- ENTREE de SECOURS -



dimanche 30 septembre 2018

NATURE MORTE - Nathaniel Parker, Kate Hewlett, Anthony Lemke, Patricia McKenzie

https://www.youtube.com/watch?v=iTFuAf

37 commentaires:

  1. 48 % des résidents des États-Unis dans les cinq grandes villes ne parlent pas anglais à la maison; 67 millions au total


    par Tyler Durden
    Samedi, 09/29/2018 - 19:00


    Selon les dernières données du Bureau du recensement, près de la moitié des résidents américains des cinq plus grandes villes du monde, soit 48 %, ne parlent pas anglais à la maison.

    Le Washington Examiner rapporte que le nouveau rapport du Centre d'études sur l'immigration (CEI) révèle également qu '"en pourcentage de la population, 21,8 % des résidents des États-Unis parlent une langue étrangère à la maison, soit environ le double du chiffre de 11 % enregistré en 1980." Dans l’ensemble, environ 67 millions d’habitants ne parlent pas anglais à la maison.

    À New York et Houston, il est de 49 %; à Los Angeles, c'est 59 %; à Chicago, c'est 36 %; et à Phoenix, c'est 38 %. -CIS

    En termes de population, l'espagnol est la langue la plus parlée à la maison avec 41 millions d'habitants en 2017, contre 37 millions en 2010. Le chinois est la deuxième langue la plus parlée avec 3,4 millions d'habitants principalement à la maison.

    En ce qui concerne les langues autres que l'anglais ayant la plus forte croissance parlées à la maison, le télougou a enregistré la croissance la plus rapide, suivi du bengali, du tamoul, de l'arabe, de l'hindi, de l'ourdou et du punjabi.



    Classement des non-anglophones par État, la Californie est en tête du classement, suivie du Texas, du Nouveau-Mexique, du New Jersey, du Nevada et de New York.

    En termes de pourcentage de croissance par État, Washington D.C. a enregistré la plus forte croissance en pourcentage de foyers non anglophones entre 2010 et 2017, suivi par le Wyoming, le Dakota du Nord, l'Utah, le Delaware, le Nevada, le Maryland et le Nebraska.

    L’étude vient au milieu de plusieurs rapports faisant état de altercations sur l’utilisation de l’anglais, comme le rapport de la semaine dernière sur un couple qui s’est vu refuser le service dans un Taco Bell de la Floride parce qu’il n’avait aucun employé anglophone.

    Dans un autre cas en mai dernier, un homme de New York a menacé d'appeler la police de l'immigration si les clients et les employés n'arrêtaient pas de parler anglais dans un restaurant.

    Parmi les principales conclusions du rapport de la CEI:

    En 2017, un nombre record de 66,6 millions de résidents américains (nés dans le pays, immigrants légaux et immigrants clandestins) âgés de cinq ans et plus parlaient une langue autre que l'anglais à la maison. Ce nombre a plus que doublé depuis 1990 et presque triplé depuis 1980.

    En pourcentage de la population, 21,8 % des résidents américains parlent une langue étrangère à la maison, soit environ le double du 11 % enregistré en 1980.

    Dans les cinq plus grandes villes d'Amérique, 48 % des habitants parlent maintenant une autre langue que l'anglais à la maison. À New York et Houston, il est de 49 %; à Los Angeles, c'est 59 %; à Chicago, c'est 36 %; et à Phoenix, c'est 38 %.

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  2. En 2017, il y avait 85 villes et lieux de recensement (CDP) dans lesquels une majorité de résidents parlaient une langue étrangère à la maison. Ceux-ci incluent Hialeah, Floride (95 %); Laredo, Texas (92 %); et East Los Angeles, Californie (90 %). Peut-être plus surprenant, cela inclut également des endroits comme Elizabeth, N.J. (76 %); Skokie, Ill. (56 %); et Germantown, Maryland, et Bridgeport, Connecticut (chacun 51 %).

    Près d’un citoyen américain sur cinq vit à présent dans une ville ou un village de culture populaire où un tiers de la population parle une langue étrangère à la maison. Cela inclut Dale City, Virginie (43 %); Norwalk, Connecticut, et New Rochelle, N.Y. (chacun 42 %); et Aurora, Colorado, et Troy, Michigan (chacun 35 %).

    Contrairement à beaucoup de villes du pays, dans les zones rurales situées à l'extérieur des zones métropolitaines, 8% seulement parlent une langue autre que l'anglais à la maison.

    Les données publiées à ce jour indiquent que près d’un national des élèves des écoles publiques parle maintenant une autre langue que l’anglais à la maison. En Californie, 44 % des enfants d’âge scolaire (5 à 17 ans) parlent une langue étrangère à la maison et environ un tiers au Texas, au Nevada, au New Jersey, à New York et en Floride.

    Parmi les enfants d'âge scolaire (5 à 17 ans) qui parlent une langue étrangère à la maison, 85 % sont nés aux États-Unis. Même parmi les adultes de 18 ans et plus, plus du tiers de ceux qui parlent une langue étrangère à la maison sont nés aux États-Unis.

    Parmi les personnes qui parlent une langue étrangère à la maison, 25,9 millions (39 %) ont déclaré au Bureau du recensement qu'elles ne parlaient pas très bien l'anglais. Ce chiffre est entièrement basé sur l'opinion du répondant; le Census Bureau ne mesure pas les compétences linguistiques.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-20/48-us-residents-top-5-cities-dont-speak-english-home-67-million-overall

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  3. Black-out total en France et en Grande-Bretagne sur les évènements survenus en Syrie le 17 septembre 2018


    le 30 septembre 2018


    Tout ce que les organes de presse main-stream de ces deux pays, radio, télévision et presse papier, ont indiqué est que l’avion de reconnaissance de l’armée russe Iliouchine Il-20 a été abattu par la défense anti-aérienne syrienne, et par erreur … D’autres informations n’ont pas filtré car elles pourraient embarrasser les gouvernement français, anglais et israéliens. Le monde a frôlé l’embrasement généralisé ce 17 septembre, une situation particulièrement critique dont la France, ancienne puissance coloniale (comme la Grande-Bretagne) en Syrie a largement contribué à aggraver. Cet évènement relaté en détail par le journaliste d’investigation résidant à Damas Thierry Meyssan sur son site montre clairement que l’occupant du Palais de l’Elysée à Paris, par ailleurs chef des armées, a perdu la raison et ne comprend strictement rien à la politique internationale. Je n’aimerais pas être à la place de son ministre des affaires étrangères.

    J’invite mes lecteurs à se reporter à l’article de ce journaliste – dix minutes de lecture soigneuse car on apprend beaucoup de l’histoire passée qui explique le présent – dont voici le lien : http://www.voltairenet.org/article203057.html pour se faire une idée de l’inconséquence dommageable du Président de la République Française tant pour la France que pour l’Europe en général.

    Meyssan livre une analyse très pertinente des conséquences de cette intervention franco-britannico-israëlienne qui rappelle à de nombreux égards celle conduite contre Nasser en 1956 par exactement la même coalition. Il est tout à fait significatif que les Américains ont refusé de participer à cette opération et Meyssan énumère avec une clarté digne d’un journaliste de classe internationale les effets à moyen terme sur la redistribution des cartes dans la région qui paraît inévitable et qui laissera l’Europe comme un lamentable laissé-pour-compte qui devra survivre dans un monde dans lequel les puissances dominantes seront la Chine, alliée à la Russie avec tous les autres pays de l’Asie (peut-être bien aussi le Japon, premier partenaire commercial de la Chine) et d’un autre côté le monde anglo-saxon, USA, Grande-Bretagne post-brexit, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande, les 5 grandes oreilles qui contrôlent l’ensemble des trafics de l’information dans le monde. Les USA se rebiffent déjà avec la guerre commerciale initiée par le Président Trump et c’est tout à fait significatif de la réaction ressemblant à celle d’un animal blessé qui ne trouve plus quel moyen trouver pour sa survie. Les USA sont donc devenus dangereux mais Trump a probablement pris conscience des limites des possibilités financières et logistiques de ses capacités d’interventions militaires à l’étranger. Et il s’agit ici d’un véritable espoir pour la survie de l’humanité. Bonne lecture dominicale.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/09/30/black-out-total-en-france-et-en-grande-bretagne-sur-les-evenements-survenus-en-syrie-le-17-septembre-2018/#comments

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    1. Le 30 septembre 2018 à 10 h 41 min, Camembert Electrique a dit :

      Excellent article en effet, je l’ai copié et transmis à des amis, dès sa mise-en-ligne.
      Meyssan a une excellente culture historique et géopolitique.

      A priori, Macron devait être absent de ses cours de géopol à l’ENA…et quand j’entends des énarques comme Asselineau parler d’histoire et de géopolitique, je me dis que l’ENA n’est pas en faute.

      Ajoutons à cela le discours de Macron à l’AG de l’ONU qui plaide pour la liberté et le multilatéralisme pendant que nos navires envoient sans aucune raison des missiles sur les syriens…bonjour la cohérence et la crédibilité du président et de ses deux idiots de service (je parle de Parly et de Le Drian).

      Les israéliens sont punis et ce n’est pas un mal (à force de jouer avec les allumettes près du gaz, ils vont finir par se prendre une bombinette sur le coin de la figure) : Poutine ne répond plus au téléphone quand Nettanyaou appelle, et la délégation militaire israélienne envoyée au Kremlin pour justifier l’injustifiable s’est faite éjecter au bout de 21 minutes….apparemment, les russes n’aiment qu’on s’amuse à Juda avec eux.

      Résultat des courses : la Syrie sera dorénavant une no-fly zone et des batteries de S300 et S400 sont en train d’être mises en place avec tout l’attirail de guerre électronique qui va avec (brouilleurs GPS et radio, etc…).

      Reste à voir ce qui va se passer sur Idlib d’ici la mi-octobre…pas sûr que les 50.000 terroristes qui s’y cachent aient décidé de tailler la route en douce.

      https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/09/30/black-out-total-en-france-et-en-grande-bretagne-sur-les-evenements-survenus-en-syrie-le-17-septembre-2018/#comments

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    2. Le 30 septembre 2018 à 10 h 53 min, theuric a dit :

      Ce qui est décrit là, entre-autre, d’un appauvrissement intellectuel des colonisés par les colonisateurs est exactement ce qu’il s’est passé en France et est, ô combien visible aujourd’hui dans notre gouvernement, à en être même caricatural.

      Et je crains fort que ce phénomène soit perceptible dans toutes les strates de notre société mais aussi au sein des deux autres pays incriminés.

      Quoi qu’il en soit, un rapprochement britannique de la France est stratégiquement et politiquement cohérent, il est dommage et dommageable que cela se fasse sous de tels hospices.

      Personnellement de cette affaire,j’en perçois l’affolement dans les gouvernements français, anglais et israélien, cet affolement, peut-être même un début de panique, proviendrait de ce que l’empire U.S., comme je le pressentais depuis quelques temps, se retire d’Europe, à l’image de l’empire romain se retirant de la Bretagne.

      Ce fut leur tentative de faire revenir leur maître auprès d’eux, un petit peu comme des enfants faisant des bêtises pour que reviennent leurs parents.

