le 3 septembre 2018
Alors que l’Iran a déposé un recours auprès de la Cour de Justice Internationale (organisme dépendant des Nations-Unies) pour obtenir la suspension des sanctions US contre ses exportations de pétrole, l’Union Européenne se prépare au choc économique qu’elle devra subir lorsque les sanctions américaines seront entièrement appliquées le 4 novembre prochain. Les intentions américaines sont claires : réduire à zéro les exportations de pétrole iraniennes et mettre à genoux l’économie et la finance iraniennes. La conséquence sera une augmentation du prix du pétrole et les décisions de la Maison-Blanche affecteront les économies de bien d’autres pays. Les pays de l’Union Européenne encaisseront le choc ou bien se battront-elles contre les USA ?
L’Iran est le troisième plus important producteur de pétrole de l’OPEP après l’Arabie Saoudite et l’Irak avec une production quotidienne de 4 millions de barils. En ce moment de vastes régions du monde, Amérique du Nord, Europe et Asie du Sud-Est entrevoient une embellie économique qui a eu pour conséquence une augmentation de consommation de pétrole de 1,5 millions de barils par jour depuis 2017, augmentation qui a eu pour effet une augmentation du prix du pétrole. Comme l’Iran l’a déjà signalé, s’il est contraint de réduire ses exportations à zéro (l’objectif de la Maison-Blanche) l’OPEP ne pourra pas faire face à la demande des pays importateurs. La conséquence sera une tension sur les prix qui aura pour effet d’entraver la croissance économique de tous les pays importateurs. Les USA doivent donc s’assurer, avant de mettre en place leur embargo sur le pétrole iranien, que le marché mondial du pétrole soit approvisionné. Mais à la vue de la demande actuelle en pétrole cet objectif n’est qu’un voeu pieux car les exportations du Vénézuela s’effondrent et l’OPEP a conclu un accord avec la Russie pour réduire de 1,8 millions de barils par jour la production par rapport à celle de 2017.
Les firmes pétrolières occidentales cessent déjà leurs opérations en Iran et les sanctions américaines atteignent les pays alliés des USA en particulier l’Union Européenne. Le bloc européen est dépendant des importations de pétrole à hauteur de 98 % et avec un euro qui commence à se déprécier par rapport au dollar, une augmentation du prix du pétrole ne pourra qu’aggraver la situation économique de l’Europe. Un pétrole plus coûteux va tout de suite compliquer la situation de l’économie allemande, fer de lance de l’ensemble de l’économie européenne. La politique exportatrice de l’Allemagne est en effet très sensible aux chocs économiques extérieurs. Les commandes de produits manufacturés allemands ont déjà considérablement réduit et selon des enquêtes récentes réalisées auprès des entreprises allemandes celles-ci indiquent qu’une augmentation du prix du pétrole sera gravement dommageable pour l’ensemble du tissu industriel allemand.
Si l’Europe doit craindre un effet négatif des sanctions contre l’Iran, la législation extra-territoriale américaine doit être également redoutée par les entreprises européennes : en se retirant du marché iranien elles vont de facto perdre des dizaines de milliards de dollars en raison des accords d’investissements sur le long terme ayant été conclus depuis la mise en place du traité qui a été dénoncé par les USA. Le cas de Total est emblématique. Cette société a signé un accord pluriannuel de 5 milliards de dollars avec l’Iran pour l’exploitation de l’immense gisement gazier de South Pars. Aujourd’hui Total se bat pour désinvestir en Iran avant la date du 4 novembre 2018. Dans cette perspective Total et Shell viennent de cesser toute importation de pétrole iranien. Les autres raffineurs européens ont également sensiblement réduit leurs achats de pétrole iranien alors que les gouvernement des pays européens tentent d’imaginer un statut de blocage des sanctions américaines pour protéger les entreprises européennes actives sur le sol iranien. Jean-Claude Junker a par exemple déclaré que « c’est une devoir pour l’Union Européenne de protéger le marché en Iran en particulier des petites et moyennes entreprises européennes ». Cette décision est entrée en vigueur le 7 août mais elle n’est pas claire car Bruxelles négocie toujours une protection de ces entreprises de taille moyenne. La décision européenne n’est pas seulement une résistance de principe mais elle repose sur une nécessité économique.
