- ENTREE de SECOURS -



lundi 31 décembre 2018

Préparez-vous à un hiver rigoureux: des experts affirment que des perturbations dans le vortex polaire pourraient provoquer une chute de température dans certaines régions des États-Unis.

30 décembre 2018
Du courrier quotidien

Le vortex polaire est un modèle de circulation atmosphérique qui se trouve bien au-dessus des pôles
L'air chaud entrant dans l'Arctique peut l'affaiblir et se scinder en tourbillons
Celles-ci peuvent entraîner des températures plus froides et des conditions météorologiques extrêmes aux latitudes moyennes.
Selon des experts, une scission à la fin du mois pourrait provoquer des conditions météorologiques extrêmes aux Etats-Unis
Les effets seraient probablement plus tard en janvier et début février, selon les experts


Par Cheyenne Macdonald 
Pour Dailymail.com
le 28 décembre 2018

L'est des États-Unis pourrait être frappé par un temps froid.

L'activité dans un régime climatique arctique pourrait envoyer le tonnerre de vortex polaire vers les latitudes plus méridionales pour envelopper des régions d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie.

Ce phénomène a entraîné des conditions climatiques hivernales extrêmes ces dernières années, notamment des températures record aux États-Unis en 2014 et le «Beast from the East» de l’année dernière au Royaume-Uni.

Il reste encore du temps pour que les choses changent, mais les modèles suggèrent actuellement une division du vortex polaire en haute altitude au début de l’année, créant le potentiel de "temps plus rigoureux en hiver" dans l’est des États-Unis dans les semaines à venir.

The Eastern US could be in for a blast of frigid weather. Activity in an Arctic climate pattern could send the polar vortex barreling towards more southern latitudes to envelop parts of North America, Europe, and Asia. The illustration shows how a polar vortex reaches the US

L’Est des États-Unis pourrait connaître une explosion de temps glacial. L'activité dans un régime climatique arctique pourrait envoyer le tonnerre de vortex polaire vers les latitudes plus méridionales pour envelopper des régions d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie. L'illustration montre comment un vortex polaire atteint les États-Unis.

Les dernières prévisions proviennent du Dr Judah Cohen, de la recherche sur l'atmosphère et l'environnement (AER), et sont corroborées par les modèles de plusieurs autres chercheurs partagés au cours des dernières semaines.

Le vortex polaire est un schéma de circulation atmosphérique situé au-dessus des pôles, dans une couche de l'atmosphère appelée stratosphère.

Cette structure peut s’affaiblir à la suite d’un réchauffement anormal des pôles, ce qui la divise en petits "tourbillons jumeaux" pouvant se déplacer en dehors de leur plage habituelle.

À la fin du mois de décembre, les modèles montrent que le vortex polaire situé au-dessus de la Scandanavie pourrait se briser en deux voire trois vortex, apportant un climat plus froid aux latitudes moyennes et un climat plus chaud dans l'Arctique.

Selon M. Cohen, "un décalage ou une division du PV dans la stratosphère est de plus en plus probable au cours de la dernière semaine de décembre et jusqu’à la première semaine de janvier".

As of the end of December, the models show the polar vortex situated above Scandanavia could break apart to become two or even three vortices, bringing colder weather to the mid-latitudes and warmer weather in the Arctic
À partir de fin décembre, les modèles montrent que le vortex polaire situé au-dessus de la Scandanavie pourrait se briser en deux voire trois vortex, apportant un climat plus froid aux latitudes moyennes et un climat plus chaud dans l'Arctique.

À partir de fin décembre, les modèles montrent que le vortex polaire situé au-dessus de la Scandanavie pourrait se briser en deux voire trois vortex, apportant un climat plus froid aux latitudes moyennes et un climat plus chaud dans l'Arctique.

La scission plus haute dans l’atmosphère pourrait éventuellement causer un phénomène similaire de «goutte à goutte» dans la troposphère - la couche de l’atmosphère la plus proche de la surface, où la majeure partie de notre temps a lieu.

Ce processus prend généralement environ deux semaines, explique Cohen dans un article de blog publié cette semaine.

Une scission dans le vortex polaire peut avoir des effets à la fois soudains et différés, qui se traduisent pour la plupart par une baisse des températures et des conditions hivernales extrêmes dans l'est des États-Unis, ainsi que dans le nord et l'ouest de l'Europe.

«Un réchauffement stratosphérique soudain entraîne généralement un réchauffement de l’Arctique, non seulement dans la stratosphère, mais également à la surface», explique Cohen.

«Et un Arctique plus chaud favorise des conditions hivernales plus rigoureuses dans les régions moyennes de NH, y compris l’est des États-Unis.

Il reste encore du temps pour que les choses changent, mais les modèles suggèrent actuellement une division du vortex polaire en haute altitude au début de l’année, créant le potentiel de "temps plus rigoureux en hiver" dans l’est des États-Unis dans les semaines à venir.

Il reste encore du temps pour que les choses changent, mais les modèles suggèrent actuellement une division du vortex polaire en haute altitude au début de l’année, créant le potentiel de "temps plus rigoureux en hiver" dans l’est des États-Unis dans les semaines à venir.


87 commentaires:

  1. Hourra ! L’ADEME promet 60 % d’énergies renouvelables en 2060

    Rendons hommage à l’ADEME. Cette agence publique et gouvernementale emploie des méthodes efficaces de désinformation et de conditionnement de l’opinion.


    Par Michel Gay.
    31 DÉCEMBRE 2018


    Après avoir promis 100 % d’énergies renouvelables (EnR) en 2050, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) en promet maintenant (10 décembre 2018) 60 % en 2060.

    Certes il y a un léger recul mais n’est-ce pas merveilleux ?

    Il y a cependant encore quelques hypothèses « osées », voire hasardeuses, et des raisonnements pour le moins… acrobatiques.

    DES HYPOTHÈSES FARFELUES ?

    D’abord, la future augmentation de la consommation d’électricité est autoritairement limitée à seulement 10 % en 2060 (par quelle contrainte ?) alors que les usages et la consommation augmentent.

    Ensuite, cette « étude » prend l’exemple d’une semaine « facile » de septembre (page 10). Le vent y souffle bien et il y a encore du soleil. La puissance des EnR peut en effet atteindre 75 gigawatts (GW) momentanément pour une capacité installée de 90 GW.

    Mais en janvier, ce n’est plus le cas ! Pour 90 GW installées, il n’est pas rare que la puissance réelle soit inférieure à 10 GW. Pour présenter un système « robuste », il aurait fallu prendre en exemple une semaine d’hiver sans vent. Et là… c’est le drame ! Les moyens pilotables à la demande ne suffisent plus à répondre à la demande !

    De plus, la quantité d’énergie appelée est équivalente à deux ou trois fois la capacité de stockage actuelle de tous nos barrages et il n’est prévu aucun moyen de production en secours à partir de gaz.

    L’ADEME prévoit aussi une forte production pour l’ensemble des « autres renouvelables » (120 TWh), dont 60 TWh à partir de biomasse. En y ajoutant le chauffage au bois et la production de biocarburant, cela fera beaucoup.

    Faudra-t-il couper des millions d’hectares de forêts et sera-ce renouvelable ? Du point de vue économique et des émissions de gaz carbonique, le bois de chauffage ne peut être qu’un sous-produit de la sylviculture. Le « bois d’œuvre » dégagera-t-il ce volume de bois à brûler ?

    UNE CLAIRVOYANCE REDOUTABLE

    Il convient de saluer la clairvoyance de l’ADEME (ainsi que de RTE) concernant la production des énergies renouvelables.

    L’éolien a apporté un peu plus de un GW le matin du 11 décembre 2018 (avec un parc de 13 GW) pour une consommation à la pointe du matin de 75 GW.

    À la pointe du soir, l’éolien est « remonté » péniblement à 1,2 GW sur une consommation de 76 GW.

    La France est sur la bonne voie pour supprimer le nucléaire qui n’apportait « que » 53 GW au même moment pour une puissance installée de… 63 GW. L’étude ADEME, qui semble être le porte-voix de l’association anti-nucléaire Négawatt, est ainsi « validée par l’absurde ».

    Ce même jour, l’hydraulique et le gaz ont apporté respectivement 10 GW et 8 GW à la pointe du matin, ainsi que12 GW et 8,5 GW à la pointe du soir.

    DES RAISONNEMENTS TORDUS

    Tous les scénarios de l’ADEME prévoient d’importer de l’électricité pour éviter le black-out : soit 40 TWh dans le scénario de référence, soit 60 TWh en cas de « faible acceptabilité des EnR ». Ce qui mettrait la France sous la dépendance des pays voisins.

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  2. Pour calculer les coûts, l’étude retient un taux d’actualisation (le coût des emprunts) de 5 % pour l’éolien et le PV mais, il augmente étrangement à 7,5 % pour le nucléaire sans justification…

    L’étude indique simplement que l’équilibre (délicat) entre l’offre et de la demande sera réglé par une différenciation tarifaire, ou par le jeu du marché. C’est peut-être une hypothèse légère pour engager notre avenir.

    Une autre étude (aboutie celle-là) est celle d’EDF R&D publiée en juin 2015. Ses principales conclusions sont que le réseau européen, pris dans son ensemble, pouvait fonctionner avec un taux d’insertion EnR moyen de 40 % sous certaines conditions, notamment des renforcements d’interconnections.

    Ce taux moyen recouvre des situations très différentes selon la demande, allant de 25 % à près de 70 %. L’ADEME a toujours refusé de prendre en compte cette étude d’EDF parce qu’elle ne va pas dans leur sens…

    INCOMPÉTENCE ET AVEUGLEMENT DE L’ADEME ?

    Il semble avéré que ni l’ADEME ni ARTELYS (qui a déjà participé à la première étude « 100 % renouvelable ») n’ont les compétences pour réaliser ce type d’études. Ils extrapolent ce qui les arrangent pour maintenir à flot « coûte que coûte » la fiction des EnR dans une réflexion dogmatique anti-nucléaire. Peut-être est-ce aussi pour répondre à une demande du gouvernement et notamment du ministère de l’Écologie ?

    Les auteurs de cette dernière étude sont toutefois conscients (dogmatiques mais pas bêtes) des limites de leur analyse. Ils prennent donc la précaution d’écrire à la fin du document : « Des analyses supplémentaires seraient nécessaires pour approfondir cet aspect du système électrique ».

    La politique du parapluie pour se protéger d’éventuelles « erreurs » ?

    Mais entre-temps, ils auront diffusé « leur vérité » selon laquelle tout est possible avec des énergies renouvelables. Et c’est bien ce que retiendront les journalistes qui feront de la mousse médiatique et du buzz vendeur…

    Rendons hommage à l’ADEME. Cette agence publique et gouvernementale emploie des méthodes efficaces de désinformation et de conditionnement de l’opinion.

    Hourra pour L’ADEME qui trompe les Français avec constance et talent !

    https://www.contrepoints.org/2018/12/31/333653-hourra-lademe-promet-60-denergies-renouvelables-en-2060

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  3. Aux États-Unis, le diesel est deux fois moins cher qu’en France

    0.66 centimes d’euros le litre de diesel ! Grâce à l’innovation et au marché libre.


    Par Nicolas Lecaussin.
    31 DÉCEMBRE 2018


    Aux États-Unis, 1 gallon (3,78 litres) de diesel coûte 2,83 dollars ou 2,50 euros. Ce qui veut dire qu’un litre de diesel coûte 0,66 centimes d’euros. Plus de deux fois moins que le prix du litre en France.

    Quelles sont les raisons de cette différence ? Les taxes n’expliquent pas tout, même si elles ne représentent que 18,4 % par gallon au niveau national américain (auxquelles s’ajoutent souvent aussi les taxes des États).

    DES CHOIX DIFFÉRENTS

    Il y a quelques années, contrairement à la France, l’Amérique a choisi d’intensifier l’exploration des champs pétroliers grâce à la fracture hydraulique et au forage horizontal. La production de pétrole a triplé en moins de 10 ans et augmenté de plus de 20 % rien que l’année dernière.

    Au début de l’année 2018, les États-Unis avaient déjà dépassé l’Arabie Saoudite et la Russie en production de pétrole, ils sont donc devenus les premiers producteurs au monde. Dans les années 1970, tout le monde craignait les humeurs des 15 membres de l’OPEC, aujourd’hui, l’Amérique est en train de briser sa domination et de s’en passer complètement.

    L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

    C’est d’abord l’innovation technologique qui a permis cela. Les grandes réserves du bassin permien (Texas et Nouveau Mexique), de l’Alaska et le schiste du Dakota du Nord ont été découvert en grande partie grâce aux drones thermiques. Le forage horizontal, plus respectueux de la terre, a remplacé ou complété le forage vertical. La productivité a augmenté tous les ans, à tel point que même à 30 dollars le baril, le profit est au rendez-vous !

    Autre atout, les suppressions de réglementations environnementales proposées par Trump en 2017 ont largement contribué à cette hausse de production et ont facilité les investissements dans les régions ayant des gisements importants comme l’Alaska.

    Contrairement aux prévisions catastrophistes des ayatollahs de l’écologie, les réserves de pétrole ne s’épuisent pas, elles sont même de plus en plus nombreuses. Il faut juste faire confiance à l’innovation et au marché libre, et non aux politiques dogmatiques (en France, même la recherche sur l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste est interdite !).

    https://www.contrepoints.org/2018/12/31/333637-aux-etats-unis-le-diesel-est-deux-fois-moins-cher-quen-france

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  4. Crise des Gilets jaunes : une nouvelle Guerre des Farines ?


    Par Bruno Sentenac.
    31 DÉCEMBRE 2018


    La crise des Gilets jaunes que nous venons de connaître n’est pas sans rappeler, par son déroulement, un mouvement populaire beaucoup plus ancien, la guerre des Farines de 1775, qui fut en partie à l’origine du renvoi, l’année suivante1, de Turgot, le contrôleur général des Finances (on dirait aujourd’hui ministre de l’Économie et des Finances) de Louis XVI.

    Causée par l’augmentation des prix du pain, cette succession d’émeutes qui se produisirent dans une partie de la France et notamment à Paris présente en effet plusieurs traits communs avec le mouvement récent initié par le renchérissement des carburants.

    À partir du récit qu’en fait Edgar Faure dans son ouvrage La disgrâce de Turgot2, il est intéressant de faire ponctuellement le parallèle entre ces deux événements séparés de quelque deux siècles et demi.

    TURGOT ET LA RÉFORME DE SEPTEMBRE 1774 : ATTÉNUER LES DISETTES PAR LE LIBRE JEU DES PRIX DES GRAINS, DE LA FARINE ET DU PAIN

    The Economy, Stupid ! Au coeur de l’économie française, l’agriculture ; au centre de l’agriculture, le blé

    Lorsqu’en août 1774 il est nommé ministre d’État par le tout jeune Louis XVI3, Turgot arrive à son poste avec une ambition : développer l’économie française pour améliorer le sort du peuple, quitte à bousculer les privilèges de la noblesse et du clergé. Car ce libéral, comme tous les libéraux, se préoccupe d’abord du plus grand nombre, des plus pauvres, et il n’hésite pas à bouleverser les règles du jeu dès lors qu’elles ne fonctionnent pas de façon optimale4.

    Au cœur de ses réflexions, il y a la question du blé, de sa production, de sa commercialisation.

    Comme l’écrit Edgar Faure, « Le budget du pain est le souci quotidien du travailleur et des familles modestes », et cette préoccupation est double :

    Elle est d’abord quantitative : le pain doit être disponible pour tout le monde ; or, à la suite de mauvaises récoltes, la production peut s’avérer insuffisante sur tout ou partie du territoire français. Les disettes, qui ne sont pas rares à cette époque, se traduisent toujours par des troubles plus ou moins difficiles à réprimer.

    Ensuite, il faut que ce pain reste à un prix accessible au plus grand nombre, car l’alimentation à base de céréales absorbe alors entre 50 et 90 % des revenus des classes modestes.
    C’est la peur des mouvements populaires dus à l’insuffisance des quantités ou à l’excès des prix qui explique la réglementation entourant la commercialisation du blé, des farines, du pain. Cette réglementation vise essentiellement à garantir l’approvisionnement des marchés. Le blé, la farine, le pain ne doivent pas être conservés par les producteurs ; ils ont vocation à rapidement et intégralement approvisionner les marchés, afin que ceux-ci apparaissent toujours comme correctement fournis (ce qui rassure la population).

    Lorsque la production a été insuffisante, les autorités locales, les officiers, les fonctionnaires, sont chargés de rechercher les stocks – par exemple chez les agriculteurs ou les meuniers – et de les faire mettre sur les marchés. Ils peuvent même procéder à des réquisitions.

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  5. Comme toujours en France, le système en vigueur est donc un mix de liberté, de dirigisme et d’interventionnsime. C’est un régime de liberté encadrée, qui permet et prévoit même l’intervention des autorités publiques dès que les quantités commencent à manquer et que les prix montrent des signes d’emballement.

    Les inconvénients de cette réglementation sont de plusieurs ordres.

    En théorie, les prix peuvent sans doute monter, mais la pression populaire et les sollicitations plus ou moins pressantes des autorités peuvent être telles qu’ils ne s’établissent pas au niveau où l’offre équilibrerait effectivement la demande. Dans ce cas, et malgré les risques de sanctions, les producteurs peuvent conserver, cacher des stocks par devers eux. Que les recherches, les fouilles, les perquisitions permettent de découvrir certains de ces stocks n’empêche pas ceux-ci de se former. Il y a donc une certaine quantité de produits qui ne vont pas sur les marchés, faute de prix jugés suffisants par les producteurs et les commerçants.

    Par ailleurs, si la liberté des échanges entre provinces existe bien, l’insuffisance des prix de vente peut décourager les producteurs des régions excédentaires d’exporter leur blé vers celles où les quantités manquent.

    La réforme de septembre 1774 : en cas de mauvaise récolte, plutôt la hausse des prix que l’insuffisance des quantités

    La philosophie de sa réforme, Turgot la développe dans le long préambule dont il fait précéder son édit du 13 septembre 1774 : en cas de mauvaise récolte, les prix monteront ; c’est normal, et il ne faudra rien faire pour l’empêcher, car c’est précisément ce qui incitera les producteurs à déstocker, à vendre, dès lors que les prix atteindront un niveau qu’ils considèreront comme suffisamment rémunérateur. C’est aussi cette hausse des prix dans les régions où les récoltes ont été mauvaises qui incitera les producteurs des régions favorisées à y envoyer du blé – alors qu’ils pourraient être plutôt enclins à stocker leurs surplus, dans l’attente de hausses de prix futures dans leur région. Le déstockage, l’approvisionnement des marchés seront donc assurés par le libre jeu des prix (la « main invisible du marché », aurait dit Adam Smith), non celui de l’intervention des autorités.

    Si les prix montent à l’excès, Turgot a prévu ce que l’on nommerait aujourd’hui un « traitement social », les ateliers de charité, qui permettaient d’aider les miséreux, en échange d’un travail d’intérêt général de leur part.

    Enfin, le ministre avait également prévu, en cas de mauvaise récolte, d’encourager les importations de blé depuis les pays voisins, grâce à un système de primes à l’importation. Son libéralisme restait donc très social.

    LA GUERRE DES FARINES, OU COMMENT LA RÉALITÉ VIENT PERTURBER LES MEILLEURES INTENTIONS DU RÉFORMATEUR LIBÉRAL

    La malchance : la réforme intervient dans un contexte de récolte médiocre

    Alors que certains l’invitaient à la prudence, Turgot a délibérément choisi de mettre en place sa réforme au moment où, la récolte de 1774 ayant été médiocre, la « soudure » (la période qui précède les récoltes de 1775 et où l’on vit sur les stocks) s’annonce délicate, pour ne pas dire difficile.

    Dès le mois d’octobre 1774, l’approvisionnement des marchés dans certaines régions commence à se dégrader et les prix à grimper, mais insuffisamment pour que producteurs et commerçants vident leurs stocks. Et les transports étant à cette époque difficiles et coûteux, les transferts de régions favorisées à régions défavorisées ne comblent pas les manques. De toute façon, c’est dans l’ensemble de la France que la récolte a été médiocre. Pénuries et hausses des prix étaient inéluctables.

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  6. Le développement de l’émeute

    Entre le 27 avril et le 10 mai, les désordres sont presque quotidiens. Le 2 mai, Versailles est touché, le 3 mai c’est Paris.

    Ce qui réunit les émeutiers, c’est la revendication d’une taxation du pain5 : le peuple exige que le prix en soit fixé à un niveau qu’il considère comme « juste ». La foule se rend dans les moulins et les boulangeries et exige de pouvoir repartir avec la marchandise, au prix fixé par elle. Dans le désordre qui s’ensuit, certains en profitent pour partir sans payer… L’émeute rassemble en effet ceux qui n’exigent que la taxation du pain (on dirait aujourd’hui les « vrais Gilets jaunes ») et les pilleurs (ceux qu’on appelait alors les brigands, et qu’on qualifie aujourd’hui de casseurs).

    Trait qui la rapproche du mouvement des Gilets jaunes, l’émeute est généralement bon enfant, même si elle met en œuvre des actes illégaux, jusqu’à prendre parfois un tour beaucoup plus violent.

    La réponse des autorités : hésitations initiales, fermeté, clémence

    Dans un premier temps, les autorités hésitent à sévir – ce qui rappelle un peu la réaction du gouvernement français lors des premiers mouvements des Gilets jaunes.

    Puis, la fermeté s’exerce contre les émeutiers, spécialement les meneurs et les brigands. Quelques centaines de personnes sont arrêtées ; le 11 mai, deux émeutiers sont pendus pour l’exemple.

    Mais rapidement, une fois l’ordre rétabli, l’heure est à la clémence.

    PLUS QU’UNE ÉMEUTE, MOINS QU’UNE RÉVOLTE POLITIQUE, UN MOUVEMENT INCLASSABLE

    Si, par son ampleur, la guerre des Farines a été plus qu’une de ces émeutes de la faim fréquentes sous l’Ancien Régime, elle ne s’est pourtant pas transformée en l’un de ces mouvements politiques qui se développèrent dans la période révolutionnaire – à cet égard, la crise des Gilets jaunes a été bien plus politisée.

    Quelles en furent les causes ?

    La cause centrale, c’est évidemment le fait que la hausse des prix du pain dépassa un seuil jugé psychologiquement inacceptable par les intéressés, un niveau qui mettait en danger leur existence même, celle de leur famille. Et pourtant, ce niveau de prix avait été franchi dans le passé sans susciter des émeutes de même ampleur. Comme l’écrit Edgar Faure, « un phénomène révolutionnaire se produit, par définition, au moment où un élément humain déterminé cesse de supporter un état de choses qu’il avait supporté jusque là. »

    À cela s’est sans doute ajoutée une cause plus politique : le changement législatif. De ce que la hausse des prix avait suivi la réforme, on a forcément conclu qu’elle en était la conséquence. Si une situation s’aggrave dans un état donné de la législation, le peuple peut imputer cette dégradation à des causes extérieures (de mauvaises récoltes pour le prix du pain, le renchérissement des prix du pétrole sur le marché international pour ceux de l’essence). Mais si une dégradation se produit immédiatement après un changement de la législation, le réflexe est évidemment de l’attribuer à cette réforme.

    Mais surtout, le peuple a constaté qu’avec la réforme, les autorités publiques demeuraient inactives, là où auparavant elles s’agitaient, même si c’était avec un bonheur variable et de façon parfois contreproductive. Il a donc eu le sentiment d’être abandonné, voire d’être implicitement invité à remplacer les autorités désormais inactives. C’est là l’un des obstacles les plus redoutables que rencontre un réformateur libéral : le peuple préférera toujours des autorités publiques qui s’activent, même en vain, et même si leur agitation aggrave le problème, à des autorités qui ne font rien, laissant le marché régler le problème de la façon (théoriquement…) la plus efficace.

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  7. Toutes ces leçons sont encore d’une totale actualité…

    Pour un libéral, l’année 1776 renvoie donc à trois événements :

    - Pour les Anglo-Saxons, c’est non seulement l’année de la Déclaration d’indépendance des colonies britanniques d’Amérique (une sorte de mouvement des Gilets jaunes américains dû au surcroît de taxes imposées par la métropole britannique aux habitants de ses colonies), mais c’est surtout la parution de l’ouvrage d’Adam Smith, La richesse des nations, qui marque en quelque sorte l’An I de la pensée économique libérale ;

    - En France, cette année est celle du renvoi du contrôleur général des Finances Turgot par Louis XVI. C’est donc l’échec de la première expérience de libéralisme économique dans notre pays. ?

    - Paru en 1961 chez Gallimard, dans la collection Trente journées qui ont fait la France, l’ouvrage portait en bandeau rouge « La France au bord de l’abîme », une formule qui s’appliquerait fort bien à la situation actuelle de notre pays… Encore plus que dans le livre qu’il fera paraître en 1977 dans la même collection, La banqueroute de Law, Edgar Faure écrit en historien, mais aussi et peut-être encore davantage en homme politique passé par les mêmes postes que les responsables politiques dont il décrit les actions. ?

    Celui-ci a 20 ans ; il est devenu roi à la suite du décès de son grand-père Louis XV le 10 mai 1774. ?

    - Ceux qui, de droite comme de gauche, se préoccupent d’abord et avant tout d’accéder au pouvoir et d’y rester peuvent, eux, se permettre d’être conservateurs, voire de promouvoir des systèmes qui flattent les aspirations et les croyances simplistes du peuple, mais qui se retournent en définitive contre lui, aggravent sa situation. C’était le contraire de l’ambition d’un Turgot… ou d’une Margaret Thatcher. ?

    - Taxation signifiant à cette époque « fixation autoritaire d’un prix ». ?

    https://www.contrepoints.org/2018/12/31/333635-crise-des-gilets-jaunes-une-nouvelle-guerre-des-farines

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  8. L'établissement ne dira jamais non à une guerre


    par Tyler Durden
    Lun, 31/12/2018 - 02:00
    Auteur Andrew Sullivan via Intelligencer du Mag de New York,


    La question dont nous sommes saisis est relativement simple: quels seraient les critères pour retirer nos troupes restantes des conflits irakien, syrien et plus général du Moyen-Orient? Ou, d'ailleurs, d'Afghanistan, où nous sommes pris au piège depuis plus de 17 longues années d'occupation toujours ouverte ?

    Si la réponse à cette question est que ce n’est que lorsque chacun de ces pays est une démocratie pro-américaine en bonne santé et que le terrorisme islamiste a cessé d’être une menace «persistante» pour l’Occident, alors la réponse, comme le disait la vieille blague de Bob Mankoff , est "que diriez-vous de jamais - n'est jamais bon pour vous ?"

    Ou considérez ce que le lieutenant-général Kenneth F. McKenzie Jr. des Marines a été choqué, a déclaré le commandant du commandement central après avoir appris la nouvelle du retrait de 7 000 soldats de l'Afghanistan par Trump:

    «Si nous partons précipitamment maintenant, je ne crois pas que [les forces afghanes] seraient capables de défendre leur pays avec succès. Je ne sais pas combien de temps cela va prendre. Je pense que l’une des choses qui leur causerait le plus de dégâts serait si nous fixions un calendrier et que nous disions que nous partions à un moment donné. »

    Obtenir cela ? Au bout de 17 ans, nous n’avons abouti à rien, comme chaque occupant avant nous. Mais pour cette raison, nous devons rester. Cela fait 17 ans d’occupation que ces commandants chantent année après année, et les secrétaires de la Défense continuent de s’accorder avec eux. Trump leur a donné un dernier afflux de troupes - en violation de sa propre promesse de campagne - et nous n’avons plus rien réussi. Cela devient presque fou.

    Le néoconservatisme, semble-t-il, ne meurt jamais. Il mute constamment pour trouver de nouveaux moyens d’intervenir, de perpétuer des guerres éternelles, d’envoyer plus de jeunes Américains mourir dans des pays qui ne le souhaitent pas, au milieu de populations qui tentent de les tuer. Si vous voulez la preuve la plus récente de cela, regardez le Yémen, où la politique saoudienne de massacres de civils dans une guerre sunnite contre les chiites est soutenue par les armes américaines et américaines. Elle est également soutenue par les troupes américaines sur le terrain - dans une guerre secrète menée par les Bérets verts qui a été dissimulé au Congrès. Les rebelles houthis au Yémen ne représentent aucune menace concevable pour les États-Unis. et il n'y avait aucune approbation préalable du Congrès. Saviez-vous même que nous avions déployé des troupes au sol ?

