- ENTREE de SECOURS -



jeudi 28 février 2019

Forte croissance de la banquise arctique

28 février 2019 
Usbek

Le texte qui suit est la traduction d’un article publié le 24 février sur le site wattsupwiththat.com.

Février n’est pas terminé et l’étendue de la banquise arctique est déjà supérieure à celle des quatre années précédentes et à six des 14 dernières années; elle dépasse déjà d’un demi-million de kilomètres carrés celle de l’année dernière.
arctique
Étendue de la banquise arctique. Notez que le bord gauche du graphique est le 1er février et non le 1er janvier. Source : NSIDC (National snow and ice data center)

La banquise arctique (pôle Nord) a obstinément résisté aux années très chaudes de 2015-2017 causées par le grand El Niño. Allons-nous assister à une augmentation de la banquise arctique au cours des prochaines années ? Seul le temps nous le dira, mais l’idée ne peut être écartée.
La banquise antarctique (pôle Sud) augmente également cette année par rapport à l’année dernière, de sorte que l’étendue mondiale des banquise va connaître un bond important cette année.
Douze années après qu’ Al Gore ait déclaré que la banquise arctique était condamnée, la «pause de la fonte de l’Arctique» est toujours d’actualité.

Il est amusant de voir comment Météo-France rend compte de la même information dans son communiqué du 20 février 2019 :

En janvier, l’extension de la banquise arctique est restée bien en dessous de la normale, même si les températures ont été beaucoup plus proches de la moyenne que les années précédentes. À quelques semaines du maximum d’extension, on peut d’ores et déjà dire que, contrairement aux 4 hivers précédents, on ne battra pas de record de plus faible extension en mars.

L’extension des glaces de mer arctiques moyenne en janvier a atteint 13,56 million de kilomètres carrés, une valeur qui se situe 860 000 km² sous la normale 1981/2010 et 500 000 km² au-dessus du précédent record de janvier 2018. D’après le National Snow and Ice Data Center(NSIDC), janvier 2019 détient la sixième valeur d’extension moyenne la plus basse pour janvier depuis le début des mesures satellites en 1979. La tendance linéaire au déclin de la banquise de mer est de 46 700 km² par année, ce qui correspond encore une baisse de 3% par décade.

33 commentaires:

  1. La fille du fermier : « Les insectes sont morts ! » et autres pièges à clics


    28 Février 2019
    par Seppi
    Amanda Zaluckyj, AGDAILY*


    Les insectes seraient en voie de disparition...


    Les médias sont notoirement mauvais quand il s'agit d'exposer les recherches scientifiques de pointe. Habituellement, ces histoires prennent la forme de conseils diététiques : les lipides sont mauvais ! Les lipides sont bons ! Les matières grasses ne comptent même pas !

    Nous vivons dans un monde où les clics comptent. Il faut donc que les gros titres nous incitent suffisamment à ouvrir la page d'un article. Une étude qui a révélé que les chiots sont mignons parce qu'ils ont de grands yeux peut se transformer en titre : «Attention : les chiots contrôlent les humains avec leurs yeux anormalement grands ! ». Ce n'est qu'à la fin que nous découvrirons que nous sommes aussi attachés aux chiots parce qu'ils sont petits et joueurs. Et l'article omettra complètement de mentionner que l'étude était limitée aux seuls Golden Retrievers.

    Mais le piège à clics concerne aussi l'agriculture. Et parfois, les gros titres qui en résultent proviennent de gens qui ont un agenda.

    Voici Damian Carrington, rédacteur pour l'environnement au Guardian. Les articles de Carrington prennent souvent une tournure apocalyptique, nous avertissant de la dernière raison pour laquelle la Terre est condamnée, de même que le reste d'entre nous. Cela ne veut cependant pas dire que nous ne devrions pas nous préoccuper des questions environnementales. Nous devrions vraiment le faire ! Mais parfois, il faut évaluer le risque réel en faisant abstraction de la prose dramatique.

    Le dernier article de Carrington s'intitule « Plummeting insect numbers "threaten collapse of nature" » (la diminution du nombre d'insectes « menace de provoquer l'effondrement de la nature »). Êtes-vous déjà paniqué ?

    L'article met en évidence les conclusions de la première revue scientifique mondiale sur les populations d'insectes, publiée dans Biological Conservation. Francisco Sanchez-Bayo, de l'Université d'Australie à Sydney, est interviewé par Carrington pour l'article ; il partage quelques statistiques effrayantes sur les insectes, comme le fait que la masse totale d'insectes diminue de 2,5 % par an. Il extrapole ce nombre pour conclure que les insectes pourraient faire partie de l'histoire dans un siècle à peine. Et, évidemment, cela créerait de gros problèmes pour les écosystèmes de la Terre.

    L'étude met en cause, pour le déclin des insectes dans son ensemble – vous l'avez deviné –, l'agriculture. Les insecticides et l'agriculture intensive (peu importe ce que cela signifie) doivent être abandonnés si nous voulons sauver les insectes – et toute la vie sur Terre. Bien que l’agriculture biologique ait également un impact négatif sur la masse des insectes, Sanchez-Bayo attribue l’ensemble du problème à l’agriculture conventionnelle. Si nous voulons survivre, nous devons y mettre fin et adopter des méthodes de production biologique.

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  2. Carrington, pour sa part, était heureux d'utiliser une prose exaltée et un titre choquant pour obtenir les clics et devenir viral. Mais il n’a même pas mentionné les faiblesses de l’étude ou le fait que ses conclusions sont limitées. Et, évidemment, Sanchez-Bayo n'allait pas le faire non plus.

    Alors quels sont les problèmes ? Pour commencer, ce n’est pas basé sur beaucoup. Sanchez-Bayo et son équipe ont passé en revue la littérature disponible. Ils ont donc cherché d'autres études sur le déclin des insectes et ont essayé de tout mettre ensemble. Et ils n’ont trouvé que 73 études, ce qui n’est pas beaucoup, en particulier pour un sujet aussi vaste. Les études provenaient également, pour la plupart, d’Europe, ce qui n’est guère représentatif du monde entier !

    Les résultats étaient également biaisés en faveur des résultats que Sanchez-Bayo souhaitait obtenir. Comment ? La Finnish Nature Society explique:

    « Le plus gros problème est que les recherches se sont concentrées uniquement sur l'exploration des populations d'insectes déjà en déclin. Elles ne portaient donc pas sur des populations stables ou en croissance, mais était limitée en matériel de base. C'est donc comme si vous étudiiez la survie de l'espèce humaine et que vous ne choisissiez que des patients souffrant de maladies : cela conduirait à la conclusion que les personnes mourront et qu'il y aura une extinction dans les 10 prochaines années. »

    En d'autres termes, garbage in, garbage out, camelote à l'entrée, camelote à la sortie.

    Donc, non, ce n'est pas la fin du monde, du moins pas parce que la population d’insectes de la Terre est en train de disparaître. Les populations d'insectes sont incroyablement nuancées, ce qui nécessite de prendre en compte des facteurs géographiques et d'autres facteurs locaux.

    L'article de Carrington était totalement déplacé. Non seulement l’étude sous-jacente n’a pas abouti aux conclusions qu’il met en avant, mais il est clair qu’il avait un ordre du jour. C'était un abus de sa position et de sa plate-forme médiatique. Il a publié un article incendiaire, effrayant inutilement les gens et orientant leur colère contre les agriculteurs conventionnels.

    Malheureusement, de tels actes resteront impunis. Et même si quelqu'un l'interpellait à ce sujet, je suis sûre qu'il mettrait cela tout simplement sur le dos du « piège à clics » ou de quelque chose du genre.

    _____________


    * Amanda Zaluckyj blogue sous le nom The Farmer's Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui tourbillonne autour de l'industrie agroalimentaire américaine.

    Source : https://www.agdaily.com/insights/insects-are-dead-click/

    http://seppi.over-blog.com/2019/02/la-fille-du-fermier-les-insectes-sont-morts-et-autres-pieges-a-clics.html

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  3. Pendant que Franceinfo et France Inter critiquent Sputnik, ils sont épinglés pour «fake»


    17:15 28.02.2019



    Franceinfo et France Inter ont pointé du doigt Sputnik pour un article reprenant une tribune parue dans les pages de l’Obs et citant un responsable français. France Inter va jusqu’à parler de «fake news». Deux jours plus tard, ils sont épinglés par Libération pour un fake publié par France Inter puis relayé par Franceinfo.

    Sputnik a publié un article, paru le 25 février avec pour titre «"L'Algérie, le cauchemar de Macron": ce qui se passerait en France si Bouteflika mourrait». Il commençait ainsi: «À l'approche de l'élection présidentielle en Algérie, le journaliste Vincent Jauvert a écrit, pour le magazine le Nouvel Observateur, un article expliquant que l'Élysée et les services français de sécurité sont angoissés par l'idée d'une "déstabilisation de l'Algérie à la suite de la mort du Président Bouteflika ou d'une révolte"».

    Or, c’est Sputnik — et non le Nouvel Obs, pourtant à l’origine des propos d’un «haut responsable français», «personnage central de la macronie», qui s’est retrouvé dans le collimateur des critiques et s’est même vu accusé de fake.
    Ainsi, à l’antenne de France Inter on entend le lendemain l’universitaire Benjamin Stora évoquer «un peu de fake news […] repris par Sputnik». Sans même mentionner l’article original ayant pour titre «L'Algérie, le cauchemar de Macron». «Il y a du fake news peut-être sur Sputnik», reprend parallèlement la journaliste Léa Salamé.

