- ENTREE de SECOURS -



dimanche 30 décembre 2018

Transition énergétique à la française. Sans énergie nucléaire une catastrophe annoncée …

le 30 décembre 2018


Dans le cadre de la transition énergétique, écologique, festive et solidaire vers laquelle le gouvernement français veut précipiter le pays il y a comme un gros problème qui révèle l’amateurisme de ce gouvernement. Cette transition semble ne concerner que la production d’électricité. Première erreur ! D’abord la France, en termes d’émissions de carbone liées à la production d’électricité, fait figure d’excellent élève mondial puisque plus de 82 % de cette énergie électrique ne rejète aucun gaz délétère pour le climat car elle est d’origine nucléaire. L’électricité ne représente que 23 % de l’ensemble de l’énergie consommée en France. Vouloir focaliser la transition énergétique seulement sur l’électricité est une malhonnêteté et un non-sens écologique et financier qui dissimule le fait que les politiciens lourdement teintés d’écologie politique anti-nucléaire veulent tout simplement démanteler en partie le parc électro-nucléaire français qui est toujours le meilleur du monde et le restera encore longtemps.
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Les postes d’utilisation d’énergie provenant des combustibles fossiles se répartissent entre les transports automobiles (33 %), le chauffage des habitations et le secteur tertiaire (45 %), l’industrie (19 %) et une infime partie dans le secteur agricole. Partant de cette constatation le gouvernement a décidé de taxer les carburants dans le cadre de cette transition énergétique ce qui a provoqué un soulèvement populaire tout à fait justifié. Une lourde taxation du gaz et du fuel domestique devrait automatiquement suivre si le gouvernement est logique avec ses idées mais il semble que le peuple est plus cohérent que le gouvernement car taxer ce peuple pour construire des moulins à vent ne plait pas à tout le monde …

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Parallèlement le gouvernement français, dont la créativité écologique est sans limites, promeut la voiture électrique convaincu qu’encore plus de moulins à vent disséminés dans la campagne française profonde permettront d’assurer le rechargement en temps voulu des batteries de ces véhicules électriques. Deuxième erreur ! Ceci est totalement erroné puisqu’il faut une disponibilité en énergie électrique 24/24 heures pour assurer le rechargement des voitures électriques et non pas quelques heures par jour quand il fait un temps venteux. Et pour les panneaux solaires c’est exactement le même cas de figure : les automobiles circulent plus souvent le jour que la nuit et leurs utilisateurs les rechargent la nuit justement quand il n’y a pas de soleil. Ce n’est que du bon sens basique.

J’ai mentionné sur ce blog à plusieurs reprises que les deux tranches 900 MW électriques de Fessenheim étaient juste suffisantes pour recharger les batteries de 400000 véhicules électriques légers soit environ 1,6 % du parc français de véhicules à l’exclusion des camions. À moins de vouloir obliger autoritairement tous les Français à se déplacer à pied ou en bicyclette ou encore à utiliser les transports en commun – quand il y en a – pour supprimer la totalité des émissions de gaz carbonique produites par les véhicules automobiles il faudrait construire 140 tranches nucléaires du type de celles de Fessenheim ou 78 EPR de 1600 MW électriques, pas moins ! Conclusion : qui va oser prendre une telle décision et la rendre acceptable par le public ? Car il faudrait mettre en chantier dès aujourd’hui deux EPR chaque année pour atteindre les objectifs 2050 de réduction des émissions de gaz carbonique fixées par l’Europe. Et pour « électrifier » entièrement le secteur tertiaire et résidentiel gros producteur de carbone, inutile d’imaginer les scénarios …

Pour les énergies électriques dites renouvelables la France a mis la charrue avant les boeufs sans examiner un seul instant ses voisins, l’Allemagne et le Danemark, dont les programmes de « verdissement » de la production électrique sont des catastrophes écologiques, environnementales, économiques et financières. Sur le papier tout est beau avec ces sources d’énergie intermittentes par nature, mais dans la réalité il n’existe pas à l’heure actuelle de technologies de stockage à grande échelle de l’énergie électrique. Il est probable qu’il faudra attendre des dizaines d’années et des centaines de milliards d’euros d’investissements pour espérer mettre en place des technologies de stockage à très grande échelle de l’électricité. Produire de l’hydrogène – c’est nouveau et c’est écolo car ça ne produit que de l’eau – est une autre lubie car cette « filière » consomme plus d’énergie qu’elle n’en restitue en raison des rendements déplorables tant de la production d’hydrogène elle-même que du fonctionnement des piles à combustible.

Il ne reste donc que l’atome et les écologistes ultra-politisés et pilotés par Greenpeace, une organisation génétiquement allergique à l’uranium, doivent se rendre à cette évidence avant qu’il ne soit trop tard.

Il est clair que remplacer tout le parc automobile d’un pays comme la France avec des voitures électriques constitue un véritable challenge car il faudra alimenter les réacteurs nucléaires de la génération actuelle, c’est-à-dire des réacteurs à eau pressurisée (PWR) qui paraîtront dans quelques décennies complètement démodés en regard, par exemple, des réacteurs à haute température refroidis à l’hélium bénéficiant d’un rendement thermique excellent. Mais comme cette technologie n’est encore qu’en cours de développement expérimental la seule alternative reste le PWR qui bénéficie d’une robuste expérience. La France et la Belgique sont les deux pays au monde les plus « nucléarisés » en termes de production électrique mais il faudra aussi se confronter à l’approvisionnement en combustible pour cette filière PWR qui utilise un uranium enrichi en isotope 235 à hauteur de 4 %.

La France peut servir d’exemple pour qu’il soit permis de faire un peu de prospective. Avec 58 réacteurs de diverses puissances allant de 900 MWe (34 tranches), 1300 MWe (20 tranches) et 4 tranches 1450 MWe la France « consomme » chaque année l’équivalent de 8000 tonnes d’uranium naturel dont environ – toujours en équivalent U naturel – 960 tonnes de MOX et 1120 tonnes (toujours en équivalent U naturel) d’uranium ré enrichi dans les installations ultra-modernes George Besse II. La totalité de l’uranium utilisé en France est importée car toutes les mines d’uranium de l’Hexagone ont été fermées. la France n’importe donc que 6000 tonnes d’uranium naturel sous forme de « yellow cake », soit 7000 tonnes d’oxyde U3O8.

Si tous les pays du monde convertissaient leur parc automobile en voitures électriques la planète serait-elle en mesure de fournir tout l’uranium nécessaire ?

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Selon le dernier rapport de la Nuclear Energy Agency conjointement avec l’IAEA (disponible sur le site de la NEA, n° 7413) d’où ces informations proviennent les réserves mondiales d’uranium métal prouvées se situent dans une fourchette comprise entre 12 et 20 millions de tonnes. À cette estimation très incertaine car comme pour le pétrole de nombreux pays dissimulent leurs véritables réserves il faut ajouter les gisements dits non conventionnels comme les phosphates, les gisements profonds et enfin l’eau de mer. J’ai déjà mentionné ce dernier gisement infini sur ce blog. Quant aux dépôts de phosphate il en existe non pas seulement au Maroc, la première réserve mondiale, mais également en Russie, au nord de la Chine ou encore au Chili. Il reste que l’exploitation des gisements d’uranium est assujettie aux cours mondiaux du Yellow cake et si la demande augmentait en raison de « transitions énergétiques » censément pensées et préparées alors les cours du yellow cake augmenteraient et de nombreux gisements déjà identifiés et non exploités deviendraient rentables.

Si on émet des doutes quant à la fiabilité de l’uranium comme énergie du futur il reste aussi les gisements massifs de thorium et enfin la surrégénération qui a été déplorablement abandonnée par la France. Comme son nom l’indique un réacteur à neutrons rapides surrégénérateur produit plus de combustible qu’il n’en consomme. Il s’agit de plutonium et la France, dans le cadre du projet européen NERSA, maîtrisait parfaitement le retraitement du combustible irradié. Ce fut une catastrophe industrielle dont l’ampleur apparaît maintenant avec cette « transition énergétique » dans laquelle la France s’engouffre en mettant à nouveau la charrue devant les boeufs pour se conformer aux diktats des mouvements écologistes.

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Illustrations : page de titre du rapport de la NEA (yellow cake), principaux pays producteurs d’uranium et connaissancedesenergies.org pour le « paysage » énergétique français. Lire aussi les articles de Michel Gay sur le site Contrepoints du 9 septembre 2018 relatif à la durée d’exploitation d’un réacteur nucléaire et du 21 juillet 2018 au sujet du stockage de l’électricité sous forme d’hydrogène entre autres multiples articles sur le sujet de l’énergie de ce même auteur.

47 commentaires:

  1. Les 'Dirigeants' sont trop cons pour comprendre et écouter le Peuple qui en sait des millions de fois plus qu'eux !

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  2. Thruway Authority poursuit le fabricant d’éoliennes qui ne fonctionnent pas


    29 Décembre 2018
    De la Buffalo News


    Quelques années à peine après que la Thruway Authority de l’État de New York ait dépensé environ 5 millions de dollars pour cinq éoliennes, quatre d’entre elles sont en sommeil. Voici l’éolienne de la sortie 59 de Thruway à Fredonia. (Mark Mulville / Buffalo News)


    Par Jonathan D. Epstein
    13h05 27 décembre 2018


    Quatre ans après avoir dépensé 5 millions de dollars pour installer des éoliennes à quatre sorties d'autoroute, la Thruway Authority de l'État de New York poursuit maintenant la société, son entrepreneur et les consultants qui les ont installées car les machines ne fonctionnent plus depuis l'année dernière.

    Les autorités ont engagé jeudi une action en justice contre Vergnet Group S.A., Prudent Engineering LLP, Ravi Engineering & Land Surveying, Kandey Company Inc. et CHA Consulting Inc., invoquant la défaillance de quatre turbines le long de Thruway dans les comtés de Chautauqua et d'Érié. Les machines sont situées sur la propriété de l’autorité aux sorties 61, 59, 58 et 57A.

    Les turbines ont été installées en 2013-2014 dans le cadre d'un programme d'énergie renouvelable conçu pour générer suffisamment d'énergie pour permettre à l'autorité d'économiser jusqu'à 420 000 dollars par an en factures d'énergie. L'autorité a dépensé 500 000 dollars pour la conception et jusqu'à 4,8 millions de dollars pour l'installation. Mais les machines ont été mises hors service entre octobre 2017 et janvier 2018 en raison de problèmes mécaniques.

    La poursuite allègue de la négligence, des fautes professionnelles, une rupture de garantie et une rupture de contrat. L'autorité cherche à récupérer 8,1 millions de dollars de l'installation et de l'exploitation des machines à deux lames, plus les intérêts, les coûts et les frais de recouvrement. Le bureau du procureur général de l’État gère le litige pour le compte de l’autorité.

    Selon la poursuite, Kandey, basée à West Seneca, a été choisie pour installer les turbines au moyen d’un processus d’appel d’offres concurrentiel et a embauché Vergnet, une société française qui a fabriqué les machines. Mais Vergnet a été mis sous séquestre il y a plus d'un an en raison de graves problèmes de trésorerie et a été repris par un consortium de cinq sociétés dirigé par la société de gestion d'actifs Arum International.

    Basée à Albany, CHA Consulting - anciennement Clough Harbor & Associates LLP - a fourni des services d'ingénierie préliminaires, des services de conception finale et un soutien à la construction, tandis que Prudent Engineering, basée à Syracuse, fournissait des services d'inspection de la construction. Prudent a également été sous-consultant auprès de Ravi Engineering pour les services de gestion, de surveillance et de maintenance de programmes.

    Joe Kandefer, vice-président de Kandey, l'entrepreneur général responsable du projet, a déclaré que la société n'avait pas encore reçu le procès, mais a insisté sur le fait que Kandey avait «respecté à tous égards les documents contractuels», ce qui nécessitait l'achat des éoliennes spécifiques de Vergnet. , "Sans substitution autorisée."

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  3. "Nous n'avons commis aucune négligence de quelque manière que ce soit", a déclaré Kandefer par courrier électronique. «La société Kandey a acheté les éoliennes auprès de Vergnet, selon les besoins, et les a correctement installées et testées. Pour le moment, nous ne savons pas pourquoi les moulins à vent sont hors ligne, mais Kandey Company est convaincue que nous n'avons rien fait de mal et que nous serons justifiés devant le tribunal. "

    Aucune des autres sociétés n'a pu être contactée pour un commentaire jeudi à l'exception de Ravi, qui a refusé de commenter.

    Une cinquième turbine, installée près de la sortie 60 de l'installation de maintenance de Westfield, a été fabriquée par une société différente, Northern Power Systems du Vermont, et fonctionne toujours. Cela ne fait pas partie du procès.

    https://wattsupwiththat.com/2018/12/29/thruway-authority-sues-maker-of-wind-turbines-that-dont-work/

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  4. Selon une étude, les éoliennes des parcs éoliens s'usent plus tôt que prévu


    29 décembre 2018
    Du télégraphe

    Les parcs éoliens britanniques s'usent beaucoup plus rapidement qu'on ne le pensait auparavant, ce qui les rend plus chers, selon une nouvelle étude faisant autorité.


    Par Robert Mendick, journaliste en chef
    8h40 GMT 30 déc. 2012


    L’analyse de près de 3 000 éoliennes terrestres - la plus grande étude de ce type - indique qu’elles continueront à produire de l’électricité de manière efficace pendant 12 à 15 ans seulement.

    L'industrie éolienne et le gouvernement fondent tous leurs calculs sur des turbines ayant une durée de vie de 20 à 25 ans.

