L’impasse technique et financière des énergies renouvelables était prévisible et prévue. Mais il semble impossible aux élus de la République de s’opposer à une idée dans l’air du temps.
Par Michel Gay.
21 DÉCEMBRE 2018
La transition écologique, et notamment la transition énergétique fondée sur l’éolien et le photovoltaïque, est une grande illusion qui coûte aux Français plus de 50 milliards d’euros par an, via des taxes environnementales. Cette somme colossale n’est d’aucune utilité pour « le climat ». Elle sert principalement à enrichir des lobbies, voire parfois des maffias… Le tableau récapitulatif des « principales » taxes environnementales (ce qui laisse supposer qu’il y en a d’autres) est livré à la suite de cet article.
LA « PENSÉE MAGIQUE » ET L’ILLUSION
Il s’agit d’une de ces périodes bizarres et récurrentes de l’Histoire où un peuple entier est séduit par la « pensée magique » d’une poignée d’idéologues sourds et aveugles… jusqu’à se réveiller brutalement (gilets jaunes) devant les réalités.
Dans les années 1970, des millions de personnes ont « vu » Uri Geller tordre des cuillères par la seule force de sa « pensée ». Cette mystification mondiale a duré jusqu’à ce que James Randi, un démystificateur de phénomènes paranormaux, puis Gérard Majax en 1986, révèlent les astuces et trucages du magicien.
James Randi avait alors déclaré : « Je suis opposé à tous les charlatans. Une illusion est une illusion et il faut le dire« .
Malgré ces révélations, beaucoup de crédules, y compris des scientifiques, ont continué à croire aux pouvoirs surnaturels de Geller. En 2008, Uri Geller admettra qu’il n’était qu’un illusionniste qui voulait faire du « show ».
Un scientifique américain, également magicien amateur (Danny Hillis), a expliqué pourquoi certains scientifiques peuvent être particulièrement naïfs devant les « Geller » et autres charlatans qui sévissent dans le monde : « Meilleur est un scientifique, plus il est facile de le tromper. Les scientifiques sont méthodiques et honnêtes. Ils ne savent pas jusqu’à quel point certains magiciens peu scrupuleux s’abaissent pour les berner. Ils ne sont pas entraînés à la tromperie délibérée« .
L’HISTOIRE SE RÉPÈTE
Des millions de personnes croient aux affirmations de bonimenteurs vantant les capacités mirifiques des énergies renouvelables censées succéder aux énergies fossiles.
Résultats :
– des lobbies, voire des maffias, se sont enrichis grâce aux généreuses subventions publiques en France et en Europe,
– des peuples entiers se sont appauvris comme en Espagne, en Italie, en Allemagne, et bientôt aussi en France,
– des rentiers se sont ruinés dans des investissements hasardeux qui se sont terminés par de retentissantes faillites de sociétés éoliennes et photovoltaïques, surtout en Allemagne. Cette dernière s’interroge sur sa désastreuse expérience des EnR après avoir engagé des centaines de milliards d’euros.
Malgré les avertissements de l’Académie des sciences, des élus intoxiqués par la propagande antinucléaire, et déconnectés de la réalité, continuent à croire en ces chimères.
La réalité du désastre économique du développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques est maintenant établie partout en Europe, y compris en Pologne, le pays d’accueil de la grande messe annuel sur le climat (COP 24).
Pourtant, ce constat ne leur saute toujours pas aux yeux et leur persévérance dans la bêtise confine à l’entêtement idéologique.
Il est vrai que la « loi de Brandolini » (un informaticien italien) stipule que « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter une idiotie est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour la produire ». Une réfutation sérieuse ne peut se faire en une seule phrase. Il faut expliquer et référencer. C’est aride, barbant, long et compliqué.
De plus, le « courageux » qui tente d’apporter du bon sens et des faits vérifiables est souvent soupçonné d’être lui-même un lobbyiste, de défendre son pré carré, ou de ne pas « penser à nos enfants ».
UNE IMPASSE TECHNIQUE ET FINANCIÈRE
L’impasse technique et financière de ces énergies renouvelables était prévisible et prévue. Mais il semble impossible aux élus de la République de s’opposer à une idée dans l’air du temps, surtout si elle offre du rêve à leurs électeurs. Pour les flatter, ils ont envie de croire à ce conte de fée enjolivé par des idéologues et des commerciaux.
Vivre du soleil et du vent ! En voilà une bonne idée ! Surtout si on y rajoute un peu d’amour et d’eau fraîche… C’est quand même plus simple à expliquer, plus valorisant à promouvoir, et plus séduisant que le nucléaire si compliqué.
Malheureusement, l’ensemble des lois de la physique, c’est-à-dire la simple réalité, a toujours été impitoyable pour les rêveurs.
Ce projet insensé de transition énergétique reposant principalement sur l’éolien et le photovoltaïque, est une aberration technique avec un coût inaccessible qui se traduit déjà en drames financiers et humains (confère les Gilets jaunes).
La véritable transition énergétique en France commence par l’arrêt de cet immense gâchis et par mettre en place une société « décarbonée » fondée sur l’électricité « nucléaire » qui succédera progressivement aux énergies fossiles dans les logements et les transports.
L’aventure folle et sans issue du développement de l’éolien et du PV qui a déjà englouti plusieurs dizaines de milliards d’euros en pure perte, retardent le financement des véritables moyens productifs d’avenir par effet d’éviction.
Cette fascination mortelle pour les énergies renouvelables (hors barrages) est la grande illusion mortifère de ce début du siècle.
Source : tome I des voies et moyens du projet de loi de finances 2018, données de la direction générale des douanes et droits indirects.
Une vérité qui dérange pour Al Gore: la glace est toujours là
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 20/12/2018 - 17:05
Écrit par Onar Am via Liberty Nation,
L’ancien vice-président Al Gore s’est exprimé lors de la conférence sur le climat organisée par la COP15 en décembre 2009 en déclarant que «certains modèles disent qu’il existe 75 % de chances que la glace de mer arctique disparaisse complètement pendant une partie de l’été en seulement cinq sept ans."
Neuf ans plus tard, la glace est toujours là, comme le prédisaient les scientifiques modérés.
Ce n’est pas seulement cette prophétie qui a échoué de façon catastrophique. Les médias traditionnels n’en ont pas rendu compte, mais la plupart des prédictions alarmistes ont échoué. La terre ne s'est pas réchauffée de manière significative au cours des deux dernières décennies, un phénomène que les scientifiques ont qualifié de «pause» ou de «pause» lors du réchauffement, et le temps n'a pas été aussi extrême. À l’heure actuelle, la communauté des sciences du climat se trouve dans l’espace délicat entre reconnaître que le réchauffement a ralenti et que cela implique que les modèles informatiques sont erronés.
Incompétence
Le président Donald Trump a qualifié le réchauffement de la planète de "canular". Bien que cela, comme bon nombre de ses autres déclarations, soit inexact, il est vrai dans les faits. Cela n'a pas commencé comme un canular. Des scientifiques hautement motivés par l'idéologie se sont insérés au centre du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Ils voulaient avoir raison et ont donc fait quelques raccourcis.
Jusqu'en 2000 environ, le GIEC était encore fortement influencé par des scientifiques objectifs. Mais en 1999, le Dr. Michael Mann a publié un article avec un graphique qui est devenu le modèle de l’alarmisme climatique: le graphique du bâton de hockey.
- voir graphique sur site -
Il a fait l’objet d’un examen approfondi par les pairs et a été reproduit dans le troisième rapport d’évaluation du GIEC en 2001. Par la suite, personne n’a été autorisé à douter que les humains altèrent considérablement le climat. Cela ne posait qu'un problème: Mann était incompétent et les conclusions étaient fausses. Stephen McIntyre, un ingénieur canadien, a commencé à faire ce que personne d’autre n’avait fait auparavant: il a examiné les données et essayé de recréer le résultat.
Mann essaya de le salir, mais après de nombreuses années, Edward Wegman, l'un des plus grands statisticiens des États-Unis, fut chargé par le Congrès de rédiger un rapport sur le graphique du bâton de hockey. Le rapport Wegman a porté un coup dévastateur à la crédibilité de Mann. Le rapport a démontré que la méthode qu’il avait utilisée pour produire le graphique de bâtons de hockey pouvait être utilisée pour créer la forme de votre choix.
RépondreSupprimerLa dissimulation
Le rapport Wegman aurait dû mettre fin à la carrière de Mann et beaucoup de membres du GIEC auraient dû perdre leur emploi en raison de travaux bâclés et d’incompétence, mais parce qu’ils ont les médias de leurs côtés, ils sont toujours là.
Puis, en 2009, une personne a divulgué des courriels de ce groupe de scientifiques très soudés, et ils ont montré moins qu'une gestion honnête de la situation. Plutôt que de traiter la question de manière scientifiquement rigoureuse, ils ont essayé de la dissimuler. Cette fuite a été appelée Climategate.
Nous ne disposons pas d'informations similaires provenant d'autres domaines de la climatologie, mais certains des comportements observés sont compatibles avec la fraude.
Le consensus de 97%
Un exemple en est l’affirmation selon laquelle il existe un consensus de 97% parmi les climatologues. Ce qui est rarement mentionné est que la plupart des soi-disant sceptiques du climat se situent dans ces 97%. La plupart des sceptiques ne croient pas que les humains n'affectent pas le climat. Ils disent simplement que le réchauffement est assez petit pour ne pas être une préoccupation. Pourquoi les alarmistes doivent-ils renforcer faussement leur crédibilité avec des affirmations inexactes concernant le nombre de scientifiques soutenant leur position ?
Les ajustements de température
Un autre exemple est les ajustements continus apportés aux données de température historiques. Il existe de nombreuses sources d'erreur dans les mesures de température qui peuvent provoquer de fausses tendances. La croissance démographique, l'augmentation de l'asphalte et des bâtiments, entre autres, génèrent de fausses structures dans les données au fil du temps et elles doivent donc être corrigées.
La plupart des sources d'erreur connues génèrent une fausse tendance au réchauffement et les données doivent donc être ajustées à la baisse. Cependant, depuis 2008, le Centre national de données climatologiques (NCDC) produit des ensembles de données modifiés qui ont l'effet inverse. Le graphique montre les modifications apportées aux données récemment. Remarquez comment le passé s'est refroidi et les dernières décennies se sont réchauffées.
Quelles sont les chances que chaque fois qu'un nouvel ensemble de données soit publié, ils ont constaté un réchauffement supplémentaire? Le comportement ressemble fortement à un schéma observé lors des élections dans certains districts où il y a une course serrée entre républicains et démocrates. Maintes et maintes fois, si un républicain gagne, quelqu'un «trouve» des bulletins de vote «perdus» ou «tardifs» et, quand ils sont comptés, ils deviennent mystérieusement presque tous des démocrates. Etrange ça.
La vigilance est nécessaire
Il se pourrait très bien que les ajustements de température soient scientifiquement valables, mais s’il s’agissait d’une fraude, c’est précisément ce à quoi on pourrait s’attendre. Ils laissent le fort sentiment que de nombreux alarmistes de carrière s'inquiètent pour leur avenir et leur réputation et que des actions sont en cours pour modifier les observations afin de mieux s'accorder avec les modèles climatiques.
Étant donné que les médias traditionnels restent totalement silencieux et ne critiquent pas la communauté climatique, il est essentiel de rester vigilant et de rappeler aux gens la nature douteuse de leurs efforts. La science n’est pas réglée et il est même possible que le plus grand scandale de l’histoire scientifique se prépare. La réponse peut venir plus tôt que vous ne le pensez.
RépondreSupprimerVoir aussi Liberty Nation:
Cinq faits sur le changement climatique et les prédictions pires des activistes de l'environnement
Climate Change Hysteria: Part 1
Climate Change Hysteria: Part 2
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-20/inconvenient-truth-al-gore-ice-still-there
POLÉMIQUE - TOBLERONE, PREUVE DE «L’ISLAMISATION DE L’EUROPE»...
RépondreSupprimerEn devenant discrètement halal, Toblerone s’est attiré les foudres de l’extrême droite et de beaucoup de ses clients. Une colère qui devenue mondiale.
PAR RENAUD MICHIELS
21.12.2018, 07h54
Dimanche, «SonntagsBlick» révélait que Toblerone a acquis la certification halal. Sans le communiquer, discrètement, en avril dernier. Depuis, les critiques pleuvent. Partout autour de la planète. Avec de nombreux appels au boycott.
Dès dimanche, sur les réseaux sociaux, les commentaires virulents à l’encontre de Toblerone ont commencé à fleurir. La «fachosphère» et des mouvements d’extrême droite se sont rapidement emparés de la nouvelle. Et dès lundi, le porte-parole de l’AfD allemande (Alternative für Deutschland) Jörg Meuthen dénonçait cette preuve de «l’islamisation de l’Europe».
L'islamisation sur tous les tons
Une accusation qu’on retrouve désormais dans beaucoup de langues et déclinée sur tous les tons: «islamisation rampante», «normalisation de l’intégrisme», «halalisation» des sociétés occidentales. Le tout accompagné d’appels au boycott, de refus de payer un «impôt islamique» ou de témoignage de personnes jurant ne plus jamais vouloir toucher de triangle Toblerone.