    De même sur FranceInfo, écrivant: «L’Algérie, le cauchemar de Macron, titrait le 25 février 2019 le site français de l’agence officielle russe Sputnik, reprenant un article (signé par le journaliste Vincent Jauvert) avec le même titre publié la veille dans L’Obs», le nom de l’agence figurant avant l’édition d’où vient l’information et à laquelle Sputnik se réfère.

    Alors que ces deux médias ne se privent pas de mentionner Sputnik dans cette affaire dont l’Obs est pourtant à l’origine, c’est bien leur nom qui est soulevé par Checknews de Libération deux jours plus tard. C’est ainsi que l’on apprend que ces deux médias, de même que des syndicats de police, avaient diffusé une fausse information émanant d’une «source policière» et selon laquelle le boxeur Christophe Dettinger avait des «gants plombés». Qui est pris qui croyait prendre.

    «C’est France Inter, le 7 janvier à 12h20, qui donne en premier la fausse information, affirmant que les gants ont été retrouvés au domicile de l’ex-boxeur, et qu’ils étaient coqués et lestés de plomb. […] L’information est reprise quelques heures après par Francetvinfo, citant France 2», informe CheckNews.

    Le lendemain, est-il précisé, Francetvinfo a relayé à nouveau l’accusation, «cette fois dans la bouche du porte-parole du syndicat des Cadres de la Sécurité intérieure Christophe Rouget».

    En effet, informe CheckNews, les gants de Dettinger ont été retrouvés le 6 janvier et aucune particularité concernant ces derniers n’a été constatée par la police.

    «Ni gants "renforcés", ni "coqués", ni "plombés"». Dès le lendemain des faits, la police savait qu’il s’agissait de gants ordinaires.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902281040197008-franceinfo-france-inter-sputnik/

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  4. Trump répond à une question de Sputnik, les journalistes occidentaux outrés


    17:13 28.02.2019


    Des journalistes occidentaux ont critiqué Donald Trump pour avoir osé répondre à une question d'un correspondant de Sputnik lors d’une conférence de presse à l’issue de son sommet avec Kim Jong-un au Vietnam.

    Lors d'une conférence de presse tenue à l'issue du sommet ayant réuni les leaders américain et nord-coréen au Vietnam, des journalistes américains et britanniques ont été surpris par le fait que l'agence Sputnik ait pu poser une question à Donald Trump et que le Président américain y ait répondu.

    Un correspondant de Sputnik a demandé au dirigeant américain s'il était possible que des spécialistes des États-Unis inspectent les installations nucléaires nord-coréennes.
    Donald Trump a répondu que des spécialistes américains seraient bel et bien en mesure de mener ce genre d'inspections et que les États-Unis disposaient des technologies nécessaires pour cela.

    Subséquemment, le correspondant de Yahoo News à la Maison-Blanche a commenté sur Twitter:

    «L'agence de propagande russe Sputnik vient de poser une question à Trump»

    «Trump réussit à répondre à une question du groupe de propagande russe Sputnik. Naturellement», a écrit le président et le rédacteur en chef de l'agence de presse Feature Story News.

    Harry Horton, correspondant britannique à la Maison-Blanche, a de son côté mis l'accent sur la question de Sputnik.

    «Trump répond maintenant à une question de l'agence de presse russe Sputnik»

    Le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un a eu lieu les 27 et 28 février dans la capitale du Vietnam, Hanoï. Les leaders américain et nord-coréen ont discuté des accords conclus lors des négociations à Singapour en juin dernier.

    Les parties ne sont parvenues à aucun accord, bien qu'elles aient qualifié le sommet de «productif».

    Le premier sommet américano-nord-coréen s'est déroulé le 12 juin à Singapour. Donald Trump et Kim Jong-un y ont signé un document par lequel Washington s'engage à donner des garanties de sécurité à la Corée du Nord et Pyongyang réaffirme son attachement à une «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne». Dans le même temps, l'accord n'insiste pas sur un renoncement complet, irréversible et garanti aux armes nucléaires et sur la destruction des missiles balistiques intercontinentaux.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902281040195039-trump-journalistes-sommet-vietnam/

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  5. Cap sur la «démolition»: Moscou dénonce les projets de Washington sur le Venezuela


    15:40 28.02.2019


    La situation au Venezuela reste inquiétante, les autorités américaines étant toujours fidèles à leur politique visant à détruire les États d’Amérique Latine qui leur déplaisent, a annoncé la porte-parole de la diplomatie russe lors d’un point presse.

    Washington poursuit sa politique ayant pour objectif de détruire les gouvernements «indésirables» de la région latino-américaine, a déclaré Maria Zakharova, ce jeudi 28 février.

    «Tout ce qui se passe sur la scène vénézuélienne demeure inquiétant. Le cap sur la "démolition" des gouvernements indésirables persiste aux États-Unis comme l'une des priorités à l'égard de l'Amérique Latine et d'autres régions», a indiqué Mme Zakharova.

    La porte-parole de la diplomatie russe a également commenté le projet de résolution de Washington proposant notamment d'organiser une élection présidentielle anticipée au Venezuela.

    «Aujourd'hui, les États-Unis tenteront de prendre leur revanche au Conseil de sécurité de l'Onu. Le projet de résolution sur le Venezuela qu'ils avaient préparé sera soumis au vote. Il n'y a rien de nouveau là-dedans. Le même mélange de démagogie, de clichés accusateurs et de poses d'ultimatums. Bien entendu, la partie russe ne peut pas soutenir un tel projet», a souligné Mme Zakharova.

    Elle a également ajouté que Moscou ne conservait pas d'illusion quant au fait que Washington serait prêt à «écouter la raison et adopter une approche constructive concernant la situation au Venezuela».

    La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim».

    Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis. Des pays tels que la Chine, la Russie, la Turquie ou le Mexique ont quant à eux apporté leur soutien au gouvernement en place.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902281040194902-moscou-condamnation-projets-demolition-washington-venezuela/

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  6. La situation à la frontière colombo-vénézuélienne décrite par un journaliste de Sputnik


    16:19 28.02.2019


    Un correspondant de Sputnik a été témoin de la situation à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, ainsi que du quotidien des militaires et activistes. En voici quelques impressions.

    Depuis trois jours, des ponts frontaliers sont le théâtre d’affrontements entre les militaires vénézuéliens et l’opposition. Après que le Président Maduro a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie, l’armée a fermé la frontière.

    Pour sa part, l’opposition tente de livrer de l’aide humanitaire dans le pays. Mais les autorités locales sont persuadées que cette action n’est qu’un prétexte pour faire passer à l’opposition des armes et des munitions provenant des États-Unis, selon le même scénario qu’en Syrie, témoigne un correspondant de Sputnik sur place.

    «Les opposant de Maduro se trouvant de l’autre côté de la frontière ne répugnent pas à l’usage de cocktails Molotov et d’armes à feu pour provoquer. Toutefois, tous les militaires ont reçu cette instruction sans équivoque: ne pas traverser la frontière quoi qu’il se passe et n’avoir recours aux armes que lors d’une intervention bien réelle», explique-t-il.

    Mais la situation à la frontière ne reste pas tendue 24h/24. Le correspondant décrit des moments d’accalmie sur le pont Simon Bolivar, lorsque des airs d’opéra proviennent du côté colombien, pendant que la vie de campagne se poursuit dans l’unité militaire vénézuélienne. Après une récente confrontation avec l’opposition, de jeunes activistes, présents depuis le premier jour des confrontations, se lavent pour effacer les traces de gaz lacrymogènes et de poussière.

    La ministre de l’Agriculture urbaine, Mayerlin Arias, se rend sur place pour leur transmettre les dernières nouvelles politiques et leur exprimer sa reconnaissance pour leur soutien à la garde nationale et pour ce séjour en conditions difficiles.

    En effet, précise le correspondant, ce qui manque vraiment sur cette base, c’est l’eau potable. Pour s’en procurer, il faut sortir de l’enceinte de l’unité.

    «Camarades, la situation est extrêmement compliquée. Je n’ai aucun droit d’obliger qui que ce soit à rester. Votre soutien fait remonter le moral de l’armée. C’est une grande contribution dans la confrontation de l’agression des États-Unis et de leurs complices brésiliens et colombiens. Après-demain, nous vous garantissons les avions qui vous ramèneront chez vous», lance la ministre, provoquant un tonnerre d’applaudissements et des cris «Viva Chávez!».

    La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim».

    Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis. Des pays tels que la Chine, la Russie, la Turquie ou le Mexique ont quant à eux apporté leur soutien au gouvernement en place.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902281040196293-venezuela-colombie-frontiere-situation/

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  7. Un sénateur chilien dénonce l’action de son gouvernement quant à la crise vénézuélienne


    16:19 28.02.2019


    Sebastián Piñera, Président du Chili, pays membre du Groupe de Lima, a assisté, le 23 février à la frontière colombo-vénézuélienne, à l’échec de la tentative de faire passer un convoi «humanitaire» au Venezuela. José Miguel Insulza, ex-chef de la diplomatie chilienne, a mis en doute la légitimité du Groupe dans un entretien accordé à Sputnik.

    Le comportement du Président chilien «viole» les traditions de la politique étrangère du Chili, alors que la légitimité du Groupe de Lima est plutôt incertaine, a déclaré à Sputnik José Miguel Insulza, ex-secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA) et actuel sénateur chilien.