En effet l’Europe va se trouver confrontée à deux défis avant la fin de cette année : non seulement les sanctions américaines contre l’Iran qui prendront effet le 4 novembre mais fin octobre les sanctions contre le géant russe de l’aluminium Rusal prendront également effet. Ainsi les pays membres de l’UE seront exposés à deux chocs : une raréfaction du pétrole et de l’aluminium, un véritable ouragan pour les indicateurs économiques.
Exactement comme pour l’Iran les USA n’ont pas consulté leurs partenaires européens en mettant en place au mois d’avril les sanctions contre Rusal. Presque immédiatement les marchés de la bauxite et de l’aluminium métal sont devenus chaotiques avec des prix à la hausse qui vont se répercuter sur les consommateurs finaux. Les acteurs du marché de l’aluminium de chaque côté de l’Atlantique ont tenté de rechercher d’autres fournisseurs sans grand succès et les négociants ont accepté d’emblée une augmentation de 20 % de l’aluminium métal. En Allemagne l’autorité Wirtschafts Vereinigung Metalle qui représente 655 entreprises métallurgiques a averti du risque de voir de nombreuses petites entreprises baisser le rideau en raison de l’augmentation du prix de l’aluminium mettant en danger une multitude d’autres petites et moyennes entreprises du pays. Le futur d’une myriade de petites entreprises sous-traitantes de grosses entités industrielles comme Daimler ou Volkswagen qui représentent 13 % de la force de travail européenne pourrait être compromis. Elles représentent, seulement en Allemagne, 60 % des emplois … Avec une augmentation prévisible du prix du pétrole autant dire que l’économie européenne – et allemande en particulier – va vivre une période noire avec des conséquences sur l’emploi incalculables.
La politique commerciale américaine choisie par le Président Donald Trump est clairement en conflit avec les intérêts essentiels des pays membres de l’Union Européenne : le pétrole et l’aluminium sont essentiels pour maintenir la santé de l’économie. Cette rafale de sanctions décidée par la Maison-Blanche doit être prise pour ce qu’elle est réellement : une menace existentielle pour la multitude d’entreprises européennes qui concourent au maintien de l’Union Européenne. Il reste à espérer que les autorités de Bruxelles ne baisseront pas leur culotte devant la Maison-Blanche (l’expression est de mon cru, en anglais « One can hope the Europeans will not waver in their determination to stand up to the White House« ).
Traduction par votre serviteur d’un article de Scott Belinski paru sur le site Oilprice.com il y a trois jours. Les ajouts entre parenthèses ne sont pas de l’auteur mais de votre serviteur pour une meilleure compréhension du texte original.
Le rêve américain se fait plus petit et la raison pour laquelle il est douloureusement évident ...
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 09/04/2018 - 08:57
Auteur de Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,
Au cours des dix dernières années, un boom boursier sans précédent a créé des milliers et des milliers de nouveaux millionnaires, et pourtant la classe moyenne en Amérique a continué de se contracter.
Comment est-ce possible ?
À une certaine époque, les États-Unis avaient la classe moyenne la plus importante et la plus dynamique de l'histoire de la planète, mais le fossé entre les riches et les pauvres est désormais le plus grand depuis les années 1920. Notre économie a créé beaucoup de nouveaux millionnaires, mais au même moment, nous avons constaté que le sans-abrisme est devenu incontrôlable dans nos grandes villes.
