Le soutien croissant à l’énergie nucléaire provient à la fois de ceux qui se préoccupent du changement climatique et de ceux qui s’inquiètent du coût de l’électricité.
Par Michel Gay
4 DÉCEMBRE 2018.
Aux États-Unis, en Asie et en Europe, les électeurs plébiscitent de plus en plus l’énergie nucléaire en raison de la hausse des prix de l’électricité due principalement à la nécessité de gérer la coûteuse intermittence de la production des énergies renouvelables, comme les panneaux solaires et les éoliennes, et de leur incapacité à répondre à la demande au moment voulu.
ÉTATS-UNIS
Le 6 novembre 2018, 70 % des électeurs de l’Arizona ont rejeté la proposition 127 qui aurait entraîné la fermeture de la centrale nucléaire de cet État et le déploiement massif de l’énergie solaire et éolienne.
L’Arizona a voulu éviter les erreurs commises par la Californie, où les tarifs d’électricité ont augmenté trois fois plus vite que dans le reste du pays à cause principalement de la fermeture des centrales nucléaires et du déploiement rapide des panneaux solaires.
En 2016, les gouvernements des États de l‘Illinois et de New York ont pris des mesures pour empêcher la fermeture des centrales nucléaires.
D’autres actions ont eu lieu dans le Connecticut et le New Jersey pour soutenir leurs centrales nucléaires.
Aujourd’hui, à la suite du soutien public grandissant à l’énergie nucléaire, l’Union of Concerned Scientists (opposée au nucléaire depuis longtemps aux États-Unis), a modifié son opinion sur cette technologie. Elle déclare dorénavant que les centrales nucléaires américaines existantes doivent continuer à fonctionner pour « protéger le climat ».
TAÏWAN
À Taïwan, l’élan s’amplifie contre l’élimination de l’énergie nucléaire dans ce pays. En août, l’ancien Président taïwanais, Ma Ying-jeou, a soutenu une campagne en faveur du nucléaire qui a recueilli plus de 3 00 000 signatures afin que les électeurs puissent avoir le droit de voter directement sur cette question.
Le 24 novembre 2018, lors d’un référendum organisé parallèlement à une élection nationale, le peuple taïwanais a voté contre la politique antinucléaire du gouvernement visant à supprimer progressivement l’utilisation de l’énergie nucléaire d’ici 2025
Les préoccupations environnementales, économiques et de sécurité énergétique ont incité les électeurs à surmonter leurs craintes face au nucléaire. Ce pays, qui importe 98 % de son énergie, a subi l’an dernier un blackout dévastateur qui a causé la mort d’un homme, et menacé l’industrie nationale des semi-conducteurs. L’ancien Président Ma Ying-jeou a déclaré : « L’opposition à l’énergie nucléaire est maintenant obsolète. La tendance est maintenant de réduire les émissions de gaz carbonique pour lutter contre le réchauffement climatique. »
ALLEMAGNE
En Allemagne, une manifestation s’est déroulée en octobre à Munich contre la fermeture des centrales nucléaires. La couverture médiatique de cet évènement en Europe a conduit une majorité d’électeurs néerlandais (64 %) à déclarer son soutien à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.
Ces événements ont surpris les journalistes et les politiciens qui ont régulièrement tourné en dérision les 454 réacteurs nucléaires en exploitation dans le monde, les jugeant dépassés en raison de la baisse du coût des panneaux solaires et des éoliennes.
Mais cette baisse n’a pas compensé le manque de fiabilité inhérent au soleil et au vent. Leurs productions fatales et intermittentes ont même contribué à faire monter les prix de l’électricité, notamment en Californie et en Allemagne, même lorsque les prix du gaz naturel sont bas.
Le soutien croissant à l’énergie nucléaire provient à la fois de ceux qui se préoccupent du changement climatique et de ceux qui s’inquiètent du coût de l’électricité.
L’économie et l’environnement sont les deux faces d’une même médaille. Si la Californie et l’Allemagne avaient investi 680 milliards de dollars dans de nouvelles centrales nucléaires plutôt que dans des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien, ces deux pays auraient déjà produit 100 % ou plus de leur électricité à partir de sources d’énergie propres (à faibles émissions).
CORÉE DU SUD
En Corée du Sud (comme à Taïwan et en Europe) les compagnies d’électricité qui possèdent des centrales nucléaires appartiennent à l’État. Elles ne peuvent donc pas aller à l’encontre de la politique antinucléaire des responsables politiques. C’est aux citoyens – et aux climatologues – de défendre l’énergie nucléaire.
En 2017, un « jury de citoyens » sud-coréen a voté à 60 % en faveur du nucléaire.
PAYS-BAS
Aux Pays-Bas, le plaidoyer populaire en faveur de l’énergie nucléaire et la couverture favorable des grands médias ont mis en lumière l’inadéquation des énergies solaire et éolienne face au changement climatique.
« Nous, les Néerlandais, sommes antinucléaires depuis les années 1970 « , a déclaré Olguita Oudendijk, co-fondatrice de Ecomodernism Netherlands. « Ce qui nous a fait changer d’avis, c’est le coût élevé des énergies renouvelables, la Nuclear Pride Fest, et le changement d’attitude des grands médias sur la question qui a changé la donne. »
Interrogé sur la différence avec leurs voisins allemands antinucléaires, elle a déclaré : « Les Néerlandais, sommes fondamentalement rationnels. On veut juste résoudre le problème. »
Les militants hollandais se concentrent sur la démolition des mythes sur l’énergie nucléaire véhiculés par des organisations comme Greenpeace, y compris l’idée que des panneaux solaires et des éoliennes entraineront une baisse des prix de l’électricité alors que c’est généralement le contraire.
L’insuffisance des panneaux solaires et des éoliennes ainsi que la nécessité de l’énergie nucléaire ont aussi été soulignées à la télévision néerlandaise par l’humoriste Arjen Lubach (plus de 600 000 vues sur YouTube).
Un sondage de 18 000 électeurs néerlandais publié le 7 novembre 2018 a révélé que 54 % d’entre eux étaient favorables à l’utilisation de l’énergie nucléaire alors que seulement 35 % s’y opposaient. « Pour les électeurs, la réalisation des objectifs climatiques pèse plus lourd que leurs objections à l’égard de l’énergie nucléaire » a déclaré l’institut de sondage.
Oui, un regard nouveau émerge sur l’énergie « à l’insu » des grands médias et c’est… renversant !
60 % des entreprises du Fortune 1000 seront en faillite d'ici 10 ans
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi 12/03/2018 - 13:14
Écrit par Ritesh Jain via WorldOutOfWhack.com,
Il y a près de 18 mois, j'avais écrit sur une observation émanant de l'université de la singularité et, si vous regardez autour de vous, vous constaterez que tout est en train de tomber.
L'article original ci-dessous:
La Singularity University, basée sur le campus de la NASA dans la Silicon Valley, est la principale université d’apprentissage et d’incubateur au monde en matière d’innovation et de technologie mise en place en collaboration avec la NASA, Stanford, etc.
OBSERVATIONS DE DIVERS HAUT-PARLEURS:
Nous assistons à plus de perturbations dans l’histoire de l’humanité au cours des 10 à 20 prochaines années par rapport à ce que nous avons connu au cours des 20 000 dernières années. Selon leurs prévisions, 60 % des entreprises du classement Fortune 1000 vont fermer leurs portes dans 10 ans à peine.
Il existe une convergence de développement exponentiel et de technologies et de modèles économiques dans tous les secteurs (blockchain, intelligence artificielle, biotechnologie et génétique, impression 3D, énergie solaire, agriculture cellulaire, etc.). Ce ne sont plus des technologies en laboratoire, mais sont déjà commercialisées. Ainsi, un enfant de 10 ans, par exemple, n’aura jamais besoin d’aller au collège ni d’obtenir un permis de conduire !
Des actions clés et des idées pour chaque entreprise sont
1. Les organisations construites pour le 20ème siècle sont vouées à l'échec. Les organisations construites pour l'efficacité et la prévisibilité vont échouer. Ils sont incapables de penser et de croître de manière exponentielle, mais reposent sur des modèles de croissance linéaire. Nous venons tous d'une mentalité de rareté où, alors que le monde évolue rapidement vers l'abondance. Une aptitude à parcourir, apprendre et exécuter rapidement sera nécessaire. L’adolescent de 18 ans a la capacité d’aborder le même problème de manière très différente et avec succès.
2. Des personnes de l'extérieur de l'entreprise vont finir par perturber ces entreprises (Zerodha, Alipay l'a fait pour négocier des entreprises sans aucun antécédent). Exponential, c’est quand vous pouvez offrir un rapport qualité-prix 10 fois supérieur, pas supérieur de 20 à 50 %. Il existe plusieurs domaines et technologies où le rapport qualité-prix double tous les 12 à 18 mois (loi de Moore adoptée par Intel).
3. Tout ce qui est basé sur l'information sera facturé ou passera rapidement à zéro. Ils appellent cela la «démocratisation» de l'information (nous en voyons des signes dans Equity Research, MF Distribution, etc.). (Au mois de décembre 2016, plus de 450 téléconférences ont été organisées par des personnes morales pour débattre des résultats trimestriels, avec note de discussion disponible. Bien que je m'en souvienne moins de 50 par trimestre il y a une dizaine d'années, les investisseurs institutionnels disposant d'un accès supérieur à la direction n'offrent aucune distinction en termes de performance d'investissement, même s'ils peuvent souffrir du comportement de leur troupeau). La situation déplorable du secteur des fonds communs de placement aux États-Unis en est un excellent exemple. Les entrepreneurs devront travailler sur des sources de revenus alternatives. Des implications énormes pour toutes les entreprises. (Zerodha gagne de l'argent avec float plutôt qu'avec des commissions, Alipay et Paytm le seront aussi). Déplacez-vous vers la construction de plates-formes plutôt que de produits. (Google, Apple sont des plates-formes alors que Blackberry, Yahoo, etc. étaient des produits).
RépondreSupprimer4. Tout se déplace vers un modèle de service / abonnement à partir d'un modèle de vente. Rolls Royce a adopté ce modèle pour ses moteurs d'avion! Ils ne vendent plus de moteurs. Ils facturent l’utilisation horaire et fournissent des analyses sur l’utilisation réelle à optimiser pour leurs clients (mon abonnement mensuel pour divers services continue de s’additionner).
Les grandes organisations ne peuvent pas changer et n’ont pas le temps de changer (si vous travaillez pour ces organisations, c’est votre mise en garde, éloignez-vous). Il existe une réaction du système immunitaire, les activités héritées devenant une barrière et des structures hiérarchiques où toute personne âgée de plus de 30 ans n'a aujourd'hui qu'un indice très limité de ce qui se passe dans le monde, ce qui empêchera les organisations de se transformer rapidement juste pas survivre… regardez GE ou GM)
5. La solution recommandée pour les grandes organisations consiste à constituer des équipes totalement en dehors de leur activité existante.
qui n'ont AUCUNE personne des entreprises existantes
Ils se voient confier le mandat de créer un modèle d'entreprise qui bouleverse complètement nos propres activités existantes, en tirant parti de ces tendances clés.
mettre en place une équipe polyvalente de 6 à 7 personnes âgées de moins de 35 ans, NON issue de l'entreprise existante ou des personnes les plus disposées à contester le statu quo
Logé de manière indépendante, sans aucun processus d'entreprise
Travailler sur des principes de démarrage lean (Design thinking / MVP / Agile)
Si une telle entreprise s'avère fructueuse, ne la rapportez PAS dans l'organisation mère. Toujours le garder indépendant. En fait, faites-en le centre de gravité de la création de nouvelles entreprises. (Unilever a implémenté cette solution au niveau mondial et 5 de ces initiatives / produits sont devenus les plus rentables de tous)
Cadre de construction de modèles commerciaux exponentiels
Chaque entreprise doit abandonner sa vision, son énoncé de mission et avoir un objectif simple de transformation massive (MTP) que tous les membres de l’équipe peuvent comprendre et aspirer. Par exemple, Google a «Pour organiser l'information du monde»
Pour créer une croissance exponentielle, les entreprises ont besoin d’au moins 4 à 5 des 10 éléments suivants.
RépondreSupprimer* S-C-A-L-E et I-D-E-A-S *
S - Staff on Demand (Uber) (Combien d'employés à temps plein par rapport aux entrepreneurs)
C - Participation de la communauté et de la foule (Google Maps, Facebook, Quora, etc.)
A - Algorithmes (Uber - Jumelage des conducteurs et des passagers, Amazon - recommandations)
L - Tirer parti des actifs existants (AirBnB, Uber) (Vous ne devez jamais posséder d’actifs)
E - Engagement (Concours, Gamification pour l'engagement des utilisateurs)
I - Interfaces (technologie permettant au monde externe de se connecter de manière transparente et simple, par exemple App Store)
D - Tableaux de bord (SIG en temps réel sur les métriques clés, connaissant chaque métrique clé en temps réel)
E - Expérimentation (capacité à expérimenter, à itérer et à apprendre en permanence)
A - Autonomie (Combien d'autonomie aux plus bas niveaux à décider)
S - Social (Comment exploitez-vous les réseaux sociaux pour écouter, apprendre et dialoguer)
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/60-fortune-1000-companies-will-be-out-business-within-10-years
Désolé de vous l'apprendre mais, une personne riche ne fera jamais 50 repas par jour ni 5000 km en voiture de luxe ! Car tout à une limite. Et, cette limite est rattrapée par la machine-outils, les robots, les ordinateurs qui font tout beaucoup plus vite et mieux que n'importe qui, ne se font jamais payer et travaillent 24/24 h.
SupprimerC'est pourquoi la courbe de rendement doit s'infléchir jusqu'à ne produire qu'à la demande du nouveau-né !
La croissance est d'abord celle du pouvoir d'achat.
Macron On Edge: jusqu'à 120 000 "Gilets jaunes" en colère se préparent à prendre d'assaut la Bastille
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 12/04/2018 - 05:05
Le président français Emmanuel Macron pourrait instituer des réductions d'impôts d'urgence pour tenter de mettre un terme aux manifestations violentes qui frappent la France depuis trois semaines, selon Bloomberg.
Le gouvernement s’inquiète de plus en plus de la menace que font peser sur l’économie, parallèlement à son destin politique, des manifestations contre les taxes sur les carburants, qui se sont traduites par un recul des politiques de Macron.
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que l'impact des émeutes était "sévère" et a laissé une réunion des ministres des finances à Bruxelles pour se rendre à Paris pour des entretiens de crise avec des collègues. -Bloomberg
Pour que les réductions d'impôts fonctionnent, le gouvernement français devra trouver des moyens de réduire les dépenses qui ne gênent pas la croissance, ainsi que les mesures fiscales qui stimuleront l'économie.
Pour Macron, les enjeux sont importants car il ne veut pas nuire à la crédibilité dont il a besoin pour faire avancer les réformes en Europe. La Commission européenne a déjà indiqué que son budget actuel risquait de ne pas être conforme aux règles de l'UE.
Selon Marc Touati, économiste et président du cabinet de conseil en entreprise ACDEFI, Macron pourrait être contraint d'adopter une approche plus radicale, même si cela signifie que le déficit diminue légèrement. -Bloomberg
Les manifestations ont paralysé les revenus dans tout le pays, certains grands supermarchés enregistrant des baisses pouvant atteindre 25%. Les réservations d’hôtels ont subi le même sort.
Les opérateurs de routes à péage, Vinci SA et Eiffage SA, ont quant à eux vu leurs cours baisser, car ils ont ouvert des postes de péage afin de laisser les voitures passer librement.
Peu importe ce que Macron a prévu, il ferait mieux d’agir rapidement: il y a actuellement 15 000 gilets jaunes français en colère inscrits pour les manifestations de samedi prochain à Paris; trois fois plus que le week-end dernier, alors que 104 000 sont un "peut-être".
Pam Anderson, quant à elle, a également pesé dans le dossier:
***
Les dirigeants du mouvement dit "Yellow Vest" ont rejeté les demandes de négociation avec le gouvernement français après que le président Emmanuel Macron ait ordonné à son Premier ministre de tenir des discussions, selon l'AFP. Macron et les hauts responsables sont maintenant en mode de contrôle total des dégâts parmi les manifestations les plus violentes que la France ait connues depuis 1968.
Environ 136 000 manifestants portant des gilets réfléchissants jaunes ont été enregistrés samedi dans toute la France, dont environ 5 500 dans la capitale française selon le ministère de l'Intérieur. La fin de semaine précédente, il y avait 166 000 manifestants et 282 000 la semaine précédente.