    C'est ainsi que l'interlocuteur de l'agence a commenté la participation de Sebastián Piñera à la tentative illégale de passage au Venezuela d'une aide humanitaire collectée par l'opposition et que le Président légitime de ce pays, Nicolas Maduro, a refusé d'accueillir.

    «N'importe qui peut convoquer un groupe de pays et lui attribuer un nom. Seulement, le Groupe de Lima n'est qu'une réunion consultative d'États qui n'a pas de statut. Pour cette raison, il n'est tout simplement pas habilité à décider d'un recours à la force», a exposé M.Insulza, à propos du groupe de pays américains reconnaissant le chef de l'opposition Juan Guaidó comme «Président en exercice du Venezuela».

    Et d'ajouter que le Président chilien n'aurait pas dû participer à cette action.

    «Le Chili ne figure pas parmi les plus grands pays d'Amérique du Sud. Nous ne sommes pas à même d'intervenir en toute indépendance. Notre force réside dans le respect du droit international. […] Piñera n'en fait qu'à sa tête, alors que des pays comme le nôtre doivent faire preuve de cohérence», a souligné le Chilien.

    Le sénateur socialiste a sévèrement critiqué l'usage politique d'une aide humanitaire au plus fort de la crise au Venezuela.

    «C'était une opération politique très dangereuse car elle aurait pu servir de prétexte pour une intervention militaire», a résumé l'interlocuteur de Sputnik.

    Le gouvernement vénézuélien a souligné que l'aide humanitaire ne pouvait être accordée que dans le cadre du droit international et prévenu qu'il n'avait pas l'intention de laisser entrer dans le pays les cargaisons collectées par l'opposition. Caracas a indiqué qu'il n'y avait pas de crise humanitaire au Venezuela et que les tentatives d'acheminer une aide étaient une provocation servant à masquer une agression contre le pays. Nicolas Maduro a rompu les relations diplomatiques avec les États-Unis et la Colombie.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902281040196325-senateur-chili-crise-venezuela-aide-opposition/

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  8. La France condamnée à verser 15.000 euros à un jeune migrant pour «dommage moral» !


    15:56 28.02.2019


    La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a jugé qu’un migrant afghan de 12 ans avait vécu durant plusieurs mois à Calais «dans un environnement totalement inadapté à sa condition d’enfant et dans une précarité inacceptable au regard de son jeune âge».

    La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour avoir laissé à son sort un Afghan de 12 ans alors qu'il vivait dans la «jungle» de Calais en 2016, indique l'instance dans un communiqué publié sur son site.

    Le jeune homme a «vécu durant plusieurs mois dans le bidonville (…) dans un environnement totalement inadapté à sa condition d'enfant et dans une précarité inacceptable au regard de son jeune âge», a spécifié la CEDH, condamnant la France pour «traitement dégradant».

    Pour la CEDH, l'enfant parti d'Afghanistan a subi un accès limité aux soins et à l'eau potable, des conditions d'hygiènes déplorables, un manque de nourriture et la promiscuité.

    Qui plus est, «les mineurs isolés étrangers se trouvaient de surcroît exposés à divers dangers, dont celui de subir des violences physiques et sexuelles», note l'instance.

    La France devra ainsi verser au requérant 15.000 euros pour «dommage moral», a décidé la Cour.

    Depuis le démantèlement de la «jungle» en 2016, les autorités françaises s'emploient à empêcher sa reconstitution et à décourager les tentatives de passage en Grande-Bretagne.

    Des migrants continuent régulièrement, au péril de leur vie, de tenter la traversée en grimpant dans des camions ou à l'aide d'embarcations de fortune.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902281040195362-france-migrant-dommage-moral-calais/

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  9. ÉMISSIONS POLLUANTES - TRANSPORTS: LE DIESEL CAUSE LA MOITIÉ DES MORTS

    Le diesel cause près de la moitié des décès liés aux émissions polluantes des transports, selon une étude parue mercredi.

    27.02.2019, 01h12


    Les véhicules diesel étaient responsables de 47% des 385'000 décès prématurés liés en 2015 aux émissions polluantes du secteur des transports, selon une étude américaine publiée mercredi.

    En France, Allemagne, Italie et en Inde, le diesel cause 66% des décès prématurés attribuables à la pollution des transports, selon les chercheurs de l'ICCT, l'ONG à l'origine des révélations sur le «dieselgate», et de deux universités américaines. Cette proportion est de 46% au Royaume-Uni et de 32% au Japon.

    «Le grand impact des véhicules diesel en Europe montre l'importance de hauts standards antipollution accompagnés d'un contrôle performant», a commenté Joshua Miller, co-auteur de l'étude et chercheur à l'ICCT, cité dans un communiqué.

    Cancer du poumon, infarctus ou diabète

    Au total, les transports sont responsables de 11% des 3,4 millions de décès prématurés dus à la pollution causée par l'exposition aux particules fines (PM2.5) et à l'ozone. Car cette exposition entraîne notamment un risque plus élevé de cancer du poumon, d'infarctus ou de diabète. L'étude porte à la fois sur les voitures individuelles, les transports en commun, les engins agricoles ou industriels, ainsi que les transports fluviaux.

    En Chine, près de 114'000 personnes sont mortes prématurément en 2015 en raisons des émissions du transport, et 74'000 en Inde. L'ICCT estime ce chiffre à 13'000 pour l'Allemagne, à 6'400 pour la France et à 22'000 pour les États-Unis, soit respectivement 31%, 32% et 19% des décès attribués au total à la pollution de l'air.

    Les gaz polluants provenant des transports ont ainsi causé à eux seuls près de mille milliards de dollars de coûts supplémentaires dans le monde en 2015, ajoutent les chercheurs.

    L'Allemagne en tête

    Rapportés à la population, l'Allemagne arrive en première position, avec près de 17 morts prématurées (pour 100'000 habitants) attribuées aux émissions des transports, un chiffre trois fois plus élevé que la moyenne mondiale.

    Milan, Turin, Stuttgart, Kiev, Cologne, Berlin et Londres sont parmi les villes où les transports sont responsables du plus grand nombre de morts prématurées sur 100'000 habitants, notent encore les chercheurs.

    Les chercheurs ont également prévenu que leur étude ne couvrait pas tous les types d'émissions polluantes ou maladies potentiellement associées à la pollution. «L'impact sur la santé publique des émissions polluantes de voitures augmenterait probablement» si ces facteurs étaient inclus, précise l'ICCT. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante/transports-diesel-cause-moitie-morts/story/14676010

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  10. Un grain ou un œuf qui peut tout faire


    dimanche 5 janvier 2014


    Nous avons vu dernièrement que un seul humain peut faire vivre un grand nombre de personnes (fonctionnaires - salaire/primes/vacances/retraite - ainsi que les chômeurs, les militaires, les enfants, etc), plus encore, le salaire d'un seul humain permet de construire des routes et des ponts, des bâtiments, des avions, tanks, paquebots, sous-marins, etc

    Aujourd'hui, nous allons comparer l'humain a un grain de riz ou de blé. Un grain va donner un plant avec un épi de 20 ou 30 grains. Chaque grain semé va donner autant de plant et 20 ou 30 fois plus de grains. Qui à leurs tours vont donner... etc

    Pareil pour une tomate avec ses graines, ou une pomme, une orange. C'est ce qui se passe aussi dans l'eau des océans ou des rivières. Une truite pond jusqu'à 500.000 œufs ! Sur ces 500.000 œufs, environ la moitié sont des truites femelles qui, à leurs tours, vont pondre chacune jusqu'à 500.000 œufs ! etc, etc ! De sorte que, si nous protégeons leurs œufs des prédateurs qui s'en nourrissent, nous aurons donc (comme pour le caviar) des millions, des dizaines de millions, des centaines de millions de poissons, etc.

    Donc - en tant qu'êtres intelligents - nous sommes loin de connaître une famine naturelle dans les jours ou années à venir voire de notre vie. Pourtant, pourtant des personnes mal intentionnées (dissimulées sous des paravents d'organismes autant flous qu'anticonstitutionnels) nous promettent, nous menacent, nous avertissent que cette 'fin du monde' peut exister et même va exister !

    Jusqu'au... manque d'eau !!! (et pourquoi pas d'air ?!!). Alors que l'eau des rivières se jettent en fleuves/océans et s'infiltre en fond vers 'le centre de la Terre' pour y être réchauffée/bouillie qui la fera remonter et ressortir (chaude/geyser ou froide et/ou pétillante) en sources (de montagnes ou sous-marines) et toute propre. Depuis des millions d'années il n'y a pas une goutte d'eau en plus ou en moins et... et pourrait manquer ! (pour aller ou ?!) ou même, elle... elle pourrait monter ! monter jusqu'à 70 m ! Envahir, inonder, se répandre, noyer peut-être des millions de personnes suite à... la fonte des glaces ! Hahahaha !

    Rendez-vous compte que désormais un glaçon peut rendre plus d'eau qu'il ne contient ! Oui ! Vous avez bien lu ! (ou vu/entendu dans les médias), ils vous prennent pour des cons, chefs d'Etats compris, et, ils comptent sur vous pour les réélire, les conforter, les admirer, les soutenir grâce surtout à vos revenus !