L’iconique chocolat est célèbre dans le monde entier. La polémique s’est donc assez naturellement mondialisée. Portée par exemple par un article de CNN publié mercredi: «La certification halal de Toblerone indigne l’extrême droite». Ou un autre, ce jeudi, du Mail Online, l’un des sites médias les plus consultés au monde.
Une recette inchangée
Des articles qui rappellent que la recette du Toblerone n’a pas changé et que la certification halal assure qu’aucune trace d’alcool ou de gélatine ne puisse entrer en contact avec le produit. En Suisse, il a aussi été souligné que bien d’autres produits ont été certifiés halal: Ricola, Maggi, les capsules Nespresso, etc.
N’empêche. Sur les réseaux sociaux, l’ampleur des appels au boycott est massive. Va-t-elle réellement peser sur les affaires de Toblerone ? Ou cet énervement va-t-il rester cantonné à une petite frange de la population et se dissiper ? Trop tôt pour le dire.
Impression de tromperie
Une certitude par contre, la communication du géant américain Mondelez, propriétaire du chocolat suisse, n’a pas du tout été maîtrisée. En cachant ou n’annonçant pas la certification halal de Toblerone, Mondelez a créé une bonne partie de la colère qui s’étale aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Car beaucoup disent leur sentiment d'avoir été trompés. En étant plus transparent, Toblerone aurait certainement pu s’éviter ce méchant bad buzz qui tombe juste avant les Fêtes.
(Le Matin)
https://www.lematin.ch/suisse/toblerone-preuve-islamisation-leurope/story/29708971
SupprimerA savoir que les champooings, rouge à lèvres, produits de beauté, médicaments et encre d'imprimerie des billets de banques contiennent tous des traces de porc nécessaire. Et ce n'est pas une invasion qui changera les choses !
Comment ils vont enterrer le RIC
RépondreSupprimerLe débat sur le RIC (référendum d’initiative citoyenne) mérite d’être lancé. Mais un véritable RIC n’en sortira pas.
Par Alain Mathieu.
21 DÉCEMBRE 2018
Les chances du référendum d’initiative citoyenne (RIC), la principale revendication des Gilets jaunes non encore satisfaite, ne sont pas nulles.
La Constitution le prévoit : « Tous les citoyens ont le droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à la formation de la loi ». Emmanuel Macron l’a annoncé dans son discours inaugural le 14 mai 2017 : « Les citoyens auront voix au chapitre ». Le Premier ministre l’a déclaré récemment : « Je ne vois pas comment on peut être contre son principe. Le référendum peut être un bon instrument, un bon sujet de débat ».
72 % des Français le soutiennent, car ils savent que le RIC n’a rien à voir avec un référendum lancé par le gouvernement, qui ressemble à un plébiscite, et auquel les électeurs répondent Non sur la question posée mais en fonction de leur opinion sur celui qui la pose. De nombreux dirigeants politiques y sont favorables : Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon, François Bayrou, Ségolène Royal. Une seule exception notoire : Laurent Wauquiez. Et pourtant le RIC figurait déjà au programme électoral du RPR en 1993, et Laurent Wauquiez a soutenu en 2008 une sorte de RIC, un RIC partagé entre le peuple et les parlementaires, que Nicolas Sarkozy a fait inscrire dans la Constitution.
LE RIC EN EUROPE
Neuf pays européens le pratiquent avec succès : la Suisse, l’Italie, l’Allemagne, la Croatie, la Hongrie, la Slovaquie, la Slovénie, et deux États baltes. Les Suisses se déclarent à 80 % satisfaits de son fonctionnement. Aux élections américaines du 4 novembre 2018, 155 référendums ont été organisés dans 36 États, à la satisfaction générale.
Le RIC prouve qu’un pays est réellement démocratique, selon la définition de Montesquieu : il permet que le pouvoir (du peuple souverain) arrête le pouvoir (de ceux qui veulent l’exercer en son nom).
Depuis 1789, notre pays a connu 17 révolutions, qui entretiennent l’idée dans le monde entier qu’il est peu gouvernable. Avec le RIC les contestations populaires seraient moins probables car il supprimerait le fossé creusé entre les citoyens et un pouvoir assis sur une majorité parlementaire qui ne le contrôle pas, elle-même sous les ordres d’une administration trop puissante.
Le RIC partagé de Nicolas Sarkozy n’a pas été pratiqué et n’a aucune chance de l’être : l’initiative en revient à 185 parlementaires ; il faut la signature de 4,5 millions de citoyens pour l’organiser ; si les chambres l’« examinent », le référendum n’a pas lieu ; les sujets qu’il peut traiter sont limités.
Les raisons de son succès dans les pays où il réussit le mieux sont les suivantes :
Il concerne tous les niveaux d’administration : nation, provinces ou régions, départements, communes, communautés de communes.
Son objet doit être l’abrogation d’une loi votée, ou la proposition d’une loi nouvelle, ou la révocation d’un élu assortie obligatoirement de son remplacement (c’est ainsi qu’Arnold Schwarzenegger est devenu gouverneur de Californie), ou une décision relevant de l’exécutif.
La décision du peuple doit être souveraine, et ne peut être remise en question par une Assemblée ou un quelconque Conseil constitutionnel. Quand le référendum a été voté, son application doit être rapide.
RépondreSupprimerL’objet du référendum ne doit pas être limité. Toutes les décisions relevant de la compétence d’une assemblée ou d’un pouvoir exécutif doivent pouvoir être soumises au référendum.
Pour que le débat qui précède le vote soit aussi clair que possible, un contre-projet (de citoyens ou d’une assemblée, ou d’un pouvoir exécutif) doit pouvoir être présenté au vote des électeurs.
Le nombre de signatures nécessaires pour rendre le référendum obligatoire doit être limité : de l’ordre de 1 % du corps électoral (soit environ 500 000 pour la France), comme en Italie, en Suisse (il est même de 0,5 % dans ce pays pour certains referendums). Le traité de Lisbonne prévoit que la signature de 0,3 % des citoyens européens est suffisante pour présenter un projet.
Les délais prévus pour la collecte des signatures doivent être suffisants (18 mois en Suisse), et les délais de la campagne assez longs pour que le débat ait lieu, mais pas trop longs, par exemple deux ans. Ces délais permettent aux électeurs de recevoir une documentation précise et objective, commentée par la presse, sur les choix qui leur sont proposés.
Le projet doit pouvoir être rédigé en termes juridiques ou non. Les Suisses parlent de « projets rédigés » et de « projets conçus en termes généraux ». Dans ce deuxième cas, une assemblée peut en préciser les termes.
Le vote doit pouvoir être recueilli sous forme électronique, et les arguments disponibles sur Internet. La loi organique concernant l’application du RIC partagé de 2008 le prévoit : « le soutien est recueilli sous forme électronique ».
Les dates des votes sont regroupées : en Suisse, quatre dimanches par an ; aux États-Unis, le deuxième mardi de novembre tous les deux ans, plus éventuellement une autre date chaque année.
Ces conditions nécessaires au succès devraient être inscrites dans une loi constitutionnelle. Ce progrès démocratique apporterait alors une paix sociale durable, une baisse des dépenses publiques, des impôts et de la dette – car le RIC freine les élans dépensiers des élus – et donc une plus grande prospérité au pays. La Suisse a un taux de dépenses publiques inférieur de 30 %, et un niveau de vie nettement supérieur, à ceux de l’Autriche, un pays très comparable qui ne connaît pas le RIC.
ENTERREMENT DE PREMIÈRE CLASSE À PRÉVOIR
Pourquoi craindre alors qu’il soit enterré dans notre pays ?
Parce qu’il remet en question les pouvoirs des administrations et des élus.
L’opposition ne sera pas directe. Un hommage sera rendu au caractère démocratique du projet, mais diverses objections y seront faites, pour justifier des « filtres » :
« Le risque d’un engouement démagogique » : retour possible de la peine de mort, de la torture pour les terroristes, ou de l’impôt sur la fortune. Si ce risque existe, l’expérience montre que les peuples sont moins sensibles à la démagogie qu’on ne le croit : les Italiens ont refusé l’échelle mobile des salaires et ont fermé deux ministères ; les Américains ont refusé le contrôle des loyers, des impôts sur les riches pour financer des écoles ; les Suisses ont refusé des congés supplémentaires, un salaire minimum, la baisse de l’âge de la retraite, un impôt sur les riches, etc. L’objection d’un risque démagogique naît d’un mépris du peuple, qui connaîtrait moins bien que les « élites » ce qui lui convient.
RépondreSupprimer« Les Français ne sont pas des Suisses ». C’est incontestable. Les Suisses ne sont pas autant que les Français envieux de leurs riches. Ils ne sont pas soumis depuis leur plus tendre enfance à une intense propagande égalitariste et anti-patrons. Leur formation professionnelle et économique est meilleure que la française. Sont-ce des raisons suffisantes pour renoncer aux avantages du RIC ? Les Français seraient-ils incapables de comprendre qu’un dispositif qui marche à l’étranger peut un jour aussi marcher chez eux, après avoir été acclimaté, notamment en commençant avec des référendums locaux portant sur des sujets proches des citoyens ?
« Les lobbies seront trop influents » ? Ils le sont pourtant moins auprès des électeurs qu’auprès des élus.
Attendons-nous donc à une réaction de défense de la classe politique et administrative. Édouard Philippe a déclaré qu’il était pour le principe du RIC mais « pas sur n’importe quel sujet et dans n’importe quelle condition ». Tous les sujets ne seront pas acceptés. La révocation des élus ne le sera sans doute pas (les élus en sont trop inquiets). Le contrôle de constitutionnalité sera rendu obligatoire, comme si la souveraineté du peuple passait après celle d’un Conseil. Pourtant en Suisse le Contrôle constitutionnel n’existe pas et les RIC changent les Constitutions (fédérale, cantonale ou locale). Pour les Américains il n’y a pas de sujet tabou.
Attendons-nous à l’application d’un principe bien connu : la politique est l’art d’empêcher les gens de s’occuper de ce qui les concerne. Le débat sur le RIC mérite d’être lancé. Mais un véritable RIC n’en sortira pas.
https://www.contrepoints.org/2018/12/21/333019-comment-ils-vont-enterrer-le-ric
RépondreSupprimerLes Québécois ne veulent pas payer la taxe carbone non plus
On peut bien sûr faire de nobles efforts pour diminuer nos rejets de gaz carbonique, mais la solution passe avant tout par l’innovation technologique et de bonnes politiques publiques, et non par des taxes plus élevées.
21 DÉCEMBRE 2018
Par Germain Belzile.
Un article de l’Institut économique de Montréal
Le fameux Pacte sur la transition et le récent rapport du GIEC sur les effets du réchauffement climatique ont été la cause de bien des débats récemment au Québec. L’Institut économique de Montréal a justement demandé à la firme Léger de sonder les attitudes des Québécois face à la taxation du carbone et les moyens d’atteindre les objectifs de réduction de gaz à effets de serre (GES). Les résultats du sondage vont certainement amener des éléments de réflexion aux citoyens et aux décideurs.
Sur le principe de la nouvelle taxe sur le carbone, 62 % des Québécois sont en faveur, contre 25 % en défaveur. Sur ce même principe, l’appui grimpe à 76 % si la taxe doit permettre d’atteindre entièrement les objectifs de réduction des GES. Cependant, seulement 37 % des Québécois continuent d’appuyer la taxe si elle ne permet pas d’atteindre complètement les objectifs.
Par contre, même s’ils sont prêts dans certaines circonstances à soutenir la taxation du carbone, seulement 40 % des Québécois seraient prêt à payer le litre d’essence plus cher en raison de cette taxe. Un peu moins du quart des Québécois (24 %) sont prêts à payer jusqu’à 5 cents de plus le litre, et moins de 9 % jusqu’à 10 cents. Et seulement 2 % des Québécois sont prêts à payer jusqu’à 50 cents de plus le litre, ce qui est pourtant le minimum requis pour que la taxe permette au Québec d’atteindre entièrement ses objectifs de réduction des GES, selon les études à ce sujet.
PLUS RATIONNEL QU’IL N’Y PARAÎT
Comment peut-on concilier ces résultats ? Même si les Québécois sont d’accord sur les objectifs de réduction des GES et qu’ils sont nombreux à accepter de signer des pétitions en ce sens, ils trouvent sans doute qu’ils sont déjà suffisamment ou trop taxés. L’idée d’une taxe supplémentaire, qui devrait être très élevée pour être réellement efficace, les rebute complètement.
Ce qui peut sembler à première vue une contradiction des Québécois est simplement une manifestation de rationalité quand on prend une idée comme la taxe carbone et qu’on la transpose dans la réalité, avec les coûts qui y sont associés. En somme, lorsqu’on leur présente autant les coûts que les bénéfices, les Québécois rejettent massivement la suggestion d’une taxe sur le carbone établie à un niveau susceptible d’avoir l’impact recherché sur la consommation d’énergies fossiles.
