Pour illustrer la façon dont s’organise la politique énergétique de la France, voici une pièce en trois actes et cinq acteurs.
Par Michel Gay et Hubert Flocard
19 SEPTEMBRE 2018.
Le monde des affaires a bien vu les juteuses aubaines financières qu’il pouvait tirer de la schizophrénie de l’écologie politique. Cette dernière reproche à la Science d’avoir fourvoyé l’humanité au nom d’un dangereux « scientisme » mais elle compte pourtant sur cette même Science pour développer rapidement des énergies renouvelables « propres ».
L’industrie a mis en branle ses ingénieurs. Ces derniers ont soumis à l’admiration des écologistes des éoliennes de plus de 200 mètres de haut et aussi d’immenses hydroliennes qui délivrent une maigre puissance au gré des vents capricieux et des marées intermittentes.
Auparavant, les ingénieurs savaient faire « efficace » (mais ça c’était avant…).
Maintenant, ils reçoivent des subventions pour faire « inefficace ». Là encore ils savent faire… Ils sont très forts !
Pour illustrer la façon dont s’organise la politique énergétique de la France, voici une pièce (en trois actes et cinq acteurs) qui décrit une situation« imaginaire ».
ACTE I
– Ministre à Fonctionnaire : après un matraquage médiatique de plusieurs années, le public français a maintenant soif d’écologie et d’énergies propres. Il veut donc que notre pays déploie des systèmes propres de « type P », non pas parce qu’il les a étudiés – pas plus que moi d’ailleurs -, mais parce qu’il pense sur la base d’articles de journalistes qui ne les ont pas davantage étudiés, que c’est bon pour la planète et les générations futures. Des élus responsables et un bon gouvernement veulent toujours ce que souhaitent leurs électeurs. Nous sommes donc prêts à utiliser l’argent des contribuables au niveau requis de façon à avoir des systèmes propres de « type P » partout sur le territoire.
– Fonctionnaire à Dirigeant d’entreprise : le ministre a mis en place une ligne budgétaire et veut pouvoir couper le ruban d’une installation de systèmes propres de « type P » avant les prochaines élections. Je dois absolument dépenser cette ligne sous peine d’apparaître comme allant contre la volonté de mon ministre et celle du peuple souverain. Faites-moi rapidement une proposition.
– Dirigeant à Ingénieur : vous allez concevoir, construire et installer des systèmes de « type P » en France.
– Ingénieur à Dirigeant : c’est idiot. Ces systèmes de « type P » ont déjà été étudiés plusieurs fois ces trente dernières années. On sait qu’ils sont peu performants et trop chers pour être économiques.
– Dirigeant à Ingénieur : chacun son travail. J’ai fait du lobbying auprès des journalistes pour qu’ils écrivent des articles à la gloire des systèmes propres de « type P » et aussi auprès du ministre de l’Énergie pour qu’il les subventionne. Maintenant, je vous demande simplement de me dire quel niveau de subvention je dois obtenir du gouvernement pour que notre entreprise puisse déployer ces systèmes propres de « type P ». Faites vite, ils sont tous vraiment pressés de faire payer les consommateurs.
Un peu plus tard…
ACTE II
– Ingénieur à Dirigeant : le système propre de « type P » a été étudié au vu des progrès technologiques récents. Comme on le savait déjà, il est techniquement faisable mais pas économiquement viable. En effet, il faudrait que chaque kilowattheure d’électricité produite soit acheté au prix exorbitant de X euros pendant au moins 10 ans.
– Dirigeant à Ministre : si vous voulez que le pays investisse dans les systèmes propres de « type P », il est nécessaire que toute l’électricité produite soit achetée au moins 4X par kilowattheure pendant au moins 20 ans. Il faut y ajouter un soutien à l’investissement et à l’achat de la production car c’est une technologie innovante.
– Ministre à Dirigeant : c’est d’accord. Monsieur le Fonctionnaire va écrire l’arrêté fixant ce tarif avec obligation d’achat pendant 20 ans. Il débloquera aussi une subvention pour marquer l’engagement du gouvernement pour un futur énergétique radieux grâce aux systèmes de « type P ».
– Fonctionnaire à Dirigeant : mon ministre est pressé de faire plaisir au public avant les élections. J’aimerais le satisfaire au plus vite afin de garantir ma carrière. Comme je ne connais rien aux systèmes de « type P », ne pourriez-vous pas écrire l’arrêté et ses clauses pour aller plus vite ?
– Dirigeant à Fonctionnaire : c’est vraiment pour vous faire plaisir…
ACTE III
– Dirigeant à Banquier : mon entreprise va construire des systèmes propres de « type P » et les installer partout en France. Je veux emprunter 95% du capital nécessaire sur 20 ans. L’État va imposer que toute l’électricité produite par ces systèmes soit achetée par les consommateurs, même si son coût est supérieur au prix du marché. Mon modèle économique est le plus sûr qui soit, avec une garantie de revenu pendant 20 ans (après, ces systèmes partiront à la ferraille).
L’arrêté a été écrit par mes avocats de telle sorte que l’entreprise soit protégée contre tous les aléas. Les revenus annuels remboursent l’investissement et l’exploitation sur 20 ans avec un taux de 10 %.
Aucun autre investissement industriel n’offre une meilleure garantie et l’argent peut donc être emprunté au taux le plus bas. Pour l’État c’est 4 %. Pour mes systèmes de « type P », je demande 5 %.
– Banquier à Dirigeant : c’est d’accord. De plus, ce prêt permettra d’afficher que notre banque aide la planète et les générations futures. Je vais même me faire inviter à la prochaine université d’été du parti écologiste pour y parler de notre engagement en faveur des systèmes propres et de l’environnement en général.
– Banquier à son Conseil d’Administration : nous allons soutenir les systèmes propres de « type P » plutôt que de petites entreprises en concurrence et soumises au risque de faillite. En prime, notre image sera valorisée auprès du public.
C’est l’État (c’est-à-dire le contribuable et le consommateur) qui prend tous les risques. Le prêt aura un rendement de 5 %, et nous emprunterons l’argent à la Banque Centrale Européenne à 0 %.
– Dirigeant à son conseil d’administration : la banque nous accorde un prêt à 5% sur 95% du capital pour les systèmes de « type P ». Le reste sera payé par une subvention publique. Le taux de retour sur investissement sera donc de 5 % en n’ayant investi aucun fonds propres de l’entreprise. Même Madoff n’a jamais osé promettre cela à ses clients.
En plus, les Français subventionneront notre entreprise tout en étant convaincus qu’ils sauvent la planète !
(Toute ressemblance avec des personnages et des situations existantes ne serait que pure coïncidence…)
Le chef de la direction de Danske Bank (Danemark/monarchie) quitte le scandale du blanchiment d'argent pour atteindre 234 milliards de dollars
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 09/19/2018 - 05:53
Les estimations de la fraude stupéfiante de Danske Bank ont augmenté depuis l'annonce de l'ouverture d'une enquête par les États-Unis la semaine dernière. Depuis lors, le nombre total de personnes blanchies par l’intermédiaire de l’Union soviétique par l’intermédiaire de la banque est passé à 200 milliards d’euros, soit 234 milliards de dollars. Dans ce contexte, il s’agit de plusieurs fois les quelques 17 milliards de dollars qui transitent par les banques estoniennes au cours d’une année moyenne, ce qui signifie que le blanchiment d’argent perpétué par Danske a, et comme les preuves se sont multipliées, les dirigeants de la banque n'ont rien fait pour empêcher les 'crimes' financiers malgré des preuves de sources internes et externes, la banque a déterminé que le moment était venu de faire un sacrifice pour que l'institution puisse survivre.
Et ce sacrifice est intervenu plus tôt mercredi lorsque le Financial Times a rapporté que le PDG de Danske, Thomas Borgen, avait décidé de démissionner, car les rapports selon lesquels il était effectivement complice de la fraude l’avaient profondément embarrassé, lui et la banque.
Pire encore, à mesure que le scandale a éclaté, l'inadéquation abjecte des contrôles internes de la banque est devenue incroyablement évidente. Selon une enquête interne citée par le FT, Danske a constaté que "la grande majorité" des 6 200 clients "risqués" de la succursale estonienne de la banque étaient "suspects".
La plus grande banque du Danemark a déclaré que «son système de contrôle et de gouvernance comportait une série de lacunes majeures» qui ont permis à son agence estonienne d’être utilisée pour des transactions suspectes de 2007 à 2015.
Danske a déclaré qu'environ 200 milliards d'euros de paiements avaient transité par sa filiale estonienne par des clients non résidents - en provenance de pays tels que la Russie, le Royaume-Uni et les îles Vierges britanniques - mais ne pouvait pas encore estimer combien d'entre eux étaient suspects.