    Il en va de même pour l'internationalisme libéral, qui semble ne jamais mourir, quelles que soient les catastrophes qu'il engendre. Il y a toujours un "massacre" imminent quelque part pour justifier une intervention. C’est pourquoi nous avons été consciencieusement conscients que se retirer de la Syrie entraînerait un "massacre" des Kurdes. Vous souvenez-vous du massacre qui a donné à Hillary Clinton une chance de déclencher une autre guerre du moyen-orient en Libye ? Combien d'innocents ont été massacrés après avoir renversé Kadhafi par rapport à ceux qui étaient en danger auparavant ? Et tout cela parce que Clinton a refusé d'apprendre une seule chose de l'Irak. (Si Clinton avait réellement gagné en 2016, nous aurions probablement beaucoup plus de soldats occupant la Syrie aujourd'hui, et nous creuserions pour le long terme, et nous aurions probablement encore plus de soldats dans une nouvelle vague vouée à l'échec en Afghanistan. d’avoir expliqué pourquoi Clinton a obtenu un score d’approbation massif de 31/62 dans le dernier sondage Quinnipiac favorable aux démocrates, bien pire que celui de Trump.)

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  9. Il n’était donc pas surprenant que les suspects habituels - les personnes qui vous ont fait connaître la guerre en Irak - aient couvert les médias grand public ces deux derniers jours de menaces, de bluffs et de fanfaronnades habituels, et que ces derniers aient amplifié leur message. Jake Tapper a rapporté hier que "de hauts responsables de l'administration sont d'accord pour dire que la décision du président par tweet mettra imprudemment en danger des vies américaines et alliées dans le monde entier, soulagera la pression d'ISIS en leur permettant de se reconstituer et donnera une victoire stratégique à nos adversaires syriens, iraniens et russes… C'est une erreur d'une ampleur colossale et le président ne voit pas en quoi cela menacerait notre pays. »

    Désolé, mais je ne vois pas non plus en quoi cela va mettre en danger les États-Unis. J’ai entendu ces arguments si souvent auparavant - et je les ai moi-même utilisés, à mon éternelle honte, avant la catastrophe irakienne. Mais contrairement à la plupart des auteurs de cette catastrophe, j’ai appris ma leçon. Je ne crois tout simplement pas que l’Occident ait la connaissance, la volonté ou la capacité de façonner la politique extrêmement compliquée et sans fin vicieux du moyen-orient. Et je défie quiconque de montrer le contraire. C’est un jeu impossible à gagner. Si nous n’avons pas appris qu’à présent, après avoir dépensé jusqu’à 6 000 milliards de dollars dans cette guerre pour toujours contre le terrorisme et semé le chaos et les ravages dans la région, nous ne le ferons jamais. Bien sûr, il y a des raisons morales de ne pas détruire un pays puis de partir. Mais mettre fin à un conflit qui a débuté en 2003 ? N’a-t-il pas 15 ans ? C’est trois fois plus longtemps que la guerre contre Hitler.

    Et si le cauchemar syrien devenait la propriété de la Russie? Obtenir un autre pouvoir impérial pour vivre avec cet albatros me semble plutôt malin, n'est-ce pas ? (Je serais heureux de voir les troupes russes réoccuper l'Afghanistan à cet égard. Une occupation de ce cimetière impérial pourrait faire subir au régime de Poutine ce qu'il a fait à l'Union soviétique.) Et pourquoi, oh pourquoi, cela nous importe-t-il que l'Iran veuille défendre Les forces chiites en Syrie et en Irak ? Les États-Unis n'ont aucun intérêt national dans l'issue d'une guerre entre sunnites et chiites, tant qu'aucune des deux parties ne gagne. Nous avons très bien réussi à rester en dehors de la guerre Iran-Irak toutes ces années, n'est-ce pas? Et quand nous avons été impliqués, via Iran-Contra, c'était un désastre.

    Quant à Israël - qui est, bien entendu, la véritable motivation de la plupart des rêves néoconservateurs de contrôler le moyen-orient - il peut certainement se défendre à ce stade. Israël possède des avantages militaires, technologiques, intellectuels et économiques considérables sur ses voisins et, contrairement à l'Iran, dispose également de l'arme nucléaire, refuse de l'admettre et ne signera pas (contrairement à l'Iran) le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Et les Israéliens ont également besoin de troupes américaines pour occuper le moyen-orient de façon permanente ? Pourquoi ? Il est grand temps que les États-Unis appellent leur bluff.

    Mais Washington n’apprend jamais cette leçon, ne peut renoncer à la tentation impériale, même s’il nous a mis en faillite, tué et mutilé des milliers de jeunes Américains et fait de nous un pays qui commet des crimes de guerre. Si vous voulez comprendre pourquoi nous assistons à une résurgence du populisme et pourquoi une personne manifestement inapte comme Trump est devenue présidente, c'est parce que la plupart des Américains savent que leur gouvernement refuse de faire ce que leur peuple veut.

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  10. Et il convient de souligner que lors des trois dernières élections présidentielles consécutives, les lauréats ont explicitement promis de nous faire sortir d'Irak et / ou de l'Afghanistan - sans parler de la Syrie - et de vaincre leurs opposants interventionnistes. Obama a été élu et réélu pour mettre fin à l'occupation irakienne. Il a ensuite été repris par les mêmes arguments que ceux que nous entendons aujourd'hui. Trump était encore plus catégorique pour mettre fin à la domination impériale, mais après deux ans, devinez quoi ? Nous sommes toujours en Syrie et nous avons plus de troupes en Afghanistan (et y menons actuellement une campagne aérienne aussi féroce que jamais) et nous avons, plus que jamais, plongé dans l'éternelle guerre sunnite-chiite en soutenant l'Arabie saoudite. dictature royale. Dans le cas syrien, il n’existe aucune défense constitutionnelle: aucune autorisation du Congrès. Et s'il y avait eu un vote du Congrès pour déclencher une nouvelle guerre en Syrie, est-ce que quelqu'un pense que cela serait passé ?

    Mais ce qui est étonnant ce temps-ci, c’est que les démocrates et une grande partie de l’établissement libéral soutiennent désormais l’occupation sans fin d’un autre pays du moyen-orient. L’analyse du New York Times par David Sanger est un condensé parfait de cette pensée. Il ne contient aucune phrase sur les coûts d'une occupation à long terme du moyen-orient ou des échecs sans fin en Afghanistan. C'est comme si la guerre en Irak n'avait jamais eu lieu. Il considère même le non-interventionnisme comme «une vision contrarian de la puissance militaire américaine». C’est à quel point la bulle de l’Establishment est impénétrable ! Ensuite, Sanger reformule la doctrine de George W. Bush selon laquelle «nous les combattons là-bas, nous n’avons donc pas à les combattre ici», comme si c’était la leçon clé tirée de la guerre en Irak! Voici la paraphrase de Sanger:

    "Les forces déployées sont essentielles pour arrêter les terroristes avant qu'ils n'atteignent les côtes américaines."

    Laisse ça couler.

    Selon le New York Times, la leçon à tirer de la guerre en Irak est que nous devons intervenir davantage au Moyen-Orient, pas moins. Sérieusement.

    L'occupation syrienne n'est pas une mince affaire. Le Washington Post avait annoncé il y a une semaine, bien avant le tweet de Trump, que "les troupes américaines resteront désormais indéfiniment en Syrie, contrôlant un tiers du pays et s'exposant au péril sur de nombreux fronts". Un tiers du pays entier! Combien d'Américains savaient ou savaient cela? Très, très peu. Je ne l’ai pas fait. Et cela n'a pas été conçu pour lutter contre ISIS. Il a été explicitement défendu dans le cadre d'un recul à long terme de l'influence iranienne et russe dans la région. Il me semble que ce genre de changement de logique - là encore sans approbation du Congrès - est presque une définition du glissement de mission. Nous ne devrions pas nous demander pourquoi Trump a décidé d’en finir avec cela, après avoir reçu pour mandat clair et populaire de nous sortir de la région. Nous devrions nous demander comment l’Establishment a-t-il trouvé le moyen d’occuper un autre pays du moyen-orient sans aucune adhésion démocratique. Au moins, il y a eu un débat au Congrès avant la guerre en Irak et un débat public animé. Cette fois-ci, ils ont lancé une nouvelle guerre, occupé le tiers d'un autre pays, changé la logique pour rester à jamais et essayé de la cacher !

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  11. La démission du secrétaire à la Défense, Jim Mattis, est la cerise sur ce gâteau trempé de sang. Oui, Mattis était un obstacle vital à certaines des tendances criminelles et impulsives de Trump. Dans sa lettre de démission, il a souligné la nécessité de maintenir des alliances à travers le monde et de contraindre la Russie. C'est suffisant. Mais c’est révélateur, n’est-ce pas, qu’il n’a pas démissionné lorsque Trump a déclaré à l’OTAN que l’article 5 était effectivement nul; il n’a pas démissionné lorsque Trump a lancé son étrange relation amoureuse avec Kim Jong-un; il n’a pas démissionné après la désastreuse réunion du G7 de cette année, ni après la conférence de presse stupéfiante d’Helsinki; Il n’a pas démissionné lorsque Trump a ouvertement tenté de rompre l’Union européenne. Il n’a pas démissionné lorsque Trump a décidé de changer d’ordre financier ses projets concernant les troupes transgenres; il n’a pas démissionné lorsque sa poussée afghane a de nouveau échoué; et il n’a pas démissionné lorsque Trump a ordonné à 5 000 soldats de s’installer à la frontière mexicaine comme une cascade politique. Il a démissionné quand on lui a dit de mettre fin à une guerre sans issue et à l'occupation indéfinie d'un autre pays. C’est la ligne rouge: toute réduction de l’empire américain en pleine expansion.

    Oui, la politique étrangère de Trump est un gâchis chaotique, incohérent et dangereux. Oui, il est clairement et manifestement inapte à exercer ses fonctions et aurait dû être démis de ses fonctions depuis longtemps. Tracer une nouvelle voie dans une guerre ne devrait jamais être fait sans une consultation adéquate avec les alliés et les hauts gradés. (Bien entendu, Trump a consulté Netanyahu et Erdogan.) Les troupes américaines qui combattent dans ces guerres impossibles à gagner méritent d’entendre un changement de cap de la part de leurs commandants, et non de Twitter. Il y a toujours des débats sur le moment et le rythme du retrait. Je suis alarmé par l’absence de tout conseiller qui ne veut pas de guerre avec l’Iran, et je prédis qu’à un moment donné, le tyran Wannabe jetterait tous les gens sains hors du nid. Il n’existe aucune défense contre cette forme déréglée de prise de décision d’une personne manifestement psychologiquement perturbée.

    Mais je trouve que la persistance de Trump dans la poursuite de son mandat électoral contre tant de pressions de la part de l’Établissement à cet égard est plutôt admirable. Il arrive un moment où un président doit dire non au blob néo-impérial, afin de couper les appâts dans les guerres devenues une fin en soi, générant les problèmes mêmes qu'ils ont été lancés pour résoudre. Il n'y a jamais de bon moment pour faire ça. Il n’y en avait pas au Vietnam ni en Afghanistan et au Moyen-Orient. Parfois, il suffit de le faire. J'aurais aimé que Obama puisse le faire. Mais il a été pris au piège dans des rationalisations atroces de l'indéfendable, a trop respecté les architectes de l'échec (pour ne pas parler de torture) et a donc échoué après huit longues années à tenir sa promesse électorale fondamentale de se dégager de ces bourbiers. Peut-être faut-il un nutjob impulsif et dangereux comme Trump pour le faire enfin, afin de mettre fin aux guerres que le peuple américain souhaite mettre fin. Et cela, je pense, est moins une inculpation de lui que de ceux qui ont laissé cette folie durer si longtemps.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-30/establishment-will-never-say-no-war

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  12. Un ressortissant suisse victime d'une "idéologie extrémiste" arrêté pour avoir brutalisé sa tête et poignardé des touristes scandinaves


    par Tyler Durden
    Dim, 12/30/2018 - 22:45


    Un ressortissant suisse qui suit une "idéologie extrémiste" a été arrêté en lien avec le meurtre de deux femmes scandinaves au Maroc, dont l'une a été décapitée dans un film graphique.

    L’individu arrêté est également soupçonné d’être "impliqué dans le recrutement de ressortissants marocains et subsahariens pour mener des complots terroristes au Maroc contre des cibles étrangères et des forces de sécurité afin de prendre possession de leurs armes de service", selon le Bureau central d’investigation judiciaire ( BCIJ), ajoutant que l'homme était également de nationalité espagnole et résidait au Maroc.

    Maren Ueland, 28 ans, de Norvège et Louisa Vesterager Jespersen, 24 ans, du Danemark, ont été assassinées alors qu'elles étaient en sac à dos dans les montagnes du Haut Atlas marocain. Les deux filles ont été poignardées à plusieurs reprises, tandis que l'une d'entre elles a été décapitée en vidéo.

    Dix-neuf autres hommes sont en état d'arrestation dans le cadre de l'affaire, y compris quatre principaux suspects pouvant être entendus pour avoir prêché allégeance à l'État islamique et à son chef, Abu Bakr Al-Baghdadi. Cela étant dit, Boubker Sbik, porte-parole de la police et des services de renseignement du pays, a qualifié ces hommes de "loups solitaires", affirmant que "le crime n'avait pas été coordonné avec l'Etat islamique".

    Comme nous l'avions annoncé vendredi, les hommes se réjouissaient de ces meurtres, tandis que des images du meurtre ont été publiées sur la page Facebook de la mère d'Ueland. La vidéo a été envoyée via un message privé aux amis de Mme Jesperson, selon le Daily Mail.

    Le clip, dans lequel un terroriste présumé de l'Etat islamique criait «c'est la volonté d'Allah», a également été envoyé à des amis de Mme Jespersen par l'intermédiaire d'un «messager privé», a-t-on affirmé.

    Depuis, il a été révélé que des images horribles des touristes assassinés avaient été postées sur la page Facebook de la mère de Mme Ueland, Irene. Certains Marocains ont bizarrement posté les images dans une tentative malavisée d’exprimer leur sympathie, accompagnés d’appels demandant que les assassins soient exécutés.

    Un peu plus tôt, il a été prétendu que le film lui-même avait été envoyé à des amis de Mme Jespersen. Bien qu'il ne soit pas clair exactement qui leur a envoyé le film, il y aura de fortes suspicions qu'il aurait été de la part de sympathisants d'ISIS déformés. -Courrier quotidien

    Jespersen et Ueland avaient étudié les activités de plein air à l'université du sud-est de la Norvège et avaient pris un mois de vacances au Maroc le 9 décembre. Ils se sont rendus au mont Toubkal, le plus haut sommet d'Afrique du Nord, où ils ont campé jusqu'à rencontrer les tueurs. Les deux corps ont été retrouvés dans leur tente, tandis que la vidéo de décapitation graphique est rapidement devenue virale.

    Suite à ces meurtres, le radiodiffuseur suédois SVT a scandalisé les téléspectateurs après avoir publié un article affirmant que le meurtre horrible inspiré par ISIS de deux filles scandinaves au Maroc "n'avait rien à voir avec l'Islam" entraîner jusqu'à quatre ans d'emprisonnement.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-30/swiss-national-extremist-ideology-arrested-brutal-beheading-murders-scandinavian

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    1. Relatons les faits tels qu'ils sont: D'autres personnes (en Europe) ont subi le même sort pour cause d'habillement ne correspondant pas à la religion étrangère. A croire que les victimes au Maroc ne gravissaient pas les montagnes en burqa.

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  13. EGYPTE - PRISON FERME POUR AVOIR DÉNONCÉ LE HARCÈLEMENT

    La justice a alourdi, en appel, la peine d'une militante qui a osé dénoncer le harcèlement sexuel dont sont victimes les femmes en Egypte.

    Il est reproché à Amal Fathi, 34 ans, d'avoir partagé sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle a critiqué le manque d'action des autorités face au harcèlement sexuel en Egypte.

    30.12.2018, 21h40


    La justice égyptienne a transformé dimanche en peine ferme les deux ans de prison avec sursis auxquels avait été condamnée une militante pour la défense des droits humains. Elle avait dénoncé le harcèlement sexuel en Egypte.

    Amal Fathi, 34 ans, avait été arrêtée en mai après avoir partagé sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle avait critiqué le manque d'action des autorités face au harcèlement sexuel que subissent les Egyptiennes.

    Elle avait été placée en détention avant d'être condamnée en septembre pour «diffusion de fausses informations» à deux ans d'emprisonnement avec sursis, jugement auquel elle avait fait appel.

    Dimanche, une cour d'appel a confirmé la peine, retirant cette fois le bénéfice du sursis, a déclaré son avocat Ramadan Mohamed. Mme Fathi a également été condamnée à payer une amende de 10'000 livres égyptiennes, soit 551 francs.

    Libération temporaire

    Elle avait été libérée temporairement jeudi dans le cadre d'une autre affaire, dans laquelle elle est poursuivie par le parquet de la Sécurité d'Etat pour «appartenance à un groupe terroriste» et «diffusion de fausses informations».

    Mme Fathi était peu connue avant son arrestation, à l'inverse de son mari. Activiste des droits de l'homme de nationalités suisse et égyptienne, M. Lotfy dirige au Caire la Commission égyptienne des droits et libertés, recensant notamment les disparitions forcées.

    Les ONG égyptiennes et internationales accusent régulièrement l'Egypte d'utiliser la lutte antiterrorisme pour réprimer les voix dissidentes. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/prison-ferme-denonce-harcelement/story/14128944

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  14. Chuck Todd, de la chaîne NBC: "Nous n'allons pas donner à la télévision le temps qu'il faut pour dénigrer le climat"


    par Tyler Durden
    Dim, 12/30/2018 - 21:22


    L'animateur de la NBC, Chuck Todd, a lancé dimanche une heure complète de discussions sur le changement climatique en informant les téléspectateurs de "Meet the Press" qu'il n'y aurait pas de débat sur le sujet, car "la science est réglée".

    "Nous n'allons pas débattre du changement climatique, de son existence. La Terre se réchauffe. Et l'activité humaine est une cause majeure, point à la longue", a déclaré Todd. "Nous n'allons pas laisser le temps aux dénégateurs du climat. La science est réglée, même si l'opinion politique ne l'est pas."

    Pendant ce temps, le gouverneur sortant de la Californie démocratique, Jerry Brown, était à l'affiche pour discuter du réchauffement climatique - appelant cela une menace sérieuse semblable à celle que les Américains ont connue au début de la Seconde Guerre mondiale et que les États-Unis n'en font pas assez pour s'attaquer au problème.

    "[N] ot même pas, et pas près en Californie, et nous faisons plus que quiconque, et pas près en Amérique ou dans le reste du monde", a déclaré Brown, en ajoutant "nous devons sortir de cette idée, "c'est l'économie, stupide." Non, c'est l'environnement. "

    Brown a également assommé le président Trump pour son scepticisme face au changement climatique.

    "[Trump] est très convaincu de sa position", a déclaré Brown. "Et sa position est qu’il n’ya rien d’anormal à propos des incendies en Californie, de la montée du niveau de la mer ou de tous les autres incidents de changement climatique".

    L'ancien maire de la ville de New York, Michael Bloomberg, candidat à la présidence de 2020, s'est fait l'écho du sentiment de Brown, déclarant à Todd: "Je serai là-bas pour exiger que tout dirigeant dirigeant ait un plan. Je souhaite l'entendre et je souhaite que tout le monde l'examine et dire si c'est faisable ", a déclaré le philanthrope milliardaire.

    Comme le note Chris White, de l'appelant:

    Les démocrates du Congrès luttent contre un nouveau groupe de législateurs activistes qui poussent le parti plus à gauche sur les politiques climatiques. Une des idées venant du sénateur Bernie Sanders du Vermont et de la république démocratique élue Alexandria Ocasio-Cortez de New York est le Green New Deal.

    Sanders, socialiste autoproclamé, et Ocasio-Cortez veulent amener les États-Unis à une énergie verte à 100%, des garanties d’emploi fédérales aux travailleurs chassés de leurs emplois dans le secteur des combustibles fossiles, un revenu minimum garanti et des soins de santé universels. Les analystes préviennent que le Green New Deal pourrait avoir un prix exorbitant.

    Éliminer les combustibles fossiles et passer à un réseau électrique à 100 % renouvelable pourrait coûter jusqu'à 5 200 milliards de dollars sur deux décennies, selon une étude réalisée en 2010 par la conservatrice Heritage Foundation. Cela représente environ 218 milliards de dollars pour déplacer le réseau du charbon et du gaz naturel. -Appel quotidien

    Le mois dernier, Todd a été critiqué après que "Meet the Press" ait accueilli un membre du jury qui a nié l'existence du changement climatique.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-30/nbcs-chuck-todd-were-not-going-give-tv-time-climate-deniers

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  15. La pauvreté croissante du débat politique


    par Tyler Durden
    Dim, 12/30/2018 - 22:15
    Soumis par Amir Taheri de l'Institut Gatestone


    En cette fin d’année 2018, quelles sont les tendances qu’elle a mises en lumière dans la vie politique ?

    La première tendance représente une désaffection mondiale croissante envers les organisations internationales au profit des États-nations traditionnels. Les partisans du statu quo considèrent cette tendance comme une recrudescence du populisme et la considèrent comme un revers pour le progrès humain, peu importe ce que cela signifie.

    Aujourd’hui, ce n’est pas l’Organisation des Nations Unies à elle seule qui est réduite à l’arrière-plan sur des questions clefs de la vie internationale. Ses nombreux tentacules, y compris le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, ont également été réduits à l’ombre de leur gloire passée. Dans les années 90, les deux sociétés ont exercé une influence sur l’économie de plus de 80 pays du monde, alliant idéologie et injection de crédit. Aujourd'hui, cependant, ils sont réduits à des acclamations de premier plan ou à des injures de la part du ring.

    L’Union européenne aussi est clairement en déclin. Bien que Pollyannish ait parlé de créer une armée européenne et de resserrer les liens entre ses États membres, l’UE a perdu une grande partie de son attrait initial et doit faire face à des défis épineux, dont le soi-disant Brexit est un exemple précoce. Je pense que le seul moyen pour l’UE de survivre, et encore moins de prospérer, est de devenir un club d’États-nations plutôt que de le remplacer.

    Il y a moins d'une décennie, le philosophe allemand Jürgen Habermas et le pape allemand Benoît XVI ont affirmé que l'État-nation était mort et qu'en Europe du moins, la voie du salut était un renouveau du christianisme en tant que lien culturel, sinon en tant que lien traditionnel. Foi.

    L’affaiblissement des partis politiques, des syndicats, des organes internationaux et des institutions telles que les parlements, qui ont servi de plate-forme au débat et à la prise de décisions, a privé de nombreuses sociétés d’un espace et d’un mécanisme de lutte des idées et de concurrence entre différentes options politiques. (Source de l'image: iStock)

    Cependant, la tendance au déclin a également touché presque toutes les églises chrétiennes, en particulier où et quand elles ont essayé de se faire passer pour des acteurs politiques.

    Un déclin similaire pourrait être observé dans tous les autres groupements internationaux allant de l’Union africaine à l’Organisation des États américains en passant par la Ligue arabe, le bloc eurasien dirigé par la Russie, le Conseil de coopération du Golfe et le Mercosur sud-américain.

    Une autre tendance significative concerne l'effondrement virtuel de presque tous les partis politiques du monde. Même aux États-Unis et en Grande-Bretagne, où la tradition de la politique de parti est la plus ancienne et la plus solidement établie, le système a été sérieusement ébranlé.

    Aux États-Unis, le parti démocrate est devenu un mélange de groupes allant des crypto-marxistes aux libéraux au cœur sanglant maintenus ensemble par un peu plus que leur haine commune pour le président Donald J Trump. Pour sa part, le Parti républicain, d'abord secoué par le soi-disant Parti du thé, a été réduit au second violon de la "révolution" trumpiste.

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  16. En Grande-Bretagne, le Brexit a divisé les deux principaux partis, les conservateurs et les travaillistes, en trois factions qui pourraient, avec le temps, se transformer en partis séparés. Pendant au moins deux siècles, le pouvoir britannique était principalement basé sur la stabilité de ses institutions et sur la capacité de son élite politique à relever tous les défis avec un attachement ferme à la règle de droit et à la modération. Tout cet édifice a été ébranlé par le Brexit.

    En France et en Italie, les partis insurrectionnels ont arraché le pouvoir aux traditionnels. En France, les partis gaullistes et socialistes qui ont gouverné le pays pendant sept décennies ont été mis à l'écart par le mouvement République En Marche d'Emmanuel Macron, qui est à son tour secoué par le groupe insurrectionnel "Gilets jaunes".

    En Italie aussi, tous les partis traditionnels ont été chassés de la scène par des groupes populistes de gauche et de droite.
    En Allemagne, l'Alternative für Deutschland (AFD) a franchi le clivage gauche-droite pour s'ériger en leader dans la politique nationale. Même un parti régional bien établi, tel que l'Union sociale chrétienne (CSU), est actuellement en déclin sur son territoire d'origine, la Bavière.

    Au cours de l'année qui s'achève maintenant, un certain nombre de partis, pour la plupart nouveaux, se sont imposés au centre du pouvoir dans plusieurs pays européens, notamment la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, les Pays-Bas et la Suède.

    Fait intéressant, plus un parti est idéologique, plus il est vulnérable à la tendance actuelle au déclin de la politique de parti. C'est pourquoi pratiquement tous les partis communistes et nationalistes ont disparu ou ont été réduits à une ombre de leur gloire passée.

    Les partis séparatistes, y compris au Pays basque et en Catalogne en Espagne, n'ont obtenu qu'un regain de chauvinisme au sein de la majorité castillane.

    Une autre tendance apparue en 2018 concerne l’émergence d’une politique à problème unique, qui remplace le débat sur les grandes politiques globales, comme la norme dans de nombreux pays.

    Encore une fois, le Brexit en Grande-Bretagne était l'exemple le plus frappant. Ceux qui cherchaient à se retirer de l'Union européenne semblaient prêts à ignorer tous les autres problèmes, à condition de pouvoir promouvoir cette quête unique, pour ne pas dire leur obsession.

    Le développement massif du cyberespace a donné un élan inattendu à la politique à problème unique. Aujourd'hui, presque n'importe qui dans le monde peut créer sa propre chambre d'écho autour d'un sujet favori allant de la sécession frisonne à la sauvegarde des ours polaires de l'extinction, excluant ainsi le monde extérieur et ses nombreuses autres préoccupations. Ici, le but est de lutter pour sa différence avec autant de passion que possible.

    Cette tendance est en contraste avec une autre tendance, promue par les médias traditionnels ou traditionnels, offrant un récit uniforme des événements.

    Allumez n'importe quelle chaîne de télévision ou de radio et consultez presque tous les journaux et vous serez surpris de voir comment ils disent tous la même chose à propos de ce qui se passe. Grâce à une nette diminution du nombre de reportages sur le terrain, principalement à cause de contraintes financières, les médias grand public doivent aujourd'hui compter sur une boussole étroite fournie par quelques agences et / ou journalistes "citoyens".

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  17. Cela, à son tour, encourage la conviction croissante que les faits ne sont que des opinions exprimées à la manière des shibboleths.

    Tout cela conduit à un appauvrissement du débat politique. L’affaiblissement des partis politiques, des syndicats, des organes internationaux et des institutions telles que les parlements, qui ont servi de plate-forme au débat et à la prise de décisions, a privé de nombreuses sociétés d’un espace et d’un mécanisme de lutte des idées et de concurrence entre différentes options politiques.

    La mauvaise nouvelle est que 2018 n'a pas été une bonne année pour la politique pluraliste. La bonne nouvelle est que 2019 pourrait révéler les défauts fondamentaux du populisme fissipare.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-30/growing-poverty-political-debate

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  18. Les États-Unis officiellement sortis de l’Unesco


    07:20 31.12.2018


    La décision des États-Unis de se retirer de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) annoncée en octobre 2017 est entrée en vigueur ce lundi 31 décembre, bien que Washington garde le statut d’observateur au sein de l’institution.

    La décision américaine de quitter l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) notifiée en octobre 2017 est entrée en vigueur ce lundi 31 décembre. Bien qu'il garde le statut d'observateur, Washington ne paiera plus les cotisations et ne sera pas élu au Comité du patrimoine mondial.

