8 Décembre 2018
par Seppi
Kevin Folta*
Quand il est rapporté que tout cause le cancer selon des normes peu rigides, comment reconnaît-on les menaces réelles pouvant induire une maladie grave ?
C'est l'automne en Floride, ce qui signifie que les grosses chaleurs estivales sont presque terminées et que nous pouvons planter ce foutu jardin. Au cours de ma vie, j’ai trouvé un grand réconfort dans la production de ma propre nourriture, et dans le centre-nord de la Floride, vous disposez de deux saisons : l’automne et le printemps, deux saisons séparées par un gel ou deux, notre petit micro-hiver.
Cette année, le jardin s'est étendu dans des proportions épiques et comprend de nombreux légumes grimpants. D'autres, comme les tomates, poussent mieux si on les attache, plutôt que d'utiliser les cages à tomates fragiles des magasins de bricolage.
En fait, cette année, j’ai eu envie d’une nouvelle clôture ; mais l'étiquette d'avertissement m'a inquiété.
Dieu merci, je l’utilise loin de la Californie... ce produit est mortel là-bas !
Quoi ? Ma clôture contient des produits chimiques ? Techniquement, le métal est un produit chimique, ils l’ont raison sur ce point. L’avertissement doit faire référence à un composant de l’alliage dont il a été démontré qu’il affectait les cellules dans une boîte de Pétri, ou qu'il y a un autre lien indirect avec une maladie humaine.
Je ne comprends tout simplement pas où est le risque. Si je mets mon jardin, mes légumes ou mon chien derrière une clôture… aurai-je le cancer ? Vais-je développer des anomalies congénitales un demi-siècle après ma naissance ? La clôture mettra-t-elle en péril les générations futures ?
Lorsque nous entendons parler de café, de purée de citrouille et de lampes Tiffany causant le cancer en Californie, un problème important se pose. Les régulateurs ne comprennent rien au risque et à la santé publique.
La conséquence ? Une société de personnes qui panique à propos de son café matinal, des produits sécuritaires que l'agriculteur pulvérise ou de la clôture autour de sa maison.
Et imaginez que quelqu'un clôt sa propriété à la frontière de la Californie et du Nevada. Il serait sage de passer le plus clair de son temps assis du côté du Nevada. De l'autre côté, en Californie, vous êtes littéralement entourés d’agent cancérigènes.
Ce conte idiot décrit un débat actuel. Pourquoi des non-scientifiques définissent-ils le risque – en particulier lorsqu'ils trompent le public en ne disant pas la vérité sur le risque ? C'est le cri au loup ultime. Quand il est rapporté que tout cause des problèmes de santé, nous sommes moins en mesure de reconnaître les menaces réelles, ce qui représente finalement un risque beaucoup plus grand pour la santé humaine.
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* Kevin Folta est un scientifique d'une université agricole qui explore les moyens de produire de meilleurs aliments avec moins d’intrants et comment communiquer des données scientifiques. Tout les financements de Dr. Folta peuvent être trouvés à kevinfolta.com/transparency.
Source : https://www.agdaily.com/features/fence-causes-cancer-california/
Ma note : remplacez l'avertissement californien par le « principe de précaution » et vous aurez la situation en France.
L'Italie adopte la loi sur l'immigration
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 12/08/2018 - 07:00
Écrit par Soeren Kern via le Gatestone Institute,
Le Parlement italien a approuvé une nouvelle loi rigoureuse sur l'immigration et la sécurité, qui facilitera l'expulsion des migrants auteurs de crimes et le dépouillement de la citoyenneté italienne des personnes reconnues coupables de terrorisme.
La chambre basse du Parlement italien, la Camera dei Deputati, a approuvé par 39 voix contre 39 le 28 novembre la nouvelle loi, qui avait été parrainée par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini. La loi avait déjà été approuvée par le Sénat italien le 7 novembre. La mesure a été promulguée par le président Sergio Mattarella le 3 décembre.
Également connue sous le nom de «décret sur la sécurité» ou «décret Salvini», la nouvelle loi comprend plusieurs dispositions essentielles:
Élimine la protection humanitaire. L'un des principaux objectifs de la nouvelle loi est de limiter le nombre de migrants ayant obtenu l'asile en Italie. Pour atteindre cet objectif, l'article premier du décret supprime les permis de séjour pour la soi-disant protection humanitaire, forme de sécurité offerte à ceux qui ne peuvent prétendre au statut de réfugié.
Dans l'ancien système, les conditions requises pour bénéficier de la protection humanitaire - l'une des trois formes de protection accordées aux demandeurs d'asile, en plus de l'asile politique et de la protection subsidiaire - étaient vagues et susceptibles d'abus. Les migrants arrivant en Italie pouvaient demander une protection humanitaire qui durait deux ans et leur permettait d'accéder à un emploi, à des prestations d'assistance sociale et à un logement.
En vertu de la nouvelle loi, le gouvernement italien n'accordera l'asile qu'aux réfugiés légitimes de guerre ou aux victimes de persécution politique. La nouvelle loi introduit également une série de permis spéciaux (pour des raisons de santé ou de catastrophes naturelles dans le pays d'origine) d'une durée maximale de six mois à un an.
Prolonge la période de détention des migrants. L'article 2 de la nouvelle loi autorise les autorités italiennes à détenir les migrants retenus dans des centres de rapatriement (Centr di permanenza per il rimpatrio, CPR) pendant une durée maximale de 180 jours, contre 90 jours auparavant. L'extension est conforme à la période jugée nécessaire pour vérifier l'identité et la nationalité du migrant.
En outre, l'article 3 prévoit que les demandeurs d'asile peuvent être détenus pendant une période maximale de 30 jours dans des "points chauds", des dispositifs d'identification situés aux frontières extérieures de l'Union européenne. Si l'identité n'est pas établie dans les 30 jours, les demandeurs d'asile peuvent également être détenus dans des centres de rapatriement pendant 180 jours. En d'autres termes, les demandeurs d'asile peuvent être détenus pendant 210 jours pour vérifier leur identité.
Augmente les fonds pour l'expulsion. L'article 6 prévoit l'allocation de fonds supplémentaires pour les rapatriements: 500 000 euros (570 000 dollars) en 2018, 1,5 million d'euros (1,7 million de dollars) en 2019 et 1,5 million d'euros en 2020.
Facilite la révocation de la protection. L'article 7 élargit la liste des crimes pour lesquels le statut de réfugié ou la protection subsidiaire peuvent être retirés. Les demandeurs d’asile peuvent maintenant perdre leur protection s’ils sont reconnus coupables de crimes, notamment: de menaces ou de violences à l’encontre d’un agent public; agression physique; mutilation génitale féminine; et une variété d'accusations de vol.
RépondreSupprimerLa demande d'asile peut également être suspendue si le demandeur se trouve dans une procédure pénale pour l'un des crimes susmentionnés et entraînerait le refus de l'asile en cas de condamnation définitive. En outre, les réfugiés qui retournent dans leur pays d'origine, même temporairement, perdront leur protection internationale et subsidiaire.
Établit la liste des pays d'origine sûrs. L’article 7-bis prévoit l’établissement d’une liste des pays d’origine sûrs, c’est-à-dire des pays dotés d’un système politique démocratique et où il n’existe "généralement ni systématiquement" pas de persécution politique, de torture ou de peine ou traitement inhumain ou humiliant, de menace de violence un conflit armé.
Au moins 12 pays de l'UE disposent déjà de telles listes, qui sont utilisées pour prévenir les abus des systèmes d'asile européens et nationaux.
Selon le décret, les demandeurs d'asile des pays figurant sur la liste devront prouver qu'ils courent un danger dans leur pays d'origine. La loi introduit également de nouvelles catégories qui qualifient une demande d'asile de "manifestement non fondée" dans les cas suivants: personnes ayant fait des déclarations incohérentes; les personnes qui ont fourni de faux renseignements ou fourni de faux documents; les personnes qui refusent les empreintes digitales; les personnes faisant l'objet d'ordonnances d'expulsion; les personnes qui constituent un danger pour l'ordre et la sécurité; les étrangers qui sont entrés sur le territoire italien de manière irrégulière et qui n'ont pas immédiatement demandé l'asile.
En plus de la liste des pays d'origine sûrs, l'article 10 instaure le principe de "fuite interne", c'est-à-dire "si un ressortissant étranger peut être rapatrié dans certaines régions du pays d'origine où il n'y a aucun risque de persécution, l'application pour la protection internationale est rejetée ".
Réduit la taille du système d'abris de demandeurs d'asile. L'article 12 stipule que dorénavant, seuls les mineurs non accompagnés et les personnes pouvant prétendre à une protection internationale seront autorisés à utiliser le système d'accueil des demandeurs d'asile et des réfugiés (SPRAR), le système d'accueil ordinaire géré par Municipalités italiennes. Tous les autres demandeurs d'asile seront traités par les centres d'accueil extraordinaire (Centri di Accoglienza Straordinaria, CAS) et par les centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Centri di Accoglienza de Richiedenti Asilo, CARA). Les changements visent non seulement à rétablir le contrôle central du processus d'asile, mais également à limiter l'accès à tous les services sociaux, à l'exception des plus élémentaires.
Autorise la révocation de la citoyenneté. L’article 14 prévoit la révocation de la nationalité italienne des personnes qui ne sont pas italiennes de naissance et reconnues coupables de crimes liés au terrorisme. Parmi les personnes susceptibles de révocation figurent: les étrangers ayant acquis la citoyenneté après dix ans de résidence en Italie; les apatrides qui ont acquis la citoyenneté après cinq ans de résidence en Italie; les enfants d'étrangers nés en Italie qui ont acquis la citoyenneté après l'âge de 18 ans; conjoints de citoyens italiens; et les étrangers adultes qui ont été adoptés par un citoyen italien.
