Après trois mois de contestation, le mouvement des «gilets jaunes» est une nouvelle fois descendu dans la rue, samedi.
09.02.2019, 08h43
(...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)
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L'orthographe de 'qu'on' pose question ! Car, après les surprises de voir un ministre italien dire la vérité sur la France et son chef d'Etat et l'étonnement de ce dernier... Hahahaha !
Effectivement, il ne faut pas confondre dictature et Démocratie !
LES «GILETS JAUNES»: LES VIOLENCES CONTINUENT
Né le 18 octobre 2018, le mouvement protestait contre la hausse des prix du carburant annoncé par le gouvernement qui, depuis, a reculé. Mais il représente une colère sociale plus large.
Un manifestant présent dans le cortège parisien des «gilets jaunes» a eu la main arrachée samedi à la mi-journée, à hauteur de l'Assemblée nationale, où les tensions étaient vives, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cet homme a été évacué par les pompiers de l'Assemblée, un bandage au bout de l'avant-bras, a constaté le journaliste de l'AFP. Des street-medics ont évoqué une main arrachée, également clairement visible sur des images diffusées en direct par la chaîne de télévision RT. La cause de la blessure n'était pas connue dans l'immédiat.
Ampleur incertaine
Des rassemblements multiples, à l'ampleur incertaine et brouillés par des querelles autour d'éventuelles récupérations politiques: pour leur «acte 13», les «gilets jaunes» ont commencé samedi à manifester en ordre dispersé, après presque trois mois de contestation.
La mobilisation a reflué lors des deux derniers samedis: 58.600 personnes ont manifesté dans toute la France le 2 février, selon le ministère de l'Intérieur, un chiffre contesté par le mouvement qui a revendiqué un «nombre jaune» de 116'000 manifestants.
Cortèges dispersés
Les cortèges s'annonçaient dispersés sur tout le territoire, contrairement à l'«acte 12» il y a une semaine: un hommage aux personnes blessées depuis le début de la contestation avait permis aux «gilets jaunes» de retrouver une unité en se rassemblant surtout à Paris, malgré les divergences au sein de ce mouvement horizontal et hétéroclite.
À Paris, quelques milliers de manifestants étaient rassemblés à la mi-journée sur les Champs-Elysées, d'où un cortège est parti à 12 heures vers le Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les slogans récurrents visant la police, accusées de violences notamment avec l'utilisation des controversés LBD, ou le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, dont la proposition de loi «anticasseurs» a été adoptée par l'Assemblée au prix de sévères remous dans la majorité, ont été scandés. Deux blindés à roues de la gendarmerie étaient garés devant l'Arc de Triomphe, vandalisé le 1er décembre.
«Vraie colère sociale»
Sur une pancarte: «Débat national = campagne électorale. Macron, arrête de nous prendre pour des cons.» «Il faut pas lâcher, il faut qu'on gagne pour avoir plus de justice sociale et fiscale dans ce pays», estime Serge Mairesse, un retraité d'Aubervilliers porteur d'une pancarte «Rendez-nous l'ISF».
«Ce mouvement exprime la vraie colère sociale dans ce pays, de la part de gens qu'on n'entend jamais», souligne cet homme de 63 ans qui participe à sa onzième manifestation depuis le début de la fronde en novembre.
La préfecture de police n'exclut pas d'autres rassemblements parisiens, certains au sein du mouvement ayant décidé de ne plus déclarer les manifestations. En régions, des rassemblements sont prévus à Bordeaux et Toulouse, pôles depuis plusieurs semaines de contestations souvent émaillées de heurts. Diverses actions sont également programmées dans d'autres villes: Montpellier, Lille, Nantes, Rennes, Brest, Caen, Lorient...
«Vaguelettes»
Une fragmentation à l'image des tiraillements au sein des «gilets jaunes». D'un côté, certains souhaitent faire prospérer la colère sociale, quitte à remiser leur méfiance des syndicats pour manifester main dans la main avec la CGT: une première mardi a rassemblé 137'200 personnes en France selon l'Intérieur - plus que lors des dix derniers «actes» des «gilets jaunes».
De l'autre, nombre d'entre eux veulent éviter toute récupération politique, au moment où Rome multiplie les encouragements au mouvement dans la perspective des élections européennes.
Rencontre impromptue
Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles et numéro deux du gouvernement italien, a semé la zizanie en rencontrant mardi Christophe Chalençon - une figure controversée qui a appelé à installer un ancien militaire au pouvoir - et d'autres membres d'une liste de «gilets jaunes» montée pour ces élections.
Une rencontre impromptue, organisée à l'insu de la tête de liste, Ingrid Levavasseur, et qui a provoqué une crise diplomatique historique entre l'Italie et La France. «C'est des petites vaguelettes, on s'en fout», balaie Myriam Oudin, 42 ans, coiffée d'un bonnet phrygien découpé dans un gilet jaune, dans la manifestation parisienne. «De toute façon, les gilets jaunes ne veulent pas de liste aux européennes», assure cette garde d'enfants, convaincue «que grâce aux gilets jaunes, le monde va changer».
«Pas de leader»
Pour protester contre toute instrumentalisation, Maxime Nicolle, l'une des figure historique des «gilets jaunes», s'est déplacé dès vendredi à la frontière italienne pour répéter que le mouvement «n'a pas de leader» et «est apolitique».
Sur Facebook, de nombreux «gilets jaunes» ont également voulu mettre de la distance avec les syndicats. Le chef de l'État semble lui récolter les fruits politiques de son grand débat, avec un redressement de sa cote de popularité dans les sondages.
Une embellie qui n'est pas pour autant synonyme d'affaiblissement des «gilets jaunes» aux yeux de l'opinion. Selon un sondage YouGov diffusé jeudi, près de deux Français sur trois (64%) continuent de «soutenir» leur mouvement, soit deux points de plus en un mois. (afp/nxp)
L’acte 13 des Gilets jaunes EN DIRECT Acte 13 à Paris: les Gilets jaunes de retour sur les Champs-Élysées
RépondreSupprimer12:04 09.02.2019
Les Gilets jaunes se préparent à protester ce samedi pour l’acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de Français qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse.
Ce samedi 9 février des dizaines de milliers de Français s'apprêtent à sortir dans les rues pour l'acte 13 de la mobilisation des Gilets jaunes. Ainsi, dans le cadre d'un soutien accru de la population envers le mouvement, plusieurs manifestations non déclarées devraient se dérouler aujourd'hui dans la capitale ainsi qu'en province.
Une figure des Gilets jaunes, Éric Drouet a annoncé sur Facebook qu'«aucune manifestation n'a été déclarée pour samedi car ceux qui déclarent en ont marre que les manifestations se finissent toujours de la même manière». L'homme sera notamment jugé la semaine prochaine par le tribunal correctionnel de Paris pour «organisation d'une manifestation non déclarée».
Le Gilet jaune blessé à l'œil le 26 janvier, Jérôme Rodrigues, a également déclaré sur Facebook que les rassemblements à Paris ne seront plus déclarées «par décision collective» car «la liberté de circuler, la liberté de manifester, la liberté d'expression […] sont bafouées par le gouvernement».
Maxime Nicolle, connu également sous le pseudonyme de FlyRider, a annoncé qu'il sera ce samedi à Nice et a appelé les Gilets jaunes à se rassembler le matin devant le stade Allianz Riviera.
Néanmoins, des évènements sur Facebook invitent les protestataires à se rassembler à Paris ce matin sur les Champs-Élysées, place de l'Étoile, sous l'Arc de Triomphe.
Des manifestations sont en outre prévues à Rennes, à Lorient, à Brest, à Nantes, à Rouen, à Bordeaux, à Caen, à Toulouse, à Lyon ainsi que dans d'autres villes.
Selon un sondage YouGov publié jeudi 7 février, 64% des Français soutiennent le mouvement, et 77% le jugent «justifié».
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039966686-gilets-jaunes-acte-treize-manifestation/
Combien de morts et d'handicapé(e)s à vie la dictature de la république va t-elle encore faire ?
SupprimerLes françaises et les français VEULENT LA DÉMOCRATIE !
Pourquoi la Suisse est-elle le SEUL pays au monde en Démocratie ?
RépondreSupprimerActe 13 des Gilets jaunes: pourquoi la police se met-elle devant les manifestants ?
15:43 09.02.2019
Lors de l’acte 13 des Gilets jaunes, des membres des forces de l’ordre ont entouré le cortège des manifestants à Paris, en avançant devant eux ainsi que sur les côtés, une tactique qui n’avait pas été observée lors des manifestations précédentes, notent les internautes.
L'acte 13 des Gilets jaunes bat son plein en France. Paris a déjà subi ses premiers débordements et victimes de la mobilisation. Les internautes ont remarqué que les forces de l'ordre ont recours à une nouvelle tactique pour refouler les cortèges des manifestants: les entourer en tête de défilé et sur les côtés.
Sur Twitter, de nombreuses personnes ont été surprises de découvrir qu'ainsi la foule des manifestants était dirigée par les CRS.
Ce déplacement des CRS en tête du groupe de Gilets jaunes est également visible sur le live de notre correspondant sur place.
Auparavant, cette tactique a été utilisée à Paris lors du déplacement du cortège sur les ponts.
La situation est devenue tendue dans le centre de Paris vers 14h: les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes alors que les manifestants ont lancé des projectiles dans leur direction. De plus, un manifestant aurait eu une main arrachée par une grenade assourdissante.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039970440-gilets-jaunes-police-acte-13/
Acte 13: premiers débordements sur les Champs-Élysées (vidéo)
RépondreSupprimer13:20 09.02.2019
Des affrontements ont éclaté vers l'avenue Montaigne et les Champs-Élysées dans le cadre de l'acte 13 des Gilets jaunes à Paris, selon un correspondant de Sputnik sur place.
De premiers heurts entre la police et les Gilets jaunes ont été enregistrés lors de l'acte 13 à Paris. Les forces de l'ordre ont eu recours au gaz lacrymogène.
La situation est de nouveau tendue dans le centre de Paris: les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes alors que les manifestants ont lancé des projectiles dans leur direction.
De plus, un individu qui ne portait pas de gilet jaune a asséné un coup de pied en plein visage à un policier sur les Champs-Élysées.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039967718-acte-13-champs-elysees-gilets-jaunes/
Gilets jaunes: les violences policières au menu d'une séance du Parlement européen ?
RépondreSupprimer12:26 09.02.2019
Les violences policières durant les manifestations des Gilets jaunes en France seront évoquées au cours de discussions au sein du Parlement européen lors de sa séance du 11 février, a déclaré une source parlementaire à Sputnik.
Le Parlement européen se penchera, lors de sa séance plénière du 11 février à Strasbourg, sur l'usage de la force par la police contre les manifestants dans les pays membres de l'UE dans le contexte des manifestations des Gilets jaunes en France, a appris Sputnik d'une source parlementaire.
«L'Union européenne ne possède pas de législation réglementant les moyens que peuvent utiliser les forces de police dans les pays de l'UE. J'espère que les députés prendront fermement la défense des manifestants pacifiques», a indiqué la source.
Le 14 février, le Parlement européen devrait adopter une résolution sur le droit aux protestations et au recours proportionné à la force, toujourse selon la source.
Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l'objet de polémiques.
https://fr.sputniknews.com/societe/201902091039967599-parlement-europen-police-force/
Acte 13 des Gilets jaunes : RIC et interdiction du LDB au programme des revendications
RépondreSupprimerRT
sam., 09 fév. 2019 08:06 UTC
Les Gilets jaunes se rassemblent dans plusieurs villes de France pour le treizième samedi consécutif. Outre les revendications traditionnelles du mouvement, certains cortèges prévoient de dénoncer la loi anticasseurs.
Plusieurs groupes de Gilets jaunes ont annoncé le programme des rassemblements qui auront lieu pour cet acte 13 de leur mobilisation, ce 9 février. Des manifestations sont prévues dans un grand nombre de villes françaises.
A Paris, un groupe de Gilets jaunes, souhaitant se montrer «irréprochables», a déclaré le rassemblement qu'ils souhaitent pacifique à la préfecture, alors que Jérôme Rodrigues avait annoncé plus tôt qu'il ne ferait pas cette démarche pour sa propre manifestation. Au programme des revendications figurent l'interdiction du LDB et des GLIF4 et la mise en avant du référendum d'initiative citoyenne (RIC). Un premier point de rendez-vous a été fixé à 10h30 place de l'Etoile, pour un cortège qui compte se rendre au Champ-de-Mars.
A Bordeaux, autre place forte de la mobilisation ces dernières semaines, les protestataires se retrouvent Place de la bourse à 13h00, tandis qu'à Marseille les Gilets jaunes se regroupent sur le Vieux-Port à partir de 14h. A Montpellier, les motards, unis contre projet de loi anticasseurs, doivent rejoindre les Gilets jaunes à 14h00 Place de la Comédie. Une action de «blocage économique» est prévue. A Nice, le collectif Résistance 06 appelle tous les Gilets jaunes de la région PACA à se rassembler à 11h à la frontière italienne, en présence de Maxime Nicolle, alias Fly Rider, pour appuyer leurs revendications et soutenir les blessés.
A l'aube de l'acte 13, des Gilets jaunes ont mené comme ils le font depuis des mois des actions sur des péages, comme à Schwindratzheim dans le Bas-Rhin.
D'autres se sont déjà rendus sur un autre de leurs points de rassemblement privilégiés, sur un rond-point, comme à St-André-les-Vergers dans l'Aube.
https://fr.sott.net/article/33450-Acte-13-des-Gilets-jaunes-RIC-et-interdiction-du-LDB-au-programme-des-revendications
SupprimerC'est TOUT LE MONDE qui a regretté un jour d'être devenu adulte !
ESPAGNE - TENTATIVE DE SÉCESSION DE LA CATALOGNE EN JUSTICE
RépondreSupprimerLa tentative avortée d'indépendance de la Catalogne sera jugé dès mardi, en Espagne. Les accusés risquent jusqu'à 25 ans de prison.
09.02.2019
Le 27 octobre 2017, la Catalogne a déclaré que la région devenait un «Etat indépendant prenant la forme d'une République». Mais le différend entre Madrid et Barcelone ne date pas d'aujourd'hui.
La plus haute cour espagnole va juger à partir de mardi douze dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne d'octobre 2017, un procès retentissant qui polarise l'Espagne.
Ce procès historique, retransmis en direct par la télévision nationale et pour lequel plus de 600 journalistes de 150 médias sont accrédités, devrait durer environ trois mois. Le verdict de la Cour Suprême pourrait se faire attendre jusqu'en juillet.
Jusqu'à 25 ans de prison
La principale figure de cette tentative de sécession, l'ancien président catalan Carles Puigdemont qui a fui en Belgique, sera le grand absent, l'Espagne ne jugeant pas en absence pour les délits graves.
Des peines allant jusqu'à 25 ans de prison ont été requises contre les douze accusés, responsables au moment des faits de l'exécutif régional catalan, du parlement régional ou des puissantes associations indépendantistes ANC et Omnium Cultural.
Neuf sont poursuivis pour rébellion, aggravée du délit de détournement de fonds pour six d'entre eux, et sont en détention provisoire, pour certains depuis plus d'un an. Les trois autres sont accusés de désobéissance et de détournement de fonds.
Après avoir organisé le 1er octobre 2017 un référendum d'autodétermination interdit par la justice, les séparatistes avaient proclamé le 27 octobre une république catalane indépendante.
En réponse, le gouvernement, alors dirigé par le conservateur Mariano Rajoy qui sera appelé à témoigner, avait destitué l'exécutif de Carles Puigdemont, dissous le parlement catalan et suspendu l'autonomie de cette riche région du nord-est du pays.
Rébellion, un délit controversé
Y a-t-il eu violence? C'est la question qui sera au centre de ce procès puisque le chef d'accusation de rébellion, qui suppose un soulèvement violent, est contesté. Pour le parquet, la réponse est oui. Le processus indépendantiste prévoyait «l'utilisation de tous les moyens pour atteindre son objectif y compris - face à la certitude que l'État n'accepterait pas cette situation - la violence nécessaire pour s'assurer du résultat criminel recherché», estime-t-il.
Les accusés ont «appelé les citoyens à participer au référendum du 1er octobre en étant conscients de (son) illégalité et du fait que des explosions de violence pouvaient se produire», ajoute le parquet.
Un argumentaire rejeté avec virulence par les indépendantistes qui démentent toute violence et dénoncent au contraire celle des policiers lors du référendum, dont les images ont fait le tour du monde.
Les juristes sont eux divisés au point que le représentant des intérêts de l'État lors du procès n'a pas repris à son compte l'accusation de rébellion, lui préférant celle de sédition qui prévoit des peines beaucoup moins lourdes de 12 ans au maximum.
RépondreSupprimerL'extrême droite dans le prétoire
Les séparatistes veulent faire de leur jugement qu'ils qualifient de «farce» un procès politique en mondovision. «Nous serons devant un jury populaire qui sera le monde entier et que nous devrons convaincre. (...) Ce n'est pas le procès des dirigeants indépendantistes, c'est le procès de la démocratie», affirmait récemment Alex Sola, l'avocat du président d'Omnium Cultural, Jordi Cuixart, qui figure parmi les 12 accusés. Ils ont par ailleurs prévu de manifester en Catalogne, à Madrid et d'organiser des événements dans des capitales européennes comme Londres, Paris ou Bruxelles. Au-delà du tribunal, ce procès aura des répercussions sur la scène politique espagnole, estime Antonio Barroso, analyste du cabinet Teneo Intelligence.
«La question catalane reste au centre du débat politique espagnol, et ce procès, en servant de rappel des faits de 2017, va être utilisé par la droite pour critiquer toute négociation (du gouvernement) avec les indépendantistes», souligne-t-il.
«Accusation populaire»
Arrivé au pouvoir en juin grâce notamment au soutien des indépendantistes catalans, le socialiste Pedro Sanchez a besoin de leurs voix pour faire passer son budget et rester au pouvoir jusqu'en 2020.
De plus, le parti d'extrême droite Vox, le plus virulent contre les séparatistes, bénéficiera d'une tribune politique en représentant l'«accusation populaire» lors du procès grâce à une particularité du système juridique espagnol qui autorise tout citoyen ou organisation à se poser comme accusateur en simple défense de la légalité. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/tentative-secession-catalogne-justice/story/14466239
Malgré que la Catalogne (tous les habitants ?) ait refusé la Démocratie et demandé la continuation de la dictature passant de la monarchique à la république !! le stade en est là où ses habitants sont dans la méconnaissance prouvée de ce que représente la Démocratie !
SupprimerWashington règle-t-il le monde ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 07:00
Écrit par Philip Giraldi via la Fondation pour la culture stratégique,
L'un des aspects les plus troublants de la politique étrangère de Donald Trump au cours des deux dernières années a été l'hypothèse selon laquelle les décisions prises par les États-Unis sont contraignantes pour le reste du monde. En dehors du temps de guerre, aucune autre nation n'a jamais cherché à empêcher d'autres nations de commercer les unes avec les autres. Et les États-Unis ont également uniquement cherché à sanctionner d'autres pays pour des crimes présumés qui ne se sont pas produits aux États-Unis et n'impliquaient pas des citoyens américains, tout en insistant pour que toutes les nations soient tenues de respecter les sanctions imposées par Washington.
Les États-Unis se voient maintenant comme des juges, des jurés et des bourreaux dans le contrôle de la communauté internationale, prétention qui a débuté après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les présidents américains ont commencé à se qualifier de «chef du monde libre». Ce prétexte a reçu le soutien législatif avec la Loi antiterroriste de 1987 (ATA), telle que modifiée en 1992, ainsi que la législation connexe ultérieure, y compris la Loi de 2016 sur les juges contre les terroristes du terrorisme (JASTA). Le corpus législatif peut être utilisé par des citoyens américains ou des résidents américains pour obtenir des jugements civils contre des terroristes présumés partout dans le monde et pour punir des gouvernements, des organisations internationales et même des entreprises perçues comme soutenant les terroristes, même indirectement ou inconsciemment. Les plaignants peuvent intenter des poursuites pour atteinte à leur «personne, propriété ou entreprise» et disposent de dix ans pour présenter une réclamation.