    En 1984, l'administration de Ronald Reagan avait déjà abandonné l'organisation l'accusant d'anti-américanisme et de gestion controversée. En 2003, les États-Unis ont réintégré l'organisation.

    «Cette décision n'a pas été prise à la légère et reflète les inquiétudes des États-Unis concernant l'accumulation des arriérés à l'Unesco, la nécessité d'une réforme en profondeur de l'organisation, et ses partis pris anti-israéliens persistants», a assuré, jeudi, le département d'État.

    Le Kremlin a qualifié le retrait américain de l'Unesco de «triste nouvelle».

    L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) créée le 16 novembre 1945 a succédé à la Commission internationale de coopération intellectuelle de la Société des Nations et à son agence exécutive, l'Institut international de coopération intellectuelle.

    Les grands axes de l'activité de l'Unesco sont concentrés sur cinq grands programmes: l'éducation, les sciences exactes, naturelles, sociales et humaines, la culture, la communication et l'information.

    https://fr.sputniknews.com/international/201812311039492306-etats-unis-depart-unesco-entree-vigueur/

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  19. ÉTATS-UNIS - «POUR ÊTRE HONNÊTE, CE N'EST PAS UN MUR»

    Quel est ce mur dont parle tant Donald Trump et qui cause un shutdown aux Etats-Unis ? Le secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, s'est expliqué.
    Selon John Kelly, l'admnistration Trump a abandonné dès le début l'idée d'un mur solide et concret.


    31.12.2018, 07h38

    Le président Donald Trump veut-il un mur en dur à la frontière sud des Etats-Unis? La question, qui est au coeur de la paralysie partielle des administrations fédérales depuis neuf jours, a resurgi dimanche avec les confidences d'un haut responsable.

    «Pour être honnête, ce n'est pas un mur», a déclaré le secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, dans un entretien publié par le quotidien Los Angeles Times. «Le président dit encore 'mur' - parfois, il parle de 'barrière' ou de 'clôture', maintenant il penche pour des barreaux en fer. Mais nous avons abandonné l'idée d'un mur solide et concret lors des débuts de cette administration», ajoute le général, qui doit quitter ses fonctions dans deux jours.

    Barrière et moyens supplémentaires

    Pour John Kelly, dont les relations avec Donald Trump s'étaient tendues ces derniers mois, l'administration est arrivée à cette conclusion en discutant avec les garde-frontières, qui réclament «des barrières physiques dans certains endroits» mais surtout des moyens supplémentaires en hommes et en technologies.

    Pourtant, Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l'immigration illégale un de ses chevaux de bataille, répète à l'envi qu'il veut un «mur» à la frontière des Etats-Unis et du Mexique, longue de 3200 kilomètres. «Les garde-frontières ont besoin du mur», tweetait-il encore samedi.

    Et le président refuse de signer une loi budgétaire si elle n'inclut pas 5 milliards de dollars pour ce mur, ce que les démocrates refusent, proposant en échange plus d'un milliard pour d'autres mesures de sécurité à la frontière.

    «Donald Trump et les républicains veulent gaspiller 5 milliards pour un mur médiéval inefficace, qui est une solution du 5e siècle aux problèmes du 21e», a déclaré le représentant démocrate Hakeem Jeffries sur la chaîne ABC.

    L'opposition est selon lui «prête à donner des moyens supplémentaires pour des clôtures renforcées, de la technologie, des drones, des satellites, des lumières, des censeurs...», mais pas pour satisfaire une promesse de campagne du milliardaire républicain.

    «Débat sémantique idiot»

    Ce bras de fer a entraîné un «shutdown» de 25% des administrations fédérales qui ne sont plus financées depuis le 22 décembre à minuit. Et la situation devrait se prolonger au moins jusqu'en milieu de semaine prochaine, quand le Sénat reprendra l'examen de la loi de finances.

    Une proche conseillère de Donald Trump a toutefois estimé dimanche que savoir s'il s'agissait d'«un mur ou pas» était «un débat sémantique idiot». «Certaines personnes veulent juste dire mur, mur, mur, mur» pour réduire le débat «à un mot de quatre lettres», a estimé Kellyanne Conway sur la chaîne Fox.

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  20. Selon elle, les agents des douanes et des frontières «ont besoin d'améliorations technologiques, de barrières physiques et des barreaux en fer mentionnés par le président à l'oral et sur Twitter».

    Le patron des garde-frontières a abondé en son sens. «Nous avons besoin d'une barrière pour nous aider à mieux contrôler» les flux de migrants dans certaines zones, a déclaré Kevin McAleenan sur la chaîne ABC. Mais, a-t-il ajouté, cela ne doit être qu'une partie «d'une réponse à plusieurs facettes».

    Sur 1600 km Evoquant une «crise» suscitée par l'arrivée de 60'000 migrants clandestins chaque mois depuis octobre, dont 30'000 familles et 5000 enfants, il a notamment jugé nécessaire de revoir les lois migratoires dans une logique non partisane. Il a aussi demandé d'«investir en Amérique centrale» pour tenter d'endiguer les départs. A l'inverse, le président Trump a menacé cette semaine de couper les aides au Honduras, au Salvador et au Guatemala, accusés de «ne rien faire pour les Etats-Unis».

    Quant au mur, «nous avons demandé un mur d'environ 1600 kilomètres, quand il y a des zones urbaines denses des deux côtés de la frontière», a rappelé Kevin McAleenan. «Nous ne parlons pas juste d'une pauvre barrière, nous voulons des censeurs, des caméras, des lumières, des accès pour nos agents.»

    «Quel est le meilleur moyen de sécuriser notre frontière sud? C'est ça le plus important. On doit pouvoir le faire avec des technologies et des hommes plus efficacement qu'avec un mur», a commenté le parlementaire démocrate John Tester. «Mais on a besoin de savoir ce que le président veut.» (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/asie-oceanie/honnete-mur/story/14577354

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    1. Le problème est qu'il y a des tunnels souterrains qui partent d'une ville et sortent dans une autre !

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  21. Best of 2018: «Les valises de billets sont toujours d’actualité» en Françafrique


    13:44 31.12.2018
    Jean-Baptiste Mendès


    Le Nouvel An, c’est l’occasion pour Sputnik de présenter ses meilleurs articles de 2018. Celui-ci, c’est l’histoire de Robert Dulas. Il a tout fait, il a eu mille vies. Mille jobs. En Afrique. Rencontré et conseillé pléthore de chefs d’État et de services de renseignement. Barbouze ? Mercenaire ? Non, il préfère le terme de diplomate de l’ombre.

    [Article initialement publié le 01/10/2018]

    Libye, Cote d'Ivoire, Niger, Centrafrique… Robert Dulas a parcouru l'Afrique et été de toutes les zones grises de la Françafrique. C'est pourtant dans la bien moins exotique station balnéaire pour seniors de la Grande-Motte qu'il nous reçoit pour un entretien passionnant de plusieurs heures, qui aurait pu durer trois jours.

    Barbouzeries en Libye

    Le nom de Robert Dulas est apparu dans les médias en 2011, à l'occasion de la guerre en Libye, une seconde fois en 2014, pour la sortie de son ouvrage Mort pour la Françafrique aux Éditions Stock. Il est le cofondateur de Secopex, la première société militaire privée en France, dont les pratiques sont extrêmement encadrées dans l'Hexagone, par crainte légitime du mercenariat.

    Elles le sont beaucoup moins outre-Atlantique, où la SMP de référence est Blackwater (appelée maintenant Academi), de sinistre réputation et très liée au gouvernement américain. Qu'était la Secopex? Une belle vitrine qui proposait en particulier des services de sécurité maritime, mais dont les activités officieuses se révélaient davantage rémunératrices. En fait, la société a principalement travaillé pour Blackwater, effectuant un travail de sous-traitance sur l'arc sahélo-saharien.

    «On a donc travaillé pour une société privée, on donnait du renseignement à cette société et ces renseignements, on est sûrs qu'ils allaient à la CIA.»

    Dulas, homme de réseaux et d'informateurs dans toute la région, fonde Secopex avec Pierre Marziali, ancien militaire du 3e RPIMA, basé à Carcassonne. Deux personnalités très complémentaires, donc, qui montent une affaire dans ce business de la sécurité privée qui peut se révéler juteux. Ils refusent pourtant d'être qualifiés de mercenaires. Durant tout cet entretien, Bob me clame au contraire son patriotisme.

    Avant d'être au service des Américains, il déclare avoir en vain offert ses services aux renseignements français, mais Marziali et lui-même étaient devenus trop gênants. Bob avance aussi le facteur jalousie: à lui seul, il détenait plus d'informations et de contacts que les antennes locales des services.

    «Les Américains se foutent complètement que le gars ait des diplômes, qu'il ait un passé même nébuleux, ce qui leur importe, c'est la qualité du renseignement. Ils vont le chercher, ils le prennent, ils le paient et ils s'en servent. Ce n'est pas le cas chez nous. Faut être saint-cyrien, énarque ou être membre des services de renseignements. Être membre des services de renseignements, ça implique parfois de faire des choses qui ne sont pas dans ce que vous avez envie de faire. Donc, je revendique ma liberté.»

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  22. Pierre Marziali, son associé ? Un nom inconnu du plus grand nombre aujourd'hui. Il est pourtant le seul Français mort durant l'opération française en Libye en 2011. Lors d'une embuscade (le Quai d'Orsay parle plutôt d'un contrôle de police), Marziali est assassiné par des membres de la «katiba (ou brigade) du 17 février», réputée proche de Bernard-Henri Levy et donc de Nicolas Sarkozy. Pourquoi est-il mort? La question qui fâche. Pire encore, qui est le commanditaire de cet assassinat? Bob me le confie, il reçoit encore des coups de fil la nuit. Appels masqués. Aucune identité. Selon ses sources, un Blanc cagoulé aurait fait partie du commando. Bob soupçonne fortement qu'il s'agit de l'homme ayant tué son associé. Il s'agirait selon lui, d'une «opération homo», nom donné aux assassinats ordonnés par l'exécutif…

    «J'ai des coups de fil d'un gars qui est angoissé, qui m'appelle en me disant, je ne peux plus dormir, j'en peux plus. Au début, je n'ai pas compris. Quelques temps après, j'ai compris, il s'agit certainement de la personne qui était mandatée, qui portait une cagoule dans la brigade du 17 février […] Mes sources Touaregs m'ont dit dès le départ qu'il y avait un Blanc dans l'équipe.»

    Autant de questions qui remettent directement en cause la légitimité de ces rebelles libyens, voire de l'intervention française en Libye.

    Après la chute du Raïs, un chaos prévisible

    Une dizaine de jours auparavant, Dulas et Marziali s'étaient rendus à l'Élysée pour y laisser une note, avertissant les hautes sphères (elle aurait été lue par Claude Guéant et le Président de la République) du pedigree très louche des rebelles notamment du Conseil national de Transition, reconnu dans la précipitation par Sarkozy: des djihadistes, d'anciens cadres du pouvoir Kadhafi et des démocrates, ces derniers évidemment propulsés sur le devant de la scène.

    «À 40 km de Benghazi, il y a un village dans lequel la Charia s'applique déjà, qui est un passage obligé pour les migrants […] Pendant leur séjour, ils sont formés, comme de la lobotomisation, on leur explique comment mettre de l'explosif autour d'eux, comment préparer des poisons à distribuer dans les bassins de décantation pour l'eau potable en Occident […] Donc on fait une note. Compte tenu de la teneur et de l'importance, on se rend à l'Élysée, on remet la note à un commissaire qui est sur place et qui lit la note et qui nous envoie un mail dans la foulée en disant: "votre mail a été lu par les deux personnes qui devaient la lire, à savoir le Président et le Secrétaire Général de l'Élysée."»

    Dix jours après, Marziali est exécuté en Libye. La raison d'État? On ne le saura jamais. En tout cas, le diagnostic de cette note s'est vérifié quelques années plus tard, le pays étant toujours en proie au chaos.

    Au début de la révolte, c'est Bechir Salah, un proche du Guide, qui appelle Bob à la rescousse. Il rencontre Kadhafi et lui conseille même de quitter le pouvoir. Au vu de la situation, celui-ci obtempère, évoquant ainsi cette décision lors d'une interview avec une journaliste française où il explique vouloir quitter les rênes du pouvoir, et devenir une sorte de «Reine d'Angleterre». Malheureusement pour lui, comme le narre si bien La Dernière Nuit du Raïs de Yasmina Khadra, il sera lynché peu après.

    «À la fin de l'interview, elle lui a demandé s'il était prêt à se retirer: "oui, je suis prêt à organiser des élections transparentes avec des observateurs internationaux. Moi je veux jouer à la Reine d'Angleterre, donc les icônes et c'est tout." [répond le guide de la Révolution, ndlr] Quand la cassette est arrivée à Paris, la fin de l'interview n'est jamais passée sur les ondes, ce qui fait que le cours de l'Histoire aurait pu changer.»

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  23. Robert Dulas n'est pas devenu conseiller de Mouammar Kadhafi par miracle. Sa carrière au service des chefs d'État de l'arc sahélo-saharien attestent de l'expérience incomparable du sieur. Autodidacte arrivé à 20 ans en Côte d'Ivoire, il enchaîne des professions tout à fait légales, rien de bien méchant, il monte une société de sécurité incendie, s'occupe aussi des relations publiques du groupe Stella Artois, puis d'autres beaucoup plus occultes. En fait, tout commence avec son introduction chez Felix Houphouët-Boigny. Il se rapproche du Président ivoirien, devient son conseiller et l'informe de l'état de l'importante communauté française implantée dans le pays.

    «J'ai mis le pied dans le renseignement par hasard»

    Il accomplira de nombreuses missions en tant qu'émissaire. Il collabora également avec François Bozizé en Centrafrique et Salou Djibo au Niger, d'ailleurs, il porte toujours le titre honorifique d'ambassadeur plénipotentiaire du Niger. Une de ses tâches consistait à jouer les intermédiaires entre le chef d'État et les opposants et de mener à bien les négociations. Un vrai diplomate de l'ombre.

    Un parcours qui nous amène inévitablement aux relations diplomatiques entre la France et l'Afrique. On glose beaucoup sur le «Nouveau Monde» dans la politique française actuelle et donc de la disparition des pratiques plus que douteuses de la fameuse Françafrique. Après avoir été dans les arcanes du pouvoir et de la franc-maçonnerie africains durant des dizaines d'années, Bob me répond, sans vouloir trop se mouiller (et on le comprend volontiers) que

    «Les valises de billets sont toujours d'actualité.»

    La Françafrique perdure sans doute, mais elle est sûrement sur la pente descendante. La France perd du terrain et ses parts de marché en Afrique, devancée surtout par la Chine. Depuis quelque temps, on parle également d'un autre acteur qui menacerait l'influence de Paris en Centrafrique, la Russie.

    "La Russie n'essaie pas de prendre la place de la France, elle essaie de prendre ce que la France perd depuis des décennies. Cela fait des décennies que la France perd son influence, parce qu'on perdure dans une certaine manière de faire, ne pas tenir compte de la philosophie des gens qui sont sur place et vouloir leur imposer la nôtre. Donc à un moment, il faut comprendre que la France se fait écarter et que la place est à prendre. Donc c'est soit les Chinois, soit les Russes, soit les Italiens…»

    Secopex ayant fermé boutique en 2012 et à 70 ans, Robert Dulas s'est retiré des renseignements. Mais un espion ne se retire jamais totalement. Il continue ainsi à évoluer dans «les zones grises» en Afrique, conseillant politiques et hauts responsables.

    «C'est suivant la personnalité du patron des services de renseignements, je peux tomber aujourd'hui sur un patron des renseignements qui a une paire de couilles et qui est capable d'assumer le fait que je puisse lui amener des renseignements sans passer par une ligne établie à l'avance.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201812311039496364-libye-sarkozy-kadhafi-francafrique-espionnage/

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  24. L'armée mexicaine entame une grave répression contre le vol de carburant


    par Tyler Durden
    Lun, 31/12/2018 - 07:35
    Auteur: Tsvetana Paraskova via Oilprice.com,


    L’armée mexicaine a pris le contrôle de 58 installations de carburant clés dans le pays, y compris des raffineries, sur ordre du nouveau président Andres Manuel Lopez Obrador, qui s’est engagé à lutter contre la corruption et le vol de carburant à l’intérieur de la société d’énergie publique Pemex.

    Lopez Obrador a dévoilé jeudi un plan visant à accroître la présence de l'armée et son utilisation dans la lutte contre le vol de carburant qui a coûté des milliards de dollars à l'entreprise mexicaine Pemex chaque année.

    Selon les propres estimations de Pemex, les pertes liées au vol de carburant au cours des trois dernières années ont atteint 7,5 milliards de dollars américains (147 milliards de pesos mexicains).

    Selon Lopez Obrador, les autorités seraient également impliquées dans des vols de carburant à grande échelle.

    "Il s'agit d'un vol d'actifs nationaux, de fonds publics, d'argent appartenant à tous les Mexicains", a déclaré Lopez Obrador, cité par l'agence Reuters, jeudi lors d'une conférence de presse.

    Vendredi, l'armée mexicaine a pris le contrôle des raffineries de Pemex à travers le pays, où des travailleurs syndiqués bloquaient l'accès à certains sites, rapporte UPI, citant le journal Excelsior.

    Les médias mexicains ont rapporté que trois responsables de Pemex, soupçonnés d'avoir facilité le vol de carburant, avaient déjà été arrêtés pour les crimes présumés. Les trois responsables de Pemex ont été licenciés et feront face à des accusations criminelles, a déclaré jeudi le procureur général du Mexique, Alejandro Gertz Manero, lors de la conférence de presse de Lopez Obrador.

    La nouvelle direction de Pemex est consciente du fait que les employés de la société ont été complices du vol de carburant et ont décidé de s’attaquer au problème, a déclaré Gertz Manero.

    Selon le dernier rapport de Pemex sur le vol de carburant, le nombre de prises illégales de gazoducs mexicains a augmenté de 45 % par an entre janvier et octobre 2018.

    Plus tôt cette année, Carlos Alberto Treviño Medina, ancien directeur général de Pemex, avait déclaré que le vol de carburant coûterait à la compagnie pétrolière d'État jusqu'à 1,78 milliard de dollars US (35 milliards de pesos) en 2018.

    Outre le vol de carburant, Pemex doit également faire face à la baisse de la production nationale de pétrole, qui a enregistré en octobre l'un des taux de production mensuels les plus bas depuis 1990, année des premiers records.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-31/mexican-army-starts-major-crackdown-fuel-theft

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  25. 44 numéros à partir de 2018 qui sont presque trop fous pour croire


    par Tyler Durden
    Lun, 31/12/2018 - 06:46
    Rédigé par Michel Snyder via le blog The Economic Collapse,


    Est-ce que 2018 était tout ce que vous espériez ? Chaque année contient des surprises, mais 2018 s'est avéré être une année que nous n'oublierons jamais. Au cours des 12 derniers mois, nous avons assisté à une grande secousse politique. Wall Street a connu le pire ralentissement économique depuis 2008, la croûte de notre planète a été secouée par un nombre croissant d'événements sismiques majeurs, la dégradation sociale s'est étendue comme une traînée de poudre et l'Amérique a devenir encore plus divisé en tant que nation. En comparaison, 2017 était plutôt fade et ennuyeuse, et je crois vraiment qu'un jour, nous considérerons l'année 2018 comme un tournant majeur.

    Il est étonnant que 12 mois se soient déjà écoulés. Il semble que les années ne cessent de s'accélérer, peut-être parce que nous vieillissons tous.

    En tout état de cause, ce sont les 44 numéros de 2018 presque trop fous pour y croire…

    # 1 Une étude a révélé que l’Américain moyen passe 86 heures par mois sur un téléphone portable.

    # 2 Une autre étude a révélé que 37% des Américains ont mangé du fast food au cours des 24 dernières heures.

    # 3 90% de la bière que boivent les Américains est produite par seulement 2 sociétés gigantesques.

    # 4 McDonalds nourrit environ 70 millions de personnes par jour dans le monde. Pornhub reçoit plus de 78 millions de visites par jour.

    # 5 60% de tous les Américains croient réellement avoir vu un fantôme.

    # 6 La classe moyenne continue de décliner et à ce stade, la moitié des travailleurs américains gagnent moins de 30 533 $ par an.

    N ° 7 Lors des élections de mi-mandat de 2018, les démocrates ont remporté 40 sièges à la Chambre des représentants des États-Unis. Ceux qui prévoyaient un «tsunami rouge» avaient complètement tort.

    La vidéo YouTube incroyablement effrayante de Kevin Spacey intitulée «Let Me Be Frank», dans laquelle il promet de ne jamais être tenu pour responsable de ses actes, a déjà été visionnée plus de 8 millions de fois.

    # 9 Depuis 2007, le montant total de la dette d'emprunt étudiant aux États-Unis a presque triplé.

    N ° 10 Le taux de suicide aux États-Unis a augmenté de 33% depuis 1999.

    N ° 11 Le suicide est maintenant la deuxième cause de décès chez les Américains de 15 à 24 ans.

    # 12 Netflix a récemment conclu un accord pour renouveler le streaming de «Friends» pour une autre année pour 100 millions de dollars.

    N ° 13 Selon le Fonds des Nations Unies pour la population, 40% des naissances aux États-Unis ont maintenant lieu hors mariage. Mais si vous remontez en 1970, ce chiffre n'était que de 10%.

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  26. # 14 13 millions de ménages aux États-Unis n’ont pas toujours assez de nourriture à manger. Donc, si vous avez assez de nourriture à manger chaque jour, vous devriez vous considérer comme très béni.

    N ° 15 Selon le Département de l’agriculture des États-Unis, près d’un enfant sur quatre vivant dans les zones rurales vit actuellement dans la pauvreté.

    # 16 À l'heure actuelle, près de 52% des enfants vivent dans une maison qui reçoit une aide mensuelle du gouvernement fédéral.

    # 17 Plus d'un demi-million de personnes sont sans abri aux États-Unis.

    # 18 Aujourd'hui, un million d'Américains vivent dans leur RVS et ce nombre augmente d'année en année.

    N ° 19 La décadence sociale est évidente, même dans nos villes les plus prospères. Une enquête récente a révélé 300 monticules d'excréments humains dans les rues du centre-ville de San Francisco.

    N ° 20 62% des emplois aux États-Unis ne paient pas assez pour soutenir un style de vie de classe moyenne.

    N ° 21 En 1980, la dette du travailleur américain moyen était 1,96 fois supérieure à son salaire mensuel. Aujourd'hui, ce nombre a grimpé à 5,00.

    # 22 Plus de la moitié du pays reçoit maintenant plus de paiements de transferts gouvernementaux que d'impôts.

    N ° 23 Selon une étude récente, «le nombre de personnes de 65 ans et plus qui déposent leur bilan en faillite est trois fois plus élevé qu'en 1991».

    # 24 Plus de 100 églises aux États-Unis meurent chaque semaine.

    # 25 Si vous remontez en 1986, à peine 10% de tous les jeunes adultes étaient «non attachés sur le plan religieux», mais maintenant, ce nombre est passé à 39 %.

    N ° 26 Selon un sondage récent, les Américains âgés de 18 à 29 ans sont en faveur des démocrates par rapport aux républicains par une marge de 66 à 32 %.

    N ° 27 Une étude a révélé que le tiers des adolescents américains n’avaient lu aucun livre au cours de la dernière année.

    N ° 28 Le nombre de couples mariés avec enfants aux États-Unis vient d’atteindre son plus bas niveau en 56 ans.

    N ° 29 Dans la ville de Baltimore, environ un bébé sur quatre naît en tant que dépendant des opioïdes.

    N ° 30 Selon le New York Times, environ 110 millions d'Américains ont actuellement une maladie sexuellement transmissible.

    N ° 31 Il est prévu que la quantité totale de plastique dans les océans du monde dépassera le poids total de tous les poissons d’ici 2050.

    N ° 32 90% des oiseaux de mer dans le monde ont maintenant du plastique dans l'estomac. En 1960, ce chiffre ne représentait que 5%.

    N ° 33 En août, nous avons appris que le nombre de séismes dans le monde au cours des 30 derniers jours avait atteint un niveau supérieur de 50% à la normale.

    N ° 34 En septembre, un nombre record record de sept tempêtes nommées tourbillonnait à travers le monde simultanément.

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  27. # 35 En octobre, nous avons assisté au troisième jour le plus important krach boursier de l'histoire des marchés boursiers exactement le même jour que le troisième ouragan le plus puissant de l'histoire américaine, qui a touché terre.

    N ° 36 En novembre, le feu de camp a détruit 14 000 maisons et commerces dans le nord de la Californie. C'était l'incendie de forêt le plus destructeur de l'histoire de l'État.

    N ° 37 Selon le compte Twitter officiel de l'Observatoire du Mont Washington dans le New Hampshire, ils ont eu des frissons de vent entre -70 et -75 degrés le matin de Thanksgiving.

    N ° 38 À la suite du séisme de magnitude 7,0 qui a secoué Anchorage, l’État de l’Alaska a été secoué par plus de 1 400 séismes.

    N ° 39 Début décembre, le plus grand séisme en 45 ans a touché l'est du Tennessee.

    N ° 40 Au cours de la dernière semaine complète avant Noël, le Dow a perdu 1 655 points. Ce fut la pire semaine pour le marché boursier depuis la crise financière de 2008.

    N ° 41 La National Retail Federation prévoyait que les dépenses totales de Noël dépasseraient 465 milliards de dollars en 2018. Seuls 25 pays sur la planète entière ont un PIB supérieur à ce chiffre.

    N ° 42 En 2017, le Dow était en hausse ou en baisse de 1 pour cent ou plus que 8 fois. En 2018, cela s'est produit 64 fois. La volatilité est revenue à Wall Street de manière majeure et c’est un très mauvais signe.

    N ° 43 Un sondage récent mené auprès d'agents financiers des entreprises a révélé que 82 % d'entre eux pensaient qu'une récession aurait commencé d'ici la fin de 2020.

    N ° 44 En 2018, la dette publique américaine a augmenté de près de 1,4 billion de dollars. Nous avons maintenant une dette de près de 22 000 milliards de dollars et les problèmes d'endettement ne sont pas terminés à l'horizon.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-31/44-numbers-2018-are-almost-too-crazy-believe

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    1. (...) # 24 Plus de 100 églises aux États-Unis meurent chaque semaine.

      # 25 Si vous remontez en 1986, à peine 10% de tous les jeunes adultes étaient «non attachés sur le plan religieux», mais maintenant, ce nombre est passé à 39 %. (...)

      Pareil qu'en Europe où la dictature religieuse a perdu du terrain au point de ne plus exister ! C'est pourquoi en urgence sont arrivés des centaines de millions de musulmans (exclusivement) pour tenter de rectifier le tir et d'imposer la charia. Les USA eux ont eu droit aux latinos dérangés.

      (...) N ° 31 Il est prévu que la quantité totale de plastique dans les océans du monde dépassera le poids total de tous les poissons d’ici 2050.

      N ° 32 90% des oiseaux de mer dans le monde ont maintenant du plastique dans l'estomac. En 1960, ce chiffre ne représentait que 5%. (...)

      Ce ne sont bien sûr pas des sacs poubelles ou bouteilles en plastiques mais seulement des particules (voire nano !) qui font partie de la nourriture des oiseaux et des poissons sans qu'elles ne causent de mort ou de maladie !

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  28. Avoir la virilité d'être un lâche
    Une lettre à notre jeunesse d'âge de projet

    Par Jim Fedako
    31 décembre 2018


    Les mots sont drôles. Ensemble, ils peuvent avoir plusieurs significations selon le contexte perçu et le point de vue du lecteur. Je peux faire une déclaration avec l'intention de transmettre l'argument A, mais le lecteur interprète ma déclaration comme non-A.

    Un exemple: Trotsky, dans «What Next? Question vitale pour le prolétariat allemand »(publié sous le titre« Comment Mussolini a triomphé », dans Le fascisme: qu'est-ce que c'est et comment le combattre, 1944), a dénigré le socialiste italien Turati, pour avoir évoqué la bataille politique avec le mouvement fasciste de Mussolini, "Il faut avoir la virilité pour être un lâche."

    Vu le contexte, il semble que Turati ait parlé avec ironie en défendant sa stratégie politique. Trotsky a soumis ces mêmes mots à une lecture attentive afin de renforcer son argument selon lequel le socialiste italien se retirait devant les fascistes. Turati a prétendu qu'il était un homme, alors que Trotsky a insinué que Turati était un lâche.