Une analyse de 6 200 des clients les plus risqués - sur un total de 15 000 clients non résidents - a montré que la «grande majorité d’entre eux ont été jugés suspects».
Danske a refusé de publier une "estimation précise" des transactions suspectes, mais a déclaré que son "portefeuille de non-résidents" pour la succursale estonienne comprenait des clients de Russie, d'Azerbaïdjan et d'Ukraine.
Dans un communiqué publié par Borgen en même temps que sa démission, l’ancien PDG a évité toute responsabilité pour la fraude malgré la direction des opérations internationales de la banque entre 2009 et 2012 - lorsque la majeure partie du blanchiment documenté a eu lieu (Borgen la banque a plaidé pour plus de surveillance à la banque).
"Il est clair que Danske Bank n'a pas été à la hauteur de ses responsabilités en cas de blanchiment d'argent possible en Estonie. Je le regrette profondément", a déclaré M. Borgen dans un communiqué.
Bill Browder, le financier qui s’est retrouvé dans l’enquête de Mueller en Russie, a souligné dans un tweet que l’un des correspondants américains de Danske avait conclu sa relation après avoir évoqué les problèmes de LBA liés à la branche estonienne. Selon les médias, la filiale de Citigroup à Moscou et la Deutsche Bank auraient toutes deux été impliquées dans le déblocage du dollar pour la succursale d’Estonie - bien que Deutsche ait finalement coupé sa relation avec AML
RépondreSupprimerBill Browder
@Billbrowder
RUPTURE: La situation des transactions suspectes était si mauvaise dans la succursale estonienne de Danske Bank que sa correspondante américaine a mis fin à la relation pour des raisons de blanchiment d’argent. Pourtant, la direction danoise n'a rien fait avant 2015
196
9h49 - 19 sept. 2018
En dépit de tous les faits publiquement rapportés indiquant le contraire, une enquête interne de Danske Bank a conclu que Borgen et le président Ole Andersen "n'avaient pas violé leurs obligations légales envers Danske Bank", selon Reuters. Andersen a déclaré mercredi qu’il avait l’intention de rester jusqu’à ce que «le travail soit terminé» - peu importe ce que cela signifie.
Les actions de Danske ont perdu un tiers de leur valeur au cours des six derniers mois, les inquiétudes concernant la succursale d'Estonie et une éventuelle enquête ayant ébranlé les investisseurs, dont certains craignent que le Trésor américain ne leur inflige la "peine de mort". manipuler des dollars qui vont presque certainement pousser la banque, qui est le plus gros prêteur du Danemark, à un effondrement. Compte tenu du rythme soutenu des nouvelles liées à Danske au cours des dernières semaines, nous nous attendons à en savoir plus sur les sondages du ministère de la Justice et de la SEC dans les mois à venir.
https://www.zerohedge.com/news/2018-09-19/danske-bank-ceo-quits-money-laundering-scandal-swells-234-billion
(...) 6 200 clients "risqués" de la succursale estonienne de la banque étaient "suspects". (...)
Supprimer(...) avaient transité par sa filiale estonienne par des clients non résidents - en provenance de pays tels que la Russie, le Royaume-Uni et les îles Vierges britanniques
(...) En dépit de tous les faits publiquement rapportés indiquant le contraire, une enquête interne de Danske Bank a conclu que Borgen et le président Ole Andersen "n'avaient pas violé leurs obligations légales envers Danske Bank", (...)
HAAHAHAHAHA ! Les 'rois' de la Planchabillets !
Vers une catastrophe globale inévitable ?
RépondreSupprimer10:21 19.09.2018
La fonte du pergélisol ainsi que les rejets carboniques ont réduit les émissions de gaz carbonique presque en totalité, ce qui fait que les rejets excessifs de 'gaz à effets de serre' rendent la catastrophe climatique pratiquement inévitable, estime un groupe international de chercheurs.
Un groupe international de chercheurs autrichiens, français, britanniques, allemands et suisses ont constaté que la fonte du pergélisol ainsi que les rejets de carbone avaient provoqué la baisse des émissions de gaz carbonique jusqu'à presque zéro. Ceci fait que les rejets excessifs de 'gaz à effets de serre' rendent la catastrophe climatique pratiquement inévitable, relate la revue Nature Geoscience.
La nouvelle cause d’une catastrophe planétaire annoncée
Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont évalué l'impact de rejets de gaz carbonique et de méthane, provoqués par la fonte du pergélisol sur les émissions de gaz carbonique.
Selon eux, il n'existe que quelques scénarios quant au futur prévisible. Ainsi, certains spécialistes ont commenté plusieurs situations prenant en compte l'augmentation progressive de la température moyenne.
D'après l'accord de Paris, la croissance de la température moyenne peut atteindre 2,5ºC. Néanmoins, il est impératif de prendre des mesures pour limiter cette augmentation à 2ºC.
Cependant, compte tenu de ce scénario, la fonte du pergélisol entraînera la réduction des émissions du gaz carbonique de 16 %. En dépassant cette limite même d'un degré, les émissions de gaz carbonique baisseront jusqu'à 25 %. Pour une limite dépassée de 1,5ºC, les émissions pourraient être réduites jusqu'à 100 %.
Ceci dit, le dépassement des limites est la stratégie la plus risquée. Dans certains scénarios les émissions de gaz carbonique seront en effet quasiment nulles.
À l'heure actuelle, on assiste à la réalisation du scénario du dépassement de la limite, c'est pourquoi, selon les chercheurs, l'humanité doit être prête à faire face à des conséquences catastrophiques.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201809191038143084-catastrophe-globale-rechauffement-fonte-glaces/
Supprimer(...)Ceci dit, le dépassement des limites est la stratégie la plus risquée. Dans certains scénarios les émissions de gaz carbonique seront en effet quasiment nulles. (...)
HAHAHAHAHA !
Le comportement de la glace (eau congelée) traduisant IMMÉDIATEMENT le gaz carbonique en charbon (carbone grâce aux phytoplanctons) pose à problème pour les trous de cul qui se disent 'scientifiques' !!!!
Meurtre d’une adolescente: «les médias canadiens préfèrent protéger les réfugiés»
RépondreSupprimer12:35 19.09.2018
Jérôme Blanchet-Gravel
En juin 2017, un réfugié syrien Ibrahim Ali assassinait une jeune fille de 13 ans, Marissa Shen, à Vancouver, en Colombie-Britannique. Un crime horrible. La journaliste canadienne Debra W. Soh dénonce la couverture biaisée des médias. Selon elle, certains ont caché des informations pour protéger la réputation des réfugiés. Sputnik s’est entretenu avec elle.
Juin 2017. Dans le Central Park de Burnaby, une banlieue de Vancouver, une jeune adolescente est retrouvée sans vie. Il s'agit de Marissa Shen, 13 ans, une jeune Canadienne d'origine chinoise.
Il faudra attendre jusqu'au 7 septembre pour que son meurtrier et présumé violeur, un dénommé Ibrahim Ali, 28 ans, soit arrêté par la police. Présumé violeur, car toute la lumière n'a pas encore été faite sur ses motivations. Selon les autorités, il s'agit d'un crime «aléatoire», mais l'accusé avait possiblement l'intention de violer sa victime.
Ibrahim Ali est arrivé 17 mois au Canada avant le meurtre de la jeune Marissa Shen, en tant que réfugié syrien, avec le 40 000 autres admis par le Premier ministre Justin Trudeau.
Pour que le Canada accueille autant de réfugiés en provenance de Syrie, le gouvernement canadien a dû modifier certaines règles, afin alléger les processus d'admission. À l'époque, la décision de Trudeau avait suscité la crainte et la réprobation de certains milieux.
Un crime «aléatoire» selon la police
Indignées par cette histoire tragique, de nombreuses personnes ont apporté leur soutien aux proches de la victime. En particulier des gens de la communauté chinoise de Colombie-Britannique, qui ont été particulièrement touchées par le drame.
Tout au long de l'enquête et du procès du meurtrier, des manifestations ont eu lieu à Vancouver. Certains ont dénoncé ce qu'ils ont vu comme un parti-pris de la part des médias et de Justin Trudeau lui-même.
La journaliste Debra W. Soh pense aussi que la couverture des événements s'est révélée biaisée dans son ensemble. Mme Soh, 28 ans, est docteur en sexologie et intervient régulièrement dans les médias. Elle écrit notamment pour le Globe and Mail, célèbre journal canadien.
