- ENTREE de SECOURS -



dimanche 9 décembre 2018

CASINO - Robert de Niro, Sharon Stone

https://www.youtube.com/watch?v=seLTvuYmvyw

34 commentaires:

  1. Les dessous peu ragoûtants de la transition énergétique : jaune devant, Macron derrière…

    Voici les dessous peu ragoutants de la transition énergétique votée par le Parlement en 2015


    Par Michel Gay1.
    9 DÉCEMBRE 2018


    « La transition énergétique a bon dos ! » ; « On se moque de nous ! ». Les Gilets jaunes voient rouge à cause des verts… Les Français en colère se dressent désespérément devant les taxes servant à alimenter la transition énergétique, et le président Macron pousse derrière pour développer de ruineuses énergies renouvelables.

    Cette exaspération due à une baisse ressentie du pouvoir d’achat est-elle fondée ? Hélas, il semble bien que oui…

    Le gouvernement s’abrite derrière la loi de Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) d’août 2015 et le respect de l’accord de Paris (COP 21) de décembre 2015 pour lancer des mesures sensées diminuer nos rejets de gaz carbonique. Une « stratégie énergétique » a été définie jusqu’en 2028 par l’annonce récente de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie (PPE).

    Cette « stratégie » inclut notamment la diminution des véhicules diesels au profit des véhicules essence.

    POURQUOI S’ACHARNER AINSI SUR LE DIESEL ?

    Quel est le rapport avec les émissions de gaz carbonique ?

    La raison cachée est peut-être simple : la fiscalité dite « écologique » est indexée sur les émissions de gaz carbonique. L’achat des véhicules les plus émetteurs de ce gaz doit donc être encouragé pour augmenter les rentrées fiscales… « Bon sang, mais c’est bien sûr ! ». Et ce sera encore plus cher l’an prochain !

    Enfin, le rendement thermique du diesel est bien meilleur que celui d’un moteur à essence. De ce fait, un diesel émet 20 à 25 % de moins de gaz carbonique par km parcouru.

    Quant aux particules fines, les véhicules diesels sont équipés d’un filtre à particules obligatoire depuis 2011. Leurs rejets ont été divisés par 30 depuis l’application de la première norme pollution de 1992, et ils émettent dorénavant 10 fois moins de particules qu’un moteur à essence !

    Le gouvernement raisonne donc à l’envers pour « sauver la planète ».

    AUGMENTER LES TAXES SUR LES CARBURANTS POUR SAUVER LA PLANÈTE

    Le raisonnement qui a été employé pour lutter contre l’usage du tabac (plus le prix d’achat augmente et plus la consommation diminue) n’est pas pertinent pour les carburants.

    Le problème est différent. Les consommateurs sont généralement contraints de se déplacer. Restreindre leurs déplacements par l’argent touche à leur liberté fondamentale ! Pour la majorité d’entre eux, c’est une nécessité vitale.

    Tous les citoyens vont payer leurs déplacements plus chers au bénéfice d’un État dispendieux, notamment pour subventionner les énergies renouvelables inutiles, fatales et intermittentes.

    Comment ne pas comprendre la colère qui monte dans notre pays ?

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  2. PPE ET RESPECT DES ACCORDS DE PARIS

    La France, en se dotant d’un parc conséquent de réacteurs nucléaires, a non seulement bénéficié d’une électricité bon marché mais elle est aussi l’un des meilleurs élèves concernant les émissions de gaz carbonique au niveau mondial (puisque cette technologie n’en rejette pas).

    Or, pour des raisons « bassement » électorales, les « Verts » jouent un rôle néfaste en incitant le gouvernement à envisager l’arrêt de 14 réacteurs nucléaires en 2035 pour les remplacer hypothétiquement par des énergies intermittentes et non fiables : l’éolien et le solaire.

    À l’heure où cette industrie redémarre dans le monde avec un marché de 1 200 milliards de dollars, cette autodestruction est appréciée à « sa juste valeur » chez nos concurrents étrangers…

    Car, quoi ? Que peut-on reprocher à nos réacteurs français qui tournent comme des horloges, depuis plus de 30 ans pour certains ?

    Si notre électricité est encore aujourd’hui l’une des moins chères d’Europe, le coût du kWh a doublé depuis les années 2000 en raison des taxes. La plus importante (CSPE = 2,25 c€/kWh) sert essentiellement à financer le coût élevé du recours aux énergies intermittentes.

    Or, elles sont supposées remplacer les réacteurs nucléaires qui doivent être fermés par la volonté gouvernementale.

    De plus, l’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque nécessite l’adjonction de centrales pilotables à gaz. Un Français rejetait 5,75 tonnes de gaz carbonique par an en 2010, 7 tonnes en 2015, et 7,4 tonnes en 2017.

    Puisque le président Macron a annoncé vouloir tripler la production éolienne et multiplier par cinq les capacités solaires, la situation ne va pas s’améliorer…

    AGRICULTEURS VAMPIRES ?

    Si un agriculteur propriétaire accepte l’installation d’éoliennes sur ses terres, il perçoit 6 000 euros par éolienne et par an, payés majoritairement grâce aux taxes prélevées sur tous les Français.

    Si ses terres sont assez étendues et qu’il est en capacité d’en installer une douzaine, il percevra un revenu mensuel de 6 000 euros par mois pendant 20 ans.

    Et c’est encore plus rentable s’il fait installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de ses hangars.

    Il peut vendre son tracteur !

    Deux populations paysannes vont coexister (mal ?). L’une, à ne rien faire, touchera au minimum 6 000 euros par mois prélevés dans le portefeuille de tous les contribuables, et l’autre trimera 18 heures par jour 365 jours par an pour 1 000 euros par mois (les bons mois !).

    UNE POLITIQUE DE GRIBOUILLE

    Les subventions à l’éolien et au photovoltaïque coûtent chaque année à la France 2 réacteurs EPR. Il est à noter que les investissements dans les EPR dureront au moins 60 ans, alors qu’il faudra renouveler dans 20 ans les éoliennes, et dans 10 à 15 ans les panneaux solaires.

    Cet « oubli » de la durée de vie est la supercherie qui permet de prétendre que ces sources d’énergies renouvelables seraient compétitives.

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  3. C’est l’investissement qui sera « renouvelable » 3 ou 4 fois dans les 60 ans à venir. Pour comparer avec le nucléaire il faut multiplier par 3 à 4 le coût de l’investissement des renouvelables, ce que se garde bien de dire leurs promoteurs.

    LES CONSÉQUENCES

    Les conséquences de cette PPE pour notre pays peuvent se résumer ainsi : plus de rejets de gaz carbonique, et un coût plus élevé de l’énergie (électricité, carburants, fioul,…). Ce résultat prévisible ne va pas dans le sens des demandes actuelles de l’opinion en faveur du pouvoir d’achat…

    De plus, l’accroissement considérable des énergies intermittentes dans notre pays déstabilisera le réseau d’électricité et pourrait entrainer… de catastrophiques coupures de courant intempestives !

    Voilà les dessous peu ragoutants de la transition énergétique votée par le Parlement en 2015 ! Alors les Gilets jaunes ont quelques raisons de s’alarmer devant ces gabegies qui amputent leur pouvoir d’achat tandis que le président Macron, certainement bien conseillé, pousse derrière…

    1- D’après la chronique n°50 de Jacques Foos et avec son accord. ?

    https://www.contrepoints.org/2018/12/09/332030-les-dessous-peu-ragoutants-de-la-transition-energetique-jaune-devant-macron-derriere

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    1. Le gaz carbonique n’est pas un poison !


      mardi 21 avril 2015


      https://huemaurice5.blogspot.com/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html



      EFFET de SERRE - GAZ CARBONIQUE et OXYDE d'AZOTE

      samedi 23 novembre 2013

      https://huemaurice5.blogspot.com/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html

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  4. Hausse du salaire minimum : la fausse bonne idée démasquée

    Augmenter le salaire minimum est une idée qui refait parler d’elle dans l’actualité. Et pourtant c’est une mauvaise idée.