      Maintenant les pays de l’Union-Européenne deviennent, pour les États-Unis-d’Amérique, ce que les états du pacte de Varsovie étaient pour l’U.R.S.S. déliquescente de la fin des années 80: un gros boulet.

      Le principal problème de la Russie en Europe, à mon sens, c’est l’Allemagne qu’il lui faut tenir par la vente de son gaz, deux guerres mondiales lui ont suffi, or les gazoducs ne sont pas tous construits.

      Sauf à ce que la Germanie explose, comme il en fut du Saint-Empire au XVIII° siècle, ce qui est toujours possible.
      Si un pays comme la France ou l’Italie se sépare de l’Union-Européenne et /ou de l’euro, c’est l’U.E. qui explose, dès lors le dollar suit, les U.S.A. puis l’économie-monde.

      Phénomène qui, quoi qu’il en soit, se produira.

      Pour les U.S.A., garder un pied en Méditerranée, géostratégiquement important, ne serait pas pour leur déplaire et seule Israël reste un allié sûr, or cette affaire montre que ce dernier pays peut avoir de dangereuses velléités tout en révélant plus si sûr que cela.

      En fait, la destruction de l’avion russe et la mort des militaires qui étaient à son bord signe une accélération, voire même une bifurcation fortement probable des équilibres politique à l’international, mais aussi en Europe.

      Tout le monde sait, dans les chancelleries, que la position du Président de la République Française à l’intérieur du pays est désormais extrêmement précaire et que peu s’en faut pour qu’il chute: le baril de poudre est prêt, la mèche est posé, tout ceci par ceux-là même qui l’avaient porté au pouvoir, maintenant la moindre étincelle peut tout enflammer le tout.
      Dans le même temps Madame May, au joli mois, est, au sujet du brexit, dépassée par son aile dure et n’est par sûr que cette délirante aventure syrienne vienne calmer ses ardeurs, bien au contraire.

      Je sens que nous allons revivre quelque chose de semblable aux événements de 1989 mais du coté de l’ouest-européen…

      https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/09/30/black-out-total-en-france-et-en-grande-bretagne-sur-les-evenements-survenus-en-syrie-le-17-septembre-2018/#comments

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    3. Le 30 septembre 2018 à 10 h 56 min,
      theuric a dit :

      …en « ne » se révélant plus si sûr que cela.

      https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/09/30/black-out-total-en-france-et-en-grande-bretagne-sur-les-evenements-survenus-en-syrie-le-17-septembre-2018/#comments

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  4. Des militants anti-OGM perdent un procès historique au Nigeria


    29 Septembre 2018
    par Seppi
    Nkechi Isaac*


    [Ma note] Les bonnes nouvelles ne sont pas légion ces temps-ci. Alors apprécions... Le système judiciaire fonctionne bien... c'est ce qu'on dit toujours quand on gagne.

    Deux semaines seulement après que le gouvernement fédéral du Nigeria a approuvé la commercialisation du cotonnier Bt, les scientifiques ont remporté une autre victoire par un jugement qui a rejeté les objections soulevées par des groupes activistes anti-OGM.

    En septembre 2017, un groupe de 17 organisations non gouvernementales, dirigé par la Health of Mother Earth Foundation (HOMEF), a intenté une action contre le gouvernement fédéral devant la Haute Cour Fédérale d'Abuja afin de bloquer le déploiement du cotonnier Bt et de variétés génétiquement améliorées de maïs.

    Les personnes désignées comme défendeurs dans le cadre de l’action comprenaient l’Agence Nationale de Développement des Biotechnologies (NABDA), l’Agence Nationale de Gestion de la Biosécurité (NBMA), le Ministère de l’Environnement et d’autres organismes.

    Les groupes d'activistes ont demandé au tribunal de révoquer les permis accordés à la NABDA pour des essais au champ en conditions confinées des maïs NK603 et MON89034 x NK 603 au Nigeria ; ils ont affirmé que les permis avaient été délivrés un jour non ouvrable, le 1er mai 2016, soit un dimanche et un jour férié, la Fête du Travail.

    Les groupes ont également affirmé que la délivrance des permis à Monsanto et à la NABDA constituait une menace pour les droits humains fondamentaux du grand public et une violation de la Constitution de 1999 telle que modifiée en 2011.

    Rendant son jugement hier, le juge A.R. Mohammed, président du tribunal, a rejeté l’action au motif qu’elle était prescrite et que le tribunal n’avait pas compétence pour en prendre connaissance, affirmant que l’affaire avait été introduite plus d’un an après la cause de l’action. Il a ajouté que l'affaire ne constituait pas une question de droits fondamentaux, comme le prétendaient les plaignants.

    Le juge a également noté que les groupes anti-GM peuvent faire appel de la décision, mais il le leur a déconseillé car cela pourrait être un « lock-out technique ». Il a également expliqué que la relation opérationnelle entre la NBMA et la NABDA ne violait aucune loi de la société civile ou les lois de la République Fédérale du Nigeria.

    S'exprimant exclusivement devant l'Alliance pour la Science sur les implications de la victoire des défendeurs devant le tribunal, le Dr Rufus Ebegba, directeur général de la NBMA, a déclaré que le système judiciaire du Nigeria était efficace et que le système de biosécurité du pays était raisonnable.

    Dans ses remarques après le prononcé du jugement, le Dr Rose Gidado, directrice adjointe de la NABDA, a déclaré que la victoire était une étape importante pour la biotechnologie au Nigéria.

    « C'est une étape importante », a-t-elle déclaré. « Cela signifie que le Nigeria est prêt à aller de l'avant, à adopter réellement cette technologie et à avancer. Cela signifie beaucoup pour la sécurité alimentaire. »

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  5. Gidado, qui est également le coordinatrice nationale de la section nigériane du Forum Ouvert sur la Biotechnologie Agricole (OFAB), a ajouté que le goulet d’étranglement que les groupes anti-OGM avaient souhaité mettre en place a maintenant été supprimé. « Nous sommes donc heureux d'aller de l'avant et d'aller vers les autres régions du monde qui ont déjà commercialisé [des plantes génétiquement modifiées] et progressé. »

    En outre, Gidado a déclaré que le jugement était très technique et que la décision était censée et solidement étayée, ce qui montre que le système judiciaire du Nigeria est bien informé et fonctionne efficacement.

    ____________

    * Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2018/08/anti-gmo-activists-lose-landmark-court-case-nigeria/

    http://seppi.over-blog.com/2018/09/des-militants-anti-ogm-perdent-un-proces-historique-au-nigeria.html

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  6. L'ESCROQUERIE EST SANS LIMITE DANS 'Le MATIN':

    SCIENCE - L'HOMME FAIT PENCHER LA TERRE

    L'axe de rotation de notre planète se déplace d'une dizaine de centimètres par an. L'activité humaine en est en partie responsable, a découvert la NASA.
    L'axe de rotation de la planète a bougé de plus de 10 mètres au cours du XXe siècle.


    MICHEL PRALONG
    26.09.2018


    La Terre n'est pas une sphère parfaite: elle est un peu écrasée, puisque le diamètre pôle nord-pôle sud est plus petit que celui à l'Equateur. Et notre planète tourne, mais sur un axe qui n'est pas stable. Notamment parce que le poids à la surface n'est pas uniforme: il n'est en effet pas le même dans une région montagneuse que dans les océans.

    Les scientifiques ont pu déterminer que l'axe de rotation de la Terre s'était déplacé d'environ 10 mètres au cours du siècle passé. Plus précisément de 10,5 cm par an. Mais, d'après de nouveaux résultats du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, l'homme serait responsable de près du tiers de ce mouvement. Notamment en raison de l'accélération de la fonte des glaciers causée par le réchauffement climatique, lui-même favorisé par les activités humaines. Car quand une terre se libère de la glace au-dessus d'elle, elle se soulève comme de la pâte à pain (c'est ce qu'on nomme le rebond glaciaire).

    Masses d'eau modifiées

    L'homme a également un impact sur la répartition du poids de la Terre par endroits en asséchant les nappes souterraines ou en créant des réservoirs d'eau comme les lacs artificiels. Parmi les autres facteurs responsables du déplacement de l'axe de rotation terrestre, les chercheurs mentionnent la convection à l'intérieur du manteau de la planète. Celui-ci est en effet toujours en mouvement, avec des matériaux chauds près du cœur qui remontent et des froids près de la surface qui descendent. Des variations qui influent donc aussi sur la répartition du poids planétaire.

    Pas de danger

    L'axe terrestre bouge, et davantage encore à cause de l'homme, et alors ? Pas de quoi paniquer, affirment les scientifiques, qui ne voient aucune conséquence fâcheuse à ce changement, même pas un impact sur le climat. En revanche, pour étudier ce dernier, ces nouvelles données devraient être utiles. Et tout cela confirme que l'homme a bel et bien changé la planète et pas seulement en surface, mais en affectant même sa rotation. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/monde/homme-pencher-terre/story/19202773

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    1. Premièrement: Il n'y a ni haut ni bas dans l'espace. Et la cartographie du monde pourrait aussi être représentée avec l'Antarctique au Nord et l'Arctique au Sud. Comme l'Europe dans l'hémisphère Sud.
      Tout dépend de l'axe vis-à-vis du soleil.

      Deuxièmement, Le soleil est une grosse étoile ferrique entourée d'hydrogène qui brûle et se transforme en hélium. Son attractivité importante permet de retenir les 9 planètes (et 61 lunes) en satellites. Et, comme toute les planètes encore chaudes, la Terre contient du magma qui se déplace et modifie parfois les notions de Nord/Sud. Le noyau ferrique n'est pas absent à cette évolution et entretient une configuration autant modifiée que le sont ses éruptions volcaniques. la 'sphère' centrale n'est pas toujours une sphère ! D'où le pourquoi du changement d'axe et l'innocence de l'humain ou de l'animal à faire basculer notre planète malgré que plus de 90 % de la population mondiale vit dans l'hémisphère Nord.

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  7. Émissions de cuisine à la télévision : année après année, le non-respect des bonnes pratiques d’hygiène reste d’actualité


    27 Septembre 2018
    par Seppi
    Albert Amgar*


    En 2004, mon ami Doug Powell et sa collègue Lisa Mathiasen publiaient dans Food Protection Trends, « Spot the Mistake: Television Cooking Shows as a Source of Food Safety Information », ou recherchez l'erreur : la cuisine à la télé comme source d'information sur la sécurité des aliments.

    L’idée de cet article est que les erreurs en sécurité des aliments abondent dans les émissions de cuisine à la télévision…

    Les auteurs rapportaient les erreurs courantes liées à la sécurité des aliments, dont l'absence de lavage des mains, la contamination croisée (ou transfert de contamination) et les non-conformités concernant le couple temps-température. Bien que les programmes sur les aliments et la cuisine à la télévision soient une source de divertissement, il est possible d’améliorer leur contenu de manière à promouvoir la manipulation sécuritaire des aliments.

    En 2016, selon la conclusion d’une autre étude américaine de Nancy L. Cohen et Rita Brennan Olson,

    « Il semble y avoir peu d'attention à la sécurité des aliments lors de la plupart des émissions de cuisine. Les chefs célèbres et concurrents ont la possibilité de montrer et d'enseigner de bonnes pratiques de sécurité des aliments pour des millions de téléspectateurs. »

    Source : Compliance With Recommended Food Safety Practices in Television Cooking Shows, Journal of Nutrition Education and Behavior November–December, 2016Volume 48, Issue 10, Pages 730–734. J’en avais parlé en 2016, ici.

