le 19 février 2019
En 2016 la première infection du blé par le champignon phytopathogène Magnaporthe oryzae fut décrite au Bangladesh alors que depuis l’apparition de ce pathogène dévastateur spécifique du blé sa présence n’avait été mentionnée qu’exclusivement en Amérique du Sud. Il fut décrit en 1985 dans l’État brésilien du Parana et ensuite près de Sao Paulo puis au Paraguay réduisant les rendements jusqu’à 32 % malgré deux applications de fongicides. Ce champignon a également fait son apparition en Inde en 2017. On pourrait croire qu’au Bangladesh, et Inde et au Pakistan le blé n’est pas la céréale prépondérante dans l’alimentation. Il n’en est rien car la consommation de blé est en constante augmentation. En Inde par exemple chaque habitant consomme environ 60 kg de blé par an, soit un doublement depuis le début des années 1960. Ce champignon attaque l’épi et les grains sèchent sans atteindre la maturité et la menace se précise en Inde avec depuis 2017 des atteintes confirmées dans les Etats de Maldah, Murshidabad et Nadia à l’est du pays. Enfin d’autres cas sporadiques ont été décrits dans l’ouest de l’Inde et aussi au Pakistan.
Cette menace fongique pourrait atteindre l’Europe et la Russie (plus gros exportateur de blé au monde) et alors ce sera la catastrophe car cette région est la plus importante productrice de blé. Dans la situation idéologique actuelle de réduction de l’usage de pesticides les agriculteurs se retrouveront confrontés à des baisses de rendement d’environ 30 %. Si pour l’instant ce sont les petits paysans de l’Inde, du Bangladesh ou encore du Paraguay qui sont concernés le problème pour les grands producteurs de blé d’Europe sera potentiellement catastrophique. Or le blé n’a jamais fait l’objet d’une quelconque modification génétique par transgénèse. En 2004 un dossier d’homologation pour un blé résistant aux herbicides a été déposé mais il n’y a pas eu de suite. Quant au riz inutile de revenir sur le cas du riz doré dont l’interdiction constitue un véritable scandale planétaire à la suite des campagnes de la propagande honteuses de Greenpeace. Ce riz produit de la provitamine A et est nullement toxique, au contraire.
Bref les céréales sont délaissées par les grandes firmes impliquées dans la transgénèse végétale et c’est regrettable car la sélection ancestrale consistant à réaliser des hybridations successives qui se sont étalées sur des siècles a abouti à une polyploïdie du génome tout en faisant perdre à ce dernier sa diversité génétique avec pour résultat une grande vulnérabilité aux attaques fongiques. Ainsi la majorité des gènes de résistance aux maladies se sont raréfiés alors que le génome de l’ancêtre du blé, Triticum turgide aussi appelé épeautre contient plus de 300 gènes de résistance identifiés. Dans la figure ci-dessus se trouve l’étape d’identification des gènes de résistance dans l’ancêtre du blé pour ensuite permettre leur son intégration dans le génome du blé moderne. La première étape (figure ci-dessous) consiste à appliquer un agent mutagène ( EMS = ethyl methane sulfonate) et ensuite repérer les gènes mutés ayant induit une susceptibilité, dans le cas présent, au champignon Puccinia graminis qui attaque les feuilles du blé.
Quand les gènes ont été identifiés puis clonés ils seront réintroduits dans le blé polyploïde « moderne ». Ces gènes codent pour des protéines de résistance qui comportent des séquences riches en leucine (NLR = leucine rich repeat) et les séquences d’ADN codant pour ces protéines comportant des séquences riches en leucine peuvent être suivies au cours de la sélection au niveau moléculaire et non pas au niveau de la plante elle-même (target enrichment).
Au final cette approche de modification génétique n’introduit pas de gènes étrangers mais au contraire elle restaure des caractères génétiques et phénotypiques qui avaient disparu au cours du long processus de sélection par hybridations successives. L’utilisation de l’outil CRISPR-cas9 est alors utilisé pour la réintroduction. L’intérêt de cette approche est qu’elle est rapide mais elle nécessitera des essais en plein champ pour vérifier par exemple la stabilité de la construction en conditions réelles de culture. Il s’agit donc d’un espoir pour les pays dont l’approvisionnement en céréales est critique comme ceux cités plus haut. Il ne fait aucun doute, compte tenu de l’approche expérimentale mise au point, que ces pays autoriseront la culture de ce type de blé résistant aux attaques fongiques. Il y a en effet un caractère d’urgence qui concerne de nombreux pays dans le monde. Compte tenu des immenses enjeux économiques et sociaux il est prévisible que cette nouvelle approche de modification génétique qui n’introduit pas de gènes étrangers dans le génome de la plante sera rapidement homologuée. Il reste à connaître l’attitude qu’adopteront les récalcitrants à tout progrès scientifique ou technique que sont ces écologistes ultra-politisés qui ont déjà sur la consciences des dizaines de millions de morts depuis l’interdiction du DDT puis du riz doré …
Sources. Science magazine et Nature Biotechnology, doi : 10.1038/nbt.3543 article aimablement communiqué par le Docteur Brande BH Wulff
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/19/ble-la-course-a-la-resistance-aux-phytopathogenes-est-engagee/
Envoyé Spécial : Élise Lucet face à une avalanche de critiques
RépondreSupprimer29 janvier 2019
Avec un total de plus de deux heures de trituration de l’information, mêlant à doses variables analyses de glyphosate dans les urines de people, lobbying de Monsanto, hypocrisie des politiques et souffrance des malades, Élise Lucet savait que son numéro exceptionnel d’Envoyé Spécial entièrement consacré au glyphosate ne manquerait pas de rencontrer le succès escompté. Presque trois millions de téléspectateurs ont ainsi assisté, impuissants, au déploiement de ce « cas d’école d’obscurantisme journalistique », pour reprendre les propos de l’analyste économique Laurent Pahpy. « Élise Lucet, explique-t-il, entretient une désinformation antiscience cumulant des conditionnels, des théories du complot, des instrumentalisations révoltantes, des images-chocs, une musique anxiogène, des interviewés acculés, des chiffres présentés sous forme effrayante, mais qui n’apportent rien, des mensonges et des lacunes graves pour traiter d’un sujet pourtant essentiel. »
Certes, mais il n’y a rien là de très surprenant puisque depuis plusieurs années, en particulier depuis l’émission Cash Investigation en 2012, la très médiatique journaliste a su imposer sa méthode, déjà décryptée par de nombreux analystes. Pour le communicant et ancien journaliste Olivier Cimelière, Élise Lucet se démarque par son « mode de pensée binaire à l’aune de son logiciel journalistique simplet, où le monde se divise en deux camps distincts : les gentils, honnêtes, petits et innocents contre les méchants, tricheurs, gros et coupables ». Il ajoute : « Dans cette représentation mentale de la société, les entreprises ont une place de choix dans le panthéon honni de la Jeanne Hachette du journalisme.» Ainsi, « un gros nom de l’industrie doit forcément être dépeint comme une hydre parée de tous les vices et maquillé comme un camion volé par les sbires communicants », poursuit Cimelière qui conclut que les reportages « à la sauce Lucet ne sont qu’un gigantesque défouloir où l’on amalgame de vraies et utiles dénonciations à des allégations carrément orientées, pour lesquelles il est absolument impossible de pondérer et de contextualiser ».
LIRE AUSSI : Cash investigation : les pesticides causeraient 200 000 morts par an dans le monde / Baliverne #18
RépondreSupprimerManipulations autour du glyphotest
Erreurs, approximations, amalgames, omissions… Tout cela fait en effet partie des ingrédients de l’émission diffusée sur France 2 le 17 janvier dernier. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple, Élise Lucet s’est montrée alarmiste à propos du «glyphotest», qui a constitué l’un des moments forts de l’émission. « Laure Manaudou, Julie Gayet, Jamel Debbouze, Lambert Wilson, Lilian Thuram et beaucoup d’autres (dont Élise Lucet elle-même) ont fourni un échantillon de leur urine, qui a ensuite été analysé par un laboratoire indépendant », note France Info. « Avec des résultats surprenants », poursuit le journaliste de cette radio. D’ailleurs, Julie Gayet, qui présentait le taux le plus élevé, en en prenant connaissance, s’est exclamée : « Ah ! la vache, c’est énorme !»
Ce cas apparaît en réalité comme un bel exemple de manipulation médiatique. Il a fait l’objet d’un décryptage excellent, mais partiel, de la journaliste Géraldine Woessner (@GeWoessner). En effet, ce taux mesuré dans les urines n’a rien d’« énorme »: « Il est 714 fois inférieur à la limite admise pour l’eau potable », révèle la journaliste, qui insiste sur le fait qu’il n’est pas du tout pertinent de le comparer, comme le fait Envoyé Spécial, avec la norme de qualité de l’eau potable. « Il s’agit d’un seuil administratif, indépendant de tout seuil sanitaire de toxicité et identique pour tous les pesticides. Il signale simplement que l’eau n’est pas pure et que sa qualité est altérée… », précise Géraldine Woessner quelques jours plus tard dans le Journal du Dimanche.
En outre, les traces de glyphosate retrouvées dans les urines de Julie Gayet suggèrent que l’actrice aurait ingéré, dans la journée précédant son test, environ 6 microgrammes de glyphosate (0,000006 gr), le corps humain évacuant de 1 à 1,5 litre par jour. S’adressant directement à l’actrice, Géraldine Woessner s’applique à la rassurer : « Cela m’a beaucoup peinée de vous voir si inquiète… Alors voilà ce que disent vraiment les résultats de votre glyphotest : votre consommation de glyphosate est environ 400000 fois inférieure à la dose de ressenti de premiers effets. »
L’omniprésence du glyphosate dans les tests effectués par le laboratoire allemand BioCheck est d’autant plus curieuse qu’elle est contredite par les études de nos propres experts.
En réalité, les résultats – qui proviennent du laboratoire allemand BioCheck – sont bel et bien étonnants. D’abord, rien ne permet de tirer des conclusions sur les origines de ces traces, qui pourraient parfaitement provenir de divers produits de lessive ou de détergent, puisque ceux-ci se dégradent, comme le glyphosate, en acide aminométhylphosphonique. Par ailleurs, l’omniprésence du glyphosate dans ces tests – comme dans ceux réalisés par le même laboratoire pour des militants écologistes dont certains confirment se nourrir essentiellement de produits issus de l’agriculture biologique – est d’autant plus curieuse qu’elle est contredite par les études de nos propres experts. Ainsi, dans son rapport de 2011 sur l’imprégnation des femmes enceintes par les polluants de l’environnement, Santé publique France (SPF), l’agence française en charge de notre santé, conclut que « moins de 1 % des femmes enceintes présente un niveau quantifiable d’herbicides (atrazine et ses métabolites, le glyphosate et son métabolite l’AMPA)».
Autrement dit : 1 % pour SPF contre 100% pour BioCheck! C’est étonnant… De même, l’étude PÉLAGIE (Perturbateurs Endocriniens: Étude Longitudinale sur les Anomalies de la Grossesse, l’Infertilité et l’Enfance), réalisée par le Dr Sylvaine Cordier pour l’Inserm, a recherché du glyphosate chez 47 femmes enceintes ayant déclaré l’usage d’herbicides dans leurs allées et jardins. Or, seulement 43 % avaient des taux supérieurs à 0,1 μg/L alors qu’il y aurait 100 % chez des consommateurs bio. Cité par France Info, «Arnaud», dont le taux est environ huit fois supérieur à la concentration maximale admissible dans l’eau, s’interroge avec raison : « Cela fait quatre ou cinq ans que je mange à 90 % bio. C’est assez choquant : ce chimique est partout.»
RépondreSupprimer« Les résultats de BioCheck sont en effet très surprenants. En revanche, ce que trouve l’Inserm dans le contexte de personnes ayant utilisé du glyphosate est crédible et se rapproche des résultats des analyses effectuées par nos entreprises sur les utilisateurs dans le cadre de la procédure d’homologation », nous a confié Delphine Guey, directrice de la communication et des affaires publiques pour l’UIPP.
Alors, comment expliquer une telle différence ? Serait-ce dans la nature des tests ? Ceux effectués par BioCheck, peu onéreux, sont réalisés avec la méthode ELISA, qui n’exclut pas « une petite réaction croisée avec l’AMPA [un produit provenant du glyphosate mais aussi de lessives et pouvant donc fausser la mesure, ndlr] mais peu sensible », reconnaît BioCheck, dont le test – et encore moins le protocole – ne peut se comparer à la méthode bien plus rigoureuse de SPF et de l’Inserm. D’un côté, un banal test à 85 euros et de l’autre une chromatographie en phase liquide ultraperformante couplée à un spectromètre de masse en tandem (UPLC-MSMS), sur un volume de 1 ml. Et surtout, n’est-il pas troublant de constater que le « laboratoire privé indépendant » BioCheck a en réalité été co-fondé par le Dr Monika Krüger, militante anti-glyphosate et témoin du fameux « Tribunal Monsanto », organisé par la militante écologiste Marie-Monique Robin ? Or, Élise Lucet a préféré présenter les résultats du laboratoire allemand, en passant sous silence ceux de Santé publique France et de l’Inserm.
Des copiés-collés remixés
Mais ce n’est peut-être pas le point le plus problématique. Si Envoyé Spécial présente ses reportages comme des investigations minutieuses, à l’image de ce que pourrait réaliser la fameuse équipe de « Spotlight », la cellule d’investigation du Boston Globe, la réalité est tout autre. De fait, les journalistes d’Envoyé Spécial n’accomplissent aucune enquête mettant en lumière des faits nouveaux, puisqu’il s’agit essentiellement de copiés-collés des arguments puisés au sein d’associations écologistes anti-pesticides, qui sont ensuite remixés et mis en scène avec des images-choc.
Il en est ainsi du «glyphotest», qui a été totalement calqué sur les tests d’urines effectués ces dernières années par Générations Futures. De même, le cas du vote des députés sur l’interdiction du glyphosate n’est rien d’autre qu’une resucée de la campagne de l’association Agir pour l’environnement, qui apparaît d’ailleurs dans le reportage, tandis que les Monsanto Papers ne sont que la reprise des arguments de Carey Gillam, de l’ONG américaine U.S. Right to Know, financée notamment par l’Organic Consumers Association, l’une des principales organisations de lobbying bio américaine.