    L’étude estime que l’usure de routine fera plus que doubler le coût de l’électricité produite par les parcs éoliens au cours de la prochaine décennie.

    Les turbines plus anciennes devront être remplacées plus rapidement que le secteur ne le prévoit, tandis que de nombreuses autres devront être construites à terre si le gouvernement veut atteindre ses objectifs en matière d'énergie renouvelable d'ici 2020.

    Ce coût supplémentaire devrait probablement être répercuté sur les ménages, qui versent déjà environ 1 milliard de livres sterling par an sous forme de subvention à la consommation, qui est ajoutée à la facture d'électricité.

    Le rapport conclut qu'une éolienne produira généralement plus de deux fois plus d'électricité au cours de sa première année d'activité qu'à l'âge de 15 ans.

    Gordon Hughes, auteur du rapport, économiste à l’Université d’Édimbourg et ancien conseiller en énergie auprès de la Banque mondiale, a découvert que le «facteur de charge» - l’efficacité nominale d’une turbine basée sur le pourcentage d’électricité qu’elle produit effectivement par rapport à sa valeur théorique. maximum - passe de 24 % au cours des 12 premiers mois d’exploitation à seulement 11 % après 15 ans.

    Le déclin de la production des parcs éoliens offshore, basé sur une étude des parcs éoliens danois, semble encore plus dramatique. Le facteur de charge pour les turbines construites sur des plates-formes en mer est réduit de 39 % à 15 % après 10 ans.

    Le Professeur Hughes a déclaré dans sa conclusion: «La performance globale des parcs éoliens au Royaume-Uni s'est fortement détériorée depuis le début du siècle, corrigée de l'âge et de la disponibilité du vent.

    «En outre, les parcs éoliens les plus grands ont systématiquement des performances inférieures à celles des parcs éoliens plus petits.»

    L'étude a également examiné les turbines terrestres au Danemark et a découvert que leur déclin était beaucoup moins spectaculaire, même si ses parcs éoliens avaient tendance à être plus âgés.

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  5. Selon le professeur Hughes, les turbines danoises pourraient être plus petites que les turbines britanniques et probablement mieux entretenues.

    Il a déclaré: «Je suis fermement convaincu que les plus grosses turbines se révèlent plus difficiles à gérer et plus susceptibles d’interférer les unes avec les autres.

    «Les turbines britanniques sont devenues plus grandes et les parcs éoliens plus grands et ils créent des turbulences qui les stressent davantage.

    «C’est ce stress qui cause les pannes et les besoins en maintenance qui sous-tend le problème de performances que j’ai vu.»

    Le professeur Hughes a examiné la production de 282 parcs éoliens (environ 3 000 éoliennes au total) au Royaume-Uni, ainsi que de 823 autres parcs éoliens terrestres et de 30 parcs éoliens offshore au Danemark.

    Le rapport, publié la semaine dernière par la Renewable Energy Foundation (REF), un groupe de réflexion qui a mené une campagne contre les parcs éoliens, donnera des munitions aux sceptiques, en particulier au sein du parti conservateur, qui estime que le coût des subventions à l'industrie éolienne est bien trop élevé. élevé et que le nombre croissant de turbines flambe dans les campagnes.

    Dr John Constable, directeur de la REF, a déclaré: «Cette étude confirme les soupçons selon lesquels des décennies de généreuses subventions à l'industrie éolienne n'ont pas encouragé l'innovation nécessaire pour rendre le secteur compétitif.

    «En clair, les éoliennes onshore et offshore coûtent encore trop cher et s’usent beaucoup trop vite pour offrir aux pays en développement une alternative réaliste au charbon.»

    Lire l'histoire complète ici :

    https://www.telegraph.co.uk/news/earth/energy/windpower/9770837/Wind-farm-turbines-wear-sooner-than-expected-says-study.html

    HT / Alan Tomalty

    https://wattsupwiththat.com/2018/12/29/wind-farm-turbines-wear-sooner-than-expected-says-study/

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    Réponses
    1. http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/01/la-preuve-que-lindustrie-eolienne-ne.html

      http://toryaardvark.com/2011/11/17/14000-abandoned-wind-turbines-in-the-usa/

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/01/leolien-coute-cher-et-nest-pas-efficace.html

      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/03/01016-20081003ARTFIG00631-horrifies-a-l-idee-de-voir-eoliennes-en-france-.php

      http://www.politique-actu.com/debat/14-eoliennes-abandonnees/949842/

      http://www.operationteafortwo.com/2012/01/27/eoliennes-10-millions-de-livres-pour-ne-pas-produire-du-courant/

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  6. Les entreprises pétrolières éliminent la plupart des navires en trois décennies


    par Tyler Durden
    Dim, 12/30/2018 - 07:45


    Les entreprises du monde entier ont mis au rebut un nombre record de grands pétroliers en 2018.

    Environ 100 navires des principaux transporteurs de brut de l’industrie ont été envoyés en Inde et au Bangladesh pour démolition, selon les données de Clarkson Research Services Ltd., le service de statistiques et de recherche du plus grand courtier maritime au monde.

    Bloomberg a déclaré que la fermeture des transports maritimes n’était pas une surprise: à partir de septembre, les navires, qui transportent 40% du brut mondial, étaient sur le point d’atteindre les plus bas taux d’affrètement depuis trois décennies.

    Dans un rapport publié en août, Bloomberg a précisé que l'implosion des tarifs de fret était due à une réduction de deux ans des cargaisons de l'OPEP et à la réglementation environnementale. Comme nous l'avons dit précédemment, le ralentissement de la croissance mondiale n'a certainement pas aidé.

    - voir graphique sur site -

    Morgan Stanley estime que la flotte mondiale de grands transporteurs de pétrole brut pourrait manquer de 100 millions de barils de capacité de transport au cours du premier semestre de 2020.

    "Cela prolonge la période de rentabilité après le redressement", a déclaré Fotis Giannakoulis, analyste des transports à la banque, basé à New York.

    «Plus vous abandonnez, plus vous avancez la reprise et accélérez sa vitesse. Le marché va se renforcer avec une mise au rebut élevée, même avec la plus faible croissance de la demande. "

    En d’autres termes, la mise au rebut des navires est considérée comme une période de désendettement visant à éliminer les excédents et à rééquilibrer le secteur.

    Les revenus moyens de 2 millions de VLCC transportant des barils ont chuté de 65%, pour atteindre 6 159 $ par jour en 2018, le plus bas depuis le krach financier, selon les données de Clarkson. Ils se sont élevés à 17 794 $ pour l’ensemble de l’année dernière, à 41 488 $ pour 2016 et à 64 846 $ en 2015.

    Selon les chiffres de Clarkson, les taux de change ont récemment triplé de fin septembre à mi-décembre pour les entreprises qui n'ont pas abandonné leurs activités.

    "Ce que ces propriétaires démoralisés n'ont peut-être pas prévu, c'est une augmentation soudaine des cargaisons. Alors que les États-Unis s'apprêtaient à imposer des sanctions à l'Iran plus tôt cette année, des producteurs comme l'Arabie saoudite et la Russie ont commencé à ajouter des barils sur le marché.

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  7. Entre mai et novembre, les deux principaux exportateurs mondiaux ont augmenté leur production combinée d’environ 1,5 million de barils par jour. Les expéditions américaines montent également en flèche. Outre l’augmentation de la demande de navires, l’augmentation de l’offre de pétrole a également entraîné une baisse des prix du carburant - la principale dépense de l’industrie.

    Dans la mer du Nord, les navires transportant 600 000 barils de marchandises en début de semaine rapportaient 72 664 dollars par jour, leur plus haut niveau depuis trois ans et demi, selon les données du Baltic Exchange de Londres. Début décembre, des navires géants transportant 2 millions de barils tiraient 58 000 dollars de la livraison de pétrole du moyen-orient à la Chine, un record depuis au moins le début de 2017. Les taux de l'Afrique de l'Ouest ont également augmenté, "a déclaré Bloomberg.

    En ce qui concerne la capacité de transport, cette année est la période de mise au rebut la plus importante des navires de pétrole brut depuis 1985. La hausse des taux d'affrètement à la fin de l'année ne signifie pas que les propriétaires ont eu tort de démolir; il est tout à fait normal de dégager les navires excédentaires pour rééquilibrer l'industrie.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-22/oil-tanker-firms-scrap-most-ships-three-decades

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    1. Les bateaux ne sont pas 'coulés au large' mais recyclés à 100 %. Le fer part à la fonderie pour refaire des pétroliers tout neufs tandis que propriétaires de véhicules terrestres doivent payer pour les abandonner à pourrir dans les décharges ! C'est la différence entre les entreprises privées consciente de la valeur des choses et les entreprises publiques qui se foutent de la gueule du Peuple !

      https://huemaurice5.blogspot.com/2017/05/ou-les-voitures-invendues-du-monde-vont.html

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  8. «Véritable gouffre financier»: ce stade algérien attire l’attention des médias

    15:20 30.12.2018


    Preuve d’incompétence à tous les niveaux et de la gestion catastrophique des deniers publics en Algérie. C’est ainsi que le journal Algérie Patriotique qualifie l’histoire de la construction du stade à Tizi Ouzou, en se référant au quotidien suisse Le Matin.

    La construction du stade de Tizi Ouzou (à 100 km à l'est d'Alger) fournit une preuve de la gestion catastrophique des deniers publics en Algérie, déplore Algérie Patriotique, en se référant à l'article intitulé «Un stade magnifique mais hors de prix» publié par le journal suisse Le Matin.

    «Ce stade de 50.000 places, dont les travaux ont débuté en 2010, a connu plusieurs arrêts et de nombreuses réévaluations qui ont constitué un véritable gouffre financier», signale le média helvétique, avant de calculer qu'il a coûté plus cher que ceux de Turin et de Munich.

    Selon Algérie Patriotique, l'infrastructure sportive, qui sera inaugurée en 2019, sera revenu pour le contribuable algérien à la bagatelle de 350 millions d'euros.

    «Soit plus du double du nouveau stade de la Juventus Turin, qui a coûté 155 millions d'euros pour une capacité de 40 000 places. Et un peu plus que l'Allianz Arena du Bayern Munich qui a coûté 346 millions d'euros, mais avec une capacité de 75 000 places assises», précise Le Matin.

    En Algérie, le stade de Baraki et la Grande Mosquée d'Alger connaissent le même sort. La facture de ces deux constructions, dont la réception «imminente» est à chaque fois annoncée en grande pompe par les ministres des secteurs concernés, dépasse largement les premières estimations, signale le média algérien.

    «Preuve d'incompétence à tous les niveaux, ces projets qui traînent en longueur font perdre à l'Algérie des sommes astronomiques alors que le pays souffre d'une grave crise financière qui s'enlise, en raison de la fuite en avant des responsables politiques qui ont sacrifié la gestion rationnelle à une paix sociale pourtant toujours aussi fragile», s'indigne Algérie Patriotique en conclusion.

    https://fr.sputniknews.com/international/201812301039487916-stade-report-construction-gaspillage-algerie/

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    1. Quand un pays crève de faim ils préfèrent construire des stades de foot !!

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  9. Les MacronLeaks révèlent-ils que la taxe carbone visait à financer des baisses de cotisations patronales ?


    Luc Peillon et Vincent Coquaz
    Libération
    mer., 26 déc. 2018 10:25 UTC


    Le 9 août à Toulouse.
    L'échange entre Laurent Martel, actuel conseiller fiscalité de Macron, et Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, est authentique. Mais l'objectif de la taxe carbone (financer la baisse des prélèvements pour les entreprises) était connu... dès sa création en 2014.

    Bonjour,

    Vous êtes plusieurs à nous solliciter concernant un tweet de l'avocat Juan Branco, ancien candidat de la France insoumise aux dernières législatives et proche de Julien Assange. Celui-ci avance que « dès le début, la taxe carbone a été conçue pour compenser l'allégement des cotisations patronales », et présente cette information comme une « xclu », que les gilets jaunes auraient en fait « intuitivement deviné ». Un tweet repris dans la foulée par le compte officiel de Wikileaks.
    [EXCLU] Dès le début, la taxe carbone a été conçue pour compenser l'allégement des cotisations patronales. L'entourloupe que les gilets jaunes ont intuitivement deviné était accessible à tous sur les Macronleaks. Personne n'a relevé. https://t.co/uAkDD2bUfi

    - Juan Branco ?? (@anatolium) 24 décembre 2018
    La source de son « exclu » que « personne n'a relevée » ? Les Macronleaks, cet ensemble de 15 gigaoctets de courriels et autres documents privés, issus du piratage des boîtes mails de plusieurs responsables de la campagne d'En Marche et diffusés à deux jours du second tour de la présidentielle française de 2017. Des documents qui révélaient notamment comment le mouvement En Marche s'était financé grâce aux dons des réseaux bancaires ou des patrons de start-up, comme le racontait alors Libération.

    Juan Branco vise un échange en particulier, contenu dans ces Macronleaks : deux cadres de la campagne, Laurent Martel et Alexis Kohler, qui deviendront respectivement conseiller fiscalité du président Macron et secrétaire général de l'Elysée, échangent par mail à propos d'une note sur la fiscalité écologique, en novembre 2016.

    Ils y évoquent la «convergence », entamée timidement par la majorité précédente, de la fiscalité de l'essence et du gasoil, via une augmentation du prix de ce dernier. Et intégrée dans la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques). « Le rendement serait de 1,4 milliard d'euros (par an) pour une hausse de 17 centimes du prix au litre du diesel à horizon de 5 ans », calcule Kohler, soit « un poil moins de 7 milliards d'euros » sur le quinquennat à venir selon Martel.