Ce constat n’est pas unique au Québec. Les manifestations monstres des Gilets jaunes en France ont débuté avec le projet d’augmenter la taxe carbone sur l’essence et sur le diesel de quelques centimes par litre. Bien sûr, le niveau des taxes y est déjà bien plus élevé qu’au Québec, mais le phénomène devrait servir d’avertissement aux gouvernements : il y a des limites à surtaxer les contribuables.
QUELLE SOLUTION RESTE-T-IL ?
RépondreSupprimerSi on ne peut pas augmenter la taxation du carbone à des niveaux qui permettraient d’atteindre les objectifs, quelle solution reste-t-il ? Une partie de la réponse réside sans doute dans l’élaboration de bonnes politiques publiques. Or, on en est souvent loin. La subvention à la cimenterie McInnis, en Gaspésie, a contribué à créer le plus grand pollueur de la province. Les subventions à l’achat de véhicules électriques, elles, coûtent une fortune pour chaque réduction des émissions. Quant à l’argent dépensé par le Fonds vert, son (absence d’) impact sur la réduction des émissions de la province parle de lui-même, et représente un gaspillage éhonté de l’argent des contribuables.
La vraie solution réside dans la transition technologique, et ces transitions prennent du temps. À titre d’exemple, le charbon, qu’on a commencé à utiliser de façon importante vers 1800, a atteint son sommet dans le mix d’énergie mondiale vers 1910, même si le pétrole avait commencé à le remplacer dès la fin du XIXe siècle. Pourtant, en 2018, le charbon représente encore environ 25 % de l’énergie primaire. La même transition est en train de se produire pour le pétrole. L’arrivée de nouvelles technologies moins émettrices de GES va se faire, mais ça prendra du temps.
On peut bien sûr faire de nobles efforts pour diminuer nos rejets de gaz carbonique, mais la solution passe avant tout par l’innovation technologique et de bonnes politiques publiques, et non par des taxes plus élevées.
https://www.contrepoints.org/2018/12/21/333021-les-quebecois-ne-veulent-pas-payer-la-taxe-carbone-non-plus
Après Strasbourg, sommes-nous prêts face au terrorisme ?
RépondreSupprimerUn entretien avec Alexis Deprau, docteur en droit de la sécurité et de la défense et membre de l’Association française du droit de la sécurité et de la défense (AFDSD).
21 DÉCEMBRE 2018
Contrepoints – Après le nouvel attentat à Strasbourg, de nouvelles critiques se sont faites entendre sur l’opération sentinelle. Disposer 10 000 militaires dans les rues est-il réellement un bon moyen de protéger les Français ?
Alexis Deprau – Oui et non. Oui parce que l’on sait que c’est un militaire qui a pu blesser le terroriste, et éviter que la liste des victimes s’allonge. Inversement, en novembre 2015, les militaires proches du Bataclan n’avaient pas reçu l’ordre de tirer.
Par ailleurs, de nombreuses attaques ont eu lieu spécifiquement à l’égard des militaires, qui sont des cibles privilégiées des terroristes, car ils représentent pour eux les forces présentes sur les théâtres d’opérations extérieures comme le Mali. Donc, pour le terroriste, le militaire est un ennemi qu’il faut abattre.
Le principal problème réside dans le fait que le commandement militaire français et les militaires voient d’un mauvais œil l’application permanente de sentinelle, et s’étaient d’ailleurs fait entendre pour leur lassitude à l’égard de sentinelle.
En effet, toute la difficulté tient à la doctrine d’emploi et un militaire n’a pas vocation à faire du maintien de l’ordre au quotidien : sa tenue de combat Félin et son fusil d’assaut Famas soulignent le fait que la doctrine d’emploi d’un militaire est propre au déploiement en théâtre d’opérations extérieures, et non à patrouiller dans les rues.
« LA DOCTRINE D’EMPLOI DE L’ARMÉE NE CONSISTE PAS DANS LE MAINTIEN DE L’ORDRE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL. »
C’est en fait ici toute la dichotomie entre sécurité intérieure et défense nationale. Il appartient aux forces de sécurité intérieure (Gendarmerie et Police nationale) d’assurer le maintien de l’ordre et les missions relevant à la sécurité intérieure et la sécurité publique. Parallèlement, c’est aux forces armées françaises d’être déployées à l’étranger (Mali, Libye, Centrafrique, etc.), dans le cadre de leurs missions en zones de conflits armés.
Il faut bien rappeler que la doctrine d’emploi de l’armée ne consiste donc pas dans le maintien de l’ordre sur le territoire national. Ou alors cela reviendrait à dire que la situation en France serait ingérable, et le film Couvre-feu met bien en avant d’ailleurs les limites sécuritaires à une telle mesure.
Comment combattre la radicalisation ? Peut-on déceler des profils et les neutraliser efficacement ? La législation est-elle adaptée aujourd’hui ?
Pour rappel, il faut savoir que depuis les années 1970, les travailleurs sociaux présents dans les banlieues faisaient déjà remonter les informations tendant à un fondamentalisme religieux accru. Les Renseignements Généraux savaient donc depuis longtemps ce fait, et remontaient ensuite l’information à leur hiérarchie, jusqu’au niveau gouvernemental. Ce que je souhaite dire par là, c’est que s’il doit y avoir une réponse, celle-ci doit être d’ordre politique.
« LES CENTRES DE DÉRADICALISATION NE FONCTIONNENT PAS DU TOUT »
RépondreSupprimerLa réponse politique doit être forte. Mais il faut préciser cette pensée : les centres de déradicalisation ne fonctionnent pas du tout, celui installé en Touraine en est l’exemple prégnant, puisqu’il a coûté deux millions et demi d’euros par an, mais a toujours été quasiment vide, puisque les individus concernés ne souhaitaient pas y aller. Pire encore, certaines associations dédiées à la déradicalisation ont été une aubaine pour procéder au détournement des fonds publics.
En fait, il faut être ici radical au sens étymologique, c’est-à-dire prendre la question à la racine du problème. Il est difficile de vouloir déradicaliser un individu qui souhaite commettre un attentat, ou mourir en martyr. Prenons un exemple, certes caricatural, mais qui vaut la peine de mieux comprendre l’impasse de la déradicalisation : lors de la Guerre Froide, et des attentats menés par les terroristes internationalistes (Action Directe, Fraction Armée Rouge), il aurait été impossible de faire en sorte que ce terroriste aime la démocratie qu’il considérait comme gangrenée par le capitalisme, et de lui demander d’arrêter de poser des bombes.
D’ailleurs, soit ces terroristes moururent lors de leurs actions, soit ils allèrent en prison, et sont sortis depuis peu (sauf ceux condamnés à perpétuité comme Carlos). Mais aucun de ces individus ne fit jamais volte-face, et il sera quasi-impossible d’arriver à déradicaliser qui que ce soit puisque, outre une guerre religieuse, nous assistons à une violence politique qui se justifie par la lutte sociale et le déracinement de ces individus. Et si un cas de déradicalisation était avéré, la question serait alors de savoir si ce repentir ne serait pas simplement faussé, et fondé sur la dissimulation ?
LE RISQUE ZÉRO N’EXISTE PAS
Les profils peuvent être décelés, mais le risque zéro en la matière n’existe pas. Le criminologue Xavier Raufer appelle d’ailleurs à raison au « décèlement précoce ». Ce travail nécessite de maîtriser le sujet, mais aussi d’augmenter le nombre d’agents de renseignement. Il s’avère en fait que la réforme de 2008, substituant la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’est faite au détriment des ex-Renseignements Généraux, actuel Service central du renseignement territorial (SCRT). En effet, la réforme de 2008 a modifié ce service, et a surtout enlevé du terrain un nombre non négligeable de policiers qui disposaient d’informateurs. Et il faudra plus que dix ans pour que la situation puisse se rétablir et que l’on obtienne une information de terrain comparable à celle d’avant 2008.
L’autre élément de décèlement est lié quant à lui à l’hybridité comme le note bien Jean-François Gayraud qui a d’ailleurs rédigé un ouvrage sur le sujet, puisque l’on sait que la quasi-majorité des terroristes ou islamistes radicaux sont des individus condamnés pour des faits de droit commun (et récidivistes), qui se sont radicalisés (notamment en prison). Il doit donc y avoir un décloisonnement entre les services de police (notamment ceux de la criminalité organisée) et les services antiterroristes. Mais il faut aussi renforcer encore et encore le renseignement pénitentiaire (BCRP) : il n’a été su que trop tard qu’Amédy Coulibaly s’était radicalisé en prison, ce qui provoqua d’ailleurs à l’époque la colère de Jean-Jacques Urvoas, alors ministre de la Justice.
« LES DIFFÉRENTS TERRORISTES NOUS ONT DÉCLARÉ (…) LA GUERRE »
RépondreSupprimerPour ce qui concerne la neutralisation, c’est une question sensible. Si les djihadistes ou terroristes se situent à l’étranger, le travail des forces spéciales françaises est conséquent. Il faut d’ailleurs rappeler que si la France n’est pas officiellement en état de guerre, les différents terroristes nous ont déclaré quant à eux la guerre, avec pour seul but, de nous tuer en tant que mécréants.
Pour la neutralisation, c’est-à-dire mettre hors de nuire un tel individu en France (et sans le tuer), il faut composer entre la protection de la sécurité nationale et l’État de droit. Les individus radicalisés connaissent le droit, notre manière de fonctionner et, les associations reconnues comme fondamentalistes attaquent souvent les décisions devant le juge administratif, notamment pour la dissolution de leur association. Le propos n’est pas d’enlever tout droit au recours, mais le paradoxe est que ces individus qui nient la démocratie et vouent aux gémonies notre société, pourront néanmoins utiliser les instruments de l’État de droit lors de sanctions administratives ou judiciaires.
LE PROBLÈME DE L’APPLICATION DES LOIS ANTITERRORISTES
Espérons que le futur Parquet national antiterroriste pourra être un instrument efficient pour mettre les éléments radicalisés hors d’état de nuire.
Depuis 1986, s’est succédé un nombre impressionnant de lois antiterroristes, jusqu’à un enchaînement d’une loi par an (sans compter les lois de prorogation de l’état d’urgence) : novembre 2014, la loi renseignement de juillet 2015, novembre 2015, juin 2016, février puis octobre 2017. La législation française est donc adaptée, aussi bien sur les outils que sur les sanctions applicables par les juges. Tout le problème réside dans l’application de ces lois et, des peines.
Pour exemple, concernant aujourd’hui l’expulsion des fichés S d’origine étrangère, alors que l’expulsion de terroristes s’appliquait bel et bien pour les terroristes d’ETA à l’époque de François Mitterrand. Il en va de même pour la déchéance de nationalité qui n’avait pas besoin d’être inscrite dans la Constitution selon le souhait initial de François Hollande, puisque cette mesure existe déjà au sein du Code civil, encore faut-il l’appliquer. Notre législation est réellement adaptée et ne nécessite pas de nouvelles lois, il suffit simplement que la décision tant politique que judiciaire soit effective.
Comment font nos voisins pour tenter d’endiguer la menace terroriste ? La France est-elle mieux ou moins bien préparée que par exemple ses voisins britannique ou allemand ?
Certains États ont moins de difficultés puisque le radicalisme y est moins présent : pour illustration, les extrémistes islamistes non italiens sont expulsés d’Italie. En revanche, la Grande-Bretagne a autant de difficultés que la France, notamment dans la radicalisation en prison. Pour tenter d’endiguer cette menace terroriste, il s’avère que la réponse politique apportée par chaque Gouvernement est déterminante.
Les services de renseignement britanniques ou allemands sont très bons, mais il ne faut pas sous-estimer l’importance du travail de nos services de renseignement. Ici, ce qui importe beaucoup, c’est la coopération entre les différents services de renseignement, afin de faire circuler l’information. C’est ainsi que les services européens ont pu savoir grâce à la Hongrie et à la Grèce que de nombreux djihadistes s’étaient infiltrés parmi les migrants.
Mais, pour se préparer au mieux, nos voisins disposent d’un nombre important d’agents de renseignement. Si nos effectifs s’accroissent progressivement, il est nécessaire d’accentuer le recrutement des agents. La France est bien préparée, aujourd’hui, que ce soit sur le territoire français, à l’extérieur, ou en matière économique, car nous avons un nombre important de services de renseignement reconnus dans le monde entier pour leurs compétences.
RépondreSupprimerIl suffit simplement d’un coup de pouce pour augmenter les effectifs en personnels, et d’assurer une bonne coordination du renseignement. En clair, il n’appartient qu’aux autorités politiques de prendre les décisions, et que celles-ci soient pragmatiques et non idéologiques, afin d’assurer une protection nécessaire des Français et de la sécurité nationale.
https://www.contrepoints.org/2018/12/21/333053-apres-strasbourg-sommes-nous-prets-face-au-terrorisme
Le terrorisme n'est pas seulement lié à la religion, il EST la religion !
SupprimerLa religion dit que d'assassiner n'importe qui n'est pas un mal puisque la victime ira au paradis ! C'est pourquoi dans tous les pays arabes comme dans les extrémistes latinos qui font des boucheries quotidiennes sur les routes, ils tuent, ils massacrent et ils rigolent. Et recommence.
COP24 : faudra-t-il attendre la 99e pour admettre l’échec ?