La révocation de la citoyenneté est possible dans un délai de trois ans à compter de la dernière condamnation pour crimes liés au terrorisme, par décret du président de la République sur proposition du ministre de l'Intérieur.
RépondreSupprimerL’article 14 augmente également le délai d’attente pour obtenir la citoyenneté de 24 mois à 48 mois.
Renforce les mesures de sécurité. La nouvelle loi introduit également des règles visant à renforcer les mesures visant à garantir la sécurité publique, notamment en ce qui concerne la menace terroriste et la lutte contre l'infiltration criminelle dans les marchés publics.
Afin de prévenir les attaques de véhicules sur des piétons dans des lieux très fréquentés, l'article 17 impose aux agences de location de voitures de contrôler davantage les personnes qui louent des camions et des fourgonnettes. L'article 19 autorise la police des municipalités de plus de 100 000 habitants à utiliser des pistolets électriques, tandis que l'article 24 prévoit des mesures visant à renforcer les lois anti-mafia et les mesures de prévention. La mafia italienne a été accusée de tirer profit de la crise migratoire.
Lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur, Salvini, a déclaré que la nouvelle loi permettrait de mettre en place un système d'asile dysfonctionnel. "Avec des critères, du bon sens et d'excellents résultats, nous avons mis de l'ordre, des règles, du sérieux, de la transparence et de l'uniformité dans le système d'accueil des demandeurs d'asile, devenu une marchandise, une affaire hors de contrôle et payée par le peuple italien." Il ajouta:
"Nous devons accueillir les personnes qui fuient les guerres, mais il n'y a pas de place pour les migrants économiques. À l'ère de la communication mondiale, un message clair est envoyé aux migrants de tous les pays d'origine, ainsi qu'aux passeurs, qui comprendront qu'ils doivent changer de travail. Celui qui échappe à la guerre est mon frère, mais celui qui vient ici pour vendre de la drogue et créer le désordre doit retourner dans son pays. "
La nouvelle loi a été fermement condamnée par les principaux médias italiens, les partis politiques de gauche, ainsi que par des ONG et d'autres groupes s'occupant d'immigration. Salvatore Geraci, de Caritas Italia, une organisation caritative italienne, a décrit la loi comme "la pire de l'histoire italienne" et comme "pathogène, inutile et nuisible". Il ajouta:
"Le texte résulte en grande partie de préjugés et de calculs électoraux, d'approches simplistes à un phénomène complexe et articulé."
Salvini rétorqua:
"Je me demande si ceux qui contestent le décret sur la sécurité l'ont même lu. Je ne comprends pas vraiment le problème: il déporte les criminels et intensifie la lutte contre la mafia, le racket et la drogue."
Salvini, chef du parti anti-immigration (Lega), a formé un nouveau gouvernement de coalition avec le mouvement populiste Five Star Movement (M5S) le 1er juin. Le programme du gouvernement, présenté dans un plan d'action de 39 pages, promettait de sévir l'immigration clandestine et à déporter jusqu'à 500 000 migrants sans papiers.
L'Italie est l'une des principales portes d'entrée européenne des migrants arrivant par voie maritime: 119 369 personnes sont arrivées par voie maritime en 2017, contre 181 436 en 2016, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). On estime que 700 000 migrants sont arrivés en Italie au cours des cinq dernières années, mais depuis l'arrivée au pouvoir de Salvini, le nombre d'arrivées a fortement diminué. Selon l'OIM, 23 000 migrants seulement sont arrivés au cours des onze premiers mois de 2018.
RépondreSupprimerDans le même temps, Salvini a annoncé que l'Italie ne signera pas le Pacte mondial pour les migrations des Nations Unies et que les autorités italiennes ne participeront pas à une conférence à Marrakech (Maroc) les 10 et 11 décembre pour adopter l'accord. Le Pacte mondial ne vise pas seulement à faire de la migration un droit humain, mais également à interdire la critique de la migration par le biais de la législation sur les crimes de haine.
Le 28 novembre, le Premier ministre Giuseppe Conte a déclaré devant le Parlement:
"Le Pacte mondial pour la migration est un document qui soulève des questions et des problèmes qui préoccupent de nombreux citoyens. Par conséquent, nous estimons qu'il est approprié de soumettre le débat au parlement et de soumettre toute décision finale à l'issue de ce débat, comme l'a fait la Suisse. Ainsi, le gouvernement ne participera pas à Marrakech, réservant l'option d'adopter le document, ou non, uniquement lorsque le Parlement aura exprimé son avis. "
Plus d'une douzaine de pays ont annoncé qu'ils ne signeraient pas l'accord. Les pays occidentaux comprennent: l'Australie, l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, la Hongrie, Israël, l'Italie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse et les États-Unis.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-07/italy-adopts-hardline-immigration-law
Seuls les assassins seront expulsés (vers le Suisse, la France ou la Grèce ?) mais n'auront pas la tête coupée !
Supprimer(...) On estime que 700 000 migrants sont arrivés en Italie au cours des cinq dernières années, (...)
700 000 étant déjà le nombre d'ajoutés à CHAQUE VILLE FRANÇAISE ! Cela montre bien que les 'services de recensement' sont des ordures comme la dictature qu'ils protègent.
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE, SUITE:
RépondreSupprimerUne nouvelle percée dans le monde scientifique: de l’or fondu à température ambiante
12:14 08.12.2018
Une percée scientifique dans le domaine de la chimie a été réalisée par des spécialistes suisses qui ont réussi à faire fondre de l’or à température ambiante, chose qui jusqu’aujourd’hui semblait être impossible.
Une équipe de chercheurs suisses a réalisé une percée scientifique en faisant fondre la surface de l'or à température ambiante au microscope électronique à transmission, a rapporté la revue Physical Review Matherials.
Alors qu'il étudiait les atomes de l'or, Ludvig de Knoop, du Département de physique de Chalmers, a placé un petit morceau de ce métal dans un microscope électronique. En l'observant au plus fort grossissement et en augmentant progressivement le champ électrique à des niveaux extrêmement élevés, il a été étonné de découvrir que les couches superficielles de l'or fondent.
«J'ai été vraiment surpris par cette découverte. C'est un phénomène extraordinaire, et cela nous donne une nouvelle connaissance fondamentale de l'or», a-t-il déclaré.
Après avoir mené davantage d'expériences et d'analyses, l'équipe de recherche a conclu que les champs électriques élevés sont responsables de la modification du comportement des atomes de l'or et de la fusion du métal.
«La découverte du procédé par lequel les atomes d'or peuvent ainsi perdre leur structure est non seulement spectaculaire, mais aussi révolutionnaire sur le plan scientifique», précisent les auteurs de la recherche.
Selon les spécialistes, cette découverte peut aider à développer de nouveaux types de transistors et de capteurs.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201812081039223973-or-science-temperature-scientifiques/
Copié-collé des phénomènes de températures corporelles ! Qu'est-ce donc qui fait monter la température à 37 °C ?! Çà alors ! Hahahaha !
SupprimerPourquoi Huawei donne des cauchemars aux pays occidentaux
RépondreSupprimer7 DÉCEMBRE 2018
Audrey Duperron
Cette semaine, Meng Wanzhou, la CFO de la société chinoise de télécommunications Huawei, a été arrêtée au Canada samedi dernier. Cette arrestation risque de raviver les tensions entre Washington et Pékin, compte tenu de son statut, car elle est la fille du fondateur de l'entreprise, Ren Zhengfei. Et derrière cette affaire, se profilent les craintes des agences de renseignement occidentales.
Meng (46 ans) est accusée d'avoir permis la vente d'équipements de télécommunications contenant des composants fabriqués aux Etats-Unis à l'Iran. Elle fait maintenant l'objet d'une demande d'extradition de la part des Etats-Unis.
Meng est membre de l'élite de la nomenklatura chinoise
L'affaire ne serait sans doute pas si remarquable si la directrice financière de Huawei n'était pas la fille de Ren Zhengfei, fondateur de Huawei, l'un des hommes les plus influents de Chine, et la petite-fille d'un ancien vice-gouverneur de la province du Sichuan. Nommée vice présidente de Huawei au début de cette année, elle est pressentie pour succéder à son père, qui est âgé de 74 ans.
C'est donc rien de moins que l'une des membres de l'élite de la nomenklatura chinoise à laquelle les autorités canadiennes se sont attaquées, alors même que le le président américain Donald Trump avait célébré le même jour la trêve qu'il avait conclue avec son homologue chinois Xi Jinping dans la guerre commerciale américano-chinoise.
En outre, Huawei joue un rôle de premier plan dans les projets de Xi visant à faire de son pays un acteur dominant sur la scène mondiale des nouvelles technologies, notamment la 5G. Pékin n'a d'ailleurs pas tardé à réclamer des explications, et à exiger la libération de Meng. L'Empire du Milieu a également évoqué une atteinte aux droits de l'homme.
Pékin sa prévu d'envoyer des négociateurs commerciaux aux États-Unis la semaine prochaine pour plancher sur un règlement sur les échanges entre les deux pays, négocier des droits de douane. Cette affaire pourrait donc doter Trump d'une monnaie d'échange pour obtenir des concessions de Xi.
L'enjeu de la 5G
Derrière ces circonstances, se dissimule un autre aspect : plusieurs pays occidentaux ont fait part de leur inquiétude concernant le fabricant d'équipements de télécommunications. Ils le soupçonnent d'entretenir des liens étroits avec le gouvernement chinois et s'inquiètent que celui-ci n'exploite ses relations avec la firme pour s'immiscer dans leurs réseaux de télécommunications.
Huawei a en effet conclu de nombreux contrats dans les pays européens avec des opérateurs de téléphonie tels que Dutch Telekom ou Vodafone, dans le cadre du déploiement des réseaux de la 5G l'année prochaine.