    Pour justifier cette augmentation, Martel a la solution : «On pourra toujours raconter une histoire : alignement sur la moyenne européenne de l'écart essence/diesel, division par deux de l'écart, convergence complète mais très progressive...» Quelques jours plus tard, il émet quelques doutes sur l'opportunité d'une trop forte augmentation du prix du carburant : «Si l'on n'osait pas cette convergence complète, ce qui pourrait parfaitement se comprendre, voire serait raisonnable, dans un contexte où le prix des carburants sera déjà tiré à la hausse par la montée de la composante carbone, dans les proportions indiquées par la note, on pourrait se contenter d'une convergence partielle.» Il conclut toutefois : «Mais d'autres histoires peuvent se raconter, bien sûr, pour justifier une convergence partielle gazole/essence qui rapporterait ce que l'on cherche.»

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  10. Ce que l'on cherche ? Les deux responsables d'En Marche s'interrogent en fait sur l'affectation de la recette : «La question est ouverte de savoir si l'on affectera intégralement le rendement de la fiscalité écologique au financement des exonérations sociales ou s'il faut en réserver une partie [...] à une compensation "ménages".» En d'autres termes, il s'agit bien de financer «une baisse de cotisations patronales par une hausse de la fiscalité diesel», comme le résume Kohler à la fin de l'échange.

    Par un raisonnement qu'il qualifie lui-même de «tiré par les cheveux», Martel défend la mesure en expliquant que si elle «pèsera pour 50%» sur les 60% les moins aisés de la population, elle financera une mesure qui leur «bénéficiera intégralement». Pour parvenir à cette conclusion, il faut considérer «que la baisse des cotisations patronales bénéficiera à l'emploi ou aux salaires», concède Kohler.

    MacronLeaks : le vrai du faux

    Vous nous interrogez tout d'abord sur l'authenticité de ces échanges. Comme CheckNews a pu le vérifier, le mail cité par Juan Branco figure bien dans les mails contenus dans l'archive de 15go des MacronLeaks. La signature DKIM de ces mails permet par ailleurs de confirmer qu'ils ont bien été émis par les adresses mails de Laurent Martel et Alexis Kohler. Enfin, Libération avait pu recouper les informations contenues dans les MacronLeaks en mai 2017, permettant de confirmer l'authenticité des nombreux mails étudiés, sans en trouver un seul de faux dans l'archive contenant les documents piratés. Ce qui n'avait pas empêché de nombreux faux documents, qui ne sont pas dans l'archive, de circuler en parallèle aux vrais (et En Marche d'en profiter pour faire passer de vrais documents pour des faux, comme en témoignait un cadre du parti).

    Commentaire : Et qui a diffusé ces faux documents ?

    Vous nous posez ensuite des questions sur le fond de l'affaire et son traitement médiatique. Juan Branco lui-même s'offusque par exemple de l'absence de relai médiatique de ses «révélations» : «Des faits avérés, des sources béton, la révélation d'un mensonge d'État à l'origine d'une révolte majeure qui a fait trembler tout un pays, mourir dix personnes et blesser des centaines, explosé un régime, et 24 heures après, pas une reprise dans les médias. Continuez comme ça les gars», fustige ainsi l'avocat... qui ne doit pas beaucoup lire CheckNews.

    Nous avons ainsi évoqué à plusieurs reprises le financement des allègements de prélèvements obligatoires des entreprises par la fiscalité écologique. Dans un article du 28 novembre (et dans un autre du 13 novembre), nous expliquions qu'«une partie de la TICPE, la part carbone, avait pour objectif, dès sa création en 2014, de financer une partie du CICE naissant (crédit d'impôt compétitivité emploi). Appelée "contribution climat énergie", elle ne va cesser d'augmenter juqu'en 2030, et est à l'origine, entre autres, de la colère des gilets jaunes».

    Une information publique depuis 2014

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  11. Plus largement, nous écrivions que la quasi-totalité de la hausse de la fiscalité écologique en 2019 irait abonder le budget général de l'Etat, plutôt que de financer la transition énergétique. Comme le rappelait d'ailleurs le rapporteur de la commission des Finances du Sénat, le 7 novembre dernier : «Cette fiscalité dite écologique a essentiellement, disons-le, un objectif de rendement. Interrogée ici même à trois ou quatre reprises sur la part des 37,7 milliards d'euros de TICPE qui sera nouvellement affectée à la transition énergétique, Mme Wargon [secrétaire d'Etat à l'écologie, ndlr] n'a pas su nous citer d'autres mesures que celles qui existent déjà... [...] Le surplus, qui passe de 13,3 à 17 milliards d'euros, ira intégralement au budget général de l'État. Notre commission n'est pas forcément favorable à la fiscalité affectée, mais il n'est pas honnête de dire que la TICPE aidera les Français en matière de conversion énergétique.»

    En réalité, l'information selon laquelle la convergence essence-diesel ou la contribution climat énergie (CCE), dite taxe carbone, servent à financer la baisse des prélèvements obligatoires des entreprises... est publique depuis la création de la taxe carbone il y a quatre ans.

    C'était même une demande figurant noir sur blanc dans la lettre de mission de juillet 2013 du ministre de l'Économie (Pierre Moscovici) et de la ministre de l'environnement (Delphine Batho), à l'attention de Christian de Perthuis, président du comité pour la fiscalité écologique (CFE) chargé de mettre en place cette taxe carbone. Et évidemment rendue publique. Un choix totalement assumé par la majorité de l'époque, et repris par l'actuelle.

    Plus récemment, un rapport de septembre 2017 de l'économiste Marianne Ollivier-Trigalo, consacré à la taxe carbone, expliquait que la plupart des membres du comité pour une fiscalité écologique (CFE), comme son secrétaire général, dénonçaient cette demande du gouvernement de financer le CICE par la fiscalité environnementale (extrait ci-dessous).

    Trouver une recette pour le CICEParmi les membres de cette instance: les associations environnementales les plus connues ou encore l'ensemble des syndicats. Difficile de faire moins confidentiel.

    Commentaire : Lire aussi :
    Le mythe du réchauffement climatique s'effondre mais les taxes explosent
    La sombre histoire derrière le « réchauffement climatique » du GIEC
    Réchauffement climatique ? Préparez-vous plutôt à avoir froid !
    Oubliez le Réchauffement Climatique et préparez-vous pour un âge de glace
    Plus de 31 000 scientifiques signent une pétition contre le plan d'action contre le réchauffement climatique
    Le Groenland devient de plus en plus froid indiquent 15 ans de données, mais les partisans du réchauffement climatique « comblent les lacunes » pour se convaincre du contraire
    C'est le noyau chaud de la Terre, et non le réchauffement climatique, qui est responsable de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland

    https://fr.sott.net/article/33286-Les-MacronLeaks-revelent-ils-que-la-taxe-carbone-visait-a-financer-des-baisses-de-cotisations-patronales

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  12. Bourgeois de tous les pays, unissez-vous !

    2018 est l’année à partir de laquelle plus de la moitié du monde appartient à la classe moyenne.


    Par Oliver Wiseman.
    Un article de HumanProgress.org
    30 DÉCEMBRE 2018


    La vie suit son cours alors qu’on est en train de bâtir d’autres projets. De même, le progrès suit son cours alors qu’on est en train de discuter de politique.

    La nouvelle la plus importante de ces dernières semaines n’a rien à voir avec les Gilets jaunes. Ça n’a pas fait la Une des journaux ni fait exploser les réseaux sociaux. Il s’agit d’un événement non pas représentatif d’un grand pas en avant, mais de centaines de millions de pas dans la bonne direction.

    Je fais référence au fait que, depuis septembre de cette année, plus de la moitié du monde appartient à la classe moyenne.

    Homi Kharas et Kristofer Hamel, deux des chercheurs à l’origine d’une étude réalisée sous les auspices du World Data Lab, caractérisent la classe moyenne mondiale comme étant celle des gens :

    - disposant de suffisamment de revenus discrétionnaires pour acheter des biens de consommation durables tels que des réfrigérateurs et des motocyclettes ;
    - ayant la possibilité de dépenser de l’argent en loisirs comme des sorties au cinéma ;
    - et étant assez confiants dans leur capacité à surmonter un choc économique sans retomber dans l’extrême pauvreté.
    La mesure la plus précise qu’ils utilisent est le revenu se situant entre 11 dollars et 110 dollars par jour (chiffres exprimés en parité du pouvoir d’achat 2011).

    Les chercheurs scindent la population mondiale en quatre groupes. Ils estiment que :

    - 600 millions de personnes sont pauvres (vivant avec moins de 1,90 dollar par jour) ;
    - 3,2 milliards de personnes sont financièrement vulnérables (vivant avec un revenu compris entre 1,90 dollar et 11 dollars par jour) ;
    - 3,6 milliards de personnes répondent à leur définition de la classe moyenne ;
    - 200 millions sont riches (vivant avec plus de 110 dollars par jour).

    Pour expliquer la portée de ce qu’ils dépeignent, Kharas et Hamel ne mâchent pas leurs mots :

    Pour la première fois depuis le début de la civilisation agraire il y a 10 000 ans, la majorité de l’humanité n’est plus pauvre ou menacée par la pauvreté.

    C’est un point de vue rafraîchissant sur le remarquable rythme de progrès de l’humanité. Quand on s’intéresse à l’amélioration du niveau de vie, l’accent est généralement mis sur l’effondrement du nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté – et c’est compréhensible. Mais la croissance de la classe moyenne est sans doute une tendance plus frappante. Selon les calculs de Kharas et Hamel, une personne quitte l’extrême pauvreté toutes les secondes alors que cinq personnes par seconde entrent dans la classe moyenne. Les rangs des riches s’élargissent également, mais au rythme d’une personne toutes les deux secondes.

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  13. Lorsque la chute de l’extrême pauvreté est citée comme preuve de la capacité des marchés à améliorer le niveau de vie, la réponse la plus dédaigneuse – et la plus courante – est de persifler sur le fait que les très pauvres ne deviennent que légèrement moins pauvres. Les travaux du World Data Lab montrent à quel point non seulement cet argument est douteux, mais aussi contredit par les faits.

    L’étude indique que près de neuf consommateurs sur dix du prochain milliard de consommateurs de la classe moyenne vivront en Asie, où la libéralisation des marchés et l’adoption du commerce mondial en Inde et en Chine ont été et continueront d’être des facteurs de transformation. Les auteurs estiment que le pouvoir d’achat de la classe moyenne américaine sera encore le meilleur au monde en 2030, à 16 000 milliards de dollars. Mais l’Inde et la Chine auront presque rattrapé leur retard, le poids de leur classe moyenne valant respectivement 12 000 et 14 000 milliards de dollars.

    Les conséquences de ce changement pour le monde des affaires sont profondes. Comme le disent Kharas et Hamel :

    Ce n’est pas un hasard si le dernier succès d’Hollywood est Crazy Rich Asians ou si des multinationales asiatiques ont émergé après avoir bâti leur propre marque et cherchent désormais à concurrencer l’étranger.

    Quelles sont les implications politiques de ce point charnière pour la classe moyenne ? Il y a ici un paradoxe. Une classe moyenne en expansion laisse augurer une population plus heureuse. La tendance est donc source de stabilité : lorsque les gens ont quelque chose à perdre d’un seul coup, ils sont moins enclins à rallier une révolution ou une guerre civile. Mais les membres de la classe moyenne deviennent aussi des électeurs plus exigeants, réclamant de meilleurs services publics, des filets de sécurité plus généreux, etc.

    Néanmoins, il est troublant de constater que la montée de la classe moyenne en Chine ne s’est pas accompagnée d’exigences de réformes politiques comme beaucoup d’entre nous l’espéraient. Ce changement peut encore se produire, mais – pour l’instant – des centaines de millions de citoyens chinois continuent de vivre une vie bourgeoise dans un État à parti unique. Cela devrait faire réfléchir ceux qui prétendent qu’il existe un lien inextricable entre progrès économique et liberté politique.

    Il existe toutefois un lien incontestable à ce stade de l’histoire de l’humanité : le lien entre l’économie libérale et mondialisée et l’augmentation remarquable du niveau de vie dans le monde.


    Sur le web. Traduction : Raphaël Marfaux pour Contrepoints.

    https://www.contrepoints.org/2018/12/30/333370-bourgeois-de-tous-les-pays-unissez-vous

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    1. Ne parlons pas de 'l'argent' fabriqué quotidiennement par la planche-à-billets et non représentative d'une valeur en or gardée en soutes, mais parlons simplement de la distribution du qui y a droit et du qui doit être pauvre.

      L'arrivée massive de centaines de millions d'étrangers ('réfugiés climatique' !! Hahahaha !) - soi-disant sans le sou pour payer un billet de car sur 10 km - en Europe, pose question du d'où vient l'argent.
      Et, d'autre part, alors que tous les pays sont endettés et n'ont même pas d'emplois à offrir ni logements aux autochtones, voilà que débarquent de nouveaux allocataires à vie logés en hôtels de luxe ou châteaux de fortune !

      C'est ce que l'on appelle 'Prendre les gens pour des cons !'

      Bien sûr du qui-dit richesse dit consommation, et, qui dit consommation dit emplois de fabrication.