RépondreSupprimerIl est plus que temps d’arrêter le cirque des COP et d’admettre que si nous voulons travailler les émissions de gaz carbonique devront augmenter !
Par Samuele Furfari1.
20 DÉCEMBRE 2018
La COP24 est enfin terminée et, comme à chaque fois, sans aucun résultat concret pour la diminution des émissions de gaz carbonique malgré les cris d’alarmes des ONG environnementales, du Secrétaire général des Nations Unies et des foules de citoyens. Et pourtant dans un an, on va de nouveau nous bassiner les oreilles avec la 25ème COP tandis qu’on observera encore une fois l’augmentation des émissions. Comme à chaque fois, par l’entremise des media, on nous rappelle que notre planète va devenir un enfer comme Vénus, que le niveau de la mer va nous engloutir et que la biodiversité va disparaître.
Rappelons tout d’abord ce fait : aujourd’hui l’Union Européenne ne représente que 11 % des émissions mondiales de gaz carbonique, la Chine 28 %, les États-Unis 15 %, l’Inde 7 %, la France 1 % et la Belgique 0,4 %.
LES COP, CES GRANDS-MESSES INFRUCTUEUSES
Tout a démarré avec le Sommet de la Terre en juin 1992 à Rio de Janeiro. Celui-ci a créé la Convention des Nations Unies sur le changement climatique, qui est à l’origine des Conférences des Parties (COP), parties signifiant signataires de cette convention. À Rio, le secrétaire général de l’époque – Boutros Boutros-Ghali – concluait la conférence avec ces phrases dont on ne peut nier le caractère véritablement religieux :
Après avoir aimé son prochain comme le lui demandait l’Évangile, l’homme d’après Rio doit aussi aimer le monde, y compris les fleurs, les oiseaux, les arbres – tout cet environnement naturel que nous détruisons régulièrement. Au-delà et au-dessus du contrat moral avec Dieu, au-delà et au-dessus du contrat social conclu avec les hommes, il faut maintenant conclure un contrat éthique et politique avec la nature, avec cette Terre, à qui nous devons notre existence et qui nous fait vivre. Pour les anciens, le Nil était un dieu qu’on vénère, de même le Rhin, source infinie de mythes européens, ou la forêt amazonienne, la mère des forêts. Partout dans le monde, la nature était la demeure des divinités. Celles-ci ont conféré à la forêt, au désert, à la montagne, une personnalité qui imposait adoration et respect. La Terre avait une âme. La retrouver, la ressusciter, telle est l’essence de Rio.
L’objectif est atteint : la Nature est redevenue une divinité, dont les sectateurs sont prêts à tout pour apaiser sa colère. La Religion climatique a envahi l’Union européenne. Mais presque uniquement celle-ci, car la grande majorité du reste du monde s’en moque éperdument, comme on va le voir. Désormais, plus aucun parti d’Europe occidentale n’ose se démarquer du dogme de cette nouvelle religion antihumaniste. Ainsi, au début décembre 2018, avec une crise gouvernementale très sévère en Belgique portant sur le pacte de Marrakech – une autre invention onusienne —, tous les partis n’avaient que le changement climatique à la bouche, façon de se dédouaner de leur incompétence face à la crise politique.
RIEN NE CHANGE AU PAYS DES VERTS
RépondreSupprimerMais ce nouveau dogme, comme les autres, ne peut offrir que des illusions. La réalité est qu’en 26 ans et 24 COP, les émissions de gaz carbonique ont augmenté de 54 %. Si corrélation signifiait causalité, on pourrait dire qu’à chaque COP correspond une augmentation de plus de 2 % des émissions de gaz carbonique. Mais là n’est pas la raison. Un principe physique de base explique simplement cette croissance. Tous les étudiants ont appris assez vite, dès 15 ou 16 ans, que le travail est une notion physique correspondant au déplacement d’une force (poids) sur une distance et que pour effectuer ce travail, il faut de l’énergie ou, dit autrement, l’énergie permet de réaliser un travail. Chaque fois que vous pensez énergie, pensez travail et vous verrez que vous commencerez à apprécier l’énergie, car c’est grâce à elle qu’il ne faut pas effectuer le déplacement d’un poids sur une distance manuellement. Pensez que l’équivalent de l’énergie utilisée par les tracteurs agricoles du monde entier correspond au travail manuel de trois fois toute la population mondiale, seniors et enfants compris !
L’humanité devant travailler, il lui faudra toujours de l’énergie, abondante, permanente et bon marché. Ce dont ne dispose justement pas une partie importante de l’humanité. Puisque la population mondiale augmente et qu’une grande partie de celle-ci doit et veut rattraper son retard de développement, il faudra que la quantité de travail augmente de manière considérable et, en conséquence, que la demande en énergie croisse tout autant. Nous allons vers un monde qui va consommer plus d’énergie, beaucoup plus d’énergie ! L’Agence Internationale de l’Énergie ne cesse de le répéter.
Cette énergie pourrait-elle venir des énergies renouvelables ? Arrêtons de rêver que nos maigres économies d’énergies en Europe – qui sont certes bienvenues ! – et nos éoliennes vont pouvoir compenser la demande extraordinaire d’énergie qu’il faudra fournir pour donner accès à l’électricité au milliard trois cents millions d’êtres humains qui n’en disposent pas encore. Arrêtons de fantasmer que les deux milliards six-cents millions de personnes, qui se nourrissent d’aliments cuits avec des énergies rustiques (bois vert, déjections animales, même plastiques !), pourront le faire avec des panneaux photovoltaïques. Toutes les projections, comme par exemple celles de l’Agence Internationale de l’Énergie, indiquent que les énergies renouvelables ne seront capables d’absorber qu’une partie seulement de la croissance de la demande totale en énergie primaire. La masse d’énergie fossile actuelle augmentera donc à l’avenir, avec son corollaire d’émissions de gaz carbonique.
L’EUROPE SEULE DANS SON PETIT COIN
Il est urgent de revenir sur Terre. Il n’y aura pas de transition énergétique au niveau mondial ; elle est tout simplement économiquement impayable et inatteignable même pour les pays riches. De plus, les conditions pour y arriver sont nombreuses, drastiques et coûtent très cher. La preuve en est que dans la duperie qu’a été l’Accord de Paris, à part l’UE, les pays en développement ont été soit exemptés de toute réduction et les autres ont proposé des objectifs bien en deçà de ceux de l’UE. Par exemple la Chine espère ne plus augmenter ses émissions vers (!) 2030 et l’Inde ne donne qu’un indicateur d’amélioration de son intensité carbone par rapport à son PIB mais aucun objectif de réduction des émissions. De plus, seule l’Union européenne prend comme référence l’année 1990, les autres prennent comme repère pour calculer la réduction éventuelle une année plus proche, comme par exemple 2005 pour le Japon, ce qui signifie que la base de comparaison favorise fortement les pays non-européens.
C’est pour cela que les COP n’apportent, année après année, que des textes obscurs qui se citent les uns les autres, et qui intéressent principalement les touristes des COP ainsi que les ONG environnementales. Ce n’est que de la géopolitique normale, de la diplomatie normale. Par exemple, la dernière gesticulation de la COP24 a consisté en une discussion byzantine pour savoir si on « accueillait » ou « prenait note » du dernier rapport du GIEC, rapport qui, comme il se doit, a été alarmiste afin d’attirer de nouveaux adeptes vers la nouvelle religion. Le texte final doit se contenter d’une très maigre mention qui note que ce rapport « a été remis dans les temps ». Par ailleurs, les délégations étaient à nouveau pléthoriques avec un total de 7 868 participants. La délégation de la Guinée, pays dont, selon la Banque Mondiale, seulement 26 % de la population a accès à l’électricité, comportait 406 membres (qui paye cela ?), alors que celle de la France, pourtant grande prêtresse de l’Accord de Paris, en comportait « seulement » 188. Ces touristes des COP ne paient non seulement pas leurs frais de déplacements, mais en plus – pour apaiser le courroux de la Divine Nature et leur conscience coupable – font leur offrande, avec de l’argent public bien entendu, en payant au trésorier de la déesse Terre la « compensation » du CO2 produit par ces voyages…
RépondreSupprimerBILAN DE LA COP24 : RIEN, OU PRESQUE RIEN
Il y a quand même eu des décisions prises à Katowice, mais de nouveau ce sont des décisions bureaucratiques. L’Accord de Paris était générique mais une série de mesures concrètes pour son application doivent être prises. Par exemple, la COP24 s’est mise d’accord sur le rulebook, un document qui fixe les règles transparentes de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre et du contenu des rapports que doivent soumettre les parties tous les 2 ans afin de faire état de leurs actions.
Les négociateurs ont beau exprimer leur joie en s’embrassant, applaudissant ou en montant sur les tables pour donner l’illusion d’un succès planétaire, cet accord n’est même pas final puisque Patricia Espinosa, la secrétaire générale de la Convention des Nations Unies, a admis que « des détails doivent être finalisés et améliorés ».
Observons que si ces rapports seront soumis à expertise mais ne pourront pas faire l’objet de sanctions, ce qui signifie que toute cette procédure n’est qu’une très lourde bureaucratie (133 pages pour dire comment rédiger un rapport que l’on imagine encore bien plus volumineux) mais qui ne pourra en aucune manière être utilisé pour sanctionner les pays puisque les objectifs de réduction sont bien volontaires, seul leur suivi devra être rapporté d’une manière commune.
La bureaucratie onusienne et les ONG environnementales vont donc pouvoir pointer du doigt les mauvais élèves ; gageons qu’ils seront très nombreux. De plus, ce cadre ne doit entrer en vigueur qu’en 2024. Il y a encore donc six ans de gagnés pour tous ceux qui savent qu’ils ne peuvent pas limiter leurs émissions au risque d’un suicide économique.
Malgré le matraquage médiatique et les « 65 000 » personnes dans les rues de Bruxelles qui exigeaient un engagement clair de tous les pays à renforcer leurs objectifs actuels de réduction des émissions, il n’y a eu aucune « ambition » nouvelle. Sont-ils si naïfs de penser qu’une manifestation de nantis Belges va faire prendre des décisions mortelles pour l’économie des pays ? Il n’y a pas eu non plus d’accord sur l’article 6 relatif aux « mécanismes du marché » qui est sensé permettre grâce à des échanges entre pays de répondre à une partie de leurs objectifs nationaux d’atténuation.
Le président Macron a « salué l’accord obtenu à la COP24 à Katowice. La communauté internationale reste engagée dans la lutte contre le changement climatique. Bravo à l’ONU, aux scientifiques, aux ONG et à tous les négociateurs. La France et l’Europe doivent montrer la voie. Le combat continue. » C’est le langage lénifiant que les ONG environnementales veulent entendre — et dire alors que, quelques jours plus tôt, Macron venait de faire marche arrière sur une augmentation symbolique du prix du carburant, augmentation qui devait soi-disant contribuer à limiter les émissions de gaz carbonique.
RépondreSupprimerSi on pense que ce que l’on paye déjà en accises et TVA, soit environ 350 euros/tonne de gaz carbonique (alors que le prix de de la tonne de gaz carbonique sur le marché international est de seulement 20 euros), on comprend que M. Macron avait en tête de multiplier drastiquement le prix des carburants « pour sauver la planète« , alors que les autres ne s’en préoccupent guère.
Hélas, la grande majorité des mécontents en France et en Belgique n’a même pas conscience du mauvais tour que les décideurs politiques sont en train de leur imposer avec le bluff de la transition énergétique. En effet, bien des media continuent de leur faire croire que la vie sur Terre va disparaître si on ne passe pas à 100 % d’énergies renouvelables.
Il y a aussi de quoi être consterné lorsque le ministre wallon de l’Énergie propose d’accueillir une prochaine COP quand on sait que cette région représente 0,11 % des émissions de gaz carbonique mondiales et qu’en plus son gouvernement veut arrêter les centrales nucléaires, seules capables de limiter les émissions de gaz carbonique de manière économique. Cherchez l’erreur.
BUREAUCRATIE ET PERTE… D’ÉNERGIE
Les limites des COP sont patentes. Certains réchauffistes pensent même qu’il est temps que le G20 prenne la relève. D’évidence ce serait plus simple de négocier à 20 qu’à 196, mais parmi les 20 se trouve une majorité de pays nullement prêts à réduire leur croissance économique afin de répondre aux cris des ONG environnementales, les USA ayant décidé de quitter l’accord de Paris et la Russie ne l’ayant même pas ratifié.
En attendant, la Chine (28 % des émissions mondiales), ce champion des technologies propres d’utilisation du charbon (oui, ça existe !) continue de vendre des centrales au charbon dans tous les pays émergents et, comme l’a écrit dernièrement le Directeur exécutif de l’Agence Internationale de l’Énergie dans le Financial Times, la Chine « verrouille » les émissions de gaz carbonique pour l’avenir.
Il est plus que temps d’arrêter le cirque des COP et d’admettre que si nous voulons travailler les émissions de gaz carbonique devront augmenter ! La Religion du changement climatique a fait long feu. La Science et la Technologie, et la confiance dans les ressources toujours surprenantes de l’être humain, doivent apporter la réponse à tous nos défis.