Interrogée par Sputnik, elle a confié avoir été choquée par le comportement de certains journalistes tout au long de l'affaire. Sa conclusion est très claire: «les médias de gauche ont eu tendance à cacher des informations pour préserver la réputation des réfugiés syriens.» Un constat pas banal.
«Quand je regarde la couverture qui a été faite dans les médias, je me questionne sur la partialité de certains d'entre eux. Je ne suis pas contre l'immigration, je ne suis pas contre l'accueil de réfugiés au Canada, mais ce qui a été dit à propos de l'histoire de Marissa Shen mérite vraiment d'être questionné. Je pense que les médias de gauche se sont montrés plus préoccupés par la préservation de la réputation des réfugiés syriens que par le meurtre de la jeune Marissa Shen», a-t-elle affirmé durant l'entrevue.
Debra W. Soh pense que le multiculturalisme au Canada a instauré une sorte de climat de censure. Un climat qui obligerait certaines personnes à toujours prendre position en faveur de communautés culturelles en particulier. Elle dénonce cette situation:
RépondreSupprimer«Des personnes refusent ici de critiquer certaines cultures ou certaines religions, car elles ont peur d'être traitées de racistes. Je pense que c'est néfaste, car nous devrions être capables de parler de ces choses sans craindre d'effets négatifs. En plus, ne pas parler de ces choses les rend souvent pires, ce n'est pas très constructif».
Mme Soh s'est dite étonnée de voir de grands médias présenter les manifestants en appui à Marissa Shen comme des «racistes». En effet, certains journalistes ont qualifié les manifestants de protestataires «anti-immigration» ou «xénophobes». Selon elle, il s'agit d'un cas flagrant d'instrumentalisation politique. Des accusations d'autant moins fondées que la famille de la victime a elle-même pu s'établir au Canada grâce à l'immigration.
«Les membres de la communauté chinoise qui ont été montrés dans les médias ne sont certainement pas des manifestants anti-immigration, comme Radio-Canada l'a affirmé, par exemple. […] D'avoir présenté les choses ainsi est même ridicule. Ces membres de la communauté chinoise n'ont fait qu'exprimer leur colère et leur indignation face à la situation. D'avoir présenté ces gens comme racistes est absolument répugnant», croit Debra W. Soh.
Plus encore, l'étoile montante du journalisme pense que le multiculturalisme canadien favorise certains groupes au détriment d'autres. Elle critique le traitement inégalitaire des médias en fonction de la communauté d'appartenance des individus. Selon elle, le multiculturalisme extrême va même jusqu'à défavoriser les personnes asiatiques.
«Je pense que les médias canadiens préfèrent en quelque sorte les communautés dites ethniques à la communauté chinoise, qui forme comme un groupe à part, pas loin des Blancs… Quand on se penche sur le multiculturalisme au Canada, et plus largement en Amérique du Nord, on voit qu'il y a une certaine discrimination qui est acceptée à l'encontre des communautés asiatiques.»
https://fr.sputniknews.com/international/201809191038145144-adolescente-meurtre-medias-canadiens/
La «nouvelle normalité» des incendies de forêt dans l’Ouest - Pas nécessairement
RépondreSupprimerAnthony Watts
19 septembre 2018
Faire face aux risques d'incendie de forêt
Essai de Don Healy
Le fait de regarder la fumée et les cendres en parcourant les rues de Carr, Mendocino et de nombreux autres incendies de forêt qui sévissent dans l’ouest des États-Unis et en Colombie-Britannique suscite beaucoup d’inquiétude et de malaise physique. Le feu est une composante naturelle de nos zones sauvages. Historiquement, les superficies moyennes brûlées étaient beaucoup plus élevées au début des années 1900, avoisinant les 25 millions d’acres (101.171,41 km²) en moyenne, maintenant des niveaux relativement modestes au milieu du siècle d’environ 4 millions d’acres, puis allant de 1980 à nos jours. Au cours des dernières années, la superficie brûlée par les incendies de forêt aux États-Unis a fluctué entre 3,5 et 10 millions d'acres par an. De toute évidence, le changement climatique n'a rien à voir avec des brûlures beaucoup plus importantes au début des années 1900 et constitue probablement un facteur peu important actuellement.
Ces dernières années, cependant, nous assistons à une destruction beaucoup plus importante des biens et à des pertes en vies humaines alors que le développement continue d’empiéter sur l’interface entre les zones sauvages et les zones urbaines. Chaque été, nous entrons dans le mode panique, mais plutôt que d'essayer de résoudre le problème et de réduire la probabilité de grands conflits à l'avenir, nous dépensons des sommes énormes pour essayer de contenir les incendies. Malheureusement, nous ne pouvons pas gagner cette bataille avec la méthodologie actuelle. Les raisons sont les suivantes:
1. Nous nous souvenons tous du triangle de feu avec les trois jambes d'oxygène, de chaleur (allumage) et de carburant. Dans ce cas, le problème se résume au composant combustible; nous en avons beaucoup trop et la quantité augmente assez rapidement, principalement pour deux raisons. Nous avons cessé de récolter du bois à la fin des années 1970 sur des terres fédérales situées dans l'ouest des États-Unis et avons actuellement 57 % de plus de bois sur pied qu'en 1953.
C'est exact - 57 % de plus; dont la plupart stagnent et sont touchés par les problèmes liés aux insectes et aux maladies. Cet approvisionnement en carburant plus important continuera tout simplement à croître à moins que nous ne soyons disposés à reprendre des pratiques forestières raisonnables telles que la coupe et l’éclaircissage sélectifs, ce qui nécessiterait la construction de nouvelles scieries et d’usines de bois et créerait des milliers d’emplois en même temps. Les traitements de stand pour réduire simplement la charge de carburant sont très coûteux et doivent être combinés avec un aspect générateur de revenus si nous souhaitons atteindre nos objectifs en temps opportun sans nous ruiner.
Il convient de noter que ce tableau ne comprend que le bois marchand. La charge de carburant réelle comprend une grande quantité de matériel plus petit qui a probablement augmenté encore plus rapidement.
2. Nombreux sont ceux qui s'interrogent sur la question de l'augmentation de la température due au changement climatique, et même si cela contribue très modestement au risque d'incendie, le plus grand effet est en réalité plus caché. En fait, une composante majeure du problème d'incendie actuel est que les niveaux croissants de gaz carbonique dans l'atmosphère ont deux effets bénéfiques à la fois sur la production agricole et sur la même végétation qui alimente les feux sauvages, tels que les arbres, les herbes et le chaparral. Le premier effet bénéfique est la fertilisation au gaz carbonique. Une étude récente de la NASA montre un verdissement important de la planète au cours des dernières années, ce qui renforce les études en laboratoire sur les effets de la fertilisation par le gaz carbonique.
RépondreSupprimer(https://www.nasa.gov/feature/goddard/2016/carbon-dioxide-fertilization-greening-earth)
Le deuxième effet bénéfique est que les arbres et les plantes résistent mieux à la sécheresse avec une augmentation des niveaux de gaz carbonique. Cela aggrave encore le problème de l'augmentation des charges de carburant. Les arbres et les plantes sont plus résistants à la sécheresse, mais pas nécessairement plus résistants au feu.
De nombreux articles affirment que le changement climatique est le moteur de l’augmentation des incendies de forêt. Cependant, je pense que nous réalisons tous qu’il y a plusieurs facteurs à l’œuvre ici. En examinant le record de température le plus précis pour les États-Unis, le Réseau de recherche climatologique des États-Unis (USCRN) ne montre aucune tendance significative au cours des 12 années écoulées depuis sa mise en service. Ce réseau est à la pointe de la technologie avec un excellent emplacement des stations couplé à une triple redondance.
D'autres enregistrements à plus long terme, tels que l'enregistrement satellite UAH, indiquent une très légère augmentation de la tendance de la température; environ 0,4 degrés centigrades de 1979 à nos jours. (http://www.drroyspencer.com/2018/08/uah-global-temperature-update-for-july-2018-0-32-deg-c/)
Alors que le milieu des années 1980 présentait la ligne de tendance pour les charges de carburant corrélé avec la ligne de tendance pour les acres brûlés aux États-Unis, le record de température ne montre pratiquement aucune corrélation.
En tant que vérification supplémentaire des effets de la fertilisation au gaz carbonique au niveau le plus pratique, nous pouvons examiner les chiffres de rendement par acre pour certaines de nos cultures les plus courantes, tels qu'ils ont été obtenus de l'USDA à l'adresse https://www.nass.usda.gov/. Charts_and_Maps / Field_Crops /.