Selon le ministère de l'Intérieur, 412 personnes ont été arrêtées lors des violents affrontements de samedi dans la capitale française, alors que 263 personnes ont été blessées. Les quartiers les plus touchés sont l'ouest et le centre de Paris, où des magasins ont été détruits et pillés, des dizaines de voitures ont été incendiées et les forces de police submergées par les manifestants de Yellow Vest.
RépondreSupprimerAu milieu du chaos, une femme de 80 ans a été tuée à Marseille quand une cartouche de gaz lacrymogène de la police a été lancée dans la fenêtre de son appartement alors qu'elle tentait de fermer les volets. Elle a été emmenée dans un hôpital voisin mais est décédée au cours d'une opération après avoir subi un choc, selon un rapport de la presse locale. Elle est devenue la troisième victime des manifestations qui ont débuté il y a trois semaines.
Macron a tenu lundi une réunion d'urgence sur la sécurité, à l'issue de laquelle les ministres ont déclaré que "si aucune option n'a été exclue", ils n'ont pas discuté de l'état d'urgence, contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment.
La dirigeante conservatrice Marine Le Pen, qui assistait à la réunion, a averti que Macron pourrait devenir le premier président français à ordonner à ses troupes d'ouvrir le feu sur son peuple depuis 50 ans et qu'il devrait renoncer à son projet d'augmenter les taxes sur le carburant tout en abaissant les prix du gaz et de l'électricité. .
Les manifestations, quant à elles, ont eu un effet notable sur les affaires de la région.
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a rencontré des représentants d'entreprises pour évaluer les dommages causés aux entreprises au cours du week-end.
"L'impact est grave et permanent", a déclaré M. Le Maire à l'agence de presse AFP.
Certains détaillants ont vu leurs ventes chuter d'environ 20 à 40 % pendant les manifestations, alors que certains restaurants avaient perdu 20 à 50 % de leurs recettes, a-t-il ajouté. -BBC
Les manifestations se sont poursuivies lundi, selon la BBC, selon lesquelles une cinquantaine de manifestants de Yellow Vest ont bloqué l'accès à un important dépôt de carburant dans la ville portuaire de Fos-sur-Mer, près de Marseille, alors que des stations-service ont traversé la France. de carburant après l’instauration de restrictions sur les achats.
Comme si les choses n'allaient pas assez pour Macron, les chauffeurs d'ambulance privés français ont organisé lundi de nouvelles manifestations contre plusieurs réformes du système de santé et de la sécurité sociale qui, selon eux, pourraient affecter leur emploi.
Les ambulanciers paramédicaux ont bloqué la place de la Concorde, près de l'Assemblée nationale du centre-ville, vers 5 h 30, heure locale, en faisant retentir leurs sirènes et en agitant des banderoles condamnant les réformes, selon France Info.
Des dizaines de camions ont bloqué la Place de la Concorde, à Paris, devant l'Assemblée nationale française.
Un manifestant a déclaré à l'agence de presse Reuters: "[Les réformes] vont nous matraquer financièrement et détruire nos entreprises. Nous allons devoir renvoyer des gens, c'est certain."
RépondreSupprimerOn ignore si les chauffeurs d'ambulance font partie du mouvement Yellow Vest. Toutefois, des sondages récents ont montré que la majeure partie de la France soutenait leur cause.
Des manifestations similaires ont éclaté en Europe alors que les manifestations de Yellow Vest s'étendent à la Belgique, à l'Italie et aux Pays-Bas.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/80-year-old-woman-killed-paris-home-police-gas-canister-yellow-vests-reject-macrons
Depuis DES décennies existent des machines-outils, des robots et des ordinateurs qui font 10 fois, 100 fois, 1000 fois plus vite que n'importe quel humain. L'entreprise produit donc 10 fois, 100 fois, 1000 fois plus d'articles 24/24 h et 7/7 j SANS COTISATION SOCIALE ! Oui mais, l'État impose des taxes sur chaque articles et des impôts sur le CA de l'entreprise. Mais où ira donc cet argent ? Il ira dans les caisses de l'État où le budget de l'année suivante est discuté et voté en Septembre/Octobre.
SupprimerAu 21ème siècle il ne devrait plus exister de travailleurs mais seulement des rentiers !
Mais pourquoi entend-on qu'une caisse serait moins remplie qu'une autre alors que tout l'argent des impôts, des taxes et contraventions va dans la même ??!
Parce qu'il faut créer l'illusion que les machines n'existent pas et que finalement il y a moins d'argent rentré et donc moins d'argent à rendre au contribuables désormais retraités !!
Parce qu'il est nécessaire pour TOUTES dictatures d'entretenir le pouvoir de domination et NE JAMAIS LAISSER le Peuple qui s'instruit dépasser les ordures qui sont au pouvoir !
Le Peuple DOIT demeurer pauvre. Le rôle du Gouvernement est de créer des dépenses nécessaires autant qu'injustifiées afin d'empêcher quiconque de s'enrichir !
Quand Tyler Durden publie:
- Il faudra 398 879 561 ans pour rembourser la dette du gouvernement américain
jeudi 23 octobre 2014
http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/10/il-faudra-398-879-561-ans-pour.html
Les lectrices et lecteurs de Zero Hedge demeurent cons. Cons sans comprendre. Baissent les bras et croient qu'ils ne peuvent rien. Qu'ils n'ont pas de cerveau et rallument leur télé-merde, radio-merde et pq pour oublier leur Q.I. d'esclave !!
Le moment où ce Macron a été laissé "Laissez-les manger" ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 12/03/2018 - 12:35
Écrit par Pieter Cleppe via Open Europe,
Ne sous-estimez jamais les manifestations françaises et ne sous-estimez jamais les manifestations fiscales. Pourtant, cela semble être ce que le président français Emmanuel Macron a fait ...
Alors que le soi-disant "mouvement des gilets jaunes" a attiré quelques centaines de milliers de personnes vers des manifestations parfois violentes et des barrages routiers contre les taxes élevées sur le diesel, faisant deux morts et plus de 500 blessés, le président français Macron parcourt l'Europe en pontifiant des choses comme une armée de l'UE. Les manifestations ressemblent au Brexit: les citoyens ordinaires en ont assez, même s’il n’est pas toujours clair de quoi et même s’ils ont voté pour les partis responsables d’une fiscalité élevée. Cependant, rejeter leur colère et doubler leurs politiques visant à taxer le diesel, comme semble le faire Macron, peut être très risqué.
L’ancien président des États-Unis, Ronald Reagan, a déjà décrit ce qu’il considérait généralement par le gouvernement comme une vision de l’économie: «Si cela bouge, taxez-le. Si ça continue, réglez-le. Et si cela arrête de bouger, subventionnez-le. »Avec le diesel, le cycle a commencé avec des subventions. Entre 1995 et 2015, la part des voitures diesel sur les routes européennes a doublé pour atteindre environ 50 %. Sans le soutien gouvernemental pour les voitures remplies de diesel, supposées émettre moins de gaz carbonique que leurs homologues à essence, les chercheurs ont conclu que la part serait restée constante à environ 25 %.
Maintenant que nous sommes arrivés au stade de la fiscalité, qui a fait grimper les prix de 23 % en France au cours de la dernière année, Macron ressent la chaleur. Quelque 77 % des Français soutiennent maintenant le mouvement des vestes jaunes et ce nombre est en augmentation. Même parmi les électeurs de Macron, le soutien s’élève à 41 %. Certains des dirigeants du parti de l’ancien Président Hollande sont également dans la rue, bien qu’ils soient à l'origine de certaines des taxes contestées. L'opposition de centre droite et de gauche dure s'est également unie contre Macron pour exprimer son soutien.
Le parti socialiste français a accusé le gouvernement Macron d’essayer de lier ce mouvement populaire à l’extrême droite Marine Le Pen "pour mieux le disqualifier". Mais, selon le sociologue Vincent Tiberj, le mouvement des gilets jaunes provient en grande partie de la classe moyenne inférieure, qui gagne suffisamment pour payer des impôts mais pas assez pour vivre confortablement. Beaucoup de manifestants viennent de «La France profonde»: petites villes et zones rurales qui ont souvent traversé une période économique difficile, loin du monde d’Emmanuel Macron, ancien banquier spécialisé en investissement.
Macron lui-même a réagi en déclarant que son gouvernement avait l'intention de "taxer davantage les combustibles fossiles" afin de "soutenir les pauvres". Malheureusement pour lui, il semble que les pauvres n’apprécient pas tellement la méthode. Un sondage révèle que 82 % des Français pensent que le gouvernement devrait tout simplement supprimer l’augmentation des taxes sur le carburant prévue pour janvier. La popularité de Macron continue de croître, passant d’un taux de satisfaction de 29 % en octobre à 25 % à peine un mois plus tard. Un Français sur trois n'a pas d'autre alternative que de se rendre au travail en voiture et la voiture est essentielle non seulement pour des raisons économiques mais également pour des raisons sociales, empêchant ainsi l'isolement social des plus vulnérables. Pour beaucoup de gens, ce n'est pas quelque chose à perdre.
Le moment de ce Macron est-il de les laisser manger du gâteau ? La phrase, attribuée à Marie Antoinette, la dernière reine de France avant la Révolution française, aurait été prononcée par elle après avoir appris que la population souffrait de la pénurie généralisée de pain. Suggérer que des taxes sur les carburants toujours plus élevées sont nécessaires pour l'environnement pourrait avoir le même effet sur de nombreux «gilets jaunes».
RépondreSupprimerMême si ces taxes sont nécessaires pour préserver l'environnement, beaucoup peuvent se demander pourquoi on a alors encouragé les gens à acheter des voitures fonctionnant au diesel. Ils peuvent également se demander pourquoi alors seulement 184 millions des 3,9 milliards d’euros de revenus supplémentaires provenant de la «taxe à la consommation intérieure sur les produits énergétiques» levée cette année seront utilisés pour financer la «transition énergétique» et pourquoi le reste sera utilisé pour aider à couvrir le déficit budgétaire considérable de la France. C’est particulièrement le cas, car ces taxes frappent plus durement les moins nantis, car elles ont tendance à utiliser des véhicules plus anciens.
Bien sûr, si la France n’est pas actuellement en tête du classement mondial des dépenses publiques en PIB, les gens seront peut-être plus détendus à propos de 50 euros supplémentaires par mois pour faire le plein pour sauver l’environnement. Mais la «journée d’affranchissement de l’impôt» en France - quand les gens commencent à travailler pour leur propre compte - n’arrive que le 27 juillet. Le gouvernement français semble alors plus intéressé par les nouvelles taxes que par les réductions de dépenses. Entre-temps, les nouvelles initiatives fiscales incluent des hausses d'impôts pour les prestataires de soins de santé - 40% déroutants pour 2019 - sur la collecte des ordures ménagères et l'hébergement touristique.
Comment cela ne frappera-t-il pas les gens ordinaires ? Si un mouvement complètement spontané de vestes jaunes peut déjà
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/macrons-let-them-eat-cake-moment
Ne mélangeons pas tout ! Il ne s'agissait pas de manifestations contre le diesel mais sur TOUS les carburants ! Le diesel est effectivement responsable de plus de 40 000 Morts en France chaque année et devrait disparaître au profit de l'essence.
SupprimerLa Grande-Bretagne est-elle impliquée dans les manifestations européennes du "gilet jaune" ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 12/04/2018 - 03:30
Écrit par William Craddick via Disobedient Media,
Le baril de poudre en Europe se rapproche dangereusement d’une explosion alors que les troubles se propagent de la France aux nations continentales environnantes. Ces manifestations sont unifiées par de nombreux facteurs, tels que l'insatisfaction face aux migrations massives et la colère face aux échecs économiques imputés au président Emmanuel Macron. Mais surtout, ils sont unis par l'utilisation du jaune par ceux qui sont descendus dans la rue.
Les manifestations du «gilet jaune» sont en fait une révolution de couleur.
Alors que les révolutions de couleurs peuvent se transformer en mouvements de résistance populaires, elles sont essentiellement organisées et organisées de manière professionnelle, parfois au niveau de l'État. Dans le cas de la Révolution jaune en Europe, la Grande-Bretagne est l’un des grands vainqueurs et l’un des seuls à éviter les troubles.
I. Comprendre les révolutions de couleur
Les révolutions de couleur sont une stratégie de fomentation des troubles dans un pays dans le but ultime de soustraire le régime actuel de l’État au pouvoir. Le terme a été popularisé par les médias au début des années 2000 pour décrire la vague de révolutions qui a éclaté dans l’ancienne Union soviétique et dans les Balkans au cours de cette période. Cependant, des révolutions de couleurs ont eu lieu depuis plusieurs décennies dans divers endroits du monde. La Chine et la Russie considèrent les révolutions de couleur comme une méthode américaine et européenne d’encourager un changement de régime dans les pays hostiles.
Plus récemment, le mouvement Ukraine Maidan et le Printemps arabe pourraient être considérés comme des révolutions de couleur, de même que le mouvement «Make America Great Again» aux États-Unis. Ces opérations sont extrêmement complexes et requièrent un soutien financier, un conditionnement social, une formation et des campagnes d’information en ligne et médiatiques coordonnées pour réussir.
Les révolutions de couleur ne sont jamais entièrement organiques. Ils peuvent tirer profit des conflits politiques préexistants, mais ils sont essentiellement des opérations nécessitant une planification minutieuse et une exécution méticuleuse.
II. Participation britannique historique aux révolutions de couleur et à l'infiltration de protestation
La Grande-Bretagne a une histoire d'implication non seulement dans les révolutions de couleur, mais aussi dans l'infiltration systématique des mouvements de protestation par leurs services de police et de renseignement. Aujourd'hui, la Grande-Bretagne est généralement perçue comme une puissance post-coloniale sans influence notable par rapport aux étoiles montantes telles que la Chine. Comme l'a expliqué précédemment Richard Levine, ancien membre du personnel du NSC, la Grande-Bretagne conserve une partie du pouvoir et du contrôle dont elle disposait pendant l'Empire britannique grâce à son influence sur les membres du Commonwealth of Nations (bien que sa capacité soit réduite). Le magazine de sécurité European Geostrategy a classé le Royaume-Uni parmi les «puissances mondiales», juste derrière les États-Unis pour ce qui est de sa portée internationale. La Grande-Bretagne ne gouvernant plus ouvertement aucune des nations du Commonwealth, cette influence doit être en partie maintenue par des réseaux d'infiltration et d'ombre.
La Grande-Bretagne s’est récemment engagée à fomenter et à encourager des révolutions de couleurs au moyen-orient. Le Royaume-Uni était l'un des nombreux membres qui se sont engagés ouvertement à soutenir la révolution contre Mouammar Kadhafi en Libye pendant le Printemps arabe. En plus de leur soutien militaire manifeste, les forces spéciales britanniques ont été secrètement déployées sur le terrain et associées aux forces libyennes locales dans le cadre des efforts visant à imposer un changement de régime dans le pays. Cette opération n’a été révélée qu’en 2012, un an après la mort de Kadhafi. L'intégration aux groupes de résistance étrangers afin de soutenir et de diriger leurs campagnes fait partie du livre de lecture britannique depuis la Seconde Guerre mondiale.
RépondreSupprimerLe Royaume-Uni a également infiltré des groupes de protestation au sein de l'Europe, les incitant souvent à commettre des actes de violence.
En 2009, le Guardian a révélé qu'un officier de police britannique s'était rendu dans 22 pays avec un faux passeport, dont l'Irlande, l'Islande et l'Espagne. Les mouvements ciblés comprenaient des groupes verts, «antiracistes» et anarchistes. Kennedy était membre de la National Public Order Intelligence Unit, une organisation secrète dirigée par une société à responsabilité limitée qui lui permet de rester exemptée des lois sur la liberté d’information et des autres mécanismes de contrôle de la responsabilité publique. Une base de données publiée par le Guardian le 15 octobre 2018 a révélé que la police britannique avait infiltré 124 mouvements depuis les années 1970.
III. Des manifestations contre des signes d'une organisation professionnelle ciblant uniquement les nations d'Europe continentale
Les manifestations de Yellow Vest en France peuvent être considérées comme faisant partie d’une révolution de couleur «jaune» organisée professionnellement dans le but d’exploiter le mécontentement des Européens face à leurs dirigeants actuels. Bien que les manifestations aient été dépeintes comme étant l'œuvre de populistes nationalistes de droite, les médias français révèlent qu'un certain nombre d'extrémistes de gauche et d'organisations anarchistes ont intégré ces manifestations, comme en témoigne la présence de slogans anti-capitalistes et anti-policiers. utilisé dans les manifestations et laissé comme graffiti. Étant donné que les Britanniques ont infiltré de tels groupes dans le passé, les chances d'aggravation de la violence sont grandes, d'autant plus que des groupes d'extrême droite infiltrés de la même manière se sont également impliqués. La probabilité d'un conflit entre ces factions est grave.