    En 2018, des auteurs allemands rapportent quasiment les mêmes faits dans cet article paru dans Food Control à propos des comportements liés à la sécurité des alimentaires observés dans les émissions de cuisine en Allemagne.

    Source : Jasmin Geppert, Sarah Schulze Struchtrup, Rainer Stamminger, Claudia Haarhoff, Volker Ebert, Severine Koch, Mark Lohmann, Gaby-Fleur Böl. Food safety behavior observed in German TV cooking shows, Food Control Volume 96, February 2019, Pages 205-211.

    Faits saillants

    Les pratiques en sécurité des aliments dans 100 épisodes d'émissions de cuisine en Allemagne ont été évaluées.

    Un manque d'hygiène a été observé toutes les 50 secondes.

    Une hygiène des mains et une hygiène personnelle inadaptées et des contaminations croisées ont souvent été observées.

    Les différences entre les cuisiniers amateurs et professionnels étaient marginales.

    Résumé (nous découpons en paragraphes)

    Depuis quelques années, les émissions de cuisine connaissent une grande popularité en Allemagne. Actuellement, environ 60 formats différents sont diffusés à la télévision allemande. Dans le domaine de la préparation des aliments et de la nutrition, ils représentent une source d'information passive importante.

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  8. Cette étude vise à évaluer les pratiques en sécurité des aliments dans les émissions culinaires allemandes et à identifier les différences potentielles entre les chefs professionnels et les chefs amateurs. À l'aide d'une fiche d'observation, trois évaluateurs formés ont examiné 100 épisodes de huit émissions culinaires populaires.

    En moyenne, les évaluateurs ont observé 1,2 erreur d’hygiène par minute ou une erreur d’hygiène toutes les 50 secondes.

    Les erreurs les plus courantes comprenaient l’utilisation de planches à découper non lavées, l’ajout d’ingrédients avec des mains non lavées et l’essuyage de mains sales avec des torchons. Un manque dans le lavage des mains avant de commencer la préparation des aliments et après avoir toussé, éternué, essuyé le nez, transpiré ou touché leurs cheveux, leurs yeux, etc. a également été observé fréquemment.

    Aucune différence significative entre chefs professionnels et chefs amateurs n'a été constatée concernant la fréquence globale des erreurs en sécurité des aliments, mais les chefs professionnels se sont plus souvent conformés à des mesures d'hygiène personnelle spécifiques.

    Les résultats suggèrent que peu d'attention est accordée aux pratiques sécuritaires de manipulation des aliments dans les émissions culinaires allemandes. Cependant, elles peuvent être particulièrement adaptées pour transmettre des pratiques de manipulation sécuritaire des aliments à un large public, notamment en raison de leur popularité.

    Quid de tout ceci en France ? Il faudra sans doute attendre un avis de l’Anses en ce sens…

    Il ne s’agit pas, selon cet ensemble d'études, de pratiquer une hygiène sans concession voire excessive, dès lors que l’on se lave deux trois fois les mains en 30 minutes, mais de montrer en quoi certaines pratiques illustrées par des émissions de cuisine à la télévision peuvent représenter un risque pour le consommateur lambda ; ainsi au lieu de goûter avec le doigt la mayonnaise maison, préférez une cuillère…

    Il ne s’agit donc pas du tout de faire de « l’hygiénisme à tout prix, qui veut imposer un monde aseptisé. Cela fragilise le système immunitaire des gens. »

    Respecter des bonnes pratiques d’hygiène n’a rien d’un hygiénisme exacerbé et je ne vois pas en quoi cela fragilise le système immunitaire, encore des idées reçues selon lesquelles « L'excès de propreté régnant au sein des logements due à l'utilisation des produits d'entretien d'origine industrielle serait néfaste. »

    Nous en sommes bien loin !

    Last but not the least, une information un peu tardive concernant de « nouvelles règles d’hygiène » venues de Rennes, car là-bas, selon Ouest-France du 18 juillet 2018, « Le short de bain désormais autorisé dans les piscines » :

    Le règlement intérieur des piscines de la ville de Rennes a changé. Pour les hommes, il est désormais possible de passer du slip au short de bain pour se baigner dans les quatre piscines municipales.

    Pourquoi ce changement ? « Aujourd’hui, le maillot de bain traditionnel n’est porté que par une petite catégorie de nageurs », explique Yvon Léziart, conseiller municipal délégué aux sports. Les pratiques ont changé, et les adolescents principalement ont adopté le short de bain. La Ville est dans une logique de fréquentation maximale des piscines rennaises et les chiffres le montrent bien.

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  9. … sur les questions d’hygiène. Yvon Léziart répond : « Il est spécifié que le short doit être en tissu adapté aux règles d’hygiène et de sécurité. En général, c’est du lycra. Et il doit être porté uniquement pour la baignade, c’est-à-dire pas à un autre moment de la journée. Nous veillons à cela. »

    Rappelons que ce qu’on appelle short de bain n’est ni plus, ni moins qu’un caleçon, voire un bermuda…

    Par ailleurs, j’aimerais bien savoir comment il sera vérifier que le short doit être porté uniquement pour la baignade…

    Jusqu’à où ira-t-on pour tolérer des pratiques non hygiéniques ?

    ______________

    * Albert Amgar a été pendant 21 ans le dirigeant d'une entreprise de services aux entreprises alimentaires ; il n'exerce plus aujourd'hui, car retraité. Au travers de son blog il nous a livré des informations dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité des aliments. Désormais, je l'accueille avec plaisir.

    http://seppi.over-blog.com/2018/09/emissions-de-cuisine-a-la-television-annee-apres-annee-le-non-respect-des-bonnes-pratiques-d-hygiene-reste-d-actualite.html

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    1. C'est vrai 'qu'en ce temps là' il y avait en France une émission de télé 'Art et magie de la cuisine', pendant 13 ans (en noir et blanc) avec Catherine Langeais (qui était aussi speakerine) et l'abominable Raymond Oliver qui portait la barbe (endroit le plus sale devant le trou de cul) pour présenter une émission... culinaire ! Et avec çà le général dégueule ! Hahahaha !

      Notons tout de même ce rappel qu'il y a toujours en France chaque année plus de 40 000 MORTS par le dièsel SANS QU'IL N'AIT ÉTÉ INTERDIT !!!! Est-ce là un 'détail' ? Cela en dit long sur le devoir de chef d'État !!

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  10. Ces voitures de série devanceraient facilement les bolides de la Formule 1 (photos)


    14:13 30.09.2018


    Aussi rapides qu’ils soient, les bolides de la Formule 1 ont toutefois une marge de manœuvre restreinte lorsqu’ils roulent sur la piste, si bien que la vitesse maximale de 371 km/h, enregistrée en 2016 par une Williams FW38, pourrait être facilement dépassée par certaines voitures de série «normales» roulant dans nos rues.

    Tandis que les voitures de Formule 1 ont tendance à devenir de plus en plus lentes vu les règles à ne pas enfreindre sur la piste, les voitures de série deviennent de plus en plus rapides. Du moins, c'est ce que l'on peut lire dans de nombreux magazines pour les amateurs d'automobiles. En fait, il existe déjà des voitures de série susceptibles de devancer les voitures de course en matière de vitesse maximale.

    McLaren F1 (386 km/h)

    La voiture de série de McLaren a immédiatement fait la Une des journaux avec ses capacités, relate le site Motor1. Fabriquée à partir des mêmes matériaux que les voitures de course, la McLaren F1 dispose d'un moteur BMW V12 de 627 chevaux-vapeur.

    Bugatti Veyron (402 km/h)

    Construire une voiture de série capable de monter à plus de 400 km/h pourrait paraître de premier abord un défi impossible à relever, mais le producteur français Bugatti s'en est acquitté à la perfection, relate Top Gear. Son moteur, capable de produire 987 chevaux-vapeur, a en effet battu un record mondial en 2005 avec la vitesse de pointe de 408 km/h.

    SSC Ultimate Aero (412 km/h)

    La SSC Ultimate Aero était officiellement la voiture la plus rapide du monde en 2007, détrônant la Veyron avec la vitesse de pointe de 412 km/h, selon le site HotCars. Ce bolide américain utilise un moteur V8 de 6,4 litres produisant 1.183 chevaux-vapeurs.

    Bugatti Chiron (420 km/h)

    La puissance record de son moteur est de 1.479 chevaux-vapeurs et… l'accélération est instantanée, fulgurante, à tel point qu'elle vous écrase dans votre siège, la tête ne tenant pas, penchant en arrière, nécessitant un gros effort pour se maintenir, même cramponné au volant, indique le journaliste Etienne Bruet sur le site Turbo. Il aura fallu d'ailleurs 4 ans de développement et près de 650.000 kilomètres d'essais pour fiabiliser la Chiron. Le modèle ne sera conçu qu'à 500 exemplaires, contrairement aux 450 unités de la Veyron, mais plus de la moitié, déjà, est vendue et promise à de richissimes propriétaires.

    Bugatti Veyron Super Sport (431 km/h)

    Quoi qu'il en soit, poursuit Motor 1, la Veyron Super Sport est toujours le meilleur cheval de l'écurie Bugatti, avec la vitesse de pointe de 431 km/h. En fait, il y a eu un débat sur le record établi en 2010 en raison du limiteur de vitesse électronique installé sur la voiture de série pour des raisons de sécurité. Les responsables du dossier ont finalement décidé que le limiteur électronique ne comptait pas comme une modification.

    Hennessy Venom GT (434,5 km / h)

    À près de 64 km/h plus rapide qu'une voiture de Formule 1, la Hennessy Venom GT est un autre Américain qui avait autrefois détenu le titre de voiture la plus rapide dans le monde. Sa vitesse de 434,5 km/h signifie qu'un Venom aurait très bien dépassé Valtteri Bottas dans sa Williams au Grand Prix du Mexique.

    Koenigsegg Agera RS (447 km/h)

    La Koenigsegg Agera RS est officiellement la voiture la plus rapide du monde avec la vitesse de pointe de 447 km/h. Ce qui est encore plus impressionnant, c'est que la RS peut atteindre cette vitesse en moins de 36,5 secondes.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201809301038297737-voiture-serie-bolides-formule-1-vitesse/

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  11. Nouveau livre - Les bases du climat: rien à craindre


    Anthony Watts
    29 septembre 2018
    Par Rod Martin, Jr


    Peur du futur ? Ne soit pas. Lorsque nous sommes armés des données de base sur le climat, nous pouvons plus facilement repérer les mensonges que les médias d’actualité corrompus tentent de nous nourrir. Certains de ces mensonges sont énormes.

    Ce petit livre nous donne tout ce que le profane a besoin de savoir sur la climatologie.

    Les alarmistes de réchauffement tentent de nous faire peur avec des choses comme:

    - Le réchauffement climatique entraînera des tempêtes plus violentes.
    - Le réchauffement climatique nous donnera plus de déserts et de sécheresses.
    - Le réchauffement climatique est dangereux.
    - Le Le gaz carbonique entraîne notre dangereux réchauffement climatique.
    - Nous devons de toute urgence refroidir la planète.
    - Le gaz carbonique est un polluant dangereux.
    - L’avenir est sombre, à moins de réduire considérablement notre «empreinte carbone».