1 - Le dernier ouvrage de Samuele Furfari est une œuvre de 1200 pages en deux volumes : The changing world of energy and The geopolitical challenges. Voir furfari.wordpress.com
https://www.contrepoints.org/2018/12/20/332851-cop24-faudra-t-il-attendre-la-99e-pour-admettre-lechec
Pollution et pollution
Supprimerjeudi 13 novembre 2014
- voir graphique sur site -
http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html
Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.
Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !
Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !
1 -- Arabie Saoudite
2 -- Australie
3 -- Canada
4 -- USA
5 -- Corée du Sud
6 -- Russie
7 -- Allemagne
8 -- Afrique du Sud
9 -- Japon
10 - Italie
11 - Royaume-Uni
12 - Chine
13 - Turquie
14 - Argentine
15 - Mexique
16 - Inde
17 - Indonésie
18 - France
19 - Brésil
C'est bien en divisant la quantité de pollution émise par le nombre d'habitants que l'on peut mieux se rendre compte de la vérité cachée !
Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arètes de poissons !
Et c'est bien pourquoi la Chine et le Brésil (entr'autres) ont toujours refusé de s'acquitter de la taxe aéroportuaire pour les avions en ce qui concerne le gazcarbonique décrit comme étant La pollution !!
Ce qui est malheureusement désigné comme pollution est le gazcarbonique que nous rejetons continuellement en respirant, d'où chaque habitant de la Terre (animaux y compris) montré comme pollueur !! Pareillement que le fumier est une pollution, c'est bien cette pollution qui fait pousser les plantes !! et NOUS NOURRIT TOUS LES JOURS !
D'où le merci à la pollution d'être là sans quoi nous n'y serions pas !
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html
https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html
RépondreSupprimerhttps://huemaurice5.blogspot.fr/2015/03/les-volcans-sous-marins-finalement-pris.html
https://huemaurice5.blogspot.fr/2018/01/la-terre-est-une-planete-froide.html
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/06/surprise-le-volcan-ouest-fait-fondre-la.html
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/06/biodiversite-biosphere-et-biomasse-cest.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/02/trou-dozone-cfc-et-propagande-climatique.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/10/le-changement-climatique-est-dominee.html
https://www.ventusky.com
http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/11/si-demain-le-petrole-abiotique-devenait.html
http://reinformation.tv/grand-froid-petit-age-glace-scientifiques-dolhein-78810-2/
http://www.populartechnology.net/2008/11/carbon-dioxide-co2-is-not-pollution.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/06/le-gazcarbonique-est-bon-changement.html
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/06/biodiversite-biosphere-et-biomasse-cest.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html
Quand Noël en France «passe au jaune» sur Twitter (images)
RépondreSupprimer12:15 21.12.2018
Alors que les Gilets jaunes se préparent à l’acte 6 des manifestations, des internautes ont imaginé à quoi pourraient ressembler les fêtes de fin d’année dans ce contexte de protestations, en pleine période hivernale.
Le mouvement des Gilets jaunes est devenu l'un des sujets les plus discutés ces derniers temps sur les réseaux sociaux, devançant parfois même la frénésie autour des fêtes de fin d'année. Cependant, des twittos sont allés plus loin en combinant ces deux thèmes phares.
Ainsi, certains n'ont pas hésité à habiller les santons d'une crèche traditionnelle avec des gilets jaunes «fabriqués main», les transformant ainsi en manifestants brandissant des pancartes.
- voir photo sur site -
D'autres ont transformé en Gilets jaunes les héros de la célèbre toile La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix en évoquant l'augmentation des ventes en ligne.
- voir photo sur site -
Quelques twittos ont ironisé sur le fait que les protestataires pourraient passer les fêtes non pas autour d'une table, mais plutôt entourés de barrages.
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Selon un avis répendu, le gilet jaune pourrait devenir un des cadeaux les plus populaires cette année.
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Dans certains cas, même le Père Noël porte un gilet jaune et attire ainsi l'attention des passants.
- voir photo sur site -
Un sondage réalisé pour BFM TV a démontré que 70% des Français approuvent encore la mobilisation des Gilets jaunes qui se poursuit depuis le 17 novembre. Seuls 22% la désapprouvent, 11% se disant même «hostiles» à son égard. Enfin, 8% des personnes interrogées y sont indifférentes.
Face à la hausse des prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
Selon le dernier bilan, le ministère de l'Intérieur faisait état de 66.000 manifestants le samedi 15 décembre dans toute la France vers 19h00, dont 4.000 au plus fort de la journée à Paris. Ces chiffres, en baisse comparativement à la semaine dernière, alors que plus d'un policier était mobilisé pour chaque manifestant, n'ont pas tardé à faire polémique.
https://fr.sputniknews.com/france/201812211039382935-noel-france-gilets-jaunes-reseaux-sociaux/
La honte est que les dirigeants s'en foutent !
SupprimerRemarquez bien que la hausse des carburants est passé à $45.88 le baril ! Dégringolade mondiale qui tient compte des manifestations mais qui ne suffira pas à faire oublier le report des taxes, création de nouvelles et hausses des impôts pour conserver les français dans l'objectif de la ruine !
Trump remercie les représentants de la Chambre après avoir passé la facture de financement avec 5,7 milliards de dollars pour le mur
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 21/12/2018 - 05:01
Mise à jour 5: La Chambre des États-Unis adopte un projet de loi de financement palliatif comprenant 5,7 milliards de dollars pour un mur à la frontière mexicaine, après que le président Trump eut déclaré qu'il ne signerait pas un projet de loi qui ne disposait pas de l'argent supplémentaire, ce qui créerait un conflit avec les États-Unis. Sénat.
Le vote sur la version modifiée de H.R. 695 à la Chambre est 217-185.
Bien sûr, cela frappe maintenant un mur de briques - comme le chef du Sénat démocrate au Sénat, Chuck Schumer, dit que le financement du mur de Trump ne peut pas être adopté par le Sénat.
Pour rappel, l'heure tourne: une loi de financement est nécessaire pour environ 25 % des opérations du gouvernement d'ici à minuit vendredi afin d'éviter une défaillance et un arrêt partiel.
* * *
Mise à jour 4: Selon Rush Limbaugh, le président Trump opposera son veto à tout projet de loi ne disposant pas de ses 5 milliards de dollars de financement pour le mur.
Mise à jour 3: Sarah Sanders, attachée de presse à la Maison Blanche, a déclaré dans un communiqué: "Le président Trump vient de rencontrer les membres républicains de la Chambre. Sans surprise, ils sont tous très attachés à la sécurité des frontières: mettre un terme au flux de drogue, au trafic humain et au terrorisme. Nous protégeons les nations du monde entier, mais les démocrates ne sont pas disposés à protéger notre nation. Nous avons un besoin urgent de financement pour la sécurité des frontières, ce qui comprend un mur. "
Le représentant Steve Scalise a déclaré que son groupe cherchait 5 milliards de dollars pour le mur et les fonds destinés aux sinistrés.
Mise à jour 2: Selon PredictIt, les probabilités d'un arrêt de la connexion venaient d'augmenter, atteignant 49 %.
Mise à jour: après un projet de loi visant à maintenir le gouvernement en place jusqu'au 8 février, un affrontement est en cours à la Chambre, après une "insurrection" lors d'une réunion de la conférence du GOP jeudi qui a laissé les dirigeants républicains en quête de suffrages suffisants la mesure.
Pendant ce temps, un assistant du président Trump a déclaré qu'il ne voulait pas aller plus loin sans une disposition relative à la sécurité des frontières. Il rencontrera les républicains de la Chambre à midi pour discuter du financement provisoire.
***
Les soupirs de soulagement suite à la fermeture anticipée du gouvernement se sont transformés en chaos jeudi matin après que le président Trump eut annoncé via Twitter qu'il ne signerait aucune loi à moins que la sécurité à la frontière ne soit "parfaite".
"Les démocrates, qui savent que les lattes d'acier (le mur) sont nécessaires à la sécurité des frontières, mettent la politique sur le pays", a déclaré Trump. "Ce qu'ils commencent à peine à comprendre, c'est que je ne signerai aucune de leurs lois, y compris leurs infrastructures, à moins que la sécurité à la frontière soit parfaite. Les Etats-Unis gagnent !"
Pendant ce temps, Jake Sherman de Politico a tweeté "AVERTISSEMENT ... J’ai parlé à plusieurs collaborateurs principaux de la Maison-Blanche ce matin, qui ne savent pas du tout quel est le plan du projet de loi de dépense provisoire. Il craint que son droit de veto ne soit au rendez-vous."
RépondreSupprimerMercredi soir, le Sénat a adopté un projet de loi de sept semaines prévoyant un financement provisoire pour empêcher la fermeture partielle du gouvernement par le gouvernement vendredi.
Les sénateurs ont adopté le projet de loi par vote à la voix, ce qui représentait le dernier point de la liste des tâches à accomplir du Sénat alors qu'ils terminaient leurs travaux pour l'année cette semaine; le projet de loi va maintenant à la Chambre - après quoi le président Trump décidera s'il l'approuvera ou non.
Les leaders républicains de la Chambre ont déclaré aux députés qu'ils voteront jeudi sur la mesure provisoire.
Entre-temps, plusieurs conservateurs renommés ont appelé Trump à opposer son veto au projet de loi de dépense en raison de son manque de financement.
Via Rush Limbaugh:
Une fermeture du gouvernement ne fait jamais de mal à personne, et chaque année à la même heure, «Le gouvernement pourrait fermer ses portes ! Il pourrait fermer ! Trump ne devrait pas signer ce projet de loi et partir pour Mar-a-Lago, et leur dire qu’il ne sera pas signé et que leur précieux gouvernement ne sera plus opérationnel jusqu’à 5 milliards de dollars. Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Le destituer ? Hein ? -Rush Limbaugh
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-20/trump-throws-stopgap-bill-disarray-will-not-sign-anything-without-perfect-border
Voilà le premier chef d'État qui protège ses frontières et prend la défense du Peuple !
SupprimerPetite plongée dans le traitement différencié des pesticides à base de glyphosate et de sulfate de cuivre par l’UE
RépondreSupprimer21 Décembre 2018
par Seppi
Andrew Porterfield*
Le sulfate de cuivre fongicide est populaire auprès des agriculteurs biologiques.
Les politiques de l'Union européenne ont souvent laissé les observateurs perplexes. Mais les décisions – et leur absence – sur la manière de réglementer deux pesticides populaires ont abouti à une série de contorsions alors que les pays membres, les tribunaux et le Parlement Européen tentaient de combiner un principe de précaution strict, le soutien à l'agriculture biologique et la science.
Cette dernière a généralement reçu l'attention la plus limitée.
Pour l'herbicide glyphosate comme pour le fongicide sulfate de cuivre, l'UE a accordé une licence de cinq ans. Mais là s'arrête la similitude entre les manières dont l’Europe les a traités.
Guerres du glyphosate
En novembre 2017, l'UE a décidé d'autoriser à nouveau les agriculteurs et les particuliers à utiliser le glyphosate, un herbicide mieux connu à l'époque où il était protégé par un brevet en tant que matière active du Roundup. Le pesticide a efficacement éliminé les mauvaises herbes (ou presque toutes les plantes qu’il touche), mais il a été tout aussi efficace en tant que cible des activistes politiques anti-OGM « verts », qui s’appuient sur sa popularité pour éliminer les mauvaises herbes dans des cultures telles que le maïs et le soja qui ont été génétiquement modifiées pour lui résister.
L'UE a pris sa décision après des années de querelles remontant à 2002 avec des pays membres, des membres Verts du Parlement européen et des groupes d'activistes, dont beaucoup ont appelé à une interdiction totale de l'herbicide.
Jusqu'à présent, seul le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), l'organe de recherche de l'OMS sur le cancer qui a été critiqué pour ses biais sur certaines substances chimiques, a fait le lien entre le glyphosate et le cancer chez l'homme. En 2015, le CIRC avait déclaré que le glyphosate constituait un danger de classe 2a, le plaçant dans la catégorie « probablement cancérogène pour l'homme ». Cependant, l’Agence de Protection de l'Environnement des États-Unis, la Commission Européenne et d’autres agences en matière de santé et d’environnement ont déclaré que le produit était sans danger quand il était utilisé selon les préconosations, et il a obtenu une autorisation de mise en marché dans 130 pays.
La tactique pour le sulfate de cuivre
Par la suite, il a semblé que le renouvellement de l’autorisation du sulfate de cuivre, un fongicide considéré comme le seul outil antifongique réaliste que les agriculteurs biologiques sont autorisés à utiliser, recevrait un accueil plus favorable de l’UE et des États membres.
L’exécutif de l’Union Européenne a proposé de renouveler pour cinq ans la licence du sulfate de cuivre et d’autres composés à base de cuivre. Cette proposition a fait suite à une prolongation d'un an approuvée en décembre 2017 qui permettait aux autorités de contrôle des aliments d'analyser les dernières données scientifiques. À ce stade, la proposition avait de nouveau été retardée, sans échéance précise mais avec une promesse de l'UE de prendre une décision avant la fin de l'année 2018.