      Mais, nous ne sommes plus au 19 ème siècle mais au 21 ème ! Et les machines-outils, les robots-ordinateurs nous entourent ! Donc, n'allons pas ôter de la prise-au-cul l'électricité qu'elles ou ils demandent car, déjà qu'ils ou elles travaillent 24/24h et 7/7j sans rechigner à la besogne et sans se faire payer, n'allons pas imaginer du moins cher que le gratuit ! (on a vu ce que sont les 'énergies gratuites' promises par les escrocs !).

      Donc, si ce n'est pour travailler, pourquoi seraient-ils ou elles venus se geler la peau du cul alors qu'ils ont chez eux le soleil gratuit qui les réchauffent et fait tout pousser 365 jours par an contrairement aux pays nordiques qui connaissent des saisons.

      Quant aux balivernes du : "600 millions de personnes sont pauvres (vivant avec moins de 1,90 dollar par jour)" Hahahaha ! En 1960 les français gagnaient moins que çà et n'en sont pas morts !
      Et, dans ces pays dit 'pauvres', le litre d'essence n'est pas le même qu'en Europe ! (Çà alors ! Mais pourquoi donc alors que le prix du baril est le même pour tous ??!), le prix du pain, des fruits & des légumes n'est pas celui des supermarchés qui 'cassent les prix' !
      C'est uniquement le pouvoir d'achat qui fait marcher le monde et non les promesses qu'avec une augmentation de salaire on gagnerait plus d'argent !

      Mais, pour avoir le 'pouvoir d'achat'... il est nécessaire d'avoir la Démocratie ! (c'est-à-dire que c'est le Peuple qui dirige !).

      Aujourd'hui donc, le monde n'a plus les moyens d'être pauvre. C'est un premier pas vers la Démocratie avec les voyages au travers de pays et, surtout, au travers de ce formidable moyen d'instruction qui s'appelle Internet.

      Regardez des gosses de 5, 6, 7, 8 ou 9 ans qui savent résoudre en quelques secondes les problèmes du rubik's cube ou connaissent la musique et en étonnent plus d'un au piano ! Ces gosses, ces teenagers ou ados sont... les parents de demain !! Ils auront des enfants ! Différents de nous car mieux éduqués et d'une pédagogie appropriée enfin à l'être humain qui raisonne. Ils bénéficieront de la Démocratie. Mais, combien seront-ils à la connaître ?

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  14. RAS-LE-BOL COCASSE - TENTATIVE DES GILETS JAUNES EN GARE DE LAUSANNE

    Une page Facebook réunissant une centaine de membres appelait à manifester hier dans les gares. A Lausanne, ils étaient trois contre cinq !


    PAR ERIC FELLEY
    Créé: 30.12.2018, 14h44


    Le mouvement des gilets jaunes partis de France a déjà fait des émules dans une vingtaine de pays avec plus ou moins d'impact. En Suisse, tout semble calme, mais depuis quelques temps, on trouve une page sur Facebook intitulée «Gilets Jaunes de Suisse. Nous sommes le Peuple», suivie par une centaine de membres avec le slogan: «L'heure des comptes a sonné».

    Intervention policière

    Le politicien indépendant vaudois François de Siebenthal intervient régulièrement sur cette page. En juin dernier, il a été un des défenseurs de l'initiative «Monnaie pleine» refusé par le peuple. Cette page Facebook avait lancé un appel à manifester samedi 29 décembre devant le Palais fédéral et dans les gares. Le succès a été très mitigé comme le raconte François de Siebenthal lui-même: «Il y a eu un rassemblement de gilets jaunes ce samedi 29 décembre dès 13h30, en Suisse à Lausanne dans le hall de la Gare CFF. En quelques minutes, plusieurs policiers sont intervenus, et nous ont priés de partir, après avoir pris nos identités.»

    Il y a gilet jaune et gilet jaune

    Une autre personnalité vaudoise un peu «atypique», Michèle Herzog, a participé à cet embryon de manifestation. Le récit qu'elle en fait sur son blog est finalement assez drôle: «Dans le hall central de la gare de Lausanne, vers 13h30, nous étions trois gilets jaunes ! Très rapidement un employé CFF, portant lui aussi un gilet jaune, mais pour son travail, nous a abordé pour savoir ce que nous faisions. Mme X. lui a montré le texte qu'elle avait fixé sur son gilet, dans son dos. L'homme est parti, mais il est resté dans le hall. Quelques minutes plus tard, deux agents de sécurité des CFF, portant des gilets jaunes sont arrivés pour nous demander de quitter le hall de la gare. Pendant ce temps l'autre est allé avertir la police des CFF.»

    Un badge très suspect

    Ce qui fut rapidement fait et Mme Herzog raconte que «Deux policiers CFF, portant aussi des gilets jaunes ... sont alors intervenus pour nous faire quitter le hall en prétendant que nous faisions une manifestation! Ce qui n'était pas le cas, car nous étions trois!...» Puis ils ont quitté la gare, mais auparavant la police a pris leurs identités: «Sous prétexte que l'un avait un badge «Oui pour la Monnaie pleine» sur son chapeau de père Noël. Et l'autre un tract dans le dos....»

    Un gilet averti en vaut deux

    Finalement, les trois gilets jaunes en ont attiré cinq autres, tous employés des CFF. Cela dit, une nouvelle manifestation est annoncé sur la page Facebook pour samedi prochain le 5 janvier, toujours sur la Place fédérale et dans les gares. Dorénavant les gilets jaunes doivent savoir que dans les gares ils ne sont pas les bienvenus, car on risque de les confondre avec le personnel de sécurité et de faire gonfler artificiellement le nombre de manifestants. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/suisse/cocasse-tentative-gilets-jaunes-gare-lausanne/story/19796913

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    1. Hahahaha ! Faut dire qu'en Démocratie (la Suisse) il n'y a jamais de gréve ou de manifestation parce que ce sont les citoyens Suisses eux-mêmes qui votent leurs propres lois et non 'des représentants du Peuple' comme en dictatures ! Hahahaha !

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    2. Si les 'gilets jaunes étaient honnêtes c'est le drapeau Suisse qu'ils devraient arborer.

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  15. Débordant d’inventaire excédentaire, les entreprises américaines se tournent vers les remorques de camions


    par Tyler Durden
    Samedi, 29/12/2018 - 20:09


    Alors qu’en surface, la dernière impression de 3,4% du PIB du troisième trimestre était impressionnante, il suffit de jeter un coup d’œil sur ses composants pour montrer que la majeure partie de la croissance du PIB provenait des stocks, qui ont représenté 2,3 % du total (69 %). % du taux de croissance annualisé; En fait, la suppression de la contribution des stocks a entraîné une impression relativement basse de 1,1 % du PIB, le plus bas depuis le quatrième trimestre 2016.

    En raison de cette accumulation sans précédent, le WSJ rapporte que les entreprises américaines sont tellement inondées de stocks excédentaires que certaines louent des remorques de camions pour les stocker, les garant dans des entrepôts ou derrière des entrepôts pour stocker des marchandises jusqu'à ce qu'une augmentation des importations soit compensée. des centres de distribution surpeuplés.

    Et afin de pouvoir accueillir davantage de clients cherchant des remorques pour transporter des marchandises, bon nombre d'entre eux étant arrivés de Chine en 2018 pour prendre de l'avance sur les tarifs imminents, le bailleur de matériel de transport Milestone Equipment Holdings a lancé un exercice «entreposage mobile» avec des entreprises telles que comme Home Depot et plusieurs autres grands détaillants et fabricants utilisant ce service.

    «C’est comme un entrepôt sur roues», a déclaré Sarah Johnson, à la tête de la nouvelle entreprise de stockage mobile de Milestone. «Nous pensons maintenant que nos remorques sont davantage une alternative immobilière qu'une simple remorque.»

    Alors que la hausse des stocks au cours des derniers mois de l'année n'est pas nouvelle, car les entrepôts sont souvent consommés alors que les détaillants s'approvisionnent pour la saison des vacances, les tensions sont apparues cette année alors que de nombreuses entreprises ont augmenté leurs réserves d'importations pour aller de l'avant hausse des tarifs, initialement prévue le 1er janvier, mais reportée à avril.

    Alors que pratiquement tous les détaillants américains luttent pour livrer concurrence à Amazon lors de la livraison, les entrepôts sont devenus un produit phare et, aux États-Unis, le taux d'inoccupation des entrepôts s'élève actuellement à 4,3 %, le taux le plus bas enregistré par la société immobilière CBRE depuis ses débuts. suivi de la figure en 1980.

    «Les entrepôts fonctionnent à plein régime», a déclaré David Egan, responsable de la recherche industrielle et logistique chez CBRE. De nombreuses entreprises créent des espaces flexibles dans leurs opérations, afin de pouvoir se développer pendant les mois les plus occupés, a déclaré M. Egan. "Maintenant, vous voyez que cet espace en excès - et puis certains - sont tous utilisés", a-t-il déclaré.

    Dans le même temps, comme indiqué ci-dessus, si l'accumulation des stocks a été le principal facteur de croissance du PIB au troisième trimestre, le fret ferroviaire intermodal est resté solide au quatrième trimestre, les volumes dépassant les niveaux de 2017, indiquant un rythme effréné de constitution de stocks similaire. up. Une grande partie des activités intermodales consiste à expédier des conteneurs à partir de ports, et la forte croissance de cette activité au cours des jours précédant Noël a laissé penser que les entreprises étaient encore en train de résorber les arriérés dans les ports maritimes vers la fin de l'année.

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  16. La pénurie d’entrepôts est si grave qu’une poignée de sociétés du type Airbnb ont vu le jour pour aider les grands détaillants à traverser des périodes de pointe. L'un d'entre eux, Flexe, offre aux locataires et propriétaires d'entrepôts la possibilité de sous-louer des parties vides de leurs installations à des locataires à court terme, parmi lesquels figurent Walmart, Ace Hardware et d'autres.

    Dans le même temps, un autre problème est apparu cette année, aggravant encore la pénurie car l’attaque des articles retournés, qui avait commencé bien avant Noël cette année, avait ajouté au défi. Dans une étude récente, CBRE a constaté que la chaîne d’approvisionnement pour la logistique inverse peut nécessiter jusqu’à 20% d’espace supplémentaire par rapport à ce qui est nécessaire pour les envois sortants.

    Selon le WSJ, Milestone a déclaré qu'un détaillant national avait utilisé jusqu'à 1 000 remorques de la société pour stocker les produits retournés. C'est un moyen moins coûteux de gérer ce qui est généralement un défi temporaire après chaque séjour, plutôt que de construire un nouvel entrepôt ou de signer un bail à long terme pour plus d'espace, a déclaré Mme Johnson de Milestone (bien que la question se pose de savoir si la hausse de cette année marchandises est un indice d’un thème plus vaste et plus troublant, où les Américains achètent des marchandises, les conservent brièvement, puis les rendent, car ils ne peuvent pas payer).

    Quoi qu’il en soit, comme le conclut le WSJ, des économies de coûts de stockage seront essentielles dans les mois à venir, car les entreprises américaines s’occuperont de la gestion des stocks. Et si les difficultés économiques s’accélèrent et si la course aux tarifs chinois disparaît, la plupart des détaillants ont déjà prévu une hausse du 1er janvier qui n’aura lieu que le 1er mars au plus tôt, les bénéfices du premier trimestre pourraient en pâtir si les entreprises prix d'escompte pour réduire les stocks et les coûts de stockage supplémentaires ne feront que marteler davantage les marges.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-29/overflowing-excess-inventory-us-companies-turn-truck-trailers

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    1. Il y a trop de produits fabriqués (pour 10 ou 20 milliards de personnes ?) et... pas assez d'acheteurs par manque d'argent. Donc, pour diminuer toutes ces montagnes de gaspillages de nouveaux consommateurs entrent en Europe et aux États-Unis. Oui mais, il eut été préférable d'envoyer les produits aux pays étrangers plutôt que de faire venir des étrangers pour les acheter !!

      On sent qu'on est dans la merde bien marron !

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  17. Le point de vue de M. Rémi Dumery (agriculteur) : « En interdisant les OGM et les pesticides, l’UE cède aux croyances dangereuses »


    29 Décembre 2018
    par Seppi
    Glané sur la toile 293


    C'est sur Euronews. En exergue :

    « Au lieu de soutenir des innovations qui peuvent contribuer à nourrir une population mondiale en pleine explosion, [les dirigeants européens] s'érigent en adversaires du progrès scientifique. »

    Et c'est une analyse que nous partageons sans réserve.

    En y ajoutant un point qui nous paraît important. La pusillanimité des dirigeants politiques est exportée vers les pays, notamment d'Afrique, dans lesquels ces innovations sont utiles, indispensables, voire capitales. Elle l'est par des « ONG » qui utilisent de plus en plus des mercenaires locaux en se camouflant derrière eux, et par les dirigeants eux-mêmes sous des formes diverses.

    Empêcher ainsi le développement agricole et alimentaire c'est non seulement une insulte à la dignité humaine dans les pays qui en ont grand besoin, mais aussi, plus prosaïquement, une incitation à migrer vers l'Europe.

    Il arrive un moment où il faut le dire sans égards pour la bienséance : nous avons dans notre gouvernance européenne de sacrés imbéciles.

    Disons que pour certains, il y a ballotage et qu'il est urgent de leur procurer une paire de bottes pour qu'ils puissent voir ce qu'est vraiment l'agriculture – la production alimentaire – et ses défis.

    http://seppi.over-blog.com/2018/12/le-point-de-vue-de-m.remi-dumery-agriculteur-en-interdisant-les-ogm-et-les-pesticides-l-ue-cede-aux-croyances-dangereuses.html

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  18. Le conte de fées du « 100% bio »


    29 Décembre 2018
    par Seppi
    Ludger Weß*


    Sur la route au Sikkim


    Des exemples de l'Asie montreraient qu'il est possible de se passer de pesticides de synthèse et d'engrais minéraux tout en obtenant des récoltes bonnes, voire meilleures. Mais la réalité est différente.