    Par Nathalie MP.
    9 DÉCEMBRE 2018


    Comment lutter contre la pauvreté ? Comment faire pour que tout salarié soit assuré d’obtenir un salaire décent en contrepartie de son travail ? C’est très simple : il suffit de décider que nul travail ne pourra être rémunéré en dessous d’un certain seuil.

    Il se peut que ce salaire minimum obligatoire impacte à la baisse les résultats des entreprises, mais ce ne sera jamais qu’une juste redistribution de richesse entre les patrons qui sont riches et les travailleurs pauvres.

    Du moins est-ce ainsi que l’opinion en général, et la gauche en particulier s’imaginent pouvoir régler harmonieusement la brûlante question des inégalités de revenus. Pour le meilleur ou pour le pire ?

    Notre élection présidentielle de l’année dernière n’a pas échappé à la mode ambiante : de nombreux candidats parmi les plus extrémistes et les plus étatistes ont proposé des hausses immédiates et substantielles du SMIC dans leur programme.

    Alors qu’il est actuellement de 1 150 € mensuels nets, Nathalie Arthaud souhaitait le porter à 1 800 €, Philippe Poutou à 1 700 € et Mélenchon à 1 326 €. Benoît Hamon s’engageait à l’augmenter sans préciser de montant et Marine Le Pen envisageait une hausse de 200 € pour tous les salaires inférieurs à 1 500 €.

    UNE VISION SIMPLISTE DE L’ÉCONOMIE

    C’est pourtant une vision beaucoup trop simpliste des choses. Il est soit naïf soit cynique de s’imaginer qu’un changement dans la règle du jeu ne modifiera en rien le comportement des acteurs. La théorie économique généralement admise considère que toute fixation d’un prix plancher obligatoire aura pour effet de créer un déséquilibre par diminution de la demande et augmentation de l’offre.

    Cela vaut aussi pour le salaire minimum sur le marché du travail. Comme le dit Jacob Vigdor, chercheur à l’Université de Washington et co-auteur d’une étude publiée lundi 26 juin dernier sur les effets de la hausse du salaire minimum à Seattle :

    « Since we have to pay more, employers are looking for people with experience who can do the job from Day 1. » (Seattle Times, 26 juin 2017)
    Puisque vous devez payer plus cher, vous cherchez des gens qui ont de l’expérience et qui seront efficaces au travail dès le premier jour.

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  5. LA PÉNALISATION DES PERSONNES LES MOINS QUALIFIÉES

    Avec pour effet automatique d’évincer du marché du travail les personnes les moins expérimentées et les moins qualifiées.

    C’est du reste ce que craignait Ed Rensi, l’ancien directeur général de McDonald’s, si le salaire minimum passait à 15 $ aux États-Unis. Les entreprises les plus solides auront éventuellement la possibilité d’investir dans des machines pour faire le travail le moins qualifié (c’est clairement la direction prise par la restauration rapide), tandis que les petites entreprises seront obligées de licencier, voire de fermer, comme la librairie Borderlands de San Francisco dont le propriétaire était pourtant complètement acquis à ce type de politique sociale.

    Autre effet peu souhaitable pour le pouvoir d’achat de tous les consommateurs : voir les hausses de salaire se répercuter sur le prix de vente final des biens et services produits.

    UNE REVENDICATION DU MOUVEMENT PROTESTATAIRE AUX USA

    Depuis 2011, dans la foulée du mouvement protestataire Occupy Wall Street et sous l’influence des mouvements anti-mondialisation d’extrême-gauche, le Fight for $15 s’est en effet développé dans tous les États-Unis. D’abord revendication des salariés à bas salaires des fast-foods type McDonald’s, la lutte pour une hausse du salaire minimum jusqu’à 15 $ a débouché sur la mise en place de politiques concrètes dans de nombreuses régions des États-Unis.

    L’un des exemples les plus connus, hormis les cas de New York City, Los Angeles ou San Francisco, est celui de la ville de Seattle dans l’État de Washington. En 2014, elle avait le salaire minimum le plus élevé des États-Unis (9,47 $), à comparer au salaire minimum fédéral américain de 7,25 $ (toujours en vigueur).

    Sous l’impulsion d’une conseillère municipale se revendiquant socialiste et ayant fait campagne sur le thème 15 now (15 $ maintenant), le maire démocrate de Seattle, Ed Murray, a décidé par ordonnance en juin 2014 de porter le salaire minimum de sa ville de 9,47 $ à 11 $ à partir du 1er avril 2015, puis à 13 $ à partir du 1er janvier 2016, pour atteindre 15 $ pour toutes les entreprises entre 2017 et 2021. Des étapes sont prévues pour tenir compte du nombre de salariés, de la prise en charge des frais médicaux et de la possibilité d’avoir des pourboires (voir tableau ci-dessus).

    - voir sur site -

    Fin 2014, alors que la mesure n’était pas encore opérationnelle sauf dans une commune avoisinante, L’Humanité en a fait un compte-rendu enthousiaste d’où il ressortait que 15 $ n’était jamais qu’un minimum beaucoup trop conservateur. Nouvel objectif pour les syndicats : 17 $ ! Et peu importe s’il est « encore trop tôt pour mesurer l’impact » de telles mesures !

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  6. UNE POLITIQUE VOLONTARISTE DU MAIRE DE SEATTLE

    Mesurer l’impact, voilà précisément ce que le maire de Seattle, conscient de se lancer dans une politique salariale particulièrement volontariste, pour ne pas dire carrément audacieuse, avait justement prévu de faire. Dans un louable souci de sérieux et de transparence, il a chargé une équipe de chercheurs de l’Université de Washington (UW) d’effectuer toutes les études nécessaires afin d’évaluer si l’objectif recherché – fournir un revenu plus élevé à tous ceux qui se battent pour boucler leurs fins de mois – était convenablement atteint.

    L’UW a réalisé son étude en deux temps. Elle s’est d’abord intéressée à la première vague de hausse (de 9,47 $ à 11 $ à partir du 1er avril 2015, soit + 16,2 %) et a conclu à l’époque qu’elle n’avait eu que peu d’influence sur les grandeurs mesurées :

    Le salaire horaire des bas salaires (c’est-à-dire allant jusqu’à 19 $ par heure) a modestement augmenté de 1,5 % pour les salariés qui ont conservé leur emploi.
    Il y a bien eu des pertes d’emploi, mais modestes également.
    Il en est résulté que le total des bas salaires payés est resté à peu près identique à celui de la période précédente.

    Cette première étude a suscité peu de commentaires, en bien ou en mal. En réalité, il aurait été étonnant d’aboutir à un résultat plus spectaculaire dans la mesure où Seattle est une ville chère dans laquelle la plupart des gens gagnaient déjà au moins 11 $ par heure avant même la hausse du salaire minimum. Preuve s’il en est que le marché du travail n’a besoin de personne, et certainement pas d’une quelconque coercition, pour s’adapter au contexte.

    Par contre, la seconde phase de l’étude, publiée lundi 26 juin dernier et portant sur la hausse de 11 $ à 13 $ soit + 18,2 %, met au jour des résultats préoccupants :

    Le salaire horaire des salariés à bas salaires (< 19 $) a augmenté de 3 %.
    Le total des heures travaillées a été réduit de 9 %. Cet effet résulte aussi bien des heures perdues par licenciement que par baisse des heures effectuées par un salarié donné. En l’absence de l’ordonnance sur le salaire minimum, il y aurait eu 5 000 emplois à bas salaires de plus.

    Le total des bas salaires payés a diminué de plus de 100 millions de dollars par an. Cela représente une baisse de salaire de 125 $ mensuel par personne.

