organisent donc pour faire quelque chose, comme l’a dit un habitant du Guardian.

    "Les gens veulent faire le bon choix en recyclant, mais ils n'ont aucune idée de l'endroit où cela se passe et de son impact", a déclaré Zulene Mayfield, née et élevée à Chester, qui est maintenant le fer de lance d'un groupe communautaire contre l'incinérateur, appelé Chester Residents Concerned for. Qualité de vie.

    "Les habitants de Chester se sentent désespérés. Tout ce qu’ils veulent, c’est que leurs enfants sortent et s’échappent. Pourquoi devrions-nous être consommables? Pourquoi cet endroit devrait-il être encombré par les ordures et la merde des gens ?"

    Bien sûr, ce dilemme n’est pas propre à Philly et à Chester. Le problème de savoir quoi faire avec l'arriéré croissant de déchets américains se pose à travers le pays.

    Contrairement à la croyance populaire selon laquelle le recyclage sauvera les tortues marines, la plupart des produits recyclables collectés aux États-Unis sont incinérés ou jetés dans une décharge (par exemple, les tortues).

    Ironiquement, alors que la Chine a la réputation d'être inondée de pollution et de smog selon la perception populaire américaine, maintenant que les Chinois ne prennent pas nos ordures, nous n'avons aucune idée de ce qu'il faut en faire.

    «Ce qui est malheureux aux États-Unis, c’est que, lorsque les gens recyclent, ils pensent qu’il est pris en charge, alors que la Chine s’en est largement occupée», a déclaré Gilman. "Lorsque cela a cessé, il est devenu évident que nous ne sommes pas en mesure de nous en occuper."

    Pour rendre l'élimination des déchets aux États-Unis plus agréable pour les petites villes, les incinérateurs devront être repensés pour répondre à des normes environnementales plus strictes, et l'ensemble du système de recyclage américain devra être réorganisé.

    Il n’existe pas beaucoup de marché domestique pour les produits recyclables américains - des matériaux tels que l’acier ou les plastiques à haute densité peuvent être vendus, mais une grande partie du reste n’a guère plus de valeur que les déchets - ce qui signifie que les autorités locales le jettent dans des décharges ou le brûlent. dans de grands incinérateurs comme celui de Chester, qui torche déjà chaque jour environ 3 510 tonnes de déchets, soit l'équivalent en poids de plus de 17 rorquals bleus.

    "C’est un moment de grande estime pour les États-Unis, car bon nombre de ces incinérateurs vieillissent, sont sur le point d’aboutir, sans les derniers contrôles de la pollution", a déclaré Claire Arkin, associée de la campagne à la Global Alliance. "Vous pensez peut-être que brûler du plastique signifie" pouf, c'est parti ", mais cela crée une pollution très désagréable dans l'air pour les communautés déjà confrontées à des taux élevés d'asthme et de cancers."

    Si aucune solution n'est trouvée rapidement, les déchets vont continuer à absorber une part plus importante des budgets des villes, les poussant encore plus vers l'instabilité financière.

    Des villes comme Chester pourraient suivre l'exemple de l'anti-soprano-soprano Richie Aprile.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-21/us-cities-face-moment-reckoning-china-halts-trash-imports

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    1. (...) Comme nous l'avons expliqué l'année dernière, depuis 1992, la Chine et Hong Kong ont absorbé environ 72% des déchets plastiques mondiaux, (...)

      Est appelé 'déchet' ou 'pollution' tout ce qui sort de terre. Il suffit de remettre ces mêmes composants là où ils étaient et rendre à la terre ce qui lui appartient !
      Que les plastiques (pétrole) soient brûlés à Hong-Kong ou en Chine, les gaz émis s'envolent et se recyclent même avant leur arrivée en Amérique. Où est le problème ?
      Les métaux sont jetés en fonderies. Où est le problème ?

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  18. Brest: blessé par une tronçonneuse, il doit attendre 33h pour être soigné à l’hôpital


    21:53 22.02.2019


    Avec une plaie ouverte de sept cm de long et trois de profondeur, faite par une tronçonneuse, un homme a dû attendre 33 heures avant de se faire opérer. Suite à son expérience peu agréable dans un CHU, le patient a dénoncé sa gestion technocratique «dramatique» et a estimé qu’il y avait «peu de place à l’humain».

    Avec une blessure ouverte faite par une tronçonneuse, un habitant de la région de Brest a dû passer 33 heures à attendre avant de se faire opérer. Dans son courrier, dont des extraits ont été rendus publics par Ouest-France, il a fait part de son expérience au CHU de Brest.

    Après être arrivé aux urgences vers 13h avec une blessure de sept cm de long et trois de profondeur, l'homme en est sorti que sept heures plus tard, mais toujours sans avoir été opéré. Sa plaie a été nettoyée trois fois, puisque l'infirmier qui s'occupait de lui est sorti plusieurs fois et a été obligé de redésinfecter la blessure. Le patient a tenu à souligner qu'il était resté à jeun toute la journée.

    Lorsqu'il est revenu au CHU le lendemain matin, toujours avec la blessure ouverte, il a appris qu'il ne serait opéré que dans l'après-midi. L'opération s'est enfin déroulée dans la nuit et n'a duré que 14 minutes, insiste le patient:

    «Je quitte l'hôpital vers une heure du matin. Bilan: 33? heures d'attente entre l'inscription aux urgences et la prise en charge, et ce avec une blessure ouverte.»

    Tout en remerciant le professionnalisme des personnels soignants de l'hôpital, il a mis en relief la dégradation du système et la gestion technocratique du CHU «dramatique».

    «Une fois admis, le patient est prisonnier du système. Il doit subir une organisation déficiente qui donne peu de place à l'humain au nom d'une pseudo-rentabilité. […] Plutôt que de donner au CHU une belle vitrine, des blocs opératoires supplémentaires ouverts auraient pu faire l'objet d'une expérimentation», a-t-il conclu.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902221040128620-france-brest-patient-tronconneuse/

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  19. La dernière Buick


    Par Eric Peters
    Eric Peters Autos
    23 février 2019


    Cela n’a pas encore été annoncé, mais Buick n’y sera plus aussi longtemps. Il est déjà presque parti.

    GM vient d’annoncer la mise en caisse de la décapotable Cascada - après moins de trois ans sur le marché. Cela fait suite à l'annulation de la berline LaCrosse, qui laisse la Regal comme dernière Buick debout.

    Eh bien, la dernière voiture Buick.

    Il existe encore trois VUS multisegments portant le logo Buick, l’accent étant mis sur le badge. Ils sont des "Buick" de la même manière que Crest serait Colgate si vous changiez de boîte. Les trois modèles - Enclave, Encore et Envision - correspondent aux modèles ChevyTraverse, Trax et Equinox (respectivement).

    Aucun ne diffère dans leur essentiel.

    Ou plutôt, leurs mécaniques.

    Buick - comme Pontiac - a survécu. Le nom a longtemps boité pendant un temps étonnant alors que GM en avait perdu toute signification réelle. Ce qui, d'une manière très triste, vous dit exactement ce que GM a énervé; les acheteurs venaient toujours - bien que pas assez pour continuer - même s'il ne restait plus à acheter que du marketing.

    Achetez un Enclave et obtenez un Chevy Traverse avec une calandre différente et un rétroéclairage bleu plutôt que blanc pour le combiné d'instruments.

    Imaginez un équinoxe - sans le nœud papillon.