    Ça marche. 100 % bio. Sikkim bio

    Si l'on en croit la ZDF [la deuxième chaîne de télévision allemande] et les parlementaires verts [Mme Renate Künast,et M. Martin Häusling] le petit État indien du Sikkim est un modèle pour le monde entier et la preuve éclatante que la conversion complète d'un pays à l'agriculture et aux produits biologiques est possible. Le pays a commencé sa conversion en 2010 ; depuis 2016, l'utilisation des pesticides de synthèse et d'engrais chimiques est complètement interdite – le gouvernement a fièrement annoncé que le Sikkim est maintenant le premier État indien « 100 bio ».

    La ZDF reprend la propagande gouvernementale : « planet e. a rendu visite aux paysans et aux habitants de l'État de l’Union indienne qui écrivent actuellement l’éco-histoire. La cardamome, le maïs, le riz, le chou pommé et les pommes de terre sont vendus sur les marchés des produits biologiques. Partout, on fait de la publicité pour les aliments sains issus de l'agriculture biologique. Les engrais chimiques et les pesticides sont vilipendés et ne peuvent pas être importés. Quiconque enfreint les règles est traité comme un trafiquant de drogue. » De plus, le gouvernement a même interdit l'importation de légumes produits de manière conventionnelle. Cela signifie « que les autorités ont le pouvoir d'enfouir et de détruire les légumes et les fruits contaminés par des pesticides. Un cauchemar pour les fabricants d'engrais et de pesticides. Les géants des produits agrochimiques comme Bayer ou BASF ne sont pas les bienvenus au Sikkim. »

    N'est-ce pas génial ?

    Tuyau de la télé pour la Journée Mondiale de l'Alimentation : les écolorebelles de l'Himalaya. Le documentaire montre des idées passionnantes. Ce n'est pas l'agriculture intensive qui nourrit le monde. L'industrie chimique non plus. Ou le génie génétique. Ou le capital-risque. C'est le bio et ça marche

    Perception sélective

    Les auteurs du documentaire sont certes allés sur place, mais ils n'ont apparemment vu que ce qu'ils voulaient voir et entendu que ce qu'ils voulaient entendre. Parce que la réalité est différente. En Inde, la mauvaise situation des agriculteurs de l’État himalayen est depuis longtemps un marronnier pour les médias.

    Les agriculteurs du Sikkim se plaignent de prix injustes et de moyens inappropriés. Les cochenilles, les chenilles, les punaises et autres parasites ne peuvent pas être combattus efficacement ; les agriculteurs manquent aussi de moyens appropriés contre les maladies fongiques. La récolte de gingembre est tombée à un tiers du rendement habituel d'avant l’arrêt de l’utilisation des pesticides de synthèse. Il n’y a pas de pesticides biologiques contre la tache zonée, une maladie fongique, du gingembre. Les récoltes de maïs et de légumineuses se sont également effondrées. Là où, auparavant, on récoltait 470 à 500 kg par hectare, ce ne sont plus maintenant que 130 à 140. Il y a aussi des problèmes avec les oranges et la cardamome. Les agriculteurs signalent des pertes de récolte de 25 à 50 % ; pour les tomates, c'est plus de 50 %.

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  19. La fausse affirmation selon laquelle l'agriculture biologique est exempte de pesticides est réfutée par le film lui-même. Le pesticide neem est également vendu par Bayer et est, selon la fiche des données de sécurité « Nocif pour la vie aquatique, avec des effets à long terme ».

    Même le National Organic Farming Research Institute (Institut National de Recherche sur l'Agriculture Biologique – NOFRI) du Sikkim déclare : « Le problème des infestations par les insectes a augmenté depuis la conversion à l'agriculture biologique. » Le journal indien, Sunday Guardian, a fait le bilan en juin 2018 : la conversion est un « fiasco » : le Sikkim ne produit plus que 20 % de ses besoins en riz, la production de blé est passée de 21.600 tonnes à 350 tonnes, pour l'important produit d'exportation qu'est la cardamome, dont 5.400 tonnes étaient encore produites en 2004, la récolte chuté à 4.000 tonnes en 2015. Seule la production de maïs fourrage a augmenté (de 59.000 tonnes en 1996 à 68.000 tonnes en 2016). Le Sikkim est fortement dépendant des importations de produits alimentaires en provenance des États voisins, qui continuent à produire de manière conventionnelle.

    Le Sikkim, dit l'agronome indien Dr G. V. Ramanjaneyulu, du Centre pour une Agriculture Durable à Hyderabad, ne pouvait déjà pas nourrir sa population – environ 600.000 habitants – avant la conversion en un État à 100% bio, sans parler des 800.000 touristes qui affluent chaque année dans l'État, en augmentation constante. De nombreux Occidentaux veulent visiter le paradis biologique. Il donne des chiffres : 70 % de la nourriture devait être importée avant la conversion, ce sera probablement beaucoup plus à l'avenir.

    Les conséquences sont déjà évidentes. En avril 2018, une nouvelle étape de la bio-révolution devait entrer en vigueur : l'interdiction d'importer des fruits et légumes sans certification biologique. Mais lorsque les prix de certains produits ont été multipliés par six, il y a eu des manifestations et les revendeurs se sont rebellés.

    Ce qui est tout simplement complètement contre-productif, c'est cette peinture en noir et blanc, qui est constamment propagée par MartinHaeusling. Le pionnier écologique Urs Niggli, qui parle dans le film, va beaucoup plus loin et ne voit, par exemple, pas de contradiction entre le bio et le « nouveau »génie génétique

    Le gouvernement a fait marche arrière. Pour le moment, de nombreux produits cultivés de manière conventionnelle en provenance d'États voisins restent librement disponibles à la vente – ils ne sont ni brûlés ni enfouis. Sont exclus de l'interdiction de la vente les céréales, notamment le riz, et les carottes, les poivrons verts, les oignons et les tomates, ainsi que les pommes de terre.

    Les agriculteurs du Sikkim, dont les produits biologiques imposés doivent concurrencer les produits conventionnels, font les frais de cette politique. Parce que, comme en Allemagne, les consommateurs du Sikkim savent et doivent compter : ils achètent ce qui est bon marché. De surcroît, à la grande contrariété des agriculteurs, le gouvernement a réagi à la crise de l'offre en fixant des prix maximaux pour les produits biologiques. En d'autres termes, ils récoltent beaucoup moins, mais ils ne peuvent pas vendre leurs produits biologiques plus chers. Des prix plus élevés ne seraient de toute façon accessibles que pour les touristes et la petite classe supérieure. La population de Sikkim est pauvre.

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  20. Par nécessité, les agriculteurs cherchent leur salut à l'exportation et produisent des avocats et des kiwis, des produits de luxe destinés aux habitants de grandes villes indiennes telles que Delhi ou Calcutta. Mais cette tentative pour compenser la perte de revenus est risquée. Les infrastructures du Sikkim sont mauvaises. Le pays n'a ni aéroport ni réseau ferroviaire connecté au réseau indien. Les routes sont impraticables à certaines saisons, il n’y a ni entrepôts ni camions frigorifiques et, par conséquent, aucune chaîne du froid qui fonctionne pour les denrées périssables. Tout cela n’est disponible que lorsque les produits ont atteint les États voisins par de mauvaises routes.

    Désolant ! Mais quand on voit qui décerne ce prix...

    Incidemment, pour Ramanjaneyulu, un défenseur de l'agriculture durable nullement opposé aux méthodes de l'agriculture biologique, la conversion s'est faite de manière extrêmement mauvaise ; Les experts ont conçu les plans autour du tapis vert, dit-il, et non du point de vue des agriculteurs. Les profiteurs du revirement imposé par l'État sont les grossistes et surtout les organismes de certification ; ces derniers accaparent près de 80 % du budget de l'« Organic Mission » (la mission bio). Selon Ramanjaneyulu, les agriculteurs repartent en grande partie les mains vides car ils ne peuvent pas compenser les pertes de rendement par des revenus plus élevés.

    Le Sikkim est-il un modèle pour la bio-conversion du monde ?

    Pas vraiment. Le Sikkim est un État de montagne. Environ 15 % seulement de la superficie est cultivable. Même avant la conversion au bio, l'agriculture n'était pas comparable à celle des pays industrialisés tels que les États-Unis, l'Europe ou la Chine : les exploitations sont petites (1 à 2 hectares) et pratiquement dépourvues de machines, avec une consommation très faible d'engrais minéraux et de pesticides et des récoltes faibles. Par exemple, ces dernières années, le Sikkim s'est classé lanterne rouge de tous les États indiens en termes de productivité pour la production de fruits et au quatrième rang le plus bas pour la production de légumes.

    Les agriculteurs du Sikkim ont utilisé 5,8 kg/ha d'engrais minéral ; en Allemagne, c'est 100 kg/ha. Passer d'une agriculture à petite échelle, improductive et à forte intensité de main-d'œuvre (64 % de la population travaille dans l'agriculture) à l'agriculture biologique est plus facile que pour une agriculture de haute technologie, où un agriculteur nourrit 155 personnes.

    Il ne s'agit pas du monde, mais d'un État indien de 600.000 habitants. Une citation du film : « Ici, la majorité de la population travaille toujours dans l'agriculture. »

    Un élément positif du programme gouvernemental est la formation des agriculteurs en matière de fertilisation et de lutte contre les nuisibles, affirment les experts agricoles. À long terme, cela pourrait avoir un effet positif sur la productivité. C'est la première fois que de nombreux agriculteurs du Sikkim acquièrent des connaissances élémentaires telles que la biologie des ravageurs, la nutrition des plantes et l'écologie des sols.

    Le changement structurel provoqué par la conversion forcée aura également un effet sur la productivité : de nombreux agriculteurs qui cultivent des superficies particulièrement réduites abandonneront leur activité car, faute de surface, ils ne pourront pas se diversifier. Cela conduit à un processus de concentration pouvant augmenter légèrement la productivité.

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  21. Toutefois, ces augmentations minimes ne seront pas suffisantes pour permettre au Sikkim de produire de la nourriture pour ses 600.000 habitants et ses quelque un million de touristes.

    Une agriculture idyllique...

    Le « sans pesticides » a aussi échoué ailleurs

    Les expériences d'abandon des « agrotoxiques », comme les ONG aiment à appeler les pesticides, ont également échoué ailleurs. Le Sri Lanka, qui a interdit l'utilisation du glyphosate en 2015 sous l'influence et les applaudissements nourris des ONG occidentales pour devenir un « pays exempt de substances toxiques », a depuis révoqué l'interdiction. La raison : les plantations de thé ont été tellement envahies par les mauvaises herbes qu'il était devenu difficile de les gérer. Dans la végétation dense, les serpents venimeux se propagent et les ouvriers des plantations refusent de travailler. Les pertes de récolte ont été élevées et ont coûté aux seuls exportateurs de thé l'équivalent de 100 millions d'euros en 2017. Le Japon a menacé d'interdire les importations de thé sri-lankais parce que les producteurs de thé avaient commencé à employer d'autres herbicides beaucoup plus rémanents dont les résidus alarmaient les autorités japonaises et européennes. D'autres cultures ont également été affectées. Pour la culture du riz, par exemple, l'utilisation d'eau a augmenté de 20 % en raison des submersions supplémentaires nécessaires pour lutter contre les mauvaises herbes sans herbicides. Un résumé clair de l'expérience manquée du Sri Lanka est disponible ici [voir aussi, sur ce site, ici]; et les conditions dans le « paradis bio de Cuba », parfois utilisées à titre d'exemple, sont loin d'être paradisiaques.

    Conclusion

    L’utilisation de compost autoproduit, la lutte antiparasitaire avec des méthodes biologiques, la rotation des cultures et les cultures mixtes peuvent certainement aider les petits agriculteurs d’Asie et d’Afrique, qui peuvent difficilement investir et accumuler des réserves, à mieux produire. Tout cela n'est pas une panacée. Les idéologies occidentales n’aident pas ces agriculteurs, qui ne souhaitent probablement rien de plus que des récoltes sûres pour nourrir leur famille et envoyer leurs enfants à l’école. Ce qui les aide, ce sont de meilleures infrastructures, des assurances, des smartphones et des applications leur permettant de connaître les prix, d’échanger et de récupérer des informations sur les conditions météorologiques, les organismes nuisibles et les méthodes de contrôle ; l’utilisation ciblée de moyens efficaces et les institutions de recherche locales qui peuvent adapter rapidement les variétés locales avec des méthodes modernes de sélection pour lutter contre les ravageurs et les changements climatiques. Parfois, ce sont les méthodes d'agriculture biologique qui contribuent parfois ; d'autres fois, ce sont celles de l'agriculture conventionnelle.

    La pensée sur le mode binaire des ONG occidentales ne profite ni aux agriculteurs ni à l'environnement. Condamner le génie génétique comme étant non naturel et condamner les pesticides simplement parce qu'ils sont fabriqués par synthèse n'a rien à voir avec la science mais bien avec la foi. À cet égard, les ONG d'aujourd'hui n'agissent pas différemment des missionnaires chrétiens, qui se sont prétendus les sauveurs de l'Afrique et de l'Asie à une autre époque de l'histoire. La croyance en la supériorité de sa religion ne semble pas pouvoir être dissipée chez les prédicateurs occidentaux.