Les manifestations actuelles sont analogues au printemps arabe à bien des égards. Tout comme en Libye, où Kadhafi avait bénéficié de l'appui des Britanniques et des Occidentaux avant son éviction, Macron était l'un des favoris de la ville de Londres, où il collecta plus de fonds que dans neuf des plus grandes villes de France (à l'exclusion de Paris). La France a connu des troubles non seulement sur le continent mais aussi dans la colonie de la Réunion où l'armée a été déployée pour calmer les violences et les pillages. Mais les manifestations ne se limitent pas à la France et aux territoires français. Des manifestations inspirées par la révolution jaune ont eu lieu aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. Tout comme en Libye, les manifestants réclamant la démission du régime en place ont peu de choses en commun sur le plan idéologique et un conflit civil entre différents groupes une fois Macron parti serait probable. Les responsables français ont également averti que les troubles seraient susceptibles de fournir des opportunités aux groupes terroristes, un peu comme ce qui s’est passé après la mort de Kadhafi.
Extraordinairement, aucun nationaliste britannique n'a appelé au Royaume-Uni à manifester contre le "gilet jaune", alors même qu'il se réjouissait des événements en France en signe d'échec de la mondialisation. La Grande-Bretagne serait un lieu naturel pour un tel mouvement si le gouvernement totalement inepte de Theresa May avait directement défié la volonté des électeurs au sujet du Brexit, continué d'introduire la censure orwellienne et n'avait pratiquement rien fait pour apaiser les préoccupations du public concernant l'immigration de masse. Dans un événement qui a attiré peu d'attention des médias grand public, aucun commentaire ne s'est concentré sur le fait que les manifestations actuelles de la Révolution Jaune ciblaient des pays d'Europe continentale, dont la plupart s'opposaient idéalement et géostratégiquement au Royaume-Uni. C'est la Grande-Bretagne qui sortira vainqueur de toute déstabilisation de l'Union européenne.
RépondreSupprimerIV Un pays connu pour se mêler peut être à nouveau
Le Royaume-Uni n’est pas étranger à l’ingérence dans les affaires des États occidentaux, même si cela signifie une ingérence directe dans les processus politiques de leurs alliés. En 2016, les services de renseignement britanniques et les intérêts du Commonwealth, irrités par les positions politiques de l'actuel président Donald Trump, se sont engagés systématiquement dans une tentative de saper la campagne présidentielle américaine. Une nation qui n’a pas peur de mettre en péril sa "relation privilégiée" avec son plus proche allié n’aurait aucun scrupule à faire de même avec ses voisins européens avec lesquels il existe des siècles de conflit, de mauvaise volonté et de concurrence hostile.
L'Europe est peut-être «moderne», mais sous la surface dorée se cache une longue histoire de conflits internes. Si la France cherche à éviter un plus grand chaos et une plus grande instabilité, elle ferait peut-être bien d'examiner le comportement de son voisin.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/britain-involved-europes-yellow-vest-protests-0
Risquant "certaines détentions", les migrants de la caravane enfreignent la frontière américaine
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 12/04/2018 - 06:40
Depuis des semaines, des membres d'une des caravanes de migrants qui se sont rendus du Honduras jusqu'à la frontière sud des États-Unis sont coincés dans un camp sordide à Tijuana en attendant leur chance de demander l'asile ou de franchir la frontière. Mais après des semaines d'attente - une période entachée de violentes attaques d'agents de la patrouille frontalière et d'escarmouches avec les forces américaines -, certains ont décidé que franchir la frontière pour déclarer l'asile en dépit des ordres du président Trump constituait probablement la meilleure solution, selon à Reuters.
Ces migrants risquent "une détention presque certaine". Néanmoins, beaucoup espèrent que le passage aux États-Unis leur permettra de déclarer l'asile, même s'ils sont rassemblés par des milliers de soldats supplémentaires déployés par le président Trump jusqu'à la frontière. Au cours des dernières semaines, Trump a défendu une politique - "Rester au Mexique" - qui obligerait les demandeurs d'asile américains à rester du côté américain de la frontière jusqu'à ce que la Cour soit prête à se défendre.
Jusqu'à présent, la politique a été bloquée par les tribunaux américains. Malgré tout, Trump a clairement exprimé son intention de resserrer les restrictions en matière d'immigration et il semble que les migrants du côté mexicain espèrent trouver un moyen de traverser aux États-Unis avant qu'un afflux de nouvelles ressources ne le rende encore plus difficile.
Tijuana
En effet, une équipe de reporters de Reuters a été témoin de groupes de migrants qui se sont précipités à la frontière avant l'aube, espérant pouvoir contourner les fortifications frontalières et pénétrer aux États-Unis sous le couvert de l'obscurité.
Un certain nombre de personnes ont donc choisi d'éviter les procédures légales et de tenter une entrée illégale à partir de Tijuana, le crépuscule tombant lundi à un point situé à environ 450 pieds de l'océan Pacifique.
En moins d'une heure, les reporters de Reuters ont observé qu'environ deux douzaines de personnes gravissaient la clôture d'environ 3 mètres (3 mètres) constituée de feuilles épaisses et de piliers en métal. Ils ont choisi un endroit dans un grand fossé envahi par la végétation où la clôture est légèrement plus basse.
Juste avant le crépuscule, trois personnes minces se sont faufilées à travers la clôture sur la plage et ont été rapidement récupérées par la patrouille frontalière américaine, ont déclaré des témoins.
Mais le long de la frontière à l'intérieur des terres alors que la nuit tombait, de plus en plus de migrants suivaient, beaucoup apportant des enfants.
Certains ont utilisé une couverture comme corde pour aider leurs proches à se remettre.
Bien que, dans un exemple comique de partialité des médias, même si les reporters et les agents du gouvernement ont confirmé que les femmes et les enfants ne représentent qu'un tiers des voyageurs avec la caravane, toutes les personnes interviewées par Reuters pour son récit étaient des mères célibataires.
Une mère et ses enfants ont franchi la première barrière et ont disparu dans la nuit.
RépondreSupprimerLeur vue en train de grimper à la clôture a encouragé les autres, même si un hélicoptère patrouillait au-dessus de leur tête du côté américain.
Un peu plus tôt, Karen Mayeni, une Hondurienne âgée de 29 ans, a franchi la clôture en s’accrochant à ses trois enfants âgés de 6, 11 et 12 ans.
"Nous ne faisons qu'observer et attendre de voir ce qui se passe", a déclaré Mayeni. "Nous trouverons quoi faire dans quelques jours."
En dépit des hostilités le long de la frontière, de nombreux migrants qui ont pénétré aux États-Unis se sont confiés à des agents de la patrouille des frontières pour qu'ils déposent officiellement une demande d'asile. Beaucoup s’attendent encore à ce que, s’ils se rendent, leurs dossiers d’asile puissent être traités plus rapidement. Bien que les migrants puissent également déposer leurs demandes en attendant au point d'entrée officiel, la patrouille des frontières a partiellement fermé le lieu de résidence et n'autorise que 40 à 100 personnes à déclarer l'asile chaque jour.
Quatre-vingt-dix minutes plus tard, elle et sa famille étaient par-dessus la clôture.
Un certain nombre de migrants ont couru pour tenter d'échapper à la capture, mais la plupart d'entre eux se sont dirigés lentement vers l'endroit où les officiers de la US Border Patrol attendaient sous des projecteurs pour se rendre.
Et pour les migrants qui n'ont pas l'intention de demander l'asile, franchir la première barrière séparant Tijuana de la Californie n'est que la première partie de la bataille: après avoir escaladé le premier mur, ils doivent éviter avec succès les agents de la patrouille des frontières et franchir un second mur zone frontalière de la Californie.
Ce n'est qu'alors qu'ils pourront commencer leur voyage à travers l'Amérique:
"Monte. Tu peux le faire! Tiens-toi sur la tête!" un migrant a dit, exhortant son compagnon.
Un enfant et sa mère ont franchi la clôture et ont grimpé la colline derrière eux. Ils se retournèrent et firent signe à ceux qui restaient du côté mexicain.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-04/well-figure-it-out-caravan-migrants-breach-us-border
Lorsqu'il y a des troupeaux de vaches à cantonner en un lieu est installé du fil électrique qui dissuade toute aventureuse de se faire la malle ! Or, à la 'frontière' entre l'Amérique et les terroristes il n'y a que des échelles !!!
SupprimerCartographie des endroits où les migrants ont été le plus souvent appréhendés à la frontière
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mardi, 12/04/2018 - 01:00
La semaine dernière, des agents de la patrouille frontalière américaine ont lancé des gaz lacrymogènes sur des migrants s'approchant de la section de San Diego de la frontière sud-ouest de Tijuana. Le président Trump a promis de ne pas laisser les milliers de migrants se trouvant actuellement à la frontière demander l'asile aux États-Unis, obligeant le Mexique à trouver un moyen de mettre les demandeurs d'asile à l'abri, créant ainsi une crise humanitaire potentielle.
Comme le souligne Sarah Feldman de Statista, le président mexicain-López Obrador prend ses fonctions, les tensions à la frontière américaine étant l'une des premières crises.
Selon l’Agence américaine des douanes et de la protection des frontières, plus de 300 000 migrants ont été appréhendés à la frontière sud-ouest au cours de l’exercice 2018.
- voir carte sur site -
Infographie: Où les migrants ont été appréhendés à la frontière | Statista
Environ la moitié de ces arrestations ont eu lieu dans la section de Rio Grande, qui fait partie du sud-ouest du Texas. Les agents de la patrouille frontalière de la section de la frontière de San Diego, une région qui a le plus pressé de la presse ces derniers jours, ont arrêté près de 40 000 migrants au cours de la même période.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/mapping-where-migrants-were-apprehended-border-most
La Fed conclut que la génération du millénaire est comme ses parents… plus pauvre que jamais
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 12/04/2018 - 04:15
Un nouveau rapport de recherche publié par la Réserve fédérale conclut que les millennials - ceux qui sont nés entre 1981 et 1997 - ne sont pas si différents de leurs parents en matière de dépenses, à une exception près: ils sont plus pauvres, généralement à cause de leur "majorité" pendant la crise financière.
Le document "Are Millennials Different ?", Rédigé par Christopher Kurz, Geng Li et Daniel J. Vine, a trouvé un bon moyen de dire que la génération du millénaire est constamment le butin des plaisanteries et de l'attention des médias (la génération a reçu une attention considérable de la part des économistes et la presse populaire ”, lit-on dans le journal), et cherchait à comparer et à mettre en contraste les caractéristiques socioéconomiques et démographiques des milléniaux avec les autres générations.
Après avoir examiné le revenu, l’épargne personnelle et les dépenses de consommation des Millennials, le rapport conclut que "les Millennials ne semblent pas avoir de préférences en matière de consommation très différentes de celles des générations précédentes".
L'étude a été réalisée à travers les races:
- voir graphique sur site -
... Incorporé un bon échantillon de milieux éducatifs:
- voir graphique sur site -
... examiné les taux de mariage:
- voir graphique sur site -
Et regardé les dépenses annuelles moyennes réelles par ménage à la fois par âge et par génération:
Le rapport a également analysé l’âge moyen des acheteurs de véhicules et des chefs de ménages:
Enfin, il a utilisé des données telles que le revenu réel par année et par génération:
- voir graphique sur site -
... et dépensant parmi les générations:
Les chercheurs de la Fed ont constaté que l'âge moyen et le revenu étaient les deux facteurs qui expliquaient l'essentiel de la différence de dépenses.
"Ce sont principalement les différences d'âge moyen, puis les différences de revenu moyen, qui expliquent une part importante et importante du décalage de la consommation entre la génération Y et les autres générations", concluent les chercheurs.
Et donc, la blague sur les millénaires préférant les expériences aux choses ne semble pas être vraie; ils souhaitent seulement avoir plus d'argent:
"Nous trouvons peu de preuves que les ménages du millénaire aient des goûts et une préférence pour la consommation inférieurs à ceux des générations précédentes, une fois que les effets de l'âge, du revenu et d'un large éventail de caractéristiques démographiques ont été pris en compte."
Qu'en est-il de la plainte constante des millénaires et des millénaires ? Le journal a constaté que ce n'était que les mêmes grognements et les gémissements que les générations plus âgées font avec chaque génération plus jeune.
"Une question similaire avait été posée il y a 20 ans, lorsque l'on comparait la profusion de Baby Boomer au penchant de la génération silencieuse pour épargner", indique le journal.
RépondreSupprimerLe delta le plus important entre les générations est apparu lorsque le document a examiné la valeur nette:
S'agissant de la valeur nette, qui regroupe les comparaisons de l'actif et de la dette décrites ci-dessus, nous constatons que la génération du millénaire en 2016 a une valeur nette réelle beaucoup plus faible que celle des générations précédentes lorsqu'elle était jeune.
En 2016, la valeur nette réelle moyenne des ménages du millénaire était d'environ 92 000 $, soit environ 20% de moins que les ménages du baby-boom en 1989 et près de 40% de moins que les ménages de la génération X en 2001.
Enfin, nous notons que si l’inégalité des avoirs en actifs et de la valeur nette s’est sensiblement accrue pour l’ensemble de la population au cours des dernières décennies, ces mesures de l’inégalité étaient en grande partie stables chez les ménages les plus jeunes.
Une conclusion fascinante pour certains. Peut-être que la prochaine question que la Fed devrait dépenser des dizaines de milliers de dollars en fonds des contribuables pour la recherche est la suivante: "D'où cette dette pourrait-elle provenir ?"
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-29/fed-concludes-millennials-are-just-their-parents-only-poorer-0
Italie, l'UE et la chute de l'empire romain
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 12/04/2018 - 02:00
Ecrit par Alastair Crooke via la Fondation pour la culture stratégique,
Les dirigeants européens tentent de contenir une crise qui se fait jour de plus en plus vite: ce défi comprend la montée d'États contumaces (le Royaume-Uni, de Pologne, de Hongrie et d'Italie) ou de "blocs culturels" historiques et provocants (de Catalogne) - qui sont tous explicitement désenchantés par l'idée d'une convergence forcée vers un "ordre" uniforme administré par l'UE, avec ses "disciplines" monétaires austères. Ils rejettent même la prétention de l’UE de faire partie, en quelque sorte, d’un plus grand ordre de civilisation des valeurs morales.
Si, dans l'après-guerre, l'UE représentait une tentative d'échapper à l'hégémonie anglo-américaine, ces nouveaux blocs provocants de "résurgence culturelle" qui cherchent à se situer en tant qu '"espaces" interdépendants et souverains sont, à leur tour, une tentative d’échapper à un autre type d’hégémonie: l’uniformité administrative de l’UE.
Pour sortir de cet ordre européen particulier (dont on espérait initialement qu'il serait différent de l'anglo-américain imperii), l'UE a néanmoins été obligée de s'appuyer sur la construction archétypale de cette dernière de la "liberté" en tant que justification de l'empire (désormais métamorphosée en "quatre libertés de l'UE" ') sur lesquels les «uniformes» stricts de l'UE (le «terrain de jeu égal», la réglementation dans tous les domaines de la vie, l'harmonisation fiscale et économique) ont été accrochés. Le "projet" européen est devenu, en quelque sorte, considéré comme une sorte de "creux" distincts et anciens.
En fait, le fait même qu’elles aient été tentées, à différents niveaux et dans des régions culturelles distinctes, indique que l’hégémonie de l’Union européenne s’est déjà affaiblie au point qu’elle ne pourra peut-être pas totalement entraver l’apparition de cette nouvelle vague. Ce qui est précisément en jeu pour l’UE, c’est de savoir si elle peut réussir à ralentir et à freiner à tout prix l’émergence de ce processus de re-souverainisation culturelle, qui, bien entendu, menace de fragmenter la "solidarité" tant vantée de l’UE, et fragmenter sa matrice d'une union douanière et d'une zone commerciale commune parfaitement réglementée.
