Jusqu’où nous mènera la folie verte ? L’écologie politique, très active, a complètement occulté la réalité scientifique.
Par Michel Gay
22 SEPTEMBRE 2018
Le dogme des écologistes anti-nucléaires Verts est tellement fort qu’ils n’hésitent pas à paupériser la France pour soutenir leur croyance. L’investissement financier massif qu’ils veulent orienter dans les énergies renouvelables intermittentes (EnR) se fait au détriment d’autres secteurs plus productifs pour les Français, et notamment des centrales nucléaires.
Les Verts veulent faire croire aux citoyens que leur avenir radieux passe obligatoirement par le développement des EnR et la suppression du nucléaire qui serait un « verrou ruineux ». C’est une imposture intellectuelle entretenue par les affairistes de la peur et fondée sur l’effroi, la distorsion de la réalité, voire le mensonge.
UN HOLD-UP ÉCOLOGISTE
Un puissant lobby écologiste organise en douceur, depuis plusieurs années, un hold-up financier de plusieurs dizaines de milliards d’euros contre les intérêts socio-économiques de la France. Aujourd’hui, selon la Cour des comptes, plus de 120 milliards d’euros sont engagés sur 20 ans pour soutenir financièrement les EnR déclarées « tout à fait compétitives » par leurs promoteurs et leur syndicat qui n’hésitent pas, en parallèle, à tendre leur profonde sébile pour recueillir des « soutiens » (subventions).
En avril 2018, le sénateur Jean-François Husson s’est ému de cette dérive financière :
"Le parlement reste exclu des grands choix qui engagent les finances du pays en matière de soutien aux énergies renouvelables et de la définition de leurs objectifs de développement qui sont décidés dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Compte tenu des montants financiers en jeu, je considère qu’il s’agit d’une véritable anomalie démocratique."
Il serait révoltant qu’une forme de lâcheté politique ne dénonce pas clairement ces manœuvres dangereuses pour l’économie, la sécurité et la stabilité sociale de la France.
Depuis plus de 40 ans, des responsables courageux ont su prendre les bonnes décisions pour la production et l’indépendance énergétique de la France. Un consensus politique solide s’est établi autour du nucléaire depuis le Président Charles de Gaule appuyé par le gouvernement Messmer en 1974. Ce fut une prodigieuse réussite scientifique et industrielle. L’oublierait-on ?
L’ATTIRAIL ÉCOLOGISTE
Des idéologies, au goût amer dans notre histoire récente, ont fait aussi l’apologie de théories superficielles et séduisantes pour les peuples. Des centaines de milliers de chemises brunes, rouges, noires se sont dressées en toute bonne foi pour étendre aux autres, au début par la persuasion, puis par la force ensuite, leur idéologie au nom d’un dogme.
Jean-François Revel a relevé dans ses Mémoires (page 154)
"l’aptitude des hommes à se persuader de la vérité de n’importe quelle théorie, de bâtir un attirail justificatif de n’importe quel système, fût-ce le plus extravagant, sans que l’intelligence et la culture puissent entraver cette intoxication idéologique."
Les mondes feutrés des scientifiques, du Sénat et des académies, malgré quelques résolutions et recommandations soutenant le nucléaire, semblent bien timorés et inaudibles dans le tintamarre médiatique qui résonne quotidiennement aux oreilles des Français. Il n’y aurait pourtant pas d’avilissement pour eux à descendre dans l’arène de la confrontation politique pour y défendre la vérité et la sauvegarde des activités économiques dans l’intérêt supérieur de la Nation. Rien n’oblige cette catégorie sociale réputée pondérée à se laisser égorger, fusse dignement, par la cohorte des gourous « défenseurs de la planète« , nouveaux prophètes de l’énergie.
Verra-t-on bientôt des milliers de chemises vertes, désinformées par une propagande habile, vouloir imposer leur mode de vie dit « écologique », voire « décroissant », au nom de « Mère Nature » ?
Serions-nous à l’aube d’une dictature verte prête à mettre en place autoritairement des moyens de coercition financiers et légaux pour contraindre les réfractaires à participer à la « transition énergétique » reposant sur les EnR pour « sauver la planète » ?
Si l’écologie rend fou au point d’emprunter les méthodes radicales qui ont fait leurs preuves en d’autres temps plus « sombres » pour imposer des lois liberticides, doit-on craindre pour le futur niveau de vie et la liberté de nos enfants ?
C'est la vertmark de la nazional-socialiste.
RépondreSupprimerIAEA Nuclear Advocates pousse les messages sur le climat
RépondreSupprimerEric Worrall
21 septembre 2018
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a décidé de faire davantage d'efforts pour promouvoir le changement climatique en tant que raison d'adopter l'énergie nucléaire.
Que peut offrir la technologie nucléaire pour lutter contre les changements climatiques: conclusions du forum scientifique
Ismini Dimidis,
Bureau de l'information et de la communication de l'AIEA
21 sept. 2018
Atténuer les émissions de gaz à effet de serre grâce à l’électricité à faible teneur en carbone, proposer des méthodes pour contrôler l’impact des émissions sur les océans et les sols et aider les pays à s’adapter à des conditions météorologiques de plus en plus irrégulières. les défis climatiques les plus pressants d’aujourd’hui.
Pendant deux jours, des présentateurs de plus de 20 pays ont montré que la technologie nucléaire devait faire partie de la solution au changement climatique et que la sensibilisation du public à cette contribution devait être renforcée. Cet article résume certains des points saillants des discussions.
Lors de la première session sur le rôle de l’énergie nucléaire dans l’atténuation des émissions de gaz carbonique, les intervenants ont souligné l’importance de cette source d’énergie à faible intensité de carbone du point de vue des pays qui l’utilisaient déjà. La session a commencé par un examen attentif de l’Accord de Paris et du rôle essentiel que doit jouer l’énergie nucléaire pour que les objectifs fixés par l’Accord soient atteints. Tom Wigley, spécialiste renommé du climat, a plaidé pour l'inclusion de l'énergie nucléaire dans la réalisation des objectifs climatiques: «Nous devons produire de l'énergie de manière à ne pas produire de dioxyde de carbone et d'autres gaz qui affectent le climat. nous pouvons le faire », a-t-il déclaré. «L’énergie nucléaire est le moyen le plus important, car l’énergie nucléaire peut produire une énergie propre tout le temps».
…
Le panel a conclu que, dans deux des défis les plus urgents liés au climat, à savoir l’énergie et la sécurité alimentaire, la technologie nucléaire peut jouer un rôle essentiel. L'importance de continuer à sensibiliser le public à cette contribution, ainsi que le rôle de l'AIEA pour aider les États membres à accéder aux applications pacifiques de l'énergie nucléaire, notamment par le biais du renforcement des capacités, ont été soulignés.
Lire la suite: https://www.iaea.org/newscenter/news/what-can-nuclear-technology-offer-to-address-climate-change-conclusions-of-the-scientific-forum
Je pense que c’est une erreur pour l’AIEA d’avoir un climat alarmiste.
Je doute que la plupart des verts adoptent jamais le nucléaire. Bien qu'il existe des exceptions comme le Dr Tom Wigley et le Dr James Hansen, l'agenda vert semble, dans la plupart des cas, beaucoup plus large que le simple passage aux énergies renouvelables, mais il semble également que la désindustrialisation sur la planète. L’énergie nucléaire est en contradiction flagrante avec ce programme en nous offrant un moyen de décarboner l’économie mondiale sans faire de sacrifices de vie.
Par exemple, en 2015, Greenpeace a déclaré qu'elle s'opposerait même à la fusion nucléaire si jamais elle devenait une option viable - ils pensent que les fonds de recherche sur la fusion nucléaire devraient être dépensés pour les énergies renouvelables.
RépondreSupprimerDe l’autre côté de la barrière, la nouvelle politique de l’AIEA en matière de climat risque d’aliéner les conservateurs, dont beaucoup sont de fervents défenseurs de l’énergie nucléaire.
Pousser le risque climatique comme raison d’accepter l’énergie nucléaire peut sembler une stratégie évidente, mais avec le déclin rapide du mouvement climatique et l’opposition farouche des radicaux verts à toute forme d’énergie nucléaire, aussi sûre soit-elle, je doute que cette nouvelle stratégie l’AIEA fait avancer son programme pro-nucléaire.
Update (EW): Fixed a typo in the title
https://wattsupwiththat.com/2018/09/21/iaea-nuclear-advocates-pushing-climates-messages/
Vidéo: Quel est le problème avec l’enregistrement de la température de surface ?
RépondreSupprimerAnthony Watts
21 septembre 2018
C'était une surprise pour moi. Une présentation précédente sur les problèmes avec l'enregistrement de la température de surface a été transformée en vidéo.
D'après la description de YouTube: Anthony Watts, fondateur et éditeur de wattsupwiththat.com, explique pourquoi l'enregistrement de la température de surface souvent rapporté est inexact, trompeur et insultant pour la science.
- voir clip sur site -
Certains graphiques de cette présentation proviennent de Tony Heller de realclimatescience.com
Vidéo bonus:
Il y a quelques années, j'ai été interviewé pour PBS News Hour, ce qui a fait exploser beaucoup de chefs libéraux.
- voir clip sur site -
https://wattsupwiththat.com/2018/09/21/video-whats-wrong-the-the-surface-temperature-record/
Vous êtes musulman et réfugié et vous espérez entrer aux Etats-Unis ? Eh bien... bonne chance !