    Les auteurs de l’étude sont bien conscients que leurs conclusions vont à l’encontre de plusieurs études antérieures. Ils en restent néanmoins à leurs propres résultats et considèrent que la différence est essentiellement méthodologique et tient à ce qu’ils ont pu utiliser des données beaucoup plus fines que ce qui était fait auparavant :

    « These differences likely reflect methodological improvements made possible by Washington State’s exceptional individual-level data. » (Minimum Wages Study, résumé, 26 juin 2017)

    Essentiellement, ils ne se sont pas limités au secteur de la restauration et ils ont pu repérer les bas salaires parmi tous les salaires.

    Il est exact de dire que ce domaine d’activité emploie une forte proportion de salariés à bas salaires, mais il constitue néanmoins une approximation imparfaite des bas salaires : il n’est pas représentatif de l’ensemble des salariés à bas salaire dans tous les secteurs d’activité et il ne comporte pas que des salariés à bas salaire. Seattle est une grande ville célèbre pour ses sièges sociaux dont celui d’Amazon ; son activité économique est loin d’être limitée aux fast-foods.

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  7. Grâce aux données individualisées auxquelles ils ont eu accès (salaires et nombre d’heures, le tout par trimestre) les chercheurs ont pu séparer les bas salaires des autres. Le seuil a été fixé à 19 $ par heure dans l’étude. Cela permet de tenir compte du fait que la hausse obligatoire de 11 $ à 13 $ a pu pousser certains patrons à accorder 14,50 $ à des salariés qui en gagnaient 14 etc.

    L’étude de référence en matière de salaire minimum est celle de Card et Krueger, 1995, qui comparait des établissements de restauration rapide dans le New Jersey et la Pennsylvanie avant et après l’augmentation du salaire minimum réalisé par le New Jersey en 1992 et concluait qu’une telle hausse ne diminuait pas l’emploi. Autant Gary Becker (1930-2014), Prix Nobel d’économie 1992, que d’autres économistes ont soulevé en leur temps les problèmes méthodologiques de cette étude. Celle de l’UW vient compléter les critiques émises à l’époque.

    Autre point d’importance, qui tend à adoucir les résultats : l’augmentation du salaire minimum étant locale, autant les entreprises qui cherchent à embaucher que les personnes en recherche d’emploi ont la possibilité de trouver ce qui les intéresse hors des frontières de Seattle, notamment dans les villes alentours comme Tacoma ou Bellevue. Les pertes liées à ce nouveau minimum salarial peuvent donc être compensées assez facilement, du moins pour les entreprises et les personnes douées de mobilité, ce qui ne serait pas le cas si la politique était étendue à tout l’État, voire aux États-Unis dans leur ensemble.

    UNE ÉTUDE QUI DÉRANGE

    Inutile de dire que tout cela n’a pas été du goût du maire de Seattle ni de tous ceux qui se sont faits coûte que coûte les avocats de la hausse du salaire minimum. Ed Murray a écrit aux auteurs de l’étude pour exprimer ses doutes quant à leurs conclusions et a de beaucoup préféré celles, très positives, d’une étude parue quelques jours auparavant sous la direction de Michael Reich de l’université de Berkeley.

    Petit problème, et de taille : M. Reich est un activiste connu de la cause Fight for $15. Les emails de son équipe de recherche publiés en mars 2016 par the Albany Times Union montrent que les syndicats qui financent le mouvement sont très impliqués dans ses travaux. Sans compter que cette étude, comme tant d’autres avant elle comme je l’ai signalé plus haut, ne prend en compte que le secteur de la restauration sans distinguer les bas salaires.

    Il n’empêche que M. Reich a immédiatement écrit au maire de Seattle pour lui dire que les conclusions des chercheurs de l’UW ne sont pas crédibles et qu’il ne faut surtout pas en tenir compte :

    « Their findings are not credible and drawing inferences from the report are unwarranted. » (26 juin 2017)

    Cependant, si l’étude de l’UW est unanimement décriée par la gauche, elle a quand même réussi à instiller une certaine dose d’inquiétude dans ses rangs. En privé, des économistes acquis à la grande cause tels que Jared Bernstein commencent à se demander si les revendications 15 Now et autres ne vont pas trop loin :

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  8. « The literature shows that moderate minimum wage increases seem to consistently have their intended effects, (but) you have to admit that the increases that we’re now contemplating go beyond moderate ». (Jared Bernstein, gauche)

    (Les études montrent que les hausses modérées du salaire minimum semblent cohérentes avec les effets recherchés, (mais) il faut bien admettre que les hausses dont on parle aujourd’hui sont loin d’être modérées).

    Cette remarque est tout à l’honneur de M. Bernstein, tant ses collègues préfèrent cacher la poussière sous le tapis lorsqu’ils tombent sur des résultats déplaisants plutôt que de chercher à comprendre ce qui se passe en profondeur.

    Il serait cependant encore plus avisé de sa part d’aller plus loin dans ses réflexions en laissant tomber complètement cette idée de salaire minimum élevé qui n’a qu’un seul effet véritable : écarter du marché de l’emploi les personnes les plus fragiles, celles que la gauche se targue haut et fort de vouloir protéger.

    Article initialement publié en juin 2017.

    En savoir plus avec notre dossier : Faut-il augmenter les salaires ?

    https://www.contrepoints.org/2018/12/09/293480-hausse-salaire-minimum-fausse-bonne-idee-demasquee
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    1. En France TOUS les leaders politique sont CONTRE le Peuple ! TOUS !
      Ils parlent de hausses de salaire quand le Peuple veut une hausse du pouvoir d'achat. Mais, ces crapules qui gouvernent feignent de ne pas comprendre.

      Même 'Nathalie MP' feint d'ignorer ce que veut dire 'pouvoir d'achat' !!! C'est à se demander où va le journal !

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  9. La question du pouvoir d’achat, au cœur du mouvement des Gilets Jaunes


    12:00 09.12.2018
    Jacques Sapir


    La question du pouvoir d'achat s'est affirmée désormais comme la principale revendication des Gilets Jaunes. Les slogans et les revendications lors des manifestations du samedi 8 décembre le prouvent.

    La question du pouvoir d'achat ancre de manière manifeste le mouvement des Gilets Jaunes dans l'espace des luttes sociales. Ce n'est pas, bien entendu, la seule. Il ne faudrait pas oublier les revendications concernant la justice fiscale ni celle concernant la représentativité du système politique. Ce sont, aussi, des revendications importantes. Mais la revendication sur le pouvoir d'achat par son côté urgent, voire désespéré, doit être entendu d'urgence.

    Cette revendication du pouvoir d'achat réalise l'unité tant entre des couches sociales disparates qu'entre des travailleurs aux conditions immédiates très différentes, des salariés aux indépendants. C'est bien la France, brutalisée par une mondialisation dont les répercussions s'avèrent tragiques et non heureuses, qui se réveille et qui demande des comptes à ses dirigeants. Cette questions du pouvoir d'achat, il y a plusieurs manières de l'aborder, manières qui s'additionnent et qui convergent vers un constat qui désormais s'impose: il faut une grande remise à plat des revenus, salariaux ou non, incluant les retraites, les pensions, et bien entendu les impôts. C'est cette conférence, ce nouveau « Grenelle », qui seul peut constituer une issue à ce mouvement.

    Une question qui vient de loin

    Cette question du pouvoir d'achat, elle vient de loin. Depuis le début des années 1980, le décrochage du Smic avec les gains de productivité, un décrochage qui fut voulu par le « tournant de la rigueur » et qui s'est ensuite enraciné avec le chômage de masse, laissait prévoir la situation à laquelle nous sommes parvenus. On le voit nettement sur le graphique 1. C'est à partir de 1982-1983 que se produit ce décrochage. Il ne cesse de s'amplifier jusqu'aux années 2000. Il connaît, ensuite, un certain ralentissement, mais reprend de plus belle depuis 2009.