    Le pétrole (comme l'eau) n'a nullement besoin d'être pompé, il sort tout seul sous pression, et, les années passant et le progrès venant, tout devrait donc être moins cher qu'avant, et surtout: l'eau gratuite ! Mais, comme l'humain est débordant et, plus il est intelligent plus il est intelligent, il va forcément (un jour ?) finir par comprendre ce qui l'entoure et se poser question du pourquoi des factures et d'où viennent les justifications ! Mais il est sans cesse 'obligé' d'avoir le dernier modèle coûteux pour être ce con qu'il est de se l'être payé alors qu'il est gratuit !

    C'est donc là un retardateur, barrière, embûche pour l'empêcher de progresser encore et encore car, l'homme d'aujourd'hui, en sait autant (sinon plus) que les 'Dirigeants' et... ils s'en sont aperçu !

    https://huemaurice5.blogspot.com/2014/01/un-grain-ou-un-oeuf-qui-peut-tout-faire.html

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  11. L’UE cache l’interdiction des grille-pain et de la bouilloire pour ne pas «galvaniser» le Brexit


    March 1st, 2019


    La dernière chose que l’UE veut, c’est que les Britanniques se souviennent de ses plans intrusifs et vains de les contrôler de loin:

    Dave Keating, Euractiv.com

    L'interdiction par l'UE des grille-pain inefficaces est retardée pour éviter une attaque de presse en faveur du Brexit
    L’UE a prévu de réglementer le stockage inefficace de bouilloires et de grille-pain inefficaces, alors que Bruxelles craignait de susciter un soutien pour la campagne de permission du référendum organisé le 23 juin au Royaume-Uni

    Lapsus ?
    Les lois sont-elles faites pour le peuple ou pour les députés ?

    Mais en réalité, ces améliorations d'efficacité ont eu une relation compliquée avec l'opinion publique au cours de la dernière décennie. Les réactions du public ont été l’un des plus gros obstacles à l’adoption de ces lois européennes.

    Les électeurs de Dang sont un obstacle pour les bureaucrates.

    Les améliorations apportées à l'efficacité des équipements comme les toilettes et les ampoules électriques, adoptées par la Commission de Jose Manuel Barroso et qui ont pris fin en 2014, ont suscité une pression négative, en particulier au Royaume-Uni.

    La presse britannique a donc plus de substance que les feuilles de propagande française et allemande?

    Les journaux ont accusé l'Union européenne de s'immiscer dans les moindres détails de la vie quotidienne et ont demandé aux consommateurs la liberté d'utiliser trop d'électricité et trop d'eau s'ils le souhaitaient.

    Joie. Au moins, ils ont cessé de réglementer le rinçage des toilettes (seulement):

    Juncker: Cette Commission ne réglemente plus le rinçage des toilettes

    Le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a déclaré jeudi 23 février qu'il s'était "battu comme un lion" contre les "commissaires mal inspirés" qui estimaient que l'UE devrait réglementer le rinçage des toilettes. Il a également indiqué qu'il plaiderait pour une Europe à plusieurs vitesses dans les propositions qui seront dévoilées le mois prochain.

    Junker le lion. Sûr.

    L'article traite de l'adoption par l'UE de lois sur l'efficacité énergétique qui ne «convainc pas» le public. La ligne de grille-pain est enterrée. Dans le paragraphe d'introduction, il est étrange d'admettre que l'UE a l'intention de rendre vos marchandises blanches «indépendantes»:

    La législation européenne a rendu les appareils tels que les machines à laver et les lave-vaisselle encore plus économes en eau et en énergie que de laver les vêtements et la vaisselle à la main. L'étape suivante consiste à connecter ces appareils au Web et à leur permettre d'agir de manière indépendante.

    Parce que nous aspirons tous à ce que nos réfrigérateurs grandissent et nous disent ce que nous sommes autorisés à manger.

    http://joannenova.com.au/2019/03/eu-hides-their-toaster-and-kettle-bans-so-they-dont-galvanize-brexit/

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    1. Ce sont les malheurs de la dictature de Bruxelles. Des attardés-mentaux qui croient se savoir plus que les scientifiques ! les professeurs ou les économistes !

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  12. PG & E admet que son équipement a probablement causé le plus grave incendie en Californie


    Par JOSEPH SERNA
    28 FEV 2019 | 9h05



    Pacific Gas & Electric Co. a déclaré jeudi qu'il était "probable" que son équipement avait provoqué l'incendie du camp qui a détruit des milliers de maisons à Paradise, en Californie, et fait 85 morts en 2018.

    Le géant des services publics, qui a demandé la protection de la faillite en raison des pertes dues à l'incendie, a déclaré que, même si l'enquête se poursuivait, "la société pense qu'il est probable que son équipement sera considéré comme un point d'allumage de l'incendie du camp 2018".

    L’incendie du camp a été le pire incendie de forêt de l’histoire de la Californie et a mis une nouvelle pression sur PG & E et d’autres services publics pour améliorer la sécurité de leurs systèmes électriques.

    (Swetha Kannan / Los Angeles Times)

    Au moins 20 actions en justice ont été intentées contre le service public, l'accusant d'avoir laissé son équipement déclencher l'incendie qui a provoqué le déplacement de 50 000 personnes dans le comté de Butte. Les demanderesses soutiennent que le service public n’a pas correctement entretenu les lignes électriques autour du lieu de l'incendie et ont déclaré que son bilan en matière de sécurité était terrible.

    Une des actions en justice allègue que PG & E a consacré «des dépenses de sécurité nécessaires au financement de primes d'entreprise, aux bénéfices des actionnaires et / ou aux campagnes de publicité - tout en ignorant le caractère sérieux et irréparable de la menace à la sécurité publique posée par son infrastructure vieillissante et sa gestion inefficace de la végétation les pratiques."

    PG & E a déclaré qu'un dépôt de bilan au titre du chapitre 11, qui permet à la société de continuer à fonctionner tout en proposant un plan de paiement de ses dettes, est le seul moyen de gérer des milliards de dollars de dettes potentielles résultant d'une série d'incendies meurtriers, dont beaucoup ont été causés par l'infrastructure du réseau électrique de l'entreprise.

    La pression financière s'est accrue sur PG & E depuis octobre 2017, quand une série d'incendies a ravagé le nord de la Californie, faisant 44 morts. L’incendie du camp de l’année dernière a aggravé ces problèmes.

    PG & E a imputé ses coûts d'incendie, en partie, au changement climatique, qui, d'après les scientifiques, contribue à des incendies plus importants et plus chauds en Californie et dans l'ouest des États-Unis. La société a également incité les législateurs à réécrire les lois de responsabilité stricte de l’État, qui permettent aux services publics d’être tenus pour responsables des incendies de forêt déclenchés par leur équipement, même s’ils respectent toutes les règles de sécurité et s’ils ne sont pas négligents.

    (Jon Schleuss / Los Angeles Times)

    PG & E a estimé son passif potentiel au feu de forêt à 30 milliards de dollars ou plus, mais ce chiffre inclut les pertes dues à l'incendie de Tubbs, le plus important et le plus meurtrier d'une série de flambées en 2017 dans le nord de la Californie. Le Département des forêts et de la protection contre l’incendie de Californie a annoncé le mois dernier que l’incendie de Tubbs n’était pas causé par PG & E, comme on le croyait au départ, ce qui, selon certaines estimations, pourrait réduire de moitié le passif éventuel de la société.

    https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-pge-paradise-fire-20190228-story.html

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  13. MWD pourrait accepter de nouvelles coupes dans le Colorado pour sceller le pacte sur la sécheresse


    Par BETTINA BOXALL
    27 FEV 2019 | 19h50



    Frustré par les retards dans l'acceptation de plans visant à faire face aux pénuries imminentes sur le fleuve Colorado, le chef du Metropolitan Water District de Californie du Sud souhaite faire avancer la transaction en acceptant de faire face à des réductions supplémentaires de l'offre.

    Si la proposition est approuvée par le conseil métropolitain, la Californie adhérerait à un plan d'urgence en cas de sécheresse impliquant plusieurs États et le district de l'eau garantirait son accès aux réserves stockées à Lake Mead.

    "Je crois que les avantages l'emportent sur les inconvénients", a déclaré Jeffrey Kightlinger, directeur général du Metropolitan, dont l'agence fournit les services de Los Angeles et du reste de la zone urbaine du Southland.

    La Californie et l’Arizona ont raté ce mois-ci une échéance clé pour finaliser les accords relatifs au plan de lutte contre la sécheresse élaboré par les sept États de l’ouest qui dépendent des réserves de la rivière Colorado.

    Bien que l’Arizona semble prête à conclure son accord, la Californie a été bloquée par le district d’irrigation impérial.

    Imperial, un district agricole tentaculaire situé à l’est de San Diego, affirme ne pas signer avant que le gouvernement fédéral n’envoie l’argent promis pour la restauration de la mer de Salton.

    La proposition de Kightlinger contournerait le besoin de la signature de l’Impériale en assumant la responsabilité des futures réductions des livraisons du district d’irrigation - en plus de celles attendues de Metropolitan.

    Il a dit qu'il demanderait au conseil d'administration d'approuver la solution de contournement lors de sa réunion du 12 mars.

    "Je crois que nous avons besoin du plan d'urgence en cas de sécheresse", a déclaré Kightlinger. "Je pense que tout le système est en danger."

    Si la Californie et l’Arizona acceptent pleinement le plan de lutte contre la sécheresse, le Bureau of Reclamation des États-Unis, qui supervise la gestion de la partie inférieure du fleuve Colorado, échappera à l’action du gouvernement.