    Buick, Pontiac - et Oldsmobile - étaient autrefois des constructeurs automobiles dans presque tous les sens de ce terme. Ils ont eux-mêmes conçu et construit leurs propres moteurs, qui diffèrent de ceux que vous retrouviez sous le capot de Chevys. Ce n’est pas un problème avec les moteurs Chevrolet, mais ce n’est pas le propos. Lorsque vous avez payé plus pour une Buick, vous vous attendiez à ne pas obtenir la même chose que votre voisin qui a acheté la Chevrolet moins chère.

    Pensez aux excellents Buick: Super 8, Wildcat, GSX, GNX. Est-ce que l'un d'entre eux avait un moteur Chevy? Et n’était-ce pas leurs moteurs Buick, en particulier, qui les rendaient formidables ?

    Le dernier véritable moteur Buick, le V6 de 3,8 litres, était utilisé chez Chevys, ainsi que les vestiges d'Oldsmobile et de Pontiac. Sous sa forme turbocompressée et refroidie à l'air, le V6 de 3.8 produisait un «Pontiac» - le Turbo Trans-Am de 1989 - plus rapide que la Corvette à moteur V8 de Chevrolet.

    Dans une Buick plus grosse et plus lourde - la Regal GNX -, elle était encore plus rapide.

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/eric-peters/the-last-buick/

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  20. 3 choses que Trump vient de faire et qui confondent absolument les pandits


    Par Michael Snyder
    Fin du rêve américain
    23 février 2019



    Avec le président Trump, vous devez toujours vous attendre à l'inattendu. Juste au moment où vous pensez que Trump a tout compris, il fera inévitablement quelque chose qui vous surprendra complètement. Cette semaine, trois articles dans l'actualité en sont un parfait exemple. Chacun de ces trois éléments déroute les experts, car dans chaque cas, Trump prend une nouvelle direction qui semble aller à l’encontre de ce qu’il avait fait précédemment.

    # 1 Le président Trump vient de lancer une campagne mondiale visant à légaliser l'homosexualité dans tous les pays du monde.

    Beaucoup sont étonnés que Trump ait mis tout le pouvoir du gouvernement américain derrière tout son effort pour légaliser l'homosexualité dans le monde entier. Selon NBC News, cette campagne mondiale sera menée par l’ambassadeur américain Richard Grenell…

    L’administration Trump lance une campagne mondiale pour mettre fin à la criminalisation de l’homosexualité dans des dizaines de pays où l’homosexualité est toujours illégale, ont déclaré des responsables américains à NBC News, une offre visant en partie à dénoncer le bilan des droits de l’homme de l’Iran.

    L’Ambassadeur des États-Unis en Allemagne, Richard Grenell, la plus haute personnalité ouvertement homosexuelle de l’administration Trump, dirige l’action lancée mardi soir à Berlin. L’ambassade des États-Unis invite des activistes LGBT venus de toute l’Europe à participer à un dîner de stratégie destiné à promouvoir la décriminalisation dans des endroits qui proscrivent encore l’homosexualité - principalement concentrés au Moyen-Orient, en Afrique et dans les Caraïbes.

    Et ceci pourrait n’être que le début de grandes choses pour Grenell, car il serait l’un des meilleurs choix pour devenir le prochain ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies…

    Grenell, connu pour ses idées bellicistes sur la sécurité nationale, est également actuellement considéré comme l’ambassadeur de Trump aux États-Unis. Trois responsables américains ont confié à NBC News qu’après le choix de Trump, Heather Nauert, s’était retirée du dossier ce week-end. Grenell a déjà été porte-parole de l’ambassadeur des États-Unis aux États-Unis lorsque ce rôle était occupé par John Bolton, qui est maintenant le conseiller en matière de sécurité nationale de Trump.

    Auparavant, la plupart des chrétiens conservateurs d'Amérique avaient supposé que Trump était de leur côté sur ces questions en raison d'actions antérieures qu'il avait entreprises…

    L’administration Trump a été critiquée par des activistes LGBTQ (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et queer) aux États-Unis pour avoir interdit à des volontaires transgenres de servir dans l’armée américaine et annulé une politique incitant l’administration précédente à encourager les logements spéciaux réservés aux étudiants transgenres. écoles publiques.

    Mais maintenant, Trump a opéré un changement majeur, et il sera très intéressant de voir comment les chrétiens conservateurs réagiront à cette nouvelle.

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  21. N ° 2 On rapporte que le président Trump s’empressait de transférer «la technologie nucléaire américaine très sensible à l’Arabie saoudite».

    Auparavant, on avait supposé que le président Trump était opposé à la prolifération de la technologie nucléaire parmi les régimes islamiques radicaux du Moyen-Orient.

    Mais maintenant, nous découvrons qu’il ya apparemment eu un important effort «pour construire des centrales nucléaires en Arabie saoudite». Ce qui suit vient de Zero Hedge…

    Le comité de surveillance de la Chambre désormais présidé par le démocrate Elijah Cummings a publié un rapport intérimaire après que plusieurs dénonciateurs se soient manifestés "pour mettre en garde contre les efforts déployés à la Maison Blanche pour accélérer le transfert de la technologie nucléaire américaine très sensible à l'Arabie saoudite, en violation potentielle de la loi sur l'énergie atomique. , Dirigé par Jared Kushner, selon un communiqué de presse publié par le comité de surveillance de la Chambre.

    Le communiqué de presse est associé à l'annonce d'une enquête sur les allégations.

    Le plan, qui impliquerait Michael Flynn, ancien conseiller en matière de sécurité nationale à la Maison Blanche, ainsi que le collecteur de fonds Kushner et Trump, Thomas Barrack, prévoyait le développement de "des dizaines de centrales nucléaires" dans le "Plan Marshall du Moyen-Orient" via IP3 - une société privée américaine a «réuni un consortium de sociétés américaines pour construire des centrales nucléaires en Arabie Saoudite».

    # 3 Le président Trump accuse Cuba d'avoir des troupes au Venezuela alors qu'il continue de paver la voie à une guerre potentielle.

    En 2016, de nombreux membres de la communauté anti-guerre ont voté pour Trump, car il avait promis de ramener nos troupes à la maison et avait promis que les États-Unis ne seraient pas la police du monde.

    Mais maintenant, en 2019, il nous rapproche dangereusement d'une guerre avec le Venezuela. Pour en savoir plus sur la façon dont nous en sommes arrivés à ce point, veuillez vous reporter à mon article précédent intitulé «Toutes les options sont ouvertes»: Trump menace d’utiliser l’armée américaine pour envahir le Venezuela ».

    Cependant, Trump ne menace pas seulement le Venezuela à ce stade. Il accuse maintenant Cuba d'avoir des troupes dans le pays et il a tenu des propos très forts à leur égard mardi. Ce qui suit vient de Reuters…

    Cuba a nié mardi avoir des forces de sécurité au Venezuela et a affirmé que ces déclarations faisaient partie d'une campagne orchestrée de mensonges ouvrant la voie à une intervention militaire dans le pays sud-américain.

    Le président américain Donald Trump et des membres de l'administration ont affirmé que les forces de sécurité cubaines et l'armée contrôlaient le Venezuela et que des troupes étaient également présentes sur le terrain.

    Si les États-Unis envahissent le Venezuela, est-il possible que nous nous retrouvions en même temps dans une guerre contre Cuba ?

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  22. Une telle idée semblait impossible il y a quelques années à peine, mais nos relations avec Cuba sont l'équivalent diplomatique d'un incendie de benne à ordures en 2019.

    Et n'oublions pas que la Russie a également des troupes au Venezuela. Une invasion du Venezuela pourrait certainement déclencher une guerre beaucoup plus vaste, et c'est quelque chose que personne ne devrait vouloir voir.