    L'impact de ce décrochage sur l'ensemble des salaires ouvriers a été dramatique, car de nombreux salaires, situés entre 1 fois et 1,4 fois le Smic sont de fait indexés sur ce dernier. La très faible croissance du Smic depuis 2008-2009 n'a donc pas concerné QUE les ouvriers et les employés qui sont payés au Smic. Elle s'est aussi traduite pour l'ensemble des salariés dont la rémunération se calcule en pourcentage de ce dernier. L‘ouverture de l'écart, qui est très nette depuis 2009-2010, a donc des conséquences très profondes pour des millions et des millions de français. Il faudrait donc, impérativement que le Smic soit remonté, au début du mois de janvier 2019 à au moins 1400 euros (net) par mois.
    Les autres causes de la misère

    Mais, la misère n'est pas seulement fille de la très faible hausse du Smic et des petits salaires. Les conditions sociales dans lesquelles se trouvent les classes populaires jouent aussi beaucoup. Deux facteurs émergent alors.

    Tout d'abord, le phénomène des « dépenses contraintes » dites encore « pré-engagées », que diverses études, de l'INSEE ou de la DREES, mettent clairement en évidence1. On le sait, ces dépenses (loyers et charges, transport et forfaits de communication) représentent 43 % des dépenses totales pour les ménages dits « pauvres », 41 % pour les ménages dits « modestes » et seulement 33 % pour les ménages « aisés ».

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  10. Il est alors significatif qu'un accroissement potentiel de revenu sera alors consacré soit à l'alimentaire, soit à la santé, soit au logement soit au désendettement (47 % au total pour les ménages « pauvres », 41 % pour les ménages modestes et seulement 34 % pour les ménages « aisés »). Cette répartition d'un hypothétique revenu supplémentaire est aussi une manière de comprendre que des postes comme l'alimentation, la santé et le logement sont des postes sacrifiés par les plus pauvres du fait des contraintes qui pèsent sur leurs revenus et leurs dépenses.

    Si cette question des dépenses contraintes ou pré-engagées est cruciale, la situation des foyers monoparentaux, des femmes après un divorce ou un séparation, apparaît tout autant comme une cause de grande pauvreté. Cela est dit par l'INSEE: « Le fait marquant de ces vingt dernières années est surtout le développement de la pauvreté des familles monoparentales, dont les membres vivent sous le seuil de pauvreté dans prés d'un tiers des cas. Les différences entre catégories socioprofessionnelles se sont maintenues, même si la situation des agriculteurs exploitants, les plus touchés par la pauvreté, s'est améliorée et celle des artisans, commerçants et chefs d'entreprise, dégradée »2. Ce qui est décrit ici est bien l'appauvrissement de ces familles, chassées des centre-ville par la hausse des loyers et la spéculation immobilière, obligées d'aller s'installer en zones rurales, zones qui sont bien souvent abandonnées par les services publiques, mais qui sont obligées de faire des déplacements de 40 km à 60 km pour aller au travail, voir pour avoir accès justement à ces services publics. Cet appauvrissement, on l'a dit, touche d'abord les familles monoparentales, dont le nombre est en forte augmentation, mais aussi les jeunes couples.

    La question des retraités

    Il reste un troisième facteur de pauvreté à traiter: la question des retraites. Les retraités ont été particulièrement mal traités par Emmanuel Macron, avec la CSG sur les retraites et surtout la désindexation du montant des retraites par rapport à l'inflation. De plus, le décalage entre les femmes et les hommes devient insupportable. Il sera aggravé par le projet du gouvernement d'introduire un retraite par point et de réduire les pensions de reversions.

    L'écart entre les hommes et les femmes est déjà considérable. Rappelons qu'il y avait, fin 2015, environ 16 millions de retraités en France, et les femmes représentaient 51,9% de ce total soit environ 8,3 millions. Les femmes étaient 4,4 millions soit plus de la moitié, à toucher une pension de reversion. Compte tenu de la différence des niveaux de retraites, on mesure que toucher aux pensions de reversion ou passer à une retraite à points aura des conséquences catastrophiques pour les femmes retraitées. Il est clair aujourd'hui que la désindexation des retraites est certainement l'une des pires attaques subies par les « petites retraites » et donc par les femmes retraitées en particulier.

    On le voit, le chantier est immense, et cela sans même parler de la remise en ordre du système fiscal autour de critères de justice et d'efficacité. Ce chantier n'est clairement pas possible à traiter tant que la France restera dans l'Euro, comme je l'ai montré dans une note antérieure3. Il faudra bien que ce problème soit posé si l'on veut mettre un terme réel à la crise que nous connaissons aujourd'hui.


    (1) Lelièvre M. et Remillard N., Dossier de la DREES n°25, mars 2018, Paris

    (2) Julien Blasco, Marie-Cécile Cazenave-Lacrouts, Julie Labarthe (edits.), Le Revenu et le Patrimoines des Ménages, INSEE, Paris, 2018.

    (3) https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-crise-politique-et-la-responsabilite-du-gouvernement-par-jacques-sapir/

    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201812091039233178-gilets-jaunes-pouvoir-achat/

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    1. AUCUNE pancarte ne montre des intentions de lutte pour préserver le pouvoir d'achat ! AUCUNE ! Idem pour les manifestants qui demanderaient à ce que la république soit remplacée par la Démocratie !!!

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  11. Une actrice américaine renommée s’infiltre parmi les Gilets jaunes (photo)


    10:48 09.12.2018


    L’actrice américaine Uma Thurman a publié sur son Instagram une photo d’elle posant devant les Gilets jaunes à Paris. Cette fois-ci, elle n’a toutefois pas mis sa fameuse combinaison jaune du film Kill Bill.

    L'actrice Uma Thurman n'a pas réussi à éviter la mobilisation des Gilets jaunes ce samedi dans la capitale française. Elle a partagé avec ses fans une photo prise devant un rassemblement des manifestants face à l'église Saint-Augustin.

    «Paris aujourd'hui. Des fumigènes et la police anti-émeute arrivent», a écrit l'actrice.

    Selon le ministère de l'Intérieur, quelque 125.000 personnes ont participé samedi à travers toute la France à ce mouvement de colère parti initialement d'une manifestation contre la hausse des prix sur les carburants.

    Des tirs de gaz lacrymogènes aux abords des Champs-Élysées et des vitrines brisées ont été recensés à Paris mais aussi des heurts et dégradations à Bordeaux, Toulouse, Marseille et encore à Nantes suivis toujours de blocages sur les routes. Cette quatrième journée de mobilisation a donné lieu à de nouvelles violences et à au moins 1.385 interpellations dans toute la France.

    https://fr.sputniknews.com/france/201812091039232719-uma-thurman-paris-gilets-jaunes/

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  12. Quand Donald Trump donne un conseil pour régler la crise des Gilets jaunes


    09:31 09.12.2018


    Commentant le mouvement des Gilets jaunes mobilisés samedi pour une nouvelle journée de colère, le Président américain a pointé du doigt l’accord sur le climat, proposant d’y mettre fin…

    Donald Trump a donné samedi son avis sur le mouvement des Gilets jaunes, estimant que la racine du mal réside dans l'accord de Paris sur le climat et appelant à y mettre terme.

    «Un jour et une nuit très triste à Paris», a écrit sur Twitter le Président américain au moment où des heurts avaient lieu dans la capitale française.

    «Peut-être qu'il est temps de mettre fin à l'accord de Paris, ridicule et extrêmement cher, et de rendre l'argent aux gens en réduisant les impôts», a suggéré Donald Trump, qui avait décidé en juin 2017 du retrait des États-Unis de cet accord multilatéral scellé fin 2015 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Le locataire de la Maison-Blanche avait déjà consacré samedi une première tirade matinale aux manifestations et aux violences en France, critiquant déjà l'accord sur le climat.

    «L'accord de Paris ne marche pas si bien que ça pour Paris. Manifestations et émeutes partout en France», a-t-il écrit à propos de cette quatrième journée de manifestations.

    Ce n'est pas la première fois que le locataire de la Maison-Blanche donne son avis sur la crise qui agite la France. Il avait déjà ironisé mardi sur les concessions faites par Emmanuel Macron aux Gilets jaunes, estimant que l'accord de Paris était voué à l'échec.