    La commissaire aux réclamations, Brenda Burman, a averti que le gouvernement fédéral élaborerait ses propres plans de réduction de la pénurie si les États du bassin du Colorado ne s'entendent pas sur la manière de partager le fardeau de la réduction des livraisons.

    Près de deux décennies de sécheresse ont épuisé le fleuve et les immenses réservoirs qui remplissent les robinets et les fossés d'irrigation du Colorado au sud de la Californie. Les responsables fédéraux de la gestion de l’eau ont prévenu à maintes reprises qu’ils allaient devoir déclarer officiellement une pénurie, ce qui déclencherait une cascade de rationnement des rivières.

    Dans le cadre du plan contre la sécheresse, l’Arizona, le Nevada et la Californie réduiraient progressivement leurs retraits du lac Mead afin d’empêcher les niveaux du réservoir de baisser suffisamment pour mettre en péril la production d’énergie hydroélectrique et, éventuellement, les rejets d’eau.

    L’Impériale a les droits principaux de la plus grande allocation d’eau sur l’ensemble du fleuve et détourne la majeure partie de la part de la Californie dans le Colorado.
    Metropolitan représente la deuxième plus grande part des détournements de la Californie.

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  14. L’Impériale a accepté les grandes lignes du plan de lutte contre la pénurie multi-États, mais avant que les directeurs de district ne rédigent les documents définitifs, ils souhaitent que le gouvernement fédéral consacre 200 millions de dollars aux travaux de restauration de Salton Sea.

    Le lac est alimenté par les eaux d'irrigation de la vallée impériale. Mais lorsque l’Impériale a vendu une partie de son eau de rivière à San Diego, les superficies irriguées et les eaux de ruissellement ont diminué, provoquant une contraction du lac.

    Au fur et à mesure que le rivage recule, des parties d'un lit de lac chargées de produits chimiques agricoles et d'autres polluants se sont transformées en poussière, polluant l'air. Le lac est également devenu de plus en plus salé, ce qui a aggravé la qualité de l'eau, déjà mauvaise.

    Tout cela était prévu lorsque les ventes d’eau de San Diego ont été approuvées il y a plus d’une décennie. Les gouvernements des États et fédéral ont promis des programmes de restauration coûteux. Mais ils ont mis du temps à se matérialiser.

    Les responsables de l’Impériale se disent optimistes quant à la possibilité d’aligner les 200 millions de dollars de fonds fédéraux, ouvrant ainsi la voie à l’approbation de l’accord sur la sécheresse par le conseil.

    "Je pense que tout le monde essaie de résoudre le problème", a déclaré Henry Martinez, directeur général de l'Impériale. "Nous ne sommes pas juste assis autour."
    Mais cela ne se passe pas assez vite pour Kightlinger, qui s’inquiète pour Lake Mead.

    En vertu d'un accord de 2007, Metropolitan, Imperial et des agences de l'Arizona et du Nevada ont été autorisés à stocker des réserves à Lake Mead en vue d'un retrait ultérieur. Mais si une pénurie de rivière est déclarée, ces retraits prendront fin.

    Kightlinger a déclaré qu'il souhaitait que le plan de lutte contre la sécheresse entre en vigueur le plus rapidement possible afin que les États puissent prendre des mesures pour éviter une déclaration de pénurie et maintenir l'accès aux réserves de Lake Mead.

    Le personnel de Metropolitan a calculé que l’agence se retrouverait avec plus d’eau si elle absorbait les futures coupes de l’Impériale que si les réserves étaient immobilisées à Lake Mead, a déclaré Kightlinger.

    «Pouvoir stocker de l'eau et y avoir accès en vaut la peine», a-t-il déclaré.

    Kightlinger a déclaré que la réaction était positive lorsqu'il a présenté sa proposition lundi lors d'une réunion à Las Vegas avec le Burman et les représentants des Etats voisins.

    Les fonctionnaires impériaux étaient également à la réunion. «Ils voulaient que nous attendions jusqu'à ce que la mer de Salton soit résolue. J’ai dit: «Cela ne semble pas être plus proche», a rappelé Kightlinger.

    Si Metropolitan scelle la fin de l’accord avec la Californie, l’Impériale pourrait rejoindre le groupe plus tard, a ajouté Kightlinger. Et si cela se produisait, Metropolitan ne serait plus responsable des coupes destinées à Imperial.

    https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-colorado-river-shortage-california-20190227-story.html

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    1. C'est incompréhensible qu'au 21 ème siècle des États traversés par le Colorado n'aient pas d'eau alors qu'elle s'en va au Pacifique ! Si un barrage est construit, c'est un lac accessible à tous !

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  15. Deux médias publics pris en FLAG de mauvaise foi à propos de Sputnik


    19:36 28.02.2019



    Lors d’une émission diffusée sur France Inter le 26 février dernier, Léa Salamé a interrogé l’historien Benjamin Stora à propos d’une éventuelle déstabilisation politique en Algérie. La journaliste s’est référée à des propos repris par Sputnik en parlant de «Fake news». Sauf qu’ils ont été à la base publiés par… L’Obs. On vous explique tout.

    «Ça, est-ce que c'est aussi de la Fake news, peut-être, sur Sputnik ?» «Il y a un peu de Fake news là-dedans, repris par Sputnik.»

    L'échange qui s'est tenu sur France Inter le 26 février entre Léa Salamé et l'historien Benjamin Stora tient à faire passer notre média pour un diffuseur de fausses informations. Ce n'est pas la première tentative et sûrement pas la dernière. Mais cette fois, le procédé est savoureux.

    Lors de l'échange précité, la journaliste de la radio publique française faisait référence à un article publié par Sputnik France le 25 février. Dans ce texte, il était question d'une analyse de la position délicate d'Emmanuel Macron par rapport à l'Algérie, potentiellement en proie à une déstabilisation conséquente. De fait, le pays est touché depuis plusieurs jours par des mouvements de protestation populaire qui ne cessent de s'étendre, le tout alors que l'élection présidentielle prévue le 18 avril verra le Président Abdelaziz Bouteflika se représenter pour un cinquième mandat. Sauf que les informations reprises par notre site proviennent d'un article de Vincent Jauvert titré «L'Algérie, le cauchemar de Macron» et publié… dans L'Obs!

    «Une déstabilisation de l'Algérie à la suite de la mort du président Bouteflika ou d'une révolte est depuis longtemps l'angoisse première de l'Élysée et des services français de sécurité», peut-on lire dans l'hebdomadaire. Il explique par ailleurs qu'une déstabilisation en Algérie pourrait pousser «des centaines de milliers de jeunes» Algériens à émigrer en France «ce qui, à l'évidence, poserait un défi politique majeur au gouvernement français».

    Le travail de Vincent Jauvert a fait grand bruit. En plus de Sputnik France, ces informations ont été reprises dans de nombreux médias tels qu'Al Jazeera, assabahnews.tn ou encore arabicpost.net, site fondé par l'ex-patron du HuffPost Arabie. Ce que n'a pas semblé utile de préciser Léa Salamé, journaliste employée par une radio financée par la redevance publique.

    Cette affaire intervient alors que Sputnik et RT France sont actuellement la cible de nombreuses attaques en provenance de membres du gouvernement. Après Emmanuel Macron et le directeur de campagne de La République En Marche (LREM), Stéphane Séjourné, c'est Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, qui s'en est pris aux médias russes dans les colonnes du Parisien. Avec, lui aussi, des exemples discutables. Les médias d'État français se mettraient-ils dans la roue du gouvernement ?

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  16. L'échange entre Léa Salamé et Benjamin Stora a été repris le jour même par un autre média public: France info. Et le traitement est le même que pour sa radio-sœur. Si, au début de l'article, il est bien stipulé que Sputnik France a repris les informations de L'Obs, ce n'est plus le cas au moment de diffuser le passage de l'échange Salamé-Stora.

    L'ironie du sort informationnelle peut s'avérer surprenante. Par le passé, Sputnik France a déjà contesté une fausse information à son encontre, qui, lors des élections présidentielles de 2017, émanait d'une publication de… Vincent Jauvert! À l'époque, notre confrère de L'Obs avait affirmé, à tort, que Sputnik France attribuait la victoire à Marine Le Pen au moment de l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Malgré une faute flagrante, la rédaction de l'hebdomadaire n'avait pas fait suite à notre demande de rectification. Il nous semble étonnant que, bien qu'il s'agisse aujourd'hui d'une citation d'une source anonyme de M. Jauvert cautionnée par la réputation de L'Obs, on accuse Sputnik France de diffusion de fausse nouvelle. Les voies de l'information… et de la désinformation sont impénétrables.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902281040197839-medias-publics-flags-mauvaise-foi-sputnik/

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  17. Crise politique en Haïti: «la rue va l'emporter sur les États-Unis»


    17:45 28.02.2019
    Jérôme Blanchet-Gravel


    Le Président Jovenel Moïse est de plus en plus contesté en Haïti, pays qui traverse une grave crise politique. Malgré tout, l'ambassadrice américaine à Port-au-Prince lui apporte son soutien. Selon l'ex-candidat à la présidentielle et chef du parti d'opposition UNIR, Clarens Renois, cet appui ne suffira pas à calmer la situation. Entrevue.

    En Haïti, les heurts entre forces de l'ordre et manifestants ont déjà fait 26 morts et 77 blessés, selon la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH). Un signe de plus de la gravité de la crise politique que Haïti traverse depuis le 7 février dernier.