    Oubliant la guerre acharnée entre socialistes, examinons la prétention de Turati dans un autre contexte: le projet.

    Pendant mes années de lycée, «Jimmy Carter a signé la Proclamation (Enregistrement en vertu de la loi sur le service militaire sélectif) en réponse à l'invasion soviétique de l'Afghanistan l'année précédente de 1979, rétablissant rétroactivement l'obligation d'enregistrement du service sélectif pour tous les 18-26 ans. citoyens de sexe masculin âgés de 1 an ou plus nés le ou après le 6 janvier 1960. »Cela m'a rendu éligible pour le projet à l'âge de 18 ans.

    Mais qui allais-je combattre ? Qui étais-je supposé massacrer, brûler, mutiler, etc. ? En 1981, alors que mon dix-huitième anniversaire approchait, il semblait qu'une guerre chaude au Nicaragua ou ailleurs était possible - en fait, probablement. Cela signifiait que j'aurais pu me retrouver dans l'uniforme en tirant des paysans dont la vision politique du monde était en désaccord avec les politiques alors en vigueur du gouvernement des États-Unis - politiques qui ont changé avec les élections. L’ennemi d’aujourd’hui pourrait être l’allié de demain.

    Peu importe le camp, on aurait pu demander aux gouvernants, de me mettre des mains en sang et de souiller mon âme. En tant que quasi-radical, ou ce qui était considéré comme un quasi-radical dans la banlieue de Pittsburgh au début des années 80, dans la banlieue, je n’en aurais pas.

    À cette époque, j'étais un Deadhead - un fan du groupe de rock, The Grateful Dead. Chaque dimanche soir, une véritable station de radio publique (c'est-à-dire non financée par le gouvernement) diffusait une émission dans laquelle étaient retransmis des enregistrements des concerts du groupe. Avant ou après cette émission (je ne m'en souviens plus), c’était une autre émission au cours de laquelle des militants anti-guerre discutaient des méfaits des interventions américaines à l’étranger - c’est à cette époque qu’il y avait une forte gauche anti-guerre. Ce programme m'a beaucoup influencé. Et quand on a parlé d'objection de conscience à la guerre, j'ai écouté.

    Au début, à l'âge de 18 ans, j'ai refusé de m'inscrire. Cependant, à la lumière d'informations provenant de l'émission de radio, ainsi que de consultations avec mon ministre d'église et la mère d'un ami qui était en guerre, j'ai appris quelle était ma meilleure chance de ne pas être forcé de pointer une arme à feu - ironiquement, à la baïonnette du gouvernement - était de s'inscrire, mais en tant qu'objecteur de conscience.

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  29. Cependant, je n'ai pas écrit cet article comme guide pour s'inscrire en tant qu'objecteur de conscience aujourd'hui - il existe de nombreuses ressources sur Internet. Au lieu de cela, je l'ai écrit pour discuter de la fracture rhétorique Turati-Trotsky et pour répondre à la question de savoir s'il faut être un lâche pour devenir un homme. Mon article vise également à encourager les jeunes d’aujourd’hui à défendre la paix et non la guerre.

    Pour répondre à la question lâche dans le contexte de cet article, j’ai révisé la déclaration de Turati comme suit: «Il faut avoir la virilité pour s’opposer à la guerre». Malheureusement, c’est une affirmation véridique, avec une réticence à combattre perçue par beaucoup comme un signe de lâcheté. Cela est particulièrement vrai compte tenu de l'absence de tout mouvement anti-guerre en dehors du libertarianisme.

    Si le gouvernement institue le projet et que votre numéro est mentionné, êtes-vous prêt? Si vous pensez que la guerre est une mauvaise chose, vous devez commencer à documenter ces croyances bien avant le repêchage. Cette documentation sera la principale preuve de votre côté lorsque vous vous présenterez devant le comité de sélection.

    Néanmoins, si votre numéro apparaît, vous serez appelé à «servir». Et vous risquez de ne pas bénéficier de ce report. Vous pouvez finir par être obligé de vous battre. Si vous choisissez de ne pas le faire, vous vous retrouverez probablement en prison, ce qui n’est pas le chemin d’un lâche. De plus, là où vous auriez probablement été placé hors de la ligne de front (la plupart des soldats ne se trouvent même pas à proximité des lignes de front, ne rencontrant jamais une personne portant un uniforme différent), votre objection peut vous mettre sur la ligne en tant que personne non armée. médical. Encore une fois, pas un chemin de lâche.

    Néanmoins, les gens vont vous appeler un lâche. Mais il faut aussi la virilité pour garder son terrain face à la pression sociale.

    Heureusement, il n’ya pas eu de projet dans les années 80 et je n’ai jamais eu à savoir si j’aurais été fidèle à mon idéal - si j’avais vraiment la virilité. Mais vous, les jeunes d'aujourd'hui, n'avez peut-être pas cette chance. Planifier à l'avance. Les positions politiques changent. La guerre peut être plus proche que prévu. Ces paroles, prononcées par l'ancien Premier ministre Henry Palmerstone au Parlement britannique en 1848, sont aussi vraies qu'aux États-Unis aujourd'hui: «Nous n'avons pas d'alliés éternels ni d'ennemis perpétuels. Nos intérêts sont éternels et perpétuels, et il est de notre devoir de les respecter. "

    Et ces intérêts peuvent en effet mener à la guerre.

    Demandez-vous si vous êtes prêt à tuer dans une guerre injuste, si des décrets du gouvernement américain peuvent vous fournir une justification morale suffisante pour massacrer des gens en Afghanistan ou au Nicaragua (à mon époque), ou ailleurs, et si le fait d'être appelé un lâche est plus effrayant que de vendre votre âme, pour ainsi dire.

    Pour moi, la réponse est non, mais j'ai dépassé de loin l'âge de projet. Quelle est ta réponse ?

    Pensez, considérez et agissez aujourd'hui !

    https://www.lewrockwell.com/2018/12/jim-fedako/having-the-manhood-to-be-a-coward/

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    1. Quelle que soit la date prise en compte dans l'histoire c'était toujours des guerres de partis politique qui ne représentaient que quelques individus criminels et, pourtant, c'est TOUT le Peuple qui a payé !

      Il ne s'agit donc plus de discuter de noms de partis politique mais d'idées retenues et venues du Peuple. C'est ce qu'on appelle la Démocratie.

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  30. C’est le dos: comment préparer Ebola 2.0

    Par Daisy Luther
    Le Prepper Bio
    31 décembre 2018


    La deuxième plus grande épidémie d’Ebola de l’histoire se déroule actuellement en République démocratique du Congo. C’est la deuxième place après l’épidémie de 2014, qui a infecté près de 30 000 personnes et en a tué plus de 11 000.

    Et maintenant, il peut être ici en Amérique.

    Un travailleur de la santé américain a été exposé au virus lors du traitement de patients en RDC. La travailleuse, dont le nom n’a pas été dévoilée, est revenue samedi aux États-Unis et a été mise en quarantaine jusqu’à deux semaines au Centre médical de l’Université du Nebraska (UNMC) à Omaha.

    Quelques points importants à noter ici.

    L'agent de santé n'a pas eu de résultat positif au test Ebola, et la personne ne présente aucun symptôme.

    Si le travailleur contracte le virus Ebola, cela ne signifie toujours pas qu’il aurait rendu malades les autres voyageurs. Le virus Ebola n’est pas contagieux tant que les symptômes ne sont pas apparus. Par conséquent, s’il est vrai qu’il n’y avait aucun symptôme lors de l’admission de la personne à l’UNMC, il est peu probable que le virus soit transmis à d’autres.

    Ce n’est donc pas le moment de paniquer. Mais il est temps d’être vigilant.

    Quelques détails sur l'épidémie actuelle d'Ebola en RDC

    L’épidémie qui sévit actuellement en RDC pourrait facilement s’échapper du pays, car elle se propagerait aux villes qui sont les principales plaques tournantes du transport dans le reste du monde. Il y a d'autres variables qui rendent également difficile à contenir.

    Le Dr Peter Salama, responsable des situations d’urgence de l’OMS, a qualifié la situation de "sinistre bilan", le ministère congolais de la Santé ayant annoncé que le nombre de cas atteignait 426. Cela comprend 379 cas confirmés et 47 probables. A ce jour, l’épidémie déclarée le 1er août a enregistré 198 décès confirmés et 47 autres probables, a annoncé le ministère congolais de la Santé.

    Les attaques de groupes rebelles et l'hostilité ouverte de certaines sections locales inquiètes ont posé de graves problèmes aux agents de santé que les experts en Ebola disent n'avoir jamais vus auparavant…

    … Jour après jour, les organisations de santé rapportent une difficulté nouvelle dans cette nouvelle épidémie, alors même que leurs travaux fixent des jalons qui ont redonné de l'espoir à la lutte contre l'une des maladies les plus notoires au monde… le risque de propagation du virus Ebola Les «zones rouges», qui sont pratiquement inaccessibles en raison de la menace des groupes rebelles, constituent un problème majeur pour contenir cette épidémie. (la source)

    Cette éclosion affecte également un grand nombre de nourrissons jamais vus auparavant.

    Les traditions et les peurs locales rendent la propagation plus difficile à contenir.

    Un autre problème majeur lié à l’épidémie actuelle est le manque de compréhension du virus par les habitants. De nombreuses traditions et craintes locales aggravent l'épidémie.

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  31. Par exemple, un groupe de jeunes s'est introduit dans une morgue la semaine dernière et a volé le corps d'une victime d'Ebola afin que la famille puisse organiser un enterrement traditionnel - qui comprend généralement une «danse» avec le cadavre. C'est horriblement dangereux car la contagion persiste après la mort.

    Les taux de virus Ebola restent élevés après la mort; par conséquent, les corps des personnes décédées des suites de son infection par le virus Ebola ne doivent être manipulés que par des personnes portant un équipement de protection individuelle approprié et doivent être enterrés immédiatement. L'OMS recommande que les corps des personnes qui pourraient être décédées des suites du virus Ebola ne soient manipulés que par des équipes d'inhumation qualifiées, disposant des moyens nécessaires pour enterrer les morts, de manière sûre et dans la dignité. (la source)

    Et ce n’est pas tout. Les personnes traitées dans des hôpitaux s'échappent souvent. Parfois, cela est dû à la peur du traitement, et d’autres fois à l’hôpital lui-même qui est attaqué dans les violences en cours en RDC. Cela s'est produit au cours du week-end lorsque 24 patients ont fui un hôpital attaqué.

    Vraiment, c’est une tempête parfaite - et le monde aura de la chance si le virus Ebola est maîtrisé.

    On dirait vraiment que ce n’est pas le cas si ça sort… mais quand.

    Pourquoi Ebola est-il si inquiétant?

    Une partie de la raison pour laquelle Ebola semble particulièrement terrifiante est la présentation graphique, qui est la substance des films d'horreur. C'est une maladie hémorragique, ce qui signifie qu'elle peut causer des saignements de la bouche, des yeux, du nez et du rectum. Voici comment cela progresse:

    La période d'incubation, c'est-à-dire le délai entre l'infection par le virus et l'apparition des symptômes, est comprise entre 2 et 21 jours. Les humains ne sont infectieux que lorsqu'ils développent des symptômes. Les premiers symptômes sont l'apparition soudaine de fatigue fébrile, de douleurs musculaires, de maux de tête et de maux de gorge. Viennent ensuite des vomissements, de la diarrhée, des éruptions cutanées, des symptômes d'insuffisance hépatique et rénale et, dans certains cas, des saignements internes et externes (par exemple, suintement des gencives, sang dans les selles). Les résultats de laboratoire incluent une faible numération des globules blancs et des plaquettes et une élévation des enzymes hépatiques. (la source)

    Mais ce ne sont pas que des visuels macabres. Le risque de décès par Ebola peut être compris entre 50 et 90 %, en fonction de la souche. Cette épidémie est la souche d'Ebola du Zaïre, qui est la même que celle qui a atteint l'Amérique en 2014.

    L'épidémie de 2014 qui aurait pu se propager à travers l'Amérique

    Si vous vous en souvenez bien, le fait qu’elle n’ait pas été généralisée aux États-Unis lors de la crise de 2014 n’était PAS due au fait qu’elle avait été gérée correctement. source, et c'était pure chance.

    Lorsque Thomas Duncan, de l’American Patient Zero, s’est présenté pour la première fois dans une salle d’urgence au Texas, il n’avait pas été testé, alors même qu’il leur avait dit qu’il était originaire du Libéria, frappé par le virus Ebola. Les pratiques appropriées n'ont pas été suivies et l'une des infirmières qui s'en occupait est devenue la deuxième victime. Toutes sortes de quasi-accidents ont eu lieu, comme le fait que l'avion à bord duquel se trouvait un patient atteint d'Ebola avait effectué CINQ voyages avant d'être désinfecté.

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  32. La nouvelle est parvenue ce matin que la deuxième infirmière américaine chez laquelle un diagnostic de virus Ebola avait été diagnostiqué avait pris l'avion avec 132 autres passagers de Cleveland (Ohio) à Dallas (Texas). Amber Vinson a eu une faible fièvre lorsqu'elle est montée dans l'avion et a été admise au Texas Presbyterian Hospital quelques heures à peine après son débarquement.

    La dernière horreur ?

    De plus, 132 personnes ayant volé avec Vinson ont été exposées à Ebola.

    Au moment où le CDC a informé Frontier Airlines de la question, 5 autres vols ont été effectués. (la source)

    Cela ressemble à l'intrigue d'un film grincheux, où vous regardez le spray d'éternuement d'une personne infectée au ralenti atterrissant sur tous les proches. Mais ce n’est pas la seule chose ahurissante qui s’est produite.

    Mais ce n’est pas la seule chose ahurissante qui s’est produite. Nous avons ramené certaines personnes exposées aux États-Unis et les avons placées dans des hôtels.

    Il y a quelques jours, un travailleur de la santé américain chez qui un diagnostic définitif d'Ebola avait été diagnostiqué a été ramené aux États-Unis pour y être traité à l'Institut national de la santé (NIH) à Bethesda, dans le Maryland. Onze autres patients ont été isolés et se dirigent également vers les États-Unis après avoir été «potentiellement exposés» à la maladie.

    Maintenant, à propos des personnes «potentiellement exposées»?

    Ils ne sont pas hospitalisés. Oh non. Ils sont ramenés dans des hôtels «proches» de trois hôpitaux différents dans différentes régions du pays. Je ne pourrais pas inventer ça si j’essayais. (la source)

    Donc, je pense que nous pouvons tous être d’accord, s’appuyer sur l’Institut national de la santé, le CDC et l’OMS pour rester «en sécurité» n’est pas le meilleur plan de repli. Nous devons être prêts à agir nous-mêmes si cette épidémie se transformait en pandémie.

    Ne paniquez pas. Faites juste attention.

    Il y a généralement un peu d'avertissement avant qu'une épidémie ne devienne suffisamment grave pour justifier le titre de «pandémie». Ce n'est pas comme The Walking Dead, où soudainement 80 % de la population est touchée du jour au lendemain. En cas de pandémie, vous entendez un petit bourdonnement avant que la situation ne dégénère. L’Organisation mondiale de la santé fabrique des prospectus, des rapports sont donnés et une mention est faite aux nouvelles du soir. Mais, d’une manière générale, les responsables sont avares d’informations parce qu’ils ne veulent pas «paniquer». Cela signifie que le précurseur judicieux doit faire très attention lorsque de nouveaux virus commencent à être mentionnés.

    Maintenant, ce n’est pas parce qu’un virus est mentionné que cela va devenir une pandémie. Cependant, cela peut être un signe avant-coureur de la nécessité de placer vos canards dans une rangée.

    Pensez-y comme à une tempête tropicale. Vous avez entendu parler de la vague qui s’échappe sur l’océan bien avant qu’il ne touche vraiment les terres. Le simple fait qu’il y ait une tempête quelque part dans l’Atlantique ne signifie pas qu’elle va frapper, mais cela signifie que le sage commence à accorder une plus grande attention à la météo, s’assure que les bases sont stockées et rassemble un plan juste au cas où le temps de monter par les fenêtres arrive.

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  33. Comment se préparer au virus Ebola: le pire scénario

    Éviter tout contact avec des personnes atteintes de la maladie est le seul moyen d'éviter de l'obtenir. En cas d’épidémie, s’isoler est le meilleur moyen de rester en sécurité et en bonne santé.

    Voici la partie délicate: comment savoir que le moment est venu de faire entrer la famille et de verrouiller les portes derrière vous ? Lizzie Bennett, un professionnel de la santé à la retraite, a écrit un article incroyablement utile sur son site Web Underground Medic lors de l'éclosion initiale. Bennett recommande la distanciation sociale comme le seul moyen efficace de vous protéger, vous et votre famille, contre une épidémie.

    La durée de votre isolement dépend principalement de votre lieu de résidence. Pour les citadins, ce sera beaucoup plus longtemps que ceux qui vivent dans des retraites rurales où le contact humain est minime. Ceux qui ont la chance de vivre dans de tels environnements devraient toutefois se rappeler que si la situation est suffisamment grave, les populations quitteront les villes à la recherche de la sécurité dans des zones moins peuplées. Dans les grands centres de population, plus de personnes se déplaceront, légalement ou non, chacune de ces personnes représentant une hausse possible du taux de maladie, permettant à la propagation de se poursuivre plus longtemps que si elles étaient restées à l'intérieur et / ou hors de la circulation. Même lorsque la phase initiale est en déclin ou a traversé une zone, les personnes qui s'y rendent peuvent la ramener avec elle, déclenchant une seconde vague de maladies alors que des personnes sortent de leur isolement…



    Ma zone tampon contre les maladies est de cent kilomètres, bien sûr, elle pourrait déjà se trouver dans ma ville, mais les détails pratiques m'empêchent de rester à l'écart des gens parce que des centaines de personnes en Europe tombent comme des mouches. Les cartes de propagation de la maladie ressemblent à un essaim de sauterelles qui se déplacent à travers le pays, ce qui permet de suivre la propagation de la maladie heure par heure. Un des rares cas où les médias grand public seront utiles. (la source)

    Une fois que vous êtes en lock-out, la durée de votre maladie dépend de la durée de votre maladie. Les temps vont varier. Bennett suggère ces lignes directrices:

    Une fois les portes verrouillées, nous y resterions au moins deux semaines après le signalement du dernier cas dans un rayon de 100 milles. Un gouvernement clair serait mis en balance avec le temps écoulé depuis que le dernier cas a été signalé dans la zone que j'ai désignée comme ma zone tampon. Il est bien entendu toujours possible que des personnes de l’extérieur de la région leur apportent la maladie, ce qui provoque une deuxième vague de maladies. Vous ne pouvez pas isoler les villes pour empêcher cela. Sortir après un isolement volontaire devrait être réduit au minimum le plus longtemps possible. Si vous n’êtes pas obligé de le faire, ne le faites pas. Il vaut bien mieux laisser ceux qui sont à l’aise se mettre à l’aise et voir si de nouveaux cas se présentent avant d’exposer cette possibilité à vous et à votre famille. (la source)

    Qu'est-ce que cela signifie d'entrer dans le lockdown ?

    Cette affaire d'Ebola pourrait mal tourner rapidement. Et par malheur, je veux dire que la dernière fois, il a tué plus de la moitié des personnes qui l'ont contracté en Afrique de l'Ouest.

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  34. Si la situation est suffisamment proche de chez vous pour que vous décidiez de partir, il est temps de vous isoler, les règles à cet égard sont insolubles.

    Personne ne sort. Personne n'entre.

    Je sais que cela semble dur, mais il ne doit y avoir aucune exception. Si vous faites des exceptions, vous pouvez aussi bien vous battre avec des étrangers au nez qui coule au Wal-Mart local, puis rentrer chez vous et faire un câlin à vos enfants, car c’est la même chose.

    Une fois que vous êtes entré en mode verrouillage, cela signifie que les fournitures que vous avez sous la main sont celles que vous devez contrôler. Vous ne pouvez pas aller au magasin et obtenir quelque chose que vous avez oublié.

    Cela signifie que si un membre de la famille se présente, il doit être mis en quarantaine pendant au moins 4 semaines, période pendant laquelle il ne peut ni accéder à la maison ni à la famille, ni sortir en public. Configurez un espace sur votre propriété qui est loin de chez vous pour qu'ils puissent passer du temps pendant leur mois de quarantaine. Si, à la fin du mois, ils ne présentent aucun symptôme, ils peuvent entrer.

    Malheureusement, cela signifie que vous pouvez être forcé de refuser quelqu'un s'il est malade, parce que l'aider signifie risquer votre famille.

    Il est maintenant temps de planifier avec votre groupe de préparation comment vous avez l'intention de gérer la situation. Allez-vous vous mettre à l'abri ensemble, au même endroit, et réserver un emplacement secondaire où se retirer si la situation empire ou si quelqu'un tombe malade? Allez-vous vous abriter séparément à cause de la nature de l'urgence ? Décidez ensemble quel événement et quelle proximité vous pousseront à passer en mode verrouillage. Élaborez votre plan et respectez-le, quelles que soient les pressions de ceux qui pensent que vous réagissez de manière excessive, les écoles que vos enfants ont cessé de fréquenter et toute autre influence extérieure. Si vous avez décidé que le risque que vous deviez rester bloqué soit suffisamment élevé, vous devez respecter votre plan.

    Préparez une zone d'isolement.

    Si un membre de votre groupe tombe malade, il doit immédiatement être mis en quarantaine par le reste du groupe. Au moment où ils présentent des symptômes, il est peut-être trop tard pour prévenir la propagation de la maladie, mais des efforts doivent tout de même être déployés pour les isoler.

    Voici quelques conseils pour isoler un patient.

    La chambre des malades devrait être isolée du reste de la maison. Utilisez une bâche lourde sur la porte de la pièce à l'intérieur et à l'extérieur. Cela constituera un petit passage pour le gardien pour entrer et sortir.
    Le gardien doit se couvrir avec des vêtements, des gants, des couvre-chaussures et des couvre-cheveux jetables.
    Le gardien devrait porter un masque N95.
    La personne malade doit utiliser de la vaisselle et des couverts jetables. Tous les déchets de la chambre des malades devraient être placés dans un sac à ordures épais et brûlés à l’extérieur immédiatement.
    La personne malade ne doit pas quitter la pièce. S'il n'y a pas de chambre avec une salle de bain connectée, une configuration de salle de bain doit être créée dans la pièce. Un grand soin doit être pris lors de l'élimination de ces déchets.
    Vous pouvez en apprendre plus sur la préparation d'une chambre de malade ICI.

    Avez-vous les fournitures nécessaires pour faire face à une pandémie ?

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  35. Il est temps de faire une vérification de dernière minute de vos préparatifs car, au moment où une quarantaine générale est annoncée dans votre région ou que vous entendez le courant principal suggérant que les gens restent à la maison, il sera trop tard pour récupérer le reste de vos fournitures. De même, la trajectoire de la pandémie aura tellement progressé qu'il sera dangereux de le faire.

    Vous devez être prêt à passer en mode de verrouillage familial pendant au moins 6 semaines si la situation se détériore dans votre région et, de préférence, plus longtemps au cas où cela prendrait beaucoup de temps. Il est fort probable que des services tels que l’eau et l’électricité publiques resteront intacts, mais vous devez vous préparer comme si ce n’était pas le cas, au cas où.

    Voici une liste de contrôle rapide ainsi que des liens vers des ressources. Basez les montants sur le nombre de membres de la famille que vous hébergerez.

    Eau potable (1 gallon par personne et par jour)
    Nourriture (y compris les articles qui ne nécessitent pas de carburant pour la préparation)
    Sacs à ordures lourds
    Fournitures sanitaires (papier hygiénique, essuie-tout, lingettes pour bébé et produits d’hygiène féminine)
    Divertissement - vous voudrez pouvoir garder les enfants et les membres de votre famille agités, alors procurez-vous du matériel de bricolage, des livres, des jeux et des énigmes
    Fournitures médicales de base (voici une liste)
    Trousses en cas de pandémie contenant des vêtements de protection (nous avons un kit pour la grippe pandémique pour chaque membre de la famille)
    Extra N100 masques - N95 est mieux que rien du tout, mais pas suffisant)
    Gants en nitrile - assurez-vous de commander le
    Lunettes de sécurité avec bande élastique pour un ajustement parfait
    Nettoyants antibactériens tels que lingettes jetables, javellisants et nettoyants en aérosol
    Désinfectant antibactérien pour les mains (12 boîtes de flacons de pompe Purell)
    Eau de Javel pour le nettoyage
    Remarque: nous n’utilisons pas couramment de produits antibactériens, mais dans une situation comme celle-ci, il est important de disposer de ce type de matériel au cas où il y aurait des problèmes d’assainissement.

    Reprinted with permission from The Organic Prepper.

    https://www.lewrockwell.com/2018/12/daisy-luther/its-back-how-to-prep-for-ebola-2-0/

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  36. Scandale diesel

    Ce que d'autres villes peuvent apprendre de l'interdiction de conduire à Hambourg

    Hambourg a été la première ville allemande à introduire des interdictions de conduire pour les voitures diesel. De nombreuses autres suivront en 2019. Les résultats intermédiaires dans la ville hanséatique montrent ce que l’on pouvait attendre des municipalités.


    Lundi, 31/12/2018 08:32


    En mai, Hambourg a été la première ville d'Allemagne à imposer des interdictions de conduire au diesel. Dans la ville hanséatique, le quartier d’Altona a deux rues très fréquentées: une section de 600 mètres de long de la Max-Brauer-Allee et une section de 1,7 km de Stresemannstraße.

    Bien que l'interdiction dans la Max-Brauer-Allee s'applique à toutes les voitures et tous les camions qui ne répondent pas à la norme d'émission Euro 6, la Stresemannstraße ne sera fermée qu'aux camions en dessous de la norme Euro 6. Les résidents et leurs visiteurs, ainsi que les taxis, les bus, les ambulances, les camions à ordures et les véhicules de livraison sont exclus de l'interdiction de rouler.

    Hambourg sera suivie par d'autres villes l'année prochaine. Le début en janvier Stuttgart avec des restrictions de conduite pour les véhicules diesel de la norme d'émission Euro 4 et inférieure dans la zone environnementale. Au cours de l'année, Cologne, Bonn, Berlin et de nombreuses autres villes suivent. Que peuvent-ils apprendre des interdictions de conduire à Hambourg - et quoi non ? Les réponses aux questions les plus importantes.

    La qualité de l'air à Hambourg s'est-elle améliorée?

    Pas encore. Malgré l'interdiction de conduire sur Stresemannstrasse et Max-Brauer-Allee, le résultat intermédiaire est même légèrement négatif. Bien que les niveaux de dioxyde d’azote dans la Stresemannstrasse aient été inférieurs à la limite mensuelle de 40 microgrammes par mètre cube d’air en juin. Dans les mois suivants, toutefois, les valeurs sur les deux routes étaient bien au-dessus des limites. Les stations des deux sections ont enregistré jusqu'à 48 microgrammes de dioxyde d'azote par mètre cube d'air en octobre, soit une augmentation de 23 % par rapport au même mois de l'année dernière. Les valeurs limites sont considérées comme respectées si 40 microgrammes sont sous-utilisés dans la moyenne annuelle.

    Pour un équilibre significatif des deux restrictions de transit, il est trop tôt, signifie l'autorité environnementale de Hambourg. "L'été et l'automne chaud et sec, malgré des semaines de temps calme, rendent impossible la déduction de tendances représentatives des valeurs mesurées pour une année complète de cette période", a déclaré un porte-parole des autorités. En conséquence, une qualification n'est possible qu'après un an d'interdiction de conduire.

    Les restrictions de conduite peuvent-elles être appliquées ?

    Le premier rapport de surveillance de Hambourg suggère que de nombreux conducteurs ne respectent pas l'interdiction de conduire. De début août à mi-décembre, 1156 automobilistes ont été contrôlés. 268 des conducteurs contrôlés sont entrés illégalement dans la zone interdite. Donc, environ un conducteur sur quatre ne tenait pas compte des restrictions de conduite.