Parfois, les relations et le niveau de preuve requis par un tribunal américain pour agir sont ténus, et c'est poli. Les poursuites peuvent actuellement revendiquer une responsabilité secondaire vis-à-vis de tiers, y compris des banques et de grandes entreprises, au titre du «soutien matériel» des lois sur le terrorisme. Cela inclut la responsabilité «d’aide et de complicité» ainsi que la fourniture de «services» à tout groupe que les États-Unis considèrent comme terroriste, même si l’étiquette terroriste est douteuse et / ou si ce soutien est par inadvertance.
L’Iran et la Syrie ont récemment engagé deux actions en justice visant à obtenir des dommages-intérêts au civil au titre de la loi ATA et JASTA.
En ce qui concerne l'Iran, en juin 2017, un jury a délibéré un jour avant de prononcer un verdict de culpabilité à l'encontre de deux fondements iraniens pour violation des sanctions américaines, permettant à un tribunal fédéral d'autoriser la saisie par le gouvernement américain d'un gratte-ciel à Midtown Manhattan. C’était la plus grande confiscation civile liée au terrorisme dans l’histoire des États-Unis. Le président du tribunal a décidé de distribuer aux familles des victimes du terrorisme le produit de la vente de l’immeuble, qui pourrait s’élever jusqu’à un milliard de dollars, y compris les attentats du 11 septembre. La cour a jugé que l'Iran avait une part de responsabilité dans les attentats du 11 septembre en tant qu'État promoteur du terrorisme, bien qu'il n'ait pas pu déterminer si l'Iran était directement impliqué dans les attentats.
La décision contre l'Iran doit être considérée comme quelque peu bizarre, car il est clair que l'Iran n'avait rien à voir avec le 11 septembre, mais était néanmoins considéré comme coupable, car le département d'État à Washington l'a déclaré comme un État promoteur de la terreur. Pouvoir déterminer la culpabilité sur la base d’une interprétation du comportement d’un gouvernement étranger confère un pouvoir incroyable aux bureaucrates non élus qui prennent les décisions politiques qui déterminent qui est «bon» et qui est «mauvais».
RépondreSupprimerUne deuxième affaire judiciaire, plus récente, concerne la Syrie. La semaine dernière, un tribunal fédéral du district de Columbia a statué que la Syrie était responsable du meurtre et du ciblage d'un journaliste américain qui couvrait le bombardement d'un quartier de Homs tenu par les rebelles en 2012.
La cour a alloué 302,5 millions de dollars à la famille de la journaliste Marie Colvin. Dans sa décision, la juge Amy Berman Jackson a cité «la politique de violence menée de longue date en Syrie» visant à «intimider les journalistes» et à «réprimer la dissidence». Comme il n'est normalement pas possible, même devant les tribunaux américains, de poursuivre un gouvernement étranger, un prétendu défenseur des droits de l'homme. Un groupe financé par les États-Unis et d'autres gouvernements, appelé le Centre pour la justice et la responsabilité, a plaidé en faveur de la désignation de Damas en tant que pays parrain du terrorisme. Le juge a estimé que la preuve présentée était "crédible et convaincante".
La complexité de la situation en Syrie est telle qu'il est difficile d'imaginer qu'un juge basé à Washington puisse éventuellement rendre un jugement crédible. Colvin se trouvait dans une zone de guerre et les plaignants, dont le programme était de constituer un dossier de crimes de guerre contre la Syrie, ont présenté leurs arguments en utilisant des documents qu'ils ont fournis, qui présentaient certainement un point de vue partisan et auraient pu être fabriqués de toutes pièces. Sur la base de ses propres commentaires, la juge Amy Berman Jackson est certainement entrée dans le jeu avec son point de vue particulier sur la Syrie et sur le conflit dans lequel elle évoluait.
Un autre cadeau américain à la jurisprudence internationale est le Magnitsky Act of 2012, un produit de l'enthousiasme et du bien-être de l'administration Barack Obama. Il était basé sur un récit concernant ce qui se passait en Russie sous le désemparé Boris Eltsine et son successeur nationaliste Vladimir Poutine, colporté par un certain Bill Browder, qui, de l'avis de beaucoup, aurait été un acteur majeur dans le pillage de l'ex-Union soviétique. Browder et ses complices dans les médias ont affirmé que le gouvernement russe avait été complice de l'arrestation, de la torture et du meurtre d'un certain Sergueï Magnitski, un comptable devenu lanceur d'alerte au service de Browder. Presque tous les aspects de l’histoire ont été contestés, mais le Congrès et la Maison-Blanche y ont adhéré et ont imposé des sanctions aux Russes qui auraient été impliqués, en dépit des plaintes de Moscou, selon lesquelles les États-Unis n’avaient légalement pas le droit de s’immiscer dans ses affaires internes. à un citoyen russe.
Pire encore, la loi Magnitski a été élargie pour devenir la loi de 2017 sur la responsabilité en matière de droits de l'homme dans le monde, Magnitsky. Elle est utilisée pour sanctionner et punir par ailleurs les présumés «auteurs de violations des droits de l'homme» dans d'autres pays. Il avait été utilisé récemment dans l'affaire Jamal Khashoggi, dans laquelle les États-Unis avaient sanctionné les assassins présumés du journaliste dissident saoudien, alors même que personne n'avait été déclaré coupable d'aucun crime.
Indépendamment de Magnitsky et des diverses lois ATA, le Département du Trésor américain et son Office de contrôle des actifs étrangers (OFAC) sont en mesure de sanctionner la capacité d’un pays de transférer de l’argent par le biais du système financier en dollars américain contrôlé. C’est ce qui se passe actuellement en ce qui concerne les paiements pour les exportations de pétrole du Venezuela, qui ont été sanctionnés et ne pourront plus utiliser le système libellé en dollars après le 28 avril. Une sanction similaire imposée par les États-Unis est actuellement en vigueur contre l'Iran, tous les acheteurs potentiels de pétrole iranien étant eux-mêmes soumis à des sanctions secondaires s'ils continuent à effectuer des achats après le 5 mai.
RépondreSupprimerLa majeure partie du commerce pétrolier mondial se fait en dollars. Le département du Trésor dispose donc d'une arme efficace pour intervenir dans les pays étrangers sans avoir à envoyer de marines, mais il existe bien entendu un danger que le reste du monde éventuellement lire les feuilles de thé et abandonner complètement l’utilisation des pétrodollars. Si cela se produit, il sera plus difficile pour le gouvernement américain de continuer à imprimer des dollars sans tenir compte des déficits, car la demande de la monnaie supplémentaire américaine en circulation sera faible.
Le principe selon lequel Washington devrait respecter la souveraineté des autres États, même lorsqu'il n'est pas d'accord avec leurs politiques internes, a en réalité été abandonné. Et, comme si les choses ne suffisaient pas, une nouvelle législation garantit pratiquement que, dans un avenir proche, les États-Unis feront encore davantage pour s'ingérer dans la plus grande partie de la planète et la déstabiliser. Le Congrès a adopté et le président Trump a signé la loi sur la prévention du génocide et des atrocités Elie Wiesel, qui vise à améliorer la réaction de Washington aux massacres. La prévention du génocide et des meurtres de masse fait maintenant partie du programme de sécurité nationale des États-Unis. Il y aura un groupe de travail sur les atrocités de masse et des officiers du Département d'État recevront une formation pour les sensibiliser au génocide imminent, bien que le nouveau programme ne soit vraisemblablement pas applicable aux Palestiniens car le nom de la loi n'a jamais été troublé par leur répression et leur assassinat par l'État d'Israël.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/does-washington-rule-world
Censure, fermeture de chaînes... : ce que l'article 13 va réellement changer sur YouTube
RépondreSupprimerPerrine Signoret
Numérama.com
mar., 20 nov. 2018 20:11 UTC
L'article 13 de la directive européenne sur les droits d'auteur inquiète beaucoup YouTube... et par procuration les vidéastes et les utilisateurs de la plateforme. Numerama vous explique ce que contient vraiment l'article 13.
Ces dernières semaines, YouTube a multiplié les mises en garde à propos de l'article 13 de la directive européenne sur le droit d'auteur, appelant au passage ses utilisateurs de sa plateforme à se mobiliser à ce sujet - non sans un certain succès. Depuis, de nombreux vidéastes craignent que leurs contenus soient censurés, leur chaîne supprimée, et YouTube banni sur le continent. Mais qu'en est-il vraiment ?
Pour tout savoir sur cet article, Numerama a fait appel à deux spécialistes. Éloise Wagner est avocate, spécialisée en propriété intellectuelle. Elle est également coauteure de la chaîne YouTube de vulgarisation juridique 911 Avocat. Lionel Maurel lui, est juriste, et s'intéresse également particulièrement aux questions de propriété intellectuelle et droits sur Internet. Il est membre de la Quadrature du net, une association qui défend les droits des citoyens en ligne.
L'article 13, c'est quoi ?
Voici d'abord quelques éléments de compréhension sur l'article 13. Celui-ci vise à mieux protéger les ayants droit, c'est-à-dire les personnes ou entités ayant déposé des droits d'auteur sur une œuvre. Cela peut être par exemple un média, un producteur de musique, un réalisateur ou un chanteur.
L'article 13 contient des obligations à destination des plateformes où se partagent des contenus, comme YouTube. Il indique que l'entreprise sera responsable des contenus qui y sont publiés, et du respect des droits d'auteur à l'intérieur.
C'est un revirement : jusqu'à présent, la plateforme était considérée comme un hébergeur de contenu, c'est-à-dire qu'elle ne devait supprimer des contenus violant les droits d'auteurs que s'ils lui étaient signalés, et ce, dans un délai relativement court. Avec l'actuelle version du projet de directive, Éloise Wagner nous explique que YouTube passera à une responsabilité « pleine et illimitée ». Techniquement, cela signifie que YouTube devra s'assurer avant même d'avoir reçu un quelconque signalement, que des droits d'auteurs ne sont pas bafoués. De ceci découle tout un tas d'obligations, avec lesquelles YouTube n'est vraiment pas d'accord.
Le texte, tel qu'il est aujourd'hui, est encore sujet à interprétations, et il est toujours en cours de rédaction. Sa dernière version datant du mois de septembre est susceptible d'être encore largement modifiée avant sa mise en œuvre. Elle pourrait être également modifiée lors de sa transposition dans le droit français. Nous avons basé notre article sur les informations que nous avons en notre possession et le modifierons si la situation évolue.
« On devient une sorte de Corée du Nord ? »
Dans la directive, YouTube n'est pas considéré comme un simple hébergeur. Son niveau de responsabilité augmente en conséquence. Si le texte est approuvé ainsi, YouTube va devoir s'assurer lui-même qu'aucun vidéaste ne viole des droits d'auteurs. Pour cela, il y a deux solutions majeures.
RépondreSupprimerLa première consiste à passer des accords de licence avec tous les ayants droit. YouTube leur verserait de l'argent, et en échange, ces ayants droit laisseraient les vidéastes utiliser librement leurs contenus. Sauf que c'est une solution coûteuse, et surtout, difficile à mettre en application. « Signer des accords avec tous les ayants droit, cela signifie mettre d'accord des médias, des producteurs, des auteurs indépendants, bref, énormément de gens. C'est presque impossible, sauf si le texte est adouci à ce propos et admet des exceptions », constate Éloise Wagner, qui précise que YouTube a déjà des contrats avec des sociétés gérant les droits d'auteurs, comme en France la Sacem, la Sacd ou le Scam.
L'autre solution, c'est de filtrer les contenus de manière automatique. Cela signifie que la plateforme devrait examiner avant leur publication (grâce à un algorithme) toutes les vidéos publiées sur son site. La proposition de directive contenait cette notion de filtrage, mais ce n'est plus le cas dans sa dernière version, grâce notamment à la pression exercée par les plateformes. Elle conseille même de l'éviter, note Éloise Wagner. Mais c'est là que les choses se compliquent.
Un tel filtre peut effectivement faire craindre une forme de censure involontaire. Certes, la directive cite des exceptions au droit d'auteur (l'utilisation pour une parodie, de courtes citations, etc.), mais un algorithme peut difficilement détecter si une vidéo entre dans ce cadre d'exceptions ou pas. Ce problème de faux positifs existe déjà avec Content ID - l'actuel système utilisé par YouTube pour détecter et sanctionner les violations de droits d'auteur.
Lionel Maurel comme Éloise Wagner ne voient pas vraiment comment YouTube, si elle était reconnue pleinement responsable des contenus et ne souhaitait pas payer, pourrait techniquement éviter le recours à des filtres. Et ce, qu'ils soient automatisés, ou à défaut, au moins plus stricts que Content ID.
« Des vidéos n'auront même pas la chance de pouvoir exister »
« Des vidéos supprimées ou démonétisées à cause d'un problème de droit d'auteur, ça existe déjà, détaille Lionel Maurel. Mais avec un filtrage automatisé fait en amont des publications, ces vidéos n'auraient même pas la chance de pouvoir exister. »
Éloise Wagner est plus optimiste. Elle remarque que des discussions doivent avoir lieu entre les plateformes et les ayants-droits, et qu'elles pourraient aboutir à l'adoucissement de cette partie du texte, comme le souhaiterait YouTube.
« Je ne monétise pas mes vidéos. Suis-je concerné ? »
Julien, de la chaîne « Tilleul et Cocaïne », a souhaité savoir si une chaîne non monétisée serait concernée par l'article 13. Éloise Wagner nous a indiqué que le projet de directive, tel qu'il est actuellement rédigé, couvrirait les utilisateurs lorsqu'ils n'agissent pas dans un but commercial. Ce dernier terme désigne à la fois les contenus monétisés grâce à l'insertion de publicités, et a priori, ceux qui contiennent des placements de produits ou qui sont, en soi, une publicité.
Si vous n'agissez pas dans un but commercial, alors les licences qui seraient passées par YouTube vous permettraient à priori d'utiliser des œuvres protégées en toute légalité, indique Éloise Wagner.
RépondreSupprimerCette partie du texte reste floue et, quoi qu'il en soit, si la solution algorithmique est retenue, elle serait appliquée sur toutes les vidéos.
« Ma chaîne pourrait fermer »
L'animateur Julien Chièze, comme bien d'autres vidéastes, a publié sur Twitter des messages inquiets. Ils y expliquent craindre la fermeture de leur chaîne. Certains hésitent même à continuer d'y poster des contenus.
Ceci est surtout lié au filtrage automatisé évoqué plus haut. Il pourrait, si YouTube choisissait effectivement cette solution, se solder par des suppressions de vidéos... Mais pas des chaînes, selon Lionel Maurel.
« Pour qu'une chaîne ferme, il faut qu'elle reçoive trois signalements de YouTube. Ces « strikes », explique-t-il, peuvent être mis en place lorsqu'une vidéo publiée en ligne ne respecte pas un droit d'auteur. Mais si le filtrage se fait avant la publication, ces strikes n'auront pas le temps d'être envoyés. »
Selon lui, les seules suppressions de chaînes possibles seraient décidées par les vidéastes. Ceux-ci préféreraient délaisser YouTube pour une autre plateforme parce qu'ils ne peuvent plus y poster le contenu qu'ils veulent... à moins que YouTube ne disparaisse complètement.
« C'est la fin de YouTube en Europe »
Des vidéastes prétendent en effet que YouTube va mourir en Europe. C'est ce que la CEO de l'entreprise, Susan Wojcicki, a elle-même laissé entendre dans une tribune publiée dans le Financial Times. Elle a également indiqué que les Européens ne pourront plus voir des contenus publiés depuis l'étranger.
Lionel Maurel se veut prudent à ce sujet.
« Un autre article de la directive, le 11e, déplaît aussi à Google [la maison-mère de YouTube], et Google a menacé de fermer son service Google News pour faire pression. Elle l'avait déjà fermé en Espagne, en 2014. Mais ça reste une menace. Est-ce vraiment dans l'intérêt de YouTube de ne perdre des millions d'utilisateurs ? Je n'en suis pas certain. »
Éloise Wagner de son côté estime que « YouTube a multiplié les communications un peu choc, parce que c'est dans son intérêt que le texte du projet de directive change et que sa responsabilité reste allégée. » Et c'est ce que pensent également des utilisateurs ou vidéastes, qui ne sont pas dupes quant à l'engagement récent de YouTube contre la directive.
Quoi qu'il en soit, si aucun accord n'est trouvé et que la majorité des vidéos sont impubliables, YouTube perdra de l'intérêt en Europe.
YouTube risque de perdre beaucoup d'argent, et verse du coup un « b...s total »
Certains accusent en effet YouTube de jouer sur la peur de ses utilisateurs... Pour éviter de payer.
« Il y a de ça, reconnaît Lionel Maurel. La plateforme en réalité a la possibilité d'échapper à sa responsabilité croissante, sans avoir recours au filtrage. Mais cela impliquerait qu'elle rémunère tous les ayants droit au travers de contrats de licence onéreux. Il est très difficile, voire impossible de signer des accords avec tous, mais l'Europe pourrait peut-être faire des concessions à ce propos. »
« Plus de pouvoir aux ayants droit, c'est plus d'argent à verser pour Youtube »
L'avocate Éloise Wagner estime que pour YouTube, les enjeux financiers qui se cachent derrière l'article 13 sont énormes :
« Ils ont tout intérêt à faire du bruit pour que ça ne passe pas. Plus de pouvoir aux ayants droit, c'est plus d'argent à verser pour YouTube. » Elle ajoute : « Ce qui me gêne c'est qu'ils font ça sans tout expliquer aux vidéastes. Ils les encouragent à se mobiliser contre l'article 13, mais ils se gardent bien de préciser que les vidéastes sont également des ayants droit. Et que de fait, leurs rémunérations pourraient augmenter si leurs droits d'auteurs étaient mieux protégés. »
RépondreSupprimerJoint par Numerama, YouTube nous explique avoir payé 800 millions d'euros aux ayants droit européens ces 12 derniers mois. La plateforme assure que ce montant ne cesse d'augmenter, notamment grâce au durcissement de Content ID.
Que vont devenir les plus petites plateformes ?
L'avenir de plateformes alternatives plus petites que YouTube, par exemple PeerTube, est une question qui revient souvent sur Twitter. Des internautes comme Michaël craignent que la directive sur le droit d'auteur telle qu'elle est aujourd'hui ne les pénalise fortement, eux qui n'ont pas les moyens financiers de YouTube.
Qu'ils se rassurent : si ces plateformes peuvent être touchées par d'autres dispositifs de la directive, l'article 13 ne les concerne pas directement.
« C'est un article qui a pour objectif de mettre les grosses plateformes face à leurs responsabilités, rassure Éloise Wagner. Les blogs ou sites d'hébergement plus petits ne sont pas concernés, et de gros sites comme Wikipédia en seront aussi exclus. »
L'article 13, détaille Lionel Maurel, ne concerne en effet que les plateformes où sont postés un grand nombre de contenus, qui ont aussi un but lucratif, et qui ont un rôle actif dans la gestion des contenus, c'est-à-dire qu'ils utilisent des algorithmes pour organiser les contenus par exemple.
« Les instances concurrentes à YouTube comme PeerTube sont exclues parce qu'elles sont neutres. DailyMotion, Vimeo ou encore SoundClound, seront en revanche concernées. »
La directive devra être validée au printemps prochain. D'ici là, le Parlement, le Conseil et la Commission européenne ont tout le temps de modifier encore le texte. Pour information, une pétition contre l'article 13 circule toujours. Elle a plus de 2,4 millions de signatures.
-- Commentaire : Lire aussi :
Le net et la censure
La « Purge YouTube » , qu'en est-il ?
La France, championne du monde de la censure sur Internet
Des retouches aux chiffres manipulés: toutes les nuances de «censure » de médias français --
https://fr.sott.net/article/33441-Censure-fermeture-de-chaines-ce-que-l-article-13-va-reellement-changer-sur-YouTube
Le Venezuela est une opportunité pour la Russie et la Chine de changer le monde
RépondreSupprimerPar Paul Craig Roberts
PaulCraigRoberts.org
9 février 2019
Rien n’illustre mieux l’opposition de Washington à la démocratie et à l’autodétermination que le coup d’Etat ouvertement organisé par Washington contre le président du Venezuela, qui a été bien élu.