    Ce volume svelte établit la vérité sur tous les problèmes ci-dessus.

    Il y a des préoccupations pour l'avenir, mais ce n'est pas le cas. Et lorsque nous avons de vrais problèmes à résoudre, cela ne sert à rien de réparer des choses qui n'en ont pas besoin.

    Téléchargez gratuitement ici pour un temps limité. Formats PDF, Ebook, Kindle

    https://wattsupwiththat.com/2018/09/29/new-book-climate-basics-nothing-to-fear/

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  12. UE: Politiser l'Internet


    par Tyler Durden
    Lun, 10/01/2018 - 02:00
    Auteur de Judith Bergman via The Gatestone Institute,


    Avant même qu'une telle législation à l'échelle de l'UE, une "législation antiterroriste" similaire en France, par exemple, soit utilisée comme un outil politique contre les opposants politiques et pour limiter la liberté d'expression indésirable.

    En France, la simple diffusion d'informations sur les atrocités de l'Etat islamique est désormais considérée comme une "incitation au terrorisme". C'est ce type de législation, semble-t-il, que la Commission européenne souhaite maintenant imposer à l'ensemble de l'Union européenne.

    Les géants des médias sociaux - Facebook, Twitter, YouTube, Microsoft, Google+ et Instagram - agissent en tant que censeurs volontaires au nom de l’Union européenne.

    La Commission européenne déclare être particulièrement intéressée par le financement de projets axés sur "le développement de technologies et d'outils web innovants pour prévenir et contrer les discours haineux en ligne et soutenir la collecte de données", et des études analysant "la propagation des discours racistes et xénophobes dans différents États membres ... "

    L’Union européenne semble avoir tendance, au moins pour Internet, à tuer la liberté d’expression. Et les géants des médias sociaux - Facebook, Twitter, YouTube, Microsoft, Google+ et Instagram - agissent comme des censeurs volontaires au nom de l’UE. (Source de l'image: iStock)

    En mars, la Commission européenne - la branche exécutive non élue de l’Union européenne - a demandé aux entreprises de médias sociaux de supprimer le contenu terroriste en ligne illégal en une heure - ou de risquer une législation européenne sur le sujet. Cet ultimatum faisait partie d'un nouvel ensemble de recommandations qui s'applique à toutes les formes de "contenu illégal" en ligne. Ce contenu couvre «du contenu terroriste, l'incitation à la haine et à la violence, le matériel d'abus sexuel sur les enfants, les produits contrefaits et la violation du droit d'auteur».

    Alors que l'ultimatum d'une heure ne portait apparemment que sur le contenu terroriste, voici comment la Commission européenne a présenté les nouvelles recommandations à l'époque:

    "... La Commission a pris un certain nombre de mesures pour protéger les Européens en ligne - que ce soit du contenu terroriste, du discours de haine illégal ou des fausses informations ... nous cherchons continuellement des moyens d'améliorer notre lutte contre le contenu illégal en ligne. désigne toute information non conforme au droit de l'Union ou au droit d'un État membre, telle que l'incitation au terrorisme, au racisme ou à la xénophobie, au discours de haine illégal, à l'exploitation sexuelle des enfants. .

    La Commission européenne définit généralement le "discours de haine illégal" comme "une incitation à la violence ou à la haine dirigée contre un groupe de personnes ou un membre d’un groupe défini par la race, la couleur, la religion, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique". ".

    L'UE a maintenant décidé que ces "efforts volontaires" visant à éliminer le contenu terroriste en une heure de la part des géants des médias sociaux ne suffisent pas: une législation doit être introduite. Selon le récent communiqué de presse de la Commission européenne:

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  13. "La Commission a déjà travaillé sur une base volontaire avec un certain nombre de parties prenantes clés - notamment les plates-formes en ligne, les États membres et Europol - dans le cadre du forum Internet de l'UE afin de limiter la présence de contenus terroristes en ligne. nombre de mesures à prendre par les entreprises et les États membres pour intensifier ce travail. Bien que ces efforts aient donné des résultats positifs, les progrès globaux n'ont pas été suffisants ".

    Selon le communiqué de presse, les nouvelles règles incluront des amendes draconiennes imposées aux sociétés Internet qui ne respectent pas la nouvelle législation:

    "Les États membres devront mettre en place des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives pour ne pas respecter les ordonnances de suppression du contenu terroriste en ligne. En cas de manquement systématique au retrait de tels contenus 4% de son chiffre d'affaires global pour le dernier exercice ".

    De telles sanctions astronomiques sont de nature à garantir qu’aucune entreprise Internet ne courra de risques et se verra donc autocensurer du matériel "juste au cas où".

    Selon le communiqué de presse de la Commission européenne, les règles exigeront que les fournisseurs de services "prennent des mesures proactives - telles que l'utilisation de nouveaux outils - pour mieux protéger leurs plates-formes et leurs utilisateurs contre les abus terroristes". Les règles exigeront également une coopération accrue entre les prestataires de services d'hébergement, Europol et les États membres, à condition que les États membres "désignent des points de contact accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour faciliter le suivi des ordres de renvoi et des renvois". de:

    "... des mécanismes de plainte efficaces que tous les prestataires de services devront mettre en place. Lorsque le contenu a été supprimé de manière injustifiée, le prestataire de services sera tenu de le rétablir dès que possible. Des recours judiciaires efficaces seront également fournis par les autorités nationales et les plates-formes et les fournisseurs de contenu auront le droit de contester une mesure de suppression. Pour les plates-formes utilisant des outils de détection automatisés, une supervision et une vérification humaines devraient être en place pour empêcher les retraits erronés ".

    Il est difficile de voir pourquoi quiconque pourrait croire qu’il y aura des recours judiciaires efficaces et que le contenu retiré par erreur sera rétabli. Avant même qu'une telle législation à l'échelle de l'UE, une "législation antiterroriste" similaire en France, par exemple, soit utilisée comme un outil politique contre les opposants politiques et pour limiter la liberté d'expression indésirable. Marine Le Pen, leader du Front national français, a été accusée en début d'année d'avoir tweeté des images en 2015 d'atrocités commises par ISIS, notamment la décapitation du journaliste américain James Foley et la photo d'un homme brûlé par ISIS dans une cage. Elle est accusée d'avoir diffusé "des messages violents incitant au terrorisme ou à la pornographie ou portant gravement atteinte à la dignité humaine", ce qui peut être vu par un mineur. Le crime présumé est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et d’une amende de 75 000 euros (88 000 dollars). Le Pen a posté les photos quelques semaines après les attentats de Paris en novembre 2015, dans lesquels 130 personnes ont été tuées et le texte qu'elle a écrit pour accompagner les images était "Daesh is this!" En France, alors, la simple diffusion d'informations sur les atrocités de l'Etat islamique est désormais considérée comme une "incitation au terrorisme". C'est ce type de législation, semble-t-il, que la Commission européenne souhaite désormais imposer à l'ensemble de l'UE.

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  14. La décision de promulguer une législation dans ce domaine a été prise lors de la réunion du Conseil européen de juin 2018 - un rassemblement de tous les chefs d'Etat de l'UE - dans lequel le Conseil s'est félicité de "l'intention de la Commission de présenter une proposition législative visant à améliorer de contenu qui incite à la haine et à commettre des actes terroristes ". Il semble cependant que l'UE envisage de légiférer sur beaucoup plus que le simple "terrorisme".

    En mai 2016, la Commission européenne et Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft ont convenu d'un «code de conduite pour lutter contre les discours de haine en ligne illégaux» (Google+ et Instagram ont également adhéré au code de conduite en janvier 2018). Le code de conduite engage les sociétés de médias sociaux à examiner et à supprimer, dans un délai de 24 heures, les contenus considérés comme des "discours haineux illégaux". Selon le code de conduite, lorsque les entreprises reçoivent une demande de suppression de contenu, elles doivent "évaluer la demande par rapport à leurs règles et directives communautaires et, le cas échéant, aux lois nationales sur la lutte contre le racisme et la xénophobie ..." Les géants des médias agissent en tant que censeurs volontaires au nom de l'Union européenne.

    Le Conseil européen, qui accueille favorablement une proposition législative de la Commission européenne sur "l'amélioration de la détection et de la suppression des contenus incitant à la haine", semble certainement avoir l'intention de transposer le code de conduite dans la législation.

    Lors du sommet informel de l'UE à Salzbourg en septembre, les États membres de l'UE ont convenu de "renforcer la lutte contre toutes les formes de cybercriminalité, les manipulations et la désinformation". Les chefs d'Etats membres ont en outre été invités à "discuter de ce qu'ils attendent de l'Union en matière de prévention de la diffusion de contenus terroristes en ligne" et "trouver le juste équilibre entre lutte efficace contre la désinformation et cyberactivité illégale et protection des droits fondamentaux". tels que la liberté d'expression ".

    Parallèlement, la Commission européenne, dans le cadre de son programme de recherche et d’innovation, lance un appel à propositions de recherche sur «la surveillance, la prévention et la lutte contre le discours de haine en ligne», avec une date limite de soumission en octobre.

    Dans l'appel à propositions, la Commission déclare qu'elle "s'est engagée à freiner les tendances du discours de haine en ligne en Europe" et souligne que "les propositions fondées sur les activités liées à la mise en œuvre du code de conduite un intérêt particulier".

    La Commission indique qu'elle est particulièrement intéressée par le financement de projets axés sur le "développement de technologies et d'outils web innovants pour prévenir et combattre le discours de haine illégal en ligne et soutenir la collecte de données"; des études analysant "la propagation du discours de haine raciste et xénophobe dans différents États membres, y compris la source et les structures des groupes générant et diffusant un tel contenu ..."; et projets qui développent et diffusent des «récits en ligne favorisant les valeurs de l'UE, la tolérance et le respect des droits fondamentaux de l'UE et des activités de vérification des faits renforçant la réflexion critique et la sensibilisation à l'exactitude des informations et aux activités visant à former les parties prenantes au cadre juridique européen et national pénalisant discours de haine en ligne ".

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  15. L’Union européenne semble avoir tendance, au moins pour Internet, à tuer la liberté d’expression.

    * * *

    La Commission européenne écrit dans son appel qu'elle souhaite que les projets financés aient les résultats suivants:

    Limiter les tendances croissantes du discours de haine illégal sur Internet et contribuer à mieux comprendre comment les médias sociaux sont utilisés pour recruter des adeptes du discours et des idées sur le discours de haine;

    Améliorer l'enregistrement des données et l'établissement de tendances, notamment sur les effets dissuasifs des discours de haine en ligne illégaux, notamment lorsqu'ils sont adressés à des acteurs clés de la démocratie, tels que les journalistes;

    Renforcer la coopération entre les autorités nationales, les organisations de la société civile et les sociétés Internet dans le domaine de la prévention et de la lutte contre le discours de haine en ligne;

    Habiliter les organisations de la société civile et les mouvements de base dans leurs activités de lutte contre le discours de haine en ligne et dans le développement de contre-discours efficaces;

    Sensibiliser et sensibiliser le grand public aux médias en matière de discours de haine en ligne raciste et xénophobe et renforcer la perception du problème par le public.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-30/eu-politicizing-internet

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  16. La rue : un territoire de contestation à obsolescence programmée ?