    Plusieurs manifestations ont eu lieu dans la capitale, Port-au-Prince, pour réclamer le départ du Président Jovenel Moïse. Les opposants au Président l'accusent essentiellement d'avoir détourné des fonds du Petrocaribe, un prêt accordé à Haïti par le Venezuela. Selon l'ex-candidat à la présidentielle et chef de l'Union Nationale pour l'Intégrité et la Réconciliation (UNIR), Clarens Renois, le scandale du Petrocaribe a mis le feu aux poudres:

    «Une enquête a été ouverte sur le Fond Petrocaribe, un programme financé par le Venezuela à la hauteur de plusieurs milliards de dollars pour aider Haïti. Malheureusement, l'argent n'a pas été bien dépensé. Des firmes ont eu de gros contrats et les projets n'ont pas été réalisés.

    Il se trouve que M. Jovenel Moïse, qui a aussi des firmes, a bénéficié de ces contrats. […] C'est ce qu'a révélé la Cour supérieure des comptes d'Haïti. Le nom du Président figure parmi les personnes présumées responsables de cette vaste corruption», a affirmé M. Renois en entretien avec Sputnik.

    Malgré ce scandale et l'impopularité du Président Moïse, l'ambassadrice américaine en Haïti vient de lui renouveler son appui. C'est ce qu'a annoncé Voice of America, l'un des sites officiels du gouvernement américain, de même que des journaux haïtiens. En poste depuis février 2018, l'ambassadrice Michele Sison a rappelé que les États-Unis reconnaissaient la légalité du pouvoir de Jovenel Moïse.

    «Nous avons toujours exprimé, dans nos déclarations ainsi que dans nos conversations diplomatiques, notre confiance envers la légitimité des institutions haïtiennes et ses élus», a déclaré l'ambassadrice américaine à Voice of America.

    Une déclaration qui tranche avec l'attitude de Washington dans plusieurs pays, notamment au Venezuela, où le Département d'État a désavoué le Président Maduro et reconnu Juan Guaido dès le 23 janvier, jour où ce dernier s'est autoproclamé Président par intérim.

    Clarens Renois estime qu'il s'agit surtout d'un «soutien conjoncturel», car ne pas reconnaître le Président en place pourrait aggraver la crise. Les États-Unis et la France, entre autres pays, seraient bien conscients de cette éventualité. Dans une certaine mesure, le soutien des États-Unis à Jovenel Moïse viserait donc à atténuer les tensions.

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  18. Un appui stratégique des Américains

    Washington a une grande influence en Haïti. Toutefois, il ne parviendra pas à faire pencher la balance du pouvoir, estime M.Renois. Si la crise devait durer, les Américains seraient incapables de renverser la tendance, à moins qu'ils n'interviennent directement, ce qui est peu probable. «La rue va l'emporter sur les États-Unis», a tranché notre interlocuteur.

    «S'il y avait un autre mouvement populaire très important, qui réclamait la démission du Président, comme c'était le cas la semaine dernière, le soutien des États-Unis ne changerait rien à la situation. Les États-Unis ne pourraient pas décider du gouvernement en place», a affirmé M. Renois à Sputnik France.

    Pour illustrer son propos, Clarens Renois donne l'exemple de Jean-Bertrand Aristide, plusieurs fois Président d'Haïti entre 1991 et 2004. En 2004, les États-Unis l'avaient officiellement appuyé, mais il avait été chassé du pouvoir à la suite d'un coup d'État.

    «Dans le passé, en 2004, il y avait cette même situation. Le gouvernement américain avait apporté son soutien au Président qui était en exercice [Aristide, ndlr] et la rue avait fini par l'emporter, par le renverser. C'est un soutien ponctuel qui n'est pas une garantie de pérennité au pouvoir», a souligné Clarens Renois.

    Clarens Renois observe la montée d'un certain sentiment antiaméricain en Haïti. Lors d'une récente manifestation contre le Président Moïse, un drapeau américain a été brûlé a et des gens présents ont réclamé l'aide de la Russie.

    «Il y a une sorte de colère exprimée de temps en temps par des groupes et des associations de jeunes qui sont mécontents de la politique des États-Unis en Haïti. Cette colère s'exprime parfois ouvertement. […] Quand il y a ce genre de crises, on voit des manifestations de jeunes qui disent que les États-Unis ont trop d'influence», affirme M. Renois.

    Le directeur du Centre International de Documentation et d'Information Haïtienne, Caribéenne et Afro-canadienne, Frantz Voltaire, a également observé la montée d'un sentiment antiaméricain. Aucun mouvement ne s'opposerait officiellement aux États-Unis, mais ce sentiment serait présent dans l'île.
    Jovenel Moïse, Président chouchou des États-Unis ?

    L'opinion publique haïtienne associerait Jovenel Moïse au pouvoir des Américains. Dans une certaine mesure, s'opposer au Président en place reviendrait aussi à s'opposer aux États-Unis. Le scandale du Petrocaribe est la principale source de la colère, mais l'influence américaine reste un thème important du débat.

    «À tort ou à raison, on attribue l'élection du Président de la République, Jovenel Moïse, aux Américains. Comme pour l'ancien Président Michel Martelly, on pense que ce Président a été imposé par les États-Unis. Ce n'est toutefois pas seulement l'opinion publique qui attribue son élection aux Américains. L'universitaire brésilien Ricardo Seintenfus, il y a deux ans, a signalé dans son livre comment tout avait été manipulé», a souligné Frantz Voltaire.

    M. Voltaire fait aussi remarquer que les scandales liés aux ONG occidentales ont terni la réputation des États-Unis ces dernières années. La fondation Clinton aurait particulièrement mauvaise presse. En 2010, un séisme a causé la mort de 280.000 personnes en Haïti. À l'époque, le département d'État américain, que dirigeait Hillary Clinton, aurait favorisé l'octroi de plusieurs contrats à des donateurs de la Fondation Clinton. Un scandale qui a fait beaucoup de bruit aux États-Unis.

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  19. «C'est plus vis-à-vis les politiques américaines que s'exprime un certain ressentiment. Depuis le tremblement de terre [de 2010, ndlr], on n'a pas vu où est passée l'aide internationale. On attribue à Bill Clinton le fait que tout ce qui a été promis ne s'est jamais matérialisé.

    L'aide humanitaire a été gérée entièrement par les Américains et les ONG, et dans les deux cas, on n'a pas su ce qui était arrivé avec les ressources. Il n'y a pas eu d'audit ni de vérification», a dénoncé Frantz Voltaire.

    De même, l'agence Associated Press a révélé que 33% des 379 millions de dollars US amassés pour la reconstruction avaient été conservés par le gouvernement américain. Selon le magazine CounterPunch, seulement 42 cents par dollar US récolté par les États-Unis ont été envoyés à des ONG pour aider Haïti après le séisme. Malgré qu'elle reste diffuse, tous les ingrédients semblent réunis pour alimenter la colère contre Washington.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902281040197627-crise-haiti-contestation-rue-contre-usa/

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  20. Prof: Utiliser le mois de l'histoire des Noirs pour rectifier "la blancheur hégémonique"


    par Tyler Durden
    Jeu. 28/02/2019 - 18:35
    Via The College Fix,


    Un professeur de sociologie et de santé de l'Université Lehigh a déclaré que nous devrions tous utiliser le Mois de l'histoire des Noirs pour faire quelque chose à propos de ce qu'on appelle la «blancheur».

    Plus précisément, la blancheur hégémonique.

    Sirry Alang (qui n'aurait peut-être pas dû attendre l'avant-dernier jour du mois pour publier une telle proclamation) déclare que la blancheur hégémonique est le «mur» métaphorique ici aux États-Unis, qui empêche la «citoyenneté à part entière» [et] inhibe l'inclusion sociale et économique "des personnes de couleur. Cela sape également leur humanité même, ajoute-t-elle.

    C’est juste la première analogie. Insensible à la vérité sur les garçons du lycée catholique de Covington, Alang écrit dans The Morning Call que la blancheur hégémonique est «le mur derrière lequel la famille d'un adolescent ricanant a payé un cabinet de relations publiques pour défendre ses actions contre un aîné amérindien».

    Le maximum hyperbolique est alors atteint: beaucoup choisissent de voir «l'occupation de l'espace» de Nick Sandmann, un adolescent de Covington, à quelques centimètres seulement du gentleman autochtone dans le «contexte du droit à la race blanche». Ceci, dit Alang, est «un précurseur des autochtones Génocide américain. "

    De l'éditorial:

    La blancheur hégémonique consiste à nier et à invalider les expériences négatives de personnes de couleur résultant de leur race. C'est ce qui a permis à un candidat à la présidentielle potentiel de dire qu'il ne voyait pas la couleur, sapant ainsi le rôle de la race et du racisme dans la détermination des chances des personnes de couleur de vivre.

    Lorsqu'elle est incontestée, la blancheur hégémonique permet aux Blancs de prendre pour acquis qu'ils passent le plus clair de leur temps avec d'autres Blancs dans des espaces à prédominance de blancs, tout en se demandant pourquoi les personnes de couleur s'assoient côte à côte dans ces mêmes espaces.