Washington essaie de renverser le gouvernement vénézuélien depuis des années. Washington souhaite la privatisation de la société pétrolière appartenant à l'État afin qu'elle puisse tomber entre les mains de sociétés pétrolières américaines. Cela assurerait le contrôle de Washington sur le Venezuela. Transférer la richesse du pays empêcherait tout développement économique de l'intérieur du pays. Tous les aspects de l’économie se retrouveraient entre les mains de sociétés américaines. L'exploitation serait impitoyable et brutale.
Les Vénézuéliens le comprennent bien, et c'est la raison pour laquelle Washington, en dépit de la dégradation de l'économie vénézuélienne et des énormes pots-de-vin offerts à l'armée vénézuélienne, n'a pas encore été en mesure de retourner le peuple et les troupes contre Maduro.
L’explication de Moon of Alabama sur l’attaque de Washington contre le Venezuela vous donne une image plus vraie qui diffère complètement des mensonges proférés par les politiciens américains et européens et les médias de substitution, une collection de putes dénuées de toute intégrité et de toute moralité et qui vit pour vivre.
Je ne suis pas aussi confiant que Moon of Alabama que les efforts du Venezuela depuis Chavez pour devenir un pays souverain, indépendant du contrôle de Washington, peuvent survivre. Washington est déterminé à enseigner à toute l'Amérique latine qu'il est inutile de rêver à l'autodétermination. Washington ne le permettra tout simplement pas.
Maduro, bien qu’il soit le président dûment élu avec la masse du peuple et de l’armée derrière lui, n’a apparemment pas le pouvoir d’arrêter la marionnette américaine qui, malgré l’absence de toute loi ou élection, s'est déclarée présidente. créer un «gouvernement» soutenu par Washington comme alternative à l'élu. L’incapacité de Maduro à défendre la démocratie de l’intérieur est un signe de la faiblesse de son bureau. Comment Maduro peut-il être un dictateur quand il est impuissant face à la sédition ouverte?
Si la Russie et la Chine établissaient rapidement une présence militaire au Venezuela afin de protéger leurs emprunts et leurs investissements pétroliers, le Venezuela pourrait être sauvé et les autres pays souhaitant être indépendants s'en soucieraient, même s'il n'y avait aucun soutien à l'autodétermination dans le pays. Monde occidental, les anciens pays autoritaires le soutiendront. D'autres affirmations d'indépendance se poseraient et l'Empire s'effondrerait.
Le Venezuela est une opportunité pour la Russie et la Chine d'assumer la direction du monde, mais je doute que les gouvernements russe et chinois aient la vision pour saisir cette opportunité et ainsi changer radicalement le monde.
Poutine est en train de perdre son souffle en critiquant à juste titre Washington pour ses violations du droit international. Selon Washington, le droit sert les intérêts américains.
https://www.lewrockwell.com/2019/02/paul-craig-roberts/venezuela-is-an-opportunity-for-russia-and-china-to-change-the-world/
A savoir que le Peuple vénézuéliens est 100 % derrière Maduro comme il a été depuis toujours derrière Chavez ou Bolivar. Il ne s'agit donc pas de changer le chef de l'État pour que les choses changent ! Car ce serait un Maduro II qui serait élu !
SupprimerL'action idiote d'intervenant remplaçant le chef de l'État démocratiquement élu par un merde-express comme dans le film "Les mémoire vraies d'un assassin international" n'est qu'une débilité de plus ajoutée aux inconscients qui s'amusent derrière les rideaux
Nouvelles photos montrent le premier drone spatial hypersonique en Russie
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 07:35
Spoutnik a obtenu de nouvelles images d'un prototype secret d'un vaisseau spatial hypersonique monomoteur réutilisable de la Russie.
La société russe International Scientific Optical Network (ISON) est chargée de la conception et de la fabrication du drone spatial de la Société d'État des activités spatiales de Roscosmos, également connu sous le nom de Roscosmos, est une société d'État responsable du programme de vols spatiaux et de cosmonautique de la Fédération de Russie. Le drone spatial devrait effectuer des vols d’essai en 2023. La Russie a exprimé sa voix contre leurs missiles hypersoniques et leurs avions de combat de cinquième génération. Cependant, c’est la première fois que nous découvrons ce drone spatial hypersonique.
Yuri Bakhvalov, directeur de l'ISON, a déclaré à RIA Novosti que le drone utilisait d'anciennes pièces de fabrication russe, notamment une variante du propulseur 14D30 trouvé dans l'étage supérieur d'un lanceur spatial Briz-M, comme principal moyen de propulsion.
Sur la base des dimensions du Briz-M, le vaisseau spatial est plus petit que le Boeing X-37 de l'US Air Force et le vaisseau spatial réutilisable XS-1 de l'Agence américaine de recherches avancées de la Défense.
L'infographie explique comment un avion de recherche Myasishchev M-55 fortement modifié (nom de l'OTAN: Mystic-B) transportera le drone à une altitude comprise entre 80 000 et 100 000 pieds, puis sera lancé à l'air et effectuera un trajet à Mach 7, soit environ 5 370 mph (8 642 km/h) - plus de 4,4 fois plus rapide que le chasseur furtif Lockheed Martin F-35 Lightning II, sur une orbite terrestre basse.
L'art conceptuel montre un fuselage de cylindre semblable à une fusée avec une configuration en aile delta. Les deux ailes sont équipées de stabilisateurs verticaux dirigés vers le haut du bord de chaque extrémité d’aile. The spacecraft has a launch-life of about 50 times, mais il n'y a pas de compartiment de charge utile interne pour le lancement d'armes en orbite.
Une fois la mission terminée, le vaisseau spatial retournera sur Terre en déployant une série de parachutes.
L'agence de presse russe RIA Novosti rapporte:
"Au stade du développement, le projet a reçu 25 millions de roubles (293 470 £) d'investissements de la part du Project Technika Corporation, ainsi que 30 millions (352 165 £/355 353,65 €/$ 379,627.90) de la Fondation Skolkovo sous forme de subvention."
Et penser qu'un F35 (défectueux) coûte 85 millions de dollars aux contribuables américains.
Selon Bakhvalov, il y aura cinq essais du vaisseau spatial en 2023.
Les informations supplémentaires relatives au drone hypersonique sont rares. Cependant, après avoir comparé la conception du drone spatial par l’artiste à la US Air Force et aux dernières créations de la DARPA, il semble que Cold War 2.0 soit plus que prévu, et cette fois-ci, les armes les plus avancées sont conçues pour un conflit dans le ciel.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-08/new-photos-show-russias-first-hypersonic-space-drone
Légalement, c’est le mauvais moment ? Une mine de charbon rejetée par un juge qui espère changer de temps
RépondreSupprimerFebruary 9th, 2019
Parfois, nous avons des lois, et parfois le moment est mal choisi pour eux
Un jugement rendu aujourd'hui par un tribunal mineur de NSW a interdit une mine de charbon dans l'espoir de rendre les tempêtes et les inondations plus agréables pour nos arrière-petits-enfants. Curieusement, ce n’était pas une mine de charbon thermique tant détestée, c’était une mine de charbon à coke - ce que nous utilisons pour la fabrication de l’acier. Il faut 600 kilogrammes de charbon pour produire une tonne d'acier et le charbon à coke australien est considéré comme l'un des meilleurs au monde. Il s'ensuit que le monde utilise un peu moins d'acier ou achète le charbon ailleurs. Le juge a-t-il quelque chose contre l'acier ? Fondons plutôt les éoliennes et les panneaux solaires.
Très probablement, le monde achètera le charbon ailleurs. Ce sera probablement moins pur et plus polluant avec peu de contrôles environnementaux ou de droits des travailleurs, mais bon sang, le juge Preston n’est pas là pour s’inquiéter des préoccupations environnementales globales. Ce n’est pas comme s’il était juge au tribunal de l’environnement et de la terre de NSW. Oh…
En effet, un tribunal australien a décidé d'augmenter la pollution mondiale en bloquant une mine de charbon épurée *. Comme d'habitude, il n'y a pas de cohérence scientifique ou juridique; Pas de principe à part impressionner les gens lors de dîners ?
La décision du tribunal peut mettre en péril 100 milliards de dollars de projets houillers:
Le charbon est notre principale source d'exportation:
[Perry Williams, l'Australien]
Une décision judiciaire sans précédent établissant un lien entre les mines de charbon australiennes et le changement climatique mondial pourrait mettre en péril un pipeline de 100 milliards de dollars de développements liés aux combustibles fossiles.
Mais qui a besoin d'argent? (Ou acier…)
Gardez à l'esprit que la décision peut être portée en appel. (Plus d'argent pour les avocats).
Tick, tock, le temps d'être légal ?
Étrangement, le juge conclut que transférer 0,03% de la production mondiale de charbon de l'Australie cette année vers la Chine l'année prochaine fera du monde un meilleur endroit pour les contribuables de NSW qui financent son salaire.
Le promoteur de la mine, Gloucester Resources - contrôlé par le milliardaire allemand Hans Mende - avait pour objectif de produire 2,5 millions de tonnes de charbon par an à partir de la mine à ciel ouvert située à 3 km au sud de Gloucester.
La production mondiale totale de charbon est de 7 milliards de tonnes ou plus. L'Inde a construit 52 nouvelles mines de charbon au cours des cinq dernières années.
Mais l’autorisation de développement a été refusée, le juge en chef du tribunal, Brian Preston… a conclu que la mine «se trouverait au mauvais endroit au mauvais moment». "Le projet constituera une source importante d'émissions de gaz à effet de serre et contribuera au changement climatique", a déclaré le juge Preston.
Si ce projet était désapprouvé parce que les locaux le détestaient, ou si l'entreprise faisait preuve de négligence, ou si elle menaçait réellement le quoll tacheté, il pourrait y avoir de bonnes raisons de dire non. Il a apparemment été rejeté par le ministère de la Planification et de l’Environnement de NSW et par la Commission d’évaluation de la planification de l’état (je me demande donc pourquoi le tribunal de l’environnement doit rendre sa décision ?), Mais le juge a précisé qu’il s’agissait d’une décision relative au changement climatique. C'est effronté. Cela crée un nouveau précédent. Était-ce le but - effrayer les investisseurs ?
La pollution provenant de la mine de charbon augmenterait les niveaux d'émissions mondiaux "à un moment où il est maintenant urgent, pour atteindre les objectifs climatiques généralement convenus, de réduire rapidement et profondément les émissions", a déclaré le juge Preston. «Ces conséquences désastreuses devraient être évitées. Le projet devrait être refusé. "
RépondreSupprimerIl [M. Morris, de l'EDO] a noté que le concept juridique de «mauvais moment» pourrait être utilisé dans les affaires futures impliquant des projets liés aux combustibles fossiles.
Quel concept juridique de «mauvais moment» ?
La cour a décidé que le projet ne contribuerait pas à atteindre les objectifs en matière de changement climatique au cours de la seconde moitié du siècle.
Nous avons donc besoin d’un marché libre pour décider du meilleur moyen d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de carbone, sauf lorsque nous avons besoin d’un bureaucrate non élu.
Si les mines de charbon peuvent être interdites pour des «raisons climatiques» légales, elles pourraient pratiquement tout.
Comme le dit Chris Kenny, "L’argent des contribuables était utilisé pour attaquer délibérément notre première exportation".
L’EDO [Bureau des défenseurs de l’environnement] a combattu la mine au nom du groupe de résidents locaux Groundswell Gloucester.
Et l'ancien avocat principal d'EDO est devenu le juge:
… Le juge en chef du tribunal, Brian Preston [était] un ancien procureur principal de la DEO -…
Donc, ce n’est pas comme si le juge était un ancien militant de l’environnement ?
Je pensais «nous, le peuple», élus, pour faire ce genre de jugement et affronter la musique au bureau de vote ? Au lieu de cela, les lâches députés ont confié les décisions il y a des années à des lobbyistes professionnels. Peu à peu, l'état profond prend plus de pouvoir du peuple.
h / t Brendan, Graham Dunton.
* Un charbon propre signifie ici un charbon propre, un charbon moins polluant. Ce n’est pas «Clean Coal» TM, un terme ambigu et frivole utilisé pour désigner le fait de fourrer un engrais utile dans un trou inutile dans le sol.
http://joannenova.com.au/2019/02/legally-its-the-wrong-time-coal-mine-rejected-by-judge-who-hopes-to-change-weather/#more-62557
LE POMPON DES FAUX SCIENTIFIQUES:
RépondreSupprimerLa Terre aspire plus d'eau que nous le pensions, et personne ne sait où elle va
L'UNIVERSITÉ DE WASHINGTON À ST. LOUIS
25 NOV 2018
Les collisions au ralenti de plaques tectoniques sous l'océan entraînent environ trois fois plus d'eau dans la Terre profonde qu'on ne le croyait auparavant, selon une étude sismique réalisée dans la fosse des Mariannes.
Les chercheurs disent que les observations de la plus profonde fosse océanique du monde ont des implications importantes pour le cycle mondial de l'eau.
"Les gens savaient que les zones de subduction pourraient faire baisser l'eau, mais ils ne savaient pas quelle quantité d'eau", a déclaré Chen Cai, qui vient de terminer ses études de doctorat à l'Université Washington de Saint-Louis et est le premier auteur de l'article, qui paraît dans La nature.
"Cette recherche montre que les zones de subduction déplacent beaucoup plus d'eau qu'on ne le pensait dans les profondeurs de la Terre", déclare Candace Major, directrice du programme à la Division des sciences de la mer de la National Science Foundation, qui a financé l'étude.
"Les résultats soulignent le rôle important des zones de subduction dans le cycle de l'eau de la Terre."
"Les estimations précédentes varient considérablement en ce qui concerne la quantité d'eau subducturée à plus de 60 km", a déclaré Douglas A. Wiens, professeur de sciences de la terre et des planètes et conseiller en recherche de Cai pour l'étude.
"La principale source d'incertitude dans ces calculs était la teneur en eau initiale du manteau le plus haut sous-tubulaire."
Sous la mer
Pour mener cette étude, les chercheurs ont écouté les grondements de la Terre pendant plus d'un an (du bruit ambiant aux séismes réels) à l'aide d'un réseau de 19 sismographes passifs au fond de l'océan déployés dans la fosse des Mariannes, ainsi que de sept sismographes basés sur des îles.
La plaque est l'endroit où la plaque de l'océan Pacifique occidental glisse sous la plaque des Mariannes et s'enfonce profondément dans le manteau de la Terre lorsque les plaques convergent lentement.
Les nouvelles observations sismiques brossent un tableau plus nuancé de la plaque du Pacifique qui se plie dans la tranchée, ce qui résout sa structure tridimensionnelle et suit les vitesses relatives des types de roches ayant différentes capacités de rétention d’eau.
La roche peut s'accrocher à l'eau et la retenir de différentes façons. L'eau de mer au sommet de la plaque descend dans la croûte terrestre et le manteau supérieur le long des lignes de faille qui lient la zone où les plaques se rencontrent et se plient. Ensuite, il est piégé.
Dans certaines conditions de température et de pression, des réactions chimiques forcent l'eau sous une forme non liquide sous la forme de minéraux hydratés - des roches humides - en bloquant l'eau dans la roche de la plaque géologique.
RépondreSupprimerPendant tout ce temps, la plaque continue de s’enfoncer de plus en plus profondément dans le manteau terrestre, entraînant l’eau avec elle.
Des études antérieures menées dans des zones de subduction telles que la fosse Mariana ont montré que la plaque de subduction pouvait contenir de l'eau. Mais ils ne pouvaient pas déterminer la quantité d’eau qu’elle retenait ni sa profondeur.
"Les conventions précédentes étaient basées sur des études de sources actives, qui ne peuvent montrer que les 3 à 4 milles de haut dans la plaque entrante", a déclaré Cai, faisant référence à un type d'étude sismique utilisant des ondes sonores créées avec le tir d'un canon à air comprimé embarqué un navire de recherche océanique pour créer une image de la structure rocheuse souterraine.
"Ils ne pourraient pas être très précis sur son épaisseur ou son hydratation", dit-il.
"Notre étude a essayé de limiter cela. Si l'eau peut pénétrer plus profondément dans la plaque, elle peut rester là et être amenée plus bas."
Les images sismiques montrent que la zone de roche hydratée dans la fosse des Mariannes s'étend sur près de 20 miles sous le fond marin, beaucoup plus profonde qu'on ne le pensait auparavant. La quantité d'eau pouvant être retenue dans ce bloc de roche hydratée est considérable.
Ce qui descend doit arriver
Pour la seule région de la fosse des Mariannes, quatre fois plus de sous-conduits d’eau que ce qui avait été calculé auparavant. Les chercheurs peuvent également extrapoler ces caractéristiques pour prédire les conditions sous d'autres tranchées océaniques dans le monde.
"Si d'autres dalles anciennes, soumises à une subduction froide, contiennent des couches d'épaisseur similaire de manteau hydraté, les estimations du flux global d'eau dans le manteau à des profondeurs supérieures à 60 miles doivent être multipliées par trois", explique Wiens.
Et pour l’eau sur la Terre, il faut que ce qui s’écoule s’élève. Les niveaux de la mer sont restés relativement stables au cours du temps géologique, variant de moins de 1000 pieds.
Cela signifie que toute l'eau qui descend dans la Terre dans les zones de subduction doit remonter d'une manière ou d'une autre et ne pas s'accumuler continuellement à l'intérieur de la Terre.
Les scientifiques pensent que la plus grande partie de l’eau qui tombe dans la tranchée revient de la Terre dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau lorsque des volcans s’éclatent à des centaines de kilomètres.
Mais avec les estimations révisées de l’eau de la nouvelle étude, la quantité d’eau entrant dans la terre semble dépasser largement la quantité d’eau qui en sort.
"Les estimations de la quantité d'eau sortant de l'arc volcanique sont probablement très incertaines", déclare Wiens, qui espère que cette étude encouragera d'autres chercheurs à revoir leurs modèles de retour de l'eau de la Terre.
"Cette étude entraînera probablement une réévaluation."
L’évaluation de la tectonique à long terme et à grande échelle contribue de manière significative au cycle mondial de l’eau, difficile à quantifier avec précision, déclare Weisen Shen, professeur assistant de géosciences à l’Université Stony Brook, dont le travail a consisté à utiliser un nouvel outil de transfert des enregistrements sismiques en images que l'équipe pourrait utiliser pour estimer les quantités d'eau.
En Alaska
RépondreSupprimerAu-delà de la fosse des Mariannes, Wiens et une équipe de scientifiques ont récemment déployé un réseau sismique similaire au large des côtes de l’Alaska afin d’examiner la manière dont l’eau s’enfonce dans la Terre.
"La quantité d'eau varie-t-elle considérablement d'une zone de subduction à une autre, en fonction du type de défaut que vous avez lorsque la plaque se plie ?" Wiens demande.
"Il y a eu des suggestions à ce sujet en Alaska et en Amérique centrale. Mais personne n'a encore examiné la structure la plus profonde, comme nous avons pu le faire dans la fosse des Mariannes", dit-il.
The research has been published in Nature.
Source: Washington University in St. Louis, Stony Brook University
https://www.sciencealert.com/earth-swallows-way-more-water-than-we-thought
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/11/le-pompon-des-faux-scientifiques.html
Comme depuis très longtemps j'ose publier des rectifications qui dérangent pour recaler les apprentis-scientifiques qui ne sont que des escrocs, aux retentissantes plaidoiries des ordures scandant à qui veut l'entendre que 'la mer va monter' !! HAHAHAHAHA ! Je répondais toujours que ces gros cons n'ont qu'à expliquer pourquoi depuis des millions d'années il y a des milliards de km3 d'eau venue des pluies, des fleuves & des rivières qui se sont jeté dans les mers & océans (et continuent de le faire !!) SANS QU'ILS OU ELLES NE MONTENT !!!
SupprimerA ce problème trop complexe pour les attardés mentaux, dernièrement, un m'a répondu que les eaux... s'évaporent !!! HAHAHAHAHA ! (Pas de blague !!). Ce qui serait de dire qu'il y a dans le ciel des nuages de quelques milliards de kilomètres d'épaisseur qui s'apprêteraient à tomber un jour !!! HAHAHAHAHA !