C’est cependant Carl Schmitt - le philosophe politique - qui a vivement mis en garde contre ce qu’il a appelé un accélérateur négatif de katechon. Cela semblerait s'appliquer - exactement - à la situation dans laquelle se trouve actuellement l'UE. C’était une idée, défendue par les anciens, selon laquelle les événements historiques avaient souvent une dimension contrarienne «en coulisses» - c’est-à-dire que telle «intention» ou action (par exemple, l’UE) pouvait finir par accélérer précisément ces processus était destiné à ralentir ou à arrêter. Pour Schmitt, cela explique le paradoxe par lequel une «action de freinage» (telle que celle entreprise par l’UE) peut en réalité se renverser, en accélérant de manière indésirable les processus mêmes que l’UE entend s’opposer. Schmitt a qualifié cet effet d’effet «involontaire», dans la mesure où il produisait des effets opposés à l’intention initiale. Pour les anciens, cela leur rappelait simplement que nous, êtres humains, ne sommes souvent que des objets de l’histoire, plutôt que des sujets de causalité.
est possible que le «freinage» imposé à la Grèce, à la Grande-Bretagne, à la Hongrie - et maintenant à l’Italie - glisse précisément vers Katechon de Schmitt. L’Italie s’attarde dans les limbes économiques depuis des décennies: son nouveau gouvernement se sent obligé d’alléger, d’une certaine manière, le stress économique accumulé des dernières années et d’essayer de relancer la croissance. Mais l’Etat a un niveau élevé d’endettement par rapport au PIB, et l’UE insiste pour que l’Italie en supporte les conséquences: elle doit obéir aux «règles».
RépondreSupprimerLe professeur Michael Hudson (dans un nouveau livre) explique comment le "mécanisme de freinage" de l'UE vis-à-vis de la dette italienne représente un certain brin européen de rigidité psychique qui ignore totalement l'expérience historique et qui peut précisément conduire à Katechon: l'inverse de ce que l'on veut . Interviewé par John Siman, Hudson a déclaré:
«Dans les anciennes sociétés mésopotamiennes, il était entendu que la liberté était préservée en protégeant les débiteurs. Un modèle correctif existait et s’épanouissait dans le fonctionnement économique des sociétés mésopotamiennes au cours du troisième et du deuxième millénaire av. On peut appeler cela l’amnistie «Clean Slate»… Elle consistait en un effacement nécessaire et périodique des dettes des petits agriculteurs - nécessaire parce que ces agriculteurs sont, dans toute société dans laquelle sont calculés les intérêts des emprunts, inévitablement sujets à être appauvris, puis dépouillés leur propriété. et finalement réduits à la servitude… par leurs créanciers.
[Et était également nécessaire, car] les élites financières ont toujours eu pour politique de centraliser le contrôle et de gérer l’économie de manière prédatrice et extractive. Leur liberté apparente se fait aux dépens de l'autorité gouvernementale et de l'économie en général. En tant que tel, il se présente comme l'opposé de la liberté - telle que conçue à l'époque sumérienne…
Il était donc inévitable [au cours des siècles ultérieurs] que, dans l’histoire grecque et romaine, de plus en plus de petits agriculteurs s’endettent de manière irrécupérable et perdent leurs terres. De même, il était inévitable que leurs créanciers accumulent d'énormes avoirs fonciers et s'installent dans des oligarchies parasitaires. Cette tendance innée à la polarisation sociale - résultant du non pardon de la dette - est la malédiction initiale et incurable de notre siècle après le VIIIe siècle av. La civilisation occidentale, la tache de naissance lurid qui ne peut pas être emporté, ni excisé.
Hudson soutient que le long déclin de la Rome commence, non pas comme Gibbon l’a fait avec la mort de Marc Aurèle, mais quatre siècles plus tôt, après la dévastation par Hannibal de la campagne italienne lors de la Deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.). Après cette guerre, les petits agriculteurs italiens n'ont jamais récupéré leurs terres, qui ont été systématiquement englouties par les prædia, les grands domaines oligarchiques, comme l'observait Pline l'Ancien. [Bien sûr, aujourd’hui, ce sont les petites et moyennes entreprises italiennes qui sont englouties par les entreprises oligarchiques et paneuropéennes.]
Mais parmi les spécialistes modernes, comme le souligne Hudson, «Arnold Toynbee est presque seul à souligner le rôle de la dette dans la concentration de la richesse et de la propriété romaines» (p. Xviii) - et ainsi à expliquer le déclin de l'empire romain…
"Les sociétés mésopotamiennes n'étaient pas intéressées par l'égalité", a-t-il déclaré à l'interviewer, "mais elles étaient civilisées. Et ils possédaient la sophistication financière pour comprendre que, puisque les intérêts sur les prêts augmentent de façon exponentielle, alors que la croissance économique suit au mieux une courbe en S, cela signifie que les débiteurs, s'ils ne sont pas protégés par une autorité centrale, finissent par devenir des serviteurs permanents de leurs créanciers. . Les rois mésopotamiens ont donc régulièrement sauvé des débiteurs qui se faisaient écraser par leurs dettes. Ils savaient qu'ils devaient faire cela. À plusieurs reprises, siècle après siècle, ils ont proclamé les «amnisties propres».
RépondreSupprimerL'UE a puni la Grèce pour son massacre - et est prête à punir l'Italie si elle fait fi des règles budgétaires de l'UE. L’UE essaie, pour maintenir son hégémonie, ce que Schmitt a appelé une «action de rupture».
Cependant, c’est vraiment le cas de la part de l’UE qui voit le «mote» dans les yeux de l’Italie, tout en ignorant le «faisceau» dans ses propres yeux. Lakshman Achuthan, de l'Institut de recherche sur le cycle économique, écrit:
«La dette combinée des États-Unis, de la zone euro, du Japon et de la Chine a augmenté dix fois plus que leur PIB combiné au cours de la dernière année. Il est remarquable que l’économie mondiale - en phase de ralentissement malgré la hausse de la dette - se retrouve dans une situation rappelant l’effet Red Queen. Comme le dit la reine rouge à Alice dans À travers le miroir de Lewis Carroll, «Maintenant, ici, voyez-vous, il faut faire tout ce que vous pouvez faire pour rester au même endroit. Si vous voulez aller ailleurs, vous devez courir au moins deux fois plus vite que ça! ».
Mais cela - courir plus vite, s’endetter davantage - ne peut finalement être résolu qu’avec un défaut majeur (ou en gonflant la dette). Regardez les États-Unis: son PIB augmente de 2,5%; la dette fédérale américaine représente 105% du PIB; le Trésor américain dépense 1,5 milliard de dollars en intérêts par jour et la dette augmente de 5 à 6% du PIB. Ce n'est pas durable.
Les demandes d'allégement de la dette formulées par la Grèce et l'Italie peuvent être considérées par certains comme des plaidoyers spéciaux, à la suite d'une mauvaise gestion économique dans le passé; mais les revendications sumériennes et babyloniennes ne reposaient pas sur ce type de pensée - mais plutôt sur une tradition conservatrice fondée sur des rituels de renouvellement du cosmos calendaire et de ses périodicités, nous dit Hudson. L’idée mésopotamienne de réforme n’avait «aucune idée» de ce que nous appellerions le «progrès social». Au lieu de cela, les mesures que le roi a instituées avec sa dette, les «jubilés», étaient des mesures destinées à restaurer un «coulisse», un ordre sous-jacent dans la société, ou maat. "Les règles du jeu n'avaient pas été changées, mais tout le monde avait reçu une nouvelle main de cartes".
Hudson note que «les Grecs et les Romains ont remplacé l'idée cyclique du temps et du renouveau sociétal, par celle du temps linéaire» [avec la convergence vers une "fin des temps"]: "La polarisation économique est devenue irréversible, pas simplement temporaire" - de renouvellement s'est perdu. Hudson aurait peut-être ajouté que le temps linéaire et la perte de l’impératif de démembrement et de renouveau avaient joué un rôle majeur dans la réalisation de tous les projets universalistes européens d’un itinéraire linéaire vers la transformation humaine (ou l’utopie).
C’est là la contradiction essentielle: cette division et cette polarisation économiques inéluctables transforment l’Europe en un continent déchiré par une contradiction interne non résolue. D'une part, elle blâme l'Italie pour ses dettes et, d'autre part, c'est la BCE qui a poursuivi la "répression" des taux d'intérêt en territoire négatif et a monétisé la dette à concurrence d'un tiers de la production mondiale de l'Europe. Comment l’UE ne peut-elle pas s’attendre à ce que les banques et les entreprises n’aient pas accumulé des dettes «à portage positif»? Comment ont-ils pu s’attendre à ce que les banques n’aient pas gonflé leurs bilans avec une «dette libre» au point de devenir «trop lourdes pour faire faillite»?
RépondreSupprimerL'explosion mondiale de la dette est un problème macro qui transcende largement le microcosme de l'Italie. À l'instar de l'ancien empire romain, l'Union européenne s'est atrophiée dans son "ordre" de devenir un obstacle au changement et, sans autre alternative, de tenir fermement à une "action de freinage" qui produira à terme des effets totalement opposés à l'original. intention (c'est-à-dire involontaire, Katechon négatif).
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/italy-eu-and-fall-roman-empire
L'héritage ignoré de George H.W. Bush: crimes de guerre, racisme et entrave à la justice
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 12/04/2018 - 00:05
Écrit par Mehdi Hasan via The Intercept,
Les hommages à l'ancien président George H.W. Bush, décédé vendredi à l'âge de 94 ans, affluent de tous les horizons politiques. Il était un homme «de la plus haute personnalité», a déclaré son fils aîné et ancien président, George W. Bush. «Il aimait l’Amérique et servait avec caractère, classe et intégrité», a tweeté Preet Bharara, ancien avocat américain et icône #Resistance. Selon un autre ancien président, Barack Obama, la vie de Bush était "un témoignage de la notion selon laquelle le service public est une vocation noble et joyeuse. Et il a fait énormément de bien tout au long du voyage. "Le patron d'Apple, Tim Cook, a déclaré:" Nous avons perdu un grand Américain. "
À l’époque de Donald Trump, il n’est pas difficile pour les hagiographes de feu Bush Sr de se faire passer pour un grand patriote et pragmatique; un président qui a gouverné avec «classe» et «intégrité». Il est vrai que l'ancien président avait refusé de voter pour Trump en 2016, le qualifiant de «blowhard» (coup dur) et qu'il évitait le complot nationaliste blanc «alt-right» la politique qui est venue pour définir le parti républicain moderne. Comme l'a dit Obama, il a aidé à mettre fin à la guerre froide, sans "tirer un coup de feu". Il a passé sa vie au service de son pays: des militaires au Congrès, en passant par les Nations Unies, la CIA et la Maison Blanche. Et, au dire de tous, il était aussi un grand-père et un arrière-grand-père adorés de ses 17 petits-enfants et de ses huit arrière-petits-enfants.
Néanmoins, il était un personnage public et non privé, l'un des 44 hommes à avoir jamais été président des États-Unis. Nous ne pouvons donc pas permettre que son bilan en place soit amélioré de manière aussi effrontée. «Quand un chef politique meurt, il est irresponsable de demander à ce que seuls les louanges soient permises, mais pas les critiques», comme le fait valoir mon collègue Glenn Greenwald, car cela conduit à «une fausse histoire et à un blanchiment propagandiste de mauvaises actions».
La vérité qui dérange, c’est que la présidence de George Herbert Walker Bush avait beaucoup plus de choses en commun avec les personnalités républicaines manifestement belligérantes, corrompues et de droite qui sont venues après lui - son fils George W. et le président sortant actuel au visage orange - plus que jamais. des classes politiques et des médias pourrait vous faire croire.
Considérer:
Il a mené une campagne électorale raciste. Le nom de Willie Horton devrait à jamais être associé à la candidature de Bush à la présidence de 1988. Horton, qui purgeait une peine de prison à perpétuité pour meurtre dans le Massachusetts - où l’adversaire du président Bush, Michael Dukakis - était gouverneur - avait fui un programme de week-end et violé une femme du Maryland. Une annonce télévisée notoire intitulée «Weekend Passes», publiée par un comité d’action politique lié à la campagne de Bush, a clairement montré aux téléspectateurs que Horton était noir et que sa victime était blanche.
Lee Atwater, directeur de la campagne de Bush, s'est vanté: «Une fois que nous aurons terminé, ils vont se demander si Willie Horton est le candidat à la vice-présidence de Dukakis." Bush lui-même a rapidement rejeté les accusations de racisme comme "absolument ridicules". Il était clair à l'époque - même pour des membres républicains de droite tels que Roger Stone, maintenant un proche allié de Trump - que la publicité avait franchi une ligne. "Vous et George Bush porterez cela sur votre tombe," se plaignit Stone à Atwater. «C’est une publicité raciste. … Tu vas le regretter. "
Stone avait raison sur Atwater, qui, sur son lit de mort, s'est excusé d'avoir utilisé Horton contre Dukakis. Mais Bush ne l'a jamais fait.
RépondreSupprimerIl a fait un cas malhonnête pour la guerre. Treize ans avant que George W. Bush invente des armes de destruction massive pour justifier son invasion et son occupation de l'Irak, son père formule ses propres déclarations mensongères pour justifier le bombardement aérien de ce même pays. La première guerre du Golfe, a conclu une enquête du journaliste Joshua Holland, "a été vendue sur une montagne de propagande de guerre".
Pour commencer, Bush a déclaré au public américain que l'Irak avait envahi le Koweït «sans provocation ni avertissement». Il a omis de mentionner que l'ambassadeur américain en Irak, April Glaspie, avait donné le feu vert effectif à Saddam Hussein, lui disant: En juillet 1990, une semaine avant son invasion, «Nous n’avons pas d’avis sur les conflits arabo-arabes, à l’instar de votre désaccord sur la frontière avec le Koweït».
Ensuite, il y a la fabrication de l'intelligence. Bush déploya des troupes américaines dans le Golfe en août 1990 et affirma qu'il le faisait pour «aider le gouvernement saoudien à défendre son pays». Comme l'écrivait Scott Peterson dans le Christian Science Monitor en 2002, «Citing top- Selon des images satellites secrètes, des responsables du Pentagone ont estimé… que près de 250 000 soldats irakiens et 1 500 chars se trouvaient à la frontière, menaçant le principal fournisseur de pétrole américain. ”
Pourtant, quand le journaliste Jean Heller du St. Petersburg Times a acquis ses propres images satellites commerciales de la frontière saoudienne, elle n'a trouvé aucun signe des forces irakiennes. seulement un désert vide. Heller a déclaré à Peterson: «C’était une faute assez grave, c’est que cette [construction irakienne] justifiait l’envoi de troupes par Bush, et que cela n’existait tout simplement pas."
Le président George H. W. Bush s'entretient avec le secrétaire d'État James Baker III et le secrétaire à la Défense Dick Cheney lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche le 17 janvier 1991 pour discuter de la guerre du golfe Persique. Photo: Ron Edmonds / AP
Il a commis des crimes de guerre. Sous Bush, les États-Unis ont largué 88 500 tonnes de bombes sur l'Irak et le Koweït sous occupation irakienne, ce qui a entraîné de nombreuses victimes civiles. En février 1991, par exemple, une frappe aérienne américaine dans un abri anti-aérien dans le quartier Amiriyah de Bagdad a tué au moins 408 civils irakiens. Selon Human Rights Watch, le Pentagone savait que l'installation d'Amiriyah avait été utilisée comme abri de la défense civile pendant la guerre Iran-Irak et qu'elle avait pourtant attaqué sans prévenir. HRW a conclu que c’était «une violation grave du droit de la guerre».
Les bombes américaines ont également détruit les infrastructures civiles iraquiennes essentielles - des installations de production d’électricité et de traitement de l’eau aux usines de transformation des aliments et aux minoteries. Ce n'était pas un accident. Barton Gellman du Washington Post rapportait en juin 1991: «Certaines cibles, particulièrement tard dans la guerre, ont été bombardées principalement pour créer un effet de levier sur l’Iraq après la guerre, et non pour influencer le cours du conflit. Les planificateurs disent maintenant que leur intention était de détruire ou d’endommager de précieuses installations que Bagdad ne pourrait réparer sans l’aide étrangère. … À cause de ces objectifs, les dommages causés aux structures et intérêts civils, invariablement décrits par les briefers pendant la guerre comme «collatéraux» et involontaires, n’étaient parfois ni l’un ni l’autre ».
Obtenu que ? L'administration Bush a délibérément ciblé les infrastructures civiles pour obtenir un effet de levier sur Saddam Hussein. Comment est-ce pas le terrorisme? Une équipe de santé publique de Harvard a conclu en juin 1991, moins de quatre mois après la fin de la guerre, que la destruction des infrastructures iraquiennes avait entraîné une malnutrition aiguë et des niveaux «épidémiques» de choléra et de typhoïde.