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  37. La police de Hambourg contrôlait les automobilistes uniquement de manière aléatoire, car la surveillance prend beaucoup de temps. Pour savoir si un conducteur enfreint l'interdiction de conduire, les agents doivent consulter les documents du véhicule. Les voitures ne peuvent pas être vues, à quelle norme d'émission elles répondent. Au cours de l'année, le soi-disant badge bleu a fait l'objet de nombreuses discussions. Il indique qu'un véhicule est conforme à la norme d'émission Euro 6. Jusqu'à présent, cependant, le gouvernement fédéral s'est opposé à l'étiquetage.

    Remedy pourrait également créer un enregistrement de plaque d'immatriculation automatisé. Au début du mois de novembre, le gouvernement allemand avait adopté une loi permettant de procéder à des inspections avec des caméras. Le projet sera bientôt au Bundestag et au Bundesrat. Les villes rejettent la chasse automatisée au pécheur diesel, mais loin de là. Même Johannes Caspar, responsable de la protection des données à Hambourg, estime que l'enregistrement de la plaque d'immatriculation est contestable sur le plan constitutionnel.

    La circulation est-elle transférée des routes principales aux zones résidentielles ?

    Oui, car les itinéraires alternatifs balisés par les autorités traversent en partie des zones résidentielles. À Hambourg, une voie d'évitement pour les camions traverse la Augustenburger Straße, juste à l'entrée d'une école de quartier. Les parents avaient protesté contre le tracé alternatif et recueilli des signatures pour lever l'interdiction de conduire dans la Stresemannstraße. La Max Brauer Allee contourne de nombreux automobilistes en empruntant la Harkortstraße, qui traverse la deuxième plus grande zone de développement de logements de Hambourg.

    Les interdictions de conduire sur les routes sont-elles simplement le prélude à de plus grands obstacles ?

    C'est possible, mais cela dépend de l'amélioration de la qualité de l'air. Selon les estimations du sénateur de l’environnement de Hambourg, Jens Kerstan (Verts), de nouvelles interdictions de conduire pourraient suivre en 2019. L’organisation écologiste BUND pourrait imposer de nouvelles interdictions de conduire aux vieux diesels, selon un rapport paru dans le "Hamburger Abendblatt". En conséquence, d'autres restrictions de la circulation liées à la route ne peuvent être exclues. Pour la Nordkanalstraße et la Habichtstraße seraient en cause.

    L’intérêt pour les voitures diesel est en forte baisse à Hambourg. Depuis le début de 2018 - lorsque les interdictions de conduire étaient déjà en discussion publique - 46 441 voitures diesel ont été nouvellement immatriculées à Hambourg. C'est environ 30 % de moins que pendant la même période de l'année précédente. En Allemagne, le nombre de voitures diesel nouvellement immatriculées n’a diminué que d’environ 18% au cours de la même période. À quel point la baisse de la demande de voitures diesel à Hambourg a-t-elle un lien avec l'interdiction de rouler ?

    http://www.spiegel.de/auto/aktuell/hamburg-was-das-fahrverbot-gebracht-hat-a-1245729.html

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    1. Ci-dessus un exemple d'incompétence de l'Administration !
      Voir que, les centrales électrique au fioul polluent des millions de fois plus qu'un véhicule terrestre et presque autant qu'un porte-containers !

      16 porte-containers polluent plus que toutes les voitures du monde !

      mardi 12 mai 2015

      https://huemaurice5.blogspot.com/2015/05/16-porte-containers-polluent-plus-que.html

      Notons bien qu'il ne faut pas confondre les émissions de gaz carbonique (qui ne sont préjudiciables à aucun être vivant) avec les émissions de soufre émises par les porte-containers et centrale électrique à fioul. Donc, sur Internet, des journalistes criminels continuent d'affirmer que les porte-containers ne polluent pas plus que les véhicules terrestres !!!!
      Le gaz carbonique n'est PAS responsable de morts dans le monde (ni d'humains, d'animaux et encore moins de la végétation), mais ses méfaits sont entretenus par les anti-scientifiques qui ne pensent qu'à tuer les gens (voir l'exemple de la 'taxe carbone' !!).

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  38. Le retour de Louis XVI: Emmanuel Macron, roi de l'Ancien Régime


    par Tyler Durden
    Lun, 31/12/2018 - 05:00
    Écrit par Martin Sieff via la Fondation pour la culture stratégique,


    Il est facile d’imaginer le jeune président français Emmanuel Macron ridicule en tant que roi libéral libéral, Louis XVI. Les prétentions extraordinaires de Macron à la «dignité» et au «roi» loin de l’élever lui ont ôté toute la crédibilité fictive que les médias traditionnels corrompus, serviles et stupides de l’Europe et des États-Unis ont tenté de lui donner.

    Loin d’amener la Cinquième République aux prises avec de nouveaux succès et réalisations, il est déjà clair que Le Jeune Macron est en train de la détruire. Le contraste avec le fondateur de la République, le grand et vraiment royal Charles de Gaulle ne pouvait être plus grand.

    De Gaulle, haut de 1,96 mètre, dominait sa nation de plusieurs façons. Deux fois, il fut littéralement le sauveur de son pays: d'abord en tant que chef de la Résistance française libre contre les nazis et président de la France de 1944 à 1946. Puis, de retour au pouvoir en 1958, De Gaulle sauva son pays de la désintégration et de la guerre civile.

    Il a mis fin au long conflit féroce en Algérie, a survécu à au moins six complots d'assassinat et a fait de son pays le pays le plus puissant et le plus prospère d'Europe occidentale. Il a également défié les États-Unis à plusieurs reprises, critiqué avec courage la conduite de la guerre du Vietnam par les États-Unis et établi une relation durable d'amitié et de compréhension avec l'Union soviétique.

    Macron n'est physiquement pas un petit homme, à 1,78 m: il agit et regarde comme ça. Un an seulement après son entrée en fonction, il est désormais irréfutable de dire que le jeune Macron est voué à se moquer de toutes les grandes réalisations de De Gaulle, Le Vieux, y compris la Ve République elle-même.

    Le jeune Macron, ridicule, a infligé de nouvelles difficultés ruineuses aux Français, qui ont longtemps souffert, au nom de ses maîtres financiers mondiaux. Il a loyalement prouvé qu'il était le caniche de Washington dans ses tentatives mesquines et destructrices d'imposer encore plus de sanctions économiques à la Russie.

    Loin de soustraire la France à des guerres ruineuses inutiles dans les mondes arabe et musulman comme Le Grand Charles l'a fait en Algérie, Macron continue de soutenir et de promouvoir avec enthousiasme les interventions désastreuses de l'Occident en Syrie et en Libye.

    Le vrai parallèle avec Macron n’est pas De Gaulle, qui a restauré la richesse, la stabilité, la dignité et la fierté de son pays, mais le roi Louis XVI, dernier roi, monarchiste et régime, très internationaliste et libéral.

    Comme Macron, Louis était un jeune technocrate enthousiaste, arrogant et idiot. Comme Macron, il était un révolutionnaire internationaliste et un libre-échange. Il a soutenu les colonies américaines dans leur révolution réussie contre l'empire britannique.

    Louis, comme ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, n’a jamais eu l’impression que soutenir des guerres révolutionnaires à des milliers de kilomètres pourrait revenir les hanter chez eux. Mais c'est exactement ce qui est arrivé. L'effondrement de sociétés ordonnées en Syrie et en Libye a entraîné des millions d'immigrants en France et dans d'autres pays européens, avec des conséquences sociales désastreuses.

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  39. Louis a aussi souffert du "blowback". Le révolutionnaire américain Benjamin Franklin a créé en France des sociétés clandestines qui, en l'espace d'une décennie, ont renversé le royaume le plus puissant d'Europe.

    Loin d'être le réactionnaire dont il fait l'objet depuis plus de 200 ans, le roi Louis était l'un des libéraux et des technocrates à la mode de son époque. Il vénérait en particulier Adam Smith, un économiste britannique du libre marché, dont le livre «The Wealth of Nations» (La richesse des nations) fut publié en 1776 (la même année que la révolution américaine). Dix ans plus tard, Louis signa alors son traité de libre-échange 1786 avec la Grande-Bretagne voisine.

    Comme je l'avais noté dans ma propre histoire économique de 2012 «Cela devrait encore être nous», le traité s'est avéré être une catastrophe: des produits bon marché et industrialisés provenant de l'économie britannique plus avancée ont envahi la France, tandis que les Britanniques ont conservé leurs propres barrières contre les autres exportations.

    L'économie française s'est effondrée. Des millions de personnes ont été mises au chômage. Ils et leurs familles sont affamés. En trois ans, la Grande Révolution a explosé et la monarchie a été renversée.

    Louis, comme Macron aujourd'hui, était convaincu que ses théories économiques avancées étaient plus importantes que de petites souffrances humaines. Il a fallu la Révolution française et la perte, d'abord de sa couronne, puis de sa propre tête pour lui apprendre le contraire.

    Comme Louis, Macron n'a montré aucune compréhension ni sympathie pour les souffrances de gens ordinaires écrasés par sa politique absurde et inutile. Comme Louis, son masque de libéralisme et de compassion civilisée s’est évanoui dès que son propre peuple a osé s’opposer à lui. Comme Louis, sa seule réponse est maintenant la répression. Comme Louis, il n'a pas la moindre idée.

    Les manifestants du gilet jaune ne s'en vont pas. Les Français sont profondément fatigués du taux de chômage réel de 50 %, des frontières de l'immigration largement ouvertes, des programmes d'assistance sociale réduits et du non-respect des lois et de l'ordre que Macron et l'élite de l'Union européenne leur ont imposé., La dernière révolution française n'est pas terminée : ça ne fait que commencer.

    Macron a ignoré les mauvaises leçons de l'histoire. Maintenant, il est condamné à les répéter.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-30/return-louis-xvi-emmanuel-macron-roi-de-lancien-regime

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    1. Comme aux temps de Louis Q. qui se prenait pour 'le roi soleil', les Dirigeants (dictature) adoptent des postures proches de leur quotidiens avec par exemple 'le mariage pour tous' où les pédés se mariaient entr'eux ! (comme les gouines entr'elles !).

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  40. Parlement européen déclenché par le patriarcat; Demande instamment un langage "non sexiste"


    par Tyler Durden
    Lun, 31/12/2018 - 04:15


    Le Parlement européen a progressé dans le vase clos de la diversité et a émergé avec un nouveau mandat; Les députés sont maintenant encouragés à utiliser un langage non sexiste afin de ne pas offenser des collègues estimés non masculins, comme l'a rapporté The Telegraph.

    Selon un guide envoyé aux membres du Parlement, des mots tels que "humanité" et "main-d'œuvre" doivent être remplacés par des termes neutres en matière de genre tels que "humanité" et "personnel".

    Les fonctionnaires et les députés au Parlement, qui ont des sièges à Bruxelles et à Strasbourg, ont reçu un guide sur l'utilisation d'un langage non sexiste dans les communications, la législation de l'UE et l'interprétation. Il les appelle à éviter "l'utilisation générique de l'homme".

    «Une langue non sexiste ou inclusive est plus qu'une question de rectitude politique», lit-on dans le guide, «Le langage reflète et influence puissamment les attitudes, les comportements et les perceptions».

    Les «dirigeants politiques» doivent être préférés aux «hommes d'État» et les articles doivent être appelés «artificiels» ou «synthétiques» plutôt que «synthétiques». -Télégraphe

    Les termes «homme d’affaires» ou «femme d’affaires» sont maintenant sortis, selon les directives - qui recommandent «homme d’affaires».

    Le guide indique que bien que le nouveau langage ne soit pas "contraignant", il est recommandé.

    "Il convient de décourager l'utilisation dans de nombreuses langues du mot" homme "dans un large éventail d'expressions idiomatiques faisant référence à la fois aux hommes et aux femmes, tels que main-d'œuvre, laïc, hommes, hommes d'État, hommes d'État et membres du comité de sages," lit-on la brochure.

    "Avec une prise de conscience accrue, de telles expressions peuvent généralement être rendues non sexistes."

    Le secrétariat du Parlement a décrit l’objectif du guide comme étant de promouvoir un langage non sexiste, inclusif et juste, et «vise à éviter les expressions qui pourraient être considérées comme véhiculant des préjugés, une discrimination, des remarques dégradantes ou laissant supposer qu’un certain genre ou genre social constitue la norme». -Télégraphe

    Lee Rotherham, membre du groupe de réflexion sur les cellules rouges, résume: "Nous devrions en attendre autant d'une organisation tellement nerveuse au sujet d'offenser des personnes choquantes qu'elle met des ponts inexistants sur ses billets de banque", faisant référence à la manière dont les billets en euros incluent une architecture fictive à éviter accusations de favoritisme.

    L'année dernière, le Parlement européen a publié une brochure similaire destinée à aider les députés à éviter les accusations de harcèlement sexuel - qui recommandait d'éviter de pincer ou de frotter le personnel.

    Quel est le problème avec ces personnes ?

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-28/eu-parliament-triggered-patriarchy-urges-gender-neutral-language

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  41. Macron annonce une répression à l'encontre des dirigeants évitant les impôts


    par Tyler Durden
    Lun, 31/12/2018 - 02:45


    Alors que les manifestations de Yellow Vest s'essoufflent au moment où le mouvement entre dans sa septième semaine, le président français Emmanuel Macron offre encore plus de concessions aux manifestants alors qu'il tente de rétablir sa cote de popularité moribonde, qui est tombée à un peu plus de 20%.

    Après que son gouvernement eut promis des réductions d'impôts qui élimineraient le déficit budgétaire français et exhortant les entreprises françaises à verser des primes de fin d'année à leurs employés, un appel à les corrompre pour les calmer, M. Macron a annoncé qu'il envisageait de réprimer les cadres dirigeants évité de payer des impôts en France. Un contrôle accru sera exercé sur les dirigeants de sociétés dans lesquelles le gouvernement français détient une participation.

    Le gouvernement français examine de près la situation fiscale des chefs d'entreprise et prendra des mesures pour les forcer à payer leurs impôts en France si nécessaire, a déclaré le ministre du Budget, Gerald Darmanin au Journal du Dimanche.

    "Les chefs d'entreprises cotées en bourse ou ceux dans lesquels l'Etat a une participation doivent absolument être des résidents fiscaux français", a déclaré Darmanin au cours d'une interview.

    Selon Bloomberg, cette décision est la dernière tentative de Macron pour apaiser la colère des manifestants du gilet jaune, plus d'un mois après l'abandon de son projet de hausse des taxes sur l'essence, une tentative qu'il a tenté de céder à des environnementalistes (qui ont ensuite été irrités par sa décision de reculer).

    Mais les Français estimaient que ces hausses d’impôts proposées ne constituaient qu’un signe supplémentaire de ce que Macron imputait une part disproportionnée de la charge fiscale de l’État français sur le peuple et permettait aux riches de se promener librement (après son entrée en fonction, il avait supprimé un geste qui a été perçu comme une trahison par beaucoup de ceux qui ont voté pour lui).

    Après l'entrée en vigueur des réductions d'impôts dans la nouvelle année, Macron a également promis un dialogue sur les inégalités et le coût de la vie élevé en France.

    Le ministre français du Budget a déclaré que les efforts faits pour forcer les dirigeants à payer l'impôt en France devraient encourager un comportement plus "citoyen". Cependant, augmenter les impôts sur les riches pourrait être plus difficile que ne le croit le gouvernement français (c'est l'une des raisons pour lesquelles Macron a résisté à la réimposition de l'impôt sur la fortune).

    Mais imposer l'impôt en France à tous les membres de la haute direction ne sera pas simple, car cela pourrait nécessiter une renégociation des conventions fiscales.

    "Cela prendrait des années et nous ne sommes pas nécessairement en position de force pour imposer notre point de vue", a déclaré Olivier Le Grenon-Andrieu, responsable du cabinet de conseil en gestion de patrimoine Equance, au Journal du Dimanche.

    Reste à savoir si cela contribuera à augmenter la popularité de Macron: jusqu'à présent, sa cote de popularité n'a cessé de baisser, offrant une ouverture aux nationalistes qu'il a battus lors de sa victoire à la présidence.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-30/macron-announces-crackdown-tax-avoiding-executives

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  42. Best of 2018: Coups de couteau, viols et rixes mortelles, l’été meurtrier français


    12:39 31.12.2018
    Fabien Buzzanca


    L’été 2018 a été marqué par de nombreux faits divers d’une grande brutalité dans l’Hexagone. Sputnik France avaient alors contacté plusieurs policiers inquiets de ce climat de violence qui nous avaient aidé à répondre à la question suivante : La société française devient-elle de plus en plus violente ?

    [Article initialement publié le 8 août 2018]

    «Je crie ma révolte. Ça suffit. Stop ! Aujourd'hui, c'est nous. Et demain qui encore ? Je ne veux pas faire de politique. Je parle en tant que maman. Une maman à qui on vient d'enlever son enfant. Je veux que ça cesse. J'en appelle à tous les politiques, de tous bords. Faites quelque chose. Notre pays sombre dans la violence. Il faut arrêter ça. Sauvez nos enfants, bon sang ! Sauvez nos enfants !»

    Ce déchirant cri du cœur, c'est la maman d'Adrien Perez qui l'a hurlé à nos confrères du Parisien. Le 29 juillet, le jeune homme de 26 ans sortait d'une boîte de nuit de la région grenobloise. Alors que Thibault, l'un de ses amis, est pris à partie par trois individus qui le frappent à la tête, dans un geste héroïque, Adrien s'interpose. Il se fera poignarder en plein cœur. Un sacrifice qui permettra à son ami de s'en sortir avec les poumons perforés. Il est toujours hospitalisé dans un état grave. Les frères Younes et Yanis El Habib, considérés par la justice comme les principaux agresseurs, ont été placés sous mandat de dépôt et écroués. Le troisième individu a pu ressortir libre sous contrôle judiciaire.

    Cette affaire, qui a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux, est devenue en quelque sorte le funeste porte-étendard d'un été qui rime avec violence extrême. Avant Adrien, c'est Dorian Guéméné, 24 ans, qui est tombé sous les coups de ses agresseurs, le 7 juillet dernier. Il décédera le lendemain. Le déchaînement dont il a été victime a entraîné «un traumatisme encéphalique majeur» d'après le parquet de Rennes. Celui qui s'était engagé dans l'armée de terre comme sapeur de combat avant de devenir serveur est tombé dans un guet-apens après une dispute à l'intérieur d'une boîte de nuit rennaise. Il a laissé six frères et sœurs.

    La société française est-elle en train de sombrer dans la violence ? Olivier Hourcau, secrétaire national du syndicat de police Alliance responsable de la province, s'est confié à Sputnik France:

    «Si l'on prend seulement juillet et début août en référence, il est vrai que l'on assiste à une vague de violence avec des événements extrêmement graves. Mais je pense que cette augmentation de la violence s'inscrit dans un cadre plus large. La France devient de plus en plus violente.»

    Et la litanie des faits-divers semble lui donner raison: le 15 juillet, un jeune homme de 18 ans a été pris à partie par plusieurs agresseurs dans un RER et roué de coups. Il n'a eu d'autre choix que de sauter du train lancé à 80 km/h pour s'extirper de cette terrible situation. «Tu crois que parce qu'il y a du monde on va arrêter de te frapper ?», lui avait alors lancé l'un de ses bourreaux.

    Michel, 87 ans, a été sauvagement battu le 19 juillet sur le palier de son immeuble d'Annemasse en Haute-Savoie. Les coups ont été si violents que l'octogénaire en a eu les vertèbres brisées. Son portefeuille avait disparu. De même que le pauvre homme, après dix jours d'agonie à l'hôpital, veillé par son épouse.

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  43. «Aujourd'hui, en France, on peut mourir pour un regard de travers»

    Les statistiques confirment le sentiment que l'on peut éprouver à la lecture de la presse régionale, qui relaie ces drames: les victimes de coups et blessures volontaires sont en hausse… pour la quatrième année consécutive (+4% en 2017). La hausse «est plus sensible que l'année précédente» et le nombre de victimes approche des 223.000, «un point haut en 10 ans».

    De son côté, Bruno Noël, secrétaire général pour le syndicat de police Alliance dans le Nord, souligné à Sputnik France «que la vague d'agressions qui frappe la France est plus marquée que les étés précédents».

    INFOGRAPHIE COUPS ET BLESSURES

    - voir graphique sur site -

    Une vague plus marquée, car plus violente, avec plus de morts et de blessés graves: dans la nuit du 4 au 5 août à Grenoble, quelques jours après le meurtre d'Adrien, un homme de 27 ans a été grièvement blessé à l'arme blanche dans un parc de la ville. La même nuit, à Rennes, un homme de 28 ans se rendait chez son amie à vélo. D'après des témoins, il a été attaqué par six individus qui ont crevé les pneus de son engin avant de le molester et de le frapper de deux coups de couteaux dans le dos et au mollet.

    La nuit du 5 août a été particulièrement active sur le front de la violence dans l'Hexagone. À Brest, un agresseur muni de couteaux a semé la terreur à la sortie d'une boîte de nuit de la ville. Avant d'être interpellé, il aurait blessé deux personnes.

    Même date, différente ville. Nous sommes cette fois au Château-d'Olonne. Les policiers ont pris en charge trois personnes qui leur assurent avoir été victimes de coups de couteau. Les assaillants ont également mis le feu à leur véhicule, selon les plaignants. Deux individus ont été placés en garde à vue.

    «Un individu qui va croiser malencontreusement le regard de quelqu'un qui va s'estimer défié est susceptible de se retrouver pris dans une bagarre qui peut se terminer par la mort. Aujourd'hui, en France, on peut mourir pour un regard de travers», commente Olivier Hourcau.

    C'est ce qui est arrivé le 6 août, à Jarny, en Meurthe-et-Moselle, à ce trentenaire qui a trouvé la mort. Il s'était mis en quête d'un homme qui avait agressé l'une de ses amies pour une cigarette. Un coup de couteau dans la jugulaire a finalement eu raison de lui. Dans la nuit du 6 au 7 août, une habitante de Margency, dans le Val d-Oise, est sortie se plaindre du vacarme causé par six jeunes alcoolisés. Elle est frappée avec un tesson de bouteille. Son mari, qui s'est interposé, est roué de coups. Trois jeunes de 17 ans seront arrêtés et le pauvre couple âgé d'une trentaine d'années finira sa nuit à l'hôpital. Pourquoi ?

    Loïc Lecouplier, secrétaire national adjoint à Paris pour le syndicat Alliance, va dans le même sens que son collègue. Il a fait profiter Sputnik France de son expérience en la matière:

    «La rixe va démarrer sur un motif futile: un regard, une bousculade. Très vite, ça peut déraper. L'un va sortir un couteau, ou aller le chercher dans sa voiture ou saisir un tesson de bouteille. Vous savez, une arme par destination, ça se trouve très facilement. Avant, cela s'arrêtait le plus souvent aux coups de poing. Aujourd'hui les armes sortent très vite, la violence est débridée, brutale.»

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  44. Il poursuit: «On voit des gens sortir des manches de pioche à la suite de banals accidents de la route.»

    Des vols avec armes en baisse, des coups et blessures en hausse

    Cette ignoble liste, loin d'être exhaustive, rassemble des affaires qui n'ont rien à voir avec les règlements de compte mafieux. La violence liée au milieu criminel a toujours existée. Mais plus que de sommaires exécutions à la kalachnikov dans les quartiers nord de Marseille, il s'agit, pour la plupart de ces drames, de rixes aux motifs futiles, dont certaines à l'issue fatale. Le syndrome France Orange mécanique?

    En effet, au-delà des coups et blessures déjà évoquées, les statistiques semblent confirmer cet «ensauvagement», pour reprendre un mot souvent employé par la droite dure. Si l'on en croit le premier bilan publié par le ministère de l'Intérieur le 24 janvier dernier, les homicides sont restés «en nombre relativement élevé» en 2017. Les forces de l'ordre en ont enregistré 825 en métropole. C'est moins qu'en 2016 (892), mais si l'on prend le chiffre hors victimes des attentats, le nombre de meurtres a de nouveau augmenté en 2017 (+2%).

    INFOGRAPHIE HOMICIDES ENREGISTRES

    - voir graphique sur site -

    Concernant les violences sexuelles, d'après le rapport d'enquête «cadre de vie et sécurité» 2017, «en moyenne chaque année entre 2012 et 2016, 0,4% des personnes âgées de 18 à 75 ans (soit environ 158.000 personnes) ont déclaré avoir été victimes de violences sexuelles de la part d'une (ou plusieurs) personne(s) ne vivant pas avec elles au moment de l'enquête». Celle-ci note que «sur la période précédente, entre 2007 et 2011, cette proportion n'est pas significativement différente».

    INFOGRAPHIE VIOLENCES SEXUELLES

    - voir graphique sur site -

    Le nombre de vols avec armes est lui en baisse (-3%). Une baisse pourtant bien moins spectaculaire que celles des années précédentes: en effet, ils avaient chuté de 12% en 2016 et de 14% en 2015.

    INFOGRAPHIE VOLS AVEC ARMES

    - voir graphique sur site -

    Agression avec ou sans arme, homicide ou viol, pour Bruno Noël, il n'y a pas d'agresseur-type, même si les plus violents sont en général des délinquants multirécidivistes:

    «Ce sont des groupes qui tombent sur un individu et qui lui demandent s'il a du feu, de l'argent, une cigarette et, quel que soit le résultat, ils peuvent finir par le rouer de coups. Il n'y a pas forcément de profil-type. C'est un peu comme les casseurs que l'on voit dans les manifs qui, quand vous les prenez seul, sont monsieur tout le monde. Puis une fois en groupe, dans un contexte particulier, ils sont capables de totalement se déchaîner. Cependant, ceux qui en arrivent à des actes hyper violents ont pour la plupart un casier judiciaire déjà bien fourni et des antécédents.»

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  45. «Un jeune couple devrait avoir peur de sortir la nuit en France»

    Pour les professionnels interrogés par Sputnik France, l'abus d'alcool et de drogue joue un rôle majeur dans l'augmentation des violences. «L'alcool et les drogues sont un véritable problème. Beaucoup d'agressions sont liées à leur consommation», souligne Olivier Hourcau.

    «Les gens sont de plus en plus alcoolisés avec des mélanges détonants, drogues incluses. C'est devenu tellement banal que l'on en parle presque plus. C'est rentré dans les mœurs de sortir le week-end avec son coffre chargé de bouteilles. Évidemment, avec le manque de contrôle et de maîtrise que ça induit, on arrive à des drames quand les esprits s'échauffent. Certaines bandes de jeunes, après avoir bu à outrance, se mettent en quête de bagarre. Il suffit qu'ils croisent un homme, une femme, un couple et on peut vite arriver à des drames. Cela peut concerner tout le monde», analyse tristement Bruno Noël.

    Effectivement, le profil-type des victimes est extrêmement difficile à établir. Tout le monde semble être potentiellement une cible. Le 20 juillet, à Châtelet, en plein cœur de Paris, une bande a fait régner la terreur durant plusieurs heures. Une femme a été violée après avoir été contrainte de retirer de l'argent à un distributeur. Son tortionnaire l'a obligé à lui pratiquer une fellation. Dans le même temps, un homme a perdu connaissance et a été dépouillé après avoir reçu un coup sur la tête. Un couple a violemment été pris à partir par plusieurs individus. L'homme s'est fait subtiliser sa carte bleue et son téléphone alors que sa compagne a été légèrement blessée. Un policier sera même attaqué par l'un des protagonistes de cette razzia en plein centre de la capitale.

    En 2018, en France, est-il risqué de se balader la nuit ?

    «Fort heureusement, ce qui s'est passé à Châtelet récemment n'arrive pas tous les jours. Mais ça peut arriver. C'est un fait. Il suffit que vous tombiez sur une bande de voyous qui ont décidé de faire une razzia. Vous avez aussi beaucoup de tourisme ce qui attire la délinquance. On est également soumis à une forte pression migratoire qui fait que l'on constate aujourd'hui des faits que l'on voyait moins avant: beaucoup de vols, de vols avec violences, d'effractions. Tout cela s'accumule. Maintenant, dire que Paris est un coupe-gorge, je trouve cela un peu excessif», analyse Loïc Lecouplier.

    Reste qu'il incite à la prudence, tout comme son collègue Olivier Hourcau:

    «En province, on constate le même phénomène de bande de délinquants qui prennent notamment pour cible les vacanciers. Sur les stations balnéaires du Sud-Ouest par exemple, vous avez de véritables systèmes qui s'organisent pour agresser ou dépouiller les touristes et les locaux. Ce n'est pas propre à la province ou à Paris, c'est propre à la France en général.»