    Selon le ministère de l'Intérieur, quelque 125.000 personnes ont participé samedi à travers toute la France à ce mouvement de colère parti initialement d'une manifestation contre la hausse des prix sur les carburants.

    Des tirs de gaz lacrymogènes aux abords des Champs-Élysées et des vitrines brisées ont été recensés à Paris mais aussi des heurts et dégradations à Bordeaux, Toulouse, Marseille et encore à Nantes suivis toujours de blocages sur les routes. Cette quatrième journée de mobilisation a donné lieu à de nouvelles violences et à au moins 1.385 interpellations dans toute la France.

    https://fr.sputniknews.com/international/201812091039231894-trump-gilets-jaunes-accord-climat/

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    1. Donald Trump est le seul président à écouter les scientifiques plutôt que les crapules criminelles qui se font passer pour sans avoir fait seulement une heure d'étude !

      La propreté d'un pays ne doit pas être tripotée par une merde !

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  13. Nouvelles du Japon : Le débat entre météorologues et climatologues.


    le 9 décembre 2018


    Le site de Kirye (@KiryeNet) est éloquent. Durant les 30 dernières années – on peut presque parler alors d’évolution du climat – les relevés météo sont clairs en ce qui concerne le Japon : il n’y a pas eu de « réchauffement » du climat en se limitant strictement aux données de la Japan Meteorological Agency (JMA). Pour Tokyo la JMA a recensé le nombre de jours où la température a été égale ou inférieure à zéro degrés C :

    Je confirme car je me trouvais à Tokyo au début de l’année 2006 et les trottoirs des rues du quartier d’Akebonobashi près de Shinjuku étaient verglacés à 21h et l’hiver 2018 a connu trois épisodes neigeux suivis de basses températures inhabituelles en particulier le 22 janvier avec des chutes de neige jamais vues dans cette ville depuis plus de 50 ans. Je rappelle que Tokyo se trouve au bord de la grande baie du même nom à une latitude sensiblement égale à celle d’Alger.

    En dépit du fait que la doxa officielle clame que le gaz carbonique est un facteur influant sur l’augmentation des températures – en d’autres termes « le réchauffement climatique global » – force est de constater qu’en ce qui concerne Tokyo ce n’est pas le cas. De surcroit depuis le grand tremblement de terre du 11 mars 2011 suivi d’un tsunami géant dévastateur, des milliers d’entreprises se sont équipées en urgence de groupes électrogènes pour éviter un black-out à la suite de la fermeture de toutes les centrales nucléaires du pays. Puis de nombreuses centrales électriques utilisant du charbon comme combustible ont été réactivées et d’autres centrales électriques de ce type construites en particulier près de Tokyo au sud des villes de Chiba et de Yokohama, il semble évident que tout ce gaz carbonique surajouté à l’atmosphère ambiant n’a pas été suivi d’augmentation des températures telles que relevées par la JMA.

    Mais attention, ces relevés sont de la météorologie et non de la climatologie : la climatologie est une science qui s’intéresse au passé, comment pourrait-elle s’intéresser au futur ? La météorologie est une science basée sur des observations quotidiennes et elle est incapable de faire des prévisions fiables à plus de 5 ou 6 jours !

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/12/09/nouvelles-du-japon-le-debat-entre-meteorologues-et-climatologues/

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  14. Whole Foods [et Casino] s’intéresse aux poulets à croissance lente : pourquoi cela n’est pas aussi durable du point de vue de l’environnement


    9 Décembre 2018
    par Seppi
    Alison Van Eenennaam*


    Ma note : Voici un article qui tombe à pic : Casino – dans une nouvelle démarche de segmentation du marché et de flagornerie vis-à-vis du consommateur bobo (qui passera à la caisse pour assouvir sa soif de bonne conscience en plus de sa faim) – a décidé d'étiqueter le « bien-être animal ». Bien évidemment, toutes les contraintes supplémentaires sont à la charge de l'amont – les éleveurs, les transporteurs et les abatteurs. Parmi elles, une croissance lente du poulet. Pour plus de détails, voir par exemple Pleinchamp (mais vous pouvez aussi ingurgiter la propagande ici).

    Beaucoup de scientifiques agricoles cherchent des moyens de rendre l'agriculture plus durable. En tant que généticienne, je considère la génétique comme une solution à de nombreux problèmes rencontrés par les agriculteurs, qu'il s'agisse de plantes et d'animaux résistant aux maladies ou d'espèces parfaitement adaptées à leur place dans les systèmes de production agricole. Les sélectionneurs de plantes et d'animaux ont peut-être le bilan de durabilité la plus convaincant de tous les temps. Les améliorations génétiques de nos espèces alimentaires ont considérablement augmenté le rendement par plante, animal ou hectare – et contrairement à d'autres intrants – les améliorations génétiques sont cumulatives et permanentes. Le graphique ci-dessous illustre les terres et/ou les animaux supplémentaires dont nous aurions eu besoin pour atteindre les niveaux de production de 2014 en utilisant la génétique et les méthodes de production des années 1950.

    Étant donné que je suis une scientifique du domaine animal, je vais me concentrer sur la dernière rangée contenant les poulets de chair. Sans les améliorations génétiques et en termes de gestion de la production de poulets de chair depuis les années 1950, il nous faudrait 8 milliards d'animaux supplémentaires par an pour égaler la production réalisée en 2014. Pensez à ce chiffre. 8 milliards de plus ! Chaque année !

    Il est évident que depuis les années 50, la production végétale et animale a considérablement progressé. Comment les entreprises de sélection ont-elles obtenu de telles améliorations ? Elles l'ont fait en grande partie grâce à une sélection conventionnelle qui inclut des techniques sophistiquées telles que la sélection génomique, les grands arbres généalogiques et un enregistrement très complet des performances pour un certain nombre de traits. Par exemple, Cobb (Cobb-Vantress Inc., Siloam Springs, AR) note 56 observations individuelles sur chaque candidat au choix généalogique dans son programme de sélection de poulets de chair. Plus de la moitié de ces 56 traits individuels constituent une mesure de la santé et de la forme physique d'un individu. Cela souligne l'importance de la sélection combinée pour de nombreux caractères, y compris la robustesse, la résistance aux maladies spécifique et générale, l'absence de problèmes de pattes et les défauts métaboliques dans les objectifs de sélection.

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  15. Les programmes de sélection actuels améliorent l'efficacité de la production de viande dans le secteur des poulets de chair de 2 à 3 % par an. Aux États-Unis, les taux de croissance et les rendements en viande de poitrine continuent de s’améliorer de 0,74 jour et de 0,5 % par an pour un poulet de chair amené à 5 lb (2,27 kg), respectivement, alors que le taux de conversion alimentaire (FCR, kilogrammes d’aliment nécessaires pour obtenir un kilogramme de croissance) diminue de 0,025 par an. Dans le même temps, la vitalité (l'espérance de survie) des poulets de chair s’améliore de 0,22 % par an et les taux de retrait de l'élevage ont diminué de 0,7 % par an.

    Ainsi, en utilisant des objectifs de sélection équilibrés tenant compte non seulement de l'efficacité, mais également de la santé et de la condition physique des oiseaux, les éleveurs ont pu améliorer le taux de conversion des aliments, diminuer les taux de retrait et augmenter l'espérance de survie des poulets. Cela semblerait s’aligner sur les valeurs de la plupart des gens, qui consistent à réduire l’empreinte environnementale de la production alimentaire en améliorant l’efficacité mais également en améliorant la qualité de vie (diminution de la mortalité) des volailles. Est-ce un exemple rare d'une situation gagnant-gagnant ?