RépondreSupprimer19 SEPTEMBRE 2018
Arnaud Lefebvre
Si vous êtes un réfugié non-chrétien cherchant à entrer aux Etats-Unis en 2018, bonne chance ! L'administration Trump a de nouveau réduit le nombre de réfugiés autorisés sur le territoire américain (de 45.000 à 30.000) et la grande majorité de ce groupe réduit admis cette année est principalement constituée de chrétiens, rapporte Axios.
Il s'agit du nombre de réfugiés le plus bas depuis que le programme de réfugiés a pour la première fois été introduit en 1980.
Carnet de demandes de 700.000 fichiers
Selon le ministre des Affaires étrangères, Mike Pompeo, les demandes sont maintenant massives, ce qui a conduit l’administration à faire un important retour en arrière. Quelque 700.000 fichiers seraient en attente de règlement. Pompeo souhaite donc que l'on se concentre sur les dossiers à traiter.
En 2018 également, moins de la moitié du quota normal sera admise dans le pays. En comparaison, au cours de la dernière année du président Obama, 110.000 réfugiés avaient été admis.
La grande majorité des réfugiés admis aux États-Unis sont des chrétiens. Bien que l'islam est la religion dominante dans les pays tels que la Syrie, la Somalie et l'Afghanistan, ces pays représentant, selon l'ONU, 39 % des 25 millions des réfugiés dans le monde, les Etats-Unis offre surtout de nouvelles opportunités pour les chrétiens persécutés dans des pays comme l'Irak, l'Iran et au Myanmar, où ils sont souvent victimes de persécutions brutales.
Sur le graphique ci-dessous issu de données du Centre de traitement des réfugiés, on constate que le nombre de musulmans et de chrétiens était à peu près équivalent aux États-Unis au cours des dernières années de la présidence de Barack Obama. Depuis que Donald Trump est entré en fonction, cette relation a complètement changé en faveur des réfugiés chrétiens.
- voir sur site -
Les chrétiens persécutés sont prioritaires
Peu après sa prise de fonction, l'administration Trump avait annoncé qu'elle protégerait les chrétiens persécutés dans le monde entier. Le Vice-président Mike Pence - lui-même un chrétien engagé - a demandé à l'Agence américaine pour le développement international d'allouer des millions de dollars à des groupes qui aident les communautés persécutées en Irak.
Mais les réfugiés chrétiens ont dû faire face à un rejet accru en raison de la réduction du plafond de réfugiés décidée par le président Trump.
Depuis le début de cette année, 40 % en moins de chrétiens ont été admis par rapport à l'année précédente. Un groupe de chrétiens iraniens bloqués en Autriche a même poursuivi l’administration en tant que minorités religieuses.
https://fr.express.live/2018/09/19/vous-etes-musulman-et-refugie-et-vous-esperez-entrer-aux-etats-unis-eh-bien-bonne-chance
Le taux de natalité en Afrique maintient le continent dans la pauvreté
RépondreSupprimer21 SEPTEMBRE 2018
Arnaud Lefebvre
D'ici 2050, l’Afrique subsaharienne comptera 2,2 milliards d’habitants, soit trois fois plus que l'Europe, indiquent les Nations Unies.
"Il est clair que des mesures doivent être prises pour ralentir la croissance rapide de la population dans la région", écrit The Economist. Selon le magazine, une stratégie à trois piliers doit être utilisée. Toutefois, chaque mesure nécessite également l’action judicieuse d’un gouvernement inébranlable, ce qui peut toutefois constituer un défi majeur dans de nombreux pays.
Taux de fécondité
En 1950, l’Afrique subsaharienne ne comptait que 180 millions d’habitants, soit un tiers de la population européenne. À la fin de ce siècle, quatre milliards de personnes vivront dans la région subsaharienne.
"Cette croissance démographique pèse lourdement sur le développement économique de la région",explique The Economist. "Pour cent habitants âgés de vingt à soixante-cinq ans, la région compte 129 jeunes et personnes âgées. En Europe, une centaine de personnes actives supportent le fardeau de soixante-cinq jeunes et des personnes âgées. "
"En 2050, l'Afrique subsaharienne aura encore besoin de personnes plus actives que l'Europe pour soutenir sa population plus jeune et plus âgée", indique le magazine. "Le haut niveau de reproduction menace de maintenir la pauvreté dans plusieurs régions."
La fécondité élevée peut également être considérée comme un problème mondial, a expliqué le milliardaire et philanthrope Bill Gates. Dans l'ensemble, l'humanité devient plus riche. Mais comme les taux de natalité sont si élevés dans les régions les plus pauvres des pays les plus pauvres du monde, la pauvreté et la maladie sont beaucoup plus difficiles à éliminer. "Les enfants naissent exactement dans des lieux où le plus difficile est de recevoir des services d’éducation, de santé et d’autres services."
Les Nations Unies s'attendent à une baisse des taux de fécondité en Afrique au cours des prochaines décennies, mais cela ne semble pas résoudre tous les problèmes.
"Il faut craindre que cette tendance soit plus lente qu'auparavant en Asie et en Amérique latine", déclarent les démographes. "A la fin du siècle dernier, l'Asie avait besoin de vingt ans pour réduire son taux de fécondité supérieur à cinq à moins de trois naissances par femme. L’Afrique subsaharienne devrait réaliser le même parcours en 41 ans pour se terminer en 2054. Son taux de fécondité ne devrait pas tomber en dessous de deux durant ce siècle.
Politique
"Un certain nombre de pays africains - tels que le Nigeria et la Tanzanie - ont connu une forte croissance économique, mais leur taux de fécondité a à peine diminué", ajoute The Economist. "L'urbanisation a également entraîné moins de changements dans la vie familiale que ce qui avait été estimé auparavant". L’Afrique de l’Ouest est beaucoup plus urbaine que l’Afrique orientale, mais son taux de fécondité est plus élevé.
Selon le magazine, trois stratégies peuvent être utilisées pour ralentir la croissance rapide de la population. "En premier lieu, les autorités africaines doivent promouvoir la planification familiale". "L’Éthiopie, le Malawi, le Rwanda et le Kenya ont montré que cette méthode produit des résultats".
RépondreSupprimer"En outre, il faut également atteindre un niveau de scolarité plus élevé : plus les filles vont à l’école, plus le taux de fécondité d’un pays diminue, plus l’éducation jouit d’une certaine indépendance et de perspectives que les générations précédentes n’ont pas eu."
"Enfin, la stabilité doit également être atteinte au Sahel. Il y a des guerres dans cette région qui est caractérisée par une extrême pauvreté et par une mortalité infantile particulièrement élevée. Les familles visent souvent un grand nombre d'enfants. La dernière enquête auprès des ménages au Niger, en 2012, a révélé que la femme moyenne pensait que le nombre idéal était de neuf.
"Cependant, toutes ces mesures exigent des gouvernements stables capables de mener une politique ferme en la matière. Cependant, cette exigence menace de devenir un défi particulièrement difficile", conclut The Economist.
https://fr.express.live/2018/09/21/le-taux-de-natalite-en-afrique-maintient-le-continent-dans-la-pauvrete
Le danger n'est pas 'qu'à Marseille' ou en Europe mais aussi en Afrique !
SupprimerAlzheimer et homéopathie : même combat !
RépondreSupprimerle 21 septembre 2018
Par décret paru au Journal Officiel de la République Française le Premier Juin 2018 les 4 spécialités et leurs génériques prescrites pour non pas soigner la maladie d’Alzheimer mais en retarder l’évolution ne sont plus remboursées par la sécurité sociale française. Il s’agit de l’Aricept ou Donepezil, de l’Exelon (rivastigmine), de la Galantamine (ou Reminyl) et de la Memantine (Ebixa). Il est opportun de rappeller ici que les « spécialités » de l’homéopathie sont toujours remboursées par la sécurité sociale. Mais là n’est pas le fond du problème, encore que … La réalité est tout autre : depuis plus de 15 ans aucun des 500 essais cliniques réalisés dans le domaine du traitement de la maladie d’Alzheimer n’a été couronné d’un quelconque succès. Outre les effets secondaires parfois difficiles à supporter de ces médicaments il s’agit en réalité de vaches à lait des laboratoires pharmaceutiques qui ont osé les mettre sur le marché en dépit des résultats décevants des essais cliniques qui n’ont jamais montré clairement de ralentissement de cette maladie ni de la démence progressive associée à la maladie de Parkinson. Il s’agit pour trois de ces spécialités d’inhibiteurs de l’acétyl-choline estérase, mode d’action qui n’a jamais été formellement montré comme pouvant infléchir l’évolution de ces démences. La quatrième spécialité, la Memantine, interfère avec le système glutamatergique neuronal sans toutefois affecter les jonctions synaptiques, fort heureusement !
C’était un peu difficile à comprendre mais dans la mesure où on ne connait pas encore les causes initiales – il y a probablement une conjonction de plusieurs éléments – de la dégénérescence neuronale, s’attaquer aux effets comme ce fut le choix des grands laboratoires pharmaceutiques n’est à l’évidence pas une solution. Alors que les traitements avec ces produits peuvent atteindre jusqu’à 500 euros par mois pour des résultats loin d’être satisfaisants il faut reconnaître que la décision du gouvernement français est justifiée au grand dam des médecins prescripteurs et des familles qui espèrent toujours une amélioration de l’état de santé de leurs proches. En effet si un malade va consulter son médecin il attend de lui (ou d’elle, qu’on ne m’accuse pas de sexisme) une prescription : c’est rassurant. Alors pourquoi ces mêmes médecins ne prescriraient-ils pas des « spécialités homéopathiques » – qui sont elles toujours remboursées – pour traiter les maladies neurodégénératives puisque tous ces produits coûteux n’ont qu’un effet placebo comme les médicaments homéopathiques ?