En examinant cette situation en chiffres bruts, les États-Unis occidentaux contiennent environ 1 008 000 000 acres (4.079.231,28 km²) de terre, avec différents types de couverture végétale. En supposant que chaque acre est relativement uniforme en moyenne, la croissance supplémentaire due à la fertilisation au gaz carbonique équivaut à la croissance totale sur 151 200 000 acres (611.884,69 km²) de terre. (On utilise un taux de verdissement additionnel de 15 %; la limite inférieure des chiffres indiqués dans la citation ci-dessus.) En supposant la plus grande quantité d'acres brûlées par an mentionnée ci-dessus, de 10 000 000 d'acres (40.468,56 km²), fois la charge de carburant que nous perdons à cause des feux de brousse, et la situation sera plus difficile au fil du temps, car pour les usines, nous sommes toujours à la limite inférieure de leurs fourchettes de gaz carbonique préférées et nous obtiendrons des résultats encore plus élevés. Effet de la fertilisation au gaz carbonique pour au moins un autre doublement de gaz carbonique. Un examen rapide de cet effet sur le problème des incendies montrera que l’ignorance de ce problème ne fera qu’aggraver la situation.
En plus de mettre en œuvre des pratiques forestières à rendement soutenu sur nos terres forestières, nous devons également nous préoccuper des effets de nous-mêmes et du désir de nos concitoyens de vivre dans la beauté bucolique de l’interface entre zones sauvages et zones urbaines. Cela a également au moins deux aspects qui doivent être abordés dans ces situations:
RépondreSupprimer1. Les codes du bâtiment doivent être modifiés pour exiger que les structures construites dans l’interface forêt-ville soient bien plus résistantes au feu. Le code devrait exiger:
A. Toiture ignifuge telle que l'acier et les carreaux de céramique.
B. Revêtement de matériaux ignifuges tels que la brique ou la pierre.
C. La ventilation du toit peut être fermée ou nécessite un maillage suffisant pour empêcher les braises soufflées par le vent de pénétrer dans les combles. (Cela a été un facteur majeur dans le récent incendie à Santa Rosa, en Californie.)
D. Enlèvement de la végétation inflammable et des matériaux d’aménagement tels que l’écorce des zones proches des structures.
2. Dans les zones ouvertes de l’interface forêt-ville, ces étapes doivent être mises en œuvre:
A. Légère végétation naturelle et créer des coupe-feu si nécessaire.
B. Limiter ou interdire la construction dans les zones de vulnérabilité extrême.
C. Construire des installations de rétention d’eau telles que des bassins ou des réservoirs, ainsi que les pompes, les générateurs et les tuyaux nécessaires.
Pour les dispositions 1 et 2 ci-dessus, il sera nécessaire de procéder à des vérifications et à des inspections régulières pour s'assurer que les conditions appropriées sont maintenues.
Certaines compagnies d’assurance prennent déjà des mesures pour s’assurer que tout ou partie de ces garanties soient prises si les propriétaires souhaitent obtenir ou continuer à bénéficier d’une protection.
Conclusion: Le temps presse pour faire face à notre dilemme lié aux feux de forêt. Le facteur crucial à prendre en compte est la charge de carburant élevée et en constante expansion dans nos zones sauvages. Nous avons les moyens de régler ce problème et nous pourrions commencer très prochainement. Cela pourrait également être accompli de manière à améliorer la santé de nos forêts, à créer des emplois, à fournir des revenus à nos comtés locaux pour les écoles et les routes, ainsi qu’à d’autres avantages économiques. En outre, nous devons reconnaître que si la question du changement climatique touche cette situation, nous ne pouvons tout simplement pas attendre pour commencer à résoudre ce problème. La Chine, l'Inde et d'autres pays vont dans une direction intelligente et il faudra au moins des décennies avant de voir une réduction significative des niveaux de gaz carbonique. Nous devons faire immédiatement ce que nous pouvons accomplir.
https://wattsupwiththat.com/2018/09/19/the-new-normal-for-western-forest-fires-not-necessarily/
La simulation montre que les pâtes nucléaires sont 10 milliards de fois plus difficiles à briser que l'acier
RépondreSupprimer18 septembre 2018
par Bob Yirka, rapport Phys.org
Un trio de chercheurs affiliés à plusieurs institutions aux États-Unis et au Canada a trouvé des preuves suggérant que le matériau nucléaire sous la surface des étoiles à neutrons pourrait être le matériau le plus puissant de l’univers. Dans leur article publié dans la revue Physical Review Letters, M. E. Caplan, A. S. Schneider et C. J. Horowitz décrivent leur simulation en étoile à neutrons et ce qu’elle a montré.
Des recherches antérieures ont montré que lorsque les étoiles atteignent un certain âge, elles explosent et s'effondrent dans une masse de neutrons; d'où le nom étoile à neutrons. Et comme ils perdent leurs neutrinos, les étoiles à neutrons deviennent extrêmement compactes. Des recherches antérieures ont également trouvé des preuves qui suggèrent que la surface de ces étoiles est si dense que le matériau serait incroyablement fort. Dans ce nouvel effort, les chercheurs rapportent des preuves suggérant que le matériau juste sous la surface est encore plus fort.
Les astrophysiciens ont émis l’hypothèse qu’au fur et à mesure que l’étoile à neutrons s’installe dans sa nouvelle configuration, des neutrons densément compactés sont poussés et tirés de différentes manières, entraînant la formation de diverses formes sous la surface. Beaucoup de formes théorisées prennent le nom de pâtes, à cause des similitudes. Certains ont été nommés gnocchi, par exemple, d'autres spaghettis ou lasagnes. Caplan, Schneider et Horowitz se sont interrogés sur la densité de ces formations. Seraient-ils plus denses et donc plus solides que les matériaux de la croûte ? Pour le savoir, ils ont créé des simulations informatiques.
Les simulations ont montré que les pâtes nucléaires étaient en effet plus résistantes que celles de la croûte. Les simulations ont également montré que ces formations sont probablement le matériau le plus puissant de l’univers entier. Ils ont montré, par exemple, qu’ils étaient 10 milliards de fois plus résistants que l’acier. Mais ce n'est pas la fin de l'histoire. Les simulations ont également étayé une autre théorie qui suggère que les étoiles à neutrons pourraient générer des ondulations dans le tissu de l’espace-temps en raison de leur forte force gravitationnelle. L'effet d'entraînement théorisé est dû à la formation irrégulière des pâtes nucléaires. Cela signifie que les étoiles à neutrons pourraient émettre des ondes gravitationnelles qui pourraient être observées un jour par des équipements extrêmement sensibles sur Terre.
https://phys.org/news/2018-09-simulation-nuclear-pasta-billion-harder.html#jCp
La vérité complexe derrière le cotonnier GM en Inde
RépondreSupprimer18 Septembre 2018
par Seppi
Mark Lynas*
Depuis que l’Inde a adopté le cotonnier Bt génétiquement modifié en 2002, une lutte acharnée a fait rage pour définir le récit de son impact.
Pour les militants anti-OGM, ces humbles graines de cotonnier ont causé la mort par suicide de centaines de milliers d'agriculteurs innocents. Toutefois, les universitaires qui ont étudié la question ont clairement indiqué que les agriculteurs indiens n’avaient pas de taux de suicide plus élevés que ceux des autres pays, et que le mythe du cotonnier Bt était… un mythe. Ils ont également documenté une multitude d'avantages : des rendements plus élevés, de meilleurs profits, des réductions de l'utilisation des pesticides.
Maintenant, une nouvelle bataille a éclaté. Des histoires ont commencé à apparaître, évoquant un nouvel « échec » supposé dans la révolution du cotonnier GM en Inde – une invasion du ver rose de la capsule (Pectinophora gossypiella), qui semble devenir résistant aux protéines insecticides du cotonnier Bt.
Un article récent de Bloomberg était intitulé : « Une révolution génétique s'effondre », et les agriculteurs du Maharahstra « redoutent [la] campagne à venir ». Ils ont raconté que 2017 avait été « la pire crise de l'histoire du cotonnier Bt depuis l'approbation de la technologie des semences en 2002 », causant de nombreux décès dus à une réapparition des pulvérisations de pesticides dans un effort inutile de lutte contre le ver rose de la capsule.
L’universitaire américain et OGM-sceptique Glenn Stone a gazouillé un lien vers l’article en demandant sarcastiquement pourquoi les experts semblaient ignorer l’échec apparent du cotonnier Bt en Inde. (Nous avons demandé à Stone des commentaires supplémentaires par courrier électronique, mais il n'a pas répondu.)
Alors, quelle est la vraie histoire ?
Soyons juste : l'article de Bloomberg admet que l’échec apparent du cotonnier Bt en Inde est « un cas unique ». D’autres pays producteurs de cotonnier Bt, de l’Australie à la Chine, semblent avoir été capables de gérer l’évolution de la résistance aux ravageurs du cotonnier. Quelque chose ne va donc pas dans l'agronomie indienne.