RépondreSupprimerEnfin, le chercheur-militant Gilles-Eric Séralini, longuement interrogé, a pourtant été définitivement discrédité par la communauté scientifique. Comme le déplore Géraldine Woessner, « la caution scientifique d’Envoyé Spécial est… Séralini ! Le chercheur à l’origine d’un des plus grands scandales scientifiques de la décennie ! ». Enfin, en guise de teaser, Envoyé Spécial a publié la carte des ventes de glyphosate, réalisée par Générations Futures quelques mois auparavant, en laissant croire à tort qu’il s’agissait de la carte de consommation. Bref, pour du journalisme d’investigation, on peut mieux faire…
Réactions sur les réseaux sociaux
Si Envoyé Spécial n’a pas dérogé à ses méthodes spécieuses habituelles, on a pu cependant assister, cette fois, sur les réseaux sociaux, à une véritable mise en cause des méthodes d’Élise Lucet et de ses équipes. Notamment par les journalistes Géraldine Woessner et Emmanuelle Ducros (L’Opinion) qui ont fait un « live tweet » pour répondre en temps réel aux fake news distillées par Envoyé Spécial. Toutes deux n’ont pas hésité à frapper fort : « Il doit y avoir des limites à la manipulation médiatique », s’insurge Géraldine Woessner, non sans noter : « J’ajoute que consacrer une émission entière aux dangers potentiels du glyphosate SANS mentionner l’étude indépendante, conduite sur 54000 agriculteurs pendant 20 ans, ne montrant aucun lien entre cancer et glyphosate, cela relève de l’exploit ! »
Maniant l’humour avec finesse, Emmanuelle Ducros décrit quant à elle la méthode Envoyé Spécial : «“–Avez-vous l’étude qui prouve que le glyphosate est horrible ? –Non –Ah ! elle est secrète ! –Non… Elle n’existe pas –Vous en niez l’existence ? – Je… – Salaud ! Vous étouffez l’étude secrète qui n’existe pas mais qui prouve que le glyphosate est dégueu !” » . Pour sa part, Mac Lesggy a également réagi en tweetant : « La twittosphère scientifique s’insurge contre l’avalanche de #FakeNews dans #EnvoyeSpecial sur le #glyphosate. »
Par ailleurs, l’émission a été l’occasion pour de très nombreux twittos – comme Eugène @Matadon, @LeMondeRiant ou encore @Bunker_D_ – de débusquer les inepties d’Envoyé Spécial. Enfin, beaucoup d’agriculteurs ont été très actifs sur leurs claviers pour relayer les rectificatifs – fournis notamment par le compte Twitter d’A&E (@AEGRW) – ou pour expliquer la réalité de leur travail. « La rigueur et certaines des informations du reportage d’Envoyé Spécial diffusé jeudi soir ont été remises en question par plusieurs spécialistes du glyphosate.
RépondreSupprimerL’émission emmenée par Élise Lucet sur France 2 au sujet des dangers de l’herbicide n’a pas fait l’unanimité chez les téléspectateurs, ni chez les journalistes», résume le quotidien 20 minutes, tandis que, face à ces critiques – et plus de 500 signalements auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel – , Élise Lucet a fait publier une bien étrange réponse, accusant des « comptes anonymes [sic] (…) un site internet donnant la parole sans contradicteur à un chercheur controversé, ou encore une consœur, déjà prise en flagrant délit de désinformation» de faire circuler «de nombreuses intox pour tenter de discréditer notre émission». «Cette contre-offensive est peu surprenante et est liée à une stratégie de Monsanto qui vise à déstabiliser ce type de reportage», s’indignent Tristan Waleckx et Laura Aguirre de Carcer, les deux journalistes à l’origine de ce numéro d’Envoyé Spécial.
Face à cette avalanche inédite de critiques venant de partout, la Société des journalistes de France2 (SDJ) s’est sentie obligée de venir à la rescousse d’Envoyé Spécial: «La SDJ soutient les équipes d’@EnvoyeSpe- cial face aux attaques mensongères menées par des internautes, dont certains parlent au nom de médias nationaux.» Et d’affirmer que «cette émission est le fruit d’un rigoureux travail journalistique. Toutes les infor- mations ont été recoupées et véri- fiées». Mais bien sûr !
https://www.agriculture-environnement.fr/2019/01/29/envoye-special-glyphosate-elise-lucet-face-a-une-avalanche-de-critiques
C'est pas nouveau. C'est dictature-en-chef !
SupprimerQuelles que soient les vidéos publiées de 'Envoyé spécial' c'est de la merde du début à la fin !
France 2 récompensé aux «Bobards d’Or» pour sa désinformation sur Poutine
Supprimer12:36 19.02.2019
En août 2018, la chaîne de télévision France 2 accusait le Président russe de chasser le tigre, obtenant pour cette désinformation le «bobard international». Ce prix parodique est décerné par la fondation Polémia aux journalistes qui diffusent de fausses informations.
La cérémonie de la remise des Bobards d'Or s'est tenue lundi 18 février au théâtre du Gymnase Marie Bell. Cette année, la fondation Polémia a attribué le «bobard international» à la chaîne France 2 qui a diffusé en août dernier des images de Vladimir Poutine au côté d'un tigre, affirmant que le Président russe participait à une chasse «au tigre».
En réalité, ces clichés ont été pris en 2008 dans le cadre d'un programme national de préservation du tigre de Sibérie, auquel Vladimir Poutine avait apporté son soutien.
Cette année, parmi les autres lauréats figure le docteur en science politique Clément Viktorovitch qui s'est vu décerner un «bobard classique» pour avoir commenté les chiffres des entrées légales d'étrangers en France.
Par ailleurs, le «bobard Gilets jaunes» a été attribué à l'historien Thomas Boulouque qui a confondu sur BFMTV le drapeau de la Picardie avec un drapeau royaliste, symbole selon lui de l'infiltration des Gilets jaunes par l'extrême droite.
La cérémonie des Bobards d'Or a été lancée en 2010 sur l'initiative de la fondation Polémia. Il s'agit de prix parodiques attribués aux informations erronées les plus savoureuses de l'année passée.
https://fr.sputniknews.com/france/201902191040081086-france-2-bobard-or-poutine/
Elise Lucet c'est tous les jours qu'elle le reçoit !
SupprimerLes éléments basiques de l’épigénétique
RépondreSupprimerPARTIE 2 : RÉVOLUTION EN BIOLOGIE CHEZ LES VACHES LAITIÈRES : L’HÉRÉDITÉ DES CARACTÈRES ACQUIS REMISE EN CAUSE.
12 février 2019
Révolution en biologie chez les vaches laitières : l’hérédité des caractères acquis remise en cause. Entretien avec le Dr Jean-Louis Thillier, consultant scientifique européen (deuxième partie).
Lire la première partie du dossier :
https://www.agriculture-environnement.fr/2019/01/14/les-elements-basiques-epigenetique
A&E – L’ADN ne serait pas le seul mécanisme permettant l’expression des gènes. L’information génomique n’expliquerait qu’une partie de la variance phénotypique des vaches laitières sélectionnées par des programmes génétiques pourtant sophistiqués.
Dr Jean Louis Thillier – Les bovins, comme tous les mammifères, ont des cellules diploïdes car les chromosomes qu’elles contiennent sont présents par paires (2n chromosomes) et ces paires sont dites homologues car elles possèdent les mêmes gènes. Dans ces cellules, chaque gène occupe un endroit précis sur un chromosome et est donc présent en deux exemplaires (appelé un allèle) : chaque allèle est situé sur un des deux chromosomes homologues ; ces deux allèles, qui sont deux versions du même gène, sont d’origine maternelle pour l’un, paternelle pour l’autre. Deux possibilités existent alors : a) soit les 2 allèles d’un gène sont identiques et on dit de l’individu qu’il est homozygote pour ce gène ; b) soit les 2 allèles d’un gène sont différents et on parle de caractère hétérozygote pour ce gène. Chez les bovins, certains gènes ont de nombreux allèles différents qui proviennent de mutations d’un même gène ancestral, lors des générations précédentes. Sachant qu’un gène s’exprime par la synthèse d’une protéine grâce au mécanisme de traduction de l’information génétique au niveau des ribosomes, toutes les protéines formées sont la conséquence directe de l’expression des allèles. A partir de deux allèles différents, le processus de synthèse protéique aboutit : a) soit à des protéines fonctionnellement identiques ; c’est le cas quand la nouvelle séquence synthétisée n’a pas d’impact sur la fonction de la protéine ; b) soit à des protéines fonctionnellement différentes ; c) soit à l’absence de synthèse de la protéine en cas de rencontre d’un codon stop. Ainsi, le génotype est l’identité de l’ensemble des allèles d’un individu.
Devant les problèmes rencontrés de plus en plus couramment au niveau de la santé des bovins, des travaux ont progressivement révélé qu’on avait oublié effectivement de prendre en compte l’hérédité des caractères acquis (« Les éléments basiques de l’épigénétique », agriculture et environnement, n°174, novembre 2018).
A&E – Quel est l’état actuel des connaissances sur la manière dont la nutrition, les agents pathogènes et d’autres facteurs environnementaux modifient les marques épigénétiques et entraînent des effets variables sur la production laitière.
Dr Jean Louis Thillier : Alors qu’il est maintenant bien admis que les informations génomiques ne permettent pas à elles seules de rendre compte de toutes les variations héréditaires des caractères des bovins, la partie épigénomique, qui complète l’information génomique pour déterminer les phénotypes du bétail, n’a pas reçu l’attention qu’elle méritait pour l’amélioration et la gestion des races bovines. On n’est même pas au stade d’un puzzle (au sens figuré) pour désigner la dispersion de faits scientifiques prouvés qui seraient réunis et qu’on chercherait à réunir. Citons quelques faits scientifiques qui servirons au futur puzzle.
RépondreSupprimerA – les agents pathogènes modifient les marques épigénétiques et perturbent la production laitière.
1) En cas de mammite clinique
La mammite est une des maladies les plus courantes chez les vaches laitières qui est responsable du faible rendement en lait et de la mauvaise qualité du lait. De nombreux programmes ont été développés pour améliorer la résistance des bovins et réduire le nombre de mammites. Cependant, les stratégies génétiques conventionnelles basées sur la sélection phénotypique sont inefficaces en raison de leur faible héritabilité. En effet, il est maintenant prouvé que cette baisse de production laitière est, le plus souvent, le résultat de l’apposition de marques épigénétiques qui réduisent l’expression de certains gènes. De plus, la production laitière qui fait suite à une mammite est aussi affectée, car les phénomènes épigénétiques restent malheureusement en mémoire dans les chromosomes. Cette maladie induit donc des pertes économiques importantes et revêt une importance particulière pour la santé publique en raison de l’utilisation d’antibiotiques qui provoque un risque d’antibiorésistance par le biais de la consommation de lait.
Jens Vanselow1 (2006) nous a fait découvrir que la glande mammaire est soumise à une forte régulation épigénétique. Chez la vache, la prolactine, hormone de la lactation qui est secrétée par les cellules lactotropes de l’hypophyse, se lie aux récepteurs transmembranaires situés à l’extérieur des cellules épithéliales mammaires dans les alvéoles du pis. A l’intérieur de ces cellules, la liaison prolactine-récepteur active une enzyme kinase qui va phosphoryler les protéines STAT5. Ces dernières vont former des dimères qui vont se transporter dans le noyau des cellules épithéliales mammaires pour se lier à une zone promotrice du gène de la caséine du lait et stimuler l’expression du gène au cours de la lactation. Jens Vanselow a noté, chez des vaches en pleine lactation et sans mammite, que l’ADN de la zone promotrice est hypométhylée. Par contre, si certains quartiers du pis ont été infectés expérimentalement par une souche pathogène de Escherichia coli, il y a une reméthylation de la zone promotrice du gène de la caséine qui s’accompagne d’une interruption aiguë de la synthèse de la caséine. La reméthylation du promoteur de la caséine s’accompagne d’un remodelage de la chromatine qui l’isole du niveau élevé inchangé de la prolactine en circulation. L’infection du pis est donc une influence environnementale qui offre un potentiel de régulation épigénétique parallèlement au potentiel génétique.
Wang2 (2013) a même trouvé un candidat potentiel comme marqueur moléculaire épigénétique pour la sélection contre la mammite chez les vaches laitières. Lorsque le pis d’une vache laitière est exempt d’infection, le lait contient un nombre de cellules somatiques (CCS) inférieur à 500 000/ml. Si le CCS (composé de lymphocytes, neutrophiles et macrophages) est un reflet de la santé de la glande mammaire et sert d’indice de qualité du lait dans l’industrie laitière (en cas de mammite, il augmente très fortement), Wang a trouvé qu’il n’était pas un bon marqueur pour le diagnostic précoce ou la sélection en fonction de la mammite car il n’était qu’un critère inflammatoire qui variait en fonction des stades de la lactation et de divers facteurs environnementaux. Ce chercheur a étudié l’épigénome dans les cellules du sang périphérique de vaches laitières Holstein atteintes de mammite clinique (MC) et de vaches témoins sains, en quantifiant le taux de méthylation du promoteur du gène CD4 : le CD4 est une glycoprotéine qui appartient à la superfamille des immunoglobulines qui est exprimée à la surface des lymphocytes TCD4+ et qui assiste le récepteur de ce lymphocyte pour capter les antigènes étrangers présentés par certaines cellules spécialisées. Wang a constaté que la diminution du niveau d’expression de CD4 chez les vaches MC était en rapport avec l’augmentation des niveaux de méthylation de l’ADN dans le promoteur du gène CD4. Cette corrélation négative était cohérente avec la diminution significative du nombre de cellules T CD4 + déjà observée par Rivas3 chez les vaches atteintes de mammite. Ainsi, le niveau de méthylation de l’ADN du promoteur CD4 devenait un candidat potentiel comme marqueur moléculaire épigénétique fondamental pour la sélection contre la mammite chez les vaches laitières renforçant les travaux de Nguyen4, puis de Liu5.
RépondreSupprimerChang6 (2015), chez des vaches atteintes de mammite à Escherichia coli, a découvert aussi que des mécanismes épigénétiques sont impliqués dans le contrôle de la progression de la réponse inflammatoire systémique. Des endotoxines, telles que le lipopolysaccharide (LPS), libérées lors d’une infection par une bactérie à Gram négatif comme Escherichia coli, provoquent une activation excessive de la signalisation des récepteurs de type Toll (TLR). Ces derniers interviennent au cours des mécanismes de l’immunité innée en reconnaissant des motifs moléculaires (protéines, oses, acide nucléique) conservés chez de nombreux pathogènes (bactérie, virus ou parasite). L’étude de Chang a montré que la chromatine, au site des promoteurs des gènes codant pour les récepteurs de type Toll (TLR2, TLR4), du promoteur du gène de la protéine de liaison au lipopolysaccharide et du promoteur du gène de l’haptoglobine, était ouverte 24 h après l’infection et que cette ouverture était accompagnée d’une expression accrue de l’ARN messager de ces gènes à l’opposé du promoteur de la caséine αS1. Dans cette étude, la déméthylation du promoteur TLR4 indiquait que la modulation de ce facteur épigénétique pouvait offrir une nouvelle approche pour traiter les réactions systémiques indésirables induites chez les vaches atteintes de mammite à Escherichia coli.
Korkmaz7 (2017) a confirmé que les biomarqueurs épigénétiques de méthylation de l’immunité s’avéraient utiles pour développer des stratégies de sélection des vaches laitières moins susceptibles aux infections graves, telles que les mammites à coliformes.