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  22. * Ludger Weß écrit sur la science depuis les années 1980, principalement le génie génétique et la biotechnologie. Avant cela, il a fait des recherches en tant que biologiste moléculaire à l'Université de Brême. En 2006, il a été un des fondateurs d'akampion, qui conseille les entreprises innovantes dans leur communication. En 2017, il a publié ses polars scientifiques « Oligo » et « Vironymous » chez Piper Fahrenheit. Cet article a été écrit par Ludger Weß à titre privé.

    Source : https://www.salonkolumnisten.com/das-100-prozent-bio-maerchen/

    Détruire de la nourriture parce qu'elle n'est pas bio... en Inde... et cela ne choque pas la bien-pensance et le militantisme « bio » allemand…

    http://seppi.over-blog.com/2018/12/le-conte-de-fees-du-100-bio.html

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    1. 99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes

      dimanche 2 décembre 2018

      https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html

      C'est horrible ! Épouvantable ! Monstrueux de voir des lobbyistes vouloir faire crever le monde par tous les moyens mis à leur disposition !

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  23. Revendication: Les chaînes de montagnes indonésiennes sont responsables de la glaciation actuelle


    Eric Worrall
    29 décembre 2018


    Les experts en paléo-climat ont avancé une théorie selon laquelle l'altération des chaînes de montagnes indonésiennes privait la planète de gaz carbonique, ce qui maintient la Terre sous l'ère glaciaire du Quaternaire.

    La hausse des montagnes absorbant le gaz carbonique sous les tropiques pourrait créer un climat favorable au climat mondial

    Par Paul Voosen
    Dec. 28 décembre 2018 à 15h00


    Déteste le froid ? Blâme l'Indonésie. Cela peut paraître étrange, étant donné les 270 millions d’habitants que compte le pays, la déforestation généralisée et les fréquentes éruptions volcaniques provoquant du gaz carbonique, qui ne contribuent au réchauffement de la planète. Mais sur des périodes beaucoup plus longues, l’Indonésie aspire le gaz carbonique de l’atmosphère.

    De nombreuses montagnes d'Indonésie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée voisine sont constituées d'anciennes roches volcaniques du fond de l'océan qui ont été capturées lors d'une collision tectonique colossale entre une chaîne de volcans insulaires et un continent, et qui ont atteint des sommets. Cachées par les pluies tropicales, ces roches réagissent avidement avec le gaz carbonique et le séquestrent dans les minéraux. C’est pourquoi, avec seulement 2% de la superficie terrestre du monde, l’Indonésie absorbe 10% de ses émissions de gaz carbonique à long terme. Ses montagnes pourraient expliquer pourquoi les couches de glace ont persisté pendant plusieurs millions d’années (bien qu’elles soient maintenant menacées par le réchauffement de la planète).

    Aujourd'hui, les chercheurs ont étendu cette théorie en concluant que de telles collisions avec les constructions de montagnes tropicales coïncidaient avec la quasi-totalité de la demi-douzaine de périodes glaciaires importantes des 500 derniers millions d'années. «Ce sont ces types d’environnement qui, à travers le temps, déterminent le climat mondial», a déclaré Francis Macdonald, géologue à l’Université de Californie à Santa Barbara, lors de la présentation des travaux le mois dernier lors d’une réunion de l’American Geophysical Union à Washington. DC Si le climat de la Terre a un interrupteur principal, suggère-t-il, la montée de montagnes comme celle de l'Indonésie pourrait bien l'être.



    Kimberly Lau, géochimiste à l'Université du Wyoming à Laramie, qualifie l'œuvre de «passionnante d’idée et d’exécution novatrice». Cependant, Lee aimerait voir des preuves directes, à partir de sédiments anciens, que les collisions ont provoqué l’altération des roches. «Ils doivent aller au lavabo et les étudier», dit-il. Et une étude récente remet en question l’idée du thermostat de montagne en mettant en évidence l’importance des volcans. L’étude a utilisé des âges de milliers de zircons, des cristaux durables pouvant indiquer une activité volcanique, pour montrer que la hausse des émissions volcaniques était la force dominante à l’origine des périodes chaudes de la planète. Il est probable que les deux équipes ont au moins une main sur la vérité, ajoute Lee, qui a contribué au papier de zircon.

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  24. La beauté du modèle de son équipe, a déclaré Macdonald à la fin de son exposé, est qu’il explique non seulement pourquoi les temps glaciaires commencent, mais aussi pourquoi ils s’arrêtent. Une terre de serre semble être l’état par défaut de la planète, dominant pendant les trois quarts des 500 millions d’années écoulées. Une collision de type indonésien pourrait faire basculer le climat mondial dans une période glaciaire, mais seulement pendant un certain temps. Les montagnes s'érodent et les continents dérivent. Et la planète se réchauffe à nouveau.

    En savoir plus: https://www.sciencemag.org/news/2018/12/rise-carbon-dioxide-absorbing-mountains-tropics-may-set-thermostat-global-climate

    Le résumé du papier;

    PLATE TECTONIC: DES MODIFICATIONS DE L’ANOMALIE PLANETAIRE EN TANT QUE CONTRÔLE À LONG TERME DE L’ÉTAT CLIMATIQUE DE LA TERRE

    SWANSON-HYSELL, Nicholas L.1, MACDONALD, Francis2, PARK, Yuem2, JAGOUTZ, Oliver3 et GODDERIS, Yves4, (1) Département des sciences de la terre et des planètes, Université de Californie à Berkeley, Berkeley, CA 94720, (2) of Earth Science, Université de Californie, Santa Barbara, Santa Barbara, CA 93106, Département des sciences de la Terre, de l'atmosphère et des planètes, Institut de technologie du Massachusetts, 77 Massachusetts Avenue, 54-1212, Cambridge, MA 02139, (4) CNRS, GET, Toulouse, 31400, France

    Les changements à long terme du climat de la Terre, qui entraînent des décalages entre des intervalles prolongés non glaciaires et glaciaires, sont généralement considérés comme résultant de processus tectoniques des plaques. Cependant, les principaux facteurs tectoniques de la variabilité climatique à long terme restent flous. À des échelles de temps géologiques, le gaz carbonique est principalement émis par le volcanisme et consommé principalement par l’altération chimique des roches silicatées. Des déséquilibres prolongés entre les sources et les puits se manifesteraient de manière catastrophique, que ce soit au début d’une Terre de Snowball ou d’une serre en ruine. La clémence relative du climat phanérozoïque oblige le gaz carbonique à s'échelonner avec les sources, ce qui peut s'expliquer par la rétroaction du silicate lorsque le gaz carbonique élevé entraîne des températures plus élevées et un cycle hydrologique revigoré qui améliore le vieillissement chimique et inversement. Étant donné que les sources et les puits de gaz carbonique doivent être égaux sur des échelles de temps longues, qu'est-ce qui détermine les niveaux de gaz carbonique en régime permanent sur la Terre à un moment donné ? Et qu'est-ce qui détermine si la Terre est dans un état climatique glaciaire ou non glaciaire ? Le concept de résistance globale aux intempéries est un cadre utile pour répondre à ces questions. Sur une planète plus résistante aux intempéries, la concentration de gaz carbonique nécessaire pour que l’évier soit égal à la source est inférieure à celle d’une planète moins résistante aux intempéries où le gaz carbonique augmente jusqu’à atteindre des niveaux suffisamment élevés pour que le flux de vieillissement chimique soit suffisamment important.

    La résistance aux intempéries est le produit de variables telles que la lithologie, les taux de soulèvement tectonique et la paléolatitude, qui sont définies par l’évolution des conditions aux limites tectoniques des plaques. Dans cette contribution, nous évaluons les changements à long terme de la paléogéographie et de la construction de la montagne et leurs liens avec le climat phanérozoïque. Nous cherchons à vérifier l’hypothèse selon laquelle la fermeture du bassin océanique, la collision arc-continent et l’exhumation d’ophiolites exercent un contrôle majeur sur l’état du climat de la Terre en améliorant la résistance aux intempéries dans le monde.

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  25. À l'aide de modèles paléogéographiques, nous reconstruisons la position passée d'une nouvelle base de données de sutures à ophiolite. Nous constatons que lorsque de vastes collisions arc-continent ont eu lieu sous les tropiques, la Terre a connu un climat glaciaire et, sinon, la Terre a connu un climat non glaciaire. Nous considérons que les changements de type de roche et de topographie des plaques tropicales induits par la tectonique des plaques constituent le contrôle le plus important de l’état climatique à long terme de la Terre.

    En savoir plus: https://gsa.confex.com/gsa/2018AM/webprogram/Paper317917.html

    Malgré les inquiétudes persistantes concernant le réchauffement climatique anthropique, la réalité est qu’en termes de climat de type paléo-climatique, la Terre connaît actuellement un climat très froid, de vastes zones rendues inhabitables par des inlandsis permanents et la menace constante que la glaciation pourrait nous faire sortir des régions que nous habitons actuellement.

    La citation suivante de Wikipedia met en perspective le froid de notre époque glaciaire quaternaire.

    … L'époque glaciaire actuelle ou quaternaire est la dernière de cinq grandes périodes glaciaires connues de l'histoire de la Terre, les précédentes étant l'ère glaciaire du Karoo (360–260 Ma), andine saharienne (450–420 Ma), Cryogénienne (720–635 Ma) et Huronienne (2 400–2 100 Ma). …

    https://en.wikipedia.org/wiki/Quaternary_glaciation

    https://wattsupwiththat.com/2018/12/29/claim-indonesian-mountain-ranges-are-responsible-for-the-current-ice-age/

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    1. Mettre les volcans terrestres sur le dos de la climatologie est un peu gros !! Il y a DES millions (milliards ?) de sources chaudes volcaniques sous marines et sous océaniques qui modifient continuellement les climats du monde. Leur pollutions est des milliards de fois plus nocives que les volcans terrestres et, désormais, c'est à l'Indonésie d'assumer la responsabilité du pourquoi aujourd'hui comme demain le monde se gèle et se gèlera les couilles ! Hahahaha !
      Va t-on vers un 'Indonésiethon' pour recueillir des fonds pour détruire ses montagnes de merdes qui obstruent nos conduites de chauffages central ?

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  26. C'est le noyau chaud de la Terre, et non le réchauffement climatique, qui est responsable de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland.


    Isabelle Z.
    Natural News
    jeu., 25 jan. 2018 20:32 UTC


    La calotte glaciaire du Groenland fond, mais il s'avère que le responsable n'est pas le réchauffement climatique, comme certains voudraient vous le faire croire. Au lieu de cela, les chercheurs ont maintenant trouvé la preuve qu'une source de chaleur cachée au fond de la planète se trouve derrière cette fonte qui entraîne les glaciers dans l'océan.

    Des chercheurs de l'Université d'Aarhus au Danemark ont utilisé une étude menée pendant dix ans sur le fjord Young Sound au Groenland pour tirer leurs conclusions. Tout au long de l'enquête, des mesures ont été prises sur les niveaux de salinité et les températures dans le fjord, où l'eau à des profondeurs variant entre 200 et 330 m s'est graduellement réchauffée.

    Ils ont découvert qu'une grande partie de cette chaleur provenait de l'intérieur de la Terre. Selon leurs estimations, 100 mégawatts d'énergie par mètre carré ont été transférés de l'intérieur de la Terre vers le fjord, et on croit que des quantités de chaleur semblables ont été transférées vers le dessous des glaciers environnants. Cela équivaut à peu près à une éolienne de 2 mégawatts qui envoie de l'électricité à un gigantesque radiateur au fond du fjord tout au long de l'année. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Scientific Reports.

    La perte en chaleur de l'intérieur de notre planète réchauffe essentiellement les températures de l'eau profonde où se trouvent les fjords, faisant fondre les glaciers. La chaleur, que l'on appelle flux de chaleur géothermique, se trouve un peu partout sur notre planète et remonte jusqu'à sa naissance. Comme les flux ne sont pas distribués uniformément, il peut être difficile de les mesurer. Cette étude est unique en ce qu'elle a réussi à identifier le flux de chaleur du réchauffement d'une masse d'eau presque stagnante qui dure depuis dix ans.

    De plus, les scientifiques disent que le réchauffement et la fonte sous les calottes glaciaires que ces flux de chaleur induisent "lubrifient essentiellement l'interface entre la glace et le sol, ce qui accélère considérablement le mouvement de la glace".

    Se référant à la calotte glaciaire du Groenland comme SIG, les chercheurs écrivent dans l'abrégé : "Une compilation d'enregistrements de flux de chaleur du Groenland montre l'existence de sources de chaleur géothermique sous le SIG et pourrait expliquer les zones de haute vitesse glaciaire comme le courant glaciaire du nord-est du Groenland".

    Les températures au cœur de notre planète sont estimées à environ 6 000 degrés Celsius. La surface du soleil a des températures similaires, et ce type de chaleur peut être vu quand les volcans entrent en éruption ou dans les sources chaudes, par exemple.

    La calotte glaciaire groenlandaise est un acteur majeur des tendances climatiques futures

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  27. Selon Science Daily, la calotte glaciaire du Groenland est une énorme masse de glace qui couvre les quatre cinquièmes de la surface du Groenland. Il mesure environ 2 400 kilomètres du nord au sud, son point le plus large mesurant 1 100 kilomètres. Fabriqué à partir de couches de neige comprimée accumulées depuis plus de 100 000 ans, il constitue un enregistrement utile des climats du passé. C'est le deuxième plus grand corps de glace au monde, après l'inlandsis antarctique.