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/09/21/alzheimer-et-homeopathie-meme-combat/#comments
Le 22 septembre 2018 à 6 h 56 min, Camembert Electrique a dit :
SupprimerC’est clair…essayer de traiter au pif les symptômes d’une pathologie neurodégénérative sans connaître la biochimie du cerveau dans ses moindres détails est très aléatoire…autant demander à un boulanger de réparer un des moteurs cryogéniques de la fusée Ariane.
Alzheimer nous rappelle qu’on ne sait pas grand chose sur le cerveau.
A ce titre, je me demande si la formation des plaques amyloïdes (+ l’accumulation de protéines anormales dites ‘protéines Tau’, constitutives du cytosquelette des neurones) qui est décrite comme la cause de la pathologie ne serait pas une de ses conséquences.
Il faut donc mettre le paquet en recherche fondamentale si on veut que les pharmaciens puissent prendre le relais. On a plus d’1 millions d’Alzheimer en souffrance rien qu’en France.
Petite remarque en passant : le surcoût de la mise en place des éoliennes en France équivaut à 3 fois le budget du CNRS avec ses 80.000 chercheurs (je sens que je vais être accusé de faire du mauvais esprit ?? ).
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SupprimerLe 22 septembre 2018 à 7 h 10 min, Francis Matton a dit :
On peut être sceptique sur l’efficacité des spécialités homéopathiques. Je l’étais, car rationnellement avec les dilutions des éléments actifs, il ne pouvait en être autrement. Et pourtant après avoir eu connaissance d’un témoignage d’une personne atteinte d’acouphènes depuis longtemps qui a été « soignée » par l’homéopathie et n’a plus ressenti ces bourdonnements. Moi-même ayant des acouphènes pour avoir été prés des enceintes d’un orchestre avec James Brown, je me suis dit pourquoi pas ? J’ai donc pris Natrum salicyum et Chininum sulfuricum et mes acouphènes ont disparu !!!! Est-ce un effet placébo, je ne crois pas, car j’étais crédule. Et vous avez raison, autant prescrire ces spécialités homéopathiques, qui de toutes les façons n’auront pas d’effets secondaires. Il est aussi question de ne plus rembourser les spécialités homéopathiques.
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Le 22 septembre 2018 à 7 h 36 min, Camembert Electrique a dit :
SupprimerQuelques chiffres pour y voir plus clair :
– taille du marché français des médicaments : 55 milliards €/an environ
– remboursements médicaments par la sécurité sociale : 19 milliards environ
– taille du marché français des produits homéopathiques : 700 millions €/an environ
– remboursement homéopathie par la sécu : 120 millions €/an environ
Donc la sécurité sociale française rembourse environ 34 % du prix des produits allopathiques et 17 % du prix des produits homéopathiques. Pas de quoi se rouler par terre.
L’homéopathie rend clairement des services, sinon les gens n’achèteraient pas (personnellement je suis 100 % allopathie, mais des amis à moi, bac +12, chercheurs encore en poste en biologie végétale, se soignent et soignent leurs enfants à 80 % avec l’homéopathie, et constatent que cela fonctionne chez eux pour traiter la « bobologie »).
Ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas pourquoi ils fonctionnent dans certains cas qu’il faut jeter le bébé avec l’eau du bain en effet. Ca coûte moins cher que les médicaments allopathiques et c’est pour ça que ça arrange la sécurité sociale de les rembourser.
Maintenant, soigner des pathologies lourdes avec des granules (infections nosocomiales, cancers, diabète, insuffisances rénales, cardiopathies, etc…), comme on dit dans le Beaujolais : « j’y vois pas beau ».
Pour les maladies neurodégénératives, vu que l’allopathie fait chou blanc, passer à l’homéopathie ne changera pas la donne, les résultats ne seront pas meilleurs mais au moins la sécu fera des économies. Ceci exaspère les spécialistes de ces maladies, j’en ai bien conscience aussi.
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Le 22 septembre 2018 à 8 h 45 min,
Supprimerjacqueshenry
a dit :
Christian Boiron me disait un jour qu’il faisait fortune en vendant de l’eau, du glucose et accessoirement un peu d’alcool (dans ses « teintures ») et lui-même ne croyait pas trop à l’homéopathie … mais plutôt à l’effet placebo. Pour reprendre le commentaire de Francis Matton, je souffre d’acouphènes à l’oreille droite apparus à la suite d’un accident de voiture (« coup du lapin »). Ces acouphènes sont provoqués par un très léger pincement de l’artère vertébrale droite du à un tassement de l’axis et il n’y a rien à faire …
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Le 22 septembre 2018 à 11 h 08 min, Prolux a dit :
Supprimerune nouvelle piste à l’étude…
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/alzheimer-des-scientifiques-font-une-decouverte-majeure-contre-la-maladie-7792974451
la génétique n’a pas finie de nous livrer ses secrets.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/09/21/alzheimer-et-homeopathie-meme-combat/#comments
Sana publie la vidéo d'une attaque chimique mise en scène par des Casques blancs à Idlib
RépondreSupprimer23:13 21.09.2018
L’agence syrienne Sana a publié une vidéo montrant, selon ses dires, une mise en scène d’attaque chimique préparée par les Casques blancs dans le but d'en accuser Damas. Mais la vidéo en question a été retirée du site quelques minutes après sa publication.
L'agence syrienne SANA a publié ce vendredi soir la vidéo d'une prétendue mise en scène d'attaque chimique menée par les Casques blancs dans le gouvernorat d'Idlib et dont l'objectif est d'en accuser Damas. Bien que la vidéo en question ait été retirée du site de l'agence quelques minutes après sa publication, elle a déjà été reprise par plusieurs comptes YouTube.
Dans la vidéo qui dure cinq minutes, il possible de voir trois versions de la même mise en scène avec des «scénarios» légèrement différents.
- voir clip sur site -
https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=Gy-akgzvVZY
Dans la première version, les «victimes» de la prétendue attaque chimique sont allongés par terre. Puis nous pouvons voir un homme sur une civière porté dans une ambulance, et un enfant arrosé d'eau à l'arrière d'un pick-up.
Mais dans les deuxième et troisième versions, le même homme n’est plus sur une civière, mais est en train de verser de l’eau sur l’enfant.
https://fr.sputniknews.com/international/201809211038180151-sana-idlib-attaque-chimique-casques-blancs/
The Wall Street Journal: Google permet aux applications tierces de collecter vos données
RépondreSupprimer12:42 22.09.2018
Selon une déclaration des représentants de Google, la société continue à permettre aux développeurs d’applications extérieurs de collecter vos données personnelles depuis le service Gmail, bien que Google ne le fasse plus depuis l’année dernière, écrit The Wall Street Journal.
Les représentants de Google ont déclaré qu'ils permettaient toujours aux développeurs d'applications extérieurs d'analyser des courriels dans le service e-mail de Gmail et de partager ces données avec d'autres sociétés, rapporte The Wall Street Journal.
Cette déclaration a été faite par les représentants de la société Google dans une lettre adressée aux sénateurs américains qui ont demandé à Google de les éclairer sur les risques de fuites de données personnelles des utilisateurs. Dans cette lettre, il était question du fait que la société permettait toujours aux développeurs des applications tierces de scanner les courriels des internautes, bien que Google y a renoncé l'année dernière.
«Les développeurs [d'applications tierces, ndlr] peuvent partager les données [de leurs utilisateurs, ndlr] avec d'autres développeurs s'ils disent ouvertement aux utilisateurs comment ils utilisent leurs données», a déclaré Susan Molinari, vice-présidente chargée des politiques publiques chez Google.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201809221038183157-google-applications-donnees-personnelles/
Le mythe de l'influence bénéfique de l'immigration
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 09/22/2018 - 07:00
Via GEFIRA,
Comme la population de l’Afrique double, beaucoup d’entre elles, quelles que soient les circonstances, deviendront en Europe des migrants économiques ou des réfugiés. Ils viendront - beaucoup d'entre eux et c'est une bonne chose s'ils viennent dans un endroit ouvert et que ces économies se portent bien parce que nous serons séniles. Nous serons sénescents sur le plan démographique. Nous avons besoin de leur énergie de jeunesse pour faire des choses. Donc, c'est exactement ce que vous disent les statistiques économiques et les données démographiques, vous savez ... et la démographie, c'est le destin.
Jamie Drummond, directeur exécutif de l'ONE, un groupe de pression «militant contre l'extrême pauvreté et pour la transformation des économies en développement et la réalisation des objectifs de développement durable», a fait cette déclaration à la commission irlandaise des affaires étrangères et du commerce international. Parmi les meilleurs membres figurent des personnalités telles que Bono, le chanteur de U2, David Cameron, ancien Premier ministre du Royaume-Uni, Lawrence Summers, ancien secrétaire au Trésor des États-Unis.
La démographie est le destin. Précisément. Jamie Drummond parle d'importer des Africains «jeunes et énergiques» pour «faire des choses» pour nous parce que nous sommes sénécents. Et il croit probablement que tout se passera bien. Humph.