    Bruno Noël va même plus loin. À la question de savoir si un jeune couple devrait avoir peur de sortir la nuit en France, il répond clairement «oui». «Je demande à mes enfants de ne pas le faire, c'est triste, mais on en est là», avoue-t-il. Un problème lui tient particulièrement à cœur: celui des témoins qui ne réagissent pas.

    «Tout ça, c'est aussi la faute à l'indifférence des gens. Chacun défend sa peau et les témoins d'agressions font souvent preuve d'une apathie assez choquante. Quand des passants, en nombre largement supérieur par rapport aux assaillants, sont témoins d'une agression et ne bougent pas, ils sont coupables de non-assistance à personne en danger», souligne-t-il.

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  46. Les cas d'agressions, notamment dans les transports, sans qu'aucun témoin ne réagisse, ont été nombreux ces dernières années. En 2014, la tentative de viol sur une jeune femme de 29 ans par un ressortissant marocain âgé de 19 ans, qui a débuté dans le métro de Lille, a duré une trentaine de minutes sans que les nombreux témoins ne bougent un cil. «Les gens sont partis dans l'autre rame tout au fond. Ils m'ont laissée toute seule et ils me regardaient me faire agresser !», expliquait-elle à nos confrères du Figaro.

    Patricia Perez, la mère d'Adrien, est du même avis que Bruno Noël. Alors qu'elle s'exprimait auprès de nos confrères du Parisien, elle a déclaré très émue: «On ne peut pas rester brinquebalant devant l'agresseur de quelqu'un. Que ce soit son meilleur ami ou un passant. Ce n'est pas possible. Ce serait inhumain de ne pas porter secours. Et mon petit n'était pas comme ça. Oui, il est mort en héros.»

    Comment éviter d'être victime d'une telle tragédie ? Quels sont les gestes à adopter ?

    «Il faut sortir avec des amis, éviter de sortir seul ou en trop petit groupe, choisir des endroits réputés comme sûrs. Et le plus important, dans le cas où vous seriez menacé et qu'aucun policier ne se trouverait autour, la chose la plus intelligente à faire, c'est d'éviter le conflit. Si on vous demande votre téléphone et que vous sentez que vous êtes en danger, vous donnez votre téléphone», conseille Loïc Lecouplier.

    Bruno Noël se montre fataliste: «Le souci c'est que ça peut arriver partout. Regardez ce qu'il s'est passé à Châtelet. Si on ne peut même plus se balader en plein de cœur de Paris sans craindre d'être agressé… C'est tout de même inquiétant.»

    Tous les policiers interrogés par Sputnik sont d'accord. En dehors des habituelles demandes supplémentaires d'effectifs, la première priorité pour améliorer la situation, c'est une réponse pénale plus sévère de la part de la justice.

    «Il faut clairement une réponse pénale plus ferme, qu'elle soit pour les agressions sur des civils ou sur des policiers. Les prisons sont certes engorgées, mais le fait est que la réponse n'est pas là. Il faut que les délinquants aient peur de la sanction. S'ils se disent, pour peu qu'ils soient mineurs ou défavorablement connus des services de police, "de toute façon je ne risque pas grand-chose", cela ira de pire en pire», déclare Bruno Noël.

    Olivier Hourcau abonde dans ce sens, et souhaite également que la police se recentre sur son cœur de métier:

    «Aujourd'hui, les policiers sont employés à des missions autres que celle de la lutte contre la délinquance. Est-ce qu'il est normal qu'un policier garde un bâtiment ? Est-ce qu'il est normal qu'il passe sa journée devant un écran de vidéosurveillance ? Mais le plus important c'est la réponse pénale qui doit être ferme.»

    D'après le rapport d'enquête «cadre de vie et sécurité» 2017, «11 % des personnes de 14 ans ou plus ont déclaré se sentir en insécurité "souvent" ou "parfois" dans leur quartier ou leur village». Si l'on prend la période 2007-2017, l'insécurité locale ressentie est restée stable. Elle a oscillé entre 19 et 21 %.

    Reste à savoir s'il faut se féliciter que le chiffre n'ait pas substantiellement augmenté ou s'inquiéter qu'il soit si haut. Bruno Noël voit le tableau sécuritaire plutôt noir:

    «On a cru à un moment que les choses allaient mieux et puis cet été, nous avons cette recrudescence de violence gratuite et extrême qui peut toucher n'importe qui à n'importe quel moment. C'est très inquiétant.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201812311039493774-violence-crime-rixe-viol-france-ete/

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  47. Quelques mémoires de ma carrière de chercheur en biologie (4-bis). Le cas d’un fongicide.


    le 31 décembre 2018


    Pour suivre et comprendre cette chronique je suggère à mes fidèles lecteurs de relire les précédents billets relatifs à ce sujet (liens en fin de billet). Je reprends donc le cours de ce récit. Devant ma perplexité vraiment pesante un de mes collègues chimistes, il est vrai que mon hypothèse avait fait le tour du centre de recherche, me signala qu’il restait un petit stock d’Iprodione radioactif marqué avec du carbone-14 et qu’il me serait alors possible de suivre l’évolution du produit avec des cultures in vivo du champignon. Cet éminent chimiste, éminent dans la mesure où il était en charge de synthétiser une molécule à la demande marquée avec du carbone-14 en partant de carbonate de sodium (C14) provenant du CEA, un véritable tour de passe-passe pour un chimiste organicien. Je retournais dans le laboratoire avec une petite fiole contenant une quantité confortable de radioactivité, de l’ordre d’une milliCurie (oui, je suis de la vieille école), et suivant les conseils de ce chimiste j’entrepris de repurifier le composé en question car tout produit radioactif organique subit au cours du temps une dégradation (radiolyse) consécutive aux rayonnements émis par l’isotope même si dans le cas du carbone-14 ces derniers ne sont pas très énergétiques, beaucoup moins en tous les cas que ceux émis par le potassium-40 de nos ossements. Parallèlement je démarrais des cultures d’une souche de champignon résistant au fongicide établie en Israël dans des grands flacons de 5 litres. Personne ne s’inquiéta de la quantité massive de C-14 que je manipulais sans précaution particulière car beaucoup de mes collègues utilisaient des radioisotopes bien plus dangereux comme du phosphore-32 ou encore du fer-59. Conformément à mon hypothèse je devais ne m’intéresser qu’au sort du fongicide advenu à l’intérieur des cellules du champignon, ce qui veut dire que tous les « jus » de culture furent allègrement évacués dans l’évier.

    J’entamais alors la lourde tâche de purifier tous les produits radioactifs mineurs apparus au cours de la croissance du champignon résistant car cette résistance, toujours selon mon hypothèse ne pouvait qu’être le résultat d’une modification de l’enzyme cible le rendant insensible au produit provenant de l’Iprodione mais qui n’était pas de l’Iprodione natif. Je m’étais emprisonné dans ma démarche mais il allait s’avérer qu’elle était justifiée. L’extrait provenant des cellules de champignon et non pas du milieu de culture inhibaient effectivement « ma » phosphoglucomutase et je fis une calibration approximative entre un poids sec global et la radioactivité spécifique qui lui était associée (connaissant cette dernière au début de l’expérimentation) pour suivre les taux d’inhibition qui seraient mesurés au cours du processus complexe de purification subséquent qui m’occupa plusieurs semaines.

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  48. Enfin, un jour j’avais le produit final dans un petit tube dont l’homogénéité était pour moi satisfaisante selon les critères d’un biochimiste qui sont différents de ceux d’un chimiste et, assez fier de moi, je le soumettais à l’analyse dans le service de spectrographie de masse du Centre de Recherches. La réponse me fut communiquée le lendemain, il s’agissait d’un produit de dégradation de l’Iprodione bien connu qui avait été testé comme fongicide mais n’avait jamais révélé une quelconque activité in vivo. Il me fallut une petite semaine pour étudier toutes les propriétés inhibitrices de ce produit sur « mon » enzyme. Les paramètres d’inhibitions étaient incroyables pour un enzymologiste que je fus durant toute ma carrière. Il ne fallait que quelques fractions de picomoles (10-12 ou un millième de milliardième) par millilitre pour inhiber totalement l’activité de l’enzyme.

    Fort de l’ensemble de mes travaux qui avaient duré plus de deux années, je soumettais à mon directeur de recherches le projet de rédiger une publication explosive car ce produit pouvait être un diabétogène potentiel puissant pour les animaux bien que la littérature scientifique n’en ait jamais fait état. Il fallait aussi que la société au sein de laquelle je travaillais accepte que je publie mes travaux. Je me trouvais dès lors confronté non plus à une problématique scientifique pure et dure mais à de réels problèmes humains.

    Suite dans l’épilogue qui sera l’objet d’un prochain billet.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/11/03/quelques-memoires-de-ma-carriere-de-chercheur-en-biologie-3/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/12/08/quelques-memoires-de-ma-carriere-de-chercheur-en-biologie-4/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/12/31/quelques-memoires-de-ma-carriere-de-chercheur-en-biologie-4-bis-le-cas-dun-fongicide/

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  49. Un nouveau cas de décapitation au Maroc, deux semaines après la mort des deux Scandinaves


    15:32 31.12.2018


    Des informations sur un nouveau crime sanglant secouent le Maroc, moins de deux semaines après la découverte des corps de deux femmes scandinaves, dont l’une a été décapitée, dans le sud du pays. Cette fois, une femme a été décapitée dans le Moyen-Atlas, d’après des médias marocains.

    La police marocaine enquête sur les circonstances de la mort d’une jeune femme, d’une vingtaine d’années, dont le corps sans tête a été retrouvé le vendredi 28 décembre à Oued Ifrane, dans la région d’Ifrane (Moyen-Atlas), annoncent des médias locaux.

    Ce crime a été commis moins de deux semaines après la découverte des corps de deux randonneuses scandinaves, une Danoise et une Norvégienne, dans le sud du Maroc.

    La région du Moyen-Atlas a été placée en alerte maximale et les autorités ont déployé des forces de sécurité pour retrouver les auteurs de ce crime et leurs éventuels complices. Selon le site marocain Yabiladi.com, la gendarmerie a arrêté un suspect dans la nuit du 29 au 30 décembre qui serait déjà passé aux aveux.

    Le 17 décembre, les corps de Louisa Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, ont été retrouvés sur un site touristique isolé à Imlil, à une soixantaine de kilomètres de Marrakech. Les deux victimes portaient des traces de violences à l’arme blanche au cou. L’une avait été décapitée. Selon Euronews, 18 personnes sont derrière les barreaux, dont les quatre suspects directs, inspirés par Daech*. La cellule aurait été totalement démantelée.

    Le 20 décembre, un compte Twitter, présumé lié aux réseaux terroristes islamistes et suspendu depuis, diffusait une vidéo de deux minutes où l'on voyait les quatre auteurs présumés de l'assassinat, coiffés de calottes, drapeau de Daech* en arrière-plan, prêter allégeance au chef du groupe terroriste, Abu Bakr al-Baghdadi. Se définissant comme des «soldats du Califat au Maroc», les hommes promettaient d'accomplir une action «douloureuse» contre le Maroc.

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201812311039497838-maroc-meurtre-decapitation/

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  50. Au Maroc, la justice reconnaît pour la première fois le viol conjugal, selon des médias


    15:56 31.12.2018



    Au Maroc, un homme a été condamné à deux ans de prison ferme pour le viol de son épouse, «décision rare de la Cour d'appel de Tanger, peut-être même inédite dans les annales judiciaires» du pays, indique le HuffPost Maroc.

    La Cour d'appel de Tanger a récemment condamné un homme à deux ans de prison pour avoir violé son épouse, a annoncé le HuffPost Maroc, citant le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribiya. L'homme devra également payer une amende de 2.000 dirhams (un peu plus de 180 euros) et verser 30.000 dirhams (environ 2.740 euros) de dommages et intérêts à la victime.

    Le journal en ligne rappelle que le mari était poursuivi en justice pour avoir contraint par la force son épouse à avoir des rapports non consentis, a souligné le journal. Dans la plainte déposée, la jeune femme a été en mesure de présenter un certificat médical constatant de graves déchirures vaginales provoquées par un rapport violent. En outre, l'avocat a évoqué les conséquences psychologiques de ce viol.

    Le mari aurait démenti les accusations portées contre lui, mais la justice les aurait retenues et reconnu l'état de détresse de la jeune femme qui souffre d'une dépression, toujours selon le HuffPost Maroc.

    Cette décision de la Cour d'appel de Tanger est rare, peut-être même inédite dans les annales judiciaires au Maroc, note le journal qui rappelle que le viol conjugal n'est pas reconnu dans la législation entrée en vigueur en septembre dernier au Maroc pour lutter contre la violence envers les femmes.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201812311039498640-maroc-justice-viol-conjugal/

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    1. Cela fait partie des effroyables révélations sur l'attitude des religions et leur objectif depuis toujours. La mort qu'elles portent est considéré chez elles comme un cadeau vers un paradis qui n'existe pas mais qui les défend d'être jugées !

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  51. Best of 2018: La France ne veut plus faire la fête


    19:45 31.12.2018
    Mike Beuve


    Près des deux tiers des discothèques ont disparu depuis les années 80. Entre le poids de la réglementation, un changement générationnel et un manque de diversification, les Français aiment de moins en moins aller en boîte. Retour sur ce phénomène avec Patrick Malvaës, président national du SNDLL, à l’occasion de notre anthologie 2018.
    [Article initialement publié le 27 juillet 2018]

    En 30 ans, près de deux tiers des discothèques ont disparu, elles étaient près de 4.000 au début des années 80, aujourd'hui on en recense environ 1.500. Une disparition accélérée par une réglementation très stricte pour les établissements de nuit, en témoigne l'augmentation des fermetures administratives. En effet, en 2017 à Paris, 210 bars ont été concernés par une fermeture administrative, ce qui représente une hausse de 17,15% comparé à 2016, selon Le Parisien. Or, le poids de cette réglementation pousse certains lieux mythiques à fermer leurs portes, on pourrait citer La Féline, bar rock parisien situé à Ménilmontant. Au-delà de l'aspect légal, la nouvelle génération est moins encline à faire la fête de la même manière que leurs parents. Le monde de la nuit est-il en train de disparaître ?

    Pour Patrick Malvaës, président national du syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL), s'«il n'y a pas eu de substitution d'une manière de faire la fête à une autre comme les discothèques avaient pu se substituer aux bals.» Le président du SNDLL note que l'éventail des loisirs s'est élargi.

    «Autrefois, vous aviez la vie professionnelle et le week-end pour vous défouler, la journée vous travailliez et la nuit vous sortiez. Désormais, c'est beaucoup plus imbriqué notamment avec les phénomènes informatiques et numériques comme les réseaux sociaux […] Il n'y a plus besoin des discothèques pour faire disparaître les démons du jour avec les fantômes de la nuit.»

    Un changement générationnel

    Pourtant, Patrick Malvaës évoque la part de responsabilité de quelques propriétaires dans cette désaffection des Français, surtout des plus jeunes, pour les lieux nocturnes.

    «Il est certain que la crise économique n'a pas aidé, mais on peut réfléchir autrement en se disant que l'offre proposée était trop élevée et ne s'est pas adaptée au pouvoir d'achat […] Il faut que la "recette" soit beaucoup plus respectueuse de l'activité à tous les niveaux, à commencer par la qualité musicale, la qualité de l'accueil, la qualité de l'offre. C'est fondamental.»

    Une exigence musicale d'une nouvelle génération qui tranche avec celle de leurs aînés. «À mon époque, nous n'avions pas vraiment de culture musicale. Aujourd'hui, les jeunes ont une vision qualitative de la musique qui est tout à fait différente de celle que l'on avait. Le contexte culturel a changé ainsi que l'appréhension de la musique.»

    «On est effarés lorsque l'on découvre que la chanson la plus jouée dans certains clubs est Magnolia» s'étouffe Patrick Malvaës.

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  52. Par ailleurs, avec l'omniprésence des réseaux sociaux, il n'est plus nécessaire de sortir pour faire des rencontres. «Quand vous avez besoin de rencontrer l'autre, vous n'avez plus besoin d'être dans le même lieu, tout est dématérialisé, c'est Meetic, Tinder, tout ce que vous voulez. Toute cette fonction de rencontre, de mise en relation, a été défaite» regrette le président national du SNDLL.

    En outre, certains propriétaires n'ont malheureusement pas su innover en utilisant les nouveaux outils pour, justement, aller à la rencontre cette nouvelle génération. «Il y a des sites internet qui sont complètement obsolètes avec des photos ringardes. Ils n'ont pas su passer à Instagram ou Snapchat par exemple.»

    «C'est quand même affolant, il y a eu un retard à l'allumage concernant la révolution numérique. Dans la grande mouvance qui est en cours, il y a une grande difficulté à appréhender les désirs et évolutions. Il y a des gens qui passent à Facebook, mais c'est déjà fini chez les jeunes. L'obsolescence n'est pas programmée, elle est inéluctable.»

    Une réglementation obsolète

    Si l'aspect socioculturel a eu un impact sur l'attractivité des discothèques et autres bars dansants. La réglementation en France a sonné le glas du monde de la nuit. Avant de réussir à obtenir une réforme fondamentale en 2009 [Art. 15 du décret n° 2009-1652 du 23 décembre 2009, ndlr], Patrick Malvaës rappelle que «les discothèques étaient obligées de demander des dérogations à la préfecture de police pour pouvoir fonctionner la nuit.»

    «Cette dérogation était donnée au cas par cas, à la tête du client. Ça a tué les discothèques. Comment voulez-vous qu'une banque prête de l'argent pour monter un établissement alors qu'il est dans la précarité absolue, on ne peut pas prêter à une entreprise dont on ne sait pas si demain elle fonctionnera» déplore Patrick Malvaës.

    Tandis que nos voisins européens ont su capter les grands changements liés à la fête comme «la Movida en Espagne ou encore la chute du mur de Berlin qui a fait exploser le monde de la nuit».

    «En France, on a été très ringard. Il y a un contexte français très particulier, la législation applicable aux discothèques est le code des débits de boisson qui a été édicté sous le gouvernement de Vichy [la Licence IV autorisation créée le 24 septembre 1941, ndlr] à une époque où le disque n'existait pas. C'est donc la législation des bistrots que l'on a calquée pour les discothèques.»

    Propriétaires d'établissement de nuit, coupables de tous les maux

    Avec une législation qui s'est assouplie en matière d'horaire de nuit, pour Patrick Malvaës, «les préfets se reportent désormais sur les fermetures administratives pour reprendre ce qu'ils ont concédé.»

    Les fermetures administratives permettent, sur ordre du préfet ou du maire, de fermer un établissement pour une durée pouvant aller jusqu'à 6 mois maximum [possibilité d'étendre à 12 mois par arrêté du ministre de l'Intérieur, ndlr], en cas d'infractions aux lois et règlements en vigueur, d'actes criminels ou délictueux, ou bien d'atteinte à l'ordre public et à la sécurité de la population. On pourrait citer les Nuits Fauves, discothèque située sous la Cité de la mode et du design à Paris a été fermé un mois, fin 2017, sur ordre de la préfecture, car trois clients ont été hospitalisés après y avoir consommé des stupéfiants. Ou encore l'Espace B à Ménilmontant (Paris) fermé 1 mois sur ordre de la Préfecture de Police en raison des conditions de sécurité de la salle. Sans compter la multitude de fermetures administratives concernant les nuisances sonores.

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  53. Des décisions qualifiées d'«abusives» et «intempestives» par Patrick Malvaës pour les nuisances sonores. Et pour cause, «le vrai problème c'est où commence le privée et commence le public […] On est responsable jusqu'aux limites de notre établissement et aux abords immédiats ce qui est tout à fait normal.» Pourtant le président du SNDLL dénonce également le fait que «la responsabilité individuelle n'est jamais pointée du doigt» dans les cas d'état d'ébriété ou de consommation de stupéfiant.

    «Au lieu de rendre la responsabilité aux gens qui font les cons et tout ça, au lieu de s'attaquer à eux. Eh bien non, on dit que c'est de la faute de l'établissement et on ferme l'établissement. C'est d'ailleurs même déresponsabiliser les clients.»

    Patrick Malvaës rappelle d'ailleurs qu'il existe dans le droit pénal français, une infraction prévue par le code de la santé publique pour ivresse publique et manifeste (IPM) réprimant l'état d'ébriété sur la voie publique, une loi «jamais appliquée».

    Néanmoins, si l'état des lieux pourrait sembler alarmant, les discothèques restent, toujours, une échappatoire pour les Français.

    «Les gens qui mènent une vie de plus en plus difficile, ils sortent pour oublier un peu la vigueur de la journée. On est des régulateurs du système. À ce titre-là, on est des assistantes sociales naturelles et on devrait être aidés dans cette fonction-là. Il y a aussi les aspirations de l'être humain, mais si la société n'accompagne pas ses citoyens forcément il y a un hiatus. Et c'est le problème des discothèques en ce moment», conclut Patrick Malvaës.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201812311039499407-fin-discotheques-changement-generationnel/

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    1. Un renouveau du spectacle s'effectuera grâce à l'arrivée de l'holographie. La scène appartiendra à des vedettes (le plus souvent décédées) a succès.
      Mais freinent encore la cherté de s'y rendre et de consommer ! Idem pour la disparition des bistrots depuis la taxe coup de barre sur les bières après l'escroquerie de l'euro.

      Une vie de merde. Année marron.

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  54. 2018 Greatest Hits: Les articles les plus populaires de l'année écoulée et un regard sur l'avenir


    par Tyler Durden
    Lun., 31/12/2018 - 15:55


    Il y a un an, lorsque nous avons examiné les 20 histoires les plus populaires de 2017, nous avons admis que, peut-être en raison de trop nombreux récits et résultats contradictoires, il était difficile de trouver un thème cohérent des événements clés qui ont secoué le monde et que , nos lecteurs, ont trouvé les plus intéressants et les plus remarquables.

    L'année 2017 a été une année de bouleversements populistes persistants et de chocs politiques, de rebondissements, de tournants et de résultats inattendus, une continuation du résultat "inattendu" du Brexit et de la victoire choquante de Trump à la présidence, qui ont forcé beaucoup à réévaluer ce que "l'expert", pundit "et certainement" sondage d'opinion "signifie; c'était aussi l'année où le concept de "fausses nouvelles" était utilisé de manière omniprésente par l'establishment pour critiquer les reportages avec lesquels il était en désaccord et justifier pourquoi il était si mauvais à propos de tout, mais qui aurait un effet boomerang et conduirait à un effondrement encore plus grand du courant dominant crédibilité des médias.

    L'année 2017 a été celle de la guerre de classes aux États-Unis, qui a connu des antagonismes sans précédent entre les races, les sexes, les ethnies, les idéologies, les groupes d'âge et les revenus, atteignant des sommets et débordant littéralement dans la rue, alors que le public américain était inondé de citoyens ordinaires tirant et assassinant de sang-froid leurs pairs, d’élèves exigeants exigeant la conformité et aboutissant à l’événement de tir de masse le plus meurtrier de l’histoire des États-Unis, lorsqu’un homme armé de Vegas a tué 58 personnes et blessé 851 personnes. Ses motivations sont encore inconnues.

    L'année 2017 a été une année de calme inquiétant pour le marché: malgré les nouvelles quotidiennes des bouleversements politiques, géopolitiques et sociaux, le marché a ignoré pratiquement tous les risques potentiels et a poursuivi sa progression, la volatilité s'effondrant à un niveau sans précédent alors que le VIX imprimait un nombre record de jours. dans les chiffres simples.

    C’est une année au cours de laquelle le S & P a clôturé bien plus haut que beaucoup ne le supposaient et défiant les meurtriers qui prédisaient un crash après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle, en dépit de la multiplication de divers déséquilibres, en grande partie grâce à un stimulus budgétaire sans précédent de Trump, Les injections de crédit en cours de la part de la Chine, qui représente à elle seule la plus grande source de création de dette au monde depuis la crise financière, ainsi que du soutien désormais largement accepté des banques centrales du monde entier, qui ont injecté un montant record de liquidités en 2017 et dont le seul mandat est de soutenir les prix des actifs ou de risquer un autre krach, l’effondrement du système de retraite d’un monde développé de plus en plus vieillissant, entraînant un bouleversement social violent.
    C’est une année au cours de laquelle la situation géopolitique hors des États-Unis a continué de se détériorer, même si, en raison de l'intervention non américaine des États-Unis en Syrie, nous avons également assisté à la fin de l'EIIS, alors même que la crise historique des réfugiés et la vague d'immigrants déchaînée se sont déclenchées. La guerre par procuration syrienne modifierait le visage ethnique et démographique de l'Europe dans les années à venir, tout en lançant une vague d'événements terroristes alors que les gouvernements du monde entier cherchaient à exploiter la crise pour leurs propres raisons, tout en provoquant une recrudescence encore plus grande dans le pouvoir populiste de l'Europe

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  55. En résumé, 2017 a été une année de flux confus et de changements dramatiques: un changement en grande partie amorphe et chaotique, mais qui, selon nous, se cristalliserait en 2018, "de manière imprévisible et, malheureusement, violente".

    En effet, alors que bon nombre des tendances observées en 2017 avaient atteint leurs extrêmes logiques en 2018, il est difficile de dire que 2018 a mis un terme à la nécessité de beaucoup de thèmes et de récits apparus l'année précédente et les années précédentes. dont, dans le domaine politique, où, pour la première fois depuis des décennies, le président non-dirigeant de la plus grande superpuissance du monde, manifestation du "vote de protestation" qui s'était construit au cours de la dernière décennie, a tout secoué au cœur que le monde avait pris pour acquis, ouvrant la voie à une révulsion dramatique contre les normes et principes largement acceptés.

    Comme nous l'avions prévenu depuis des années, la vaste majorité si silencieuse, se sentant bernée et négligée par l'oligarchie politique et les banquiers centraux du monde entier, a décidé de reprendre le pouvoir, ce qu'elle a fait dans les limites du processus démocratique, renvoyant ainsi l'establishment, rejeter des récits de longue date en remplaçant des décennies d'un régime politique américain défaillant et défaillant par quelque chose de ... différent.

    Et pourtant, si l’on se penche sur les 12 derniers mois, il reste à voir si ces changements aboutiront et porteront leurs fruits, ou s’ils ne feront qu’empirer les choses.

    Certes, les forces de l'establishment défaites ont refusé d'entrer doucement dans cette bonne nuit et ont créé un récit sans précédent du McCarthyism 2.0 qui espérait désespérément que la victoire de Trump apparaisse comme le résultat d'une collusion avec la Russie, mais maintenant - 24 mois après les élections et à mi-chemin dans le mandat présidentiel de Trump - nous attendons toujours le très attendu rapport Mueller qui devrait prouver de manière définitive que le président a comploté avec Moscou à un titre ou à un autre.

    Il est également vrai que, alors que beaucoup espéraient beaucoup que Trump s’avérerait un agent de changement substantiel, le président a tout d’abord évité ces attentes en s’empressant de s’entourer d’experts de Wall Street et d’oligarques d’entreprises qui ont rapidement détourné le poste de président. Le processus de transition d'Obama a pour résultat… un peu la même chose. En tant que tel, il n’est donc guère surprenant que l’administration Trump, en ce qui concerne les législations, soit une réduction d’impôt qui profite avant tout aux entreprises et aux riches, même si elle ajoute des milliards de dollars de plus à la dette déjà record des États-Unis.

    Cela dit, des changements au sein de l'administration ont commencé à se produire au cours de l'année, lorsque Gary Cohn, conseiller économique en chef de Trump et ancien directeur des opérations de Goldman, a démissionné après des affrontements répétés avec Trump. Les choses ne font que s'aggraver: à partir de ce moment-là, un conseiller éminent de Trump a retiré la porte tournante de l'administration, qui a vu le départ du secrétaire d'État Rex Tillerson, du directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe, et du conseiller en sécurité nationale, HR McMaster, et Jeff Sessions, procureur général, John Kelly, chef de cabinet, et James Matthis, secrétaire à la Défense.

    Certains l'ont appelé Trump "drainant le marais". D'autres voyaient dans les départs accélérés la preuve évidente que la Maison-Blanche était devenue un navire en perdition. Quoi que l'on veuille l'appeler, la réalité est simple: en 2018, les gens en avaient assez et voulaient du changement. Dans les mots des médias établis, cela s'appelait "populisme", et le processus de transformation qui permettait de le faire était décrié sous la définition générique de "fausses informations".