RépondreSupprimerEn janvier 1992, Beth Osborne Daponte, démographe au US Census Bureau, estimait que la guerre du Golfe avait provoqué la mort de 158 000 Iraquiens, dont 13 000 civils et 70 000 morts des suites des dommages causés aux stations de traitement de l’électricité et des stations d’épuration. Les chiffres de Daponte contredisaient ceux de l’administration Bush et ses supérieurs l’avaient menacée de licenciement pour avoir divulgué de «fausses informations». (Cela vous semble familier ?)
Il a refusé de coopérer avec un conseil spécial. L’affaire Iran-Contra, dans laquelle les États-Unis ont échangé des missiles contre des otages américains en Iran et utilisé les recettes de ces ventes d’armes pour financer des rebelles de la Contra au Nicaragua, a beaucoup contribué à saper la présidence de Ronald Reagan. Pourtant, la participation de son vice-président à cette affaire controversée a attiré beaucoup moins d’attention. "L'enquête criminelle sur Bush était malheureusement incomplète", a écrit l'avocat spécial Lawrence Walsh, ancien procureur général adjoint au gouvernement Eisenhower, dans son rapport final sur l'affaire Iran-Contra en août 1993.
Pourquoi ? Parce que Bush, "parfaitement au courant de la vente d'armes à l'Iran", selon l'avocat spécial, n'a pas remis son journal "contenant des notes contemporaines relatives à l'Iran / contre" et a refusé d'être interrogé aux dernières étapes de l'enquête. Dans les derniers jours de sa présidence, Bush a même accordé des grâces à six accusés dans l'affaire Iran-Contra, dont l'ancien secrétaire à la Défense, Caspar Weinberger, à la veille du procès de Weinberger pour parjure et entrave à la justice. "Le pardon de Weinberger", a noté Walsh, "a été la première fois qu'un président pardonne à quelqu'un dont le procès aurait pu être appelé à témoigner, parce qu'il était au courant des faits factuels à l'origine de l'affaire." Un certain Walsh en colère a accusé Bush de "mauvaise conduite" et en aidant à compléter "la dissimulation contre l'Iran".
Cela ressemble à un cas d’obstruction à la justice trumpien, n’est-ce pas ?
Un maréchal des États-Unis, à gauche, à la recherche d'un suspect, montre un coup de feu à un homme qui aurait consommé de la drogue dans un magasin de crack, selon la police à Washington, DC, le 18 juillet 1989. La descente de police faisait partie du président George H.W. La guerre de Bush contre la drogue. Photo: J. Scott Applewhite / AP
Il a intensifié la guerre raciste contre la drogue. En septembre 1989, dans un discours télévisé adressé à la nation par le bureau ovale, Bush avait brandi un sac de crack, qu'il aurait «saisi il y a quelques jours dans un parc en face de la Maison-Blanche. … Cela aurait facilement pu être de l'héroïne ou du PCP.
Pourtant, une enquête du Washington Post plus tard au cours du même mois a révélé que des agents fédéraux avaient «attiré» le trafiquant de drogue vers Lafayette Park afin de lui permettre de faire un «achat dissimulé de crack» dans un parc mieux connu de la Maison-Blanche pour son emplacement sur Pennsylvania Avenue que pour son trafic illégal activité de drogue "(le concessionnaire ne savait pas où était la Maison Blanche et a même demandé aux agents pour obtenir des directives). Bush a utilisé cyniquement cet accessoire - le sac de crack - pour demander une augmentation de 1,5 milliard de dollars des dépenses consacrées à la guerre contre la drogue, déclarant: "Nous avons besoin de plus de prisons, de tribunaux et de procureurs."
Le résultat ? «Des millions d'Américains ont été incarcérés, des centaines de milliards de dollars gaspillés et des centaines de milliers d'êtres humains autorisés à mourir du sida, le tout au nom d'une« guerre contre la drogue »qui n'a rien fait pour réduire la toxicomanie», a souligné Ethan. Nadelmann, fondateur de la Drug Policy Alliance, en 2014. Bush a déclaré: "L'idéologie et la politique ont la priorité sur la science et la santé". Aujourd'hui, même des républicains réputés, tels Chris Christie et Rand Paul, conviennent que la lutte contre la drogue a par Bush au cours de ses quatre années à la Maison Blanche, a été un échec lamentable et raciste.
RépondreSupprimerIl tâtonnait les femmes. Depuis le début du mouvement #MeToo, à la fin de 2017, au moins huit femmes différentes ont affirmé que l'ancien président les avait tâtonnées, généralement dans la plupart des cas lorsqu'elles posaient pour prendre des photos avec lui. L'un d'entre eux, Roslyn Corrigan, a déclaré au magazine Time que Bush l'avait touchée de manière inappropriée en 2003, alors qu'elle n'avait que 16 ans. «J'étais une enfant», a-t-elle déclaré. L'ancien président avait 79 ans. Le porte-parole de Bush a proposé cette défense de son patron en octobre 2017: «À l'âge de 93 ans, le président Bush est confiné dans un fauteuil roulant depuis environ cinq ans. Son bras tombe donc sous la taille de ceux avec qui il prend images. »Pourtant, comme le notait Time,« Bush était debout en 2003 quand il a rencontré Corrigan ».
Les faits comptent. Le 41e président des États-Unis n'était pas le dernier républicain modéré ni le retour à un âge imaginaire de décence conservatrice et de civilité; il s'est livré à des bêtises, à des entraves à la justice et à des crimes de guerre. Il avait beaucoup plus de points communs avec les deux présidents républicains qui l'ont suivi que ne le voudraient sa génération actuelle de fans.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/ignored-legacy-george-hw-bush-war-crimes-racism-obstruction-justice
Macron se plie: la France suspend la hausse de la taxe sur les carburants après les émeutes du "gilet jaune"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 12/04/2018 - 07:25
Avec une cote de popularité record (les derniers sondages le situent à 26 %, à égalité avec Hollande), une capitale en flammes et les populistes qu'il a vaincus lors de sa victoire électorale impressionnante l'an dernier, le président français Emmanuel Macron a finalement cédé. et a ordonné mardi une suspension de six mois des "taxes sur le carburant" prévues, ce qui a provoqué des manifestations généralisées et destructrices en France au cours des trois dernières semaines.
Après avoir soupçonné de proclamer l'état d'urgence qui aurait ouvert la voie à une répression sans précédent de la dissidence, Macron a décidé que de telles mesures ne pourraient qu'intensifier l'opposition populaire à son gouvernement. Et selon Reuters, le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré la suspension de la taxe incroyablement impopulaire.
"Aucune taxe ne devrait mettre en danger la sécurité de la nation", a déclaré Philippe dans une allocution télévisée. Celui-ci a tenu lundi des entretiens séparés avec les dirigeants des partis d'opposition, au cours desquels ils ont exigé la suppression de l'augmentation prévue des taxes sur les carburants. Le même jour, des élèves en grève ont fermé 100 écoles secondaires et des pénuries de carburant ont été signalées dans certaines régions du pays.
Le gel des augmentations prévues de la taxe sur les carburants était l'une des nombreuses mesures préconisées dans un éditorial de 10 représentants autoproclamés des gilets jaunes, publié dimanche dans le journal Le Journal du Dimanche. Ils ont également demandé la tenue de consultations nationales sur les taxes.
Cette décision marque la première fois que Macron s'abstient de mettre en œuvre une politique impopulaire au cours de ses 18 mois de présidence en raison de la réaction acharnée du public. Elle devrait susciter encore plus de protestations alors que les Français enhardis réalisent maintenant que les rues seront couronnées de succès.
La suspension a pris la forme d’un "moratoire limité dans le temps". Bien qu'une suspension permanente reste possible (d'autant plus que les manifestants planifient déjà une nouvelle série de rassemblements violents au cours desquels 120 000 manifestants devaient tenter de reconstituer l'assaut de la Bastille). Mais il y a un problème: si les impôts doivent être réduits, les dépenses publiques seront également réduites, a déclaré Macron; autrement dit, une fois que la fumée aura disparu, la colère augmentera d'autant plus que les programmes d'aide sociale seront réduits à néant.
Le Premier ministre a également expliqué que les tarifs du gaz naturel n'augmenteront pas cet hiver.
Le mouvement "gilet jaune" - qui a débuté par des manifestations paralysantes le 17 novembre alors que les manifestations se propageaient sur les médias sociaux - a remporté une victoire cruciale dans sa tentative de forcer Macron à revenir sur une politique que beaucoup ont décriée pour avoir contraint les dépenses des ménages à un moment où l'économie française (et même celle de l'ensemble des économies d'Europe occidentale) est en train de lutter contre une croissance timide. Les manifestations ont même eu un impact négatif sur les actions françaises.
Le mouvement a été nommé pour les "gilets jaunes" très visibles que tous les automobilistes français sont tenus de stocker dans leurs voitures. Macron a justifié la taxe sur l'essence en affirmant qu'elle était essentielle pour lutter contre le changement climatique. Mais sa décision de suspendre la taxe marque un moment profondément embarrassant pour le président, qui est en Pologne cette semaine pour discuter des actions de lutte contre le changement climatique avec d'autres dirigeants européens.
RépondreSupprimerEntre-temps, au milieu de l'insatisfaction généralisée à l'égard de Macron et de ses politiques, les protestations contre la taxe sur les carburants se sont transformées en un mouvement anti-Macron plus large, les Français le critiquant pour des politiques qui, à leur avis, favorisent les riches par rapport à la classe ouvrière et à la classe moyenne.
Déjà, une poignée de morts ont eu lieu lors des manifestations des derniers week-ends, attisant encore plus la colère du public. Les actes de violence ont été généralisés lors du dernier rallye: l'Arc de Triomphe a été défiguré et les routes situées au large des Champs-Élysées ont été endommagées. Les manifestations auraient eu un impact négatif sur les dépenses de vente au détail et sur l’économie française au cours de la période des fêtes de fin d’année sur laquelle de nombreux détaillants comptaient pour les aider à passer au noir.
Macron s'est présenté avec succès en tant que centriste pragmatique lors de l'élection française de 2017. Mais une série de gaffes, de scandales et d’erreurs politiques lui ont permis de se tailler une réputation de "président des riches" (avant d’être président, Macron était un ancien ministre de l’Economie et banquier d’investissement). Pour lutter contre cette perception négative à l'approche des élections européennes de l'année prochaine, Macron a déclaré qu'il envisageait d'autres politiques "populistes" telles que l'augmentation du salaire minimum.
Si la décision de Macron de suspendre la taxe n'était pas immédiatement évidente, cela suffirait à apaiser la colère tourmentée des Français - et on peut dire sans se tromper que sa chute a simplement encouragé les Français à exiger encore plus -, mais les responsables du parti ont mis en garde qu'il pourrait avoir besoin de reculer sur d'autres "réformes" politiques telles que la réduction des prestations de retraite.
Peu de temps après, il modifia le code du travail pour faciliter les embauches et les licenciements, attaqua les syndicats du rail en forçant des modifications à la compagnie ferroviaire nationale et réduisit les impôts sur la fortune afin de stimuler les investissements.
Cependant, au cours de ce processus, il a obtenu le label de «président des riches» pour avoir semblé en faire plus pour courtiser les grandes entreprises et alléger le fardeau fiscal des riches. Le mécontentement a régulièrement augmenté chez les cols bleus et la classe moyenne qui luttent pour joindre les deux bouts.
La décision du gouvernement d’aller de l’avant avec une augmentation des taxes sur les carburants à partir de janvier fait partie d’un effort à plus long terme visant à décourager l’utilisation des combustibles fossiles, provoquant la colère des habitants des zones rurales ou des périphéries urbaines qui utilisent davantage leur voiture.
Il n'était pas clair si la suspension de la hausse des impôts suffirait à apaiser les "gilets jaunes" ou à éviter une répétition des violences qui ont éclaté à Paris samedi, qui, selon des responsables, ont été motivées par des groupes extrémistes d'extrême gauche et éloignée. -right, tels que le bloc noir et les factions anarchistes.
RépondreSupprimerDes sondages récents ont montré que la majeure partie de la France soutenait la cause des gilets jaunes. Des manifestations similaires ont éclaté en Europe et se sont étendues à la Belgique, à l'Italie et aux Pays-Bas.
De nouvelles manifestations sont prévues: le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré dimanche que le gouvernement envisageait notamment de mettre en place l'état d'urgence et de déployer des soldats pour contenir les prochaines manifestations prévues samedi.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-04/macron-suspends-gas-taxes-more-violent-yellow-vest-protests-loom
L'élite crée un «système de bête» autoritaire, et les dissidents pourraient tout perdre
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 12/03/2018 - 20:45
Rédigé par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,
Ils font de l’Internet le plus grand outil de surveillance jamais vu par l’humanité. Si nous restons sur la route dans laquelle nous sommes actuellement, ce n’est plus qu’une question de temps avant que notre société ne devienne un cauchemar dystopique infernal.
Je souhaite que ce soit une exagération, mais ce n’est pas le cas. Au cours des deux dernières décennies, Internet a complètement changé la façon dont nous communiquons les uns avec les autres. À une époque, toutes les formes de communication de masse étaient étroitement contrôlées par l'élite, mais Internet nous a soudainement permis de communiquer entre nous à grande échelle sans passer par leurs gardiens. Cela a radicalement modifié le paysage et au début, les élites ne savaient pas comment réagir à cette menace croissante. Il leur était impossible de revenir en arrière à une époque antérieure à l'invention d'Internet. Ils ont donc décidé de l'utiliser à des fins insidieuses.
Aujourd'hui, Internet est devenu la pièce maîtresse de leur «grille de surveillance Big Brother» et ils collectent des informations sur nous tous à une échelle sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Mais bien sûr, cela n'allait jamais s'arrêter là. Au cours des deux dernières années, nous avons commencé à regarder l'élite utiliser toutes ces informations pour punir ceux qui font ou disent des choses qu'ils n'aiment pas.
L’exemple le plus extrême de ce phénomène est peut-être ce qui se passe en Chine. Ce qui suit vient de BuzzFeed…
Le journaliste chinois Liu Hu a toujours su qu’il aurait des problèmes avec les autorités; il exposait la corruption et les actes répréhensibles depuis des années. Il avait l'habitude d'être harcelé par des amendes régulières et des excuses forcées imposées par son gouvernement autoritaire. Il a néanmoins persisté à dire la vérité.
Un jour en 2017, Hu s'est connecté à un site de voyage, mais n'a pas pu réserver de vol, car celui-ci a déclaré qu'il n'était «pas qualifié». Il a rapidement découvert qu'il était empêché d'acheter une propriété, d'utiliser le réseau de trains à grande vitesse ou un prêt. Et il ne pouvait rien y faire. Ses droits sur les biens et services essentiels étaient désormais circonscrits par un algorithme conçu pour discriminer les 7,5 millions de personnes figurant sur la liste chinoise des «personnes malhonnêtes assujetties à l'application de la loi».
En Chine, on appelle cela un «crédit social», mais en réalité, c'est l'autoritarisme cauchemardesque au pire.
Ils surveillent tout ce que leurs citoyens font et pensent - leurs opinions politiques, leurs habitudes d'achat, leur historique de voyage, leur comportement sur Internet, etc. - et s'ils bouleversaient le «système Beast», ils pourraient finalement perdre l'accès à tout.
Mettez-vous à leur place un instant.
Imaginez simplement un monde dans lequel vous ne pourrez plus acheter, vendre, ouvrir un compte bancaire, obtenir un prêt, utiliser les transports en commun ou trouver un emploi.
Les autorités chinoises installent même des caméras de surveillance dans les écoles pour pouvoir surveiller en permanence les étudiants…
Ici, les caméras de surveillance ont pris les données sur les expressions faciales individuelles et ont utilisé ces informations pour créer un «score» continu pour chaque élève et chaque classe. Si un score atteint un point prédéterminé, le système déclenche une alerte. Les enseignants étaient censés agir: parler à un élève perçu comme étant désengagé, par exemple, ou trop morose.
RépondreSupprimerOn pourrait penser que les Chinois se rebelleraient contre un tel système, mais la plupart ont déjà trop peur pour en parler.
Et certains adoptent réellement le nouveau système…
À Beijing et dans toute la Chine, les caméras en circuit fermé et autres dispositifs de surveillance sont tellement omniprésents qu’ils font désormais partie du paysage. Si la reconnaissance faciale contribue à la sécurité publique, disent certains, c’est une bonne chose.
"Peut-être que les gens se comporteront mieux", a déclaré Xia Chuzi, une étudiante de 19 ans interviewée à Beijing.
Mais nous ne permettons jamais qu'une telle chose se produise aux États-Unis, n'est-ce pas ?
Faux.
Bien que pas encore aussi avancée que ce que les Chinois ont fait, notre propre version du «système Beast» s’étend chaque jour davantage.