    La blancheur hégémonique est le mur invisible entre diversité et inclusion, et entre inclusion et justice. Verna Myers a écrit: «La diversité est demandée à la fête. On demande à l'inclusion de danser. »Je pense que la justice consiste à avoir la liberté, le soutien et les ressources nécessaires pour maîtriser et exécuter ses propres mouvements de danse. …

    Alors que la lutte pour le mur de la frontière sud se poursuit, comprenons que la blancheur hégémonique est un mur invisible servant à peu près les mêmes objectifs, mais de manière plus insidieuse. Cela crée un «autre» inférieur - les personnes de couleur. Il surveille nos actions et nous rappelle que nous n'appartenons pas à certains espaces. Il questionne nos motivations et notre authenticité. Cela suppose le pire à notre sujet, mais rationalise ces hypothèses comme étant notre propre bien ou la sécurité publique.

    Alang dit que son expérience au sein des gouvernements locaux et de l’enseignement supérieur lui a appris trois choses: premièrement, «n’incluez pas les personnes de couleur pour cocher une case»; deuxièmement, «allez au-delà de l'inclusion et engagez-vous dans la justice»; et troisièmement, «l'inclusion et la justice ne concernent pas un ensemble d'énoncés de mission écrits ou de valeurs fondamentales».

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  21. Il serait beaucoup plus facile de faire confiance à une expertise si une personne reconnaît des faits, pas des récits. Etant donné que le professeur préfère ce dernier vis-à-vis des enfants de Covington, cela laisse à s’émerveiller…

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-28/prof-use-black-history-month-rectify-hegemonic-whiteness

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    1. Aussi con qu'ÔbamasquéÔhéÔhé !

      Primo, il n'existe pas de 'blancheur hégémonique' comme de 'noirceur hégémonique' ! Il y a des gens a la peau claire et d'autres bronzée. Tous les 'blancs' ne sont pas des assassins pas plus que les 'noirs' ! Il y a effectivement des humains 'blancs' qui tuent et des humains 'noirs' qui tuent. Il y a des 'blancs' esclavagistes comme il y a des 'noirs' esclavagistes !

      Cette différence de couleur n'est PAS due à une race comme il y a des chiens bergers allemands clairs et des chiens bergers allemands foncés. C'est la MÊME race. Il n'y a donc pas de 'racisme' à choisir l'un ou l'autre. Le racisme n'existe que dans la justice des tribunaux qui parle de race différente lorsqu'un chien berger allemand est blanc et l'autre noir ! Il en est de même pour les politichiens qui encouragent cette inexactitude, et aussi, leurs merdias qui soutiennent cette escroquerie

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  22. Aide au feu: une déception interventionniste sur le pont Colombie-Venezuela ?


    par Tyler Durden
    Jeu., 28/02/2019 - 17:15
    Écrit par Max Blumenthal via GrayZoneProject.com,


    Le sénateur Marco Rubio et les responsables du coup d'Etat ont déclaré que la Garde nationale vénézuélienne avait brûlé des camions de l'aide américaine sur le pont en Colombie. Mais toutes les preuves disponibles vont dans la direction opposée ...

    Le coup d'Etat de l'administration Trump contre le Venezuela a culminé le 23 février. L'opposition, soutenue par les États-Unis, a tenté de faire passer plusieurs camions chargés de cartons «d'aide humanitaire» de l'USAID sur le pont Francisco de Paula Santander, auparavant inutilisé, reliant la Colombie au Venezuela.

    Les camions n’ont pas réussi à atteindre l’autre côté - mais ce n’était jamais vraiment le but de la cascade. Comme l'a expliqué le père Sergio Munoz, militant de droite vénézuélien posté du côté colombien de la frontière, au journaliste Dan Cohen, "l'aide humanitaire" était une provocation purement symbolique visant à discréditer le président vénézuélien Nicolas Maduro aux yeux de la communauté internationale et à générer des vagues de violence déstabilisante.

    - voir photos sur site -

    Vers la fin de la journée, les camions alignés sur le pont Francisca de Paula Santander étaient encadrés par des bandes de guarimberos

    C'étaient les jeunes masqués nihilistes qui formaient les troupes de choc de l'opposition de droite et qui ont assiégé Caracas en organisant de violentes manifestations de barricades, connues sous le nom de guarimbas, entre 2014 et 2017. Une foule de guarimberos incendiés à mort Orlando Figuera , un Vénézuélien noir de 22 ans accusé de soutenir Maduro, en plein jour, dans une rue à l'est de Caracas, en juin 2017.

    Le 23 février, sur le pont de Santander, les guarimberos ont fait pleuvoir une pluie de roches et de cocktails Molotov sur des gardes nationaux vénézuéliens tenant la ligne de front contre les camions de l'USAID. Soudain, les camions ont pris feu et le jeune homme masqué a commencé à décharger des cartons d’aide avant de brûler. En quelques minutes, les médias favorables à l'opposition ont rapporté que les forces de garde nationales vénézuéliennes étaient responsables des incendies.

    Un journaliste de la chaîne anti-gouvernementale privée NTN24 a affirmé sans preuves que les forces de sécurité vénézuéliennes avaient provoqué les incendies avec des gaz lacrymogènes:

    - voir photos sur site -

    La réclamation était absurde à première vue. J'ai personnellement assisté à des coups de gaz lacrymogène frappant tous les types de véhicules imaginables en Cisjordanie palestinienne occupée, et je n'ai jamais vu un incendie semblable à celui qui a éclaté sur le pont de Santander.

    En 2013, le département du shérif de San Bernadino a déployé des cartouches spéciales de gaz lacrymogène («brûleurs») pour incendier la maison où se trouvait Chris Dorner, le tueur du policier en fuite. Mais il est hautement improbable que les gardes nationaux vénézuéliens aient quelque chose comme cette arme dans leur arsenal lorsqu’ils ont affronté les émeutiers le 23 février.

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  23. L'absence totale de preuves de la culpabilité du Venezuela n'a pas empêché le sénateur cubano-américain Marco Rubio de tweeter cette accusation à proximité de Cucuta, en Colombie:

    - voir photos sur site -

    La sénatrice Dianne Feinstein, qui fait face à des appels à sa propre démission après la vidéo de son épouse condescendante qui bat un front d'enfants, a répété l'allégation sans fondement de Rubio, l'utilisant pour appeler Maduro à se retirer.

    En accusant le gouvernement vénézuélien d'avoir brûlé les camions de l'USAID, Rubio tentait manifestement d'établir le casus belli qu'il cherchait. Pourtant, ni lui ni personne dans le «monde entier» n’avait vu la garde nationale mettre le feu, comme il l’affirmait. En fait, la preuve allait dans le sens opposé, ce qui donnait à penser que le jeune homme masqué de l’opposition avait incendié les camions eux-mêmes.

    L'écrivain colombien Humberto Ortiz a produit des images d'une chaîne d'opposition montrant ce qui semble être le moment exact où un guarimbero enflamme l'aide avec un cocktail Molotov:

    - voir photos sur site -

    La journaliste de Telesur, Madelein Garcia, a publié des photographies montrant un guarimbero avec une bouteille de gaz à côté d'un des camions en feu:


    Des images de drones également publiées par Garcia montrent à quelle distance se trouvaient les camions des gardes nationaux vénézuéliens lorsqu'ils ont pris feu et démontraient clairement qu'ils se trouvaient du côté colombien de la frontière:

    - voir photos sur site -

    Même Bloomberg News, qui a publié un flot incessant de rapports favorables à l'opposition, a publié une vidéo montrant des guarimberos sur le pont préparant des cocktails Molotov, qui pourraient facilement mettre le feu à une cabine de camion ou à une cargaison:

    - voir photos sur site -

    Dans le même temps, la Croix-Rouge internationale a publié une déclaration condamnant les militants de l'opposition vénézuélienne qui se déguisaient en travailleurs de la Croix-Rouge - une violation flagrante du protocole humanitaire. Une capture d'écran de la couverture de NTN24 favorable à l'opposition montre un faux employé de la Croix-Rouge à proximité d'un des camions en feu:

    Il y a quelques jours, le président par intérim autoproclamé Juan Guaido a annoncé qu'il dirigerait une «vague humaine» de l'autre côté du pont jusqu'au Venezuela. Alors que la nuit tombait le 23 février, Guaido s'est retrouvé lors d'une conférence de presse avec d'autres dirigeants latino-américains de droite, alignés sur les États-Unis. À ses côtés, le président colombien Ivan Duque, qui a réitéré l'allégation sans fondement que les forces de sécurité vénézuéliennes auraient incendié les camions d'aide.

    Après avoir échoué lamentablement à chaque phase du coup d'Etat, il avait tenté de faire appel à un ingénieur. Rubio a mis fin à la journée avec une crise de colère provoquée par un appel à «des actions multilatérales» contre le gouvernement du Venezuela. La forme que cette action pourrait prendre est encore incertaine, mais elle sera certainement justifiée par une série d'affirmations sans fondement sur ce qui s'est passé sur le pont de Santander.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-28/burning-aid-interventionist-deception-colombia-venezuela-bridge

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    1. L'Aide américaine se composait d'un camion bourré d'essence à livrer au pays où les réserves de pétrole sont les plus grandes au monde ! HAHAHAHA ! Mais, comme le chauffeur chauffait vraiment à fumer cigarillos sur cigarillos, il s'est lui-même grillé comme un toast de chez al gore ! Hahahaha !

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  24. GENÈVE - FLASHÉ EN INTERVENTION, UN POLICIER SE VOIT CONDAMNÉ !