    Entrer dans la zone « des faits alternatifs »

    Non, pas selon Whole Foods, qui s'est engagé à « remplacer les races de poulet à croissance rapide par des races à croissance plus lente ». Bien que ce changement ne soit pas achevé avant 2024 selon les prévisions, Whole Foods est la première grande entreprise du secteur alimentaire à évoluer dans ce sens. Et pourquoi ? Selon Theo Weening, l’acheteur mondial de viande pour Whole Foods Market, ce volatile à croissance lente « est un poulet bien meilleur et plus sain, et en même temps un poulet beaucoup plus savoureux ». Malheureusement, il ne présente aucune donnée pour étayer ces pieuses affirmations. Pourquoi une croissance lente équivaudrait-elle à un poulet plus savoureux si aucun des autres paramètres de production ne changeait ? Et quelle est le fondement de la suggestion qu'ils sont en meilleure santé, ce qui semble contredire la littérature factuelle suggérant que la vitalité (espérance de survie) des poulets de chair s'améliore de 0,22 % par an en raison de la sélection ?

    Global Animal Partnership (GAP), une organisation mise en place par Whole Foods dans le but de créer des normes de bien-être pour ses fournisseurs, semble avoir arbitrairement décidé qu'une « croissance plus lente » est un gain de poids égal ou inférieur à 50 grammes par poulet et par jour en moyenne sur le cycle de croissance, comparé à la moyenne actuelle de l'industrie pour toutes les volailles d'environ 61 grammes par jour. Cela signifie que pour atteindre le même poids de marché, les volatiles devraient rester à la ferme beaucoup plus longtemps, 58 jours au lieu de 44.

    Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les oiseaux à croissance lente ont besoin de plus de nourriture par kilogramme de gain (le taux de conversion alimentaire (FCR) est de 2,2 pour les oiseaux à croissance lente, contre 1,9 pour la moyenne de l’industrie). Au total, l’adoption de volailles à croissance lente a pour conséquence une augmentation de 34 % de l’aliment par kilogramme de viande noble, une augmentation de 40 % des quantités d’eau et une augmentation de 53 % du fumier par oiseau commercialisé, ainsi qu'une augmentation de 49 % des coûts par poulet commercialisé. Donc, d'un seul coup, cette décision a considérablement accru l'empreinte environnementale de la production de poulets de chair en passant intentionnellement à un type de poulet « Hummer » plutôt que « Prius ».

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  16. Et dans quel but ce grand pas en arrière en termes de durabilité est-il entrepris ? Théoriquement pour le bien-être des animaux. Mais ce qui manque dans cette discussion, c'est pourquoi la croissance plus lente est synonyme de meilleur bien-être. Pourquoi la croissance avec moins de 50 grammes de poids pris par poulet et par jour pendant 58 jours est-elle meilleure pour le bien-être que celle de 61 grammes par jour pendant 44 jours ? Où est l'objectif, la base factuelle qui étaye cette affirmation ? Rien d'autre ne change sur la façon dont les poulets sont élevés, ils ont juste 14 jours de plus à l'abattage.

    Après avoir reçu un prix « reconnaissant l'engagement de Whole Foods Market et de GAP de n'offrir que des races de poulets à croissance plus lente d'ici 2024 », Anne Malleau, directrice générale de GAP, a déclaré : « En nous attaquant au problème de la croissance rapide du poulet, nous allons au fond du problème du bien-être auquel les poulets sont confrontés aujourd'hui. » C’est peut-être son opinion, mais j’aimerais voir les données à l’appui de cette affirmation – où est-il démontré qu’une croissance inférieure à 50 grammes de poids gagné par poulet et par jour est associée à une amélioration du bien-être ? Quelles mesures ont été utilisées ? Et cela signifie-t-il qu'un bien-être encore meilleur est associé à une croissance encore plus lente ? La base factuelle de cette détermination est importante car cette décision a de réels impacts négatifs sur les composantes environnementale et économique de la durabilité. Il y a presque toujours des conflits d'objectifs et des compromis entre les objectifs environnementaux, sociaux et économiques de durabilité, et à la suite de ces conflits d'objectifs, nous avons toutes sortes de spécialistes du marketing qui en tirent profit pour suggérer que leur système est le seul véritablement durable !

    À l'heure actuelle, l'évaluation et le classement des objectifs de durabilité sont subjectifs et peuvent être interprétés par des groupes de marketing. Bien que les spécialistes du marketing soient libres de prendre des décisions qui plaisent à leurs clients cibles, il est important de prendre en compte les implications réelles de ces décisions. Dans ce cas, l’affirmation non prouvée selon laquelle les poulets doivent prendre moins de 50 grammes de poids par jour pour bénéficier d’un « bien-être adéquat » doit être mise en balance avec l’augmentation très réelle de l’empreinte environnementale et du coût de la production de poulets de chair, associée à l’adoption d'une génétique de « croissance lente ».

    Et ce qui est peut-être tout aussi préoccupant pour moi, ces décisions de marketing arbitraires prises en l’absence de données vont à l’encontre des efforts des agronomes pour améliorer l’efficacité et réduire l’empreinte environnementale de la production alimentaire, objectif dont j’estime qu'il est également une composante importante de la durabilité.

    ____________

    * Alison Van Eenennaam, Ph.D., est une généticienne dans le domaine des animaux et une spécialiste de la vulgarisation coopérative au département de zootechnie de l'Université de Californie à Davis. Suivez-la sur Twitter @BioBeef.

    Cet article a été publié une première fois dans Genetic Literacy Project le 13 avril 2017. Une version a été publiée à l'origine sur le blog BioBeef de l'UC Davis sous le titre : « Are slow-growing chickens better? » (les poulets à croissance lente sont-ils meilleurs ?).

    Source : https://geneticliteracyproject.org/2018/11/30/whole-foods-embraces-slow-growing-chickens-why-thats-not-so-environmentally-sustainable/

    http://seppi.over-blog.com/2018/12/whole-foods-et-casino-s-interesse-aux-poulets-a-croissance-lente-pourquoi-cela-n-est-pas-aussi-durable-du-point-de-vue-de-l-environn

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    1. Une poule (poulette) pond 3 semaines après sa naissance (!) ou, est dans une assiette selon les cas. La rentabilité d'un poulailler est donc d'accueillir ses habitants consommateurs qui, enfin de poids raisonnables, puissent céder leur place à d'autres 'réfugiés climatiques' !

      La fermeté des chairs est sans comparaison avec les volailles qui errent dehors à consommer de l'herbe et du grain face aux pauvres bipèdes qui ne connaissent rien du soleil ni d'une minute de silence !

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  17. LE SECTEUR DE L'HABILLEMENT NE FAIT PAS RECETTE


    par OLIVIER SANCERRE
    08/12/2018


    L'activité dans le secteur de l'habillement devrait reculer de 2,9% en 2018.

    Le secteur français du textile et de l’habillement va accuser une nouvelle année très difficile, une tendance qui se poursuit depuis dix ans. Et qui ne risque pas de s’améliorer en 2019.

    La situation est décidément très compliquée pour le secteur de l’habillement en France. L’activité est en recul depuis dix ans, et il n’y a aucune raison d’être optimiste pour l’année prochaine. Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’Institut français de la mode (IFM), déplore au Monde que l’activité accuse un recul de 2,9% pour 2018. Et cela pourrait encore s’aggraver si le mouvement des « gilets jaunes » déborde sur les fêtes de fin d’année. Le secteur dans son ensemble est totalement désorganisé par les manifestations, les blocages et les pillages observés en marge des défilés.

    Ventes en recul en 2018 et 2019

    Pour l’année prochaine, les ventes devraient reculer une fois encore, de 0,9%. Pas de quoi redonner le sourire à une industrie qui souffre depuis une décennie. Et 2018 n’a pas été des plus brillantes, avec des coupes claires dans les effectifs de plusieurs enseignes comme Jules et Pimkie. Camaïeu n’est pas non plus au meilleur de sa forme. Le secteur souffre de plusieurs difficultés, d’abord conjoncturelles comme la météo et, plus globalement, le réchauffement climatique : on achète moins de manteaux en hiver…

    Tendances de fond

    Et puis il y a des tendances de fond, structurelles, sociétales même. 4 consommateurs sur 10 ont ainsi indiqué qu’ils achetaient en fonction de critères éthiques et pour des considérations écologiques. Le pragmatisme est aussi à l’œuvre : les ménages, dont le budget et le pouvoir d’achat ne sont pas extensibles à l’infini, doivent arbitrer entre les achats. Et ce sont souvent les vêtements qui font les frais de ce choix.

    http://www.economiematin.fr/news-secteur-habillement-pas-recette

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    1. (...) le réchauffement climatique : on achète moins de manteaux en hiver… (...)