    La rue n’est-elle pas devenue le lieu d’un désaccord ponctuel, un exutoire, que le pouvoir contesté tentera par tout moyen de faire taire ?

    Par Yannick Chatelain.
    1 OCTOBRE 2018


    LES CONTESTATAIRES ET L’ÉTAT : ÉTAPE 1

    Dans nos démocraties, sur le papier, dans un cadre légal, la population peut manifester contester, s’opposer, donner de la voix sur la voie publique… En face d’elle la mécanique d’État « démocratique » est bien rodée. Elle enclenche son action et tous les leviers à sa disposition pour « discréditer » les mouvements qui remettent en cause des décisions jugées – par une partie de la population – contraires à l’intérêt collectif. Les porteurs du projet contesté : secrétaire d’État, ministre, porte-parole… investissent les médias de masse pour faire ce qu’ils ont coutume d’appeler « de la pédagogie » – si tant est que la pédagogie ne deviennent pas propagande – l’État est dans son rôle.

    « Si l’on est pas vigilant, les journaux font haïr les oppressés et aimer les oppresseurs ! » (Malcom X)

    LES CONTESTATAIRES ET L’ÉTAT : ÉTAPE 2

    Lorsqu’un mouvement s’amplifie, dès lors que les contestataires investissent la rue en nombre, il n’est par rare d’entendre de tout en haut que « ce n’est pas la rue qui gouverne ». Piètre argument.

    Dans les démocraties, l’espace public au sens strict – j’entends ici par espace public, les lieux où le peuple a la possibilité en principe d’exprimer son désaccord avec le pouvoir – est un espace dans lequel peut s’exprimer le droit à la résistance. Un droit à la résistance sous contrôle du pouvoir et réglementé.

    Dans certains contextes, ce droit à la résistance est à la merci de toutes les manipulations que j’ai déjà pu évoquer. Il est aussi à la merci de tous les arbitraires au service de l’intimidation : arrestation arbitraire d’un leader, placement en garde à vue illégitime de manifestants, jusqu’à l’usage abusif et disproportionné de la force.

    Dans son nouveau rapport annuel le défenseur des droits Jacques Toubon qui s’était inquiété dans son précédent rapport de l’augmentation des violences policières rappelle que :

    « [l]es dispositifs de maintien de l’ordre doivent reposer, le plus souvent possible, sur la négociation, le dialogue et la pédagogie. Le Défenseur des droits a formulé plusieurs recommandations visant à apaiser la gestion du maintien de l’ordre en France. »

    Il recommande en particulier :

    - de renforcer la formation initiale et continue des forces chargées de l’ordre public ;
    - d’interdire l’usage des lanceurs de balles de défense dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre, quelle que soit l’unité susceptible d’intervenir ;
    - de recentrer le maintien de l’ordre sur la mission de police administrative de prévention et d’encadrement de l’exercice de la liberté de manifester dans une approche d’apaisement et de protection des libertés individuelles ;
    - de renforcer la communication et le dialogue dans la gestion de l’ordre public, avant et pendant le déroulement des manifestations, afin notamment de rendre plus compréhensible l’action des forces de sécurité et de favoriser la concertation. (Article R. 434-18, emploi de la force)

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  17. Rappel pour le moins important !

    LA RUE : UN TERRITOIRE DE CONTESTATION SYMBOLIQUE MAIS OBSOLÈTE ?

    Je ne moque pas ici, ni ne moquerait jamais des espoirs fondés par les manifestants et manifestantes, pas plus que de leur courage à s’unir dans ce qui relève d’une forme de désespoir de l’impuissance. J’attire leur attention sur des combats perdus d’avance, parce que le trust dont parlait Locke est parfois mis à mal de façon très décomplexée.

    La rue n’est-elle pas devenue – au mieux – le lieu d’un désaccord ponctuel, un exutoire, que le pouvoir contesté tentera par tout moyen de faire taire ? Son sort n’est-il pas scellé d’avance : mépris, palabres interminables sur promesses de Gascon ? Le pouvoir joue la montre. Les cris de protestation finissent bientôt par s’épuiser. En période de crise, dans de nombreux conflits, la population qui subit souvent les conséquences des actions de contestation dans son quotidien déjà difficile, aussi solidaire soit-elle, se désolidarisera par lassitude et épuisement…

    Après un temps de compréhension, le fameux hymne « nous sommes pris en otage » (cf. les dernières grèves SNCF) ne tardera pas à être entonné… et sagement relayé ! Bien sûr, parfois le pouvoir recule – rarement – ! Sinon… rendez-vous à la prochaine !

    LE TEMPS N’EST-IL PAS VENU DE CHANGER DE TERRITOIRE DE RÉSISTANCE ?

    Contrairement à la rue, les territoires virtuels offrent, eux, une possibilité d’exercer un droit de résistance qui peut se soustraire à ces manipulations et manœuvres antédiluviennes, mais efficaces, du pouvoir. Un droit à la résistance et son expression qui peut être : durable, massif, visible ! Il devra à terme être intégré de façon équitable pour assurer un mode de fonctionnement démocratique contemporain en prise avec la nouvelle réalité de notre monde.

    L’Hacktivisme s’intègre dans la vision qu’a Locke du Droit à la résistance du citoyen. Pour Locke « ce même droit de résistance dépend non pas seulement d’un « volontarisme juridique » – fondée sur la promesse des gouvernants et la confiance réciproque des gouvernés –, mais d’un ‘objectivisme juridique’ » qui désigne la manière dont certaines normes supérieures à la loi positive ou un contrat peuvent bénéficier d’une plus grande légitimité invitant à la résistance.

    Trust : Le peuple donne aux gouvernants sa confiance. Le droit à la trahison n’est pas mentionné !

    On notera que Locke (1632-1704) lorsqu’il aborde la notion de la relation que se devraient d’entretenir des gouvernants et des gouvernés, ne parle pas d’autorité, pas plus que de pouvoir. il insiste sur la notion de trust. Dans l’esprit de Locke, ce trust signifie que le peuple donne à l’autorité qui prend en charge sa destinée, sa confiance, son consentement. Qu’il le mandate. Dans le mandat qui est confié, le droit à la trahison n’est nullement mentionné.

    Il y a d’un côté les obligations du trustee, c’est-à-dire du gouvernement, et les droits du trustor, ceux du citoyen. La philosophie de Locke relève d’une forme de contrat d’association et vise à l’édification d’un État qui préserve avant toute chose les droits de l’individu.

    Ce droit de résistance est donc un droit qui relève précisément de ce mode de pouvoir. Le droit de résistance est un droit que le trustor est parfaitement légitime à exercer, dès lors que le trustee se met à trahir le trust !

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  18. Dans le chapitre XIX de Traité du gouvernement civil, « De la dissolution du gouvernement » Locke (1690) trouve même un point d’accord avec la pensée de William Barclay (1546–1608) pourtant grand défenseur de la monarchie absolue, qui invoque lui aussi ce droit à la résistance !

    Il rappelle également que le peuple peut prévenir le mal avant qu’il ne soit arrivé, tout comme l’hacktivisme peut prévenir le mal, avant qu’il n’arrive, tout comme il peut le révéler pour qu’il cesse et que la gouvernance du pays concerné fasse marche arrière. Locke citant William Barclay disait ceci :

    « Le peuple peut prévenir le mal dont il est menacé avant qu’il soit arrivé ». En quoi il admet la résistance, quand la tyrannie n’est encore qu’intentionnelle. Dès qu’un Roi médite un tel dessein, et le poursuit sérieusement, il est censé abandonner toute considération et égard pour le bien public. De sorte que, selon lui, la simple négligence du bien public peut être considérée comme preuve d’un tel dessein, et au moins pour une cause suffisante de résistance ; il en donne la raison en disant, parce qu’il a voulu trahir ou violenter son peuple, dont il devait soigneusement maintenir la liberté. Ce qu’il ajoute, « sous le pouvoir, ou la domination d’une nation étrangère » ne signifie rien, le crime consistant dans la perte de cette liberté, dont la conservation lui était confiée, et non dans la destruction des personnes sous la domination desquelles il serait assujetti. Le droit du peuple est également envahi et sa liberté perdue, soit qu’il devienne esclave de ceux de leur propre nation, ou d’une étrangère, et en cela consiste l’injustice, contre laquelle seulement il a droit de se soulever ; et l’histoire de toutes les nations fournit des preuves que cette injustice ne consiste point dans le changement de nation ou de personne dans leur gouverneur, mais d’un changement dans la constitution du gouvernement.

    Locke ne l’oublions pas est l’un des pères fondateurs du libéralisme politique, souvent vous retrouverez dans ses propos, au bout du bout d’une tentative d’accord entre gouvernants et gouvernés sa notion ‘d’appel au ciel’. »

    Lorsque la confiance, le trust, est rompue, lorsque les gouvernants ne reconnaissent pas leur tort, lorsqu’ils ne reconnaissent pas leurs erreurs pas plus qu’ils ne reculent. « L’appel au ciel » qu’exprime Locke n’est pas un appel au divin, ni à un quelconque miracle. L’appel au ciel est le constat d’un contrat rompu, d’un peuple et d’une gouvernance dans l’impasse, le constat froid d’une haute trahison des gouvernants vis-à-vis du peuple, un peuple poussé dans ses derniers retranchements.

    « L’appel au ciel » de Locke c’est que ce que tout gouvernement en responsabilité et responsable se devrait d’éviter ! « L’appel au ciel »… lorsque le droit de résistance ne peut se transformer qu’en droit de légitime défense, dès lors que la violence ne peut plus être arrêtée par les mots !

    « Bien des gens placent leur grandeur à mépriser le peuple, c’est une grandeur bien mesquine ». Pierre-Jules Stahl

    https://www.contrepoints.org/2018/10/01/326465-la-rue-un-territoire-de-contestation-a-obsolescence-programmee

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  19. "Jugement historique": la base de données d'identification biométrique de l'Inde a été jugée constitutionnelle


    par Tyler Durden
    Dim, 09/30/2018 - 21:25
    Auteur de Nicholas West via ActivistPost.com,


    Alors que la marche vers une société sans argent (et sans protection de la vie privée) s'accélère, un nouveau filigrane a été atteint ...

    Il y a plus de sept ans, l’Inde a présenté son concept de base de données biométriques nationale, considéré comme un programme de «protection sociale» nécessaire pour aider les millions de personnes non bancarisées en Inde, rationaliser la distribution de l’aide sociale et réduire la corruption. À l’époque, Brandon Turbeville a rendu compte du plan pour Activist Post.

    Pourtant, bien que la base de données des milliards d’individus se justifie par la capacité accrue de disperser avec précision les prestations sociales, les programmes de protection sociale du gouvernement indien n’auront pas accès à l’UIDAI. En effet, avant même que le programme ne soit achevé, les grandes banques, les États / administrations locales et d’autres institutions prévoient d’utiliser l’UIDAI à des fins de vérification de l’identification et, bien sûr, de paiement et d’accessibilité.