2 ) En cas de mammite subclinique.
Pour Dufour8, Staphylococcus aureus est la bactérie responsable de la mammite subclinique qui est généralement asymptomatique, persistante, résistante aux antibiotiques et beaucoup plus élevée (25 à 65% selon les régions du monde) que celle de la mammite clinique (normalement inférieure à 5%).
Song9 (2016) a jeté les bases de la modification épigénétique et des études mécanistiques sur la susceptibilité à la mammite bovine en réalisant une analyse combinée du méthylome 10 et du transcriptome11 de l’ADN. Les profils de méthylation de l’ADN à l’échelle du génome des lymphocytes du sang périphérique chez les vaches atteintes de mammite subclinique à Staphylococcus aureus et chez les témoins sains, en intégrant les données du méthylome et du transcriptome de l’ADN, 58 gènes méthylés différentiellement ont été partagés avec des gènes exprimés différemment. Une analyse fonctionnelle supplémentaire a révélé que trois gènes, NRG1, MSTl et NAT9, étaient fortement corrélés à la progression de la mammite subclinique de S. aureus et pourraient être utilisés comme biomarqueurs puissants pour améliorer la résistance à la mammite bovine.
RépondreSupprimerB – les longs ARN non codants (lncRNA) et la production laitière
Pour Wentao Cai12 (2018), les longs ARN non codants (lncRNA) qui ont moins 200 bases de long et qui ne possèdent pas de capacités de codage des protéines, régulent l’expression de gènes dans le génome via la modification des activités des promoteurs par le repositionnement des nucléosomes, les modifications des histones, la méthylation de l’ADN, l’activation, la collecte et le transport de protéines accessoires, enfin le silençage épigénétique. Bien que les lncRNA soient devenus une nouvelle classe de molécules régulatrices impliquées dans divers processus biologiques, leur profil d’expression et leur rôle dans la régulation de la synthèse des protéines du lait chez les bovins laitiers restaient inconnus. Dans son étude, l’auteur vient d’effectuer un transcriptome du tissu mammaire et d’identifier les IncARN provenant de vaches Holstein présentant des taux de protéines de lait extrêmement élevés et faibles pendant le pic de lactation. Son étude a cherché à identifier les IncRNA potentiellement impliqués dans la synthèse des protéines du lait, à révéler les profils d’expression des IncRNA dans les glandes mammaires et à explorer leurs rôles fonctionnels dans l’amélioration de la qualité du lait. 30 IncRNA régulent potentiellement 34 gènes affectant la synthèse des protéines du lait. IncRNA XLOC_059976 apparaît être un biomarqueur clé pour la prédiction des phénotypes de la composition des protéines du lait.
C – Il y a un effet trans-générationnel de l’allaitement maternel pendant grossesse de la vache laitière qui a une influence épigénétique sur les performances de traite postnatale des filles et aussi des petites-filles.
Gonzalez-Recio13 (2012) a utilisé les données d’une race de vaches laitières pour déterminer l’effet transgénérationnel épigénétique lorsque le développement de l’embryon coïncidait avec la lactation maternelle. En effet, les bovins laitiers sont conçus pendant la lactation maternelle, période pendant laquelle l’embryon et le fœtus entre en compétition pour les nutriments avec la glande mammaire, ce qui peut affecter la programmation épigénétique prénatale et prédéterminer le phénotype à l’âge adulte. En raison des exigences nutritionnelles imposées à la vache laitière par les processus simultanés d’entretien, de croissance, de lactation et / ou de développement fœtal, les besoins en énergie peuvent dépasser la quantité d’énergie ingérée à certaines périodes de l’année en particulier pour les vaches maintenues en élevage avec une supplémentation limitée en pâturages. En conséquence, la quantité et la qualité des aliments disponibles pour chaque vache peuvent varier d’un endroit à l’autre ou d’une année à l’autre. Le chercheur a montré : a) que les génisses nées de mères qui allaitaient pendant la grossesse ont produit moins de lait, et un lait métaboliquement moins efficace, que les génisses dont la vie fœtale s’est développée en l’absence de lactation maternelle ; b) que plus le rendement en lait maternel est important pendant l’embryogenèse, plus les effets néfastes des programmes prénataux sont importants, empêchant la progéniture née des vaches les plus productives d’exprimer pleinement leur potentiel génétique additif potentiel au cours de leur vie adulte. Gudex14, dans une étude concernant 46 000 vaches Jersey et 123 000 vaches Friesian Holstein dans leurs 1ière et 2ième lactations, a confirmé que l’environnement maternel prénatal chez les vaches laitières avait une influence sur les performances de traite postnatale des filles et aussi des petites-filles et que la majorité des effets maternels prénatals ne pouvaient être médiés que par des mécanismes épigénétiques.
RépondreSupprimerD – Effet épigénétique de la fréquence de la traite
En 2013, Nguyen M15 et collaborateurs (INRA, UR1196, Génomique et Physiologie de la Lactation, Jouy-en-Josas) ont prouvé que la fréquence de traite induit des modulations à plus ou moins long terme de la production laitière, en régulant la synthèse et la sécrétion des produits du lait en faisant appel à des variations d’expression d’un certain nombre de gènes via une modification épigénétique de la méthylation de l’ADN. Leurs résultats montrent que la monotraite induit une méthylation ponctuelle d’une région régulatrice distale du gène CSN1 S1. Ces modifications, de nature épigénétique, expliquant les modulations de production.
E – Effet de la supplémentation en aliments des vaches laitières
Pour Li (2013)16 et (2014)17, la supplémentation en aliments riches en acides gras insaturés dans l’alimentation des vaches laitières provoque des modifications significatives de l’expression de deux histones acétyltransférases (HATl et KAT2), événements épigénétiques qui participe à la régulation de l’effet des nutriments sur la synthèse de la graisse du lait. Les vaches laitières très productives nourries avec des régimes riches en acides gras insaturés produisent un profil de miARN régulé de manière différenciée par rapport aux mêmes vaches avec des régimes témoins Ces sources de données indiquent que les marques épigénétiques répondent aux signaux nutritionnels et peuvent donc altérer les résultats phénotypiques.
De même, pour Dong18 (2014), l’administration d’un régime à haute concentration en paille de maïs aux vaches laitières entraîne une modification épigénétique de l’état de méthylation de gènes spécifiques impliqués dans la synthèse des graisses et des protéines dans les tissus mammaires des vaches laitières
A&E – Ainsi, les gains en caractères de bétail résultent de l’interaction entre les pratiques de gestion (la manière dont les animaux sont nourris, élevés et gérés), le génome et l’environnement. Les interactions entre l’épigénome et le génome façonnent la détermination d’un phénotype résultant.
RépondreSupprimerDr Jean Louis Thillier – Il est maintenant évident que les marques épigénétiques (comme la méthylation de l’ADN, les modifications d’histones et les ARN non codants) contribuent à la régulation des processus biologiques chez les animaux d’élevage, avec des effets sur la reproduction, la croissance, la santé et les caractères d’importance économique. Malheureusement, par une reconnaissance insuffisante, les activités de recherche épigénétiques sur les espèces d’animaux d’élevage ont été délaissées par rapport aux travaux approfondis sur les humains et les petits rongeurs. Élucider les déterminants épigénétiques devient donc un défi à relever rapidement afin d’améliorer encore la productivité animale. En particulier, les mutations épigénomiques, comme c’est le cas avec les mutations génomiques de l’ADN, peuvent avoir des attributs améliorants, délétères ou neutres et peuvent s’adapter et réagir à des signaux environnementaux ayant de profondes répercussions sur le développement de caractères d’intérêt pour le bétail.
Lire la première partie du dossier
RépondreSupprimerNotes
1 . Jens Vanselow et al. Journal of Molecular Endocrinology (2006) 37, 463–477
2 . Wang X.S. Genet. Mol. Res. 12 (4): 6228-6239 (2013)
3 . Rivas AL et al. (2007). Can. J. Vet. Res. 71: 135-144.
4 . Nguyen, M et al. (2014). PLoS One 9:e111556;
5 . Liu, X.ey al. (2017). Genetica 145, 387–395.
6 . Chang et al. Vet J. 2015 Mar;203(3):339-41.
7 . Korkmaz and Kerr BMC Genomics (2017) 18:405
8 . Dufour, S. et al. J Dairy Sci 95, 1283–1300 (2012).
8 . Minyan Song et al., Sci Rep. 2016 Jul 14;6:29390. doi: 10.1038/srep29390.
10 . La méthylation de l’ADN intervient dans la mise en place du programme génétique au cours du développement embryonnaire. Chez les mammifères, le processus de méthylation de l’ADN est de plus influencé ensuite par des facteurs environnementaux : sociaux, nutritionnels, infectieux et toxicologiques. Au cours de la dernière décennie, les chercheurs ont développé une série de nouvelles méthodes pour examiner les profils de méthylation de l’ADN par Séquençage Génome entier après traitement bisulfite (BS-seq)
11 . Le transcriptome est l’ensemble des ARN messagers issus de la transcription du génome : l’information génétique contenue au sein de l’ADN n’est pas utilisée directement par la cellule pour fabriquer des protéines ; la cellule utilise les ARNm qui sont des copies transitoires de l’information génétique qui porte les instructions pour former une seule protéine. L’ARN messager ne contient la copie que d’un seul des deux brins de l’ADN, celui qui est codant. Ainsi, le transcriptome d’un tissu particulier dans des conditions données permettent d’identifier les gènes actifs et de déterminer les mécanismes de régulation d’expression des gènes.
12 . Wentao Cai et al. Frontiers in Genetics. July 2018, Volume 9: Article 281
13 . Wentao Cai et al. Frontiers in Genetics. July 2018, Volume 9: Article 281
14 . Gudex B, Johnson D, Singh K (2014) PLos ONE 9(6): e98928.
15 . Nguyen M et al. Renc. Rech. Ruminants, 2013, 20
16 . Li, R. et al. (2013). “Possible involvement of epigenetic modifying enzymes in the regulation of nutrient effect on bovine milk fat synthesis:’ in Proceedings of the CSAS-CMSA 2013 Joint Annual Meeting
17 . Li, R. et al. (2014). t.Anim. Sci. 92(Suppl. 2), 490
18 . Dong, G. et al. (2014). PLoS ONE 9:eI0765
https://www.agriculture-environnement.fr/2019/02/12/les-elements-basiques-de-lepigenetique
ÉTUDE - PESTICIDES BIEN ANCRÉS DANS LE MIEL
RépondreSupprimerDes chercheurs de l’Université de Neuchâtel (UniNE) ont mis au point une méthode pour quantifier des concentrations infimes de néonicotinoïdes dans le miel. Leur persistance inquiète.
Les taux maximaux autorisés pour la consommation humaine sont de l'ordre de 50 000 pg/g, alors que la santé des abeilles est affectée à partir de 100 pg/g.
PAR VINCENT DONZÉ
19.02.2019, 11h42
Avec leurs collègues du Jardin botanique de Neuchâtel, les chercheurs de l’Université de Neuchâtel (UniNE) s’inquiètent de la longue stabilité de molécules néfastes dans le miel. «Certaines perdurent au moins 40 mois dans le miel», affirment les chercheurs qui ont publié leurs résultats dans la revue scientifique «Environmental Pollution».
«Si ces substances sont rapportées à la ruche avec le nectar, cela signifie que l’ensemble de la colonie (y compris la reine) est exposé durant toute une vie à des neurotoxiques», prévient Blaise Mulhauser, directeur du Jardin botanique de la Ville de Neuchâtel.
Nombreux mois
«Le miel destiné à la consommation humaine conservera une concentration identique de pesticides durant de nombreux mois», ajoute Edward Mitchell, professeur de biologie à l’UniNE et co-auteur de l’étude.
Pour l’instant, seuls quelques échantillons analysés dépassaient les normes actuellement en vigueur pour la consommation humaine. Mais gare: «Nous ne savons pas encore bien quel impact ces substances ont sur la santé humaine à long terme», indique Edward Mitchell.
Prouesse réalisée
Le seul sujet de satisfaction des chercheurs est scientifique: «La prouesse réalisée par la Plateforme neuchâteloise de chimie analytique (NPAC) est remarquable». Détecter une concentration de deux picogrammes d’une substance par gramme de matière revient à repérer une pièce de 5 centimes dans une masse égale à neuf fois celle de la tour Eiffel.
«Le gain de sensibilité jusqu’à 1000 fois supérieur aux méthodes utilisées précédemment permet de mieux détailler les niveaux de pesticides présents dans l’environnement», observe Edward Mitchell.
Insectes bénéfiques
Les taux maximaux autorisés pour la consommation humaine sont de l’ordre de 50 000 pg/g, alors que la santé des abeilles et d’autres insectes bénéfiques pour l’homme est affectée à partir de 100 pg/g. «Cela représente tout de même des milliards de molécules dans le cerveau d’une abeille», observe Edward Mitchell.
Par rapport à une étude de 2017, la présence de quatre autres molécules non testées à l’époque (dinotefuran, nitenpyram, sulfoxaflor, et flupyradifurone) a été établie dans 28% des 36 échantillons analysés. Le dinotefuran n’est pas autorisé en Suisse, mais il est utilisé aux Etats-Unis et au Japon.
RépondreSupprimerLe nitenpyram est peu utilisé en agriculture, plutôt en usage vétérinaire. Quant au sulfoxaflor et à la flupyradifurone, le débat fait rage concernant leur appartenance à la classe des néonicotinoïdes ou pas. (Le Matin)
https://www.lematin.ch/suisse/pesticides-ancres-miel/story/31099887
(...) Le dinotefuran n’est pas autorisé en Suisse, mais il est utilisé aux États-Unis et au Japon. (...)
Supprimer- Miel Américain ou japonais vendu en Suisse ?
(...) Le nitenpyram est peu utilisé en agriculture, plutôt en usage vétérinaire. (...)
Peu d'apiculteurs amènent leurs bestioles au vété pour çà !
(...) Quant au sulfoxaflor et à la flupyradifurone, le débat fait rage concernant leur appartenance à la classe des néonicotinoïdes ou pas. (Le Matin) (...)
HAHAHAHAHAHAHAHA !
Tout çà pour dire que 'Je-sais-RIEN-mais-je-dis-tout' ! Mais faites gaffe quand même ! HAHAHAHAHAHA !
L’Allemagne prépare une loi pour protéger les insectes
RépondreSupprimer18.02.19
L’Allemagne prépare une loi pour protéger les insectes prévoyant de réduire l’usage des pesticides et de consacrer des fonds à la recherche sur le sujet, a annoncé dimanche la ministre de l’Environnement.
Près de la moitié des espèces d’insectes, essentiels aux écosystèmes comme aux économies, sont en déclin rapide dans le monde entier, a averti lundi une étude qui a mis en garde contre un « effondrement catastrophique » des milieux naturels.