Mais comme les idiots de l'Université de Washington à St Louis (Missouri) entendaient toujours avoir raison, ils ont pondu dernièrement que l'eau... disparaissait dans les profondeurs des entrailles de la Terre à chaque tremblement de terre !!! (voir article ci-dessus publié aujourd'hui).
Si je me rappelle bien, cela ferait suite à une projection d'abrutis d'y a qq années qui avaient parlé d'un immense réservoir (x fois plus grand que toutes les mers et océans !) qui serait sous terre à des milliers de mètres de profondeur. Une sorte de 'pays du père noel' ou de Candy qui soustrairait incognito dans le plus grand secret des milliards de kilomètres cubes d'eaux venus des pluies, des fleuves et des rivières afin que les mers et océans ne débordassent point à nos pieds ! Ouf !
La bonne conscience helvétique …
RépondreSupprimerle 9 février 2019
Voici un article paru sur le site Swissinfo.ch sous la plume du Professeur de droit Mark Pieth. Comme je ne sais pas créer un hyper-lien j’ai laissé ceux existant dans cet article. À l’heure où on parle d’achats massifs d’or par certaines banques centrales, Turquie, Chine, Russie, … , pour s’affranchir de la dépendance vis-à-vis du dollar US il m’a paru intéressant de mettre cet article en ligne sur mon blog. Illustrations Keystone.
Ce n’est pas un secret : en finance comme en commerce des matières premières, la Suisse est une grande puissance. Mais peu de gens savent qu’elle importe près de 70% de l’or du monde et en raffine la moitié. Cette position implique une haute responsabilité car – et cela aussi, trop peu de gens le savent – l’exploitation des mines d’or comporte son lot de risques et de problèmes.
Les dommages sévères à l’environnement ne sont qu’un aspect. Le travail forcé, le travail des enfants, l’exploitation sexuelle, le crime organisé, la corruption et le blanchiment d’argent comptent aussi au nombre des dommages collatéraux des mines d’or, avec les expropriations des indigènes, chassés de leurs terres. Et l’or de la guerre est probablement le plus horrible de tous. Pensez au Darfour ou à l’Est du Congo, où tous les groupes armés utilisent les recettes des ventes d’or pour acheter des armes, prolongeant ainsi des guerres civiles meurtrières.
Sous la pression des ONG et de certains parlementaires, le Conseil fédéral (gouvernement suisse) vient de publier (le 14 novembre 2018) un sur le commerce de l’or et les droits de l’homme. À première vue, et à l’instar du «Rapport de base matières premières de mars 2013, le document présente une analyse du problème qui ressemble à un rapport d’Organisation non-gouvernementale (ONG). Mais en proposant que les raffineries achètent leur or principalement auprès des compagnies minières multinationales, ses auteurs rejettent l’entière responsabilité des problèmes d’environnement et des violations des droits de l’homme directement sur le secteur des petites mines artisanales.
Question de moyens d’existence
Quelques faits. Les petites mines ne produisent que 20% de l’or mondial, mais font travailler de 15 à 20 millions de personnes et en font vivre directement ou indirectement 100 millions. Les ignorer parce qu’elles sont exposées à davantage de risques ne peut pas être l’objectif du Conseil fédéral. Et ce n’est pas comme si les multinationales minières étaient sans risque, au contraire, elles sont souvent responsables de l’accumulation d’énormes quantités de déchets toxiques, qui contaminent les eaux au cyanure, et de l’appropriation des terres des communautés locales.
Comme à l’époque du Rapport sur les matières premières, le Conseil fédéral manque de la volonté politique de mettre réellement en œuvre sur le plan légal les meilleures pratiques universellement reconnues et les mesures telles que les lignes directrices détaillées de l’OCDE sur les droits de l’homme dans la chaîne de l’approvisionnement en or. Certaines ont pourtant été adoptées par des organisations industrielles telles que le «London Bullion Market Association and Responsible Jewellery Council» dans ses normes internes.
Les limites de l’autorégulation
RépondreSupprimerPourtant, l’OCDE elle-même, dans un rapport extrêmement critique, souligne des faiblesses flagrantes dans la pratique des raffineurs eux-mêmes. Par exemple, ils ne tracent l’origine de l’or que jusqu’à leurs fournisseurs immédiats et ferment les yeux sur tout ce qui s’est passé avant. Les audits censés préserver le système de diligence ne sont pas adaptés, car, selon l’OCDE, les firmes chargées de ces audits n’ont ni l’expertise ni la distance critique requises.
L’Union européenne en a tiré les conclusions qui s’imposent et a rendu les normes de l’OCDE contraignantes dans son nouveau Règlement sur les minerais provenant des zones de conflit de 2017, qui doit entrer en vigueur en 2021. En Suisse, par contre, le Conseil fédéral se tient à la position qu’il a déjà opposée à l’initiative pour des multinationales responsables : l’autorégulation vaut mieux que la régulation par les Etats.
Bien que la législation actuelle offre des moyens d’action faciles à mettre en œuvre (améliorer la réglementation sur le blanchiment d’argent ou activer la loi et l’ordonnance sur le contrôle du commerce des métaux précieux) et malgré les risques et les faiblesses flagrantes de l’autorégulation par l’industrie, le Conseil fédéral s’abstient de prendre une position claire. L’étude d’experts accompagnant le rapport qui vient de paraître compare la situation légale en Suisse avec celle de l’Afrique du Sud, des Emirats Arabes Unis et de l’Inde. Ces pays pourraient être les concurrents les plus durs des raffineries suisses, mais ils ne sont pas précisément connus pour leur respect des droits de l’homme.
Une fois de plus, le Conseil fédéral a montré qu’il se soucie davantage du business que des droits de l’homme. Mais il pourrait bien ainsi se tirer une balle dans le pied ou tout au moins se rendre à lui-même un mauvais service, en fournissant des munitions supplémentaires à ceux qui soutiennent l’initiative pour des multinationales responsables.
Mark Pieth est professeur de droit pénal à l’Université de Bâle. Il est connu pour avoir été le fer de lance d’initiatives contre la corruption et le blanchiment d’argent sous toutes ses formes par la régulation, la surveillance des pays, la mise en conformité, la défense des intérêts et l’arbitrage.
-- Commentaire. La Suisse n’importe pas vraiment 70 % de l’or du monde mais c’est 70 % de l’or extrait ou recyclé dans le monde qui transite par la Suisse dont une partie seulement y est raffinée afin d’atteindre la qualité « bancaire » 4 neuf ou « or fin ». Cette activité est très lucrative mais il n’existe que peu d’informations quant à sa contribution au produit intérieur de la Confédération, c’est top secret. L’or se négocie à la City et non pas à la bourse de Zürich. En quelques chiffres. La Suisse importe environ 2600 tonnes d’or brut et recyclé par an provenant de 92 pays différents pour un montant d’environ 80 milliards de francs suisses. Il existe 4 raffineries importantes en Suisse représentant 40 % de la capacité mondiale de raffinage. Pour les curieux le raffinage de l’or consiste à convertir l’or en acide chloroaurique (HAuCl4) par dissolution de l’or dans un mélange d’acide nitrique et d’acide chlorhydrique concentrés (appelé aussi « eau régale »). L’acide chloroaurique est ensuite purifié par extraction liquide-liquide avec des solvants organiques. Enfin l’or est récupéré sous forme métal par électrolyse de la solution d’acide chloroaurique purifiée. L’extraction liquide-liquide est la technique de choix pour purifier les « terres rares ». Cette technique est basée sur les différences de solubilité d’un composé minéral (dans le cas de l’or l’acide libre lui-même) entre sa solution aqueuse et un solvant organique de polarité plus ou moins prononcée. Autre anecdote, l’essentiel du stock d’or de la Banque Nationale Suisse ne se trouve pas dans ses caves à Berne mais à Londres et aux USA.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/09/la-bonne-conscience-helvetique/
(...) Autre anecdote, l’essentiel du stock d’or de la Banque Nationale Suisse ne se trouve pas dans ses caves à Berne mais à Londres et aux USA. (...)
SupprimerC'est-à-dire que LA SUISSE EST FAUCHÉE ! (L'essentiel = 99,99 !). Et comme ni Londres ni les USA n'ont de ce métal en soutes...
Un rapport de l'ONU sur le climat recommande de taxer le carbone et de décourager l'agriculture
RépondreSupprimerEric Worrall
le 28 Novembre 2018
h / t Dr. Willie Soon -
Le dernier rapport des Nations Unies sur les écarts d'émissions fournit des conseils psychologiques pour vaincre l'opposition politique à la tarification du carbone et suggère de décourager l'agriculture en taxant les terres agricoles.
…
6.3.3 Facteurs politiques et comportementaux
Pour assurer un soutien large et stable à la tarification du carbone et à la suppression progressive des subventions aux combustibles fossiles, il ne suffit pas de s'attaquer aux conséquences sur la distribution, la compétitivité et les fuites. Un certain nombre de facteurs de réussite supplémentaires peuvent être identifiés (Klenert et al., 2018a) et le tableau 6.1 fournit des exemples de pays pour les résoudre. Le défi est particulièrement important lorsque la confiance dans le gouvernement est limitée (Klenert et al., 2018a; Rafaty, 2018). Et pourtant, là où la confiance est forte, les citoyens ont tendance à s’interroger sur les problèmes lorsque des solutions politiques remettent en question leur vision du monde, par exemple. sur le rôle de l’État dans l’économie («l’aversion pour les solutions») (Campbell et Kay, 2014; Cherry et al., 2017). Concevoir des politiques qui soient cohérentes avec les conceptions mondiales prédominantes de groupes de société spécifiques nécessite par conséquent une communication et des consultations approfondies avant la mise en œuvre.
Pour obtenir le soutien populaire en faveur de la tarification du carbone, le public doit être informé de son effet positif sur les objectifs de réduction des émissions, ainsi que des avantages concomitants d'un assainissement de l'air, de la santé et de la viabilité budgétaire (Hsu et al., 2008; Bristow et al. , 2010; Kallbekken et al., 2011; Baranzini et al., 2014; Baranzini et Carattini, 2017). Le timing est également important: une réforme progressive a plus de chances de réussir que des hausses de prix soudaines et radicales. De même, si plusieurs subventions aux combustibles fossiles sont en cours de réforme, la meilleure solution consiste à séquencer les réformes (Beaton et al., 2013; Rentschler et Bazilian, 2017b). La langue est également importante, avec des termes tels que «taxe» ou «contribution» susceptibles de rencontrer un soutien populaire par rapport à «taxe» (Kallbekken et al., 2011; Drews et van den Bergh, 2016; Baranzini et Carattini, 2017).
La tarification du carbone et la réforme des subventions aux combustibles fossiles génèrent des recettes publiques dont l'utilisation peut avoir un impact important sur le soutien à la tarification du carbone. Ceci est discuté dans la section 6.3.4.
6.3.4 Utiliser les revenus de la tarification du carbone pour favoriser le développement durable
L'augmentation des recettes grâce aux réformes de la taxe sur l'énergie atténue les contraintes qui pèsent sur une politique budgétaire plus large, créant ainsi des possibilités de stimuler un développement économique plus productif et socialement inclusif. En ce qui concerne la tarification du carbone, son potentiel de contribution au budget public est illustré à la figure 6.2b. Dans les économies en développement et émergentes, où les ratios recettes fiscales / produit intérieur brut (PIB) dépassent rarement 20%, un prix supplémentaire du carbone de 60 € / t gaz carbonique, s'ajoutant aux mesures existantes, générerait des recettes représentant plus de 2 % du produit intérieur brut ( PIB). Ces recettes ne seraient pas disponibles dans le cadre de politiques climatiques non fiscales telles que les normes d'émission ou l'ETS qui n'autorisent pas les enchères.
Un meilleur alignement de la politique fiscale globale peut aider à réduire les émissions de carbone. Les subventions ou déductions fiscales liées aux déplacements domicile-travail (Su et DeSalvo, 2008), aux voitures de société (Harding, 2014) et au secteur de l'aviation (Gössling et al., 2017) sont courantes dans de nombreux pays développés et tendent à encourager les choix de transport à forte intensité de carbone. Le remplacement des taxes foncières par des taxes sur la valeur foncière peut réduire l'étalement urbain et augmenter la densité de logements, ce qui réduit le besoin de trajets plus longs (Banzhaf et Lavery, 2010).
RépondreSupprimer…
Les politiques fiscales telles que les transferts fiscaux écologiques, subordonnées à la performance environnementale, peuvent également jouer un rôle dans le secteur de l'utilisation des sols. Ils pourraient constituer un moyen de mettre en œuvre la REDD + 6 lorsque les financements internationaux du paiement au titre de la performance ou du marché du carbone parviendront au niveau du gouvernement national ou des gouvernements des États (Loft et al., 2016). Il existe une expérience croissante en matière de transferts fiscaux écologiques, notamment de transferts de recettes fiscales en faveur des aires protégées et des forêts au Portugal (Santos et al., 2012), dans plusieurs États brésiliens (May et al., 2011) et en Inde (Busch et Mukherjee, 2018). ). Les taxes foncières sur les terres agricoles peuvent également aider à réduire l'utilisation des terres agricoles et la déforestation (Kalkuhl et Edenhofer, 2017).
…
En savoir plus: http://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/26895/EGR2018_FullReport_EN.pdf
Je suis horrifié par l’ONU et les attaques vertes contre l’agriculture. L'abondance que nous prenons pour acquise est politiquement fragile. Nous pouvons tous penser aux pays qui sont tombés rapidement de la prospérité et de la sécurité relatives au désespoir parce qu’ils ont pris un mauvais tournant politique. La même chose pourrait facilement arriver à n'importe lequel d'entre nous, si nous le laissions.
https://wattsupwiththat.com/2018/11/28/un-climate-report-recommends-taxing-carbon-and-discouraging-agriculture/
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/11/le-pompon-des-faux-scientifiques.html
A Paris, des véhicules, dont un de soldats de Vigipirate, incendiés (vidéos)
RépondreSupprimer18:28 09.02.2019
A Paris, des véhicules, dont un de soldats de Vigipirate, ont été brûlés ce samedi lors de l'acte 13 des Gilets jaunes, indiquent des médias français.
Plusieurs voitures dont un véhicule de soldats de Vigipirate, ont été incendiées ce samedi pendant la 13e manifestation de Gilets jaunes à Paris, annoncent des médias.
Sur une vidéo filmée par le correspondant de Sputnik qui suit le cortège des Gilets jaunes, on voit des barricades en train d'être érigées, une Porsche aux vitres brisées d'où se dégage de la fumée et une voiture blanche en flammes.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés ce samedi pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de Français qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse.
De brefs affrontements ont éclaté sur les Champs-Élysées entre des manifestants et les forces de l'ordre après qu'un individu sans gilet jaune a asséné un coup de pied au visage d'un policier. Les forces de l'ordre ont alors recouru aux matraques et au gaz poivre.
Selon BFM TV, qui cite des sources au sein des organes judiciaires, 17 personnes ont été interpellées dont 10 placées en garde à vue.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039971704-paris-incendie-voitures-acte13-gilets-jaunes/
La main du photographe emportée par une grenade de la police pendant le gilet jaune Mayhem
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 11:31
La grenade de la police a emporté la main d'un homme samedi à Paris au cours de la 13ème semaine consécutive de manifestation pour le gilet jaune.
Ruptly, l'agence vidéo de la chaîne russe, a capturé les conséquences graphiques de l'incident.
L’équipe de Ruptly qui a filmé les terribles séquelles de l’explosion a déclaré s’être précipitée après avoir entendu une explosion et avoir trouvé le manifestant blessé entouré d’ambulanciers.
La police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades éclair pour dissuader les manifestants, tandis que les manifestants ont jeté les bidons à la police et ont lancé des panneaux et des pièces d'arraisonnement sous forme de projectiles.
Un témoin a indiqué à l’AFP que la grenade qui avait effacé la main du manifestant avait été tirée par la police pour disperser la foule. -RT
GRAPHIQUE:
- voir texte sur site -
Plus haute résolution mais floue:
- voir clip sur site -
Un témoin oculaire a déclaré que l'homme blessé était un photographe de The Yellow Vests qui prenait des photos de personnes en dehors de l'Assemblée nationale alors que plusieurs manifestants tentaient de s'introduire de force.
Des affrontements ont à nouveau éclaté entre manifestants et policiers samedi, alors que des voitures ont été incendiées près de la tour Eiffel:
- voir clip sur site -
Regarder en direct:
- voir clip sur site :
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/graphic-photographers-hand-blown-police-grenade-during-yellow-vest-mayhem
Les victimes qui défilaient pacifiquement ont été attaqués avec violence par les forces de l'ordre. Les français n'ont fait que renvoyer les projectiles dangereux vers ceux qui les ont lancé avec des canons pour tuer. Une main arrachée !
SupprimerFRANCE - ACTE 13: UN «GILET JAUNE» A EU LA MAIN ARRACHÉE
RépondreSupprimerAprès trois mois de contestation, le mouvement des «gilets jaunes» est une nouvelle fois descendu dans la rue, samedi.
09.02.2019, 18h46
LES «GILETS JAUNES»: LES VIOLENCES CONTINUENT
Né le 18 octobre 2018, le mouvement protestait contre la hausse des prix du carburant annoncé par le gouvernement qui, depuis, a reculé. Mais il représente une colère sociale plus large.
Plusieurs milliers de «gilets jaunes» ont manifesté samedi en France pour leur «acte 13», après presque trois mois de contestation. Les rassemblements ont à nouveau été marqués par des incidents dans la capitale, où un manifestant a eu une main arrachée devant l'Assemblée nationale.
Les manifestants étaient 12'100 en France à 14h00, dont 4000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur, dont les chiffres sont contestés par les «gilets jaunes». Dans la capitale, les «gilets jaunes» sont partis des Champs-Elysées à la mi-journée. Des incidents ont éclaté à l'arrivée du cortège devant l'Assemblée nationale, où un manifestant, âgé d'une trentaine d'années selon les pompiers, a eu une main arrachée.
La cause de la blessure reste incertaine. Mais, selon un témoin qui a filmé la fin de la scène, il s'agit d'une «grenade de désencerclement», lancée par les forces de l'ordre alors que des manifestants tentaient d'enfoncer les palissades protégeant l'entrée de l'Assemblée. Selon la préfecture de police, le blessé a eu quatre doigts arrachés.
Des incidents sporadiques ont eu lieu sur le parcours de la manifestation, qui est arrivée vers 16h30 près de la Tour Eiffel, dans une ambiance très tendue. Des projectiles ont été jetés sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, a constaté une journaliste de l'AFP.
Heurts aussi à Bordeaux
A Bordeaux, plusieurs milliers de «gilets jaunes» ont tenu des rassemblements, souvent émaillés de heurts. A Lyon, ils étaient aussi plusieurs milliers dans les rues. A Dijon, une des places fortes du mouvement, le cortège s'est élancé aux cris de «Macron démission». Au moins 2000 personnes ont défilé à Lorient.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, dont la proposition de loi «anticasseurs» a été adoptée par l'Assemblée au prix de sévères remous dans la majorité, a été particulièrement visé par les manifestants. A Caen, 1700 personnes ont manifesté, selon la préfecture, et à Montpellier, environ 1500. La mobilisation a reflué les deux précédents samedis: 58'600 personnes ont manifesté le 2 février, selon le ministère de l'Intérieur, alors que le mouvement revendique un «nombre jaune» de 116'000 manifestants.
Le mouvement des «gilets jaunes» apparait toujours très fragmenté. D'un côté, certains souhaitent faire prospérer la colère sociale, quitte à remiser leur méfiance des syndicats, pour manifester main dans la main avec la CGT : une première journée d'action a rassemblé 137'200 personnes en France mardi, selon l'Intérieur, plus que lors des dix derniers «actes» des «gilets jaunes».
De l'autre, beaucoup veulent éviter toute récupération politique, au moment où Rome multiplie les encouragements au mouvement, dans la perspective des élections européennes. Le chef de l'Etat, très présent dans son grand débat, a vu sa cote de popularité remonter dans les enquêtes d'opinion. Mais selon un sondage diffusé jeudi, 64% des Français continuent de «soutenir» le mouvement des «gilets jaunes». (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/acte-13-gilets-jaunes-ordre-disperse/story/19341735
Supprimer(...) certains souhaitent faire prospérer la colère sociale, quitte à remiser leur méfiance des syndicats, pour manifester main dans la main avec la CGT (...)