    Son niveau record de fonte devrait contribuer à l'élévation du niveau de la mer et pourrait modifier les schémas de circulation océanique à l'avenir. Les alarmistes du réchauffement climatique considèrent depuis longtemps que cette fonte est causée par l'activité humaine, mais cette étude montre très clairement que la nature elle-même est responsable de la fonte des calottes glaciaires au Groenland.

    Traduction Sott

    https://fr.sott.net/article/31766-C-est-le-noyau-chaud-de-la-Terre-et-non-le-rechauffement-climatique-qui-est-responsable-de-la-fonte-de-la-calotte-glaciaire-du-Groenland

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    1. Il y a longtemps que les volcans sous-pôles réchauffent et détachent des millions de mètres cubes de glaces qui sont parfois emportés par les courants marins.

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  28. Trump bat le record de la guerre des 50 ans des généraux


    par Tyler Durden
    Dim, 12/30/2018 - 13:46
    Par Gareth Porter


    Les médias traditionnels ont attaqué la décision du président Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie de manière impulsive, en aveuglant sa propre équipe de sécurité nationale. Mais les comptes rendus détaillés et publiés du processus politique au cours de l'année racontent une histoire très différente. Ils montrent que les hauts responsables de la sécurité nationale et les institutions intéressées ont joué un jeu politique compliqué pendant des mois pour empêcher Trump de vaciller sur notre présence indéfinie sur le terrain en Syrie.

    L’épisode dans son ensemble représente donc une nouvelle variante d’un schéma familier remontant au Vietnam, dans lequel les conseillers à la sécurité nationale faisaient pression sur les présidents réticents pour qu’ils accompagnent les déploiements militaires existants ou proposés dans une zone de guerre. La différence ici est que Trump, en choisissant publiquement une politique différente, a fait exploser ses stratagèmes transparents et offert au pays un nouveau cours, qui ne comporte pas d'état de guerre permanent.

    Les relations entre Trump et son équipe de sécurité nationale sont tendues depuis le début de son mandat. À la mi-été 2017, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et le président du Joint Chiefs General, Joseph Dunford, étaient tellement inquiets des réactions négatives de Trump lors de leurs briefings justifiant les déploiements militaires américains, qu'ils décidèrent d'organiser un briefing officiel dans «le char», par les chefs conjoints pour des réunions au Pentagone.

    Mais quand Mattis et Dunford ont vanté les mérites de «l'ordre démocratique international fondé sur des règles» qui «maintient la paix depuis 70 ans», Trump a simplement secoué la tête, incrédule.

    À la fin de l’année, Mattis, Dunford et le secrétaire d’État Mike Pompeo pensaient avoir réussi à convaincre Trump d’utiliser les troupes américaines non seulement pour vaincre l’État islamique, mais aussi pour «stabiliser» l’ensemble du secteur nord-est de la Syrie. Forces soutenues par la Russie et l'Iran. Cependant, ils ont ignoré les signes avant-coureurs du mécontentement persistant de Trump avec leur vision d’une présence militaire américaine plus ou moins permanente en Syrie.

    Lors d’un rassemblement organisé en mars dans l’Ohio, apparemment à propos de la réforme des soins de santé, Trump a soudainement laissé échapper: «Nous allons bientôt sortir de la Syrie. Laissez les autres personnes s'en occuper maintenant. Très bientôt, très bientôt nous sortons. "

    Au début d’avril 2018, l’impatience de Trump à l’égard de ses conseillers sur la Syrie a débouché sur une confrontation majeure lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale, au cours de laquelle il leur a ordonné sans équivoque d’accepter une politique de déploiement de la Syrie fondamentalement différente.

    Trump a ouvert la réunion en affirmant publiquement que les États-Unis devaient mettre fin à leur intervention en Syrie et au moyen-orient. Il a fait valoir à maintes reprises que les États-Unis n’avaient eu «rien» pour leurs efforts, selon un article publié par Associated Press à partir d’entretiens avec des responsables de l’administration informés de la réunion. Lorsque Dunford lui demanda de dire exactement ce qu'il voulait, Trump répondit qu'il était favorable à un retrait immédiat des forces américaines et à la fin du programme de «stabilisation» en Syrie.

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  29. Mattis a répondu qu'un retrait immédiat de la Syrie était impossible à mener de manière responsable, risquerait le retour de l'État islamique et jouerait entre les mains de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, dont les intérêts sont contraires à ceux des États-Unis.

    Trump aurait ensuite cédé et aurait déclaré qu'ils pourraient avoir cinq ou six mois pour détruire l'Etat islamique. Mais il a également précisé qu'il ne voulait pas qu'ils reviennent le voir en octobre et ont déclaré qu'ils n'avaient pas pu vaincre l'Etat islamique et qu'ils devaient rester en Syrie. Lorsque ses conseillers ont répété qu’ils ne pensaient pas que l’Amérique pourrait se retirer de façon responsable, Trump leur a dit de «faire le nécessaire».

    L’équipe de sécurité nationale de Trump s’était préparée avec soin pour la réunion afin de le soustraire à un calendrier explicite de retrait. Ils avaient apporté des documents qui omettaient toute option spécifique concernant les délais de retrait. Comme le montre le compte AP détaillé, ils ont défini les options comme un choix binaire, soit un retrait immédiat, soit une présence indéfinie afin d'assurer la défaite complète et permanente de l'État islamique. L'option de congé a été décrite comme risquant un retour de l'Etat islamique et laissant un vide de pouvoir à la Russie et à l'Iran.

    Une telle stratégie binaire avait fonctionné dans le passé, selon des sources de l'administration. Cela expliquerait le long silence public de Trump sur la Syrie pendant les premiers mois de 2018, alors que les secrétaires d’État de l'époque, Rex Tillerson et Mattis, exposaient en détail des arguments en faveur d'un engagement militaire à long terme.

    Une autre raison pour laquelle l'approche avait si bien réussi, cependant, était que Trump avait résolu le problème de Barack Obama en donnant un calendrier aussi important au Pentagone pour se retirer de l'Afghanistan. En conséquence, il hésitait à rendre publique une demande similaire pour un calendrier syrien. Comme CNN l'a signalé, un responsable du DoD informé de la réunion "a rejeté toute discussion sur une question de temps". En outre, il a affirmé que Mattis "n'avait pas été chargé de définir des options de retrait ...". Le lieutenant-général Kenneth McKenzie, directeur des chefs conjoints, a également déclaré aux journalistes, "le président a en fait été très bon de ne pas nous donner de calendrier précis".

    Néanmoins, sans faire référence à un calendrier, la Maison Blanche a publié une brève déclaration affirmant que le rôle des États-Unis en Syrie prenait fin «rapidement».

    Mattis et Dunford exploitaient consciemment la défensive de Trump pour établir un calendrier leur permettant d’aller de l'avant avec leur propre stratégie, à moins que et jusqu'à ce que Trump le leur demande publiquement. C’est ce qui s’est finalement produit quelques semaines après le délai de six mois de Trump. L’affirmation des conseillers Trump selon laquelle ils auraient été pris par surprise était en effet malhonnête. Ce qui s’est passé la semaine dernière, c’est que Trump a donné suite à la politique claire qu’il avait définie en avril.

    L'affaire du retrait de la Syrie est une illustration dramatique du dilemme fondamental de la présidence Trump en ce qui concerne la fin de l'état de guerre permanent créé par les administrations précédentes. Bien qu’une solide majorité d’Américains veuillent freiner les déploiements militaires américains au moyen-orient et en Afrique, l’équipe de sécurité nationale de Trump est déterminée à faire le contraire.

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  30. Trump est maintenant bien conscient qu'il est pratiquement impossible de mener à bien la politique étrangère qu'il veut sans des conseillers engagés dans le même objectif. Cela signifie qu'il doit trouver des personnes qui sont restées en dehors du système pendant les années de guerre permanentes tout en étant extrêmement critiques à l'égard de son idéologie et de sa culture. S'il parvient à pourvoir des postes clés avec des personnalités véritablement dissidentes, les deux dernières années de son mandat pourraient bien couper les ailes aux bureaucrates et aux généraux qui ont créé l'état de guerre permanent dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui.

    Gareth Porter est un journaliste d'investigation et un contributeur régulier de The American Conservative. Il est également l'auteur de «Manufactured Crisis: l'histoire inédite de la peur nucléaire iranienne».

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-30/trump-breaks-generals-50-year-war-record

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  31. CHINE - LA COUR SUPRÊME JUGERA SUR LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

    Dès 2019, la Cour suprême chinoise va se saisir des appels concernant des affaires de droit de propriété intellectuelle, auparavant jugées au niveau des hautes cours provinciales.


    30.12.2018, 12h52

    La Cour suprême en Chine va se saisir, pour la première fois, d'affaires concernant la propriété intellectuelle, a annoncé le gouvernement, une question qui est au centre de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.

    Le vice-président de la Cour suprême Luo Dongchuan a indiqué samedi qu'à compter de début 2019, cette cour commencera à se saisir des appels concernant des affaires de droit de propriété intellectuelle, selon l'agence officielle. Ces affaires étaient auparavant jugées au niveau des hautes cours provinciales.

    Cette décision «contribuera à éviter l'irrégularité des demandes judiciaires et améliorer la qualité et l'efficacité des procès», a précisé Luo.

    En 2017, les tribunaux chinois ont traité au total 213'480 cas de vols de propriété intellectuelle, soit 40% de plus qu'en 2016, selon Xinhua.

    Négocier une issue

    Washington et Pékin sont actuellement en discussion pour trouver une issue négociée à leur guerre commerciale qui a effrayé les marchés mondiaux.

    Les deux parties se sont livrées une guerre commerciale sans merci avec une surenchère sur les droits de douane sur plus de 300 milliards de dollars de produits au total mais leurs dirigeants sont parvenus début décembre, en marge du sommet du G20 à Buenos Aires, à s'entendre sur une trêve de 90 jours pour laisser une chance à la négociation.

    Les Etats-Unis, à l'instar de l'Union européenne, ont longtemps reproché à la Chine son laxisme dans la protection des droits de propriété intellectuelle. Le transfert de technologie forcé a été un autre sujet de discorde pour les compagnies étrangères opérant en Chine.

    Renforcer la propriété intellectuelle

    La Chine envisage de prendre une série de mesures pour éviter le vol de propriété intellectuelle, en particulier la protection des brevets, des marques déposées ou des droits d'auteur.

    La loi relative aux brevets a été amendée, en multipliant par cinq le montant des indemnisations.

    Un autre projet de loi examiné récemment au Parlement chinois donne aux victimes des vols de propriété intellectuelle le droit de réclamer des dommages et intérêts.

    Le Parlement a également indiqué examiner une nouvelle loi régissant l'investissement étranger qui empêcherait le transfert forcé de technologies et accorderait aux sociétés étrangères les mêmes prérogatives dont jouissent les compagnies chinoises. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/cour-supreme-jugera-propriete-intellectuelle/story/23214336

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  32. SCANDINAVES ÉGORGÉES AU MAROC - SUISSE ARRÊTÉ: BERNE PREND L'AFFAIRE «TRÈS AU SÉRIEUX»

    L'ambassadeur de Suisse au Maroc a interrompu ses vacances pour les besoins de l'enquête sur le meurtre de deux scandinaves, qui implique un Helvète.


    30.12.2018, 18h03

    15 SUSPECTS DEVANT LE JUGE D'INSTRUCTION

    Le parquet de Rabat a présenté dimanche au juge d'instruction antiterroriste 15 personnes soupçonnées d'être liées au meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans le sud du Maroc, a annoncé le procureur général de Rabat.

    Le parquet a demandé au juge d'instruction d'interroger les suspects pour «constitution d'une bande afin de préparer et commettre des actes terroristes», «atteinte à la vie de personnes avec préméditation», et «apologie du terrorisme», a précisé le procureur général de Rabat dans un communiqué.

    Le parquet a en outre requis «la détention préventive des personnes arrêtées», alors que sept autres suspects, placés en garde à vue, doivent être déférés devant le parquet dans les prochains jours.

    Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, ont été tuées dans la nuit du 16 au 17 décembre dans le sud du Maroc, où elles passaient des vacances.

    Leurs corps ont été découverts sur un site isolé du Haut-Atlas, dans un secteur prisé des amateurs de marche. Les deux victimes ont été décapitées.

    Les autorités marocaines ont interpellé une vingtaine de personnes pour leurs liens présumés avec le double homicide, qualifié de «terroriste» par Rabat.

    L'un d'eux, un Hispano-Suisse installé au Maroc et «imprégné de l'idéologie extrémiste» selon les autorités, a été arrêté samedi à Marrakech pour ses liens présumés avec certains des suspects.

    Les quatre principaux suspects appartenaient, eux, à une cellule inspirée par l'idéologie du groupe Etat islamique (EI) mais «sans contact» avec ses cadres en Syrie ou en Irak, avait déclaré à l'AFP le chef de l'antiterrorisme marocain Abdelhak Khiam.

    Le chef de cette «cellule terroriste», Abdessamad Ejjoud, un marchand ambulant de 25 ans, condamné par le passé pour avoir voulu rejoindre les zones alors contrôlées par l'EI en Irak et en Syrie, avant de bénéficier d'une réduction de peine.

    L'affaire a suscité une vive émotion en Norvège, au Danemark mais aussi au Maroc, où une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, montrant l'exécution d'une des deux victimes, a mis le pays en émoi. La vidéo est considérée comme authentique par les autorités marocaines, selon une source proche de l'enquête.