    Comme l'écrit Aaron Saenz du Singularity Hub:

    Pourtant, l’UID sera beaucoup plus utilisé que les programmes de protection sociale. L'UIDAI est en discussion avec de nombreuses institutions (banques, gouvernements locaux / étatiques, etc.) pour leur permettre d'utiliser l'UID comme moyen de vérification d'identité. Ces institutions paieront à l'UIDAI des frais pour couvrir les coûts et générer des revenus. Il semble y avoir peu de doute qu'une fois établi, l'UID deviendra une méthode préférée (sinon la méthode préférée) d'identification en Inde.

    Saenz considère également que l'éventualité du programme UIDAI devienne un moyen de paiement et d'accessibilité. Il continue:

    En fin de compte, je ne serais pas surpris que l’UID, avec ses données biométriques, puisse être utilisé comme moyen de paiement (lorsqu'il est associé à un compte bancaire) ou comme clé d’accès aux foyers et aux voitures. Achetez un repas avec votre empreinte digitale et déverrouillez votre porte avec le scintillement dans vos yeux. Des résultats similaires pourraient être attendus dans d'autres pays ayant adopté des systèmes d'identification biométrique.

    Cela semble être exactement la voie suivie par le pays, avec plus d’un milliard de personnes inscrites. Selon un nouvel article paru dans le Wall Street Journal, le tribunal supérieur de l’Inde s’est penché sur la constitutionnalité du programme et sur de plus grandes préoccupations concernant les atteintes continues à la vie privée.

    Le programme controversé Aadhaar du pays utilise des photos, des scanners des doigts et des yeux et a déjà recruté plus d’un milliard de personnes. Il a suscité un débat mondial intense sur la mesure dans laquelle une démocratie devrait être en mesure de collecter les données personnelles de ses citoyens et sur la manière dont ces données peuvent être utilisées, partagées et protégées.

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  20. La décision de la Cour suprême de mercredi a été une réponse aux multiples défis du système.

    Un panel de cinq juges a statué dans une décision 4-1 que le programme est constitutionnel et aide les pauvres en rationalisant le versement des prestations sociales. Selon le document de 1 448 pages décrivant la décision du tribunal, le fait d’être dans la base de données ne devrait cependant pas être requis pour utiliser des téléphones portables, ouvrir des comptes bancaires ou pour être admis à l’école. Pendant un certain temps, il était difficile de savoir si de telles organisations pouvaient obliger des personnes à fournir des numéros Aadhaar.

    «C’est un jugement historique», a déclaré le ministre des Finances, Arun Jaitley. "Tout le monde doit comprendre, y compris les critiques d'Aadhaar, que vous ne pouvez pas défier la technologie ou l'ignorer" (N.W.)

    Au cas où ce ne serait pas très clair, cette dernière déclaration est aussi proche de l’admission d’une politique technocratique que celle que vous êtes susceptible d’avoir à venir d’une démocratie supposée. Ou si vous préférez la version Star Trek: Resistance is Futile… lorsque vous abandonnez votre liberté et que vous êtes assimilé au Borg.

    Au crédit de WSJ, ils abordent certains des problèmes pratiques auxquels les gens sont déjà confrontés avec l’arrivée des «machines».

    À maintes reprises, nous avons vu des pays à la fois démocratiques et autocratiques servir de modèles à suivre pour d’autres. Compte tenu de l’augmentation de l’utilisation de la biométrie pour les voyages en avion et d’autres formes d’identification «facultative» aux États-Unis, est-il vraiment déraisonnable de penser que si un pays de plus d’un milliard de personnes sera protégé par sa propre Constitution ?

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-30/historic-judgment-indias-nationwide-biometric-id-database-ruled-constitutional

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    1. (...) À maintes reprises, nous avons vu des pays à la fois démocratiques et autocratiques servir de modèles à suivre pour d’autres. (...)

      'DES' pays démocratiques !!!? On voit que le Nicholas West du jour n'y connait rien en Démocratie !!!

      IL N'Y A QU'UN SEUL PAYS AU MONDE EN DÉMOCRATIE: LA SUISSE.

      La Démocratie c'est : Par le Peuple, Pour le Peuple.
      En Suisse c'est le Peuple qui gouverne, qui dépose SES propres lois et vote SES propres lois.

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  21. Comment les champions des pauvres deviennent tyrans


    par Tyler Durden
    Dim, 09/30/2018 - 19:45
    Auteur de Hal Snarr via The Mises Institute,


    Dans une société libre, les écarts de revenus et de richesse résultent de la diversité des compétences, des connaissances, des talents, de l’indépendance, de la créativité, du dynamisme et de la volonté de prendre des risques. Les personnes qui sont satisfaites de professions sûres - professeur d’économie, enseignant, infirmier, dentiste ou préparateur de déclarations de revenus - espèrent avoir beaucoup moins de richesse et de revenus que les personnes qui prennent des risques et tirent parti de leurs idées et produits qui profite à toute la société. Dans ce système, la quantité, la qualité et les prix sont déterminés par la demande et l'offre de biens et services.

    Le diagramme ci-dessous illustre l'un des nombreux marchés. Les biens ou services échangés peuvent être des maisons, des rayons X, des réserves bancaires, des heures de main-d’œuvre peu qualifiée, des billets pour Solo: une histoire de Star Wars ou, dans ce cas, des smartphones. La demande (la ligne bleue) et l'offre (la ligne rouge) se rencontrent au point violet. En supposant un système de libre marché exempt de taxes, de subventions, de contrôles des prix, de réglementations, d'interdictions, de propriété gouvernementale, etc., 150 smartphones sont fabriqués et vendus à 150 consommateurs au prix de 700 dollars.

    - voir graphique sur site -

    La ligne de demande bleue représente une file d'attente qui trie les personnes en fonction de leur volonté de payer. La personne la moins disposée à payer est à la bonne fin de la demande (le point bleu). Il ou elle est seulement disposé à payer 200 $ pour un smartphone. La personne qui est la plus disposée à payer est à l'extrême gauche de la demande. Il ou elle est prêt à payer jusqu'à 1200 $. Alors qu'un seul smartphone serait vendu si le prix est de 1200 dollars, 300 smartphones seraient vendus au prix de 200 dollars.

    L'économie des pénuries créées par le gouvernement

    L'histoire est parsemée d'exemples de tyrans qui commencent comme champions des pauvres. Leurs ascensions politiques commencent par la confrontation des pauvres avec les riches en utilisant les écarts de revenus et de richesse. Ils affirment que les bosses et les magnats se sont enrichis parce qu’ils imposent des prix inutilement élevés dans un système de marché injuste qui pèse sur les pauvres. Dans la figure ci-dessus, par exemple, 150 consommateurs ont des smartphones, 150 non. Les champions des pauvres peuvent utiliser une telle observation pour gagner des élections.

    Une politique d'équité commune qui bénéficie du soutien populaire est la fixation des prix (voir ici, ici, ici ou ici). Cela peut prendre la forme d'un salaire minimum pour la main-d'œuvre peu qualifiée, d'un salaire maximum pour la main-d'œuvre qualifiée, d'un prix maximum ou minimum sur les produits finaux ou les facteurs de production et d'un prix maximum ou minimum sur les réserves bancaires taux ou intérêt sur les réserves). Dans l'exemple, la probabilité que les défenseurs des pauvres mettent en place un prix maximum sur les smartphones est élevée puisque le nombre de personnes démunies est égal au nombre de nantis. Si l'un de ces champions est suffisamment charismatique, il peut convaincre certains d'entre eux de soutenir un plafond de prix maximum. Si cela se traduit par un prix maximum de 200 $ (la ligne verte), tout le monde voudrait acheter un smartphone à ce prix (le point bleu).

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  22. La ligne d’approvisionnement rouge détermine le niveau de production qui maximise le profit du producteur à différents prix. Avant l'adoption du plafond de prix, le profit est maximisé lorsque 150 smartphones sont produits et vendus pour 700 $ chacun (le point violet). Une fois le prix maximum de 200 dollars fixé, le profit est maximisé (ou la perte est minimisée) si 100 smartphones sont produits (le point rouge). Si cela ne génère aucun bénéfice économique pour les producteurs, tout autre niveau de production à ce prix (ou le long de la ligne verte) génère des pertes économiques pour les producteurs.

    Rendre plus de produits disponibles à des prix inférieurs - ou autres !

    Le prix plafond a plusieurs conséquences imprévues. Cela crée une pénurie de smartphones car les consommateurs veulent acheter plus de smartphones que les fabricants. Étant donné que les consommateurs fortunés sont prêts à payer un prix beaucoup plus élevé que le prix plafond, seuls les 100 consommateurs les plus riches peuvent acheter des smartphones sur le marché légitime en utilisant des pots-de-vin ou sur le marché noir illégal. La population carcérale augmente à mesure que les pots-de-vin et le commerce au noir transforment les vendeurs et les acheteurs en criminels. La classe moyenne, les 50 consommateurs qui pourraient acheter des smartphones au prix du marché précédent mais ne peuvent pas le faire au prix plafond, disparaît au fur et à mesure qu’ils deviennent des démunis. Les 150 personnes les plus pauvres, incapables d’acheter des smartphones avant l’adoption de la politique, ne peuvent pas les acheter une fois le prix fixé.

    Avec la politique qui grossit les rangs des pauvres, leur champion charismatique est de plus en plus sous pression pour corriger les conséquences imprévues de ses interventions. Il ou elle doit pousser ou forcer les producteurs à fabriquer suffisamment de smartphones pour tout le monde au prix artificiellement bas. Les producteurs résistent parce que ce résultat (le point bleu) génère des pertes économiques. Le champion charismatique des pauvres met en œuvre des interventions supplémentaires. Il ou elle peut subventionner ces pertes (voir ici) ou nationaliser les producteurs (voir ici). Dans l’un ou l’autre scénario, les pertes économiques d’une entreprise publique ou d’un producteur privé subventionné doivent être compensées par une imposition ou une inflation. Que les pertes soient subventionnées avec de l'argent confisqué provenant de l'impôt ou de la monnaie nouvellement imprimée provenant de l'inflation, des décisions mauvaises et rentables sont également récompensées. Cela se traduit par moins d’innovation et d’esprit d’entreprise, une dépréciation plus rapide des techniques et des équipements et une accélération des pertes économiques.

    Étant donné que le champion charismatique des pauvres ne va pas augmenter les impôts des pauvres et que les anciens membres de la classe moyenne sont maintenant pauvres, il doit augmenter les impôts sur les riches ou gonfler. Si les impôts sont levés sur les bosses et les magnats, ils vont fuir le pays. Comprenant cela, le champion charismatique des pauvres opte pour l'inflation (voir ici). Pour ce faire, la masse monétaire augmente, ce qui se produit lorsque le champion des pauvres demande à la banque centrale du pays d’imprimer de nouveaux fonds pour acheter de nouvelles obligations du Trésor. Chaque période de pertes économiques s’accumulant au-dessus des périodes précédentes », la masse monétaire s’étend à un rythme géométrique. Cela entraîne une dévaluation croissante de la monnaie nationale.

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  23. Les magnats et les magnats qui possèdent des biens commerciaux, locatifs et personnels bénéficient de l’inflation. À mesure que les loyers qu'ils perçoivent augmentent géométriquement en termes d'inflation, la valeur réelle de leur principe de prêt diminue. En quelques périodes d'inflation suffisamment élevée, les loyers exagérés peuvent être utilisés pour rembourser le principe du prêt ou l'inflation créée par les actions peut être utilisée pour acquérir davantage de biens. Ils peuvent également protéger leurs richesses en achetant des monnaies plus sûres ou des métaux précieux, contrairement aux pauvres.