L'absurdité de mélanger des races différentes est trop évidente pour en parler, à tel point que les archives historiques prouvent que de tels mélanges finissent inévitablement par l'un des suivants:
- la stratification de la société en un système de castes (Inde, États-Unis, Brésil) avec des ghettos et des zones interdites omniprésents;
- le métissage qui transforme la nation hôte au-delà de la reconnaissance (l'Egypte actuelle par opposition à l'Egypte ancienne; l'Empire ottoman à la place de l'Empire byzantin; le Mexique actuel et le Mexique précolombien);
- troubles civils et guerre civile avec massacre (zones frontalières polono-ukrainienne ou arméno-turque; Tutsi et Hutu en Afrique).
L'idée même de vouloir changer le visage de ses propres parents et amis est une aberration. C'est le cas, mais alors des arguments économiques sont soulevés et pour certaines personnes, c'est tout ce qui compte. Dans le cas du Vieux Continent, on dit souvent que, depuis que les Européens ont cessé de se multiplier, ils ont besoin d'un afflux de personnes du monde entier (pourquoi les Européens ne sont-ils pas encouragés à avoir des enfants ?) , surtout parce que la population vieillissante croissante en Occident devient un handicap pour ceux qui participent au marché du travail.
Un État providence prend en charge tous ses citoyens. C’est une idée très humaniste et cela semble très attrayant. Qui ne voudrait pas être pris en charge ? Cela semble correct tant que nous ne l'examinons pas de plus près. Le problème est que les biens et services ne peuvent être accordés avant d'avoir été fabriqués. Arrêt complet. Vous ne pouvez pas distribuer des choses qui n'existent pas. Les choses et les services sont faits par des personnes, en particulier des hommes et des femmes. Cela est évident. Pourtant, ils ne sont pas fabriqués par tous les membres de la société: les enfants et les personnes âgées, pour utiliser les catégories les plus évidentes, ne font pas de choses ou ne fournissent pas de services. Ils en sont destinataires. Cela signifie qu'une partie de la société travaille pour satisfaire ses propres besoins et ceux de ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas travailler.
Une déclaration selon laquelle les immigrants sont bénéfiques pour nos sociétés doit être fondée. L'économie et les sciences sociales ont des outils pour évaluer les phénomènes numériques. L'un est appelé ratio de dépendance, c'est-à-dire le nombre de personnes en âge de travailler divisé par les personnes en âge de travailler et multiplié par 100:
RépondreSupprimerLes personnes en âge de travailler sont définies comme celles ayant entre 0 et 14 ans et plus de 65 ans. Le ratio de dépendance montre le nombre de personnes à charge qui sont soutenues par 100 travailleurs. Plus le taux de dépendance est élevé, plus la société doit supporter un fardeau élevé. Ce ratio est plutôt une valeur démographique plutôt qu'économique, car les personnes en âge de travailler ne travaillent pas nécessairement, de sorte que le terme dépendance est un terme impropre.
L’autre terme est connu sous le nom de taux de participation au marché du travail (taux de participation à court terme) qui correspond au nombre de tous les salariés et recherchant un emploi divisé par le nombre de personnes en âge de travailler, femmes au foyer, retraités, personnes incarcérées) et multiplié par 100:
L'inconvénient de cette approche est que les personnes à la recherche d'un emploi ne participent pas au marché du travail et ne contribuent en aucune manière à l'économie globale. S'ils sont au chômage, ce sont des personnes à charge, des bénéficiaires de biens et de services.
Le taux de participation ne doit pas être confondu avec le taux de chômage calculé comme suit:
Notez que les travailleurs peuvent désigner des personnes occupant un emploi à temps plein ou à temps partiel, alors que les chômeurs sont ceux qui sont officiellement sans emploi mais continuent à travailler dans le cadre de l'économie parallèle.
Aujourd'hui, un grand nombre d'Africains et d'Asie centrale et du Sud (principalement des hommes) qui envahissent l'Europe occidentale ont entre 16 et 40 ans. Au sens des trois définitions, leur présence:
- réduit le rapport de dépendance. C’est parce que nous avons un afflux de personnes en âge de travailler alors que le nombre de personnes en âge de travailler reste constant.
- abaisse le taux d'activité (de la main-d'œuvre). C’est parce que le nombre de personnes en âge de travailler augmente mais que le nombre de personnes occupées n’a pas (ou est négligeable) car les immigrés restent au chômage en raison de la barrière de la langue et du manque de compétences requises. Ils tombent donc dans la catégorie de ceux qui ne peuvent pas travailler et sans doute de ceux qui ne veulent pas travailler. Ce dernier est dû à la vie confortable (surtout par rapport à ce qu’ils avaient dans leur pays d’origine), qui leur permet de vivre des avantages sociaux.
- augmente le chômage. C’est parce que les immigrants sont pour la plupart inemployables et, encore une fois, sans doute pas désireux de trouver du travail pour les raisons indiquées ci-dessus.
Pour évaluer si l’admission des immigrants du tiers monde est bénéfique ou préjudiciable, nous devons savoir ce que le ratio et les deux taux nous indiquent sur l’économie d’un pays. Alors,
Plus le rapport de dépendance est faible, mieux c'est. Cette mesure a toutefois une valeur démographique plutôt qu'économique (comme indiqué ci-dessus), car elle ne nous dit pas vraiment combien il y a de véritables personnes à charge.
RépondreSupprimerUn taux d'activité plus faible peut être interprété de différentes manières. Les aides familiales et les étudiants ne participent pas au marché du travail et sont toujours précieux pour la société; les retraités peuvent être considérés comme une responsabilité, alors que la population carcérale est un fardeau, et lourd à cela. Dans le cas principalement des jeunes hommes immigrants, on peut difficilement parler de femmes au foyer ou de retraités; il s'agit d'une autre étude pour voir combien d'entre eux sont des étudiants. Une chose est sûre: ils représentent un pourcentage disproportionné des détenus.
Plus le taux de chômage est élevé, plus la situation générale de l’économie d’un pays est jugée d’un point de vue social. Dans les États providence occidentaux, cela signifie qu'une partie de plus en plus grande de la société vit des avantages sociaux.
Ce qui nous manque ici pour avoir une image simple et claire est la proportion de personnes qui produisent des biens et fournissent des services à ceux qui en sont les seuls destinataires ou inversement. Cependant, sur la base des trois paramètres, nous pouvons supposer que les nouveaux arrivants élargissent le groupe de destinataires de biens et de services sans contribuer (beaucoup) au bien-être global en retour.
Pourquoi alors une main invisible veut-elle laisser entrer les immigrants ? De toute évidence, le but est autre que celui dont nous sommes nourris par les médias, les universitaires et les politiciens.
https://www.zerohedge.com/news/2018-09-21/myth-beneficial-influence-immigration
Visualiser plus de 50 ans de dépenses discrétionnaires du gouvernement américain en 60 secondes
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 21/09/2018 - 20h45
Chaque année, le gouvernement américain dépense des milliards de dollars pour un large éventail d’articles budgétaires.
Alors que les plus grandes catégories de dépenses, comme les programmes d’admissibilité ou l’intérêt sur la dette, offrent beaucoup de souplesse aux législateurs, comme le mentionne Jeff Desjardins, de Visual Capitalist, le gouvernement décide de la façon dont les dépenses discrétionnaires - environ 1,3 billion de dollars pour utilisation.
DÉPENSES DISCRÉTIONNAIRES SUR LE TEMPS
L’animation d’aujourd’hui du spécialiste des données, Will Geary, montre l’évolution des dépenses discrétionnaires américaines de 1963 à nos jours:
- voir graphique sur site -
Le budget américain est généralement divisé en trois catégories principales:
Dépenses discrétionnaires: cette catégorie, décrite dans l’animation, est l’élément facultatif de l’équation budgétaire: c’est l’aspect dont la plupart des gens parlent, car l’attribution de fonds à différents domaines tels que la défense, l’éducation et le transport peut être modifiée par les législateurs.
Dépenses obligatoires: Également appelées dépenses liées aux droits, cette catégorie comprend le financement de programmes tels que la sécurité sociale, l'assurance-maladie et Medicaid. Il s’agit de dépenses obligatoires parce que le gouvernement s’engage légalement à s’acquitter de ces obligations, et cela en dehors du processus normal d’affectation des crédits.
Intérêt net: Cette catégorie concerne les paiements sur la dette nationale, également nécessaire à moins que le pays ne soit disposé à faire défaut sur ces obligations.
DÉPENSES DISCRÉTIONNAIRES AUJOURD'HUI
Comme le montre l’animation, après ajustement pour tenir compte de l’inflation (en dollars de 2009), les dépenses discrétionnaires ont doublé depuis 1963.
En 1963, période qui marqua l'apogée de la guerre froide, les États-Unis dépensaient 73% pour les militaires afin de constituer la grande majorité des 547 milliards de dollars (en dollars de 2009) consacrés aux dépenses discrétionnaires.
Au cours de l’exercice 2019, le gouvernement a alloué 1,3 billion de dollars (en dollars d’aujourd’hui) au budget:
- voir graphique sur site -
Les choses n’ont pas beaucoup changé depuis 1963 dans la mesure où la défense représente toujours la majorité des dépenses - en fait, les seules périodes récentes où les dépenses de défense américaines sont tombées en dessous de 50% se situaient entre 1977-1981 et 1999-2004.
Les dépenses américaines en matière de défense dépassent de loin celles de tous les autres pays, mais il existe d’autres catégories qui constituent également des parts importantes du budget discrétionnaire.