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  56. C’est aussi pourquoi, dans un mouvement populaire de mécontentement contre le gouvernement Trump, le parti républicain a subi une défaite majeure à la Chambre lors des élections de mi-mandat, alors même que le gouvernement conservait sa majorité au Sénat, ce qui a entraîné une impasse garantie par le gouvernement moins deux ans.

    Et si peu de gens considèrent que la politique intérieure ou étrangère de Trump est un succès retentissant, le président accomplit ce qui pourrait sans doute être sa tâche et son accomplissement les plus importants: placer un deuxième juge conservateur à la Cour suprême - malgré une campagne sans précédent de la gauche frottis Brett Kavanaugh - et avec les dernières nouvelles de la santé de détérioration de Ruth Bader Ginsburg, Trump pourrait réaliser un tripta sans précédent, assurant pratiquement une majorité conservatrice à la Cour suprême pendant des années, voire des décennies.

    Pour être juste, Trump a eu un autre exploit en 2018: c'était l'année où l'économie américaine s'est découplée du reste du monde, ne serait-ce que brièvement, car l'économie et le marché boursier américains ont tous deux progressé à un rythme remarquable pendant une grande partie de l'année. alors même que le président menait une guerre commerciale de plus en plus âpre avec la Chine et le reste du monde, ce qui a ramené la croissance économique de la Chine à son plus bas niveau de l'histoire moderne, tout en provoquant l'effondrement du marché boursier chinois. Le contre-argument est que ce remarquable découplage de l'est du monde et la croissance impressionnante du PIB de l'économie américaine n'ont été rendus possibles que grâce aux mesures de relance budgétaire sans précédent de Trump qui, tout en offrant un bref recul, entraîneront des déficits budgétaires de plusieurs milliards de dollars années, une augmentation massive de la dette du gouvernement des États-Unis, et pourrait potentiellement risquer une crise de la dette si les investisseurs étrangers et nationaux hésitent et refusent de financer les moyens dépensiers de l'Amérique. En effet, il s’agissait d’une inflation et d’une peur des taux d’intérêt en octobre - associées au commentaire du président Powell sur le "long chemin vers la neutralité" - selon laquelle le moment décisif pour les marchés financiers américains en 2018 a été clairement défini, les deux phases étant clairement définies pour les actions américaines: une phase de transition progressive. en hausse pour les neuf premiers mois de l'année, qui a culminé avec le record absolu du S & P le 20 septembre, suivi par une vente brutale qui a laissé d'innombrables traders étourdis et confus alors que les marchés réalisaient que la Fed risquait de se ressaisir en récession De récents commentaires du président de la Fed ont laissé entendre que les nombreuses hausses de taux prévues par la Fed en 2019 pourraient en fait être nulles.

    Dans le même temps, après une année de faible volatilité record principalement due aux liquidités inégalées de 2 500 milliards de dollars injectées par la Banque centrale en 2017, à un moment de la première reprise mondiale coordonnée depuis plus de 10 ans, 2018 était une image miroir dès le début, La fusion de janvier des actions a entraîné la violente explosion de février de VIX, la "convexité négative" émergeant d'un volume record de gamma atteignant soudainement la combustion spontanée pour détruire les vendeurs de volatilité et anéantissant du jour au lendemain l'univers des ETF inversés VIX, conduisant à la première correction S & P500 depuis le Shanghai Accord de 2016. Ce ne serait pas le dernier, car si de nombreux experts optimistes ont dit de ne pas trop insister là-dessus, l'événement de VIXtermination du 5 février n'était que le signe précurseur du chaos du marché qui allait émerger vers la fin de l'année.

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  57. Un autre problème, comme de nombreuses banques l’ont fait remarquer au cours de l’année, est que certaines personnes pensent que la reprise économique mondiale peut être le résultat de la liquidité de la banque centrale qui, à partir de maintenant, est finalement retirée après une décennie d’injections de liquidités. Et, alors que les banques centrales tirent une somme record de 1 000 milliards de dollars de liquidités mondiales et réalisent maintenant qu'elles ont créé une énorme bulle d'actifs, le résultat pourrait être désastreux, selon d'innombrables sceptiques.

    Bien sûr, 2018 est l'année où, en plus d'un nouvel intérêt pour les mesures de relance monétaire, les politiques budgétaires ont été excellentes, pour ainsi dire, ne serait-ce que pour le moment, alors que les mesures de relance budgétaire de 1 billion de dollars de Trump ont stimulé l'économie au même moment que la croissance des salaires et l'inflation enfin rebondi et le marché du travail a atteint un point critique où il y avait plus d'emplois vacants les chômeurs; C’est ce stimulus qui a suscité les inquiétudes de la Fed concernant une surchauffe tard dans l’été et qui a abouti au fameux discours de Powell selon lequel "nous sommes loin d’être neutres à ce stade" qui, comme nous l’avons bien noté à l’époque, "Le président de la Fed, Powell, laisse entendre qu'il pourrait bientôt arriver Crash The Market. " Nous avions raison, juste après ce discours, le marché a sombré dans un évanouissement historique qui a brièvement plongé dans un marché baissier la veille de Noël lorsque, à la suite de liquidations massives de fonds de couverture, le pire réveillon de tous les temps a été enregistré sur le marché boursier. . En évoquant ce résultat l’année dernière, nous avions déclaré qu'il serait ironique que la plus grande réalisation législative de Trump en 2017 serve également de catalyseur à la prochaine récession américaine. Et pour l'avenir, il est presque devenu un consensus sur le fait qu'une récession se profile à l'horizon. la question est de savoir si cela se produit en 2020 ou dès fin 2019. Malheureusement, le marché a déjà anticipé la hausse des taux de la Fed en 2019 et s'attend à ce que le premier relèvement des taux - un indicateur coïncident d'une récession - ait lieu début 2020 .

    Et en parlant de nos perspectives pour l’année à venir il ya exactement un an, nous avons également déclaré que "l’une des plus grandes questions qui se poseront en 2018 est de savoir si cette transition de la politique monétaire à la politique budgétaire aura lieu et comment la passation des pouvoirs se déroulera sans heurt. Pour le moment l'optimisme et l'espoir prévalent: les marchés mondiaux ont clôturé l'année 2017 à un niveau record avec une volatilité qui atteint à peine des creux sans précédent. " Il va sans dire que le transfert des pouvoirs s'est jusqu'à présent déroulé sans heurts, du fait de la diminution progressive des mesures de relance budgétaire - et de l'incapacité de la Chine à stimuler sa propre économie, paralysée par une dette déjà record - et par ce qui constitue aujourd'hui une ponction nette sur le marché mondial. Les liquidités des banques centrales ont entraîné le marché boursier le plus turbulent depuis la crise financière et entraîné la chute des stocks mondiaux de la pire des dix dernières années.

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  58. En ce qui concerne l'économie chinoise, outre le débat en cours sur les mesures de relance budgétaire et monétaire, le plus grand événement géopolitique de 2018 a presque certainement été la guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine, qui s'est intensifiée à un point tel que pratiquement toutes les importations chinoises (et Les exportations américaines vers la Chine) sont ou seront bientôt soumises à des tarifs douaniers, paralysant les flux commerciaux mondiaux et obligeant les producteurs des deux côtés du Pacifique à rechercher des chaînes d'approvisionnement alternatives. Si Trump et Xi ne parviennent pas à trouver une solution à l'amiable à cette querelle commerciale en cours, nous nous attendons à ce que le discours de la guerre commerciale domine les marchés des capitaux en 2019, ce qui entraînera encore plus de difficultés pour les actions alors que la mondialisation subit son dernier coup. Parallèlement, l’économie chinoise continue de connaître un ralentissement sans précédent, bloquée d’un côté par la détérioration de ses relations diplomatiques avec les États-Unis, et limitée de l’autre par la croissance organique du crédit que Beijing peut injecter pour stimuler ce qui est déjà une économie sans précédent. endettement.

    En continuant sur les thèmes de l'année précédente, l'année 2018 a également montré à quel point le discours politique est devenu dominant en matière de finances et de marchés des capitaux. Pour tous ceux qui déplorent cette couverture sans relâche de la politique dans un blog financier (qui inclut malheureusement tous les tweet de Donald Trump), pourquoi la finance semble avoir joué un rôle secondaire et pourquoi le "récit" politique a joué un rôle dominant pour les analystes financiers , l’année écoulée a clairement montré pourquoi. Après tout, nul autre que le président ne s’est réjoui publiquement de chaque nouveau sommet record du S & P et, inversement, il est resté inhabituellement silencieux lors de la récente forte baisse.

    La raison du récent silence radio que Trump s'est auto-imposé sur tout ce qui touche le marché est simple: après avoir déclaré que le S & P500 était une "bulle massive", Trump avait atteint un point tel qu'il se mériterait chaque jour un crédit pour les records du marché. Et, comme nous l’avons dit l’année dernière, "le moment viendra où Trump paiera les pots cassés". Cette période a eu lieu au quatrième trimestre de 2018 lorsque le S & P, ainsi que la plupart des autres marchés développés, ont chuté soudainement, ce qui fonctionnait depuis des années, ne fonctionnait plus, et la stratégie dominante de la décennie, à savoir "buy the dip", enfin échoué et a été remplacé par "vendre la déchirure."

    Mais si l’on doit résumer le plus simplement possible les bouleversements dramatiques du marché en 2018, c’est que l’année dernière, et en réalité depuis trois mois seulement, nous avons observé un renversement spectaculaire dans lequel les commerçants, qui s’étaient habitués à un monde peut se reproduire, rappelle-t-on enfin - violemment - que des informations négatives et des événements négatifs ont des conséquences, et que, dans un monde où les banques centrales ne fournissent plus de roues de formation, il faut prendre le risque de générer des rendements, ce que la plupart des hedge funds avaient oublié et Un résultat qui a connu la pire année pour le secteur "2 et 20" depuis 2011.

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  59. Un autre problème lié à cette accoutumance selon laquelle "aucune nouvelle ne peut plus jamais être une mauvaise nouvelle" est que, comme nous l'avons dit dans notre bilan de fin d'année 2017, il n'était plus clair ce que le marché pouvait avoir ou non anticipé, sans espoir ni attente de intervention de la banque centrale pour arrêter tout épisode de vente futur; l'intervention de la banque centrale qui, en 2017, a atteint des sommets sans précédent et atteint numériquement plus de 15 billions de dollars en injections de liquidités cumulées. Et, comme nous l'avons dit en décembre 2017, "avec un changement important qui s'éloigne maintenant de la politique monétaire et fiscale, la" présomption d'espoir "sera mise à l'épreuve en 2018. Peut-être violemment."

    Cette violence a été pleinement mise en évidence au quatrième trimestre, et particulièrement en décembre lorsque la volatilité a explosé et lorsque le Dow a évolué à trois chiffres en 13 jours, laissant les traders ébranlés, choqués et paralysés.

    Une autre hypothèse qui sera testée dans l’année à venir est de savoir si "la Chine ne compte plus" pour les marchés américains, ce qui n’était certainement pas le cas en 2018. En 2015, les contrats à terme américains louperaient dès que la PBOC aurait annoncé une légère baisse de son le yuan. En revanche, pour la majeure partie de 2017 et 2018, les actions américaines se moquaient totalement de ce que Beijing avait fait, de la hausse du nombre de créances douteuses parmi les banques chinoises, de la défaillance généralisée des entreprises en Chine, ou de ce que l’avenir la réservait, et de ses 40 000 milliards de dollars américains. actifs financiers. Nous soupçonnons sans cesse que, que les États-Unis réussissent ou non à éviter une récession en 2019, et que le cycle conjoncturel est si long dans la dent que l'expansion actuelle est maintenant la deuxième plus longue de l'histoire des États-Unis, tout choc global aura finalement lieu. Pékin, indépendamment du fait que Trump et Xi parviennent à trouver un langage commun et mettent de côté la guerre commerciale entre les deux nations.

    Pourtant, si de nombreux thèmes, tant politiques que financiers, ont été résolus, des changements dramatiques ont persisté en 2018 et continueront de se manifester de manière dramatique, souvent violente et inattendue - de l'obsession sans précédent avec tout ce que fait Trump, déclare et des tweets, sur les bouleversements "populistes" en Europe et dans le monde développé, sur une nouvelle fuite des capitaux hors de Chine. Peut-être que ces changements sans interruption sont la raison pour laquelle 2018 a été une autre année record pour Zero Hedge, qui a récemment franchi la barre des 5 milliards de pages consultées depuis sa création, un peu plus de cinq ans après avoir franchi notre premier milliard de pages vues.

    Comme toujours, nous remercions tous nos lecteurs d’avoir créé ce site Web - qui n’a jamais vu un dollar de financement extérieur (et malgré des allégations récurrentes amusantes, n’a certainement jamais vu un rouble du KGB), et n’a jamais dépensé un dollar en marketing - une petite (ou pas si petite) partie de votre quotidien. Ce qui nous amène également à un autre sujet amusant: celui de la fausse nouvelle et de quelque chose dont nous - et d'autres qui ne respectent pas le récit établi - avons été accusés. Bien que nous trouvions le récit de fausses nouvelles risible, après tout, chaque article de ce site Web est étayé par des faits et des liens vers des sources extérieures, nous le trouvons un développement dangereux et une pente très glissante que le monde développé dans son ensemble est, une fois dépourvue de jargon de fantaisie, une censure sur Internet sous prétexte de protéger la personne moyenne contre les "informations fausses et dangereuses".

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  60. Pour préserver son aura de contre-établissement, il va sans dire que le gouvernement actuel devrait annuler cette attaque flagrante contre le Premier amendement et laisser les gens décider eux-mêmes de ce qui est une fausse nouvelle. Ce sont plutôt les médias traditionnels conventionnels, dont la plupart sont détenus par une poignée de sociétés ayant des liens étroits avec le gouvernement, qui ont démontré à maintes reprises en 2018 qu’ils étaient le principal créateur et distributeur de "fausses informations". qui n’a pas échappé à l’ensemble de la population américaine dont la majorité n’a plus confiance dans les médias conventionnels.

    Outre les autres thèmes mentionnés ci-dessus, nous nous attendons à ce que la répression de la liberté d'expression s'accélère au cours de l'année à venir, en particulier comme le montre la liste suivante du Top 20 des articles pour 2018, nombre des articles les plus populaires de l'année écoulée étaient précisément ceux qui ont été publiés. les médias conventionnels ne voulaient pas toucher par peur des répercussions, ce qui a permis aux médias alternatifs de trouver un point d'entrée et de conquérir des parts de marché significatives des points de vente établis en couvrant des sujets que la branche des relations publiques des médias établis refusait de faire, dans le processus gagne la condamnation péjorative "fausses nouvelles".

    Nous sommes reconnaissants à nos lecteurs, qui ont atteint un nouveau record en 2018, ont compris qu'il leur incombait de décider de ce qui allait bien se passer et non de "fausses nouvelles".

    * * *

    Avant d'entrer dans les détails de ce qui est maintenant devenu une tradition annuelle pour le dernier jour de l'année, ceux qui souhaitent suivre leur trace, peuvent rafraîchir nos articles les plus populaires pour chaque année au cours de notre plus bref, presque 10 minutes. année, commençant en 2009 et se poursuivant en 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.

    Donc, sans plus tarder, voici les articles que vous, nos lecteurs, avez trouvés les plus attrayants, intéressants et populaires en fonction du nombre de hits, au cours de la dernière année.

    En 20ème position, avec un peu plus de 600 000 pages vues, était une question qui préoccupait une entreprise que les investisseurs adorent ou détestaient: Tesla. Elon Musk a eu beaucoup de problèmes avec la SEC en 2018 après avoir tweeté, sans raison, qu'il avait "obtenu un financement" pour un contrat de LBO, seulement pour qu'il en ressorte qu'il espérait simplement "brûler les shorts" et forcer un pression courte. Eh bien, les courts métrages ont profité d’un bref moment au soleil alors que les actions de TSLA s'effondraient, avant de rebondir après le meilleur trimestre de la société. Cependant, des questions se sont posées lorsque les gens se demandaient "Pourquoi des" milliers "de Teslas sont-ils assis dans un champ en Californie?" poser des questions si Musk cache simplement des stocks excédentaires afin de représenter la forte demande en cours pour le modèle 3. Ceci, ainsi que de nombreuses autres questions concernant Tesla et sa viabilité en cours, devrait être traité l'année prochaine.

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  61. En 19ème position, avec un peu plus de 650 000 pages vues, un rapport troublant sur la présence omniprésente du grand frère lorsque "La police a fait irruption au domicile de l'homme qui a publié des photos de son dîner aux champignons sur Facebook" dans laquelle nous décrivions l'histoire d'un homme qui avait posté des photos de ses morilles de chez nous sur Facebook, et qui ont conduit à une visite à son domicile quelques heures plus tard, de la part des forces de l’ordre, enquêtant apparemment sur l’utilisation possible de champignons psychédéliques. Les médias sociaux sont de plus en plus en train de devenir une énorme responsabilité en matière de protection de la vie privée, comme beaucoup de monde l’ont appris au cours d’une année de scandales pour Facebook et ses pairs, quand il est apparu qu’il n’existait pas de "vie privée" et que ses données étaient vendues en toute impunité. au plus offrant.

    La 18ème place, avec plus de 667 000 pages vues, était la dernière histoire d'effondrement économique de ce "paradis socialiste" latino-américain - le Venezuela - qui, dans le cadre de sa désintégration hyperinflationniste en cours, a succombé à une nouvelle série de "Chaos après que Maduro annonce Massive 95 % «Dévaluation» avec le nouveau taux de change lié, paradoxalement, à la crypto-monnaie du pays. Alors que la fin du jeu pour le Venezuela officiellement en faillite est claire, la principale question est de savoir combien de temps le peuple tolérera-t-il Maduro à la tête de ce qui est maintenant le pire cas d'hyperinflation de l'histoire mondiale, l'hyperinflation du Venezuela de 1 000 000% dépassant même de la République de Weimar.

    En 17ème position, plus de 687 000 lecteurs ont été choqués d'apprendre que, parallèlement à ce que Trump a surnommé la plus grande "chasse aux sorcières de l'histoire", "l'inspecteur général du ministère de la Justice, Horowitz, a constaté que le FBI et le droit avaient enfreint la loi à Clinton Probe" et qu'il se référait procureur pour les accusations criminelles. Le président Trump a à plusieurs reprises accusé le DOJ de mener une campagne d'espionnage et de discrédit de sa présidence et a affirmé que la "collusion russe" n'était qu'une tentative permanente de détourner l'attention de la véritable histoire: la dissimulation de prétendus crimes du serveur de messagerie d'Hillary. 2019 clôturera l'affaire avec l'enquête Mueller qui devrait s'achever au début de l'année. Que reste-t-il ensuite et reste-t-il à savoir si Trump est mis en accusation?

    En 16ème position, les lecteurs ont tourné leur attention vers une autre crise politique, cette fois en Afrique du Sud, où "Alors que les confiscations de terres se profilent, l'Afrique du Sud gouverne 300 000 propriétaires d'armes à feu rendent leurs armes". Alors que l'économie sud-africaine était relativement stable en 2018, cela pourrait ne pas persister l'année prochaine surtout si, comme l'a décidé le parti au pouvoir, les terres de propriétaires terriens blancs doivent être expropriées, ce qui pourrait entraîner une nationalisation des biens privés. Et puisqu'un tel acte peut s'accompagner d'une confiscation massive d'armes, certains voient dans les événements actuels en Afrique du Sud un aperçu du pire scénario pour tout pays développé dans lequel le gouvernement devient trop puissant et cherche à plier à un groupe spécifique d'électeurs.

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  62. En 15 heures, avec un peu moins de 690 000 pages vues, l’ancien directeur des renseignements nationaux, James Clapper, a avoué de façon surprenante et choquante qu’il avait reconnu dans une interview accordée à CNN que l’ancien président Obama avait été à l’origine des enquêtes en cours sur Donald Trump et sur son orbite. Pendant ce temps, au lieu de se concentrer sur les abus potentiels de l’ancienne administration, les médias et le public américains suivent consciencieusement chaque tournure et renvoient au récit le plus artificiel, celui de Vladimir Poutine, remportant en quelque sorte l’élection de Trump pour lui, ce qui bien sûr a été récurrent Ces deux dernières années, elles visaient principalement à "expliquer" la raison pour laquelle Hillary Clinton avait perdu une élection dont tous les experts ont assuré qu'elle était assurée de l'emporter.

    La dernière position troublante en Suède a été classée 14ème, avec plus de 738 000 pages vues. Ces dernières années, elle était devenue un refuge pour les immigrés ayant des conséquences désastreuses pour la population locale et qui était "en train de brûler" après "Migrant Des gangs déchaînent les ravages d'une bombe incendiaire coordonnée dans plusieurs villes. " Et parmi les appels publics à des politiques plus sévères en matière de criminalité et d'immigration, 2018 a vu un autre parti populiste anti-immigrés, les démocrates suédois dirigés par Jimmie Åkesson, prendre d'assaut les urnes lors des élections législatives de septembre dans le pays, lors du dernier coup porté à l'héritage laissé par l'Europe, résultat final. ironiquement, cela n’a été rendu possible que grâce à la politique libérale d’Angela Merkel.

    À la 13e place, plus de 787 000 lecteurs ont été choqués d'apprendre qu'une photo de deux enfants migrants dormant dans une cage dans un centre de détention de ICE était rapidement devenue virale sur le réseau et avait servi de point de mire à l'indignation du jour de l'immigration du président Trump. Obama avait suscité des réactions hilarantes de la part de libéraux portant une marque bleue, comme Hadas Gold de CNN, qui avait supprimé son précédent tweet scandalisé en disant "Le tweet précédent supprimé parce qu'il donnait l'impression de photos récentes (ils datent de 2014)"

    La 12ème publication la plus populaire de 2018, avec plus de 804 000 pages vues, appartenait à la nouvelle icône socialiste du parti démocrate - Alexandria Ocasio-Cortez -, qui avait été dans une intense presse depuis sa victoire primaire contre le démocrate Joe Crowley. Le phénomène socialiste avait dit au Washington Post "Je ne suis pas né d’une famille riche ou puissante - une mère de Porto Rico, un père du South Bronx. Je suis né dans un endroit où votre code Zip détermine votre destin." Sauf qu'Ocasio-Cortez a grandi dans l'un des comtés les plus riches des États-Unis, Yorktown Heights, une banlieue aisée du comté de Westchester. Il y a eu beaucoup de dissonance cognitive au sein des socialistes démocrates américains depuis lors.

    Plus de 886 000 lecteurs ont été écoutés le 7 novembre, lorsque les sondages à mi-parcours ont révélé qu'une partie importante de l'Amérique était devenue désillusionnée par les politiques de Trump / Republican. La Chambre est donc passée au contrôle des démocrates avec une importante majorité alors même que le gouvernement conservait le contrôle du Congrès. (et le processus décisionnel important de la Cour suprême). Cette impasse garantit que la classe moyenne américaine fera encore moins de choses au cours des deux prochaines années que les deux années précédentes.

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  63. En 10ème position, avec plus de 935 000 pages vues, les lecteurs ont été amusés d'apprendre la chute de l'un des leaders les plus en vue de la résistance anti-Trump, l'avocat Michael Avenatti, qui s'était élevé à la résistance en défendant la star du porno Stormy Daniels et en organisant une campagne furieuse pour discréditer le dernier choix de Trump pour la Cour suprême, Brett Kavanugh, seulement pour le voir se retourner contre lui, car "Michael Avenatti devient radioactif alors que les libéraux accusent l'avocat du porno pour Kavanaugh Confirmation" après de nombreuses allégations de sa cliente Julie Swetnick qui se sont révélées fausses, discréditant ainsi une grande partie de la campagne populaire anti-Kavanaugh, ce faisant, il annulait également tout espoir qu’Avenatti aurait pu se présenter à la présidence en 2020.

    À la 9e place, plus de 964 000 lecteurs ont été étonnés d'apprendre une "proposition modeste" présentée par la Fed de Chicago, qui a dévoilé en mai sa "solution" au problème des retraites de Chicago: comme nous l'avions annoncé, un "souffle audible" a été entendu par le public. lorsqu'un intervenant de la Fed de Chicago a proposé de percevoir une évaluation foncière spéciale, il estime à environ 1% de la valeur réelle de la propriété pendant 30 ans. En d'autres termes, la Fed venait juste de proposer "de confisquer la richesse des propriétaires actuels car ils paieraient, qu'ils restent ou non, par le biais d'une réduction immédiate de la valeur de leur maison". Si Wirepoints a déclaré: "Elle fait certainement partie des idées les plus manifestement inhumaines et stupides que nous ayons vues jusqu'à présent", cela pourrait être un signe avant-coureur des propositions que la Fed mettra en œuvre lors de la prochaine crise financière, surtout si elle est incapable de réduire les taux à négatif ou lancer un nouveau cycle de QE.

    Près d’un million de lecteurs ont été surpris d’apprendre, ou peut-être pas, que, alors que les relations diplomatiques entre Washington et Moscou se détérioraient brusquement au printemps, la Russie - qui l’avait avertie à plusieurs reprises de poursuivre la dédollarisation - avait discrètement liquidé la quasi-totalité de ses avoirs du Trésor, dans le pays. processus entraînant une forte hausse des rendements du Trésor. En effet, de 96 milliards de dollars en mars, Poutine a réduit ses avoirs du Trésor américain à seulement 9 milliards de dollars en mai, convertissant ainsi le gros des recettes en or et en yuan chinois. La plus grande question demeure: la Chine fera-t-elle de même?

    1 147 000 lecteurs se sont peut-être demandé si nous plaisantions ou non lorsque nous avons annoncé que les "patrouilleurs de merde" de San Francisco gagnent 185 000 $ par an en salaires et en avantages sociaux. Hélas, ce n'était pas une blague, mais simplement la dernière d'une série de révélations choquantes révélant à quel point la crise de San Francisco, provoquée par de vastes quantités de matières fécales générées par des vagabonds et recouvrant ses rues publiques, était profonde. C'était également le 7ème article le plus populaire de 2018.

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  64. En ce qui concerne le problème des sans-abri à San Francisco, le 6ème article le plus populaire, avec plus de 1 167 000 pages vues, était notre rapport selon lequel les touristes "terrifiés" de San Francisco étaient choqués de trouver des vagabonds agressifs, des aiguilles jetées et des cadavres. "Est-ce normal ou suis-je dans une" mauvaise partie de la ville? " Nous venons juste de passer devant de nombreux sans-abri, criant et courant sur tout le trottoir près du QG de Twitter, puis sur une scène de meurtre. Sa femme a peur de quitter l'hôtel maintenant ", a écrit un utilisateur de Reddit sous le choc. Pendant ce temps, malgré sa crise des sans-abri, San Francisco reste la ville où se trouve la plus grande bulle immobilière aux États-Unis, grâce aux dollars illimités circulant dans la Mecque de la Silicon Valley, capital de risque.

    En cinquième position, avec plus de 1 240 000 pages vues, un rapport troublant impliquant des fondations géologiques instables de la Californie a révélé que "la Californie a été touchée par 39 tremblements de terre en 24 heures alors que les scientifiques avertissaient du" mouvement le long de la faille de San Andreas ". Comme nous l’avons écrit à l’époque, lorsque vous vivez dans une zone bordée par une grave faille sismique, il est facile d’oublier le danger potentiel si rien ne se passe pendant une longue période. Mais le danger est toujours présent et pour de nombreux habitants de la Californie, les craintes dont nous avons été témoins nous le rappelaient clairement. La bonne nouvelle est que jusqu'à présent, "le grand" n'a pas encore frappé.

    Au quatrième rang, avec 1 380 130 pages vues en 2018, les lecteurs ont été étonnés d'apprendre que le CFO de la Fondation Clinton avait admis aux enquêteurs que l'organisation avait des problèmes généralisés de gouvernance, de comptabilité et de conflits d'intérêts, et que Bill Clinton mélange depuis longtemps les dépenses professionnelles et personnelles. En d'autres termes, confirmant ce que les médias grand public ont critiqué pendant des années sous le nom de "fausses informations".

    Le troisième article le plus populaire de 2018, avec près de 1,4 million de pages, a révélé encore plus de fascination des lecteurs pour les événements en Afrique du Sud, où le politicien populaire Julius Malema, alias "Hitler of South Africa", a été enregistré, déclarant que "nous n'avons pas appelé le meurtre de Blancs. Au moins pour l'instant. Je ne peux pas garantir l’avenir. "On ne sait pas ce qui se passera dans le futur si et quand Malema ordonne le massacre de Blancs.