    Les politiques destinées à aider les pauvres - contrôle des loyers, plafonnement des prix et salaire minimum - nuisent aux pauvres, détruisent la classe moyenne, élargissent les écarts de richesse et de revenus, éteignent l’innovation et l’esprit d’entreprise et transforment les défenseurs en tyrans.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-30/how-champions-poor-become-tyrants

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  24. Voici comment il est possible de transmettre nos pensées de cerveau à cerveau


    SCI-TECH
    07:51 01.10.2018


    Une équipe de chercheurs américains a créé la toute première interface non-invasive passant directement de cerveau en cerveau de plusieurs personnes pour assurer la résolution collaborative de problèmes.

    Un groupe de chercheurs de l'Université de Washington et de l'École de science informatique de l'Université de Carnegie Mellon, sous la houlette de Linxing Jiang, a mis au point le réseau BrainNet, la première interface destinée à «transmettre» directement des pensées de cerveau à cerveau. Les résultats de leurs recherches préalables ont été publiés sur le site ArXiv.org.

    Leur interface combine l'électroencéphalographie (EEG) afin d'enregistrer des signaux cérébraux et la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) pour transmettre des informations d'une manière non-invasive de cerveau à cerveau. D'après ses concepteurs, l'interface permet à trois personnes de coopérer et de résoudre une tâche en utilisant une communication directe de cerveau à cerveau.

    Deux des trois personnes sont dans ce cas des «expéditeurs» dont les signaux cérébraux sont décodés en temps réel à l'aide d'une analyse de données EEG afin d'externaliser leurs décisions relatives à la rotation d'un bloc dans un jeu de type Tetris. Les pensées des expéditeurs sont transmises via Internet au cerveau de la troisième personne, «le récepteur», qui ne peut pas voir l'écran du jeu.

    Les décisions sont transmises au cerveau du récepteur via une stimulation magnétique du cortex occipital. Le récepteur intègre les informations reçues et prend la décision, à l'aide d'une interface EEG, de tourner le bloc ou de le maintenir dans la même position. La deuxième partie du jeu offre aux expéditeurs la possibilité d'évaluer et de commenter la décision prise par le récepteur.

    En outre, en faisant varier la fiabilité des informations des expéditeurs en introduisant artificiellement du bruit dans le signal d'un expéditeur, les chercheurs ont constaté que les récepteurs étaient en mesure de déterminer quel expéditeur était le plus fiable en se basant uniquement sur les informations transmises à leur cerveau.

    «Nos résultats mettent en avant la possibilité de créer dans un avenir proche des interfaces passant directement de cerveau à cerveau et facilitant ainsi la résolution coopérative de problèmes utilisant un "réseau social" de cerveaux interconnectés», concluent les chercheurs.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201810011038306860-transmettre-pensees-cerveau-directement/

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  25. L'IDIOTIE DU JOUR:

    CLIMAT - LE SOMBRE AVENIR PRÉSENTÉ PAR LES SCIENTIFIQUES

    À partir de lundi, à deux mois de la COP24, le dernier rapport du Giec va être étudié par les délégués des Etats de l'ONU.
    Dans deux mois, aux négociations climat de la COP24, les pays doivent entamer un processus de révision de leurs engagements de 2015, insuffisants car promesse d'un monde à 3°C.


    01.10.2018, 02h45


    Réunis en Corée du sud, les délégués des Etats de l'ONU se penchent à partir de lundi sur le dernier rapport des scientifiques du Giec, constat implacable de la montée des dérèglements climatiques et du retard pris pour les contrer.

    Soumis à leur approbation, le texte, basé sur 6000 études scientifiques, met en garde contre des impacts forts à 1,5°C de réchauffement, et liste les options, désormais limitées, pour agir si le monde veut rester sous ce seuil (dont 1°C est déjà acquis du fait des gaz à effet de serre déjà émis).

    C'est à la COP21 à Paris fin 2015 que l'ONU avait chargé son Groupe des experts du climat (Giec) de produire un rapport sur l'objectif 1,5°C. Les Etats venaient de s'engager à réduire leurs émissions pour rester «bien-en deça de 2°C» par rapport à l'ère pré-industrielle.

    L'ajout de l'engagement à «poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°C», arraché en dernière minute, était d'abord une revendication des Etats les plus vulnérables, comme les petites îles. Mais la recherche en a depuis précisé les implications et revu le curseur des risques, dans un monde déjà secoué par une recrudescence de vagues de chaleur et autres feux de forêts.

    Faisable ?

    «Il y a trois ans il n'y avait pas beaucoup de littérature scientifique sur un réchauffement à 1,5°C,» explique Jim Skea, professeur à l'Imperial College de Londres et co-président du Giec. Le rapport de 400 pages décrit aujourd'hui une nette différence d'impacts entre 1,5 et 2°C, et ce partout, qu'il s'agisse d'ampleur des canicules, d'extinctions d'espèces ou de productivité agricole.

    «C'est important car ça clarifie la question: oui, ça fait une grosse difference (1,5 ou 2)», dit Laurence Tubiana, architecte de l'accord de Paris. «Je me souviens de discussions avec pas mal de pays avant Paris, on nous disait: pourquoi 2°C? pourquoi pas 2,5°C?»

    Pour autant, est-il encore faisable de rester à 1,5°C? Et ce alors que 2017 a vu les émissions mondiales issues de l'énergie repartir à la hausse...

    «On ne donne pas de réponse simple», prévient la climatologue Valérie Masson-Delmotte, qui co-présidera cette session coréenne du Giec. Mais «on est maintenant à la croisée des chemins. Regarder 1,5°C, c'est regarder ce qui va nous arriver, dans notre vie, pas à la génération suivante».

    «Globalement ce rapport dit il faut que les émissions (atteignent leur pic) très vite , dès 2020», résume Laurence Tubiana. «Je crois qu'il faut l'utiliser pour dire il y a urgence, et des solutions ».

    Stabiliser à 1,5°C exige une neutralité en émissions de gaz carbonique au milieu du siècle, note aussi le projet de texte : ne plus émettre dans l'atmosphère plus que ce que nous sommes capables d'en retirer.

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  26. Échanges serrés

    Alors comment risquent de réagir, à la réunion d'Incheon, les Etats appelés à approuver par consensus le «résumé à destination des décideurs», rédigé par les experts et qui leur sera présenté ligne par ligne ?

    L'ONU n'a pas fixé la date de sortie de ce rapport de manière anodine: dans deux mois, aux négociations climat de la COP24, prévue en Pologne, les pays doivent entamer un processus de révision de leurs engagements de 2015, insuffisants car promesse d'un monde à 3°C.

    A Incheon, les Etats ne sont pas censés toucher le fond du résumé, mais il pourra y avoir des échanges serrés sur les formulations, anticipent les habitués du processus. Il y a l'inconnue américaine. «Les Etats-Unis pourraient soutenir la science, comme ils l'ont fait dans le passé, ou se mettre à faire de l'obstruction,», dit un auteur sous couvert d'anonymat.

    Selon le département d'Etat, Trigg Talley, vétéran de la diplomatie climat, a été chargé de conduire la délégation, un point «rassurant» pour les auteurs. Quid de l'Inde, qui a envoyé beaucoup de commentaires ? Et de l'Arabie saoudite ?

    Cet été une soixantaine de gouvernements ont émis 3600 commentaires sur la version préliminaire, selon Valérie Masson-Delmotte: «pour le moment ça reste constructif».

    La réunion doit durer jusqu'à vendredi, mais le rapport doit être rendu public officiellement lundi 8. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/sombre-avenir-presente-scientifiques/story/28349171

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    1. (...) le dernier rapport des scientifiques du Giec, (...)

      IL N'Y A AUCUN SCIENTIFIQUE AU 'GIEC' !

      (...) Soumis à leur approbation, le texte, basé sur 6000 études scientifiques, (...)

      ZÉRO scientifique ont approuvé de tels rapports. Notons que si un scientifique approuvait un mensonge ou soutenait une escroquerie, il serait immédiatement radié du Conseil de l'Ordre.

      (...) Groupe des experts du climat (Giec) (...)

      GIEC veut dire: Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat. Et non 'expert' !

      (...) «Les États-Unis pourraient soutenir la science, comme ils l'ont fait dans le passé, (...)

      Effectivement, grâce au président Trump l'on pourra soutenir les scientifiques du monde entier et non la dictature anti-scientifiques européenne !

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  27. Dump Paris déclare Jerry Ellis, ancien chef de BHP

    Les chefs retraités sont un atout - ils peuvent dire ce qu’ils pensent sans craindre d’offenser un politicien.

    Jerry Ellis est une opinion vraiment indépendante. Juste le genre de gars que l’ABC très dépendant ne mettra pas sur le rapport de 7h30 cette semaine.


    Chef ex-BHP: Scrap Paris Now
    September 29th, 2018
    par Tony Thomas


    Jerry EllisEx-président de BHP (1997-1999), Jerry Ellis (à gauche), ancien chancelier de l'Université Monash et ancien directeur de la banque ANZ, a appelé l'Australie à abandonner l'accord de Paris pour 2015. L’intervention d’Ellis met le chat parmi les pigeons du climat.

    Les alarmistes aiment mentir que les sceptiques sont un groupe marginal. Ellis est à peine frange. Son ancien BHP continue de promouvoir l'histoire du réchauffement catastrophique du gaz carbonique causé par l'homme, tout comme l'Université Monash. Ellis est une maladresse pour les deux.

    En s’opposant à l’alarmisme climatique, Ellis, 81 ans, donne une plus grande respectabilité au scepticisme, comme l’a fait son ex-Premier ministre Tony Abbott lors de son discours sceptique à Londres en octobre dernier [1]. sur des chiffres d'autorité, mais des données telles que l'exagération du réchauffement de plus de deux fois depuis 1980 par les modèles climatiques sur lesquels repose la peur du gaz carbonique.

    Voici la déclaration d’Ellis sur Paris.

    Pourquoi l'Australie devrait Clexit Paris

    Il est clair que la volonté d'atteindre les objectifs de Paris en matière d'émissions de gaz carbonique conduit à des coûts énergétiques plus élevés, et donc à des prix, et à un approvisionnement peu fiable.

    C'est aussi un fait que les prédictions des warmists ne se sont pas produites.

    Les rapports scientifiques du GIEC sont présentés dans des possibilités, mais les directives destinées aux décideurs politiques sont consignées avec certitude. Une farce

    J'espère que la nouvelle direction du gouvernement australien aura le courage de guider notre pays de manière rationnelle sur ce sujet. comme Angus Taylor semble vouloir faire et abandonne le traité de Paris.

    Jerry Ellis AO

    Tout lire à Quadrant

    La déclaration d’Ellis est publiée sur le site Web de la Coalition Clexit [Climate Exit].