Pour comprendre les détails, nous avons contacté des experts du cotonnier Bt de l’Université Cornell. Selon le Dr Ronald Herring, auteur de nombreux articles évalués par des pairs sur les impacts du cotonnier Bt en Inde, « le problème du ver rose est réel », mais « jusqu'à récemment isolé en Inde ».
Interrogé sur les problèmes signalés dans l'article de Bloomberg, M. Herring a déclaré : « Je voudrais d'abord exclure les semences contrefaites ». Il a noté que les fausses semences génétiquement modifiées sont « un énorme problème en Inde » et qu'« il y a des études à grande échelle qui montrent que des agriculteurs qui pensaient cultiver du cotonnier Bt avaient en réalité des variétés issues des usines d'égrenage avec peu ou pas d'expression des gènes Bt. »
Herring a également souligné « l'évolution des pratiques culturales », suggérant que le cotonnier Bt pourrait être victime en Inde de son propre succès car les agriculteurs abandonnent les rotations recommandées avec une deuxième culture, laquelle peut être moins rentable que le cotonnier, cultures de rente.
RépondreSupprimer« Dans certaines régions, le cotonnier est devenu essentiellement une culture pérenne, cueillie en continu », a déclaré M. Herring. Cependant, « cette pratique a des implications ; plus on laisse les cotonniers dans le champ, plus il est probable que les vers roses se manifestent. » Il pensait que la restauration des rotations afin de rompre le cycle de reproduction de l'organisme nuisible pourrait aider.
Le Dr Srinivasan Ramasamy, chercheur invité auprès du professeur Tony Shelton, également à l’Université Cornell, nous a dit sans détour : « Je ne suis pas d’accord pour dire que le cotonnier Bt a échoué en Inde ».
Ramasamy a souligné que le cotonnier Bt « a été développé contre trois différents vers de la capsule : Helicoverpa armigera, Earias spp. et Pectinophora gossypiella » (cette dernière est le ver rose).
« Le cotonnier Bt a effectivement réduit ces vers de la capsule, à l'exception du ver rose, cela aussi dans le seul Maharashtra. Si les deux autres espèces étaient restées une menace majeure, l'utilisation des pesticides pourrait avoir été plusieurs fois supérieure à l'utilisation actuelle. Le cotonnier Bt a donc contribué à la réduction des pesticides. »
Herring a noté que la discussion est compliquée par des malentendus sur l'agronomie et la biotechnologie. « En un sens, il n’existe pas de "cotonnier Bt". Il existe des centaines d’hybrides porteurs d’un caractère, activé par un ou plusieurs gènes qui expriment chacun une protéine insecticide. C'est un trait, pas une essence existentielle. On peut obtenir des traits chez les plantes par de nombreuses méthodes ; ces hybrides ont tous reçu ce trait particulier grâce à des transgènes. Certains hybrides feront mieux dans certaines conditions que d'autres, mais le germoplasme compte : le trait ne fait qu'une chose, mais très importante : protéger les plantes d'un type d'insecte. Toute protection antiparasitaire devient finalement moins utile, car les parasites s’adaptent plus rapidement que l’homme ne peut concevoir de nouvelles protections. L'attaque a toujours un avantage sur la défense. Le Bt offre des avantages formidables mais n’est pas une solution miracle. Il s'agit d'agriculture après tout. »
De nombreux militants anti-OGM ont suggéré que le cotonnier Bt a été associé à des rendements réduits en raison d'un défaut allégué dans le caractère ou dans le processus de modification génétique.
Ramasamy a répondu à cette affirmation. « Après l'introduction du cotonnier Bt, le rendement a presque doublé en six ans. Cependant, la baisse de rendement n'est que d'environ 15 % au cours des six ou sept dernières années. » Le cotonnier Bt surpasse donc toujours les variétés conventionnelles, ce qui explique pourquoi presque tous les producteurs de cotonnier continuent de le préférer.
Ramasamy a également souligné que le Vidarbha dans le Maharashtra, la région du centre-sud de l'Inde, mentionné dans l'article de Bloomberg comme souffrant de problèmes, a tendance à souffrir de sécheresse et que peu de producteurs de coton ont accès à l'irrigation.
« Le rendement est donc lié aux conditions climatiques, mais pas aux génotypes de cotonnier », a-t-il conclu. Herring était d'accord, disant que « leVidarbha est gravement sujet à la sécheresse et le cotonnier y échoue souvent indépendamment de la résistance aux ravageurs ».
RépondreSupprimerNous avons également contacté le Dr Vijay Paranjape, directeur associé du projet brinjal Bt financé par l'USAID au Bangladesh et expert du cotonnier Bt en Inde.
Paranjape a confirmé que « le ver rose montre une certaine tolérance à BGII [Bollgard II, le dernier cotonnier Bt], mais il y a certaines caractéristiques qui pourraient être dues à de mauvaises pratiques agronomiques. »
Comme nos autres experts l’ont dit, le problème pourrait être lié à la culture continue du cotonnier dans certaines régions. Paranjape a comparé cela avec le cotonnier irrigué dans le nord de l'Inde, qui est suivi par un riz d'hiver. « Cela brise le cycle de vie du ravageur. »
Dans le centre-sud de l’Inde, cependant, « le cotonnier est suivi par un cotonnier. En conséquence, les pupes, si elles survivent, trouvent un hôte approprié la saison suivante. »
Tout n'est pas nécessairement perdu, cependant, car les principes de la lutte intégrée contre les ravageurs peuvent toujours être respectés. « Dans cette région, on utilise des pièges à phéromone et d’autres mesures pour lutter contre le ver rose. »
Herring ajoute : « Nous sous-estimons dans le discours populaire, je pense, ce qui compte vraiment pour les plantes dans les champs, dans les systèmes agro-écologiques : le matériel génétique, le sol, l'eau, les ravageurs, le climat, tous sujets au changement. Certains facteurs sont plus susceptibles d'être améliorés que d'autres. Le changement climatique est une menace. »
Ces témoignages d’experts confirment que – comme c’est souvent le cas dans la science, et même dans le monde réel – l’histoire vraie a tendance à être plus compliquée que le mythe. Malheureusement, ces mythes simplistes prolifèrentsur Internet, en particulier lorsqu'ils correspondent à un certain récit idéologique.
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* Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2018/08/complicated-truth-behind-gmo-cotton-india/
http://seppi.over-blog.com/2018/09/la-verite-complexe-derriere-le-cotonnier-gm-en-inde.html
Une étude montre que nous pouvons sauver l'Arctique avec la pollution des navires ?
RépondreSupprimerSeptember 19th, 2018
Les navires laissent derrière eux une traînée de dioxyde de soufre qui engendre des nuages et provoque un refroidissement. En même temps, de la suie noire tombe sur la glace arctique, absorbe la lumière du soleil et provoque un réchauffement. Alors quel effet est le plus grand ? Scott Stephenson et al ont essayé de comprendre cela et l'effet de refroidissement a gagné.
Les chercheurs ont également pris en compte les trajectoires anthropiques (anthropiques) mondiales des concentrations de gaz à effet de serre, adoptées par le Groupe international sur l’évolution du climat, à un niveau correspondant aux tendances actuelles et à la production économique mondiale.
«Nous avons tenté d’intégrer pleinement les interactions entre les différentes composantes du système climatique d’une manière qui n’a pas encore été réalisée», déclare M. Stephenson.
Le résultat principal était que l'effet de refroidissement avait gagné sur l'effet de réchauffement dans les simulations, à hauteur d'environ un degré Celsius.
Zowie. Un véritable degré de refroidissement dans l'Arctique semble plutôt beaucoup: il permet même de réduire le réchauffement des gaz à effet de serre et de réchauffer la suie.
L'effet de refroidissement cesse si nous nettoyons la cheminée et éliminons les particules de soufre. On peut supposer que l'effet de réchauffement cesserait également si nous éliminions la suie. Et il n'y aurait aucun effet si nous convertissions la plupart des bateaux en porte-conteneurs nucléaires. (Bien que certains flocons de neige terrestres à Yale fondent.)
Ne regardez pas maintenant, mais la pollution par le soufre sauve l’Arctique
Ayant trouvé un résultat aussi délicat sur le plan politique, l’avertissement de ne pas faire le choix vient ensuite.
Les chercheurs avertissent que nous ne devons pas nous réjouir, même si les voies de navigation dans l’Arctique sont 40 % plus courtes, plus rapides et plus économes, car le réchauffement climatique sera toujours affreux et les bateaux pourraient avoir des accidents dans l’Arctique. L’option la plus écologique est apparemment d’avoir ces accidents de transport ailleurs, par exemple en Colombie-Britannique ?