Les français contre la dictature s'associeraient avec les syndicats dictateurs ! Ils ne savent plus quoi inventer pour faire croire que les victimes sont aux côtés des meurtriers !!
Selon Castaner, ce sont des Gilets jaunes qui ont pu mettre le feu au domicile de Ferrand
RépondreSupprimer18:07 09.02.2019
Alors que les Gilets jaunes sont redescendus ce samedi dans les rues pour le 13e volet de leur mobilisation, le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré qu'il était temps «d'arrêter la violence» et a critiqué ceux «qui cherchent à attaquer, comme ils l'ont fait, le domicile privé» du président de l'Assemblée nationale.
Christophe Castaner a vivement critiqué ceux «qui cherchent à attaquer», au lendemain d'une tentative d'incendie «volontaire» à la résidence secondaire du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.
«Peut-être qu'il est temps d'arrêter la violence», a-t-il déclaré dans le Val-de-Marne.
Évoquant le mouvement des Gilets jaunes, qui en est à son treizième samedi consécutif de manifestations, il a parlé du dispositif de sécurité déployé à cette occasion.
«Moi, j'aimerais que nos forces soient concentrées sur le quotidien des Français et non pas sur quelques personnes qui cherchent au fond à nuire à nos forces, à nuire à nos institutions, à attaquer, comme ils l'ont fait, le domicile privé», a-t-il noté au cours d'une visite à l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante à Arcueil.
Le président de l'Assemblée nationale a déposé plainte pour dénoncer un acte grave. Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, pour qui «il s'agit d'un incendie criminel» a confirmé l'ouverture d'une enquête.
Toutefois, a-t-il dit à l'AFP, «il n'y a pas de tag qui permettrait de mettre en lien avec les Gilets jaunes, pas de revendications, pas de pénétration hostile dans la maison».
Richard Ferrand a été victime d'une tentative d'incendie de son domicile, à Motreff, dans le Finistère, a annoncé vendredi soir l'Assemblée nationale dans un communiqué.
Selon l'Assemblée, les gendarmes ont découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique et une torche artisanale imbibée de carburant. L'habitation n'a pas été détruite mais les fumées qui ont envahi l'intérieur semblent avoir provoqué des dégâts, d'après des médias.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039972861-france-castaner-incendie-ferrand-gilets-jaunes/
Vous l'avez deviné: çà sent le coup-fourré,le montage de toute pièce, la mise-en-scène à plein nez, bref un travail d'amateur signé de la main de celui qui crache sur la Suisse et refuse la Démocratie !
SupprimerIl faisait bien plus chaud au Groenland sous les Vikings, confirme une nouvelle étude
RépondreSupprimer16:11 09.02.2019
D’après une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Northwestern, dans l’Illinois, il faisait jusqu’à +10°C l’été au Groenland à l’époque des Vikings.
Contrairement à la perception répandue qui présente les Vikings comme des combattants robustes qui bravaient les basses températures vêtus de fourrures, une nouvelle étude démontre qu'il faisait jusqu'à +10°C l'été au Groenland lorsqu'ils y vivaient.
Une équipe de chercheurs de l'Université Northwestern, près de Chicago, est parvenue à reconstruire l'histoire climatique du sud du Groenland au cours des 3.000 dernières années. Selon ses conclusions, entre 985 et 1450, la température dans la région était relativement plus douce en comparaison aux siècles précédents et suivants.
Au cours de cette étude ont été analysées des des carottes de sédiments de lacs prélevées à proximité de colonies de Vikings dont les vestiges ont été retrouvés dans la commune groenlandaise de Narsaq.
D'après les auteurs de l'étude, le réchauffement observé dans la région à l'époque des Vikings n'était pas global. À la fin de cette période chaude, le climat était de plus en plus capricieux avant de devenir franchement froid, ce qui aurait précipité le départ des Vikings de la région. Pourtant, il incombe aux archéologues de déterminer si le changement climatique a joué un rôle dans leur retrait du Groenland.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201902091039970771-groenland-vikings-climat/
Le pays a gardé son nom Groenland Pays vert.
SupprimerC'était l'époque où les éruptions sous marine et sous océanique étaient plus ardentes qu'aujourd'hui !
La Finlande abandonne l'expérience "d'hélicoptères": aucun nouvel emploi n'a été créé
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 10:35
Alors que les socialistes répondaient aux appels de "l'armée de merde libre" et de l'intelligentsia libérale de plus en plus à gauche, imaginant des moyens toujours plus créatifs de prétendre financer leurs interventions gouvernementales massives (Théorie monétaire moderne), le sujet du "QE pour le peuple "ou" l'argent de l'hélicoptère "ou le" revenu de base universel "qui sonne plus académique devient de plus en plus répandu.
Pourquoi devrait-on forcer les gens à travailler? Pourquoi les gens devraient-ils assumer leurs responsabilités? L'Amérique est le pays du libre de s'asseoir sur son cul et de recevoir des aides du gouvernement après tout.
Eh bien, nous avons encore plus de résultats sur l’impact des expériences du revenu de base universel (UBI) - distribuer de l’argent gratuit aux citoyens sans condition.
Dans le cadre de son expérience, 2 000 chômeurs âgés de 25 à 58 ans ont perçu en Finlande un revenu mensuel hors taxe de 560 €. Cette somme était indépendante de tout autre revenu et ne dépendait pas de la recherche de travail.
Comme le rapporte Valuewalk, le Dr Luke Martinellicomments, expert de l'Institut de recherche sur les politiques de l'Université de Bath (Royaume-Uni), a déclaré:
"Le revenu de base universel a augmenté dans les débats politiques ces dernières années, motivés par les faiblesses des systèmes de protection sociale existants et par nos marchés du travail en évolution rapide - et de plus en plus dysfonctionnels -.
«Malgré l’attrait général de cette idée, il reste des questions importantes et sans réponse sur sa viabilité économique et sa faisabilité politique. C’est pourquoi tous les regards seront braqués sur la Finlande ce vendredi et que les résultats de son expérience UBI seront aussi révélateurs.
"Nous espérons que ces résultats nous fourniront les premières données probantes vraiment solides sur la manière dont l’UBI pourrait influer sur les modifications de l’emploi et des finances en général, ainsi que sur des mesures plus larges du bien-être."
Alors quels ont été les résultats?
Simple (et le Dr Martinelli - et la gauche - ne l'aimera pas):
1) Les gens étaient plus heureux et
2) Aucun nouvel emploi n'a été créé.
Comme Yahoo l'a signalé, il s'agissait de la plus vaste étude de ce type réalisée ces dernières années en Europe.
"Les bénéficiaires d'un revenu de base présentaient moins de symptômes de stress, moins de difficultés de concentration et moins de problèmes de santé que le groupe de contrôle", a déclaré Minna Ylikanno, chercheuse principale de l'autorité de protection sociale finlandaise Kela, dans un communiqué.
"Ils étaient également plus confiants en leur avenir et en leur capacité d'influencer les problèmes de société", a-t-elle ajouté.
Les résultats à ce stade sont préliminaires et ne concernent que la première année de l'étude, ce qui signifie que les résultats de vendredi sont loin d'être concluants. Toutefois, les chercheurs du projet n'ont pas encore concrétisé les mesures de relance attendues concernant les niveaux d'emploi.
RépondreSupprimer"Les bénéficiaires d'un revenu de base n'étaient ni meilleurs ni pires que le groupe de contrôle pour trouver un emploi sur le marché du travail", a déclaré Ohto Kanninen, coordinateur de la recherche à l'Institut du travail pour la recherche économique, dans un communiqué.
Shocker !! Qui aurait pu voir cela arriver ?
Donnez aux gens de l'argent gratuitement pour ne rien faire, sans conditions, et ils seront plus heureux de rester assis toute la journée dans une utopie non productive.
Enfin, nous notons que, sur la base de ces résultats, le ministre finlandais des Affaires sociales, Pirkko Mattila, a reconnu vendredi que le gouvernement n'avait pas l'intention de déployer ce projet dans tout le pays.
Pour rappel, en 2017, les électeurs suisses ont rejeté un projet de revenu universel lors d'un référendum après que les critiques eurent reproché à cette idée de récompenser les paresseux et les téméraires. Cependant, nous pensons que ces échecs abjects n'atténueront pas les appels incessants de la gauche à plus de gratifications gratuites payées par la Fed "étendant le crédit" et à ces satanés milliardaires payant davantage leur juste part.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-08/finland-abandons-helicopter-money-experiment-no-new-jobs-created
Même si la Finlande reconnaît les bienfaits de vivre de rentes et de ne rien faire de sa vie comme les 'autorités' monarchiques, elle doit prouver par mensonge que c'est mal de payer quelqu'un !
SupprimerGilets jaunes: des manifestants tentent de pénétrer de force dans l'Assemblée (images)
RépondreSupprimer20:02 09.02.2019
Dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, qui en est à son treizième samedi consécutif de manifestations, des violences ont éclaté devant le siège de l'Assemblée nationale à Paris après que des individus ont tenté d'endommager la palissade actuellement en place devant les grilles du palais Bourbon.
L'acte 13 du mouvement des Gilets jaunes a débouché ce samedi sur des heurts violents devant le siège de l'Assemblée nationale à Paris.
Plusieurs personnes, dont certaines arboraient un gilet fluorescent, ont essayé de franchir une palissade à l'entrée de l'Assemblée nationale sans pour autant y réussir. Comme le montrent les images prises sur place, la situation s'est rapidement dégradée et des lacrymogènes ont été utilisés par les forces de l'ordre qui ont essuyé des jets de projectiles.
Un homme a eu une main arrachée, probablement par une grenade assourdissante et à effet de souffle GLI-F4, a constaté un correspondant de Sputnik sur place.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés ce samedi pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de Français qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse. De brefs affrontements ont éclaté sur les Champs-Élysées entre des manifestants et les forces de l'ordre après qu'un individu sans gilet jaune a asséné un coup de pied au visage d'un policier. Les forces de l'ordre ont alors recouru aux matraques et au gaz poivre. Selon la préfecture, au moins dix personnes ont été interpellées à Paris.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039973866-france-paris-palais-bourbon-gilets-jaunes/
Journal d'un journaliste du Venezuela: "Les bâtards américains insolents devraient être suspendus au premier arbre"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 13:30
Via le blog Saker,
Journal du journaliste du Venezuela.
Georgy Zotov (auteur de l'hebdomadaire AIF)
C’est le point de vue personnel du correspondant sur la vie actuelle de Caracas.
Traduit par Scott
Jour un...
Notre vol Air France s'est échoué à Paris pendant 5 heures; personne ne veut atterrir au Venezuela au milieu de la nuit, à cause de la «situation criminelle dangereuse». L'avion de ligne est à moitié vide, les passagers, à en juger par des conversations nerveuses, ne sont que des Vénézuéliens. Un chauffeur de taxi, en sortant de l'aéroport, verrouille les portes et avertit gentiment qu'après la tombée de la nuit, des bandits éparpillent des pics sur les routes et volent les voitures bloquées. "Oh, ne t'inquiète pas, Amigo, j'ai une vieille voiture. Les voitures anciennes ne les intéressent pas ». C’est là que vous comprenez pourquoi Caracas occupe la première place dans le classement des villes les plus dangereuses au monde. Il est trop tard pour le souper, mais je veux au moins échanger mes dollars américains contre des bolivars vénézuéliens. Je demande à mon chauffeur de taxi. Il secoue violemment la tête:
"Non non Non. Je ne plaisante pas avec de telles choses, c’est illégal!
«Peu importe», je ris de lui.
"Demain, quelqu'un prendra les dollars, peut-être même avec les mains déchirées." J'avais tort…
Le lendemain matin, personne à l'hôtel ne veut regarder mes dollars.
L’employé de l’hôtel m’a dit de me rendre dans l’un des «magasins d’échange» officiels, mais il a ajouté: «Seuls les Américains ou les imbéciles y vont».
Au Venezuela, le taux de change officiel du dollar est de 200 bolivars et le taux de change du «marché noir» de 2 715. Et si vous échangez votre monnaie dans une banque, alors, selon ce calcul, une bouteille d'eau ordinaire coûtera 330 roubles et un modeste déjeuner dans un café bon marché, 7 000 roubles par personne. À en juger par les récits sur Internet, les Vénézuéliens ne devraient s'entre-tuer que pour se payer de l'argent, mais ce n'est pas le cas.
Il y a aussi d'autres choses que la perception. Aux nouvelles occidentales, il est montré que les manifestants se battent avec la police tous les jours, des dizaines de morts, des centaines de blessés, une mer de sang. Mais à Caracas, tout est calme. Dans l'après-midi, les gens sont assis dans des cafés et sirotent inutilement du rhum avec de la glace, pendant que les équipes de maintenance balaient les rues. Il s’avère que les nouvelles sources de télévision du monde (notamment CNN et la BBC) diffusent un film fantastique sur le Venezuela. «Des manifestations ?» Bâille Alejandro, un vendeur ambulant vendant du maïs. «Eh bien, samedi il y en aura un, en quelque sorte. Un rassemblement de partisans de l'opposition et de Maduro se tiendra à un bout de la ville. La police les maintient séparés pour éviter les bagarres. "
Incroyable.
Vous naviguez sur Internet, vous allumez la télévision et vous voyez la révolution, les gens meurent dans les rues pour renverser le «dictateur diabolique Maduro». Et vous venez ici, et tout le monde s'en fiche.
Ensuite, c'est encore mieux. Jamais de ma vie je n’ai eu autant d’aventures à essayer d’échanger une devise contre une autre. Le pays a un problème d'argent liquide, de longues files d'attente pour le guichet automatique et même les vendeurs de rue de «devise» n'ont pas d '«efectivo», car ils appellent des espèces. Je me promène dans une bijouterie et leur demande s'ils veulent du «vert». La réponse est «Non». Tout le monde agit comme un citoyen respectueux de la loi. On me dit que la police a récemment commencé à arrêter des personnes pour un échange privé, c’est pourquoi les gens ne veulent pas s’associer. Un propriétaire de la bijouterie est presque d'accord.
RépondreSupprimer"Qu'est-ce que tu as ? Des dollars ? Non, je ne vais pas prendre ça. "
"Pourquoi maintenant ?"
«Je ne prends que les euros… Le dollar, mec, est la devise de l'agresseur, ils essaient de nous dire comment vivre !»
Bon sang ! J'ai de l'argent dans ma poche et je ne peux même pas acheter le déjeuner ! Enfin, une certaine femme qui allaite un bébé sur le lieu de travail accepte à contrecœur d’échanger 2 200 bolivars contre un «dollar». Je veux la maudire, mais je dois vivre d’une manière ou d’une autre. Les bolivars semblent être une belle monnaie inaccessible, qui cache tous les avantages du monde, c’est pourquoi ils sont si difficiles à obtenir. Je hoche la tête en accord. La femme appelle quelque part et demande à attendre. Au bout de 15 minutes, elle me dit qu'il y a un problème. Bien sûr, il n'y a pas d'argent. Son homme ne pouvait pas les retirer du guichet automatique, où que ce soit à un tarif quotidien strict.
"Le président Maduro se bat pour le renforcement de la monnaie nationale", a expliqué la mère allaitante. "Nous utilisons tous nos cartes pour tout payer."
Je ne sais pas comment cela fonctionne, mais hier, le taux de change était de 3 200 bolivars pour 1 dollar et, aujourd'hui, le «dollar» est tombé à 2 700 dollars. J'ai commencé à réaliser que dans les tous prochains jours, je vais mourir de faim avec des dollars en poche. Un destin unique, peut-être, qui n’a jamais eu lieu dans l’histoire.
Dans le prochain kiosque, Cash for Gold Place, on me propose une carte de débit en plastique remplie d'argent local, puis je tenterais ma chance en retirant des factures des guichets automatiques voisins. "Ou, peut-être pas, si vous n'êtes pas chanceux." Bien, bien sûr. À propos, une tentative d'achat d'une carte SIM pour le téléphone échoue également. Ils ne les vendent pas à des étrangers, vous avez besoin d’une carte d’identité vénézuélienne. Oui, et je n'ai rien à payer pour cela. Le sentiment est que le dollar est un cadeau que personne ne veut. Malheureusement, je passe devant les magasins. Les gens en sortent avec des paquets d'œufs, du pain et du beurre. La gamme n'est pas comme à Moscou, bien sûr, mais encore une fois, si vous croyez les nouvelles à la télévision, le Venezuela souffre d'une terrible famine, les supermarchés sont vides et les gens se battent pour se nourrir. Rien de tel. Il y a des files d'attente, mais pas des kilomètres de long. En général, les chaînes de télévision aux États-Unis et en Europe (et la nôtre aussi) ont créé leur propre Venezuela, dessiné comme un terrible dessin animé. Je me promène dans un café au hasard.
"Accepterez-vous des dollars pour le déjeuner ?" Demandai-je sans espoir.
«Oui, au rythme du« marché noir », ils m'ont murmuré.
"Mais le changement sera également en dollars ... désolé, pas de bolivars du tout ... nous les recherchons nous-mêmes depuis des semaines."
- voir photos de magasins bondés -
Mon premier jour au Venezuela est terminé. Comme c'est inhabituel. Je suis ici depuis 24 heures et je n’ai pas tenu une facture bolivienne à la main. Oh, mais il y aura plus ...
Jour deux...
RépondreSupprimer60 litres d’essence coûtent ici cinq cents et un panier de produits alimentaires de base - 50 roubles (environ 90 cents).
- voir photos de magasins bondés -
«La station-service», mon chauffeur met la main dans son sac et sort un billet de banque de 2 Bolivar. Le taux de change de la monnaie vénézuélienne change tous les jours et se situe aujourd'hui à 2 580 bolivars pour un dollar. En monnaie russe, c'est 10 cents. «Nous devons maintenant remplir un réservoir plein», explique le chauffeur de taxi. 60 litres d'essence coûtent 1 bolivar, mais nous donnons la facture de 2 bolivars, car il n'y a pas de facture d'un bolivar. Je ne peux pas croire qu’un réservoir plein de carburant coûte cinq centimes ?
"Et combien pouvez-vous même remplir à ce prix ?"
«Une fois par jour pour chaque citoyen. Et c’est assez pour moi.
Jusqu'au centre-ville, le chauffeur réprimande le président Maduro et me dit à quel point il aime les États-Unis et combien il sera bon que le «type à moustache» soit finalement renversé par les Américains.
Je commence à penser que je ne me sens pas du tout désolé pour Maduro. Il a vraiment corrompu tout un pays avec de si généreux dons. Et ils acceptent volontiers, mais personne ne leur dit «merci», mais simplement qu'ils en veulent de plus en plus.
Dans la rue, il y a une longue file dans un «supermarché social», un endroit où vous pouvez acheter 400 types de marchandises à des prix bas solides. Ces magasins ont été créés par le défunt président Hugo Chavez «pour lutter contre l'inflation et protéger les pauvres». Ils sont financés par le gouvernement vénézuélien. L'acheteur arrive avec un passeport, obtient un numéro et attend en ligne jusqu'à ce qu'il soit autorisé à entrer et à acheter un certain ensemble de produits. La sélection n’est pas très impressionnante, mais l’essentiel: poulet, bananes, ananas, saucisses, lait. Une boîte de ces produits alimentaires coûte environ 50 roubles. CNN et la BBC montrent des vidéos de Vénézuéliens enveloppées dans des rouleaux de papier hygiénique et traversant malheureusement la frontière colombienne. Le papier toilette se trouve dans tous les magasins et sans aucun problème. Je suis encore une fois simplement surpris: les nouvelles de la télévision occidentale sont quelque chose d'Hollywood, elles ne font pas de reportages, mais font des superproductions fantastiques. Sur le site Web de la BBC, j'ai lu que des enfants vénézuéliens affamés, après l'école, allaient jeter un coup d'œil aux vendeurs de rue qui cuisaient de la viande. J'ai parcouru la ville. Les restaurants, les cafés, les restaurants, à l'heure du déjeuner sont bondés et les gens ont l'air bien habillés. La faim de masse, selon les médias occidentaux, n’existe pas dans la réalité.
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Je prends quelques photos à l'intérieur du supermarché, et les travailleurs ou «adeptes de Maduro» m'approchent immédiatement.