    Épargné jusqu'ici par les attentats de l'EI, le royaume avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).

    Un Suisse installé au Maroc a été arrêté samedi à Marrakech. Il est suspecté d'avoir un lien avec certains suspects dans le récent meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans le sud du Maroc. Les autorités fédérales prennent l'affaire «très au sérieux».

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  33. L'homme, «imprégné de l'idéologie extrémiste» et portant également la nationalité espagnole, est «soupçonné d'avoir appris à certaines personnes interpellées dans cette affaire les outils de communication issus des nouvelles technologies et de les avoir entraînées au tir», a annoncé le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) dans un communiqué.

    L'enquête révèle son «adhésion à des opérations de recrutement et d'embrigadement de citoyens marocains et subsahariens pour exécuter des plans terroristes au Maroc», a précisé l'unité en charge de la lutte antiterroriste dans le royaume.

    Une étudiante danoise de 24 ans, et son amie, une Norvégienne de 28 ans, ont été tuées dans la nuit du 16 au 17 décembre dans le sud du Maroc, où elles passaient des vacances. Leurs corps ont été découverts sur un site isolé du Haut-Atlas, dans un secteur prisé des amateurs de marche. Les deux victimes ont été décapitées.

    Ambassadeur suisse de retour à Rabat

    Contacté par Keystone-ATS, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) indique dimanche que la Suisse «prend l'affaire très au sérieux». L'ambassadeur de Suisse au Maroc a notamment interrompu ses vacances et est rentré à Rabat.

    Les différentes autorités fédérales sont en contact étroit entre elles, ainsi qu'avec leurs homologues marocaines, espagnoles, danoises et norvégiennes, précise le porte-parole George Farago. Elles se coordonnent, afin d'apporter tout le soutien nécessaire à leurs partenaires à l'étranger.

    «La Suisse assure aux proches des victimes sa solidarité et sa profonde sympathie», poursuit le DFAE dans sa prise de position. «Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à l'élucidation rapide de cette affaire»,

    Déjà 18 arrestations

    Les autorités marocaines ont déjà arrêté 18 personnes pour leurs liens présumés avec ce double homicide qualifié de «terroriste» par Rabat.

    Les quatre principaux auteurs présumés, interpellés à Marrakech les jours suivant le double meurtre, appartenaient à une cellule inspirée par l'idéologie du groupe Etat islamique (EI) mais «sans contact» avec ses cadres en Syrie ou en Irak, avait déclaré lundi à l'AFP le chef de l'antiterrorisme marocain Abdelhak Khiam.

    L'un d'eux, un marchand ambulant de 25 ans, est soupçonné par les enquêteurs d'être le chef de cette «cellule terroriste». C'est lui que l'on voit parler dans une vidéo tournée une semaine avant le meurtre, dans laquelle les quatre principaux suspects prêtent allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EI.

    Vive émotion

    L'affaire a suscité une vive émotion en Norvège, au Danemark mais aussi au Maroc, où une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, montrant l'exécution d'une des deux victimes, a mis le pays en émoi. La vidéo est considérée comme authentique par les autorités marocaines, selon une source proche de l'enquête.

    Épargné jusqu'ici par les attentats de l'EI, le royaume - qui revendique une politique très active en matière de lutte antiterroriste - avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011). (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/suisse-arrete-berne-prend-affaire-tres-serieux/story/24813255

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  34. Vaccingate: les Italiens découvrent une fraude liée aux vaccins


    samedi 29 décembre 2018


    L'association pour la liberté de vaccination, Corvelva, fondée en 1993 et composée de scientifiques et de juristes, a annoncé avoir reçu un don de 10 000 euros de l'Ordre national des biologistes italiens le 26 octobre afin de tester la sécurité et l'efficacité des vaccins couramment utilisés pour la vaccination des enfants.

    Le premier vaccin qu'ils ont testé de manière approfondie avec ce don est Infanrix Hexa, un vaccin six en un fabriqué par GlaxoSmithKline (GSK) qui est supposé contenir les antigènes suivants: toxoïdes du tétanos, de la diphtérie et de la coqueluche; souches virales 1-2-3 inactivées de la poliomyélite et antigène de surface de l'hépatite B.

    Corvelva n'a trouvé AUCUN de ces antigènes dans le vaccin, ce qui signifie qu'aucun anticorps ne serait créé contre les antigènes prévus.

    Non seulement aucun antigènes vaccinaux n'ont été détectés, mais ils ont trouvé ce qui suit:

    - des traces de 65 contaminants chimiques dont 35% seulement sont connus, issus du processus de fabrication ou de contamination croisée avec d'autres chaînes de fabrication;

    - toxines chimiques;

    - toxines peptidiques bactériennes, des allergènes potentiels capables d'induire des réactions auto-immunes;

    - macromolécule insoluble et non digestible qui réagit au dosage des protéines, mais qui ne peut être reconnue par aucune base de données de protéines.

    Vous pouvez trouver le résumé des premières analyses du vaccin Infanrix Hexa du groupe Corvelva sur leur site:

    https://www.corvelva.it/speciali-corvelva/analisi/vaccingate-initial-results-on-infanrix-hexa-chemical-composition.html

    Ici le rapport des premiers résultats détaillés:

    https://drive.google.com/file/d/128CfYaaJdMwhx5yvCGDRggl5GIKyfWrC/view

    Le 24 décembre, sur leur site, Corvelva a publié une mise à jour concernant les résultats d'analyses, débutées il y a quelques mois, du vaccin Priorix Tetra (rougeole-rubéole-oreillons-varicelle) fabriqué par GlaxoSmithKline (GSK). Les analyses précédentes montraient des problèmes au niveau des mutations dans le génome des virus et au niveau des quantités absurdes d’ADN.

    L'extension des analyses chimiques/protéines révèlent la présence de traces de composés de contaminants résiduels, dont des traces du médicament Vigabatrin et Gabapentine (antiépileptiques), d'un médicament expérimental anti-VIH, d'antibiotiques, d'herbicides, d'acaricides (insecticides), de métabolites de la morphine, de Viagra, à vos souhaits !

    Mais ce n'est pas tout...

    La présence d'ADN fœtal en grande quantité a été confirmée (1,7 µg dans le premier lot et 3,7 µg dans le deuxième lot), soit environ 325 fois la limite maximale fixée à 10 nanogrammes et 325 000 fois supérieur à la limite minimale de 10 picogrammes. Les cellules issues de bébés avortés font partie de la composition des vaccins, c'est connu et utilisé depuis les années 60 !

    https://www.corvelva.it/speciali-corvelva/analisi/vaccinegate-priorix-tetra-analysis-2nd-step-update.html

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  35. Liens complémentaires

    Une nouvelle étude scientifique publiée dans les archives de l'Académie nationale des sciences (PNAS) révèle que les personnes vaccinées contre la grippe émettent 630% plus de particules virales dans l'air que les individus non vaccinés

    https://conscience-du-peuple.blogspot.com/2018/02/une-nouvelle-etude-scientifique-publiee.html

    CNBC: "Des preuves scientifiques démontrent que les individus vaccinés avec des vaccins contenant des virus vivants comme le RRO (rougeole, rubéole et oreillons), rotavirus, varicelle, zona et grippe, peuvent excréter le virus pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois et donc, infecter les vaccinés ainsi que les non vaccinés

    http://www.cnbc.com/id/102473744#

    Le site de la bibliothèque nationale de médecine des États-Unis a publié un article en mars 1991 à propos d'une flambée de cas de rougeole dans un collège du Colorado qui a fait 84 malades chez les étudiants qui étaient à 98% vaccinés contre la maladie (en 1988)

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1405017/

    La moitié des élèves qui ont contracté le virus avaient pourtant reçu les deux doses du vaccin contre la rougeole
    http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2011/12/la-moitie-des-eleves-qui-ont-contracte.html

    Des étudiants vaccinés contre la coqueluche ont contracté la maladie dans une école de Californie, à l'intérieur de laquelle 99,5% de la population étudiante était adéquatement vaccinée

    http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2015/04/des-etudiants-vaccines-contre-la.html

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2018/12/vaccingate-les-italiens-decouvrent-une.html

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  36. Une autre caravane de migrants - estimée à 15 000 personnes - se prépare à quitter le Honduras le 15 janvier selon des défenseurs des droits des migrants et des médias espagnols


    vendredi 28 décembre 2018


    * Investir des milliards de dollars pour créer des emplois et ainsi garder les migrants au sud du Mexique est une idée tout de même créative, mais les Mexicains et les Américains qui financent ces projets d'investissement en diront quoi? Surtout les Mexicains qui pour la plupart crèvent de faim et voient leur gouvernement donner leur argent pour "sauver la peau" de purs étrangers...

    "Ils disent qu'ils sont encore plus gros et plus forts que la dernière caravan", a déclaré Irma Garrido, membre du groupe de défense des migrants, Reactiva Tijuana Foundation.

    Pendant ce temps, des milliers de migrants d'Amérique centrale qui ont quitté le Honduras en octobre restent bloqués à la frontière américano-mexicaine et croupissent dans des abris surpeuplés de Tijuana dans l'attente d'un long processus de demande d'asile auprès des États-Unis.

    Les coordinateurs qui ont aidé à diriger les migrants sur les 2 000 km parcourus avec des porte-voix, à organiser des bus et à donner des conseils en cours de route, ont pour la plupart disparus. Beaucoup de migrants disent qu'ils se sentent abandonnés et ne savent pas vers qui se tourner. Certains sont prêts à rentrer chez eux.

    Garrido a déclaré que cette nouvelle caravane plus grande serait probablement rejointe par davantage de personnes au El Salvador et au Guatemala, mais elle n'a pas l'intention de se rendre directement à la frontière entre Tijuana et San Diego, où les ressources sont déjà presque épuisées.

    "Ils resteront dans le sud du Mexique, au Chiapas et à Oaxaca. Leur objectif est de demander du travail là-bas", a-t-elle déclaré.

    Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a promis des visas et travaillera au Mexique pour les migrants d'Amérique centrale. Dans son discours d'inauguration, il a promis des travaux publics tels que la plantation de 2 millions d'arbres et la construction de son train Maya, qui reliera les villes des trois États de la péninsule du Yucatan, ainsi que celles de Tabasco et du Chiapas.

    Ce projet de 8 milliards de dollars devrait créer des centaines de milliers d'emplois dans les États du sud du Mexique.

    La semaine dernière, le Mexique et les États-Unis ont convenu d'élaborer un plan visant à limiter la migration en Amérique centrale. Le plan prévoit un investissement de 25 milliards de dollars du Mexique dans les États du Sud au cours des cinq prochaines années. Les États-Unis contribueront 4,8 milliards de dollars au Mexique et 5,8 milliards de dollars dans le Triangle du Nord de l'Amérique centrale, qui comprend le Guatemala, le Honduras et le Salvador. La majeure partie des fonds américains sera allouée par les programmes d’aide existants.

    El Diario de Chiapas, un journal de l'État du sud du Mexique, a rapporté que, à l'instar de la dernière caravane, les groupes envisagent de quitter le Honduras, leur nombre et les itinéraires qu'ils empruntent se répandent principalement par les médias sociaux.

    Sur Facebook, la réaction au Chiapas à l'annonce d'une deuxième caravane n'a pas été favorable.

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  37. «Eh bien, maintenant le gouvernement fait quelque chose. Ce travail est destiné aux Mexicains qui en ont besoin », a déclaré Anna Pérez de Palenque, au Mexique, sur Facebook. "Des gens opportunistes qui veulent juste profiter des Mexicains."

    La caravane qui a quitté le Honduras en octobre, suscitant la colère du président Trump et attirant l'attention des médias internationaux, n'était pas la première. Des foules de migrants voyagent souvent ensemble pour se protéger des criminels qui empruntent les routes.

    Pueblo Sin Fronteras dirige des caravanes de migrants d'Amérique centrale depuis plus de 15 ans, amenant généralement les foules les plus nombreuses juste avant Pâques.

    L'organisation et son travail étaient relativement inconnus de la plupart des Américains jusqu'à ce que Trump commence à tweeter sur la caravane avant les élections de mi-mandat.

    Le journal El Diario de Chiapas a rapporté que, même si Tijuana ne serait pas la première destination de la caravane, certains des participants envisagent de se rendre ensuite au nord de la ville pour tenter d'entrer aux États-Unis.

    À Tijuana, la présence de migrants d'Amérique centrale a suscité des protestations et même des violences.

    La semaine dernière, deux personnes ont jeté une cartouche de gaz lacrymogène dans le refuge de El Barretal à Tijuana, a annoncé la police fédérale mexicaine.

    Le 15 décembre, deux adolescents honduriens ont été violemment battus, torturés et tués par des membres de rang inférieur du cartel Jalisco New Generation, soulignant les dangers pour les mineurs non accompagnés dans la caravane.

    Après le décès des adolescents, le consulat du Honduras a lancé un avertissement: «Nous réitérons l'appel aux ressortissants honduriens pour qu'ils ne mettent pas leur vie en danger, ni celle de leurs familles, sur les dangers que représente la route migratoire, où les migrants sont exposés à être victimes des trafiquants. "

    Des milliers de personnes restent bloquées à Tijuana, une ville comptant plus de 2 000 homicides cette année, laissant les migrants d'Amérique centrale presque aussi vulnérables qu'ils étaient aux prises avec la violence des gangs qui les a poussés à fuir leur pays d'origine.

    Source:
    https://www.latimes.com/world/la-me-ln-new-migrant-caravan-20181227-story.html

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2018/12/une-autre-caravane-de-migrants-estimee.html

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