« Nous, êtres humains, avons besoin des insectes, ils ont besoin d’être protégés avec une loi spécialement pour eux », a déclaré la ministre, Svenja Schulze, à l’hebdomadaire dominical Bild am Sonntag.
Son « plan d’action pour protéger les insectes », que l’agence DPA a pu consulter, prévoit un financement annuel de 100 millions d’euros, dont 25 millions consacrés à la recherche. Il propose aussi de limiter le bétonnage et les émissions lumineuses la nuit afin d’éviter de désorienter les insectes.
Le gouvernement fédéral prendrait des mesures pour « une réduction significative » de l’utilisation des pesticides « et d’autres substances nocives dans les habitats des insectes », selon le document.
Ce plan d’action prévoit notamment une interdiction d’ici à 2023 du glyphosate dont l’Union européenne a renouvelé en 2017 la licence pour cinq ans.
La ministre sociale-démocrate allemande pourrait éprouver des difficultés à faire accepter sa loi par les membres de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel.
La CDU détient le ministère de l’Agriculture et est traditionnellement proche des agriculteurs.
La semaine dernière, un record de 1,75 million de personnes en Bavière ont signé une pétition pour « sauver les abeilles », appelant à une agriculture plus respectueuse de la biodiversité.
http://www.lafranceagricole.fr/actualites/phytos-lallemagne-prepare-une-loi-pour-proteger-les-insectes-1,6,1622249035.html
(...) L’Allemagne prépare une loi pour protéger les insectes prévoyant de réduire l’usage des pesticides (...)
SupprimerFini les bombes insecticides anti mouches & moustiques !
Tandis que des milliers d'éoliennes doryphores massacrent des millions d'abeilles et d'oiseaux chaque jour, et que les chenilles ne trouvent presque plus de fruits et légumes comestibles, l'association de protection des papillons sur pare-brises en remet une couche !
"Tuez un insecte c'est donner à manger à un enfant. Inversons la tendance !"
«Discours de style nazi»: Maduro ne mâche pas ses mots face aux menaces de Trump
RépondreSupprimer10:52 19.02.2019
Le locataire de la Maison-Blanche a appelé lundi les militaires vénézuéliens à accepter «l'offre généreuse» de Juan Guaido en les avertissant des conséquences de leur soutien au Président Maduro. Plus tard, ce dernier a réagi aux déclarations de son homologue américain en dénonçant «un discours de style nazi».
En s'adressant lundi à la communauté vénézuélienne de Floride, le Président américain a mis en garde les chefs militaires du Venezuela qui refusent de se rallier au «Président» autoproclamé Juan Guaido.
«Vous pouvez choisir d'accepter l'offre généreuse d'amnistie du Président Guaido et vivre en paix auprès des vôtres […] Sinon vous pouvez choisir la seconde voie: continuer à soutenir Maduro. Dans ce cas vous n'aurez aucun endroit où vous réfugier, pas de sortie possible. Vous perdrez tout», a-t-il averti.
Il a également exhorté les officiers vénézuéliens qui restent loyaux au Président Nicolas Maduro à laisser entrer l'aide humanitaire dans leur pays.
Nicolas Maduro a réagi à ces déclarations de son homologue américain. Selon lui, il s'agit «presque d'un discours de style nazi».
Il a aussi annoncé l'arrivée de 300 tonnes d'aide humanitaire expédiée depuis la Russie, tout en réitérant son opposition à l'entrée dans le pays de vivres et médicaments américains qu'exige l'opposition.
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis.
La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont, quant à eux, soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certaines nations européennes d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela».
https://fr.sputniknews.com/international/201902191040078171-discours-nazi-maduro-menaces-trump/
Le Venezuela nana rien à foutre des discours de la 'maison blanche' ! Chacun a ses règles !
Supprimer
RépondreSupprimerEntre l’aide humanitaire américaine ou russe, le Venezuela a fait son choix
10:50 19.02.2019
Lundi, le Président vénézuélien a annoncé que 300 tonnes d’aide humanitaire arriveraient mercredi de Russie. Selon lui, l’envoi d’une aide humanitaire de Washington, attendu par Juan Guaido samedi 23 février, est un «show politique» et un «piège attrape-nigaud».
Lors d'une déclaration retransmise à la télévision lundi, Nicolas Maduro a annoncé que l'aide humanitaire russe arriverait le mercredi 20 février au Venezuela.
«Mercredi, 300 tonnes d'aide humanitaire arriveront de Russie», a-t-il précisé.
Le Président vénézuélien a ajouté qu'une arrivée de médicaments ou de matières premières permettant de produire des médicaments sera annoncée dans les prochains jours. Selon lui, cette aide a été obtenue «par l'intermédiaire des Nations unies».
Dans le même temps, il a réitéré son opposition à l'entrée dans le pays d'une aide humanitaire américaine qu'il qualifie de «show politique» et de «piège attrape-nigaud».
Le «Président» autoproclamé Juan Guaido a, à son tour, assuré lundi que l'aide humanitaire américaine serait acheminée coûte que coûte samedi au Venezuela. Le gouvernement actuel considère cette aide comme une étape avant une intervention militaire américaine.
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis.
La Russie, la Chine, la Turquie et plusieurs autres pays ont, quant à eux, soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certaines nations européennes d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela
https://fr.sputniknews.com/international/201902191040079376-aide-humanitaire-venezuela-russie-etats-unis/
Amazon va payer 0 $ d'impôts sur 11 200 000 000 $ de profit pour 2018
RépondreSupprimerLun., 18/02/2019 - 02h47 -
legitgov
Bien que certaines personnes aient reçu des factures d'impôt surprises lors de la production de leurs déclarations, les sociétés continuent d'éviter de payer leurs impôts, grâce à un cocktail de crédits d'impôt, d'échappatoires et d'exemptions. Selon un rapport de l'Institut sur la fiscalité et la politique économique (ITEP), Amazon ne paiera rien en impôts fédéraux sur le revenu pour la deuxième année consécutive. Grâce à la nouvelle loi sur la réduction des impôts sur l'emploi et la création d'emplois (TCJA), la responsabilité fiscale d'Amazon est de 21% (contre 35% les années précédentes). Mais avec l’aide d’allégements fiscaux, selon les documents déposés par les entreprises, Amazon ne paiera pas un centime à Oncle Sam, malgré des profits de plus de 11,2 milliards de dollars en 2018.
https://www.legitgov.org/Amazon-will-pay-0-taxes-11200000000-profit-2018
Un photographe blessé au ventre par un LBD 40 lors de l’acte 14 (vidéo)
RépondreSupprimer12:16 19.02.2019
Lors de l’acte 14 des Gilets jaunes à Nantes, un jeune homme - qui, à en croire son «uniforme», serait photographe - a été touché au ventre par un tir de LBD 40, selon un témoin oculaire.
Un jeune homme «portant un blouson bleu flashy» a reçu un tir de LBD 40 au ventre lors de l'acte 14 des Gilets jaunes. Un témoin oculaire a publié sur Facebook des photos montrant la blessure de la victime et une vidéo prise sur le lieu de l'incident.
D'après le témoin, il s'agit bel et bien d'un photographe filmant les forces de l'ordre. Toujours selon lui, la victime a reçu tous les soins médicaux nécessaires de la part des «street medics d'Angers».
Le débat sur le sujet des violences policières a été lancé au Parlement européen par une coalition regroupant l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), les Verts et la Gauche unitaire européenne (GUE) et a principalement concerné la situation en France avec les manifestations des Gilets jaunes.
L'eurodéputée Génération.s Isabelle Thomas a tenu à souligner le 11 février à Strasbourg que depuis trois mois en France «un mouvement social populaire fait l'objet d'une répression systématique et disproportionnée». Elle a également rappelé que les États européens à l'exception de la France, de la Pologne et de la Grèce avaient banni l'usage des LBD et des grenades lacrymogènes explosives qui causent, selon elle, «des blessures de guerre».
https://fr.sputniknews.com/france/201902191040080601-photographe-ventre-lbd-40-acte-14/
Il y a même des... CHARS D'ASSAUT sur les Champs-élysées face aux piétons sans arme !
SupprimerHUMEUR - À GENÈVE, DES GILETS JAUNES QUI SE VEULENT TRÈS PROPRES EN ORDRE
RépondreSupprimerQuelque 3000 à 5000 Français devraient manifester ce mercredi au bout du lac. Les consignes semblent sorties d'un office fédéral tatillon.
Pour leur passage à Genève, les gilets jaunes français entendent montrer leur meilleur visage.
PAR RENAUD MICHIELS
19.02.2019, 12h01
Les gilets jaunes ? Un mouvement sauvage gangrené par des casseurs et autres individus violents, racistes, homophobes ou antisémites ? Ceux qui viendront mercredi à Genève à la place des Nations entendent montrer un tout autre visage. Un visage policé, pacifique, respectueux. Celui de gentils manifestants qui entendent laisser la Suisse aussi propre qu’ils l’auront trouvé en entrant.
Organisateur de l’événement, le Savoyard d’Albertville Nico Mollier a dit et répété sa volonté d’une action «extrêmement pacifiste et sans heurt». À tel point que l’immense liste de consignes qu’il a publiée sur Facebook semble sortie d’un office fédéral sourcilleux.
Respect, respect et encore respect
Il annonce une minute de silence qui sera «à respecter». L’horaire, de 10 à 12 heures, sera également «à respecter» scrupuleusement. Comme toutes les «directives des forces de l’ordre ou tout autre service officiel» et le cantonnement dans «la zone octroyée».
Pas question non plus d’enquiquiner de l’indigène. «Les piétons ne devront pas être importunés ou se sentir contraints de répondre ou de participer d’une manière quelconque à une discussion à laquelle ils ne souhaiteraient pas prendre part», lit-on. Et «toute forme abusive de prosélytisme (démarchage, forcer ou susciter l’adhésion au mouvement) est interdite sur la voie publique.»
Pas touche à la Broken Chair
Exclu également de peser sur la fluidité du trafic, qui n’est déjà pas bien fluide à Genève. «Le trafic routier, notamment celui des lignes des Transports Publics Genevois ne devra pas être perturbé par la manifestation», est-il indiqué. D’ailleurs: «aucun véhicule n’est autorisé à stationner sur la place des Nations; ceux-ci devant être parqués conformément aux règles générales de la circulation routière.»
L’organisateur tient aussi à assurer l’intégrité physique de la célèbre sculpture locale. «Il est strictement interdit d’escalader la Broken Chair», souligne-t-il. Et «aucun élément ne devra être accroché ou suspendu à la Broken Chair».
Le spectre des coulures
Reste le chapitre propreté, dont un délicieux passage sur les coulures de bougies. «Le site devra être laissé propre et en parfait état à la fin de la présence des manifestants», est-il indiqué. Puis: «En cas d’utilisation de bougies, toutes les précautions utiles devront être prises pour empêcher les coulures de cire sur le sol.» Après réflexion et devant le spectre de ces terribles coulures, Nico Mollier tranche d’ailleurs finalement: «Des bougies oui pour rendre hommage aux victimes, mais uniquement des bougies électriques.»
Bref, ces gilets jaunes de passage à Genève semblent vouloir se montrer plus suisse que les Suisses. Reste à savoir si toutes ces règles seront respectées sur le terrain. Mais si c'est le cas les manifestants auront marqué des points s'ils entendent nous demander l’asile politique… (Le Matin)
https://www.lematin.ch/suisse/geneve-gilets-jaunes-veulent-tres-propres-ordre/story/28818579
Supprimer(...) Les gilets jaunes ? Un mouvement sauvage gangrené par des casseurs et autres individus violents, racistes, homophobes ou antisémites ? (...)
(...) les manifestants auront marqué des points s'ils entendent nous demander l’asile politique… (Le Matin) (...)
Les nazional socialistes bienvenus en Suisse ? C'est du moins ce qu'affirme et soutient le site du parti !
Mais que les Suisses soient rassurés, aucun français pour la Démocratie n'ira perturber quoi que ce soit dans le SEUL PAYS AU MONDE en Démocratie !
OLYMPISME - LE JAPON VEUT ÉVITER LA PLUIE AUX JO 2020
RépondreSupprimerDes chercheurs japonais veulent prédire avec précision les pluies diluviennes qui pourraient s'abattre sur Tokyo pendant les Jeux.
Le Stade National de Tokyo ne sera pas à l'abri de violentes pluies.
19.02.2019, 10h58
Une équipe de chercheurs japonais travaille sur un nouveau système capable de prédire avec précision les averses torrentielles, au moins 30 minutes avant qu'elles ne tombent, avec l'espoir d'être prêts pour les Jeux olympiques de Tokyo-2020.
Ces scientifiques ont mis un point un radar ultra-sophistiqué qui peut concevoir un plan en trois dimensions d'un nuage de pluie en seulement 30 à 60 secondes. Il faut actuellement jusqu'à cinq minutes, selon eux, pour une évaluation partielle du phénomène.
Outre ce radar, installé l'an dernier à l'université de Saitama (nord de Tokyo), l'équipe utilise des ondes radio pour estimer la quantité de vapeur d'eau dans l'air.
Cela permet d'avoir des prévisions plus précises, a expliqué lundi à l'AFP Katsuhiro Nakagawa, directeur du laboratoire qui chapeaute le projet au sein du National Institute of Information and Communications Technology (NICT).
Le Japon, à la merci de désastres naturels meurtriers (tremblements de terre, inondations, glissements de terrain), a développé des technologies poussées de détection et d'alerte.
Des pluies diluviennes localisées, si elles surviennent sans prévenir, peuvent submerger des routes et causer des crues soudaines.
Les organisateurs des Jeux olympiques et Paralympiques de Tokyo, à l'été 2020, et ceux quelques mois plus tôt du Mondial de rugby ont fait part de leurs inquiétudes sur la météo extrême qui pourrait venir gâcher la fête.
«Il y a beaucoup d'averses violentes, en particulier durant l'été», souligne M. Nakagawa. «Nous pensons que notre technologie pourra fournir des données utiles afin que les épreuves en extérieur se déroulent en toute sécurité».
Le chercheur espère à terme que ce nouveau système sera capable d'émettre un avertissement encore plus tôt que la demi-heure envisagée pour le moment. (nxp)
https://www.lematin.ch/sports/autres/japon-veut-eviter-pluie-jo-2020/story/16663240
SupprimerAlors que depuis près d'un siècle le croate Nikola Tesla a fait découvrir la technologie scalaire aux américains qui consiste à pousser les nuages vers des lieux où il ne pleut pas et pousser les nuages là où il pleut trop, voici que le 'Japon' va se doter de radar détecteur d'humidité dans l'air (appelé Baromètre) ! Whôoaâh ! Mr Pampers n'aurait pas fait mieux !
FOOTBALL - UNE ÉQUIPE DE 3E DIVISION ITALIENNE PERD 20-0 !