      HAHAHAHAHA ! Jamais je ne m'attendais à cette connerie ! Arrêtez-vous seulement sur le choix des mots. 'Manteaux'. Or, de nos jours, peu de gens s'habillent de manteaux en hiver et préfèrent les styles 'anorak' plus légers, plus chauds et surtout moins chers !

      Notez que ce n'est PAS le 'global warming' qui gère le pouvoir d'achat mais seulement la dictature en place qui tend à faire croire que ce serait l'humain (et les animaux) émetteur de gaz carbonique qui réchaufferait l'extérieur !!!
      Or, le gaz carbonique n'a AUCUN pouvoir calorifique, est le plus lourd de tous les gaz et, se trouve au ras du sol (où l'hiver ne devrait connaître de verglas ! Hahahaha !).
      Écoutez les scientifiques plutôt que les 'hommes' politique qui ne connaissent RIEN à la science mais qui cherchent à enseigner leur tare aux professeurs & scientifiques !!!

      Évitez de dire que s'il se vend plus de strings que de manteaux de fourrure c'est uniquement à cause d'un 'réchauffement climatique' et non une différence de prix !!

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  18. «Collection d’hiver 2018». Les blindés Hermès sur les Champs-Élysées tournés en dérision


    14:14 09.12.2018


    Les images de blindés avec le nom Hermès inscrit sur la carrosserie déployés samedi à Paris à l’occasion de l’acte 4 des Gilets jaunes ont entraîné une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux, suscitant des railleries.

    Les blindés déployés samedi au beau milieu de la capitale française ont fait énormément parler d'eux. Sans armes et jouant un rôle de maintien de l'ordre purement défensif, les véhicules ont tout de même produit une forte impression. Or, un petit détail dans l'apparence de ces chars à roues a suffi pour provoquer des rires: «Hermès» était inscrit en blanc sur l'un côte des blindés.

    Il n'en fallait pas plus pour provoquer une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux.

    Les internautes s'en sont donné à cœur joie pour moquer ce nom appartenant aussi bien au messager des Dieux qu'à un groupe de luxe.

    Certains ont détourné une image de Brigitte et Emmanuel Macron, leurs faisant essayer des gilets jaunes façon Louis Vuitton.

    D'autres ont rappelé au couple présidentiel les récentes dépenses publiques les plus marquantes de l'Élysée.

    D'autres encore, adoptant un ton plus sérieux, ont focalisé leur attention sur le drapeau européen arboré sur les blindés.

    Les forces de l'ordre ont déployé exceptionnellement samedi 14 Véhicules Blindés à Roue de la Gendarmerie (VBRG) pour épauler 89.000 membres des forces de l'ordre à travers toute la France. Les véhicules sont entrés en action afin de dégager une barricade en feu sur l'avenue Marceau ainsi qu'aux alentours des Grands Boulevards.

    Près de 136.000 personnes ont participé samedi à l'acte 4 de la mobilisation des Gilets jaunes en France, soit un nombre pratiquement équivalent à celui du 1er décembre. Au total, 1.723 personnes ont été interpellées, selon la place Beauvau.

    https://www.youtube.com/watch?v=-KP7rMiNBew

    https://fr.sputniknews.com/france/201812091039234354-blindes-hermes-paris-gilets-jaunes/

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    1. Note au passage que les véhicules lourds de type 'Hermes'... ne sont PAS électrique et ne fonctionnent ni à l'éolienne ni aux panneaux solaires mais polluent autant qu'une journée d'embouteillage à 20 km/h dans Paris !!!

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  19. Les capitales européennes aux prises avec les pires embouteillages


    par Tyler Durden
    Dim, 12/09/2018 - 07:45


    Dans de nombreuses capitales européennes, l'heure de pointe est un cauchemar absolu avec de longs délais et des délais de mise en attente.

    Comme le note Niall McCarthy de Staista, selon le plus récent INRIX Global Traffic Scorecard, Moscou avait les pires embouteillages de toutes les capitales européennes. Les embouteillages ont coûté 91 heures aux automobilistes en 2017 ...

    - voir tableau sur site -

    Infographic: Les capitales européennes confrontées aux pires embouteillages | Statista

    Les banlieusards se retrouvent eux-mêmes bouleversants pendant des heures à Londres et à Paris. L'année dernière, en raison des retards de la circulation, les navetteurs de la capitale britannique ont perdu 74 heures alors que le temps total perdu dans la capitale française était de 69 heures.

    La situation est bien meilleure dans certaines des plus petites capitales du pays.

    Ljubljana, la capitale de la Slovénie, en est un bon exemple. Sa région métropolitaine comptait une population d'environ 500 000 habitants et le retard total dû à la congestion maximale en 2017 s'élevait à 21 heures.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-07/european-capitals-worst-traffic-jams

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    1. Dans ces embouteillages l'on remarquera 2 choses. Premièrement que toutes les villes citées sont européennes et envahies par l'invasion d'étrangers et, deuxièmement, qu'arrive en première place Moscou à cause non du nombre d'étrangers mais seulement du climat où les gens évitent de braver le froid à pieds ou à bicyclettes !!

      D'où une autre façon d'interpréter les graphiques.

      - Vladimir Poutine a récemment déclaré à la Douma : « Si des minorités, quelles que soient leur nature ou leur origine, veulent vivre en Russie, elles doivent parler le russe et respecter les lois russes. Si elles préfèrent la loi de la charia et vivre en tant que musulmans, nous leur conseillons d’aller là où c’est la loi de l’État. Nous ne leurs accorderons pas de privilèges spéciaux, et ne changerons pas nos lois pour satisfaire leurs désirs, quelle que soit la véhémence de leurs protestations contre leur prétendue discrimination. Le suicide de l’Angleterre, de la Hollande ou de la France doit nous servir de leçon si nous devons survivre comme nation. »

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  20. "Catastrophe économique": le gilet jaune proteste contre les entreprises françaises paralysées; Le ministre des Affaires étrangères claque Trump


    par Tyler Durden
    Dim, 12/09/2018 - 10:48


    Les manifestations du gilet jaune qui saisissent la France depuis une quatrième semaine - avec environ 136 000 manifestants manifestant hier en France - ont été une "catastrophe économique" selon le ministre des Finances, Bruno Le Maire, qualifiant la situation de "crise" pour la démocratie et la société , rapporte la BBC.

    Environ 1939 personnes ont été arrêtées samedi dans toute la France, dont 1082 à Paris, dont 52 femmes et 95 mineurs, tandis que 264 personnes ont été blessées lors des manifestations antigouvernementales qui ont été le théâtre de pillages et de violences à grande échelle. La plupart des suspects ont été arrêtés pour "actes de violence contre une personne sous la garde de l'autorité publique", "possession de produits explosifs" ou "port d'armes", selon BFMTV.

    Les quelque 10 000 Gilets jaunes qui sont descendus dans les rues de Paris samedi ont brisé des fenêtres, incendié des voitures et pillé des magasins.

    "Il y a eu beaucoup plus de dégâts hier qu'il y a une semaine" en raison du fait que les manifestations couvraient une zone plus étendue de la ville, a déclaré le maire adjoint Emmanuel Gregoire - qui a toutefois noté qu'il y avait moins de blessés que la semaine dernière.

    Impact economique

    Tandis que la poussière retombe encore après la manifestation de samedi, il est clair que les dégâts causés à l'économie ont été graves.

    Vendredi, la fédération française du commerce de détail a déclaré à l'agence de presse Reuters que les détaillants avaient perdu environ 1 milliard d'euros (1,1 milliard de dollars) depuis le début de la manifestation, le 17 novembre.

    M. Le Maire a déclaré la semaine dernière, avant les dernières manifestations, que le secteur de la restauration avait diminué de 20 % à 50 %.