Si vous utilisez Internet, l'élite technocratique sait pratiquement tout de vous. Et comme nous l’avons vu si souvent ces derniers mois, ils ont également le pouvoir de «déployer» ceux qu’ils n’aiment pas…
Les lecteurs des médias indépendants sont bien conscients de la multitude de façons dont les grandes technologies et les réseaux sociaux censurent les conservateurs, allant de la démonétisation des canaux vidéo au blocage, à l'interdiction et à l'interdiction des conservateurs, à la limitation de la portée des promotions et à la modification des algorithmes afin les résultats de la recherche enfoncent tellement les sites des médias indépendants qu'ils sont rarement accessibles.
Et restreindre l'achat et la vente commence à se produire aussi. En fait, nous avons vu de nombreuses plateformes de paiement en ligne interdire les individus et les organisations qui ont récemment des "points de vue extrêmes".
Au fil du temps, les informations dont disposent les élites sur nous tous continueront de croître, tout comme leur désir de punir ceux qui pensent ou agissent de manière «offensante». Mais dans le processus de création d'une "utopie", ils vont créer un cauchemar autoritaire. Ce qui suit vient d'Ethan Huff…
Les médias sociaux sont sans doute la plus grande réalisation à ce jour de «l’état profond» dans l’instauration d’un nouvel ordre mondial. D'une part, cela permet aux différents ministères de la propagande du monde entier de projeter leurs récits officiels sans entrave en utilisant des tactiques de censure autoritaire. Cela crée également une chambre d'écho virtuelle du gauchisme qui, une fois que tous les conservateurs seront finalement retirés de toutes les plateformes technologiques, créera "l'utopie" libérale en ligne que les ingénieurs sociaux s'efforcent de réaliser.
Nous vivons à une époque où le politiquement correct est devenu institutionnalisé.
RépondreSupprimerUne opinion fausse, et vous pouvez perdre un compte de média social que vous avez passé des années à construire. Et une déclaration erronée peut vous coûter une carrière pour laquelle vous avez passé des années à vous entraîner.
En fin de compte, nous empruntons exactement la même voie que la Chine. Leur système de «pointage de crédit social» est considéré comme la prochaine grande chose dans le monde, et ceux qui détestent la liberté d’expression ne peuvent pas attendre pour mettre pleinement en œuvre un tel système dans le monde occidental.
https://www.zerohedge.com/news/2018-12-03/elite-are-creating-authoritarian-beast-system-and-dissenters-could-lose-everything
Croissance solaire et éolienne rampante: l'Australie augmente de 50 % l'énergie non fiable en 2018. Wow.
RépondreSupprimerDecember 3rd, 2018
Le mannequin d’accélération s’accélère. L'Australie avance à grands pas dans la transition forcée vers une énergie peu fiable
Cible d'énergie renouvelable, Australie, RET, graphique. 2018.
La croissance des énergies renouvelables s’explique en grande partie par la cible des énergies renouvelables (RET). Les énergies renouvelables doivent fournir 16% de notre électricité en 2018 et encore plus en 2019.
Attachez-vous. Dans le plan de préparation à l'été de l'AEMO, on annonçait que notre capacité intermittente d'énergie renouvelable augmenterait de 50% cette année. Toutes les énergies renouvelables que nous avions accumulées au cours de la «transition» de deux décennies jusqu’en décembre dernier, nous en avons encore ajouté la moitié. Nous repoussons déjà les limites de la stabilité et des records de prix, mais vous n’avez encore rien vu. Nous augmentons le taux de changement.
Au total, nous avons 56GW de génération de toutes sortes dans le réseau national sur la côte est. La composante éolienne et solaire est passée de 4 GW fin 2017 à plus de 6 GW fin 2018. Toutefois, il ne faut pas beaucoup d’énergie intermittente pour changer le fonctionnement de l’ensemble du réseau.
Les choses sont si fragiles qu'il y a quelques semaines, alors que 240 MW d'approvisionnement fiable n'étaient soudainement plus disponibles pour cet été, l'AEMO a dû émettre un avertissement et s'efforcer de trouver une autre capacité disponible en utilisant le RERT (Reliability and Emergency Reserve Trader). Cela inclut la «réponse à la demande» - code pour les pannes planifiées d’acteurs de l’industrie ou d’autres clients. Donc, si seulement 240 MW disparaissent d'un système de 56 000 MW, nous devons faire appel à une action d'urgence. La demande totale du réseau australien varie de 18 GW à 35 GW chaque jour. Pourquoi une puissance fiable de 240 MW est-elle si importante?
Les générateurs qui travaillent par un acte de Dieu représentent maintenant 12% de notre capacité de génération. Grâce à une loi du Parlement, nous sommes obligés d'acheter 16% de notre production d'électricité à partir d'énergies renouvelables. (Ce qui inclut également l'hydroélectricité).
Augmenter les énergies renouvelables
Au cours du dernier trimestre (T3), nous avons ajouté l’impressionnant 1,2 GW d’énergie éolienne et solaire. L'augmentation de l'énergie solaire à grande échelle était si importante qu'au cours de ce trimestre, nous avons ajouté plus d'énergie solaire qu'à la fin de 2017. Même si la production d'énergie solaire à grande échelle était si petite, je l'utilisais comme une blague dans mes présentations. . Alors maintenant, c’est «minuscule» fois. Mais ne vous y méprenez pas, la plus grande augmentation de la capacité nationale a été de loin l’installation massive de petites unités solaires sur les toits de l’Australie. Une capacité extraordinaire d’énergie solaire photovoltaïque de 1,6 GW sera installée d’ici la fin de l’année, principalement par des ménages désespérés en réponse à la douleur liée à la facture d’électricité et dont le coût d’installation sera réduit de moitié par rapport aux autres ménages. C’est une spirale de mort. Plus à ce sujet bientôt.
-voir graphique sur site -
Graphique, AEMO, Q3, 2018, Production à partir de gaz, énergie éolienne, NEM.
L'éolien et le solaire ont dépassé la production de gaz (GPG) pour la première fois. AEMO, T3 2018,
Graphique: Production d'électricité en Australie, troisième trimestre de 2018, énergie éolienne, solaire, SA, Vic, NSW, Qld, Tas.
La majeure partie de l'énergie éolienne est située dans les régions sud-africaine et de Victoria, et bien que l'énergie solaire photovoltaïque augmente partout, elle est plus abondante dans le Queensland qu'ailleurs. Notez que les augmentations de production sont beaucoup plus faibles que l'augmentation de capacité.
RépondreSupprimerAvec toutes ces statistiques, gardez votre capacité cérébrale engagée n'est pas la même chose que la génération, car les énergies renouvelables intermittentes ne font rien si souvent. Et bien que la capacité ait augmenté de 50 %, la production réelle n’a augmenté que de 20 à 30 % environ.
Nous testons encore de nouvelles limites dans cette expérience nationale. L’énergie éolienne constitue toujours la plus grande source d’énergies renouvelables «variables», bien que l’énergie solaire soit en train de rattraper son retard. Au cours du dernier trimestre, la production d’énergie éolienne a dépassé pour la première fois l’énergie au gaz.
Bien sûr, si le ciel est nuageux ou s'il y a peu de vent au cours du prochain trimestre, le gaz va remonter, mais la tendance sous-jacente est claire. La perturbation ne fera qu'empirer.
La production non fiable en Australie devrait passer de 4GW à 6GW
En décembre 2017, le marché national australien de l'électricité (NEM) avait une capacité totale de production d'électricité de près de 54 421 MW.
En novembre 2018, le rapport de préparation d’été d’AEMO pour l’été indique que nous ajoutons 2 100 MW de production non fiable:
Les calendriers de mise en service actuels dans l'ensemble du NEM indiquent qu'environ 2 100 MW de nouvelle capacité supplémentaire auront été ajoutés au cours de l'année jusqu'en décembre 2018, composés principalement de production éolienne et solaire, ainsi que de certaines batteries. Pour rappel, la capacité de production totale enregistrée du NEM en juillet 2018 était d’environ 56 000 MW, dont 6 000 MW d’énergie éolienne et solaire. (p 10-11)
En seulement un quart, nous avons ajouté 1,2 GW de capacité éolienne et solaire à grande échelle
Pénétration accrue des énergies renouvelables variables
• Plus de 1 200 MW de nouvelles capacités solaires et éoliennes à grande échelle ont commencé à générer au cours du trimestre. La quantité de capacité solaire à grande échelle qui a commencé à produire au cours du trimestre est supérieure à la capacité totale d’énergie solaire à grande échelle de NEM au début de l’année. Cette situation, associée à des conditions de vent favorables, a conduit à une production trimestrielle record d'énergie renouvelable variable (ERV), qui a contribué à:
[Gas powered Generation] ou GPG poursuivent leur tendance à la baisse en 2018: à la fin du troisième trimestre, GPG a atteint son niveau le plus bas depuis 2006 et 21% de moins qu’en 2017. Le troisième trimestre de 2018 a été le premier trimestre record dont le vent a dépassé GPG.
Les émissions trimestrielles de NEM atteignent leur plus bas niveau jamais enregistré, à la fois en termes d'émissions totales et d'intensité d'émissions moyenne.
http://joannenova.com.au/2018/12/rampant-solar-wind-growth-australia-increases-unreliable-energy-by-50-in-2018-wow/
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE:
RépondreSupprimerLe plus grand nombre de décès dus à l'hiver en Angleterre et au pays de Galles est le plus élevé depuis 1976
Appel à plus de ressources du NHS en tant que personnes âgées et femmes parmi les plus vulnérables
Denis Campbell
rédacteur en chef en matière de santé
le ven 30 nov 2018 11h58 GMT
Il y a eu 50 100 décès en excès en Angleterre et au Pays de Galles l'hiver dernier, alors qu'il faisait très froid, ce qui en fait le chiffre le plus élevé depuis 1976, ont montré les chiffres.
L'Office for National Statistics a déclaré que la grippe et l'inefficacité du vaccin antigrippal étaient l'une des principales raisons de l'augmentation des décès dus à l'hiver en excès en 2017-2018.
Les décès sont survenus pendant la plus grave «crise hivernale» du NHS depuis de nombreuses années. Un manque de personnel et de lits signifiait que tous les types de services de santé, en particulier les hôpitaux, étaient incapables de faire face au nombre de patients nécessitant un traitement et à la gravité de nombre de leurs affections.
Les femmes et les personnes de plus de 85 ans faisaient partie des personnes les plus susceptibles de mourir l'hiver dernier, bien que le taux de mortalité hivernale chez les hommes âgés de moins de 64 ans ait doublé en un an seulement, a constaté l'ONS. Un tiers des décès étaient dus à de graves difficultés respiratoires, notamment à la grippe, à l'asthme et à la bronchite.
Les 50 100 décès excédentaires représentaient environ 15 000 (45,1%) de plus que ceux survenus en 2016-2017 et le double du total en 2015-2016.
Nick Stripe, spécialiste de l’analyse de la santé et des événements de la vie à l’ONS, a déclaré: «Il est probable que l’augmentation de l’hiver dernier soit due à la souche prédominante de la grippe, à l’efficacité du vaccin antigrippal et à des températures inférieures à la moyenne en hiver.
Les médecins et les groupes représentant les personnes âgées ont dit que trop peu était fait pour garder les personnes âgées au chaud et en sécurité et pour donner au NHS les ressources dont il avait besoin.
Caroline Abrahams, directrice de l'association caritative Age UK, a déclaré: «Un cocktail toxique de mauvaises conditions de logement, de prix élevés de l'énergie et de problèmes de santé peut faire de l'hiver un moment dangereux pour de nombreuses personnes âgées. Tragiquement, ce sont les plus vieux et les plus vulnérables qui particulièrement souffrir des conséquences.
«L’hiver dernier, près de 46 000 personnes âgées de 65 ans et plus ont perdu la vie en hiver, ce qui représente un taux de choc de 92 %, soit 379 personnes par jour. Ces chiffres inquiétants sont maintenant les plus élevés que nous ayons vus depuis plus de 40 ans. "
Le Dr Nick Scriven, président de la Society for Acute Medicine, a déclaré que les chiffres soulevaient des préoccupations concernant les problèmes persistants rencontrés en hiver dans le NHS chaque année.
Le NHS fonctionnait toute l'année sous une pression telle qu'il était dans un «hiver éternel», a-t-il déclaré. En conséquence, «au moment où l’hiver se lève, les hôpitaux ont du mal à faire face à la situation, ayant été maximisés toute l’année».
Il a déclaré que le NHS n'était pas bien équipé pour faire face à ses nombreux défis, notamment: "une population âgée et fragile, confrontée à des problèmes médicaux de plus en plus complexes, un manque de financement dans les soins de santé et les services sociaux pour répondre à la demande, une crise de recrutement et une performance toujours médiocre .
RépondreSupprimer"En fin de compte, malgré l'assurance du gouvernement et des dirigeants du NHS qu'un financement suffisant a été mis à disposition et que le service réponde aux demandes supplémentaires qui lui sont soumises, la réalité est clairement différente compte tenu de ces statistiques."
https://www.theguardian.com/society/2018/nov/30/excess-winter-deaths-in-england-and-wales-highest-since-1976
Les avantages du glyphosate sur le plan de la durabilité : une étude ontarienne montre une augmentation des rendements et une réduction de l’utilisation des herbicides de 39 à 70 %
RépondreSupprimer4 Décembre 2018
par Seppi
Robert Saik et Christopher Dufault*
De nos jours, nous sommes exposés à de nombreuses informations négatives, unilatérales et inexactes dans les médias et en ligne sur un herbicide appelé glyphosate, souvent vendu sous le nom commercial de Roundup.
Nous interagissons régulièrement avec les agriculteurs et les organisations agricoles. Nous comprenons leurs préoccupations concernant la durabilité économique et leur intérêt pour la gestion de l'environnement. Et nous comprenons la précieuse contribution des progrès technologiques à l’amélioration de la durabilité de l’agriculture. Désormais, les groupes ayant un agenda cherchent à retirer l’une des technologies les plus utiles à l’agriculture, le glyphosate, et à mettre un terme à son utilisation par le biais de campagnes de désinformation alarmistes bien orchestrées.
Mais que nous disent les enquêtes gouvernementales et les décisions réglementaires ? Pour comprendre la véritable histoire, nous nous tournerons vers un excellent ensemble de données du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires Rurales de l’Ontario (MAAARO), au Canada, sur les tendances au fil du temps de l’utilisation des pesticides et sur les dangers et les risques liés aux pesticides. Ces données, collectées selon une méthodologie stable, nous permettent d’en apprendre davantage sur l’impact de l’évolution des pratiques agricoles sur l’environnement et sur les personnes travaillant dans l’agriculture.
Dans cet article, nous traiterons de :
Réduction globale de la quantité d'herbicide utilisée en Ontario dans la production de maïs et de soja ;
Utilisation accrue du glyphosate et ses avantages par rapport aux autres herbicides remplacés par le glyphosate ;
Réduction des dangers et des risques liés à l’utilisation du glyphosate, sur la base d’indicateurs appelés respectivement quotient d’impact sur l’environnement (QIE) et impact sur l’environnement (IE) ; et
Réévaluations positives de la sécurité du glyphosate par les principaux régulateurs de pesticides dans le monde.
Utilisation d'herbicides, y compris du glyphosate en Ontario
Au cours des dernières décennies, l’Ontario a mené tous les cinq ans une enquête auprès des agriculteurs sur leur utilisation de pesticides, notamment des herbicides, des insecticides et des fongicides. L'enquête la plus récente date de 2013-2014. Aujourd'hui, nous nous concentrerons sur ce que cette enquête nous dit sur les tendances dans l'utilisation des herbicides pour le maïs et le soja en Ontario.
Maïs
Entre 1983 et 2013, la quantité totale d'herbicides utilisée pour le maïs-grain en Ontario a diminué de 39 % (figure 1). Cette réduction est principalement due à l'utilisation accrue du glyphosate, qui est appliqué à un taux inférieur de matière active (ma) par acre par rapport aux herbicides qu'il a remplacés, passant de 1 % à 54 % de la quantité de tous les herbicides utilisés pour le maïs-grain au cours de cette période. En outre, la diminution de la quantité totale d'herbicides utilisée s'est produite malgré une augmentation de 11 % de la superficie consacrée au maïs-grain (figure 1).
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Figure 1. Quantité d'herbicides utilisée pour le maïs-grain et superficie cultivée en Ontario de 1983 à 2013. Tiré des données du MAAARO par Dufault et Saik. [1 acre = 0,4047 hectare].