RépondreSupprimerC'est l'«exploit» grotesque réalisé par Pro Piacenza sur la pelouse de l'AC Cuneo. Mais la formation d'Emilie-Romagne a des excuses à faire valoir.
18.02.2019
Le club italien de 3e division de Pro Piacenza a été battu 20-0 dimanche à Cuneo lors d'un match débuté avec sept joueurs seulement, tous de moins de 20 ans.
La situation s'explique par les graves difficultés financières du club, incapable de payer les salaires des joueurs et du staff, en grève depuis plusieurs semaines.
L'équipe a déjà perdu trois matches sur tapis vert pour ne pas s'être présentée au coup d'envoi. En cas de quatrième absence, elle aurait été exclue du championnat, selon le quotidien sportif italien «Gazzetta dello Sport».
Résultat, les dirigeants n'ont pu présenter que huit joueurs dimanche, récemment licenciés au club et tous nés entre 2000 et 2002. Mais sept seulement ont débuté le match, le huitième ayant... oublié ses papiers. Il est entré en jeu à la 60e minute du match.
Même le masseur a joué !
Selon plusieurs médias italiens, un des masseurs du club aurait également joué quelques minutes avant de sortir blessé. L'un des deux joueurs nés en 2000 avait par ailleurs été inscrit sur la feuille de match en tant qu'entraîneur.
A la 25e minute de la partie, le score était déjà de 10-0. Cuneo a ensuite légèrement levé le pied mais a tout de même encore marqué six autres buts avant la pause et quatre de plus après le repos pour porter le score final à 20-0.
Au passage, l'attaquant Hicham Kanis, prêté à Cuneo par le club de Novarra et dont l'agent est Mino Raiola, en a profité pour établir un nouveau record, celui du plus grand nombre de buts marqués lors d'un match professionnel en Italie: il en a inscrit six, tous en première période !
«Une insulte au sport»
La troisième division, composée de trois groupes de 20 équipes, est en effet professionnelle en Italie. Mais les difficultés économiques sont très fréquentes pour des clubs qui peinent à assumer le statut professionnel.
La semaine dernière, le club de Matera avait ainsi été exclu du championnat pour un quatrième match perdu sur tapis vert. Les joueurs du club étaient en grève depuis décembre, leurs salaires n'étant plus payés depuis septembre.
«Ce qui s'est passé à Cuneo est une insulte au sport et à ses principes. Cela sera la dernière comédie», a assuré le président de la fédération italienne de football Gabriele Gravina. (AFP/nxp)
https://www.lematin.ch/sports/football/equipe-3e-division-italienne-perd-200/story/11552437
SupprimerHAHAHAHAHAHAHAHA !
THURGOVIE - UNE PRIME DE 4000 FRANCS SUR LES VOITURES ÉLECTRIQUES
RépondreSupprimerCeux qui achètent un véhicule électrique neuf bénéficieront d'un bon coup de pouce. Le Canton a présenté lundi aussi d'autres mesures incitatives.
Ce bonus vaut pour les véhicules neufs entièrement électriques ou fonctionnant à l'hydrogène.
18.02.2019
Le canton de Thurgovie (N-E Suisse, 269 000 hab.) veut favoriser l'électromobilité: qui achète une voiture électrique reçoit depuis le début de l'année une prime de 4000 francs (3530,51 €). Les premières demandes ont été enregistrées. Mais ce canton ne s'arrête pas là.
L'objectif est d'aider à contrebalancer les coûts élevés des voitures électriques en comparaison des véhicules à moteur thermique, a expliqué lundi devant les médias Andrea Paoli, Monsieur Energie du Département de l'économie. Une fois que cette technologie sera bien établie, la prime pourra être revue.
Ce bonus vaut pour les véhicules neufs entièrement électriques ou fonctionnant à l'hydrogène. Pour y avoir droit, il faut mettre hors circulation un véhicule de la même catégorie (non électrique) et s'approvisionner uniquement en électricité renouvelable.
Aides aussi pour le solaire
Des mesures d'incitation sont déployées tous azimuts. Ainsi, ceux qui décident d'équiper leur logement d'une installation solaire dans le cadre de l'achat pour parvenir à 100% d'électricité renouvelable bénéficient d'un coup de pouce. Le Canton participe aussi aux frais de développement des stations de recharge.
Les premières demandes émanent pour les trois quarts de privés et pour le reste d'entreprises. Pour Andrea Paoli, il est judicieux de miser sur des mécanismes d'incitation dans un canton plutôt rural comme celui de Thurgovie, où le trafic motorisé individuel conserve une grande importance.
Même les autorités s'y mettent
Les autorités montrent l'exemple: lundi, le responsable de l'Office de la protection de la population et de l'armée, Hans Peter Schmid, a reçu la clé de sa nouvelle voiture électrique. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/auto-moto/prime-4000-francs-voitures-electriques/story/27718052
(...) Pour y avoir droit, il faut mettre hors circulation un véhicule de la même catégorie (non électrique) et s'approvisionner uniquement en électricité renouvelable. (...)
SupprimerMême si l'argent vient de la poche du contribuable, l'automobiliste qui branche sa bagnole sur l'éolienne... n'est pas près de rouler ! Hahahahaha !
Pollution sans frontière
RépondreSupprimerdimanche 18 août 2013
Le côté 'marrant' dans les taxes sur la pollution est que personne ne s'est encore aperçu que si une usine ferme ses portes quelque part, les gens crient (entr'autre:) "Bravo, il n'y aura plus de pollution !" Et, l'usine ...va donc se monter ailleurs (!). Donc, ce que les gens n'ont (semble t-il) pas encore compris est que la pollution est internationale et sans frontière ! Et que c'est tout les jours que nous respirons la pollution venue de Chine, d'Europe ou des USA et, qu'elle suit les vents.
Si nous observons (par exemple) le jet-stream (sens de rotation inverse de la Terre) qui naît aux frontières Est de la Russie, il passe sur le Japon, traverse le Pacifique, traverse l'Amérique du Nord (Canada/USA/Mexique), traverse l'Atlantique et traverse l'Europe jusqu'aux 'frontières Autriche/Turquie' puis redescend vers la Grèce/Italie/Espagne/Afrique du Nord où il finit.
Ainsi, a t-on pu découvrir des particules radioactives en Europe venues de Fukushima.
Donc, que la 'qualité de l'air' soit examinée et d'émettre des rapports, ne justifie en rien que la pollution constatée soit née sur place (comme ils tendent à le dire et prendre des mesures envers ceux qui en sont victimes), mais qu'elle soit seulement emprisonnée/retenue par des courants de basses ou hautes pression qui favorisent sa stagnation.
Ainsi-même, si demain il y avait zéro véhicule à moteur sur les routes et zéro avion dans le ciel... la pollution serait toujours là ! Toujours là car elle vient d'ailleurs ! (Idem pour les courants marins).
Pareil pour le cliché des montagnes où elles seraient "des concentrations d'oxygène et d'air pur respirés en altitude" alors qu'elles arrêtent les vents et les dévient en retenant dans tous ses sols et leur végétation abondante toute les pollutions de la Terre ! D'où l'effet trompeur que l'abondance d'oxygène (rejeté par les arbres qui absorbent le gazcarbonique) est ressenti plus que la pollution (L'effet shootant de l'altitude !).
Ainsi, pourrait-on comparer les eaux de rivières de montagnes dues aux fontes des neiges avec de l'eau de source sortie de Terre pour y voir la différence.
https://huemaurice5.blogspot.com/2013/08/pollution-sans-frontiere.html
Kalashnikov dévoile le drone Kamikaze lors de l'IDEX-2019
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 19/02/2019 - 04:15
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Le fabricant russe de fusils d'assaut et de tireurs d'élite, Kalashnikov Group, filiale de Rostec, a dévoilé dimanche un nouveau drone suicide de haute précision, le KYB UAV, lors de l'exposition sur les armes IDEX-2019 aux Émirats arabes unis.
Le nouveau drone est équipé d'un GPS, lui permet de frapper avec précision les cibles au sol, fournissant une petite ogive aux coordonnées de la cible.
"C’est une arme très précise et très efficace, avec laquelle il est très difficile de lutter avec des systèmes de défense anti-aérienne traditionnels", a déclaré Sergey Chemezov, directeur de Rostec.
«L’explosif peut être livré pour cibler quel que soit son degré de dissimulation. Il fonctionne "indépendamment des terrains cachés, à haute et basse altitude", a-t-il ajouté.
Selon la présentation présentée sur le stand de Kalachnikov, le drone KYB peut voyager à une vitesse de 50 à 80 km / h, avec une ogive de 6,6 livres et une durée de vol allant jusqu'à 30 minutes.
Une vidéo montre le décollage, le vol et la destruction de la cible avec un KUB-BLA, une légère variante du KYB.
«Le drone a été testé avec succès et prêt à fonctionner», a déclaré à TASS, lors de IDEX-2019, des représentants de Rostec.
La Russie a également affirmé qu'elle avait commencé à envoyer en Arabie saoudite Kalachnikov AK103, un fusil d'assaut de troisième génération, dans le cadre d'un accord sur les armes signé en 2017 entre les deux pays.
À l'ère des drones, les États-Unis et la Russie devraient craindre la prolifération mondiale des UAV dotés d'armes. Plus important encore, la Russie attache une petite ogive à un drone qui semble pouvoir être acheté sur Amazon, suggère que les petits drones armés sur le champ de bataille moderne seront le matériel militaire le plus redouté du prochain conflit majeur.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-18/kalashnikov-unveils-kamikaze-drone-idex-2019
SupprimerLa bombe qui joue à cache-cache !
Ce talon d’Achille des aérodromes français dont profitent les trafiquants de drogue
RépondreSupprimer14:56 19.02.2019
Sur fond d’ouverture du procès de l’affaire «Air cocaïne», la sécurité des aérodromes devient un sujet de discussion en France. D’après la cheffe d’un aérodrome français, les contrôles y sont effectués de manière aléatoire.
Le procès de l'affaire «Air cocaïne» s'est ouvert lundi à Aix-en-Provence devant une cour d'assises spéciale. Dans le cadre de cette affaire, neuf personnes sont soupçonnées d'avoir participé à un trafic de stupéfiants entre la France, la République dominicaine et l'Équateur.
Deux des suspects, des anciens pilotes de chasse, avaient été interpellés en mars 2013 à l'aéroport de Punta Cana, en République dominicaine, aux commandes d'un Falcon 50 au bord duquel ont été découverts près de 700 kilos de cocaïne cachés dans 26 valises. Ils affirment ne pas avoir été au courant des marchandises qu'ils transportaient.
Si le rôle des pilotes dans cette affaire reste à établir, les aérodromes présenteraient certaines failles au sein de leur système de contrôle qui seraient exploitées par les trafiquants de drogue. En effet, les contrôles douaniers n'y sont pas effectués de manière systématique, faute d'équipement et de personnel.
«Nous sommes dans un aérodrome non contrôlé. C'est une plateforme aérienne ouverte à la circulation publique. Cela signifie que tout le monde peut atterrir ici, et les pilotes sont en auto information. Il n'y a pas de tour de contrôle pour les aider à atterrir», explique Evelyne Schillers, chef de projet de l'aérodrome de Maubeuge en France, cité par la Radio-Télévision belge de la Communauté française.
Elle a précisé que les contrôles policiers et douaniers n'y étaient effectués que de manière aléatoire.
«Nous ne sommes pas habilités à contrôler l'intérieur des avions, car c'est une propriété privée», a-t-elle ajouté.
Selon Jordan Spitaels, pilote-instructeur à l'aérodrome de Maubeuge, cité par la RTBF, c'est «la responsabilité du commandant de bord» de «savoir ce qu'il possède à bord de son avion».
Le procès doit durer jusqu'au 5 avril. Les suspects encourent une peine de prison maximale de 30 ans.
https://fr.sputniknews.com/france/201902191040083071-aerodromes-france-trafiquants-drogue/
N'EXAGÉRONS PAS ! 'Air-Cocaïne' peut être remplacer par 'Ai-Or' ou 'Air-Armes', 'Air-Putes', etc, etc, car, les proprios de 'petits avions' (taille inférieure aux Boeings) décollent et se posent n'importe où, n'importe quand, sans devoir passer aux 'détecteurs-de-n'importe-quoi' !
SupprimerEn cas de pépin, le largage en vol est autorisé !
Wauquiez veut interdire des manifs de Gilets jaunes, après en avoir porté un lui-même
RépondreSupprimer12:55 19.02.2019
S’exprimant sur BFM TV, le président de LR a appelé le gouvernement français à interdire les manifestations non déclarées, trois mois après avoir enfilé lui-même un gilet jaune au Puy-en-Velay… Une séquence que M.Wauquiez persiste pourtant à démentir.
Après 14 samedis de manifestations des Gilets jaunes, le président du parti Les Républicains (LR) Laurent Wauquiez a déclaré dans une interview accordée à BFM TV que le gouvernement, étant incapable de «rétablir l'autorité», devrait interdire les manifestations non déclarées et engager «des poursuites».
«Une grande partie des manifestations sont déclarées et suivent des itinéraires déclarés en préfecture. Mais quand une manifestation n'est pas déclarée, ça s'appelle un attroupement. Qui se fait dans le mépris des règles de l'ordre. C'est précisément ces attroupements qui ensuite aboutissent à la violence», a déclaré Laurent Wauquiez sur BFM TV.
«Les manifestations non déclarées, les manifestations dont on redoute qu'elles doivent conduire à la violence, doivent être interdites. Et quand les règles ne sont pas respectées, il faut poursuivre», a prôné le patron de LR.
Ces déclarations de M.Wauquiez interviennent trois mois après que le président des Républicains a été pris en photo vêtu d'un gilet jaune alors qu'il rendait visite à des manifestants au Puy-en-Velay, le 24 novembre. Le site d'information local La Commère 43 y était présent et a publié par la suite un cliché où le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes était vêtu du costume symbolique du mouvement. Néanmoins, malgré cette photo prise, Laurent Wauquiez a assuré plus tard n'avoir «jamais enfilé de gilet jaune».
https://fr.sputniknews.com/france/201902191040081245-wauquiez-manifs-non-declarees-interdiction/
SupprimerPRIMO: Lors des manifs du samedi ce ne sont PAS toutes les personnes qui portent un 'gilet jaune', car le but n'est pas là mais de dire ce qu'on pense.
DEUXIO: Chaque française ou français EST LIBRE de marcher OU ELLE OU IL VEUT SANS DEVOIR EN DÉCLARER SON PARCOURS EN PRÉFECTURE !
TERTIO: Ce ne sont pas des anti-françaises et anti-français qui vont faire la loi même à la radio ou télé nazional socialiste !