Bien qu'ils paraissent peu importants dans le tableau ci-dessus, les transports (7 %), l'éducation (7 %) et les anciens combattants (6 %) sont en réalité des catégories recevant un financement annuel de plus de 70 milliards de dollars.
https://www.zerohedge.com/news/2018-09-20/visualizing-over-50-years-us-government-discretionary-spending-60-seconds
FÊTE DES VIGNERONS «L'ESPACE PUBLIC DEVRAIT ÊTRE GRATUIT»
RépondreSupprimer22.09.2018, 12h34
La Confrérie des vignerons n'a pas l'intention de «payer des millions à Vevey» pour dédommager la ville vaudoise de l'utilisation de l'espace public l'été prochain.
«Nous sommes prêts à dédommager la ville de Vevey pour ses pertes de recettes liées aux parcomètres, sur la place du Marché, mais pas pour ses amendes», explique Frédéric Hohl, directeur de la Fête des vignerons, dans une interview parue dans Le «Temps» samedi. «En outre, la ville pourrait nous réclamer plusieurs millions pour l'occupation de l'espace public, somme que nous refusons de payer.»
Gratuité de l'espace public
«Toute manifestation comme la nôtre devrait bénéficier de la gratuité du domaine public», poursuit Frédéric Hohl, connu aussi pour avoir fonctionné comme directeur d'exploitation d'Expo.02. «Cette somme est aujourd'hui en négociation. Tout comme les frais liés à la sécurité de la fête.»
Au-delà, le directeur de l'événement, qui se tient une fois par génération sur les bords du lac Léman, rappelle que la Confrérie des vignerons ne veut pas demander de subventions, «par souci de liberté». «C'est beau, mais elle a tort», lâche-t-il. «Ce n'est pas viable dans le système économique actuel.»
En Suisse, il n'y a aucune manifestation culturelle non subventionnée, relève Frédéric Hohl. «La confrérie devrait demander au moins 5 millions de francs à la ville de Vevey et 5 millions de francs à l'Etat de Vaud. Avec des subventions, les négociations seraient facilitées.»
Convention complète
«Avec une subvention, la confrérie aurait une monnaie d'échange dans ses négociations avec la ville de Vevey et l'Etat de Vaud pour les questions liées au domaine public, à la sécurité et à la mobilité», estime le directeur de la manifestation. Frédéric Hohl n'exclut pas par ailleurs d'organiser des représentations supplémentaires pour couvrir les frais demandés par la ville de Vevey.
Du côté de la municipalité, la tenue de négociations est confirmée dans les colonnes du «Temps». La ville souhaite une convention portant sur différentes prestations, aussi bien sur l'occupation de l'espace public, la sécurité, les redevances pour le parking que sur le manque à gagner lié aux amendes.
Grosse organisation
La Fête des vignerons 2019, dont le début officiel est fixé au 18 juillet et dont la dernière édition s'est tenue en 1999, prévoit entre 20 et 23 représentations et chacune durera environ 2h30. L'arène peut accueillir jusqu'à 20'000 spectacteurs. La billetterie a été ouverte lundi.
La manifestation affiche un budget de 99 millions de francs, soit plus du double de la précédente. Une hausse que les organisateurs expliquent notamment par la technologie utilisée, quatre scènes supplémentaires et une durée rallongée d'une semaine. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/espace-public-devrait-gratuit/story/19792302
Accord sous tension électrique
RépondreSupprimerpar Michel de Rougemont
le septembre 22, 2018
Un des volets restants à régler avec l’Union européenne (UE) est celui de l’électricité. Y-a-t-il un besoin impératif de conclure un accord à ce sujet, dans l’intérêt de qui et sous quelles conditions ?
La situation
La Suisse avait l’habitude d’être un exportateur net d’électricité, bien qu’avec des hivers toujours importateurs. Cette situation a maintenant tourné depuis 2016, avec de longues périodes d’entretien des centrales de Beznau et de Leibstadt, et cela empirera au fur et mesure que les centrales nucléaires devront cesser leur activité. Comme il est impensable que des économies puissent être imposées aux usagers à la mesure de cette diminution de l’offre, et alors que la demande ne devrait cesser d’augmenter, des importations régulières deviennent indispensables, ou bien il faut construire des centrales à gaz dans notre pays.
La Suisse est bien intégrée dans le réseau régional européen (ENTSO-E) avec swissgrid qui assure les transits à haute tension ainsi qu’une fonction de réglage et de maintien de la sûreté de l’approvisionnement. Avec les « transitions énergétiques » en cours en Europe et les productions erratiques d’énergies soi-disant renouvelables, les interventions de stabilisation sont de plus en plus fréquentes, détournant l’hydraulique d’accumulation de son objectif primaire qui est de conserver et équilibrer la ressource entre été et hiver afin de fournir à notre pays de l’électricité toute l’année.
Pourquoi un accord
Le système actuel fonctionne bien, même si les électriciens, habitués à une rente confortable et déstabilisés par les changements en cours, se plaignent que les plus fréquentes interventions de stabilisation du réseau, causées de l’extérieur, ne sont pas convenablement rétribuées ; cela n’est pourtant là qu’une question de tarifs commerciaux.
La motivation principale est l’accès sans entraves au marché européen dont il est allégué que même les petits consommateurs en profiteraient (c’est déjà le cas pour ceux de plus de 100 MWh par an, un ménage en consomme entre 2 et 6), ce dont on peut douter.
Ce à quoi il faut s’attendre
Tout accord suppose que la Suisse s’adapte aux exigences de l’UE même si elle peut s’y préserver quelques picaillons, ce qui lui est toujours reproché. Elle dépendra donc des politiques énergétiques de l’UE et de ses membres dont l’intérêt, en sus de la fonction importante de transit alpin, sera de garder en réserve l’entier de la ressource hydraulique suisse afin de stabiliser le réseau européen, au point même que notre pays dépendra encore plus des importations, jusqu’à 60-70% de ses besoins. La rentabilité de notre grande hydraulique d’accumulation en souffrira encore plus. Par ailleurs, il faut s’attendre à n’être fourni qu’en dernier et au prix le plus élevé car une situation de dépendance met l’acheteur en position d’infériorité, l’Italie en sait quelque chose, et ce d’autant plus que ce marché soi-disant ouvert et libéralisé est soumis à maintes distorsions et protections étatiques.
Les traders, mais pas la sécurité de notre approvisionnement, y trouveront peut-être leur beurre au Portugal ou en Lituanie, mais en fin de compte, c’est le consommateur helvétique, gros et petit, qui trinquera entre Genève et Rorschach.
RépondreSupprimerIl faut s’attendre donc à un mauvais accord. Le statu quo, bien qu’imparfait, y est donc préférable.
Par-dessus le marché, le prétendre indispensable justifierait l’a priori d’un autre accord, institutionnel celui-là, que la Commission Européenne désire infliger à la Suisse pour la mettre à sa botte et la convaincre, à terme, que l’adhésion serait meilleure. Même si cela satisferait nos euro-turbos, une telle tactique de cheval de Troie est inacceptable.
La seule voie vers une moindre dépendance sera de construire chez nous les centrales à gaz que l’on accuse d’être climatiquement incorrectes, et aussi de faire payer de plus en plus cher à nos voisins le transit alpin et les interventions de stabilisation que les errements de l’UE rendent nécessaires. Il n’y a pas besoin d’accord pour cela, ni sectoriel ni institutionnel.
Cet article vient en complément au livre récemment publié par C-C-Verlag du think-tank C-C-Netwerk
Versorgungssicherheit.
Vom politischen Kurzschluss zum Blackout
Bernd Schips, Silvio Borner (Herausgeber)
Dont un chapitre en français est rédigé par votre serviteur.
https://blog.mr-int.ch/?p=4701&lang=fr#more-4701
This is the "dernière génération libre" dit Julian Assange dans la dernière interview pré-blackout
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 22/09/2018 - 16:30
Avant d’être déconnecté d’Internet, du téléphone et de la plupart des visiteurs, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a donné une interview sur l’avenir de la surveillance et sur la manière dont les progrès technologiques transforment l’humanité.
Fourni à RT par des fonctionnaires du Forum mondial sur les données éthiques à Barcelone, le point de vue d’Assange sur la direction de l’humanité est, pour le dire légèrement, dystopique. Il dit qu'il sera bientôt impossible pour un être humain de ne pas être inclus dans les bases de données du gouvernement mondial collectées par des fonctionnaires fédéraux et des entités assimilables à un État.
Cette génération née maintenant… est la dernière génération libre. Vous êtes né et, soit immédiatement, soit dans un an, vous êtes mondialement connu. Votre identité sous une forme ou une autre - à venir à la suite de vos parents imbéciles plâtrant votre nom et vos photos sur Facebook ou à la suite de demandes d’assurance ou de demandes de passeport - est connue de toutes les grandes puissances mondiales.
Un petit enfant doit maintenant, dans un certain sens, négocier sa relation avec toutes les grandes puissances mondiales… Cela nous place dans une position très différente. Très peu de personnes techniquement capables sont capables de vivre séparément, de choisir de vivre séparément, de choisir de suivre leur propre chemin », a-t-il ajouté. «Ça sent un peu le totalitarisme - en quelque sorte. -Julian Assange
Assange prédit également qu'AI sera capable d'automatiser les activités de piratage informatique, augmentant considérablement l'ampleur des activités hostiles dans le cyberespace.
Il n'y a pas de frontière [en ligne]. Il se situe à 220 millisecondes de New York à Nairobi. Pourquoi y aurait-il jamais la paix dans un tel scénario ? dit-il. «Les entités en ligne créent leurs propres frontières en utilisant la cryptographie. Mais la taille de la surface d’attaque pour toute organisation de taille décente, le nombre de personnes, les différents types de logiciels et de matériel qu’elle doit intégrer lui-même signifie qu’il est très difficile à établir.