L'Arctique continue de se réchauffer deux fois plus vite que la moyenne mondiale et, bien que l'accroissement de la navigation aura probablement un impact sur la région, les chercheurs soulignent que ces résultats ne doivent pas être interprétés comme une solution au changement climatique.
Stephenson note que, bien que les routes maritimes transarctiques réduisent le temps de trajet de près de 40 %, la croissance du trafic maritime entraînerait un risque accru de marée noire et un accès plus facile aux ressources extractibles telles que le pétrole, le gaz et les minéraux dans la région. les scénarios qui ont des conséquences environnementales potentiellement graves en cas d'accident. Avec moins d'équipements à portée de main pour répondre à une catastrophe potentielle, les intervenants seraient confrontés à d'énormes difficultés logistiques pour faire face à ces scénarios.
«Il y a des avantages économiques évidents à la navigation dans l'Arctique, avec des routes plus courtes et moins de carburant brûlé», dit-il, «mais il y a aussi des risques potentiels énormes».
RépondreSupprimerEn outre, le refroidissement pourrait être compensé par une réglementation internationale et des accords commerciaux, par exemple si les limites mondiales prévues pour les émissions de soufre provenant des combustibles utilisés par les navires entrent en vigueur. Sans la formation de nuages induite par le soufre, l'effet de refroidissement induit par le cloud ne se produira pas.
Quoi qu’il en soit, archivez-le lorsque des histoires de catastrophe dans l’Arctique se produisent ou que les gens recommandent une géo-ingénierie coûteuse. Si l'Arctique chauffe trop, nous pouvons simplement envoyer plus de trafic maritime. Et si on en fait trop, le problème se résoudra. Plus de voies de navigation.
Bien sûr, si un autre petit âge glaciaire arrive, la dernière chose que nous voulons est de refroidir l'Arctique.
Science Daily
RÉFÉRENCE
Scott R. Stephenson, Wenshan Wang, Charles S. Zender, Hailong Wang, Steven J. Davis, Philip J. Rasch. Réponses climatiques à la future navigation transarctique Lettres de recherches géophysiques, 2018; DOI: 10.1029 / 2018GL078969
http://joannenova.com.au/2018/09/study-save-the-arctic-by-sending-more-ships-through-it/
SupprimerPourquoi le réchauffement climatique aérien ne peut exister: Parce que 1°) notre planète tournoie dans le vide glacial qui l'entoure, 2°) la chaleur (venue de terre ou d'océans) s'élève dans le ciel, perd env. 1°C aux 100 m et disparait. Disparait pourquoi ? Parce que 'l'effet de serre' n'EXISTE PAS' malgré que la vapeur d'eau occupe 98 % et rend parfois le temps 'lourd' au moment des orages. D'où l'imbécilité ministérielle et présidentielle de parler qu'un gaz occupant 0,004% de notre atmosphère constitue un gaz à effet de serre !
HAHAHAHAHAHA !
PÔVRES CONS DE PÔVRES CONS dans les ministères qui se prennent pour des scientifiques !!!
Donc, comme les industries humaines ne représentent même pas un millionième de la chaleur émise au quotidien face au soleil et chaleurs océaniques et maritimes, elles n'ont donc AUCUNE influence sur le devenir comme sur le présent de notre planète.
C'est pire qu'on ne le pensait - par région
RépondreSupprimer19 septembre 2018
Essai invité de Sheldon Walker - (agree-to-disagree.com)
L’objectif central de l’Accord de Paris est son objectif de température à long terme de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 ° C et de poursuivre l’effort pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 ° C.
Regardez le réchauffement basé sur différentes zones de la Terre.
- voir graphique sur site -
Vous trouverez ci-dessous une explication des différents éléments de ce graphique à barres.
Ce diagramme à barres a été réalisé avec les séries de températures quadrillées GISTEMP (indice de température terre-océan, ERSSTv5, lissage 1200 km).
La région arctique se situe au nord de la ligne de latitude 66N. L'Arctique représente environ 4 % de la Terre.
La région antarctique est tout au sud de la ligne de latitude 66S. L'Antarctique représente environ 4 % de la Terre.
La terre se situe entre la ligne de latitude 66N et la ligne de latitude 66S, où vous pouvez vous tenir debout sans vous mouiller les pieds. La terre représente environ 26% de la Terre.
L'océan, c'est tout ce qu'il y a entre la ligne de latitude 66N et la ligne de latitude 66S, où vos pieds sont mouillés, si vous êtes là. L'océan représente environ 66 % de la Terre.
Je prévois de faire plus de graphiques à barres, qui sont encore plus détaillés que celui-ci. En regardant les différentes régions, dans différents hémisphères, etc. J'ai toutes les données, je dois juste les analyser.
Pour déterminer quelles cellules 2 x 2 de latitude-longitude étaient des terres, et lesquelles étaient des océans, j'ai numérisé une grande carte en noir et blanc du monde. Cela a transformé l'image en 0 et 1, selon la couleur de la carte. 1 correspond à Land, et 0 correspond à l’océan. Ce n'est peut-être pas parfait, mais ça avait l'air bien, et c'était beaucoup plus rapide que de le faire manuellement.
Vous pouvez juger par vous-même, à quel point ma méthode a été efficace, pour ce qui est de la terre et de l'océan. La carte suivante montre les zones que j'ai utilisées pour chaque région.
- voir graphique sur site -
La légende est:
• jaune = région arctique
• vert = région antarctique
• bleu = océan
• orange = terre
https://wattsupwiththat.com/2018/09/19/it-is-worse-than-we-thought-by-region/
Les zones Arctique et Antarctique représente des eaux gelées et font donc partie des océans: 66 + 4 + 4 = 74 %
SupprimerCar ces régions polaires ont comme les océans de la terre immergée en dessous la glace ou l'eau.
(...) L’objectif central de l’Accord de Paris est son objectif de température à long terme de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 ° C et de poursuivre l’effort pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 ° C. (...)
Quant aux idioties de 'l'accord de Paris' de vouloir boucher tous les volcans du monde ... HAHAHAHAHAHA !
Ceux qui l'ont mis en place sont des gros cons !
Bill Gates: la menace d'une pandémie mondiale de "maladies X" est "très réelle"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 09/19/2018 - 23:25
En matière de politique de santé mondiale, Bill Gates n’a jamais été connu pour sa subtilité. Il n'est donc pas étonnant que le dernier rapport de sa fondation caritative sur les plus grands défis auxquels l'humanité doit faire face puisse inciter certains lecteurs à s'enfermer dans une quarantaine indéfinie.
Les lecteurs familiarisés avec les avertissements précédents de Gates sur le risque croissant d'une pandémie mondiale reconnaîtront les trois principaux risques: la résistance aux antibiotiques, la réticence des gouvernements à financer les solutions de soins de santé et la prochaine contagion mondiale. Les professionnels de la santé craignent tellement ce dernier facteur de risque que l’Organisation mondiale de la santé l’a déjà baptisée: «Disease X». La probabilité d’une pandémie mondiale explosive qui se déclare dans un avenir relativement proche augmente avec la population des pays les plus pauvres du monde, qui connaissent actuellement une croissance démographique explosive alors même que les taux de natalité dans les pays développés chutent. Et si les pays les plus riches du monde n'investissent pas de ressources pour lutter contre ces problèmes en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie, les conséquences seront infiniment plus coûteuses, comme l'explique Gates dans une interview accordée au Telegraph.
"Nous ne sommes pas pleinement préparés à la prochaine pandémie mondiale", a-t-il déclaré. "La menace d'un agent pathogène inconnu - hautement contagieux, mortel, rapide - est réelle. Il pourrait s'agir d'une souche de grippe mutée ou de quelque chose d'autre. La grippe porcine et les épidémies d'Ebola en 2014 ont souligné la menace."
Les risques associés au boom démographique dans les pays les plus pauvres d’Afrique ont longtemps été traités comme «l’éléphant dans la pièce» par les décideurs politiques mondiaux. Même si l'on met de côté le risque de maladie, le monde en développement doit intervenir pour surveiller les impacts économiques de populations en croissance rapide, confrontées à des problèmes tels que l'instabilité politique pour assurer une croissance débridée comme en Chine et en Inde.
Selon les projections des démographes, la population de l'Afrique devrait exploser à 4 milliards d'ici la fin du siècle.
Alors que l’histoire comporte peu de références aux leaders mondiaux, Gates s’est arrêté pour féliciter la première ministre britannique Theresa May pour sa récente tournée en Afrique, au cours de laquelle elle a réaffirmé son attachement aux aides britanniques ...