Non seulement ils permettront d'accélérer les transferts de données, mais les réseaux 5G permettront également d'améliorer la communication et la coordination des voitures autonomes, feux de circulation, réseaux de robots dans les usines, ou matériels militaires, entre autres. Le nombre d'appareils interconnectés devrait donc s'étendre considérablement, ce qui implique que les conséquences d'un piratage en seraient aggravées.
Huawei est soupçonnée de menacer l'intégrité des infrastructures des réseaux de communications
RépondreSupprimerHuawei a également été soupçonnée de pratiquer l'espionnage pas le passé, et s'en est défendue, clamant qu'elle était indépendante et ne donnait pas accès à ses équipements au gouvernement chinois. Mais les structures de sa direction demeurent opaques, et le fait que Ren Zhengfei ait été par le passé officier dans l'Armée populaire de libération de la Chine ne semble pas très rassurant.
La firme est le plus grand fabricant du monde de stations de base et d'antennes, des matériels que les opérateurs mobiles utilisent pour faire fonctionner les réseaux sans fil. Ces réseaux transportent des données nécessaires au fonctionnement d'un certain nombre d'infrastructures vitales : réseaux électriques, marchés financiers, système de transport… etc.
Certains craignent donc que des portes dérobées (sous forme de logiciels ou de matériels) aient été installées sur ces équipements, qui permettraient à la Chine de porter atteinte à ces réseaux pour désorganiser le pays en question en cas de crise. Un autre type de porte dérobée pourrait être également utilisé pour mener des écoutes et collecter des informations sensibles.
Les grandes puissances occidentales inquiètes
Or, au mois de juillet, une instance britannique chargée de la supervision en matière de cybersécurité a indiqué qu'elle ne pouvait plus garantir que les équipements fournis par le fabricant chinois ne pourraient pas compromettre la sécurité nationale. Cet aveu a provoqué la suspicion du gouvernement britannique, et désormais, la firme lutte pour ne plus être écartée du marché la 5G au Royaume-Uni. Les gouvernements allemands et français témoignent des mêmes préoccupations.
Au début de cette année, des responsables des agences de renseignement américaines avaient déconseillé aux citoyens d'utiliser des Smartphones Huawei ou ZTE pour les mêmes raisons. Plus récemment, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont interdit l'utilisation d'équipements Huawei dans leur infrastructure 5G.
https://fr.express.live/2018/12/07/pourquoi-huawei-donne-des-cauchemars-aux-pays-occidentaux
DICTATURE MONARCHIQUE:
RépondreSupprimerBELGIQUE UN COUP DE KLAXON POUR SOUTENIR LES «GILETS JAUNES» ? UN PV !
Une automobiliste de Charleroi a reçu une prune, après avoir joué du klaxon. Et une seconde amende pour l'avoir publiée sur Facebook.
Il ne faut pas jouer du klaxon en n'importe quelles circonstances, en Belgique.
PAR LAURENT SIEBENMANN
07.12.2018, 19h50
Avant de klaxonner en Belgique, il vaut mieux y réfléchir à deux fois. Une automobiliste de Charleroi s'est ainsi faite amender, après avoir claironné en soutien à des «gilets jaunes» qui se trouvaient sur un rond-point, explique RTL Info. Un policier qui passait par-là n'a pas hésiter à filer un PV à la bruyante conductrice.
Cette dernière, très en colère de s'être ainsi faite coller, a fait savoir sur Facebook tout le mal qu'elle pensait du représentant de l'ordre, publiant au passage une photo du PV. Le problème, c'est qu'y apparaissait clairement le nom de l'agent...
«Mon collègue est identifiable, il a fait l’objet de nombreuses insultes et outrages. Et sa propre mère a même été menacée sur le net suite à cette diffusion», explique le porte-parole de la police de Charleroi.
Et boum, voilà que l'automobiliste a reçu un second PV, judiciaire cette fois, pour cette contestable publication sur les réseaux sociaux qui constitue une infraction à la loi sur la protection de la vie privée. (Le Matin)
https://www.lematin.ch/faits-divers/coup-klaxon-soutenir-gilets-jaunes-pv/story/24313020
La Californie devient officiellement le premier pays à imposer l'utilisation de l'énergie solaire pour les nouvelles maisons
RépondreSupprimer8 décembre 2018
La Californie est officiellement devenue le premier État du pays le mercredi 5 décembre à exiger que les maisons construites en 2020 et plus tard soient alimentées à l'énergie solaire.
À quelques applaudissements, la California Building Standards Commission a voté à l'unanimité d'ajouter des normes énergétiques approuvées en mai dernier par un autre groupe d'experts au code du bâtiment de l'État.
Deux commissaires et plusieurs orateurs ont qualifié le nouveau code d '«entreprise historique» et de modèle pour la nation.
«Ces dispositions sont réellement historiques et constitueront un phare pour le reste du pays», a déclaré Kent Sasaki, ingénieur en structure et l'un des six commissaires qui ont voté pour le nouveau code de l'énergie. «C’est le début d’une amélioration substantielle de notre production d’énergie et de la réduction de la consommation de combustibles fossiles.»
Les nouvelles dispositions devraient considérablement augmenter le nombre de panneaux solaires de toit dans l'État de Golden. L'année dernière, les constructeurs ont délivré des permis pour plus de 115 000 nouvelles maisons, dont près de la moitié pour des maisons unifamiliales.
L’action de mercredi confirme le vote du 9 mai par un autre organe, la California Energy Commission, qui vise à atteindre l’objectif de 10 ans de rendre l’État tributaire d’une énergie plus propre et plus alternative. Le vote du comité sur l’énergie a été soumis à l’approbation finale de la Commission des normes de construction.
La Commission des normes de construction s'est limitée à examiner le processus d'établissement des règles du groupe de l'énergie, et non le contenu des normes, a déclaré la présidente de la commission, Marybel Batjer. Les commissaires ont déclaré que le processus était plus que suffisant, avec 35 réunions, auditions et webinaires organisés sur une période de 15 mois. Le groupe de travail sur l'énergie a reçu plus de 3 000 commentaires de plus de 100 parties prenantes, ont déclaré des responsables.
Alors que personne ne s’était opposé mercredi aux nouvelles dispositions, la commission a reçu plus de 300 lettres de l’ensemble de l’État s’opposant au mandat solaire en raison de son coût supplémentaire.
Les responsables de l’énergie ont estimé que ces provisions augmenteraient de 10 000 dollars le coût de la construction d’une maison unifamiliale, d’environ 8 400 dollars grâce à l’ajout de l’énergie solaire et d’environ 1 500 dollars pour améliorer l’efficacité énergétique des maisons. Mais ces coûts seraient compensés par des factures de services publics moins élevées au cours de la durée de vie des panneaux solaires de 30 ans.
Un membre de la commission craignait que le mandat ne rende plus difficile la reconstruction des victimes des incendies de forêt en Californie, mais des partisans l’ont assuré que cela ne poserait aucun problème.
Les propriétaires auront deux options pour éliminer les coûts initiaux d’ajout d’énergie solaire: louer des panneaux solaires ou signer un «contrat d’achat d’électricité» qui paye l’électricité sans acheter les panneaux, a déclaré Drew Bohan, directeur exécutif de la California Energy Commission.
RépondreSupprimerUn représentant de l'industrie solaire a déclaré que les économies nettes résultant de l'ajout de l'énergie solaire seraient d'environ 40 dollars par mois, soit près de 500 dollars par an.
«Ces normes ne rendront pas forcément les maisons plus chères à l’achat. Ce qu'ils vont faire, c'est économiser de l'argent sur les coûts des services publics », a déclaré Pierre Delforge, scientifique senior au Conseil de défense des ressources naturelles. "Ce n'est pas seulement la bonne chose à faire pour le climat, c'est une solution financière intelligente."
Dans le même temps, les changements ont été approuvés par les environnementalistes et la California Building Industry Association.
«Il y a six ans, j'avais très peur de cela», a déclaré Bob Raymer, directeur technique de la State Building Association. "Mais l'arrangement très ouvert que nous avons avec la (commission de l'énergie)… nous a amenés au point où nous pouvons soutenir cela."
Les constructeurs d'habitations se préparent depuis des années à satisfaire à l'exigence proposée selon laquelle toutes les nouvelles maisons soient «nettes», ce qui signifie qu'elles produiraient suffisamment d'énergie solaire pour compenser toute l'électricité et le gaz naturel consommés au cours d'une année.
Les dispositions adoptées mercredi ont quelque peu assoupli cet objectif, obligeant les nouvelles maisons à compenser uniquement l'électricité utilisée, mais pas le gaz naturel.
Pour atteindre les objectifs de consommation énergétique nette zéro, une maison type aurait besoin de la capacité de produire 7 ou 8 kilowatts d'électricité, ce qui ne serait pas rentable, a déclaré Raymer à la commission. Mais une quantité modeste d’énergie solaire - d’une puissance d’environ 3 kilowatts - serait rentable dans les 16 zones climatiques de la Californie.
En plus du mandat solaire, les nouvelles dispositions assouplissent les normes écologiques en matière de construction résidentielle, avec notamment une isolation plus épaisse des combles et des murs, des fenêtres et des portes plus efficaces et des systèmes de ventilation améliorés. Ils encouragent également les développeurs à ajouter des accumulateurs de batterie et des chauffe-eau à pompe à chaleur aux nouvelles maisons.
Mais le cœur de la mise à jour concerne les besoins en énergie solaire, qui s'appliquent à tous les nouveaux bâtiments résidentiels de moins de trois étages, y compris les appartements. Le code autorise certaines exceptions, par exemple lorsque les structures sont dans des zones ombragées ou lorsque les tarifs de l'électricité sont déjà inférieurs au coût de production de l'énergie solaire.
Les règles autorisent également la production solaire hors site. Les projets de développement peuvent donc construire des panneaux solaires alimentant plusieurs maisons ou passer des contrats avec des fermes solaires appartenant à des services publics.