Je ne pense pas qu’il soit vraiment possible de créer des frontières suffisamment prévisibles et stables pour éliminer les conflits. Par conséquent, il y aura plus de conflits.
https://www.zerohedge.com/news/2018-09-21/last-free-generation-says-julian-assange-last-pre-blackout-interview
Trump pour enquêter sur Google, Facebook sous un nouvel ordre exécutif: Bloomberg
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 09/22/2018 - 14:36
Selon un premier projet de décret, la Maison Blanche demandera aux organismes fédéraux chargés de l’application de la loi et des lois antitrust de lancer des enquêtes sur les pratiques commerciales de Facebook, Google et d’autres sociétés de médias sociaux, selon Bloomberg. le projet.
Sans appeler spécifiquement les entreprises, le document ordonne aux autorités antitrust américaines de "mener une enquête approfondie pour savoir si une plate-forme en ligne a enfreint les lois antitrust". potentiellement «protéger la concurrence entre les plates-formes en ligne et traiter les préjugés liés aux plateformes en ligne».
Le document ne nomme aucune entreprise spécifique. Si elle était signée, l’ordre représenterait une escalade significative de l’antipathie de Trump envers Google, Facebook, Twitter et d’autres sociétés de médias sociaux, qu’il a publiquement accusées de faire taire les voix conservatrices et les sources de nouvelles en ligne.
...
Le projet d'ordonnance prescrit que toutes les mesures prises par les agences fédérales doivent être «compatibles avec les autres lois» - un signe apparent aux préoccupations selon lesquelles cela pourrait menacer l'indépendance traditionnelle de l'application de la loi américaine ou du conflit avec le premier amendement, qui protège les opinions politiques de la réglementation gouvernementale -Bloomberg
Le mois dernier, Trump a tweeté que "les médias sociaux sont totalement discriminatoires contre les voix des républicains / conservateurs. S'exprimant à voix haute et claire pour l'administration Trump, nous ne laisserons pas cela se produire. en même temps ne rien faire aux autres. "
Donald J. Trump
@realDonaldTrump
Les médias sociaux discriminent totalement les voix républicaines / conservatrices. Pour l’Administration Trump, nous ne laisserons pas cela se produire. Ils ferment les opinions de nombreuses personnes à DROITE, tout en ne faisant rien aux autres .......
114K
13h23 - 18 août 2018
Et dans une interview accordée à Bloomberg à la fin du mois d’août, le président a déclaré que Google, Amazon et Facebook pourraient se trouver dans une "situation très antitrust", tout en refusant de commenter davantage.
Jennifer Jacobs
@JenniferJJacobs
RUPTURE: Trump a déclaré que certaines personnes voyaient une «situation antitrust» avec Google, Facebook et Amazon.
Mais il a dit «Je ne peux pas commenter. Je ne commenterai pas la rupture, que ce soit (Google) ou Amazon ou Facebook. ”
"Regardez les conservateurs ont été traités très injustement."
2 440
23h00 - 30 août 2018
Selon le président, les plates-formes de médias sociaux «foulent des territoires très très perturbés et doivent faire attention».
"Je pense que Google a vraiment profité de beaucoup de gens et je pense que c'est une chose très grave et que c'est une accusation très grave", a déclaré Trump aux journalistes à l'issue d'une réunion avec le président de la FIFA. "Ils feraient mieux de faire attention car ils ne peuvent pas faire ça aux gens."
RépondreSupprimerSaagar Enjeti
@esaagar
Trump: "Google a profité de beaucoup de gens ... si vous regardez ce qui se passe sur Twitter, regardez ce qui se passe sur Facebook, il vaut mieux faire attention..Google et Twitter et Facebook, ils sont vraiment marcher sur le territoire en difficulté "
9 875
21h24 - 28 août 2018
Trump a également accusé Google d'avoir truqué les résultats de ses recherches, en tweetant: "Les résultats de recherche Google pour" Trump News "ne montrent que la visualisation / reportage de Fake New Media. En d'autres termes, ils ont "Tous les articles et les nouvelles sont BAD, Fake CNN est en avant. Républicain / Conservateur & Fair Media est exclu. Illégal", a déclaré Trump dans sa dernière allégation de partialité par les médias. 96% des résultats sur «Trump News» proviennent de médias de gauche, très dangereux. "
Trump a poursuivi en disant: "Google et les autres répressent les voix des conservateurs et cachent des informations et des nouvelles qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir. C'est une situation très sérieuse - nous allons y remédier!"
Donald J. Trump
@realDonaldTrump
Les résultats de recherche Google pour «Trump News» ne montrent que l'affichage / la publication de Fake News Media. En d'autres termes, ils l'ont pour vous et pour les autres, de sorte que presque toutes les histoires et les nouvelles sont MAUVAISES. Faux CNN est en avant. Les médias républicains / conservateurs et équitables sont exclus. Illégal ? 96 % de ....
94.6K
17h02 - 28 août 2018
Donald J. Trump
@realDonaldTrump
Répondre à @realDonaldTrump
.... Les résultats sur «Trump News» proviennent des médias de gauche, très dangereux. Google et d'autres sont en train de réprimer les voix des conservateurs et de cacher les informations et les nouvelles qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir. Ceci est une situation très grave - sera adressée!
73.6K
17h02 - 28 août 2018
Selon le Pew Research Center, 72% des Américains, et en particulier 85% des républicains et des indépendants de droite, pensent que les sociétés de médias sociaux censurent délibérément les points de vue politiques contraires à leur culture interne.
La croyance selon laquelle les entreprises technologiques sont politiquement biaisées et / ou engagées dans la répression du discours politique est particulièrement répandue parmi les républicains. Environ 85 % des républicains et des indépendants à tendance républicaine pensent que les sites de médias sociaux censurent intentionnellement les points de vue politiques, 54 % d'entre eux affirmant que cela est très probable. Et une majorité de républicains (64 %) pensent que les grandes entreprises technologiques dans leur ensemble soutiennent les opinions des libéraux sur les conservateurs. -Banc
Cela dit, le groupe de discussion libertarien, l'American Legislative Exchange Council, a exprimé son inquiétude au procureur général Jeff Sessions après avoir annoncé une prochaine réunion avec les procureurs généraux des États pour discuter de la partialité des médias sociaux. Le groupe se dit préoccupé par l’abus des lois antitrust et que «l’enquête sera d’accomplir, à travers l’intimidation, ce que le premier amendement interdit: l’ingérence dans le jugement édictif».
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/news/2018-09-22/trump-investigate-google-facebook-under-new-executive-order-bloomberg
L'ouragan Florence a causé près de 10 fois plus de dégâts économiques que prévu
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 22/09/2018 - 14:30
Les rivières dans les Carolines sont toujours en hausse et le gouverneur de la Caroline du Nord, Roy Cooper, a prévenu que les résidents déplacés ne sont toujours pas en sécurité dans leur pays. Mais cela n'a pas empêché Moody's de publier la première estimation des dommages économiques causés par l'ouragan Florence.
Selon le Wall Street Journal, les estimations de l'agence de notation indiquent un coût économique total se situant entre 38 et 50 milliards de dollars, soit plus du double d'une estimation initiale de 8 à 20 milliards de dollars de Goldman Sachs et S & P. Et près de dix fois l'estimation initiale de CoreLogic comprise entre 3 et 5 milliards de dollars.
Selon Moody's, si les dégâts atteignaient le sommet de la fourchette, Florence se classerait au septième rang des tempêtes les plus importantes, juste après l’ouragan Andrew, en 1992.
Florence
Notamment, le nombre prévu est inférieur à celui de chacun des trois principaux ouragans de l'année dernière:
Selon les estimations de Moody, les trois ouragans de l’année dernière ont causé chacun plus de dégâts que Florence: le bilan de Harvey a atteint 133,5 milliards de dollars; Maria, 120 milliards de dollars; et les 84,2 milliards de dollars d’Irma.
Cependant, la tempête a continué à faire des ravages dans la région alors que le nombre de morts est passé à 41. Les rivières dans les Carolines ont continué à augmenter et les secouristes sont encore en train d’être secourus. Pendant ce temps, les niveaux d'eau de la rivière Cape Fear devraient culminer samedi:
Florence, qui a touché terre le 14 septembre et a fait 41 morts dans les Carolines et la Virginie, continue de faire des ravages. Les rivières des Carolines continuent de monter et plus de 600 routes sont toujours fermées vendredi en Caroline du Nord. Le gouverneur de la Caroline du Nord, Roy Cooper, a prévenu qu’il n’était toujours pas sûr que de nombreuses personnes retournent chez elles, y compris les 3 700 personnes qui restent dans des abris.
Selon le service météorologique national, une partie de la rivière Cape Fear devrait s’emboîter samedi, alors que la rivière Waccamaw à Conway, en Caroline du Sud, n’est pas censée arriver avant mardi ou mercredi la semaine prochaine.
Dans un sauvetage jeudi soir dans la ville de Kelly, en Caroline du Nord, plus de 100 personnes bloquées ont été blessées par des hélicoptères de la Garde nationale et de la Garde côtière, ont indiqué les autorités.
Les assureurs privés (un groupe qui exclut le programme national d'assurance contre les inondations du gouvernement fédéral) prévoient des pertes couvertes pouvant atteindre 5 milliards de dollars:
Les assureurs privés se préparent à un coût total estimé entre 1,7 et 5 milliards de dollars de la part de Florence. Les estimations des entreprises de modélisation des risques de catastrophe incluent les dommages aux maisons, aux voitures et aux biens commerciaux, ainsi que les avantages politiques tels que les frais de subsistance des propriétaires et les pertes d'exploitation pour les entreprises.