Gates se félicite de la récente tournée en Afrique de Theresa May où elle a réitéré son objectif de 0,7 % du revenu national brut. Il dit avoir tenté de rencontrer Jeremy Corbyn, qui a échoué jusqu'à présent, en raison d'un conflit d'horaire.
... Et a essayé ce qui semblait être sa première tentative de danse.
ITV News
@itvnews
Le Premier ministre Theresa May a déclaré que les candidats de Strictly Come Dancing de cette année devraient "entrer en contact s'ils ont besoin de conseils" après avoir présenté ses mouvements de danse lors de son récent voyage en Afrique https://bit.ly/2NqMrdM
20h36 - 8 sept. 2018
Passant de ce discours sur les pandémies mondiales, Gates a épargné quelques instants pour dire comment les gouvernements devraient aborder les médias sociaux. Et à son avis, ils devraient intensifier et réguler avec une main lourde.
RépondreSupprimer"Ils vont s’imposer de manière très solide à toutes ces choses. Les personnes qui réussissent très bien doivent être tenues à un niveau très élevé. Une partie de cela mènera à une personnalisation très injuste, comme si ces erreurs étaient en quelque sorte imparfaites." dans le personnage de Mark, ou quelque chose comme ça. Mark sait qu'il est dans une position de responsabilité et essaie d'apprendre à propos de ce genre de choses. "
Nous imaginons que Mark Zuckerberg sera ravi d'entendre cela.
https://www.zerohedge.com/news/2018-09-18/bill-gates-threat-devastating-global-pandemic-very-real
Des centaines de millions de personnes ont immigré vers l'Europe et les USA: Ce n'est pas pour rien ! Cette population exotique amassé sera la fin de l'humanité.
SupprimerUn nouveau virus plus puissant a été conçu en laboratoire, reste plus qu'a le lâcher !
(500 000 personnes survivront sur 7 milliards !!!)
SUISSE - LES HACKERS SE RETROUVENT À GENÈVE
RépondreSupprimerL'ONG Icon organise une conférence et une compétition ce jeudi et vendredi à Genève sur le thème de la cybersécurité.
Lennig Pedron, co-fondatrice et présidente de l'ONG Icon, organise un concours pour hackers et une conférence sur la gouvernance et cybersécurité, ce jeudi et vendredi à Genève.
11.09.2018
Des hackers veulent mettre leur expertise au service de la société. Venus du monde entier, ils se réunissent jeudi et vendredi à Genève pour lier intelligence artificielle et gouvernance. Une première en Europe et un moyen d'officialiser l'ONG Icon lancée en 2017.
«Notre objectif est de faire travailler ensemble hackers et acteurs de la gouvernance locale et internationale pour que ceux-ci comprennent ce qui se passe réellement sur le terrain», affirme dans un entretien à Keystone-ATS la cofondatrice et présidente d'Icon Lennig Pedron. Représentants de l'économie et de la société civile seront aussi présents.
Sensibilisation
Selon elle, l'expertise des spécialistes en cybersécurité doit permettre de sensibiliser l'ensemble de la population. «Nous voulons mieux comprendre ce qui se passe» en ligne avec des technologies «encore jeunes» qui changent en permanence, dit Mme Pedron. Les capacités de ces hackers seront mises en valeur dès jeudi à Genève.
Après des qualifications qui ont rassemblé 180 équipes en quelques semaines, huit d'entre elles s'affronteront dans un défi inédit qui devrait être annuel. En s'appuyant sur l'intelligence artificielle, les participants, dont certains font partie des meilleurs spécialistes mondiaux, devront reprendre le contrôle d'une ville fictive paralysée par une cyberattaque terroriste.
Risques toujours présents
«Très peu de hackers peuvent réussir» à lier ces deux composantes, selon Mme Pedron. «L'intelligence artificielle nous aide à faire le bien mais peut aussi être utilisée comme arme» agressive ou protectrice.
Un scénario qui n'est pas à exclure pour les gouvernements. Les attaques contre certains pays ou, plus récemment, Wannacry qui avait visé des entreprises ou des infrastructures de santé ne constituent que «des répétitions générales», selon Mme Pedron.
Techniquement tout est possible
«Tout est possible» techniquement. Y compris une nouvelle offensive contre les Etats-Unis, après l'action russe lors de la présidentielle de 2016, au moment des élections de mi-mandat en novembre prochain. Et ce même si les autorités américaines ont pu tenter de s'y préparer. Ce type d'action malveillante peut difficilement être lancé sans le soutien d'un Etat tant «l'investissement est énorme».
Jeudi, des participants suisses sont également attendus au défi coorganisé par Icon et le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP). «La Suisse a longtemps considéré que la cybersécurité n'était pas une priorité. C'est en train de changer», dit Mme Pedron. D'autant plus que, selon elle, ce pays peut être l'un des acteurs importants dans cette branche.
Genève en avant
En particulier Genève qui est devenue l'un des centres de la réflexion sur cette question. Plusieurs initiatives ont été lancées, y compris celle du conseiller d'Etat Pierre Maudet pour le développement des capacités sur les politiques numériques il y a quelques mois lors du Forum sur la gouvernance d'Internet (FGI) piloté par l'ONU.
Soutenue par le président du gouvernement genevois, Icon «est différente mais néanmoins complémentaire, parce que nous sommes des opérationnels», insiste Mme Pedron. L'ONG établie à Genève regroupe déjà une cinquantaine de membres actifs et plus d'une centaine de personnes dans le monde entier. Parmi les fondateurs figure un Grec, vice-champion du monde à quatre reprises de hacking.
RépondreSupprimerSite pour alerter les utilisateurs
Outre le défi, une conférence doit discuter jeudi des conséquences économiques de cyberattaques ou de la responsabilité des acteurs dans cet environnement en ligne. M. Maudet et des représentants d'entreprises mondiales ou de l'Union internationale des télécommunications (UIT) doivent notamment y participer.
D'ici quelques semaines, Icon doit aussi lancer un site gratuit pour alerter les utilisateurs de la dangerosité d'un lien internet qu'ils souhaitent consulter. A plus long terme, elle souhaite organiser chaque année dès 2019 une conférence internationale à Genève sur la cybersécurité, l'internet des objets ou encore la chaîne de blocs. Industriels, PME et chercheurs devraient y assister aux côtés de spécialistes. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/hackers-retrouvent-geneve/story/11618652
CLIMAT - UN RÉCHAUFFEMENT MODÉRÉ MENACE LA PLANÈTE
RépondreSupprimerUne augmentation de 2°C de la température mondiale pourrait fortement élever le niveau global des mers.
19.09.2018
LA LUTTE POUR LE CLIMAT PASSE PAR UN PRIX SUR LE CARBONE (BANQUE MONDIALE)
La lutte contre le changement climatique passe nécessairement par une tarification des gaz à effet de serre émis, et donc du carbone, a plaidé mercredi la directrice générale de la Banque mondiale en marge d'une réunion du G7 sur l'environnement. «Nous pensons très fermement que nous pouvons envoyer un signal économique en lançant un prix fictif sur le carbone», a déclaré à l'AFP Kristalina Georgieva depuis Halifax, où se tient jusqu'à vendredi une rencontre du G7 consacrée à l'environnement, aux océans et à l'énergie. Cette méthode de prix fictif sur le carbone permet de mesurer le coût social des dossiers soumis à la Banque mondiale, en prenant en compte «les émissions de gaz à effet de serre dans l'évaluation et la priorisation des projets» privés et publics qu'elle finance, afin de pénaliser les plus polluants.
Un réchauffement mondial de 2°C pourrait suffire à faire fondre des pans de l'immense calotte de l'Antarctique Est. Cela entraînerait une élévation globale des mers de plusieurs mètres, selon une étude publiée mercredi dans Nature.
Les experts se sont jusqu'ici intéressés particulièrement à l'ouest du continent blanc, qui participe largement à la fonte actuelle. Mais la calotte Est, la plus grande du monde, qui renferme environ la moitié de l'eau douce du globe, compte aussi des parties sous l'eau, ce qui la rend très vulnérable au réchauffement.
Des chercheurs ont étudié les couches de sédiments marins déposés lors de la dernière fonte du bassin de Wilkes, il y a environ 125'000 ans. Et ils ont découvert que 2°C suffirait à faire repartir la fonte de ce bassin glaciaire.
Démonstration directe
«C'est la première fois que nous voyons une démonstration directe de la manière dont cette partie de la calotte a pu changer dans le passé sous l'effet d'un réchauffement assez modéré», explique à l'AFP l'auteur principal, David Wilson, de l'Imperial College.