Aujourd'hui, faire partie de la classe moyenne, c'est comme jouer à un jeu de chaises musicales vraiment bizarre. Chaque mois, lorsque la musique cesse de jouer, ceux d’entre nous qui sommes encore dans la classe moyenne espèrent désespérément que nous ne sommes pas parmi ceux qui s’écartent de la classe moyenne et se retrouvent dans la pauvreté. Plus de 100 millions d'Américains reçoivent de l'argent ou des avantages du gouvernement fédéral chaque mois, ce qui comprend environ 40 % de toutes les familles avec enfants. Nous perdons notre capacité à prendre soin de nous et cela a des implications effrayantes pour l'avenir de notre société.
L’une des principales raisons pour lesquelles notre système ne fonctionne pas pour tout le monde est que pratiquement tout a été financiarisé. En d'autres termes, du berceau à la tombe, le système entier a été conçu pour vous endetter afin que les fruits de votre travail puissent être acheminés au sommet de la pyramide et rendre quelqu'un d'autre plus riche. Ce qui suit provient d'un excellent article de Marketwatch intitulé «The American Dream devient plus petit»…
Plus inquiétant peut-être: 33% des personnes interrogées pensent que ce rêve est en train de disparaître. Pourquoi ? Ils ont trop de dettes. "Les Américains pensent que la sécurité financière est au cœur du rêve américain, mais il est alarmant que tant de personnes pensent que cela est hors de leur portée", a déclaré Mike Fanning, directeur de MassMutual, aux États-Unis.
Presque tous ceux qui liront cet article auront des dettes. En Amérique aujourd'hui, nous sommes formés pour nous endetter pour à peu près tout.
Si vous voulez une formation universitaire, vous vous endettez.
Si vous voulez un véhicule, vous vous endettez.
Si vous voulez une maison, vous vous endettez.
Si vous voulez cette nouvelle paire de chaussures, vous n’avez pas à l’attendre. Allez simplement plus de dettes.
En conséquence, la plupart des Américains sont actuellement à l'encre rouge…
Quelque 64% des personnes interrogées ont déclaré avoir une hypothèque, 56% ont déclaré avoir une dette de carte de crédit et 26% ont déclaré avoir une dette de prêt étudiant. De nombreuses personnes interrogées ont déclaré ne pas se sentir financièrement en sécurité. Plus d’un quart d’entre eux ont déclaré qu’ils souhaitaient avoir un meilleur contrôle de leurs finances.
Vous auriez pensé que nous aurions appris des leçons très difficiles que la crise de 2008 nous a enseignées.
RépondreSupprimerMais au lieu de cela, nous avons été sur la plus grande crise de dette de l’histoire américaine ces dernières années. Voici plus de l'article de Marketwatch…
Il est logique que la dette soit dans l’esprit des Américains. Collectivement, les Américains ont plus de 1 billion de dollars de dettes sur cartes de crédit, selon la Réserve fédérale. Ils ont encore 1,5 billion de dollars de prêts aux étudiants, contre 1,1 billion de dollars en 2013. Les prêts automobiles dépassent maintenant 1,1 billion de dollars, contre 878,5 milliards de dollars en 2013. Ils ont encore une dette hypothécaire d'environ 15 000 milliards de dollars.
C'est un énorme tas de dettes.
Nous reprochons au gouvernement fédéral d'avoir, à juste titre, contracté une dette de 21 000 milliards de dollars, mais les consommateurs américains ont été presque aussi irresponsables à titre individuel.
Tant que vous vous noierez, vous ne deviendrez jamais riche. Afin de créer de la richesse, vous devez dépenser moins que ce que vous gagnez, mais la plupart des Américains n'apprennent jamais les principes de base tels que ceux-ci dans notre système d'éducation publique qui échoue rapidement.