Lire l'histoire complète ici
HT/The ever industrious Marcus
https://wattsupwiththat.com/2018/12/08/california-officially-becomes-first-in-nation-mandating-solar-power-for-new-homes/
Et pour les récalcitrants réalistes l'électricité leur sera coupée en 2021 !
SupprimerEn Californie c'est 3 h par jour d'électricité et le devoir de se coucher avec les poules !
FRANCE - Quinze meutes de loups en plus
RépondreSupprimer06.12.18
La population de loups poursuit sa progression, et il est « probable » que le seuil de 500 loups soit atteint à la sortie de l’hiver 2018-2019, estime l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qui commence à envisager la révision des modalités de gestion du prédateur.
Cet été, le nombre de zones de présence permanente (ZPP) du loup a encore augmenté, selon les suivis de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. 85 zones sont recensées dont 72 meutes, c’est 15 meutes de plus que lors du dernier bilan hivernal.
Les terroristes protégés !
SupprimerBlindés, flashball, incendies... L'acte IV des Gilets jaunes dégénère a Paris (vidéo)
RépondreSupprimer15:55 08.12.2018
Dossier: Mouvement des «gilets jaunes» en France et en Belgique
Alors que les mesures proposées par le gouvernement n’ont pas pu étouffer la colère sociale, les Gilets jaunes se mobilisent ce samedi pour leur acte 4. Un rassemblement sous haute surveillance qui risque d’être émaillé par une flambée de violences. Un correspondant de Sputnik suit la situation sur place.
Paris se prépare au pire. Malgré les tentatives du gouvernement pour désamorcer la crise, une nouvelle mobilisation est prévue ce samedi à travers toute la France, dans un contexte de tensions inédites.
Après les débordements de la semaine dernière, les services de l'État craignent «une très grande violence», Emmanuel Macron affirmant redouter des milliers de personnes venues à Paris «pour casser et tuer».
La gendarmerie a mobilisé 12 véhicules blindés, 89.000 membres des forces de l'ordre sont déployés dans tout le pays, dont 8.000 à Paris. Les chiffres de mobilisation des forces de l'ordre sont sans précédent depuis le soulèvement étudiant de Mai 1968, note Reuters, précisant que l'effectif est en augmentation de plus de 70% par rapport au 1er décembre.
La préfecture de police de Paris, la mairie, les enseignes de luxe et les directions d'établissements culturels ont pris des mesures préventives sans précédent à cette échelle dans l'histoire récente.
Malgré la crainte de violences et les appels du gouvernement à ne pas venir manifester, à la veille de l'acte 4 des Gilets jaunes, 68% des Français soutenaient la mobilisation de samedi, selon un sondage OpinionWay pour LCI publié vendredi, un chiffre stable par rapport à l'enquête de la semaine dernière.
Nouveaux messages
17:01
La situation s'est envenimée en milieu d'après-midi à Toulouse, Marseille, Lyon et Nantes où des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre.
À Lyon, les CRS ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des groupes de jeunes réunis aux abords de la place Bellecour. Dans le centre de Toulouse, les affrontements ont commencé vers 15h00 (14h00 GMT) après la jonction entre groupes de Gilets jaunes et le cortège de la «marche pour le climat», indique Reuters.
À Marseille, les incidents ont lieu sur la Cannebière, avenue emblématique du centre-ville, où manifestent plusieurs milliers de personnes.
17:00
À Paris, la préfecture fait état de 673 interpellations et de 536 gardes à vue. 55 personnes ont été blessées, dont trois parmi les forces de l'ordre.
16:36
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé le recours «disproportionné» à la force en autorités françaises pendant les manifestations des Gilets jaunes.
15:55 08.12.2018
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé le recours «disproportionné» à la force par les autorités françaises lors des manifestations des Gilets jaunes, d'après les médias. Il a fait cette déclaration une quinzaine de jours après avoir comparé les actions des Gilets jaunes à des «actes terroristes».
16:11
RépondreSupprimerPrès de 1.000 interpellations, plus de 720 gardes à vue en France, selon une source policière évoquée par l’AFP.
Manifestation des Gilets jaunes le 8 décembre 2018
© Sputnik .
15:57
Un manifestant blessé à la tête avenue Monceau.
Assis par terre, un manifestant avec un bandeau sur la tête et le visage en sang raconte à Sputnik qu'il a été victime de violences policières. «Ils sont arrivés pour bloquer notre sortie, nous, on est arrivés les mains en l'air et ils nous ont chargés quand même. Même si on avait les mains en l'air».
15:43
«Fin du monde, fin du mois c'est pour nous le même combat», les Gilets jaunes ont été rejoints par des manifestants pour le climat.
Parallèlement à la mobilisation des Gilets jaunes, plus d'un millier de personnes ont défilé ce samedi à Paris dans le cadre d'une «marche pour le climat» pour lancer un cri d'alerte sur l' «urgence sociale et climatique».
«Fin du monde, fin du mois c'est pour nous le même combat», ont scandé les manifestants, dont certains portaient le gilet jaune.
15:34
La préfecture de Paris fait état de 615 interpellations dont 508 ont entraîné des gardes à vue. Il y a eu 30 blessés à Paris, dont trois parmi les forces de l'ordre.
Des affrontements violents entre forces de l'ordre et manifestants, qui ont mis le feu à une voiture, se déroulent avenue Marceau, près des Champs-Elysées. Une supérette a été pillée boulevard Haussmann.
Un policier a été blessé par des manifestants lors de heurts sur la zone commerciale de Langueux, dans les Côtes d'Armor, selon la préfecture.
15:31
Un participant à l’Acte 4 des Gilets jaunes à Paris a reçu vendredi un tir de flashball presque à bout portant alors qu’il se tenait devant une rangée des policiers sans les menacer ou provoquer, d’après une vidéo qui circule sur Twitter.
Manifestation des Gilets jaunes le 8 décembre 2018
Tirs de flashball et Gilets jaunes protégeant la police: l’Acte 4 est en cours (vidéos)
14:44 08.12.2018
Après une matinée plutôt calme, la tension a commencé à monter vers 13h00 sur les Champs-Elysées à Paris. Sur des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, l’on voit qu’un manifestant, qui avait pourtant les bras en l’air, a reçu un tir de flashball, alors que des journalistes en train de filmer la scène ont reçu une grenade.
15:22
Manifestation des Gilets jaunes le 8 décembre 2018
Le mouvement prend feu: des barricades en flammes en plein boulevard Haussmann (vidéo)
15:05 08.12.2018
La tension monte, les Gilets jaunes ayant débarqué sur le boulevard Haussmann. Un nuage de fumée s'élève en pleine rue, des vitrines sont cassées, constate une correspondante de Sputnik présente sur place.
15:00
Un brasier au milieu de la route et de nombreuses vitrines sont en train d’être cassées sur le boulevard Haussmann.
14:55
RépondreSupprimerPrès de 500 personnes interpellées à Paris à 15 heures, selon la préfecture de police.
14:38
La police montée patrouille le centre-ville. Des unités équestres interviennent rue Réaumur et rue de Bretagne pour charger les casseurs.
16:33 08.12.2018
A vive allure, la police montée patrouille le centre de Paris en suivant le mouvement des Gilets jaunes. Rues de Turbigo, de Bretagne et Réaumur, les policiers refoulent les manifestants.
14:26
La préfecture de police de Paris fait état de 598 interpellations ayant entraîné 475 gardes à vue.
14:18
La situation se tend boulevard de Courcelles à Paris. Plusieurs véhicules en flammes.
14:14
Le Drugstore de Publicis attaqué par les manifestants.
Malgré les barricades érigées vendredi en prévision de la manifestation de ce samedi, le Drugstore de Publicis a été pris pour cible par les casseurs.
Des manifestants, certains vêtus de Gilets jaunes, ont tenté samedi d'incendier la façade du Drugstore Publicis situé en haut des Champs-Élysées à Paris, où les tensions montaient d'un cran, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des manifestants ont incendié des sapins qu'ils ont placés contre la façade dont plusieurs protections en bois ont été arrachées. Quelques-uns sont rentrés dans le Drugstore avant que les forces de l'ordre ne repoussent quelques dizaines de manifestants à l'aide de grenades lacrymogènes. Une jeune femme blessée à la tête en face du Drugstore a été évacuée.
13:58
Des blindés entrent en action à Paris pour détruire les barricades.
13:33
Les premières barricades sont en train d'être constituées sur le boulevard Poissonnière et les Grands Boulevards. Des canons à eau en action boulevard des Italiens, à deux pas de l'Opéra.
13:21
À la mi-journée, 31.000 manifestants sont recensés en France, 700 interpellations ont eu lieu, selon Laurent Nuñez.
«Au niveau national, avec les Parisiens, nous sommes à plus de 700 interpellations pour une participation au mouvement à la mi-journée qui est de 31.000 personnes sur le territoire national dont 8.000 à Paris», a-t-il expliqué sur France 2 le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez.
Des chiffres sensiblement similaires à ceux du samedi 1er décembre.
13:18
La police effectue des fouilles avant de laisser entrer les manifestants sur les Champs-Élysées
13:05
Les accrochages entre police et manifestants aux abords des Champs-Élysées.
13:00
Masqués et entourés d’un nuage de lacrymogènes, les manifestants tentent d’organiser les premières barricades aux abords des Champs-Élysées.
12:52
RépondreSupprimerDe nombreux blocages en cours sur les routes et autoroutes en France.
Aux alentours de midi, sur l'A6, au niveau de Villefranche-sur-Saône, l'autoroute était coupée dans les deux sens. Sur l'A10 toujours, entrées et sorties de Châtellerault nord dans la Vienne restaient fermées.
Coupée dans le sens Bordeaux-Paris, après une action des Gilets jaunes durant la nuit de vendredi à samedi, l'A10 a été rouverte en milieu de journée selon la préfecture de la Gironde. Une centaine de manifestants avaient mis le feu à des palettes et des pneus de minuit à 4h00 du matin à hauteur de Saint-André-de-Cubzac, au nord de Bordeaux.