En janvier dernier, l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a conclu dans un rapport commandé par l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB) : « ...des concentrations excédentaires en cuivre ont des effets néfastes sur la croissance et le développement de la plupart des plantes, sur les communautés microbiennes et la faune des sols » et recommandé dans un rapport scientifique que le gouvernement intervienne pour« réduire l’usage du cuivre en protection des cultures biologiques »
Quelques mois plus tard, l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a déclaré que les composés du cuivre étaient « particulièrement inquiétants pour la santé publique et l’environnement ». L'EFSA a conclu que le glyphosate ne posait pas de danger sérieux et inacceptable pour l'environnement ou la santé publique. Mais des recherches définitives ont montré que le sulfate de cuivre peut être toxique pour l'homme, bien plus que le glyphosate. Il n’est pas aussi ciblé que de nombreux pesticides. Par conséquent, ce qu'il fait aux cellules fongiques, il peut le faire aussi sur vous et sur les insectes utiles. Il a été associé à une irritation de la peau et des yeux. En ingérer de grandes quantités peut provoquer des nausées, des vomissements et des lésions des tissus. Il est toxique pour les abeilles et une étude a montré une toxicité extrême pour les abeilles dans les environnements tropicaux (elle a été réalisée au Brésil), où le sulfate de cuivre est utilisé comme engrais foliaire (pour fournir des nutriments en métaux lourds). De plus, contrairement au glyphosate, l’Agence Européenne des Produits Chimiques (EChA) l’a déclaré cancérogène – la recherche l’a associé au cancer du rein, en particulier. En tant que substance cancérogène, le sulfate de cuivre serait soumis à la réglementation de l'Union Européenne limitant son utilisation par les travailleurs, voire totalement interdit.
RépondreSupprimerDe même, contrairement au glyphosate, qui est toujours la cible d’une demande d'interdiction totale, les composés à base de cuivre devraient être progressivement éliminés (même avec l’approbation de l’Union Européenne) et éventuellement remplacés par des fongicides moins toxiques.
Et c’est là que se présente une autre similitude et une différence entre le glyphosate et le cuivre : des alternatives (bien qu’à un coût plus élevé et moins efficace) existent à la fois pour le glyphosate et le cuivre dans l’agriculture conventionnelle, mais le glyphosate n’est pas autorisé dans l’agriculture biologique et le sulfate de cuivre est le seul fongicide approuvé pour celle-ci. Et il n'y a aucun autre produit de remplacement fiable pour le cuivre pour l'agriculture biologique. En fait, l'IFOAM, l'organisation internationale de lobbying du secteur des produits biologiques basée en Allemagne, a encouragé l'UE à continuer d'autoriser le sulfate de cuivre, tout en laissant une certaine flexibilité quant au nombre de kilogrammes par an que les agriculteurs peuvent utiliser, même si la nocivité potentielle pour les travailleurs agricoles est généralement reconnue.
Le cuivre s'associe moins bien au vin
En raison de la grave toxicité du sulfate de cuivre et de la tendance croissante à favoriser la durabilité plutôt que les modes de culture, plusieurs entreprises du secteur viticole, grand utilisateur de sulfate de cuivre depuis au moins un siècle, se sont retirées de l'agriculture biologique.
L’automne dernier, le vice-président de l’association professionnelle des vins de Bordeaux a prédit que sa région et d’autres en France commenceraient à passer de la culture biologique à la culture conventionnelle. L'organisation a évoqué un certain nombre de facteurs économiques, météorologiques et chimiques, notamment des tempêtes de grêle, le mildiou et un gel en 2017. Les vignobles, a déclaré le vice-président Bernard Farges, ont décidé que les risques supplémentaires liés à la poursuite de l'agriculture biologique et de l'utilisation du cuivre étaient trop importants.
Le rapport accablant de l’EFSA sur le sulfate de cuivre met les défenseurs de l’environnement en Europe dans une impasse. Éric Andrieu, eurodéputé du groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (groupe S&D), est le chef de la commission PEST créée pour contrôler la transparence des procédures d'autorisation des pesticides dans l'UE. Andrieu avait précédemment insisté sur le fait que la santé publique devait être priorisée par rapport aux intérêts économiques en ce qui concerne l’autorisation des pesticides. Mais dans le cas du cuivre, il a fait pression pour que les décideurs politiques fassent preuve de flexibilité.
RépondreSupprimer« Les alternatives au cuivre restent très limitées et ne répondent pas actuellement à la demande de 500 millions de consommateurs. À court terme, la survie d'une grande partie de la viticulture européenne, en particulier de la viticulture biologique, est en jeu », a-t-il déclaré à EURACTIV en juin 2018.
De nombreux décideurs politiques européens, en particulier les défenseurs de l'agriculture biologique, avaient sommairement rejeté les appels presque identiques, émanant de groupes d'agriculteurs, qui préconisaient une flexibilité dans la réglementation du glyphosate ; mais là, les appels à l'interdiction des écologistes ont été implacables.
La communauté de l'agriculture biologique a commencé à se diviser sur cette question, opposant les défenseurs du développement durable aux puristes de l'agriculture biologique qui s'engagent pour maintenir les réglementations en vigueur, même si elles nuisent à l'environnement. Auparavant, le Domaine de Fondrèche à Mazan, dans l’appellation française des Côtes du Ventoux, avait annoncé le retrait de sa certification biologique sous laquelle il produisait des vins depuis 2009. La cave a mentionné l’accumulation de cuivre dans ses vignes, résultat de l’utilisation du sulfate de cuivre.
Pour certains viticulteurs et chercheurs, la génétique peut constituer une solution au problème des parasites et maladies. CRISPR/Cas9 a montré des résultats prometteurs (au moins en laboratoire) contre le sulfate de cuivre, mais les résultats sont très préliminaires.
D'autres viticulteurs ont fait valoir que le problème ne réside peut-être pas tant dans les réglementations que dans les définitions trop simplistes qui séparent l'agriculture biologique de l'agriculture conventionnelle. « Le naturel est bon, le synthétique est mauvais ? C’est trop manichéen de raisonner de la sorte », a déclaré au magazine Wine Spectator Charles Philipponnat, PDG des Champagnes Philipponnat. « L’objectif est de produire du bon vin d'une manière qui ne laisser pas d’impact négatif sur nos enfants. »
_____________
* Andrew Porterfield est un auteur, éditeur et consultant en communication pour des institutions universitaires, des entreprises et des organismes sans but lucratif du domaine des sciences de la vie. Biographie. Suivez-le @AMPorterfield sur Twitter.
Source : https ://geneticliteracyproject.org/2018/12/19/examining-the-eus-contradictory-treatment-of-glyphosate-and-copper-sulfate-pesticides/
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http://seppi.over-blog.com/2018/12/petite-plongee-dans-le-traitement-differencie-des-pesticides-a-base-de-glyphosate-et-de-sulfate-de-cuivre-par-l-ue.html
La politique merdique et criminelle menée par Bruxelles à l'égard des agriculteurs met TOUS les consommateurs en danger de mort. Sans l'apport supplémentaire de médicaments aux plantes, ce serait TOUTES les plantes qui seraient malades, rachitiques et vendues comme bio (Hahahaha !) et non reproductible, car, les produits de traitement ne touchent pas seulement les consommés mais surtout les naissances ! Au printemps les feuilles poussent et sont très fragiles. Ces bourgeons vont apporter des fleurs qui donneront des fruits. Sans les bourgeons = zéro aliment en Europe !
SupprimerL'objectif réel est: Zéro produit consommable, zéro électricité en plein hiver avec élévation du coût des taxes et des impôts pour ruiner ce qui osent encore respirer en 2019 !
Pas facile de mettre un gilet jaune aux tomates !
RépondreSupprimerLe sulfate aide les plantes à faire face à la pénurie d'eau
21 décembre 2018,
Université de Heidelberg
Les plantes absorbent le sulfate minéral des eaux souterraines. Une équipe de recherche internationale dirigée par des scientifiques de l'Université de Heidelberg a révélé comment le sulfate contrôle la production de l'hormone de stress de sécheresse ABA chez les plantes et contribue ainsi à leur résistance à la sécheresse. Ces résultats permettent aux scientifiques de mieux comprendre comment le signal de stress dû à la sécheresse se propage des racines aux feuilles. Les études à Heidelberg ont été effectuées au Centre for Organismal Studies (COS).
Les plantes absorbent le gaz carbonique pour la photosynthèse à travers les pores de leurs feuilles. Cependant, lorsque les précipitations sont faibles, ces ouvertures sont désastreuses pour les plantes, car le fort ensoleillement et la photosynthèse active aspirent beaucoup d’eau à travers les pores ouverts. Sans eau fraîche des racines, les plantes se flétrissent et finissent par mourir. L'hormone ABA contrôle la distance d'ouverture des pores afin de réguler la perte en eau de la plante.
L'année dernière, les chercheurs ont découvert que le sulfate de nutriments s'accumule dans les voies de transport de l'eau des plantes lorsque le sol commence à se dessécher. L’équipe dirigée par le Dr Markus Wirtz et le Professeur Rüdiger Hell a montré que le minéral, connu sous le nom de sulfate, joue un rôle de signalisation essentiel dans l’alimentation en eau de la plante. "Même nous avons été surpris de l'efficacité avec laquelle le sulfate déclenche la synthèse de l'ABA et contrôle ainsi la fermeture des pores", déclare le professeur Hell.
"L'été 201, extrêmement sec, a été un aperçu des effets imminents du réchauffement planétaire sur la croissance des plantes et la production d'éléments nutritifs", souligne le Dr Wirtz. "Pour pouvoir cultiver des cultures vivrières plus résistantes en période de pénurie d’eau et de sécheresse, nous devons comprendre comment les facteurs environnementaux régulent la formation de l’hormone ABA".
Des chercheurs d’Allemagne, de Chine, du Pakistan et d’Italie ont participé au projet, qui a été mené sous les auspices du Centre de recherche en collaboration "Surveillance cellulaire et prévention des dommages" de l’Université de Heidelberg. Les résultats de l'étude ont été publiés dans les revues The Plant Cell and Plant Physiology.
https://phys.org/news/2018-12-sulfate-cope-scarcity.html#jCp
99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes
RépondreSupprimer2 Décembre 2018
par Seppi
Alex Berezow*
Le mot « pesticide » est mal compris, presque autant que le mot « chimique ». Les gens ont été amenés à croire, en grande partie par l'industrie des produits biologiques et les activistes environnementaux, que les pesticides ne sont pas naturels, sont dangereux et n'appartiennent pas à l'approvisionnement alimentaire. Mais cela défie une compréhension de base de la biologie.
Un pesticide est un produit chimique, naturel ou produit par l'homme, conçu pour tuer un autre organisme.
En utilisant cette définition large, il y a probablement des centaines de milliers de pesticides dans l'environnement naturel. La guerre biologique a été inventée et perfectionnée par Mère Nature.
Par exemple, certaines bactéries et certains champignons produisent des antibiotiques pour tuer d'autres microbes. Nous n’appelons pas ces antibiotiques « pesticides », mais c’est exactement ce qu’ils sont. Pour une cellule bactérienne, un microbe d'une espèce différente n'est souvent rien de plus qu'un organisme nuisible avec lequel il est en compétition et qui devrait mourir. Donc, elle produit des substances chimiques avec l'intention de le tuer. C’est un pesticide.
Les plantes font la même chose. Du point de vue de la plante, de nombreux insectes ne sont rien de plus que des parasites dangereux qui mangent les feuilles et qui devraient mourir. Donc, les plantes produisent des insecticides, comme la caféine et la nicotine, pour éloigner ces végétariens odieux à six pattes. (Elles produisent également des pesticides pour éloigner les végétariens à quatre pattes, à poils).
Et devinez quoi ? Lorsque nous mangeons des plantes, nous mangeons aussi ces pesticides. Un document coécrit en 1990 par le vénérable Bruce Ames a constaté que 99,99 % des pesticides que nous ingérons dans notre alimentation sont produits par les plantes elles-mêmes. Compte tenu de la popularité des produits biologiques et de la mythologie non scientifique qui la sous-tend, ses résultats sont plus pertinents que jamais.
Les pesticides naturels dans vos aliments
Selon l’équipe du Dr Ames, chaque plante produit quelques douzaines de toxines, dont certaines (à une dose suffisamment élevée) seraient toxiques pour l’homme. Le chou produit au moins 49 pesticides connus. Compte tenu de l'omniprésence des pesticides naturels, le Dr Ames estime que « les Américains ingèrent environ 1,5 g de pesticides naturels par personne et par jour, soit environ 10.000 fois plus que les résidus de pesticides de synthèse ».