Beaucoup d’Américains aspirent à devenir indépendants financièrement, mais ils ne comprennent pas que notre système est manipulé contre eux. Le jeu entier consiste à garder les consommateurs sur cette roue de la course sans relâche à chasser ce morceau de fromage jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Sortir de la dette est l’une des mesures les plus importantes que vous pouvez prendre pour vous donner plus de liberté, et nous espérons que cet article en inspirera beaucoup.
Pour terminer cet article aujourd'hui, je voudrais partager 14 faits sur la façon dont la classe moyenne en Amérique se rétrécit que je partageais dans un article précédent…
N ° 1 78 millions d’Américains participent à l’économie des concerts parce que les emplois à temps plein ne suffisent pas à gagner les deux jours.
# 2 En 2011, le prix moyen des maisons était de 3,56 fois le salaire annuel moyen aux États-Unis. Mais à la fin de 2017, le prix moyen des maisons était de 4,73 fois le salaire annuel moyen aux États-Unis.
# 3 En 1980, la dette moyenne d’un travailleur américain était 1,96 fois supérieure à son salaire mensuel. Aujourd'hui, ce nombre a grimpé à 5,00.
# 4 Aux États-Unis aujourd'hui, 66% des emplois paient moins de 20 dollars de l'heure.
# 5 102 millions de personnes en âge de travailler Les Américains n'ont pas de travail en ce moment. Ce nombre est plus élevé qu'il ne l'était à aucun moment durant la dernière récession.
# 6 Les gains pour les emplois peu qualifiés sont restés très stables au cours des 40 dernières années.
# 7 Les Américains dépensent plus d'argent qu'ils ne le font depuis 28 mois d'affilée.
# 8 Aux États-Unis, le jeune adulte moyen ayant une dette d'études a une valeur nette négative.
# 9 À ce stade, le ménage américain moyen a une dette de près de 140 000 $.
# 10 Les taux de pauvreté dans les banlieues américaines "ont augmenté de 50% depuis 1990".
# 11 Près de 51 millions de foyers américains «ne peuvent pas se permettre d’acheter des produits de base comme le loyer et la nourriture».
# 12 Les 40% les plus modestes de tous les ménages américains ne rapportent que 11,4% de tous les revenus.
# 13 Selon la Réserve fédérale, 4 Américains sur 10 n'ont pas assez d'argent pour couvrir une dépense inattendue de 400 $ sans emprunter de l'argent ou vendre quelque chose qu'ils possèdent.
N ° 14 22% de tous les Américains ne peuvent pas payer toutes leurs factures dans un mois normal.
https://www.zerohedge.com/news/2018-09-03/american-dream-getting-smaller-and-reason-why-painfully-obvious
Commerces mis en pièces: l’animalisme finira-t-il en boucherie ?
RépondreSupprimer17:17 04.09.2018
Gaëlle Nicolle
Boucheries, rôtisseries et poissonneries sont depuis quelque temps la cible de jet de pierres et de tags appelant à l’abolition de la hiérarchie entre les espèces. Les professionnels de la viande demandent une protection policière, tandis qu’un festival vegan est annulé pour risque de débordement. La guerre carnée est-elle déclarée ?
«Un tag antispéciste a été retrouvé sur place»: la formule sonne comme une émission de Faites entrer l'accusé, version boucherie. Depuis quelques mois, les bouchers-charcutiers font l'objet d'attaques de la part de groupuscules animalistes, laissant derrière eux vitrines cassées et inscription «stop au spécisme».
Lille, Paris, Angers, Jouys-en-Josas et tout récemment Épinay-sur-Orge, dans l'Essonne, ont vu des devantures de commerce de bouche (boucheries, mais aussi rôtisseries ou poissonneries) vandalisées, toujours selon ce même mode opératoire. Ces «groupuscules» ou «commandos», contre lesquels les bouchers-charcutiers demandent une protection policière, font-ils l'objet d'une surveillance particulière ?
La question a été soulevée par le député Louis Aliot (RN) en juillet, avec pour réponse: «Les services du renseignement territorial sont particulièrement vigilants face aux agissements de la frange la plus radicale de ces mouvements et groupuscules». Mais qui sont-ils réellement ?