12:47
À la mi-journée 548 personnes ont été interpellées à Paris, un nombre déjà supérieur au total des interpellations (412) effectuées dans la capitale samedi dernier. 272 personnes ont été placées en garde à vue.
12:40
Aux abords des Champs-Élysées, la situation se dégrade. De nombreux incidents locaux sont en cours suivis de tirs de lacrymogènes et de jets pétards. La foule, agitée, scande «Macron démission».
12:19
À Grenoble, un des leaders régionaux des Gilets jaunes de Grenoble, Julien Terrier, a été interpellé ce samedi au motif qu'il serait l'organisateur de la manifestation non autorisée qui se déroule dans la ville, rapporte l’AFP se référant à la préfecture de l'Isère.
Les Gilets jaunes seraient près de 600 à déambuler dans le centre-ville, où les magasins, inquiets, ferment tour à tour leurs portes, selon France 3. Les manifestants scandent «Libérez Julien», en avançant dans les rues, indique de son côté Lyon Capitale.
12:11
Près de Rouen, la situation s'est tendue entre les Gilets jaunes et les forces de l'ordre. Plusieurs incendies ont été déclenchés au centre commercial de Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime). Les policiers ont procédé à des interpellations après avoir tiré des gaz lacrymogènes, signale Franceinfo.
11:49
Un Gilet jaune appelle au micro de Sputnik à adopter une nouvelle Constitution.
Ce Gilet jaune de 52 ans dit que «seule la nouvelle Constitution» pourrait apaiser la situation. «On ne veut plus voter pour les gens, on veut voter pour les lois à adopter», nous explique-t-il. Affirmant toucher 1.500 euros par mois, il explique que ce n'est «pas pour les violences» que les Gilets jaunes se mobilisent ce samedi.
11:41
Face à la foule de manifestants agités, la presse préfère se tenir aux abords de la rue.
11:29
Une manifestation des Gilets jaunes se déroule également ce samedi à Bruxelles. Des fouilles policières sont organisées autour des grandes gares bruxelloises. Un important dispositif de sécurité est déployé dans la ville.
Les gilets jaunes à Bruxelles
Gilets jaunes de retour à Bruxelles: premières interpellations et contrôles
11:19 08.12.2018
Tandis que la tension monte samedi matin aux abords des Champs-Élysées, à Paris, les Gilets jaunes sont de retour à Bruxelles. Un nouvel appel à la manifestation avait été lancé sur les réseaux sociaux, et sur Facebook, plusieurs personnes indiquent qu’environ dix manifestants auraient été arrêtés et fouillés.
RépondreSupprimer11:18
À Porte Maillot, de nombreux Gilets jaunes se sont agenouillés ce matin en soutien aux lycéens de Mantes-la-Jolie.
Quelques centaines de Gilets jaunes ont envahi le périphérique parisien à proximité de la Porte Maillot, bloquant la circulation à deux reprises en fin de matinée.
Après quelques minutes de blocage, ils ont été repoussés par les forces de l'ordre dans une ambiance calme.
Gilets jaunes le 1 décembre à Paris
Les Gilets jaunes agenouillés se font charger par les CRS à Paris (vidéo)
12:54 08.12.2018
À genoux mains derrière la tête, des Gilets jaunes ont mimé à Paris l’interpellation des 151 lycéens à Mantes-la-Jolie. Sur l’avenue de la Grande Armée, l’une de ces démarches a mal tourné: à genoux face aux CRS, des manifestants se font charger par les forces de l’ordre.
11:11
La mobilisation a donné lieu à 481 interpellations et 211 placements en garde à vue à Paris, a annoncé le Premier ministre Édouard Philippe dans la matinée.
11:06
La tension monte aux abords des Champs-Élysées, où de premiers heurts entre les manifestants et les forces de l'ordre ont éclaté. Ces dernières ont à plusieurs reprises fait usage de grenades lacrymogènes.
10:50
Les Gilets jaunes se massent sur un pont au-dessus du périphérique et tentent de le bloquer. Les CRS cherchent à mettre la situation sous leur contrôle.
10:41
Quelque 354 personnes avaient été interpellées samedi à Paris à 10h10 et 127 personnes étaient en garde à vue après le début de la mobilisation à haut risque des Gilets jaunes, a indiqué la préfecture de police.
10:40
La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour réprimer les premiers incidents sur les Champs-Élysées.
Manifestation des Gilets jaunes le 8 décembre 2018
Premiers incidents sur les Champs-Élysées, la police fait usage des lacrymogènes (vidéo)
10:32 08.12.2018
Alors que des centaines de Gilets jaunes manifestent ce samedi sur les Champs-Élysées, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour réprimer les premiers incidents.
10:21
Une Gilet jaune explique ses motivations au micro de Sputnik
«On est là pour nos enfants, c'est pour leur avenir», dit une Gilet jaune interrogée par Sputnik pour connaître ses motivations. «Je suis là pour le pouvoir d'achat». «Ça fait 25 ans que suis fonctionnaire dans la fonction publique», explique-t-elle.
La femme, qui montre sa fiche de paie, dit ne pas craindre les débordements. «Je n'ai pas peur. Il n y a aucun débordement à 10.30, ce n'est pas comme la semaine dernière». «Aujourd'hui, ce sont des gens comme moi, ils manifestent pour le pouvoir d'achat», résume-t-elle avant d'ajouter: «La réponse de Macron n'est pas suffisante».
09:57
RépondreSupprimerAvant le 4e week-end de mobilisation, un document détaillant le dispositif policier, prévu pour ce samedi dans la capitale française, a fuité sur Internet.
Avant le 4e week-end de mobilisation des Gilets jaunes qui fait craindre un regain de violences à Paris et dans toute la France, un document détaillant le dispositif policier, prévu pour ce samedi dans la capitale française, a fuité sur Internet.
09:54
Le défilé des Gilets jaunes freiné par un barrage des forces de l'ordre sur les Champs-Élysées. Les manifestants scandent : «CRS avec nous!»
09:36
La situation est calme, des centaines de Gilets jaunes défilent devant les forces de l’ordre. Agitant des drapeaux tricolores, les manifestants entonnent la Marseillaise, puis scandent «Macron démission».
09:32
Quelque 317 personnes ont été interpellées samedi à Paris vers 9h, a indiqué la préfecture de police.
09:25
Des Gilets jaunes descendent les Champs-Élysées.
08:14
Garde à vue préventive
34 personnes ont été placées en garde à vue quelques heures avant le début d'une nouvelle mobilisation à haut risque, a indiqué samedi une source proche du dossier à l'AFP, qui précise que ce sont «principalement des gens venus de région, âgés d'une trentaine d'années sur lesquels ont été retrouvés des masques, des frondes, des marteaux ou des pavés, a précisé la même source.»
121 personnes ont été interpellées au total, 32 ont été placées en garde à vue, 65 autres emmenés pour vérifications d'identité annonce la préfecture de police.
Le 17 novembre, les Gilets jaunes organisent des centaines de blocages routiers à travers le pays
Gilets jaunes et casseurs: les nouveaux pirates des routes
16:40 07.12.2018
Depuis le début de la fronde en Gilets jaunes qui frappe l’Hexagone, de nombreux individus s’attaquent aux péages et aux radars des routes de France. Dans certains départements, la situation est telle qu’il ne reste plus que quelques radars actifs. Certains sont allés jusqu’à détruire des péages. Voici les nouveaux pirates des routes.
Des blindés de la gendarmerie mobilisés dans les rues de Paris
Partout dans l'Hexagone, des mesures de sécurité exceptionnelles ont été décrétées, notamment à Paris, avec ses scènes de chaos du week-end dernier. L'État a prévu de déployer des véhicules blindés à roues de la gendarmerie pour assurer plus de sécurité.
06:43
La Tour Eiffel à Paris
Acte 4 des Gilets jaunes: la tour Eiffel et plusieurs musées seront fermés à Paris samedi
08:13 07.12.2018
Dans la crainte de nombreuses dégradations et violences lors du 4e acte des manifestations des Gilets jaunes, prévu pour le samedi 8 décembre, le ministre de la Culture Franck Riester a annoncé la fermeture de nombreux musées parisiens samedi. La tour Eiffel fermera également ses portes au public.
https://fr.sputniknews.com/france/201812081039221507-acte-4-gilets-jaunes-paris-en-direct/
Regarder en direct: Paris on Lockdown - Des gaz lacrymogènes et des arrestations massives au milieu du chaos "jaune" du gilet jaune "Acte IV"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 12/08/2018 - 09:55
La police parisienne a eu recours à des mesures extrêmes de contrôle des foules samedi alors que des dizaines de milliers de manifestants du "Gilet jaune" se sont rendus dans la capitale française pour un quatrième week-end de chaos qui a débuté avec les taxes sur les carburants et s'est rapidement transformé en un scandale général du gouvernement Macron.
Des gaz lacrymogènes ont été lancés sur les manifestants qui criaient «Macron, démissionnez» près de l'avenue des Champs-Élysées. Au moins 575 personnes ont été arrêtées à Paris sur plus de 700 manifestants arrêtés dans tout le pays, selon le secrétaire d'État au ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, cité par les médias français.
Des dizaines de personnes ont été arrêtées avec des "masques, des marteaux, des lance-pierres et des pierres", selon l'AFP.
Au moins 31 000 manifestants se sont manifestés pour l'événement "Acte IV" de samedi, coordonné par les médias sociaux.
"Le mouvement a donné naissance à un monstre", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Canaster, des Gilets jaunes, que l'administration Macron a déployé pour tenter de contenir 89 000 policiers et gendarmes. 8 000 forces de police sont actives à Paris seulement.