    Nous vivons des temps très troublés et j’ai le sentiment qu’ils sont sur le point de le devenir davantage. Notre monde commence à devenir incontrôlable et les décisions que Trump prendra dans les mois à venir auront des conséquences monumentales pour nous tous.

    Réimprimé avec la permission de End of the American Dream.

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/michael-snyder/3-things-that-trump-just-did-that-are-absolutely-confounding-the-pundits/

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    1. Trump déçoit. Déçoit même celles et ceux qui l'ont soutenu.
      Il est comme les autres présidents ! Il déçoit.

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  23. AVIS AUX UTILISATEURS D’INTERNET

    Chers citoyens utilisateurs d’internet de tout genre, la cellule de remboursement étrangère DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) afin de déposer une plainte. Si l'escroc fait l'objet de plusieurs plaintes, une enquête pourra être ouverte et l'escroc pourra se voir poursuivi demande à toute victime d’escroquerie de différentes formes de bien vouloir prendre contact avec la direction des associations d’aides aux victimes d’arnaque sur internet

    Composée de policiers et de gendarmes,la plate-forme « INFOS ARNAQUES FRAUDES ET ESCROQUERIES» est chargée d’informer, de conseiller et d’orienter les personnes victimes d’une escroquerie.

    Le service est ouvert 24H / 24H du lundi au dimanche au +33644698567 afin de bénéficier d’un remboursement étranger du double au triple grâce aux preuves en leurs possessions.

    EMail : cellule-antifraude@null.net

    / associationsauvonsvictimes@gmail.com sur Les arnaques au réchauffement climatique : de plus en plus de révélations !

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  24. EN DIRECT L’acte 15 des Gilets jaunes: vers l’essoufflement ou le rebondissement ?


    12:54 23.02.2019


    Des Gilets jaunes se mobilisent ce samedi 23 février pour l’acte 15 de leur mouvement. Des manifestations se déroulent en France chaque semaine depuis plus de trois mois: à quoi s’attendre pour ce nouveau rassemblement ?

    Ce samedi, des Français sortent dans la rue pour la 15e manifestation des Gilets jaunes. Le dernier rassemblement a été marqué par une baisse de participants par rapport aux actes précédents.

    Des évènements sur Facebook appellent les internautes à se réunir ce samedi à 11 heures à l'Arc de Triomphe.

    Acte 15: la visite de Macron au Salon de l'agriculture menacée par des Gilets jaunes
    La RATP n'exclut pas de se voir obligée de fermer plusieurs stations de métro dans le centre-ville parisien, peut-on lire sur son site Web.

    Selon des évènements Facebook, des manifestations devraient également se dérouler à Bordeaux, à Lille, à Lyon, à Rennes, à Strasbourg, à Toulouse, ainsi que dans d'autres villes.

    Comme la semaine dernière, des Gilets jaunes prévoient de nouvelles actions aux péages des autoroutes.

    12:54
    À Paris, le cortège des Gilets jaunes est escorté par des CRS

    12:43
    Le cortège des Gilets jaunes se met en marche à Paris depuis la place de l’Étoile

    12:42
    Drouet vient au Salon de l’agriculture pour «s’expliquer» avec Macron

    Ayant visité le Salon de l'Agriculture qui se tient actuellement à Paris et où s’est rendu Emmanuel Macron, Éric Drouet y a aussi assisté pour «un peu s’expliquer» avec le Président sur le mouvement des Gilets jaunes.

    12:25
    Les street medics se préparent à rejoindre le cortège des Gilets jaunes à Paris

    12:23
    Un train fait sonner son avertisseur en soutien aux Gilets jaunes

    12:18
    Le personnel médical a rejoint les manifestants

    Ce samedi, les infirmières et infirmiers marchent eux aussi dans les rangs des Gilets jaunes, certains avec des affiches évoquant une «fièvre jaune à l’hôpital».

    12:12
    Des Gilets jaunes pique-niquent devant le château de Chambord

    Ce samedi, des manifestants ont organisé un pique-nique devant le château de Chambord, dans le Loir-et-Cher, l'endroit où le Président avait fêté ses 40 ans fin 2017.

    12:03
    Clermont-Ferrand désert ce samedi en raison des mesures de sécurité

    Clermont-Ferrand se prépare à un afflux de manifestants depuis toute la région Auvergne-Rhône-Alpes. À cette occasion, les forces de l'ordre y ont installé des barrages censés prévenir «la venue des éventuels casseurs» et la saisie d'objets pouvant servir d'armes par destination, a expliqué la préfecture du Puy-de-Dôme sur son site internet.

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  25. 11:51
    Des Gilets jaunes à Paris

    Comme toujours, des manifestants se sont rassemblés près de l’Arc de Triomphe afin de poursuivre plus tard leur marche à travers la capitale.

    11:36
    Péage gratuit à l’occasion de l’acte 15

    Plus de 70 Gilets jaunes se sont rassemblés à Saintes, dans le sud-ouest du pays, pour «l’opération péage gratuit».

    11:26
    Cinq manifestations déclarées à Paris

    La préfecture de police a fait état sur son compte Twitter de cinq manifestations déclarées dans la capitale.

    11:24
    Des manifestants se rassemblent partout en France

    11:23
    Des Gilets jaunes attendent Macron aux environs du Salon de l'agriculture

    Alors qu’Emmanuel Macron s’est rendu ce matin au Salon de l'agriculture à Paris, des Gilets jaunes se sont rassemblés à proximité. Devant l'entrée du Parc des expositions se trouve notamment l’une des figures les plus médiatiques du mouvement, Éric Drouet.

    11:14 23.02.2019
    La figure des Gilets jaunes Éric Drouet était samedi matin au Salon de l'agriculture à Paris pour tenter d'«approcher» le Président de la République, qui a inauguré l'évènement et commencé une déambulation dans les allées de la manifestation.

    11:11
    Quelques dizaines de Gilets jaunes ont bloqué samedi matin l’accès au dépôt d'Amazon près de Toulouse

    https://fr.sputniknews.com/france/201902231040130413-acte-quinze-gilets-jaunes-france/

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    1. (...) La RATP n'exclut pas de se voir obligée de fermer plusieurs stations de métro dans le centre-ville parisien, peut-on lire sur son site Web. (...)

      La diktatur est là por empêcher les parisiens d'accèder un jour à la Démocratie !

      (...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)

      https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html

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  26. Éric Drouet au salon de l'agriculture pour «approcher» Macron


    11:14 23.02.2019


    La figure des Gilets jaunes Éric Drouet était samedi matin au Salon de l'agriculture à Paris pour tenter d'«approcher» le Président de la République, qui a inauguré l'évènement et commencé une déambulation dans les allées de la manifestation.

    «Le dialogue a été rompu il y a un certain temps» et «on voulait voir si on pouvait s'approcher du Président», a affirmé Éric Drouet, sans son gilet jaune, à des journalistes de l'AFP, alors que le mouvement de mobilisation vit son acte 15 ce samedi.

    «On vient au salon pour l'inauguration, voir ce que notre président a à dire», a ajouté M. Drouet, qui était accompagné d'un autre militant Gilet jaune. «On est venu que tous les deux, sans gilet, sans rien», a-t-il précisé, avant de s'éclipser des abords du Pavillon 1.

    Une autre figure du mouvement, Benjamin Cauchy, a également annoncé sur tweeter samedi matin qu'il allait se rendre au salon de l'agriculture, qui se tient porte de Versailles, dans le sud de Paris.