Cybersleuth prétend découvrir plus de 10 000 modèles 3 de Tesla invendus dans l'inventaire américain
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 19/02/2019 - 09:45
L'utilisateur de Twitter @ JakeLangford6, qui poste sur Twitter sous la balise "$ TSLA", a effectué quelques cyber-fouilles et prétend avoir découvert un stock "massif" d'inventaire Tesla Model 3. Dans un fil posté en début de semaine, Jake, membre autoproclamé de la "force terrestre courte" de Tesla, a expliqué comment il était parvenu à sa conclusion éclatante. Il ouvrit son fil en disant:
"Tesla a un problème d'inventaire. Il existe une quantité énorme de véhicules du modèle 3 2018 pouvant être livrés immédiatement aux États-Unis. Voici une liste de près de 11 000 modèles 3 que nous avons trouvés."
Il s’est d'abord rendu sur la page Web de configuration du modèle 3 de Tesla. Après avoir franchi plusieurs étapes pour commander un véhicule, il a examiné de plus près le code source du site Web, où il a remarqué un objet JSON (code de conception Web) pour une fonction appelée "Correspondance d'inventaire".
- voir liste sur site -
À partir de là, il a ensuite expliqué à quel point il s’agissait d’une fonction qui n’était pas encore activée et qui aiderait éventuellement à faire correspondre les acheteurs à leurs stocks lorsqu’ils passaient des commandes, ce qui aurait permis à Tesla de faire un pas en avant en interne. En d'autres termes, l'application Web de commande communiquera avec les systèmes de gestion des stocks de Tesla afin d'associer les acheteurs aux voitures en fonction de leurs demandes.
- voir graphique sur site -
Jake a ensuite expliqué que lorsque la société active la fonction, elle fournira un numéro VIN pour chaque commande. Ce faisant, le site Web ajoutera un numéro de VIN à la fin d'une URL pour chaque commande particulière, en faisant correspondre l'ordre à une Tesla dont le VIN se trouve dans le système de Tesla.
En utilisant cette logique, Jake a travaillé en arrière pour noter que si on était si enclin à simplement "deviner et vérifier tout VIN potentiellement valide", le code source du site Web correspondant afficherait des informations sur le véhicule que vous avez sélectionné, notamment le compteur kilométrique, le prix, réductions, emplacement, etc.
Il inclut ensuite des liens vers deux postes Pastebin où il répertorie l'inventaire qu'il a trouvé pour 2018 et 2019, utilisant apparemment cette méthode. Ces listes ressemblent à ceci:
- voir graphique sur site -
Et les données de ce qu'il a trouvé, présentées dans plusieurs tableaux.
- voir graphique sur site -
Il prétend même avoir découvert le nombre de véhicules VIN inondés, mais toujours inclus dans l'inventaire de l'entreprise. Théoriquement, on pourrait acheter un véhicule inondé en utilisant son numéro d'identification sur le site Web de l'entreprise, selon Jake.
RépondreSupprimerCes allégations de stockage des stocks surviennent quelques jours à peine après que Tesla ait réduit les prix sur le modèle 3 pour la deuxième fois en 36 jours. Toutes les versions du modèle 3 ont connu une réduction de prix de 1 100 dollars, ce qui a ramené le prix de départ du véhicule à 42 900 dollars. Cette mesure faisait suite à une réduction de prix de 2 000 dollars sur tous les véhicules Tesla annoncée début janvier afin de compenser la réduction du crédit d’impôt fédéral des États-Unis auquel les véhicules Tesla avaient droit.
La nouvelle a également eu lieu après la fin du programme de parrainage de Tesla au début de février.
Vous pouvez consulter l'intégralité du fil Twitter de Jake sur l'inventaire de la société ici:
https://twitter.com/JakeLangford6/status/1097688624966045696
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-19/cybersleuth-claims-uncover-over-10000-unsold-tesla-model-3s-us-inventory
HAHAHAHA !
SupprimerDe toutes façons, s'il en a vendu une: c'est lui qui l'a acheté !!
Les banquiers centraux préparent le monde au ‘communisme capitaliste’
RépondreSupprimerDominique Dewitte
19 février 2019
Le monde est sur le chemin du communisme capitaliste. C’est ce que l’on peut déduire des dernières interventions de Jerome Powell, président de la banque centrale américaine, la Federal Reserve.
Le communisme capitaliste, c’est sans aucun doute un oxymoron, ou une figure de style dans laquelle on combine deux mots qui semblent être le contraire l’un de l’autre. Mais comment peut-on interpréter différemment les déclarations de Powell lorsqu’à la fin du mois dernier, et malgré le dynamisme de l’économie américaine, il a annoncé qu’il laisserait inchangé le taux d’intérêt des États-Unis ? Powell n’a pas non plus mentionné le désir d’une hausse graduelle des taux d’intérêt. Ce n’est pas du tout surprenant : le président Donald Trump a critiqué à plusieurs reprises la hausse constante des taux d’intérêt. Selon lui, ce serait mauvais pour l’économie.
Powell devient le nouveau chef de la fashion police des banquiers centraux, écrit Frédéric Potelle, directeur de la recherche à la banque suisse Bordier, dans une note adressée à ses clients. Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE) et son collègue suisse, ont également entendu des voix similaires.
En d’autres termes, et certainement à court terme, il n’y aura pas de normalisation des taux d’intérêt.
La réalité globale devient claire, maintenant que la fumée monte progressivement
Après 10 ans de relance monétaire, on peut en conclure que l’économie mondiale ne se porte pas trop mal, bien que l’Europe – qui n’a toujours pas d’inflation – soit à la traîne.
Les dettes mondiales ont explosé. Elles sont passées de 75 % du PIB du G7 en 2008 à 105 % en 2018. Les dettes des entreprises américaines sont à un niveau historique : 47 % du PIB.
Enfin, il existe une inégalité de revenus qui, à l’Ouest, a frappé la classe moyenne. C’est la seule de toutes les classes sociales qui, du fait de la mondialisation, n’a pu enregistrer aucune augmentation réelle des revenus au cours des 30 dernières années.
Les dettes sont des préoccupations pour demain
Les conséquences de cette situation sont clairement visibles. Les populistes gouvernent Washington et Rome, l’incertitude entourant le Brexit a plongé le Royaume-Uni dans un chaos politique, tandis que les « gilets jaunes » français prêchent la révolution.
Ces populistes ont réduit les impôts partout, ce qui a augmenté la dette publique. Mais les remboursements futurs de la dette sont une préoccupation pour les politiciens qui prendront le pouvoir demain, et non pour les décideurs politiques actuels.
C’est apparemment également le cas de la Chine qui, au mois de janvier, a accordé l’équivalent de 5 % de son PIB de nouveaux prêts pour remettre le moteur économique en marche. [ «Cela correspond à 60 % sur une base annuelle, » écrit Michael Every, stratège chez Rabobank dans une note . « Je ne mentionne pas les chiffres, ils sont si énormes que ça n’a aucun sens. »]
RépondreSupprimerLa boucle est bouclée : après les banques, les États sont « too big to fail »
Donc la boucle est bouclée. Après les banques, les États-nations sont maintenant « too big to fail » (« trop gros pour faire faillite« ) .
Selon Potelle, les banquiers centraux sont devenus des assureurs qui mettent à disposition de l’argent à volonté. De l’argent qui n’est pas gagné dans l’économie réelle, mais qui est nécessaire pour maintenir le système en vie. « Encore un effort et les banques centrales pourront créditer directement les comptes des administrations publiques et des citoyens. Nous sommes peut-être en train d’assister à la naissance d’un nouveau système politico-monétaire: le «capitalisme communiste» ».
https://fr.express.live/banques-centrales-communisme-capitaliste/
FAUX ! 'communisme capitaliste' ?
SupprimerNi l'un, ni l'autre !
Le monde qui fait peur à la dictature FMIste c'est celui de la Démocratie qui arrive !
Révolution mondiale où les têtes vont tomber à pleine charrette !
Les perspectives pour l’automatisation et la fabrication en sept graphiques
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 19/02/2019 - 22:20
Soumis par Visual Capitalist
Au cours de la dernière décennie, la perspective d'une automatisation de masse est apparemment passée d'une possibilité vague à une réalité incontournable. Bien qu’il soit encore incroyablement difficile d’estimer l’impact ultime de l’automatisation et de l’IA sur l’économie, la situation commence à s’éclaircir au fur et à mesure que les projections convergent.
L’infographie d’aujourd’hui nous parvient de Raconteur et présente sept graphiques différents qui montrent comment l’automatisation façonne le monde, et en particulier les perspectives d’avenir des emplois dans le secteur de la fabrication.
L'ère de l'automatisation
Les détails précis sont sujets à discussion, mais voici quelques domaines clés sur lesquels de nombreux experts s'accordent pour se projeter dans la prochaine ère de l'automatisation:
Aujourd'hui, la moitié des heures de fabrication sont consacrées aux travaux manuels.
Une analyse des emplois dans le secteur manufacturier en Amérique du Nord et en Europe a révélé qu'environ 48% des heures reposaient principalement sur l'utilisation de travail manuel ou physique.
En 2030, on estime que seulement 35% du temps sera consacré à ce travail de routine.
L’impact de l’automatisation se fera sentir d’ici au milieu des années 2020.
Selon un récent rapport de PwC, l’impact sur les emplois dans les pays de l’OCDE commencera à se faire sentir vers le milieu des années 2020.
En 2025, par exemple, il est prévu que 10 à 15% des emplois dans trois secteurs (fabrication, transport et stockage, et commerce de gros et de détail) auront un potentiel élevé d’automatisation.
D'ici 2035, l'éventail des emplois présentant un potentiel d'automatisation élevé sera plus proche de 35 à 50% pour ces secteurs.
Les prix des robots industriels sont en baisse.
Les ventes de robots industriels sont vertigineuses, principalement en raison de la baisse des coûts de l'industrie.
Cette tendance devrait se poursuivre, le coût des robots ayant diminué de 65% entre 2015 et 2025.
Le coût de la main-d'œuvre étant généralement à la hausse, il devient plus difficile de conserver des emplois peu qualifiés.
La technologie crée simultanément des emplois, mais combien ?
Un point positif est que l'automatisation et l'intelligence artificielle créeront également des emplois, probablement dans des fonctions difficiles à concevoir pour nous aujourd'hui.
Historiquement, la technologie a créé plus d'emplois qu'elle n'en a détruit.
À elle seule, Amnesty International devrait avoir un impact économique de 15,7 billions de dollars d’ici 2030.
Malheureusement, bien que les experts s'accordent sur le fait que ces technologies créeront des emplois, ils sont en désaccord sur leur nombre. Cette différence importante est probablement le facteur x le plus important pour déterminer l’impact ultime de ces technologies dans les années à venir, en particulier sur la main-d’œuvre.
- voir tableau sur site :
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-19/outlook-automation-and-manufacturing-seven-charts
SupprimerDepuis TOUJOURS, les machines sont là pour alléger la tâche humaine voire la remplacer pour le bonheur de tous ! Or, aujourd'hui, la dictature en place bien consciente de la situation d'avenir, ira et va jusqu'à vous empêcher de vous servir de votre voiture (car elle pollue !) et d'acheter une bicyclette ou d'aller à pieds comme aux siècles derniers !
Or, ce que ces crapules ne vous diront jamais est que: TOUS LES GAZ SE RECYCLENT ! TOUS ! Depuis toujours et pour toujours ! Et que si ce n'était pas le cas, les volcans qui polluent des millions de fois plus que toutes les voitures (comme aussi les porte-containers) n'auraient même pas permis à l'homme d'apparaître sur Terre il y a des millions d'années !
La FDA demande aux personnes âgées d'arrêter de perfuser le sang des enfants pour prévenir le vieillissement
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 19/02/2019 - 18:40
La FDA a averti les personnes âgées d'arrêter d'injecter du plasma chez les jeunes afin de ralentir le processus de vieillissement, affirmant qu'il n'avait "aucun bénéfice clinique prouvé" selon Bloomberg.
Dans une alerte à la sécurité mardi, l'agence a suggéré que les personnes âgées se font arnaquer avec 8 000 dollars par litre de plasma pour traiter des problèmes liés au vieillissement, notamment la démence, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer et les maladies cardiaques.
"Il n'y a aucun bénéfice clinique prouvé de la perfusion de plasma provenant de jeunes donneurs pour guérir, atténuer, traiter ou prévenir ces affections, et il existe des risques associés à l'utilisation de tout produit plasmatique", lit-on dans une déclaration du commissaire de la FDA, Scott Gottlieb et Peter Marks. , qui dirige le centre de biologie de l'agence.
L'idée d'injecter du sang jeune dans la lutte contre le vieillissement a attiré des entrepreneurs technologiques comme le milliardaire Peter Thiel et a été émoussée par un épisode de l'édition 2017 de l'émission HBO «Silicon Valley». L'intérêt rapporté de Thiel a été suscité par une société appelée Ambrosia, présente dans cinq États Partout aux États-Unis, il vend un litre de plasma sanguin provenant de donneurs âgés de 16 à 25 ans au prix de 8 000 dollars, selon son site Web.
Gottlieb et Marks ont déclaré qu'aucun des traitements au plasma n'avait été soumis aux tests rigoureux requis par l'agence. Selon Ambrosia, «des expériences sur des souris appelées parabiosis ont fourni l'inspiration pour administrer des traitements avec un plasma jeune.» L'approbation de la FDA nécessite généralement des essais sur l'homme avant que les entreprises ne puissent formuler une allégation de santé spécifique concernant un produit.
"Les utilisations déclarées de ces produits ne doivent pas être considérées comme sûres ou efficaces", ont déclaré Gottlieb et Marks. "Nous déconseillons vivement aux consommateurs de suivre ce traitement en dehors des essais cliniques, sous la surveillance d'un comité d'examen institutionnel approprié et sous la surveillance de la réglementation."
Les perfusions de plasma sont un traitement approuvé par la FDA pour le traitement des patients intra-utérins ou pour les personnes dont le sang ne se coagule pas, mais l'agence note qu'il existe des risques, notamment une surcharge circulatoire, des réactions allergiques, des lésions pulmonaires et la transmission de maladies infectieuses.
"Nous craignons que certains patients ne soient la cible d’acteurs peu scrupuleux vantant les traitements du plasma de jeunes donneurs comme des remèdes et des remèdes", déclarent Gottlieb et Marks. "De tels traitements n'ont aucun bénéfice clinique prouvé pour les utilisations pour lesquelles ces cliniques les annoncent, et sont potentiellement nocifs."
Comme nous l'avons noté en janvier, Ambrosia a été lancé par Jesse Karmazin, diplômé de l'Université Stanford, qui facture 8 000 dollars pour un litre de sang jeune et 12 000 dollars pour deux litres. Karmazin, qui n'est pas un médecin agréé, a déclaré aux journalistes l'année dernière qu'il espérait ouvrir sa première clinique à New York d'ici à la fin de 2018 - après l'annonce de la FDA mardi, ils ne traitent plus les patients, selon leur site internet. .