"Ces trois dernières semaines ont produit un monstre que ses créateurs ne contrôlent plus", a déclaré Canaster vendredi, affirmant que l'administration aurait une "tolérance zéro" vis-à-vis de ceux qui essaient de semer le chaos.
Philippe a rencontré vendredi soir une délégation de gilets jaunes "modérés" qui se sont dits soi-disant et qui ont exhorté les gens à ne pas se joindre aux manifestations.
Christophe Chalencon, un porte-parole du mouvement, a déclaré que Philippe "nous avait écoutés et avait promis de faire part de nos revendications au président".
"Nous attendons maintenant M. Macron. J'espère qu'il parlera à la population française en père, avec amour et respect et qu'il prendra des décisions fermes", a-t-il déclaré. -AFP
Paris s'est enfermée alors que les autorités et les entreprises se préparaient au chaos, alors que des magasins, des banques, des restaurants et d'autres entreprises s'installaient pour empêcher le pillage et la destruction de biens. Comme nous l’avons annoncé jeudi, la Tour Eiffel sera l’une des attractions touristiques les mieux classées de la ville.
Peu après 10h00, heure locale, le rassemblement a dégénéré en violence et la police a tiré des bombes lacrymogènes dans la foule et a déployé sa flotte de véhicules blindés VBRG près de l'Arc de Triomphe, lieu des violences les plus intenses de la semaine dernière.
L'ambassade des États-Unis a averti les Américains actuellement à Paris de "ne pas faire trop de bruit et d'éviter les foules", tandis que le Portugal, la Belgique et la République tchèque ont suggéré de reporter toute visite prévue.
Les manifestations se sont également étendues à d'autres pays. À Bruxelles, Yellow Vests s'est précipité dans le bâtiment du Parlement européen.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-08/paris-lockdown-watch-live-hundreds-arrested-tear-gas-deployed-during-fourth-week
Les chars d'assaut s'approchent de l'Elysée ou de Matignon ? Hahahaha !
SupprimerMay libère la "peur du projet 3.0" alors que le vote sur le Brexit se profile: Stockez des vivres, des médicaments, préparez-vous au pire
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 12/08/2018 - 08:00
Mardi, le Parlement britannique doit se prononcer sur la survie ou la disparition de l’accord du Premier ministre Theresa May sur le Brexit.
Tout porte à croire que les politiciens à la Chambre des communes vont décider en très grande majorité d’arrêter l’accord conclu par May après 18 mois de pourparlers avec l’UE.
Ainsi, dans ce qui semble être une pièce de théâtre désespérée à la dernière minute, le gouvernement de May (celui qui lui reste fidèle) a envoyé une lettre de mise en garde dramatique au pays pour l'avertir des conséquences d'un vote négatif et du cas du Royaume-Uni. sortir de l'UE sans un accord.
Il s’agit de Project Fear 3.0 (pour être clair, Project Fear 1.0 constituait, entre autres, les avertissements du Premier ministre Cameron sur les menaces pesant sur la sécurité nationale; et Project Fear 2.0, la dernière prévision de crise économique de la Banque d’Angleterre).
Le gouvernement demande aux supermarchés de garder autant de stocks que possible dans les entrepôts du pays.
«Le problème des supermarchés tout au long de ce processus est la saisonnalité des produits frais», a déclaré Brian Connell, consultant en chaîne d'approvisionnement chez KPMG.
"Certaines des choses qu'ils voudraient stocker n'ont pas encore été semées, encore moins cultivées ou récoltées."
Les géants de la vente au détail, tels que Tesco Plc, J Sainsbury Plc, Asda de Walmart Inc. et Wm Morrison Supermarkets Plc, les quatre plus grandes chaînes d'épicerie du pays, demandent maintenant à leurs principaux fournisseurs d'accroître leurs stocks, craignant que la moitié de leurs tablettes ne le soient Vide, s'il y a un Brexit difficile ou inexistant, selon Joe Clarke, responsable national de l'alimentation, des boissons et du tabac au syndicat Unite.
Comme le rapporte Bloomberg, la demande a été faite par des ministres car, dans le pire des cas, un Brexit sans accord réduirait à seulement 13% la capacité de la principale voie commerciale de l'UE vers le port français de Calais à Douvres, dans le sud-est de l'Angleterre. du niveau actuel en raison de contrôles supplémentaires aux frontières.
Six représentants du gouvernement et de l’industrie connaissant l’affaire ont parlé à Bloomberg sous le couvert de l’anonymat parce que les plans d’urgence n’étaient pas publics.
Les épiciers s'inquiètent de l'achat de panique et de la perte d'accès à l'union douanière et au marché unique de l'UE. Ils prédisent une chute de 47 % des marchandises et estiment que les chaînes d'approvisionnement pourraient se tarir dans les deux semaines suivant une sortie chaotique du bloc, déclare Clarke. Unissez dit. Ils demandent à leurs 20 principaux fabricants de fournir davantage de produits au cas où cela se produirait, ce qui réduirait le choix de marques pour les acheteurs.
Même dans le meilleur des cas de scénario du Brexit sans accord, les autorités prévoient six semaines de perturbations aux frontières. Le gouvernement informe les organisations touchées par le commerce transfrontalier de sa dernière planification sans accord vendredi.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a annoncé vendredi dans une lettre qu'il s'attendait à un «accès considérablement réduit» pouvant aller jusqu'à six mois, en particulier sur les routes de navigation les plus courtes en cas de Brexit sans accord. Il ne donnait pas de détails sur ce que les entreprises devraient faire pour se préparer, bien que "les activités de stockage sur six semaines restent un élément essentiel de nos plans d'urgence".
RépondreSupprimerLa lettre complète est ci-dessous:
Plans d'urgence pour l'approvisionnement en médicaments dans le cadre d'un scénario sans compromis avec le Brexit
Je vous écris dans le cadre des préparatifs en cours du gouvernement en vue d’un scénario «pas d’accord» de mars 2019 et de son impact potentiel sur l’offre de médicaments.
Le 23 août 2018, j'ai écrit à toutes les sociétés pharmaceutiques qui fournissaient au Royaume-Uni des médicaments sur ordonnance et des médicaments en pharmacie depuis ou via l'Union européenne ou l'Espace économique européen, leur demandant de veiller à disposer d'un approvisionnement supplémentaire minimum de six semaines au Royaume-Uni. , au-delà des stocks régulateurs d’activité existants, au 29 mars 2019.
Je vous écris pour vous tenir au courant des progrès réalisés à ce jour et de certaines mises à jour des hypothèses de planification du gouvernement, qui peuvent maintenant vous concerner, même si vous ne fournissez pas de médicaments délivrés uniquement sur ordonnance ou en pharmacie en provenance ou à destination de l'UE / EEE au Royaume-Uni.
Comme vous le savez sûrement, le gouvernement et l’UE ont maintenant convenu de la base sur laquelle le Royaume-Uni quittera l’UE en mars 2019. C’est un pas important vers la réalisation de l’objectif du Royaume-Uni de parvenir à une sortie ordonnée de l’UE. Néanmoins, en tant que gouvernement responsable, nous devons planifier tous les scénarios.
Mise à jour des hypothèses de planification intergouvernementales
En août, j’ai indiqué que l’hypothèse de planification pangouvernementale sur les retards potentiels à la frontière serait sujette à révision à la lumière des développements futurs.
Les ministères ont travaillé à la conception de contrôles douaniers et autres, à la frontière britannique, de manière à ce que les marchandises puissent continuer à arriver dans le pays. Aucun contrôle ni vérification supplémentaire ne retardera. Du côté britannique, les travaux avancent bien et nous avons clairement indiqué que nous n'imposerions pas de contrôles ni de contrôles supplémentaires. Cependant, le gouvernement britannique n'a aucun contrôle sur les contrôles que les États membres imposent à la frontière de l'UE. La Commission européenne a clairement indiqué qu’en cas de scénario «pas d’accord», elle imposerait des contrôles complets aux pays tiers sur les personnes et les marchandises entrant dans l’UE en provenance du Royaume-Uni. Que cela se produise ou non est entre leurs mains, pas les nôtres.
Bien que nous ne puissions pas savoir exactement ce que feront chaque État membre en ce qui concerne les contrôles à la frontière de l'UE, les hypothèses de planification pangouvernementales ont été révisées afin de nous préparer aux impacts potentiels de l'imposition de contrôles par des États tiers. Ces impacts se feront probablement sentir principalement sur les passages de détroits courts entre Douvres et Folkestone, où la nature fréquente et en boucle fermée de ceux-ci signifie que les exportations et les importations seraient affectées.
Les hypothèses de planification révisées entre les gouvernements montrent que l'accès sera considérablement réduit dans les petits détroits, jusqu'à six mois.
C'est vraiment le pire des scénarios. En cas de "non-accord" avec l'UE, nous exhorterions bien sûr les États membres à mettre en place des arrangements pragmatiques garantissant la poursuite du flux de marchandises dans leur intégralité, ce qui serait dans leur intérêt et le nôtre. Néanmoins, en tant que gouvernement responsable, nous avons le devoir de planifier tous les scénarios. Et dans les domaines où nous ne pouvons tolérer aucun risque important pour le flux de marchandises, tels que les médicaments et les produits médicaux, nous devons mettre en place des plans d'urgence pour cette hypothèse de planification dans le pire des cas.
RépondreSupprimerCela signifie que, même si les activités de stockage sur six semaines restent un élément essentiel de nos plans d’urgence, elles doivent maintenant être complétées par des actions supplémentaires.
Le gouvernement reconnaît l’importance vitale des médicaments et des produits médicaux et s’emploie à faire en sorte que la capacité de fret à roulettes soit suffisante pour permettre à ces produits essentiels de continuer à circuler librement au Royaume-Uni. Le gouvernement a également décidé d'accorder la priorité aux médicaments et aux produits médicaux sur ces itinéraires alternatifs afin de garantir que le flux de tous ces produits se poursuivra sans entrave après le 29 mars 2019.