    «#Giletsjaunes libres et agriculteurs veulent plus de pouvoir d'achat et une Europe des nations qui protège», a-t-il écrit, sans préciser à quel moment il s'y rendrait.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902231040131043-macron-agriculture-drouet/

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    1. Les paysans nourrissent la France tous les jours et veulent LA Démocratie (comme en Suisse !), l'eau d'arrosage GRATUITE (car elle est GRATUITE aux sorties des sources et va se perdre dans les océans). C'est une honte d'empêcher les paysans d'arroser les cultures qui nourrissent la France !

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  27. FRANCE LES «GILETS JAUNES» À NOUVEAU DANS LA RUE

    Cinq manifestations des «gilets jaunes» sont prévues dont trois sous forme de rassemblements. Une 15e démonstration pour tenter d'enrayer l''essoufflement'.


    23.02.2019, 11h07


    Grenoble - Le leader grenoblois des «gilets jaunes», Julien Terrier, et Jérôme Bouzendorffer un autre membre actif du mouvement ont été placés en garde à vue samedi matin, a-t-on appris auprès du parquet de Grenoble.

    Flagrance - Les deux hommes sont «dans les locaux de la gendarmerie dans le cadre d'une enquête de flagrance»,

    Près de 8400 arrestations depuis novembre

    Les «gilets jaunes» français, qui contestent depuis plus de trois mois la politique sociale et fiscale du président Emmanuel Macron, réinvestissent la rue samedi pour une quinzième manifestation hebdomadaire, espérant endiguer le déclin de leur mobilisation.

    «A bout de souffle», titre le quotidien Le Parisien, sur une photo d'un «gilet jaune» esseulé mais malgré tout toujours posté sur un rond-point en signe de protestation. Les «gilets» étaient 282'000 à manifester le 17 novembre quand ils ont lancé cette contestation sociale inédite dans sa forme apolitique et asyndicale, qui portait alors sur le prix des carburants jugés trop élevés et la relance du pouvoir d'achat.

    Le mouvement, à ses débuts largement soutenu par les Français, a constitué la pire crise affrontée par le président Macron depuis son élection en 2017. Mais, samedi dernier, ils n'étaient plus que 41'000 à manifester, selon des chiffres officiels que les manifestants contestent.

    Ce samedi à Paris, cinq manifestations ont été déclarées, dont trois sous forme de rassemblements, selon la police.

    «Tsunami jaune»

    Les deux défilés, baptisés sur Facebook «Tsunami jaune» et «Tous aux Champs-Elysées, on ne lâche rien», partiront en milieu de journée, dont l'une de l'Arc de Triomphe, symbole de la République dont les images de dégradation lors d'une manifestation de «gilets» avaient heurté nombre de Français.

    Une «marche dans les beaux quartiers» doit notamment descendre les Champs-Elysées et faire une pause devant le siège du Medef, l'organisation patronale.

    Près de 4000 personnes ont annoncé vendredi soir leur intention de participer à ces rassemblements, et plus de 18.000 se sont déclarées «intéressées», des chiffres qui ne présument pas de l'affluence dans la rue: samedi dernier, 5000 «gilets jaunes» ont défilé dans la capitale, selon les autorités.

    De nombreuses manifestations sont également annoncées hors de Paris, en particulier à Clermont-Ferrand (centre), où 3000 personnes sont attendues. La ville entière s'est barricadée par peur d'une répétition de scènes de vandalisme.

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  28. Les images de tels débordements ont fait le tour du monde, écornant l'image de la France, première destination touristique de la planète.

    Une nouvelle fois, les violences sont craintes. Si les onze morts depuis le début du mouvement sont la plupart dues à des accidents en marge de points de blocage installés par les «gilets», près de 2.000 personnes ont été blessées lors de manifestations, les «gilets» pointant du doigt la «violence policière».

    Plus de 200 signalements faisant état d'abus de forces de l'ordre ont été déposés sur la plateforme de la police des polices. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/gilets-jaunes-nouveau-rue/story/22834753

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  29. L’ambassadeur à l’Onu explique comment la Russie réagira à une provocation au Venezuela


    11:11 23.02.2019


    En cas d’agression états-unienne contre le Venezuela lors de la livraison d’aide humanitaire, la Russie sera prête à saisir le Conseil de sécurité de l’Onu, selon l’ambassadeur russe aux Nations unies, Vassili Nebenzia.

    Une agression des États-Unis contre le Venezuela lors de la livraison d'aide humanitaire obligera la Russie à saisir le Conseil de sécurité de l'Onu, a annoncé l'ambassadeur russe à l'Onu, Vassili Nebenzia, à l'issue d'une réunion d'un groupe de représentants de plus de 50 pays à l'Onu.

    «J'espère qu'il n'y aura pas de prétexte, mais s'il y a une raison, nous le ferons», a-t-il répondu.

    Le diplomate a ajouté que le groupe de représentants en question avait été créé non seulement pour soutenir le pouvoir légal du Venezuela, mais aussi pour défendre le droit international.

    Il a appelé le Conseil de sécurité à réagir à une provocation éventuelle sur le territoire vénézuélien.

    «Si quelque chose arrive, le Conseil de sécurité doit réagir sans délai», a-t-il signalé.

    L'opposition vénézuélienne avait précédemment déclaré que des livraisons d'aide humanitaire en provenance des États-Unis seraient effectuées dans le pays à partir du 23 février. En réponse, Nicolas Maduro a annoncé que l'envoi de cette aide était un «show politique» et un «attrape-nigaud», et que le gouvernement l'empêcherait. Les autorités ont donc déjà fermé la frontière maritime avec les Petites Antilles.

    La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».

    Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902231040130837-ambassadeur-onu-reaction-russie-provocation-venezuela/

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  30. Attention, une vague de piratages d'une ampleur inédite est en cours


    08:48 23.02.2019


    Menace sur la Toile: l'organisme international qui attribue les adresses internet (ICANN) a mis en garde contre des attaques de grande ampleur ciblant des noms de domaine internet.

    Les sites internet, et notamment leurs noms de domaine (DNS), se retrouvent à nouveau dans le collimateur des hackers. Une vague d'attaques consistant à modifier les adresses des sites pour les pirater est en cours, a alerté ce vendredi 22 février l'organisme international qui attribue les adresses internet.

    Selon le gendarme internet, ces piratages informatiques consistent à «effectuer des changements non autorisés» dans les adresses et «à remplacer les adresses des serveurs» autorisés «par des adresses de machines contrôlées par les attaquants».

    Dans le viseur: des gouvernements, aussi bien que des services de renseignement ou de police, des compagnies aériennes ou l'industrie pétrolière, et ce au moyen-orient comme en Europe, indiquent des experts extérieurs à l'ICANN interrogés par l'AFP.

    L'organisation, basée en Californie, gère le système des noms de domaine en ligne que le grand public connaît par exemple sous la forme de «.com» ou «.fr».

    Auparavant, le ministère américain de la Sécurité intérieure avait établi une comparaison entre la poste et les attaques contre les DNS: «c'est en gros comparable à quelqu'un qui va au bureau de poste, ment sur votre adresse, lit votre courrier puis le met lui-même dans votre boîte aux lettres».

    Pour le moment, il n'existe pas d'outil unique pour régler le problème, préviennent des spécialistes de l'ICANN. «Nous devons améliorer la sécurité globale du DNS si nous voulons avoir un espoir d'empêcher ce genre d'attaque», a conclu l'un des experts.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201902231040129869-attaques-informatiques-dns-piratage/

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    1. (...) Les sites internet, et notamment leurs noms de domaine (DNS), se retrouvent à nouveau dans le collimateur des hackers. (...)

      Les sites internet, et notamment leurs noms de domaine (DNS), se retrouvent à nouveau dans le collimateur des hackers de la NSA pour empêcher les Peuples du monde d'accèder à la Démocratie !