    Des joueurs marginaux partout…. ;-)

    Ellis est maintenant dans le même camp que Hugh Morgan, PDG de Western Mining 1990-2003 et directeur de la Banque de réserve 1996-2007. Morgan a déclaré aujourd'hui: «Ellis a absolument raison. Les gens pensent que l'accord de Paris ne concerne que des engagements visant à réduire les émissions de gaz carbonique. Il s’agit vraiment de transférer la richesse par l’intermédiaire de l’ONU vers les pays moins développés. Il s’agit de faire progresser le contrôle centralisé de la vie des personnes à l’échelle mondiale. »

    http://joannenova.com.au/2018/09/dump-paris-says-former-bhp-chief-jerry-ellis/#more-60726

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  28. Ce qui se cache derrière votre taxe foncière… qui augmente


    Par Patrick Coquart.
    1 OCTOBRE 2018


    Début septembre, comme chaque année, il est arrivé au retour des vacances. On ne s’y attend pas vraiment. On a encore l’esprit ailleurs. On essaie de se remettre dans le bain du boulot. Et là, sans crier gare, il surgit quand on ouvre la boîte aux lettres.

    Je veux parler de l’avis 2018 des taxes foncières sur les propriétés bâties. Cette année, à Paris, les taux n’ont pas augmenté. Celui des taxes spéciales a même baissé de 0,77 %. Chouette, se dit-on, une bonne nouvelle. Mais la bonne surprise ne dure pas. Le montant à payer a augmenté de 1,20 %.

    J’avoue être quelque peu désorienté. Les taux baissent et le montant à payer augmente. Par quel tour de passe-passe cela est-il possible ? Je décide donc d’y regarder de plus près et de me plonger dans les avis d’imposition des 10 dernières années.

    DES TAUX STABLES DEPUIS 2011

    Ce n’est pas vrai dans toutes les communes, mais à Paris les taux étaient relativement stables ces dernières années. Mais si on examine leur évolution depuis 10 ans, ce n’est plus le cas, comme le montre le tableau ci-dessous :

    - voir tableau sur site -

    On remarquera que le taux communal est le même (8,37 %) depuis 2010. En 2009, il avait augmenté de 9 % passant de 7,11 % à 7,75 %. Et, en 2010, l’augmentation avait été de 8 %.

    Avant 2009, il n’y avait pas de taxe foncière départementale, du moins à Paris. À vrai dire, c’est un peu normal, la Ville de Paris étant aussi un département. S’il y a désormais deux taux, il ne faut pas se leurrer : les décideurs sont les mêmes pour la part communale et la part départementale. Ce taux, qui était donc de 3 à sa création en 2009, est passé à 3,24 en 2010 (soit une augmentation de 8 % également), puis à 5,13 en 2011. L’augmentation était alors de plus de 58 % ! Depuis 2011, le taux départemental est resté inchangé.

    Quant à la part régionale, existante en 2008, elle a disparu en 2011 pour l’ensemble des régions. Mais, comme nous l’avons vu, la part départementale a plus que largement pris le relais.

    Ensuite viennent les taxes spéciales d’équipement. Elles sont perçues au profit des établissements publics fonciers locaux (EPFL), des établissements publics fonciers d’État (EPFE), d’établissements publics particuliers et de l’établissement public Société du Grand Paris.

    Le Grand Paris, on voit à peu près de quoi il s’agit. Mais que sont les EPFL et les EPFE ?

    Les 23 EPFL sont des structures à la main des collectivités locales pour constituer des réserves foncières et réaliser des actions ou opérations d’aménagement. Les EPFE, au nombre de 12, ont les mêmes missions, mais sont pilotés par l’administration centrale. Bref, ce sont des « machins » dont l’efficacité de l’action serait à étudier de près. Mais ce n’est pas notre propos.

    Comme le montre le tableau ci-dessus, les taxes spéciales fluctuent chaque année. Parfois à la baisse, comme en 2018 (-0,77 %), mais le plus souvent à la hausse. Lorsqu’elles sont apparues sur l’avis d’impôt en 2008, le taux n’était que de 0,165.

    Enfin, la dernière : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), celle dont le taux est le plus élevé. À Paris, en 2018, 6,21 %. Un taux stable depuis 2010, année où il avait augmenté de 8 %.

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  29. En 10 ans, tous les taux ont augmenté. Et pas qu’un peu, comme le dévoile le tableau ci-dessous :

    - voir tableau sur site -

    Pour mémoire, l’inflation entre le 1er janvier 2008 et le 1er septembre 2018 a été d’environ 13 %. Quant à l’indice de référence des loyers (IRL), il a progressé entre le premier trimestre 2008 et le premier trimestre 2018, de 10,5 %.

    Et encore, les Parisiens n’ont pas trop à se plaindre. Même s’ils ont la taxe Grand Paris, ils n’ont pas de taxes pour les syndicats de commune, ni pour l’intercommunalité. Ils ne payent pas non plus la taxe GEMAPI, qui est la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations. Mais cela viendra peut-être un jour. Selon votre commune, vous pouvez aussi être redevable d’une taxe de balayage. Si le logement est inoccupé, vous paierez aussi la taxe annuelle sur les logements vacants.

    En revanche, à Paris, nous sommes redevables de la TASA, la taxe additionnelle spéciale annuelle de la région Ile-de-France. Elle n’apparaît pas sur l’avis d’imposition et on ne sait pas très bien où elle est cachée.

    En résumé, les taux sont stables à Paris depuis 2011, sauf pour les taxes spéciales qui ont progressé de près de 58 % sur la période.

    DES FRAIS DE GESTION INDÉCENTS

    Sur l’avis d’imposition, avant le montant total à régler, figure un chiffre correspondant aux « frais de gestion de la fiscalité directe locale ». Que se cache-t-il derrière cet intitulé à rallonge ?

    Si les taxes foncières sont destinées aux collectivités locales et aux structures qui leur sont assimilées, elles sont perçues par l’État. Pour ce « travail » réalisé à la place des collectivités, il se fait payer. Bien sûr, c’est vous qui payez.

    Ces frais de gestion sont calculés de la façon suivante :

    3 % du montant de la taxe foncière (hors part syndicale) ;
    8 % de la part syndicale + TEOM ;
    9 % des taxes spéciales d’équipement.

    Le montant prélevé dépend donc directement du montant de votre impôt. On aurait pu penser, naïvement, que ces frais soient fixes. Après tout, quel que soit le montant des taxes foncières, le travail de calcul et de recouvrement est toujours, peu ou prou, le même. Mais ce n’est pas le cas. Par conséquent ces frais de gestion augmentent comme vos taxes foncières. C’est la double peine en quelque sorte.

    En ce qui me concerne, les frais de gestion se sont élevés à 46 € en 2018, en hausse de 4,55 % par rapport à 2017. Curieusement, l’évolution est la même sur 10 ans : 4,55 %.

    Comme le montre le tableau ci-dessous, ces frais de gestion ont considérablement crû en 2009 et 2010, puis ont brutalement baissé en 2011. Depuis, ils augmentent régulièrement de 1 € à 2 € par an.

    - voir tableau sur site -

    Il est intéressant de comparer ces frais à ce que coûte une facture émise par une entreprise. Une étude de 2001, réalisée par Arthur D. Little pour Deskom, détaille le coût standard d’une facture émise et l’estime entre 8 € et 9,5 € :

    - voir tableau sur site -

    Il est probable que ces coûts ont évolué depuis 2001. En 2012, Qweeby l’estimait entre 10 € et 12 €. Mais nous ne disposons pas d’étude précise plus récente. Le coût a évolué à la hausse, car le coût de la main-d’oeuvre a augmenté ainsi que le prix de l’affranchissement. Pour compenser, les entreprises dématérialisent de plus en plus souvent leurs factures. Quoi qu’il en soit, on est loin, dans les entreprises du secteur privé, des 46 € de frais de gestion que l’État me prend.

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  30. Certains esprits chagrins me rétorqueront que la feuille d’impôt est bien plus compliquée à élaborer qu’une simple facture. Comparons alors avec ce monument de complexité qu’est la feuille de paie. Gilles Masson, auteur de La paie, ça s’apprend, indiquait dans Le Parisien du 30 mai 2014, qu’un bulletin de paie coûtait entre 18 € et 35 € à l’employeur. Moins cher, donc, que l’établissement d’un avis de taxes foncières. Mais cela, c’était avant le prélèvement à la source. Nul doute que l’établissement d’un bulletin de salaire va très prochainement coûter beaucoup plus cher !

    LE MONTANT À PAYER S’ENVOLE

    Soyons maintenant concret. Quel est le montant de mon impôt foncier (hors frais de gestion), et quelle est son évolution sur 10 ans ? Le tableau ci-dessous parle de lui-même :

    - voir tableau sur site -

    Je dois payer cette année 1 % de plus qu’en 2017. Mais sur 10 ans, l’augmentation atteint le chiffre ahurissant de 62,7 %. Comment expliquer ce phénomène ? Car, comme nous l’avons vu plus haut, les taux sont stables à Paris depuis 2011 (excepté pour les taxes spéciales). Or, depuis 2011, le montant de mes taxes foncières a tout de même augmenté de plus de 9 %.

    Pour paraphraser Martine Aubry, c’est si flou qu’il y a forcément un loup.

    LA VALEUR LOCATIVE EN PROGRESSION CONSTANTE

    Ce loup est caché dans la valeur locative du logement. Celle-ci sert d’assiette d’imposition, c’est-à-dire que les différents taux évoqués dans cet article lui sont appliqués pour trouver le montant de l’impôt.

    Cette valeur locative est déterminée, comme l’indique la brochure de l’administration fiscale, « par comparaison aux locaux de référence choisis dans la commune. Chaque local est classé dans une catégorie de local d’habitation, puis sa surface réelle est pondérée en fonction de ladite catégorie, de l’état d’entretien du bien, de sa situation générale et particulière, des éléments de confort dont il dispose. La surface pondérée définitive obtenue est multipliée par le tarif au mètre carré de la catégorie pour obtenir la valeur locative du bien ».

    Cette valeur locative est donc en grande partie subjective puisqu’elle est établie « par comparaison aux locaux de référence choisis dans la commune ». Quels sont ces locaux de référence ? Par qui ont-ils été choisis ? Sur quels critères ?

    Et ne parlons pas des éléments de confort qui comptent dans l’appréciation du bien et qui sont d’un autre âge.

    Cette valeur locative augmente chaque année. Pour mon appartement, l’augmentation annuelle est comprise entre 0,4 % et 2,5 %. Au total, entre 2008 et 2018, la progression est tout de même de 14,5 % :

    - voir tableau sur site -

    RÉSISTEZ À LA SPOLIATION

    Ne buvez pas les paroles de vos élus qui prétendent que les impôts locaux n’augmentent pas. Regardez votre avis d’imposition dans le détail, et vous verrez que la base d’imposition augmente régulièrement et que, finalement, le montant de vos taxes foncières augmente.

    À l’approche des élections municipales de 2020, exiger des taux d’imposition moins élevés n’est pas suffisant. Il convient aussi d’être particulièrement vigilant sur la révision des valeurs locatives réclamée à grands cris par les élus locaux.

    La révision des valeurs locatives des locaux professionnels laisse craindre le pire. L’administration estime, en effet, que 85 % des commerçants subiront une hausse des impôts locaux à cause de cette révision.

    https://www.contrepoints.org/2018/10/01/326477-ce-qui-se-cache-derriere-votre-taxe-fonciere-qui-augmente

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