Nos données montrent que vous ne fabriquez pas, ne testez pas en lots et ne distribuez pas vos produits dans l'UE avant de les commercialiser au Royaume-Uni. Cependant, si cela a changé, je vous demanderais de contacter notre programme de planification d'urgence pour l'approvisionnement en médicaments.
* * *
La lettre du ministère de la Santé risque de provoquer la colère de Brexiteers, qui y verra probablement une tentative de pression avant le vote, et à juste titre, comme le secrétaire à la Santé, Matt Hancock, l'a déclaré vendredi à la BBC Radio: les problèmes logistiques probables étaient "une autre raison" pour voter pour l'accord du premier ministre.
Nous soupçonnons que cela est loin d'être terminé ...
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-07/may-unleashes-project-fear-30-brexit-vote-looms-stockpile-food-drugs-prepare-worst
Apparemment il n'y a pas qu'en France que les citoyens en ont marre de la dictature !
SupprimerDiscuter de la révocation de «l'article 50» pourrait ne pas être tout ce qu'il semble
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 12/08/2018 - 10:36
Le blog de Steven Guinness,
Il y a quelques jours, la Cour européenne de justice a publié un communiqué de presse dans lequel elle déclarait que l'avocat général de la Cour de justice, Campos Sanchez-Bordona, avait informé la cour que le Royaume-Uni devrait être autorisé à révoquer unilatéralement l'article 50 du traité de Lisbonne et à rester en place. l'Union européenne.
La CJCE a depuis annoncé qu'elle rendrait son verdict le 10 décembre sur la question de savoir si le Royaume-Uni serait autorisé à «annuler» le Brexit avant l'échéance du 29 mars. La décision viendra juste 24 heures avant que le Parlement ne vote sur l'accord de retrait.
L’esprit indépendant parmi nous peut considérer comme suspect le moment choisi pour l’annonce de la CJCE. Traditionnellement, la CJCE partage les sentiments de l’avocat général, ce qui laisse présumer qu’avant le vote au Parlement, les députés seront informés que le Royaume-Uni a le pouvoir d’abroger unilatéralement l’article 50 s’il le souhaite.
Si la couverture du Brexit au cours de la semaine écoulée est un indicateur précis, une telle évolution ne ferait alors qu'intensifier le soutien apporté à la Chambre des communes pour le rejet de l'accord.
La réaction des personnes qui soutiennent le départ de l'UE des réactions favorables à l'avocat général est en grande partie prévisible. Ceux qui ont qualifié les avertissements concernant un "no deal" sur le Brexit de la Banque d'Angleterre de "projet peur 2.0" pensent qu'il s'agit d'une tentative de saboter le retrait du Royaume-Uni de l'UE avant mars 2019. Bien que cela soit possible, cela n'est pas possible. mon interprétation de ce qui se passe ici.
Immédiatement après la distribution du communiqué de presse de la CJCE, Lord Kerr, auteur de l’article 50 et militant pour un second référendum, commente la position de l’avocat général:
Ce n’est pas une surprise et, si la Cour l’approuve, confirmera qu’il nous reste à décider si nous voulons conserver l’accord actuel que nous avons conclu avec l’UE plutôt que de le laisser aux conditions du gouvernement.
Nous pouvons choisir de changer de cap. Il reste encore du temps et, jusqu'à ce que le Royaume-Uni ait quitté l'UE, la lettre «Article 50» peut être retirée.
Avec un soutien croissant à travers le pays pour un Vote du peuple, il est clair pour moi que c’est la meilleure voie à suivre. Les gens devraient avoir le droit de choisir.
Toute personne qui a suivi de près les communications de Lord Kerr saura que ces deux dernières années, il a affirmé de manière persistante que le Royaume-Uni avait le droit de «reprendre» la lettre au titre de l’article 50 avant le 29 mars 2019 si elle le souhaitait.
Ce qu'il faut souligner ici, c'est que Kerr - qui reste membre du comité exécutif de la Commission trilatérale - n'a pas indiqué dans le texte de l'article 50 qu'un État-nation a le droit de révoquer unilatéralement l'article. Dans ce contexte, l'article 50 n'était pas définitif d'un point de vue juridique. Il serait juste de demander à Kerr pourquoi. Parce que l'article ne dit pas qu'il peut ou ne peut pas être révoqué unilatéralement, il a permis à ce dernier théâtre de bouger juste quelques mois avant que le Royaume-Uni ne quitte l'UE.
Cela dit, en mars 2017, la Commission européenne s'est montrée très claire en ce qui concerne la révocation de l'article 50:
RépondreSupprimerIl appartient au Royaume-Uni de déclencher l'article 50. Mais une fois déclenché, il ne peut pas être inversé unilatéralement. La notification est un point de non retour. L’article 50 ne prévoit pas le retrait unilatéral de la notification.
Il semble que cela ne prouvera plus le cas. Mais avant de s’engager dans la théorie selon laquelle ceci est emblématique d’une «trahison du Brexit», il existe une autre façon de voir les choses.
Je pense que le verdict imminent de la CJCE sur l’article 50 fait partie de la volonté de lancer le processus de légifération du gouvernement pour un second référendum. Si vous déchiffrez les paroles de Lord Kerr, il ne suggère pas que l'article soit révoqué par une loi. Au contraire, sa position est que le peuple britannique devrait avoir le dernier mot sur le point de savoir si une majorité veut toujours quitter l'UE. C'est pourquoi il plaide pour une option de rester sur tout bulletin de vote futur.
Le rejet de l'accord de retrait par le parlement semble également faire partie de ce processus. Keir Starmer (secrétaire de l'ombre du Brexit), membre de la Commission trilatérale, a récemment déclaré à Robert Peston d'ITV:
À moins que la transaction ne tombe, les autres options ne sont tout simplement pas disponibles.
Starmer a donné suite à ces commentaires avec des éclaircissements supplémentaires lors d'une interview par Sophy Ridge sur Sky News:
Si nous en arrivons à un vote public, ce sera parce que l'option d'un accord a été retirée de la table par le premier ministre qui aura omis de présenter au Parlement quelque chose en lequel nous pouvons avoir confiance. Elle pousse ces autres les options par l'échec d'avoir eu la possibilité d'un accord que le Parlement peut soutenir.
En supposant que l’accord tombe, c’est ce qui se passera au moment où la CJCE aura probablement décidé que l’article 50 pouvait être abrogé unilatéralement. La voie à suivre serait alors claire pour que la législation puisse commencer lors d'un autre référendum. Le People’s Vote et d’autres militants anti-Brexit doubleraient inévitablement et se rallieraient derrière la cause.
Cela signifie-t-il donc que l'objectif est de voir l'article 50 révoqué via l'urne ? Bien que cela puisse être le cas, je pense que le scénario opposé consistant à laisser l'UE aux conditions de l'Organisation mondiale du commerce est plus probable. Cela signifierait que le vote pour un deuxième référendum devrait inclure une option «pas d’accord».
Lorsqu’il a défini la «Feuille de route pour le vote du peuple» en septembre, Lord Kerr a écrit:
En fin de compte, il reviendra à nos représentants élus de déterminer l’itinéraire précis menant au Vote du peuple et les mécanismes à suivre.
En d'autres termes, ce n'est pas à Kerr de dire si aucun accord ne devrait être une option ou non sur le bulletin de vote. Et à aucun moment, Kerr n’a publiquement déclaré son opposition à une option de non-accord. Son compatriote, Keir Starmer, a déclaré à Sophy Ridge sur Sky News qu'il s'inquiétait de l'option, mais était finalement d'accord avec Kerr sur le fait que la question du bulletin de vote appartiendrait au Parlement.
Loin de rejeter une option d'absence d'accord, d'autres partisans du maintien de l'Union européenne continuent de réclamer son inclusion dans un référendum. L'ancien Premier ministre, Tony Blair, a officiellement annoncé son soutien. La députée Justine Greening a récemment publié une «Proposition en deux points pour un deuxième référendum» qui soutient un vote à trois options de l’accord de désistement: aucun accord, aucun compromis. Gina Miller, fondatrice du groupe anti-Brexit «Best for Britain», est apparue sur Sky News le week-end dernier et a soutenu l’idée d’une option de non-accord:
RépondreSupprimerJe pense qu'aucun accord ne devrait être sur le bulletin de vote. Nous devrons être justes envers tout le monde et c’est la raison pour laquelle j’estime que ce serait les trois options.
Écoutez attentivement les paroles des députés et vous les entendrez dire que le Parlement ne peut pas approuver une sortie sans accord de l’UE. Pourtant, certains membres de la chambre sont tout à fait satisfaits d'accorder cette option au public britannique.
Une question distincte est de savoir si l’accord de Theresa May avec l’UE sera soumis à un référendum s’il est rejeté par le Parlement. Dans le cas contraire, les seules options restantes resteraient aux conditions de l'OMC ou resteraient dans le bloc.
Si nous nous retrouvons dans l'isoloir, les partisans de l'Union européenne feront valoir qu'il s'agit de la dernière chance d'arrêter le Brexit. Les partisans du départ feront valoir que c’est la dernière chance de notre vie de «reprendre le contrôle» et de quitter complètement l’UE. Les données des sondages ne reflétaient pas fidèlement l'opinion publique avant le référendum de 2016, et je ne pense pas que ce serait le cas une seconde fois. L’attrait de croire que l’on peut «reprendre le contrôle» et «en mettre un», «l’établissement est aussi fort aujourd'hui qu'il l'était il y a deux ans.
La CJCE qui sanctionnerait le retrait unilatéral de l'article 50 ne changerait en rien la probabilité qu'une option de non-accord soit présentée au public. Cela va galvaniser ceux qui réclament ardemment un deuxième vote. Mais comprennent-ils pleinement ce qu'ils demandent?