    Fin avril, en réponse à un incident au cours duquel un responsable de Philadelphie a appelé la police contre deux hommes noirs qui étaient assis dans un magasin Starbucks sans avoir rien acheté, la chaîne de café contrite a annoncé que, dans le cadre de sa formation "inclusive", cela permettrait aux vagabonds d'utiliser les salles de bain de la chaîne du café à leur guise. Ainsi, il n’était peut-être pas étonnant qu’avec plus de 1 465 000 pages consultées, le deuxième article le plus populaire de 2018 fût la réaction furieuse des employés de Starbucks de «devenir la plus grande toilette publique au monde», une autre tentative de mise en scène de la vertu implosant de façon spectaculaire.

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  65. Et en parlant de "spectaculaire revers", il est peut-être approprié que l'article le plus populaire de 2018 soit ce qui s'est passé en septembre lorsque le chef du parti démocrate de Californie a appelé au boycott de la célèbre chaîne de hamburgers In et Out après qu'un dossier public eut révélé que le La société avait récemment fait un don de 25 000 dollars au parti républicain de cet État. En conséquence, au lieu d’un boycott, un torrent de clients s’est rendu dans leur restaurant préféré et a acheté de la nourriture supplémentaire, ce qui a eu pour conséquence une journée de recettes exceptionnelle pour la chaîne privée de hamburgers. Près de 2,1 millions de lecteurs en ont eu un petit rire.

    * * *

    Avec tout cela derrière nous, que nous réserve 2019, à part notre dixième anniversaire, dans seulement dix jours?

    Nous ne savons pas: comme le savent très souvent les lecteurs, nous ne prétendons pas pouvoir prédire l'avenir et nous n'essayons pas, malgré des allégations sans fin, de prédire constamment l'effondrement de tout: nous laissons les prédire à les "personnes les plus intelligentes de la salle" qui, année après année, se sont constamment trompées sur tout, et jamais autant que ces trois dernières années, qui ont détruit la réputation des médias traditionnels et des cours de "sondage" et de "stratège" professionnels déjà. Nous nous contentons d’observer, d’essayer de trouver ce qui est inattendu, amusant, amusant, surprenant ou grotesque dans un monde de plus en plus bizarre, triste et souvent fou, puis d’écrire à ce sujet.

    Nous savons cependant qu'après des liquidités de 16 trillions de dollars, les banques centrales du monde entier et les dizaines de trillions de dollars de crédits créés (et mal alloués) par la Chine - un pays qui a été le moteur de la croissance mondiale Au cours des trois dernières décennies, et qui non seulement ralentit rapidement, mais est également engagée dans une guerre commerciale avec les États-Unis (on dit souvent que les guerres meurtrières suivent généralement les guerres commerciales) - le monde entier flotte sur un océan d’argent excédentaire qui une année de plus a presque réussi à masquer à quel point la vérité sous la surface calme est laide. Maintenant, alors que la Fed monte en puissance et réduit activement son bilan et que la BCE s'apprête à s'associer dans quelques jours à peine (la BOJ n'étant pas très loin derrière), alors que la marée des liquidités commence à se faire sentir sérieusement, ceux qui nagent nus seront enfin exposés, en particulier si, comme nous l’attendions, le passage de la politique monétaire à la politique fiscale est beaucoup plus volatil que ce que le marché tient actuellement.

    La question que nous nous posons est la suivante: dans quelle mesure la marée baissera-t-elle avant que les banques centrales ne interviennent à nouveau ou, comme il est devenu d'actualité, combien de temps faudra-t-il avant que le mécontentement de Trump face au marché en baisse ne se traduise enfin par un changement parmi les plus hauts échelons de la Fed.

    Nous sommes toutefois confiants que ce seront finalement les derniers renforts du régime du statu quo, les empereurs des banques centrales de la New Normal, qui seront finalement révélés totalement nus. Quand cela se produit et ce qui se passe après, on le devine. Mais, comme nous l’avons promis - et livrés - chaque année depuis neuf ans, nous serons là pour documenter chaque aspect de celui-ci.

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  66. Enfin, et comme toujours, nous souhaitons à tous nos lecteurs beaucoup de succès en 2019, avec beaucoup de succès dans les échanges et dans tous les domaines de la vie. Nous avons dit au revoir à 2018 avec notre promesse de fin d’année traditionnelle et inébranlable: Zero Hedge sera là tous les jours - la plupart du temps avec un sourire cynique - en aidant les lecteurs à exposer, comprendre et comprendre l’erreur, la fiction, la fraude et la farce que le système est réduit à (ab) utiliser chaque jour juste pour garder la grande tragicomédie pour au moins un an.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-31/2018-greatest-hits-most-popular-articles-past-year-and-look-ahead

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  67. Une économie avec zéro être humain ?


    par Tyler Durden
    Lun., 31/12/2018 - 20:40


    Quelle partie de l'environnement Internet et numérique que beaucoup vivent actuellement dans leur vie est complètement fausse ? Un article troublant publié dans le New York Magazine expose certains faits essentiels, à commencer par la tendance étonnante suivante:

    Selon le Times, cette année, pendant un certain temps en 2013, la moitié de l'achalandage sur YouTube était «des robots se faisant passer pour des personnes», un pourcentage si élevé que les employés craignaient un point d'inflexion après lequel les systèmes de détection de trafic frauduleux de YouTube commenceraient à prendre en compte trafic bot comme trafic réel et humain comme faux. Ils ont appelé cet événement hypothétique «l'inversion».

    Certaines des méthodes et des données révélant à quel point nous sommes parvenus à un "faux Internet" en grande partie ont été révélées par des constatations alarmantes du ministère de la Justice fondées sur des actes d'accusation non scellés contre huit personnes impliquées dans ce qui est largement considéré comme l'une des plus grandes opérations de fraude à la publicité numérique jamais découvertes, les accusés ont volé la publicité à hauteur de 36 millions de dollars.

    NY Mag explique leurs méthodes, qui sont révélatrices de ce qui se passe plus généralement:

    Les deux systèmes en cause dans cette affaire, surnommés Methbot et 3ve par les chercheurs en sécurité qui les ont trouvés, ont simulé les deux. Hucksters a infecté 1,7 million d’ordinateurs par un malware qui dirigeait à distance le trafic vers des sites Web «spoofés» - des «sites vides conçus pour le trafic de bots» qui diffusaient une publicité vidéo achetée à l’un des vastes échanges publicitaires programmatiques d’Internet, mais qui avaient été conçus les inculpations, "pour duper les annonceurs en leur faisant croire qu'une impression de leur annonce a été diffusée sur un site d'éditeur premium", comme celle de Vogue ou de The Economist.

    Cela a abouti à une armée de robots capables d'imiter les humains en produisant «de faux clics, des mouvements de souris et des informations de connexion à un réseau social pour se faire passer pour des consommateurs humains engagés» - comme l'a démontré une étude exhaustive.

    Les études compilées au cours des dernières années suggèrent une tendance générale, note NY Mag, selon laquelle moins de 60 % du trafic Web total est humain, certains chercheurs ayant constaté qu'une "saine majorité" d'entre eux étaient des robots.

    Il existe peut-être aussi des moyens plus simples ou moins sophistiqués sur le plan technologique pour générer de faux clics - à savoir le phénomène de "click farm".

    Le rapport indique, par exemple, qu'un créateur de YouTube souhaitant augmenter le nombre de clics et ses abonnés, et donc augmenter les revenus publicitaires, peut engager une ferme de clics pour produire 5 000 visionnements de vidéos pour seulement 15 USD.

    Le rapport du NY Mag explique ce qui suit:

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  68. Et peut-être ne devrions-nous même pas supposer que les gens sont réels. Sur YouTube, acheter et vendre des visionnages de vidéos est «florissant», a rappelé le Times aux lecteurs lors d’une longue enquête menée en août. La société affirme que seule une infime fraction de son trafic est factice, mais les faux abonnés sont un problème suffisant pour que le site ait procédé à une purge de "comptes de spam" à la mi-décembre. Selon le Times, vous pouvez acheter 5 000 vues sur YouTube - 30 secondes d’une vidéo comptent pour une vue - pour aussi peu que 15 $; souvent, les clients sont amenés à croire que les vues qu’ils achètent proviennent de vraies personnes. Plus probablement, ils viennent de bots. Sur certaines plates-formes, les visionnages de vidéos et les téléchargements d'applications peuvent être forgés dans le cadre d'opérations lucratives de contrefaçon industrielle. Si vous souhaitez avoir une idée de ce à quoi ressemble l'Inversion, recherchez la vidéo d'une "ferme aux clics": des centaines de smartphones individuels, disposés en rangées sur des étagères ou dans des racks dans des bureaux d'aspect professionnel, chacun visionnant la même vidéo ou téléchargeant la même application.

    Pourrions-nous effectivement nous diriger vers - comme l'a dit le journaliste du Los Angeles Times, Matt Pearce - une économie sans aucun être humain ?

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-27/economy-zero-human-beings-it

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    1. Qui se plaindra que la voiture et le tracteur aient remplacé le cheval ? Qui se plaindra de l'arrivée de la machine-à-laver dans tous les foyers ? etc, etc. Personne !

      Mais en dehors des machines qui travaillent pour nous il y a celles qui travaillent contre nous ! Programmées pour tuer ! Ce sont celles qui ont été mises en place par les dictatures pour empêcher l'arrivée de la Démocratie, celles qui encouragent les meurtres d'incroyants, celles qui ruinent les Peuples, celles qui les éliminent.

      Regardez par exemple l'article ci-dessous, la gauche Américaine refuse de voter le budget pour financer la frontière !!! Pourquoi ? Parce que les anti-Américains veulent que le pays continue d'être inondé de drogues, de morts par milliers et qu'elle en tire bénéfice !

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  69. Les démocrates de la Chambre se mettent d'accord sur une stratégie pour rouvrir le gouvernement et refusent de financer le mur


    par Tyler Durden
    Lun., 31/12/2018 - 15:44


    Les démocrates de la Chambre ont décidé de leur intention de rouvrir le gouvernement lorsqu'ils prendront le contrôle de la Chambre jeudi, selon le Washington Post.

    Les démocrates envisagent de faire adopter un projet de loi de dépense transitoire pour financer le département de la Sécurité intérieure d'ici le 8 février. Le projet de loi maintiendrait les niveaux actuels de financement à la frontière sans donner au président Trump le nouvel argent qu'il cherche.

    C’est le même projet de loi que le Sénat a adopté à l’unanimité la semaine précédant Noël - avant que Trump ne décide de ne pas l’appuyer, ce qui a entraîné la fermeture partielle du gouvernement qui a débuté le 22 décembre. -WaPo

    Six autres projets de loi seront également présentés pour réouvrir des agences fédérales fermées depuis plus d'une semaine, ce qui permettra à des centaines de milliers d'employés fédéraux de prendre congé.

    Le plan des démocrates de la Chambre financerait entièrement les agences en question jusqu'au 30 septembre.

    Comme le note la poste, on ne sait pas comment le Sénat - qui reste sous le contrôle des républicains - réagira - mais nous sommes à peu près certains que c'est la promesse faite par le président Trump de veto de toute loi ne contenant pas les 5 milliards de dollars qu'il recherche pour financer un mur à la frontière sud des États-Unis.

    À cette fin, le bureau du chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré que le Sénat n'enverrait pas au président Trump un projet de loi qu'il ne signerait pas. En d'autres termes, tout ce que la Chambre Dems prépare est le DOA à moins que le mur ne soit financé.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-31/house-democrats-settle-strategy-reopen-government-deny-funding-trump-wall

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    1. L'armée demeurera en place pour empêcher les terroristes d'entrer. Mais... il ne s'agit que de la frontière Sud !!

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  70. Gilets jaunes : violence, la fin du tabou

    Le mouvement des Gilets jaunes a accepté et compris que la violence peut être éventuellement le prix à payer pour exister et exercer une forte pression sur le pouvoir.


    Par Michel Wieviorka1.
    1 JANVIER 2019
    Un article de The Conversation


    Jusque dans les années 70, la violence politique ou sociale pouvait avoir une certaine légitimité. Les références à 1789 et plus largement à l’histoire des grandes colères sociales et des révolutions trouvaient un assez large écho, y compris dans la vie intellectuelle. Et les combats liés à la décolonisation suscitaient eux aussi une appréciation souvent favorable au recours à la violence.

    Mais le monde a changé.

    « ON A RAISON DE SE RÉVOLTER »

    Pour l’Occident, la violence révolutionnaire a été associée à l’islam, avec les expériences de l’Iran de Khomeiny ou de l’Algérie du FIS – ce qui lui a aliéné les sympathies antérieures. L’islamisme est devenu une figure majeure du mal, même si le djihadisme n’a pas le monopole du terrorisme.

    Le communisme s’est décomposé, et avec lui les images positives de la Révolution russe, qui elle-même s’était réclamée de la Révolution française. François Furet a pu décréter : « la Révolution (française) est terminée ». La décolonisation s’est presque achevée, et la violence émancipatrice qui pouvait l’accompagner a perdu l’essentiel de son sens.

    Le terrorisme global, d’un côté, et d’un autre côté l’essor du crime organisé à l’échelle internationale ont marqué la fin de cette époque où il était possible de conférer une légitimité au recours à la violence. Celle-ci devenait métapolitique – le terrorisme – ou infra-politique – le crime organisé – : son sens politique se perdait.

    Les dernières grandes figures intellectuelles ayant plus ou moins justifié une certaine violence ne sont plus mises en avant, en tous cas pour ce qu’elles pouvaient en avoir laissé entendre de positif.

    Quand Bernard-Henri Lévy, tout à son inquiétude suscitée par l’irruption des Gilets jaunes sur la scène publique, s’appuie sur Sartre pour les critiquer (dans une allocution prononcée en clôture de la Convention du CRIF le 18 novembre 2018), c’est à propos de ce que le grand philosophe, s’intéressant aux Sans-culottes, appelait le passage du « groupe sériel » au « groupe en fusion ». Ce n’est assurément pas pour rappeler le Sartre pour qui « on a raison de se révolter », exprimant une certaine sympathie pour les commerçants en colère emmenés par le CID-Unati de Gérard Nicoud, assurant la direction de La Cause du peuple, ou ayant écrit quelques années auparavant une désormais fameuse préface pour Les damnés de la terre de Franz Fanon.

    Si Michel Foucault, aujourd’hui encore, demeure un penseur majeur, ce n’est certainement pas en référence au soutien qu’il a pu apporter à Klaus Croissant, avocat de la Fraction armée Rouge détenu en France que l’Allemagne avait de bonnes raisons de vouloir extrader.

    UNE PÉRIODE HISTORIQUE S’ACHÈVE

    Pendant une quarantaine d’années, la violence est devenue un tabou, le mal absolu, dénoncé et rejeté, y compris dans des milieux qui avaient auparavant fait preuve de compréhension, voire d’empathie à son égard. Avec une exception notable : celle du Che, icône christique dont l’image positive demeure forte.

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  71. Une période historique s’achève, où la violence a ainsi été refusée massivement. Nous entrons dans une nouvelle ère, que le mouvement des Gilets jaunes rend particulièrement visible. La violence, comme la lance d’Achille, peut cicatriser les blessures qu’elle a faites. Deux logiques ici sont en jeu, pour contester à nouveau à l’État son « monopole de la violence physique légitime », selon la formule célèbre de Max Weber tirée d’une conférence sur « le métier et la vocation d’homme politique » – Weber qui en fait a très peu écrit sur la question, et dont le propos vient s’inscrire ici dans une tradition philosophique inaugurée, d’une certaine façon, avec Thomas Hobbes expliquant comment l’État permet d’éviter que l’homme soit un loup pour l’homme.

    LA DÉSTRUCTURATION DES SYSTÈMES DE PARTIS CLASSIQUES

    La première logique, directement politique, procède de la déstructuration des systèmes de partis classiques. Elle s’ébauche aux deux pointes extrêmes du spectre politique, au-delà des forces populistes qui sont elles-mêmes à la hausse. Qu’il s’agisse des ultras du type Black Bloc, à l’extrême-gauche, ou de l’extrême-droite, le mode de pensée – qui n’est pas homogène au sein de ces ensembles – n’est évidemment pas neuf.

    Ce qui l’est est leur présence significative dans l’espace public, grâce à la combinaison de l’action violente sur le terrain, et de l’usage d’internet et des réseaux sociaux. C’est ainsi que la presse a parlé de 1 200 Black Blocs venus participer à leur façon à la manifestation du 1er mai 2018 – un chiffre impressionnant.

    Le discours de dirigeants de La France insoumise, sans faire l’apologie de la violence, a consisté ces derniers temps à encourager les Gilets jaunes à manifester à Paris ou dans les grandes villes alors même que la violence rôdait, et a recouru parfois à une imagerie révolutionnaire ou insurrectionnelle. Ce qui, là aussi, ouvre la voie d’un retour sinon justifié, du moins compréhensible de la violence dans le répertoire de l’action politique.

    Jean-Luc Mélenchon en a donné de belles illustrations en parlant d’« insoumission générale », d’« insurrection citoyenne » et d’entrée dans « la grande scène de l’histoire de France », une histoire qui n’est évidemment pas pour lui un long fleuve tranquille. De ce point de vue, Marine Le Pen s’est montrée plus mesurée, et peut-être plus fine politique.

    LA VIOLENCE COMME PRIX À PAYER

    La deuxième logique qui met fin à l’absence totale de légitimité de la violence tient à la façon dont les Gilets jaunes ont saturé ces dernières semaines l’espace politique et médiatique. Si l’on doit distinguer, dans les affrontements des actes 3, 4, et 5 de leur mouvement, à Paris et dans quelques villes, entre premièrement casseurs et pilleurs, deuxièmement activistes ultras, et troisièmement Gilets jaunes devenant enragés sur place (ou étant venus manifester avec déjà l’idée d’éventuellement en découdre avec les forces de l’ordre), on doit surtout s’interroger sur le lien contradictoire car contre-nature qui a existé entre la violence et le mouvement social.

    Ce dernier n’est pas violent, il ne prône en aucune façon l’affrontement brutal. Mais il a accepté et compris que la violence peut être éventuellement le prix à payer pour exister et exercer une forte pression sur le pouvoir. Il y a dans cette perspective une fonctionnalité de la violence du point de vue – paradoxal – de ce mouvement qui en même temps ne la recherche et ne la souhaite pas. Une telle fonctionnalité ne peut que donner vie à des modes de pensée nouveaux, ou renouvelés, dans lesquels la violence trouve une certaine légitimité.

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  72. Ainsi s’ébauche, politiquement et socialement, la fin d’un tabou. Avec une implication majeure : le discours et la pratique pour prévenir la violence, ou en sortir, perdent aussi une partie de leur légitimité.

    Que veulent dire les efforts pour penser le passage de logiques de rupture violente à celles de la paix, du débat, de la négociation, de la « dé-radicalisation » (horrible expression) ou du conflit institutionnalisé quand il s’agit d’acteurs bénéficiant dans l’opinion de compréhension ou de sympathies agissantes ? Quand le désir d’histoire est désir de violence ? Quand les sources sociales, économiques, culturelles, politiques d’une action devenant violente, ou s’accompagnant de violences semblent plus légitimes, aux yeux d’une partie de la société, que la répression et l’exercice du pouvoir, même démocratiquement choisi ?

    Michel Wieviorka dirige avec Jean-Pierre Dozon le Panel international sur la sortie de violence (IPEV), un projet de la Plateforme Violence et sortie de la violence (FMSH). La Carnegie Corporation of New York en est le principal soutien.

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

    Sociologue, Président de la FMSH, Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) – USPC ?

    https://www.contrepoints.org/2019/01/01/333682-gilets-jaunes-violence-la-fin-du-tabou

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    1. C'était le temps des 'Non à de Gaulle', 'Non à la guerre du Vietnam' et des slogans peints sur les murs durant la nuit (remplacés par des taggeurs-mercenaires de l'Administration pour effacer toute idée libre et honnête du Peuple). Les temps ont changé mais pas cette volonté de pouvoir s'exprimer !

      C'est pourquoi immédiatement tous ces mouvements 2018 ont été souillés par de faux-manifestants qui brisaient les vitrines et brûlaient des voitures afin de justifier la mise en place de l'armée avec ses canons et ses bombes contre les français pacifistes et désarmés.

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  73. La révolution transhumaniste : comment la technomédecine et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies
    transhumanisme


    1 JANVIER 2019
    Par Farid Gueham.
    Un article de Trop Libre


    Ne croyez surtout pas qu’il s’agisse de science-fiction : 18 avril 2015, une équipe de généticiens chinois entreprenait d’améliorer le génome de quatre-vingt-trois embryons humains. Jusqu’où ira-t-on dans cette voie ? Sera-il possible un jour (bientôt ? déjà ?) d’augmenter à volonté, tel ou tel trait de caractère de ses enfants, d’éradiquer dans l’embryon les maladies génétiques, voire d’enrayer la vieillesse et la mort en façonnant une nouvelle espèce d’humains « augmentés » ?

    Luc Ferry nous livre ici sa perception du nouveau monde, de son infrastructure faite d’économie collaborative, celles des plateformes et des GAFAM, celle de la gratuité et de l’hyper-libéralisme. Des perspectives aussi effrayantes qu’enthousiasmantes.

    QU’EST-CE QUE LE TRANSHUMANISME : UN ESSAI DE TYPE IDÉAL

    « En première approximation, il s’agit, comme nous l’avons dit en introduction, du vaste projet d’amélioration de l’humanité actuelle sur tous les plans, physique, intellectuel, émotionnel et moral, grâce aux progrès des sciences et en particulier des biotechnologies ». Le mouvement du transhumanisme entend donc passer du paradigme médical, celui de la thérapie qui a vocation à réparer, à un modèle supérieur ou augmenté. En 2003, un des piliers du mouvement transhumaniste, Max More, propose une définition dans son essai Principes extropiens 3.0. Dans cet essai, l’auteur s’oppose tout simplement à la notion d’entropie, c’est-à-dire aux idées de désorganisation et de déclin comprises au sens large, rappelant que le projet transhumaniste est fondé sur une conviction, celle d’un progrès sans fin, d’une perfectibilité illimitée de l’espèce humaine, à la fois possible et souhaitable.

    UN OPTIMISME TECHNOSCIENTIFIQUE À TOUTE ÉPREUVE : L’IDÉAL DU « SOLUTIONNISME »

    Contre toutes formes de pessimisme qui conduisent au « bioconservatisme », contre les idéologies du déclin et du retour à l’âge d’or, le transhumanisme affiche une foi dans le progrès tout à fait comparable à celle qui animait philosophes et savants au temps des lumières.

    Dans son essai Human Genetic Enhancements : a transhumanist perspective, Nick Bostrom s’exprime en ce sens : « l’ingénierie germinale humaine aura sans doute quelques conséquences négatives qu’on n’aura pas prévues ou pas pu prévoir. Pour autant, il va de soi que la seule présence de quelques effets négatifs n’est nullement une raison suffisante de s’abstenir. Toutes les technologies majeures impliquent certains effets négatifs, certains effets pervers ». Mais le maintien du statu quo serait tout aussi préjudiciable. Seule une juste comparaison des coûts et des avantages possibles permettrait de parvenir à une décision plus éclairée sur l’opportunité du transhumanisme. Un arrachement à notre état de nature qui s’inscrit dans la continuité de l’humanisme des lumières, mais aussi aux plus sombres des idéologies : « quoi de pire moralement que la sélection darwinienne, cette élimination des déviants comme des plus faibles, dont les nazis ont fait l’apologie ? » ajoute Luc Ferry.

    L’ANTINOMIE DES BIOTECHNOLOGIES : BIOCONSERVATEURS CONTRE BIOPROGRESSISTES

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  74. « À vrai dire, les objections les plus sérieuses contre le projet transhumaniste ne sont pas forcément les plus sophistiquées. Elles sont plutôt de l’ordre du bon sens, voire de l’évidence, à commencer par celle-ci, qui vient immédiatement à l’esprit : ne prend-on pas des risques insensés sur le plan tout simplement médical et scientifique en se livrant à des manipulations génétiques germinales, à la fois transmissibles et irréversibles ? Est-on certain que le projet d’améliorer l’humanité va réellement aller vers le mieux plutôt que vers le pire, la monstruosité ? »

    Pour les transhumanismes, la recherche scientifique, si elle est encouragée et non entravée, permettra d’enrayer un grand nombre de pathologies, et compte tenu des progrès liés aux dernières recherches en neurosciences ou en génétique, il aurait été absurde de fermer la porte aux espoirs que porte la science dans la lutte contre le vieillissement ou les maladies orphelines.

    LES ARGUMENTS DE FRANCIS FUKUYAMA CONTRE LE TRANSHUMANISME : LA SACRALISATION DE LA NATURE COMME NORME MORALE

    « Si on se place du point de vue des religions traditionnelles, selon lesquelles toute manipulation du vivant est sacrilège, attendu que c’est Dieu et Lui seul qui en détient le monopole, mais si on y ajoute, plus largement, les partisans, croyants ou non, d’une sacralisation/sanctuarisation de la nature humaine du génome, on comprendra qu’entreprendre de modifier la nature humaine puisse apparaître comme la manière la plus sûre de ruiner la morale universelle ». Et cette morale trouve ses racines dans les traits naturels communs à l’ensemble de l’humanité. Ne pas les respecter et vouloir les modifier serait donc un affront à cette éthique de la nature. C’est le cas de Francis Fukuyama, pour qui la modification de la dotation naturelle et biologique des individus, annonce la fin de l’homme entant qu’espèce.

    LA TENTATION DU PESSIMISME OU LA JOIE DU DÉSESPOIR

    « Comment ne pas le voir ? On ne compte plus les ouvrages qui annoncent la défaite de la civilisation occidentale, le suicide de nos démocraties, la chute vertigineuse du niveau scolaire, la mort du civisme, la montée des communautarismes, l’atomisation du social, la soumission prochaine de l’Occident à l’Islam, la déréliction culturelle, la perte des frontières morales comme géographiques de l’identité nationale, l’effondrement de l’Europe dans l’affairisme américanisé, et au total le déclin irréversible du vieux continent et, en son sein, tout particulièrement, de la France ». Avons-nous succombé au lit confortable et douillet du pessimisme, jusqu’à l’aveuglement ? Nos sociétés post-guerres mondiales, aussi perfectibles soient-elles, et avec tous les défauts qui sont les leurs, n’ont jamais été aussi douces, riches, protectrices, soucieuses des personnes, attachées à leurs droits, leur bien-être, leur éducation, leur culture. Luc Ferry nous met enfin en garde contre la foi du charbonnier, celle prêchée par Mark Zuckerberg, qui nous annonce que les nouvelles technologies doivent nous permettre, si nous nous y prenons bien, « de résoudre tous les problèmes du monde. Rien que ça ! ». Non, tout n’est pas rose au pays de l’innovation, Elon Musk l’a bien compris, lorsqu’il rappelle l’enjeu de la régulation de la recherche : « je pense que nous devrions être très prudents. Si je devais deviner ce qui représente la plus grande menace pour notre existence, je dirais probablement l’intelligence artificielle ». Il en va de la réhabilitation de l’idéal philosophique de la régulation, « une notion désormais aussi vitale tant du côté de la médecine que de l’économie », conclut Luc Ferry.

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  75. Pour aller plus loin :

    – « La révolution transhumaniste : comment la techno-médecine et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies », franceculture.fr

    – « Transhumanisme : demain, l’homme amélioré », cnetfrance.fr

    – « Le transhumanisme : une utopie ou un danger », lesechos.fr

    – « Bioéthique: faut-il s’inquiéter des modifications génétiques sur les embryons ? », lexpress.fr

    – « Transhumanisme : notre liberté menacée », Jean-François Mattéi, la-croix.com

    – « L’intelligence artificielle : Elon Musk plaide pour une vraie régulation »,lesechos.fr

    https://www.contrepoints.org/2019/01/01/333687-la-revolution-transhumaniste-comment-la-technomedecine-et-luberisation-du-monde-vont-bouleverser-nos-vies333687

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    1. Dès lors que l'on met un peace-maker dans le corps de quelqu'un c'est du transhumanisme. Quand il y a transfusion sanguine c'est du transhumanisme. Quand on prend des remèdes c'est du tranhumanisme.

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