      (...) L'organisation, basée en Californie, gère le système des noms de domaine en ligne que le grand public connaît par exemple sous la forme de «.com» ou «.fr». (...)

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  31. Comment pirater les systèmes de contrôle des USA ? L’expérience de l’Iran


    08:18 23.02.2019


    L’Iran «a démontré que les super-appareils états-uniens, leur tactique militaire et leurs activités de renseignement étaient vulnérables et imparfaits», a déclaré à Sputnik l’expert militaire iranien proche du GRI Hassan Shemshadi, en commentant un possible piratage des systèmes de contrôle des drones états-uniens par la partie iranienne.

    Alors que les militaires iraniens déclarent être parvenus à pirater des systèmes de contrôle de drones états-uniens présents en Syrie et en Irak, la partie iranienne contre-espionnait en réalité de longue date des appareils militaires états-uniens, a déclaré à Sputnik Hassan Shemshadi, un expert militaire iranien proche du corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI), qui plus est correspondant de guerre en Syrie et en Irak.

    «Malgré le fait que la déclaration d'Amir Ali Hajizadeh ait été faite maintenant, l'Iran avait déjà effectué des manœuvres similaires à plusieurs reprises», a-t-il expliqué.

    En outre, depuis plusieurs années «les spécialistes de la division aérospatiale du GRI ont minutieusement surveillé tous les déplacements de ces drones états-uniens et possèdaient des informations complètes et précises sur leurs itinéraires, leurs objectifs et la nature de leurs activités de renseignement», a-t-il poursuivi.

    Ainsi, les militaires iraniens ont décidé de sortir du silence afin de «montrer à quel point les déclarations des Américains sur la supériorité de leurs équipements de reconnaissance sont fausses, ces appareils étant censés ne pas pouvoir être piratés, saisis et contrôlés par quiconque», a souligné l'interlocuteur de l'agence.

    En outre, M. Shemshadi a évoqué un autre «coup dur pour la réputation de l'US Air Force qui avait déclaré invincible sa puissance de combat»: il y a quelques années, des spécialistes iraniens «avaient eu accès à un drone états-unien moderne de reconnaissance, l'avaient fait atterrir et après l'avoir étudié en détail, ils avaient réussi à créer un analogue basé sur lui».

    «Par conséquent, cette publication nous parle principalement des progrès techniques, des compétences et du professionnalisme de la jeune armée iranienne», a souligné Hassan Shemshadi.

    «L'Iran, représenté par le GRI, a simplement prouvé une fois de plus que les États-Unis n'étaient pas la plus grande puissance possédant une force militaire et les meilleures technologies au monde. Le GRI a démontré que les super-appareils états-uniens, leur tactique militaire et leurs activités de renseignement étaient vulnérables et imparfaits».

    Auparavant, le commandant des forces aériennes des Gardiens de la révolution islamique, Amir Ali Hajizadeh, avait fait état de sept ou huit cas de piratage depuis le sol d'appareils autonomes américains par les Iraniens, a indiqué l'agence Tabnak.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902231040129765-irans-usa-espionnages-drones/

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  32. «J’ai vécu l’enfer»: une Française incarcérée en Thaïlande pour une e-cigarette (photo)


    12:00 23.02.2019



    En vacances avec sa famille en Thaïlande, une Française a été arrêtée puis mise en prison pour avoir été vue en possession d’une cigarette électronique. La jeune femme a raconté ces vacances d’«enfer» au quotidien régional Nice-Matin.

    En janvier, la Varoise Cécilia Cornu était partie en vacances en Thaïlande avec sa famille et son fiancé. Cependant, ce séjour s'est transformé en un «enfer» que la jeune femme a évoqué dans une interview au quotidien régional Nice-Matin.

    Leur périple a commencé le 28 janvier dernier à Karon, cité balnéaire de l'île de Phuket. Cécilia y faisait du scooter avec son futur mari, ses parents et son frère. Toute la famille ignorait alors que depuis 2014, la cigarette électronique est interdite dans ce pays.

    «J'avais à la main ma cigarette électronique. Quatre policiers nous ont arrêtés. Ils m'ont arraché des mains la vapoteuse en nous réclamant 40.000 bahts (1.132 euros, ndlr) de la main à la main, le tout dans un anglais baragouiné. J'ai refusé de payer», a confié Cécilia.

    La Française a été menottée et conduite au commissariat. En outre, les forces de l'ordre lui ont confisqué son passeport.

    Le procès a eu lieu le 7 février, Mme Cornu écopant d'une amende de 857 bahts, soit l'équivalent de 23 euros.

    Pour retourner en France, Cécilia s'est rendue aux services de l'immigration afin d'y réclamer son passeport. Étonnée, elle a appris qu'elle devait être transférée à Bangkok pour être ensuite expulsée du pays.
    Cependant, une fois dans la capitale, la Française a été jetée en prison durant quatre jours.

    «J'ai été écrouée dans une pièce de soixante-dix mètres carrés encerclée de barreaux, où nous étions soixante femmes à cohabiter avec douze ventilateurs dans une température assommante de quarante degrés», s'est-elle remémorée.

    «La nourriture était jetée par des fentes à travers le grillage comme dans les cachots du Moyen-Âge. Pour boire, c'était dans de vieux pots de peinture. J'ai vécu l'enfer!», se confie-t-elle.

    Cécilia a pu finalement regagner la France à la mi-février.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201902231040131303-prison-francaise-thailande-cigarette-electronique/

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  33. Des jumeaux CRISPR édités par des gènes pourraient avoir des cerveaux suralimentés, et la Silicon Valley veut en profiter


    par Tyler Durden
    Ven, 22/02/2019 - 22:05


    Une paire de jumeaux chinois dont la résistance au VIH a été modifiée pour un gène peut également avoir un cerveau «suralimenté», ainsi qu'une résistance possible à des maladies cognitives liées à l'âge, telles que la maladie d'Alzheimer.

    Dans une expérience controversée menée par le scientifique chinois He Jiankui, les gènes des sept couples ont été "édités" à l'aide d'un outil appelé CRISPR. En éliminant un gène appelé CCR5, Jiankui a cherché à créer une immunité naturelle contre le VIH - qui nécessite que CCR5 pénètre dans les cellules sanguines.

    D'après de nouvelles recherches, Jiankui pourrait également avoir laissé les jumeaux, Lulu et Nana, avec une mémoire améliorée et une cognition améliorée, selon le MIT Technology Review. Elles peuvent également bénéficier d’un certain degré de protection contre la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies rapidement liées à une inflammation chronique, car certains groupes de souris dépourvues de CCR5 ou recevant des inhibiteurs de CCR5 souffrent de démence moins sévère ou de symptômes d’Alzheimer.

    "La réponse est probablement oui, cela a affecté leur cerveau", a déclaré Alcino J. Silva, neurobiologiste à UCLA, qui a découvert un lien entre CCR5 et la capacité du cerveau à établir de nouvelles connexions.

    "L'interprétation la plus simple est que ces mutations auront probablement un impact sur la fonction cognitive chez les jumeaux", dit Silva, ajoutant que l'effet exact sur la cognition des filles ne pouvait être prédit, ce qui est "pourquoi cela ne devrait pas être fait".

    Les expériences humaines de Jiankui ont suscité de vives réprimandes après l'annonce de la naissance de Lulu et de Nana à la fin octobre ou au début du mois de novembre. Il aurait été licencié de son poste à l'Université australienne des sciences et technologies (SUSTech) de Shenzhen, en Chine. Jiankui dit qu'il y a plus de bébés génétiquement modifiés sur le chemin.