«Les activistes durs, on ne sait pas exactement les identifier, probablement quelques dizaines ou centaines», explique Eric Denécé.
Pour le directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) et auteur du livre «Écoterrorisme, altermondialisme, écologie, animalisme, de la contestation à la violence», ils constituent «un terreau préoccupant» et «totalement insuffisamment suivi par les pouvoirs publics, la DGSI et le renseignement territorial».
Cette «menace existe depuis une dizaine d'années en France, et depuis plus longtemps à l'étranger» où dans certains pays, ils sont «sur liste noire»: «Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont créé des unités de polices spéciales pour lutter contre des gens-là», poursuit-il.
«Les services de renseignement les observent!», explique Gérald Arboit, directeur de recherche au CF2R, ces «radicaux du mouvement écolo», issus de courants nés dans les années 1960:
«Parmi la mouvance d'extrême gauche, vous avez la mouvance écolo, qui depuis les années 60 est montée en puissance en termes de clientèle, et aussi de violence, comme aux États-Unis, en Allemagne, et maintenant France. Le mouvement végan est une suite.»
Bien qu'elles ne se reconnaissent absolument pas dans ce type d'action, les associations de protection animale tentent de s'en dépêtrer: «Ce n'est pas du tout le type d'actions qu'on a envie de médiatiser», insiste Brigitte Gothière, cofondatrice de l'association L214, célèbre pour ses vidéos-chocs, filmées en caméra cachée dans des abattoirs, rappelant à chacun ses faits d'armes. Elle dément inspirer cette frange radicale:
RépondreSupprimer«Ces images, on les tourne dans des élevages, des abattoirs, ce sont des faits qui existent et sont justement cachés aux yeux du public. Ce n'est pas la faute des activistes qui essaient de faire bouger les choses et faire évoluer la réglementation et les mentalités. […] Plus on va tuer d'animaux, plus ça va pousser des gens à passer à l'acte.»
«Pour nous, c'est hyper clivant», déplore-t-elle, «Les actions violentes, le caillassage de boucheries, sont très peu au regard des actions organisées par le mouvement vegan». Elle n'exclut pas également la mise en place d'une «entreprise pour décrédibiliser la cause animale», à l'instar cet élu FN qui brûlait des voitures pour dénoncer l'insécurité.
Mais comment ces militants animalistes passent-ils de la contestation à la violence ?
«Plus on en parle, plus ça donne envie d'en faire et ça fait parler de la question», estime Mme Gauthière,
rappelant que, paradoxalement, si l'opinion publique avance sur la question du bien-être animal, les lois ne suivent pas: «Du point de vue de la législation, non! On voit que le parlement, et le gouvernement sont aux mains du lobby de l'élevage intensif.»
De peur de voir plus de rouge que de vert, un festival vegan a même été annulé à Calais, le représentant des professionnels de l'alimentation, commerçants, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs de la région ayant promis d'aller «au contact».
«C'est démesuré», fustige Brigitte Gauthière. « Est-ce que c'est une décision politique ?». «Quand on a un match de foot, on renforce en CRS si on sait qu'il peut y avoir des débordements.»
Politique ou non, le sujet est en tout cas hautement polémique, et jusque dans les couloirs de la RATP: la régie des transports parisiens a récemment modifié une publicité qualifiant les chasseurs de «premiers écologistes de France», estimant qu'elle n'exprime pas «avec justesse l'action de l'annonceur».
https://fr.sputniknews.com/societe/201809041037952714-boucherie-protection-policiere-vegan/
Et demain ce seront les garagistes parce qu'ils osent réparer des voitures, puis des dentistes, des pharmaciens, des fleuristes, etc, etc !
SupprimerCe sont des terroristes qui cherchent la confrontation armée. SEULE réponse: les abattre.