RépondreSupprimerÀ l'automne dernier, la société avait pratiqué la procédure sur environ 150 personnes âgées de 35 à 92 ans, alors que 81% d'entre elles avaient participé à l'essai clinique de la société. L'essai a fourni aux patients un litre et demi de plasma provenant d'un donneur âgé de 16 à 25 ans et a été conduit avec David Wright, un médecin qui possède son propre centre de traitement du sang par voie intraveineuse en Californie.
Les participants aux essais ont payé la facture de leurs propres traitements - alors que les résultats de leurs essais cliniques n'ont pas été rendus publics.
"L'essai était une étude expérimentale. Nous avons vu des choses intéressantes et nous prévoyons de publier ces données. Et nous voulons commencer à ouvrir des cliniques où le traitement sera rendu disponible", a déclaré le chef de l'exploitation de la société ... plusieurs mois avant il est parti.
Et maintenant, il semble que ceux qui veulent se procurer du sang jeune devront chasser ailleurs.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-19/fda-asks-old-people-stop-infusing-childrens-blood-prevent-aging
Supprimer(...) il vend un litre de plasma sanguin provenant de donneurs âgés de 16 à 25 ans (...)
A savoir que le sang de ces 'jeunes' donneurs n'apportent quasiment aucun bénéfices car, le sang que recherchent les riches... provient d'enfant de moins de 5 ans !! Et, comme il est interdit de prélever du sang (même très peu) à ces gosses...
La Russie à la Chine: Ensemble, nous pouvons gouverner le monde
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 19/02/2019 - 16:22
Un nouvel éditorial ouvert sur Politico apporte un réalisme nouveau au fait que "l’obsession de l’Europe envers la Russie n’est pas partagée", car "Moscou n’intéresse tout simplement plus le continent". Parce qu'au lieu de cela, tout est désormais "sur la Chine" du point de vue de Moscou, maintenant son intention déclarée de convaincre Pékin qu'il est temps de former une alliance capable de briser l'hégémonie mondiale américaine.
Selon Bruno Maçães, ancien ministre européen du Portugal et analyste des affaires eurasiennes, les discussions réelles dans les couloirs diplomatiques (par opposition aux discours abstraits des grands occidentaux occidentaux) reposent sur l'hypothèse selon laquelle la Russie cherche continuellement à tirer l'Europe à sa place. Moscou) ne poursuit plus l'intégration européenne à la suite des sanctions et du démantèlement de l'INF, mais ressent une nouvelle opportunité compte tenu des tarifs de Washington sur les exportations chinoises. L'ancien diplomate européen a conclu que la Russie espérait ne plus imiter ou concurrencer l'économie chinoise, ce dont elle comprend qu'elle ne peut pas, mais envisage plutôt une alliance géopolitique plus grande.
Cela n’a été davantage exposé que lors du club de discussion annuel Valdai (organisé par les principaux experts et responsables russes de la politique étrangère), où Maçães a expliqué que l’idée rencontrait de moins en moins de résistance au fil des ans, au point que le Ce qui suit est clairement affiché:
Dans le passé, la réticence de la Chine à mettre en péril ses relations avec les États-Unis avait nui à la possibilité d’une alliance entre les deux pays. Mais maintenant qu’elle est devenue une cible, elle va peut-être devenir plus audacieuse. Tous les orateurs de Valdai ont essayé de pousser la Chine dans cette direction.
En conséquence, les relations en Europe sont maintenant très lointaines pour les décideurs politiques russes; La question est plutôt de savoir comment obtenir que Pékin comprenne enfin que Washington est le véritable ennemi, rendant nécessaire une alliance contre les États-Unis.
Maçães a déclaré que bien que l'idée fût principalement une spéculation d'il y a quelques années, la Russie veut la concrétiser "et bientôt". Ainsi, un nouveau réalisme et un pivot vers l’Asie du Sud-Est définissent désormais la vision future de Moscou:
Il n'y avait aucun doute à Valdaï que la Chine savait comment faire de la croissance économique et que la Russie ne le savait pas. L’élite russe - toujours prête à résister à tout signe d’hégémonie occidentale - n’a aucun problème à admettre la supériorité économique de la Chine. Leur acceptation m'a rappelé la façon dont la Grande-Bretagne a cédé la place aux États-Unis en tant que puissance économique dominante du monde.
Vu de Moscou, il n'y a plus de résistance à une nouvelle alliance dirigée par la Chine. Et maintenant que Washington a imposé des droits de douane sur les exportations chinoises, la Russie espère que la Chine comprendra enfin que son problème est Washington et non pas Moscou.
Cependant, la question demeure, selon l'ancien diplomate portugais: "La Russie et la Chine peuvent-elles vraiment être amis, et pour combien de temps?"
RépondreSupprimerÀ long terme, la rivalité géopolitique du 20ème siècle sera surmontée par la prise de conscience commune qu’ils auront besoin les uns des autres pour pouvoir modifier le paysage mondial dirigé par les États-Unis. Maçães dit:
Ce qu'il faut retenir, c'est que les deux pays sont obsédés par le renversement de l'ordre mondial dirigé par les États-Unis. Ils ont peut-être une longue histoire de rivalité géopolitique, une rivalité qui ne manquera pas de revenir une fois leur objectif atteint et de nouveaux pôles émerger, les opposant les uns aux autres.
Mais ils traverseront ce pont quand ils arriveront, peut-être dans 20 ans ou plus. Pour le moment, la Russie et la Chine sont essentiellement du même côté.
Les implications dramatiques pour l'ordre mondial? "Ce serait un monde entièrement nouveau, et celui-ci est sur le point de devenir réalité", conclut-il. Une telle alliance "bouleverserait notre façon de faire de la politique mondiale".
"Imaginez une crise internationale dans laquelle la Russie et la Chine émergent soudainement en un seul bloc. L'impact serait considérable et, dans une certaine mesure, imprévisible: sur le plan psychologique, dans l'esprit de l'Occident, il combinerait la peur associée à la Russie à l'invulnérabilité apparente. de la Chine ", prévoit Maçães.
En fin de compte, cela suffirait à mettre un terme à l'hégémonie Washington-OTAN, dans la mesure où les Etats-Unis "se sentiraient sous l'attaque; l'Europe, intimidée et instable". Ce "monde entièrement nouveau" introduirait également des fractures parmi les alliés européens, car "le Vieux Continent ferait également face à la menace d'une scission entre l'Europe occidentale et les nations de l'Europe centrale et orientale, qui pourrait se concentrer à l'est sous l'influence d'un cash-happy China prête à investir dans la région ".
Pourtant, la Chine semble loin du niveau d’enthousiasme de Moscou pour une modification aussi radicale du paysage: "Pour le moment, la prudence chinoise reste le grand obstacle à la nouvelle alliance. Et les Russes le savent bien", conclut Maçães.
Rappelant les rencontres avec Sergey Karaganov, ancien conseiller de Poutine, Maçães raconte:
J'ai rencontré Karaganov à nouveau lors d'une réunion avec des responsables chinois et des groupes de réflexion à Beijing il y a quelques semaines. Là-bas, un certain nombre de participants chinois ont dit douter des affirmations de la Russie selon lesquelles le monde se trouvait en pleine guerre froide.
Karaganov s'est consacré à les convaincre du contraire, affirmant avec une passion croissante que la Chine se leurrait si elle pensait que les problèmes entre Pékin et Washington pourraient être résolus de manière commode dans l'intérêt des deux parties.
Maçães poursuit en résumant le message de Karaganov: "Si Pékin mise sur la paix et la coopération, la grande aventure chinoise s'achèvera et la Chine devra vivre à l'ombre des États-Unis pendant une autre génération, peut-être pour toujours, a déclaré Karaganov. "
RépondreSupprimerLe message est en outre que le compte à rebours est proche du réveil par Pékin de ce que la Russie considère comme une domination mondiale permanente des Etats-Unis: "Les autorités chinoises, a-t-il affirmé, n'ont pas plus de cinq ans pour prendre une décision".
Cependant, la Chine pourrait bientôt se trouver à un point de rupture avec Washington, mais ne voudrait probablement pas se séparer des marchés et de la technologie européens. Un nouveau "bloc de l'Est" proposé serait sans aucun doute une arme géopolitique puissante, mais le coût élevé imprévisible empêchera probablement Pékin de s'engager dans la direction de Moscou.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-19/russia-pushing-beijing-form-new-eastern-bloc-says-ex-european-diplomat
L’énergie non consommée est-elle la meilleure ?
RépondreSupprimerFaire croire qu’utiliser de l’énergie serait nuisible à l’humanité est faux, et c’est même le contraire.
Par Michel Gay.
20 FÉVRIER 2019
L’affirmation souvent entendue, même dans la bouche de journalistes et de hauts responsables politiques, « la meilleure énergie est celle qui n’a pas été produite ou consommée » se trompe d’objectif.
Ce n’est pas l’énergie source de bienfaits et de confort qu’il faut réduire, mais ses éventuelles nuisances marginales.
Ce slogan simpliste, trop souvent repris à tort et à travers, distille de manière insidieuse une idée négative : l’énergie serait mauvaise en elle-même, et celle qui ne serait pas produite, ou consommée, serait un bénéfice pour l’humanité.
Rien n’est plus faux.
VOLONTÉ « DÉCLINISTE » ?
S’opposer au gaspillage en tout genre, y compris d’énergie, est une attitude saine. Améliorer l’efficacité énergétique, c’est-à-dire produire davantage de lumière, de chaleur et de travail mécanique avec le moins d’énergie possible est un excellent principe.
Mais faire croire qu’utiliser de l’énergie serait nuisible à l’humanité est faux, et c’est même le contraire.
La chaleur, la lumière et le travail mécanique (machines, voitures, etc.) sont utiles et rendent la vie des hommes plus facile (chauffage, éclairage, déplacements, nourriture…).
Le gouvernement se trompe donc de cible. Énergie et nuisances sont amalgamées par une idéologie décliniste et anti-productiviste qui a inspiré l’esprit de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015.
La réduction de la production d’énergie (et donc de sa consommation…) est devenue un objectif quasi sacré de la politique énergétique du gouvernement, et notamment du ministère de l’Écologie. Ce dernier veut imposer une économie fondée sur une « pseudo-écologie » de sobriété (ou de rationnements ?), et l’instauration de restrictions forcées par les taxes et les impôts.
Mais attention, lorsque les gros maigrissent, les maigres meurent !
Cependant, parfois les maigres se révoltent dans un sursaut salutaire (Gilets jaunes ?).
LASSÉS DE LA CIVILISATION ?
La volonté de protéger l’environnement semble avoir laissé la place à une volonté abusive et injustifiée de culpabiliser les citoyens.
Par analogie avec le slogan précité sur l’énergie et pour mieux se rendre compte de son absurdité, faut-il prétendre que « le meilleur livre est celui qui n’a pas été écrit ou lu » ?
Ou bien encore que « la meilleure symphonie est celle qui n’a pas été composée ou écoutée » ?
Dit autrement, l’énergie est-elle vraiment assimilable à une maladie ou à une nuisance ?
La meilleure définition de la bonne énergie est : « Celle qui rend le meilleur service (chaleur, lumière, travail mécanique…) au moindre coût et au moindre impact sur l’environnement ».
La civilisation moderne a besoin d’une énergie abondante, disponible et bon marché. Sans cette énergie, notre civilisation s’écroule. Et c’est peut-être le souhait d’une frange de la population.
RépondreSupprimerÉNERGIES FOSSILES ET NUCLÉAIRE
Dans le monde, l’énergie produite est aujourd’hui issue à 80 % d’énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) dont les réserves ne sont pas éternelles. Elles pourraient être partiellement remplacées par de l’électricité d’origine nucléaire et, marginalement, renouvelables (notamment par de l’hydraulique).
En France, le transport routier et le chauffage des bâtiments dépendent encore majoritairement du pétrole et du gaz.
En revanche, la production d’électricité ne nécessite que 10 % d’énergies fossiles. Environ 90 % de notre électricité est produite sans émissions de gaz carbonique, grâce essentiellement au nucléaire (75 %) et à l’hydraulique (10 %).
L’énergie nucléaire peut fournir proprement une part importante des besoins en énergie de la France et de l’humanité pendant des millénaires (avec la surgénération à base d’uranium et / ou de thorium).
L’énergie nucléaire :
- ne contribue pas, ou très peu à l’effet de serre (pas de rejets de gaz carbonique, ni de méthane/gaz de shiste), ni à la pollution atmosphérique (pas d’émission de particules) ;
- améliore notre indépendance énergétique : l’approvisionnement en uranium est diversifié dans le monde, et la France possède déjà sur son sol environ 8 ans de réserve de combustible nucléaire, contre 4 à 6 mois pour le pétrole et le gaz ;
- est durable : la quatrième génération en préparation permettra de disposer de plusieurs milliers d’années de ressources uranium et thorium ;
- diminue notre déficit commercial : l’achat de moins d’un milliard d’euros d’uranium à l’étranger pour produire 75 % de notre d’électricité permet d’éviter l’importation de 20 milliards d’euros de gaz, et d’exporter annuellement jusqu’à plus de 2 milliards d’euros d’électricité.
L’ÉNERGIE NON CONSOMMÉE N’EST DONC PAS LA MEILLEURE
La meilleure énergie est donc une énergie disponible, abondante pour longtemps au moindre coût social et environnemental, et qui améliore le sort de l’humanité.
Dans cette optique, l’électricité d’origine nucléaire présente donc de nombreux avantages. Elle possède un potentiel considérable de croissance pour se substituer progressivement aux énergies fossiles.
https://www.contrepoints.org/2019/02/20/337562-lenergie-non-consommee-est-elle-la-meilleure-2
Supprimer(...) La chaleur, la lumière et le travail mécanique (machines, voitures, etc.) sont utiles et rendent la vie des hommes plus facile (chauffage, éclairage, déplacements, nourriture…).
Le gouvernement se trompe donc de cible. (...)
Le gouvernement se trompe VOLONTAIREMENT donc de cible.
(...) Dans le monde, l’énergie produite est aujourd’hui issue à 80 % d’énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) dont les réserves ne sont pas éternelles. (...)
les réserves ne sont pas éternelles. ? Faux ! TOUT se recycle ! TOUT ! Le parcours est disponible par n'importe quel élève.
L’Internet français face aux théoriciens du simplisme
RépondreSupprimerLes théoriciens du simplisme ont trouvé dans « les faits divers sordides » une mine inépuisable de prétextes pour légiférer et légitimer des lois qui ne cessent de monter en puissance en terme d’atteintes aux libertés publiques.
Par Yannick Chatelain.
19 FÉVRIER 2019
Ces dernières semaines, les réseaux sociaux étaient à nouveau au déshonneur sur la scène nationale française et dans les propos des politiques et du gouvernement ! Violence, haine, affaire de la ligue du lol (un groupe d’une trentaine de journalistes Web et publicitaires qui étaient, de 2009 à 2013 passés maître dans l’art (sic) du harcèlement en ligne), antisémitisme, homophobie… c’est dans ce contexte pour le moins peu glorieux d’un Internet qui serait tombé entre les mains de sauvages décérébrés, que le 12 février 2019, lors de la remise du prix Ilan Halimi contre l’antisémitisme décerné au collège Clos-de-Pouilly pour leur engagement contre l’antisémitisme en présence de la mère du jeune homme — une première récompense nationale qui aura été entachée par des actes immondes d’inhumanité —, que le Premier ministre annonçait « encore » une nouvelle loi visant à réguler les réseaux sociaux.