De plus, le Dr Ames estime que nous consommons chaque jour entre 5.000 et 10.000 pesticides naturels différents, dont beaucoup provoquent des cancers lors d'essais sur des animaux de laboratoire. Le Dr Ames rédige alors probablement le meilleur paragraphe jamais écrit dans la littérature scientifique:
"Il y a des substances qui sont cancérogènes pour les rongeurs dans les aliments suivants : abricot, ananas, aneth, anis, aubergine, banane, basilic, brocoli, cacao, café, cannelle, carotte, carvi, champignons, chou, chou de Bruxelles, chou-fleur, chou frisé, chou vert, céleri, cerise, endive, estragon, fenouil, framboises, girofle, goyave, graines de sésame, groseilles, jus de pamplemousse, jus d'orange, laitue, lentilles, mangue, melon, miel, moutarde, muscade, navet, panais, pêche, persil, poire, pois, poivre noir, pomme, pomme de terre, prune, radis, raifort, raisin, romarin, thé, tisane de consoude, tomate. Il est donc probable que presque tous les fruits et légumes du supermarché contiennent des pesticides naturels de plantes qui sont cancérogènes pour les rongeurs. Les niveaux de ces substances cancérogènes chez les rongeurs dans les plantes susmentionnées sont généralement des milliers de fois plus élevés que les concentrations de pesticides de synthèse. » [C'est nous qui graissons.]
RépondreSupprimerFaites-vous la cuisine ? Cela produit aussi des toxines cancérogènes. Aimez-vous le café ? C’est une tasse bouillante de cancérogènes pour les rongeurs. Il faut garder à l'esprit que pour chaque pesticide de synthèse effrayant que l'homme a créé, Mère Nature a créé quelque chose de pire. Et vous le mangez probablement régulièrement.
Mais si vous tenez toujours à éliminer tous les pesticides de votre alimentation, vous pouvez faire une chose : cesser de manger.
Source: Bruce Ames, Margie Profet, Lois Gold. « Dietary pesticides (99.99% all natural) » (pesticides alimentaires (99,99 % entièrement naturels). PNAS 87:7777-81. Publié en octobre 1990.
_____________
* Le Dr Alex Berezow a rejoint l'American Council on Science and Health (conseil américain des sciences et de la santé) en tant que Senior Fellow pour les sciences biomédicales en mai 2016. Il est un auteur prolifique dont les articles ont paru dans de nombreuses publications. Il est l'auteur ou le co-auteur de trois ouvrages : The Next Plague and How Science Will Stop It (la prochaine épidémie et comment la science l'arrêtera, 2018), Little Black Book of Junk Science (le petit livre noir de la science poubelle, 2017), et Science Left Behind (la science laissée pour compte, 2012).
Source : https://www.acsh.org/news/2017/06/13/9999-pesticides-we-eat-are-produced-plants-themselves-11415
http://seppi.over-blog.com/2018/12/99-99-des-pesticides-que-nous-ingerons-sont-produits-par-les-plantes-elles-memes.html
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html
Le charançon rouge de bercy
RépondreSupprimerjeudi, 20 décembre 2018 13:41
Le charançon rouge de bercy est une variété mutante du charançon rouge des palmiers, mais infiniment plus dangereuse.
Pendant que le second se contente de boulotter les palmiers au soleil de la Côte d’Azur, le premier fait des dégâts terribles sur tout le territoire.
Le charançon rouge de Bercy dérobe l’argent dans la poche des français pour le jeter par la fenêtre. Là, une sous-variété de ce parasite, le « lèche-cul du charançon rouge de Bercy », le ramasse.
Le nid principal du charançon rouge de bercy est évidemment à Bercy. De là il a essaimé dans tout le pays, il y est très actif.
On pense qu’il est arrivé initialement à Bercy accidentellement dans les bagages de Karl Marx de passage.
Il n’aurait pas fait souche immédiatement. Ce serait les produits d’une incubation étendue en Russie, à l’époque dite des « jardiniers fous » (Lénine et Staline), qui seraient venus jusqu’à Bercy stabiliser et renforcer la souche locale à l’occasion des grands déplacements de la deuxième guerre mondiale.
Les experts pensent qu’il n’est plus possible d’enrayer la progression du charançon rouge de bercy, qu’il va jeter par les fenêtres la totalité de l’argent des français.
La récente augmentation du smic semble leur donner raison.
La population concernée est anesthésiée par le charançon rouge de bercy. Celui-ci arrive à lui dérober 90% de son salaire et obtient son consentement en lui rendant cent balles.
En effet, après lui avoir pris la TVA payée par l’employeur sur les salaires parce qu’ils sont exclus de cette taxe donc n’entraînent aucune récupération, il lui fait payer une nouvelle fois la TVA sur son caddie au supermarché, le bilan est : 40% du smic jeté par la fenêtre.
Ensuite, au motif de le soigner gratuitement et de filer de l’argent de poche aux fainéants, il lui pique 50% de son salaire, pendant que les outils de soins sont défaillants, contrairement aux fainéants qui eux sont en pleine expansion sous la rubrique des lèche-cul du charançon rouge de bercy.
La force du charançon rouge de bercy est son puissant anesthésique.
On l’appelle l’étatisme, il fonctionne de la même façon qu’anciennement le papisme.
À la base une abstraction, le pape pour le papisme et l’Etat pour l’étatisme, que la majorité prend pour une réalité.
A l’époque ou la France croyait à l’abstraction papale, en son nom le pillage était si généralisé que l’église qui l’organisait était la première puissance économique du pays. Les papistes étaient si puissants qu’ils pouvaient condamner à mort toute personne réfutant cette croyance, tels les protestants qui ont dû fuir. Notons au passage qu’à l’issue de leur fuite ils ont conquis le monde, pendant que les papistes sont allés de Charybde en Scylla.
Aujourd’hui ceux qui se soumettent à l’étatisme mettent le pays en coupes réglées. Ils sont si puissants qu’ils peuvent condamner à la disparition toute personne n’acceptant pas leur croyance. Eux-mêmes et leurs lèche-cul amassent des fortunes sur le dos des croyants.
RépondreSupprimerLes libéraux, c’est ainsi que l’on appelle ceux qui réfutent le dogme, sont obligés de subir ou de partir.
Tout comme le cancer, le charançon rouge de Bercy ne meurt qu’à l’occasion de la mort de son hôte, ici les croyants de l’étatisme.
Les spécialistes confirment que l’on ne peut rien pour eux, l’anesthésique du charançon rouge de bercy est trop puissant pour qu’ils puissent s’en dégager.
Il suffit de voir comment l’étatisme s’est emparé de la jacquerie des Gilets Jaunes, eux qui au départ souhaitaient liberté et responsabilité et qui aujourd’hui demandent tout à l’Etat. Ne cherchez pas la cause de ce revirement spectaculaire, c’est le charançon rouge de bercy.
Tant que le nid existera à Bercy, l’animal fera ce qu’il sait faire : jeter l’argent des français par la fenêtre.
Bien à vous. H. Dumas
http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/le-charancon-rouge-de-bercy.html
SupprimerComme il en est depuis toujours avec les leaders politique qui paient des foules d'abrutis pour se déplacer et les applaudir à chaque meeting, il en a été avec des foules (exclusivement musulmanes) de se déplacer (transport payé) pour aller s'implanter en pays paisibles et semer le chaos en contestant les vêtements portés, en violant les femmes et les enfants ou en poignardant quiconque dans la rue qui ne porte pas le niqab ou burqa !
C'est une guerre 'silencieuse' ramenée aux colonnes de faits divers qui est en train de se monter dans l'invasion dite 'extrémiste' comme si la presse et pouvoir public pouvaient s'étonner qu'un tel résultat puisse arriver alors qu'il a été voulu, programmé et demeurera soutenu par la dictature en place.
Des milliers de cables top secrets de l'UE ont été piratés
RépondreSupprimer20 DÉCEMBRE 2018
Audrey Duperron
Pendant des années, des pirates sont parvenus à s'introduire dans le réseau de communication diplomatique de l'Union Européenne. Ils ont ainsi eu accès à des transmissions confidentielles. Celles-ci sont très révélatrices des inquiétudes de l'UE.
Les techniques employées par les pirates sont similaires à celles qu'utilisent une unité d'élite de l'armée chinoise. Elles consistent à copier les câbles diplomatiques prélevés sur le réseau sécurisé de communication de l'UE sur un site internet que les pirates ont créé à cet effet.
Les méthodes des pirates de l'armée chinoise
Ces derniers seraient parvenus à pénétrer dans le réseau de communication diplomatique de l'UE en ciblant des eurocrates à Chypre. Pour obtenir les identifiants nécessaires pour commettre leur forfait, ils ont employé la technique du phishing. Celle-ci consiste à envoyer un message frauduleux imitant souvent les messages d'un émetteur de confiance pour obtenir des informations confidentielles (typiquement des identifiants et mots de passe).
Les mêmes pirates se seraient également introduits dans les réseaux des Nations Unies, mais aussi celui de l'AFL-CIO, le principal regroupement syndical des Etats-Unis, et dans ceux des ministères des Finances et des Affaires étrangères de plusieurs pays. Au total, plus d'une centaine d'organisations auraient été ciblées, certaines depuis des années. L'étendue des fuites montrent que les pirates étaient désireux de se saisir de toutes sortes d'informations, y compris des détails les plus insignifiants de certaines négociations.
Aucune sophistication réelle, plutôt une banale opération de phishing
C'est la firme Area 1 qui a mis au jour cette violation de sécurité de ce réseau. Elle a été en mesure de transmettre plus d'un millier de câbles au New York Times. Selon l'un de ses experts, Blake Darche, "il ne fait aucun doute que ces attaques sont liées au gouvernement chinois".
"Les gens parlent de hackers sophistiqués, mais il n'y a rien de vraiment sophistiqué. Après être entrés dans le système chypriote, les pirates ont eu accès aux mots de passe nécessaires pour se connecter à la base de données complète des échanges de l’Union européenne", précise Oren Falkowitz, CEO d'Area 1.
Des câbles révélateurs des inquiétudes des Eurocrates
Les grandes inquiétudes qui se manifestent dans les câbles diplomatiques qui ont ainsi "fuité" des réseaux de l'UE concernent le président américain Donald Trump, les difficultés dans les relations avec la Chine et la Russie, mais aussi la crainte que l'Iran poursuive son programme nucléaire. On y trouve aussi des comptes-rendus de conversations avec les dirigeants de pays tels que l'Arabie Saoudite, Israël, ou d'autres pays. Il semble que les auteurs de ces cyber-attaques se soient aussi concentrés sur les négociations entourant le Partenariat transpacifique, un accord dont la Chine est pourtant exclue.
Dans l'un des câbles, des dirigeants de l'UE en visite à Moscou ont affirmé que la rencontre qui avait eu lieu entre Trump et le président russe Vladimir Poutine à Helsinki en juillet 2018 s'était soldée par "un succès (du moins pour Poutine)". Un autre rapport détaillé sur une réunion de travail et un dîner entre des responsables de l'UE et le dirigeant chinois Xi Jinping rapporte que lors des négociations portant sur la politique commerciale, les représentants des Etats-Unis "s'étaient comporté comme s'ils disputaient un match de boxe freestyle sans règles". Un autre câble indique que M. Xi aurait déclaré que son pays "ne se soumettrait pas à l'intimidation" des États-Unis et qu'il prendrait des contre-mesures en matière de droits de douane, "même si une guerre commerciale serait nuisible pour tout le monde".
RépondreSupprimerD'autres câbles évoquent la situation en Ukraine, et avertissent que le Kremlin pourrait avoir déployé des têtes nucléaires dans la "zone de conflit" de la Crimée, que la Russie a annexée en 2014.
La NSA avait averti l'UE que son système de communication vieillissant était vulnérable
Le New York Yimes indique qu'un ex-officiel de l'agence d'intelligence américaine National Security Agency lui aurait dit que cette dernière avait régulièrement mis en garde l'UE contre son système de communications vieillissant, de plus en plus vulnérable aux cyber-attaques qui pourraient potentiellement être lancées de la Russie, de la Chine, de l'Iran, ou même d'autres pays.
L'UE a indiqué qu'elle procédait actuellement à l'amélioration de ses réseaux de communication, et que les informations les plus sensibles étaient traitées sur un autre système, plus sécurisé.
https://fr.express.live/2018/12/20/des-milliers-de-cables-top-secrets-de-lue-ont-ete-pirates
SupprimerComme il en est pour toutes les puces RFID, les comptes en banques et les messages sur Internet en plus des alarmes déclenchées à distance (hahahaha !), TOUT est piratable ! TOUT !
C'est ainsi que tout antivirus a ses virus (ou le contraire) et que tout ce qui peut être construit peut être détruit.
RépondreSupprimer"Le monde est à 1 mois, voire 2, d'une panique économique globale"
20 DÉCEMBRE 2018
Dominique Dewitte
"J'ai beaucoup voyagé au cours des derniers mois et je suis convaincu que le monde se trouve à un, ou tout au plus à deux trimestres d'une panique économique globale".
C'est ce qu'écrit Steen Jakobsen, économiste en chef et directeur des investissements de la banque danoise Saxo, dans un email adressé à notre rédaction.
"La hausse du prix de l'argent et la baisse de la quantité d'argent disponible, le renversement de la mondialisation et la récente hausse des prix de l'énergie ont mis nos décideurs dos au mur."
Quel dommage !
"A quoi ressemblera cette panique ? Les politiciens feront tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir à flot une économie en perte de vitesse. Une économie qui souffre encore des conséquences des erreurs commises au cours des dix dernières années et tout cela six mois à peine après que l'on nous ait annoncé la fin de la crise. Quel dommage ! ", écrit littéralement le Danois.