Au cours de cette même période de 30 ans, le rendement par hectare de maïs-grain a augmenté de 74 % (figure 2). Et en raison de la combinaison de la quantité réduite d'herbicide utilisée par acre et de l'augmentation du rendement, la quantité de matières actives de tous les herbicides utilisés, ramenée au boisseau produit, a diminué de 70 % (figure 2).
- voir graphique sur site -
Figure 2. Rendement du maïs-grain et quantité d'herbicides utilisée par 10.000 boisseaux en Ontario de 1983 à 2013. Tiré des données du MAAARO par Dufault et Saik. [1 bu/ac = 62,77 kg/ha ; 10.000 bu = 2.540 quintaux].
Soja
Pour le soja, il y a aussi une bonne nouvelle. Entre 1983 et 2013, malgré une augmentation massive de 188 % de la superficie consacrée au soja en Ontario, la quantité totale d'herbicides utilisée n'a augmenté que de 47 % (figure 3). Comme dans le cas du maïs-grain, cela est dû en grande partie au remplacement, par le glyphosate, d’autres herbicides utilisés à des doses plus élevées ; l'utilisation du glyphosate est passée de 2 % à 82 % de tous les herbicides utilisés pendant cette période (figure 3).
Au cours de cette même période de 30 ans, le rendement du soja a augmenté de 53 % (figure 4). Et la quantité de matières actives de tous les herbicides utilisés par boisseau produit a diminué de 67 % (figure 4).
- voir graphique sur site -
Figure 3. Quantité d'herbicides utilisée pour le soja et superficie cultivée en Ontario de 1983 à 2013. Tiré des données du MAAARO par Dufault et Saik.
- voir graphique sur site -
Figure 4. Rendement du soja et quantité d'herbicides utilisée par 1.000 boisseaux en Ontario de 1983 à 2013. Tiré des données du MAAARO par Dufault et Saik. [1 bu/ac = 67,25 kg/ha ; 1.000 bu = 272,2 quintaux]
Avantages agronomiques du glyphosate
D'un point de vue agronomique, le glyphosate a été qualifié d'herbicide « du siècle ». Étant un herbicide à large spectre, il contrôle pratiquement toutes les espèces de mauvaises herbes et a été utilisé principalement en association avec des cultures tolérantes à cet herbicide depuis leur première apparition au milieu des années 1990. Le glyphosate élimine également en grande partie la nécessité d'appliquer à plusieurs reprises de multiples matières actives herbicides à spectre limité qui seraient autrement nécessaires pour contrôler toutes les espèces de mauvaises herbes présentes. Non seulement ces autres herbicides ont généralement des profils de danger/risque plus défavorables (voir ci-dessous), mais ils sont souvent plus phytotoxiques. Les dommages aux cultures qui en résultent réduisent les rendements, contrairement au glyphosate utilisé dans les cultures tolérantes à cet herbicide. Des économistes ont estimé que si le monde cessait de produire des cultures génétiquement modifiées tolérantes à des herbicides en l'absence de glyphosate, la perte annuelle de revenu agricole serait de 6,76 milliards de dollars et la production de soja, de maïs et de canola diminuerait considérablement.
RépondreSupprimerL'adoption généralisée du glyphosate a également entraîné une diminution du travail du sol, les agriculteurs ayant adopté des systèmes sans labour ou des techniques culturales simplifiées. Cela a de profondes implications car la réduction du travail du sol signifie une réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant à la fois de la réduction de l'utilisation de carburants fossiles et de la réduction de la décomposition de la matière organique du sol. En outre, cela se traduit par une amélioration de l'état physique du sol qui permet d’améliorer la capacité de rétention de l’eau et d’améliorer la santé des sols.
- voir graphique sur site -
Quotient d'impact environnemental (QIE) et impact environnemental (IE) du glyphosate
D'après les données qui viennent d'être citées, il est évident que la quantité d'herbicides utilisée pour produire du maïs-grain et du soja a diminué en Ontario en raison de la substitution du glyphosate à d'autres herbicides importants utilisés à des doses plus élevées.
Mais un taux d’application plus faible se traduit-il également par une réduction des risques ?
Parallèlement aux résultats de l'enquête sur l'utilisation des pesticides, l'Ontario a également publié un rapport sur le risque environnemental associé à l'utilisation de pesticides. Ce rapport utilisait un quotient d'impact environnemental (QIE) pour estimer le danger associé à l'utilisation de chaque pesticide relevé dans l'enquête. Essentiellement, le QIE est un indicateur du potentiel d'un pesticide à causer des dommages. Les QIE pour différents pesticides peuvent être comparés et plus leur valeur est élevée, plus les dommages éventuels sont importants pour les travailleurs agricoles, les consommateurs et les écosystèmes.
On trouve différentes manières de calculer un QIE dans la littérature. Le QIE particulier utilisé par l'Ontario dans cette étude est calculé à partir de valeurs portant sur 12 facteurs différents tirés des tests de sécurité menés sur les pesticides en laboratoire et sur le terrain. En bref, ils comprennent des mesures de toxicité à court et à long terme chez les animaux de laboratoire, la demi-vie, le caractère systémique ou non chez les plantes (tendance à circuler dans les tissus végétaux), le lessivage et le ruissellement, et la toxicité chez plusieurs espèces non cibles animales.
Le QIE rapporté pour le glyphosate a été calculé à tout juste 15,3, ce qui représente le dixième plus petit QIE de toutes les matières actives de pesticides de l'enquête [ma note : le QIE le plus bas est à 8,0 (kaolin et sels/bicarbonate de potassium) ; le plus élevé cité dans cette étude est le parathion à 69,6 ; le sulfate de cuivre n'est pas loin, à 61,9]. De plus, le glyphosate a partiellement remplacé l’utilisation d’herbicides ayant des QIE plus élevés, notamment l’atrazine (QIE = 22,9) pour le maïs et le métolachlore/s-métolachlore (QIE = 22,0) pour le maïs et le soja, ce qui signifie qu’il est moins dangereux que ces herbicides. Ce faible QIE du glyphosate n’est pas surprenant, car il a « une toxicité aiguë inférieure à celle de produits chimiques courants tels que le chlorure de sodium (sel de cuisine) ou l’aspirine ».
Alors, qu'en est-il du risque ? Cela peut être appelé impact sur l'environnement (IE) et est essentiellement un risque (QIE) multiplié par l'exposition (c'est-à-dire la quantité utilisée). Non seulement le glyphosate a un QIE inférieur à celui des principaux herbicides mentionnés ci-dessus, mais il est également recommandé en Ontario à un taux d'utilisation par acre inférieur à celui des autres herbicides lorsqu'ils sont appliqués seuls. L’étude ontarienne a calculé les IE pour l’utilisation du glyphosate dans l’ensemble de la province ; nous l’avons fait par acre. La combinaison des facteurs – faible QIE et doses inférieures – signifie que l'IE pour le glyphosate par acre de maïs-grain, par exemple, est inférieur d'environ 60 % à celui des principaux herbicides qu'il remplace (figure 5).
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Figure 5. Impact environnemental (c'est-à-dire risque) par acre du glyphosate et de deux autres herbicides pour le maïs-grain en Ontario. Données de base : QIE du MAAARO x doses recommandées en Ontario de ces herbicides appliqués seuls. Établi par Dufault et Saik. [Les proportions sont les mêmes si on calcule en hectares.]
Statut réglementaire sanitaire du glyphosate
Donc, tout ce qui précède est une bonne nouvelle pour les producteurs et l'environnement. Mais les critiques, dont certains pourraient reconnaître les avantages du glyphosate sur le plan de la durabilité, soulignent le tristement célèbre rapport de 2015 du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a classé le glyphosate « probablement cancérogène pour l'homme » – une évaluation de danger plutôt que des risques ; quasiment isolé dans la communauté scientifique internationale, le classement suggère que l'herbicide présente des risques pour l'homme lorsqu'il est utilisé de manière appropriée.
Ce rapport a suscité beaucoup de controverses, comme en témoignent les nombreux points de vue divergents que l'on peut trouver dans la communauté scientifique. Nous dirons simplement ceci :
Le rapport du CIRC ne tenait compte que des données publiées sur la toxicité du glyphosate.
Le rapport du CIRC est une évaluation du danger et ne s'étendait pas à une évaluation des risques pour la santé qui tiendrait compte de la façon dont le glyphosate est utilisé. N'oubliez pas : danger x exposition = risque.
Les régulateurs de pesticides de chaque pays dans lequel le glyphosate est enregistré ont accès à des ensembles de données beaucoup plus substantiels et pertinents que le CIRC. Par exemple, en plus d’examiner et de valider les données publiées, ces organisations examinent également le vaste corpus d’études toxicologiques effectuées par les entités demandant une autorisation de mise en marché, en utilisant des protocoles validés au niveau international. Ces études doivent également respecter les directives rigoureuses sur les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) telles que celles de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).
Les organismes de réglementation mettent à jour leurs évaluations de tous les pesticides enregistrés à intervalles réguliers ; le Canada et les États-Unis le font tous les 15 ans. Et pratiquement tous les organismes de réglementation des pesticides dans le monde, qui ont récemment mis à jour leurs études sur le glyphosate, ont confirmé son innocuité et ont renouvelé son homologation, ce qui contraste avec l’évaluation du CIRC selon laquelle le glyphosate est « probablement cancérogène pour l'homme ».
Voici un petit échantillon de ce que certains de ces organismes de réglementation ont publié :
RépondreSupprimerEn mars 2017, l'Agence Européenne des Produits Chimiques a annoncé sa conclusion que le glyphosate n'était pas classé comme cancérogène.
Dans son projet de document « Revised Glyphosate Issue Paper: Evaluation of Carcinogenic Potential » (document de travail révisé sur le glyphosate : évaluation du potentiel cancérogène) du 12 décembre 2017, l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement a déclaré avoir examiné près de 170 études épidémiologiques, de cancérogénicité chez l'animal et de génotoxicité, et que les données disponibles n'étayent pas un processus cancérigène pour le glyphosate.
Le 28 avril 2017, l'Agence de Réglementation de la Lutte Antiparasitaire (ARLA) du Canada a indiqué qu'il est « peu probable qu’il présente un risque de cancer pour les humains ». En expliquant pourquoi ses conclusions différaient de celles du CIRC, l'ARLA a déclaré que « le niveau d’exposition humaine, qui détermine le risque réel, n’a pas été pris en compte par le CIRC ». L'ARLA a renouvelé l'homologation du glyphosate au Canada avec seulement des modifications mineures à apporter aux étiquettes.
Conclusion
Bien que la superficie et le rendement du maïs et du soja aient augmenté en Ontario depuis 1983, l’impact environnemental global de l’utilisation d’herbicides par acre a diminué en grande partie parce que le glyphosate a remplacé d’autres produits chimiques majeurs plus nocifs.
Cette réduction du risque est due au fait 1) que le glyphosate est moins dangereux, sur la base du QIE, par rapport à ces autres herbicides, et 2) que le glyphosate est utilisé à une dose inférieure. Les principaux organismes de réglementation, comme l’ARLA du Canada, ont récemment reconfirmé l’innocuité du glyphosate et ont renouvelé son homologation.
Le glyphosate a joué un rôle clé en permettant à de nombreux agriculteurs de parvenir à un excellent contrôle des mauvaises herbes dans les cultures tolérantes à cet herbicide tout en adoptant le sans-labour ou des techniques culturales simplifiées. Cette réduction du travail du sol a des incidences positives sur l'environnement en termes de santé du sol, de capacité de rétention de l'eau.
RépondreSupprimer* Christopher P. Dufault est un agronome professionnel et ancien chef de la Section de la Réévaluation et de l'Analyse de l'Utilisation de l'Agence de Réglementation de la Lutte Antiparasitaire du Canada. À l'heure actuelle, il est coach principal chez Agri-Trend et directeur de Christopher P. Dufault & Associates Inc., basé à Ottawa, en Ontario, au Canada. Vous pouvez lui écrire à Christopher.dufault@cantab.net
Robert Saik, agronome professionnel et consultant agricole agréé, est le fondateur d'Agri-Trend et le directeur de Saik Management Group Inc., basé à Olds, en Alberta, au Canada. Vous pouvez lui écrire à Rob@RobertSAIK.com. Suivez-le sur Twitter @Rsaik
Ni l'un ni l'autre n'ont travaillé pour un fabricant de glyphosate.
Source : https://geneticliteracyproject.org/2018/09/19/glyphosates-sustainability-advantages-ontario-study-shows-herbicide-stoked-yields-cut-herbicide-use-39-70/
http://seppi.over-blog.com/2018/12/les-avantages-du-glyphosate-sur-le-plan-de-la-durabilite-une-etude-ontarienne-montre-une-augmentation-des-rendements-et-une-reductio
L'injustice économique de l'écologisme
RépondreSupprimer3 Décembre 2018
par Seppi
Risk-monger*
Cet article est une reprise de mon ancien site dans le cadre du processus de mise à jour depuis la fermeture de cette page. C’était l’un de mes premiers articles, publié le 30 avril 2010 ; il décrivait avec une bonne précision la vague d’élitisme vert arrogant et suffisant qui, au cours de la dernière décennie, a étranglé les masses (le « peuple »), alors que la petite classe des écologistes riches a fait très fort pour écrire les règles à son profit.
Ce qui se passe aujourd'hui en France, en Belgique et ailleurs avec le mouvement des « gilets jaunes » était prévisible et parfaitement compréhensible. Les pauvres ont été contraints de payer pour que les riches puissent afficher leur vertu et montrer à quel point ils sont verts. Les riches roulent en voitures électriques subventionnées, alimentent leurs maisons en électricité avec des panneaux solaires et dégustent du chou kale biologique. Tout va bien pour eux. Les pauvres paient pour leurs privilèges avec des taxes sur le carburant plus élevées, des nuits froides du fait d'un réseau électrique inabordable et des factures alimentaires coûteuses. Les usines délocalisent – les riches n’ont pas besoin de travailler pour payer leur loyer. Les agriculteurs se débattent tandis qu'une classe politique urbaine et obscène leur enlève les outils nécessaires pour réussir. Il n’est pas étonnant que ceux qui galèrent aient revêtu un gilet jaune et se soient levés pour revendiquer les droits du peuple.
Mais les fanatiques dogmatiques qui sont derrière ces oppressions vertes ne s’intéressent pas au peuple – les écologistes pensent que les humains sont la cause du problème et que ce serait mieux pour la planète que les humains souffrent. Les articles arrogants du journal Le Monde dissimulent à peine leur mépris des paysans et semblent applaudir devant plus de sacrifices au profit de la Terre Nourricière. Une petite minorité de fanatiques dogmatiques imposent leur volonté et obligent les populations les plus pauvres à payer pour les grandes idées de leur fondamentalisme vert mal conçu. Par des pressions politiques, des campagnes de communication et des astuces de marketing, ces militants ont lésé des consommateurs, des familles nombreuses, des agriculteurs et des navetteurs en difficulté. Sont-ils allés trop loin ?
En 2010, j'ai appelé cette folie environnementale : « injustice économique ».
L'écologisme n'est pas la voix du peuple, c'est la volonté d'une bande arrogante de pharisiens élitistes qui affichent leur vertu, méprisent le peuple et n'ont aucun scrupule lorsque les «manants » souffrent. Qu'ils mangent de la brioche !
Il y a presque neuf ans, j'ai produit, je pense, une analyse pertinente.
L'injustice économique de l'écologisme
30 avril 2010
L'écologisme est un luxe pour les riches et un fardeau pour les pauvres. Ce n’est pas un fardeau au sens de l’injustice globale des effets sur l’environnement dont les participants à la Conférence de Copenhague de 2009 sur les changements climatiques avaient débattu. Non, l'injustice est que les pauvres ne peuvent pas se permettre les avantages des solutions environnementales mais doivent en payer le prix.
La plupart des écologistes des pays développés appartiennent résolument à la classe supérieure, prétendent être éduqués sur ces questions et n'hésitent pas à faire la leçon à d'autres sur ce que devraient être les choses. Ils peuvent se permettre d'acheter des produits biologiques et affirmer que nous devrions tous en acheter (sans réaliser que les 20 % les plus pauvres de la population n'ont déjà pas les moyens d'acheter les cinq portions quotidiennes de fruits et légumes nécessaires pour protéger leur corps contre le cancer). Ils appellent à fermer les usines et les industries car ils ne comprennent pas ce que cela signifie pour un ouvrier de la classe ouvrière d'avoir un travail. Ils plaident pour la fin de l’économie basée sur le carbone parce qu’ils peuvent se permettre d’acheter des voitures électriques.