Un analyste en assurance a déclaré à WSJ que les coûts pour les assureurs seraient relativement faibles parce que seules des parties de la côte nord de la Caroline ont absorbé les dommages causés par les vents d’ouragan, tandis que le reste de la
RépondreSupprimerKaren Clark & Co., modélisateur du risque, a déclaré que le coût pour le secteur de l’assurance était limité parce que des vents de force ouragan n’avaient subi que des vents de tempête tropicale moins puissants dans les deux États.
"Cela a conduit à des dégâts de bas niveau très répandus", a déclaré le cabinet.
En fait, les coûts devraient être inférieurs à 5 milliards de dollars, en baisse par rapport aux estimations de pertes potentielles de 20 milliards de dollars, en grande partie à cause de la chute des vitesses de vent qui a poussé Florence
Les estimations actuelles concernant la facture de l’industrie de l’assurance sont nettement inférieures à celles dont il a été question lorsqu’il était en mer à Florence.
"Depuis que la tempête est passée de catégorie 4 à catégorie 1, les pertes pour le secteur des assurances ont été considérablement réduites, passant de moins de 5 milliards de dollars à une perte potentielle de 20 milliards", estime Elyse Greenspan, analyste de Wells Fargo.
Voici un résumé des réclamations reçues par les plus grands assureurs de l’État, courtoisie de WSJ:
"Le Pool d’assurances côtières, une option d’assurance de dernier recours créée par l’Etat, a plus de 32 700 demandes d’indemnisation en main, a déclaré Mme Schwitzgebel. Les réclamations concernent principalement les réparations de toits, les arbres tombés."
"USAA, l’un des plus grands assureurs des Carolines, a jusqu’à 38 000 sinistres à Florence. Il y avait environ 49 000 réclamations de la part de Harvey." Cela est dû en grande partie au grand nombre de militaires qui vivent dans la région à la fois sur et autour des bases de l'armée et des marines de l'État.
"State Farm, le plus grand assureur résidentiel en termes de parts de marché en Caroline du Nord, a déclaré avoir reçu environ 12 400 réclamations de propriétaires et 1 900 réclamations automobiles en Caroline du Nord liées à l’ouragan Florence le 20 septembre. assureur de premier plan, avait déposé 1 610 demandes d’indemnisation et 500 réclamations automobiles. "
Malheureusement, pour le NFIP de la FEMA, qui est déjà aux prises avec une dette de 20 milliards de dollars, la plupart des pertes seront absorbées par le programme fédéral, qui fournit des politiques subventionnées aux personnes vivant dans des zones inondables désignées. Cela pourrait créer plus de problèmes à l'avenir, car le programme est au bord de la faillite et pourrait bientôt nécessiter un plan de sauvetage du gouvernement.
https://www.zerohedge.com/news/2018-09-22/economic-damages-wrought-hurricane-florence-nearly-10-times-worse-expected
Quand les 'services médicaux' facturent $200 un cachet d'Aspirine...
SupprimerPlan Pauvreté : la liberté est la vraie solution !
RépondreSupprimerLe gouvernement appauvrit les citoyens les plus vulnérables, puis se propose de les aider. Et si on laissait les citoyens se débrouiller sans son aide ?
Par Olivier Maurice
22 SEPTEMBRE 2018.
C’est assez ébahi que j’ai découvert le plan contre la pauvreté, tentative désespérée de la part d’un gouvernement aux abois qui cherche par tous les moyens à corriger son image et reprend donc avec acharnement les mêmes machines à distribuer des euros qui n’existent pas et à promettre des effets qui ne se produiront jamais.
Plutôt que de critiquer ce plan tant la tâche me semblait fastidieuse, il m’a semblé plus judicieux de rappeler qu’avant toute chose, le libéralisme est une philosophie sociale, et à ma connaissance, la seule qui ait démontré son efficacité. L’application du libéralisme est clairement la meilleure, sinon la seule politique réellement efficace en termes de lutte contre les inégalités, de réduction de la pauvreté et vivre ensemble.
En observant ses impacts dans les pays qui l’ont mis en œuvre, on arrive vite et sans conteste à la conclusion que les individus ne peuvent vivre heureux et en paix qu’à condition d’avoir atteint un niveau satisfaisant d’autonomie.
Mais si la technologie vulgarisée par l’exercice de la liberté a aidé des millions de personnes à développer leur autonomie en les libérant des contingences matérielles, les idéologies politiques rétrogrades n’ont eu de cesse de les tirer vers le bas, les entraînant toujours plus loin dans la servitude et la dépression.
Il est une constante que l’on retrouve malheureusement partout : les politiciens ont développé une habilité fabuleuse dans l’art du mensonge et dans celui de culpabiliser les gens et les dévaloriser afin d’assouvir leurs ambitions ; partout et surtout en France, dans un pays qui se revendique égalitaire et où l’hyper-politisation ne fait que créer toujours davantage d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.
INÉGALITÉS
À force de rhétorique s’est développée une légende tenace qui pointe du doigt les économies libérales comme étant les plus inégalitaires, et qui dénonce l’épouvantail d’un néolibéralisme mondialisé comme la cause de cette fracture sociale ravageuse. C’est clairement le genre de mensonge éhonté répété des milliers de fois et que tout le monde trouve savant de répéter, se targuant avec fierté de connaître une prétendue vérité incontestable et fanfaronner à propos de l’exception française.
Il est pourtant si simple de vérifier par soi-même l’absence de bien-fondé d’une telle affirmation…
Le type de répartition des revenus se reconnaît assez simplement :
Soit les revenus sont espacés les uns des autres de façon homogène (le plus haut revenu gagne un peu plus que le second, qui gagne un peu plus que le troisième etc.). Il n’y a pas d’inégalités, mais une répartition régulière : autant de riches que de pauvres et une majorité de gens entre les deux. Dans ce cas, statistiquement, la moyenne est identique à la médiane.
Soit il y a beaucoup de petits revenus, tous pratiquement identiques, et quelques rares hauts revenus. C’est le cas d’une répartition inégalitaire entre une classe de riches peu nombreux et une majorité de pauvres. Dans ce cas, statistiquement, la moyenne est inférieure à la médiane (sachant que s’il y a plus de riches que de pauvres, ce sera l’inverse et la moyenne sera supérieure à la médiane)
Le petit exemple ci-dessous, que tout le monde pourra reproduire, donne un exemple assez simple avec une population de 5 revenus, le cas 1 où tous les revenus sont répartis, le cas 2 où ils sont séparés en deux classes distinctes.
RépondreSupprimerEn France, l’écart entre le salaire médian et le salaire moyen est de 44%. Il est de 2% aux États-Unis, de 1% en Suisse.
PAUVRETÉ
La méthode retenue en France pour définir le seuil de pauvreté consiste à comptabiliser la population dont les revenus ne dépassent pas 60% du revenu médian. Cette méthode est en fait totalement fallacieuse : dans un pays où le salaire médian est inférieur au salaire moyen, le seuil est forcément plus bas et il y a donc moins de personnes dites pauvres (sous cette barre de 60% du revenu médian) que dans un pays où les revenus sont mieux répartis (un rapide calcul sur l’exemple précédent donne un seuil de 48 pour le cas 1, et de 42 pour le cas 2).
Cette subtilité de calcul permet ainsi à la bonne conscience française de pointer du doigt des pays comme la Suisse avec toute l’arrogance qui la caractérise ; c’est-à-dire de comparer un pays où 7,5% de la population gagne moins de 2 000 € par mois avec la France, où 50% de la population gagne moins de 1 797 € et dont 11% de la population est allocataire des minima sociaux.
VIVRE ENSEMBLE
Si j’ai pris comme exemple la Suisse, ce n’est pas seulement parce que notre voisine occupe la première place du classement 2017 des libertés, c’est aussi parce qu’elle possède 4 langues officielles et que 31 % des emplois y sont occupés par des travailleurs étrangers, résidents et frontaliers.
Mais j’aurais tout aussi bien pu choisir un des pays du Commonwealth : Royaume Uni, Irlande, Australie, Nouvelle-Zélande, Hong-Kong, un pays du Nord de l’Europe ou bien d’autres encore ; en premier lieu ces pays qui foncent à tombeau ouvert vers la modernité maintenant qu’ils se sont libérés des chaînes du totalitarisme à l’étoile rouge que la France vénère toujours.
LA SOCIÉTÉ N’EST QUE L’ENSEMBLE DES INDIVIDUS QUI LA COMPOSENT
Le gouvernement est totalement incapable de réduire la pauvreté, les inégalités et les tensions sociales. L’État ne parvient d’ailleurs déjà pas à gérer convenablement sa propre organisation. De toute façon, on n’extrait pas les gens de leur condition sociale : ils en sortent, ou pas.
L’évolution sociale ne se décrète pas, ni ne s’obtient par les luttes et les révolutions, mais au contraire par la stabilité économique, politique, la paix et la sécurité. Le progrès social n’est qu’une conséquence des moyens mis à disposition des individus pour que chacun puisse se construire des conditions de vie meilleures. Pour cela, il faut des progrès technologiques, des connaissances et des opportunités, mais surtout du temps et du calme.
Car chacun, absolument, aspire au progrès, pour lui-même et les autres. Chacun aspire à vivre mieux.