"Il est interdit de prendre des photos ici."
"Est-ce une installation militaire?"
"Quitte ou nous appellerons la police."
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«Écoutez, partout à la télévision, on nous dit qu'il y a la faim au Venezuela. Je veux prouver que la réalité est différente. "
"Nous ne sommes pas intéressés, nous travaillons ici: partez immédiatement !"
J'ai commencé à bien comprendre pourquoi Nicolas Maduro avait perdu la guerre de l'information. Hugo Chavez a souvent été loué, même lors de conversations privées, mais même les partisans de Chavez trouvent peu positif de dire quelque chose à propos de Maduro. Quand les gens protestaient contre les nominations sans fin de Hugo à la tête de l’État, il les rencontrait à bras ouverts, souriant et disant: «Les gars, quel est le problème ? Je suis votre président, je vous aime, asseyons-nous et parlons ! »Maduro n’a pas cette image d’être un des gars. Il n'est pas en mesure de communiquer avec le public et ses assistants, comme les employés du magasin social, ne peuvent que pousser, interdire et menacer avec la police.
RépondreSupprimer- voir photos de magasins bondés -
Dans les rues, les agriculteurs de la province vendent des fruits et des légumes: mangues, tomates, concombres. Tout à peu près le même prix de 25 roubles (0,33 €) par kilogramme. Ici, une douzaine d’œufs de marchands ambulants représentent 4 800 bolivars, soit environ 130 roubles (1,74 €), ce qui n’est pas bon marché. Pendant le pic des prix du pétrole, lorsqu'un baril de pétrole avait été vendu 150 dollars, le Venezuela vivait sur le principe d'un riche imbécile. Développer la production domestique ? Non, quel est ce non-sens ? Nous pouvons acheter chaque trivialité à l'étranger. Même les responsables de la production pétrolière n’étaient pas locaux, ils ont engagé des spécialistes européens et les ont payés beaucoup. Les importations de produits alimentaires dans le pays ont atteint 95 %. Et maintenant, la situation n'est pas trop différente. Quand je commande mon repas dans un café (en passant, je paye toujours en dollars, toutes les tentatives pour changer des dollars en bolivars ont échoué), je reçois un excellent porc. "D'où vient-il ?" "De la Colombie." "Et du poulet ?" "Du Brésil, c'est pourquoi c'est si cher." Même la farine pour le pain provient de la Guyana voisine. Chavez et son successeur, Maduro, voulaient être des "présidents du peuple", distribuant de l’argent à gauche et à droite. Mais ensuite les prix du pétrole se sont effondrés, les pénuries alimentaires ont commencé et les gens se sont rebellés. Les gens exigent comme avant: des aliments bon marché dans les supermarchés, de l’essence pour rien, et ils ne veulent rien entendre de plus.
«Chavez était un gars formidable !», Déclare l'un des fans de l'ancien président, Raul Romero, âgé de 75 ans, vêtu d'une chemise rouge «chaviste».
“Maduro ne lui ressemble pas ! Il y a des spéculateurs dans les rues, il ne fait rien. À son époque, Chavez a arrêté les marchands qui faisaient monter les prix des denrées alimentaires, fermé leurs magasins, confisqué des terres à des propriétaires terriens et les a données à la population. Nous avons besoin d'une main ferme, d'une vraie dictature !
Dans le monde de la télévision, Maduro est décrit comme un dictateur et un bourreau, bien qu'au Venezuela, il soit ouvertement réprimandé pour son humilité. ils dessinent une caricature de lui et l'insultent autant qu'ils le peuvent. Mais qui se soucie de la vérité ? Beaucoup plus coloré pour montrer la souffrance du papier toilette.
Jour trois...
«Un COP m'a volé pour mon téléphone. Je parle au téléphone à l’extérieur, il s’approche de moi avec son arme. "Donnez-moi votre téléphone portable." Je ne comprends pas tout de suite et continue automatiquement la conversation. Il arma son arme et dit: «Tuez.» Je lui donne mon téléphone. C’est toujours bien, j’aime être cambriolé par des flics. Ce ne sont pas des bandits des «Barrios», des quartiers pauvres situés dans les montagnes, qui peuvent vous tirer dessus puis fouiller les poches de votre cadavre. J’ai de la chance, j’ai vécu au Venezuela pendant 27 ans et c’était la première fois que je me faisais arrêter. Tous les ans, beaucoup de gens se font voler.
Je parle à Mikhail, citoyen russe qui vit au Venezuela depuis le début des années quatre-vingt-dix. Il m'aide à me déplacer dans Caracas et m'informe sur la façon de visiter les taudis locaux. «Vous n’avez pas de protection ? Oh, qui en douterait ? Laissez ensuite votre montre, votre téléphone et votre appareil photo à l’hôtel. Prenez de l'argent pour un taxi, vous devez aussi avoir de l'argent au cas où vous seriez pris dans une embuscade, sinon ils pourraient s'offusquer et vous tuer. Parfois, des gens se font tirer dans un bras et une jambe, ce qui peut survivre. »Après une si belle histoire, je vais toujours chez les« Barrios ». C'est là que vivent principalement les partisans du président Nicolas Maduro. Selon CNN et la BBC, des personnes appauvries au Venezuela se révoltent contre le gouvernement. Rien ne peut être plus éloigné de la vérité; c’est une classe moyenne riche qui va démontrer. Maduro est applaudi dans les quartiers pauvres, car le président donne à ses résidents des sets de nourriture gratuits pour un mois et des appartements gratuits (!). Ils appartiennent officiellement à l'État, mais les gens y vivent depuis des générations.
RépondreSupprimer«Je vais couper la gorge au président», un homme fortement tatoué sourit d'un air menaçant et se présente comme Emilio.
«Qui d’autre me donnerait de la nourriture et un« toit »gratuitement ? Il est notre père et notre bienfaiteur.
Maduro ne touche délibérément pas de telles personnes, ce qui explique pourquoi la criminalité à Caracas déborde. On me conseille de ne pas m'arrêter dans la rue pour regarder quoi que ce soit, mais juste pour continuer, sinon les bandits auront le temps de me regarder de près. C’est la raison pour laquelle ils subissent des vols constants dans les rues. En outre, la police et la garde nationale peuvent facilement vous enlever vos objets préférés. Personne ne peut être heureux de tout cela. «J'aime les Russes», m'a confié l'homme d'affaires Carlos lors d'une conversation autour d'un café près de la Plaza de Bolivar.
«Mais vous feriez mieux d’envoyer des conseillers économiques à Maduro. Donnez-lui une leçon! Il ne sait rien de l'économie. Il a une recette pour tout, donner plus d’argent aux pauvres, plus d’appartements gratuits, de nourriture gratuite, d’essence gratuite, pour construire un communisme intégral ici. Mais avec ça, désolé, tout État s'effondrerait. "
Le rassemblement de l’opposition dans l’ouest de Caracas est énorme: au moins 100 000 personnes se sont rassemblées. Les manifestants sont amicaux avec moi, la Russie ici est respectée. Ce n'est pas considéré comme un ennemi. Aucune agression du tout… et puis je m'interroge sur ce que je vois sur CNN, des vidéos de l'opposition en train d'être roulées dans une crêpe par des tanks. La police garde la neutralité, elle disparaît de la rue, pour ne pas donner cause à des provocateurs. Les gens agitent joyeusement voler dans le ciel hélicoptère militaire. Un homme passe à côté de plusieurs t-shirts portant le drapeau américain. Il tient une affiche manuscrite portant le slogan modifié de Donald Trump: «Redonnez au Venezuela une nouvelle jeunesse».
"Aimez-vous les États-Unis ?"
"Oui, adore-le !"
«Je me souviens que vous aviez déjà un président pro-américain en 1993, Carlos Andrés Pérez. Il a fortement augmenté le prix de l'essence, 80 % des marchandises ont été importées, il a entraîné la République dans des milliards de dettes du FMI. Les gens sont allés à des manifestations et Pérez les a noyés dans le sang, tuant 2 000 personnes… puis il s'est enfui en Amérique. ”
L'homme se fige, la bouche ouverte. Enfin, il récupère le cadeau de la parole.
RépondreSupprimer"J'espère que cette fois le président pro-américain sera différent."
"Êtes-vous sûr ?"
"Désolé, je n'ai rien à dire."
Demander à la fille de l'opposition ce qu'elle pense des États-Unis:
"Les États-Unis sont nos voisins, laissez-les changer le pouvoir ici."
«Dans les pays où les États-Unis ont changé de pouvoir, comme l'Irak, la Libye et l'Afghanistan, des centaines de milliers de personnes ont été tuées. Es-tu prêt pour ça ?"
Encore une fois, elle fait une pause et soupire.
"Non non Non. Nous ne sommes pas l'Afrique ou l'Asie. Tout ira paisiblement. Les Vénézuéliens ne se tueront pas.
Là où les opinions se divisent est la question de savoir si les paquets d'essence et de nourriture gratuits resteront avec un gouvernement instillé par les États-Unis. Beaucoup sont sincèrement convaincus que les «freebies» resteront sous la présidence. Sinon comment ? La minorité qui reconnaît que les dons de l'État vont être annulés déclare qu'au moins «nous serons libres». Comme je l'ai dit, les manifestants sont pour la plupart des gens bien habillés et aisés. À propos, le chef de l'opposition, Juan Guido, n'a pas non plus de véritable programme économique promettant de «quadrupler la production de pétrole». Personne ne pense qu'après ce prix, le prix chutera quatre fois. En bref, j'ai le sentiment que ni le président ni l'opposition ne savent rien de l'économie du Venezuela.
Les manifestations de soutien à Maduro ont lieu à l’autre bout de la ville, afin d’empêcher les opposants de se battre.
«Vous, les Américains, vous êtes insolents !» A crié une vieille femme en t-shirt rouge se précipitant vers moi.
«Bâtards ! Vous devriez être pendu sur un premier arbre ! Vive le socialisme !
"Je suis russe, grand-mère."
La vieille dame recule.
"Désolé s'il vous plait."
"Ne t'énerve pas, senora."
Beaucoup de gens réunis ici sont joyeux, dansent et chantent.
Un soldat se tient devant moi et ne me permet pas de prendre de photos. Pas seulement moi, mais aussi d'autres passants.
"Vous ne pouvez pas prendre de photos ici."
"Dit qui ?"
"Président Maduro."
Non, Maduro fait tout ce qu'il peut pour ne pas être aimé. Les personnes rassemblées ici sont des ouvriers pauvres et des agriculteurs de banlieue. Honnêtement, cela m'intéresse, avez-vous été amené ici dans les bus ? «Oui, il l'a fait !» Dit un grand-père, affichant fièrement un portrait de Che Guevara.
«Mais je marcherais ici pour Maduro ! C’est un mensonge que nous avons été payés pour être ici.
D'autres personnes l'applaudissent joyeusement. Je me serre la main. “Les Russes sont les bienvenus ! Le Venezuela vous aime, vous êtes chez vous. "
La journée des rassemblements est terminée. Les équipes de maintenance sont arrivées sur le trottoir, jonchées de bouteilles en plastique, de paquets de cigarettes froissés et d’autres débris laissés par un nuage. À l'entrée d'une vieille maison, des personnes âgées boivent du café.
«Ils disent qu’aujourd’hui un général est passé du côté de l’opposition», déclare l’un d’eux.
"Une personne importante."
"Quel est le nom de ce type ?"
"Qui sait ?"
Le Venezuela est divisé en deux. Et la situation peut changer à tout moment.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/reporters-diary-venezuela-insolent-american-bastards-should-be-hanged-first-tree
(...) «Je me souviens que vous aviez déjà un président pro-américain en 1993, Carlos Andrés Pérez. Il a fortement augmenté le prix de l'essence, 80 % des marchandises ont été importées, il a entraîné la République dans des milliards de dettes du FMI. Les gens sont allés à des manifestations et Pérez les a noyés dans le sang, tuant 2 000 personnes… puis il s'est enfui en Amérique. ” (...)
SupprimerCAP était une ordure (de la famille du dictateur Guaido qui se dit 'président' sans être élu et soutenu par les dictatures) qui est parti en Floride. Puis, arriva l'autre ordure: Vélasquez (par intérim), puis Caldéra et enfin Hugo Chavez.
Lorsque vous avez l'essence 'gratuite', les frais scolaire gratuits, les soins médicaux gratuits, les magasins pleins à craquer et que les vénézueliens profitent du bon soleil de Caracas ou de Mérida... difficile de trouver quelqu'un contre Maduro !
SupprimerSauf, sauf si l'étranger qui a une arme sur lui veut appliquer la politique étasunienne et souhaite qu'un escroc comme Cap ou Guaido prenne le pouvoir !
Une autre grande raison de ne pas acheter un smartphone chinois
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 23:00
Compte tenu du flot constant de propagande anti-Chine (véridique ou non), la sécurité et la protection de la vie privée sont sans doute des préoccupations majeures pour beaucoup de personnes qui envisagent de se procurer un smartphone chinois. Cependant, il existe peut-être une raison encore plus importante - liée à la santé - de réfléchir à deux fois ...
Pour la plupart des gens, leur smartphone est à portée de main 24 heures par jour. Ils sont dans leur poche pendant qu'ils sont au travail, dans le train qui leur ramène chez eux et sur leur table de chevet lorsqu'ils vont se coucher. Et, comme le fait remarquer Martin Armstrong de Statista, avec ce niveau de proximité et d’utilisation, beaucoup ne peuvent pas vraiment briser le sentiment insidieux qu’ils risquent de se blesser à long terme.
Bien que les recherches longitudinales concluantes sur les effets des radiations des téléphones portables soient encore difficiles à obtenir, cette infographie montre, pour ceux qui cherchent à couvrir leurs paris, les téléphones qui émettent le plus de radiations lorsqu'ils sont tenus à l'oreille lorsqu'ils appellent.
L'Office fédéral allemand de protection contre les radiations (Bundesamt für Strahlenschutz) dispose d'une base de données complète sur les smartphones - nouveaux et anciens - et sur le niveau de rayonnement qu'ils émettent.
Le smartphone actuel générant le plus haut niveau de rayonnement est le Mi A1 du fournisseur chinois Xiaomi. Un autre téléphone chinois est à la deuxième place - le OnePlus 5T. En fait, les deux sociétés sont fortement représentées dans cette liste, 8 des 16 principaux combinés étant fabriqués par l'une d'entre elles. Des téléphones Apple premium tels que l'iPhone 7 et l'iPhone 8 récemment sorti sont également à découvrir, tout comme les derniers combinés Pixel de Google.
Bien qu'il n'existe pas de directive universelle pour un niveau de sécurité «sans danger» pour les téléphones, la certification allemande «Der Blaue Engel» (Ange Bleu) pour la protection de l'environnement ne certifie que les téléphones ayant un taux d'absorption spécifique inférieur à 0,60 watts par kilogramme. Tous les téléphones présentés ici ont plus du double de ce chiffre de référence.
À l'autre bout de l'échelle, nous avons également une liste des téléphones émettant le moins de radiations ...
- voir graphique sur site -
Infographie: les téléphones émettant le plus de radiations | Statista
"probablement rien", non ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/another-big-reason-not-buy-chinese-smartphone
Encore un coup de lobbying pour contrer les fabrications chinoises ! Hahaha !
SupprimerLes radiations sont effectives sur tous les téléphones non filiaire. Elles vont de l'émetteur à l'Iphone et du Smartphone à l'émetteur. Si l'émetteur est à gauche et que vous écoutiez de l'oreille droite, les ondes traverses donc le cerveau. Mais en moindre densité que lorsque vous prenez l'avion. Les pilotes ou hôtesses de l'air sont-ils morts ?
Quant aux écoutes... elles passent TOUTES par la NSA !
Facebook: le bras de propagande du gouvernement ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 21:30
Écrit par Jeff Charles via Liberty Nation,
Le géant des médias sociaux compte un nombre inquiétant d'anciens fonctionnaires d'Obama occupant des postes clés d'autorité sur le contenu ...
Imaginez un instant ce à quoi ressemblerait le gouvernement fédéral qui créerait son propre réseau de médias sociaux. Chaque jour, les Américains pouvaient librement utiliser la plateforme pour exprimer leurs points de vue sur tous les sujets, de la théorie économique aux meilleurs conseils pour la préparation de biscuits au beurre de cacahuète. Ils pourraient même discuter de leurs opinions politiques et débattre des questions importantes du jour.
Mais que se passerait-il si le gouvernement était habilité à déterminer quelles opinions politiques sont appropriées et quelles sont trop obscènes pour le public américain? Eh bien, il semble que cela se produise déjà. Bien entendu, l'État n'a pas créé de réseau de médias sociaux. ils n'étaient pas obligés. Il semble que le gouvernement utilise Facebook - la plus grande entreprise de médias sociaux au monde - pour influencer l'opinion publique.
Les doigts du gouvernement sur Facebook
Le Free Thought Project a récemment publié un rapport révélant que Facebook entretenait des liens troublants avec le gouvernement fédéral et que ce lien pourrait permettre aux anciens fonctionnaires de l'État d'influencer le contenu affiché. Le fournisseur de médias sociaux s'est associé à divers groupes de réflexion qui reçoivent un financement de l'État, tout en embauchant un nombre alarmant de personnes qui ont occupé des postes de premier plan au sein du gouvernement fédéral.
Facebook a récemment annoncé son partenariat avec le Conseil de l'Atlantique - qui est en partie financé par l'argent des contribuables - afin de s'assurer que les utilisateurs reçoivent des articles de qualité. Et par «qualité», ils semblent vouloir dire «progressistes». Le conseil est bien connu pour sa promotion des sources d'information de l'extrême gauche, y compris l'Agence de presse Xinhua, fondée par le Parti communiste chinois. Eh bien, c’est rassurant. Quel capitaliste américain au sang-rouge ne veut pas recevoir les nouvelles d’un régime communiste?
Mais un aspect de cette histoire est encore plus troublant: le pipeline de gouvernement à Facebook. La société a employé un nombre important d'anciens fonctionnaires à des postes leur permettant d'influencer sur le contenu autorisé sur la plate-forme.
Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de cybersécurité sur Facebook, a poursuivi le cybercrime au ministère de la Justice sous le président Obama. Il est maintenant responsable de déterminer qui est banni ou suspendu du réseau. Mais ce n’est pas le pire. Il a également piloté l’initiative de la société visant à éliminer le contenu anti-guerre et les mouvements de "protestation". Dans un article de blog, Gleicher a écrit: «Certaines des pages fréquemment publiées traitent de sujets tels que le sentiment anti-OTAN, les mouvements de protestation et la lutte contre la corruption.» Il a poursuivi: «Nous nous efforçons constamment de détecter et d'arrêter ce type d'activité ne veulent pas que nos services soient utilisés pour manipuler les gens. "
La société a également engagé d'autres personnes occupant des postes clés dans l'administration Obama. Certains d'entre eux comprennent:
RépondreSupprimerAneesh Raman: ancien rédacteur de discours
Joel Benenson: Top conseiller
Meredith Carden: Bureau de la première dame
Pour rendre les choses plus intéressantes, Facebook a également embauché des néo-conservateurs pour les aider à déterminer le type de contenu publié. Donc, si vous êtes un conservateur qui n’est pas trop fanatique de l’interventionnisme, votre point de vue n’est pas aussi bien accueilli sur le réseau que d’autres. Après tout, combien de fois avez-vous entendu parler de personnes interdites pour publication de propagande pro-guerre ou socialiste?
Les entreprises privées sont-elles vraiment privées?
L'idée selon laquelle des représentants du gouvernement pourraient utiliser des postes de pouvoir dans le secteur privé pour faire avancer un programme étatique est troublante, mais le fait que la plupart des Américains n'en soient pas conscients est bien pire. Il serait inexact de prétendre que le gouvernement contrôle le contenu de Facebook, mais le niveau d'implication de l'État dans la plus grande entreprise de médias sociaux au monde est un développement inquiétant.
Ce n'est pas le seul cas d'agents de l'État impliqués dans certaines industries. Cette tendance est généralisée dans certaines industries dans lesquelles des individus font la navette entre des organisations privées et la FDA. Par exemple, Monsanto, une entreprise agricole et agrochimique, est sous surveillance pour ses liens avec le gouvernement fédéral.