    Les autorités parisiennes affirment que les émeutes ont causé des millions de livres de dégâts.

    On craint que les manifestations ne conduisent à une baisse du tourisme. Un nombre record de touristes a visité Paris en 2017, soit plus de 40 millions, a annoncé l'Office de Tourisme de Paris le mois dernier. -BBC

    Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves DLe Drian, a quant à lui reproché au président Trump d’avoir moqué le président français Emmanuel Macron lorsqu’il tweetait "Les accords de Paris ne marchent pas si bien pour Paris. Les manifestations et les émeutes dans toute la France ne vouloir payer de grosses sommes d’argent, en grande partie aux pays du tiers-monde (dont la gestion est discutable), afin de protéger peut-être l’environnement. Chanter «Nous voulons des atouts ! Aimez la France».

    En réponse, Drian a déclaré: "Nous ne prenons pas en compte la politique intérieure américaine et nous voulons que cela soit réciproque", ajoutant "Laissons notre nation soit".

    Selon France24, Macron rencontrera les chefs du Sénat, de l'Assemblée nationale et des syndicats lundi à l'Élysée. Pendant ce temps:

    - voir clip sur site :

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-09/economic-catastrophe-yellow-vest-protests-cripple-french-businesses-foreign

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    1. Devinez qui va payer ? : Les victimes !

      Notez bien qu'a Paris il n' y AUCUNE décoration de noel dans les rues !!! (pour faire plaisir aux 'réfugiés climatiques' !).

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  21. L'état d'urgence déclaré comme "tempête hivernale historique" est une livre Carolinas; 100 000 personnes sans électricité


    par Tyler Durden
    Dim, 12/09/2018 - 10:21


    Une tempête hivernale importante et peut-être "historique" frappe la Caroline du Nord dans le centre et le sud de la Virginie avec d'importantes chutes de neige, ce qui risque d'entraîner des coupures de courant étendues et des perturbations des déplacements au début de la semaine prochaine.

    - voir cartes sur site -

    Les météorologues de AccuWeather prévoient que les Appalaches méridionales du sud de la Caroline du Nord et du sud de la Virginie seront les plus touchées par la neige. Le total des chutes de neige pourrait varier de 12 à 18 pouces, en particulier dans les montagnes de la Caroline du Nord avec la possibilité de plus de deux pieds de neige.

    Plus de 85 000 clients sont sans électricité en Caroline du Nord et environ 35 000 personnes dans le nord-ouest de la Caroline du Sud, selon poweroutage.us ce dimanche matin.

    La tempête manquera les grands hubs d’aéroports d’Atlanta, de Philadelphie et de New York, mais des retards et des annulations de vols seront nécessaires pour les principaux hubs de Charlotte, en Caroline du Nord. Pendant ce temps, de nombreuses municipalités du sud pourraient avoir des difficultés à gérer une tempête hivernale de cette ampleur. tandis que parcourir des parties de l'Interstate 26, I-40, I-77 et I-81 pourrait s'immobiliser.

    Hickory, Boone, Gastonia, Statesville, Wilkesboro, Morganton, Winston-Salem, Greensboro et Asheville, en Caroline du Nord, font partie des villes qui reçoivent plus d'un pied de neige.

    Vendredi, le gouverneur de Caroline du Nord, Roy Cooper, a déclaré l'état d'urgence, demandant aux habitants de stocker de la nourriture et de se préparer au pire.

    «Ce week-end n’est pas le moment de partir voir le pays des merveilles de l’hiver. Restez en sécurité où vous êtes », a déclaré Cooper dans un communiqué.

    La tempête devrait entraîner des coupures de courant étendues pendant plusieurs jours en Caroline du Nord, la région montagneuse de l’ouest de l’État étant la plus touchée.

    Une porte-parole de Duke Energy a tweeté que plus de 500 000 abonnés au service d’électricité pourraient perdre de l’alimentation en Caroline du Nord et en Caroline du Sud pendant la période hivernale.

    - voir cartes sur site -
    Jouer par Jouer de tempête via AccuWeather:

    Dimanche: Les avertissements d’hiver et les avertissements de tempête hivernale demeurent en vigueur dans la majeure partie de l’est de la Caroline du Nord.

    Dimanche: alors que la neige s'abat sur la Caroline du Nord, la glace continue de poser des problèmes dans le Tennessee et s'étend désormais au Kentucky. À Scottsville, dans le Kentucky, les arbres commencent à s'affaisser sous le poids de la glace.

    Dimanche: plus de 85 000 clients sont sans électricité en Caroline du Nord, et environ 35 000 personnes sans électricité dans le nord-ouest de la Caroline du Sud, selon poweroutage.us.

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  22. Dimanche: Le bureau du Service météorologique national à Raleigh, en Caroline du Nord, a ramassé 1,3 pouce de neige depuis qu'il a commencé à tomber vers 1h30 dimanche HNE. L'aéroport international de Raleigh-Durham rapporte actuellement une visibilité de 0,5 kilomètre.

    Dimanche: Tandis que la glace se dissipe dans l’Arkansas à cette heure-ci, des plaques glissantes s’attardent sur les routes. Toute personne se rendant à l'église ou faisant des courses le dimanche matin devra faire preuve d'une extrême prudence sur les routes.

    Dimanche: Près de 40 000 clients sont sans électricité en Caroline du Nord alors que la neige et la glace s'abattent, selon poweroutage.us. La plupart des pannes se situent dans le sud-ouest de l'État, où certains des totaux de neige les plus élevés ont été signalés. Le nombre de pannes d'électricité devrait augmenter tout au long de dimanche alors que la tempête continue de frapper la région.

    11h15 Samedi HNE: Jusqu'à 5 pouces ou 7 pouces de neige sont déjà tombés dans le sud-ouest de la Caroline du Nord alors qu'une tempête majeure s'intensifie. La neige entraîne une détérioration des conditions de la route, y compris au sud de Greenville, en Caroline du Sud.

    20h30. Samedi EST: Les conditions de route commencent à se détériorer dans certaines parties de la Caroline du Nord, avec la chute des températures et les neige.

    12h00 Vendredi HNE: le ministère des Transports de la Caroline du Nord s'est préparé à la tempête par des routes anti-givrantes.

    Vendredi: Le gouverneur de Caroline du Nord, Roy Cooper, a déclaré l'état d'urgence et exhorte les habitants à se préparer à la tempête hivernale.

    - voir cartes sur site -

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-09/historic-winter-storm-targets-carolinas-heavy-snow

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    1. C'est dans ces conditions extrêmes que certains habitants découvrent l'inutilité des putains d'éoliennes et panneaux solaires à la con pour remplacer les centrales nucléaire aux ressources calorifiques invincibles.

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  23. Les changements climatiques pourraient réveiller les volcans en sommeil du Canada


    le 6 décembre

    Des scientifiques de l'Université Simon Fraser affirment que le changement climatique déstabilise les volcans du monde entier et utilisent une chaîne de montagnes de la Colombie-Britannique pour prouver leur théorie. Non loin de Whistler, le mont Meager montre des signes de danger, ce que les chercheurs surveillent de très près.

    - voir clip sur site :

    https://www.cbc.ca/news/thenational/climate-change-could-wake-up-canada-s-dormant-volcanoes-1.4934504

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    1. Dernièrement, cette dictature monarchique canadienne a parlé que c'était les enfants qui étaient responsables des morts !!! car leur naissances modifient le climat !!!

      La débilité sans limite des sites nazies: 'Les changements climatiques pourraient réveiller les volcans' !!!

      Premièrement, il ne s'agit bien sûr pas de scientifiques mais d'ordures qui tentent de criminaliser le monde d'oser respirer !

      Deuxièmement, le magma est le SEUL responsable du climat sur une planète vivante. C'est lui qui cause les éruptions de millions (milliards ?) de volcans sous marins et sous océaniques et réchauffent les courant océaniques et maritimes et atmosphères de proximité.

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