- L'Europe est confrontée à une nouvelle récession malgré le taux d'intérêt zéro de la Banque centrale européenne.
- L'Allemagne et d'autres économies dites robustes apparaissent soudainement comme un danger plus grand que le gouvernement populiste en Italie.
- L'Australie est en plein désastre économique et politique. La Commission royale renforce les conditions de crédit et cela dans une économie qui dépend à 50 % du marché immobilier.
- Le marché du crédit américain est à un choc d'une panique, tandis que les rapatriements de capitaux de l'étranger commencent à se tarir et que la normalisation du système financier initiée par la Federal Reserve (la banque centrale américaine) met fin au stratagème financier à la base de la croissance insoutenable des bénéfices des entreprises au cours de la dernière décennie.
- La Chine envisage déjà un autre plan de relance - avec des réductions d'impôt, des subventions hypothécaires, un renminbi fort - et se demande comment elle va célébrer son 100e anniversaire en 2049, maintenant que ses plans pour 2025 sont reportés à 2035.
- La roupie indienne est en chute libre et la banque centrale a perdu son indépendance.
- Le Japon a enregistré une croissance négative de son PIB nominal au troisième trimestre, en dépit des grosses dépenses réalisées en préparation des Jeux de Tokyo en 2020.
- Au cours de l’année écoulée, le Royaume-Uni a enregistré la plus forte baisse du "credit impulse" (le flux de nouveaux crédits émis par le secteur privé en pourcentage du PIB) de tous les pays, ce qui devrait fortement hypothéquer les six premiers mois de l’année prochaine.
Un graphique montrant les incitations de crédit en chute libre au Royaume-Uni depuis 2016
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerLes quatre cavaliers de l'apocalypse
Quelle est la raison de tout cela ? Selon Jakobsen, «les quatre cavaliers de l'Apocalypse» qui étendent la pression sur les marchés et l'économie sont les suivants :
La hausse du prix de l'argent sous l'impulsion du resserrement de la politique monétaire de la FED américaine.
La baisse du montant d'argent disponible, maintenant que la FED, la Banque centrale européenne et la Banque du Japon commencent à réduire leurs totaux de bilan.
Le retournement de la mondialisation, avec la guerre commerciale sino-américaine dans un rôle de premier plan.
la hausse du prix de l'énergie, malgré la baisse récente, rendue encore plus pénible par la force du dollar américain.
La plus grande inégalité des générations
Selon Jakobsen, après la crise financière de 2008, le cycle économique a été remplacé par un cycle de crédit, ce qui a eu pour effet de gonfler le cours des actions, sans avoir un impact réel sur l’économie elle-même, tout en engendrant la plus grande inégalité des revenus depuis des générations. La deuxième conclusion que Jakobsen tire de ses nombreux voyages est que les inégalités, tant sur le plan économique que sur le plan de l’éducation, et l’égalité des droits pour les femmes, seront des thèmes cruciaux pour toutes les élections. Les politiciens qui échoueront à satisfaire les femmes et les jeunes de la génération du millénaire perdront touts les élections à venir, selon le Danois.
En Europe et au moyen-orient, en Afrique et en Asie, le climat est sombre - plus sombre qu’en 2008. Un sentiment d’urgence règne, la question est de savoir ce qui nous attend et quelle est la gravité de la guerre commerciale et du populisme ?
Selon Jakobsen, les hausses de taux d’intérêt de la FED représentent le cavalier de l'apocalypse le moins grave. Si la FED réduisait le nombre de hausses de taux d’intérêt prévues - ce qui a également été annoncé entre-temps -, cela ne fera guère plus qu’offrir un réconfort psychologique.
L'impulsion de crédit est en effet le problème
Le facteur le plus important est en effet la quantité d'argent disponible, c'est à dire le credit impulse (le flux de nouveaux crédits émanant du secteur privé). Même si toutes les grandes banques centrales ouvraient dès aujourd'hui leur robinet, il faudrait attendre la fin de l'été prochain avant que cet argent ne stimule l'activité économique, parce qu'il faut au moins 9 mois pour que le credit impulse produise des effets sur l'économie, et parfois même plus, en fonction du montant de la dette d'un pays.
Vient ensuite le prix de l'énergie, qui est maintenant revenu au niveau du début de l'année mais qui a causé beaucoup de dégâts dans les grandes économies émergentes et importatrices de pétrole telles que l'Inde, l'Indonésie et la Chine, où les prix en monnaie locale sont encore élevés. Or, ces pays, ont besoin de pétrole bon marché en monnaie locale. Selon Jakobsen, ces pays n'auront donc d'autre choix que d'octroyer des subventions au secteur de la construction et de l'énergie.
Enfin, il y a le renversement de la mondialisation, pour laquelle il ne semble exister aucune solution à long terme. La Chine, les États-Unis font de leur mieux pour trouver un compromis pour le Nouvel An chinois (le 5 février), faute de quoi, une grave escalade pourrait se produire.
RépondreSupprimerBienvenue à la grande finale de 'extend-and-pretend'
Le défi des Quatre Cavaliers peut être résumé comme suit : le gâteau se réduit (il y a moins d'argent), les parts sont plus chères (l'argent coûte plus cher), la cuisson coûte plus cher (prix de l'énergie) et le gâteau est plus difficile à vendre (anti-mondialisation). Les entreprises et les pays lourdement endettés sont les plus vulnérables.
Néanmoins, 2019 pourrait marquer le début d'un prochain cycle d'intervention des banques centrales. Selon Jakobsen, 2020 sera l'année du vrai changement, au cours de laquelle les politiciens et les banques centrales devront prendre les bonnes décisions en raison d'une menace encore plus importante.
"Bienvenue dans la grande finale de l'"extend and pretend" ("Continuez et faites comme si de rien n'était"), la plus misérable expérience monétaire de l'histoire", conclut-il.
https://fr.express.live/2018/12/20/le-monde-est-1-mois-voire-2-dune-panique-economique-globale
SupprimerSur la même étagère que toute dette est effaçable comme toutes dictatures, il y a des choses qui sont plus facile à dire qu'à faire ! (voir 11 Septembre et la tour n°7 ! Hahaha !)
La seule différence avec 'l'ancien temps' est qu'aujourd'hui les gens sont capables de comprendre que la 'dette' n'est qu'une escroquerie mise en place par les banques (qui prêtaient de l'argent qu'elles n'avaient pas) et les pourritures de chefs d'Etats qui étaient leurs complices.
Mais le monde n'a PAS besoin des 'banques' pour vivre ! Les gens savent eux-mêmes créer des valeurs et, la meilleure de toute (n'est pas l'or ni la planche-à-billets) mais est l'étalon humain !
RépondreSupprimerLa répartition de la richesse selon Crédit Suisse.
12 novembre 2018
par Minarchiste
Chaque année, la banque Crédit Suisse publie son rapport sur la répartition mondiale de la richesse, lequel fait souvent les manchettes. Ce rapport indique que le 1er percentile des ménages les plus riches détiennent 47% de la richesse mondiale, ce qui en choque plusieurs.
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Tout d’abord, Crédit Suisse définit la richesse comme étant l’ensemble des actifs, moins les dettes. Les actifs incluent les titres financiers, l’immobilier, les fonds de retraite privés à cotisations déterminées, mais n’incluent pas la part de chaque individu des fonds de retraite publics (comme la Régie des Rente au Québec), ainsi que la valeur actuarielle des caisses de retraite à prestations déterminées. Ils excluent aussi la valeur des petites entreprises non cotées en bourse.
Autrement dit, ces chiffres de Crédit Suisse ne veulent rien dire!
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Pour être dans le 1%, il faut avoir une valeur nette de plus de US$870,000, ce qui n’est pas tant que ça lorsque l’on comptabilise correctement tous les actifs.
Prenons un exemple de fonctionnaire avec un régime à prestations déterminées. Disons que cette personne est à l’aube de sa retraite. Son dernier salaire était de $60,000 par année et elle obtiendra 65% de cette some indexée à l’inflation, donc une rente de $39,000. Supposons qu’elle vive 30 ans après sa retraite, cette rente totalisera une valeur actuelle d’un million de dollars, en utilisant le taux des obligations canadiennes de 30 ans qui est de 2.55% ce matin.
Si en plus, cette personne a une maison non-hypothéquée d’une valeur de $250,000, elle se retrouvera facilement dans le 1%, même si sa situation est loin d’être exceptionnelle.
Par ailleurs, les chiffres de Crédit Suisse ne concernent pas les individus, mais plutôt les ménages. Donc, si cette personne a un conjoint qui a lui aussi des épargnes de retraite et une valeur nette positive, il faudrait l’additionner au $1.25 million mentionné précédemment. Si ce conjoint détient une petite entreprise, il faut l’ajouter car elle n’est pas prise en compte par Crédit Suisse (mais si le couple a pris un prêt personnel pour investir dans cette entreprise, cette dette réduira leur valeur nette). Puis, il faudrait ajouter leur part de la Régie des Rente, ce qui peut facilement ajouter un quart de million à leur valeur nette.
Finalement, les jeunes ont une valeur nette souvent négative car ils ont souvent une hypothèque et leur épargne accumulée est encore trop faible. Leur richesse est leur capital-humain, qui leur permettra de rembourser ce prêt et d’accumuler des placements tout au long de leur vie. Imaginez un pays ayant une population de deux individus. Les deux ont une maison de $250,000.
Individu 1: âge 25 ans, hypothèque $200,000, épargne accumulée $20,000, valeur nette $70,000.
Individu 2: âge 65 ans, hypothèque $0, épargne accumulée $750,000, valeur nette $1 million.
Dans ce pays, l’individu 2 détient 93% de la richesse, et pourtant, il pourrait très bien avoir obtenu des revenus équivalents à l’individu 1 tout au long de sa vie. Il ne s’agit pas d’un « ultra-riche »; la seule différence est qu’il a 40 ans de plus.
Vous comprendrez donc que premièrement, être dans le 1% ne signifie pas être si riche que cela, deuxièmement, les chiffres de Crédit Suisse ne capturent pas d’importants actifs qui représentent pourtant une partie importante du patrimoine de la classe moyenne, et que troisièmement, l’âge de la population a une grande incidence sur la répartition de la richesse d’un pays. En utilisant de mauvaises données, Crédit Suisse présente une image distordue de la situation.
RépondreSupprimerAu Canada, la part de la richesse détenue par le 1% plus riche est de 25%, un chiffre beaucoup moindre que le 47% au niveau mondial. Aux États-Unis c’est 35%. En fait, le bas de la pyramide mondiale de Crédit Suisse est en grande majorité constitué de ménages vivant dans des pays sous-développés (Afrique, Inde, Chine, Amérique du Sud). La moitié des résidents de l’Afrique sont dans la portion la plus basse de la pyramide. On peut donc dire que ce que ce rapport démontre est qu’une grande part de la population mondiale vit dans des pays extrêmement pauvres.
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Imaginez une planète où il n’y a que 4 pays au sein desquels la richesse est répartie également, mais que ces pays ont des niveaux de vie très différents.
Pays 1: population 600 millions, richesse par habitant $4000.
Pays 2: population 850 millions, richesse par habitant $7000.
Pays 3: population 271 millions, richesse par habitant $392,000.
Pays 4: population 1,085 millions, richesse par habitant $48,000.
Dans cet exemple, le pays 3 comporte 10% de la population mondiale, mais détient 64% de la richesse. Pourtant, tous les individus de ce pays ont la même richesse. Dans ce cas, le problème n’est pas les inégalités de richesse, mais bien le niveau de richesse déficient de certains pays. En passant, vous aurez peut-être deviné que les chiffres de cet exemple sont tirés du rapport de Crédit Suisse et représentent l’Afrique, l’Inde, l’Amérique du Nord et la Chine.
Cet aspect est aussi amplifié par le fait que Crédit Suisse utilise les taux de changes du marché plutôt que la parité du pouvoir d’achat. Cela fait paraître les habitants de certains pays plus pauvres qu’ils ne le sont vraiment.
Conséquemment, si on désire améliorer le sort de l’humanité à la lumière des données de Crédit Suisse, la solution ne consiste pas à redistribuer la richesse, mais plutôt à se questionner sur les raisons pour lesquelles tant de pays voient leur population vivre dans une pauvreté accablante. C’est ce que je fais, entre autres, sur ce blogue depuis 2009 (voir ceci). On peut aussi se demander si les individus situés dans le haut de la pyramide bénéficient de rentes économiques indues grâce à l’intervention gouvernementale.
En posant le mauvais diagnostic, il est impossible d’adopter le remède approprié. Donc au final, ce rapport flamboyant ne sert pas à grand-chose…
https://www.credit-suisse.com/corporate/en/research/research-institute/global-wealth-report.html
https://minarchiste.wordpress.com/2016/02/19/pourquoi-certains-pays-sont-plus-pauvres-diagnostic-pauvrete-la-conclusion/
https://minarchiste.wordpress.com/2012/11/07/les-inegalites-mondiales-sont-en-baisse/
https://minarchiste.wordpress.com/2012/06/01/les-grands-mythes-economiques-mythe-5/
https://minarchiste.wordpress.com/2018/11/12/la-repartition-de-la-richesse-selon-credit-suisse/#more-6261