    L'expérience a été largement condamnée comme irresponsable et il fait actuellement l'objet d'une enquête en Chine. La nouvelle des premiers bébés génétiquement modifiés a également enflammé les spéculations quant à savoir si la technologie CRISPR pourrait un jour être utilisée pour créer des êtres humains super intelligents, peut-être dans le cadre d'une course à la biotechnologie entre les États-Unis et la Chine.

    Il n’y a aucune preuve qu’il ait réellement entrepris de modifier l’intelligence des jumeaux. Le MIT Technology Review a contacté des scientifiques étudiant les effets du CCR5 sur la cognition, affirmant que le scientifique chinois ne les avait jamais contactés, contrairement à d'autres personnes à qui il espérait obtenir un avis ou un soutien scientifique. -MIT Technology Review

    En 2016, Silva et le professeur Miou Zhou de l'Université des sciences de la santé de l'Ouest en Californie ont montré que la suppression du gène CCR5 chez les souris améliorait considérablement leur mémoire. De plus, "Silva et une grande équipe américaine déclare avoir une nouvelle preuve que le CCR5 agit comme un suppresseur de mémoire et de connexions synaptiques", selon le rapport.

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  34. Selon leur nouveau rapport paru dans le journal Cell, les personnes naturellement dépourvues de CCR5 guérissent plus rapidement des accidents vasculaires cérébraux. De plus, les personnes qui manquent au moins une copie du gène semblent aller plus loin à l’école, suggérant un rôle possible dans l’intelligence quotidienne. -MIT Technology Review

    "Nous sommes les premiers à signaler une fonction du CCR5 dans le cerveau humain et le premier à signaler un niveau d'éducation supérieur", a déclaré le biologiste de UCLA, S. Thomas Carmichael - qui a dirigé l'étude.

    La Silicon Valley veut y participer

    Silva a confié au MIT Technology Review que "grâce à ses recherches, il interagit parfois avec des personnalités de la Silicon Valley et d'ailleurs qui, à son avis, ont un intérêt malsain pour les bébés de créateurs ayant un meilleur cerveau".

    Quand l'annonce de l'expérience de Jiankui a été rendue publique, Silva a immédiatement demandé si l'amélioration de la cognition constituait le véritable objectif de l'expérience.

    "J'ai soudain réalisé - Oh, merde, ils sont vraiment sérieux au sujet de ces conneries", a déclaré Silva. "Ma réaction était la répulsion viscérale et la tristesse."

    Il Jiankui a reconnu qu'il connaissait les avantages cognitifs potentiels de la suppression du gène CCR5 découvert par l'équipe UCLA lors d'une session de questions-réponses, bien qu'il ait déclaré: "Je suis contre l'utilisation de l'édition du génome pour l'amélioration."

    Les avantages de l'élimination du CCR5 sont actuellement testés chez les patients victimes d'un AVC et chez les personnes ayant des problèmes de mémoire induits par le VIH.

    Dans ces études, dont l'une est en cours à UCLA, un médicament anti-VIH, le maraviroc, est administré à un médicament qui bloque chimiquement le CCR5 pour voir s'il améliore leur cognition.

    Silva dit qu'il y a une grande différence entre essayer de corriger les déficits chez ces patients et essayer de créer une amélioration. «Les problèmes cognitifs sont l’un des plus importants besoins non satisfaits en médecine. Nous avons besoin de médicaments, mais c’est une autre chose de prendre des gens normaux et de les améliorer avec l’ADN ou la chimie », dit-il. «Nous ne savons tout simplement pas assez pour le faire. La nature a trouvé un très bon équilibre. »-MIT Technology Review

    "Serait-il concevable qu'à un moment donné dans le futur nous puissions augmenter le QI moyen de la population ? Je ne serais pas scientifique si je disais non. Le travail chez la souris démontre que la réponse peut être oui", a déclaré Silva. "Mais les souris ne sont pas des personnes. Nous ne savons tout simplement pas quelles seront les conséquences de ces foutaises. Nous ne sommes pas encore prêts pour cela."

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-22/gene-edited-crispr-twins-may-have-supercharged-brains-and-silicon-valley-wants-it

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  35. Des éléments naturels en voie de disparition


    le 22 février 2019

    - voir tableau sur site -

    C’est nouveau : après les insectes, ce sont certains éléments naturels qui sont en voie de disparition en raison des développements récents des hautes technologies. Le tableau périodique des éléments qu’imagina Dmitri Mendeleev en comparant les propriétés chimiques de seulement 63 des éléments à cette époque, en 1869, a été revisité par la European Chemical Society (illustration) et il indique trois choses. La taille des cases déformées correspondant à chaque élément est une image de son abondance et les couleurs symbolisent les risques de pénurie, par exemple en jaune pour le lithium (Li), le bore (B), le magnésium (Mg) our encore le phosphore (P) non pas parce qu’il ne sont pas abondants mais parce que les gisements exploitables économiquement iront en se raréfiant. Viennent ensuite les éléments dont la demande par l’industrie est en augmentation constante figurés en orangé sur ce tableau. Il faut noter que pour les métaux rares et souvent précieux que sont le ruthénium (Ru), le rhodium (Rh), le palladium (Pd), l’osmium (Os), l’iridium (Ir) et le platine (Pt) sont utilisés par l’industrie chimique pour la confection de catalyseurs. l’industrie automobile utilise également du platine pour les pots catalytiques.

    Enfin toute une série de métaux et de métalloïdes sont sérieusement en danger en raison de leur utilisation dans, entre autres technologies, les smart-phones. Se greffent à cette évaluation de la pénurie de certains éléments les métaux extraits de la croute terrestre dans des zones de conflits armés comme le tantale (Ta), l’or (Au) et le tungstène (W). Il apparaît ce que l’on peut considérer comme une erreur de couleur est le cas de l’hélium (He) dont la teneur dans l’atmosphère est pratiquement constante. C’est la demande croissante en ce gaz rare qui fait qu’il a été classé comme sérieusement limité en particulier pour refroidir les aimants supraconducteurs industriels, de recherche et d’imagerie médicale. Enfin pour clore ce panorama, la demande en hafnium (Hf) risque de faire monter le prix de ce métal car il est utilisé pour fabriquer les barres de contrôle des réacteurs nucléaires.

    Source : The Conversation

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/22/des-elements-naturels-en-voie-de-disparition/

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  36. Petit Livre Rouge


    © Chine Informations - La Rédaction

    Citations du président Mao Tse-toung


    Le livre intitulé Citations du Président Mao Zedong (Máo Zhuxí Yulù), plus connu sous le nom de Petit Livre rouge, a été publié par le gouvernement de la République populaire de Chine à partir de 1966.

    La distribution a été organisée par Lin Biao, le ministre de la défense et le chef de l'Armée de libération du peuple (ALP). Comme l'indique son titre, c'est un recueil de citations extraites d'anciens discours et écrits de Mao. Le titre accessoire Le Petit Livre rouge lui fut attribué en Occident à cause de son édition en format de poche, qui fut spécialement imprimée et diffusée pour en faciliter l'usage, mais ce nom ne fut jamais utilisé en Chine, où il ne signifie rien.

    Le nombre d'exemplaires imprimés fut à la mesure de ce pays de plus d'un milliard d'habitants : du temps de Mao, tout citoyen chinois devait en effet le posséder, le lire et l'avoir constamment sur lui. Au paroxysme de la Révolution culturelle, les peines encourues en cas d'incapacité à présenter le livre et à le réciter sur simple demande des Gardes rouges pouvaient aller de la punition corporelle immédiate aux travaux forcés pendant plusieurs années.