Comme je l'ai écrit précédemment, les militants restent tellement concentrés sur la garantie de rester que ne parviennent pas à comprendre comment le véhicule d'un autre référendum pourrait produire le résultat auquel ils s'opposent ardemment. Un résultat qui profiterait finalement à la fraternité des banques centrales.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-07/talk-revoking-article-50-might-not-be-all-it-seems
SUISSE - L'ALARME CLIMATIQUE A ÉTÉ TIRÉE À BERNE
RépondreSupprimerDe nombreux manifestants sont descendus dans les rues de Berne, samedi, pour défendre la planète.
08.12.2018, 12h59
Plus d'un millier de personnes ont sonné l'alarme climatique samedi après-midi à Berne. Elles ont notamment protesté contre les velléités du Parlement d'affaiblir la loi sur le gaz carbonique, actuellement débattue à la session d'hiver.
Les manifestants ont répondu à l'appel de l'Alliance pour le climat. Celle-ci rend attentif à l'appel des Nations unies et de milliers de scientifiques à travers le monde qui voient dans le changement climatique «une menace existentielle». Les conditions de vie de l'humanité changeront radicalement d'ici 2060 si on n'intervient pas.
Aucun pays européen n'a jusqu'ici rempli ses obligations issues de l'Accord de Paris de 2015, regrette l'Alliance pour le climat au moment où les dirigeants se retrouvent en Pologne pour la Conférence sur le climat de l'ONU.
«Le Conseil national est sous l'influence de l'industrie du pétrole et du gaz; il n'agit pas dans l'intérêt du public», a critiqué Christian Lüthi, porte-parole de l'Alliance pour le climat, au micro de Keystone-ATS.
La manifestation bernoise n'est pas la seule en Suisse ce samedi. A l'appel des mêmes organisateurs, un rassemblement semblable est annoncé dans l'après-midi à Genève. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/alarme-climatique-tiree-berne/story/28755055
SupprimerPlus d'un millier de nazis anti-Suisses ont défié les forces de l'ordre.
(...) Aucun pays européen n'a jusqu'ici rempli ses obligations issues de l'Accord de Paris (...)
HAHAHAHAHA ! La nazional socialiste a du mal à se maintenir !
(...) milliers de scientifiques à travers le monde qui voient dans le changement climatique «une menace existentielle». (...)
S'ils étaient des 'scientifiques' ils seraient immédiatement rayés de leurs qualité pour avoir rompu le Serment d'Hippocrate de dire la vérité et d'aider les humains.
OGM : Épouvantail ou colombe envoyée par le ciel ?
RépondreSupprimer8 Décembre 2018
par Seppi
Bradford Owusu*
Quand j'étais petit, ce que je craignais le plus, c’était les masques. Savez-vous qui sont les masques ? Ce sont des êtres humains portant des masques ou des peintures sur le visage et des costumes effrayants, parfois sur des échasses. Vous les rencontriez habituellement lors de fêtes locales ou parfois à Noël, demandant de l'argent. Je courais aussi vite que mes jambes me portaient chaque fois que je les voyais. Je pensais qu'ils venaient d'une autre planète et non de la Terre. En grandissant, j'ai réalisé qu'ils étaient des êtres humains doux, et même des personnes connues de ma communauté et des parents.
Si vous me demandiez de décrire les organismes génétiquement modifiés (OGM) aujourd'hui, cet exemple serait la meilleure description que je donnerais. Grâce aux groupes anti-science, de nombreuses personnes en Afrique considèrent aujourd'hui les OGM comme des épouvantails et des masques alors que c'est le contraire qui est vrai.
L’ancien dicton selon lequel il est plus facile de construire que de détruire s’est avéré dans le cas des OGM. Le dicton populaire dit aussi que les mauvaises nouvelles voyagent vite. Malgré toutes les preuves que les OGM sont sûrs, comme cela a été confirmé par un nombre incalculable d'institutions scientifiques mondiales renommées, les activités des groupes anti-OGM continuent de créer des doutes dans l'esprit des gens. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, la Commission de l’Union Européenne, l’Académie Nationale des Arts et des Sciences, l’Autorité Ghanéenne des Produits Alimentaires et Pharmaceutiques et le Conseil pour la Recherche Scientifique et Industrielle ont confirmé de manière répétée la sécurité des OGM. Mais un petit nombre de groupes anti-science bruyants continuent d'alimenter la population en informations erronées sur cette noble technologie qui a contribué à accroître les revenus des petits agriculteurs d'Afrique du Sud, de plusieurs pays d'Amérique du Sud et même du Burkina Faso voisin.
En Afrique du Sud, par exemple, les travaux sur l’introduction des cultures biotechnologiques ont débuté en 1997 et le pays a beaucoup progressé depuis lors dans leur utilisation. Selon les estimations, entre 1998 et 2015, le gain économique tiré des cultures GM en Afrique du Sud s'est élevé à 2,1 milliards de dollars. Plus de 80 % du maïs et du soja cultivés en Afrique du Sud sont des OGM, mais personne n'est jamais mort, ni n'a souffert d'un cancer ou d'une insuffisance rénale parce qu'il en a consommé. L’histoire est la même aux États-Unis d’Amérique, où les OGM sont encore plus largement consommés et n’ont tué personne. Avant que le Burkina Faso ne mette fin, pour des raisons politiques, à la culture du cotonnier Bt, on estimait que les bénéfices supplémentaires réalisés par les agriculteurs représentaient en moyenne 51 %, sous forme d'économies de main-d'œuvre pour les traitements et d'investissements dans les produits chimiques. Une étude nationale a montré que l'introduction de cultivars de cotonnier Bt au Burkina Faso avait entraîné une augmentation de 22 % du rendement par rapport aux cultivars conventionnels.
Personne n’est mort au Burkina Faso de l’introduction du cotonnier Bt dans ce pays. En fait, les agriculteurs ont déclaré que l'introduction du cotonnier génétiquement modifié a été bénéfique pour la santé. Lorsqu'ils utilisaient des semences de cotonnier conventionnelles, ils pulvérisaient des produits chimiques dans leurs champs de coton entre sept et dix fois par campagne de culture pour lutter contre les ravageurs, mais ne le faisaient plus que deux fois avec le cotonnier GM. Les exemples positifs de la culture d'OGM du Brésil, de l' Argentine et de plusieurs autres pays sont sans fin.
Le Ghana a adopté la Loi National sur la Biosécurité de 2011 afin de permettre la commercialisation des OGM dans le pays. Les essais menés par le CSIR sont en cours dans le cadre du processus réglementaire avant que les OGM testés ne soient autorisés à entrer sur le marché. La grande question qui se pose à plusieurs personnes dans le pays est la suivante : le Ghana devrait-il accepter les OGM ou, au contraire, permettre aux critiques dont les arguments ne sont pas scientifiques, mais émotionnels, d'imposer leur point de vue ? Les OGM sont-ils des épouvantails ou des colombes envoyées par le ciel ? Je crois que ce sont des colombes.
Si vous étiez un agriculteur comme moi et que vous connaissiez les risques et les dangers associés à la sur-utilisation des produits chimiques dans nos fermes uniquement pour lutter contre les ravageurs, si vous étiez personnellement affecté par les ravages que les parasites et les maladies peuvent infliger à vos cultures, si vous saviez combien cela peut faire perdre aux agriculteurs en termes de rendements, vous conviendriez avec moi qu’il ne saurait être question que les activistes anti-sciences gagnent la partie.
Le refus d'appliquer la technologie à la production alimentaire constitue un danger plus grand pour notre santé en tant que peuple que l'adoption des OGM. En tant qu'agent de vulgarisation à la retraite, j'ai visité bien des fermes dans le cadre de mon travail pour former les agriculteurs. J'ai vu de mes propres yeux comment les agriculteurs traitaient leurs aubergines mûres avec des produits chimiques quelques heures avant la récolte. Et ce, en dépit de la formation que nous leur donnions, de l'instruction de prévoir au moins quelques jours à deux semaines entre le dernier traitement et la récolte. Il n’est pas étonnant que des recherches menées il y a quelques années au Ghana aient montré que des résidus de produits chimiques étaient présents sur certains légumes collectés sur le marché et transportés au laboratoire pour y subir des tests. Donc, si les plantes peuvent être génétiquement modifiées pour résister aux parasites afin de réduire l’utilisation des pesticides sur les cultures, pourquoi ne pas les adopter ?
Le manque de compréhension, l'ignorance et la désinformation dans le domaine public concernant l'utilisation des technologies modernes dans l'agriculture doivent être corrigés. Ne pas adopter la technologie revient à nous ramener tous à l'âge de pierre et nous ne devrions pas permettre que cela se produise. Les OGM ne sont évidemment pas la solution miracle pour faire face à tous les problèmes de sécurité alimentaire auxquels le monde est confronté aujourd'hui. Mais pour une production alimentaire durable, la technologie des OGM est de toute évidence l’un des principaux outils dont les agriculteurs comme moi devraient pouvoir disposer. La technologie des OGM consiste simplement à déplacer un gène désiré d'un matériau à un autre pour produire une variété améliorée. Nous avons fait cela depuis Dieu sait combien de temps maintenant grâce aux méthodes conventionnelles de sélection végétale. Alors pourquoi le brouhaha ?
Notre appel à nous, les agriculteurs, est que nous voulons avoir la liberté d’accéder à la biotechnologie en tant qu’outil pour nous aider à relever les défis auxquels nous sommes confrontés dans nos fermes. Les semences améliorées sont un besoin et non un luxe. Nous avons besoin de semences d'OGM en Afrique pour pouvoir nourrir la population croissante de notre continent, contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté.
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* Bradford Owusu est agriculteur dans la région orientale du Ghana.
Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2018/09/gmos-scarecrow-heaven-sent-dove/
http://seppi.over-blog.com/2018/12/ogm-epouvantail-ou-colombe-envoyee-par-le-ciel.html