    Le policier participait à une course-poursuite avec sirène et feu bleu pour tenter d'intercepter des cambrioleurs considérés comme dangereux lorsqu'il a été flashé.

    L'agent va faire recours contre sa condamnation à un an de prison avec sursis pour un excès de vitesse


    28.02.2019, 11h25


    Un policier genevois a été condamné à un an de prison avec sursis pour un excès de vitesse alors qu'il était en intervention. La justice a retenu le délit de chauffard contre l'agent qui va faire recours.

    «Mon client est condamné comme n'importe quel conducteur lambda qui aurait fait l'imbécile en zone 50 km/h», déplore jeudi l'avocat du policier, Jacques Roulet confirmant une information du Temps et de la Tribune de Genève. Le Tribunal de police a retenu le délit de chauffard sans aucune modération de la peine pour tenir compte de la fonction et de la mission de policier, ajoute l'avocat.

    Les juges font une distinction

    Les faits remontent à la nuit du 3 au 4 février 2017. Le policier, alors en formation, participe sirène et feu bleu enclenchés à une course-poursuite pour tenter d'intercepter des cambrioleurs considérés comme dangereux. Il est flashé sur la route d'Annecy à 126 km/h alors que ce tronçon est limité à 50 km/h.

    Selon la loi sur la circulation routière, un policier en intervention urgente n'est pas punissable s'il enfreint les règles de la circulation pour autant qu'il ait fait preuve de prudence. Dans ce cas, les juges estiment que «la course officielle avait pour but d'intercepter des cambrioleurs et non de sauver des vies humaines ou de poursuivre un fugitif suspecté d'avoir porté atteinte à la vie humaine.

    «Cette décision, qui s’inscrit à la suite d’autres décisions judiciaires incriminant à l’excès les policiers, mais particulièrement grave dans le cas d’espèce, jette dans la corporation de la police un vent de désarroi», estime Me Roulet. Il s’interroge aussi sur la marge de manœuvre dont les autres urgentistes peuvent disposer. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/faits-divers/policier-condamne-delit-chauffard/story/28274112

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    1. Effectivement, les voitures de ministres ou chefs d'États ne sont PAS des ambulances ou des véhicules de pompiers et, leurs vitesses excessives ne peut apporter que la mort une de fois de plus en plus de celles du samedi où des sbires tuent pour le plaisir ou aveuglent des gens ou arrachent des mains !

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  25. Le kérosène dans le collimateur des écolos, une blague grossière !

    28 février 2019


    Sous la pression des partis écologistes le gouvernement fédéral helvétique envisage de mettre en place une taxe carbone sur les billets d’avion.

    Alors faisons les comptes. En 2018 je suis monté à bord de 25 avions différents – je ne suis pourtant qu’un modeste voyageur – pour parcourir 55000 kilomètres. Si j’avais couvert une telle distance avec un véhicule automobile à essence consommant 3,5 litres de carburant pour 100 km j’aurais donc consommé, à peu près, 2000 litres d’essence. Cette même distance couverte par un gros porteur genre Airbus A-330 a nécessité par passager à peu près 400 litres de kérosène donc 4 fois moins de carburant qu’avec une voiture.

    Ah ! Mais votre calcul, même approximatif, ne vaut rien, me rétorqueront les écologistes politisés à outrance et prisonniers de leurs dogmes. Les avions volent à 10000 mètres d’altitude et avec les trainées de poussières qu’ils laissent derrière eux ils perturbent le climat. Au sol les automobiles n’ont pas un tel effet sur le climat.

    Admettons. Il n’en reste pas moins que les avions émettent 4 fois moins de gaz supposés présenter un effet de serre par kilomètre-passager. Donc le transport aérien (gros porteurs, c’est-à-dire plus de 200 passagers) est plus « écolo » que l’automobile et encore une fois ces écologistes qui veulent tout régenter conformément à leurs idéologies se trompent au sujet des billets d’avion. Oui mais ! diront-ils alors, la consommation de kérosène qualité aviation ne cesse d’augmenter et du coup les gaz à effet de serre augmentent. Encore une erreur grossière : ce kérosène ne représente que 5 % de tous les distillats de pétrole. Avant d’affirmer que les avions ont un immense effet sur le réchauffement climatique et qu’il faut donc taxer les billets d’avion, il est plus prudent de s’informer et de réfléchir avant de parler … Illustration : aéroport de Madrid-Barajas

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/28/le-kerosene-dans-le-collimateur-des-ecolos-une-blague-grossiere/

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    1. A savoir en premier que TOUS les gaz se recyclent (depuis toujours et pour toujours et, QUE CE NE SONT PAS LES VOLCANS QUI DIRONT LE CONTRAIRE car, s'ils ne se recyclaient pas: l'homme ne serait JAMAIS apparu sur Terre ! (et le femme non plus ! Hahaha !).
      En second, il y a que la 'lutte' serait contre l'imaginé 'réchauffement climatique' (Global Warming), or, patatras ! LA CHALEUR MONTE ! Merde alors ! D'ailleurs, les éruptions volcanique sous-marines qui réchauffent les courants marins montent jusqu'à la surface où elles se diluent dans l'air et montent vers le ciel où il fait du -40°C ou -65°C là-haut !
      Donc, pas de quoi affoler avec les retombées chaudes hors solaires.

      (...) Les avions volent à 10000 mètres d’altitude et avec les trainées de poussières (...)

      Hum-hum, là, heu, les 'traînées de poussières'... prêtent plutôt à être interprétées comme étant des chemtrails diffusés derrière seulement quelques avions par jour tandis qu'il y en a des milliers qui passent au même endroit (même altitude, à qq minutes de différence) et... ne font pas de traînées !!! Çà alors !

      Et pour finir: "A quand les voitures qui roulent au kérosène ?"

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  26. Si la vérité est politisée, tout est perdu


    Par Paul Craig Roberts
    PaulCraigRoberts.org
    1er mars 2019


    La remise de Trump aux néoconservateurs rend impossible le soutien d’une personne informée. Il a signé le coup d'État contre la démocratie au Venezuela et il a mis toute sa vie en danger en se retirant du traité INF avec la Russie. Poutine a annoncé publiquement que les conséquences de la décision irresponsable et écervelée de Washington de contrecarrer le traité INF seraient de cibler les sites de missiles en Europe ainsi que les centres de commandement et de contrôle américains. Au moment où je vous écris, rien dans les sites Web de la BBC ou de CNN ni dans aucun autre média américain de la presse écrite et télévisée ne se trouve dans la déclaration claire du président de la Russie. Trump a permis aux néo-conservateurs fous d’élever la probabilité d’Armageddon nucléaire à un niveau proche de la certitude, ce qui n’a pas été signalé par les mandataires.

    Non seulement il n’ya aucune preuve de l’affirmation de Washington selon laquelle la Russie a violé le traité INF, une violation du traité n’est pas dans l’intérêt de la Russie. Les missiles russes à portée intermédiaire ne peuvent pas atteindre les États-Unis. L'objectif de ce traité est d'empêcher la Russie de cibler l'Europe en empêchant le déploiement de missiles américains à portée intermédiaire en Europe. Washington a déchiré le traité INF afin de placer des missiles à portée intermédiaire à la frontière russe, mettant ainsi en danger l’Europe.

    Une personne optimiste pourrait peut-être expliquer pourquoi Trump, réalisant qu'il est impuissant à réduire les tensions avec la Russie et à mettre un terme aux guerres, a décidé de laisser les néo-conservateurs s'émanciper dans l'espoir qu'ils fassent si peur que l'Europe rompe avec Washington et l'Europe. L'OTAN dans un acte de conservation de soi. Peut-être que Trump réalise que seule la dissolution de l’Empire peut mettre fin aux guerres et que le meilleur moyen de détruire l’Empire américain est de donner libre cours à ses néo-conservateurs.

    Ce qui est important, ce n’est pas le parti politique ou le candidat que nous soutenons, mais le soutien de la vérité partout où nous la trouvons. La plupart des gens sont confus à ce sujet. Si la vérité est du côté de Trump et que vous la soutenez, les gens la voient comme une aide à Trump. Cela montre à quel point la pensée américaine est devenue politisée et émotionnelle. Andrew McCabe, ancien directeur par intérim du FBI, a clairement indiqué que le FBI, le parti démocrate, les médias américains, l'ancien directeur de la CIA, John Brennan, l'ancien directeur du renseignement national James Clapper et le département américain de la Justice étaient, et sont impliqués dans un complot visant à destituer le président Trump de ses fonctions. Le «dossier Steele» frauduleux constitue la base de l’enquête frauduleuse «Russiagate». Un certain nombre de lois ont été violées par les personnes impliquées dans le complot. Par exemple, des mandats d'espionnage ont été obtenus du tribunal de la FISA sous de faux prétextes et il ne fait guère de doute que Brennan, Comey, Rosenstein et Mueller sont coupables de sédition et de complot contre le président des États-Unis. En exigeant que ces responsables gouvernementaux soient tenus pour responsables, nous défendons la vérité et la primauté du droit, pas Trump.

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  27. Russiagate est un canular, mais le traité INF et le complot ouvert visant à renverser la démocratie vénézuélienne ne sont pas des canulars. Ceux-ci, qui ne conspirent pas avec Poutine, sont les crimes pour lesquels Trump devrait être tenu pour responsable.

    https://www.lewrockwell.com/2019/03/paul-craig-roberts/if-truth-is-politicized-all-is-lost/

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