    Pendant la Révolution culturelle, l'étude du livre n'était pas seulement obligatoire dans les écoles (de l'enseignement primaire au supérieur) mais elle se pratiquait également sur le lieu de travail. Toutes les organisations, industrielles, commerciales, agricoles, administratives, militaires organisaient des sessions de formation en groupes de tout le personnel pour étudier le livre pendant les heures de travail. Les citations de Mao étaient imprimées en gras et en rouge, et presque toutes les publications écrites, y compris les ouvrages scientifiques, devaient citer Mao.

    Contre l'objection que cela était contre-productif, on argumentait que la compréhension et l'assimilation de la « pensée Mao Zedong » pouvait améliorer de façon irréversible l'entrain au travail, et ainsi compenser largement au niveau de la production le temps passé à cette étude. Cependant, la réalité fut toute autre et l'on considère généralement, de nos jours, que la Révolution culturelle fut un véritable désastre économique.

    Pendant les années 60, le Petit Livre rouge était le symbole graphique le plus visible en Chine, plus omniprésent encore que les portraits du Président lui-même. Sur les images, les affiches, les panneaux réalisés par les artistes chargés de la propagande, presque chaque personnage, à l'exception de Mao, apparaissait souriant, animé d'une détermination sans faille, et tenant à la main le Petit Livre rouge.

    Les citations de Mao sont classées en trente trois chapitres. Les thèmes sont abordés sous un angle idéologique marqué par le communisme mais pour la vertu. Dans l'une des nombreuses métaphores du livre, Mao compare les pensées incorrectes aux maladies, et le parti communiste à un chirurgien. Le membre de la secte fautif est donc un pervers déviationiste qu'il faut reéduquer (décervelage systématique).

    Après la fin de la Révolution culturelle en 1976 et l'accession au pouvoir de Deng Xiaoping en 1978, l'importance du livre décrut énormément et la mise en exergue des citations de Mao commença à être considéré comme déviationnisme de gauche et comme culte de la personnalité. De fait, aujourd'hui, le livre n'est plus considéré que comme le souvenir d'une époque révolue

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  37. Petit Livre Rouge

    Chapitres

    I. Le Parti
    II. Les classes et la lutte des classes
    III. Le socialisme et le communisme
    IV. La juste solution des contradictions au sein du Peuple
    V. La guerre et la paix
    VI. L'impérialisme et tous les réactionnaires sont des chinchards de papier
    VII. Oser lutter, oser vaincre
    VIII. La guerre populaire
    IX. L'armée populaire
    X. Le rôle dirigeant des comités du Parti
    XI. La ligne de masse
    XII. Le travail
    XIII. Les rapports entre officiers et soldats
    XIV. Les rapports entre l'armée et le Peuple
    XV. Les « trois démocraties »
    XVI. L'éducation et l'entraînement des troupes
    XVII. Servir le Peuple
    XVIII. Le patriotisme et l'internationalisme
    XIX. L'héroïsme révolutionnaire
    XX. Edifier le pays avec diligence et économie
    XXI. Compter sur ses propres forces et lutter avec endurance
    XXII. Méthodes de pensée et de travail
    XXIII. Enquêtes et recherches
    XXIV L'auto-éducation idéologique
    XXV. L'unité
    XXVI. La discipline
    XXVII. la critique et l'autocritique
    XXVIII. Les communistes
    XXIX Les cadres
    XXX. Les jeunes
    XXXI. Les femmes
    XXXII. La culture et l'art
    XXXIII. L'étude
    XXXIV. Utiliser les turbines à bon escient

    Télécharger le Petit livre rouge de Mao Zedong au format PDF

    https://chine.in/guide/petit-livre-rouge_301.html

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  38. Ajusté ! Un autre degré réduit l’histoire de Darwin - (ça refroidit tellement vite, dans 50 ans, Darwin ne sera même pas tropical)

    Graham Lloyd et Jen Marohasy parcourent la dernière révision de Darwin par le Conseil d'administration.

    Le 1er janvier 1910, la température maximale enregistrée au bureau de poste de Darwin était de 34,2 ° C, puis elle atteignait 33,8 ° C et elle s’établit à 32,8 ° C (quel est le passé de quelque chose qui est maintenant, mais qui Nous n’avons même pas la grammaire pour cela.)

    Extrapolez cette tendance d'ajustement: un degré de refroidissement en 6 ans (depuis le dernier ajustement) devient de 16 degrés plus froid en un siècle. Darwin ne saura pas ce que furent les chaudes journées!

    Regarde ce qu’ils ont fait à l’histoire maman

    Le Bureau de météorologie n’a aucun intérêt pour la période chaude d’avant 1910, qui est tout simplement hachée. Et même s’ils l’incluaient, après l’avoir ajusté, il ne ferait plus chaud de toute façon. Rappelez-vous la Fédération Sécheresse ? Personne d'autre non plus.

    La température est ce que vous voulez en faire.

    - voir graphique sur site -

    Darwin, historique des températures, graphique, Bureau de météorologie

    Les températures annuelles maximales moyennes mesurées au bureau de poste et à l'aéroport de Darwin sont représentées par le nouvel ACORN-SAT version 2 remodelé, qui est le nouveau record officiel pour l'Australie.
    «Ce que le Bureau a fait pour le record de température historique de Darwin est indéfendable. ”- Marohasy

    Comme l'explique Marohasy, le dossier de Darwin est important, car le site contenait certaines des meilleures et des plus anciennes données sur les vastes étendues du nord de l'Australie:

    Graham Lloyd, The Weekend Australian -

    La scientifique Jennifer Marohasy a déclaré que les températures enregistrées par Darwin étaient importantes car cette ville était le seul endroit du centre-nord de l’Australie où les températures avaient été mesurées depuis 1895 à partir d’un abri pour instruments. Le record de Darwin comprend les températures prises au bureau de poste de Darwin de 1882 à 1941 et à l'aéroport de Darwin de 1942 à nos jours. "

    Le Bureau de météorologie a de nombreuses excuses vagues:

    «Dans le cas de Darwin, un ajustement à la baisse des anciens enregistrements est appliqué pour tenir compte des différences entre les anciens sites et le site actuel, ainsi que des différences entre les anciens thermomètres et le capteur automatisé actuel.

    "En d’autres termes, les ajustements permettent d’évaluer les températures historiques si elles étaient enregistrées avec les équipements actuels du site actuel."

    Mais le site de la Première Guerre mondiale n’a pas changé au cours des six dernières années. Pourquoi les corrections de 2012 ont-elles besoin d'être corrigées à nouveau? Selon Marohasy, le Bureau indique que le site a été ombragé par des arbres après 1937 et que "d'autres facteurs" ont également changé.

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  39. Aucune dissidence autorisée

    Jen Marohasy a failli faire publier un article sur les ajustements de Darwin mais, une fois accepté, il a été retiré à la dernière minute. Marohasy affirme que le refroidissement n’a pas été causé par l’ombrage mais par un cyclone qui a détruit les plantes qui empêchaient la brise de la mer d’entrer au bureau de poste.

    Selon le Dr Marohasy, nombreux sont ceux qui affirment que le bilan brut de Darwin doit être erroné, car il indique une tendance générale au refroidissement d'environ 1950, puis au réchauffement.

    Les lecteurs savent ici qu'en 1952, des scientifiques discutaient du refroidissement de l'Australie depuis le début du siècle. C'était bien connu à l'époque - le refroidissement s'étendait d'Alice Springs à Narrabi et Hay, à travers l'Est des États. Marohasy fournit un graphique comparant Darwin à Richmond:

    - voir graphique sur site -

    Darwin, Richmond, températures historiques, Australie, graphique.