«L'ampleur des changements cette fois-ci dépendra de l'ampleur du réchauffement, mais à 2°C environ on verra du changement».
L'accord de Paris adopté en 2015 par la communauté internationale vise à garder le réchauffement sous 2°C par rapport au niveau de la Révolution industrielle -- sachant que sur ces 2°C, la planète a déjà gagné 1°C.
Selon l'équipe, si le mercure se maintient à 2°C pendant plusieurs centaines d'années, la glace de Wilkes disparaîtra, élevant le niveau global des mers d'environ 4 m. Or si les émissions de gaz à effet de serre gardent leur tendance actuelle, la Terre dépassera de loin ces 2°C, pour atteindre 3°, voire 4 à 5°C.
L'équipe a étudié des échantillons de sédiments tirés de plusieurs périodes interglaciaires, remontant jusqu'à 450'000 ans, autant de périodes où le niveau des océans était supérieur de plusieurs mètres au niveau actuel.
«Il paraît probable que la perte de glaces de la calotte Est-Antarctique ait contribué à ces niveaux océaniques», souligne un autre auteur de l'étude, Kevin Walsh, de l'Université du Queensland.
Mais si la Terre a plusieurs fois connu des températures supérieures aux températures actuelles, le réchauffement d'aujourd'hui, lié aux activités humaines, est une tout autre histoire, souligne David Wilson.
RépondreSupprimerFin de siècle
«L'échelle de temps des cycles interglaciaires était de dizaines de milliers d'années. Aujourd'hui nous parlons de situations qui pourraient être atteintes d'ici la fin du siècle», dit-il.
Pour lui, «avec des températures mondiales qui ont déjà atteint 1°C, la perte de glaces semble inévitable si nous n'arrivons pas à réduire nos émissions». (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/sante/environnement/rechauffement-modere-menace-planete/story/12324795
SupprimerLa nazional-socialiste suisse en remet une couche !
'La mer va monter !!' Même si des volcans actifs existent sous les pôles et que la glaces s'en détache et fond, RIEN NE PEUT FAIRE ÉLEVER LA MER OU LES OCÉANS !
- Primo: la glace qui font PERD du volume et non en gagne !
- Secundo: Depuis des millions d'années des milliards de km³ d'eaux (venues des pluies, des fleuves et des rivières) se sont déversés dans les océans (et CONTINUENT A LE FAIRE !!) SANS QU'ILS NE MONTENT !!! Çà alors !
La haine acharnée et morbide de ce site se répand en Suisse !
Pire tempête: Plus de 8 000 personnes ont été tuées au Royaume-Uni dans une tempête extrême qui a duré neuf jours (en 1703)
RépondreSupprimerSeptember 20th, 2018
Alors que nous prenons des images de la tempête cette semaine, imaginez cette tempête !
Lorsque les niveaux de gaz carbonique étaient parfaits, le Royaume-Uni a été frappé par une tempête de neuf jours: au moins 8 000 morts, peut-être 15 000 personnes. Quelque 2 000 cheminées ont été détruites et 4 000 chênes ont été perdus dans la seule forêt de New Forest. Environ 400 moulins à vent ont été détruits et «le vent a propulsé leurs vitesses en bois si rapidement que certains ont pris feu». Le pire des péages a probablement été sur les navires - avec quelque 6 000 marins supposés perdus. Près de 700 navires ont été entassés dans le Pool of London, un navire a été retrouvé à 24 km (25 km) de l’intérieur des terres. Un navire arraché de ses amarres dans la rivière Helford, en Cornouailles, a été projeté sur 320 km (200 milles) avant de s'échouer huit heures plus tard sur l'île de Wight.
À l'époque, les gens accusaient les «péchés de la nation qui pleuraient» et y voyaient une punition de dieu.Le gouvernement a déclaré le 19 janvier 1704 un jour de jeûne, affirmant qu’il «appelle bruyamment à l’humiliation la plus profonde et la plus solennelle de notre peuple». Apparemment, cela restait un sujet de prédication bien au 19ème siècle - jusqu'à ce qu'il soit plus utile de l'oublier et de prétendre que le temps était toujours agréable jusqu'à ce que les gens conduisent des SUV.
Réfléchissez au fait que si des conditions plus froides prévalaient, nous pourrions nous retrouver avec un climat plus extrême, des tempêtes plus graves et des extrêmes à la fois de haut en bas. Ensuite, les Eco-Worriers affirmeront avoir eu raison sur tout (sauf pour les «températures moyennes»).
1703 était-il la pire tempête de tous les temps?
BBC
La tempête a déraciné des milliers d'arbres; soufflé des tuiles des toits, qui ont brisé les fenêtres dans leurs chemins; et jeté des navires de leurs amarres dans la Tamise. Un bateau à Whitstable, dans le Kent, a été projeté à 250 mètres du bord de l’eau.
Grande tempête de 1703, navires en mer, peinture.
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Alors que la Grande-Bretagne dormait, le vent soulevait et laissait tomber des cheminées, tuant des gens dans leurs lits. Il a expulsé des poissons des étangs et sur les rives du St James’s Park de Londres, a battu des oiseaux et a emporté les animaux de la ferme à la mort. Des chênes se sont effondrés et des morceaux de bois, de fer et de plomb ont explosé dans les rues. Les vents ont soufflé un homme dans les airs et sur une haie. Une vache a été soufflée dans les hautes branches d'un arbre. La foudre a allumé des feux à Whitehall et à Greenwich. De cinq heures du matin à six heures et demie, l'orage a atteint son apogée. On pense qu'entre 8 000 et 15 000 personnes au total ont été tuées.
Des vents forts et persistants ont déjà traversé le pays pendant 14 jours avant la tempête. Ces vents étaient déjà assez violents pour renverser les cheminées, détruire les navires et souffler les tuiles des toits des maisons.
«En termes d’impact dramatique, c’est le meilleur», déclare Dennis Wheeler, professeur émérite de climatologie à l’Université de Sunderland. «Des milliers de marins sont morts. Le nombre était d'environ 6 000. À l'époque, nous étions engagés dans la guerre de succession d'Espagne, alors nous pouvions difficilement nous permettre de les perdre. Nous avons perdu beaucoup de navires, beaucoup de commerce et des dégâts terribles.
À l'époque, le pays était dans le soi-disant petit âge de glace.
RépondreSupprimer"Il est tout à fait possible que le froid ait pu contribuer à la tempête, mais comme toutes ces choses, elles sont multi-causales", explique Wheeler. "Certes, en ce qui concerne les îles britanniques, les années 1680 et 1690 étaient sans doute les deux décennies les plus froides depuis le retrait de la glace il y a environ 12 000 ans."
Le premier livre de Daniel Defoe s’appelait The Storm - sa famille se cachait à l’intérieur des briques volantes
Rick Long, le Curmudgeon de Cape Cod:
Avec «Robinson Crusoé» encore seize ans dans son avenir, Daniel Defoe était à cette époque un poète mineur et un pamphlétaire. Defoe était récemment sorti de prison en 1703, après avoir purgé sa peine pour avoir critiqué l'intolérance religieuse des Anglicans de la Grande Église. En entendant l'effondrement des cheminées en briques, les Defoes et leurs six enfants ont cherché refuge dans leurs jardins, mais ont rapidement été conduits à l'intérieur pour «faire confiance à la volonté de la Providence». «Quel que soit le danger qui se trouvait à l’intérieur des portes», at-il dit, «» était encore pire sans; les briques, les tuiles et les pierres des sommets des maisons ont volé avec une telle force et une telle épaisseur dans les rues que personne ne pensait pouvoir s’en aller; leurs maisons étaient presque démolies ».
Près d'un tiers de la marine britannique s'est noyé
Près de la moitié de la marine britannique a été noyée pendant la tempête, les navires conduisant jusqu'à 15 milles à l'intérieur des terres. De nombreux navires ont disparu pour toujours. D'autres ont échoué sur les rives du Danemark et de la Norvège.
Le récit de survie le plus miraculeux est celui de Thomas Atkins, un marin à bord du HMS Mary. En se séparant, Atkins regarda le contre-amiral Beaumont monter à bord d'un morceau de son pont arrière, avant d'être emporté par la vague Atkins lui-même, déposée sur le pont d'un autre navire, le HMS Stirling Castle. Atkins fut bientôt à nouveau dans l'eau alors que le château de Stirling coulait, lorsqu'il fut de nouveau jeté par une vague, cette fois-ci en train de débarquer dans un petit bateau. Lui seul survivrait des 269 hommes à bord du Mary.
http://joannenova.com.au/2018/09/worst-storm-ever-over-8000-people-killed-in-uk-in-extreme-storm-that-lasted-nine-days-in-1703/