Il n’est pas clair si l’on peut faire quelque chose pour contrecarrer les relations inappropriées entre le gouvernement et certaines entreprises - en particulier les organisations ayant le même niveau d’influence que Facebook. Mais il est essentiel que le public soit mis au courant de ces relations, faute de quoi l'État continuera d'exercer une influence sur la société, sans toutefois que les Américains en soient conscients.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/facebook-governments-propaganda-arm
Sons apocalyptiques dans le ciel: pas d'explication sur les "booms mystérieux et éclairs de lumière" partout en Amérique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 20:30
Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,
Pendant des semaines, les Américains de tout le pays ont été émus par des sons extrêmement forts qui semblaient n'avoir aucune explication, et ils sont souvent accompagnés de «mystérieux éclairs de lumière».
Ces étranges boum bouleversent les maisons et font trembler les fenêtres, et certains témoins affirment qu’elles sonnent comme des tirs de canons. Et même si les «explosions mystérieuses» et les éclairs de lumière qui les accompagnent ont été filmés dans tout le pays, les autorités n’ont pas encore donné d’explication raisonnable. Malheureusement, il semble que cet étrange phénomène ne disparaisse pas de sitôt. En fait, le Sun rapporte que la fréquence de ces «booms mystérieux» semble «s’être accélérée au cours de la semaine écoulée»…
Les sons de MYSTERY ont fait trembler les maisons et les habitants ont été terrifiés après que des «éclairs de lumière» aient été repérés à travers l'Amérique.
Les experts ont été déconcertés par une série d'expansions sismiques de l'Arizona à New York qui semblent s'être accélérées au cours de la semaine écoulée.
Au cours du week-end dernier, ce mystère a commencé à attirer davantage l'attention du public après qu'un incident survenu à Rhode Island samedi ait été suivi d'un autre à dimanche à New York…
Samedi, des bruits violents ont été signalés à Rhode Island, où la sonnette de Jeremy Braza a capturé une vidéo et un son d’un bruit fort pendant trois minutes.
«Toute la maison a tremblé», a-t-il déclaré à TurnTo10.com. "Cela a réveillé ma femme, réveillé tous mes enfants."
La nuit suivante, une explosion se fit entendre à New York, accompagnée d'un mystérieux éclair dans le ciel.
«Qu'est-ce que c'était que cette explosion ou cette explosion dans la pente du parc de Brooklyn ?», A demandé Matt Wasowski sur Twitter.
Bien entendu, il ne s’agit pas uniquement d’un phénomène de la côte est. Par exemple, un «boum bruyant» qui a été signalé dans le Tennessee le 31 janvier a été entendu dans trois comtés distincts…
Tout a commencé le 31 janvier lorsque des résidents de trois comtés distincts du Tennessee ont déclaré avoir entendu une forte explosion vers 11 h 30. Les usines de produits chimiques locales ont été contactées sans rien signaler d'anormal. Les autorités des comtés de Bradley, McInn et Polk enquêtent toujours sur ce qui aurait pu causer un bruit aussi puissant.
Et pendant la même période, de nombreux résidents de Caroline du Nord ont appelé les autorités à signaler «des explosions et des explosions fortes inexpliquées»…
Le même jour, des nouvelles locales en Caroline du Nord ont annoncé que des habitants des comtés de Wake et de Franklin avaient appelé les forces de l'ordre pour signaler les coups de sifflet et des détonations inexpliquées qui les empêchaient de dormir la nuit. Deux propriétaires ont même signalé que les barrages étaient si puissants qu'ils avaient brièvement perdu leur puissance suite aux tremblements. Jusqu’à présent, le bureau du shérif du comté de Wake n’a pas été en mesure de déterminer la source des boum.
Quelques jours plus tard, de nombreux résidents de la Nouvelle-Orléans ont signalé «d'étranges sons explosifs»…
RépondreSupprimerLe mystère entourant les étranges bruits d’explosion entendus par les habitants de la région métropolitaine continue de croître. Tard dans la soirée de lundi, plusieurs personnes ont été entendues à Lakeview, dont l'une a été filmée par Eyewitness News.
Une histoire qui a débuté à Mid-City a amené des équipes à Harahan, River Ridge et Wagaman. Nous nous rendons maintenant à Lakeview, où les mystérieux «boum» se sont à nouveau entendus tard lundi soir.
Commencez-vous à voir l'image ?
De grands sons en plein essor sont signalés dans tout le pays, et souvent ces gros sons en plein essor sont accompagnés par des éclairs de lumière massifs. Mais dans tous les cas, les autorités n'ont absolument aucune idée de ce qui se produit.
Et au cas où vous vous demandiez si cela se passait dans la moitié est du pays, voici un aperçu de ce qui se passe à Tucson, en Arizona…
Faye DeHoff a écrit: «C’était d’abord un hochet important… comme un énorme camion sur le point de rentrer chez moi… puis le boum… qui a secoué mes fenêtres… j’étais sûr que certaines d’entre elles étaient brisées, mais elles ne… mon chien a sauté up ! Je suis à River & Campbell. "
Ray C. Merrill a écrit: «Oracle et Roger, ça tremblait pas mal, et assez longtemps pour que je puisse regarder les blinds danser, puis me lever et marcher jusqu'à la porte, et ça tremblait encore.
Il y avait une sensation similaire la semaine dernière jeudi 31 janvier à 8h51. Le même phénomène; un grondement faisant trembler les maisons et faire trembler les fenêtres. J'ai ressenti celle-ci aussi du côté nord-ouest et encore une fois, de même que tant d'autres sur Facebook à Tucson et dans les régions environnantes.
Certains reportages qualifient ces sons étranges de «booms sismiques», mais aucun événement sismique correspondant ne vient étayer cette affirmation.
À ce stade, nous avons un mystère complet et total sur nos mains. Sur YouTube, Jason A a fait un excellent travail de compilation de reportages sur ces «booms mystérieux» de toutes les régions d’Amérique. Vous pouvez voir sa vidéo ici.
Nous sommes entrés dans une période de temps où nous devrions nous attendre à l'inattendu. Les choses sont étranges et vont devenir beaucoup plus étranges. Nous ne pourrons pas toujours expliquer ce qui se passe, mais il ne fait aucun doute que notre planète devient de plus en plus instable et que l’instabilité croissante causera un grand chaos dans les mois et les années à venir.
J'aurais aimé savoir ce qui était à l'origine de tous ces "bouleversements mystérieux", mais ce n'est pas le cas. Heureusement, ils ne semblent pas causer de dommages graves et, espérons-le, cela ne changera pas.
Espérons juste que tout ce «bouleversement» ne mène pas à quelque chose de beaucoup plus grand, car il ne faudra pas grand chose pour pousser l’Amérique dans un état de chaos total en ce moment.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/apocalyptic-sounds-sky-no-explanation-mysterious-booms-and-flashes-light-all-across
SupprimerEncore un coup des Russes, des Chinois ou de Maduro ! Hahahaha !
Le maire de Chicago propose de payer 1 000 résidents 1 000 $ par mois "sans aucune condition"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 20:00
En ce qui concerne les villes américaines aux prises avec de graves difficultés financières, il convient de souligner celle qui affiche le taux de meurtres le plus élevé du pays, un climat maussade, une corruption endémique et une mauvaise gestion financière. C'est également la ville qui a connu le plus grand exode quotidien de population aux États-Unis (suivie par New York et Los Angeles), perdant 156 habitants par jour (strictement en raison de la migration, pas d'un meurtre en cas de confusion) par jour en 2017. Nous parlons bien sûr de Chicago.
- voir carte sur site -
Chicago est aussi la ville qui a le plus sombre avenir en matière de retraite, car chaque Chicagoien devrait débourser 140 000 $ pour que le système de retraite de la ville soit solvable.
Comme si cela ne suffisait pas, Chicago recourt à des stratagèmes ponzi pour se financer, proposant l'émission d'une dette de 10 milliards de dollars pour "financer" le déficit de 28 milliards de dollars du fonds de pension destiné à la police, aux pompiers et aux autres employés municipaux.
- voir graphique sur site -
Alors, dans cette forteresse de la rectitude fiscale, quel est le prochain plan de Chicago ? Pourquoi littéralement distribuer de l'argent.
Selon ABC 7 Chicago, certaines familles de Chicago pourraient commencer à percevoir un chèque de 1 000 dollars chaque mois, sans aucune condition, selon une nouvelle proposition émanant d'un groupe de travail créé par le maire Emanuel.
L'objectif du programme pilote proposé par le "Chicago Resilient Families Task Force", qui est la dernière incarnation de l'utopie "revenu de base" / argent héliporté qui s'est emparée de la gauche américaine au cours des derniers mois, en dépit d'exemples flagrants sur la scène mondiale le revenu ne contribue tout simplement pas à améliorer le niveau de vie en général et est noble; il permet de rompre le cycle de la pauvreté en donnant 1 000 dollars par mois à 1 000 habitants de Chicago. Les partisans du programme disent que les gens pourraient utiliser l'argent supplémentaire pour couvrir les urgences inattendues, augmenter leurs économies et améliorer leur santé.
Selon la proposition de 50 pages, "le revenu garanti peut avoir de puissants effets: réduction significative de la pauvreté, capacité à faire face à une urgence imprévue, amélioration de la fréquentation scolaire, augmentation des économies et amélioration de la santé et du bien-être. Chicagoan peut prendre du retard. "
Pour justifier ce plan, le programme pilote comprenait un diagramme en nuage de points illustrant les programmes historiques de revenu de base dans le monde et leur comparaison avec la proposition de Chicago, qui incluait, entre autres, celles de l'Iran et de la Finlande.
Ce qui nous amène à la question clé: d'où proviendra l'argent ? En résumé, la proposition prévoit que les fonds proviennent d’un mélange de fonds municipaux et d’organismes philanthropiques, bien que, même dans le programme pilote, il existe une "étape cruciale":
- voir clip sur site -
RépondreSupprimerLes considérations financières sont l’un des aspects les plus cruciaux de la conduite d’un projet pilote. Il est clair que le financement doit être sécurisé et empêché d'être détourné ailleurs avant le début du projet pilote. Les sujets doivent être informés longtemps à l’avance du délai minimal de leur versement. Le financement des projets pilotes de politiques provient généralement de deux sources principales: les organisations philanthropiques ou un budget gouvernemental. D'autres sources peuvent inclure une subvention ou un financement «interne» (par lequel l'organisme de recherche peut financer lui-même le projet pilote). Les projets pilotes de politiques et autres projets expérimentaux similaires ont tendance à être financés par des sources philanthropiques, des subventions et des sources internes. Bien entendu, les projets pilotes de politiques ont tendance à faire appel à plusieurs sources de financement pour répondre aux besoins budgétaires.
Et la ligne de frappe: "Déterminer qui va prendre en charge le projet pilote et diriger la collecte de fonds est une prochaine étape cruciale." C’est un problème car, comme nous l’avons mentionné quelques heures plus tôt, un programme récent de revenu de base en Finlande s’est révélé être un échec du point de vue économique, aucun nouvel emploi n’ayant été créé, même si, comme on pouvait s'y attendre, le succès hédonique des participants a été éclatant. étaient plus heureux, comme on pouvait s'y attendre en obtenant de l'argent gratuitement.
Hélas, s’agissant des conséquences socio-économiques, il apparaît que le revenu de base, qu’il soit encaissé dans un MMT, dans Helicopter Money ou tout simplement dans une enveloppe caritative, est un échec:
"Les bénéficiaires d'un revenu de base n'étaient ni meilleurs ni pires que le groupe de contrôle pour trouver un emploi sur le marché du travail", a déclaré Ohto Kanninen, coordinateur de la recherche à l'Institut du travail pour la recherche économique, dans un communiqué.
Donnez aux gens de l'argent gratuitement pour ne rien faire, sans conditions, et ils seront plus heureux de rester assis toute la journée dans une utopie non productive.
Et une bonne nouvelle pour Chicago, qui a vite évoqué le cas du procès du revenu de base en Finlande: le ministre finlandais des Affaires sociales, Pirkko Mattila, a reconnu vendredi que le gouvernement n'avait pas l'intention de déployer ce projet dans tout le pays.
Pour rappel, en 2017, les électeurs suisses ont rejeté un projet de revenu universel lors d'un référendum après que des critiques eurent reproché à cette idée de récompenser les paresseux et les téméraires (et que la Finlande venait d'abandonner son expérience du revenu de base universel). Cependant, à Chicago, une ville tellement en ruine qu'elle doit émettre une nouvelle dette uniquement pour payer des intérêts sur sa dette existante, et où il est difficile de voir comment une initiative économique pourrait éventuellement aggraver la situation pourrait bien fonctionner. Après tout, Chicago n'a vraiment rien à perdre.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/chicago-mayor-proposes-paying-1000-residents-1000-month-no-strings-attached
Il fait ce que les gouvernements ont toujours fait depuis toujours ! (donner des images de Mickeys pour récompense).
SupprimerOù ira cet argent ? Dans les dépenses de magasinages (US ou Canada ?) et, fera travailler tous les magasins qui embaucheront du personnel grâce à cette rentrée de finance.
Mais pourquoi la Suisse et la Finlande l'ont abandonné ? Posez la question aux hommes de l'ombre qui voient d'un très mauvais œil que le Peuple vivent comme eux de rentes éternelles !
L'argent profite à tous lorsqu'il y a un circuit... fermé ! Or, l'État retire de l'argent de la circulation (impôts, taxes, etc) mais ne le rend pas ! D'où le déficit !
Déficit qui est souvent montré comme venant de 'paradis fiscaux' où l'argent dort !
Le grand commerce d'or japonais de 1859
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 02/09/2019 - 16h30
Ecrit par JP Koning, via BullionStar.com,
Le prix de l'or est actuellement de 1300 dollars l'once. Mais imaginons s’il ya un endroit dans le monde - disons le Japon - où l’on pourrait acheter une once d’or pour une fraction de celle-ci, 450 dollars.
En l’exportant et en le vendant au prix mondial, vous auriez gagné facilement 850 dollars l’once. Cela peut paraître trop beau pour être vrai, mais c’est précisément ce qui s’est passé au Japon en 1859. Ce billet traite de l’un des plus grands métiers de l’or jamais vu.
Pour comprendre comment le plus grand commerce de l'or a jamais eu lieu, nous devons d'abord nous plonger dans les années qui l'ont précédé.
Deux siècles d'isolement
Au début des années 1850, le Japon était isolé du reste du monde depuis plus de deux cents ans. Au début des années 1600, le clan au pouvoir, les Tokugawa, avait pour politique d'empêcher les étrangers d'entrer dans le pays. Le seul point de contact occidental était le comptoir postal néerlandais Dejima, une île artificielle du port de Nagasaki. Mais les puissances occidentales comme les États-Unis étaient également désireuses de commercer avec le Japon. En 1853, le commodore américain Matthew C. Perry fut alors envoyé pour négocier un accord commercial.
Utilisant la menace de la force, Perry a amené les shoguns Tokugawa à la table de négociation. En 1854, Perry réussit à assurer l’ouverture des ports de Shimoda et de Hakodate aux navires américains. Il s’agissait d’un accord de coalition: il ne permettait que le réapprovisionnement et le ravitaillement en carburant des navires à vapeur. Un traité commercial général devrait attendre.
Une des complications rencontrées par Perry a été de déterminer comment les navires américains devaient payer le charbon. Pendant des siècles, le commerce international avait été dominé par le dollar en argent espagnol (aussi connu comme le dollar mexicain, un pilier, huit dollars réels ou un morceau de huit), qui était frappé au Mexique ainsi que dans plusieurs monnaies sud-américaines.
- voir doc sur site -
Le dollar «pilier» espagnol, avec les piliers d'Hercule au revers
Mais le Japon, après avoir été fermé, n’a généralement pas négocié en dollars espagnols / mexicains. Il avait son propre ensemble unique de pièces et de mesures. Les prix ont été fixés en ryo, bu et shu, avec un ryo = 4 bu = 16 shu. Le ryo était représenté par une pièce d'or appelée koban. Une pièce d'argent ichibu valait un bu, avec quatre ichibus égaux à un ryo ou un koban en or.
Ce qu'il fallait, c'était un taux de change entre le dollar et les pièces japonaises. Pour payer le carburant de ses navires dans le port de Hakodate récemment ouvert, Perry a finalement accepté le tarif proposé par ses hôtes japonais: un dollar mexicain pour un ichibu. Comme quatre ichibus étaient égaux à un koban en or, cela signifiait qu'un dollar mexicain valait 1/4 koban.
- voir doc sur site -
Les principales pièces de Tokugawa, y compris le koban (en haut à gauche) et l’ibibu d’argent (en haut à droite). Source: Wikipedia
Cet arrangement n’a pas satisfait les Américains. Un dollar mexicain pesait environ trois fois plus qu'un ichibu. Chaque dollar contenait 25 grammes d'argent alors qu'un ichibu n'en contenait que le tiers, soit 8,5 grammes d'argent. Echanger un dollar mexicain pour un ichibu signifiait donc que les Américains cédaient gratuitement les deux tiers de la teneur en argent du dollar, ou du moins le leur semblait-il.
RépondreSupprimerAlors que Perry avait pris pied sur l'île, Townsend Harris - le premier consul général des États-Unis à être nommé à la présidence de Shimoda - fut chargé de forcer le Japon à s'ouvrir complètement au commerce. En plus de négocier un traité commercial avec le shogunat Tokugawa, Harris s’attaquerait également à la controverse sur le taux de change. Harris a estimé que si le taux de change était fixé pondéré, un dollar mexicain équivaudrait à trois ichibu. De cette manière, la teneur en lingots d’argent des deux pièces opposées serait assimilée, ce qui ne lui semble que juste.
Dès son arrivée en septembre 1856, Harris commença immédiatement à envoyer des lettres à des responsables pour protester contre le taux de change déjà établi entre ichibu et un dollar (Hanashiro, 1999). Mais il était incapable de faire beaucoup de progrès. De leur côté, les Japonais avaient d’excellentes raisons de préférer le taux unique d’ichibu à un dollar. Perry et Harris ont insisté auprès des autorités japonaises pour leur dire que l'ichibu n'était pas comme le dollar mexicain, qui était évalué en fonction de sa teneur en argent. Plutôt, l'ichibu était une pièce symbolique.
Jeton pièces vs lingots
Pour les lecteurs de cet article, les jetons seront une seconde nature. C'est parce que toutes les pièces modernes sont des jetons. Une pièce d'un euro, par exemple, pèse 7,5 grammes, dont 75% de cuivre, 15% de nickel et 10% de zinc. La valeur de marché de ce métal est d’environ 0,05 €, bien moins que la valeur faciale de la pièce, qui est de 1 €. Cet écart de 0,95 € entre sa valeur marchande et sa valeur faciale est ce qui qualifie la pièce d'un euro comme un jeton.
Imaginez qu'un extraterrestre soit parvenu à la réalité en 2019 et ait proposé le contrat suivant à un parisien. Il achètera chacune des pièces parisiennes de 7,5 grammes avec un disque vierge en cuivre-nickel-zinc pesant 7,5 grammes. Le parisien accepterait-il cette offre ? Bien sûr que non. Elle renoncerait à des pièces qui se négocient 1 euro par pièce pour des disques valant une fraction de ce montant.
De la même manière que notre parisien ne voudrait pas accepter les disques de l’étranger, les Japonais étaient naturellement réticents à échanger des ichibus à poids égal. A l’instar d’une pièce en euro, la valeur de l’ibibu était fonction non pas de sa teneur en métal, mais de la promesse des autorités de l’accepter à un taux dépassant de loin sa valeur en lingots. Vendre des ichibus à des américains à un poids égal à ceux-ci les a considérablement sous-évalués, tout comme vendre des pièces en euros à un étranger pour des disques en métal aurait pour effet de sous-estimer l’euro.
Il est possible que Harris et ses collègues américains n’aient tout simplement pas compris le concept de la monnaie symbolique. À l’époque, les pièces d’argent des États-Unis passaient à leur valeur de lingot. Ou peut-être qu'ils ont délibérément ignoré le statut d'ichibu en tant que jeton. Quoi qu'il en soit, Harris a plaidé sa cause jusqu'à ce que le gouvernement Tokugawa se plie à ses demandes. Dans le Traité d'amitié et de commerce de 1858, les Japonais acceptaient un taux de change d'un poids à l'autre entre les deux types de pièces, soit trois ichibus pour un dollar.