Il m’apparaît utile de rappeler, en préambule de ce qui va suivre, que des outils très performants existent pour endiguer collectivement ce qui relève d’actes et de comportements illicites sur Internet, dont le site internet-signalement.gouv.fr , un site grâce auquel :
En cliquant sur le bouton « SIGNALER », vous pouvez transmettre des signalements de contenus ou de comportements illicites auxquels vous vous seriez retrouvés confrontés au cours de votre utilisation d’Internet.
Nonobstant cet outil, et l’arsenal juridique déjà existant, permettant — dans un cyberanonymat très relatif — de rappeler à la loi ceux et celles qui s’en éloignent et de les sanctionner en conséquence. Il apparaît utile de rappeler tant au législateur qu’au citoyen que la liberté d’expression est très clairement encadrée, que les délits commis au bistrot en toute impunité n’ont pas la même destinée sur Internet, les paroles s’envolent… les écrits restent. Le harcèlement en ligne, pour prendre un seul exemple, n’est pas une affaire anodine, c’est un délit !
Pour rappel à ceux qui l’ignoreraient, ou feindraient de l’ignorer, une personne se livrant à du cyber-harcèlement s’expose à un an de prison et 15 000 euros d’amende. La sanction peut toutefois être doublée (deux ans de prison et 30 000 euros d’amende) lorsque les faits « ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique »…
Ceci pour dire que l’enfer peut être pavé de bonnes intentions, et que ce déchaînement de lois pour toujours mieux contrôler Internet pose question et défie parfois la raison. Pour ce qui est de la loi annoncée « avant l’été » à l’occasion de la remise du Prix Alan Halimi évoquée ci-dessus, le Premier ministre faisait ici référence à l’abandon visiblement programmé d’un pouvoir régalien — à savoir la censure – à une entité privée : Facebook. Cette initiative de cogestion du contrôle des contenus « haineux et offensifs » par la France et Facebook, avait été annoncée par Emmanuel Macron à l’Unesco, lors du dernier Forum international sur la gouvernance de l’internet.
Lorsque je pense à la censure de L’Origine du monde par Facebook, qui en tant qu’entreprise privée pratique ni plus ni moins un révisionnisme décomplexé de l’art selon des critères qui lui sont propres,…
RépondreSupprimerlorsque je réfléchis à la méthodologie évoquée qui se voudra proactive pour être plus efficiente — à savoir censuré en amont – par une autorité (probablement) administrative et Facebook,…
quand je prends connaissance des propos tenus à ce sujet par le secrétaire d’État au numérique qui a rappelé l’intentionnalité de renforcer la Détection automatique des contenus suspects « Pour rendre cet arsenal plus réactif, il existe des moyens technologiques permettant un traitement plus efficace du contenu dès sa parution – et même avant. Pour ce faire, les plus grosses plateformes peuvent mobiliser les instruments d’intelligence artificielle qu’elles ont commencé à déployer au cours des dernières années à des fins de modération. Facebook revendique ainsi d’éliminer la quasi-totalité des contenus terroristes avant qu’ils aient pu être diffusés. »
je m’interroge.
Chacun pourra comprendre que cette collaboration inédite laisserait pour le moins des marges de manœuvre à un pouvoir « mal intentionné » pour demander au partenaire privé l’aménagement d’algorithmes à sa convenance tout en orientant les décisions de l’autorité administrative qui, dès lors, dériverait de ses obligations d’indépendance.
L’ÉTAT DE SIDÉRATION, HORS PHONÉTIQUEMENT, NE RIME NI AVEC RAISON, NI AVEC LÉGISLATION
Lutter contre la haine on et offline, combattre la folie et la violence des hommes, qui pourrait être contre ? Strictement personne ! Tout du moins aucune personne « normale » ! Toutefois, hors des lois existantes que j’ai rappelées et des cybergendarmes du C3N performants qui mériteraient certainement davantage de moyens humains, s’appuyer sur des faits divers – aussi atroces soient-ils – pour légiférer de façon précipitée et accumuler des lois pour mettre Internet à sa botte – comme ce fut ; entre autres, le cas suite aux attentats terroristes – avec la mise en œuvre de la surveillance de masse à la française, puis s’appuyer sur des faits divers sordides pour légitimer la volonté de mettre en place toujours plus de lois visant le contrôle est extrêmement problématique, et ce à plusieurs titres.
Ce sont des lois qui posent des questionnements forts pour ce qui est de l’atteinte aux libertés publiques et individuelles.
Quant à légiférer dans des moments de sidérations collectives, et utiliser cette sidération, cela pose deux problèmes essentiels que le législateur comme les citoyens devraient garder à l’esprit :
D’une part la sidération n’est pas propice à une réflexion adaptée. Elle peut donc être aisément exploitable pour faire accepter par la population ce qui peut relever du non-sens ! Comme le rappelle Anne-Laure Buffet, la sidération est un traumatisme psychique, c’est « un évènement qui par sa violence et sa soudaineté, entraîne un afflux d’excitation suffisant à mettre en échec les mécanismes de défense habituellement efficaces, le traumatisme produit souvent un état de sidération et entraîne à plus ou moins long terme une désorganisation dans l’économie psychique. »
De fait, comment le citoyen peut-il juger, lors d’un traumatisme collectif, de la pertinence des décisions qui sont prises en urgence par des autorités sans le moindre recul ? Au mieux ces décisions sont des actions de communication visant à montrer que le pouvoir agit, au pire cela relève d’une volonté assumée d’une mise progressive sous tutelle de l’Internet français par ceux et celles qui gouvernent et qui ont vu depuis l’avènement d’Internet, et le « pouvoir dire » du citoyen, leur biopouvoir s’affaiblir.
RépondreSupprimerDans les deux cas, que cela soit pour la loi renseignement, comme pour la loi sur les fake news, les avis des experts dénonçant leurs manquements par rapport aux finalités annoncées ont été ignorés, quand ils n’ont pas été tournés en ridicule, et méprisés par un parlementaire.
D’autre part, pour ce qui concerne Internet (mais pas seulement) cette approche peut être considérée comme déloyale et servir à empêcher toute forme et toute possibilité de contre-discours et de contestation ! Devant toute horreur, les premiers à prendre des décisions — qui peuvent être iniques — auront vite fait de se draper dans leur dignité en réclamant à cor et à cris de la décence à tout contestataire.
Ces parangons de vertu n’hésiteront pas non plus à instrumentaliser les faits les plus atroces — s’autorisant tous les raccourcis — pour légitimer leurs choix. Dans les moments de grandes violences subies collectivement, les contre-discours seront ainsi souvent bien vite qualifiés d’irresponsables, voire pires, ils seront soupçonnés de cautionner l’horreur absolue.
Des arguments nuls, non avenus, éculés et fallacieux. Il va de soi que, comme tout un chacun — tout du moins une très large majorité — lors d’un drame qui touche notre monde, notre pays ou un homme, ma sidération, mon offuscation, ma colère, ne sont pas moindres que celles de mon voisin…
Mais la sidération n’a pas pour vocation pour autant d’occulter une raison que je sais mise à l’épreuve. Voilà pourquoi stigmatiser les réseaux sociaux et Internet, les ériger comme vecteur presque unique de haine, et « vendre » une nouvelle loi en un jour aussi particulier et symbolique auquel je faisais référence m’est apparu maladroit pour ne pas utiliser le terme déplacé.
Il est notable que pour légiférer sur l’Internet français, ce type d’approche « fait divers » est fort prisée par les pouvoirs qui se sont succédé ces dernières années. Si nous admettons :
qu’un délit commis sur Internet est puni par la loi,
que le cyber anonymat est tout à fait relatif,
que des plateformes tout à fait opérationnelles sont à la disposition des usagers pour porter à connaissance des autorités des faits et des comportements illicites,
que des cybergendarmes sont à l’œuvre, sont extrêmement bien formés et efficaces…
alors la multiplication de lois extrêmement controversées ciblant Internet s’apparente à une volonté de communication de crise inadaptée et génère un programme législatif exponentiel et potentiellement dangereux pour les libertés et ce, que les intentions originelles du pouvoir soient louables ou non ! Il serait préférable de renforcer les moyens de la gendarmerie, de la police et de la justice pour leur permettre une plus grande réactivité face aux cyberdéviances.
AUTRE TYPE DE DISQUALIFICATION DES RÉSEAUX SOCIAUX : LA LUTTE CONTRE UN COMPLOTISME GALOPANT
RépondreSupprimerLes théoriciens du simplisme — qui ont trouvé dans « les faits divers sordides » une mine inépuisable de prétextes pour légiférer et légitimer des lois qui ne cessent de monter en puissance en termes d’atteintes aux libertés publiques — ont un autre levier d’action. Il s’agirait, au-delà de la haine, de combattre « le complotisme » qui serait en forte croissance.
À ceci, deux remarques :
– Que la bêtise humaine soit présente sur Internet est indéniable, qu’elle ne soit pas punie ne reflète pas la réalité ! Combien de propos tenus au comptoir d’un bistrot et qui sont délictueux tombent au pied du bar sans la moindre conséquence pénale. Ce sont les mêmes propos proférés par le même type d’individus qui sont postés sur Internet, à une différence près et non des moindres : les paroles s’envolent et sont rarement sanctionnées, a contrario les écrits restent et les contrevenants peuvent être plus facilement sanctionnés. La liberté d’expression cela s’apprend ! À toutes fins utiles j’invite nos responsables politiques à ne pas hésiter à donner l’exemple dans leurs propres usages. Il serait ici fastidieux de recenser tous les tweet-clashs et invectives diverses dont certains ne se montrent guère avares. Ces comportements ne plaident pas en faveur de la tolérance à l’autre, et ce, d’autant plus pour des personnes supposées faire de l’Internet français un espace plus respectueux de toutes et tous.
Pour ce qui est de la dénonciation régulière par les théoriciens du simplisme d’une montée en puissance des théoriciens du complot sur les réseaux sociaux cela appelle plusieurs remarques. Qu’Internet soit une caisse de résonance est une évidence, cela vaut pour les politiques comme pour les citoyens. La nouveauté est que la parole publique ne relève plus du monopole de quelques cercles, dont celui des politiques.
Pour les théories du complot, elles ne datent pas d’Internet : « Pour Frédéric Charpier, ce sont les Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme, écrites en 1798 par l’abbé Augustin Barruel, qui constituent l’acte de naissance de « la première théorie du complot » : celle-ci ne voit pas la Révolution française comme le résultat d’un mouvement populaire spontané, mais plutôt comme le fruit d’une conspiration antichrétienne.. ». Qu’Internet puisse les servir, bien sûr, tout comme prétendre les empêcher est illusoire.
Aussi, plutôt que des lois inutiles, de la même façon que nos politiques pourraient aisément contribuer à lutter contre la haine sur Internet en ayant à cœur de s’appliquer les leçons qu’ils ont prétention à donner, ils pourraient également endiguer la suspicion par des comportements et des actes ne laissant pas de place aux fantasmes. Il serait souhaitable que nos politiques réfléchissent à ce qui peut bien alimenter les dérives qualifiées de complotistes.
L’affaire Benalla n’est-elle pas un exemple probant à même de servir d’excellent carburant à fantasme ? Comment s’étonner ensuite que les citoyens se posent des questions, deviennent suspicieux, élaborent des théories plus ou moins douteuses ? Là encore, si l’on s’interroge sur ce qui peut nourrir tous ces comploteurs, les théoriciens du simplisme seraient bien inspirés de ne pas donner aux usagers autant de grain à moudre.
Haines, théorie du complot, nos lois sont à ce jour nécessaires et suffisantes pour encadrer Internet. Les questions essentielles qui se posent sont celles de l’exemple, de l’éducation, de la pédagogie, ainsi que des moyens humains pour que ces dernières (nos lois) soit appliquées sans outrance et ce de façon plus réactives.
RépondreSupprimerUne chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste. (Montesquieu)
https://www.contrepoints.org/2019/02/19/337473-linternet-francais-face-aux-theoriciens-du-simplisme
Si la France était en Démocratie, les sites malfaisants rencontrés seraient cités ! Or... CE N'EST PAS LE CAS !!! Why ? Because que ceux qui publient des mensonges sur Internet sont PAYÉS PAR LA DICTATURE pour le faire !!!
SupprimerL’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet
By lejournaldusiecle
14 février 2013
Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.
C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.
Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.
Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".
Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".
Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.
En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.
Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".
Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle
http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet
Pourquoi font-ils TOUT pour fermer Internet ? Parce que l'Internet c'est LA Démocratie ! C'est l'enseignement ! Cette instruction nécessaire cachée par les merdias ! C'est grâce au web qu'il y a plus de 4 % (280 millions) de surdoués dans le monde (rapport 2010).
(voir l'horloge marquée sur les post et l'heure qui est ! Jusqu'à 6 minutes de décalage ajoutées aux heures ! par 'les services nazional socialiste de la vertmarq !).
Brève : Olivier Delamarche sur RT France
RépondreSupprimerle 19 février 2019
De toute évidence le gouvernement français et les plus hauts responsables de l’Etat sont énervés par le fait qu’Olivier Delamarche, un analyste économique remarquable, bien que je ne sois pas toujours de son avis en ce qui concerne le Japon, respecté par de nombreux médias a été interdit de séjour à BFMTV et c’est maintenant le mouvement politique majoritaire en France qui a interdit à RT de suivre la campagne pour les élections européennes. Le monde politique français, à l’évidence, dérive vers un musellage des sites d’informations qui échappent à la main-mise des copains ultra-riches du président qui contrôlent presque l’ensemble des médias que les Français regardent ou lisent chaque jour. Non seulement l’Etat français met à mal l’intégrité physique des citoyens en organisant une répression digne des régimes totalitaires de l’ex-Europe de l’est à l’encontre des Gilets jaunes mais il veut museler les canaux d’information.
J’ai découvert RT France et aussi RT News en anglais et je suis vite devenu un spectateur assidu car on y trouve de l’information brute, non bi-distillée par des salles de rédaction aux ordres du pouvoir politique ou financier. Poutine, accusé de tous les maux comme le climat, se moque des activités de RT France, il a d’autres problèmes à résoudre tant domestiques qu’internationaux. Avec cette interdiction de couvrir la campagne électorales du parti au pouvoir, au moins à l’Assemblée nationale en clamant telle une vierge effarouchée que RT est l’oeil et l’oreille de Moscou, c’est tout simplement ridicule …
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/19/breve-olivier-delamarche-sur-rt-france/