Il ne faut surtout pas confondre ce progrès avec un Progrès universel et collectif qui n’existe pas. Ce sont les individus qui progressent socialement, pas la société. La société n’a aucune vie sociale : elle ne vit pas, ne naît pas, ne meurt pas, n’éprouve aucune peur face au manque de nourriture ou de logement, aucune détresse face à la perte d’un emploi, aucune douleur devant les drames de la vie, ne ressent aucune impuissance ni aucune frustration.
Ceux qui prétendent aider les gens en changeant la société ou en la mobilisant sont d’abord aveuglés par leur désir d’accomplir quelque chose de bien et surtout de le faire connaître, par leur besoin compulsif de reconnaissance personnelle.
RépondreSupprimerPar contre, le gouvernement peut créer un environnement plus ou moins favorable, qui aura comme conséquence l’enrichissement des individus, ou au contraire leur appauvrissement.
MOINS D’ÉTAT
L’une et non des moindres de ces conditions est de laisser les gens en paix. Les problèmes de l’État ne sont pas leurs problèmes. Les individus, surtout ceux qui souffrent de la pauvreté, ont bien d’autres choses à faire que d’être mis constamment à contribution pour aider l’État à s’en sortir.
Les individus n’ont pas non plus à souffrir des dysfonctionnements de l’État. Ils n’ont surtout pas à recevoir de leçons de gestion ou de développement de sa part alors qu’il est totalement incapable d’équilibrer un budget et parvient tant bien que mal à fournir quelques services indigents, et ce uniquement parce qu’il interdit la concurrence.
PLUS DE RÉUSSITE
La meilleure chose que quelqu’un puisse faire pour aider son prochain est de réussir personnellement. Ce n’est que lorsque l’on est soi-même hors du besoin que l’on peut aider ceux qui sont dans la peine. Personne, absolument personne n’est mieux placé que soi-même pour s’occuper de ses propres affaires.
Habituer les uns à dépendre des autres, c’est en pousser certains dans la servitude, les isoler encore plus du reste de la société. Comment peut-on prétendre vouloir réduire les inégalités en rangeant les individus dans deux catégories opposées : ceux qui reçoivent et ceux qui sont obligés de donner ?
UNE SOCIÉTÉ FORTE
La société n’est pas l’État. Ce sont deux choses totalement séparées. La société, c’est vous, moi, chacun d’entre nous. L’État n’est qu’une organisation, qui comme toute organisation collective n’a pour seule utilité d’effectuer ce qu’un individu isolé ne peut pas faire.
La société ne peut être forte si l’État la remplace. Elle ne peut pas être homogène si elle distribue le pouvoir à une minorité élue par élimination face aux autres. Et la société se doit d’être forte, unie, harmonieuse afin de laisser sa place à chacun, pas uniquement à ceux qui ont le profil requis par l’autorité pour être considérés comme étant de bons citoyens.
DE L’EMPLOI POUR TOUS
Inutile de chercher désespérément les raisons sociales du chômage : manque de formation, difficultés de transport… c’est l’hypertrophie de l’État qui est responsable de celui-ci. Ce sont les taxes, les règlements, mais surtout la place de l’État dans l’économie qui créent le chômage.
L’État n’est pas conçu pour faire des profits, il est un centre de dépenses. Tout service public assuré par l’État représente un coût que celui-ci cherchera à réduire par tous les moyens, y compris en réduisant ses effectifs, amorçant ainsi une spirale de pénurie que le monopole aggravera encore.
DU CAPITAL POUR TOUS
RépondreSupprimerLa possession de biens productifs n’est pas réservée à une classe. La propriété est la condition indispensable pour assurer son autonomie, ne plus dépendre des autres, faire les choses les plus simples, et ne pas dépendre d’un bailleur lorsque l’on est propriétaire, des transports publics car on possède son moyen de transport, des laveries grâce à son propre lave-linge…
L’autonomie passe par la constitution d’un patrimoine. La réduction de la pauvreté passe par la préservation et la transmission de ce patrimoine. L’autonomie et elle seule permet de sortir de la pauvreté ; comme la reconstitution du capital personnel détruit par la guerre a été à l’origine du boom économique de l’après-guerre.
C’est cette destruction constante du capital personnel par l’impôt, la difficulté à le créer par le manque d’opportunités économiques et la pléthore de subventions faisant monter les prix de façon artificielle qui sont à l’origine du triste record de la France : un pays où il faut bien plus longtemps que chez nos voisins pour sortir de la pauvreté.
Aucun traitement social, aucun plan ou investissement pharaonique n’y fera rien, sauf alourdir encore plus la charge qui pèse sur nos épaules et aggraver encore plus le problème.
https://www.contrepoints.org/2018/09/22/325730-plan-pauvrete-la-liberte-est-la-vraie-solution
L'État fait tout pour tenir le Peuple en laisse, car, si la Démocratie pouvait un jour émerger en France, la France deviendrait une Suisse n°2 !
SupprimerBRÉSIL LES FAVELAS OUBLIÉES DE LA PRÉSIDENTIELLE
RépondreSupprimerLes habitants des bidonvilles de Rio en ont marre des violences et ils mettent la pression sur les candidats à l'approche des élections pour stopper les violences.
23.09.2018, 07h54
«Qu'allez-vous faire pour empêcher que l'on rate les cours à cause des fusillades»? Ellen, adolescente de Maré, l'une des favelas les plus violentes de Rio de Janeiro, interpelle des candidats au poste de gouverneur aux élections du 7 octobre au Brésil.
Elle a 14 ans, le même âge que Marcos Vinicius, tué par balle lors d'une incursion policière, alors qu'il se rendait à l'école en juin dernier à Maré. C'est dans ce complexe de quartiers peuplé de près de 140'000 habitants, dont plus de 100'000 en âge de voter, que des ONG ont organisé un débat avec les candidats au poste de gouverneur de l'Etat de Rio.
Le centre culturel aux allures de hangar est plein à craquer: près de 300 personnes, la plupart sont jeunes, noires et presque tous habitent Maré. Tous les sièges en plastique sont occupés, tout comme les palettes de bois transformées en gradins, et beaucoup de spectateurs doivent rester debout.
Malgré cette affluence, seuls trois des douze candidats en lice ont fait le déplacement, tous issus de partis de gauche et crédités d'à peine 1% des intentions de vote. Quatre ont annulé au dernier moment et un autre est représenté par sa colistière.
Dérives sécuritaires
«Où sont les candidats ? Je ne connais personne, là», déplore Daniel Silva, 21 ans, qui s'attendait à voir les favoris, la légende du football Romario, lui aussi né dans une favela, et l'ancien maire de Rio Eduardo Paes.
«Je suis déçue. Cela en dit long sur ces candidats. C'est pourtant important qu'ils puissent aller dans la favela, au contact de la population, pour se faire une idée différente de ce que l'on voit à la télévision», renchérit Karla Rodrigues, femme noire de 35 ans.
Tous les jours, les médias brésiliens font état de drames causés par les fusillades dans les favelas, quartiers souvent insalubres dans lesquels vit un quart de la population de Rio. Le débat électoral à Maré n'est pas épargné. Pendant quelques secondes, le discours d'un candidat est couvert par les échos de deux rafales, qui glacent le sang.
Santé et éducation
Arthur Viana de Andrade, 21 ans, va voter pour la première fois. Il n'a pas encore choisi son candidat pour le poste de gouverneur ni pour la présidentielle, mais sait déjà pour qui il ne va pas voter.
«Quand j'entends quelqu'un dire que 'seuls les voyous morts sont de bons voyous', cela me fait peur, parce qu'en tant que Noir qui vit dans une favela, je sais que je serai pris pour cible», affirme-t-il, en allusion au discours sécuritaire du candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro, en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle.
Les organisateurs ont choisi «la sécurité» pour thème du débat. Mais quand on leur demande leurs priorités, les habitants évoquent d'abord la «santé» et «l'éducation».
«Il faut qu'ils nous construisent un grand hôpital ici, dans le quartier. Mettre en place des politiques de sécurité publique dans les favelas, cela ne marche jamais. La santé, c'est le plus important», affirme Lucia Gomes, 49 ans, qui vend des gâteaux à l'entrée du centre culturel.
RépondreSupprimer«Aucune pudeur»
«Ici, les gens ont perdu toute confiance envers les hommes politiques, se plaignent qu'ils sont tous corrompus. Mais moi, je veux écouter les propositions de candidats. L'abstention n'est pas une solution», déclare pour sa part Sheyla Amaral, 42 ans.
Pour Eliana Sousa Silva, directrice de Redes da Maré, une des ONG qui organisent le débat, la couleur politique des candidats et leurs propositions ne font pas forcément recette dans les favelas.
«Malheureusement, les gens d'ici votent encore trop souvent après avoir été instrumentalisés. Certains candidats voient les favelas comme leur chasse gardée et s'implantent à coups de clientélisme», explique-t-elle.
Et dans certains cas, les candidats doivent obtenir l'autorisation des narcotrafiquants, qui contrôlent le quartier, pour faire campagne, moyennant parfois des droits de péage.
«Encore récemment, j'ai vu des candidats distribuer du poisson à moitié pourri aux gens ou proposer des coupes de cheveux gratuites. Ils n'ont aucune pudeur», ajoute Shyrlei Rosendo, autre membre de l'ONG. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/favelas-oubliees-presidentielle/story/19004899
Cause aux sanctions et mafias entretenues contre l'économie brésilienne, la population est maintenue dans un climat de violence afin de n'attirer des touristes ou expatriés !
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