Cette nouvelle relation entre le dollar et l'ichibu a détruit le statut symbolique de l'ichibu. De plus, cela a créé une formidable opportunité d'arbitrage entre le dollar mexicain et le koban d'or, ouvrant ainsi la voie à la manie de l'or en 1859.
L'arbitrage argent-or
RépondreSupprimerAu taux de change d'avant Harris d'un ichibu pour un dollar, il n'y avait aucune possibilité d'arbitrage entre les dollars mexicains et le koban japonais. Un commerçant américain pourrait convertir quatre dollars en quatre ichibus, qui pourraient ensuite être échangés au cours officiel du shogunat Tokugawa contre un koban en or. Un koban contient environ 6,3 grammes de métal jaune (Bytheway & Chaiklin, 2016).
Après avoir fait fondre le koban et l'avoir exporté, le négociant pourrait vendre ces 6,3 grammes d'or contre de l'argent au ratio mondial argent sur or de 15,5: 1, ce qui lui rapportait 98 grammes d'argent. Avec un dollar mexicain contenant 24,5 grammes d'argent, 98 grammes équivalent à quatre dollars mexicains. Ainsi, ayant initialement dépensé quatre dollars mexicains au Japon, le négociant américain s'est retrouvé avec quatre dollars. L'exercice de ce commerce ne rapportait rien. En bas à gauche, j’ai illustré comment les choses se sont équilibrées.
La rentabilité de la vente de dollars mexicains au Japon
La règle du poids pour le poids de 1859 de Harris a considérablement renversé le calcul de ce commerce en faveur de la partie américaine. Là où un Américain pouvait auparavant convertir quatre dollars en quatre ichibus, il avait maintenant droit à douze ichibus. Ces douze ichibu pouvaient à leur tour acheter trois kobans, qui contenaient ensemble 19 grammes d'or (6,8 grammes chacun). Sur le marché international, 19 grammes d'or valaient 294 grammes d'argent, soit 12 dollars mexicains (294 grammes divisé par 24,5 grammes / pièce).
Ainsi, au nouveau taux, un commerçant américain pourrait transformer par magie quatre dollars mexicains en douze dollars mexicains. En recirculant constamment l'argent et l'or entre le marché mondial et le Japon, il était théoriquement possible de réaliser des profits infinis. (Pour comprendre la rentabilité de ce commerce, voir le calcul ci-dessus à droite). Ci-dessous, le Musée de la Banque du Japon a fourni une belle représentation de ce commerce.
- voir doc sur site -
Le grand commerce de l'or illustré. Source: Banque du Japon
- voir doc sur site -
Tactique de retard
Le traité d'amitié et de commerce est entré en vigueur le 4 juillet 1859. Mais le grand commerce de l'or n'a pas encore décollé. Anticipant que les étrangers affluaient pour échanger un dollar contre un poids égal de pièces d'argent japonaises, entraînant un flot d'or en provenance de la nation, les Japonais introduisirent soudain une nouvelle pièce, le nishu-gin. Ils avaient soigneusement calibré les spécifications du nishu de telle sorte que deux nishus pèsent jusqu’à un dollar mexicain. Ainsi, lorsqu’il s’agissait d’échanger des dollars contre des pièces japonaises contre poids, comme stipulé dans le Traité de Harris, les responsables japonais pouvaient fournir deux nishu par dollar au lieu de trois ichibus.
- voir doc sur site -
Source: Banque du Japon
Le nishu a reçu une valeur faciale de deux shu. Cela signifiait que s'il suffisait de quatre ichibus pour obtenir un koban en or, il faudrait huit nishus pour obtenir un koban (1 koban = 1 ryo et 16 shus = 1 ryo). L’introduction du nishu a effectivement rétabli le taux de change antérieur à Harris. Les quatre dollars mexicains d’un commerçant américain pouvaient maintenant être convertis en huit nishus et huit nishus en koban. Mais la quantité d'or contenue dans un koban ne valait que quatre dollars mexicains sur le marché mondial, ce qui correspond à la quantité initiale de dollars dépensés pour acheter du nishus. Après avoir supprimé le gain à réaliser en vendant des dollars et en achetant des kobans, les autorités japonaises ont court-circuité le grand commerce de l’or.
Les Américains étaient indignés, alors les Japonais méfiants ont retiré le nishu du marché quelques semaines seulement après l'avoir introduit. Maintenant, ils ont utilisé d'autres tactiques pour couper le grand commerce de l'or. Les fonctionnaires ont décrété que les locaux ne devaient pas vendre de kobans en or à des étrangers. Mais cela a été évité car les kobans étaient faciles à cacher. Ils ont également limité les quantités d'ichibus qu'ils ont mises à disposition. Des files d'attente énormes dans les bureaux de change officiels japonais se sont développées alors que les Occidentaux faisaient valoir leur volonté de convertir le dollar en ichibus. Mais en utilisant des mules monétaires et des noms de paille, les commerçants pourraient éviter leurs quotas:
RépondreSupprimer«En octobre 1859, Thomas Eskrigge demanda trois cent quinze millions de dollars au nom de Messers Bank, Rake, Nelly, Smell-bad et No-nose… Une autre pétition disait simplement:« S'il vous plaît, changez pour moi aujourd'hui 250 000 000 $ et beaucoup d'obligs. ”(Frost, 1970)
À l'automne 1859, la manie de l'or était en plein vol. Les navires ont quitté la Chine pour le Japon avec des caisses remplies de dollars mexicains et sont revenus chargés de kobans. Vous trouverez ci-dessous une liste des navires expédiés par Jardine, Matheson & Company - une grande société de commerce britannique - et la quantité de koban exportée (McMaster, 1960).
- voir doc sur site -
Source: McMaster, 1960
Les estimations concernant le nombre total de kobans envoyés hors du Japon sont très variées. Selon Bytheway & Chaiklin (2016), des spécialistes japonais ont fixé une limite inférieure pour les exportations de kobans de 100 000 (0,63 tonne d'or) et une limite supérieure de 20 millions de koban (126 tonnes). Supposons que 25 tonnes d’or ont été exportées. Vingt-cinq tonnes d'or ne sont peut-être pas beaucoup d'or de nos jours, mais dans les années 1860, c'était assez peu. L'offre totale d'or en surface n'avait atteint que 7 000 tonnes d'or dans les années 1860 et le monde ne produisait que 190 tonnes par an (Turk, 2012). Ainsi, la quantité de kobans quittant le Japon représentait une part importante de la production de cette année.
La spéculation prend fin
Les responsables japonais ont mis fin à la manie après quelques mois. Les étrangers pouvaient toujours convertir leurs dollars en poids, et quatre ichibus pouvaient toujours être échangés contre un koban. Mais la pièce koban elle-même était maintenant mise à jour. Le nouveau koban qui a fait ses débuts au début de 1860 ne contenait que le tiers de l'or que contenait l'ancien koban. L'image ci-dessous illustre la taille de l'avilissement. Cette réforme monétaire a eu pour effet de réduire la quantité d'or qu'un dollar pourrait acheter, réduisant ainsi le bénéfice d'un aller-retour entre la Chine et le Japon. Le grand commerce de l'or était terminé.
La réduction de 1860 de la pièce d’or koban. Source: Wikipedia
Le commerce de l'or japonais en 1859 a été formidable pour tous les occidentaux qui en ont profité. Mais ce n’était pas si bien pour les Japonais. Le gouvernement Tokugawa avait gagné une grande partie de ses revenus en émettant des pièces symboliques comme ichibu. Les pièces symboliques étant remplacées par des pièces d'investissement moins rentables, cette source de revenus avait disparu. Confronté à une opposition violente, le dernier prince Tokugawa démissionnerait en 1867.
Le commerce de l’or a également exercé une pression sur la structure de classe féodale du Japon. Afin de s’adapter à la conception de la monnaie par les étrangers, le gouvernement japonais a imposé une baisse considérable du pouvoir d’achat des ichibu et des koban. Quiconque gagnait un revenu libellé dans ces pièces était soudainement beaucoup plus pauvre. La caste des guerriers samouraïs, dont beaucoup vivaient de salaires fixes, a été particulièrement touchée. Les révoltes des samouraïs deviendront un thème récurrent au cours des prochaines décennies.
RépondreSupprimerPlusieurs décennies plus tard, le Japon reste un marché aurifère important. La Tokyo Commodity Exchange, ou TOCOM, est l’un des plus grands lieux de négoce d’or en Asie. À la suite de la libéralisation du marché japonais de l’or dans les années 70, le Japon est devenu l’un des plus gros importateurs d’or au monde dans les années 80 et 90, alimenté en partie par le boom de l’investissement. Mais n'allez pas à Tokyo dans l'espoir d'acheter de l'or pour 450 dollars l'once.
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-09/great-japanese-gold-trade-1859-0
Comment ce Gilet jaune a-t-il eu une main arrachée ? Discussions, reproches et colère
RépondreSupprimer01:00 10.02.2019
Que s'est-il passé cet après-midi ? Comment ce manifestant a-t-il perdu une main ? A qui la faute ? Que faut-il faire maintenant ? Bouleversée par la blessure grave de cet homme, la Toile est submergée de questions, théories et avis alors que cet acte 13 des Gilets jaunes touche à sa fin.
Marqué par la nouvelle sur la main arrachée d'un Gilet jaune, l'acte 13 de la mobilisation fait de plus en plus parler. Sur les réseaux sociaux, citoyens et personnalités politiques ont de nouveau soulevé la question de l'utilisation d'armes dangereuses par les forces de l'ordre, se lançant ainsi dans une grande discussion sur ce qu'il s'est passé cet après-midi.
La manière de présenter l'état actuel des choses a piqué au vif certains utilisateurs des réseaux sociaux.
Une fois l'incident arrivé non loin de l'Assemblée nationale, un vif débat a commencé pour tenter de faire lumière sur ce qu'il s'est passé avant que l'homme n'ait été grièvement blessé.
Une attention particulière a été accordée à la décision du gouvernement grâce à laquelle la police continue d'utiliser les armes telles que la grenade GLI-F4 qui a vraisemblablement arraché la main du manifestant.
Concrètement, le terme «maintien de l'ordre» a été mis en cause.
Certains utilisateurs des réseaux sociaux ont voulu éclaircir la signification du droit à manifester tel qu'on la comprend désormais en France.
D'autres ont relevé la négligence du manifestant blessé qui lui a coûté, selon eux, une main et ont souligné la dangerosité des grenades possiblement utilisées lors des manifestations.
D'autres encore ont reproché aux médias leur choix de sujet, s'attendant déjà à ce qu'ils consacrent bien plus d'espace médiatique aux débordements et véhicules incendiés plutôt qu'à la nouvelle retentissante sur les blessures de manifestants.
Peu après que les premiers heurts entre la police et les Gilets jaunes ont été enregistrés lors de l'acte 13 à Paris, un manifestant a eu une main arrachée probablement par une grenade assourdissante et à effet de souffle GLI-F4, devant l'Assemblée nationale, rapporte un correspondant de Sputnik sur place. Selon l'AFP, la blessure aurait été causée par une «grenade de désencerclement» lancée par les forces de l'ordre.
L'homme a eu «quatre doigts arrachés» et a été évacuée par les pompiers et transportée à l'hôpital, selon la préfecture de police de Paris. Le drame s'est déroulé au moment où des manifestants tentaient de franchir les palissades de l'Assemblée nationale. Le Gilet jaune a été blessé lorsqu'il «prenait des photos des gens en train de pousser les palissades de l'Assemblée», a indiqué à l'AFP un témoin.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039974549-main-arrachee-gilet-jaune-discussions-reproches/
Incendie chez Ferrand: «On sait rien mais on accuse», le Net s’élève contre Castaner
RépondreSupprimer22:04 09.02.2019
Les Gilets jaunes revenant ce samedi sur le devant de la scène, Christophe Castaner a laissé sous-entendre que c’étaient certains de leurs représentants qui avaient pu mettre le feu au domicile du président de l'Assemblée nationale. Une affirmation qui n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux, les critiques fusant de toutes parts.
Le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré ce samedi qu'il était temps «d'arrêter la violence» et a critiqué ceux «qui cherchent à attaquer, comme ils l'ont fait, le domicile privé» du président de l'Assemblée nationale, laissant supposer que ce sont les Gilets jaunes qui sont à l'origine de ce crime.
Les internautes n'ont pas laissé cette supposition sans réaction.
Certains approuvent sans réserve et sont très concis.
D'autres critiquent vivement le ministre, reprenant parfois la forme de l'anaphore utilisée par Christophe Castaner dans une vidéo dénonçant les accusations de violences policières.
Plusieurs internautes s'étonnent de la rapidité avec laquelle l'affaire a été expédiée.
D'autres encore font référence à l'affaire Benalla qui a dernièrement connu un nouveau rebondissement concernant l'implication éventuelle d'un oligarque russe.
Et parce qu'une image vaut mille mots…
Richard Ferrand a été victime d'une tentative d'incendie de son domicile, à Motreff, dans le Finistère, a annoncé vendredi soir l'Assemblée nationale dans un communiqué.
Selon l'Assemblée, les gendarmes ont découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique et une torche artisanale imbibée de carburant. L'habitation n'a pas été détruite mais les fumées qui ont envahi l'intérieur semblent avoir provoqué des dégâts, d'après des médias.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039975340-france-gilets-jaunes-castaner-net/
SupprimerDemain dans les merdias: "Un français a eut la main arrachée ? Ne se l'est-il pas arraché de lui-même ?"
Lyon: la police aurait jeté du gaz lacrymogène près du métro, des blessés (vidéo)
RépondreSupprimer07:27 10.02.2019
Les forces de l’ordre lyonnaises ont projeté du gaz lacrymogène aux bouches du métro, blessant plusieurs civils, dont un jeune enfant, samedi lors de l’acte 13 des Gilets jaunes, affirme l’auteur d’une vidéo largement reprise sur internet.
Au cours de l'acte 13 de la mobilisation des Gilets jaunes le 9 février, les forces de l'ordre ont lancé du gaz lacrymogène aux entrées du métro de Lyon, d'après une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.
La vidéo en question publiée sur le compte Twitter «La Plume Libre» montre plusieurs civils sans gilets jaunes en train de suffoquer et tousser près du métro.
Parmi eux se trouve notamment un enfant en bas âge assis dans une poussette qui, lui aussi, pleure et a visiblement du mal à respirer. À genoux, un street medic portant un casque et un masque soigne le petit qui continue à pousser des cris et à agiter les mains.
Ensuite, l'auteur de la vidéo tourne la caméra et montre d'autres médecins agenouillés en train de soigner un ou des blessés allongés par terre devant l'escalier menant au métro.
«- Un enfant ! Je crois qu'il y a un truc de lacrymo qui est tombé dans le métro.
— Oui, ils ont tiré dans le métro ces bâtards», entend-on de la discussion entre deux femmes dans la vidéo.
Lors de l'acte 13, des heurts ont opposé policiers et manifestants à Lyon. La préfecture du Rhône a dénombré 17 interpellations.
Des pompiers luttent contre un incendie provoqué par une explosion dans un immeuble de Lyon (9 fevrier 2019)
Selon l'AFP, les forces de l'ordre ont plusieurs fois empêché le cortège de manifestants d'entrer dans le nœud commerçant de l'hyper-centre lyonnais en utilisant des grenades lacrymogènes. D'autres affrontements sont survenus au moment où les manifestants se sont approchés de la préfecture, puis lorsqu'ils ont tenté de regagner le centre-ville.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés samedi 9 février en France pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de personnes qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse. Les estimations du nombre de personnes ayant participé aux manifestations dans toute la France varient de 51.400, selon le ministère de l'Intérieur, à 240.000, selon le syndicat France Police-Policiers en colère.
https://fr.sputniknews.com/france/201902101039976269-gaz-lacrymogene-crs-lyon-video-metro/
Acte 13: un face-à-face entre Gilets jaunes français et policiers à la frontière italienne
RépondreSupprimer22:10 09.02.2019
Un groupe de Gilets jaunes français comprenant entre autres Maxime Nicolle, l'une des figures de proue du mouvement, a été bloqué ce samedi par la police à la frontière franco-italienne, d’après des médias français et italiens.
La police a empêché ce samedi à Maxime Nicolle, l’une des figures des Gilets jaunes connu sur les réseaux sociaux comme Fly Rider, ainsi qu’un groupe d’une trentaine de manifestants niçois de s’approcher de la frontière italienne, annoncent des médias français et italiens.
Les Gilets jaunes ont été bloqués à quelques mètres de la frontière franco-italienne. Les forces de l’ordre ont disposé un camion en travers de la route pour empêcher tout accès.
«Vous m'empêchez de passer, c'est illégal», a indiqué Fly Rider, qui s'était rendu la veille à Sanremo, en Italie, pour «rencontrer des citoyens italiens» et «montrer que le peuple italien et le peuple français n'ont aucun problème» entre eux.
«Votre manifestation n'est pas déclarée», a rétorqué un policier présent.
Peu avant 16h00, Maxime Nicolle a quitté Menton pour prendre la direction de Nice.
Les Gilets jaunes italiens avaient l’intention de manifester ce samedi à Rome, place de la République, sous le slogan «la révolte des peuples contre le mondialisme», selon la presse italienne. Mais ce rassemblement, qui aurait pu devenir la première manifestation «officielle» des Gilets jaunes en Italie, n’a pas eu lieu. Les autorités italiennes ont invité les Gilets jaunes à ne pas descendre dans la rue ce jour-là en raison d’une grande manifestation organisée le même jour sur la même place par plusieurs syndicats du pays.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039975441-maxime-nicolle-frontiere-italie-police/
(...) «Votre manifestation n'est pas déclarée», a rétorqué un policier présent. (...)
SupprimerRappel qu'en France toutes manifestations doivent être déclarées plusieurs jours avant en Préfectures et donner un nombre de manifestant, le lieu du défilé et de quelle heure à quelle heure ainsi que la raison.
De 51.400 à 240.000 Gilets jaunes: le grand écart entre les chiffres persiste
RépondreSupprimer21:30 09.02.2019
Les estimations du nombre de personnes ayant participé à l’acte 13 des Gilets jaunes dans toute la France varient de 51.400, selon le ministère de l'Intérieur, à 240.000, selon le syndicat France Police-Policiers en colère et ce grand écart provoque encore des commentaires et des questions sur les réseaux sociaux.
Les chiffres sur le taux de participation à l'acte 13 des Gilets jaunes en France qui ont été présentés ce samedi par le ministère de l'Intérieur et le syndicat France Police-Policiers en colère sont comme les semaines précédentes très différents et cela fait de nouveau réagir des internautes.
Le ministère, qui a publié son dernier bilan après 19h00, a indiqué que 51.400 personnes étaient descendues dans les rues en France, dont 4.000 à Paris, alors que le bilan dressé par les Policiers en colère atteignait déjà 240.000 dès 15h30.
De nombreux utilisateurs de réseaux sociaux expriment des doutes concernant les chiffres officiels.
Le groupe Facebook baptisé «Le Nombre jaune», qui suit aussi la mobilisation des manifestants, a recensé quant à lui 111.010 manifestants à 18h00.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés ce samedi en France pour l'acte 13 de leur mobilisation, confortés par un récent sondage indiquant que le nombre de personnes qui soutiennent et justifient le mouvement est en hausse. Des affrontements ont éclaté à Paris et dans d’autres villes entre des manifestants et les forces de l'ordre. Les forces de l'ordre ont recouru aux matraques, au gaz poivre et grenades. Un manifestant a eu une main arrachée, probablement par une grenade assourdissante et à effet de souffle GLI-F4, devant l'Assemblée nationale à Paris.
https://fr.sputniknews.com/france/201902091039974691-gilets-jaunes-chiffres-interieur-policiers/
(...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)
Supprimerhttps://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html
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L'orthographe de 'qu'on' pose question ! Car, après les surprises de voir un ministre italien dire la vérité sur la France et son chef d'État et l'étonnement de ce dernier... Hahahaha !
Effectivement, il ne faut pas confondre dictature et Démocratie !