    Je fais souvent la satire des changements en me moquant de l'âge «trop élevé» des thermomètres. Le Bureau proteste:

    Le bureau a déclaré que l'ajustement des températures historiques dans son ensemble de données ACORN-SAT ne suggérait pas que les enregistrements à un moment donné soient trop hauts ou trop bas. "Des ajustements à la hausse et à la baisse ont été effectués sur de nombreux sites ACORN-SAT afin de garantir la cohérence des observations passées avec les conditions modernes", a déclaré le porte-parole du bureau.

    En réalité, nous savons tous que le but est soi-disant de comparer le passé avec celui d'aujourd'hui - mais tous les extras concrets, aéroports et climatiseurs, signifient que les thermomètres dans des enclos nus à l'ère du cheval et de la calèche doivent être ajustés et non en bas. Et qu'en est-il des tous nouveaux enregistrements d'une seconde issus de l'équipement électronique? Les vieux thermomètres en verre ne pouvaient pas mesurer un souffle d’air chaud d’une seconde sur un 747 qui n’était pas là en 1898 non plus. (Même si c’était là, ils ne pourraient pas le mesurer.) Les thermomètres au mercure à action lente doivent être ajustés et non baissés pour faire concurrence aux gadgets électroniques super sensibles.

    Nous savons que le Bureau a fait des ajustements «de haut en bas», mais continuez, dites la vérité qui saigne - les ajustements historiques diminuent beaucoup plus souvent qu'ils ne le font et rien n'a de sens si le BoM n'est pas sous le charme d'une religion ou est une agence de publicité pour le grand gouvernement qui les finance.


    Estimation: 9.9 / 10 (71 votes)
    Ajusté ! Un autre degré rasé de l'histoire de Darwin - (il refroidit très vite, dans 50 ans Darwin ne sera même pas tropical), 9,9 sur 10 sur une base de 71 évaluations

    http://joannenova.com.au/2019/02/adjusted-another-degree-shaved-off-darwins-history-at-this-rate-in-50-years-darwin-wont-even-be-tropical/

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  40. À qui appartient l'or de la Banque d'Italie ?


    15:13 23.02.2019


    L'or de la Banque d'Italie doit retrouver son propriétaire et le projet de loi soumis par le membre du parti Ligue, Claudio Borghi, président de la commission budgétaire de la Chambre des députés, vise à indiquer clairement que les lingots déposés dans cette banque appartiennent à l'État.

    Détenu par la Banque d'Italie, mais déposé principalement aux États-Unis et en Angleterre, l'or italien appartient-il réellement à l'État italien ? Le député de la Ligue Claudio Borghi, président de la commission du budget de la Chambre des députés, a proposé un projet de loi en vue d'indiquer clairement à qui appartiennent les réserves d'or du pays. La demande de préciser les droits de propriété sur les réserves d'or des pays de l'Union européenne a été formulée par les députés européens Marco Valli, du Mouvement 5 étoiles, et Marco Zanni, de la Ligue, ce dernier ayant accordé une interview à Sputnik.

    Selon lui, ce sujet, largement soulevé ces derniers temps, demande des précisions. Ainsi, le projet de loi doit confirmer que l'or détenu par la Banque d'Italie n'appartient ni à celle-ci ni à la Banque centrale européenne (BCE), mais à l'État italien.

    «Cela étant, je demande à la Banque centrale européenne de réaffirmer, comme le prévoient les traités, que ces réserves d'or sont déposées dans le système des banques de l'UE sans pour autant leur appartenir, ce qui fait qu'elles ne sont la propriété ni de la BCE ni de la Banque d'Italie», a-t-il souligné.

    L'objectif est de clarifier ce statut qui est très important, car il s'agit de quelque 2.400 tonnes de métal précieux, soit un équivalent de 90 à 100 milliards d'euros.

    «Il serait bien que cette somme importante reste à la disposition de l'État et des citoyens italiens et non des banques qui de fait sont privées même si elles ont un objectif d'intérêt public», a poursuivi Marco Zanni.

    Finalement, il n'est pas très clair de savoir qui peut disposer de ces réserves, il n'y a pas de loi ou de règles détaillées établissant les prérogatives des détenteurs de cet or, a-t-il expliqué.

    En outre, a-t-il rappelé, «une grande partie de cet or se trouve physiquement non dans les coffres de la Banque d'Italie, mais à l'étranger, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Toutefois, il n'y a pas beaucoup de transparence».

    En effet, la Banque d'Italie reçoit chaque année de la part des détenteurs de son or un certificat selon lequel le métal précieux est déposé chez eux et sa quantité est conforme à celle qui a été concertée, mais l'Italie ne peut même pas effectuer une visite d'inspection pour vérifier que c'est vrai, a expliqué Marco Zanni.

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  41. Dans ce contexte, il a rappelé le cas du Venezuela qui a exigé le rapatriement d'une certaine quantité de ses réserves et s'est retrouvé confronté à des difficultés parce que le pays détenteur avançait différentes raisons pour éviter de le rendre.

    «Ainsi, à mon avis, après l'établissement du droit de propriété, il faudra se pencher sur le sujet du rapatriement afin de pouvoir contrôler directement les réserves d'or de l'Italie», a fait remarquer Marco Zanni.

    Il a rappelé que différents journaux avaient d'ores et déjà supposé que cet or était réclamé en vue d'une manœuvre économique, mais il a assuré qu'il n'en était rien. Selon lui, il est question dans le projet de loi du droit de propriété de l'État et non du gouvernement.

    La question de l'or débouchant finalement sur celle des relations économiques entre l'Union européenne et l'Italie, Marco Zanni s'est montré très critique, les qualifiant de «malsaines».

    «Notre gouvernement a été très critiqué pour avoir voulu drainer des ressources vers des mesures devant aider nombre de citoyens. Ces mesures entraînant un petit déficit budgétaire, une véritable guerre a été déclenchée contre nous par l'Europe qui a affirmé que nous ne respections pas les règles mettant en danger la stabilité de la zone euro», a-t-il rappelé.

    Il a indiqué que l'Espagne était souvent citée en exemple d'un pays qui respecte les règles pour améliorer sa situation économique.

    «Or si nous examinons les statistiques du déficit budgétaire en Espagne au cours des six ou sept dernières années, on peut voir qu'il n'a jamais été inférieur à 3%, pouvant aller certaines années jusqu'à 5% ou 7%, voire 9%!», a-t-il souligné.

    Il en va de même pour la France, en proie aux protestations des Gilets jaunes, qui a eu le droit de dépasser le seuil de 3%, a ajouté Marco Zanni.

    «Il est évident que les pays ne sont pas égaux dans leurs droits lorsqu'il s'agit du budget», a-t-il constaté pour conclure.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902231040133465-italie-reserves-or-projet-loi/

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    1. (...) En outre, a-t-il rappelé, «une grande partie de cet or se trouve physiquement non dans les coffres de la Banque d'Italie, mais à l'étranger, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Toutefois, il n'y a pas beaucoup de transparence».

      En effet, la Banque d'Italie reçoit chaque année de la part des détenteurs de son or un certificat selon lequel le métal précieux est déposé chez eux et sa quantité est conforme à celle qui a été concertée, mais l'Italie ne peut même pas effectuer une visite d'inspection pour vérifier que c'est vrai, a expliqué Marco Zanni. (...)

      mais l'Italie ne peut même pas effectuer une visite d'inspection pour vérifier que c'est vrai !!!

      Là où il est placé il n'y est plus depuis longtemps ! HAHAHAHA !

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