RépondreSupprimerL'injustice économique la plus obscène est les énergies renouvelables. Par exemple, le principal fournisseur d’électricité belge, Eandis, vient d’annoncer qu’il doit augmenter ses factures d’électricité de 20 % en moyenne afin de couvrir le coût des éco-crédits accordés aux personnes pour installer des panneaux solaires (et les primes dont ces personnes bénéficieront lors de la vente de l’électricité sur le réseau). Oui, des panneaux solaires… EN BELGIQUE ! Ironiquement, la Belgique dispose de suffisamment d’électricité nucléaire qui fournit un approvisionnement sûr et peu coûteux... si seulement les gens pouvaient penser rationnellement.
Qui a les moyens d'acheter des panneaux solaires et de bénéficier des généreuses subventions ? La frange riche et soucieuse de l'environnement de la population. Leur facture énergétique diminuera (ils pourraient même gagner de l’argent en revendant de l’électricité sur le réseau s'ils n’avaient pas autant de gadgets). Ainsi, la fraction la plus pauvre de la population belge est obligée de payer 20 % de plus pour son électricité afin que ses voisins aisés (d'accord, ils ne vivent pas côte à côte) puissent profiter d’une électricité gratuite, prendre une attitude moralisatrice et afficher leur suffisance de couleur verte. Que quelqu'un me tape dans la main !
J'ai écrit ailleurs que quelque chose n'allait pas du tout dans le plan de General Electric et Jeremy Rifkin visant à introduire un réseau électrique intelligent pour un monde basé sur les énergies renouvelables. Un tel réseau permettrait de rationner et de tarifier l'électricité en fonction de l'offre produite par les micro-générateurs des toits des maisons. Cela impliquerait que l’électricité devienne un article de luxe (et non un droit) à un prix établi en fonction des disponibilités. Les quartiers riches (avec leurs éco-bidules subventionnés) disposeraient alors d'une électricité abondante tandis que les quartiers pauvres seraient confrontés à des baisses de tension programmées et aux désavantages économiques qu'elles imposeraient. Ces intentions peuvent être pures, mais un tel raisonnement est très imparfait et plutôt obscène.
Il faut que cela cesse. Si nous subventionnons notre bonne conscience avec des solutions écologiques qui taxent les pauvres, nous ferions mieux de trouver un moyen d'équilibrer l'injustice économique que nous leur causons. La réponse est évidente : imposer une taxe aux environnementalistes.
______________
Source : https://risk-monger.com/2018/12/02/the-economic-injustice-of-environmentalism/
http://seppi.over-blog.com/2018/12/l-injustice-economique-de-l-ecologisme.html
Forçage génétique : la pompe à désinformation est amorcée... prélude à un crime contre l'humanité
RépondreSupprimer3 Décembre 2018
par Seppi
La méga-conférence des Nations Unies sur la Diversité Biologique qui s'est tenue du 13 au 29 novembre 2018 à Charm el-Cheikh (Égypte) avait à son ordre du jour un projet de décision sur la biologie synthétique (page 220 du recueil) comportant des paragraphes sur le forçage génétique (pour une très brève description de la technologie, voir ici).
Il n'y a pas de moratoire sur la dissémination d'organisme munis d'un forçage génétique...
Ce projet comportait du texte entre crochets (signalant un dissensus appelant une décision). Il était proposé de demander aux Parties et aux autres gouvernements (lire, essentiellement : aux États-Unis d'Amérique qui n'ont pas ratifié la Convention sur la Diversité Biologique) « d’appliquer une approche de précaution […] en ce qui concerne la dissémination des organismes résultant d’un forçage génétique, y compris des disséminations expérimentales », ou bien, en plus, « de s’abstenir de disséminer » de tels organismes, y compris à des fins expérimentales.
Un certain nombre d'États – y compris ceux de l'Union Africaine – se sont opposés à un tel moratoire qui aurait signé la fin des recherches, même en laboratoire (car à quoi serviraient-elles si on ne peut pas passer aux essais sur le terrain).
...au grand dam de certains activistes
Cela s'est fait au grand dam d'un conglomérat d'entités se prévalant de la qualité d'organisations non gouvernementales – qu'elles le soient effectivement, qu'elles soient les porte-parole de puissants intérêts économique (telle l'IFOAM, la vitrine du biobusiness), ou qu'elles représentent plutôt de petites ou moins petites entreprises profitant des divers statuts d'entités à but non lucratif.
Dans le siège du conducteur : ETC Group, une petite entreprise, incorporée au Canada, de neuf personnes à l'influence considérable. Elle s'est associée dans cette aventure à la Heinrich-Böll Stiftung, qui sous-titre son site web : « La fondation politique verte », et annonce son affiliation au parti allemand Alliance 90/Les Verts. Là, au moins, les choses sont claires.
Pas de moratoire, mais beaucoup de bla bla
Mais l'art de la diplomatie consiste souvent à prévoir un enrobage lubrifiant pour faire passer une forme galénique que nous vous laisserons le soin de préciser, à votre convenance. Il est souhaitable que les « perdants » ne perdent pas (trop) la face. Le texte initial qui comportait un seul paragraphe s'est ainsi enrichi de trois alinéas :
« 9. Demande aux Parties et aux autres gouvernements, compte tenu des incertitudes actuelles concernant le forçage génétique, d’appliquer une approche de précaution2, conformément aux objectifs de la Convention, et demande également aux Parties et aux autres gouvernements de ne considérer l'introduction d'organismes contenant des séquences de gènes modifiés dans l'environnement, y compris à des fins expérimentales de dissémination et de recherche et développement, que lorsque :
a) Des évaluations scientifiques approfondies des risques ont été effectuées au cas par cas;
RépondreSupprimerb) Des mécanismes de gestion des risques ont été établis pour éviter ou réduire au minimum les effets néfastes potentiels, si nécessaire;
c) Le cas échéant, le "consentement préalable donné en connaissance de cause", le "consentement préalable donné librement et en connaissance de cause" ou "l’approbation et la participation" des peuples autochtones et des communautés locales potentiellement touchés sont sollicités ou obtenus, selon les circonstances nationales et conformément aux lois en vigueur ».
On peut le tourner dans tous les sens : de moratoire, point. Quant aux conditions sous a) et b), il ne s'agit que d'une amplification de la notion d'« approche de précaution ».
Pas de moratoire, mais... pour les ONG et « ONG »...
Les ONG – et « ONG » – peuvent difficilement admettre une défaite en rase campagne (à moins que ce soit pour marteler un appel à continuer et amplifier la « lutte », en jouant sur le sentiment de la frustration et de l'urgence accrue par une défaite qui ne saurait qu'être provisoire). Il fallait donc, pour ETC Group, faire résonner tambours et trompettes.
C'est chose faite avec « United Nations Hits the Brakes on Gene Drives » (les Nations Unies écrasent les freins sur le forçage génétique).
...une lecture sélective permet une interprétation audacieuse
Sur quoi joue la mouvance anti ? Essentiellement l'alinéa c) précité :
« La décision adoptée à l’échelle mondiale exige que les gouvernements demandent l’approbation des "peuples autochtones et des communautés locales potentiellement touchés" avant d’envisager la dissémination d'organismes contenant un forçage génétique, y compris des disséminations expérimentales. [...] »
Vraiment ? C'est oublier des éléments qui ont toute leur importance : « Le cas échéant [...] », « selon les circonstances nationales [...] » et « conformément aux lois en vigueur ».
Du reste, dans un autre registre (dans lequel ETC Group a également joué un rôle important), le même mécanisme de lecture sélective permet à d'aucuns d'affirmer que le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture reconnaît aux agriculteurs « les droits […] de conserver, d’utiliser, d’échanger et de vendre des semences de ferme ou du matériel de multiplication ». C'est oublier l'introduction : « Rien dans cet Article ne devra être interprété comme limitant les droits que peuvent avoir les agriculteurs […] » et la chute : « sous réserve des dispositions de la législation nationale et selon qu’il convient » (cette dernière formule, récurrente, faisait hurler une mienne copine traductrice de la FAO).
L'effet papillon du forçage génétique
« Le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? » C'est la question à l'origine de l'« effet papillon ».
Ici, ETC Group se met donc à rêver – ou annonce la couleur des futures manipulations activistes et médiatiques :
« Étant donné que les forçages de gènes sont conçus pour se propager au sein d'une espèce et à travers différentes régions géographiques – une nouveauté de cette forme de génie génétique – toute dissémination dans l'environnement pourrait potentiellement toucher des communautés bien au-delà du site de dissémination particulier et il sera maintenant nécessaire d'obtenir un consentement plus large. Cela met un frein important à la progression des forçages génétiques. »
RépondreSupprimerOui, il faut faire peur ! Une anophèle africaine porteuse du mécanisme de forçage génétique pourrait être entraînée par des vents d'altitude jusqu'en Alaska ! Il n'y a pas d'anophèles la-bas ? Ce n'est pas grave : il y a un risque qu'elle le transmette à un moucheron local...
Et, pour ne laisser passer aucune accroche pour la contestation, le texte se poursuit :
« La décision de l’ONU justifie le contrôle des disséminations de forçages de gènes à cause de leur impact potentiel sur "les connaissances traditionnelles, l’innovation, les pratiques, les moyens de subsistance et l’utilisation de la terre et de l’eau" des peuples autochtones et des communautés locales. »
La Conférence a-t-elle durci les conditions des disséminations ?
Mais là encore, y a-t-il de quoi parader ? En fait, tout cela se trouvait déjà, sous une autre forme, dans le projet de décision :
« 11. Prend note des conclusions du Groupe spécial d’experts techniques sur la biologie de synthèse, à savoir, qu’en raison des incertitudes actuelles concernant le forçage génétique, il conviendrait d’obtenir le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause des peuples autochtones et des communautés locales lorsque la dissémination d’organismes ayant subi un forçage génétique est envisagée, qui pourraient avoir un impact sur leurs connaissances, innovations, pratiques, moyens de subsistance et utilisation traditionnels des terres et des eaux ».
L'alinéa c) du paragraphe 9, avec ses bémols, apporte-t-il quelque chose de plus fort que ce paragraphe 11 qui, certes, ne fait que prendre note de conclusions ? À chacun son opinion...
Le discours anticapitaliste et anti-système
ETC Group ne serait pas ETC Group s'il n'y avait pas le discours anticapitaliste et outrageusement biaisé :
« Le forçage de gènes est actuellement poursuivi par de puissants intérêts militaires et agroalimentaires et par quelques individus fortunés. »
Pour ce que nous savons, la recherche militaire s'intéresse tout particulièrement aux contre-mesures d'une éventuelle attaque terroriste (laquelle peut se contenter de moyens bien plus rustiques). Quant aux « individus fortunés », cela désigne des entités telles que la Fondation Bill et Melinda Gates, très impliquées dans le projet Target Malaria.
(Source)
Crime contre l'humanité ?
Mais 216 millions de cas de malaria dans le monde et 445.000 morts (essentiellement des enfants de moins de 5 ans) par an sont préférables à une solution (si la stérilisation des femelles ou une autre méthode par forçage génétique, moins inquiétante et potentiellement problématique fonctionne).
Qu'importe que Target Malaria, le projet phare actuel, implique essentiellement la recherche publique – y compris de pays africains – financée par des fondations philanthropiques « de quelques individus fortunés » et susceptible : le forçage génétique aura d'autres applications, générera des profits pour l'industrie agroalimentaire, horresco referens, multinationale... et ça, c'est insupportable !
RépondreSupprimer(Source)
Greenpeace n'est pas sur ce coup, au contraire de Friends of the Earth (les Amis de la Terre), dont nous avons vu dans un billet précédent qu'ils avaient apporté 18 signatures pour contribuer à faire croire que l'appui à un moratoire bénéficie d'un soutien massif :
« "En Afrique, nous sommes tous potentiellement touchés et nous ne voulons pas être des rats de laboratoire pour cette technologie d’exterminateur", note Mariann Bassey-Orovwuje des Amis de la Terre Afrique, et présidente de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique. »
Oh ! Mariann ne doit pas être bien exposée au palu dans le milieu dans lequel elle vit... grâce aux dons et financements de nombreux Occidentaux abusés.
Hep ! La Conf'...
Il y a un autre « expert » qui est cité dans ce communiqué : M. Guy Kastler, portant ici le chapeau de La Via Campesina (France) – vous pouvez lui écrire à guy.kastler@wanadoo.fr. et tester son expertise :
« Guy Kastler de La Via Campesina, un mouvement mondial représentant plus de 200 millions de paysans de 182 organisations de 81 pays, a déclaré : "La perspective de cette technologie présente des risques sans précédent que nous ne pouvons pas accepter. L'ONU aurait dû décider d'un moratoire clair sur le forçage génétique. La Via Campesina appelle les paysans du monde entier à s’opposer dans tous les pays à la mise en œuvre de cette technologie, qui peut potentiellement exterminer nos cultures ou nos animaux et d’autres éléments de la biodiversité essentiels à nos productions et à nos moyens de subsistance." »
Vraiment, Guy ? « [E]xterminer » ? Même précédé de la double précaution du « peut potentiellement ». Faut tout de même pas pousser mémé dans les orties !
Au fait : la Confédération Paysanne, membre de Via Campesina, est-elle d'accord avec une position qui prive l'humanité de la perspective d'échapper à un fléau qui touche annuellement quelque 200 millions de personnes et fait 450.000 victimes, principalement des enfants ?
Disons-le brutalement : tenez-vous à être accusés un jour de crime contre l'humanité ?
- voir clip sur site :
http://seppi.over-blog.com/2018/12/forcage-genetique-la-pompe-a-desinformation-est-amorcee.prelude-a-un-crime-contre-l-humanite.html
Le coton (graine) comestible est à l'horizon – voici pourquoi c'est important
RépondreSupprimer4 Décembre 2018
par Seppi
Amanda Zaluckyj*
Désolée de vous décevoir, mais cela n'a rien à voir avec des sous-vêtements comestibles.
Alors, pourquoi aurions-nous besoin de coton comestible ? Il s’avère être une excellente source de protéines, sauf qu’il est actuellement toxique pour les humains. Le cotonnier produit naturellement du gossypol, qui est essentiellement un insecticide. Alors que le gossipol l'aide à lutter contre les insectes, il est aussi toxique pour l'homme et la plupart des animaux. Mais des scientifiques de la Texas A & M University ont découvert qu’ils pouvaient « éteindre » le gène qui code pour le gossypol dans la plante. La version GM est donc une version sûre et comestible de son équivalent toxique non GM.
Et cela signifie que le cotonnier pourrait devenir un élément important de la réponse à la demande croissante de produits alimentaires dans le monde. Les protéines sont évidemment une composante importante de notre régime alimentaire. Le coton comestible en a assez pour répondre aux besoins quotidiens de 600 millions de personnes.
Cet automne, l'USDA a approuvé l'utilisation d'un cotonnier génétiquement modifié à des fins commerciales. La plante doit encore être approuvée par la FDA, mais c'est prévu pour les prochains mois. Des cotonniers ont été génétiquement modifiés par le passé pour les rendre résistants au RoundUp, tout comme certaines variétés de maïs et de soja.
Même avec l'approbation, il faudra encore quelques années avant que les agriculteurs puissent produire ce cotonnier à des fins commerciales, car les entreprises ont besoin de temps pour créer un stock de semences. Mais certains scientifiques prédisent que la version GM pourrait éliminer complètement les plantes non GM, car il n’y a vraiment aucune raison pour que le coton produise du gossypol.
Le coton comestible est évidemment en contradiction directe avec le mouvement des anti-OGM. Cela soulève toutefois un dilemme intéressant : c'est une utilisation de la biotechnologie qui pourrait nous aider à atténuer durablement un problème imminent. L'alternative est de produire plus de protéines par le biais des animaux, ce qui nécessitera plus de terres et de ressources. Donc, il semble que le choix est assez facile.
Donc, ce n’est pas tout à fait de la barbe à papa [cotton candy en anglais], ni des abominables comestibles, mais le nouveau coton GM a beaucoup de potentiel. Oh, et apparemment cela ressemble beaucoup au houmous. Miam !
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* Amanda Zaluckyj est la fille du fermier [Farmer's Daughter]. Sa famille produit du maïs et du soja dans le sud-ouest du Michigan. Avocate, elle est passionnée d'agriculture.
Source : https://www.thefarmersdaughterusa.com/2018/11/edible-cotton-is-on-the-horizon-heres-why-it-matters.html
http://seppi.over-blog.com/2018/12/le-coton-graine-comestible-est-a-l-horizon-voici-pourquoi-c-est-important.html